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Département de Génie Électrique

INSTALLATIONS
Partie 1
ÉLECTRIQUES

1
Chapitre 0:
Introduction au Installations
Electriques

 Exploitation de l’énergie électrique.


 Grandeurs caractéristiques de l’énergie électrique.
 Installations de la Moyenne Tension et Basse Tension.
 Canalisations et conduits.
 Équipements des installations Basse Tension.

2
Exploitation de l’énergie électrique

L’énergie électrique est au cœur des installations industrielles :


 Unités de production automatisées.
 Entraînements électromécaniques.
 Métallurgie, pompage, raffineries, extractions minières.
 Traction ferroviaire et maritime.
 Robotique et commande numérique.
 Transmission de données, chaînes de capteurs.
 Traîtement de l’information, imagerie, etc.

3
Exploitation de l’énergie électrique

Avantages :
 Rendement élevé.
 Maintenance réduite (machines électriques).
 Souplesse et rapidité de réglage.
 Absence de pollution.

Inconvénients :
 Impossibilité de stockage d’énergies importantes.
 Équipements des fois onéreux.
 Personnel d’intervention qualifié sous peine de provoquer des dégâts
graves humains et matériels.

4
Champs d’application
Application Type de machines utilisées
Production de l'énergie Génératrices synchrones (jusqu'à 2000 MW)
électrique Compensateurs synchrones (300 MW)
Transport ferroviaire (locomotive 4 MW)
Traction électrique Transport maritime (30 MW)
Transport sur roues (engins de travaux)
Métallurgie (laminoirs)
Industrie textile, chimique, papeterie
Entraînements industriels
Cimenteries (broyeurs)
Pompes, compresseurs, ventilateurs
Système de positionnement, robotique
Machines outils Périphériques des ordinateurs
Mécatronique Horloges, photocopieurs, fax
Aéronautique, Automobile
Transducteurs, tachymètres
Instrumentation Micro-actionneurs intégrés
Relais, électro-aimants

5
Conversion de l’énergie électrique

Convertisseurs d’énergie

Convertisseurs Convertisseurs
Statiques Dynamiques

Convertisseurs Convertisseurs Convertisseurs


Magnétiques Electroniques Electromécaniques

Transformateurs DC-DC : Hacheurs Machines à CC

AC-DC : Redresseurs Machines Asynchrones


Relais
DC-AC : Onduleurs Machines Synchrones

AC-AC : Gradateurs Machines Spéciales

6
Production de l’énergie électrique

Génératrice Éolienne
Source CA Asynchrone

Alternateur Turbine
Synchrone

Génératrice
Source CC Turbine
CC
+
-

Cellules
Photons
Photovoltaïques

7
Alternateur triphasé

Principe :
Un système inducteur (aimant) entraîné en rotation à la vitesse s,
crée dans une armature triphasée (induit) un système de trois
tensions sinusoïdales équilibrées.
Ea A
Eb Ec
(a)
s

t (c) (b)

Paramètres : C
Valeur efficace : E = s r
Pulsation des f.é.m. : s = p s = s

8
Centrale thermique

6
4 7

1
1. Chaudière
2. Brûleurs
3. Combustible
5 4. Ballon
5. Cheminée
8 6. Turbine
9 7. Alternateur
2 8. Pompe
9. Condensateur
10. Eau de refroidissement
10
Centrale
3 thermique à flamme : Schéma de principe
Circuit eau-vapeur

Centrale à flamme : Schéma de principe

9
Centrale thermique

Groupe Alternateur-Excitatrice
entraînées par la même turbine.

Rotor d’une turbine


à vapeur.

10
Centrale hydraulique

Turbine Francis
Moyenne chute : 30 à 750 m

11
Groupe électrogène

Réseau d’urgence :
Groupe Électrogène à
Centrale Diesel.

12
Génératrice éolienne

Coupe détaillée
Éolienne isolée d’une éolienne

Parc éolien
couplé au réseau
électrique

13
Cellules photovoltaïque

p éléments en série Photocellule


e r

q blocs en
parallèle

Nombre de cellules : n = pq

Système de rétraction à
airbag pour l’opération
"aMarsissage“.

