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DEDICACE
Nous voudrions dédier ce présent mémoire
A DIEU le tout puissant pour son soutient spirituel
A tous nos amis pour leurs soutiens et leurs encouragements. Tous vos
actes ont été pour nous le signe de votre amour.
REMERCIEMENT
Ce présent mémoire sanctionne la fin des travaux que nous avons effectué au cours de notre
stage à la sucaf-ci ferké 2. En effet, il représente l’aboutissement de notre formation en
efficacité énergétique. Nous ne saurions donc entamer la rédaction de ce mémoire sans
toutefois exprimé notre gratitude à notre chef de service électricité M. FONGBE
YOUSSOUF (maître de stage), ce travail n’aurait pu être également réalisé sans l’appui des
conseils avisés et le soutien moral de plusieurs personnes. Nous ne saurions donc présenter
nos résultats sans toutefois exprimer notre profonde gratitude à l’égard de toutes ces
personnes.
Nous pensons à :
M. JEAN PIEERE CHAMPEAU, Directeur général adjoint de SUCAF CI ;
M. N’DRI CESAR, le directeur d’usine
M. SAKI, directeur département
M. SORO ERNEST, chef section électricité
M. TOURE DOUCY, chef chantier
M.DODOU FRANCK, notre professeur encadreur
Tous le personnel intervenant à la sucaf-ci ferké 2, principalement ceux de la
section électricité, pour le savoir qu’ils nous ont inculqué et pour leurs sages
conseils.
Toute l´unité de recherche qui durant notre projet a établi une relation fraternelle,
facilitant ainsi notre intégration dans l´équipe,
Tous mes amis de la 3ESRD principalement M. KUMASSI SEBEYE JEAN
PHILIPPE, pour avoir accepté parfois le partage de différentes informations
concernant notre projet,
Un grand merci aussi à tous les membres de notre famille, sans qui nous ne serions pas arrivés
à ce niveau, notamment :
M. SORO KODANGUI mon frère, merci pour ton appui moral et financier.
Mme SORO SIRATA AMINATA ma sœur
M. SORO KOLO mon frère
M. SORO DOGATIENE mon frère
M. SILUE GNONGNANI mon géniteur
Mme COULIBALY FATOUMA ma génitrice
Nous tenons aussi à remercier tous ceux qui ont contribué de près ou de loin au bon
déroulement de cette formation et qui auraient été omis dans ces remerciements, veuillez
trouver ici l’expression de notre profonde gratitude.
II
SOMMAIRE
DEDICACE...........................................................................................................................................I
REMERCIEMENT..............................................................................................................................II
SOMMAIRE........................................................................................................................................III
AVANT-PROPOS................................................................................................................................V
SIGLES ET ABREVIATIONS.........................................................................................................VII
LISTE DES TABLEAUX...................................................................................................................IX
LISTE DES FIGURES.........................................................................................................................X
RESUME.............................................................................................................................................XI
INTRODUCTION................................................................................................................................1
PREMIERE PARTIE :........................................................................................................................2
PRESENTATION DE L’ENTREPRISE D’ACCUEIL ET DU THEME........................................2
1. PRÉSENTATION DE LA SUCAF-CI........................................................................................3
2. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA SUCAF-CI..........................................5
3. PRESENTATION DU THEME................................................................................................12
4. CAHIER DES CHARGES.........................................................................................................12
DEUXIEME PARTIE :......................................................................................................................14
ETUDE DE L’EXISTANT ET LE BILAN ENERGETIQUE DE L’USINE.................................14
1. PRESENTATION BREVE DE LA SUCAF.CI FERKE 2......................................................15
2. PRESENTATION DES ARMOIRES DE L’USINE................................................................18
3. FONCTIONNEMENT DES MOTEURS DE L’USINE..........................................................21
4. BILAN ENERGETIQUES DE L’USINE.................................................................................21
5. BILAN GLOBAL DES PUISSANCES.....................................................................................37
6. BILAN ENERGETIQUE GLOBAL.........................................................................................38
7. LE RELEVEMENT DU FACTEUR DE PUISSANCE (cosᵩ).................................................38
8. DIMENSIONNEMENT DE LA BATTERIE DE COMPENSATION D’UNE
INSTALLATION...............................................................................................................................40
9. INTEGRATION DES ENERGIES RENOUVELABLE.........................................................40
10. L’ENERGIE SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE..................................................................42
11. LA BIOMASSE......................................................................................................................45
12. ELABORATION DE PLAN D’ACTION ET D’AMELIORATION..................................46
TROISIEME PARTIE :.....................................................................................................................51
III
IV
AVANT-PROPOS
Le Centre des Métiers de l’Electricité (CME), créé le 06 mars 1970 et opéré par la CIE
(Compagnie Ivoirienne d’Electricité), est basé à Bingerville en Côte d’Ivoire. C’est un centre
d’excellence international de formations industrielles dispensant des formations continues,
diplômantes et certifiantes. Le CME est opéré par la CIE (Compagnie Ivoirienne d’Electricité)
une société du groupe ERANOVE.
Elle a pour filières :
En formation diplômante :
En formations certifiantes :
Les Certificats de Compétences Professionnelles (CCP), délivrés par le CME sont construits
avec les entreprises et correspondent chacun à une activité pouvant faire l’objet d’une
employabilité et donc d’un emploi répertorié dans l’entreprise. Ils sont composés de modules
de Formation théoriques et pratiques, de périodes d’immersion en situation professionnelle en
exploitation, et organisés en parcours de formation dont la durée est variable suivant les
objectifs pédagogiques à atteindre.
Quelques exemples de Certificats de Compétence Professionnelles délivrés par le CME :
Maintenance des lignes HTB
Exploitation des postes sources HTB/HTA
Maintenance des réseaux de distribution HTA/BT
Exploitation des comptages HTA et BT
En formations continues :
L'offre de formation continue du CME vise l'ensemble des métiers clés de l'électricité, mais
également une somme de compétences essentielles du secteur industriel et propose des
services de formation sur mesure. Elle est constituée de formations continues, pratiques sur
catalogue et sur mesure sous forme de sessions courtes et de parcours certifiant incluant des
stages et immersions en exploitation. Notre Ingénierie de formation s’appuie sur une
pédagogie raisonnée et adaptée à vos réalités. Nous travaillons à concevoir une formation
interactive, opérationnelle et qui intègre la notion de parcours et de progression. Notre
expertise est à votre service pour étudier avec vos équipes vos besoins de formations, réaliser
des évaluations de compétences, répondre avec des offres sur mesure en fonction de vos
objectifs.
