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1.

Présentation du projet
Le projet à réaliser durant cette étude consiste à l’étude hydraulique et hydrologie d’un
ouvrage de franchissement de l’oued Zegzaou dans la zone Mareth-Koutine GOH 71 du PK
46+747,770.La figure ci-dessous illustre l’emplacement du site de projet:

Oued ZIGZAOU

Figure 1.Région de MARETH

Les grands ouvrages hydrauliques pour le franchissement des grands écoulements sont
prévus en deux ponts correspondant chacun à un sens. Chaque ouvrage dégage une chaussée
de 10,50 m, une bande dérasée gauche de 1,00 m et une bande d’arrêt d’urgence de 2,00 m.
Le vide central entre les deux ouvrages a une largeur de 3,00 m dont 0,50 m de chaque côté
prévus pour l'implantation des dispositifs de retenue.
Cependant un élargissement ultérieur à 2 x 3 voies est pris en compte, pour le long
terme, dans la conception de l'aménagement projeté.
L’idée est de faire un seul ouvrage est réduire l’expropriation des constructions et de
démolir des constructions de drainage avoisinantes.
3.1. Données géotechniques
La compagne géotechnique a été réalisée par l’entreprise :
- Deux sondages carottés de 25m de profondeur avec des prélèvements d’échantillons intacts
dans les formations cohérentes pour analyse et identification au laboratoire.
-Trois sondages préssiométriques de 25m de profondeur avec réalisations d’essais
préssiométriques tous les mètres.
Figure 2. Positions des sondages

3.2. Données climatologiques


3.2.1. Pluviométrie mensuelle
Sur la période de 1961 – 1990 pour Gabés et de 1977 – 1990 pour Médnine , la
météorologie nationale donne les moyens mensuelles suivantes :
Tableau 1. Pluviométrie mensuelle de la région de Gabés sur la période 1961-1990

3.2.2. Pluviométrie journalière


Le tableau ci-dessous illustre la précipitation journalière maximale enregistrée aux
stations Gabés et Médnine . La période d’observation s’étale de 1961 – 1990 pour Gabés et
de 1977 – 1990 pour Médnine.
Tableau 2. Pluviométrie journalière pour la région de Gabés et Médenine
2. Conclusion
L’étude de conception d’un ouvrage de franchissement d’un oued nécessite d’abord
l’étude hydraulique et hydrologique de l’ouvrage afin de déterminer la côte fil d’eau et par
suite l’ouverture de l’ouvrage..
Chapitre I

Etude et conception du pont

1. Introduction

Ce chapitre porte premièrement sur les études hydrologiques et hydrauliques de


l’oued Zegzaou.
2. Etude hydrologique
L’étude hydrologique comporte deux étapes : la première étape consiste à délimiter les
bassins versant. La deuxième étape est consacrée à l’estimation du débit de crue centennal. De

plus, la pluviométrie moyenne interannuelle sur ce bassin peut être estimée à 190 mm.
2.1. Délimitation du bassin versant
Pour la délimitation du bassin versant, deux méthodes peuvent être utilisées :
2.1.1. Méthode analytique
Les contours du bassin versant d’un cours d’eau sont tracés manuellement sur une
carte topographique à l’aide des courbes de niveau et durés eau hydrographique en reliant les
sommets les plus élevés entourant le cours d’eau et ses tributaires. Lorsqu’on trace les
limites d’un bassin versant sur une carte topographique, il faut respecter les règles suivantes:
-Traverser les courbes topographiques jusqu’au point le plus haut ;
-Relier par une ligne tous les points les plus élevés ;
-En terrain, le contour est localisé à mi-distance entre courbes de même niveau.
Cette étude montre que ce bassin est de forme légèrement rectangulaire assez compacte et
présente un relief fortement empreint par les djebels.
A l'aide des cartes d'Etat-Major dont nous disposons au 1 / 50.000 et à l’aide du
logiciel AUTOCAD, la superficie du bassin versant a été déterminée de façon manuelle. Elle

est approximativement égale à 157 km² .