14
Distribution électrique

ONCF

15
Structure d’une installations BT

16
Résistance d’un conducteur

Un conducteur, de longueur ℓ et de section S, parcouru par un courant


électrique i et soumis à une tension v.
A ℓ B

Courant i
S

Tension v

Tension aux bornes du conducteur : 1 


v   i  R i Loi d’Ohm
 S
Résistance du conducteur : v 1
R  Unité : Ohm ()
i S
i 1
Conductance d’un conducteur : G  Unité : Siemens (S)
v R

17
Résistivité d’un conducteur

La résistance d’un conducteur s’écrit :


1
R 
S S
La résistivité  du conducteur est donnée par :

1
  Unité : Ohm-mètre (.m)

La résistivité dépend également de la température :

0 : résistivité à la température  = 0 °C.


     0  1      : coefficient de température du matériau.
 : température d’utilisation en °C.

18
Effet Joule

Lorsqu’un courant électrique circule dans un conducteur, les électrons


libres entrent en collision avec les ions fixes du conducteur. Ces chocs
répétitifs entraînent une augmentation de la température : effet Joule.
Soit un conducteur de résistance R, parcouru par un courant d’intensité
i et soumis à une tension v.

La puissance dissipée par effet Joule est :

2
v
p  v i  R i2 
R
L’énergie consommée est entièrement convertie en chaleur.

19
Transformateurs

Éléments magnétique à deux paires de bornes :


Circuit magnétique
Primaire Secondaire

i1 i2 i1 i2

v1 n1 n2
v2 v1 v2

Source Charge
Récepteur à Générateur Symbole du
la source. à la charge. transformateur.

Rapport de transformation :
m  1 : transformateur élévateur de tension.
v2 n2
m  m  1 : transformateur abaisseur de tension.
v1 n1 m = 1 : transformateur d’isolement.

20
Puissances en régime triphasé

Puissance complexe : S = 3 V . I*

Puissance apparente : S = │S│ = 3 VI

Puissance active : P = Re {S} = 3 VI cos

Puissance réactive : Q = Im {S} = 3 VI sin

Facteur de puissance : Fp = P/S = cos

21
Facteur de puissance

Pour une puissance active donnée, plus le facteur de puissance est


faible, plus la puissance apparente est grande et plus le courant sur
la ligne d'alimentation est élevé.

Ceci entraîne des équipements d'alimentation (ligne de transport,


transformateurs, …) de grande capacité ainsi que des pertes Joule
sur la ligne de transport trop élevées.

22
Compensation

Afin d'augmenter le facteur de puissance de l'installation, on connecte


en parallèle un condensateur de valeur appropriée.

Avant :
Q
P , Q , S et 
QC
Après :
P , Q’ , S’ et ’
 Q’
’
P
Le condensateur fournit la puissance réactive nécessaire pour
compenser celle absorbée par la charge inductive.

23
Calcul de la capacité

Les condensateurs de compensation couplés en Y :


P tg  tg'
CY 
U ²

Les condensateurs de compensation couplés en Δ :


P tg  tg'
C 
3 U²

Le couplage Y est moins intéressant puisque la capacité des


condensateurs nécessaires est 3 fois plus grande qu’en Δ.
Plus la capacité est grande, plus le condensateur est volumineux et
onéreux.

24
Exemple
Une usine consomme une puissance active : P = 1 MW ; Fp = 0.57 AR
Puissance apparente : P 1000
S   1754 kVA
Fp 0.57
Puissance réactive : Q  S²  P²  1754²  1000²  1441 kVAR

Q’ = 458 kVAR
Ligne Transformateur
Usine

Fp = 0.57 AR
P = 1000 kW
Q = 1441 kVAR  = 55°
S = 1754 kVA
Pylône P = 1000 kW

Fp = 0.57
P = 1000 kW
Q = 1441 kVAR

On désire augmenter le facteur de puissance à : Fp’ = 0.95


25
Exemple
On désire augmenter le facteur de puissance à : Fp’ = 0.95
P 1000
Nouvelle puissance apparente : S'    1053 kVA
Fp' 0.95
Nouvelle puissance réactive : Q'  S'²  P²  1053²  1000²  330 kVAR

Puissance fournie par le condensateur : Q C  Q'  Q  330  1441   1111 kVAR

QC
Ligne Transformateur
Usine Q
Condensateur
Fp = 0.571 AR
P = 1000 kW
S’ = 1053 kVA Q = 1441 kVAR ’ = 18° Q’

Pylône Qc = 1111 kVAR P = 1000 kW

Fp = 0.95
P = 1000 kW
Q’ = 330 kVAR

26
Conducteurs et câbles électriques

Deux codes sont actuellement en vigueur :


