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SOUVENIRS
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MAURÏCE BARRES
SON PETÏT-FïM
PARIS
LIBRAIRIE PI~ON
H.ON.NOURRtT ET C", ÏMfMMECM-ÉDtTECNS
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(EUVBES COMITES DE MAUMCE BAMËS
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"auP)ty,am~.
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MtACMANMABM~ v
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et~etM~que/e~tMSft'eK~ M<taM~e)~<~&t~ et ja
coMpas non plus que MaM~aH~-par~<~«aMM M)~,
ait aoM~!A MgagMOfpt~s de $OM p~< II a~ttt
aM~t p<a <&:sa ~tMBM,et, une j~M ccpMde
WH ttinéraire ac&ec~,in!!se M~ A <fcMM NMecas~-
t~NMHiMMehistoire <b la preMnce<F~M<!e)'~Me e<
MMhistoiredu ~MCA~ Lorraine.
C'~e& MMAetnmaqui at<aKplu d*~M~~M!t ~tM
~*tR~6'M~MM, nMMKM <~8 MW CM~M~à~ ~espftt.
J'ai passé NMN pMmtàMsannéesde ~ttfe di~Kt~or
sea Ntveset ceM~~M't! aeA~att MM petitcarton, son
~!b MKt~tM, monpère. l'ai ~~M~ par ~M~Wa~r
NcoKet &)ta'Fe~MMMCoop~. Je~M,/e perMOM que
aomïtméraire manquait de tabnt Ktte~CtM. Ce n'est
p&<N mon <WM.Mttn ~Mn<pefe raconte avae une
parfaitee!af~ M~M'~a t~<,et parfoisdese&<Me$ <~«r-
mantes.On crotM<& MUattentiontot~ en~eftH~e <tctMN
soins du aerfMeet doM PAoftzonde son étape,
mais c&et là une note nous reèle ce ~K't<ofOttun
outre dana TMprtt. J'aime sa gaieté <~Mon<~ jeune
soMetde fw~t ans, eutsoir de la &ototMe <f7eho,
&ae<MHM<!OMa<~<!<NMMMp0nNMnnetde<!e~ot-
NeNes Les oMe<Mec e'etoMntent~Mî,en baissant<eMM
pÏMBMSles pianos, les ~Mt~tMs, une partie <~&tHM
Aot~es,de c&en~~ deMHM,des ~acM~etet des
KfMS. J*at!ne <eM(~M]r ~M'tj!~a~ded'une minute t
en~&BM~Me.<!tt<endeMMttKdM/eta'aej~'<yo&~es<~
Letp!?aJ'~ttdons!e<'tB<~e<rO&ey-'r&&!<MM<MtH,
pMa'la weM~e~M ds ma pte, uneeap&cede MMefdont
le bois,et la feuillesentaient ta tcae, comme&t~eMf
eHe-mema, ~Mtetott~wf teBe.N~t cela mep<c&que,
fMt! &OBHHe, il ait matntenM,<~n<tsa fedaictMttde
C&aiTaee~ ee &s&Ke~ ~'t< <rcBt'e:tdaîM~Ht cant~
de F~ed~and~MB~'e&de fe~ne~ désir de p<a~tfe
~Ut sco~NiBS o'ON eMtCtsa
< P-
FMtn~a~ a M–
<rtM~MM t–<-
J~MJ~enne~s .tA –~t A-J–
peM~a~R<
f~MWMM !aMs AMfMiC. nOM~M ~M~ J*eM
la ~M~ton de tomber sur MMooMin qui était
auMHit~aw que ceux des oSeîeM BJE<t<n'a p<M~M
&tMtMtMM& fMtMt~MMttMH, mais la plus pr~M<~
la ~a Hot~, ceBedu cœur. Zt~Ma,t< ~M<a No
/eMMM conscritsM conduisirent &MR.Faa MMno
~M&te la r<m~, il y en eM<qu'on<M~& <eM~t~f'
M~re,eaMeaM'Ma ~CMM< qui ayrMfent pour
jMwn~M MMM p~tMa. uM de nos e&tMWM, «~R< da
MtMatM,~<<de Mnomtre. 7<eM< MMettt~MdMpûr~e
pef MM&M~a< ea~pM~ <<ew~fe &t MM~a~MM. Cee
pawvMeen&tnte, quand Ha étaient Meae~ à ne
pouvoir ma~er, venaient me demander qmtter
!a eompagmepour aMerae fa~e paoteti. C*~a&une
e&K~MïeM obta «M,une aoumtMMtt <t&ta;aMp<~eMf,
p&M ~M'eMe M'~OKtMK. a
~Mte~MoK
~rept~KMt ?~ AaMteMM
M AaMtttMM du
At ttta~MtM pour
p~atMM en<<w
nam* «nttMf <!ans
<~MeF<t
~~M~C<H<p~t da a Vive rjRMtp?MKf/ a f~nt~MMMf
<Mt*m~M<! &M a&PJ~a.a Apr&anouaavoir fait eigoodo
la main t{a'Mvoulait parler, il noua dit d'une voix
claire et vibrante qui êteetneait « Chaesema,mes
a gardes à chevalviennent de mettMen déroute la
a Garde tmp&tiateruMe.Coionete, drapeaux, eanone,
a tout a été pris. Rien n'a f&N8téà leur intrépide
a yaleup.Voua lesimitefez.nït partit aussitôt, pour
aller faire la même communieationaux autres ba-
taiMona.a De &)Nes minutes Ma~~Ht de ~eMfNceaM
<aM<o t~MM)ce.JMaMcet eM~H< de wt~ aHN,ce soHa<
<&&t Cat~ j[Mp~M~e pMHd con&tctde ce MuM-
~te~ear ~<!feK<AotMKtMM NStMse <<ttMe~ entamer
par aucun di&N~e. nom racM~Bdea scènesqui
<MH<lieu <<o noMaencadu MnMH<Mme e<<!ep<Ma leur
NOMfentf, MM Mumot <~<ra!, <!e<M Nan~uaM'a de
NOM ea~Mf.T'e<MNOR< ~MtM/M~~)6t'eH ~H~ de foHM,
maisdans &M!'pfenKefdonnement,tb ne &rMe~pas
leur ti&efwnattM, e<la moissonlyrique ne ~<M
que plus tard. C*M< au long du dtiP-tMMft~me N~<&,
ces tna&MttsMOB~scMn<&~n< commedes M<~nan<e
agiter &N~!&tdea &~<M, &Nempêcheront ds dormir.
<~Me!~att~tM <tKnMn<,~MeNesrichea ~pœneN bien
<&M~M~M<Nepréparation <!ecta&tUf et <T~da~/De
quel sacrement i~a p~M par<tCtpaten</
Ainsi HO~M~ MM!MX<MnM (que /'0t ea&< pour
OM~MMepart, <&/M~' et de BMCMau point, NCtM
jamais eeMef de fespec<ef ses ardeurs er~HMUMS~,
ou du nMtFMfoNA«S p~eMM~M~ p~~MH~Mna.Fait
remarquable, Mon ~Mtn~-p&wet aea frères de s&ttM,
tCHjMaM't&~Mt~MMe~ <&MM monde !ea ~BMtt<S
essen~eh de ceMe~fM, n'ett présentent aucun symp-
<tte. ~<etM~a!<tdit la grand me< J~opo~eK~Mc&
w MUT~NtMB'ONOMMXM
*M *t tt~t t~
<MMMMN' toute~Me~MMNM.I.'<MtMHP~se~att~M
point de oMppMRMf ?«<« nostalgie."Dana tes p~r~s
~<~a6~s ~tt~tMS de ~t<MW, <?seM~tde
f~M~t pet<<~tte~M~t~se replier aur ~n~Me, e!
~pt~M~ MH~MWMMeMt ~Ot~eMrSM~, ai ~Me~MC tM~MM
ea<~a&o dM MrM; mais, A ï'OKHn~tt~, ces nobles
gensftfa~Ht coude4 coude,~aRaun M~Ma MH~w, <~HM
la haute Natts~aettOH a'~M des ca~MaMfN,c<weM~s
ae lauriers. Jb se détournaientde ta f~aK~ ~fK~t-
aMMMe, p<t)~M~Ht~ a'MHChtm~Msi <)*?!?,pour
s'enivrer du sen<ntMni de PAonneMf. ? avaientleur
&at~cMtMCMnM a'eMz'm~MM, le tétM~Ha~sMteM*
tissant deleur gloireaana<esBulletinsde PjEmpefeMf,
et <'adnM)pa<MM de <aM,quand ils MntmMn< Paria
et dans ~MM~HMtNMjLe me~anco~M et fMe!eaM!M<,
CMconditionsindispensablesdu feman<M~me, M'ap-
~MH'aMMnt ~M'ap~s Wate~o et <KHM JïestOMratMn,
quand,de~entM o&<! &~onds de la Loirea e<lesdemi-
MHes, tb eM&MMn< avec stupeur des humiliations
~M'tbNafaMn< n'avoir pas m~rt<eM.Le MM~ment de
ne p<Mrecevoirleur dd, un désaccordcruel avecla
< McA~ &~M6!6n< pr<~bn<~Ken<, après i8i5, les ~eMata
de la Granda~rmee, et leschosesprènnant«~OM pour
etM!~tnevibration tragique, toute nouvelle.Ils con. Î.
noMaentla eoHtMde morale.De grands souvenirs,un
e<BMr humiliéet Mo~ cette~M, ycmantMMe est
dotede aeedeMa: raisons principales.Mais pour que
eea~eMraapparussent, il fallait encoreque le tempa
~t son ouvre et que le recM< ef~!tdes mtM~M.
CesHeMMsoldatsde &tCfande~rmee, cesgrands
paysaMe,si je !es Wt~&Mtt,étaientdes esprits à en-
t&eusMMMe etrcMMc~P<MMn nM<SMrPati-<M&,<&MM
&!es MMMttM'a de ~tOttgrand-père.Aucunepf~MCMpe-
<?? ~~MtMe. La Gcr~ tntpMrM~ a~Mt-e~e~M<Ht'
CB LA 8RANOR ARMf~B )ttM
<teeep~<<<M~i'acecntp!<~eMMRi~e<9~Aa~MO«-
~Ms~MC. Vtn~t<t!M «pr~t e'~ at)~ c~ose.V~N16Ët7,
<9 m&-a~ est ~rM~ et ~epaas~ py~! «j~ fa~Mf
<foa~tta<«M. ~<epr~gc est ~ta&K.Le oaMir<Mn<m-
t~Hea ~Ht~ dam <eeMÏdes twa~nattona, <M~son
<OM<~&m~sManMMa~M&
JEttiC-a~mea,~fils des soldats, M aÏftHtMntpas
MMt~M<M!M'R)6&' C~ar. Leur pMmteyMjjjfa~i~Mt
j~~ t<a peu ~anaaKs~. L'<tX~H!&~ venait a*
Ma~ la Ffan~ aat~n~ d &!aHe, ~s ~M~!sM tRf
jM~aHiune toi ~t'eMoseMMaàavoir e!<Ht&/t~ga
~«c!MtaK!meMoM< ose yaaMRttsaf,oaM fMaa~MM~MB
de ~~a!' ~M~o,~s ~tatsde servicede MMp~e/ jf<f!<
d'a~o~ des tMa~s de M mère.jHs'offre à y~bt~fla
<&t<Me a*~ewt J~ c~6w ~attafOM,la ye!t~.
