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2.1 HYDROSTATIQUE
2.1.1 DEFINITIONS :
2.1.1.1 FLUIDE
Un fluide est un corps qui n'a pas de forme propre. Les gaz et les liquides sont des fluides
• …………………….. occupent des volumes bien définis et présentent des surfaces libres. Ils sont
quasi incompressibles.
•se dilatent jusqu'à occuper tout le volume offert. Ils sont très compressibles.
2.1.1.3 COMPRESSIBILITE
1
Mécanique des fluides Fonction
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2.1.1.4 PRESSION
La pression n'est pas une grandeur vectorielle, mais une grandeur scalaire.
La différence de pression en deux points du fluide en équilibre est égale au poids d'un
cylindre de fluide ayant pour base l'unité de surface et pour hauteur la dénivellation entre
les deux points.
………………………………………….
Tout corps immergé dans un liquide au repos reçoit de ce liquide une poussée opposée
au poids de liquide déplacé. Le point d'application de cette poussée est confondu
avec le centre de gravité du liquide déplacé. Ce point s'appelle le centre de poussée.
2.2.1 DEFINITIONS :
2.2.1.1 DEBIT
Si M est la masse du fluide qui a traversé une section droite de la conduite pendant l’intervalle de temps t,
le débit-masse s’écrit :
.......
qm = -1 -1
........ unité : kgs (M T )
2.2.1.3 DEBIT VOLUMIQUE
Si V est le volume du fluide qui a traversé une section droite de la conduite pendant l’intervalle de temps
t, le débit-volume s’écrit :
2
Mécanique des fluides Fonction
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........
qV =
........ unité : m s (L T )
3 -1 3 -1
Un régime d'écoulement est dit permanent ou stationnaire si les paramètres qui le caractérisent
(pression, température, vitesse, masse volumique, ..), ont une valeur constante au cours du temps.
Soit une conduite de section constante S et une section MN dans laquelle les
particules qui la traversent ont même vitesse c. En une seconde, les particules sont
arrivées en OP après avoir parcouru la distance c. Le volume compris entre les deux
sections est égal à celui du fluide qui a traversé en une seconde la section MN : on
l'appelle le débit en volume qv : qv = S.c
Si nous voulons trouver la masse de liquide qui s'est déplacé, c'est-à-dire trouver le débit massique qm, il
faut multiplier le débit volumique par la masse volumique du liquide :
qm = .S.c
L'équation de continuité, pour un liquide incompressible et pour un écoulement permanent, s'écrit donc
S1S.c1.c
1= S .c2 2
1 = 2S2.c
Exercice : Sur un nettoyeur haute pression est marqué 120 bars, 8,4 l/min.
Quelle doit être la section à la sortie pour que la vitesse de l'eau soit de 140 m/s ?
…………………………………………………………………………………….........................................
Quelle est la vitesse de l'eau dans le tuyau, sachant que sa section a un diamètre de 1,2 cm ?
……………………………………………………………………………………………….........................
3
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2.2.3 THEOREME DE BERNOULLI :
Le système étudié est 1 kg de liquide qui passe du point 1 au point 2, à travers les sections S1 et S2. Sa
vitesse est c1 dans S1 et c2 dans S2. Les forces qui s'exercent aux points 1 et 2 sont les forces de pression et
le poids. L'équation de Bernoulli s'écrit :
ou : ou:
Le théorème de Bernoulli exprime alors la conservation de l'énergie que possède le fluide au point 1 et
au point 2.
Au milieu de la conduite on place un appareil hydraulique, par exemple une turbine ou une pompe.
On a un travail W supplémentaire dû à cet appareil. Ce travail sera positif si le fluide le reçoit (pompe),
négatif s'il le cède (turbine). L'équation de Bernoulli qv 1 2
s'écrit:
( p − p1 )
(
1 2
C 2 − C12 )+ g(z 2 − z1 ) + 2 =W p
om
pe
2
2.2.5 VISCOSITE
Sous l'effet des forces d'interaction entre les molécules de fluide et des forces d'interaction entre les
molécules de fluide et celles de la paroi, chaque molécule de fluide ne s'écoule pas à la même vitesse. On
dit qu'il existe un profil de vitesse
v max
z+dz
v+dv
z
v
v=0
4
Mécanique des fluides Fonction
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2.2.5.1 VISCOSITE DYNAMIQUE :
Lorsqu'on considère un fluide réel, les pertes d'énergie spécifiques ou bien comme on les appelle
souvent, les pertes de charge ont pour origine :
✓ Les frottements du fluide sur la paroi interne de la tuyauterie ; on les appelle ………… …………
…………………………………………………………..
✓ La résistance à l'écoulement provoquée par les accidents de parcours (coudes, élargissements ou
rétrécissement de la section, organes de réglage, etc...); ce sont les ……………………………… ….
………………………………………………..
2.2.6.6 PERTES DE CHARGE ACCIDENTELLES
Ainsi que les expériences le montrent, dans beaucoup de cas, les pertes de charge sont à peu près
proportionnelles au carré de la vitesse et donc on a adopté la forme suivante d'expression :
v2 v2
p = K h = K
2 2g
K est appelé coefficient de perte de charge singulière (sans dimension).
La détermination de ce coefficient est principalement du domaine de l'expérience.
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Mécanique des fluides Fonction
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2.2.6.3 PERTES DE CHARGE SYSTEMATIQUES
Entre deux points séparés par une longueur L, dans un tuyau de diamètre D apparaît une perte de pression
p. exprimée sous la forme suivante :
v2 L v2 L
p = h =
2 D 2g D
Est un coefficient sans dimension appelé coefficient de perte de charge linéaire.
Le calcul des pertes de charge repose entièrement sur la détermination de ce coefficient .
Dans le cas de l'écoulement laminaire Re < 2000, on montrer que le coefficient est uniquement fonction
du nombre de Reynolds Re ;
64
= avec Re =
cD
Re
( p − p1 )
2
(
1 2
v 2 − v12 )+ g(z 2 − z1 ) + 2
+J =0
Dans un système ou circule l’énergie pneumatique ou hydraulique, les appareils les plus utilisés sont :
Les tuyaux, les raccords, les vannes, les filtres, les régulateurs, les lubrificateurs, les vérins, les pompes,
les moteurs, les distributeurs etc…
6
Mécanique des fluides Fonction
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Exemple :
7
Mécanique des fluides Fonction
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3. 6 LES POMPES :
Le F.A.S.T partiel
Dans quel but? Comment ?
Pompe
Convertir
Convertir l'énergie mécanique
en énergie pneumatique
Les pompes permettent de déplacer un liquide d’un point à un autre, pour déplacer ce liquide il
faut lui communiquer de l'énergie mécanique pour permettre le mouvement des organes des pompes, cette
énergie mécanique est retransmise au fluide. Cette énergie fluide se traduit sous forme de débit et de
pression.
3.6 .1 CARACTERISTIQUES
La cylindrée Vc: c'est le volume de fluide aspiré et expulsé pour un cycle. Dans le cas des pompes rotatives
la cylindrée s'exprime en (m³/tour).
Vc=……………………………
Le débit qv: Dans le cas d'une pompe rotative, si N(tr/min) fréquence de rotation du moteur et Vc cylindrée
en (m³/tr). , on a :
qv (m³/min)=………….
La différence de pression ΔP : elle caractérise la capacité de la pompe à augmenter la pression du fluide
qui la traverse.
ΔP=………………………
Le rendement volumétrique ηv: c'est le rapport entre le débit théorique (calculé avec la cylindrée) et le
débit effectivement obtenu. Le rendement volumétrique est toujours inférieur à 1 en raison des fuites.
ηv=…………….
Le rendement mécanique ηm : c'est le rapport entre le couple théoriquement Cth nécessaire pour produire
la différence de pression et le couple effectivement nécessaire Cre.
ηm =………………………….
Remarque : Couple théorique (N.m)= cylindrée(m³/rad) * différence de pression (Pa)
Le rendement global ηg: c'est le rapport entre la puissance hydraulique fournie par la pompe et la
puissance mécanique absorbée par la pompe. C'est aussi le produit du rendement volumétrique par le
rendement mécanique.
ηg=…………………………………..
La puissance hydraulique se calcule en faisant le produit du débit par la différence de pression.
