Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Turbomachines
(SMP6-Option Mécanique)
Page 1 sur 20
Chapitre I : Théorème de transport de
Reynolds
- Conservation de la masse
- Théorème de l’énergie cinétique
- Théorème du moment cinétique
Page 2 sur 20
Chapitre I : THEOREME DE TRANSPORT DE REYNOLDS
Exemple :
- Masse : m
⃗
- Quantité de mouvement : 𝑚𝑉
- Moment cinétique : 𝜎𝑜 (𝑀|𝑅)) = 𝑚 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 ∧ 𝑉 ⃗ (𝑀|𝑅)
1
⃗ (𝑀|𝑅)2 ………
- Energie cinétique : 2 𝑚 𝑉
- Moment cinétique : 𝑏⃗ = 𝑂𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝑉
⃗ (𝑀|𝑅)
1
⃗ (𝑀|𝑅)2 ………
- Energie cinétique : 𝑏 = 2 𝑉
I. 4 Système :
On considère un système matériel ayant une masse constante qui se déplace dans l’espace, se
déforme et interagit avec son environnement (Échange de pression température…)
Page 3 sur 20
Volume de contrôle fixe Volume de contrôle fixe ou mobile
En mécanique des fluides, on travaille souvent avec des volumes de contrôle. Les lois de la
physique sont formulées pour l’approche systémique. Pour les adapter au volume de contrôle,
on a besoin du théorème de transport de Reynolds.
Soit B une grandeur physique extensive (masse, quantité de mouvement, énergie cinétique…..).
dB
A chaque grandeur extensive, on associe une grandeur intensive b (m étant la masse de
dm
la portion du fluide qui nous intéresse. La grandeur b est la grandeur B par unité de masse. Si
on considère un système matériel, alors
B
Syst
b d
Le taux de variation dans le temps de la grandeur extensive B du système matériel est donc :
D
D
Syst b d
Bsyst
Dt Dt
Ce taux de variation dans un volume s’écrit :
D
D
CV
b d
BCV
Dt Dt
La relation entre ces deux taux de variation est donnée dans le paragraphe qui suit.
Page 4 sur 20
Exemple : Extincteur de feu.
D D
Dans le cas où la grandeur extensive est la masse, B= m, Discuter BCV et Bsys .
Dt Dt
A l’instant t, Sys CV. Pour une grandeur physique extensive BCV(t) = Bsys(t). A l’instant
t t , on a :
Bsys (t t ) BCV (t t ) BI (t t ) BII (t t )
D B
Bsys CV B out Bin
Dt t
Avec :
Page 5 sur 20
lim BI (t t) A1 (V1 t) 1 b1 A1 l1 1 b1 A V b Quantité entrante
B
t 0
in 1 1 1 1
t t t
De même :
DBsys BCV
Finalement on obtient : 2 A2 V2 b2 1 A1 V1 b1
Dt t
Remarques :
- Cette expression est valide quand le volume de contrôle, CV, est fixe.
- Les grandeurs physiques sont constantes sur la section A1 et la section A2.
- Le taux de variation de B du système et celui du volume de contrôle ne sont pas les
mêmes à moins que le taux de variation de sortie et d’entrée soient le mêmes.
DBsys Dmsys
D
Sysd BCv mCv
d
et Cv
Dt Dt Dt t t t
Dmsys mCv
2 A 2 V2 b 2 0 (Il n’y a pas d’entrée A1 = 0)
Dt t
Conclusion : le taux de variation avec lequel la masse diminue avec le temps est égal en
grandeur mais en opposé de signe au taux de masse sortant de la bouteille.