Son j~M a cap~Mf~ Fra Dtafo~o,a rat& &eemp
du roi Jasep&en Espagne, a'e~ pfonMMJ g~orMMM~
menten PfMM, en ~tM~cAe;a&6teM/ jeune po~e
M p~&ephts volontiersA Ptn~Mencede son &eatt-
~M~, M. Foucher,simplerond& cuir, e~& ~MMan*
OMmtnM~Mde <o <?Metve, un em~tM~M~ Jt ne <'ot<
pas ce que <Mhommes<fApr~ la bataille et du
Cimetière d'Eyiaa paB~eKtlui offrir, /H~M'aMme-
tnento& yen~e<Ntt~o lui fait p<MMr <e<Mento~rM
et pirwiteà venireoMeer avec&<t B&~M. ~<eM s'e~-
~atmme,et deHs nt&aetempstoutesa génération.Ce-
pen<&tnt!es coathtttant~,t~MMtM~~Me~~o<Ït<!ef<M~!a
et un pes&tCMnM avant la !et<M&NtaotntHOMnt ebt-
~tM~M*eM &ot~t, de touteespèce<te<Mn~a~atMn.
.(~~M~FMM~aHwntaMF~ert~tnesspH't-
taeNeedes geKeMttoM avec~e~MeNes nous apena~aà
le poyM~e <~ fM,et }M*eKes n<HM <&Mment MMp~esaetttt-
ment<~ H~t~MMc t~Menccquepotowt&tet'eM',
<&aM~<M9,s~~p!T<np~h~'<a!&6t~?B<bnt
MMCftANBSABMâB T
il
ChM-mM,17M&tM22.
Ghar~ones.'i9 i92~.
M )M 6BANM ABM~B xv"
DELA (SMNDE
OFMCtER JMMNÊlE
t
Un arrêté dm consulsdu 21 mars 1804 (30 ven-
tôse an XII) créa un corps de <t(es, pourfaire
partie de la garde eoHNM&t~e et être attaché aux
et<MMMM et ~FMMK~Nj~ pM<!de cette troupe d'élite.
Deux bataillons, de huit cente hommes chacun,
devaient être formée,t'un à Ecouen, sous le nom
de eAosseM'a <es, et rautre à FontaineMeau.jeoue
cëtui de ~rena< f~ttes. Pour y être adnne, Ït
fallait poaaéder quelque instruction, appartenir a
une famillehonorable,avoir cinqpieds deux poueea
au moins,être âgé de moins de vingt ans, et payer
200iranc$ de pension. Les promessesd'avancement
étaient peu eéduie&'ntea,mai~ lea pereonneaqui
connaMsaientl'esprit du gouvernementd'alors, le
go~t de ïa gae~e chez le chef de l'Etat, le déeir
qu'avait le Premier Consulde raHiertouteeleeopi* ,y
nions et de s'attacher toutes les famiBes,pensèrent.
que e'étiMt un&pépinière d'ojBeicrs qu'il voûtait
créer,sousce nomnouveau emprunté aux Romains.
Bans les premiers jours fi*é al~~6,
secrétairegénért~de la prétseture du département
t
< 'so~~t~~W'e~MOMR
'T"~
Jt- t- V* t~ <A ~M.A <w~ ~F~
do la Haute-Loir~ mort vicaire générât de ~Ï~
vêque de Bordeaux en 1837, vint dans la famille
peur propoaera MM père de médire entrer daaa
M corpa pnvuégié, aur taquet il fondait de grandea
eapérancead'avemp.L'idée de voir Parie, de eoB-
MttM !a PtraMOet p$u<&tMdespaya &tMagûM,
fit aecepteMout de euïte la propositionqui tp'était
~Mte,aana trop eomgetau dMBciIe engagementque
j'allais prendre. Mais an y réNécMaeahtplus m<!are-
ment, je me décidaiaana peine à conSrmepma T&-
solution spontanée, ma~e toue ïëa efforts quemes
païenta firent pour me dissuaderd'entrer dana une
eatmere aussi pénible et périUeuee.
..1
JMO~~DMfMM~~UX~MTENDB<L4C~
'.<
Le 18 mai (28 aqréat), le jour même que Napo*
ïeon BoMparte, Premier Consul, fut pMcïam&et
aatue Empereur des Franeaie, le ministre de ïa
Guerre,AlexandreBerthier, BignaitradBMMionaux
véUteedee vingt-cinq jeunea gênadu département
a'étaient entrer. '
1̀
qui préaenteapour y
Le 20 juin, je merendis au Puy, pour recevoirma
de Mryiceet passer la revue. Le départ ~teit
lettre
Bxéau 2&.Je parti la veille pour voir eneore une
fbia mes bons parents, et je restai avec eux jua-
qu'au 2~. L~ dernieramomentafurent douloureux
pour monexaeBente et bien*aiméemère. Monpère,
moinademonetratif et pïua raieonNabïa,moMM
plus,de fermeté ou~deeang'Md.pourne pa~ ~p~~
exciter mearegretor~eaïarmeadanatoualeayeux,
ta tTMtMM p~t*~ < tmMÎ~Mm~qmm'antûna~
Ntitmt, m'émaxe~tprofondémentet m'ûtaieMtout, :p]
J
.B AAMANM.A~$~MÏ)N"M~ <
mon Murage.Apre~ave~paye madette ab nature,
jo partis au gatop pour cachet mMptsuM.
Quehtues heures apr&a,j'étais & îsMare, où jû
rejoignis mes oompagtona de voyage, mas futura
camaradesde giberne. Je me mis aussitôt sous les
ordres du pMnMer chef que ma nouvelleeMn&Mme
donnait. C*êtaitun lieutenant du 2i< tê~mBnt d'im~
jhnteNe légère, CoMede naiMance,an dos bravos
de t'expedittûnd'Egypte, très onpnat,poMinstruit,
mais exceNenthomme, Il e'appdah Parayagna. Ce
n'était pae une petite "meMonque oeMede oondmro
&Panevmgt-cinqjeaneatêteB,paaMMem9m.ma~'
pendantes, et n'ayant encore aucun ~entïment des
dévote que nous imposa!!notre position de Morues
et dé subordination,n était secondépar un servent,
qu'on n'écoutait pae.
Le37)uin, nousétio~aa bsoire. L628,&Qermont,
nous f&meaconduits obez le sous-inspeeteuraux
revues,pouï'ïui.ôtre p'/ésenfés.Il nous 'tompta de sa
fenêtre,ce quinous déplutfort, et lui attira de notre
°
part quelquesbonssarcasmes. f
LeM,nous&mesbaltëaRiom,ïoi~ju)Net&
Samt-Pouroàin,le 2 & Moutina. Avantd'arriver a
cette .ville, nous i&mes foudroyés par un orage
enroyable,qui nous eBraya par la massed'eau qu'H
jeta sur nous et dont'notre petit bagagefut entière*
ment aMmé. Nous ne repartîmes de Moulins que j
le 4, pour coucher a Saint-Pierre4e'Moutiers.
~dépenses assez considérablesque nous fu-
sions,danscespetites tournéesde marche,nous.en~
gagerentà prendre des voitures, po~a~ glus
t&t a ParMi~Ueutenants~y opposalongtemps; 3
ee~t~Bousfa~arr~p~
meN&,si nouanous permettionsde partïr eane lui.
J~
4 SOttVESta~t B'tÏN UM~CtEO
L'~UtN~jSE~MaM
~CjEMMOJVJJEDUMCRE
LA DISTRIBUTION
DES AIGLES
MVENMJHËEji~JRAf~fS-~OY~I.
'<'
DEPARTPOU~L'JTTALJJE
')
15 jMMtfMri805. Le 14 janvier 1805, l'ordre
arriva de prendre dans les tous les
compagnies
hommes valides qui étaient &Jrécolede hata~Ion,
et d'en former deux détachementsqui allaient être
diriges sur Paris. Je fus placé dansle premier.
Nousignorionspour quelleexpéditionnousétions
désignés,mais nous avions la certitude de ne plus
retourner dans cette garnison d'Ecouen, où nous
avionsété rondement menés, je ne dis pas rude-
ment, car la discipïiney était douce, mais où
nous -avionsfait tant d'exercice!I
Nous étions prodigieusementchargés, et, pour
surcroît d'embarras, nous portions sur nos sacs,
attachés avec des nceHes,nosmonstrueuxbonnets
poil, renfem~s dans des étuis de carton, sem-
M M CNANOE ARM~B. 16 JtANVtM !N(t5. t1
JEjM~~M?DB!MM~BJ~MWJOCM~~&
RETOUJRBNFRAtVCJE
13 /MM. Nousavons passé le Lésin, en bateau,
&sa sortie du lac Majeur. Je regrettai bien de ne
pouvoir aller visiter les célèbres Ses Borromées,
surtout l'Isola BeBa la distance n'était pas très
grande, mais la nécessité de faire séchecmes effets,
qui avaient été a la pluie pendant presque tout le
temps de la route, m'en empêcha. Les rives du
lac sont admirables-de fraîcheur, de beauté et de
sites pittoresques. C'est un pays enchanteur.
~MM!.4~M!~)
Noue sommes arrivés à Pana ïe 18 juillet, hea~eox
dB nous cepoaw d'une longue yowte~ faite t~ pféct-
pittmnBMp~ tttms ~e9piw 6~0~09 cMew~ Un c~W
(~naïa~pïtal~ av~9 tw te? pOMiNe~ de
<;(HMMd~ret J*e)~ p~tM av<t« <)é!!re.
1~8 ~nu!9MB.t)!, ]~8 çab~eta de c<~Q8it!&t,
MbKp~~q~es, Mw~tm, qnetqu~Mw apecta~
~a~~t me~c~ws~~voNtea. Je ~qw?a<j<ns q~elq~ea
ecw~ pabHo~; ~o<t<gr6~e! ce ne &taM~t que <ïep
catï«M ~per&M~ea '~e )~cq~~w, ~on eoppït
~as~Ma~ <H'entea<b'e ota mM~<!<rtetapM-
~e<tre. J'aw~ ~ai~ powvw diapp<ter de tout
mon tamp%, pp~~ont voNf, to~ Mt~~e et p~B~e
we M~e~tte < t<e t~rviee é~~ p~bîe) iee
appeta ~étp~n~ e~ jn~weux ne )ne pajRneMaient
gaere de c<HtPH'«~ tnea d6«Mt me povtaïetM j'~tM?