Ph(W)=qv(m³/s)*ΔP(Pa)
3.6 .2 CLASSIFICATION
Les mouvements retransmis aux organes des pompes sont de deux grands types :
Rotatif
Rectiligne (alternatif)
8
Mécanique des fluides Fonction
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3.6 .3 QUELQUES EXEMPLES INDUSTRIELS DE POMPES ROTATIVES
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Mécanique des fluides Fonction
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3.6 .4 QUELQUES EXEMPLES INDUSTRIELS DE POMPES ALTERNATIVES
POMPE A PISTON POMPE A MEMBRANE
Un compresseur est un organe destiné à convertir l'énergie mécanique du moteur en énergie pneumatique en augmentant la
pression .
3.7.1 1 CLASSIFICATION :
1 compresseurs rotatifs
2 compresseurs rectilignes (alternatifs)
10
Les préactionneurs Fonction
Distribuer
Ordres
11
Les préactionneurs Fonction
Distribuer
Exemples :
Distributeur 3/2
Distributeur 5/2
Commande Commande
manuelle électrique
Commande Commande
manuelle par électropneumatique
poussoir
Bp2 actionné
Bp1 non actionné
12
Les préactionneurs Fonction
Distribuer
1.1.1. Principe :
Un relais électromagnétique est constitué d’une bobine alimentée par le circuit de commande, dont le noyau mobile
provoque la commutation de contacts pouvant être placé dans un circuit de puissance. Le relais électromagnétique est
réservé pour les faibles puissances.
2.2. LE CONTACTEUR
2.1. Principe :
Un contacteur est un relais électromagnétique particulier,
pouvant commuter de fortes puissances grâce à un dispositif de
coupure d’arc électrique. Sa commande peut être continue ou
alternative. Sa constitution est comme suit :
• DES POLES principaux DE PUISSANCE ;
• UN CONTACT auxiliaire (AVEC POSSIBILITE D'ADDITIONNER
AU CONTACTEUR UN BLOC DE CONTACTS AUXILIAIRES
INSTANTANES OU TEMPORISES) ;
• UNE ARMATURE FIXE et UN AUTRE MOBILE ;
• UN RESSORT DE rappel ;
• UN CIRCUIT magnétique ;
• UNE BOBINE DE commande DU CONTACTEUR. SI LA BOBINE
EST ALIMENTEE ELLE ATTIRE L’ARMATURE MOBILE POUR
ACTIONNER LES POLES DE PUISSANCE ; SI ELLE N’EST PAS
ALIMENTEE, UN RESSORT DE RAPPEL OUVRE LES POLES DE
PUISSANCE.
AR K
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Les préactionneurs Fonction
Distribuer
Si on appuie sur le bouton poussoir MA la bobine du contacteur est alimentée et ferme le contact K. Même
si on relâche le bouton poussoir la bobine reste alimentée (auto maintien). Pour couper l’alimentation il suffit
d’ouvrir le bouton poussoir AR.
Généralement, dans une chaîne d’énergie électrique, le préactionneurs ne s’utilise pas seul, mais associé
à une classe d’appareillage typique : sectionneur, relais thermique, etc.
2.4. LE SECTIONNEUR
Le sectionneur est un appareil de connexion qui permet d’isoler (séparer électriquement) un circuit pour
effectuer des opérations de maintenance ou de modification sur les circuits électriques qui se trouvent en aval.
Ainsi il permet d’assurer la sécurité des personnes qui travaillent sur le reste de l’installation en amont.
Le sectionneur ne possède aucun pouvoir de coupure, par conséquent, il ne doit pas être manœuvré en
charge.
On trouve également des sectionneurs qui servent en plus de porte-fusible. On les désigne par "Sectionneurs
porte-fusible" :
Contact
commandé
Le relais thermique utilise la propriété d'un bilame formé de deux lames minces ayant des coefficients de
dilatation différents. L’apparition d’une surcharge se traduit par l’augmentation de la chaleur (effet joule) ; Le
bilame détecte l'augmentation de chaleur, se déforme et ouvre le contact auxiliaire.
Ce contact étant convenablement placé dans le circuit de commande va couper l'alimentation de la bobine du
contacteur qui va ouvrir ses pôles de puissances et interrompre le passage de l'énergie électrique au travers du
récepteur. C’est donc l'appareillage de commande qui coupe le circuit de puissance est non pas le relais thermique.
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Résistance Des Matériaux (RDM) Fonction
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2. LES ACTIONNEURS
Energie
positionneur distribuée
………………
..
Presencce energie
Actionneur
Pneumatique ou
Vérin ………….
hydraulique
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Résistance Des Matériaux (RDM) Fonction
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3.1. GENERALITES
NOTION DE POUTRE
Les notions abordées dans ce cours ne sont valables que
pour des solides ayant une forme de poutre ; c’est à dire un
solide pour lequel :
il existe une ligne moyenne, continue, passant par les
barycentres des sections du solide ;
la longueur L est au moins 4 à 5 fois supérieure au
diamètre D ;
il n’y a pas de brusque variation de section (trous,
épaulements) ;
le solide admet un seul et même plan de symétrie pour les charges et la géométrie.
Exemples de poutres :
HYPOTHESES FONDAMENTALES
Les hypothèses de la résistance des matériaux, dans ce cours, sont les suivantes :
Les matériaux sont homogènes et isotropes ;
Il n’y a pas de gauchissement des sections droites : les sections droites planes et perpendiculaires à
la ligne moyenne, restent planes et perpendiculaires à la ligne moyenne après déformation ;
Toutes les forces extérieures exercées sur la poutre sont contenues dans un plan de symétrie ;
On suppose que les déformations restent faibles par rapport aux dimensions de la poutre.
MG
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Résistance Des Matériaux (RDM) Fonction
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Relation entre le torseur des efforts extérieurs et le torseur des efforts de cohésion, sur un tronçon
Les éléments de réduction en G du torseur des efforts de cohésion peuvent donc s’exprimer de deux
façons :
Première écriture Deuxième écriture
(4)
Définitions : →
→
• Effort normal N : c’est la projection de R sur la
→
normale extérieure (G,x)
→ →
• Effort tranchant T : c’est la projection de R sur le
→→
plan de section droite (G,y,z)
→ →
• Moment de torsion Mt c’est la projection de MG sur
→
la normale extérieure (G,x)
→ →
• Moment de flexion Mf c’est la projection de MG sur
→→
le plan de section droite (G,y,z)
→ → → → → →
Par conséquent : R= N+ T et M G =Mt + Mf .
Soit en décomposant dans le repère local R :
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Résistance Des Matériaux (RDM) Fonction
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→
R N: ………………………………………………………………………
Ty : ………………………………………………………………………
Tz: ………………………………………………………………………
→
MG Mt : Composante algébrique du moment …………..……………………
Mfy : Composante algébrique de moment …………..……………………
Mfz : Composante algébrique de moment …………..……………………
Soit ,
• DIAGRAMMES
Les composantes algébriques N, Ty, Tz, Mt, Mfy, Mfz varient en fonction de la position du centre de
→ →
surface G de la section droite fictive(S). le point G est défini par son abscisse x telle que : OG=xx 0 . La
représentation graphique N(x) ; Ty(x) ; Tz(x) ; Mt(x) ; Mfy(x) ; Mfz(x) donne les diagrammes des
composantes des éléments de réduction en G du torseur des efforts de cohésion.
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Résistance Des Matériaux (RDM) Fonction
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• VECTEUR CONTRAINTE EN UN POINT
Définition
Les efforts de cohésion sont les actions mécaniques que le tronçon (E2)
exerce sur le tronçon (E1) à travers la section droite (S) de la coupure fictive.
→
Ces actions sont réparties en tous les points de (S). Notons f l’action
mécanique élémentaire au point M et S l’élément de surface entourant ce
→
point. Soit x La normale issue de M au plan de section (S), orientée vers
l’extérieur de la matière du tronçon (E1).
On appelle vecteur contrainte au point M relativement à l’élément de surface S orienté par sa normale
→ → →
extérieure x , le vecteur noté C(M,x) tel que :
Unité
Unité usuelle :
Donc :
3.3. TRACTION
DEFINITIONS
Une poutre est sollicitée en traction lorsque les actions aux extrémités se réduisent à deux forces égales et
opposées, portées par la ligne moyenne Lm.
-N N
Lm
A B
→ →
L’effort F est appelé effort normal, il est noté N . Quelle que soit la section considérée de la poutre, il
→
s’exerce toujours N au barycentre G de la section.