La filière nous concernant est celle du Développement Durable Option Efficacité Energétique
Energie de sources renouvelables et domotique (3ESRD). Cette filière est le fruit d’un
partenariat signé entre le Conservatoire National Arts et des Métiers (CNAM) et le CME le 3
Mai 2018.cette signature s’est faite en présence de monsieur Christophe Marvillet le
représentant du CNAM et de monsieur KAKOU DOMINIQUE le DG de la Compagnie
Ivoirienne d’Electricité (CIE) de l’époque et présidé par madame la ministre Ramata
Bakoyoko_LY. Elle est donc sanctionner d’un double diplôme ivoirien et français. En effet
celle-ci est accompagnée tout au long du cycle par des formations théoriques, des travaux
pratiques, des projets de soutenances, des évaluations dans les différentes disciplines et des
devoirs en fin de cycle. C’est lors de notre stage à la SUCAF-CI FERKE II qu’un mémoire
nous a été proposé. Ce mémoire sera soutenu devant un jury compétant afin de mieux évaluer
son profil et ses acquis.
VI
SIGLES ET ABREVIATIONS
A : Ampère
BT : Basse tension
CIE : Compagnie ivoirienne d’électricité
CCM : Centre de commandement des moteurs
CME : Centre des métiers d’électricité
Cos : Facteur de puissance
E : Energie
Eg : Energie globale
F : Fonte
Ferké : Ferkessédougou
Hz : Hertz
HP : Cheval vapeur
I : Intensité
In : Intensité nominal
Imax : Intensité maximal
Ku, Ks : coefficients de correction
KVA : Kilo-volts-ampère
KW : Kilo-watts
KWh : Kilo-watts-heures
Lm : Lumens
MW : Méga-watts
N : Nombre de tour
P : Puissance
Pabs : Puissance absolue
Pabstot : Puissance absolue totale
Pg : puissance globale
Pccm : Puissance totale de centre de commandement des moteurs
Pu : Puissance utile
Pst : Puissance sous-station
VII
VIII
IX
électricité……………………………………………………..10
13
Figure 4: Sous-station…………………………………………………………………………
16
Figure 5 :
Transformateur……………………………………………………………………..17
tension……………………………………………………....18
….47
XI
RESUME
Dans le cadre de notre stage de notre projet de fin de cycle pour notre licence professionnelle
au CME (centre des métiers et de l’électricité), nous avons eu l’opportunité de réaliser un
projet pour le compte de la SUCAF-CI FERKE II. Notre travail consistait à faire la mise en
place d’un système de gestion efficiente de l’énergie à la sucaf-ci ferké 2, en amont de
réalisation pratique. SUCAF-CI FERKE II a une puissance de 6 MW. Au regard des
ambitions concernant la consommation énergétique de l’usine, l’énergie consommée par
l’usine s’avère élevé. Vu cette remarque importante, une mise en place d’un système
efficiente de l’énergie s’impose. Les études préliminaires effectuées nous ont permis de faire
une étude et un bilan énergétique adapté au fonctionnement de l’usine.
XII
INTRODUCTION
Pour faire la mise en place d’un système de gestion efficiente de l’énergie, la connaissance de
la réglementation est un préalable. Le mode de fonctionnement des moteurs de l’usine
(régime normal, démarrage, simultanéité, etc.), la localisation luminaire, la climatisation des
bâtiments, les puissances utilisées permettent de réaliser un bilan énergétique, et ainsi, d’en
faire un bilan global d’énergie. Des informations concernant la structure tarifaire sont aussi
nécessaires pour faire le meilleur choix des équipements.
La SUCAF-CI FERKE II, dans sa volonté de réduire sa consommation énergétique, nous a
confié un projet d’étude théorique, d’où le thème formulé comme suit : « MISE EN PLACE
D’UN SYSTEME DE GESTION EFFICIENTE DE L’ENERGIE A SUCAF-CI FERKE
II ».
Pour mener à bien ce travail nous le subdiviserons en trois parties : dans la première partie
nous présentons l’entreprise d’accueil voire le thème de notre projet, ensuite dans la deuxième
partie, l’étude de l’existant puis le bilan énergétique de l’usine et enfin dans la troisième
partie, nous présenterons certains équipements et ferons l’évaluation du coût du projet.
PREMIERE PARTIE :
PRESENTATION DE
L’ENTREPRISE
D’ACCUEIL ET DU
THEME
1. PRÉSENTATION DE LA SUCAF-CI
1.1. Historique
Au lendemain de leur indépendance, les pays d’Afrique se lancent dans la course au
développement économique, industriel et social à l’instar des pays développés de l’Occident.
La Côte d’Ivoire n’en fera pas exception.
Née de la volonté de feu Félix HOUPHOUËT BOIGNY de réduire les disparités régionales
entre le Sud et le Nord afin de lutter contre l’exode rural, une politique de diversification des
cultures industrielles a été mise en place dans l’année 1970.À l’issue des premiers essais
effectués en 1954 par l’Institut des Recherches Agronomiques et Tropicales (IRAT) dans le
but de tester les climats, les sols et les variétés de cannes à sucre ; deux zones ont été
retenues :
Bouaflé, zone favorable mais refusée à cause du manque de terres cultivables en
raison des déguerpis du barrage de Kossou ;
Ferké, une zone de savane retenue pour son climat favorable à la concentration de la
canne à sucre, de la disponibilité des terres et de l’existence de moyens de transport
notamment la RAN (Régie Abidjan Niger) devenue aujourd’hui SITARAIL, et la voie
routière internationales Ferké-Burkina Faso et Ferké-Mali.
C’est ainsi qu’il a été créé sur décret n°71-562 du 21 Octobre 1971 la Société d’Etat pour le
développement des Plantations de cannes à sucre, l’industrialisation et la commercialisation
du sucre (SODESUCRE). Les travaux d’implantation ont débuté en 1972.
Notons que c’est le 06 Décembre 1974 que le premier sucre Ivoirien est sorti de l’usine de
Ferké1. Par la suite, d’autres complexes voient le jour:
- Sérébou-Comoé et Katiola-Marabadiassa qui ferment quelques années plus tard.
- Ferké2
- Zuénoula
- Borotou-Koro
À partir des années 90, l’État met en place une politique de privatisation suite à la crise
économique qu’a connu le pays. La SODESUCRE n’échappera pas à cette vague de
privatisation. Elle sera donc scindée en deux groupes :
Borotou-Koro et Zuénoula seront rachetés par un groupe d’investisseurs pour créer
SUCRIVOIRE
Ferké1 et Ferké2 rachetés par le groupe BGI (Brasseries et Glaciers Industriels) pour
créer la SUCAF-CI (Sucrerie Africaine de Côte d’Ivoire) le 1 er août 1997, société
anonyme avec un capital de 10.6 milliards. Mais aujourd’hui, il est de 21.2 milliards
de francs CFA.
En 2010, la SUCAF-CI fait son entrée dans le groupe SOMDIAA (Société d’Organisation, de
Management et Développement des Industries Agro-Alimentaire). C’est l’une des plus
grandes entreprises agro-alimentaires de la Côte d’Ivoire.