<
aa SOTnrEt!!H8 B'PN OFFICIER
JM~y~MN~~MS
J~t/jRLAC~JMP~GJVJED'~M.JEAMCJVJE
r
ONM CBANOE
ANM)ÈB.se SBPTBMBRB
tM6. sa
aux voitures. La variété des sc&ne$,te dée!r do
suivre et un bon tempérament me soutinrent, et
j'arrivai à Strasbourg toujours enivré de gloire.
Plusieursde mes camarades,pas p~usmalades que
moi, Mutèrent aux hôpitaux et y trouvèrent la
mort. Le vieuxproverbe a Hfaut surmonterle mal a,
doit être suivi principalement par les mititairea.
Malheur à ceux qui, en campagne,entrent dane le8
hôpitaux Be sont ieotéa,oubliée,et l'ennui les tue
plutôt que la maladie.
Depuis Belfort jusqu'à notre destination, les
routes étaient eneombréeede troupes et surtout de
voituroe de fourrage,que toue les habitante du
Haut-Rhin, des Voageeet de la Meurthe avaient
dû donner par réquiaition.Aprèevingt-troie joure,
nous arrivâmes devant Strasbourg. Avant d'y en'
trer, noua fîmes une petite toilette. Nous mîmes
nos honnête d'ourem et nos plumets, et la garde
d'honneur vint à notre rencontre. Nousf&mestogéa
dans le quartier Feinck-Mack.
i
BB t.A ~MNRB ABM~E. t* OC~a'~RB t8ea. at
~yjfî~M~AMCjMs
~MTERLJy~
Le ?, aw
Le 28, matw, notra
au BMtw. natta hataiMon
bataUtûn fut
fut anv~~t
envoya
VioMto,pour pMndra et caowtw !o Tipêaeyd<t
rarm~ juaqu'a StMabourg il aa eompeaaîtde huit
fourgona de dewzeà qMÎBKe millionsen or <m~m
<M~M<t. La plu gcandepartie venait de ~nee, e~
M'avaîtpa6êt~dtpona6edan9catt8Murteeampagne,
qu;,aM!:aadoyappauvnp,r&va~auem~
Ï~ 20 ~wiw i806, noMeawMene a la eaeeNta
de RueU. 1
Notre abBeneedu Paris avait &t&de 174 jouN.
JouN de BMMhe,110; jours de rapoa, M. De
Vienne & Parie, en 'marcha 46 joura pour faire
306 Moues,ce qui fait une moyenne de 6 Meues2/3
par jour.
'<
~EJPrMOISA J!M?F&
A Rueil, notre aervice se hornait a monter la
B~de à la Matmaiaonet au palaia de Saint-Qoud,
eee deux aervicesn'étant pas fatiganta parce que
peu <réquente.A Saint-Cioud.on était noumdet
deniersde l'Empereur;.lea repae étaient a peu prea
tea mtmeaqu'à la caserne.Un autre aervice,un peu
pM pénibte, c'était d'aller déNer la parade aux
Tuuenea, toua les quinze joura.
Lea gardesqu'on montait à Saint-Ctoudoffraient
beaucoupd'intérêt, par le curieux spectacleque pré-
sentâit cette immenae réunion de grande peraon-
nagea, qui allaient faire leur cour au puiaaant mo-
v narque, au vainqueur de l'anarchie et dea ennemie
de la France. J'ai vu ïà, bien souvent, des rois, des
prineea, preaqu~loua lea maréchaux,iea miniatrea,
ies grands digmta~M de t'J~pire, !€8 grande oS.
'à· > .w
eBt.A~MNOSAaM~B.–M~VMKRtMO M
Ct/RE CO~TNB
f,~ ~BMS~
Noua p<trt!<RM ïe 20 septembre.Cette déjà
tr&elongueen partant de Pane, le fut de étape,
trois lieues
de plue, pour noue qui vonionede Rueil. Quand
j'arrivai à Saint-Marc,où ~acompagnie était déta-
chée,je tombai sur le MMitde mon !e6ement,eomme
un homme frappé par un boulet. Je fue longtemps
eaM reprendre connaiaaanee.Grâceaux aoinatou-
ehante de la reapactaMe dame chez qui j'était
ïog6, et grâce à une Mi~ee, que me pratiqua le
chirurgiendu viMage,je revins à la vie.
Le repoa de la nuit et une forte conatitu~ionme
donnèrent du courageet des jambes, pour le iende.
main.
Le 22, au jour, nous montâmeseur les ehara
qui
avaient porté la veillela régiment. Geavoitures,
noua conduisirentjuaqu'à Soiaaona,où noua primes
ceux qu'il venait de quitter, en aorte que !eamêmea
voituresfaisaient deux 6tàpea, et que le 2*régiment =
couchaitoù lé i~ ~maaithalte dana la journée et
halte dane !e lieu où le i~ couchait.
Le 23, nuit à Rethel; le 24, nuit à Stenay.
Lea 26, 26 et 27 et toute la nuit du 28. en route,
aana autre rapoa que le tempe nécessaire pour
changer de voiture et mangerun morceauà la hâte,
quand on le permettait. Ceaeoîxanto-doazeheurea a
M SO~Btt~S? OCtMFtCMR
paaftéaa<MH* tea voitarewnoua briaèrent te eorpa.
EnteM&a ew dos méchante ehoriota da poyanna,
«aaa banca, preeque aaoa paiBa, ne pouvant n!
noue aMeoirpaeaaMemont,ni dormir quetquM mi.
nutea tranquillement, noua déairienaardemmentla
fin do ao ï(mg vo~~ e&t'en &tMtai MoeMm<~[&<'
meut eoM8toua ïea rapporta.
<~H)nnontaurait-on pu trouver une place pae*
gable, avec l'embarraa de d!x à douze fMaNe,lea
sabres, ht (pbernM,!ea aaeede dix à douze hommee
ennuyée,mécontents et souvent pou enduranta, la
moindre contMMêt6aa changeant en querelle1 A
part cet momentade mauvaise humeur, bien exou-
eaMeaparfoia,on était gai danale jour, parce qu'on
marchait aux monteea,parce qu'on caoeait avec les
habitante, qui ae portaient en foule ear, notre pas-
aage. C'était un epeotacte nouveau et intéreMant
pour eux. Dans beaucoup de viUagea,on jetait des
panière de fruits dane les voitures; on noua offrait
du cidre dane lee Ardennee, de ta bière dane lee
départemente allemande. Quoi qu'H en eoit, noue
quittâmee cesvoiture. MM regreta,préférant mar*
cher et porter tout notre attirail militaire.
Le 6 octobre, nouaétions au aoirà Ctoater'Braob,
bourg avec une eupe~heabbaye. Le j~ régiment
y reata le 2~fut détaché dana un fort village, sur
la gauche et très loin de la route qui conduit a
Bamberg. Pour y arriver, it fallait traveraer une
forêt très accidentée et montueuae. La nuit noua
y surprit. En peu d'inetahta. lea hommesn'y voyant
plu, danate cheminpresquepaatracé qu'onauivait,
heurtèrent contasles arbrea et lea buttea, tombèrent
dans les ereux~teefoaeét,iee ravinaou tee précipicea.
Ce~rent des crie,dee juMmenta,des gémmeemente
M tA GRAttMAHMËB. M OCTOBBE
<aM M
épeuvantoMeo.Ma ojMMawe,pow &vitwles acci-
denta qui Arrivaient & ceux qui les prôccdaiant,
s'écartèrent de la route, s'éparpittérentdana la forai
et anirent par s'y égarer. C'est en vain que le gé-
nérât Curial, colonelon second, qui était a la tête
du régiment,le fit arrêter, baMMles tambeuMpour
tas rallier, aetafut aanarésultat, paMe qu'il avatt
y
impaaaibNité.On ne faieait pae qaatM pas sans
trouver un obstacle; tteuronMmontque j'~taia a
t'avant'gardo, où il y.avait des gaideaet dos torchât
eotaÎF&ea, ce qui nous po~ntit d'aMtvef, quoiquo
tard, au logement, sans accident. Plus des troia
quatta du régimentpaeatfent la nuit dane la forêt;
tMaaoeapétaient NeaB&a ou eontna. Toua ceux det
homme8qui étaient Matée en arrière rejoignirent
le tésiment, avant d'entrer à Bamherg on a'arrata
longtemps pow les rallier tous.
Le 7, a Bamberg, une proolamation de rEm'
pereur à la Grande Armée, tue aux compagnie~
forïnéeeen cerole, noue appnt que la guerre était
déclaréea la Prusse.
Le 10, après avoir traversé tes forôta de la Thu-
ringe et les petites villes de Lobenstoin,Eberadorf
et Saalbourg,sur la Saale, nous vîmes le 5~corps
aux prises avec l'armée prussienneet la poussant
vigoureusementvers Saalfeld, où elle fut battue
complètement.Le prince Louisde Prusse, neveu du
roi, qui se tenait &t'arriere-garde,fut tué d'un coup
de sabre par un maréchal des logis du i0" hussards.
Le point où nous noustrouvionset d'où était partie
une division d'infanterie du 6~ corps pour entrer
en ligne,était couvert de nombreuxenets d'habillé.
maat, que tes soldats avaient jetés, pour aBéger
leurs sacs qui étaient trop lourde pour combattre.
-t
M ~~WTBtttBSD'UNOPFtCtM
En effet, noue étMHM tous trop charge, ce qui
Mndait la marche de finfanMne lourde et em-
barraMée.Noue awivâmeaà SoMeita
Tout était aena deaeuadessous dans cette petite
ville eaxotme,tant les maux do la guerre avaient
porto ~roi et la terreur chez iea habitanta. A
souper, notre &aMW (payMm,comme disaient les
vieux chaMeuM)noueeorvit on argenterie.Apr~ele
Mpaa,je lui die que a'Mvoulaith conserver,je ron*
~g8&Mtrea fort de la cacher et do ta yomptacef
par du couverte en fer. Je penae qu'il aura suivi
mon coMeit.
Le ii octobre, aur ta route et dans toe champa
qu'avoieinaieht Auma, noue voyions beaucoup de
cadavres prussiens, des suites d'un combat de ea-
valerie. M noue fut défendu d'entrer dana tcette
petite vUteassez jolie mais, n'ayant pae de vivres,
la faim qui ohae8ele loup du boie, comme dit le
proverbe, noue fit emfeindFela consigne.
J'étale dans une cour avec ptuaieuNautres cbae-
eeure, en train de dépecer un cochon que noue
vemone de tuer, loraquele maréchal Lefevre, com-
mandant la Garde & pied, et te général Roueeet,,
chef d'état-major général de la Garde impériale,
y
entrèrent. La peur noue glaça d'e&oi, et noue fit
tomber lea couteaux dee mains impossiblede fuir,
ile avaient fermé la porte eur eux. D'abord, grande
colère, menace de noua faire fueitter mais, âpre?
avoirété entendue,ils noue dirent, moitiéen colère,
moitiéen riant a Sauvez-vouebien vite au
camp,
eacrée pillards que voue êtee emportez votre ma-
raude aana qu'on la voie, et aurtout évitez de vous
laisser prendre par lee patrouulee.» Leconseilétait
bon, noue le euivîmeeen toue pointa. On rit beau-
ttSMOBAaOBABM~e.taoeTOBMtSM. <?
f~ t- t~ <
coup, au btvouae, de la venoMeque noue veniona
d'avoir et de la grando colèrepour tira du bon ma-
récha!.
