Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Conseils Pratiques Pour Monter Son Projet
Conseils Pratiques Pour Monter Son Projet
Actions à engager :
o différer le projet,
o modifier le projet,
o se former,
o trouver des partenaires.
ENTREPRISE INDIVIDUELLE - EU
Pas d’associé, pas de statuts, pas de frais de constitution. C’est le projet
d’un chef d’entreprise qui veut rester seul maître à bord et accepte de
faire supporter les risques de sa gestion à son patrimoine personnel.
Convient à une personne qui n’envisage pas d’association à court terme
et ne prend pas de risques financiers trop importants
CAPITAL MINIMUM : Pas de capital; le patrimoine de l’entreprise et
celui de l’entrepreneur se confondent. La mise de fonds constituera sur
un plan comptable, le capital de l’exploitant.
ASSOCIES : Pas d’associé. L’entrepreneur prend seul les décisions.
RESPONSABILITÉ : L’entrepreneur individuel est responsable des
dettes de son entreprise de façon illimitée ; dettes qu’il devra rembourser
en vendant au besoin, ses biens personnels.
STATUT SOCIAL DU DIRIGEANT : Affiliation obligatoire à la CPS
(régime RNS)
RÉGIME FISCAL : Impôt sur les transactions. La déclaration du chiffre
d’affaires ou des recettes brutes doit être déposée avant le 1er avril.
Cession de fonds de commerce : 7 % de droits d’enregistrement
(Marchandises : 1,3 %)
ENTREPRISE UNIPERSONNELLE A
RESPONSABILITÉ LIMITÉE - EURL
L’EURL permet à une personne souhaitant s’installer seule de créer une
société. Avantages: facilités de transmission et protection du patrimoine.
Inconvénients: formalités de création et de fonctionnement d’une société.
CAPITAL MINIMUM : Le montant du capital est fixé par les statuts. Les
parts représentant les apports en numéraire doivent être libérées d’au
moins un cinquième de leur montant. Le solde dans un délai de 5 ans..
Le capital social représente le montant des apports faits par les associés
lors de la constitution. Il est le gage des créanciers de la société. Il
constitue rarement une garantie suffisante pour obtenir un crédit auprès
d’un organisme de crédit.
ASSOCIES : L’associé unique peut être une personne physique ou une
personne morale. Une SARL ne peut avoir pour associé unique une
autre SARL composée d’une seule personne.
RESPONSABILITÉ : L’associé a une responsabilité limitée à ses
apports, mais attention ! S’il est également gérant, il devra prendre garde
à ne pas confondre son patrimoine avec celui de la société. Le strict
respect de cette séparation des patrimoines est la contrepartie de la
limitation de responsabilité dont bénéficie l’associé unique. Toutefois, la
responsabilité peut être étendue à ses biens personnels en cas de faute
de gestion et de caution personnelle.
STATUT SOCIAL DU DIRIGEANT : Gérant Associé: forcément
majoritaire, il est soumis au même régime que l’entrepreneur individuel.
Gérant non associé : affiliation obligatoire au régime des salariés.
RÉGIME FISCAL : Si l’associé unique est une personne morale, autre
qu’une SNC, une société en commandite simple ou une société en
participation : Impôt sur les sociétés: entre 30 et 40 % sur les bénéfices.
Si l’associé est une personne physique, une SNC, une société en
commandite simple ou une société en participation : choix entre Impôt
sur les transactions et Impôt sur les sociétés ; Cession de parts
sociales : 5 % Versement de dividendes soumis à une taxation. de 10 %.
SOCIÉTÉ ANONYME - SA
Elle est plus particulièrement indiquée lorsque l’entreprise nécessite des
capitaux importants et que la personne des associés est indifférente.
CAPITAL MINIMUM : 5.000.000 F C.F.P. Libération de la moitié au
moins de la valeur nominale des actions en numéraire lors de la
souscription; le reste dans les cinq ans. La cession des parts sociales
est libre sauf clause d’agrément prévue dans les statuts.
ASSOCIES : Minimum 7. Pas de maximum.
RESPONSABILITÉ : Responsabilité des actionnaires limitée à leurs
apports. Celle du P.D.G., des administrateurs et du directoire peut être
étendue à leurs biens personnels en cas de faute de gestion.