-N N
Lm
A G
Section S
= ………….
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Résistance Des Matériaux (RDM) Fonction
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CONDITION DE RESISTANCE
Soient : Re la résistance élastique du matériau (en Mpa) ;
s un coefficient de sécurité ;
Rpe la résistance pratique à l’extension, avec Rpe = Re/s ;
DEFORMATION
Soient :
L0 : longueur initiale de la poutre (en mm)
L : longueur de la poutre après déformation (en mm)
L : Allongement de la poutre (en mm)
: Allongement relatif de la poutre (sans unité)
= L/L0 ou L = .L0
Loi de Hooke :
En déformation élastique, la contrainte varie linéairement en fonction de l’allongement relatif @.
: ……………………………..
= E. E : ……………………………………………..
: …………………………………………..
3.4 CISAILLEMENT
DEFINITIONS Section S
Une poutre est sollicitée en cisaillement lorsque sa section S est soumise à
→
une résultante T appliquée en G (barycentre de la section) et contenue dans +
le plan (S). G
→ →
T est appelé effort tranchant. T
CONTRAINTE DE CISAILLEMENT
Chaque élément de surface S supporte un effort de cisaillement f contenu
dans le plan (S).
f Il y a répartition uniforme des contraintes dans la section droite. D’où :
f :………………………………………..
T T : ………………………………………..
f
=
S S S : ………………………………………..
CONDITION DE RESISTANCE
Soient : Reg la résistance élastique au cisaillement du matériau (en Mpa) ;
s un coefficient de sécurité ;
Rpg la résistance pratique au cisaillement, avec Rpg = Reg/s ;
Alors, la condition de résistance s’écrit :
Rpg
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Résistance Des Matériaux (RDM) Fonction
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DEFORMATION
En déformation élastique, la contrainte de cisaillement © varie linéairement en
fonction de l’angle de glissement .
: contrainte tangentielle en N/mm²
= G. G : module d’élasticité transversal en Mpa
: angle de glissement en radians
3.5. TORSION
DEFINITIONS
Une poutre est sollicitée en torsion lorsque les actions aux extrémités se réduisent à deux moments
égaux et opposés, portés par la ligne moyenne Lm.
→ →
-M Lm M
x x
A B
L
→
Le moment M est appelé moment de torsion, et est noté Ät.
Soit l’angle de rotation entre les deux extrémités de la poutre.
CONDITION DE RESISTANCE
Soient : Reg la résistance élastique au cisaillement du matériau (en Mpa) ;
s un coefficient de sécurité ;
Rpg la résistance pratique au cisaillement, avec Rpg = Reg/s ;
maxRpg
DEFORMATION
L’angle unitaire de torsion est caractéristique de la déformation. Sa méthode de calcul dépend de la
géométrie de la section (forme, section ouverte ou fermée, etc…). Ce calcul ne sera pas abordé dans ce
cours.
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Résistance Des Matériaux (RDM) Fonction
Convertir
3.6. FLEXION
DEFINITIONS Section S
Une poutre est sollicitée en flexion lorsque sa section S est →
soumise à une action au barycentre composé d’une résultante T + Äfz
G
contenue dans le plan de symétrie et un moment Mfz
perpendiculaire à ce dernier. →
Mfz est appelé moment fléchissant, ou moment de flexion. T
CONTRAINTES NORMALES
CONDITION DE RESISTANCE
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Mécanique des solides Fonction
Transmettre
1. SUPPORT :
Positionneur de parabole
On constate que le produit support est alimenté en 'énergie électrique distribuée par le préactionneur et
que le moteur converti cette énergie en énergie mécanique de rotation. On constate aussi que la vitesse de
sortie est réduite et que le mouvement de la parabole est généré par la tige qui se déplace en translation
Alors :
➢ quel est l'organe qui permet de réduire la vitesse de rotation ?
➢ quel est l'organe qui a le rôle de transformer le mouvement
(Rotation translation)?
2. CHAINE D'ENERGIE
Adaptateur
Préactionneur Actionneur (réducteur à ………………………
(contacteur…) (moteur engrenages, ……………………...
électrique…) poulie-courroie,
chaines…)
3. DYNAMIQUE
C’est l’étude des relations entre les mouvements d’un solide et leurs causes. Dans ce chapitre nous
nous limiterons à l’étude du mouvement de translation rectiligne d’un solide et du mouvement de
rotation autour d’un axe confondu avec l’axe d’inertie du solide.
Remarques :
Le torseur dynamique de S/Rg s’écrit en un point O quelconque :
→ Résultante dynamique.
Rd
D S/Rg = → (S / R )
O O g Moment dynamique en O.
Le torseur statique de S/Rg s’écrit en un point O quelconque :
→
R(S / S )
(S / S )O =
M (S/S)
O
D = (S / S)→
G
S/R g M → →
• Théorème de la résultante dynamique : F(ext / S) = Rd = mG .
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Mécanique des solides Fonction
Transmettre
EXERCICE :
Une voiture de formule 1 effectue la distance 0 - 1 000 m, départ arrêté, en 19 secondes. La masse de la
voiture est de 800 kg. Si le mouvement est supposé rectiligne et uniformément accéléré :
a) Appliquer le PFD au dragster.
b) Calculer les équations de mouvements.
c) La force F nécessaire pour obtenir l'accélération
d) La puissance que doit développer le moteur.
..........................................................................................................................................................................................................
………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………
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Mécanique des solides Fonction
Transmettre
3.3 PFD APPLIQUE A UN SOLIDE EN ROTATION AUTOUR D’UN AXE DE SYMETRIE FIXE :
Dans le cas de la rotation d’un solide homogène S autour d’un axe de symétrie matérielle fixe (O, z)
appartenant à S, le PFD s’écrit en tout point O de cet axe :
→ →
R(S / S ) 0
avec θ = l’accélération (S / S )O : =
angulaire du solide en M (S/S) I (O, z).θz→
rotation. O O O
Remarques :
• Théorème de la résultante dynamique : F(ext / S) = R d =0
• Théorème du moment dynamique :
→
. A, M A (ext / S) = A (S / Rg ) = I(O,z).θz
Exercices :
EX1 : Un moteur électrique met 2 secondes pour atteindre son régime de 1500 tr/min. Le rotor est en
acier (=7800 kg/m3.) Longueur 15 cm, Diamètre 8 cm. En supposant que l’accélération angulaire est
constante :
a) Ecrire les équations de mouvement.
b) Calculer JX.
c) Déterminer le couple nécessaire pour obtenir cette accélération.
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
• Calculer le moment d’inertie du rotor par rapport à (O, z)
……………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
• Calculer la valeur du moment par rapport à l’axe (O, z) des actions mécaniques agissant sur S
pendant le démarrage à vide.
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
25
Flexion simple Fonction
Transmettre
4. FLEXION SIMPLE
DEFINITION :
Une portion de poutre est sollicitée en flexion simple suivant l’axe z→si pour chacune des sections droites,
→ → →
le torseur de cohésion se réduit, dans le repère R = (G, x, y, z ) de définition des sollicitations :
0 0
R
Tcoh = E 2 → E1= = Ty 0
M G
G 0
G
Mfz(G,x→, y,z
↼ →)
dMfz =−Ty
dx
MM’ est une fibre du tronçon joignant deux points homologues des sections et '
→→
Les fibres situées dans le plan (G,x,z) ne varient pas et sont appelées fibres neutres
Les fibres au dessus de G (Y > 0) se raccourcissent et celles en dessous de G (Y < 0) s’allongent
Allongement / Raccourcissement relatif de la fibre M’M → → →
Coordonnées du point M (YM, ZM) dans le repère local R = (G, x, y, z )
Longueur initiale M’M = dx
=−YM d 26
dx
Fonction
Flexion simple Transmettre
Allongement relatif :
Expression de la contrainte normale
En exprimant la loi de Hooke définie par la relation =.E , on obtient :
M =−E.YM d
dx
Y².d
MOMENT QUADRATIQUE
27
Fonction
Flexion simple Transmettre
THEOREME DE HUYGENS
Le moment quadratique d’une section par rapport à un axe contenu
dans son plan est égal au moment quadratique de cette section par
rapport à un axe parallèle au premier et passant par son barycentre,
augmenté du produit de l’aire de la section par le carré de la distance
entre les deux axes.