~JV~
~'BJMFJË~EURJEj~TRB~BJEM.JJV
~J~W
et MffMMttttt<t&tm
at exercatt dans tt~n
nos ~~mca mM
raaga un tam!Ma
tcMMMe rava~. une
t~~nat~
eonvateaconeone
de ««nvntntM~Mtfta
da dut Mna
na dnt tarder ftm
paa ta~t~p après mon
dapart,&devooirpteaquûinutNo. ¡
Cefut aup cette ville que tous aea Mesaead'E~tau
forent ~vacw~ L'hôp!tot en était ptoM, quand
j'arrtvat, mais il no tarda pas à aa d6ae)mpt!r,
plutôt pou? 'causo de mort que par ~uérMen.Le
pauvre chdaaaur, xnoa bon camarade, que j'avaM
aïdô à porter &rambo!aneet étMt mort ea route
wn seul, aur ÏM tKMe,Meesëspar eo boutât, allait
bien et paraissait sauvé.
L~MM~NE~RCOU~ELANOUPEDEJ~M~a&&
18 mcf. Sur une hauteur près de Fincitenstein,
pour y vivre dans des baraques que noue devions
construire. Dès notre arrivée, on ae mit à t'oBuvre,
et en peu de joura ce fut un campde plaisancedes
plus intéressants. H y eut beaucoup a travailler,
bien des bois abattus, bien -des maisons démolies
pour construireles nôtres. C'était des aotesde van-
dalisme qui amigeaient, mais la guerre &it ace
excuse.
DR M MANM ARM~B. a< JKt~. ?
NJSH.SBEBC
(1),Leg&a<Ktt
Roueeet étaitné à Chameset s'étaitmarié
oùj'ai connusaiemaMet MadeuxSUM.
à Strasbourg (N*~
<{eJ.-B.BaMèe.)
M SOTO~NÏMB'CNOMMt~ '=
FMBDJ~VD
`,,i,
98 SOCVBNtM B'CN OFMCtBR
une <*
Ma M-l'action fat bien engagée,vers 5 &6 heures
du soir, nous nous portâmes en avant pour prendre
possesMon d'un plateau qui domineun peu la ville,et
appuyerlesattaques descorpsd'armée qui agissaient.
A M heures du soir, la bataule était gagnée,!e$
Russes enfoncée sur tous les pointe, jetés dans
l'Alle, et toute la rive gauchedéblayéede leur pf6-
eeneo. Leur perte fut immense, en hommes et en
matériel. Cette sanglante et~eetatante défaite les
terrassa eomptètoment.
jREMt/JV~~tM~VCJB
JB .SMS JV~MMJB
NOC~-UJEUTB~iJVT
D~-JVEM!'M(M.SB~FJMJVCE
t9a ·~ B'UN
St~OVËNtRS OPMCtBB
ET J~O~TUCAL
j~SMCJVjB
tM setcvMt~aa'ws 9iPftCt8&
La leadaMMB,par wnedélieieuaemâtiné j'allai
me promeneravec plusieursoflicierssur les coteaux
environnants, couverts de vignot qui n'étaient paa
encore vendangées,et de nguiersqui ployaient aous
le poids des fruits.
RB~AeBANOEARM~B. <a9
DE <S<~ET DE j!
C~MMLCJVE~
JR ~OJTS~A~CM~D'~MJV~B~a
18 Mat.– Une tettM du ma~or~~at de la
GMNdeArmée, pn~ee de NeuMt&tatet de Wa-
gmm, m'annonce que, par décret daté d~ 17, j'ai
été nomme ohevalierde la Lée!ond'honneur, ~oM
le n" 35805. JamaM récompense neime eauea
autant deJo!o.Le commandant fut nomméofficier,
le capitaïne de gteaadïera et deux ou trois autres
ooue'omeieMet soldats fureni momméN tégitonnairce.
Ceux des capitainea qui ne le furent paa, murmu-
rèrent beaucoupcontre le commandant,maMc'était
injuste, car il l'avait demandé pour tous.
l
~MDEUXP~HMJLMNDJEB~UMBJV
~ED~M~yjRB~~MfPMCJK
i6 a~o~ Bata<Bede Wachau Dans lea
pM!m&FM tMttMade la matinée, now$traveNamea
on &aboa~ de Mpaioh, ayant la vat~& aotM
droite, pow noM dingep sur ïe vi!!agede 'iHatBhau-
aea, o& ]~M8evîen$ !*ordre.de nous Mnd~etA
peine y etioBMïtMM amv<Saqae tes miMe~oanona
qui êta~mt en batterie Matèrent en mêtnotemps.
Toatee !ea annéea du nord de l'Europe s'étaient
donnéteadez-voueear.!e terrain qui entourait Leip-
aick.
Un généra! du il* ~orpa d'armée noua donna
l'ordre de noua porter en avant, vers un bois aaaez
étendu~et d'en détoner t'ennemi. Noua noue trou-
viona & rextrême gauche de l'armée, Le toie jfut
attaqué pa~teaelx compagniea,en a!x endroita
diueronta; par mon rang de bataille, je me trouvai
le. phM éloigné. Entré de suite en tirailleurs, je
débusquai aeâez vivementles Croates autrichiens
que j'y, rencontrai, ,maie&meeure que j'avanipaift,
je trouvait plus de réziatance, et quand mon feu
était vi~. on criait très distinctement « Ne tirez
paa, nous <onMne~/FrançaM,9 Quand je faM&MceB-
ser leteu.~ontirait a!or~8urnous.Le boia était très
épaia; c'était un taUtM&urré où !'on ne distin-
guait rien a dix pas. Ne sachant plusà qui j'avaM
auaire, ne comprenant rien àcette defenaede faire
feu, et~cnbté en même temps dé balles, j'avançai r-
MUÏ,avec queÏqueprécaution,vers le Heud'où par-
taient cea voixfrancaisea je vis derr~re un massif
.r;:?:4:g::<"y-
~P~NtM.
t$ ~tCta~BMMt~
r
?? ~&eRA~&
AMt
8 "'0
Mou,paréo qn'H momettait a~abn d'una aurptÏM
de nuit, et je peaeaiaqueïe batau!onviendrait peut*
&tt'edana cette diroetton.DepUM!e matin, je ne aa"
vais pae oOtil pouvait 8tM.J*avaiaeon)bttt~toute
la journée ieoteBMntet potr mon compte, sans
avoir vu un seul chef. Avant que la nuit ~t tout
à fait venue, le générât de division Gérard, du
IS~eorpa,vint &mon Mvoaae.Je lui rendis compto
de ce que j'avaM fait, et dea motifs qui n~'avaient
fait prendre eette position. Il m'approuva, et aae
dit d'y rester. Je lui demandai ~eFéeu!tat de ta
bataille. D me répondit a Vous voyez que noue
sommes vainqueura ici; je ne aaie pas ce qui sa
passe alUeura.»
Cette journée m'avait coûté huit hommesMeBeéa,
dont un oiBcïep.Je fondaiatousles joura.
La nuit venue, la ca~aïene de cette partie de
rarmée vint occuper le village que j'avaM pnê.
Quelqueeheuree après, toraque le ca!me ie pïtta
parfait aembïaitrégner dans les deux arméee,aj~e
vive canonnadeee nt entendreet porta l'effroi chez
des hoNitmeaM Mpoeant avec douceur dea durea
fattgaeadé ta journée.BrusquementéveNIéepar te
bruit et par un ebua qui mebriea trois fu8UB,)ea
hommes,transis de froid et soua le coup d'une
unpreaMonau?M inattendue, coururent & leurs
armée; Deaon côté ta cavalerieen nt autant, en
sorte que cette nm~ que ron avait tant déairée,se
paMadaMteeaÏafmee et lea dangem. Ceïa n'eat
pas de eut~, tnais lee hpnuneeet les chevaux
avaient pefdtt ce aenMneNréparateMret neceMaHre
dame de eemNaMee eiFeone~neea.C'était Mstne
ancua daBttc as de~rtcar, &a un pMauunïerde
guefMd'au eepHt &uhle,qui avait indiqué le v~'
Ma 80U~N!BSn'ONO~PM<M
.r
-M~aBB~a. MS
.M&C~DJEM4YJEJVCB
t
c. -1~
z
?6 LAea&NBSABM&R.M AVM& t8)t4. <M
te 21 avr3, noue arhoramMle drapeau b1anoet «
prîmes la cocardede la vioillomonarchie.Le même
jour. tee omcieMdurent Mmettre individu~Hement
un acte d'adhésionau noavet ordre de chassa. Dca
ce moment, les relations avec ï'extérieur furent
permises,et ïea communicationsaveo tes emMBMtt,
qu'on appelait ttaso<K~,MtmMeea.D&j&, beaucoup
d'otE<aeNgénérauxet supérieursétaient partis pour
Pana, pair aBef saluer les nouveauxaatMa cet
empMeaementdevint plus vif après la e&p&oMBta
de la MoonnaMBance du drapeau, La cecaïde tri-
coîoMfut quittée aveodouleur,et la cocardeManche
arboréeavec un serrementde oceor.La veillede ce
)OMr,avantque l'ordre en fat donné, je via un colo-
nel en eecenddeegardéed'honneuravecune cocarde
Manche.Je dietout haut aux efEcierfqui se trou*
vaient avec moi a Tiens, voilà une cocarde
Manchee Le colonel en eolapemarcha marmoi.
en me dieant a Eh Ment1 monsieur, qu'avez-
voue &dire aur le compte de cette cocarde?» Je
lui répondM Ecoidement a C'eet la première que
je vois de ma vie. a D se retira sans rien ajouter,
maie visiblementcoan'oucé de mon exclamation.
(n devint pair de France sous la Reata<aation.
C'était le marquie de Pange. Jo Fai heaaeoup
connu par h mite, quand H commandait le dé-
psrtement de la Meurthe,et noue riionede ce sou-
venir.)
L'ordre arriva de remettre au prince de Saxe-
Coheurgtqui commandaitles troupes du blocue, !a `
célèbreet forte place de Mayence,avecaonimmense
matériel. Nousen sorthnee en vertu de la conven-
tion apoliatrice du 23 avril, qui reportait la France
a eeft aneienneeBmieaa.Qaa de pert~ nous Smee
'?" <.