La SUCAF-CI s’étend sur une superficie totale de 45.000ha dont seulement 12.320,55ha sont
cultivés en cannes. La répartition par site se présente comme suit :
18.000ha pour le site de Ferké 1 dont 6.405,45ha sous cannes
27.000ha pour le site de Ferké 2 dont 5.915,10ha sous cannes
1.3. Objectifs
L’un des objectifs de la SUCAF-CI est de satisfaire les besoins nationaux en sucre. En plus de
cette noble mission, elle s’est fixée pour des objectifs spécifiques :
L’extension des plantations de cannes à sucre,
La transformation et/ou la commercialisation de ses produits agricoles,
La création et le développement des plantations villageoises au profit des jeunes
déscolarisés et des populations riveraines.
Elle offre plus de 6258 (six mille deux cent cinquante-huit) emplois directs à ce jour avec :
1130 agents permanents
9 expatriés
2630 agents temporaires
2489 sous-traitants
En 2014, la SUCAF-CI a réalisé les records de production de sucre avec 105.000 tonnes.
1.6. La marque
La SUCAF-CI SOMDIAA commercialise certains de ses produits sous la marque
« Princesse Tatie » et les autres sous la marque « SUCAF-CI ».
1.7. Divers
Les complexes Ferké1 et Ferké2 étant enclavés, la SUCAF-CI a mis à la disposition des
collaborateurs internes et externes de l’entreprise de deux clubs de détente repartis sur les
deux sites. Ces clubs sont à but non lucratif pour la structure. Ils disposent de structures
d’accueil (le longère et le club oasis) de restaurants, de piscines et de bars. Il est aussi mis
à la disposition d’autres personnes désirant venir s’y distraire.
2. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
DE LA SUCAF-CI
La Direction de l’Usine
Elle gère le traitement des éléments variables, du pointage du personnel interne et des
moyens internes (ordinateurs, photocopieuses, bon de travail et de sortie matériel…). Elle
gère donc le personnel de l’usine (autorisation d’absence, congé, congé maladie…). Elle
supervise aussi tous les travaux liés à la production de sucre sur le site.
La Production Energie
La SUCAF-CI, comme mentionné plus haut, est une entreprise de production de sucre.
Pour la production de ce dernier, plusieurs équipements entre en ligne de compte. Ces
équipements, qui sont pour la plupart des moteurs à très grande puissance nécessitent une
très grande quantité d’énergie électrique. Tirer toute cette énergie du réseau du fournisseur
reviendrait beaucoup trop cher à l’entreprise. Dans un souci donc de réduire les coûts liés à
l’électricité, la SUCAF-CI a mis en place un processus de production d’énergie électrique
en interne basée sur la bagasse (résidu de canne) en combustion dans des chaudières. La
chaleur produite par la combustion de la bagasse, vaporise de l’eau et cette vapeur fait
tourner des turboalternateurs pour la production de l’électricité.
Il est dirigé par un chef de service et est composée de deux sections que sont la chaufferie et
la centrale :
La chaufferie
Elle dispose de trois chaudières (dont une hors service), à moyenne pression, 32 bars, à
combustible solide, la bagasse et disposant chacune de trois ballons : les ballons supérieur,
inférieur et latéral. Avant la mise en marche, le feu est créé à la grille. Celui-ci est maintenu
allumé par des troncs d’arbre. Au démarrage le feu a donc déjà été créé manuellement. La
bagasse, par l’intermédiaire des convoyeurs est injectée à la grille où le feu déjà existant la
consume : la combustion est ainsi lancée, la chaleur se propage et par échange thermique
vaporise l’eau contenue dans la chaudière. Afin d’évacuer la fumée produite par la
combustion, des ventilateurs appelés ventilateurs de tirages sont mis en marche. Puis vient le
tour des ventilateurs de soufflage qui se charge d’alimenter le feu de la combustion.
Des moteurs appelés Niveleurs sont présents entre les alimentateurs et les distributeurs et
se chargent de concasser la bagasse.
La grille étant mobile, la cendre issue de la combustion de la bagasse tombe à la sous grille
puis est évacuée dans les canalisations par l’intermédiaire des ventilateurs de soufflage, les
mêmes qui permettent l’activation du feu. La chambre de combustion reste constamment
alimenter par les résidus de canne provenant du broyage au niveau des moulins. Les dépôts
de cendre sur la tuyauterie, diminuant le taux de transfert thermique sont évacués avec des
ramoneurs. Chaque chaudière possède quatre ramoneurs : le ramoneur du foyer, le
surchauffeur, le ramoneur inférieur et le ramoneur supérieur. Ils envoient de la vapeur entre
les tuyaux de la chaudière pour les désencrasser.
Les fumées issues de la combustion sont évacuées à l’extérieur par des cheminées. Mais
avant d’être évacué, leur chaleur est récupérée pour réchauffer (dans le réchauffeur d’air)
l’air de combustion dans le but d’améliorer celle-ci.
La centrale
Elle est composée de deux turboalternateurs (TA 1 et TA2) de 7,5 MW chacun qui débitent
5500 V. Elle a donc une puissance installée totale de 15 MW mais produit en moyenne 12
MW. Au démarrage, la vapeur contenue dans le collecteur vapeur sous 32 bars provenant
des chaudières est envoyée à la centrale mais n’est pas admise dans les turbines. Cette
manœuvre vise à chauffer les turbos avant le démarrage. Ensuite différents essais de
déclenchement sont effectués afin de s’assurer du bon état de marche des différents
équipements et constantes qui protègent les TA. Puis survient le démarrage.
Les vannes d’admission sont ouvertes permettant ainsi la vapeur d’entrer en contact avec les
roues des turbines. Cette vapeur fait tourner les turbines à 4535 tours par minute (tr/min),
pour le TA 1 et 5130 tr/min pour le TA 2.
10
Les turbines des alternateurs sont des turbines à vapeur mais elles diffèrent de par leur
mode de fonctionnement. La turbine du TA 1 est une turbine à condensation (la pression à
la sortie de la dernière roue de la turbine est inférieur à la pression atmosphérique). Après
avoir entrainé la turbine, la vapeur est condensée donc redevient liquide avec une
température d’environ 54°C. Pour ensuite l’acheminer vers la bâche, elle passe par un
échangeur dans lequel on fait croître sa température jusqu’à 90°C afin d’éviter des chocs
thermiques qui se produiraient dans la bâche qui elle, est à environ 100°C. La turbine du
TA 2 quant à elle est une turbine à contre pression (la pression à la sortie de la dernière
roue de la turbine est supérieur à la pression atmosphérique). Après avoir entrainé la
turbine, la vapeur envoyée à la fabrication dans ce qu’on appelle des corps évaporateurs.