STATUT SOCIAL DU DIRIGEANT :Les directeurs généraux sont
assimilés, selon la CPS, aux salariés, donc soumis au régime des
salariés. Sur le plan du droit du travail, les directeurs généraux sont
plutôt assimilés à des mandataires sociaux (révocables par conséquent
sans préavis).
RÉGIME FISCAL : Impôt sur les sociétés: entre 30 et 40 % sur les
bénéfices. La cession d’actions n’entraîne pas l’obligation
d’enregistrement. Versement de dividendes soumis à une taxation de 10
%.
Vous trouverez un guide de création d’entreprise conçu et réalisé par
le Centre Information Jeunesse Aquitaine. Ce guide pourrait vous
aider dans votre démarche.
Cautionnement
QU’EST-CE QUE LE CAUTIONNEMENT ?
Il s’agit de prendre les mêmes engagements que la personne que l’on
cautionne (c’est à dire le débiteur principal).
Les banques utilisent cet outil juridique pour garantir le remboursement
des sommes qu’ils prêtent aux particuliers ou aux entreprises (par
exemple si vous cautionnez un ami qui achète une voiture à crédit et que
celui ci ne rembourse plus son crédit, vous rembourserez à sa
place sans bénéficier du véhicule).
Les obligations de la caution sont les mêmes que celles du débiteur
principal. En effet, la personne qui se porte caution est engagée au
même titre que celle qui contracte le prêt.
CAUTIONNEMENT SIMPLE OU SOLIDAI
RE
Il existe deux types de cautionnement, le cautionnement simple et le
cautionnement solidaire.
CAUTIONNEMENT SIMPLE
La caution peut exiger que la banque effectue toutes les démarches
nécessaires auprès du débiteur principal (la personne qui a contracté le
prêt) pour se faire rembourser, avant de se retourner sur celle-ci. Ce type
de cautionnement est peu usité, pour ainsi dire, jamais utilisé.
CAUTIONNEMENT SOLIDAIRE
Dès que le débiteur principal est défaillant (il ne paye pas), le créancier
peut exiger de la caution le remboursement de la totalité de la dette
avant même d’avoir engagé une procédure contre le débiteur principal.
Cette dernière forme de cautionnement est la plus répandue.
La caution doit savoir que le seul recours possible est à effectuer auprès
des tribunaux pour exiger du débiteur principal le remboursement des
sommes qu’elle a payées à sa place.
Chèque
Le chèque est un écrit par lequel le titulaire d’un compte (le tireur)
donne l’ordre à sa banque (le tiré) de remettre à un tiers bénéficiaire (le
porteur), sur présentation de cet écrit, une somme déterminée lui
appartenant et disponible.
VÉRIFICATIONS DE LA BANQUE
Avant l’ouverture d’un compte, le banquier doit vérifier le domicile
et l’identité du postulant, qui est tenu de présenter un document officiel
portant sa photographie. Avant la délivrance du premier carnet de
chèques, votre banquier doit interroger la Banque de France pour
s’assurer que vous n’êtes pas interdit de chéquier suite à une émission
de chèque sans provision sur un autre compte.
DESCRIPTION DU CHÈQUE
Mentions obligatoires :
Pour être valable, un chèque doit comporter certaines mentions
obligatoires : – La dénomination de « chèque », dans la langue
employée pour la rédaction du titre ; – L’ordre pur et simple de payer une
somme déterminée. La formule la plus utilisée est : « Veuillez payer
contre ce chèque… » ; – Le nom de celui qui doit payer, le tiré, c’est-à-
dire la banque ; – L’indication du lieu où le paiement doit s’effectuer
(l’adresse de l’agence où est tenu votre compte) ; – L’indication de la
date et du lieu où le chèque est créé. Cette date, qui marque le point de
départ du délai de présentation du document, peut être inscrite en
chiffres ; – La signature de celui qui émet le chèque (le tireur),
manuscrite et conforme au spécimen déposé à la banque. Trois
mentions sont également requises : le nom du titulaire du compte, son
adresse et le numéro de téléphone de l’agence où le chèque est
payable.