 Désignation UTE : Union Technique de l’Electricité.
 Désignation CENETC : Comité Européen de Normalisation de
l’ELECtrotechnique

Ame conductrice
Enveloppe isolante

Conducteur isolé

Câble électrique

27
Désignation UTE

Type de Ame Matériau d’Isolation ou de Grainage


Normalisation Conductrice
C : Caoutchouc Vulcanisé N:
U : Code UTE R : Rigide Polychloropène
S : Souple X : Polyéthylène réticulé (PR) P : Plomb
V : Polychlorure de Vinyle (PVC)

Isolant Gaine Interne Gaine Externe

U 500 S A R G P F V 3X35
1 2 3

Tension Métal de Bourrage Armature Composition du


Nominale l’Ame Métallique câble
250 : 250 V C : Cuivre G : Matière élastique 1: Nombre de
F:
500 : 500 V A: formant gaine de conducteurs.
Feuillard
bourrage. 2: X ou G si
1000 : 1000 Aluminium
0 : Pas de bourrage. conducteur PE
V présent.
1 : Gaine
assemblage ou de 3: Section des
conducteurs
protection.

28
Désignation CENELEC

Type de Matériau d’Isolation ou de Souplesse de l’Ame


Normalisation Grainage
H : Câble normalisé V : Polychlorure de Vinyle (PVC) U : Ame rigide massive
A : Câble dérivé du N : Polychloropène (PCP) R : Ame rigide câblée
type national X : Polyéthylène réticulé (PR) F : Ame souple classe 5
N : Câble national R : Caoutchouc naturel K : Ame souple classique
P: H : Ame extra souple classe 6
Plomb
Isolant Gaine Externe

H 05 V V H C F 31 G2 35
3

Tension Construction spéciale Métal âme Composition du


Nominale métallique câble
03 : 300 V Max H :Câble méplat divisible 1 : Nombre de
C : Cuivre
05 : 500 V Max H2 : Câble méplat non conducteurs.
A : Aluminium 2 : X ou G si
07 : 700 V Max divisible.
conducteur PE
1: 1 kV Max présent.
3 : Section des
conducteurs

29
Choix des conducteurs

Câble électrique

30
Pose des conducteurs

 Câbles nus

Lignes aériennes pour


le transport de
l’énergie électrique.

 Câbles enterrés

Fourreaux et grillages
Électricité

Eau
Gaz

Téléphone

31
Goulottes et chemins de câble

Goulottes Chemins de câble

Électricité
Chemins de câble
avec couvercle Eau
Gaz

Téléphone

32
Désignation des Conduits

33
Types de Conduits

34
Passage des conducteurs

Des conducteurs appartenant à des circuits différents peuvent


emprunter le même conduit, sous réserve que tous les conducteurs
soient isolés pour la tension assignée présente la plus élevée.
Les dimensions intérieures des conduits est de sorte à ce que le
parcours comporte peu de coudes et si la section totale des
conducteurs (isolant compris) ou des câbles est égale au 1/3 de la
section intérieure.

Correct Incorrect
Nombre de conducteurs Trop de conducteurs
satisfaisant dans le conduit

35
chap.1:
Généralité sur
l’appareillage
électrique 36
I- Conception des réseaux électriques

Transport, répartition et distribution de l’énergie électrique


I- Conception des réseaux électriques

DOMAINES DE TENSION
Décret n° 88-1056
II- La législation et les règles de l’art
II-1 : Les normes d’installations :

 NF C 15-100 :
Installations électriques BT

 NF C 14-100 :
Installations de branchement de 1ère catégorie (BT).

 NF C 13-100 :
Postes de livraisons HT/BT raccordés à un réseau
de 2ème catégorie (HTA).
II- La législation et les règles de l’art
II-1 : Les normes d’installations :

 NF C 13-101 :
Poste semi enterré préfabriqué. (sous enveloppe)

 NF C 13-102 :
Poste simplifié préfabriqué. (sous enveloppe)

 NF C 13-103 :
Poste sur poteaux.

