Vous êtes sur la page 1sur 73

Les Equipements de Protection Individuel

M.ALI-PACHA Manager HSSE VERSION 00


SOMMAIRE
Introduction
Définition
Informations et formations
Les Catégorie des EPI
Les différents EPI:
 La protection de la tète
 La protection des yeux et du visage
 La protection auditive
 La protection des mains
 La protection des pieds
 La protection du corps
 La protection respiratoire
 La protection contre les chutes
 Les vêtements à usage limitée
 Les vêtements à haute visibilité
INTRODUCTION
La sécurité n’est pas intégrée comme elle se doit dans les premières
phases de conception des systèmes de production, et sur les lieux
de travail, les conditions opérationnelles sont loin d’être satisfaisantes
de plus, les aspects environnementaux et les mesures de prévention
que ce soit en termes organisationnels ou en matière de santé et de
sécurité ne sont pas suffisamment pris en compte. De ce fait, on a
recours aux Equipements de Protection Individuel (EPI).
Leur choix doit être la dernière mesure préventive à prendre afin de
réduire les risques. Cela signifie que les utilisateurs d’EPI devraient
être des travailleurs exposés à des risques plus élevés et inévitables
sur le plan technologique (conditions extrêmes, tâches spécialisées à
Haut risque, tâches temporaires à court terme, etc...) auxquels
l’utilisation des EPI pourrait porter remède.
LES EQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE (EPI)
Définition:
Un équipement de protection individuelle (EPI)est tout dispositif
ou moyen destiné à être porté ou tenu par une personne en vue
de la protéger contre un ou plusieurs risques susceptible de
menacer sa santé ainsi que sa sécurité.
Il existe différentes niveau d’EPI, selon la nature des risques contre
lesquels ils protègent:
-Niveau1:risques mineurs: lunettes de protection, gants
de manutention, vêtement de pluie,……
-Niveau2:risques intermédiaires: casque de chantier,
masque anti poussières,……
-Niveau3:risques graves ou mortels: harnais anti chute,
appareil respiratoire, gants d’électricien, gilet de
sauvetage,………
DÉFINITION
Un équipement de protection individuelle (EPI) est un
dispositif ou moyen destiné à être porté ou tenu par une
personne en vue de la protéger contre un ou plusieurs
risques susceptibles de menacer sa sécurité ou sa santé
au travail.
Il est important de préciser que les équipements de
protection individuelle ne doivent être utilisés qu’en
dernier recours quand les autres moyens utilisés pour
réduire le risque s’avèrent insuffisants ou impossibles à
mettre en œuvre.
INFORMATIONS ET FORMATIONS
Chaque travailleur doit connaître les risques contre lesquels
les Equipements de Protection Individuelle les protègent, les
conditions d’utilisation, notamment les consignes pour le
stockage et l’entretien de ces équipements. L’employé doit
aussi connaître ses responsabilités en cas de non respect
des consignes d’utilisation.
La société a l’obligation d’assurer une formation auprès de
ses employés, accompagnée d’un entraînement pratique au
port d’équipement de protection individuelle de catégorie 3
qui permettra à l’employé d’utiliser son matériel en parfaite
connaissance
Le choix des EPI
Le choix des EPI va principalement dépendre du risque
encouru lors de l’activité de l’employé :
- Thermiques : feu, chaleur, froid, intempéries.
- Mécaniques : happements, perforations, coupures.
- Chimiques : exposition aux produits liquides ou gazeux,
aux aérosols, pulvérisations, …
- Electriques : contacts électriques avec conducteurs sous
tension, décharges électrostatiques.
- Travaux sur la voie publique : signalisation du personnel.
- Travaux en hauteur: risques de chute, heurt
Les Catégories d’EPI
Il existe différentes niveau d’EPI, selon la nature
des risques contre lesquels ils protègent:
-Niveau1: risques mineurs: lunettes de protection,
gants de manutention, vêtement de pluie,……
-Niveau2: risques intermédiaires: casque de
chantier, masque anti poussières,……
-Niveau3: risques graves à effet irréversibles ou
mortels : harnais anti chute, appareil respiratoire,
gants d’électricien, gilet de sauvetage,………
LES DIFFERENTS EPI
Protection de la tête
Casques de protection : à utiliser dès qu’il existe un risque