Mention non obligatoire :
La désignation du bénéficiaire du chèque n’est pas obligatoire. Le
chèque est valable même si le nom du bénéficiaire n’y figure pas.
LA RÉDACTION DU CHÈQUE
Quelques conseils pratiques peuvent vous être utiles pour bien rédiger
un chèque :
1. Écrivez de préférence au stylo à encre noire indélébile.
2. Portez la somme en chiffres et en lettres (en cas de non-
concordance, c’est la somme en lettres qui prime) ;
3. Si le chèque est rempli par une machine, vérifiez-le et signez-le
après vous être assuré de la lisibilité et de l’exactitude des mentions
portées par la machine ;
4. Pour limiter les risques de falsification, ne laissez aucun blanc
(espace), ni avant ni après l’inscription de la somme en chiffres et en
lettres. Faites précéder le montant en chiffres et en lettres de deux tirets
et tracez un trait continu ensuite ;
5. Indiquez toujours le nom du bénéficiaire et la somme.
6. Signez toujours de la même façon pour que l’établissement
bancaire puisse détecter une imitation. La signature doit toujours être
manuscrite.
7. Datez votre chèque de la date du jour, ne le postdatez pas. Vous
risquez des sanctions pénales car le chèque peut être encaissé dès sa
présentation à la banque, même si la date mentionnée est postérieure.
8. Reportez sur le talon de chèque la date, le nom du bénéficiaire, le
montant, afin de réparer d’éventuelles erreurs sur votre relevé de
compte ;
* Avant toute utilisation de votre chéquier, notez à part les numéros des
chèques. Cela vous sera utile si vous devez faire opposition en cas de
perte ou de vol.
Crédit à la consommation
L’OFFRE PRÉALABLE
Le vendeur ou l’établissement de crédit doit vous remettre une proposition écrite, appelée offre préalable. Cette offre est valable 15 jours, elle doit
obligatoirement indiquer :
le nom et l’adresse de l’établissement de crédit ;
votre nom et votre adresse ;
le bien ou le service acheté et son prix au comptant ;
le montant du crédit, son taux d’intérêt et sa durée ;
le nombre et le montant des échéances de remboursement ;
le coût total du crédit.
Au bas de ce document vous trouverez un bordereau de rétractation. Cette offre préalable, sur votre demande, doit vous être remise rédigée en
langue tahitienne.
Vous décidez d’accepter l’offre qui vous est proposée : les conditions de l’offre sont maintenues et deviennent votre contrat de crédit,
mais ce dernier ne sera définitif qu’après agrément de votre candidature par l’établissement de crédit.
Mais vous n’êtes pas obligé(e) de l’accepter. Vous avez le droit de l’emporter chez vous pour la lire tranquillement et de vous informer
sur les autres crédits possibles afin de choisir le plus avantageux.
AU MOMENT DE SIGNER
lisez bien l’offre préalable qui devient contrat de crédit après signature ;
vérifiez que toutes les rubriques sont bien remplies ;
vérifiez que l’offre porte bien la date du jour où vous la signez ;
conservez l’exemplaire de cette offre qui doit vous êtes remis obligatoirement ;
ne signez pas d’offre en blanc ;
rappelez-vous qu’en signant, vous vous engagez à respecter toutes les conditions du contrat.
ATTENTION : Si vous vous portez caution, vous devrez rembourser les sommes dues par le bénéficiaire du crédit dans le cas où celui-
ci n’est pas en mesure de faire face à ses engagements. Réfléchissez donc bien avant de vous porter caution.
LE DÉLAI DE RÉTRACTATION
Après avoir signé, vous avez un délai de 7 jours pour changer d’avis (le délai de rétractation) : A partir de la date de signature, vous disposez d’un
délai de 7 jours pour revenir sur votre engagement. Toutefois, si vous avez signé une demande écrite de votre main précisant que votre achat doit
être livré immédiatement, le délai est réduit et expire :
le troisième jour lorsque la livraison intervient dans les trois jours qui suivent votre signature ;
le jour de la livraison lorsque celle-ci intervient entre le quatrième et le septième jour qui suivent votre signature.