J~RENTNJSjEE~FJMjtVCE
T *<tM!<m<Mmtt'rnn~~
L'obligationd'aMwt~ la meMet~– t-~
loua !ee c
dimanehea
contraria beaucoup !ea oBïeieraet !eur J8t prendra
!eaBomrhonaen pippe, maMptw<en<!er& la e<M~.udQ
qM't(mennmenMt&d'eatre nous serait envoyée en
demï-aeMe.Le i~ ootobM,rof~maatioa du 44<'de
Mgnese fit dana ïe cabinet du coïone!,en présence
de rinspecteaf ~a~fat comte de Oacae!, maia ça
t~tvaN demeMï-aaeeret.Le 3, cette opération se
fitsur le terrain du polygone,en présenced'an grand
concours.d'oNcïeM,qui attendaient avec anmété
le résultat dea notes donnéee sur le coïnpte de
chacun d'eux. L'appel des o<Ncieramaintenua en
activité M fit d'abord pour lee oBicieMsupérieurs,
puis pour les o&cieMcomptaMee,puie peur les
ofBcieMde campa~e., Quoiquej'eusse une
de certitude, je tMuvai cependant le temps eapéee
long de
ne paa entendre appeler mon nom. Je fus
le dernier parce que je.devais commanderlaappelé 3~de
voMgeura.
FB~D~~TLMCE~~JûUNS
L*OM&MMMMCO du 3 <M~~Mt~MneM~Pa~tH~,ne
fut mMeé <~6U<Mtn, ejwJ?M&)~M, ~M'aM<~J~ <P<M-
tobre,car on craignait le fOMtna~<&!s
P~HMMns ~Mt
a~ate~p~t~~yKsgue~tM~Mo~&t~ftM.
Le maréchal de camp Fabre eut la MMMom de
nous licencier. MiaaiendouIouMuae,pour un mili'
taire qui aimait aeacompa~aonede gtoireet aen pa~.
Le 3 octobre, noua paaaameala dermere revue
comme4T~.Le lendemain 4, tee dernièredebrie~e
cette vaiHjantearmée, qui pendant vingt-quatre
anneee avait rempli le monde de ses e~toite et
montré Me immorteNeecouteurs dane toutes ïea i
capitales de l'EuMpe,étaient dimémineesur toutea
les routes, le bâton à la main comme deepeleruM,
demandant protection & ces ennemia que noua.
avi~M ci eouventvaincus, p~ généreuxque noe~
compatriotes qui traitaient de JM~<M<b de la LcHw
cee nob!Mvétérans de la gloire, cea victimeede ta
'<rahMon.
H y avait dana le port un ehaMe-maréeen pM-
tance pour Bordeaux. Pour ne pas être ebti~ de
rencontrer ~ur ma route tea oppresseurs de mon
paye, tea soutiena de cea nobtea qui ae vengeaient
sur noM dee vingt-cinq annéeed'humitiàtIoMque
la Révolutionleur avait fait eubir, j'y pne paMa~
'aveedeux.o'S~ra.
DB LA CaANBB ABM&B. M OCTOBRE Mt6. an
J~TERNEMïm~WCa~
l.allns
belleso.dt. à~
années de sa ~.4_.
vie aur 1'les graadceroutes,
-1- 'II
cela
n'a plus le mémo attrait Je ne fus pas enchanté
de mafantaisie philosophique.
JMRN&S AMS
JENT BWDJEM~.SOLDE
MoHt~MM. Le 15 octobre i820, Finspecteur
générât, M. le.maréchal de camp Vauthcé, commença
eeaopérations.Elee durèrent huit jours. Commeïe)t
annéée précêdentee, je ~e propoaé pour chef de
hataHhmet invité à dmer par ÏuL Je aussi pro-
pes6 pour la croix de SatBt*LooM.
Le i7 décembre,le même gênerai Vau~6revmt.
A aonarfivée,u demanda mje HaaMencoreré Cen&-
<&M~WM<. Lecoïô~et,commandant de la place ré-
pondit <r Om.s B mentait. D aurait dAdire non
et que depuis aeptembrel'abonn6mentétait expiré.
il aurait dtt la vérité B le savait bien, pitiaquenous j
le Hmonaensemble (lui, le colonel,un chef de ba-
tamonet dix capitainee),maia ueut peur et ee tut.
Sur cette amrmation,ïe généraldit: a Barréepaiera
pour t~a autree. Je te &MaMpaMer au 19~deligne
C[egtondèlàGirohde).uiràendemi'Mtde.a
(~didogue,je Pign<HM~)t. B yeutundmer.Teue
tea omcieraétaient tnetee, parce qu'on eavait dej~
lee nom~de plusieursd'entre nous qui changeaient
d&co~a ou étaient renvoi en demi-aoïde.J~
de ee noa&re. On me le laissa Ignorer lôngtempe,
maiaennn on nnit par meï'apprendre. J*etaiatoin
de peneep qu~~ meMra p~ jamais
m'atteindre. J'avaie rendu de si grandeeervicee
?8 !.A<Mu~)M4CMÉB. n p~asMcaB iaae. a~s
maemdu~prïveeetmïï~a~reava~ete~exempte
d$ bt&me,<ouetou$!ea rappel, <p!eje Matai coa.
6)nda,an~ant~
Lo ïendemain,je vouïuavoir la g~n~rat il me &t
dire de M~ter tranquOte dan$ mon Mt~i:. ~Mt
j')5taï$c<MdenH!$MMavo!!pété~te~w.j9~9eh~
ïe eo!<HMt,qui wwtl'air <t~me ptai~M beancewp.
Ch~!t9 MewteMat'~ïond,je tfouvai pÏM$de maaï-
festation de re~t et d'ïad!g0tttto~.Mais c~aMM
te le o<mnM<aeM &HH:,je He me 89 pas beaucoup
d'tnwMcmeuyïaeme&M<:e<ie8ew<t~MOMtMtïeM.(Ep
voici une preuve lui pyMt exprïm~!'imqui~udo
que j'aveie que mon &'eM,vMMteeene~! de rar-
chevequede Bordeaux, put epoireque j'avais cen~
mie quelque acte de~morant dans ma eMnerp
zaNïtaiM,il lui 6oivit,une lettre de quatre pages
pour lui fairp mon éto~. QumxejouM ap!ea, i! re'
etaaM cette !ettM.) Heureuaemént que je trouvai
dans l'expression des M~ete de la presquetotaHt&
de mes eamafadea, daM leur bonne aCeMien,
quelquesconsotationa&ma profonde douleuft
Ce qui m'eNigeait le plus dam cette brutale dis-
gp&ce,c'était de voir que <? colonel qui, pendant
amq anneaa, m'evaM eombïe de bone pMtpM~B,
donné dea preuves tineeMe d'attachement, deux
eompagniead*e!iteà eOBHnandef, proposepour chef
de bataiNonet pour la croix de Saint~LeuM,cboMi
entre loue mea camaradM pour remp!!r dM~mc-
tions dane les conseilsde guerre, dane les pÏeee~.
dana Padmmmh'alaon,me eaBinStMt pour complaire
à un geneMdqui voaïatt, donner une preuve de eon
dévouement~ux Peurbone en aeer~ant l'exieteeee
et l'aveaM*dee aMMneomm~t $eaeompegaonade
l'EïapiM<,
tt
SOC~ENtRS B'~N OPFïCtM
~M
–Eat-eevrai?
Celui-eiétait bien forcé de dire cm. Du reste, la
principaleaccusationun peu sérieuse,c'était d'avoir
été abonné au CeiMt~tMttOMM~ Mais quand je lui
exposai que le colonel,un chef de bataillon et cinq
ou six autres capitaineal'étaient aussi, cela !e dé-
concerta et eiabatMSMbeaucoup le colonel C'est 0
aIoraqueje)uidM:
–Si jamais je suis rappelé à taire partie de
l'aHnée et que je sois tué au service du roi, vien-
dra-t~ndeaMtnderaUF moncadavre ai je lisaiaïe ',=
Con~~MMtMïouleDfepeaKMoRe. =
D me répondit vivement et comme entraîné par
monapostrophe:
Je eui8convaincu que les tecteura du premier
firent toujours mieu~ leur devoir qu&les lecteure
du second.
Une autre fais je-lui dis
Commentee tait-il, mon général,que vous m'ayez
proposé pourchef de -bataillon,II y a deux mbie,et
que je M soie pas même bon aujourd'hui à servir
dane~armée?
–Ceta èet vrai, mais alors je ne savais pas que
vous fussiezunlibéral.
D me fit lir~ les notes qu'il m'avait données &
en me disant: ` t
cette époque,
–Vous voyez que vous étiez bien dans mon
esprit et que voual'êtes encore, car je vouedonne
ma parole d'honneurqu'avant qu'il soit vingt jour~
vous se~ replacé.
Je sortis satisjMt,moins de ce que j'avais l'espoir
d'et~réintégrédAnsmongrade, que d'avoir?~
quej'avais été calomnié,mal jugé et abandonnépar
mon protecteur naturel..
Ma NOOyaMM B'ttN OPPMtM
vuv MOtM~t
iMt ttnt~f) MtUMtMM
~0 nt<tntnta
ttjp)~<ae, CM<m!tnMt
<m VtMMtta <
pOH~
Mon<qpe!Ka! Tous<M omciemqui m'avaient invité
ft déjfMHMf m'aeeompagnerentjusqu'au bureau de
ïa voiture. Le capitaine, après m'avoir ambrasse
avec tonte reCusiend'un coaurohaud et aimant, et 0':
eitût que je <hM hors de vue, ae rendit chez le gé'
a6ra!. By tMava l'aide de camp qui demanda après
moi. Hlui'dit que j'étais parti.
-r Ah mon Dieutant pie, le général vien~ de
!e placer au i~ c6pment d'iMantene ~égeM.
C'eet hien, dit te houiMantGaingaené, dans
trois heuMs,je vous le ramènerai.
D fut &la poste aux chevaux, en monta un et
se faisant précéder d'un postillon,il dit a Ventre
&terre juaqu'à ïà rencontrede la voiture qui vient
de partir, » Deuxheures aprèa, il était à ta portière
de ma voiture, où il me dit a Descendez,.j'ai ordre
de voueramenerà Perpignan.8
Absorbédane mea doutoureuaearéSexiona,je crue
rêver quand je te vis auprès de moi. Après quelques
expKcationa,je montai derrière le poatihon et nous
~dopâmes vers la vilh. Le contentement que
j'éprouvai de aeretom*à une meiHeuMappréciation 0
de ma conduite mNitaireet privée était bien loin i
d'égaler ïa peineque j'evaia ressentieen apprenant
la fatale injustice, mais je triomphais un peu de
mes lachesdénoneiateuM.
Nous étione prèa de Salus quand je ~MMmmé
dedeaeendre de voiture. Le t<<*npsétait aCreux;
la pluie-tombait à torrent, en sorte qae quand-
nous arrivâmes & Perpignan noue étions horri-
Nement mouiHés et crottés. Malgré ceïa nous
descendîmesde cheval à ht porte du- général e}
montânMachez ta& Enme voyant, N ~m~&~<~j)
?? LAGBAM&B
AtttaËB. M t~eMBRË)aa« ~99
me aerra aordiatomont la main, en me disant t
-<' Voua voyez que je ne carde pae toujours
rancune.
Une inclination fut ma seule réponae. H me dit
ensuite
Vouapourrezpartie quand vouevoudrez pour
Péngaeux où est le 168té~r, j'ai déjà donné a~M
de vo~e admisMon.
