Al Bayaan
QADRI MAHFIL PUBLICATIONS
En Mémoire de : Hazrat Maulana Shah Muhammad Abdul Aleem Siddiqui Madani (R.A)
Quaid-E-Ehle Sunnah, Hazrat Maulana Shah Ahmad Noorani Siddiqui Qadri (R.A) et
Shehzada Fakré Millat Al-Hajj Hazrat Maulana Hakeem Mohammad Ahmad Akrami Na’eemi (R.A)
AL BAYAAN NO. 24
Non, 2020 n’est pas une année ‘Soy’
L’année 2020, selon le
calendrier grégorien, est d’ores
et déjà considéré par nombre de
mauriciens comme une année
‘soy’, en d’autres mots, porteur
de la poisse. Outre la crise du
Covid-19 qui a plongé le pays
dans un marasme économique
sans précédent, nous avons
été frappé de plein fouet par
la catastrophe écologique
du paquebot Wakashio venu
s’écraser sur les récifs de Pointe
d’Esny au mois de juillet. Et
comme un malheur ne vient
jamais seul, un remorqueur d’une
barge contenant de l’huile lourde
a coulé au nord de l’île, causant
pertes de vies humaines.
Tous ces évènements
malchanceux, s’enchaînant les
uns après les autres ont fini par
avoir raison des plus optimistes
et ils ont fini par dire qu’il n’y
aucune explication à autant de
poisse sinon que l’année 2020
est vraiment une année ‘mofine’.
• Qu’en est-il vraiment? • Est-
ce qu’un musulman peut tenir
de tels propos? • Peut-on se
laisser tenter de croire dans les
superstitions? Absolument Non !!
A l’époque de la Jahiliyya,
c’est à dire avant l’avènement de
l’Islam, les arabes croyaient dans
toutes sortes de superstitions.
Une étoile filante était censé
annoncer la mort d’un souverain,
une éclipse solaire était signe
qu’un grand malheur allait
s’abattre sur le peuple. De même
trouver un oiseau mort sur son
chemin annonçait la malchance
dans les affaires car on croyait
qu’il était de mauvais augure.
Pour conjurer les malheurs,
les arabes avaient l’habitude
de sacrifier des animaux à des
idoles espérant ainsi détourner
le malheur qui devait les frapper.
Le Saint Prophète (S.A.W)
s’est beaucoup appliqué à leur
expliquer que tout ce qui se
passe, c’est la volonté d’Allah
qui a pouvoir sur toute chose. Et
RABI-UL-AWWAL 1442 HIJRI
qu’un croyant ne croit pas dans
les superstitions ni peut-il se
laisser envahir par des doutes peu
importe le nombre de malheurs
qui puissent nous arriver pendant
une année en particulier.
Donc l’année 2020 n’a rien de
‘soy’ et c’est une année comme
toutes les autres. C’est juste que
nous avons à faire face à beaucoup
de calamités en ce moment et
ce n’est qu’un test pour notre
foi. Nous devons nous tourner
vers notre Seigneur avec toute
humilité et un coeur sincère qui
soit incliné vers le repentir.
Les épidémies sont une
épreuve de la part d’Allah
et le croyant se soumet à la
volonté d’Allah avec patience et
abnégation. Il traverse toutes les
épreuves auxquelles il a à faire
face en ayant confiance en son
Créateur et avec la conviction que
c’est Allah qui le sortira d’affaire.
Toutefois, cela ne veut
pas dire qu’il doit ignorer les
consignes des professionnels
de la santé en matière de
précautions à observer pour
éviter une contamination. La foi
totale et la confiance en Allah
(Tawakkul) sont essentielles,
mais, nous devons aussi prendre
les précautions nécessaires pour
éviter d’attraper une maladie.
Un vrai musulman ne jette
jamais le blâme sur un autre
quand il y a un problème. Ce
n’est pas parce que les malheurs
se succèdent les uns après les
autres qu’il dira que l’année elle-
même est porte-malheur. En
effet, une année se compose de
mois et chaque mois contient des
semaines qui elles-mêmes ont 7
jours. Or chaque jour appartient
à Allah. C’est bien Lui qui fait
alterner le jour et la nuit selon
des cycles bien établis.
Dire qu’un jour est
malchanceux, c’est accuser Allah
et un musulman ne peut dire une
chose pareille. Les malheurs qui
nous tombent dessus ne sont
(A)
VENDREDI - 25 OCTOBRE 2020
pas à cause de quelque ‘mofine’.
Ce sont les arabes de la
Jahiliyya qui raisonnaient ainsi.
