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GUIDE D’UTILISATION
Règlement grand-ducal du 16 juillet 1999 portant nomenclature et classification des établissements classés;
Annexe “ Nomenclature des établissements classés ” (Mémorial A - N° 128 du 5 octobre 1999):
N° 305 Réfrigération et climatisation: Classe
1) appareils de réfrigération
a) lorsque la puissance frigorifique totale est supérieure à 10 kW et inférieure ou égale à
50 kW…………………………………………………………………………….….. 3
b) lorsque la puissance frigorifique totale est supérieure à 50 kW……………………… 1
2) appareils de climatisation
a) lorsque la puissance frigorifique totale est supérieure à 10 kW et inférieure ou égale à
100 kW et si la quantité totale de fluide frigorigène mis en œuvre est inférieure ou
égale à 30 3
kg…....………………………………………………………………………
b) lorsque la puissance frigorifique totale est supérieure à 100 kW et si la quantité totale 1
de fluide frigorigène mis en œuvre est supérieure à 30 kg…………………………….
LOI DU 10 JUIN 1999 RELATIVE AUX ETABLISSEMENTS CLASSES
1 AVANT-PROPOS
Le problème de la destruction de la couche d’ozone et du changement climatique (augmentation générale de
la température moyenne de la terre), dû entre autres aux émissions des chlorofluorocarbones (CFC) et des
hydrochlorofluorocarbones (HCFC), est connu depuis longtemps. Ceci fait que mondialement des
dispositions ont été prises pour réduire, voire arrêter la fabrication et l’utilisation des fluides du type CFC et
HCFC.
Due à la longévité de ces substances dans l’atmosphère, les mesures de réduction des émissions
n’apportent une amélioration qu’à long terme. Il s’avère donc nécessaire de prendre des mesures
supplémentaires à celles de la seule réduction des émissions. De nouvelles technologies et conceptions sont
demandées: technologies de substitution des fluides CFC et HCFC, technologies de réduction d’émissions,
technologies alternatives, technologies de récupération et technologies d’élimination.
Le Protocole de Montréal indique le chemin de conduite et le point d’arrivée, tandis que les législations
nationales des pays signataires du protocole fixent la base légale pour la réalisation des réductions des
émissions. Ainsi, la législation luxembourgeoise comprend différentes lois en relation avec les fluides
réfrigérants.
Il en résulte que des mesures efficaces doivent être prises afin de réduire voire d’éviter les émissions des
substances précisées dans l’atmosphère. En vue de contribuer à une meilleure protection de
l’environnement, et afin de réaliser l’engagement du Luxembourg qui consiste à réduire les émissions de
substances dans l’atmosphère ayant un potentiel d’effet de serre de l’ordre de 28 %. L’application des
substances nocives pour l’environnement doit être réduite.
Il s’agit notamment de planifier les immeubles, ainsi que les installations de production de froid, de sorte à
réduire au plus strict minimum l’émission dans l’atmosphère de ces substances destructrices.
2 Bases légales
2.1 Loi du 10 juin 1999 relative aux établissements classés
La loi du 10 juin 1999 relative aux établissements classés, notamment son article 1er qui dispose que la loi
a pour objet de
- réaliser la prévention et la réduction intégrées des pollutions en provenance des établissements;
- protéger la sécurité, la salubrité ou la commodité par rapport au public , au voisinage ou personnel des
établissements, la santé et la sécurité des travailleurs au travail ainsi que l'environnement humain et
naturel;
- promouvoir un développement durable .
LOI DU 10 JUIN 1999 RELATIVE AUX ETABLISSEMENTS CLASSES
L'article 7.7 qui traite du contenu d'une demande d'autorisation demande, e.a., que la production ainsi que
la consommation et l’utilisation des différentes formes d’énergies par l’établissement soient indiquées ainsi
qu'une notice des incidences sur l'environnement.
L'article 13.1. dispose que les autorisations fixent les conditions d'aménagement et d'exploitation qui sont
jugées nécessaires pour la protection des intérêts visés à l'article 1er de la loi, en tenant compte des
meilleures techniques disponibles dont l'applicabilité et la disponibilité n'entraînent pas de coûts excessifs.
L'appréciation de la notion de coûts excessifs se fait par référence à des établissements de la même
branche ou d'une branche similaire, de taille moyenne et économiquement saine.