J'ehtervai qw'Nmo serait péniblo d'àrtiver au
régnent avant que ror~aîaation y fat faite, ma
présence devant être dcsagraaNpà ceux qui pour.
raient M trouver dans la position où j'otaia il y a
qadqnea jours.
RaMorez~voM, mef&pondit~i!,vouane d~pIacM
peMOnne,voue remplacez nn omeier qui demande
aà retraite, et ceux qui doivent partir le eont d&ja.
Du reate voue rejoindrez quand voua voudrez, je
voua donneraiune autorisation pour cela.
.<
C~TEZ DE BORDE~t/X,
L'~LRCNBy~UJB
B«tt~NMmet an MMtetW~P~t~MtM;,et &r~
pe<<AtM<<fo/e<, Bordeaux,pour MH'MM/~M
DB&jr~~jERjiMjvcy
JUBSJMJV~jESD~vy-MJMJUEE.
Le voyage de Saint-Omer à
Nancy fut très
agréable. n était facile de voir à la tournure min-
taire de Manommea,à l'aplomb de leur
marche,
que nous sortions d'une écoleun peu rude (te camp
de Saint-Onaer),maia favorableà la
discipline,à la
tenue et au développement des forces
Partie de Saint-Omer,le ? septembre,phyNques<
nous pas.
aamM pat Amaa, Cambrai, Landreeiee,Aveenee,
HtMon,CharIeviNe.A Sedan, je dînai chez la 8<Bur
d'un de met meilleureamis, Mme de
Montagnac,
(la mère du brave et in&)MuneMontagnae,Meute'
nant-colonetdu 15~léger qui, plue tard, en
A&ique,
vietime d'une infâme traMaon, devait euocomber
aveotoue les hommes qu'il commandait.)Le 15oc'
tobre, ayant dépaMé Verdun, noua arrivions à
Saint-MiMe!.
La soiréede ce'jour, qui ae trouvait un dimanche,
étant fort beue et illuminéepar un admirable clair
de lune, toute la population daneante de la ville
était réuniesur têt placeset carreBourapour ~n<S~
H y, avait, dana cea baïe improvisés en
plein air,
tant de gaieté et d'entrain, et dana les airs
chantait quelque cho6ede ei mélodieux,quequ'on y
je prie
9M SQUVENtnsc'UttO~CtER
un plaisirmuni à lesregarder. Lajoie de cette bonne
jeunesseme réjouissait l'&me,et me faisait me rap-
peler que, moi aussi, j'avais été jehne. Si je ne dan-
aai pas, du moins je partageai la bonheur de ceux
qui me causaient d'aussi doucea émotions. Je ne
me retirai qu'après que les chante eurent cessé.
Le surlendemain, 17 octobre, noua arrivâmes à
Nancy, où j'étais déjà passé le 5 février 1806, en
revenant d'Austerïitz.
~JOMt NANCY
ja~WjtMttMCJB
Le jour même de moa arrivée à Nancy, je fiela
roneontred'un de met ancieaecamaradeadeevéEtea
d'Eoouen, que je n'avaia plut revu depuia que
j'avaia quitté la garde impériale au commencement
de i808. Ce véHteétait capitaine d'infanterie chargé
du recrutement du département de la Meurthe.Se
faire un joyeux accueil était trop naturel à de~
militairesqui avaient vécu de la mêmevie, pendant
plus de trois annéee.
Présenté par lui, dès le lendemain, à aa jeune
femme et à ea nouvelle famille, je fu< accueilli
avec cordialité, et traité par la suite commoun
ami qu'on était heureuxde revoir. DaMle courant
de l'hiver, il me proposa d'aller au printempe à
Charmes, petite ville dee Voagea,pour faire con'
naiseance de ea grand'mere par sa femme.
Je nepensaisguèrealoMque ce petit voyage,due
un paya qui m'était auMiinconnu que la peraonne
que j'allais voir, et mit autant pat complaiaanceque
par goût, me donnerait une épouae que mon ami
deviendrait mon couein,aa DeHe-mere ma tante, et
que sa grand'mere aérait auaaila mienne au m6me
titre. C'est ainsi que aouvent le< choaea lea plus
~ïdlea deviennem:~par t'eSet du haaacd, dea évé*
nementatrea impMtanta dans la vie, et qu'on c'en"
,Y
M LA OttANBB ABMÉE. M MAI Ma6. <M
m88emMaitqH6}enepo~v~payep tMpehoy
l'avantage et la satisfaction demon Mwveawfp~ade.
Quel changement dans ma position1 quelle dinê-
fencedanateeervieet1
<MMJMJMX
MVJB
<SJMJVCE
D~JE.C4DJSMM
FJMJVp~MB
LES<MMKMHV~VCIM
ZjMTBO~CLOMBMEN.7JU7f.My
`
MJH~MT i
~9 JUJM-M~T
er. MnoBMnt
~Maer, MMBCBW ~êMMM~a&!e
atMMMM MtMM.
&Me.J~e0 M MBMtt
MNaa cc
!<moMttdaa ma~Maa et dethouMa~ le ~adfMt
Ktapenaab!~ de tout oeqw,.t*ytreava~t.B a'ea eha~
~eteM~vatewtte~ptee8qMeta!teb~td*ar* 0:
MMM~tet de grandtqwpement,q~'tt &t p<~«d)M
pùw çt'gtHMM!* tM eompa~M de M M0!o~. v
Ce fut PourmotwwegM!tdeMttï~atWBde a'av~
pKmde rapport avec tewtMCM~«dea ~<!M
NMttea, qui venene~t,ht ~lapatt, c~fphw de<t<wa~
pew les MveMdM ~<txga~dMwtwoMtx qw!w'e~
t~aMei~at& hMe poap aaavw Pe~a dMpWaee.
Je <avMtque !e tê~wettt ttMt «a~ de PtWt, ja r
a'avaiiaptuw&oMindMqtMïeaarmesqueje d<MMM~
fueaentamptpy<e< contre M. C'est ce qui m'~v~t =
fait tant tenîr &tew MMN~'atïoa.~Pe MWcôté, ï~
eapitaiaequet'awMamptaMédanaï<aOMpade ~rda
mevoulutphMen donner&tou, ceux qui M~t~
taMnt. H M~ait âtBede ranro~a$atMnt, ot être
eoemupar citoyenttenoMbtapow en <~tMwAJo
!<ndi<eawvent:aN'a)nmeaptteIwptoMtaÏMa,!pWH~'
tenant que tout est &M.DepOMMaMt MMtfMM!' ta
)ftvdu~oapour leur <!ompte, e~now KyMr&t'ano~
~hiedén~gapqwe.t Les ~ppet~e que j'eue ~veeM
~mp~t~M~eetava~p~M~ewMM~Mo?<eM,q~vm)?~ï~
teeec<)!tdep,~M~tt?~aa~<ab!M.~
PMtdantcette towNme~e,te detacbeme~!eM;&
la veillepow le garde d~~ pnaw de M<mteïgM,
Mntrae~o~dre,matedéeM~. Ceint en vasque h
~apita!meChaMb'on, qui tecczM)Mnda&t, ttb~nfa <Mt
mam~a qae aa aaiaM~aétait d'etapechevtea !a~
MteuN qui a'~ ~pwfaïmttKa~m~ de ee t'epa~d~a
dana P<NM, pe~ comoMitMd<~de!îtaet pe~t~tM
dea QHmea;a iMpwtpajrMM?à ~MMcotapre~dM
&an de eMd~raï~ a~tMepen~B~iaeH"8 ~ade~
M t.A e~A~M A~M~R S~~O~MT <M<t. 9'Ht
j.MM~MW
AUJVO~ty ~O~B
30 /M~. De j~attd tMtttM, M~etM p&t~a
det oMoteMdu Mg&meM ~ti Mt~uVMent&Pade
M~Mti~at ehet!tNOi?&<?pfeh~ e&M)o)!b~
Ma dttetrmïhatKtnsur !tt<!&ttdMtW~6 MMde~toM
MM~.0 fut ~o~ &l'MMtittMiM ~e ptêa~*
teM~êdant Ïa madaae ohét le MtMM&Mt~~téM!,
MMMte du j~h~~MMaMM
Gétard. Bft6)Cabfe ~M~
a&&'ètôt au dOMi~ d~ M. ÏA<&tt$,btMtMt<~ 6t
d4p~M~de~MtM<tôttdh&~on&mM)Uv~oFdM
da ~MM) M:p~Md~ dM MMBd~M &<??~hg)t<
K~ pt~tî<ML
Chefde oorpa,par ~'ahaenoedu coïeû~ Qut~Mt
av~ ttB d~X bMtHUotm, <?du UMMMnt~!oï<tneï
~ai était M eo~ & L~, je daé d~ab~td<~ef
a)m atoyem d'~autot h t<tMMt&6edo !à tj~~pe,
<~i êtatt eân9 pain d~puit doax jct~; ~t aMee!
a~Nr & ieinéBien<!o!&pMadr< attX&atMaesd< M
point imiter la conduite de ïeaM camaradea,
a~aieatqaittétewtt~a~agBiMet~MtaiFdetat&nt
pat &e~a MMtet,~t à PMiOt, «nt M~ÏMM~tft,
s~hta~<~t ~haMM&wei~é~ da<<M !tmw~yeM.
Je ÏSUtM~Ctaïna~dai un û~~e <~&<6pV<ttiMt dé i
t~MM e&ett,et M&ettoMMtem~, e'a~ tt~taïe~ d<it
~ttaMï~,~t d'<~te)fd'aNMhe&<tdatMÏea ea~aM~.
,P=Idlêet
<MaiN~ de
Qtd'6Y¡.t6f11'$11~
~teMïieâ tvéë hcirêdadt
têt h&M~du
1. yM~
eat.ltc~l
qM
paient <8ït !M<~eh~.Ce ????1 en gj~ttdepa~&
daè~MtMihMpefa~. Ï~ ~à~a&de phMïeMM t~ee~
d~af~t toNipteteaMmt dâMttin j<MWt PÏM d6 iM-
peet, de eOMtiMMà, de d~pÏStë, de iMMs `
aaa~Me et deëotdtêp)~B~)te t~mple~. LEe< !e&
M<t SOCViSNtjM B'ON MM<Mi6B
-<e-< étaient t.
eSeta vendus, déoMt~a,eouverta de boue
et de caisse. Ce n'étaient déjà plus des sotdatw.
Après ma viaite dans les casernes,je marendis
au siège dit gouvernementprovisoire,rue d'Artois
(maintenant LaCRite),pour nmpHr ma OMMion. Le
gênera!Gérard n'y étant pae, je m'adresaaîau gène'
rat Pajol, commandanten secondla force armée de `
ï~ia. Je fus parfaitement bien aeeneMK, et obtme
tout ce que je lui demandai pour le, Men.etre de
mea aubordonméa.Aprea avoir longtemps caua&
avec M de notre poaïtion et de la part que nous
avionepriae aux événements,je me retirai treaaatia-
fait, ~t plus que je n'oaais reepérer, ear j'avaïe
craint queles articles violente,pubuéapaf !ea jour-
naux contre le fégunent, ne l'euesent indisposé
contre nous.
