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Dedicaces: Je Dédie Ce Travail À Mes Parents, Mes Frères Et Mes Oncles Qui M'ont Toujours Soutenu
Dedicaces: Je Dédie Ce Travail À Mes Parents, Mes Frères Et Mes Oncles Qui M'ont Toujours Soutenu
DEDICACES
Mohamed IDRAIS
DEDICACES
et
mes amis…
Remerciement
SOMMAIRE
Introduction
PARTIE I : LA METHODOLOGIE DE L’AUDIT FISCAL
I. Qu’est ce que l’audit fiscal ?............................................................................................................ 8
1. Définition …………………………………………………………………………. 8
2. objectifs de l'audit fiscal …………………………………………………………… 9
3. La démarche de l'audit fiscal ………………………………………………………..11
3.1. La prise de connaissance générale de la fonction fiscale ……………………..12
3.2. Evaluation du contrôle interne………………………………………………16
3.3. Le contrôle des opérations fiscales………………………….………………..18
3.4. Le rapport d'audit fiscal……………………………………..……………….49
PARTIE II : EVALUATION DU RISQUE FISCAL ET MOYENS
DE PREVENTION
I. Prise de connaissance générale ……………………………………………..……………52
II. Etude des principaux impôts ………………………………………………..…………...56
1. L’Impôt Général sur le Revenu ………………………………………..…………….56
2. L’Impôt sur les sociétés ………………………………………………..…………….57
3. La Taxe sur la Valeur Ajoutée …………………………………………..……………61
4. L’impôt des patentes ………………………………………………………………...62
5. La taxe urbaine et la taxe d’édilité …………………………………………..………..63
III.Analyse des risques fiscaux …………………………………………………..…………..64
1. Risques liés à l'impôt sur les sociétés ………………………….……………………..65
2. Risques liés à la TVA ………………………………………………………………..73
3. Risques liés à l’IGR sur revenus salariaux …………………………………………....76
4. Risques liés aux droits d’enregistrement ……………………………………………..77
IV. Le traitement des risques fiscaux ………………………………………..….……………78
1. Traitement des risques liés à l’IS ……………………………………..……………..78
2. Traitement des risques liés à la TVA ……………………………..…………………85
3. Traitement des risques liés à l’IGR………………………………..…………………87
4.Traitement des risques liés aux droits d’enregistrement ……………..………………90
Conclusion
NTRODUCTION
Par ailleurs, il y a des impôts qui ont un caractère neutre pour l’entreprise (la
Taxe Sur la Valeur Ajoutée, IGR1), mais qui peuvent peser sur la trésorerie, et d’autres
impôts qui frappent les résultats et les performances des entreprises ou bien leur outil
de production.
Cette diversité d’impôts et les risques qui leurs sont liés obligent l’entreprise à
se conformer à toutes les règles fiscales en matière de détermination de l’impôt et en
matière de la déclaration. C’est cela qui explique le fait que dans les grandes
entreprises on trouve de plus en plus un service fiscal qui s’occupe de la gestion de
l’impôt qui peut aller de la simple déclaration et des formalités administratives à une
gestion qui vise à optimiser la charge fiscale et à bénéficier de tous les avantages que
peut offrir la loi.
Le droit fiscal peut être donc utilisé comme outil de gestion de façon à
contribuer à assurer la rentabilité de l’entreprise en évitant des coûts fiscaux dus à la
méconnaissance des lois fiscales2.
1
pour les sociétés soumises à l’IS
2
« Gestion fiscale de l’entreprise marocaine », M KESRAOUI
mémoire d’expertise comptable de Mr SEDDIK présenté en 1996 mais qui n’a pas
connu d’actualisation depuis. Durant cette décennie, beaucoup de choses ont changé
dans les différentes lois sur les impôts par le biais des apports des lois de finance et des
réformes entreprises pour moderniser le système fiscal marocain et encourager
l’investissement en vue d’atteindre les objectifs assignés à l’économie nationale à
l’horizon 2010.
Bien que la démarche générale de l’audit fiscal adoptée dans le mémoire précité
reste la même, notre apport au niveau théorique porte sur les contrôles des opérations
fiscales où nous avons intégré toutes les nouveautés en matière des principaux impôts.
Ainsi, notre travail va être présenté en deux parties principales. Tout d’abord,
une présentation de la démarche de l’audit fiscal qui se déroule en quatre étapes
principales :
La prise de connaissance générale.
Evaluation du contrôle interne spécifique à la fonction fiscale.
Contrôle des opérations fiscales.
Rapport de l'audit fiscal.
PARTIE I :
LA METHODOLOGIE DE L’AUDIT
FISCAL
1. Définition :
Cela ne signifie en aucun cas que la dimension fiscale de l’entreprise n’est pas
prise en compte lors d’une mission d’audit financier. Au contraire, l’auditeur
financier est tenu de détecter et de signaler toute irrégularité liée à la fonction
fiscale de l’entité auditée.
On se posera alors la question pourquoi faire appel à l’audit fiscal alors que
l’audit financier pourrait suffire pour émettre une opinion motivée sur la qualité et
la régularité de l’information fiscale dans l’entreprise à travers une opinion
générale sur la qualité de l’information comptable et financière ?