Remarque : s’il y avait une entrée, on aurait écrit :
d
0 CV 2 A2 V2 b2 1 A1 V1 b1
t
Page 6 sur 20
Et si le régime d’écoulement est stationnaire, on a : 2 A2 V2 b2 1 A1 V1 b1
Exemple d’application
a) Soit la surface de sortie suivante ( 0 ) : V. n 0
2
V. n V cos(θ) 0 l V t
avec
V cos(θ) t A ln V cos(θ) t
Bout b b V cos() t A
Bout
B out lim b V cos() A
t 0 t
B out b V cos() A b V. n A
surface de sortie surface de sortie
Page 7 sur 20
b) Pour une surface d’entrée ( ) : V. n 0
2
𝐵̇𝑖𝑛𝑡 = ∫ ⃗ .n
ρbV ⃗ dA
surface
D′ entrée
c) Si la surface est une ligne de courant : V. n 0
CV b
CS
DBsys
b V. n A
Dt t
DBsys
Taux de variation dans le temps d’une variable extensive quelconque d’un système.
Dt
BCV
Taux de variation dans le temps d’une variable extensive quelconque à travers le
t
volume de contrôle.
b V. n A Débit de la grandeur B à travers la surface du volume de contrôle = Flux de
CS
B qui peut être positif, négatif ou nul.
Page 8 sur 20
II. 3 Relation du théorème de transport de Reynolds avec la dérivée
substantielle:
La dérivée particulaire traduit le passage d’une représentation lagrangienne (système) vers une
représentation Eulérienne (volume de contrôle). Le théorème de transport de Reynolds traduit
le même passage. Le théorème de transport de Reynolds traduit une écriture différentielle
d’intégrale finie.
DBsys
b V. n A
Dt
CS
Exemple : Moteur d’avion
CS A A
b V. n A b V. n A b V. n A b V. n A
1 2
0
Page 9 sur 20
Soit B mV m Vo (t) i b Vo (t) i
2 2 2 2
b V. n A Vo i i. i A Vo i i.( i ) A Vo A1 i Vo A2 i 0
CS A
1 A 2
V WU
V : Vitesse absolue (Vitesse du fluide par rapport à un observateur au sol)
W : vitesse relative (Vitesse du fluide par rapport au repère mobile lié au chariot)
U : Vitesse d’entrainement (Vitesse du repère lié au chariot)
CV b d
CS
DBsys
b W. n A
Dt t
Page 10 sur 20
Chapitre II : LOIS DE CONSERVATION SOUS FORME
INTEGRALES -ANALYSE PAR VOLUME DE CONTROLE
Conservation de la masse
Théorème de l’énergie cinétique
Théorème du moment cinétique
DMsys
La masse dans un système ne varie pas au cours du temps : 0 où Msys d . Le