Je fus én~uijteM'Hofel de ViUevoir le généra
La Fayette, pour lui faire connattre nos intention~
B megardapeu de temps, étant très occupé a rece-
voir des rapports et à donner des instructions.
J'étais homNement fatigué & ma rentrée chez
.~moi.
Cette promenadeforcée dans Paris, cette tongue j
course en,habit de ville, à pied, à cause des barri-
cades, et par une chaleur accablante, me mt con-
naître les immenses ~avaux et les épouvantables
ravages d'une guerre elvue de trois jours. Dans
toutes les rues, sur les~quais, sur les bouïevards et
les ponts, étaient étahïies des barricades, placées
~tousles soixantepas, hautes de qua~&cmqpie~
et consirmtes avecdes dingences,d~ omnibus,des
voitures de magtre, chanettes, camions,tonneaux~
caisses ou planches, ac* les touïevards, les arnres
étaient coupes et, abattus en travers les rues en
MM 6MNBB A~MËN. a~<<JH.ET )MC. 9~
aM S&eVaNMS
B'ONOMM1M
!a pMMa Bh~Ntïetee)CMM aa pMdeïde<?wt MBBNaï
detaNh~t~
AmtHaMteutdet'H&tatde ViB~t'app~qne d~ttX
de nos ~<~eM (a&MpÊtameoratMde detfM,at ~a
p~M~f&pea~ h6!)Hnef<NpttM&, toua deux t~)
eb~)t da jcot6nd)qui ~aiaBt ~tt6 la ve~ dam
b~Md~Boùlo~o~hMMMucMMtdetethMdMpaa~
<'4~tantpr4Bem~&rHûMïdeVme)pom'etMphw«
<e~eMAu~a~B~9mentpM~<<Qt&MMpatade
d'an dêvûaementpa~o~qa~ dont a< meM do0"
Mknt ?&)«deux ;out~aupa~vtmt. A &)Mede câ*
lotMMet<t de taen~n~~ ae ptt~nMnt A &tite
M«~ tm ~6Mt BobôM~'%ue,N'a ïdM d<Mnait
pÏe~ptu~e~tbo'~MMM~ntunbt~aio&m~
dNeet)tûr~oeqaiMe~tpae,MontelMM~iteaa~
tMmaiM d~ ~&~<Mrt <n6tuda,tous ManM5e,Mtto~
bonchef (c~tt moi),d'umtrtB mau~N~eep~t. Ba
ob~nMntSMMdiSo~é I« p!eim pottvoiMq~'ib
detaandaient, MM <aÎMmtde «nte &roM~re.
~pitai&e noBNMahe~de~M~on, « &tM~ tea
B'M~~et&<oa~lM~tBaaat~~matMaàd&tAqû'a
p&tea~a~ao'deuMtMt pMH~)mlqae<<~MMapoM
eh jMMdea MpitM~M et dee ïiButeOMt~.C*Mtaa j
moNtBM qn'a ré~htHennatt amMht eMN~
~ejeMBX~t~ezt~J'ytr~~t~lte~B~~
de mon batMBen, <pjd~a'attenda&mta~w Mnpt~
~~o~&~NM~!adt~~<MM~ra~aMde<~dtfMt
~~<~d~tiaM~~t~dM~<~te~MM~Met
~tMt h ~?~0 ~atudh~ Àp~e &vo!teNtMdw
!eaM<~t<t MtetM pMM.M, ÏMM'téomîgaag&
d'~MiaMet d'aN~tie~ )'éNi~ M j~t~ ï~
~yMte, po~'i~ ~n-e paMde Mt~eB pM~M,
dA~a~tMït~t&d~aa~~tiMte~
dé la ~aduiM ~MM~eM~ q~e t<matea o~6tMada
M~GMNMAaMiSt.-MABtt.M'Ptaae. <M
i
M! M CHA~&WAa~S N AO~~TtMC. as$
Et MBdM aM IM homteu~ at
dNtpaau MMtitaMM,
et d'un détachement do et
Mua'oSMMeM de o~po~
raux qui e'o&!rent e~cqrter te
apontanément pour
LA FAMILLEROYALE
t M W<~ L* ~~A~<
~oir que dans l'ttspaea dun moM,45000 hommes
eueMntpu s'habillw, s'Mtnor,s'équiper et aequëvir
aaaezd'inetMetion pour exécuter p~maMementha
di&éren~a mouvementsde l'exerciceet dé la marche
en ee~Mtt).Le Champ de MarsêtMt pFMqMe pïem f
de oes eeMata-eitoyenaqui, placée sur plusieurs
lignes, présentaient un coup d'eait fait pour ia~piMp
un juata o~ueN.
L'arrivée du « roi dMba!'Heade<B,ooBtme rappe-
laient lea Panaiens, fut moins annoncée par les.
salves d'artillerie des Invandea que par lea vivata
d'ènthouaiaamede 300000 peMonnea,ptacéea sur
ieatatua et les banquettea de ce vaste forum. Cette
immense population, avide de voir le aouver<tin
qu'elle venait de se donner, se preaaaitautom' de
lui, prenait ses maina,et lui prodiguaittou~eaaorte&
d'homma~a. C'était un père au ïniKeu de aea
enfants, un <atoyencouronnéau milieudeaeaégaux.
Point de gardes, point de courtiaana doréa, maia
beaucoup d'omciera de tous les grades,qui lui fai-
saient cortège.Lealég!onan'étant paa encoretoutea
r réunies, il monta dana lea appartements d'honneur
du palais, où étaient la reine et aa jeune famille,
pour attendre que tout fut prêt. Ensuite il ae rendit (
a pied sous uneimmenaetente, élevéesur un. haut
échafaudage,enface dupalais de l'Ecole. Dea maré-
chaux de France, des généraux et un nombreux
état-major l'accompagnaient.Le général Lafayette,
commandant général dea gàrdea nationalea de
France, aouSrant de la goutte, s*àppuyaiteur le
braaduducd'Orléana.AprèaladMpibutiondea
drapeaux et la preatation du eermont, le roi monta
a cheval paaea~~antl& &ontd& toutea
légiona,et futée placer enauiteaoua le balcon du
M t.A eaANOE &aM&B. M SRPMMM~MM. ,aet
t
SO~tRtM~'wN~~t~~
'f'~
~~t~j~
té 13d~'f~b
<~6ttF<t&«àB~.
Je pN8 ?!&<?a ta ~aMe du ]~n. ~coa y etîeaê
$chM!atè.Placé &?? !tôut, h e~ de t'~a d<tcNmp
de~~ee~tem~~aIdea&M~~deBhM~*
pue dé <?tMÏat M)MtHfq<~ tOM MM)t~hW(
do~ je ~e d~< tMnen~ païde de <!«mp< ï~t.r
hMUt$M!a~g~a~Md~M!t~~t&d6RMte<8@d6è
moWtd~t hMKt~p m'~àie~ iacaantte, h~
des déootatioM, M de ttï~htaMt aMMtotMt q~'d&
ne peut guère trouver qu'à une table royale, m'NM-
traimnmt de la them~rèla ~MwBM~e~aMô !<?
avaata~de~riohe~aet~og~MeMod~~aad e
mohdû.
A oeMataNe éta~M te r<~ la rei~ MmeAd~
Mde et la ËBè a!nte du roi. Le duo d'OtÏétM 6t
aon &~re,le duede Nemottre,préaidaMnlune autre
table, Où iM~ ?9 }6m4e~ih~t6~ prir~t p!aee< On
pNt ? ea~ dà~t)!<MgMndt)ëaÏontt,ea~ &t<tae<MM)tê
pj~r !<! d~e d'AunMdé;enfaM dé Mt Ma~ thé
ohartnâ paf MMta~~Babï~~ba~a et de: èea«<t!Mam~
qui m'ÈMàntran~ bien qtte rane meiae !<? Rt
pu para!Me au-de~ue de ce qu'eN~ ~a~N$< il
Mtvaitqu~ïe r~hMMt aÏMt & StMtbdar~<? ï&oi a
~<eM~~ Êtoï~é de ee <N me aiMit, M
de~~dai ~miMeat B Fa~a~ «t~ e<aa*
C*e~ Mea eimpt~ tae dit~ ~o~ ~pitaine
de carabimeiMMt ï~~ dw ~h ]~M@pt~. C'e~
par Mq~e ~*ai apptMtoat <? queje~&M~~s~
preehaia d~a~et~otM deatinatipa~
M < MA!tt)8 A«~ <)t.~<~8M«tR <MO. eM~
Pm~K4M~JMJVNMMS
Non Mn<oM< de notera(t ~tep la ~w taR<do grande
~MMea~sd&M61!PMBtd'~e ~H~tn,B~f~, a(~e
ee~eet~MM~<ew/eMM en <~ttï gMt e&<8)MMM <Mtt< v
ds MMM~M, a spin de eoMtgMardens <oa /oMfnaï
6tM~ ~a noMMOHt~ qui font ~'spp~ dans PafM
~~d~~iMs Mp!antM~M de ~oto' (?23-1830). ~cnMr
j~eMtN, fo~MMapt<&j~<M,TwF<H'cn<ea,
<!pe<~M!ee,
jDaBMsMaw~ &ta!~RoMaM~, <OH< Pt!t~
M'MB,« tt n~ mqt~M~~MM de a<j}~MdM'
&a d~BM~
efatMatXMda la <ttMtda<~oB danA<MfMea/
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M M OMNDB ARM~B SBPTBMBM taac. 995
CNEZLB~UCDBDOMMMUVfLLB
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PB M CBANBB A«M)ÈB. a OCTOBM tMa. 309
DBAfErZ~WM~MBO~ac
La 11 oc~~re, ~aFrea <aTtfed M~t, ~t! revoit
pOMP~0 tfOM~Me~M..
(i) Je tw r~~ pM&r~ tte tM~'e p~~ t~
t~~e, ~t t~)M<!h~mt <~pet~ yM}te 4? M!* p~W~M'
visitequeje me à ce m~me ïe
ch&te~M,l<)m<tem<dm ~&)Md~
iabatfdBe~ 19,ÁCetmOme
ta
visite,14p8,~e. lis AteliU..
(<aMptMmhM ,le Iqn4eœain,
i9i4,p. 2aa<iei&
la
C&Mnt~ae <teb CfNtM~ <?M~fw,t. ï.)– M.B.