de chute de matériel d’un niveau supérieur, principalement
sur les chantiers.
Les casques doivent avoir un rôle d’anti pénétration et
d’amortisseur et être remplacés obligatoirement après un
choc. La durée de vie du casque est variable selon son
matériau de fabrication. Ces indications sont visibles sous
la visière du casque.
Situations à risques :
- Tronçonnage
- Manutention mécanique de charges…
Le casque de protection doit être remplacée en cas de :
Choc
Fêlures
Ruptures
Décoloration, peinture,
Modification de la forme
Casquettes antichoc : utilisées pour
protéger la tête lorsque celle-ci vient
heurter des objets durs qui peuvent
provoquer des lacérations, d'autres
blessures superficielles ou assommer
l’employé.
Elles sont essentiellement destinées
pour des utilisations en intérieur.
Une casquette antichoc n'est pas
destinée à protéger des effets de la
chute d'objets et ne doit en aucun cas
se substituer à un casque de protection.
Protection des yeux et du visage
Les protecteurs des yeux et du visage sont utilisés
pour parer à différents risques :
- Mécaniques : projection de particules solides, choc.
- Chimiques : projection de particules liquides, poussières.
- Thermiques : froid, chaleur, projections de métaux en fusion, feu.
- Liés aux rayonnements : ultraviolet, infrarouge, laser.
Situations à risques :
- Tronçonnage
- Préparation de solutions (produits phytosanitaires, peinture…)
- Meulage
- Soudure…
Différents EPI sont donc portés par l’ouvrier,en fonction des risques
inhérents à son activité :
• Lunettes simples : projections frontales de solides.
• Lunettes avec coques latérales : projections frontales et latérales
de solides, présence de poussière.
• Ecran facial : projections de solides, poussières, produits
chimiques, arc électrique.
Adaptable sur un casque, c'est la seule protection intégrale pour
tout le visage.
• Masques de soudeurs : rayonnements, projections incandescentes.
Protection auditive
Les nuisances sonores ont pour conséquence la
surdité mais également un impact sur la fatigue et
le stress. Il existe plusieurs types de bruits, qui se
différencient en fonction de leur fréquence et de
l’intensité du son.
Les EPI pour l’appareil auditif sont principalement
les bouchons d’oreilles, les casques antibruit,
constitués de coquilles, ainsi que les bouchons
moulés.
Dans les différentes classifications des protecteurs auditifs, il est généralement
noté la valeur du SNR (Signal to Noise Ratio), qui correspond à l’indice global
d’affaiblissement du bruit (exprimé en décibels). Cette valeur est souvent
accompagnée de trois valeurs d’atténuation (H, M et L) qui permettent de
mieux tenir compte du spectre de bruit réel :
- H : hautes fréquences (aigus)
- M : moyennes fréquences
- L : basses fréquences (graves)
Cette notion est importante pour le choix des équipements de protection
individuelle. En effet, il peut parfois être dangereux d’avoir une surprotection
de l’appareil auditif, car l’employé ne peut alors pas entendre des sons ne
devant être négligés, comme un appel d’un collègue, une alarme d’incendie,
un avertisseur de marche arrière d’un engin.
Les protections auditives sont obligatoires dans les zones où des équipements
sont en fonctionnement et que le bruit est supérieur à 85 dBA.
Protection des mains
La manipulation chez l’employé est inhérente à son activité de travail, ce qui amène
donc des risques pouvant être très variés :
- Mécaniques : abrasions, coupures par tranchage, déchirures, perforations ,piqûres.
- Electriques : décharges électrostatiques, avec conducteur sous tension, conductivité.
-Chimiques : pénétration de produits chimiques liquides ou poussières,
- Thermiques : froid, chaleur, feu, projections de métaux en fusion.
Les performances des gants sont exprimées sur une échelle de valeurs :
a - Résistance à l’abrasion : nombre de cycles nécessaires pour détériorer
l’échantillon à une Vitesse constante.
b - Résistance à la coupure de lame : nombre de cycles nécessaires pour
couper l’échantillon à une vitesse constante.
c - Résistance à la déchirure : force nécessaire pour déchirer l’échantillon.
d - Résistance à la perforation : force nécessaire pour percer l’échantillon
avec un poinçon normalisé.