Il n’y a pas de place pour la
superstition en Islam.
Hazrat Fatima al Nisaburiya
(R.A) qui fut une femme
remarquable et une sainte a dit
ceci: “Dieu, par des moyens
divers et des grâces multiples a
invité les gens à se rapprocher
de Lui, mais ils n’ont pas
répondu à Son Appel, alors Il les
a affligé de différentes calamités
afin qu’à travers ces difficultés
ils puissent se rappeler qu’ils
ont un Seigneur car en vérité
Dieu aime Sa création.”
Donc quand il y a des
calamités, le musulman se montre
responsable et ne cherche pas à
trouver une conjoncture et ne croit
jamais dans les superstitions.
Souvent le nombre excessif
de péchés sont la source du
déclenchement des calamités.
Aujourd’hui, les gens n’ont plus
de pudeur. Il y a certains qui
font le vilain dans les autobus,
d’autres dans le ‘caro cannes’.
Les gens n’ont plus honte quand
ils commettent des péchés, les
uns plus osés que les autres.
Comment voulez-vous que
les calamités ne descendent
pas sur terre? N’est-il pas
venu le moment pour les
hommes et les femmes doués
d’intelligence de se repentir et
de demander pardon à Allah?
Le croyant doit se souvenir
de son Créateur à chaque
moment de la vie, qu’il soit
dans l’opulence ou qu’il soit
en face des difficultés. Selon
Imam Ahmad Raza Khan (R.A),
pour se protéger des calamités
le musulman doit réciter Surah
Ikhlaas, Surah Falaq et Surah
Naas 3 fois chacun après le
Namaz Fajr et faire de même
après le Namaz Maghrib.
• Notre bouclier est le Saint
Qur’aan. Lisons le Qur’aan
pour nous rapprocher d’Allah.

FATIMA DE
CORDOUE (R.A)
Une de nos fidèles lectrices
nous a écrit pour nous faire part
de son appréciation de notre
rubrique dédiée aux Awliya
Allah, aux soufis. Cependant
elle nous a fait remarquer
que jusqu’à présent, tous nos
articles dans cette rubrique ont
été consacré à des hommes
pieux et aucune mention n’a
été faite pour les femmes
saintes. Or elle souligne, avec
raison, qu’en Islam, il y a eu
pas mal de femmes qui ont
brillé par leur dévotion et leur
sainteté et qu’il est temps de
raconter l’histoire de leurs vies
dans nos colonnes.
Cette lectrice a tout à fait
raison et nous allons d’ores et
déjà répondre à ce manquement
en vous offrant de temps à autre
des récits sur ces femmes saintes
qui ont beaucoup contribué dans
l’Ummah. Le présent article
raconte la vie de Fatima de
Cordoux, celle qui a été le mentor
du grand Shaykh al Akbar,
Muhiyuddin Ibn Arabi (R.A).
Nunah Fatima bint ibn al-
Muthanna plus connue comme
Fatima de Cordoux était une
soufie andalouse du 12ème
siècle. Elle était l’une des
guides spirituels du célèbre
Hazrat Muhyiddin Ibn Arabi.
Même si elle a vécu jusqu’à
un âge très avancé et dans
une misère extrême, quand
elle rencontra le jeune Hazrat
Ibn Arabi, sa beauté était celle
d’une jeune femme tant elle
était repue de l’amour d’Allah.
Elle est née à Cordoux en
Espagne et elle a choisi la voie
spirituelle quand elle était très
jeune vivant chez ses parents.
Elle est ensuite partie pour
Séville où elle a épousé un
homme vertueux qui souffrait
de la lèpre. Elle a servi son
mari avec contentement et joie
pendant 24 ans jusqu’à sa mort.
Elle gagnait sa vie en
faisant la filature à la main
mais elle a dû abandonner ce
métier quand elle s’est blessée
au doigt. Elle considéra cela
comme un signe et à partir
Al Bayaan - No. 24
de là elle a vécu une vie de
pauvre, se contentant de se
nourrir des restes de nourriture
des autres. Quand elle n’avait
rien à manger, elle restait
néanmoins joyeux et remerciait
Dieu de l’avoir soumis dans
les mêmes conditions que les
Prophètes et les saints.
Hazrat Muhyiddin Ibn Arabi
était un jeune homme quand
il est parti pou Séville parfaire
son éducation. Il a étudié
auprès de plusieurs maîtres et
l’un d’eux était Fatima qu’il a
bienveillamment servi pendant
plusieurs années avec beaucoup
de respect, la décrivant comme
une ‘miséricorde pour le monde’.