Par ailleurs, le traitement des questions fiscales dans le cadre d’une mission
d’audit financier reste limité, car la démarche de ce dernier (approche globale et
seuil de signification) ne permet pas d’aboutir à une appréciation approfondie des
problèmes fiscaux3.
3
L’audit fiscal des sociétés dans le contexte marocain : aspects méthodologiques et pratiques, p14
) Evaluer le risque fiscal encouru par l'entreprise et son impact. Il s'agit dans ce cas
de l'audit de régularité fiscale.
D'une manière générale, et comme nous l'avons signalé, l'audit fiscal recherche
deux objectifs principaux : l'évaluation du risque fiscal et l'évaluation de la qualité de
la gestion fiscale. Cependant, ces objectifs ne sont pas toujours recherchés
simultanément. À travers une mission d'audit fiscal on peut soit rechercher l'un de ces
deux objectifs soit essayer d'évaluer le risque lié à un domaine particulier de la gestion
de l'entreprise ou encore au cours d'une période donnée.
o La période couverte :
La mission est dite limitée lorsqu'elle couvre une période limitée dans le temps.
Elle est dite étendue lorsqu'elle couvre au moins les exercices non prescrits
fiscalement.
p La fréquence :
L'entreprise peut demander à ce que l'audit fiscal couvre uniquement une partie de
l'activité de l'entreprise. Il s'agit dans ce cas d'une mission partielle. Au contraire,
lorsque toute l'activité de l'entreprise fait l'objet d'un audit fiscal, on parle alors d'une
mission totale.
La diversité des objectifs d'une mission d'audit fiscal et l'importance des domaines
dans lesquels elle est accomplie, nous rendent conscients de l'importance capitale du
travail de l'auditeur fiscal. En fait, ce dernier apporte des conseils, des propositions et
des solutions permettant l'amélioration de la gestion fiscale de l'entreprise et de faire
les meilleurs choix en matière fiscale et non un simple avis sur la régularité et l'image
fidèle des comptes.
Or, pour mener à bien une mission d'audit fiscal, le respect de certaines règles et
l'adoption d'une démarche rationnelle sont des conditions primordiales.
Quelle est donc la démarche à suivre lors d'une mission d'audit fiscal et quelles
sont ses spécificités ?
Comme dans toute mission d'audit, la réalisation d'une mission d'audit fiscal
nécessite le respect d'une démarche dont les étapes conduiront à formuler une opinion
motivée sur la régularité fiscale.
À l'aide de ces informations il peut repérer les zones de risques fiscaux liés aux
spécificités de l'entreprise auditée et également la découverte de nouvelles
caractéristiques susceptibles de commander une approche différente ou de conduire à
la redéfinition de l'objet même de la mission.
CARACTERISTIQUES JURIDIQUES
Forme de la
La forme juridique
société
Montant du capital
Capital Social
Principaux associés
Objet social Nature de l’objet
Forme des titres sociaux
Mode de transmission des
Clauses titres
essentielles des Durée des exercices sociaux
statuts Modalités de répartition des
bénéfices
Compétence
Assembler des
Mode de convocation
associés
Règles de majorité et de vote.
Nature
Administration
Pouvoirs
Commissaires aux comptes
Contrôle externe Auditeurs externes
et interne Service d’audit
interne
CARACTERISTIQUES ECONOMIQUES
Activité
Nature de
Branche d’activité
l’activité
Lieux où s’exerce l’activité
Lieu d’activité
sociale
Marché local (la cible)
Marché de
Marché à l’étranger
l’entreprise
(perspectives)
CARACTERISTIQUES DE L’EXPLOITATION
APPROVISIONNEMENT
Sources d’approvisionnement
Fournisseurs
(local, import)
PRODUCTION
Nature de la
Production faite exclusivement
production
par l’entreprise
Vente sur commande
Mode de Vente par représentants
distribution Vente par réseau distributeur
REGLEMENTATION SPECIALE
Correspondance avec
l’administration fiscale
Passé fiscal de
Observations de nature
l’e/se
fiscale formulées par les
auditeurs et commissaires
aux comptes.
ORGANISATION COMPTABLE
A noter que l'auditeur fiscal est appelé à s'appuyer sur les rapports des auditeurs
financiers afin de tirer des conclusions notamment sur le respect des principes
comptable dont l'inobservation peut motiver le rejet de la comptabilité par
l'administration fiscale.
À travers les risques décelés, l'auditeur fiscal peut orienter ses travaux et
élaborer un programme de travail adéquat permettant d'atteindre les objectifs qui lui
sont assignés.
&- L'utilisation le cas échéant, des dossiers des auditeurs comptables et des auditeurs
internes.
Au cas où les procédures n'ont pas fait l'objet d'une description écrite, l'auditeur
fiscal est appelé à effectuer cette description à l'aide notamment de la méthode de
flow-charts.