Exemple : un gant défini de résistance mécanique 2.1.4.0 aura comme


propriétés
- 2 : bonne protection contre l’abrasion.
- 1 : protection minimum contre la coupure par lame.
- 4 : excellente protection contre la déchirure.
- 0 : protection nulle contre la perforation.
Protection des pieds
Les risques pour les pieds varient beaucoup en fonction de la situation de travail :
- Mécaniques : chocs, coincements, écrasements, perforations, piqûres.
- Chimiques : poussières, liquides corrosifs, toxiques ou irritants.
- Electriques : contacts électriques, avec conducteurs sous tension, décharges
électrostatiques.
- Liés à l’action : glissades, chutes, faux mouvement.
- Thermiques : froid, chaleur, feu.
Les situations de travail étant très différentes, trois catégories de chaussures ont été
répertoriées, se distinguant essentiellement par le niveau de protection offert par
l’embout.
Toutes ces chaussures doivent posséder un coefficient de frottement
d’un minimum 0,15.
Des spécificités existent dans la conception pour adapter la
protection aux risques susceptibles d’être rencontrés :
- Tige haute de maintien de la cheville
- Semelles anti-perforation
- Imperméabilité
- Résistance à la chaleur par contact
- Isolation chaud/froid
- Anti statisme
- Capacité d’absorption d’énergie du talon
Protection des voies respiratoires
La protection des voies respiratoires est nécessaire lorsque
l’employé est susceptible d’inhaler des vapeurs, gaz ou
aérosols (poussières, fumées, brouillards), ou s’il travaille
dans une ambiance appauvrie en oxygène.
- Vapeurs : substances à l’état gazeux (liquides ou solides),
formées par l’évaporation de liquides ou de solides (solvants,
hydrocarbures…).
- Gaz : substances simples ou complexes qui se répandent
facilement à température ambiante.
Certains gaz, très dangereux, nécessitent une protection particulière.
- Poussières et fumées : le meulage, sablage, ponçage, broyage des
matériaux forment des particules de calibres différents en suspension dans
l’air.
- Brouillards : la pulvérisation, la condensation de produits créent de fines
gouttelettes liquides restant en suspension dans l’air.
Le choix du masque de protection va dépendre de la nature du travail effectué,
de la durée d’exposition, des caractéristiques des différentes substances
intervenantes mais également de l’employé.
Situations à risques :
Soudure, Espace clos, Préparation de produits dangereux, Peinture…

Il existe deux grandes catégories de protecteurs :


- Les masques filtrants : filtration de l’air ambiant
- Quart de masque : masque antiparticules
- Demi-masque (avec cartouche adaptée au risque)
- Masque complet (avec cartouche adaptée au risque)

Remarque : Il ne faut jamais utiliser d’appareils filtrants dans des espaces


confinés et non ventilés ainsi que dans des locaux où le taux d’oxygène risque
d’être inférieur au 17% requis.
Tableau de classification des filtres respiratoires
Couleur Type de Principaux domaines d’utilisation
filtre

Blanc P Particules (aérosols : poussières, fumées, brouillards)

