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Gestion des risques : 4 outils du management Nutcache (36)
des risques
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Beaucoup de projets, et pas uniquement dans le domaine de


 Travailleur
l’informatique, échouent chaque année simplement parce qu’un risque a
autonome (13)
été mal évalué, ignoré ou pire, non identi é. Lorsqu’un problème survient,
étant donné qu’il n’a pas été anticipé, mettre en œuvre une solution peut
s’avérer particulièrement complexe et long. Les conséquences peuvent
alors être dramatiques pour la suite du projet. La mise en place d’une Découvrez
méthode associée aux bons outils de gestion des risques permettra
Nutcache
d’éviter de rencontrer ce genre de problèmes et de mener avec succès le
projet jusqu’à son terme.

Nutcache - Gestio
Qu’appelle-t-on « gestion des risques » ?
La gestion des risques consiste à identi er et à évaluer les risques
potentiels pouvant mettre en danger le bon déroulement d’un projet. Une
fois répertoriés, les risques sont priorisés en fonction de leur nature, de la 00:00 00:51

probabilité qu’un événement lié survienne, et de l’impact que ce dernier


aurait sur le projet.
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L’autre aspect du management des risques consiste à amener au niveau
 Restez informé en
minimum la probabilité qu’un risque identi é puisse déboucher sur un
tout temps avec les
incident. Il subsiste toujours une incertitude quant à un incident potentiel,
nouvelles
parce qu’il est très compliqué de tout maîtriser. Néanmoins, le niveau
noti cations
d’incertitude doit être contrôlé et amené au plus bas.
 Les 5 nouveaux
Si le facteur de risque et sa probabilité doivent être maîtrisés, il en est de
challenges d’un
même pour son impact. Les conséquences d’un incident lié à un risque
chargé de projet
identi é doivent être évaluées précisément a n d’en mesurer la gravité.
En fonction de la gravité potentielle d’un incident, un plan de secours
 Mon Espace de
pourra être mis en place. Il décrira les actions à mettre en œuvre a n travail : pour une
d’empêcher l’incident concerné d’impacter négativement et durablement gestion des tâches
le déroulement du projet. simple et e cace

Quels sont les différents risques rencontrés lors  11 applications


d’un projet ? mobiles qui
permettent d’être
A n d’identi er les risques inhérents à un projet, il faut se poser la
plus productif
question « Quels sont les points faibles de mon projet » ? Globalement, il
est possible d’identi er cinq grandes familles de risques :

Les risques propres à la gestion du projet


Les risques juridiques
Les risques concernant le respect du planning
Les risques humains
Les risques techniques

Les risques liés à la gestion de projet peuvent provenir d’une mauvaise


organisation (les rôles ne sont pas clairement identi és, plusieurs
personnes sont affectées à la même tâche, implication insu sante de
l’équipe et/ou du client) ou encore d’un mauvais choix de personne (un
chef de projet inexpérimenté pour un projet important ou à risque par
exemple).

Les risques juridiques concernent tous les intervenants auxquels vous


êtes liés contractuellement. Typiquement, il peut s’agir d’un fournisseur
qui n’est pas capable de tenir ses engagements en termes de livraison de
matériel ou de logiciels ou d’un cotraitant ou sous-traitant qui ne peut
nalement pas fournir les ressources humaines convenues.

Les risques de non-respect du planning sont souvent liés à une mauvaise


estimation de la durée d’exécution des tâches en amont. Les dérapages
sur le déroulement du planning peuvent d’ailleurs être liés à d’autres
risques (techniques, humains…).

Les risques humains regroupent tout ce qui touche la gestion des


ressources humaines du projet. Ils prennent notamment en compte les
maladies, voire les décès, de certains intervenants clés du projet, la We're o ine
réaffectation de ressources à d’autres projets (et donc la diminution deLeave
la a message
capacité de réalisation de l’équipe courante) ou encore le manque de
compétences de l’équipe nécessitant éventuellement des formations.

En n, les risques techniques sont liés aux langages de programmation,


technologies et logiciels choisis pour le projet, mais qui ne sont pas
encore maîtrisés par l’ensemble de l’équipe. Les risques concernent aussi
bien la lenteur de réalisation des tâches que les erreurs en termes
d’architecture pouvant être commises à cause d’une connaissance
insu sante du domaine concerné.

Comment prévenir les risques ?


Une fois les risques identi és, il est possible de mettre en place un certain
nombre d’actions préventives a n de garder le contrôle et de diminuer les
éventuels effets indésirables si un incident arrive.

Pour limiter les risques liés à la gestion en elle-même du projet, la


première chose à faire est de former correctement le ou les
responsables. Ils doivent non seulement parfaitement maîtriser les
techniques de gestion de projet employées, mais également le logiciel
utilisé. Ces conditions remplies permettront d’éliminer au moins le risque
lié à l’e cacité des gestionnaires. Un autre risque important concerne
l’estimation des charges de réalisation des différentes tâches, car elle
peut entraîner un décalage du planning si elle est incorrecte ou
incomplète. Cet exercice est toujours complexe et il est souvent
intéressant de pouvoir se baser sur des expériences provenant d’autres
projets similaires. L’implication de membres de l’équipe si elle est déjà
constituée, au moins en partie, peut aider à a ner les estimations.
Utiliser des estimations précédentes pour des fonctionnalités similaires
ou proches et impliquer l’équipe projet pour les a ner devraient donc
permettre d’obtenir un chiffrage relativement able. C’est une façon de
diminuer les risques liés à la gestion du projet et au respect du planning.