A L’ISSUE DE CE DÉLAI
Soit vous n’êtes pas revenu(e) sur votre engagement et votre contrat de crédit entre en application. Et, c’est au moment de la livraison
seulement que l’établissement de crédit peut commencer à vous réclamer le remboursement de son prêt ;
Soit vous êtes revenu(e) sur votre décision et avez renoncé au contrat de crédit, selon les modalités décrites au verso.
Comptes bancaires
IL N’EXISTE PAS DE BANQUE IDÉALE POUR TOUS
En fonction de votre mode de vie et des moyens de paiement que vous utilisez le plus fréquemment, une banque
sera plus adaptée qu’une autre. Sachez cependant que certains établissements proposent des tarifs particuliers
sous forme de package pour certains segments de clientèle (fonctionnaires, jeunes). D’autres établissements
proposent des réductions tarifaires pour les opérations réalisées via leur site web. La banque la moins chère n’est
pas nécessairement celle qui offrira le meilleur service, dont la qualité dépend plutôt de la relation que vous
nouerez avec votre chargé de clientèle. En effet, les conseillers bénéficieront souvent de “marges de liberté” pour
ajuster la tarification de certaines prestations à leurs clients dont le compte s’avère ou s’avèrera très actif.
Renseignez-vous avant de faire votre choix : ce sera l’occasion de tester la qualité de la relation clientèle de vos
interlocuteurs.
ÉVITEZ D’OUVRIR UN COMPTE BANCAIRE DANS CHAQUE ÉTABLISSEMENT
La multibancarisation est souvent source de frais inutiles. Au gré des offres commerciales, notamment de crédits,
certains consommateurs ouvrent un compte dans un nouvel établissement, multipliant des frais inutiles pour avoir
les mêmes services. Si vous voyez une offre de crédit intéressante dans un autre établissement, allez voir votre
banquier actuel et demandez lui de vous faire une meilleure proposition en s’alignant sur les offres
concurrentes. S’il refuse, vous pouvez demander, au chargé de banque de l’autre banque, le rachat de tous vos
crédits en cours à un taux moyen généralement plus avantageux. N’hésitez pas à faire jouer la concurrence. Si
une banque vous fait de meilleures propositions, vous pouvez avoir intérêt à clôturer votre compte actuel et
transférer tous vos actifs vers une autre banque.
ATTENTION AUX INCIDENTS DE PAIEMENT SUR UN CHÈQUE SANS
PROVISION
Le rejet d’un chèque pour défaut de provision génère une cascade de frais pouvant même dépasser le
montant du chèque. Mais depuis février 2007, les pénalités retenus par les banques sont plafonnées
selon le montant de l’incident et sa gravité. Dans tous les cas, ces pénalités ne peuvent pas être
supérieures au montant des impayés. Si vous avez émis un chèque et que vous craignez qu’il soit débité
alors que la provision sur votre compte est insuffisante, informez-en rapidement votre conseiller financier
pour étudier avec lui la meilleure façon d’éviter son rejet. En effet, le rejet d’un chèque (1er chèque rejeté)
entraînera la facturation de nombreux frais (déclaration, envoi d’une lettre d’injonction, de mise en
interdit bancaire et de recommandé sur chèque impayé) qui viendront s’ajouter au montant de l’impayé.
Lexique de l’emprunteur
Amortissement – Remboursement échelonné d’un capital.
Assurance – Facultative mais fortement recommandée, elle peut être rendue obligatoire par le prêteur : auquel
cas, les frais d’assurance sont intégrés dans le TEG. Elle couvre vos engagements en cas de décès, d’invalidité,
d’incapacité de travail et, éventuellement, de perte d’emploi.
Bordereau de rétractation – Doit figurer obligatoirement sur l’offre préalable de crédit mobilier. Il vous permet de
renoncer au crédit dans un délai compris entre 3 et 7 jours. Si votre crédit était lié à un contrat de vente, le
renoncement au crédit annule automatiquement la vente.
Capital – Somme que vous empruntez, appelé aussi NOMINAL.
Caution – Engagement pris de payer en lieu et place de l’emprunteur en cas de défaillance de ce dernier.
Coût total – Ce qui sera à payer au total en fin de contrat (capital, intérêts, frais de dossier, assurances…).