Suivant l'article 13.3, les autorisations du ministre ayant dans ses attributions l’environnement détermine les
conditions d’aménagement et d’exploitation visant l’environnement humain et naturel, telles que l’utilisation
rationnelle de l’énergie ainsi que la prévention et la gestion des déchets..
Administrations compétentes:
Ministère de l'Environnement et Administration de l'Environnement, Service des Etablissements classés;
Ministère du Travail et Inspection du Travail et des Mines, Service des Etablissements classés.
Réfrigération et climatisation:
1) appareils de réfrigération
a) lorsque la puissance frigorifique totale est supérieure à 10 kW et inférieure ou égale à 50 kW…. 3
b) lorsque la puissance frigorifique totale est supérieure à 50 kW………………………………….. 1
2) appareils de climatisation
c) lorsque la puissance frigorifique totale est supérieure à 10 kW et inférieure ou égale à 100 kW et
si la quantité totale de fluide frigorigène mis en œuvre est inférieure ou égale à 30 kg………. 3
d) lorsque la puissance frigorifique totale est supérieure à 100 kW et si la quantité totale de fluide
frigorigène mis en œuvre est supérieure à 30 kg
……………………………………………….... 1
3 Substances visées
en annexe figure une liste avec les réfrigérants couramment utilisés
• chlorofluorocarbone (CFC : par ex.: R11, R12);
• hydrochlorofluorocarbone (HCFC : par ex.: R22, R141b);
• hydrofluorocarbone (HFC : par ex.: R134a, R404a, R407C).
4 Approche générale
1. utilisation rationnelle de l’énergie;
LOI DU 10 JUIN 1999 RELATIVE AUX ETABLISSEMENTS CLASSES
Afin de promouvoir un développement durable, de protéger les ressources naturelles, de réduire l’application
des substances visées par le présent document et de garantir les critères d’une utilisation rationnelle de
l’énergie, il est indispensable de réduire en premier lieu les besoins en énergie utilitaire ou recouvrable.
C’est à dire, il est opportun de réaliser en premier lieu toute mesure pouvant aider à réduire nettement les
besoins et les consommations en énergie frigorifique (électrique, thermique). Dans ce contexte, l’élaboration
d’une conception énergétique, englobant toutes les mesures architecturales, techniques et opérationnelles,
est indispensable en vue de réaliser un projet utilisant l’énergie de manière rationnelle.
Une réduction de la puissance d’une installation de climatisation est également de nature à conduire
notamment à une réduction des charges de réfrigérant dans les installations de production de froid.
En vue de la protection des intérêts visés par l’article 1er de la loi du 10 juin 1999, les meilleures techniques
disponibles sont à prévoir dans le cadre des établissements classés.
Suivant l’article 2.9 de la loi précitée, les meilleures techniques disponibles sont définies comme suit:
“meilleures techniques disponibles”: le stade de développement le plus efficace et avancé des activités et
de leurs modes d’exploitation, démontrant l’aptitude pratique de techniques particulières à constituer en
principe la base de valeurs limites d’émissions visant à éviter et, lorsque cela s’avère impossible, à réduire
de manière générale les émissions et l’impact sur l’environnement dans son ensemble.
Par “techniques” on entend aussi bien les techniques employées que la manière dont l’établissement est
conçu, construit, entretenu, exploité et mis à l’arrêt.
Par “disponibles” on entend les techniques mises au point sur une échelle permettant de les appliquer dans
le contexte du secteur industriel concerné, dans des conditions économiquement et techniquement viables,
en prenant en considération les coûts et les avantages; que ces techniques soient utilisées ou produites ou
non sur le territoire luxembourgeois, pour autant que l’exploitant concerné puisse y avoir accès dans des
conditions raisonnables.
LOI DU 10 JUIN 1999 RELATIVE AUX ETABLISSEMENTS CLASSES
Par “meilleures” on entend les techniques les plus efficaces pour atteindre un niveau général élevé de
protection de l’environnement dans son ensemble.
L’atout des meilleures techniques disponibles est certainement la réduction des impacts négatifs sur
l’environnement or, d’un point de vue économique, il s’est avéré à maintes reprises qu’une planification
selon les critères des meilleures techniques disponibles conduit à une réduction des coûts d’investissements
et de fonctionnement à court terme ou à moyen terme.