Il a dit à son propos: “Quand
je l’ai rencontré elle avait quatre
vingt quinze ans. La délicatesse
et la fraîcheur de son visage
était telle que j’avais honte de
la dévisager. La plupart des
gens croyaient qu’elle n’avait
que quatorze ans.”
A propos d’Ibn Arabi, elle a
dit: “De tous ceux qui viennent
me voir, je n’admire personne
plus que Ibn Arabi. Vous tous,
vous venez me voir qu’avec
une partie de vous mêmes,
laissant l’autre partie occupée
avec vos affaires tandis qu’Ibn
Arabi est comme un baume
pour moi car il vient avec toute
sa personne, avec son être en
entier. Quand il se lève (pour
partir) il est avec tout son être
et quand il s’asseoit, c’est
avec tout son être, ne laissant
rien de lui-même ailleurs.
Voilà comment il faut être sur
la Voie mystique”.
LE MIRACLE DU
SURAH FATIHA
Ibn Arabi raconte:
“Un jour que j’étais chez
elle, une femme est venu se
plaindre de son mari qui est
parti pour Sidonie, à deux
jours de voyage de Séville.
Elle raconta que son mari
cherchait à épouser une autre
femme là-bas et elle trouvait
cela très dur à avaler.
Je demanda à Fatima si
elle avait entendu le plaidoyer
de cette pauvre femme et je
la suppliai de demander l’aide
(B)
d’Allah pour faire retourner le
mari de cette femme.
Elle répondit,
“je ne ferai aucune prière
mais je ferai en sorte que le
Surah Fatiha le suive (le mari)
et le fasse retourner (auprès
de sa femme).
J’ai alors prononcé,
‘Au Nom d’Allah, le
Très Miséricordieux, le
Tout Miséricorde’ et elle a
complété la récitation de la
Surah Fatiha.
Sur ce elle a créé une sorte
d’image tri-dimensionelle
mais immatérielle de la Surah
Fatiha et elle lui parla ainsi:
“O Surah Fatiha, va à
Jerez de Sidonie chez le
mari de cette femme et fais
le revenir ici immédiatement
où que tu le trouves et ne lui
laisses pas le temps”.
Elle avait prononcé ces
mots dans l’après-midi.
Au troisième jour, l’homme
rentra effectivement chez lui.
Puis la femme est venu
nous informer de l’arrivée de
son mari.
Je lui dit de nous emmener
son mari.
Quand il arriva, nous lui
demandâmes ce qu’avait pu
le faire rentrer de Jerez car il
avait l’intention de s’y établir et
épouser une femme.
Il répondit qu’il avait quitté
sa maison dans l’après midi
pour aller à la mairie pour le
mariage et sur le chemin il a
ressenti un resserrement dans
son coeur et soudainement
tout semblait tout noir autour
de lui. Sur ce il devînt très
anxieux.
Puis il a quitté cette place
et arriva à Triana avant le
coucher du soleil où il a trouvé
un bateau pour Séville.
Ainsi il a voyagé la veille et
il est arrivé à Séville le matin
même après avoir laissé
toutes ses affaires et effets
personnels à Jerez.
Il avoue ne pas comprendre
jusqu’ici pourquoi il a fait cela.
Source :
http://sufiwiki.com/Fatima_of_Cordoba
 Al Bayaan - No. 24
LES DIFFÉRENTS TYPES D’ADORATEURS (NAMAZI)
La Salaat est l’un des piliers de l’Islam.
Celui qui établit la Salaat, il est considéré
comme étant celui qui a réussi à établir le
Deen car la Salaat est la chose qui sera
questionnée en premier le Jour du Jugement.
Imam Ibn Qayyim al Jawziya (R.A) a
recensé 5 types d’adorateurs et il explique
aussi ce qui leur adviendra le Jour de
Jugement quand il faudra rendre des comptes.
1. Le Châtié 4. Le récompensé
2. Le Jugé 5. Le Rapproché.
3. Le pardonné
LE CHÂTIÉ
Allah le punira pour sa prière.
Le Châtié, c’est celui qui ne prêtre
pas d’importance à sa prière et qui ne
perfectionne pas ses ablutions (Wuzu). En
plus, il n’accomplit pas les piliers de la prière,
ni ses obligations ni ses conditions. Il sera
donc châtié pour sa prière, qu’Allah nous en
préserve.
LE JUGÉ
Allah lui demandera des comptes pour sa prière.