Brun AX Gaz et vapeur de composés organiques. Point d’ébullition ≤ 65°C

Brun A Gaz et vapeur de composés organiques. Point d’ébullition ≥ 65°C

Gris B Gaz et vapeur inorganique, chlore, hydrogène sulfuré, acide nitrique

Jaune E Dioxyde de soufre, acide chlorhydrique, anhydride sulfureux

Vert K Ammoniac
protection contre les chutes
Les équipements de protection individuelle contre les
chutes sont composés de trois parties : un dispositif de
préhension du corps, un mécanisme de sécurité et un
système de liaison.
dispositif de préhension du corps
Le harnais est constitué de différentes sangles qui, en cas de chute, répartissent les
efforts sur les parties les plus solides de l’anatomie (cuisses, bassin). Il est important qu’il
soit facile à endosser, à boucler, confortable et qu’il permette un travail sans entrave et
une suspension supportable.
mécanisme de sécurité
Il existe deux types de mécanismes de sécurité :
- Anti chute: S’il est possible de s’accrocher à un niveau supérieur à celui de la taille, on
utilise un antichute. C’est un système qui se bloque dès que l’accélération de l’utilisateur
est trop importante. Ainsi, tout en autorisant le déplacement de l’employé , il doit
permettre de stopper la chute dans son premier mètre.
- L’absorbeur d’énergie :est un dispositif obligatoire dès que la chute peut dépasser un
mètre ; il a pour utilité d’amortir la chute.
système de liaison
- Le système de liaison est composé d’une longe et d’un dispositif d’attache à un point fixe
(mousqueton par exemple).
Le choix du point d’ancrage auquel on amarre un équipement de protection individuelle
contre les chutes est d’une importance capitale. Il doit pouvoir supporter l’énergie de la
chute éventuelle de l’ouvrier travaillant en hauteur. Ce dernier a dû recevoir une formation
spécifique et il ne doit jamais se trouver seul sur le lieu de travail.
Formation au port des EPI
Toute personne devant intervenir en hauteur avec des EPI
doit suivre obligatoirement une formation adéquate et
spécifique.
il est indispensable d’une part de connaître les différents EPI
et leurs fonctions, et d’autre part de maitriser parfaitement le
port et l’utilisation de ces équipements.
Cette formation doit renouvelée aussi souvent que nécessaire
pour que les EPI soient utilisés d’une manière correcte.
De plus, l’employeur doit préciser sur une notice les points
d’ancrage , les dispositifs d’amarrage prévus pour la mise en
œuvre de l’équipement de protection individuelle ainsi que
les modalités de son utilisation.
Hiérarchie des EPI
Lors de travaux en hauteur, il est important de s’assurer que l’on a
choisi la solution antichute la plus sûre pour la sécurité des personnes.
La bonne décision est dépendante d’une évaluation minutieuse de la
situation et des différentes alternatives possibles. il existe un
classement hiérarchique des mesures à prendre.
Plus les mesures que vous prendrez se trouveront au sommet de ce
classement plus faible sera le risque potentiel pour l’utilisateur.
Ordre hiérarchique des mesures et des moyens EPI:
1- Systèmes de retenue
2- Systèmes de maintien au travail
3- Systèmes d’arrêt de chute

Dans tout les cas, l’utilisateur ne doit jamais intervenir seul


sur un chantier.
1- Systèmes de retenue
Les système de retenue restreignent la liberté de
mouvement de l’utilisateur. La personne est sécurisée
à l’aide d’un élément de liaison raccordé à un point
d’ancrage sûr pour éviter de se retrouver au bord du
vide ou sur une zone présentant des risques de chute.
2- Systèmes de maintien au travail
Lors du travail en positionnement, le travailleur est
suspendu dans le vide à l’aide d’un élément de liaison
réglable.
Le risque d’une chute impose l’utilisation de systèmes
d’arrêt de chute.
3- Systèmes d’arrêt de chute
Cette catégorie n’empêche pas une chute. L’utilisateur
est assuré par un harnais antichute et une longe avec
absorbeur d’énergie ou un appareil antichute à rappel
automatique qui permettent d’arrêter une chute de
manière contrôlée.
Choix des EPI par activité

29
Composition d’un EPI
Les Equipements de Protection Individuels (EPI) ne doivent être utilises
qu’en derniers recours des lors que des dispositifs de protection
collective ne pourront être mis en œuvre.
Ces équipements n’empechent pas les chutes, ils permettent seulement
de les arrêter.
la protection des travailleurs doit être assurée au moyen d’un système
d’arret de chute approprié ne permettant pas une chute de plus d’un
mètre ou limitant dans les même conditions les efforts d’une chute de
plus grande hauteur
Trois ensembles composent un EPI anti chute:
1-Un dispositif de préhension du corps
2-Un mécanisme de sécurité
3-Un système de liaison
Ces EPI ne sont efficaces que s’ils sont connectés à un point
d’ancrage sur .
1-Le Système de préhension du corps
Présentation
Le harnais à la différence des ceintures est
le seul dispositif de préhension du corps
destiné à empêcher les chutes.
Le harnais est constitue d’un ensemble de
sangles réglables qui en cas de chute
répartissent les efforts sur les parties les
plus solides de l’anatomie a (cuisses,
bassin),ainsi que d’anneaux métalliques.
Il doit être facile à endosser, à boucler,
qu’il soit confortable, qu’il permette un
travail sans entrave et une suspension
supportable.
Il en existe plusieurs types selon la tache à effectuer
Différents types de Système de
préhension du corps
Harnais antichute à 1 et 2 points (EN 361)
Harnais antichute particulièrement léger et
facile à mettre. Idéal pour couvreurs,
charpentiers, travailleurs du bâtiment,
artisans et monteurs travaillant en hauteur.