Crédit report, crédit différé, franchise – Techniques diverses de financement permettant de différer la première
échéance.
Durée – Période d’emprunt jusqu’au remboursement total.
Échéances – Correspondent aux dates du paiement des sommes que vous vous engagez à verser soit
mensuellement, soit trimestriellement. Elles comprennent l’amortissement du capital emprunté, les intérêts, les
frais de gestion et éventuellement la prime d’assurance.
Frais de dossier – Calculés en pourcentage ou au forfait. Les frais de dossier doivent être intégrés dans le calcul
du T.E.G.
Intérêts – Loyer ou rémunération du capital emprunté. Ne pas confondre avec remboursement ou
amortissement.
Offre préalable – Document obligatoire qui précise toutes les caractéristiques du crédit.
Taux ou % – Fixé par le contrat. C’est un pourcentage du capital donnant pour l’unité de temps, généralement
l’année, l’intérêt à payer pour une somme donnée.
Taux actuariel – Tient compte de la capitalisation des intérêts. Si vous réglez 1 200 francs d’intérêts par an en
une seule fois, en décembre par exemple, cela ne revient pas au même que de les verser mensuellement, car
dans ce cas ils sont eux-mêmes productifs d’intérêts.
Taux effectif global ou T.E.G . – Intègre les intérêts convenus et, les frais, les commissions ou les
rémunérations de toute nature, directs ou indirects. C’est-à-dire tous les frais à la charge de l’emprunteur liés à la
mise en place du contrat. Selon la loi, seul le T.E.G. doit être utilisé en matière de crédit, dans les offres de prêts.
Il mérite toute votre attention.
Taux fixe – Reste toujours identique de la première à la dernière année. Dans un prêt à taux fixe et à échéances
constantes, le montant des versements périodiques ne varie pas pendant toute la durée du remboursement.
Dans un prêt à taux fixe et échéances progressives, les remboursements sont plus faibles au départ, mais
augmentent progressivement, soit par paliers, soit régulièrement chaque année, dans des proportions variables
définies au contrat et précisées dans le plan ou tableau d’amortissement.
Taux proportionnel – Définit, pour 100 francs de capital emprunté, le revenu annuel du prêteur.
Taux révisable ou ajustable – Contrairement au taux variable ou indexé, (cf. ci-dessous), les amortissements
varient à la hausse.
Taux d’usure – Taux excédant de plus du tiers le taux moyen pratiqué par les établissements de crédit au cours
du trimestre précédent. C’est le maximum prévu par la Loi.
Taux variable ou indexé – est déterminé dès le départ, mais varie, à la hausse comme la baisse, selon une
périodicité généralement annuelle, suivant l’évolution de sa base d’indexation fixée au contrat. Peut pratiquement
toujours être transformé, sur demande, en un prêt à taux fixe.
Commerce / Achats
Consommateurs
– PRATIQUE COMMERCIALES RÉGLEMENTÉES
– AVANT D’ACHETER
– AU MOMENT DE PAYER
– APRÈS L’ACHAT
– ACHETER ET CONSOMMER AUTREMENT
– ACHETER SUR INTERNET
QU’EST-CE QU’UNE BONNE PUBLICITÉ ?
Une bonne publicité doit être à la fois informative (dans l’intérêt du consommateur) et persuasive (dans l’intérêt
de l’annonceur). Dans son contenu ou dans sa présentation, la publicité est interdite lorsqu’elle peut induire en
erreur ou abuser le consommateur. Cette tromperie volontaire ou pas constitue une infraction qui peut entraîner
la suppression de la publicité, le paiement d’une amende voire le versement de dommages et intérêts à la
personne trompée.
En Polynésie française, certains appareils électriques mis en vente sont accompagnés d’une étiquette énergétique :
les machines à laver le linge, mono-cuves avec système d’essorage ;
les sèche-linge à tambour ;
les climatiseurs d’une puissance frigorifique inférieur ou égale à 12 kilowatts ;
les réfrigérateurs et les congélateurs et appareils combinés ;
les lave-vaisselle ;
les four électriques, isolés ou faisant l’instant partie d’une installation plus vaste à l’exception des fours mobiles pesant moins de 18 kg,
non fixes et non destinés à équiper une installation.