 NF C 13-200 :
Installations HTA.
II- La législation et les règles de l’art
II-2 : Les normes de construction de
l’appareillage :
Exemples :
 Disjoncteurs :
 Contacteurs et
 NFC 61 410,
démarreurs :
 EN 60 898,
 NF C 63 110,
 NF C 63 120,
 CEI 947.4.
 CEI 942.2.
 Interrupteurs  Appareils et éléments
sectionneurs : de commutation pour
 NF C 63 130, circuits de commande :
 CEI 947.3.  CEI 947.5.1.
II- La législation et les règles de l’art
II-3 NORMES MAROCAINES
INSTALLATIONS ELECTRIQUES
NM 06.1.X

NM 06.1.002 -1976 Matériel pour réseaux à courant alternatif à


haute tension Coordination des isolements - Règles (NM-
Oblig.) -30p.

NM 06.1.004-2001 Installations d’éclairage public – Règles –


68p.

NM 06.1.005-2000 Installations électriques des bâtiments –


Règles pour les installations et emplacements spéciaux -
Installations d’éclairage extérieur -05p.
II- La législation et les règles de l’art
II-3 NORMES MAROCAINES
INSTALLATIONS ELECTRIQUES
NM 06.1.039-2006 Installations pour la production et l'utilisation des rayons
X - Règles générales ;

NM 06.1.100-2003 Installations électriques à basse tension – Généralités -


21p.

NM 06.1.101-2003 Installations électriques à basse tension – Définitions -


33p.

NM 06.1.102-2003 Installations électriques à basse tension - Détermination


des caractéristiques générales des installations -41p.

NM 06.1.103-2003 Installations électriques à basse tension – Protection pour


assurer la sécurité - 115p.
II- La législation et les règles de l’art
II-3 NORMES MAROCAINES
INSTALLATIONS ELECTRIQUES

NM 06.1.104-2003 Installations électriques à basse tension – Choix et


mise en oeuvre des matériels -198p.

NM 06.1.105-2003 Installations électriques à basse tension –


Vérification et entretien des installations -21p.

NM 06.1.106-2003 Installations électriques à basse tension - Règles


pour les installations et emplacements spéciaux -126p.

NM 06.1.154-2006 Fusibles basse tension – Règles générales ;72p


III- Fonction de l'appareillage électrique
III-1- Matériel de couplage :

1- Sectionneur :
Un sectionneur est un appareil destiné à ouvrir et
à fermer un circuit à vide. Le sectionneur n’est
pas destiné à couper en charge, son rôle est
d’établir une coupure visible du circuit.
III- Fonction de l'appareillage électrique
III-1- Matériel de couplage :

2- Interrupteur :

C’est un appareil qui permet la fermeture et l’ouverture


d’un circuit en charge. Ses contacts sont dimensionnés
pour couper le courant nominal de l’installation.
L’interrupteur peut être fermé sur des courts-circuits
donc il doit avoir le pouvoir de fermeture nécessaire.

Interrupteur-Fusible
III- Fonction de l'appareillage électrique
III-1- Matériel de couplage :

3- Contacteurs :

Le contacteur est un appareil qui commande électro-


magnétiquement l’ouverture et la fermeture d’un
circuit en charge, grâce à la bobine de commande.

si la bobine est alimentée (excitée) les contacts


principaux se ferment.

si la bobine est hors tension (désexcitée) les contacts


principaux s’ouvrent.
III- Fonction de l'appareillage électrique
III-1- Matériel de couplage :

3-1- Contacteur principal :


 Bobine de commande
 Contacts principaux
 Contacts auxiliaires
III- Fonction de l'appareillage électrique
III-1- Matériel de couplage :

3-2- Contacteur auxiliaire :

 Bobine de commande
 Contacts auxiliaires
III- Fonction de l'appareillage électrique
III-1- Matériel de couplage :
3-3- Contacteurs avec verrouillage mécanique :

C’est un ensemble de deux contacteurs accouplés


mécaniquement qui ne peuvent être enclenchés
simultanément.
III- Fonction de l'appareillage électrique
III-1- Matériel de couplage :
4- Télérupteurs

Les télérupteurs sont utilisés pour la commande à


distance par BP, des récepteurs.
Ils réalisent l’ouverture et la fermeture, maintenues
mécaniquement, de circuits commandés à distance par
impulsions.
III- Fonction de l'appareillage électrique
III-2- Matériel de protection :

Pour assurer un fonctionnement correct des


installations il est indispensable de les protéger
contre les surintensités : les surcharges et les
courts-circuits.