Harnais antichute (EN 361) (EN 358)


Harnais antichute avec 1 anneau d’arrêt
dorsal et 1 ventral ainsi que ceinture de
maintien munie de 2 anneaux pour la longe et
3 anneaux à outils Idéal pour la protection
antichute et travaux de maintien.
Harnais antichute (EN 361) (EN 358)
Harnais antichute de catégorie supérieure, avec
ceinture de maintien très large à 2 anneaux pour la
longe de maintien. Avec 1 anneau d’arrêt dorsal et 1
ventral, ainsi que plusieurs anneaux à outils sur la
ceinture. Idéal pour la protection antichute et travaux
de maintien.
Harnais universel (EN 361) (EN 358)
Harnais antichute, permettant le travail temporaire en
position suspendue ou assise, grâce à une courroie-
siège rembourrée et une boucle ventrale de maintien.
Avec ceinture de maintien très large à 2 anneaux
pour la longe de maintien. 1 anneau d’arrêt dorsal et
1 anneau de maintien ventral, ainsi que plusieurs
anneaux et boucles à outils. Spécialement conçu
pour le montage de lignes aériennes et d’antennes.
Idéal pour la protection antichute, le sauvetage, le
maintien et le travail en rappel.
Veste-harnais antichute (EN 361)
Veste bien visible à bandes réfléchissantes
et harnais antichute entièrement intégré.
Avec 1 anneau d’arrêt dorsal ainsi que
ventral et ceinture de maintien rembourrée
avec 2 anneaux de maintien latéraux. 1
poche poitrine et 2 poches ventrales, ainsi
que 2 poches latérales
2-Mécanisme de sécurité
Il existe deux types de mécanisme de sécurité:

Anti chutes

Absorbeur d’enèrgie
Anti chutes
s’il est possible de s’accrocher à un niveau supérieur à
celui de la taille, on utilise un antichute. C’est un système
qui se bloque des que l’accélération de l’utilisateur est trop
importante.
Ainsi tout en autorisant le déplacement de l’utilisateur, il
doit permettre de stopper la chute dans son premier mètre.
Il en existe deux types:

A-Anti chutes mobiles

B-Anti chutes à rappel automatique


A-Anti chutes mobiles
Avantages :
- Un antichute mobile suit l'opérateur, en principe la hauteur de chute
sera faible. (Mais pas forcément le facteur de chute, en particulier si on
est proche de l'ancrage. C'est pourquoi les antichutes sur câble et sur
rail sont prévus avec des absorbeurs.)
- Un antichute mobile (en particulier sur corde) peut servir de point
d'appui.
- Un antichute mobile sur corde peut être utilisé dans un système de
retenu.
- Permet d'utiliser des points d'ancrage éloignés.(Ce qui diminue le
facteur de chute)
- Pas de limite de longueur.
Inconvénients :
Beaucoup de ces appareils doivent être manipulés (tenus à la main) lors
des déplacements sur plans inclinés.
AUTOMATIQUE
Fonctionnement et utilisation
Les dispositifs antichute à rappel automatique
agissent à partir d’un point situé en hauteur au
moyen d’un câble ou d’une sangle rétractable
que l’on fixe au harnais antichute.
En cas de chute, le dispositif arrête et freine
l’utilisateur en douceur, afin de limiter les forces
agissant sur lui. Aucun amortisseur de chute
additionnel n’est donc nécessaire.
L’accrochage doit se faire à un point
d’ancrage de capacité suffisante
(mini. 10 kN = env. 1000 kg).
L’appareil doit être placé le plus
perpendiculairement possible au
dessus de l’utilisateur pour éviter un
effet balancier en cas de chute.