Comme dans le cas de l'audit financier, l'auditeur fiscal doit s'assurer que la
6 Les personnes dont le chiffre d'affaires est supérieur à 7 500 000 de dirhams,
doivent établir un manuel qui a pour objet de décrire l'organisation comptable de
leur entreprise (manuel des procédures) ;
6 La valeur des éléments actifs et passifs de l'entreprise doit faire l'objet d'un
inventaire, au moins une fois par exercice, à la fin de celui-ci ;
6 A leur date d'entrée, les biens acquis, à titre onéreux, sont enregistrés à leur coût
d'acquisition, les biens acquis à titre gratuit à leur valeur actuelle et les biens
produits à leur coût de production ;
En outre, les contrôles de régularité fiscale peuvent être effectuées à l'aide de deux
techniques complémentaires :
1- Capitaux Propres
Art de
Impôt Contrôles Oui Non Incidence Observation
loi
IS Art 13 En cas d’augmentation du capital
LF par apports en numéraires ou de
créances en compte courant
d’associé, l’entreprise a-t-elle
procédé à l’imputation, sur le
montant de l’IS de l’exercice où
l’augmentation a été réalisée, de
l’abattement de 10% du montant
de l’augmentation ? 4
4
Cette disposition concerne les entreprises respectant les conditions énumérées à l’article 13 de la loi de finances n°
26-04 pour l'année budgétaire 2005.
IS Art 7-
bis L’entreprise a-t-elle utilisé les
provisions constituées dans les
délais et pour les emplois
prescrits par la loi ?
Impôt Article
Contrôles Oui Non Incidence Observation
de loi
IS Art
Ces intérêts ont-ils fait l’objet de la
30
déclaration annuelle ?
Article
Impôt Contrôles Oui Non Incidence Observation
de loi
5- IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Article
Impôt Contrôles Oui Non Incidence Observation
de loi
5
Ils ne se déprécient pas par le temps ou par l'usage.
5- IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Impôt Article
Contrôles Oui Non Incidence Observation
de loi
6- IMMOBILISATIONS FINANCIERES
ET TITRES DE PLACEMENT
Impôt Article
Contrôles Oui Non Incidence Observation
de loi
Impôt Article
Contrôles Oui Non Incidence Observation
de loi
8
Ce compte matières doit faire ressortir, d'une part, la quantité des marchandises, des matières premières et des emballages
irrécupérables, acquis en suspension de la TVA et effectivement utilisés dans les opérations de fabrication ou d'exportation,
d'autre part, la quantité de produits fabriqués ou conditionnés qui ont été vendus à l'intérieur ou à l'exportation ou qui se trouvent
en stock à la clôture de l'exercice comptable.
7- VENTES-CLIENTS
Impôt Article
Contrôles Oui Non Incidence Observation
de loi
.
9
Ayant fait l’objet d’une réception partielle ou totale qu’elle soit provisoire ou définitive
8- ACHATS-FOURNISSEURS
Impôt Article
Contrôles Oui Non Incidence Observation
de loi
9- PAIE PERSONNEL
10
Disposition de la loi 2005 : l’indemnité exonérée est d’un mois et demi de salaire par année d’activité plafonnée à
36 mois. Le montant qui excède l’indemnité exonérée est imposable avec étalement sur quatre années ou sur la durée
effective des services si celle-ci est inférieure à quatre ans.
10- TRESORERIE
Impôt Article
Contrôles Oui Non Incidence Observation
de loi
11
Cette disposition ne concerne pas les achats d'animaux vivants et produits agricoles non transformés.
Impôt Article
Contrôles Oui Non Incidence Observation
de loi
Impôt Article
Contrôles Oui Non Incidence Observation
de loi
L'appréciation du contrôle de régularité peut alors être complétée par les résultats
de ces contrôles et permettra à l'auditeur fiscal de conclure sur le respect de toutes les
règles de fonds et de forme relatives aux aspects fiscaux.
Le rapport d'audit fiscal peut revêtir deux formes selon la nature de la mission :
6 Signaler à l'entreprise les sources de risque qu'il a pu relever lors des phases de
prise de connaissance générale et celle de l'étude du contrôle interne spécifique au
domaine fiscal.
Enfin, il faut noter qu'en général la forme et le contenu du rapport d'audit fiscal
dépendent en grande partie des accords passés entre l'auditeur fiscal et l'entreprise en
raison de l'absence de normes prédéterminées qui régissent la mission d'audit fiscal.
De ce fait, le rapport obéit à l'objectif recherché par les parties et doit présenter les
conclusions correspondants à cet objectif selon des modalités prédéfinies.
PARTIE II :
EVALUATION DU RISQUE FISCAL
ET MOYENS DE PREVENTION
Dans cette seconde partie, nous allons essayer de voir certains aspects de la
démarche exposée au niveau de la première partie, tout en insistant sur les risques
potentiels qui peuvent se présenter au niveau des différents postes.
Nous allons également traiter des différents impôts dans le cas de l’entreprise et
présenter les risques probables auxquels tout gestionnaire vigilent doit faire
attention.
Enfin, nous allons présenter des recommandations pour faire face à ces risques
afin de se conformer avec les textes de loi et chemin faisant, éviter tout risque de
subir des pénalités ou de perdre le droit de bénéficier de certains avantages et
facilités qu’offre la loi.