IOy =IGy +S.d² →
IOy : moment quadratique de (S) par rapport à (O, y ) (mm4)
→
IGy : moment quadratique de (S) par rapport à (G, y ) (mm4)
S : aire de la section (S) (mm²)
→ →
d : distance entre les axes (O, y )et (G, y ) (mm)
→
Exemple : calculer le moment quadratique de l’équerre / Gx : IGx
Décomposer (S) en deux rectangles (1) AKEF et (2) BCDK
100x103 100.103 105
I1G1x = ; I1Gx = I1G1x + S1 .d ² = + (100.10).10² = +105
12 12 12
10.503
I 2G 2 x =
12
10.503 125.104 4
I 2Gx = I 2G 2 x + S 2 .d ² = + (50.10).20² = + 20.10
12 12
I Gx = I1Gx + I 2Gx = 41,2.10 mm 4 4
MODULE DE FLEXION
On appelle module de flexion la quantité IGZ en mm3. C’est une caractéristique courante des profilés.
Ymax
CONTRAINTE NORMALE MAXIMALE
max = contrainte normale maximale (Mpa) Mfz
IGZ = module de flexion (mm3) max =−
Ymax IGZ
→ Ymax
Mfz = moment de flexion sur z (N.mm)
y''(x)= M fz
Déformations
→→→
Soit une poutre AB sollicitée en flexion simple et (A,x,y,z) un repère d’étude
global qui ne se déplace pas lorsque la poutre se déforme.
E.IGZ
C est la ligne caractéristique de la poutre déformée considérée comme la graphe de la fonction y= f(x)
l’équation de la déformée s’obtient par intégration successive de y’’
CONTRAINTE TANGENTIELLE
Section rectangulaire
max =3moy
2
Section circulaire
max =4moy
3
Autres sections
Si l’épaisseur est petite devant les autres dimensions tranversales, on
max =3moy
peut considérer que seule la section SA (partie grisée) travaille au
cisaillement
2 SA
29
Fonction
Flexion simple Transmettre
Exemple
F = 21 N * l = 600 mm
3 b= 20mm *h = 4 mm
Matiere : A60
E = 200 000 Mpa
Re = 340 Mpa
1 = 0.6
2
s=2
Etude statique → →
= 10,5 N donc A1→S =10.5.y et B2→S =10.5.y
On déduit Y1→S = Y2→S =
2
F3→S
………………………………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………..
0 0
0 0
0 0
Tcoh=S+ →S−= − 0.5F 0 = −0.5F 0 = −10.5 0
0 0 → → → 0 0,5xF (G,x,→ y,z)
↼→
0 10.5x(G,x,→ y,z)
↼→
A (A,x, y,z) G G
0 0
0 0
0 0
Tcoh=S− →S+= 0.5F 0 = 0.5F 0 = 10.5 0
−10.5x+6300
B (B,x, y,z) G (G,x, y,z) G (G,x,→ y,z)
0 0 → → → 0 0,5F(l−x) → ↼ → 0 ↼→
Diagrammes
10,5
10,5
3150 N.mm
2
M M fz.h
Contrainte normale maximale
max = fz
= M fz.Ymax = 2 = 3150.2 =59,0625MPa
IGZ IGZ b.h3 20.43
Ymax 12 12
30
Fonction
Flexion simple Transmettre
Condition de résistance
max Rpe→max Re →59340→59170 la condition est vérifiée avec un rapport max =0.17
s 2 Re
Contrainte tangentielle maximale max =3moy=3.0.5F =3.10.5 =0.19MPa
2 2 b.h 2 20.4
Condition de résistance
R 340
R → 0.6 e → 0.19 0.6 → 0.19 102 la condition est vérifiée avec un rapport
Y max pg Y max
s 2
max =0.00059
Re
Conclusion
La poutre soumise à la flexion simple est plus sensible aux contraintes normales qu’aux
contraintes tangentielles.
Le calcul de résistance d’une poutre sollicitée en flexion simple se fait selon le critère de la
contrainte normale
31
Fonction
Flexion simple Transmettre
32
Fonction
Flexion simple Transmettre
33
Fonction
Flexion simple Transmettre
34
Fonction
Flexion simple Transmettre
PRINCIPE DE SUPERPOSITION
Dans la limite des déformations élastiques, le vecteur déformation en un point, du à un système de forces extérieures est
égal à la somme géométrique des vecteurs déformation dus à chacune des forces du système agissant séparément.
= +
B C B C
A D A D A D
Exemple
On considère un IPE 180 reposant sur deux appuis linéaires rectilignes parfaits
en A et B
Cette poutre, dont on ne négligera pas le poids supporte en C une charge
→
verticale concentrée C4→1=−1200.y
Hypothèses :
- poids linéique : p = 188 N/m
- moment quadratique IGZ = 1 317 cm4
- module de Young : E = 2.105 Mpa
- longueur l = 3m
5.p.l3 5.0,188.30004
y
1(I)= = =0.075mm
384.E.IGZ 384.200000.1317.104
P.l3 1200.30003
y2 (I ) = = = 0.256mm
48.E.I GZ 48.2.105.1317.104
A C B
l/2 2
1
l
35
Fonction
Flexion simple Transmettre
E.IGZ.y''=A1→S.x−M A1→S
E.IGZ.y'=A1→S. x² −M A1→S.x+C1
2
x3 x²
et y'(0)=0C1=0
E.IGZ.y=A1→S. −M A1→S. +C1.x+C2
6 2
x3 x²
y(0)=0C2 =0 donc E.IGZ.y=A1→S. −M A1→S.
6 2
l
Compte tenu de la symétrie de la déformée : y'( )=0 donc
2
l
( )² A1→S ( l )²
l A l l
0=A1→S. 2 −M A1→S. = 1→S ( )²−M A1→S. M A1→S = 2 2 = A1→S .l
2 2 2 2 2 l 4
2
A1→S = F donc MA1→S =MB2→S = F.l
2 8
36
Fonction
Flexion simple Transmettre
0 l−x 0 0 0 0 F(l−x) ↼
MG2→S =MB2→S +GBB2→S = 0 + 0 F = 0 + 0 = 0 =− Fl + .z Effort tranchant
− Fl 0 2 Fl F(l−x) F(l−x) 8 2
0 8 − − Fl +
8 2 8 2
0x l : Ty=− F =−2500N y
2 2
l xl : Ty= F =2500N
2 2 x
Moment fléchissant
Fl5000.4 A C B
x=0 : M fz =− =− =−2500N.m
8 8
Fl 5000.4=2500N.m
x= l : M fz = = y
2 8 8
Fl
x=l : M fz =− =− 5000.4 =−2500N.m
8 8 A x
Flèche maximale au point C
E.IGZ.y=A1→S. x63 −M A1→S. x² = F .x3− Fl .x² C B
2 12 16
F l Fl l Fl3 Fl3 Fl3 1 1
3 3
E.I Fl3
GZ.y== . − . = − = ( − )=−
12 8 16 4 96 64 32 3 2 32.6
F.l3
y=− A
()
192.E.IGZ B x
l
y =− 5000.40003 =−1,74mm
C
2 192.200000.4786000
37
Fonction
Transmission et transformation de mouvement Transmettre
Les besoins de transmission de puissance étant très variés, il est nécessaire de disposer d'un vaste ensemble
de solutions constructives permettant de répondre d'un point de vue technique, économique et opérationnel
au besoin. Le diagramme ci-dessous propose une approche des familles de solutions basée sur le besoin
exprimé d'un point de vue cinématique d'une part (nature du mouvement) et géométrique d'autre part
(position relative des arbres).
38
Transmission et transformation de mouvement Fonction
Transmettre
5.1. ACCOUPLEMENTS
La représentation:
Les accouplements rigides permettent de raccorder des arbres coaxiaux. Les solutions techniques utilisées
dépendent largement des couples à transmettre.
La liaison entre les éléments de l'accouplement et les arbres peut se faire soit par obstacle (clavetages,
cannelures, goupilles) soit par adhérence.
La représentation
39
Transmission et transformation de mouvement Fonction
Transmettre
Exemples de solutions :
Les accouplements élastiques réalisent une transmission entre arbres non parfaitement alignés. Leur
capacité à absorber des déformations angulaire ou radiale leur permet de participer à la protection des
organes de transmission (arbres, pignons, chaînes, ...) lors des à-coups de fonctionnement dus aux
accélérations ou décélération brutales.