Surcharges: I = 1,5 à 3 In sans dépasser 10 In

Courts-circuits: I > 10 In
1- Relais thermique :

FONCTIONNEMENT:

L’élément de base est la bilame qui se dilate


sous l'effet joule.
1- Relais thermique :

Cette déformation actionne un mécanisme de


déclenchement qui :

ouvre le contact 95-96 ouverture sur le contacteur

ferme le contact 97-98 signalisation


1- Relais thermique :

CARACTERISTIQUE :

Sa caractéristique
temps/courant de
déclenchement est une :

caractéristique à temps
inverse.
1- Relais thermique :

REPRESENTATION :
2- Coupe circuit fusible:

Les fusibles sont des organes de protection qui coupent le


circuit par la fusion d’un ou de plusieurs conducteurs.

Représentation Fusible à cartouches Fusible à cartouche


cylindriques à couteaux

Deux types de fusibles sont à envisager :


2- Coupe circuit fusible:

1/ Les fusibles types gL, gG ou gF (usage général)

- destinés à protéger les circuits contre les


surcharges et les courts-circuits.

- Le courant de fonctionnement minimal If est


définie par :
* 2.1 In pour In < 4 A
* 1.9 In pour 4 ≤ In < 16 A
* 1.6 In pour In ≥16A

- Plus rapides que les fusibles aM


2- Coupe circuit fusible:

Courbes caractéristiques des fusibles gL (constructeur LEGRAND)


2- Coupe circuit fusible:

2/ fusible type aM (accompagnement moteur)

- destiné à protéger les moteurs contre les courts-


circuits et les fortes surintensités.
- Ils doivent être accompagnés des relais thermiques
pour la protection contre les surcharges

- Ils doivent supporter la pointe de démarrage du moteur.

- Le courant de fonctionnement minimal If est définie


par : * 5.2 In pour In < 4 A
* 4.7 In pour 4 ≤ In < 16 A
* 4 In pour In ≥16A
2- Coupe circuit fusible:

Courbes caractéristiques des fusibles aM (constructeur LEGRAND)


3- Disjoncteur:

Un disjoncteur est un interrupteur perfectionné


normalement maintenu fermé par un verrouillage.

Un disjoncteur est capable d’interrompre un circuit quelque


soit le courant qui le traverse jusqu’à son pouvoir de
coupure ultime : Icu exprimé en kA (norme CEI.947-2).

Un disjoncteur protège l’installation :

- contre les surcharges (action du déclencheur thermique)

- contre les courts-circuits (action du déclencheur


magnétique)
3- Disjoncteur:
Représentation du disjoncteur :

Disjoncteur
(représentation générale)

Disjoncteur
magnétothermique
3- Disjoncteur:
Courbes de déclenchements :

Thermique
Elle représente la variation
du temps de déclenchement
du disjoncteur en fonction du
rapport I/In (I = intensité
réelle traversant le magnétique
disjoncteur ; In = calibre du
disjoncteur)

Plusieurs types de courbes de déclenchements dont on cite:


Déclencheurs magnéto-thermiques fixes

Courbe B

Protection des générateurs, des personnes et grandes


longueurs de câbles (en régime TN et IT)

Surcharge : thermiques standard.

Court-circuit : magnétiques fixes courbe B


(Im entre 3 et 5 In ou 3,2 et 4,8 In selon les appareils).
Déclencheurs magnéto-thermiques fixes

Courbe C

Protection des câbles alimentant des récepteurs


classiques

Surcharge : thermiques standard.

Court-circuit : magnétiques fixes courbe C


(Im entre 5 et 10 In ou 7 et 10 In selon les appareils).
Déclencheurs magnéto-thermiques fixes

Courbe D

Protection des câbles alimentant des récepteurs à fort


courant d’appel

Surcharge : thermiques standard.

Court-circuit : magnétiques fixes courbe D


(Im entre 10 et 14 In).
4- Disjoncteur différentiel
Un circuit principal constitué de deux bobines identiques
bobinées en sens inverse N1 et N2, un circuit secondaire
constitué d'une bobine N3 ramassant le flux résultant et
un électro-aimant assurant le déclenchement du
disjoncteur.

Si les deux
bobines N1 et N2
sont traversées
par le même
courant, alors il
se crée un flux
nul dans
l'enroulement N3
4- Disjoncteur différentiel

Par contre dès qu'un défaut


d'isolement aura lieu, il se
crée alors un flux résultant
non nul qui permet
d'actionner le déclencheur.
4- Disjoncteur différentiel

Représentation
III-3- Matériel de commande :

Les auxiliaires de commande servent à commuter ou


à mettre en ou hors service les appareils à actionner

- Les contacts auxiliaires des appareils

- Les boutons poussoirs tout type

- Les boutons “coup de poing” pour l’arrêt


d’urgence.