C’est celui qui prie en respectant les
piliers, les obligations ainsi que les conditions
de la prière mais qui ne prête pas attention à
ce qu’il dit du début à la fin de sa prière. Son
esprit s’évade dans ce bas monde jusqu’à ce
qu’il prononce la salutation finale.
En apparence, il est en prière mais en
réalité son esprit est en train de vagabonder
dans ses plaisirs, ses affaires mondaines,
ses passe-temps préférés, etc. Il a perdu le
combat intérieur à cause des insufflations
diaboliques.
Des fois, il est même pressé de terminer
sa prière au plus vite afin de retourner à son
bureau s’occuper de son business. La plupart
des gens tombent dans cette catégorie
d’adorateurs. Il sera donc jugé pour sa prière.
LE PARDONNÉ
Allah absoudra ses péchés grâce à sa prière.
C’est celui qui complète les piliers, les
obligations et les conditions de la prière mais
qui combat son âme et son diable du début
jusqu’à la fin de sa prière car il ne veut pas
que son coeur soit distrait de cette prière. Il
est donc en combat contre son âme afin
de perfectionner sa prière.
Celui-ci Allah l’absoudra et pardonnera
ses péchés. Qu’Allah nous permette d’être
dans cette catégorie au moins.
(C)
LE RÉCOMPENSÉ
Il obtiendra une récompense pour sa prière.
C’est celui qui pratique les piliers,
obligations et conditions de la prière ainsi que
ses actes recommandés (Sunan) et qui prie
avec recueillement et concentration.
Celui-là, Allah le récompensera pour
sa prière. Son cœur est absorbé par la
préservation de ses limites et de ses droits
afin de ne rien en perdre. Plutôt, son principal
souci est dirigé vers l’accomplissement de
cette prière comme il convient mais aussi son
perfectionnement et son achèvement.
Son cœur est immergé dans la prière et
dans la servitude à son Seigneur (Gloire et
pureté à Lui).
LE RAPPROCHÉ
Allah le rapprochera de Lui grâce à sa prière.
C’est le plus haut degré. C’est celui qui
vient avec les piliers, les obligations, les
conditions et les actes recommandés tout
en étant recueilli et concentré dans sa prière
mais en plus de cela il se rappelle qu’il est
en relation avec Allah et qu’Allah est dans Sa
Qibla, c’est à dire ‘en face’ de lui. Donc celui
qui peut atteindre ce niveau de sincérité dans
le recueillement, sachant qu’il est en relation
avec Allah et qu’Allah l’observe, alors celui-ci
est rapproché.
Dans un Hadith Shareef très célèbre, le
Saint Prophète (S.A.W) a dit:
Adores Allâh comme si tu Le voyais, et si
tu ne Le vois pas, certes, Lui Il te voit.
Il y aussi ce fameux Hadith Shareef où le
Saint Prophète (S.A.W) dit :
« Trois choses de votre monde m’ont été
rendues aimables, à savoir, les femmes,
les parfums, mais la fraîcheur de mes yeux
demeure dans la Salaat ».
Aimons donc la Salaat afin de nous
rapprocher davantage d’Allah et que nous
puissions aussi imiter notre bien-aimé
Prophète (S.A.W).
Pour conclure, sachez que notre Salaat
est donc très importante. Accomplissons
la avec amour et dévotion afin d’être parmi
les Rapprochés. Soyons concentrés dans
nos Qiyaams, nos génuflexions et nos
prosternations. Cherchons à comprendre
le sens des paroles et que notre coeur
aussi soit prosterné devant la Majesté du
Seigneur Très-Haut.
Abdus Saboor Mohamed Saleh
 Al Bayaan - No. 24
DU’A SPÉCIAL MEILLEUR CADEAU
EN CAS DE DIFFICULTÉS POUR LES MORTS
En cas de difficultés, soit avant de Nabi-e-Kareem (S.A.W) a dit: “Le plus
prendre part à des examens, pour passer à difficile pour une personne qui vient de
la douane, avant un entretien d’embauche, décéder est cette première nuit dans sa
ou pour faire face à une ennemi dans le tombe. Alors aidez vos proches qui sont
travail, le Du’a suivant est très efficace. décédés en faisant l’aumône et la charité
Lisez le autant que vous pouvez. en leurs noms. Si vous n’avez pas les
Quand vous récitez la dernière phrase moyens, alors faites deux rakaates Nafil”.
pensez très fort à Allah. Que votre état d’esprit Dans chaque rakaate, après Alhamd,
soit comme celui d’un l’esclave qui est cerné lisez 1 fois Ayatul Kursî, puis 1 fois Surah
de tous parts mais qui met tous ses espoirs Takaasour et finalement 11 fois Surah Ikhlaas.