En ce qui concerne la téléphonie fixe, elle est gérée sans concession par MAROC
TELECOM. Et pour mettre fin au monopole de l’opérateur historique, le
gouvernement marocain a lancé, en février 2005, un nouvel12 appel d’offres
concernant une deuxième licence avec des aménagements au niveau du cahier des
charges. Dans ce cadre, l’agence de régulation promet, cette année, une licence UMTS
(UNIVERSAL MOBILE TELECOMMUNICATION SYSTEM) qui sera
exclusivement destinée aux deux opérateurs mobiles, MAROC TELECOM et
MEDITELECOM.
12
Le premier appel d’offres a été lancé en 2002 et il n’a reçu aucune réponse de la part des sociétés en raison de la
lourdeur des investissements nécessaires et de la montée de la téléphonie mobile.
De plus, un nouveau marché s’est ouvert au Maroc depuis début mars 2000. Celui
de la téléphonie par satellite. En effet, malgré de longues réticences du gouvernement
marocain, Globalstar a finalement été autorisé à opérer sur le sol national. Le potentiel
estimé à 5.000 nouveaux clients par an est bien entendu sans commune mesure avec
celui de la téléphonie mobile traditionnelle. Cependant, pour le futur, cette nouvelle
ouverture des autorités est encourageante. En effet, de grands groupes présents sur
place pourront désormais avoir des opportunités de diversification.
CARACTERISTIQUES JURIDIQUES
CADRE JURIDIQUE DE L’ENTREPRISE
Forme de la Société Anonyme
La forme juridique
société
Montant du capital 8 833 867 500.00 dh
Principaux associés -BMCE BANK 18.06%
-TELEFONICA MOVILES ESPANA 32.18%
Capital Social
-Portugal TELECOM 32.18%
-HOLDCO 9.93%
-CDG 7.66%
Objet social Nature de l’objet
Forme des titres o Actions
sociaux
Clauses
Mode de transmission o Cession
essentielles des
des titres
statuts
Durée des exercices o Un an
sociaux
ORGANES DE GESTION ET DE CONTROLE
Compétence o Statuer sur les décisions stratégiques.
Assembler des Mode de convocation o Lettre recommandée à un mois avant la l’assemblé.
associés Règles de majorité et o 2/3 des droits de vote.
de vote.
Nature o Conseil d’administration.
Administration
Pouvoirs o Statuer sur les décisions de gestion courantes.
Commissaires aux o Le commissariat au compte est assure par deux
Contrôle externe et
comptes cabinets: Ernest and Young et Cabinet Manay.
interne
Auditeurs externes
CARACTERISTIQUES ECONOMIQUES
Activité
Nature de l’activité Branche d’activité Télécommunications
Lieux où s’exerce Twin Center – Casablanca
Lieu d’activité
l’activité sociale
Marché local (la cible) o Marché marocain
Marché de
Marché à l’étranger o Roaming
l’entreprise
(perspectives)
CARACTERISTIQUES DE L’EXPLOITATION
APPROVISIONNEMENT
Sources
Tous les fournisseurs de télécommunication
Fournisseurs d’approvisionnement
nationaux et étrangers
(local, import)
Conventions avec Stocks appartenant à
les fournisseurs et l’entreprise et déposés Stock chez ALBATROS
sous-traitants chez les tiers
PRODUCTION
L’IGR est calculé sur la base du revenu global du contribuable qui est
constitué de l’ensemble des revenus catégoriels ( revenus salariaux,
professionnels, de profits fonciers…) d’après le barème suivant :
Par ailleurs, il existe des cas particuliers de revenus imposés par voie de retenue
à la source, liberatoire ou non de l’IGR. Ces taux sont de 10%, 15%, 17%, 20% et
30%.
Au niveau de Méditélecom, bien que nous n’avions pas à voir dans les détails
les calculs de l’IGR, notre conversation avec le responsable de la fonction fiscale nous
a amené à constater que l’IGR calculé se présente sous deux nature :
9 l’IGR sur les revenus salariaux : il est calculé au niveau de la DRH qui établit
les bulletins de paie et qui calcul le montant de l’IGR.
13
N.B : les chiffres présentés dans cette partie ont été modifié mais reflètent en général la situation réelle de
l’entreprise. Ils sont obtenus à partir des chiffres réels auxquels nous avons appliqué un ratio.
9 L’IGR de source patentable qui est de 30% : cet impôt est calculé sur la base
des versements effectués au profit de personnages parrainés ou sponsorisés par
la société (Exemple : l’artiste Hassan Elfad, younes Elaynaoui, Marouane
Chamakh).
Sont soumises à l’IS, toutes les sociétés et autres personnes morales assimilées
quelque soit leur objet et quelque soit leur forme, excepté les exclusions prévues
par la loi et les exonérations qui y sont énumérées.
♦ Dons et libéralités : les dons ont été réintégrés pour un montant de 2 657 521dh
qui est non déductible selon l’article 7-9° de la loi. En fait, ces dons ont été octroyé
à des organismes qui ne figurent pas parmi ceux énumérés par la liste définie par
ledit article.