A QUOI SERT L’ÉTIQUETTE ÉNERGÉTIQUE ?
L’étiquette énergétique est une petite fiche destinée au consommateur qui informe sur les caractéristiques d’un produit, notamment ses
performances énergétiques.
Cette étiquette énergétique permet :
de comparer la consommation électrique des appareils
d’identifier l’efficacité énergétique d’un produit, c’est-à-dire son niveau de consommation
d’évaluer dans quelle mesure le produit pourrait permettre de réduire les dépenses liées à l’ énergie.
de choisir l’équipement le plus performant et de maîtriser sa facture d’électricité.
CONSEILS POUR CHOISIR UN APPAREIL ÉLECTRIQUE
Selon la provenance du produit, l’étiquette est différente. On trouve ainsi en Polynésie française, 3 principales étiquettes :
l’étiquette européenne,
l’étiquette australienne/néo-zélandaise,
l’étiquette américaine.
1. L’ÉTIQUETTE EUROPÉENNE
Le nombre de classes énergétiques et/ou de pictogrammes peut varier en fonction des appareils.
Conseils : dans une volonté d’économie d’énergie, choisissez les appareils classés A.
Les informations figurant sur l’étiquette énergie sont fondées sur une déclaration du fabricant du produit, sur la base de critères identiques pour
tous les produits de la même catégorie. L’exactitude de ces informations peut être vérifiée par les autorités nationales de surveillance du marché
par des tests de produits.
2. L’ÉTIQUETTE AMÉRICAINE
3. L’ÉTIQUETTE AUSTRALIENNE
Attention, quelle que soit l’étiquette, les performances énergétiques d’un appareil peuvent varier en fonction de la fréquence d’utilisation, de
l’entretien de l’appareil, etc… Par exemple, 4 cm de givre dans votre congélateur peut doubler votre consommation d’énergie. Pensez donc à
dégivrer régulièrement votre congélateur.
Il faut également tenir compte de l’utilisation au quotidien de l’appareil, par exemple l’ouverture répétée des portes pour les réfrigérateurs
provoque un redémarrage du moteur et donc une augmentation de sa consommation.
Source réglementaire :
Arrêté n°27/CM du 17/01/2008 relatif à l’indication de la consommation d’énergie de certains appareils électriques à usage domestique
3. SAVIEZ-VOUS QUE ?
• Les produits de base sans marque (« premiers prix ») sont aussi sains sur le plan nutritionnel que ceux vendus par les grandes marques
(d’après un avis du Conseil National de l’Alimentation).
• Les promotions peuvent être intéressantes à condition que vous ayez réellement besoin de ces produits en promotion.
• Certaines enseignes proposent des cartes de fidélité qui permettent d’obtenir des avantages. Cumulez des points pour payer moins cher, avoir
une réduction de 5% sur certains achats, une pizza gratuite pour 10 pizzas achetés, etc…
4. COMPAREZ LES PRIX AU KILO
Pour bien comparer les prix des produits, il faut regarder le prix au kilo et non le prix du produit. En effet, les produits ont rarement le même
conditionnement ; difficile alors de comparer le prix du pot de confiture de 200g et celui de 250g.
8. L’ÉQUIPEMENT DE LA MAISON.
Une ampoule basse consommation est réputée pour durer plus longtemps qu’une ampoule classique. Mais surtout, elle consomme moins
d’électricité. Bien que plus chère à l’achat, elle se révèle plus économique dans le temps.
Pour voir un exemple cliquez ici
En achetant une ampoule basse consommation, je paye plus cher l’ampoule mais je consomme moins d’électricité. Au total, cela me coûte 1190
F.
Si j’achète une ampoule standard, je paye moins cher l’ampoule mais je consomme plus d’électricité. Au final, cela me coûte 3032 F.
En choisissant l’ampoule basse consommation par rapport à une ampoule standard, l’économie que je réalise est de 1842 F (3032 F – 1190 F)
sur l’année.