La représentation
40
Transmission et transformation de mouvement Fonction
Transmettre
Emboitement
MPP
libre
Emboitement
MINIFLEX
libre
JUBOFLEX
STRAFLEX
AXOFLEX
41
Transmission et transformation de mouvement Fonction
Transmettre
Ce sont des accouplements à forte rigidité tortionnelle mais acceptant des désalignements
Exemples de solutions :
Le joint d’Oldham permet un accouplement entre deux arbres quasi coaxiaux. Les arbres doivent être
parallèles avec une distance entre axes faible.
La représentation
Caractéristique cinématique
On démontre aisément par une étude géométrique qu'à toute rotation instantanée e de l'arbre d'entrée
correspond une rotation s de l'arbre de sortie telle que : s = e
Même si en pratique la distance entre les axes ne pénalise pas l'homocinétisme, ce joint est adapté à des
faibles afin de limiter les pertes et l'usure entre languettes et rainures.
Le joint de Cardan est destiné à la transmission d'un couple sans élasticité torsionnelle entre deux arbres
dont les axes sont sécants. Il réalise une liaison de type "sphérique à doigt". Le défaut d'alignement angulaire
appelé "angle de brisure" peut être important.
La représentation
Caractéristiques cinématiques
La transmission par cardan simple se caractérise par une différence de vitesse entre arbre d'entrée et arbre
de sortie au cours d'un tour
Le non homocinétisme des joints de Cardan a conduit à des dispositions constructives associant deux joints.
Pour garantir l'homocinétisme deux dispositions géométriques sont possibles (dessin ci-dessus).
Exemple
LIMITEURS DE COUPLE LG - SÉRIE 3.40 COMBINAISON AVEC ACCOUPLEMENT ÉLASTIQUE (document
"TOURCO)
CONSTRUCTION :
Ce limiteur se compose de deux parties principales :
La partie 1 ou noyau lié aux disques intérieurs 3 par sa denture en développante. Une rondelle de réglage 4 permet la
compression des ressorts 5.
La partie 2 qui est la cloche liée aux disques extérieurs 6, solidaire de l'accouplement élastique 8.
FONCTIONNEMENT :
Le positionnement de la rondelle de réglage 4 par les vis de réglage 7 permet la compression plus ou moins
importante du jeu de disques.
Le couple transmis peut être « taré» à la valeur nécessaire.
43
Transmission et transformation de mouvement Fonction
Transmettre
En cas de surcharge, couple supérieur à la valeur de tarage, il y a glissement des disques extérieurs 6 contre
les disques intérieurs 3. Lorsque la surcharge disparaît, le glissement s'arrête. Le couple est à nouveau
transmis à la vitesse de la partie motrice.
UTILISATION :
- Limitation de couple aux démarrages.
- Limitation de surcharges périodiques ou transitoires.
- Limitation « tout ou rien » en cas de blocage de la partie réceptrice.
5.3. EMBRAYAGE
On utilise un embrayage lorsque l'on a besoin d'établir ou de rompre une transmission de puissance.
Ils sont aussi appelés embrayages brusques et se présentent sous différentes formes :
à griffes : suivant le contexte d’utilisation, les griffes peuvent avoir des formes différentes.
Un seul sens de marche Deux sens de marche
44
Transmission et transformation de mouvement Fonction
Transmettre
à verrou
Avantages et inconvénients
Avantages Inconvénients
Simple de réalisation Ne se commande qu’à l’arrêt
Peu onéreux Transmet les chocs et les vibrations
Perte de puissance faible
La liaison doit être progressive pour éviter les chocs et donc préserver les pièces.
Les pièces principales constituant un embrayage par friction sont :
les surfaces de friction qui peuvent être :
elles sont souvent constituées de garniture en ferrodo (matière de composition inconnue armée de fibres )
le coefficient de frottement ferrodo sur fonte varie entre 0,25 et 0,5 suivant les conditions d’humidité
les garnitures peuvent être collées ou rivetées sur le support.
L’élément presseur permet d’obtenir une pression p suffisante entre les surfaces frottantes
lorsque le mécanisme est en position embrayé de manière à transmettre ce couple
nécessaire à la transmission. L’effort presseur est souvent généré par la présence de
ressorts, de vérin hydraulique ou pneumatique, …
le système de commande peut permettre, suivant les cas :
-Le débrayage. Le mécanisme est alors embrayé au repos. C’est souvent un ressort dans ce
cas qui provoque l’effort presseur, comme sur les automobiles courantes.
-L’embrayage. Le mécanisme est alors débrayé au repos. C’est le cas des treuils.
45
Transmission et transformation de mouvement Fonction
Transmettre
FONCTIONNEMENT :
L'action sur le collier de manœuvre 8 déplace le manchon de commande 4 vers le jeu de disques. Les trois leviers de commande
6 basculent en comprimant le jeu de disques. En fin de course du manchon de commande 4, les trois leviers de commande 6
sont déformés élastiquement en fonction du positionnement correct de l’écrou de réglage 9. Dans cette position, le manchon de
commande 4 et son collier de manœuvre 8 sont verrouillés. Il n'est plus nécessaire d'exercer une poussée sur le collier de
manœuvre 8 . Le couple moteur ou de freinage est transmis. Pour débrayer ou « défreiner », il suffit d'agir sur le collier de
manœuvre 8 dans le sens opposé. Lorsque le manchon de commande 4 est en « position arrière», les leviers de commande 6
sont basculés complètement, libérant les disques. Les disques sont maintenus écartés par les rondelles-ressorts 10.
Le couple transmissible par un embrayage dépend du matériau constituant les garnitures, du nombre et des
dimensions des surfaces de frottement entre disques ainsi que de la force exercée par les ressorts.
46
Transmission et transformation de mouvement Fonction
Transmettre
Fonction:
Réduire, réguler ou annuler la vitesse d’un solide.
Circuit de freinage :
Généralement un circuit de freinage comprend :
* un mécanisme de commande. La commande peut être mécanique, pneumatique, hydraulique ou
électrique (voir les exemples suivants). L’effort exercé est à prendre en compte pour le calcul du
couple de freinage.
* les pièces de frottement, souvent munies de garnitures. L’air de la surface, le nombre de surface
et la qualité de la surface sont à prendre en compte pour le calcul du couple de freinage. Ces surfaces
peuvent être liées à l’élément tournant ou au bâti.
* le guidage des pièces en mouvement.
Quelques exemples
Frein à sabot (fig 1)
Frein mono disque (fig 2,3,5)
Frein à sangle (fig 4)
Fig.3
Fig.2
Frein multidisque – commande hydraulique (source Warner et Tourco) Frein mono disque–commande électromagnétique
47
Transmission et transformation de mouvement Fonction
Transmettre
0 : bâti
1 : tambour
2 : sangle
3 : ressort de
rappel Fig.4
Fig.5
Frein à disque (sur roue avant de voiture – commande mécanique/hydraulique
Roue 1 Pignon 2
Roue 1 Pignon 2
48
Transmission et transformation de mouvement Fonction
Transmettre
Roue 1 Pignon 2
Diamètre primitif d=
Diamètre de tête da =
Pour la roue intérieur Diamètre de pied df =
Entraxe de deux
a=
roues
Rapport d'un engrenage: C'est le rapport entre la vitesse de sortie et la vitesse d'entrée
ws Ze
r= =
we zs
Rapport de réduction d'un train à plusieurs étages
49
Transmission et transformation de mouvement Fonction
Transmettre
r =...................................................
=………………………………..
=……………….
Le point M de contact entre deux dents se déplace le long d'une droite T1T2 qui passe par le point I et qui
est tangente aux deux cercles de base. Cette droite est appelée droite de poussée. L'angle entre la droite de
poussée et la tangente aux deux cercles primitifs en I est appelé angle de pression et sa valeur est de 20°
pour une denture normalisée
Cette action mécanique a deux composantes :
➢ une composante
radiale :FR2/1= …………..
A la différence d'une denture droite, l'intersection du cylindre primitif et du flanc d'une dent n'est pas
une droite mais une hélice.
50
Transmission et transformation de mouvement Fonction
Transmettre
Conduite améliorée et transmission des couples importants, avec des vibrations limitées lors de
l'engrènement ce qui les rend plus silencieux.
L'inclinaison de l'hélice génère une composante axiale (FA= ........................ ). Cette poussée axiale doit
être prise en compte dans la conception des paliers qui supportent la roue ( ...................................... ).