Suivant l’annexe II de la loi du 10 juin 1999 relative aux établissements classés, les considérations à prendre
en compte en général lors de la détermination des meilleures techniques disponibles, sont les suivantes:
1. l’utilisation de techniques produisant peu de déchets;
2. l’utilisation de substances moins dangereuses;
3. le développement des techniques de récupération et de recyclage des substances émises et utilisées
dans le procédé et des déchets, le cas échéant;
4. les procédés, équipements ou modes d’exploitation comparables qui ont été expérimentés avec succès
à une échelle industrielle;
5. les progrès techniques et l’évolution des connaissances scientifiques;
6. la nature, les effets et le volume des émissions concernées;
7. les dates de mise en service des installations nouvelles ou existantes;
8. durée nécessaire à la mise en place d’une meilleure technique disponible;
9. la consommation et la nature des matières premières (y compris l’eau) et l’efficacité énergétique;
10. la nécessité de prévenir ou de réduire à un minimum l’impact global des émissions et des risques sur
l’environnement;
11. la nécessité de prévenir les accidents et d’en réduire les conséquences sur l’environnement;
12. les informations publiées par la Commission ou par des organisations internationales.
Pour ce qui est de la production de froid, les fluides réfrigérants répondant au mieux aux critères de
l’application des meilleures techniques disponibles ont notamment les caractéristiques suivantes:
Les fluides frigorigènes répondant à ces critères, dénommés ci-après réfrigérants alternatifs, sont entre
autres l’ammoniac (R717), l’isobutane (R600a), le propane (R290), l’eau (R718) et le CO2.
Si l’on regarde l’application du réfrigérant alternatif ammoniac (NH3) dans la climatisation ambiante ainsi
que dans le secteur alimentaire, on doit constater que ce réfrigérant était le premier qui a été utilisé dans la
production de froid. D’autres fluides réfrigérants comme par exemple le propane, l’eau, le CO2, et le Li-Br
se trouvent sur un point permettant de les appliquer dans des conditions économiquement et techniquement
viables.
La voie de substitution des produits nocifs pour l’environnement par des produits alternatifs est donc un
premier élément en vue d’atteindre un niveau général élevé de protection de l’environnement.
L’objectif de la loi du 17 juin 1994 consiste entre autres à prévenir et à réduire la production, la nocivité et
les transferts des déchets. Bien que les substances des types CFC, HCFC et HFC ne sont pas produites au
Luxembourg, la quantité des différents réfrigérants en service ou en circulation est assez grande pour
présenter un potentiel non négligeable de déchets dangereux. La réduction des charges de fluides
réfrigérants c’est à dire la réduction de leur application réduit du moins à moyenne échéance les quantités
de ce type de déchets dangereux au Luxembourg.
Les fluides réfrigérants ainsi que nombreux éléments des installations, après leur utilisation, sont à considérer
comme déchet dangereux. Un moyen de la réduction de la production des déchets dangereux, (que sont les
CFC, HCFC et HFC) est l’application de systèmes alternatifs (tels que le NH3 par exemple).
La mise en œuvre de toute mesure préventive afin de réduire les fuites de réfrigérants des installations de
production de froid est à prévoir pour garantir une protection efficace de l’environnement.
La première mesure à réaliser est certainement la réduction des charges de réfrigérant dans les installations
de production de froid. La réduction est atteinte d’un côté par la réduction de la puissance (utilisation
rationnelle de l’énergie) et d’un autre côté par l’application de systèmes à évaporation/condensation
indirecte. Le risque de fuites de réfrigérant est plus élevé pour les systèmes à évaporation/condensation
directe qu’avec un système à évaporation/condensation indirecte. D’un côté, la charge en fluide réfrigérant
est beaucoup plus élevée pour les systèmes directes et d’un autre côté les conduites de réfrigérant sont plus
larges, donc le potentiel de fuite est plus élevé.
Afin d’éviter des fuites de réfrigérant, il est évident qu’un système compact est techniquement plus facile à
encapsuler.
LOI DU 10 JUIN 1999 RELATIVE AUX ETABLISSEMENTS CLASSES
D’autre part, un entretien régulier suivant les règles de l’art peut aider à prévenir des fuites de réfrigérant.