Les risques juridiques doivent être pris en compte par le service…


juridique. C’est son rôle de s’assurer du contenu et du respect des
contrats qui vous lient à vos éventuels fournisseurs et sous-traitants.

Pour limiter les risques humains, il faut faire en sorte que les membres de
l’équipe de développement ne soient pas spécialisés mais au contraire le
plus polyvalents possible. De cette façon, si une personne vient à
s’absenter, son travail pourra être repris par n’importe lequel de ses
collègues. Toutefois, s’il fallait faire appel à des experts ou à des
spécialistes pour des tâches bien précises, il faudrait prévoir des
développeurs de secours, possédant le même pro l et les mêmes
compétences. Il ne serait fait appel à eux qu’en cas d’absence prolongée
d’une ressource, a n de ne pas pénaliser le projet.

En n, pour limiter les risques techniques, il est important de réaliser unWe're o ine
audit des compétences des membres de l’équipe. Le résultat permettraLeave a message
d’identi er les points faibles et les éventuels besoins en formation.

Quels sont les outils de gestion des risques ?


Il existe plusieurs méthodes de gestion des risques pouvant s’appliquer à
un projet de développement informatique. Il faut être pragmatique, et
choisir celle qui vous conviendra le mieux et qui sera la plus adaptée à
votre projet.

Enterprise Risk Management (ERM)


ERM fournit un ensemble de méthodes et de processus pour le
management des risques. Il existe plusieurs frameworks ERM permettant
d’identi er, d’analyser, de solutionner et de surveiller les risques. Tous
prennent en compte les environnements internes et externes au projet, et
permettent de décider de la meilleure stratégie à mettre en place pour
répondre aux risques spéci quement identi és et analysés.

Les différentes stratégies proposées sont les suivantes :

Évitement : toutes les tâches et activités liées au risque identi é


sont exclues du projet.
Réduction : mise en place d’actions visant à réduire la probabilité et
l’impact d’un incident.
Alternative : prise en considération des alternatives pour minimiser
les risques.
Partager ou assurer : transférer ou partager une partie du risque a n
d’en diminuer l’impact nancier.
Acceptation : le risque est accepté, aucune action n’est entreprise.
Le ratio béné ce/coût est intégré au projet.

Les trois principaux frameworks ERM sont CAS (« Casualty Actuarial


Society »), COSO (« Internal Control – Integrated Framework ») et RMM («
RIMS Risk Maturity Model »).

CAS est basé sur le type de risque (catastrophes, nanciers,


opérationnels et stratégiques) et sur le processus de gestion des risques,
qui comprend plusieurs étapes :

Établir le contexte : comprendre le contexte du projet et le


fonctionnement de la prise en compte des risques internes et
externes.
Identi er les risques : déterminer les menaces pesant sur le
déroulement du projet et les atouts que l’équipe peut exploiter.
Analyser et quanti er des risques : évaluer les probabilités et
l’impact de chaque risque identi é.
Intégrer les risques : prendre en compte l’ensemble des risques et
estimer les impacts sur le projet. We're o ine
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Évaluer et prioriser les risques : déterminer les probabilités
d’incidents et classer les risques à traiter en priorité.
Traiter les risques : mettre en place des stratégies pour contrôler les
risques.
Surveiller les risques : les risques doivent être surveillés en
permanence, et l’e cacité des stratégies mises en place mesurées,
de façon à être ajustées si nécessaire.

Le framework COSO est organisé autour de 8 composants et de 4


catégories d’objectifs.

Les 8 composants sont :

Engagement dans le processus ERM


Politique de gestion des risques
Politique de mise en place de ERM dans l’entreprise
Évaluation des risques
Traitement des risques
Communication et établissement de rapports
Information et communication
Surveillance

Les 4 catégories d’objectifs sont :

Stratégie : mise en place d’objectifs de haut niveau, alignés sur ceux


du projet
Opérations : utilisation e cace des ressources
Rapports nanciers : rapports opérationnel et nancier du projet
Conformité : véri cation de la conformité aux règles et aux lois

L’utilisation de ces composants et de ces catégories d’objectifs va


permettre d’identi er les risques potentiels pouvant affecter le projet et
de mettre en place une stratégie a n de les réduire à une proportion
acceptable.

Le modèle RMM est articulé autour de 7 attributs permettant d’appliquer


la méthode ERM :

Une approche basée sur la méthode ERM,


La gestion des processus ERM,
La gestion de la prise de risque,
La recherche des causes profondes des risques encourus,
La prise en compte des risques non couverts,
La gestion des performances,
La résistance et la durabilité des solutions choisies.