Cette vapeur est condensée et les condensats sont renvoyés directement dans la bâche
alimentaire. Dans ces évaporateurs, la vapeur est utilisée pour chauffer le jus afin d’en
extraire toute l’eau contenu dans celui-ci. Extraction de cette se fait par vaporisation. Cette
vapeur est récupérée, condensée puis envoyée dans les tanks de traitement où elle subit
des analyses. A la suite de ces analyses, si l’eau est jugée bonne pour l’utilisation c’est-à-
dire si sa teneur en sucre est de l’ordre de 0% avec un pH>10 et si elle ne contient aucune
substance (calcium, magnésium) nuisible aux chaudières et à leurs tuyauteries, elle est
retournée vers la bâche alimentaire et le cycle reprend.
Les alternateurs sont des alternateurs à excitation avec soutirage. En d’autres termes,
l’énergie électrique, utilisée pour l’excitation des rotors des alternateurs, est produite par
eux-mêmes. Ce sont donc des alternateurs auto excité avec soutirage puis redressement du
courant AC. En effet, comme ils débitent 5500 VAC, cette énergie alternative doit être
abaissée par des transformateurs puis redressée par un pont de diodes pour l’amener à une
valeur continue afin d’effectuer l’excitation (car l’excitation de l’inducteur se fait toujours
en courant continu).
En sortie des alternateurs, plusieurs transformateurs sont installés pour l’alimentation non
seulement de l’usine mais aussi des villages environnants et des stations d’irrigation des
parcelles de canne du complexe. Pour l’alimentation de l’usine, chaque détachement
dispose de transformateurs triphasés qui sont aussi utilisés lorsque l’usine est alimentée
par le distributeur.
Le service mécanique
Il se charge des travaux d’ordre mécanique (entretien des filtres doubles, des filtres
magnétiques, des électropompes…). Il assure les maintenances systématique et corrective
11
Le service électricité
Il assure les travaux d’ordre électrique (onduleurs, coffrets électriques, armoires, moteurs…).
Il s’occupe donc de la maintenance électrique des ouvrages de l’usine. Il est composé de
deux sections : le réseau de distribution et usine.
La section intervention électrique a été notre structure d’accueil. Comme l’indique son nom,
elle s’occupe de toutes les interventions dans les domaines de l’électricité au sein de l’usine et
du réseau au niveau de la distribution et la production de l’énergie (figure..). Elle est divisée
en trois zones avec chacune à sa tête un chef de section : une zone (1) pour le réseau, zone (2)
pour l’usine et la zone (3) pour le rébobinage. Ces trois dernières zones dont les deux
premières étaient la nôtre couvent l’ensemble de la sucrerie. Chacune d’elle délimite un
périmètre d’intervention bien défini.
Chef service
Electricité
Réseau Electrique
Rébobinage
électrique usine
La section réseau :
Comme son nom l’indique, elle s’occupe du réseau HT de transport et BT de distribution.
Elle se charge donc de la surveillance, de la maintenance et d’éventuelles extensions du
réseau électrique HTA/BT du complexe
La section usine:
Elle est chargée de la maintenance préventive et corrective de tous les équipements
électriques (éclairage, moteurs, coffrets…) de l’usine. Elle est composée de trois équipes et
chacune d’elle s’occupe d’un compartiment bien précis de l’usine.
Ensemble donc, elles sont chargées de la maintenance, du dépannage et de la réparation des
équipements électriques de l’usine et du réseau.
Le service de régulation
12
Ce service travaille en collaboration avec tous les autres services de l’usine car il est au
commencement et à la fin de chaque secteur de l’usine. Cette section est chargée de la
maintenance préventive, corrective et méliorative de tous les équipements de régulation tels
que les vannes, débitmètres, des vérins, transmetteurs sondes, transmetteurs de niveau…..
3. PRESENTATION DU THEME
14
DEUXIEME PARTIE :
ETUDE DE
L’EXISTANT ET LE
BILAN ENERGETIQUE
DE L’USINE
15
Epuration Extraction
4 Elimination des impuretés du 3 Broyage de la canne par les moulins et
jus de canne extraction du jus de canne par le diffuseur
Evaporation Cristallisation
5 6
Extraction du maximum d’eau contenue dans le jus de Transformation du
canne par chauffage et concentration du jus en sirop sirop en cristal
1.2. Fonctionnement
Préparation de la canne (de la table a canne au convoyeur finale)
Les cannes sont brulées pour éliminer toute les feuilles puis coupées soit mécaniquement ou
manuellement et ramasser par des machines. Une fois entré dans l’usine elles sont pesées en
premier lieu afin de connaitre la masse de canne entrant pour estimer la masse de sucre qui
pourra être obtenu (la production est d’environ 10%).
16
Les cannes sont déversées dans la table à canne par l’intermédiaire du derrick. La table a
canne est équipé d’un ébouleur qui permet de niveler la canne afin d’éviter qu’il y est du
bourrage dans le tunnel qui les conduira au convoyeur auxiliaire.
Le convoyeur auxiliaire fait passer les cannes chez les (3) trois coupe cannes (le niveleur,
l’ébaucheur, le finisseur) qui vont déchiqueter les cannes pour obtenir des fibres contenant
du jus appeler megasse. Après obtention des fibres le convoyeur auxiliaire envoi la megasse
sur le convoyeur intermédiaire (L =17m ; l=2m) qui lui aussi l’envoi sur le convoyeur final
(L=26m ; l=2m) qui est équipé de l’erriez magnétique permettant de retenir tout objet
métallique contenu dans la megasse avant de les envoyer aux moulins.
Les moulins sont au nombre de quatre (4) et monter en série avec trois (3) transporteurs à
palettes placer entre les quatre (4) moulins. Le convoyeur final emmène la megasse au
moulin1 qui va presser le jus contenu dans la megasse et l’envoyer au moulin 2 par
l’intermédiaire d’un transporteur à palette. Le moulin 2 vas aussi presser le jus contenu
dans la megasse et l’envoyer au moulin 3 ainsi de suite jusqu’au moulin 4. Le jus pressé par
chaque moulin est recueilli dans quatre (4) bacs un par moulin. Le jus extrait au moulin 3 est
utilisé pour imbibé la megasse entrant au moulin 2 pour mieux extraire le jus, celui du moulin
4 est utilisé pour imbibé la megasse entrant au moulin 3 pour mieux extraire le jus et pour la
megasse entrant au moulin 4 elle est imbibé d’eau chaud. Après le dernier moulin la megasse
est dépourvu de tous son jus et devient une fibre sèche appelé bagasse qui est directement
envoyé à la chaudière à qui elle sert de combustible.
Le jus recueilli dans les quatre (4) bacs est emmené par des pompes dans un filtre rotatif
pour un premier filtrage. Ensuite le jus passe dans les bacs de dessablage pour éliminer tout
le sable contenu dans le jus. Après dessablage le jus passe dans le bac de tamisage par
siphon.