Pour les substances nuisibles à la couche d’ozone, ce principe de prévention est repris explicitement à
l’article 15 du règlement européen du 15 décembre 1994 précité. Pour les fluides réfrigérants ayant un
potentiel d’effet de serre, les mêmes conditions s’imposent et les techniques à mettre en œuvre sont
identiques et applicables de même que pour les fluides réfrigérants nuisibles à la couche d’ozone.
5 DEFINITIONS
5.1 ODP
- Ozone Depletion Potential
- Potentiel de destruction de la couche d’ozone, exprimé par la relation du potentiel de destruction du
fluide réfrigérant par rapport à celui du R12,
exemples : R12 1
En annexe figure R22 0.055
une liste des
réfrigérants R141b 0.11
couramment utilisés R134a 0
5.2 GWP
- Global Warming Potential
- Potentiel d’effet de serre, exprimé par la relation du potentiel d’effet de serre du fluide réfrigérant par
rapport à celui du CO2, sur la base de 100 années.
5.3 TEWI
- Total Equivalent Warming Impact
Potentiel d’effet de serre total. Cette valeur représente la somme de toutes les émissions de CO2
équivalents et donne une approche des potentiels négatifs d’une installation de production de froid en
service. On retrouve d’un côté l’effet des fuites de réfrigérant (émissions directes) ainsi que d’un autre côté
la consommation d’énergie pour le fonctionnement (émissions indirectes).
LOI DU 10 JUIN 1999 RELATIVE AUX ETABLISSEMENTS CLASSES
appareils de climatisation
Le règlement fait une distinction entre la réfrigération et la climatisation. Le terme de “puissance frigorifique
totale” est à considérer comme la somme de toutes les machines à installer, d’un côté pour la réfrigération y
compris la congélation et d’un autre côté pour la climatisation.
LOI DU 10 JUIN 1999 RELATIVE AUX ETABLISSEMENTS CLASSES
1. réfrigération, congélation;
2. climatisation.
Etant donné qu’il y a dans le domaine de la réfrigération différents niveaux de température (négative et
positive), une distinction entre réfrigération et congélation peut être faite pour fixer les critères généraux de
la planification, de l’aménagement, de l’exploitation, de l’entretien et la mise hors service tels que spécifiés
au chapitre 9 de la présente.
- depuis le 1er janvier 1994 de produire et de mettre sur le marché des installations qui contiennent des
substances CFC;
- depuis le 1er janvier 1997 de remplir ou d’entretenir en vue du maintien en service des installations
existantes.
Considérant que les installations de production de froid opérant avec un fluide réfrigérant de la catégorie des
CFC ne sont certainement pas à considérer comme les meilleures techniques disponibles, que par
conséquent de telles installations ne peuvent plus être autorisées en vertu de la loi du 10 juin 1999 relative
aux établissements classés, ceci pour les installation nouvelles et pour le maintien en exploitation d’une
installation dûment autorisée dont l’autorisation vient à échéance.
Les installations existantes ne peuvent plus être maintenues en service depuis le 1er janvier 1997 et doivent
être mises hors service suivant les règles de l’art. Le réfrigérant du type CFC doit être récupéré
entièrement par un collecteur agréé. Les installations mêmes (ferrailles, huiles, etc...) sont à considérer
comme déchets dangereux et sont à traiter suivant les dispositions de la loi du 17 juin 1994 relative à la
prévention et la gestion des déchets.
Considérant que la Commission Européenne impose déjà par ce règlement de réduire l’application des
substances HCFC et que la commercialisation est limitée en quantité jusqu’à l’an 2015, on remarque que
ces substances (HCFC) ne sont plus à considérer comme produit de substitution des CFC.
Le règlement européen fixe des délais plus restreints que le protocole de Montréal. Différents pays
nordiques de l’Union Européenne ont déjà fixé des délais encore plus courts que ceux du règlement
européen pour sortir de l’utilisation des substances HCFC, ceci en conséquence des impacts
environnementaux bien connus.
Les substances HCFC ne sont donc pas à considérer comme constituant les meilleures techniques
disponibles.