Dt
Sys
d V . n dS 0
t
CV CS
d : Variation de la masse à l’intérieur du volume de contrôle considéré fixe.
t
CV
V . n dS : Flux massique à travers la surface du volume de contrôle.
CS
V . n dS : Débit volumique à travers dS (m3/s)
V . n dS : Débit massique à travers dS (Kg/s)
V .n 0 : Pour l’écoulement qui sort du volume de contrôle
V .n 0 : Pour l’écoulement qui entre dans le volume de contrôle
V .n 0 : Pour une paroi imperméable
Page 11 sur 20
I.1 Régime permanent :
Le flux massique à travers la surface du volume de contrôle est nul. En effet, en régime
permanent : d 0 (la masse dans le volume de contrôle ne varie pas) et
t
CV
V . n dS out
m in
m
CS
m out : Somme des débits massiques qui sortent du volume de contrôle
m int : Somme des débits massiques qui entrent dans le volume de contrôle
1
Débit massique : Q S V
m V V. n dS
S
S
d V . n dS 0
t
CV CS
Avec V . n dS Qout Qin 0
CS
1
La vitesse moyenne est : V V. n dS
S
S
Page 12 sur 20
II. Théorème de l’énergie cinétique
Le volume de contrôle est en pointillé comporte une surface fermée constituée de S1 et S2,
(surface en contact avec la paroi fixe de la conduite) et R (surface en contact avec la
paroi mobile du rotor qui possède une symétrie de révolution). La grandeur extensive, à
laquelle on s’intéresse, est l’énergie cinétique :
⃗2
𝑉 ⃗2
𝑉
𝐵sys = ∫sys 𝜌 𝑑𝜐 𝐵CV = ∫CV 𝜌 𝑑𝜐
2 2
D ⃗⃗ 2
V
∫ ρ
Dt sys 2
dυ = 𝑃𝑖𝑛𝑡 + 𝑃𝑒𝑥𝑡 (Puissance des efforts exercés sur le système)
Le fluide est parfait donc la puissance des efforts intérieurs est nulle : 𝑃𝑖𝑛𝑡 = 0. Le théorème
s’écrit donc :
𝐃 ⃗𝟐
𝐕
∫ 𝛒
𝐃𝐭 𝐬𝐲𝐬 𝟐
𝐝𝛖 = 𝑷𝒆𝒙𝒕 (Puissance des efforts exercés sur le système)
Page 13 sur 20
𝐃 ⃗𝟐
𝐕 𝛛 ⃗𝟐
𝐕 ⃗𝟐
𝐕
∫ 𝛒 𝐝𝛖 = ∫ 𝛒 𝐝𝛖 + ∫ 𝛒 (𝐕⃗ .𝐧
⃗ )𝐝𝐒 = 𝑷𝒆𝒙𝒕
𝐃𝐭 𝐬𝐲𝐬 𝟐 𝛛𝐭 𝐂𝐕 𝟐 𝟐
𝐂𝐒
⃗𝟐
𝐕
∫ 𝛒 (𝐕⃗ .𝐧
⃗ )𝐝𝐒 = 𝑷𝒆𝒙𝒕
𝟐
𝐂𝐒
⃗𝟐
𝐕
II.1 Simplification du terme ∫𝐂𝐒 𝛒 ⃗ .𝐧
(𝐕 ⃗ )𝐝𝐒
𝟐
⃗𝟐
𝐕
∫𝛒 ⃗ .𝐧
(𝐕 ⃗ )𝐝𝐒
𝟐
𝐂𝐒
⃗𝟐
𝐕 ⃗𝟐
𝐕 ⃗𝟐
𝐕
⃗ ⃗
⃗ )𝐝𝐒 + ∫ 𝛒 (𝐕. 𝐧
= ∫ 𝛒 (𝐕. 𝐧 ⃗ )𝐝𝐒 + ∫ 𝛒 (𝐕⃗ .𝐧
⃗ )𝐝𝐒
𝟐 𝟐 𝟐
𝑺𝟏 𝑺𝟐 𝚺
⃗𝟐
𝐕
+ ∫𝛒 ⃗ .𝐧
(𝐕 ⃗ )𝐝𝐒
𝟐
𝚺𝑹
⃗𝟐
𝐕
La paroi fixe, , est imperméable donc V
⃗ .n
⃗ 3 = 0 ainsi : ∫𝚺 𝛒 ⃗ .𝐧
(𝐕 ⃗ )𝐝𝐒 = 𝟎 .