Le jus passe ensuite sur la bascule a jus ou il est pesé par 4 tonnes avant d’être évacué dans
le bac de pré-chaulage puis dans le bac de chaulage par siphon. Et après le jus passe dans
des réchauffeurs pour être réchauffé jusqu’à environ 100°C, puis dans le flash tank qui va
casser la température pour qu’elle soit aux environ de 90°C. Une fois à cette température le
jus est déversé dans les bacs de décantation appelé clarificateur dans lesquels sont introduit
le floculant (alcoolique 637K) qui permet la décantation c’est-à-dire séparer la boue et le
sable du jus clair. La boue est filtrée par le racleur car elle contient encore un peu de sucre.
Après décantation le jus est filtré puis réchauffer et envoyer aux évaporateurs. Il y a six (6)
évaporateurs qui permettent d’apporter quatre (4) effets au jus clair pour obtenir du sirop en
sortie du dernier évaporateur.
La cristallisation et le conditionnement
17
Ici nous avons quatre (4) étapes qui sont les suivantes :
La cuisson
Les centrifugeuses
Le séchage
L’ensachage
La cuisson
Il existe trois (3) qualités de sucre qui sont le sucre A, le sucre B et le sucre C. mais ce n’est
que le sucre A qui est commercialisable. Au niveau de la cuisson nous avons six (6) machines
à cuire (cuites) qui sont affecté deux (2) par qualité de sucre.
Au sorti du dernier évaporateur le sirop vas dans un grand réservoir, ensuite il est envoyé dans
les deux (2) cuites du sucre A par des pompes centrifuges. Une fois dans la cuite le sirop est
ensemencé par l’amorce du sucre mélangé dans de l’alcool isopropanol. Au niveau des
cuites on crée le vide avec les condenseurs pour diminuer la pression dans la cuite afin de
crée les cristaux à partir de 60°C. Quand le sirop est cuit on coule la masse cuite dans les
malaxeurs du sucre A (il y a deux malaxeurs par qualité de sucre) qui vont refroidir la masse
cuite et les envoyer aux centrifugeuses.
Les centrifugeuses
Il y a 9 centrifugeuses dont trois (3) affecté à chaque qualité de sucre soit trois (3)
centrifugeuses pour deux (2) cuites. Après les malaxeurs du sucre A la masse cuite passe
dans un mixeur (il y en a trois, un par qualité de sucre) qui facilite l’admission de la masse
cuite dans les centrifugeuses. Les centrifugeuses quant à elles, elles vont séparer les cristaux
de la liqueur mère dans laquelle ils baignent. En suite les cristaux son conduit au séchage et la
liqueur mère appeler égout A est envoyé au deux cuite du sucre B pour subir une monter
jusqu’à cristallisation car il contient encore des saccaroses cristallisables. Après cuisson la
masse cuite sera coulé et on obtiendra du sucre B et de l’égout B. aussi l’égout B sera
envoyer aux cuite du sucre C pour une monter en cristallisation. Après cette cuisson on
coulera la masse cuite et nous aurons cette fois du sucre C et de la mélasse qui est un égout
contenant du saccarose non cristallisable.
Le sucre B est un sucre fin ne pouvant être commercialisé mais consommable. Le sucre C est
encore plus fin que le sucre B, consommable et aussi non commercialisable. Le but de
l’entreprise étant de fabriquer du sucre commercialisable, fera grossir les cristaux des sucres
B et C de la manière suivante :
Le sucre B va être empatté dans un malaxeur avec de l’eau chaude pour donner du
magma B. ce magma B sera introduit dans les cuites du sucre A et ensemencé avec de
l’amorce afin de grossir les cristaux jusqu’à atteindre la taille du sucre A pendant la
monter en cristallisation.
Le sucre C va aussi être empatté dans un malaxeur avec de l’eau chaude pour donner
du magma C. ce magma C sera introduit dans les cuites du sucre B et ensemencé avec
de l’amorce pour grossir les cristaux jusqu’à atteindre la taille du sucre B pendant la
18
monter en cristallisation. Le sucre B obtenu après cette couler de masse cuite suivra le
même processus qu’au précédent point pour donner du sucre A
Le séchage
Il y a deux sécheurs rotatifs dans lesquels vont passer les cristaux au sorti des centrifugeuses
pour être sécher par de l’air sec. Une fois sec le sucre est déversé sur un long tapis roulant
qui les envois à l’ensachage.
L’ensachage
À ce niveau le sucre est mis dans des sacs de 50kg et stocké dans un grand entrepôt. Des sacs
de 50kg sont utilisés pour l’ensachage des 1kg.
19
20
CCM8 A 16
CCM9 08
CCM10 04
CCM11 14
CCM12 12
Tableau 2 : Nombre des moteurs de l’usine
22
23
24
MOULIN 1
Pompe à huile 1 réducteur
20 5,5 0,85 6,470588235
MOULIN 2
Pompe à huile 2 réducteur
21 5,5 0,85 6,470588235
MOULIN 2
Pompe à huile 1 réducteur
22 5,5 0,85 6,470588235
MOULIN 3
Pompe à huile 2 réducteur
23 5,5 0,85 6,470588235
MOULIN 3
Pompe à huile 1 réducteur
24 5,5 0,85 6,470588235
MOULIN 4
Pompe à huile 2 réducteur
25 5,5 0,85 6,470588235
MOULIN 4
26 Pompe jus Tamisé n°1 55 0,85 64,70588235
27 Pompe jus Tamisé n°2 55 0,85 64,70588235
28 Pompe macération moulin 1 45 0,85 52,94117647
29 Pompe macération moulin 2 22 0,85 25,88235294
30 Pompe macération moulin 3 40 29,42 0,85 34,61176471
31 MOULINET MOULIN N°1 37 0,85 43,52941176
32 MOULINET MOULIN N°2 37 0,85 43,52941176
33 MOULINET MOULIN N°3 37 0,85 43,52941176
34 Pompe Hydraulique N°1 7,5 0,85 8,823529412
35 Pompe Hydraulique N°2 7,5 0,85 8,823529412
36 Pompe à Eau Chaude N°1 20 14,71 0,85 17,30588235
37 Pompe à Eau Chaude N°2 11 0,85 12,94117647
38 Pompe jus non clarifié 75 0,85 88,23529412
39 Pompe Eau Chaude N°1 20 14,71 0,85 17,30588235
40 Pompe Eau Chaude N°2 11 0,85 12,94117647
Tableau n°4 : Bilan de puissance du ccm2
Puissance utile = 3531,63025 KW
Puissance absolue CCM2 = 4154,859118 KW
25
0,8090
4 Entrainement agitateur filtre N°2 1,1 0,85 0,951823529
5