- Les boutons rotatifs - Les fins de courses


III-3- Matériel de commande :

Bouton- Bouton- Coup de poing" "Coup de poing" Arrêt


poussoir poussoir impulsion d’urgence : Pousser-tirer
Contact "F" Contact "O" Contact "F" Contact "O"

Bouton
tournant Bouton tournant à deux Fin de courses
2 positions directions avec position 2 contacts "F" et "O"
fixes médiane d’ouverture
Contact "F"
III-4- Relais temporisés :

Les relais temporisés sont des appareils de


commande qui servent pour retarder pendant un
temps choisi par l’opérateur la transmission des
ordres reçus.

Le mécanisme de temporisation varie d’un modèle à


un autre. On distingue les relais temporisés
mécaniques, pneumatiques ou électroniques.

Les relais peuvent être temporisés à


l’enclenchement (à l’action), au déclenchement (au
repos) ou à l’enclenchement et au déclenchement.
Relais temporisés à l’action :

Bobine excitée Retarder les ordres exécution

Bobine désexcitée exécution


Relais temporisés au relâchement :

Bobine excitée exécution

Bobine désexcitée Retarder les ordres exécution


VI- Schémas électriques
1. Symboles graphiques :
VI- Schémas électriques
1. Symboles graphiques :
2. Marquage des bornes

Résumé des normes relatives pour marquage des


bornes au sein des contacteurs :

Bobines :
Les marques des bornes d’une bobine sont toujours
alphanumériques.
2. Marquage des bornes

Résumé des normes relatives pour marquage des


bornes au sein des contacteurs :

Contacts auxiliaires :
Chiffre des unités = fonction

Fonction d’ouverture : .1-.2

Fonction de fermeture .3-.4


2. Marquage des bornes

Résumé des normes relatives pour marquage des


bornes au sein des contacteurs :

Contacts auxiliaires :
Chiffre des unités = fonction

Chiffres pour Fonction d’ouverture : .5-.6


fonctions
spéciales (p.ex. :
temporisation,
relais thermique)
Fonction de fermeture .7-.8
2. Marquage des bornes

Résumé des normes relatives pour marquage des


bornes au sein des contacteurs :

Contacts auxiliaires :
Chiffre de dizaine = Numéro d’ordre

Les bornes situées sur le même contact d’un


élément de commutation doivent être identifiées
par le même numéro d’ordre
2. Marquage des bornes

Résumé des normes relatives pour marquage des


bornes au sein des contacteurs :

Contacts auxiliaires :

Exemple :
2. Marquage des bornes

Résumé des normes relatives pour marquage des


bornes au sein des contacteurs :

Contacts principaux :
Le marquage des bornes des contacts principaux
(contacteurs, relais thermique, interrupteur …) est formé
d’un nombre à un seul chiffre.
3. Établissement des schémas électriques
1- Introduction :
Le schéma est une représentation graphique fonctionnelle
d’un montage. Il indique la façon dont chaque élément
doit être raccordé pour pouvoir effectuer une fonction
très déterminée.

En général, on distingue trois genres de schémas :


- Le schéma développé
- Le schéma de câblage
- Le schéma simplifié.
3. Établissement des schémas électriques
2- schéma développé :

Ce schéma sert à représenter de façon claire et précise


le déroulement du processus de commande, sans tenir
compte de l’emplacement réel du matériel.

Les circuits de puissance et de commande sont


représentés en vertical et séparés.
3. Établissement des schémas électriques
2- schéma développé :

a- circuit de puissance b- circuit de commande


3. Établissement des schémas électriques
3- schéma unifilaire :
Ce genre de schéma n’est utilisé que si sa compréhension
et sa clarté n’ont pas diminué
Deux conducteurs

Trois conducteurs

Quatre conducteurs p. ex.


L1/L2/L3/N

Cinq conducteurs p. ex.