♦ Excédent d’amortissement des voitures de tourisme : un excédent
d’amortissement d’un montant de 457 573,07dh a été réintégré correspondant au
dépassement du plafond fixé par l’article 7 concernant le déduction des
Nous pouvons dire que toutes les règles en matière de détermination de résultat
fiscal ont été respectées et les calculs ont fait ressortir un déficit fiscal de 186 612 358
dh. En outre, d’une part il reste un cumul des amortissements fiscalement différés de
2 837 920 448 dh correspondant aux amortissements des années antérieures que la loi
permet de déduire du bénéfice net fiscal réalisé sans limitation du nombre d’années.
D’autre part, le cumul des déficits fiscaux restant à reporter s’élève 1 090 461 529 dh.
L’article 11 prévoit la possibilité de reporter le déficit jusqu’au quatrième exercice qui
suit l’exercice déficitaire.
La TVA est une taxe sur les opérations de vente perçue à chaque phase du
circuit économique qui à travers le mécanisme des déductions, ne pèse que sur la
valeur ajoutée réalisée par chaque agent économique à raison de sa participation au
circuit de production de biens et de services.
La TVA repose sur le principe des déductions, en vertu duquel chaque assujetti
calcule la taxe sur le prix des biens et services vendus et déduit la taxe qui a grevé
ses achats et ne verse au trésor public que la différence.
L’impôt des patentes est calculé sur la base de la valeur locative qui est égale au
prix de location réel ou virtuel. La valeur locative pour les usines, établissements
industriels, commerciaux et prestataires de services en appliquant un taux de 3% à la
valeur actuelle des éléments suivants : les terrains, les bâtiments, les agencements et le
matériel et outillage.
Cette valeur locative est limitée à la partie du coût de revient des
investissements imposables inférieure ou égale à 50 millions de dirhams.
L’impôt est alors obtenu en appliquant à la valeur locative un taux prévu par
nature d’activité. En plus, s’ajoutent au montant de l’impôt déterminé des centimes et
décimes additionnels d’Etat s’élevant à 22% du montant de l’impôt.
Cette taxe vise les locaux et établissements dont l’entreprise est propriétaire et
qu’elle affecte à son exploitation commerciale ou industrielle.
L’assiette de cette taxe correspond à la valeur locative des locaux et établissements,
ainsi que les matériels qui en font partie intégrante.
Le montant de la taxe urbaine est déterminé par application du taux de 13.5% à la
valeur locative.
La taxe d’édilité concerne toutes les propriétés bâties, y compris les usines et
outillage qui en font partie intégrante.
La taxe d’édilité est assise d’une part, pour les immeubles soumis à la TU sur la
valeur servant de base de calcul de cette taxe, et d’autre part, pour les immeubles non
soumis à la TU, soit sur le montant global des loyers lorsque lesdits immeubles sont
donnés en location, soit sur la valeur locative lorsqu’ils sont mis gratuitement à la
disposition des tiers. Elle est calculé au taux de :
- 10% pour les activités situées dans les zones des communes urbaines et des
centres délimités ;
- 3% pour les activités situées à la périphérie des communes urbaines.
La détermination des risques fiscaux requiert une importance cruciale dans une
mission d'audit, elle permet à l'auditeur d'avoir une vision claire quant aux anomalies
qu'il pourra rencontrer lors de l'exercice de son travail.
Ainsi, pour appréhender ces risques, nous avons jugé utile de présenter ces
risques sous forme de tableaux facilement exploitables, par références aux impôts et
taxes suivants :
L’impôt sur les sociétés constitue le principal impôt qui touche les sociétés, c'est
un impôt qui est calculé par l'entreprise sur les bénéfices imposables réalisés au cours
de chaque exercice.
Le calcul de l'IS se trouve alors intimement liés aux travaux de la comptabilité
puisque chaque écriture a un impact sur le patrimoine, les charges ou les produits de
l'entreprise, et par conséquent sur ses résultats.
La détermination des risques fiscaux liés à l'IS va se traduire par l'examen des
postes du bilan et du compte de produits et de charges. L'objectif est de s'assurer du
respect des dispositions de la loi au niveau de chaque opération ayant un impact fiscal.
Le financement permanent
Les risques fiscaux présentés ci-après s'entendent des risques qui surviennent le
plus souvent dans les entreprises. Il est évident qu’il faut adapter l’analyse au contexte
dans lequel l’intervention de l’auditer est faite et tenir compte des risques spécifiques
et des particularités liés à certaines activités.
Actifs immobilisés
Les risques fiscaux liés à l'actif immobilisé concernent essentiellement les postes
suivants :
- les non valeurs ;
- les immobilisations incorporelles ;
- les immobilisations corporelles ;
- les immobilisations financières.
Actif circulant
Les risques fiscaux liés à l’actif circulant concernent essentiellement les postes
suivants :
- Les stocks ;
- Les créances clients ;
- Les autres débiteurs.
Passif circulant
Les risques fiscaux liés au passif circulant concernent essentiellement les postes suivants :
- les fournisseurs
- les comptes d’associés.
Les charges
Les risques fiscaux liés aux charges concernent essentiellement les postes suivants :
- les autres charges externes ;
- Les impôts et taxe.
- Les frais de personnel.
- Les charges financière.