Les dispositifs à pignon et roue coniques permettent une transmission de puissance et de mouvement entre
arbres à axes concourants (le plus souvent perpendiculaires).
La représentation
Perspective Schéma cinématique Représentation normalisée
51
Transmission et transformation de mouvement Fonction
Transmettre
Saillie ha ha = m
Creux hf hf = 1,25.m
C'est toujours la vis qui est motrice car le système n'est pas réversible du fait de l'inclinaison de l'hélice et
du frottement au contact roue-vis. La roue et la vis ont dans cette transmission la même inclinaison d'hélice.
ωroue Nroue
Ces dispositifs permettent d'obtenir des réductions importantes ( r = = = Zvis ).
ωvis Nvis Zroue
Pour augmenter le couple transmis, on utilise des roues globiques (denture creuse augmentant la surface de
contact entre dents et filets). Les systèmes à roue et vis sans fin sont soumis à des frottements importants
du fait du glissement continu entre la vis et la denture de la roue. Le rendement global est donc médiocre.
On améliore ce rendement en utilisant des matériaux à bon coefficient de frottement. Le couple vis en acier
et roue en bronze est le plus utilisé.
La representation
Perspective Schéma cinématique Représentation normalisée
52
Transmission et transformation de mouvement Fonction
Transmettre
Les rapports de réduction obtenus avec les trains épicycloïdaux peuvent être très importants sous un
encombrement réduit (celui de la couronne), avec un rendement très supérieur aux systèmes de réduction à
roue et vis sans fin.
Dans certains trains épicycloïdaux, les axes des satellites sont perpendiculaires à l'axe du planétaire. Ce
type de train est appelé différentiel en automobile. On le trouve exploité sur les véhicules car il permet des
vitesses de rotation différentes pour les deux roues motrices (en virage en particulier).
53
Transmission et transformation de mouvement Fonction
Transmettre
On utilise alors une relation dite "formule de Willis" qui n'est que l'application de la composition des
mouvements de rotation par rapport au bâti:
EXEMPLE1:
En développant on obtient :
D’où :
On observe que selon la valeur de rb le rapport des vitesses, qui est la raison globale du train épicycloïdal,
peut être très grand (selon que rb est proche ou non de la valeur 1). Quant au signe (c'est-à-dire le sens de
rotation) il peut être positif ou négatif selon le signe de (rb-1). Les perspectives offertes par ce type de
réducteur (ou multiplicateur) sont donc particulièrement intéressantes. Il existe de très nombreuses
variantes de trains épicycloïdaux à un ou plusieurs étages.
54
Transmission et transformation de mouvement Fonction
Transmettre
EXEMPLE2:
…………….
…….
…..
55
Transmission et transformation de mouvement Fonction
Transmettre
1. PRINCIPE : Deux arbres sont munis de poulies et reliés entre eux par une courroie
56
Transmission et transformation de mouvement Fonction
Transmettre
57
Transmission et transformation de mouvement Fonction
Transmettre
5.6.2
58
Transmission et transformation de mouvement Fonction
Transmettre
Les transmissions par système vis-écrou utilisent une liaison hélicoïdale ayant pour base une vis
et un écrou avec un élément moteur qui peut être soit la vis soit l'écrou selon le cas et selon la
réversibilité de la liaison.
Le type 1, qui correspond au vissage d'une vis dans un taraudage, et le type 4 qui correspond
par exemple à l'assemblage d'un écrou sur un goujon, ne sont pas étudiés dans ce chapitre.
Les types 2 et 3 correspondent à des transformateurs de mouvement pour lesquels existent des
solutions industrielles.
La représentation
Perspective Schéma cinématique Commentaires
Dans le cas général
c'est la vis qui est
motrice et l'écrou, ne
pouvant pas tourner, se
translate parallèlement
à l'axe de la vis. On
peut voir une situation
de ce type dans
l'exemple de la vanne
ou du vérin électrique.
Si la liaison hélicoïdale
est réversible on peut
avoir l'écrou moteur.
59
Transmission et transformation de mouvement Fonction
Transmettre
La relation qui lie la vitesse de rotation (en rad/s) de l'élément mobile en rotation et la vitesse
linéaire V (en m/s) de l'élément mobile en translation est : V = p. / 2 (avec p le pas en m)
Un filetage est la surface obtenue sur une pièce cylindrique par exécution
d'une ou de plusieurs rainures hélicoïdales. On le caractérise par le diamètre
d de la pièce cylindrique sur laquelle il est généré, son pas p, la pente et le
sens de l'hélice (droite ou gauche) et la forme de son profil.
Caractéristiques mécaniques
Le système vis-écrou permet des transmissions de puissance assez importantes avec des
rendements médiocres pour les vis-écrou avec glissement (40 à 50 %) et de bons rendements
pour les vis-écrou à billes (90 à 95 %)
60
Transmission et transformation de mouvement Fonction
Transmettre
Réversibilité
Posons = f / cos
1er cas : Couple moteur sur la vis et effort 2ème cas : Effort moteur sur l'écrou et couple
résistant sur l'écrou résistant sur la vis.
Couple moteur Effort résistant Couple résistant Effort moteur
sur la vis sur l'écrou sur la vis sur l'écrou
Soit :
61
Transmission et transformation de mouvement Fonction
Transmettre
La representation
Représentation
Perspective Schéma cinématique
normalisée
62
Transmission et transformation de mouvement Fonction
Transmettre
On observe sur les graphes qu'à chacun des "points morts" haut et bas la vitesse est nulle.
• R = 10 mm
• l = 25 mm
• = 1 rad/s
• pour 1 tour de manivelle
soit 6,28s
63
Transmission et transformation de mouvement Fonction
Transmettre
La representation
came à galet Représentation schématique
64
Transmission et transformation de mouvement Fonction
Transmettre
La mise en oeuvre des systèmes à cames nécessite le maintien du contact entre la came et le
poussoir sur lequel elle agit. Il s'agit le plus souvent de dispositifs à ressorts.
Afin de limiter le frottement entre came et poussoir, et donc les pertes et l'usure, on installe un
galet qui roule sans glisser sur le profil de la came lorsque cette dernière tourne.
Caractéristiques cinématiques :
65
Les capteurs Fonction
Acquérir
2.LES CAPTEURS
2 . 1. DEFINITION :
Un capteur est un composant technique qui détecte un événement physique se rapportant au fonctionnement
du système (présence d'une pièce, température, etc.) et traduit cet événement en un signal exploitable par la
partie commande (PC) de ce système. Ce signal est généralement électrique sous forme d'un signal basse tension.
La figure 1 illustre le rôle d’un capteur :
Fig. 1 : Rôle général d’un capteur
L'information détectée par un capteur peut être d'une grande variété, ce qui implique une grande variété de
besoins en capteurs. On cite parmi les plus connus et fréquents, les capteurs de position, de présence, de vitesse,
de température et de niveau.
66
Les capteurs Fonction
Acquérir
2. 3. CARATERISTIQUES D’ UN CAPTEUR :
Certains paramètres sont communs à tous les capteurs. Ils caractérisent les contraintes de mise en œuvre
et permettent le choix d’un capteur :
• L'étendue de la mesure : c'est la différence entre le plus petit signal détecté et le plus grand
perceptible sans risque de destruction pour le capteur.
• La sensibilité : ce paramètre caractérise la capacité du capteur à détecter la plus petite variation de la
grandeur à mesurer. C’est le rapport entre la variation V du signal électrique de
sortie pour une variation donnée de la grandeur physique d’entrée : S = V /
• La fidélité : Un capteur est dit fidèle si le signal qu’il délivre en sortie ne varie pas dans le temps pour
une série de mesures concernant la même valeur de la grandeur physique d’entrée.
Il caractérise l’Influence du vieillissement.
• Le temps de réponse : c'est le temps de réaction d'un capteur entre la variation de la grandeur physique qu'il mesure et
l'instant où l'information est prise en compte par la partie commande.
•
2. 4. CAPTEURS LOGIQUES (TOUT OU RIEN : TOR) :
Les capteurs TOR fournissent une information logique, généralement sous forme d'un contact électrique qui
se ferme ou s'ouvre suivant l'état du capteur.