PS M OBtMK ~MÉR. OptOBBB MM. SM
EN ~L&ICJP
MFjMCM.TESSCOLAIAE.S
d'!Mtm~tM~MÏe~q~e~a haMte~
paa<G'élaiten taia qu'ÔMïea~dieait tM~~Ma
prêteraient était ta igaerant et ovait~
toua tea Qon~fMM< ne y tenaient patea q~ttait
te gendre d~~arde <e)Featier< et que <~ïaï'eï !MavMt
prévenua ~{~ a*Ns<Miprenaient tm aut~, S
ferait doit Mppôpta toutoe têt f~ia qu'N!) tMi<B~
prëndtC d& ï~aittdaha ïa belle ftHrêtde Ha~enaw* t
!<a fébe)KoKëtaït Matufaete ,tta geBd&!rmBï'M avait
été eha(t9~ephii<!e~p~ fois dtt viMage,ÏONtpt'eBa
voulait ptand~ poaeeattonda la maison dtabtat
dea individue avaient êtaNi dea baMiaada~ et;
atmee dé fa~ N'étaient Mt~meMa dane ré&e!e<
Op temporisa, dana FeapéranMqa~ ta ténexio~et
la taaMtwdetea tbndmient p~a taiattnnaMett.Cette
tongàanhité !a9 enhardit~ La gendatAtët~èfcH M*
potMeéeune tMiei&mte foie,et le aoue-pté~ëtde Wie'
aambdurgbaf<~ué< Dana cet état de oheao~la ioreb
devait intervenir pour faire Mapeeterla loi.
A mon arrivée, le 1ÙntaM, je trouvai ïéa barri.
eades évacuéèa, ~âia ta n~e6n d'école touJouM
ocèupeë. Apre~avoir prie qU~quoêd~po~ohâ et
~ôrnmeièa révôîiM de M retirer, renvoyai eontre
eux ïda compagniede voMMuré.Aaon àpproenë, ?
se aanvérènt par la porte de derrière, <~6n n~avj~
pas fait garder exprès, et gagnèrentMoutea jamBea
ta feretJ InMnédiateïnent,!e itnai~red'éeote nommé
par radminiatration fut inetaïlé en préaence de
Mt Matt~ mapecMMtd'Académie~du aeue-~rébt,
du juge de ptt~): de SouItiMoue-Ï~rêt~dumeNfeet
de toua tea omderA.Toùe ïta en&thMavaient été î
mandéset contrainte de venir)pouraeeiater à cette
e~éithoBi~ ~dÏNaledana ~oatb >
af~~ «&<aN&
a~ta eïM9MtanB9< t~aia <j~tti
fut m&poMm~ <i jpé
MMMANMABM~B.–e~M~ MU
~<CB~<?Ct~~BM~O~C~MY~
Mpw$ p!tM!e«M J9!~j'etaMp~veiM 9S~Hs~
Mt~t dp la pMehaineaM~veedn en ~taea, et v
dMtMadepay~gour Sttaabeurfhpow BM~tto~vet,
se
M
aae SOOVBNtRSD'CNOPPtCt~R
avec tout la rëgimcnt, &aon entrée danala capitale
de la province et aux revuoa qui auivraient.Le but
politique de ce voyage était de faire connaître, aux
populations del'Eat et a l'armée, le monarque que
ta France de Juillet c'était donnée. n était impor-
tant de donner au roi une bonne opinion du régi-
ment, et a l'Allemagnequi noua regardait une aom-
MaMeopinion sur notre jeune armée, qu'on venait
en quelque sorte de recréer. Je pris toutes mes me-
aurea, en paaaant de fréquentes inapectiona,pour
que monbataiBomMt auaai beau, auaai nombreux
que possible. Je, réuaaiacompï&tement.
1È/Mtn. Lagarniaon, les troupes arrivées pour
~earevuea du roi et lea gardes nationales dea arron-
dissements de Strasbourg et de Wiaaembomjg,
prirent les. armea pour border la haie, depuis la
porte Btanehe ou Nationale,juaqu'au Païaia roya!.
Le roi fit-son entrée solennelleà cheval, ayant a
ses c6téa aea deux nia, Ïea duca d'Orïeane et de
Nemoura, accompagneapar lea maréchaux Souït
et Gérard, par le ministre du Commerce,comte
d'Argent, et par un immenae état-major. n était
précédé et suivi de douze régiments de cavalerie,
et plusieurs centaines de voiturea abaciennea
ornées de feuillageset de rubans, pavoiaéeade dra-
peaux tricolores et rempliea de jeunea et ~)îchea
payaannea,coatuméeadans le goût du pays. Cette
entrée dana~uneville guerrière célèbre, fut magni-
n<}ùementimpoaante. Un eoncoura immenao de
citoyene et aussi d'étrangers à l'Alaaee, une aNé-
greaaegénéraleet de vives acdamationa, apontané-
ment mani&atéea! aur le paaaagedu roi, prouvaient
qu'il avait l'aaaontimentdeepopulationeentlerea.
B~A~aANBEABM~B.– t&~0<NMM. 8M
L'eapMtpuMeétait encorebon, les menéesdémago*
g!quean'avaient pas encore perverti les maaaes,et
changé en indifférence coupable les témoignages
d'a&etion que le roi avait M~uajuaqu'aïoM.
LepMaage&aietIe$Mngaro)mpua,teaoCReiere
se réunirent pear 8"er chez le roi, oùiïs furent pré-
aentës pay le générât Brayer, commandant la divi-
Hon. Noua couvâmes ïa le grand due de Bade et,
une nombreuse suite, ïea envoyés dM aouveMme
aBemanda,et les ambassadeurs ou agenta &aneaia
attachéa à eea ceura.
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«M ~'ON OPMCM& 1
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~LSrJMSBOURC
JHV.St~RRECr~MV.S ET .4 f.y<UV
Le 13~ Mp<eM&M1831, eMn< MMpermMMMt
<fttKmoM,poMfaBM'potf AeAefBMNMM~b et <e
~!MtN&JMetM ~eneaMmb
de~r<M'<M s~rfeMMAtStKM*
~OtH'yHeMM&eHtiMttM~M'tmm~M~.
a« aM~N~a t~oN 'ot$Mt)[~.
MCHMJ&R~DBjtSM,
Au moMtfecr~ 1832,Ben~sre~tt la visitede aea
beaux-parentset <&sa aeN~-afeMr, gMtlui amenaient
son /eMtM~!b; t! eut la joie de &M~<Hf!ef~tM~MM
/oM~<tMpf~de htt et de montrerle JR&m&~tt~Ha.
Mais un terrible~Mt oMotfOHi&tpÏMf pour lui la
deM~s.
t/~VEJOMUVJÉNJRJË~OLt/TjroJVJV~LHïB
M~B~nsrjMMOjMC
jPMpM<~paMf gradé A jMt~M!n<-CO& F~f~
ctan~apeu apr~ <~~ornMon.&~ o<t<etMoK
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acaueOMa
<««nn!tHn et t&tAn
ot
fêtéa ~tt*.
par les
t~n ~«I*
habitants, ~t-
ils A.furent ~jt-
traitea
par les omcIeMde la garnison comme des cama-
rades malheureux, comme d'anciens compagnons
de gloire, que la proscriptionpoursuivait, après de
gêneuses d~eites. Mais la ridicule entrée des géné-
raux de circonstance,Romarino et Langerman,et
quelquesmauvais procédésde certains oMeierepolo-
nais, nous refroidirent nous nous aperçûmesque
les BeMMM~ota de Strasbourg voûtaient proËter de
leur arrivée pour ee faire des partisans et susciter
des embarras au gouvernement.
En novembre 1833, nous avions pris, le colonel,
le major AguNoniet moi, toutes nos mesures pour
notre hiver. Nous mangions ensembleet nous pas-
sions habituellementnos soiréesdans la même mai-
son, chez des dames d'une parfaite aménité, où se
réunissait tcut ce qu*Uy avait de plus distingué
dans la.viBe.On y faisait de la musique, on y dan-
sait, on y jouait. Je me serais trouvé très heureux
que mon~hiverse passât dans cette douce et char-
mante oisiveté. J'étais logé agréablement les occu-
pations dans cette dure saison n'avaient rien de
pénible, le vent impétueux, la pluie battante, tous
les autans déchaînés, m'étaient indifférents, parce
que j'espérais être à l'abri de toutes les intempéries.
Bref, je me livrais avec le bon docteur Margaillant,
mon voisin d'appartement, aux charmesde la paix
et aux douceursdu coindu feu, lorsquedans la nuit
du 9 au 10 novembre,je fus subitement réveiNépar
monadjudant, quivint m'apprendre,sanségardpour
mes charmants rêves, notre départ pour la Belgique.
FIN
~T~M~Ef B DES MATI~RES
MATIÈRES
)'{
4.}\'f~'If,t.tf~
LÉS CBNT-JOURS
BarrèBMteiBtaonréeimeBt,maMi8i8{p.2iO).
jLADÉtnei&MÊRESTAURATMN
RB<outdMBeadtmM,tmNietiM5~.2i4).–LaTert~m
B!amch~eetohMl8M(p.~7~.t-BM)r~ea<n<mtmtco!m.
mandant de la légion du d<parte~(~M~t d!t la H<mte.j~<me~
octobre 1815 (p. 22i~. BaKôt eat atm Nt demi-«~d~ dé-
cembre 1820 (p. 224). Chez r<a~ev<qae de Bordeaux,
déeea~Mi82B~22$).S~mM]'mee&NaB<Lee
dMMetdwS~~S&Mt,6eptsmtBce~SSa~2aa).aAt<mt&
Nhmoy <p.234~. Le mMia~ M27 2~. Bazxët
eet~ïmmm& de bataillon mMemb~ M&7 (p~ 23~.
NaMmmce du ab de ~a! MnMi MM 6p. 2M').
Sa~ -° .pM~
TABttBBBSMATt&MBS .H~
(%ar!et X (p. ~?1). Une a~tn<6edo l'Acadetaic ~am~M
(p. 24~). Mac tevae dana la ptaiae do GroneMe,S9 ee-
tobrel889(p.~t7).–MertdeMmeBaM$a,55aovMMttMi829
(p.SM9).
0 ~Ï.ARËVOLUTÏONDEIMO
Leeor4oaaMceB,26jaiMet(p.254).–LeeTtoiaCHe~cUM,
27jua!et (p. SiSS). 28 jamet (p. 2S9). aSjatUet {p.
AdhMomau acavean t6g!me, 30 juillet (p. 279).
LA MONARCHÏE DE JUILLET
La ~amMtefoyaJo (p. 288). Revue do la GaKtnn<t<t<wa!e
(p. 289). Le duo d'AMmateà hait ana (p. 292). ]~M-
? menadoa dans Paria (p. 299). Chez te duo do Daudeac-
viUe, ootobM 1890 (p. 298). De Metz à WiMemtKMmg
(p. 300).–DiNoatteeeco!aifeaenA!aaoo,i83i(p.S03).–
L'A!aaoe aedame te Mi-citoyen, i8 juin 1831 (p. 805).
BafrêaeataemméoBIeie~ de la Légiond'honneur, 19JNimI83i
(p. 308).–I)MmrMcti<MMaStraehoM)'getàLyo)nootobtei83i
(p. 311). Le ehoMmde 1832 (p. 314). Une joMméer&ve-
tutiennaiM, 9 juin 1882 (p. 31S). La vie a StfMbent~
(p. 317).– Aprèa trente annéee de service, 1834(p. 320).
Bam&s prend ea retraite à& Charmee-eup-M~B~~82~).
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Original M couleur
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