- Les charges non courantes.
dirigeants ;
¾Existence des honoraires non correspondant à des charges
réelles ;
¾Non respect des conditions de déductibilité des dons (0.2%
du CA) et des cadeaux (valeur unitaire < à 100 Dhs) ;
Les produits
Les risques fiscaux liés aux produits concernent essentiellement les postes suivants :
- les produits d’exploitation
- les produits financiers
- les produits non courants
La taxe sur la valeur ajoutée est un impôt indirect payé par le consommateur et
collecté par l’entreprise au profit de l’administration fiscale. La taxe à verser est
calculé sur le chiffre d’affaire réalisé après avoir enlevé la TVA déductible qui a grevé
les achats de l’entreprise.
Le calcul de la TVA fait intervenir plusieurs paramètres notamment la nature de
l’activité, les différents taux à appliquer et le mode de déclaration...
Actif immobilisé
Les risques fiscaux liés à l’actif immobilisé concernent essentiellement les postes suivants :
- les immobilisations corporelles.
- les immobilisations financières.
L’actif circulant
Les risques fiscaux liés à l’actif circulant concernent essentiellement les postes suivants :
- les stocks
- les clients
Les charges
Les risques fiscaux liés aux charges concernent essentiellement les postes suivants :
- les autres charges externes
- les impôts et taxes.
Les produits
Les risques fiscaux liés aux produits concernent essentiellement les postes suivants :
- les produits d’exploitation
- les produits financiers
L’impôt général sur les revenus salariaux est une retenue à la source effectuée
par les employeurs sur les rémunérations accordées à leurs employés.
L’entreprise, est tenue de déclarer mensuellement le montant de l’IGR dû, sous
contraintes de paiement d’amende ou de majoration de retard.
Les risques fiscaux liés à l’IGR concernent essentiellement les postes suivants :
- les autres charges externes
- les frais de personnel
Les risques fiscaux liés aux charges concernent essentiellement les droits
d’enregistrement.
Le traitement des risques fiscaux liés à l’IS va se manifester par une série de
retraitement du résultat comptable. Ces retraitements concernent deux aspects : les
réintégrations et les déductions, qui visent soit à soumettre à l’imposition des produits
soustraits auparavant de la base imposable, ou bien faire la déduction d’un certain
nombre de charges jugées comme non déductibles.
L’auditeur fiscal ne se fixe pas donc comme objectifs la correction des erreurs
au niveau de la comptabilité, mais seulement de se baser sur cette dernière pour
déterminer les redressements à effectuer au niveau de l’impôt à payer.
Pour être déductible, une charge doit répondre à un certain nombre de conditions :
Ainsi, la loi sur l’IS prévoit un certain nombre de réintégration dont les principales
sont les suivantes :
Rémunération ne correspondant pas à un service effectif. : l’administration
fiscale précise que les rémunérations tant en argent qu’en nature, allouées aux
dirigeants des sociétés passibles de l’IS ainsi qu’à certains prestataires ne faisant pas
partie du personnel, ne sont admises en déduction de leur résultat imposable que
dans la mesure où elles correspondent à un travail effectif et ne sont pas excessives,
eu égard à la nature et l’importance de service rendu.
Frais généraux n’incombant pas à la société : toute charge ne respectant pas les
conditions de déduction exposées ci-dessus doit être réintégrée dans le résultat
imposable. En effet, les charges engagées pour les besoins personnels des
actionnaires, associés ou dirigeants, ou pour le besoin d’une activité autre que celle
de la société, ne sont pas admises en déduction.
Autres frais non déductibles : les frais d’établissement, les achats de matières
premières, les frais généraux et les dons au profit de toute personne physique ou
morale doivent obligatoirement être réintégrés pour 50% de leur montant lorsque ce
dernier est supérieur à 10.000 Dhs et dont le règlement n’a pas été effectué par un
chèque barré non endossable, effet de commerce, moyen magnétique ou virement
bancaire.
Amendes, majorations et intérêt de retard : les intérêts de retard afférents à l’IS
doivent être réintégrés dans le résultat comptable. Il en est de même des intérêts et
majorations afférents à l’IGR et la TVA.
Les pénalités pour infraction à la législation de travail, code de route ...ne sont pas
déductibles.
Excèdent d’amortissement : l’amortissement fiscalement déductible de la base
imposable à l’IS est calculé en appliquant à la valeur d’origine des biens
immobilisés inscrits au bilan, les taux usuels admis au niveau de chaque profession.
De ce fait, lorsque les amortissements comptabilisés ont été calculés selon des taux
supérieurs à ceux prévus, l’excédent non admis en déduction doit être réintégré dans
le résultat comptable de l’exercice concerné.
Il est à rappeler également que pour les véhicules de tourisme la dotation aux
amortissements admise en déduction ne peut dépasser 40000 Dhs calculée selon un
taux de 20% par an.
Les provisions : la loi prévoit le déductibilité fiscale des provisions constituées en
vue de faire face soit à la dépréciation des éléments de l’actif (provision pour
dépréciation), soit à des charges ou des pertes ( provision pour risques et charges),
non encore réalisées et que des événements encours les rendent probables.
Sur le plan fiscal, la déduction de la provision est conditionnée par sa
comptabilisation effective, et son inscription sur l’état des provisions devant
accompagner la déclaration fiscale.