Caractéristiques :
• Commande directe
• Présence de l'objet en buté mécanique
Caractéristiques :
Caractéristiques :
67
• Guidage peu précis ~ 5mm
• Came à 30°
Les capteurs Fonction
Acquérir
Caractéristiques :
Caractéristiques :
Aimant
Permanent 68
Les capteurs Fonction
Acquérir
Ces détecteurs sont utilisés dans les domaines industriels et tertiaires les plus divers comme :
• La détection d'objets et de produits dans la manutention et le convoyage ;
• La détection de pièces machine dans les secteurs de la robotique et du bâtiment ;
• La détection de personnes, de véhicules ou d'animaux, etc.
Pour réaliser la détection d'objets dans les différentes applications, 3 techniques de montages sont
possibles:
Fig. 15 : Montage type " Reflex " Fig. 14 : Montage type " Barrage "
Réflecteur
Emetteur
Récepteur Cible
2. 5. CAPTEURS NUMERIQUES :
Unité de
Traitement
Cellules
Photosensibles
LED Disque
optique
69
Arbre
Les capteurs Fonction
Acquérir
Pour connaître le sens de rotation du codeur, on utilise une deuxième piste B qui sera décalée par rapport
à la première de 90° (1/4 de tour).
Les codeurs absolus sont destinés à des applications de contrôle de déplacement et de positionnement d’un
mobile par codage. Le disque du codeur comporte plusieurs pistes (jusqu’à 20). Chaque piste est
alternativement opaque et transparente et possède son propre système de lecture (diode émettrice et diode
réceptrice).
A chaque position angulaire de l'axe du codeur correspond un nombre binaire codé en GRAY Dans ce code,
il n'y a qu'un seul bit qui change à chaque fois pour éviter les aléas de fonctionnement. Avant toute utilisation,
le mot fourni par le codeur doit donc être transcodé en binaire, car l'unité de traitement travaille en binaire
pur.
A titre pédagogique, voyons à la figure 19 les différentes combinaisons d'un codeur optique absolu binaire
sur 3 bits:
Fig. 19 : Codeur optique absolu binaire 3 bits
70
Asservissement Fonction
Traiter
L'axée a un parking automatique est autorisé avec des conditions. Parmi ses conditions :
➢ Présence véhicule;
➢ Nombre de véhicules < un nombre ….
• Comment peut-on matérialise un GRAFCET qui permet de décrire le fonctionnement du parking.
• Comment peut-on traduire ce GRAFCET en un langage de programmation d'un API
71
Asservissement Fonction
Traiter
4. SYSTEME ASSERVI
4.1
Comparaison (comparateur)
72
Asservissement Fonction
Traiter
73
Asservissement Fonction
Traiter
74
Automate Programmable Industriel Fonction
Traiter
5-1STRUCTURE :
Un Automate Programmable Industriel (API) est une machine électronique programmable destinée à
piloter en ambiance industrielle et en temps réel des systèmes automatisés. La structure interne d'un API
est représentée par la figure suivante :
Signalisation CONSOLE DE PROGRAMM ATION
Etat des entrées et des sorties
B
UNITE CENTRAL E DE MODUL E
traitement
Module DE
d’entrées Sorties
logiques
MEMOIRE LOGIQU ES
Issue de programmation
Connexion avec le console de ALIMENTATION
Entrées / Sorties
programmation.
Liaison capteurs/actionneurs
• L’unité de traitement : Elle réalise toutes les fonctions logiques et arithmétiques à partir d'un
programme contenu dans sa mémoire : elle lit et écrit dans la mémoire et actualise les sorties.
Elle est connectée aux autres éléments (mémoire et interface E/S) par un "Bus" parallèle qui
véhicule les informations entre ces éléments.
75
Automate Programmable Industriel Fonction
Traiter
5.3.1- LE LADDER
a. Description :
S1 : % I0.1
S2 : % I0.0
K S3 : % I0.2
K : % Q0.0
76
Automate Programmable Industriel Fonction
Traiter
b. Exemple :
Dans cet exemple, on traduit le GRAFCET correspondant à la perceuse automatisée en LADDER :
Pour matérialiser ce GRAFCET, on utilise les associations
suivantes :
0 • Pour les fin de course :
Appui sur Dcy Départ de cycle % I0.1
Pièce serrée % I0.2
1 Serrage Pièce percée % I0.3
Retour effectué % I0.4
Pièce serrée Desserrage effectué % I0.5
• Pour chaque étape, on associe une variable
2 Rotation MF Descente VM automate dont l’indice est le numéro d’étape :
Pièce percée X0 pour l’étape 0, X1 pour l’étape 1, etc.
• Pour chaque action, on associe une variable de
3 Montée VM sortie de l’API.
Retour effectué Serrage % Q1.1
Rotation MF % Q1.2
4 Desserrage Descente VM % Q1.3
Montée VM % Q1.4
Desserrage effectué Desserrage % Q1.5
% I0.1 % X0 % X1
S
Si X0=1 et I0.1=1 alors Set
% X1 % X0 X1
R
% I0.1 % X0 % X1 % I0.5 % X4 % X0
S S
% X1 % X0
% X0 % X4
R
R
77
Automate Programmable Industriel Fonction
Traiter
a. Description :
L'IL est un langage dans lequel toutes les opérations sont décrites par des instructions mnémoniques.
Ce n’est pas un langage graphique. Le tableau suivant donne une liste représentative de ce langage :
INSTRUCTION FONCTION
LD Lire une entrée ou une variable interne.
LDN Lire l’inverse d’une entrée ou d’une variable interne.
AND ET logique entre le résultat de l'instruction précédente et l'état de l'opérande .
ANDN ET logique entre le résultat de l'instruction précédente et l'état inverse de l'opérande.
OR OU logique entre le résultat de l'instruction précédente et l'état de l'opérande.
ORN OU logique entre le résultat de l'instruction précédente et l'état inverse de l'opérande.
N Négation du résultat de l'instruction précédente
ST L'opérande associé prend la valeur du résultat de la zone test.
STN L'opérande associé prend la valeur inverse du résultat de la zone test.
S L'opérande associé est mis à 1 lorsque le résultat de la zone test est à 1.
R L'opérande associé est mis à 0 lorsque le résultat de la zone test est à 1.
END Fin de programme.
78
Automate Programmable Industriel Fonction
Traiter
%
0 I0.1 #
1
Ou en « IL » :
2
LD % X1 % Q1.1
% X1
S % Q1.1
LD % X2 % Q1.2
S % Q1.2 % X2
S % Q1.3
% Q1.3
LD % X3
S % Q1.4
% Q1.4
LD % X4 % X3
S % Q1.5
% X4 % Q1.5
END
Un temporisateur (Timer), a pour fonction de retarder une action. Dans un API on dispose
généralement de trois type de temporisateur, dont le plus utilisé est le temporisateur TON. Un
temporisateur TON, lorsqu'il est lancé, fait un retard t = N x TB, comme l'indique la figure suivante
N : valeur de présélection ; IN
TB : Base de temps.
t
TMi.Q
N x TB N x TB
t
E X E R C I C E R E S O L U
Le GRAFCET suivant représente le fonctionnement des feux de croisement. On se propose de
le matérialiser par langage GRAFCET.
On utilise les association suivantes :
• Pour les fin de courses :
0 Départ de cycle % I0.1
Dcy • Pour les timers on utilise trois timers de
Vert (V)
type TON dont les sorties sont :
1
% TM0 % TM0.Q
T1/1/6s % TM1 % TM1.Q
% TM2 % TM2.Q
2 Orange (O)
• Pour chaque action, on associe une
T2/2/2s variable de sortie de l’API.
3 Rouge (R)
Vert (V) % Q1.1
T3/3/8s Orange (O) % Q1.2
79
Rouge (R) % Q1.3
Automate Programmable Industriel Fonction
Traiter
% X4 % TM0 % X5
IN Q
LD % X4
ST % TM0.IN
LD % TM0.Q
S % X5
% TM0.Q % X4
R % X4
On propose dans ce qui suit la correction de l'application en traduisant les réceptivités et le postérieur en
LADDER.