Entrainement mélangeur
5 5,5 0,85 6,470588235
d'alimentation
6 Pompe séparant N°1 0,73 0,85 0,858823529
7 Pompe séparant N°2 0,73 0,85 0,858823529
8 Pompe séparant N°3 0,73 0,85 0,858823529
9 Eau condensée 1er effet N°1 22 0,85 25,88235294
10 Eau condensée 1er effet N°2 30 22,065 0,85 25,95882353
11 Eau condensée 2ème effet N°1 20 14,71 0,85 17,30588235
12 Eau condensée 2ème effet N°2 30 22,065 0,85 25,95882353
Agitateur Réservoir Mélange jus
13 4 0,85 4,705882353
chaulé
14 Pompe Nash N°1 55 0,85 64,70588235
15 Pompe Nash N°2 60 44,13 0,85 51,91764706
16 Pompe Nash N°3 75 0,85 88,23529412
(Bac) Pompe lait de chaux
17 18,4 0,85 21,64705882
secours
(Bac) Agitateur du Réservoir jus
18 3 2,2065 0,85 2,595882353
chaulé
19 (Bac) Pompe lait de chaux 5,5 0,85 6,470588235
Pompe du clarificateur à boue
20 5,5 0,85 6,470588235
N°1
Pompe du clarificateur à boue
21 11 0,85 12,94117647
N°2
22 Pompe à Soude caustique 55 0,85 64,70588235
Pompe de l'évaporateur de sirop
23 55 0,85 64,70588235
N°1
Pompe de l'évaporateur de sirop
24 25 0,85 29,41176471
N°2
(JAE) Pompe du clarificateur
25 75 0,85 88,23529412
N°1
(JAE) Pompe du clarificateur
26 75 0,85 88,23529412
N°2
27 Pompe de recirculation de boue 7,5 0,85 8,823529412
Pompe de Recirculation de boue
28 20 14,71 0,85 17,30588235
de secours
29 Pompe à Filtrat clair 7,5 0,85 8,823529412
30 Pompe à Filtrat Trouble 7,5 0,85 8,823529412
Pompe à Filtrat clair ou Trouble
31 7,5 0,85 8,823529412
secours
32 Pompe du Clarificateur N°1 15 0,85 17,64705882
33 Thermo pompe à Eau 20 0,85 23,52941176
26
27
3
9 Centrifuge C3 90 0,85 105,882353
10 Centrifuge C4 90 0,85 105,882353
11 Centrifuge C5 110 0,85 129,411765
12 Pompe à huile centrifuge C5 0,25 0,85 0,29411765
Tableau n°6 : Bilan de puissance du ccm4
Puissance utile = 1233,25 KW
Puissance absolue CCM4 = 1450,882353 KW
839,844118
1 Convoyeur sucre A & B 25 18,3875 0,85 21,6323529
2 Pompe N°1 de l'empâteur B 18,5 0,85 21,7647059
3 Pompe N°2 de l'empâteur B 18,5 0,85 21,7647059
4 Pompe Masse cuite C N°1 15 0,85 17,6470588
5 Pompe masse cuite C N°2 15 11,0325 0,85 12,9794118
6 Pompe sirop de rejet N°1 22 0,85 25,8823529
7 Pompe sirop de rejet N°2 25 18,3875 0,85 21,6323529
8 Ventilateur sécheur N°1 75 55,1625 0,85 64,8970588
9 Tambour sécheur N°1 60 44,13 0,85 51,9176471
10 Tambour sécheur N°2 60 44,13 0,85 51,9176471
Vis Sans fin alimentant
11 10 7,355 0,85 8,65294118
sécheur N°1
Ventilateur axial du
12 5,5 0,85 6,47058824
sécheur N°1
13 Ventilateur sécheur N°2 50 36,775 0,85 43,2647059
Tapis décharge sécheur
14 2,2 0,85 2,58823529
N°1
15 Mixeur A 5,5 0,85 6,47058824
16 Mixeur B 5,5 0,85 6,47058824
17 2ème Tapis décharge 3 0,85 3,52941176
sécheur N°2
28
30
777,4117647
7 Distributeur A1 2,2 0,85 2,588235294
8 Distributeur B2 2,2 0,85 2,588235294
9 Distributeur C1 2,2 0,85 2,588235294
10 Grille N°2 2,2 0,85 2,588235294
11 Pompe à Appoint N°2 18,5 0,85 21,76470588
12 Pompe Alimentaire N°2 200 0,85 235,2941176
13 Ventilateur Tirage 2A 150 0,85 176,4705882
14 Ventilateur Tirage 2B 160 0,85 188,2352941
15 Soufflage N°2 110 0,85 129,4117647
Tableau n°10 : Bilan de puissance ccm7 B2
Puissance utile = 660,8 KW
Puissance absolue CCM7 B2 = 777,4117647 KW
7
25,8823529
2 Récupérateur de bagasse 22 0,85
4
235,294117
3 Pompe Alimentaire N°3 200 0,85
6
235,294117
4 Pompe Alimentaire N°4 200 0,85
6
21,7647058
,5882353
5 Pompe d'appoint N°1 18,5 0,85
8
21,7647058
6 Pompe Tank N°1 18,5 0,85
8
21,7647058
7 Pompe Tank N°2 18,5 0,85
8
52,9411764
8 Turbulence Chaudière N°1 45 0,85
7
52,9411764
9 Turbulence Chaudière N°2 45 0,85
7
Tableau n°11 : Bilan de puissance du ccm7 B3
Puissance utile = 612,5 KW
Puissance absolue CCM7 B3 = 720,5882353 KW
350,831165
8 Pompe SNEC N°2 11 0,85 12,94117647
9 Pompe Alumine N°1 0,75 0,85 0,882352941
10 Pompe Alumine N°2 0,75 0,85 0,882352941
11 Mélangeur de chaux N°1 0,75 0,85 0,882352941
12 Mélangeur de chaux N°2 0,37 0,85 0,435294118
13 Mélangeur de chlore 0,37 0,85 0,435294118
14 Agitateur du BAC d'alumine 3 2,2065 0,85 2,595882353
15 Agitateur du BAC de chaux 0,55 0,85 0,647058824
16 Agitateur du BAC de chlore 0,75 0,85 0,882352941
Tableau n°13 : Bilan de puissance du ccm8 A
Puissance utile = 298,2065 KW
Puissance absolue CCM8 A = 350,831165 KW
11,032 12,9794117
3 Pompe de Lubrification TA2 15 0,85
5 6
18,387 21,6323529
4 Pompe à vide N°1 25 0,85
5 4
5 Pompe à vide N°2 25 18,387 0,85 21,6323529
33
5 4
Pompe retour d'eau 88,2352941
6 75 0,85
refroidissante N°1 2
Pompe retour d'eau 51,9176470
7 60 44,13 0,85
refroidissante N°2 6
43,5294117
8 Ventilateur de la Tour 37 0,85
6
Tableau n°14 : Bilan de puissance du ccm9
Puissance utile = 303,0675 KW
Puissance absolue CCM9 = 356,55 KW
65,71176471
2 Pompe condensation N°2 15 0,85 17,64705882
3 Pompe Refroidissement TA1 18,5 0,85 21,76470588
4 Pompe Lubrification TA1 10 7,355 0,85 8,652941176
Tableau n°15 : Bilan de puissance du ccm10
Puissance utile = 55,855 KW
Puissance absolue CCM10 = 65,83529412 KW
34
120,4294118
6 Couseuse fixe N°2 2,2 0,85 2,588235294
7 Pompe à mélasse 15 0,85 17,64705882
8 Pompe Château d'eau mélasse 15 0,85 17,64705882
9 Brosse tapis principal de sucre 1,5 0,85 1,764705882
10 Pompe refroidissement TA2 20 14,71 0,85 17,30588235
11 Pompe TANK n°1 18,5 0,85 21,76470588
12 Pompe TANK n°2 18,5 0,85 21,76470588
Tableau n°17 : Bilan de puissance du ccm12
Puissance utile = 102,365 KW
Puissance absolue CCM12 = 120,4294118 KW
31 02 1471 45601
56 03 2206,5 123564
06 06 4413 17652
Total en W 8090,5 224327,5
Total en KW 8,0905 224,328
Tableau n°19 : Bilan de puissance de la climatisation
NB : la puissance des moteurs des moulins est comprise dans la sous-station A dont le ccm2.