L1/L2/L3/N/PE
3. Établissement des schémas électriques
3- schéma unifilaire :
V- Commande des moteurs électriques :

V-I- Commande directe d’un moteur:

Sectionnement

Protection contre les


courts-circuits

Commande

Protection contre les


surcharges
V- Commande des moteurs électriques :
V-I-2- schémas de commande :

1- Commande par contact permanent:

Etablir le circuit de commande en prévoyant:


- La protection contre les surcharges,
- Les différentes signalisations (H1 : marche, H0 : arrêt et
H2 : défaut thermique).
V- Commande des moteurs électriques :
V-I-2- schémas de commande :

21 13
KM
22 14
V- Commande des moteurs électriques :

2- Commande par Bouton Poussoir :


 Marche à coup:

Appui sur S1  marche du moteur

et

Relâchement de S1  arrêt du moteur.


V- Commande des moteurs électriques :
 Marche à coup:

13

14

21 13
KM
22 14
V- Commande des moteurs électriques :
 Marche continue (normale):

S0

Appui sur S1  marche du moteur

Relâchement de S1  moteur reste en marche

Appui sur S0  arrêt du moteur.


 Marche continue (normale):
marche prédominante :

21
S0
22

13 13 21
KM
14 14 22
 Marche continue (normale):
arrêt prédominant :

21
S0
22

13 13 21
KM
14 14 22
V-II- Démarreur Inverseur :

Il permet l’inversion de sens de rotation d’un moteur.


Pour inverser le sens de rotation d’un moteur triphasé,
il faut permuter 2 phases d’alimentation du circuit du
moteur.
V-II- Démarreur Inverseur :

Pour réaliser l’inversion automatique il faut utiliser un


contacteur à verrouillage mécanique.
On les trouve dans la commande des ascenseurs, des
fraiseuses, ………etc.
V-II- Démarreur Inverseur :

Inversion en passant obligatoirement par S0:

21
S0 22

13 13 13 13 21
K1 S2 K2 K1
14 14 14 14 22
21 21 21
K2 22 K1 22 K2
22
V-II- Démarreur Inverseur :

Inversion sans passer obligatoirement par S0:

21
S0 22

13 13 13 13 21
14
K1 K2 K1
14 14 14 22

S2
21
K2 21
21
K2 22 K1 22 22
V-III- Comportement du moteur au démarrage :

Au démarrage un moteur asynchrone est équivalent à une


inductance.

Id = U / Z

Id apparaît donc important et peut provoquer des chutes


de tension conduisant à un mauvais fonctionnement des
récepteurs et même un mauvais démarrage du moteur.
V-III- Comportement du moteur au démarrage :

1- Démarrage direct:

C’est un démarrage en un seul temps et le stator est


couplé directement au réseau.

Id= 4 à 8 In
d = 1,5 à 2 n. selon la puissance des moteurs.

Le démarrage direct permet donc de démarrer le moteur


en pleine charge à condition que le réseau puisse fournir
la pointe de courant de démarrage.
V-III- Comportement du moteur au démarrage :

1- Démarrage direct:

 Circuit de puissance:  Caractéristique


V-III- Comportement du moteur au démarrage :
2-Démarrage étoile - triangle:

Ce démarrage ne peut être conçu qu’aux moteurs dont les


deux extrémités des enroulements statoriques sont
sorties sur la plaque à bornes et dont la tension du
couplage triangle correspond à la tension du réseau.

Plaques à bornes
2-Démarrage étoile - triangle:

Couplage triangle Couplage étoile


     
2-Démarrage étoile - triangle:
U
On a : U'  et I' d 
U'

U
3 Z 3Z
U
D’autre part on a : Id  3 I 2 et I 2 
Z
3U
 Id 
Z

D’où I’d/Id = 1/3


Le couple est réduit proportionnellement
au carré de la tension 
’d /  d = (U’/U)² = 1/3

machines démarrant à vide ou à faible


couple résistant.
2-Démarrage étoile - triangle:
Circuit de puissance
2-Démarrage étoile - triangle:
Caractéristique

Remarque : Pour les moteurs de grande puissance, il faut marquer un temps d’arrêt avant de
commuter au couplage triangle. Ce temps est de l’ordre de 25 à 50 ms (temps nécessaire pour
l’extinction de l’arc électrique entre les pôles du contacteur étoile)
2-Démarrage étoile - triangle:
Circuit de commande

S0

K1 K1
S1
K1

K Ky
Chapitre 2 :
Le bilan de
puissance
I. Méthode :
1- Identifier les récepteurs :
- moteurs, éclairages, appareils de chauffage,…
- facteurs de puissance
- …. Etc

2- Définir les puissances :


- installées,
- d’utilisation,
- futures,

Calculer le courant transité IB dans chaque branche du circuit.