Le GRAFCET
0 % I0.0
#
% TM0.Q
1
#
% TM1.Q
2 #
% TM2.Q
#
3
IN Q
% X2 % Q1.2
% X2 % TM0
% X3 % Q1.3
IN Q
% X3 % TM0
IN Q
80
TABLE DES MATIERES
1 support : Vérin double effet ....................................................................................................................................... 1
2 Mécanique des Fluides .............................................................................................................................................. 1
2.1 Hydrostatique .................................................................................................................................................... 1
2.1.1 Définitions ................................................................................................................................................... 1
2.1.2 Pression en un point d'un fluide (principe fondamental de hydrostatique) ......................................... 2
2.1.3 Théorème d'Archimède ....................................................................................................................... 2
2.2 hydrodynamique ................................................................................................................................................. 2
2.2.1 Définitions ..................................................................................................................................................... 2
2.2.2 Equation de continuité ............................................................................................................................... 3
2.2.3 Théorème de BERNOULLI ......................................................................................................................... 4
2.2.4 Théorème de BERNOULLI généralisé ...................................................................................................... 4
2.2.5 Viscosité ....................................................................................................................................................... 4
2.2.6 Dynamique des fluides visqueux incompressibles ....................................................................................... 5
3 Equipements pneumatiques et hydrauliques ....................................................................................................... 6
3.1 Les conduites ...................................................................................................................................................... 7
3.2 Les raccords ...................................................................................................................................................... 7
3.3 Les régulateurs ................................................................................................................................................. 7
3.4 Les lubrificateurs .............................................................................................................................................. 7
3.5 Les filtre ............................................................................................................................................................. 7
3.6 Les pompes ....................................................................................................................................................... 8
3.6 .1 Caractéristiques........................................................................................................................................... 8
3.6 .2 Classification ............................................................................................................................................... 8
3.6 .3 Quelques exemples industriels de pompes rotatives .................................................................................. 9
3.6 .4 Quelques exemples industriels de pompes alternatives ........................................................................... 10
3.7 Les compresseur ............................................................................................................................................ 10
3.7.1 Classification .............................................................................................................................................. 10
3.7.2 Quelques exemples industriels de compresseurs rotatifs .......................................................................... 10
3.7.3 Quelques exemples industriels de compresseurs alternatifs ................................................................... 10
1. Les préactionneurs PNEUMATIQUES ................................................................................................................... 11
1.1 FONCTION ....................................................................................................................................................... 11
1.2 CONSTITUANTS D'UN DISTRIBUTEUR ......................................................................................................... 11
1.3. LES PRINCIPAUX DISTRIBUTEURS PNEUMATIQUES ............................................................................... 11
1.4. LES DISPOSITIFS DE COMMANDE .............................................................................................................. 12
2 Les préactionneurS électriques ............................................................................................................................... 13
INTRODUCTION..................................................................................................................................................... 13
2.1. LE RELAIS ....................................................................................................................................................... 13
2.2. LE CONTACTEUR ........................................................................................................................................... 13
2.4. LE SECTIONNEUR ......................................................................................................................................... 14
Sectionneur avec fusibles incorporés ....................................................................................... 14
2.5. LE RELAIS THERMIQUE ................................................................................................................................ 14
1. Produit: positionneur de parabole ......................................................................................................................... 15
2. Les actionneurs ...................................................................................................................................................... 15
2-1 DIAGRAMME ’’BETE à cornes’’.................................................................................................................................... 15
2-2 L'actigramme de l'actionneur ............................................................................................................................ 15
81
3 Résistance des matériaux ....................................................................................................................................... 16
3.1. GENERALITES................................................................................................................................................ 16
Notion de poutre .................................................................................................................................................. 16
Hypothèses fondamentales ................................................................................................................................. 16
3.2. Torseur de cohésion ...................................................................................................................................... 16
3.3. Traction ........................................................................................................................................................... 19
Définitions ............................................................................................................................................................ 19
Contrainte normale .............................................................................................................................................. 19
Condition de résistance ....................................................................................................................................... 20
Déformation ......................................................................................................................................................... 20
3.4 Cisaillement ..................................................................................................................................................... 20
Définitions ............................................................................................................................................................ 20
Contrainte de cisaillement ................................................................................................................................... 20
Condition de résistance ....................................................................................................................................... 20
Déformation ......................................................................................................................................................... 21
3.5. Torsion ............................................................................................................................................................ 21
Définitions ............................................................................................................................................................ 21
Contrainte tangentielle de torsion ........................................................................................................................ 21
Condition de résistance ....................................................................................................................................... 21
Déformation ......................................................................................................................................................... 21
3.6. Flexion............................................................................................................................................................. 22
Définitions ............................................................................................................................................................ 22
Contraintes normales .......................................................................................................................................... 22
Condition de résistance ....................................................................................................................................... 22
1. support .................................................................................................................................................................... 23
2. Chaine d'energie ..................................................................................................................................................... 23
3. Dynamique.............................................................................................................................................................. 23
Principe Fondamental de la Dynamique ................................................................................................................. 23
Principe Fondamental de la Dynamique appliqué à un solide en translation ......................................................... 24
Exercice ............................................................................................................................................................................... 24
3.3 PFD appliqué à un solide en rotation autour d’un axe de symétrie fixe ............................................................. 25
4. Flexion simple ......................................................................................................................................................... 26
Définition .............................................................................................................................................................. 26
Etude des contraintes normales .......................................................................................................................... 26
Moment quadratique ........................................................................................................................................... 27
Théorème de Huygens ......................................................................................................................................................... 28
Contrainte normale maximale ............................................................................................................................... 28
Condition de résistance à la contrainte normale ............................................................................................................. 28
Contrainte tangentielle ......................................................................................................................................................... 29
Condition de résistance à la contrainte tangentielle ....................................................................................................... 29
Principe de superposition ..................................................................................................................................................... 35
5. Transmetteurs et transformateurs usuels ............................................................................................................... 38
5.1. ACCOUPLEMENTS ......................................................................................................................................... 39
5.1.1. Accouplements rigides .............................................................................................................................. 39
5.1.2. ACCOUPLEMENTS élastiques ................................................................................................................. 40
82
5.1.3. Joints homocinétiques ............................................................................................................................... 42
5.2. LIMITEUR DE COUPLE .................................................................................................................................. 43
5.3. EMBRAYAGE .................................................................................................................................................. 44
5.3.1. Embrayage par obstacle ........................................................................................................................... 44
5.3.2 Embrayage par friction ............................................................................................................................... 45
5.3.3. quelques exemples : (voir aussi freins)..................................................................................................... 46
5.3.4. Couple transmissible .............................................................................................................................. 46
5.4 LES FREINS ..................................................................................................................................................... 47
5.5. les engrenages ............................................................................................................................................... 48
5.5.2. LES engrenages à dentures hélicoïdales .................................................................................................. 50
5.5.3 Pignons coniques ....................................................................................................................................... 51
5.5.4 Roue et vis sans fin .................................................................................................................................... 52
5.5.5. Les trains épicycloïdaux ............................................................................................................................ 53
5.6. Transmission de puissance par lien flexible .................................................................................................... 56
5.6.1. TRANSMISSION PAR poulies et courroie ................................................................................................ 56
5.7. transformation de mouvement rotation → translation ........................................................................ 59
5.7.1. Système vis-écrou ..................................................................................................................................... 59
5.7.2 Pignon crémaillère ...................................................................................................................................... 61
5.7.3. Bielle Manivelle ......................................................................................................................................... 62
5.7.4. Mécanismes à came ................................................................................................................................. 64
support : positionneur de parabole ........................................................................................................................... 66
2. LES CAPTEURS ..................................................................................................................................................... 66
2.1. DEFINITION ..................................................................................................................................................... 66
2.2. NATURE DE L'INFORMATION FOURNIE PAR UN CAPTEUR ..................................................................... 66
2.3. CARATERISTIQUES D’UN CAPTEUR ..................................................................................................................... 67
2.4. CAPTEURS LOGIQUES (Tout Ou Rien : TOR) .............................................................................................. 67
2.5. CAPTEURS NUMERIQUES ............................................................................................................................ 69
1. support : parking automatique .............................................................................................................................. 71
2. Les convertisseurs analogiques et numériques ..................................................................................................... 71
3. Les convertisseurs numériques et analogiques ..................................................................................................... 71
4. Système asservi .................................................................................................................................................... 72
5. Automate programmable industriel......................................................................................................................... 75
5-1 Structure ............................................................................................................................................................ 75
Bus ...................................................................................................................................................................... 75
5-2- Cycle d'exécution d'un automate ..................................................................................................................... 76
5-3- PROGRAMMATION DE L’API .................................................................................................................................... 76
5.3.1- Le LADDER .................................................................................................................................................. 76
Exemple du poste de perçage .................................................................................................................................................... 79
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