2.1.2. Méthode numérique

Pour la délimitation du bassin versant d’oued Zegzaou, par Global Mapper, la


méthode numérique nécessite trois étapes suivantes.
 Première étape 

Dans cette étape, on va essayer de déterminer la zone d’étude à travers Google


Earth avec l’enregistrement du fichier sous format KMZ comme l’illustre la figure ci-
dessous :

Figure 3. Localisation de l'oued Zegzaou sur Google Earth sur l’axe en plan (en rouge) de
l’autoroute (lot 3).

 Deuxième étape

Cette étape concerne l’import du fichier KMZ enregistré auparavant par le


logiciel Global Mapper ainsi le réglage de la configuration de projection pour quel soit
conforme avec le système de projection tunisien UTM, et le téléchargement des données
du terrain nécessaires dans la zone d’étude. La figure suivante montre la zone d’étude
obtenue avec Global Mapper.
Figure 4. La zone d'étude sur Global Mapper

 Troisième étape

La troisième étape n’est qu’une étape pour le traçage du contour de bassin versant de
l’oued ZEGZAOU tout en utilisant la commande de dessin des surfaces après avoir effectué la
génération des courbes des niveaux du terrain en utilisant l’outil de logiciel Mapper
«Generate contours» et la division du bassin versant en sous bassin versant sur toute la zone
d’étude par l’option « Generate watershed » comme l’illustre la figure suivante

Figure 5. Contours du bassin versant

La commande « control center » est un outil très important pour le balayage des données sur
le logiciel Global Mapper. Les caractéristiques de bassin versant de l’oued Zegzaou obtenu
par logiciel Global Mapper sont résumées dans le tableau suivant:

Tableau 3. Caractéristiques de bassin versant

Superficie Périmètre Longueur Pente


(km²) (km) (km) %
163,42 65,5 27,5 3,42

2.2. Estimation du débit

Plusieurs formules empiriques ont été proposées pour trouver les débits maximas. Les
plus employés sont des formules locales telles que les formules de Kallel, SOGREAH,
Ghorbel et Frigui ou celle de Frankou-Rodier. Une fois le débit hydrologique a été déterminé
pour une période de retour donnée, couramment prise 100 ans pour les ponts, on détermine le
débit hydraulique, c’est à dire, la quantité d’eau possible passant sous le pont. Des méthodes
empiriques ou numériques sont adoptées pour le calcul du débit de crue dans les Oueds. On
peut citer parmi les qui sont applicables pour le cas présent la méthode de KALLEL et la
méthode de SOGREAH.
Pour tout calcul, on prendra comme période de retour T=100ans.
2.2.1. Méthodes classiques
 Méthode de KALLEL 

Pour la région du Sud, le débit de crues donné par la formule de KALLEL est : [7] 
QT  qr  S  T 0.41
Cette formule n’est pas valable que pour des bassins versants de superficie supérieure à 100
km2.
Avec S : superficie du bassin versant en Km² égale à 163.42.

T : La période de retours égale à 100 ans , qr est donné par le tableau suivant
Tableau 4. Valeurs de qr

Région Formule

Tunisie du nord Q  5,5 S T 0, 41


Noyau de la dorsale tunisienne Q  2,6 S 0,3 S T 0, 41
Tunisie centrale T = 10 – 20 ans Q  12,3 S T 0, 41
T = 50 – 100 ans Q  24,7 S T 0, 41
Tunisie méridionale Q  12,35 S T 0, 41

Dans notre cas on a S=163.42km², qr=12.35, T=100 ans .Par conséquent, on obtient un débit
de crue centennale de :Q 100 =12.35 x √ 163.42 x 100041 =1043.1 m3/s
 Méthode de SOGREAH :
Le débit de crue QT correspond à la période de retour T, est donnée par la formule
suivante :

PT  P 0
Qt  S 0.75 
12
Avec :
PT : Pluie journalière de période de retour T ,

P 0 : Seuil de ruissellement.

La détermination du débit de pointe passe donc par la détermination de la pluie centennale

 P100 et le seuil de ruissellement P0 .