4.2.2. Sous-station B
36
Identifiant
Pu Pabs KS Pst B
s
CCM4 1233,25 1450,882353
CCM5 713,8675 839,844118 0,6 1756,09
CCM6 540,6775 636,09118
Total 2487,795 2926,817651
Tableau n°21 : Bilan de puissance de la sous-station B
4.2.3. Sous-station C
Identifiant Pu Pabs KS Pst C
s
CCM7 B1 731,71 860,83529 0,6 516,50118
Total 731,71 860,83529
Tableau n°22 : Bilan de puissance de la sous-station C
4.2.4. Sous-station D
4.2.5. Sous-station E
Identifiant
Pu Pabs KS Pst E
s
CCM7 B3 612,5 720,58824 0,6 432,35294
Total 612,5 720,58824
Tableau n°24 : Bilan de puissance de la sous-station E
4.2.6. Sous-station F
Identifiant
Pu Pabs KS Pst F
s
CCM8 1285 1511,7647
0,6 1117,5575
CCM8 A 298,2065 350,83117
Total 1583,2065 1862,5959
Tableau n°25 : Bilan de puissance de la sous-station E
37
4.2.7. Sous-station G
Sous-station B 1756,09
Sous-station C 516,50118
Sous-station D 466,44706
Sous-station F 1117,5575
Sous-station G 395,33118
ECLAIRAGE 27,286
CLIMATISATION 224,328
38
NB :
En supposant que tous les moteurs de l’usine sont en marche durant la toute la campagne,
nous trouvons une puissance de 6,93MW en un jour dont une énergie de 166.320KWh, ce qui
est juste un peu supérieurs à ce que la centrale cède à l’usine.
Vu que parfois il arrive que certaines pompes utilisent deux moteurs pour fonctionnement, et
comme les moteurs s’alternent nous pouvons conclure que notre résultat est normal. Mais
pour plus d’économie énergétique il serait encore judicieux de suivre les recommandations ci-
dessous.
7. LE RELEVEMENT DU FACTEUR DE
PUISSANCE (cosᵩ)
Le relèvement du facteur de puissance consiste à augmenter la valeur du cosφ afin qu'il
s'approche le plus possible de 1.
39
C’est pour cette raison que les distributeurs d’énergie électrique facturent l’énergie réactive
pour les consommateurs, la facturation tiendra compte de toutes les puissances : active,
réactive et apparente consommées.
Améliorer le facteur de puissance permet donc de réduire le courant absorbé total et ainsi
diminuer la puissance apparente souscrite (kVa). Pour cela nous devrions installés les
batteries de compensation pour remédier à ce problème.
8. DIMENSIONNEMENT DE LA BATTERIE DE
COMPENSATION D’UNE INSTALLATION
40
NB :
Pour relever le cosφ il suffit donc de réduire la puissance réactive (Q1).
41
o Force de mer
o Rayonnement soleil
o Force du vent
o Pétrole
o Gaz naturel
o Géothermie
o Déchets et biomasse
o Centrale nucléaire
o Centrale thermique à flamme (fossile)
o Centrale hydraulique
o Centrale éolienne
o Energie solaire photovoltaïque
o Centrale géothermique
o Cogénération
o Energie solaire thermique à concentration
42
Entre autres, celles qui nous intéressent ici sont deux énergies renouvelables (solaire
photovoltaïque et biomasse) appelées encore énergies verte.
Pour installer des panneaux solaires photovoltaïques, l’idéal est de disposer d’une pente de
toit où d’un champ photovoltaïque bien ensoleillée. Pour bénéficier au mieux de cet
ensoleillement, le toit ou le champ accueillant les panneaux photovoltaïques doit être bien
exposé. Pour recevoir le maximum du rayonnement solaire, le toit ou le champ doit être
incliné de 15° par rapport à l’horizontale et orienté en plein sud. Cette exposition permet
d’optimiser le nombre d’heures pendant lesquelles le panneau photovoltaïque capte les rayons
solaires lors de la course du soleil dans le ciel.
Les panneaux solaires photovoltaïques sont une solution rentable. En effet, leurs prix ont
beaucoup baissé ces dernières.
Les revenus générés par la vente de l’électricité et la baisse du prix des panneaux solaires
photovoltaïques permettent une rentabilité rapide. Votre installation photovoltaïque peut donc
être rentabilisée en quelques années. Au moment de l'installation des panneaux
44
Rendement
Le rendement d’un panneau solaire est le rapport qui existe entre l’énergie qui arrive
sur le panneau et celle qui en ressort sous forme d’électricité. On parlera du rendement de
l’installation pour le rapport entre l’énergie solaire arrivant sur les panneaux et la production
d’électricité en courant alternatif en sortie de l’onduleur.
Avec un même panneau photovoltaïque, il est possible d’obtenir des résultats de
production électrique très différents . En effet, il peut y avoir différentes pertes lors de la
transformation de l’énergie solaire en électricité. Ainsi, le rendement d’une installation de
panneaux solaires photovoltaïques prend en compte de nombreux éléments pour calculer la
quantité d’énergie solaire qui sera bel et bien convertie en énergie électrique. Ces paramètres
sont notamment :
o La technologie utilisée pour la fabrication du panneau solaire : certaines
technologies ont des rendements inférieurs à d’autres
o La puissance du panneau : c’est la puissance en watts-crête que nous avons
évoquée plus haut.
o Les autres équipements de votre installation : les onduleurs ou bien les câbles
peuvent aussi induire certaines pertes énergétiques
o La zone où est implanté le panneau photovoltaïque : bien évidemment, la
qualité et la quantité du rayonnement solaire vont conditionner la production
d’électricité
o L’inclinaison et l’orientation du panneau : une orientation Sud avec une
inclinaison de 15° est par exemple la meilleure installation possible. Les autres
positions induisent des pertes plus ou moins importantes
o Les potentielles ombres : une ombre qui se porterait sur votre installation viendrait
diminuer sa performance.