Analyse des Modes de Défaillance, de leurs


Effets et de leur Criticité (AMDEC) We're o ine
Leave a message
Cette méthode, destinée à l’origine à la gestion de la qualité, est très
souvent utilisée pour la gestion des risques. Pendant français de la
méthode FMECA (Failure Modes, Effects and Criticality Analysis) créée
par l’armée américaine pour sa otte aéronautique, elle a pour objectif
d’identi er les risques et les solutions à apporter.

Il s’agit avant tout d’une démarche préventive, l’essentiel du travail se


faisant en amont du projet. Les risques potentiels et leurs conséquences
sont listés puis organisés.

L’application de la méthode AMDEC est décomposée en 5 phases.

Durant la phase de préparation, des groupes de travail sont


constitués a n de xer le périmètre et l’étude des risques.
Vient ensuite l’analyse fonctionnelle qui va permettre le découpage
fonctionnel et l’identi cation des liens entre chaque composant.
Ce découpage va permettre l’identi cation des problèmes
potentiels et de leurs conséquences s’ils venaient à se produire.
Les risques identi és vont alors être examinés durant la phase de
valorisation, a n de déterminer leur criticité. Elle dépendra de la
gravité potentielle d’un problème qui pourrait survenir, de la
probabilité qu’il se produise, et de la capacité de l’équipe à le
détecter. Chacun de ces trois critères est noté sur une échelle allant
de 1 à 4. Le produit des trois notes donne la criticité du risque
examiné, qui permet d’établir une hiérarchie.
En n, la dernière phase consiste à déterminer les actions
correctives à mettre en place, les contournements possibles… ainsi
que les coûts associés.

HAZard and OPerability studies (HAZOP)


Le principe de cette méthode d’identi cation des risques est de
décomposer le système à analyser en plusieurs sous-systèmes ou sous-
ensembles, appelés « nœuds ». De cette façon, l’examen des risques peut
être con é à des personnes ou à des équipes dédiées, spécialisées dans
les domaines concernés.

Les paramètres ayant un impact sur le système vont être associés à un


mot-clé a n de désigner un problème ou un dysfonctionnement potentiel.
Par exemple, pour le nœud « traitements de nuit » (désignant des
programmes lancés la nuit pour traiter de grandes quantités de données),
on peut associer le paramètre « nombre de processus » au mot-clé «
inférieur à » avec une valeur indiquant le nombre de processus ne devant
pas être dépassé, ou encore le paramètre « quantité de mémoire utilisée »
au mot-clé « inférieur à » avec la quantité de mémoire limite du serveur.

Une fois les problèmes potentiels identi és, il faut déterminer les causes
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possibles, leurs conséquences et proposer des solutions pour les éviter Leave a message
ou pour les limiter.
La principale di culté est d’établir une liste exhaustive des problèmes
potentiels a n de déterminer tous les moyens possibles de les éviter. Il
est donc impératif que les membres de l’équipe aient une excellente
connaissance du système analysé.

Le modèle ROAM (Resolved, Owned, Accepted,


Mitigated)
Le modèle ROAM fournit un moyen à l’équipe projet de classer les risques
qui ont été identi és en amont.

Les risques peuvent être classés en quatre catégories distinctes.

« Resolved » va accueillir tous les risques qu’il est possible d’éliminer ou


de contourner en mettant en œuvre des actions spéci ques.

« Owned » concernera les risques qui doivent être traités par des
membres de l’équipe, qui en ont accepté la responsabilité. Ils auront la
charge de mettre en place les actions nécessaires et de s’assurer de leur
e cacité.

« Accepted » contiendra les risques dont on a accepté les éventuelles


conséquences. Généralement, il s’agira de risques mineurs, ayant peu de
chance de déboucher sur un problème ou dont l’impact sera minime.

« Mitigated » en n regroupera tous les risques pour lesquels des actions


ont déjà été mises en place pour en réduire les probabilités et les
impacts.

Les critères de classement des risques sont la probabilité qu’un problème


survienne et l’impact qu’il aura sur le projet. Un « ROAM board » (tableau
divisé en quatre parties) va être utilisé pour que l’équipe puisse avoir à
tout moment cette liste des risques sous les yeux.

Pour conclure sur les outils de gestion des


risques
Quelle que soit la méthode utilisée pour un projet, l’identi cation et le
traitement des risques est indispensable. Mais il ne faut pas oublier qu’un
projet est vivant. Il ne su t pas d’identi er les risques au début du projet
et de mettre en place les actions nécessaires. Il est impératif de procéder
à un réexamen périodique des risques, car ils peuvent évoluer avec le
projet. Régulièrement, les actions mises en œuvre pour contrôler les
risques doivent être réétudiées de façon à véri er qu’elles sont e caces,
et une recherche de risques doit être faite a n d’anticiper de potentielles
nouvelles di cultés.

Le logiciel de gestion de projet Nutcache est parfaitement adapté pour


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mettre en place un suivi de votre gestion des risques. Testez-le Leave a message

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