Deux cartes régionales ont été établies à cet effet.

Figure 6. Carte des valeurs de la pluie seuil P 0 et des pluies journalières centennales P100

D'après ces cartes pluviométriques, on a P0 = 40mm et P100 = 250mm.

Donc
Q100  800m3 / s

Les débits des crues ainsi calculés sont regroupés dans le tableau suivant 
Tableau 5. Calcul des débits

Méthode KALLEL Sogreah


Débit calculé
1043,1 800
(m3/s)

2.2.2. Méthodes numériques à l’aide du logiciel SWMM5


Le logiciel SWMM (Storm Water Management Model) est un outil intéressant pour
l’analyse des eaux pluviales et pour la détermination du débit de crue. En effet, à partir de
logiciel globale on divise le bassin versant en sous bassins versants avec les conditions
suivantes :
-Les aires de drainage (Stream Drainage Area) inférieur ou égale à 4 Km².
-Jeter flux démarre Moins (Discard Stream Starts Less than) inférieur ou égale à 1m.
-Dépression remplissage Profondeur (Depression fill Depth) inférieur ou égale à 5m.
On obtient dans notre cas 21 sous bassins versants et 1 0 conduites, leurs caractéristiques
sont représentées dans les tableaux suivants
Le tableau 6 représente les Caractéristiques des sous bassin versant.

Tableau 6. Caractéristiques des sous bassin versant

N° de sous Surfac Pente(% MAX_ELEV_M(m MIN_ELEV_M(m Largeur Longueur


bassin e )
) ) (km) (km)
versant (Km²)
SB1 15.073 15.42 660 220 1.773 8.5
SB2 8.749 10.62 689 221 1.75 5
SB3 4.997 4.9 343 181 1.315 3.8
SB4 4.15 5.14 325 182 1.55 2.677
SB5 0.263 3.79 206 178 0.427 0.616
SB6 11.239 4.72 321 138 2.579 4.358
SB7 7.329 5.97 292 138 1.558 4.703
SB8 8.124 6.14 414 179 2.453 3.312
SB9 4.155 4.09 207 127 1.187 3.5
SB10 24.255 8.48 507 117 2.557 9.486
SB11 1.771 4.05 194 117 0.54 3.281
SB12 5.447 2.74 166 94 1.551 3.513
SB13 7.422 6.79 363 118 1.415 5.247
SB14 16.365 10.26 364 115 1.878 8.714
SB15 15.09 4.52 324 112 2.393 6.306
SB16 4.272 2.14 217 111 1.197 3.57
SB17 3.279 4.16 158 94 2.232 1.469
SB18 6.096 2.29 147 78 2.342 2.603
SB19 9.205 2.3 153 79 2.606 3.532
SB20 2.805 2.15 99 67 1.135 2.47
SB21 0.567 2.59 148 127 0.451 1.257

Le tableau 7 représente les Caractéristiques des conduites.

Tableau 7. Caractéristique des conduits des liaisons entre les sous bassin versant

N° de Longueur MAX_ELEV_M MIN_ELEV_M


Pente(%)
conduit (Km) (m) (m)

C1 7.982 2.8 442.602 219.433

C2 1.054 1.35 233.635 219.433


C3 3.838 0.98 219.433 182.012
C4 175.87 0 182 182
C5 557.49 0.72 182.012 178.006
C6 4.158 1.35 234.1 178.006
C7 5.109 0.79 178.006 137.801
C8 2.346 0.96 160.383 137.801
C9 1.353 0.83 137.801 126.532
C10 284.01 1.52 130.858 126.532
C11 1.455 0.68 126.532 116.694
C12 11.458 1.24 259.195 116.694
C13 3.295 0.69 116.694 94
C14 7.773 1.2 209.789 116.264
C15 1.798 0.84 131.3 116.264
C16 2.24 0.99 116.264 94
C17 2.724 0.56 94 78.634
C18 4.091 0.94 149.674 111.204
C19 531.95 1.3 118.112 111.204
C20 4.161 0.78 111.204 78.634
C21 2.314 0.47 78.634 67.659