Tous les appareils n'autorisent pas cette pratique. Là aussi il faut en


avoir la certitude auprès du fabricant. 
B-ANTICHUTES À RAPPEL AUTOMATIQUE

Avantages :
Fonctionnement automatique.
Inconvénients :
-C'est l'appareil qui doit être positionné sur l'ancrage (Sauf
précision ou autorisation du constructeur).
-Le déplacement latéral au dessous de l'axe de sortie du
câble ou de la sangle ne doit pas excéder le quart de la
longueur de câble ou de sangle sorti. Cette précision doit
être indiquée par le fabricant.
-Lourdeur des appareils.
-Ne permettent pas le maintien.
-Au delà de la vérification périodique visuelle, le
mécanisme intérieur doit aussi être vérifié...par le fabricant.
Absorbeur d’energie
L ’absorbeur d’énergie est un dispositif 
obligatoire des que la chute peut dépasser un 
mètre.
Il amortit la chute afin de limiter les effets de la 
décélération en dessous d’un seuil qui 
provoquerait des lésions sur le corps humain. 
l’absorbeur d’énergie est généralement intégré 
à la longe.
La longueur totale de la longe et de l’absorbeur 
ne doit en aucun cas dépasser les 02metres.
Distance de sécurité

La distance minimale de sécurité est 
la somme de la longueur de la longe 
+ la longueur de l’absorbeur en 
extension +la distance entre le 
pontet du harnais et les pieds de 
l’utilisateur + la distance minimale 
d’arret au dessus du sol qui est de 1 
mètre.
La capacité d’absorption de l’énergie par
un corps humain arrêté dans sa chute
par une corde est limitée. Il faut donc
utiliser des absorbeurs d’énergie. Lors
d’une chute de 4 m, un corps de 100 kg
est soumis à une force de 22 kN (env. 2,2
tonnes !), ce qui peut avoir des
conséquences fatales. Les absorbeurs
d’énergie conformes aux normes
européennes (EN) réduisent cette force à
un niveau acceptable pour le corps
humain, soit 6 kN (env. 600 kg).
Porter un amortisseur peut faire la différence entre
la vie et la mort.
3-Système de liaison
Le système de liaison est composé d’une longe et
d’un dispositif d’attache(mousqueton).
La longueur de la longe ou de l’ensemble constitué
par la longe et l’absorbeur ne doit pas dépasser 2
mètres:
A-Longes
B- connecteurs (un dispositif d’attache
à un point fixe) .

Système Système
connecteurs à 2 longes à 1 longe
Les longes et les absorbeurs d’énergie
Une longe sans absorbeur n'est pas faite pour réceptionner une chute (donc un
choc).Une chute réceptionnée sur les longes sans absorbeur peut être
dangereuse. Une chute même de faible hauteur peut provoquer lors du choc
une force dépassant largement les 600 daN !.
Le seuil d'occurence des lésions est fixé à 600 daN.
On ne dépasse pas ce seuil que si :
 On utilise une longe avec un absorbeur.
 Si le facteur de chute est inférieur à 0,3 (cordage de 16 mm maxi toronné,
ou corde à la norme EN 1891 type A)
 On utilise correctement un antichute à rappel automatique.
 On utilise correctement un antichute mobile.
Si on utilise une longe avec absorbeur, il faut prendre garde à l'espace libre en
dessous du point d'ancrage (De 4 à 6 m minimum suivant les modèles).
Il faut toujours envisager le décrochage rapide après une chute éventuelle. La
mise en œuvre de techniques de retenue et/ou de maintien évite les chutes.
LONGES AVEC ABSORBEUR D'ÉNERGIE. Norme "EN 355"
Avantage :
-Une longe avec absorbeur limitera le choc à un
maximum de 600 daN pour une masse de 100 kg
qui chuterait en étant au-dessus du point
d'ancrage.(Facteur de chute 2)
Inconvénients :
-L'espace libre nécessaire en dessous du point
d'ancrage ira de 3 m à 6 m en fonction de la
longueur de la longe et du développement de
l'absorbeur. (Tirant d'air). Mais aussi de la position
de l'intervenant par rapport au point d'ancrage.
-Limite de longueur : 2 mètres.