dans son Seigneur et il croit fermement que Quand vous avez accompli ces deux
son Seigneur viendra à son secours. rakaates, envoyez les récompenses pour
Cette dernière phrase ‘Rabbi innî l’âme de celui qui vient de trépasser en
maghloobounn fantaswir’ est un du’a faisant ce du’a: “O Allah, Tu connais très bien
puissant en lui-même. la raison pour laquelle j’ai accompli ces deux
Que votre langue soit sans cesse en rakaates. O Allah, envois sa récompense au
train de le réciter et vous verrez tous vos Qabr de Untel (nom de la personne décédée).
soucis se disperser. Quand vous faites cela, alors

‫الرِحْي ِم فَ َس ِّه ْل يَا اِ َلِ ْي ُك َّل‬ ِ ‫بِس ِم‬ immédiatement Allah envoie 1000 anges,
َّ ‫ح ِن‬ٰ ْ ‫الر‬
َّ ‫اهلل‬ ْ tous ayant un plateau contenant un
cadeau de lumière enveloppé dans un
ِ ‫ب ِبرم ِة سيِّ ِد األَبـرا ِر س ِّهل ط ِف اَم‬
‫ان‬ َ َ ُْ ٍ ‫ص ْع‬
tissu de lumière auprès de cette personne
َ ْ َ َْ َ dans la tombe et ces anges restent auprès

َّ ‫اهلل تـََع ٰال َو َحبِْيبِ ِه َعلَْي ِه‬

ِ de lui (pour le consoler) jusqu’au moment
‫ط‬
‫السالَ ُم‬
َّ ‫الصلوةُ َو‬ où Hazrat Israfîl sonnera la Trompette.
(c-à-d jusqu’à Qiyaamat).
‫اب‬ ِ ‫يافـتَّاح يافـتَّاح يافـت‬
َ ‫َّاح افـْتَ ْح َعلَيـْنَا اَبـَْو‬
Il est recommandé de faire cette action
ُ ََ ُ ََ ُ ََ chaque jeudi soir ou tous les soirs si
ِ َ‫ب اِ ِّن م ْغلُوب فَانـت‬
‫ص ْر‬ ‫ِ ط‬ possible.
ْ ٌ ْ َ ِّ ‫الْ ُفتـُْو َحات َر‬ La personne qui accomplit ces deux
rakaates Nafil de façon régulière, alors
Bismillaahir Rahmaanir Raheem fasahhil
Allah lui donne autant de récompenses
yaa ilaahî koulla sa’binn bihourmati
que les choses qui ont été éclairé par les
sayyidil abrâri sahhil fee amaanil laahi
rayons du soleil, lui augmentera son dégré
ta’aalaa wa habîbihee ‘alayhis swalaatou
par 40,000 rangs, lui comptera 40000 Hajj
was salaam. Yaa fattaahou yaa fattaahou
et Umrah, lui construira 1000 villes dans
yaa fattaahou iftah ‘alaynaa abwaabal
le Paradis, lui accordera la récompense
foutoohaat. Rabbi innî maghloobounn
de 1000 Shaheeds et lui accordera 1000
fantaswir.
vêtements, qu’il utilisera à sa guise.
Au Nom d’Allah,
Faire ces deux rakaates n’est pas aussi
le Très Miséricordieux, le Tout-Miséricordieux. compliqué. Chaque musulman doit donc
O mon Dieu aplanis tous les obstacles par essayer d’accomplir ces deux rakaates Nafil,
la grâce du Chef des Bienheureux et facilite tous les soirs en vue des récompenses
nous (la tâche). Que je sois protégé dans la immenses qu’elles contiennent.
garantie d’Allah et de son Bien-Aimé, que Qu’Allah nous donne Tawfeek pour
la Paix et la Grâce soient sur lui. O Toi qui faire cet Amal.
ouvre (toutes grandes les portes du Bien,
Nuzhatul Majaalis, Page 62, écrit par :
de la fortune) (3 fois) donne moi accès aux
Allamah Abdur Rahmaan Safoori (R.A),
portes des succès, des victoires. O Seigneur!
mort en l’an 894 Hijri
Je suis dominé, libère-moi donc.
• ‘Al Bayaan - The Truth Narrative’ a été créé par : Maulana Ahmad Bashir Keenoo
• Rédacteur en Chef : Mr. Abdus Saboor Mohamed Saleh | E : saboor@intnet.mu
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