Le logiciel SWIMM utilise un calcul itératif qui a conduit dans notre cas qui a conduit
dans notre cas aux résultats suivants :
Les caractéristiques des bassins versants ainsi que les conduites sont modélisées dans le
logiciel SWIMM. La figure ci-dessous illustre cette modélisation.
Figure 7. Modélisation de bassin versant par swmm5.1
D’après les courbes IDF intensité de pluie en fonction de temps tracés dans la figure
ci- dessous, on détermine la pluie de crue centennale dont la valeur est égale à 108 mm dans
30 min.

Figure 8. Courbe IDF

Après avoir saisi tous les données dans les boites de dialogue du logiciel swmm5.1, on
trouve un débit égal 591.71m3/s pour une pluie de caractéristique 108 mm dans 30 min
(valeur constante) d’après les courbe IDF.
2.3. Conclusion 
Les méthodes classiques donnent des valeurs éloignées. Ces méthodes sont empiriques
et trop simplifiées.
Donc pour le calcul du PHE, la valeur du débit calculée par SWMM est adaptée.
Chapitre Etude hydraulique

Introduction
Le but essentiel de cette étude est la détermination du niveau de crue de l’oued en
calculant le niveau des plus hautes eaux PHE, la profondeur d’affouillement, le calage du pont
et par conséquence l’ouverture de l’ouvrage.
3.1. Position de l’ouvrage
Les deux débits hydraulique et hydrologique donnent le niveau du Plus Haute Eaux
(PHE). Ensuite, nous ajoutons une revanche (un tirant d’air) pour tenir compte du phénomène
du remous, pour tenir les appareils d’appui hors d’eau et pour éviter que des troncs d’arbres
ne heurtent le tablier en cas de crue. Souvent, cette revanche est de l’ordre de 1,5 à 2 m ou
plus.

Figure 9.détermination de la hauteur d’un pont d’un oued.

L’oued Zegzaou est tés large au niveau de l’emplacement du pont (figure 10). Ce qui
pose un problème pour l’emplacement de l’ouvrage.

Figure 10. Profil en long de l’autoroute au niveau de l’ouvrage d’oued Zegzaou


3.2. Calcul de PHE
Pour bien connaitre la hauteur des eaux dans l’oued, il faut prendre une coupe
transversale perpendiculaire à l’oued.

3.2.1. Détermination de la plus haute eau (PHE)


Le niveau du PHE est déterminé par la formule de Manning-Strickler :
Q  K  Sm  RH 2/3  I (m3/s)

Avec: I : La pente du lit de l’oued dans les environs de l’ouvrage


 I  6%  ,
S m : La section mouillée  m²  ,

RH :Le rayon hydraulique  m  ,

Pm : Le périmètre mouillée  m  ,

K : Le coefficient de Manning-Strickler.
Le coefficient de Manning-Strickler est déterminé à partir du tableau suivant :
Tableau 8. Coefficient de Manning-Strickler

Channel Type Manning n


Lined Channels
- Asphalt 0.013 - 0.017
- Brick 0.012 - 0.018
- Concrete 0.011 - 0.020
- Rubble or riprap 0.020 - 0.035
- Vegetal 0.030 - 0.40
Excavated or dredged
- Earth, straight and uniform 0.020 - 0.030
- Earth, winding, fairly 0.025 - 0.040
uniform
- Rock 0.030 - 0.045
- Unmaintained 0.050 - 0.140
Natural channels (minor streams,
top width at flood stage < 100 ft)

- Fairly regular section 0.030 - 0.070


- Irregular section with pools 0.040 - 0.100

n   0, 025 à 0, 040
On choisit n  0.03  : Terre, enroulement, assez uniforme la valeur de .

Par conséquent, on obtient K  1/ n  33


On trace la courbe PHE en fonction du débit.