Dons non déductibles : tout don octroyé à des organismes ou à toute personne
morale autre que celles prévues limitativement par la loi ne peut être déduit de la
base imposable à l’IS. Cependant certains dons légalement déductibles, peuvent
faire l’objet d’une réintégration partielle dans le résultat fiscal (c’est le cas par
exemple des dons dont le montant dépassent 0.2 % du chiffre d’affaires, ou ceux
dépassant 10.000 Dhs et réglés en espèces).
Excèdent non déductible d’intérêt des comptes courants d’associés : les
rémunérations servies aux associés, à raison des sommes qu’ils mettent à la
disposition de la société en dehors de leur part dans le capital, sont en principe
déductible du bénéfice imposable à l’IS. Cette déduction est subordonnée aux
conditions ci-après :
y Le capital social doit être totalement libéré au préalable ;
y Les sommes rémunérées ne doivent pas excéder le montant du capital
social ;
y Le taux de rémunération ne doit pas excéder le taux d’intérêt exercé sur
les places financières.
Ainsi, la société est tenue de réintégrer dans son résultat comptable, la totalité
des intérêts servis aux associés lorsque la condition de libération intégrale du capital
n’est pas vérifiée, et dans le cas contraire l’excédent non déductible déterminé par
application des deux autres limitations.
antérieures est régularisé sur le plan comptable, une déduction de ladite fraction
doit être effectuée.
Les provisions faisant l’objet d’une reprise dans le résultat comptable et dont la
déduction fiscale avait été antérieurement annulée.
Abattement sur la plus value de cession d’immobilisation : la société qui réalise
au cours de l’exploitation, des profits et des plus value de cessions
d’immobilisations peut bénéficier d’une exonération totale s’elle s’engage à
réinvestir la totalité des produits de cession dans un délai de 3 ans à compter de
l’année de cession. Dans le cas contraire, la société doit déduire du montant des
plus values réalisées, l’abattement prévu par la loi.
Les produits de participation émanant de sociétés soumises à l’IS : ces produits
bénéficient d’une exonération de 100%, et par conséquent, ils doivent être déduits
intégralement du résultat imposable.
Au niveau de la circulant
Les déductions opérées sur la TVA ayant grevée les achats peuvent être revues et
régularisées dans certain cas, ou à cause des événements intervenus postérieurement à
la date de la déduction. Ces régularisations concernent la TVA calculée sur les
immobilisations en cas de cession, ou en cas d’utilisation de la règle du prorata de
déduction :
y Régularisations dues à l’application de prorata de déduction : Le prorata de
déduction est un coefficient calculé par les entreprises qui opèrent dans des activités
ouvrant droit à déduction et d’autres où la TVA n’est pas déductible. Ce coefficient
leur permet de déterminer le montant de la TVA à déduire.
Le prorata est calculé en rapportant le chiffre d’affaires annuel au titre des opérations
imposable, au chiffre d’affaires annuel au titre des opérations imposable et exonérées.
Dans la pratique la déduction de la TVA se fait sur la base du prorata calculé à la fin
de l’année précédente (appelé prorata provisoire de l’exercice) ; à la fin de l’exercice
Actif immobilisé
Les risques fiscaux Traitement du risque
La non régularisation de la TVA déduite Cette partie de TVA est devenue non
sur les immobilisations en cas de cession déductible et par conséquent à réintégrer
dans un délai de moins de 5 ans à partir dans le résultat fiscal.
de sa date d’acquisition.
Non récupération le mois même de la Il n y a pas de risque fiscal. Mais il faut le
TVA déductible payée sur l’achat faire pour des motifs de trésorerie.
d’immobilisations.
Non intégration de la TVA non Ces immobilisations doivent être
récupérable sur immobilisation dans la comptabilisés TTC
valeur d’entrée.
Non application de la TVA sur les Calcul du montant de la TVA sur les
intérêts intérêts perçus et les intérêts versés.
L’actif circulant
Les risques fiscaux Traitement du risque
Non régularisation au titre des Le montant de la TVA correspondant
destructions non justifiées de certains devient non récupérable.
articles de stocks.
Non justification des créances devenues La non justification de ces créances
irrécouvrables. n’ouvre pas droit à la récupération de la
taxe correspondante.
La non régularisation de la TVA sur les L’entreprise doit procéder à la déduction
créances perdues. de la TVA correspondant
Le non respect des conditions normales La partie restante de la Taxe en
de facturation sur les transactions avec les appliquant le prix normal doit être
filiales ou société mère. intégrée dans le montant de la TVA
facturée
L’absence de l’attestation d’exonération
Existence de créance hors taxe en dehors entraîne la réintégration de la TVA
des conditions prévues par la loi correspondante dans la déclaration de la
TVA.
Les charges
Les risques fiscaux Traitement du risque
Déduction de la TVA sur les Ces frais n’ouvrent pas droit à déduction
déplacements et missions non liés à et doivent être comptabilisés TTC.
l’exploitation.
Calcul erroné du prorata de déduction Les calculs doivent être refaits avant de
pour les entreprises oeuvrant dans des procéder aux réintégrations ou déductions
activités différentes. nécessaires
Les produits
Les risques fiscaux Traitement du risque
Non taxation de certaines opérations Toutes les opérations de l’entreprise
taxables prévues par la loi doivent être taxées sauf s’elles sont hors
champs ou exonérées conformément aux
textes de loi.