Les installations de production de froid en service et dûment autorisées en vertu de la loi des établissements
classés, peuvent être maintenues en service ceci pour le terme fixé dans l’autorisation d’exploitation
(nonobstant d’autres dispenses légales). Conformément à l’article 18 de la loi du 10 juin 1999, l’autorité
compétente peut fixer, tout en respectant la procédure administrative non-contentieuse, de nouvelles
conditions d’exploitation pour le maintien en service des installations.
Une prolongation d’une autorisation d’exploitation pour des installations de production de froid fonctionnant
avec un réfrigérant HCFC ne pourra plus être accordée par le Ministre de l’Environnement, ceci en fonction
des arguments déjà présentés.
Les installations existantes, éventuellement non autorisées et fonctionnant avec un réfrigérant HCFC ne
correspondent pas aux critères des meilleures techniques disponibles et ne remplissent pas les critères
légaux prémentionnés. Ces installations doivent être mises hors service suivant les règles de l’art. Le
réfrigérant HCFC doit être récupéré entièrement par un collecteur agréé. Les installations mêmes
(ferrailles, huiles, etc...) sont à considérer comme déchets dangereux et sont à traiter suivant les dispositions
de la loi du 17 juin 1994 relative à la prévention et la gestion des déchets.
L’application des fluides réfrigérants du type HFC est par conséquent à limiter pour les techniques dont un
système fonctionnant avec un fluide réfrigérant ayant les caractéristiques ODP=0 et GWP (CO2 =1) ≤ 1 ne
peut pas être appliqué dans des conditions économiquement et/ou écologiquement viables.
Jusqu’à présent, les techniques alternatives (ODP=0 et GWP (CO2 =1) ≤ 1) provoquent encore dans certaines
applications des problèmes techniques et économiques. Ce sont notamment dans ces cas particuliers que la
LOI DU 10 JUIN 1999 RELATIVE AUX ETABLISSEMENTS CLASSES
disposition “sans entraîner des coûts excessifs” de la loi du 10 juin 1999 relative aux établissements classés
peut être déterminante.
Toute installation de production de froid fonctionnant avec un fluide réfrigérant ayant encore un potentiel
d’effet de serre, doit être projetée, construite, installée, exploitée, entretenue et mise hors service de manière
à garantir l’étanchéité nécessaire qu’il n’y ait pas de fuites de réfrigérant. Le cas échéant différentes
mesures secondaires doivent être réalisées afin de pouvoir détecter et récupérer les réfrigérants. Cet état
des choses à notamment été pris en considération dans le cadre du chapitre 9 du présent document.
LOI DU 10 JUIN 1999 RELATIVE AUX ETABLISSEMENTS CLASSES
Pfrigo ≤ 50 kW
Pfrigo ≤ 10 kW
10 Conclusions
Les installations de production de froid sont soumises à divers critères, notamment en fonction de la
puissance frigorifique totale. On constate que les exigences en matière de protection de l’environnement
sont plus poussées pour les installations de production de froid d’une puissance frigorifique élevée, ainsi que
pour l’utilisation de fluides frigorigènes ayant un potentiel d’effet de serre.
En tenant compte des arguments présentés dans ce document le fluide frigorigène du type HFC est
acceptée par rapport aux critères des meilleures techniques disponibles pour des applications de faible
puissance frigorifique, c’est à dire pour les applications d’une puissance frigorifique inférieure à 50 kW.
Pour ce qui est des installations de production de froid d’une puissance frigorifique totale entre 50 kW et 100
kW on se trouve dans un domaine intermédiaire. Du point de vue de la protection de l’environnement, les
solutions opérant avec un fluide frigorigène ayant les caractéristiques ODP=0 et GWP (CO2 =1) ≤ 1 sont à
favoriser. Le cas échéant, lorsqu’une installation de production de froid conçue à l’aide de fluides
frigorigènes ayant les caractéristiques ODP=0 et GWP (CO2 =1) ≤ 1 ne peut être réalisée qu’a des coûts
excessifs, dûment justifiés, une solution de rechange (ODP=0 et GWP (CO2 =1) > 1) peut être envisagée.
Pour ce qui est des installations de production de froid d’une puissance frigorifique supérieure à 100 kW,
toutes les techniques alternatives se trouvent sur un point permettant de les appliquer d’une façon
économiquement et techniquement viable. Une solution opérant avec un fluide frigorigène du type HFC
n’est certainement plus à considérer comme répondant aux meilleures techniques disponibles.
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