𝟐
⃗⃗⃗ . 𝐧
En repère relatif, l’imperméabilité de la paroi s’écrit : 𝐖 ⃗⃗⃗ étant la vitesse relative
⃗ 𝑹 =0 (𝐖
⃗ =𝐔
et comme la vitesse absolue est 𝐕 ⃗⃗ + 𝐖
⃗⃗⃗ , donc :
⃗𝟐
𝐕 𝐕 ⃗𝟐 𝐕 ⃗𝟐
∫𝚺 𝛒 ⃗ .𝐧
(𝐕 ⃗ +𝐖
⃗ )𝐝𝐒 = ∫𝚺 𝛒 ((𝐔 ⃗⃗⃗ ). 𝐧 ⃗ .𝐧
⃗ )𝐝𝐒 =∫𝚺 𝛒 (𝐔 ⃗ )𝐝𝐒
𝑹 𝟐 𝟐 𝑹 𝟐 𝑹
⃗𝟐
𝐕 ⃗𝟐
∫𝚺 𝛒 ⃗⃗ ∧ 𝐎𝐌
(𝛀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ). 𝒏 ⃗⃗ . ∫ 𝛒 𝐕 ( 𝐎𝐌
⃗⃗ 𝑹 𝐝𝐒 = 𝛀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝒏
⃗ 𝑹 ) 𝐝𝐒
𝑹 𝟐 𝚺 𝟐
𝑹
Page 14 sur 20
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝒏
Pour les corps de révolution et pour des raisons de symétrie, nous remarquons que 𝐎𝐌 ⃗𝑹=
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ ⃗⃗⃗
−𝐎𝐌′ 𝒏′𝑹 (M′ est le symétrique de M) et par suite, on a :
⃗𝟐
𝐕
∫ 𝛒 (𝛀⃗⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐎𝐌). 𝒏 ⃗ 𝑹 𝐝𝐒 = 𝟎
𝟐
𝚺𝑹
M M’
⃗𝑹
𝒏 ⃗ ′𝑹
𝒏
Finalement :
⃗𝟐
𝐕 ⃗𝟐
𝐕 ⃗𝟐
𝐕
∫𝛒 ⃗ .𝐧
(𝐕 ⃗ )𝐝𝐒 = ∫ 𝛒 (𝐕⃗ .𝐧
⃗ )𝐝𝐒 + ∫ 𝛒 (𝐕⃗ .𝐧
⃗ )𝐝𝐒
𝟐 𝟐 𝟐
𝐂𝐒 𝑺𝟏 𝑺𝟐
𝛛
⃗ 𝐝𝛖 = − ∫ 𝛒𝐠 𝐤. 𝐕
⃗ .𝐕
𝑷𝒆𝒙𝒕 (Poids) =∫𝐂𝐕 𝛒 𝐠 ⃗ 𝐝𝛖 ⃗ est un vecteur ascendant)
(k
𝛛𝐭 𝐂𝐕
=− ∫𝐂𝐕 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ 𝐝𝛖
𝐠𝐫𝐚𝐝(𝛒𝐠𝐳). 𝐕
⃗ ) − 𝝆𝒈𝒛 𝒅𝒊𝒗(𝐕
=− [∫𝐂𝐕 [𝒅𝒊𝒗(𝝆𝒈𝒛𝐕 ⃗ )] 𝐝𝛖]
Page 15 sur 20
⃗ )=0)
(Fluide est incompressible: 𝒅𝒊𝒗(𝐕
⃗⃗⃗ 𝐧
𝑷𝒆𝒙𝒕 (Poids) =− [∫𝐂𝐒 −𝒑 𝐕. ⃗ 𝐝𝐒]
⃗⃗⃗ 𝐧
𝑷𝒆𝒙𝒕 (Poids) =− [∫𝑺 −𝒑 𝐕. ⃗⃗⃗ 𝐧
⃗ 𝐝𝐒] − [∫𝑺 −𝒑 𝐕. ⃗ 𝐝𝐒]
𝟏 𝟐
⃗𝟐
𝐕
∫𝐂𝐒 𝛒 ⃗ .𝐧
(𝐕 ⃗ )𝐝𝐒 = 𝑷𝒆𝒙𝒕 (𝑷𝒐𝒊𝒅𝒔) + 𝑷𝒆𝒙𝒕 (𝑷𝒓𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏) + 𝑷𝒎 (échangée entre le fluide et la roue)
𝟐
⃗𝟐
𝐕 𝐕 ⃗𝟐
∫𝑺 𝛒 ⃗ .𝐧
(𝐕 ⃗ .𝐧
⃗ )𝐝𝐒 + ∫𝑺 𝛒 (𝐕 ⃗⃗⃗ 𝐧
⃗ )𝐝𝐒 = − [∫𝑺 𝝆𝒈𝒛 𝐕. ⃗⃗⃗ 𝐧
⃗ 𝐝𝐒] − [∫𝑺 𝝆𝒈𝒛 𝐕. ⃗ 𝐝𝐒] −
𝟏 𝟐 𝟐 𝟐 𝟏 𝟏
⃗⃗⃗ 𝐧
[∫𝑺 −𝒑 𝐕. ⃗ 𝐝𝐒] − [∫𝑺 −𝒑 ⃗⃗⃗
𝐕. 𝐧⃗ 𝐝𝐒] + 𝑷𝒎
𝟏 𝟐
Page 16 sur 20
Soit :
⃗𝟐
𝐕 ⃗𝟐
𝐕
∫ [𝛒 ⃗ .𝐧