Non application de la TVA sur les Les prêts et les avances ne sortent pas du
intérêts des prêts et avances données par champs d’application de TVA et doivent
l’entreprise donnés naissance à des TVA facturées.
Comme nous l’avons vu au niveau des parties précédentes, les risques liés à
l’IGR découlent essentiellement des erreurs de détermination de le base imposable et
donc les risques relatif aux composants du salaire (on parle ici uniquement de l’IGR
salarial), notamment les indemnités, les primes et les avantages accordés au personnel.
Nous proposons ci-après une liste non exhaustive de ces composants et le régime
fiscal qui leur est applicable.
Ainsi, à l’aide de ce tableau, l’entreprise pourra réduire les risques liés à ces
éléments.
Eléments (liste non exhaustive) Conditions exigées IGR sur salaire
Indemnités :
Allocation familiale - Non imposable
Allocation hiérarchique - Imposable
Indemnité compensatrice de - Imposable
logement Imposable
Indemnité de congé payé -
Indemnité de déménagement ou de -Si la mutation est décidée par Non imposable
mutation l’employeur dans l’intérêt du
service
-Si la mutation est provoquée sur Imposable
demande de l’employé pour des
convenances personnelles
Indemnité de départ à la retraite ou -
fin de carrière Imposable
Indemnité de déplacement Celles prévues par la loi (art 66)
Indemnité de direction - Non imposable
Indemnité d’éloignement - Imposable
Indemnité d’encadrement - Imposable
Indemnité d’habillement et de - Imposable
salissement Non imposable
Indemnité pour travaux pénibles ou -
dangereux Non imposable
Indemnité kilométrique -Partie couvrant des frais réels
-Partie ne couvrant pas des frais Non imposable
réels imposable
Repas servis par une cantine gérée Différence entre le coût direct du Non imposable
par l’employeur repas et la somme supportée par
l’employeur ;
Logement :
- affecté gratuitement à un -Appartenant à l’employeur Non imposable
employé ; -loué par l’employeur Imposable
- Affectée à un employé moyennant -Appartenant à l’employeur Imposable
une participation à titre de loyer ; -louée par l’employeur Imposable
CONCLUSION
L’auditeur fiscal a donc pour mission de détecter ces risques qui peuvent altérer
la fiabilité de l’information financière et d’en trouver les traitements appropriés, afin
d’éviter à l’entreprise de supporter les charges latentes (les amendes et les sanctions)
dues au non respect des dispositions réglementaires en vigueur.
L’imposition sur la base des IAS-IFRS aurait des incidences non négligeables,
positives ou négatives, sur l’impôt sur les sociétés. On peut citer par exemple les
incidences liées à la reconnaissance des gains de change latents, à la comptabilisation
de la juste valeur des instruments financiers, à la reconnaissance progressive des
revenus sur les contrats à long terme, aux durées d’amortissement des immobilisations,
aux règles de capitalisation des frais de recherche et développement, aux principes de
valorisation des stocks, aux fusions etc. Aussi, cette mesure impliquerait une refonte
plus ou moins importante du cadre fiscal marocain, allant de l’identification de simples
retraitements fiscaux au décrochage complet du bilan fiscal. Cette stratégie de refonte
doit être basée sur :
BIBLIOGRAPHIE
« les textes de loi portant sur l’IS, l’IGR, la TVA et les Droits
d’enregistrement de l’année 2005 »
Site : www.hlb.be
ANNEXES
viagères
Art 102 Déclaration en cas Le contribuable ou ses ayant Au plus tard un mois avant la
de départ du Maroc droit date du départ ou dans les
Imprimé n° 9000
ou en cas du décès trois mois qui suivent le
du contribuable décès
Art 31 Contribuables qui cèssent
Déclaration de l’exercice d’une activité
Délai de 45 jours suivant la
cessation ou de professionnelle ou qui
A l’occasion de la cessation date de cessation, de cession
cession d’une cèdent tout ou partie de leur Imprimé n° 9000
ou de la cession ou d’apport de ces éléments
activité entreprise ou de leur
en société
professionnelle clientèle ou qui font apport à
une société
Art 104 Contribuables disposant de Avant le 1er février de l’année
bis Versement de la revenus professionnels suivant celle durant laquelle
annuelle Imprimé n° 9401
cotisation minimale déterminés d’après le régime les revenus professionnels
du RNR ou celui du RNS sont dégagés
Art 100 Personnes physiques
Dans les 60 jours suivant
ter et 104 réalisant des profits
A l’occasion de la celui de la cession ou de
Déclaration des immobiliers à l’exclusion de
réalisation d’opérations l’encaissement de l’indemnité
profits immobiliers ceux réalisés dans le cadre
immobilières d’expropriation en cas
d’une activité
d’expropriation
professionnelle.
Art 89 Propriétaire ou usufruitier Lors de mutations
d’immeubles ou partie
Déclaration en cas Dans les 60 jours suivant la
d’immeubles par suite de
de transfert de date de la survenance de ces
vente, échange, partage ou
propriété mutations.
autre acte translatif de
propriété ou d’usufruit