45
11. LA BIOMASSE
La biomasse désigne l’ensemble des matières organiques pouvant se transformer en énergie.
On entend par matière organique aussi bien les matières d’origine végétale (résidus
alimentaires, bois, feuilles) que celles d’origine animale (cadavres d’animaux, êtres vivants du
sol).
Il existe trois formes de biomasse présentant des caractéristiques physiques très variées :
La biomasse est une réserve d'énergie considérable née de l’action du soleil grâce à la
photosynthèse. Elle existe sous forme de carbone organique. Sa valorisation se fait par des
procédés spécifiques selon le type de constituant.
La biomasse n'est considérée comme une source d'énergie renouvelable que si sa régénération
est au moins égale à sa consommation. Ainsi, par exemple, l’utilisation du bois ne doit pas
conduire à une diminution du nombre d’arbres.
de la chaleur ;
de l'électricité ;
une force motrice de déplacement.
46
Luminaires
Le remplacement de toutes les lampes par des lampes efficaces avec une faible
consommation (LED).
L’intégration des systèmes de programmation d’éclairage
L’installation de certaines lampes extérieures par des lampes solaires (lampadaires ou
projecteurs solaires).
Climatisation
Des solutions pour la réduction de la consommation énergétique des climatiseurs:
Le remplacement des climatiseurs existants par des climatiseurs solaires.
Le remplacement des climatiseurs existants par des climatiseurs hybrides plus
économe en énergie.
La conservation des installations existantes, et l’isolation des groupes de production
de froid.
Augmentation des températures de consigne des systèmes de climatisation si possible
Moteurs
L’intégration des variateurs de vitesse.
L’intégration des condensateurs.
Equiper les bureaux avec des appareils économes en énergie tels que les
détecteurs de présences etc.
Système de comptage avec enregistrement et historisation.
Système de supervision : Enregistrement et visualisation de la consommation
énergétique.
47
transporté de très grandes quantités d’énergie. L’énergie de la vapeur est utilisée dans tout le
processus de transformation, de fabrication dans les entreprises agro-alimentaire.
Les chaudières doivent faire objets de contrôle réguliers afin de veiller à leur bon
fonctionnement et leur efficacité énergétiques. Pour cela il faut :
12.3. La cogénération
La cogénération consiste à produire et à utiliser simultanément de l’électricité et de la chaleur
à partir d’une même énergie primaire et au sein de la même installation. Elle se base sur le fait
que la production d’électricité (à partir d’un moteur thermique ou d’une turbine) dégage une
grande quantité de chaleur habituellement inutilisée. La cogénération valorise cette chaleur
afin d’atteindre un rendement énergétique global pouvant atteindre 85%.
La cogénération permet ainsi d’optimiser la consommation du combustible initial et de
réduire les rejets de gaz à effet de serre. Toutefois, les installations de cogénération doivent
produire au plus près des lieux de consommation car la chaleur se transporte mal.
Une installation classique obtient un rendement électrique d’environ 35%, tandis que le reste
de l’énergie (65%) est perdu sous forme de chaleur. Dans un système en cogénération, 30 à
35% de l’énergie primaire est transformée en électricité grâce à un alternateur, tandis que 65%
se retrouve sous forme de chaleur, dont 50 à 55% est récupérée pour chauffer un circuit d’eau
au travers d’un échangeur. Cette eau peut être utilisée pour des procédés industriels.
L’électricité produite sera quant à elle consommée sur place ou revendue sur le réseau
électrique public.
48
le gaz naturel ;
le fioul ;
le bois ;
le biogaz issu de la fermentation de matières organiques ;
des ordures ménagères.
Certaines centrales de cogénération ont un volume très important. Leur taille se rapproche des
installations classiques au gaz ou au charbon.
50
TROISIEME PARTIE :
CHOIX DES
EQUIPEMENTS ET LE
COÛT DU PROJET
51
Variateur ABB
Type de variateur : CS150 ABB Pu = 0,37KW ; 230V-50Hz ; I = 2,4A
Code produit : A26.ACS150-01E-02A4-2
Variateur WEG
Type de variateur : CFW500 WEG Pu = 11KW ; 230V-50Hz ; I = 47A
Code produit : W2.12608711
52
4. COÛT DU PROJET
53
CONCLUSION
Le bilan à l’issue de ce projet peut être mené entre deux (02) axes. Un premier bilan en
l’attente avec le cahier de charge des charges de l’usine de la SUCAF FERKE 2 et un second
concernant les compétences acquises durant le projet. L’objectif visé au travers de ce projet
était de faire la mise en place d’un système de gestion efficiente de l’énergie a sucaf-ci ferke
2. En s’appuyant sur les études faites sur le site et les réglementations de manière générale,
l’étude et le dimensionnement ont été réalisés et la réalisation pratique est à venir. Le travail
présenté tout au long de ce rapport montre que l’objectif a été atteint. Ce projet a été
l’occasion pour nous de mettre en application un certain nombre de connaissance jusque-là
théorique. Il nous a surtout permis d’être plongés dans le monde professionnel. Par ailleurs,
nous avons été très ravis d’avoir pu faire notre stage de fin de cycle à la SUCAF-CI FERKE 2
où nous avons enrichi et élargie, durant ce stage notre champ de connaissance en entretien de
moteur électrique. Notre joie est d’autant plus grande, car nous avons côtoyé des personnes
qui, sans aménager aucun effort, nous ont instruits de ce bien précieux qu’est le savoir.
54
Tous sur les chaudières sur les chaudières, (page consulté le vendredi 16 Avril 2020 à
10h02min), en ligne, URL
https://www.google.com/search?q=tous+sur+les+chaudi
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%C3%A8res&aqs=chrome..69i57.13696j0j7&sourceid=chrome&ie=UTF-8
Recherche sur les lampes, (page consulté le vendredi 01 Mai 2020 à 14h30min), en ligne,
URL
https://www.google.com/search?
q=les+lampes+t8&sxsrf=ALeKk01QXzsqNy4iJ3pLpxP_W_Z1rdWahw:1585754645362&tb
m=isch&source=iu&ictx=1&fir=3vOxz06wnIK8DM%253A%252CU_VR6Hm8foYEJM
%252C_&vet=1&usg=AI4_-kT7qp-
MiQosINH2iXjRnluHgaI31g&sa=X&ved=2ahUKEwjGudmyxMfoAhVq8OAKHYgMBvoQ
9QEwDXoECAoQHA#imgrc=LYphbPnOVB_gNM
Recherche sur la biomasse, (page consulté le mercredi 10 Juin 2020 à 09h10min), en ligne,
URL
https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/biomasse
Recherche sur la cogénération, (page consulté le mardi 15 Juin 2020 à 16h01min), en ligne,
URL
https://www.connaissancedesenergies.org/qu-est-ce-que-la-cogeneration
ANNEXES
Annexe 1 : produit de commercialisation de la
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