+ 𝝆𝒈𝒛 + 𝒑] (𝐕 ⃗ )𝐝𝐒 + ∫ [𝛒 ⃗ .𝐧
+ 𝝆𝒈𝒛 + 𝒑] (𝐕 ⃗ )𝐝𝐒 = 𝑷𝒎
𝟐 𝟐
𝑺𝟏 𝑺𝟐
Le fluide est parfait, les champs de vitesses sont uniformes dans chaque section, les quantités à
l’intérieur des intégrales sont donc considérées constantes dans chaque section :on obtient :
𝟐 𝟐
⃗𝑽𝟏 ⃗𝑽𝟐
[𝛒 ⃗ 𝟏. 𝒏
+ 𝝆𝒈 𝒛𝟏 + 𝒑𝟏 ] (𝑽 ⃗ 𝟏 ) 𝑺𝟏 + [𝛒 ⃗ 𝟐. 𝒏
+ 𝝆𝒈 𝒛𝟐 + 𝒑𝟐 ] (𝑽 ⃗ 𝟐 ) 𝑺𝟐 = 𝑷𝒎
𝟐 𝟐
D’où
𝟐 𝟐
⃗𝟏
𝑽 ⃗𝟐
𝑽
− [𝛒 + 𝝆𝒈 𝒛𝟏 + 𝒑𝟏 ] 𝒒𝒗 + [𝛒 + 𝝆𝒈 𝒛𝟐 + 𝒑𝟐 ] 𝒒𝒗 = 𝑷𝒎
𝟐 𝟐
𝑷𝒎 = 𝝆𝒈 𝒒𝒗 [ 𝑯𝟐 − 𝑯𝟏 ]
𝟐
⃗𝑽𝟐 𝒑𝟐
𝑯𝟐 = + 𝒛𝟐 + Charge du fluide dans la section 2
𝟐𝒈 𝝆𝒈
𝟐
⃗𝟏
𝑽 𝒑𝟏
𝑯𝟏 = + 𝒛𝟏 + Charge du fluide dans la section 1
𝟐𝒈 𝝆𝒈
Remarque :
Page 17 sur 20
III. Théorème du moment cinétique
D dmV
Fparticule (Résultante des forces s’exerçant sur la particule)
Dt
dm d ( d , Volume de la particule). Donc :
D d V
Fp
Dt
Moment de l’équation : OM
D d V
OM Fp
Dt
D d OM V
OM Fp
Dt
Intégrons sur l’ensemble du système :
D OM V d
Syst
Dt
OM F syst
OM V d
OM V (V . n) dS OM FCV
CV
t
CS
Page 18 sur 20
II. 2 Applications (Turbomachines).
Hypothèses : Écoulement monodimensionnel et stationnaire.
Exemple : Arrosoir
Page 19 sur 20
1. Dans la section 1, r1 vaut zéro et OM1 V1 r1 er V 0 .
2. Dans la section 2 : OM 2 V2 r2 er V2 e r2 V2 k r2 V2 k .
V2 : composante tangentielle de la vitesse absolue V .
3. V UW, U 2 OM 2 k r2 er r2 e
4. V.n 0 sur la section.
V . n V2 e . e V2 V2
Soit T Tarbreez le couple extérieur exercé sur le volume de contrôle.
2
Tarbre r2 V2 A 2 2 m
r2 V2
2
Puissance sur l’arbre : Puissancearbre Tshaft r2 V2 A 2 2 m
r2 V2
Puissance arbre m
U 2 V2
Remarque : Le signe – signifie que le travail dans cet exemple est fournit vers l’extérieur du
volume de contrôle. C’est le cas des turbines par exemple.
Page 20 sur 20