Figure 11. Détermination de PHE

A partir de la courbe (figure 11), on détermine pour un débit de crue de 591.7 m3/s un PHE de
67.5 m.
La côte du lit d’oued est égale à 65.18.Par conséquent, le tirant d’eau est égale à :
H air d’eau= Zmax d’eau (Qmax) – Z lit d’oued = 67.5 - 65.18 = 2.32 m.
La section mouillée de crue est présentée dans la figure 22 en tenant compte du tirant d’eau.

Figure 12. Section d’oued à la crue

On constate que la section de l’oued s’est divisée en deux partie : une section
profonde de longueur 117,5m et une autre de section moins profonde de longueur 86.6m et de
cote respectivement (65,18 ; 66,35).
La construction de pont sur toute l’ouverture n’est pas économique.
On localise le pont dans la grande section la plus profonde et nous faisons dans l’autre

partie un dalot 2m  2m juste pour diminuer la pression de l’eau sur le remblai de chaussée
dans cette partie aux périodes des crues.
3.3. Calcul de remous amont
Lorsque l’ouvrage de franchissement provoque une réduction de la section naturelle
de l’écoulement, on observe un exhaussement de la ligne d’eau, c’est le phénomène du
remous qu’il convient d’étudier. La méthode la plus facilement utilisable est celle du
Bureau Of Public Roads des USA, élaborée à partir d’essais sur modèles.
3.4. Calage de pont
Pour déterminer le calage du pont, on ajoute à la valeur du PHE ainsi trouvée une
revanche de l’ordre de 1.5 m. Cette revanche a pour but d’éviter d’avoir des corps flottants
(troncs d’arbre) qui peuvent heurter l’intrados du tablier en cas de crue tout en gardant les
appareils d’appuis en dehors des eaux.
Compte tenu du tracé routier de l’autoroute (extrados du tablier), la revanche totale
disponible est de l’ordre de 3.36 m. L’ouverture du pont est 123 m.
La figure suivante présente l’ouverture et le calage du pont par rapport au niveau du
terrain naturel.

Figure 13. Ouverture et calage du pont

La ligne verte représente le calage de pont qui est égale à 1.5m (tirant d’aire). Le
calage de pont est introduit sans l’élargissement de la section car pour cet ouvrage la côte
projet est imposée et il n’esty a pas de risque pour les corps flottantes qui risquent
d’attaquerles poutres ou les culées. Alors, l’idée est de réaliser les culées de pont au niveau
de la limite de la partie émergée d’eau dans la section de l’oued.
3.5. Calcul des affouillements
Le phénomène d’affouillement est dû à l’entrainement des particules solides sous
l’effet de la vitesse d’eau et aux tourbillons qui se forment au droit des piles et qui
transportent avec eux des matériaux en mettant à nue les fondations. On recommande d’ancrer
la base des fondations à une profondeur supposée être à l’abri de ce phénomène.
Pour le calcul de l’affouillement il faut connaitre le type des couches superficiel de l’oued au
niveau de l’ouvrage.
En effet, on constate une différence entre les essais carottiers et celles pressiométriques au
niveau de la nature des couches du sol.
Alors, on prendre en considération l’essai la plus proche de cet ouvrage.
Les figures suivantes représentent la position des essais géotechnique et la description des
différentes couches d’essai SP3.

Figure 14. Position des sondages géotechnique

Figure 15. Résumé de description de nature de couche d’essai SP3

Avec : Sc : Essai carotté. Sp  : Essai préssiométrique.


Pour de raison de sécurité, on considère que la couche de galet provenant
principalement ne sera pas dans le calcul des affouillements.
Donc, La profondeur de l’affouillementmaximale est : Pm(m) entre 1*D et 2*D on choisit
Pm  2m  .

Avec D : diamètre de la pile, Pm : L’affouillement maximal pris égale à 2 m,


H :Affouillement total.
D’où Htotal  Pm  2  4m .
A partir de l’étude hydrologique et hydraulique, on trouve les résultats suivants : un débit
égale à 591.7 m3, un tirant d’aire égale à 2.46 m , une ouverture égale à 123m et une revanche
égale 3.36 m.

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