Plutôt que de risquer une chute, même sur une longe avec absorbeur, il
est bien meilleur et souvent possible de mettre en place un dispositif de
maintien ou de retenue lequel interdira la chute.
LES CONNECTEURS
Ils permettent de fixer le système
de liaison au point d’accrochage du
harnais d’une part et au point
d’encrage d’autre part.
Ils sont à fermeture automatique
et vérrouillable et sont incorpores
au système de liaison ou
détachables.
Ils s’agit en général de:
mousquetons, crochets, pinces à
ressort, anneaux à tiges
vérrouillables
LIGNE DE VIE VERTICALE
LIGNE DE VIE VERTICALE
il existe deux types de ligne de vie verticale:
1- Ligne de vie mobile
C’est une corde en polyamide munie d’une cosse
à un bout et un mousqueton à l’autre, ou un câble
d’acier qu’on attache à un point d’ancrage.
Chaque anti chute à sa propre corde ou câble
qu’on ne peut intervertir.
2- Ligne de vie fixe
C’est un câble d’acier
intégré à la structure
avec ou sans anti chute.
Harnais de maintien au travail et de retenue
et longes de maintien au travail.
Présentation
Le harnais de maintient au travail permet à
l’utilisateur d’etre maintenu plus facilement à
son poste de travail et de disposer de ses
deux mains pour effectuer son travail.
Ce dispositif ne peut en aucun cas se
substituer au système anti chute.
l'équipement ne doit pas être utilisé pour
l'arrêt des chutes et il nécessaire de
compléter les systèmes de maintien au
travail ou de retenue avec des dispositifs de
protection individuel (système d'arrêt des
chutes conformes à l'EN 363).
Un système de maintien au travail n’est pas un système d’arret de chute
travail
Ils en existent deux types combinées à une longe:
Ceinture de maintien:

Harnais de maintien:

Harnais polyvalent
(Arrêt de chute et
maintient au travail

Harnais cuissard
Longes de maintient au travail
Ils en existent plusieurs types:

La notice du fabricant doit comporter une instruction relative à la mise en place


et/ou au réglage de la longe de maintien au travail, de manière à ce que:
-le point d'ancrage se trouve au niveau de la taille ou au dessus.
-la longe est maintenue tendue
-le déplacement libre est limité à 0,6 m au maximum.
harnais
En cas de chute, l’utilisateur d’une ceinture de maintien au travail
se retrouvera automatiquement la tète en bas vu que la ceinture
qui est fixée à la taille se trouve au dessous du centre de gravité du
corps.
De plus, l'effort résultant de la chute se répercutera directement sur
la colonne vertébrale de l’utilisateur engendrant de ce fait de
graves traumatismes.
Par contre, et dans les même conditions, l’utilisateur d’un harnais
polyvalent se retrouvera toujours même inconscient, la tète en
haut vu que la boucle d’accrochage est au dessus du centre de
gravité du corps.
De plus, l'effort résultant de la chute est répartit sur les parties
solides du corps comme les cuisses, le bassin,. minimisant ainsi la
gravité de la chute.
Suspension dans un système Suspension dans un harnais
de maintien au travail polyvalent
Les Points d’Ancrage

La qualité et l’efficacité d’un système antichute dépend, entre autre, de la résistance


des points d’ancrage auxquels sont fixés les éléments de liaison.
Il est important que l’amortisseur de chute, l’antichute ou la ligne de sécurité, soient
fixés à des points d’ancrages de capacité suffisante. La norme européenne EN 795
prescrit qu’ils doivent supporter une force de 10 kN (env. 1000 kg);
Les ancres structurelles sont des éléments qui sont fixés durablement sur une
structure portante qui peuvent reprendre les dispositifs d’ancrage ou constituer des
points d’ancrage isolés.
Le point d’ancrage est d’une importance capitale, de sa solidité
dépend toute la fiabilité du système anti chute
Les élingues doivent être rembourrées là ou elles passent sur des
bords coupants.
UTILISATION CORRECT D’UN POINT D’ANCR
VETEMENT A USAGE LIMITE
Vêtements à usage limité : six types de protection

Type 1 Etanche aux gaz

Type 2 Etanche aux gaz, liaison non étanche

Type 3 Etanche aux liquides

Type 4 Etanche aux pulvérisations

Type 5 Etanche aux particules

Type 6 Etanchéité limitée aux éclaboussures et particules


Vêtements de signalisation à haute visibilité

Classe I Classe II Classe III


baudrier gilet, chasuble, polo, parka, vestes et pantalons,
tee-shirt… combinaisons…

                     
BOSHA vous remercie de
votre attention.

Vous aimerez peut-être aussi