II- Identification des récepteurs :

1- Moteurs asynchrones :

Pn Pn
Pa  I
 cos  3U cos 

2- Appareils de chauffage et lampes à


incandescence normales :

Pn
I
3U cos 
II- Identification des récepteurs :

3- Appareils d’éclairage fluorescent :

( P  PB ) N P : la puissance d’une lampe,


I PB : la puissance du ballast
3U cos 
N : le nombre total des lampes.

Cos = 0.6 pour montage non compensé


Cos = 0.86 pour montage compensé
Cos = 0.96 pour ballast électronique
III- Évaluation des puissances :
A- Définitions:

1. Puissance installée :

C’est la somme des puissances nominales


de tous les récepteurs de l’installation. Ce
n’est pas la puissance d’utilisation.
III- Évaluation des puissances :
A- Définitions:

2. Puissance d’utilisation:
Sachant que les récepteurs ne sont pas forcément
utilisés en pleine charge ni en même temps, on
définit alors deux facteurs: facteur d’utilisation Ku
et le facteur de simultanéité Ks.

Son estimation permet d’évaluer la puissance


du poste et la puissance à souscrire.
III- Évaluation des puissances :
A- Définitions:

3. Facteur d’utilisation Ku (NF C 15 -100 § 311):

Dans une installation industrielle le facteur


d’utilisation Ku peut varier entre 0,3 et 0,9.
En absence d’indication précise prendre :

 Ku = 1 pour l’éclairage, chauffage

 Ku = 0,75 pour les moteurs.


III- Évaluation des puissances :
A- Définitions:
4. Facteur de simultanéité :
L’estimation de Ks nécessite la connaissance
détaillée de l’installation et des conditions
d’exploitation.
D’où l’impossibilité d’en donner des valeurs
précises applicables à tous les cas. On a recours
aux normes qui donnent des indications sur Ks.

Le facteur de simultanéité s’applique à chaque


groupement de récepteurs.
Exemples estimant Ks:

 Ks pour immeuble d’habitation: (NF C 14 - 100)

nombre d’abonnés situé en aval facteur de simultanéité Ks

2à4 1
5à9 0,78
10 à 14 0,63
15 à 19 0,53
20 à 24 0,49
25 à 29 0,46
30 à 34 0,44
35 à 39 0,42
40 à 49 0,41
50 et au-dessus 0,40
Exemples estimant Ks:

 Ks pour armoire de distribution (NF C 63 – 410)

nombre de circuits facteur de simultanéité Ks

ensemble entièrement testé


2 à 3 0,9
4à5 0,8

6à9 0,7

10 et plus 0,6

ensemble partiellement testé


choisir dans tous les cas 1
Exemples estimant Ks:
 Ks en fonction de l’utilisation (guide UTE C 15-105)
utilisation facteur de simultanéité Ks

Éclairage 1

Chauffage et conditionnement
d’air 1

Prises de courant (N : nombre


de prises alimentées par le 0,1 à 0,2 (1) ou
même circuit) (0.1+0.9/N)
Ascenseurs (2) et monte
charge:
- pour le moteur le plus 1
puissant 0,75
- pour le moteur suivant 0,60
- pour les autres
B- Exemples d’application
Estimation de la puissance d’utilisation d’une installation industrielle:

0.75
…….. 11.25
0.75
…….. 11.25
0.75
…….. 11.25
33.6
0.75
…….. 11.25
0.75
…….. 1.5
0.75
…….. 1.5 41.4
0.9
……..
1
…….. 33 6.6
1
…….. 5.8 ……
1 5.8

0.75
…….. 11.25 1
…..…….. 11.25
1
…….. 10.6 4.24 15.47 0.9
……..
1 1.7 1
……..….. 1.7 0.9
……..
……..

0.75
…….. 1.88 90 kVa
……..
0.75 1.88
33.75
1
…….. 15
1
…….. 15 42.83
9.24 0.9
……..
1
…….. 33
1
…….. 4.6 1
…….. 4.6
C- Choix de la puissance nominale du
transformateur:

 Des possibilités d'amélioration du facteur


de puissance de l'installation,
 Des extensions prévisibles de l'installation (en
général on prend coefficient d'extension Ke = 1,2)

Puissances normalisées des transformateurs


en KVA :

25 - 50 - 100 - 160 - 250 - 315 - 400


- 500 – 630 - …

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