Dépannage à domicile
La machine à laver déborde, le robinet fuit, le chauffe-eau ne s’allume plus… Ces problèmes peuvent arriver à
n’importe qui. Heureusement, il existe de nombreux professionnels se déplaçant jusqu’au domicile de leurs
clients capables de résoudre ces problèmes. Dans la majorité des cas, leurs interventions se déroulent dans de
bonnes conditions. Néanmoins, il arrive que le service rendu ne réponde pas à l’attente du client.
Quelles sont les principales causes des litiges rencontrés dans le cadre du dépannage à domicile ?
Quelles sont les obligations du professionnel dans ce domaine ?
Quelle devra être l’attitude du consommateur averti ?
QUELLES SONT LES PRINCIPALES CAUSES DES LITIGES RENCONTRÉS
DANS LE CADRE DU DÉPANNAGE À DOMICILE ?
Les problèmes que le client peut rencontrer sont les suivants :
1. Les problèmes relatifs aux conditions d’engagement d’exécution du contrat de prestation.
Lorsque très peu d’informations sont fournies par le dépanneur arrivé sur place et que le client donne son accord,
il peut s’avérer par la suite que certains éléments dans l’exécution du contrat posent problème car les parties n’en
ont pas discuté.
Ne vous contentez pas de quelques phrases telles que « ce n’est rien, ce sera fait en une demi heure maximum,
pour le prix, il faut compter 10 000 à 15 000 F CFP à tout casser », posez des questions, renseignez-vous.
Prenez le temps de dire au dépanneur ce que vous avez compris pour être sûr que vous avez tout compris.
2. Les problèmes relatifs au montant de la prestation.
Les tarifs pratiqués sont parfois excessifs. Vous pouvez vérifier qu’il n’y a pas d’abus en lisant attentivement votre
facture. Voici les éléments à regarder avec vigilance.
Faites attention :
– au nombre d’heures de travail effectuées (En regardant les factures, on se rend compte que certains
dépanneurs arrivent à travailler plus de 20 heures/jour),
– aux frais de déplacement,
– aux prix des pièces ou des matériaux utilisés (Certaines pièces nettoyées uniquement mais facturées comme
ayant fait l’objet d’un échange standard, de bricolage ou rafistolage afin que l’appareil fonctionne quelque temps
jusqu’à la prochaine panne ou pièce achetée à prix réduit chez le fournisseur mais dont le dépanneur fait payer
au client le prix fort).
QUELLES SONT LES OBLIGATIONS DU PROFESSIONNEL DANS CE
DOMAINE ?
Faire homologuer ses tarifs auprès de la Direction générale des Affaires Économiques. En effet, tous les
tarifs des prestations de service au consommateur doivent être déposés. De plus, ces prix ne peuvent être
majorés d’une année sur l’autre que dans la limite de la variation de l’indice général des prix.
Afficher ses tarifs dans ses locaux ou par tout moyen approprié afin que le client ait à l’avance une idée
de ce qu’il aura à payer (tarif des diverses prestations, déplacements, devis s’il est payant).
Une obligation de service. L’obligation la plus importante est d’effectuer la réparation dans les règles de
l’art. En effet, l’appareil doit pouvoir fonctionner normalement une fois la réparation terminée.
Le Code civil ajoute que le professionnel est responsable de la réparation qui a été faite. Si par exemple, la
même panne survenait peu de temps après la réparation, le dépanneur devra recommencer son travail, à ses
frais, sauf s’il arrive à prouver qu’il s’agit d’une autre panne ou que la nouvelle panne a une origine autre que
celle qui a fait l’objet de la précédente réparation (Article 1147 du Code civil).
Lors d’un dépannage, le réparateur peut vous proposer d’autres prestations que celle correspondant à votre
demande initiale. Il s’agit alors de démarchage à domicile dont la réglementation est spécifique (cf. fiche
d’information sur le démarchage à domicile).
QUELLE DEVRA ÊTRE L’ATTITUDE DU CONSOMMATEUR AVERTI ?
1. Être prévoyant en se constituant un répertoire de professionnels. Pour cela, renseignez-vous sur les
artisans de votre quartier en interrogeant vos voisins, vos relations… Ainsi, vous éviterez de faire appel à la
première entreprise trouvée dans l’annuaire.
2. Prenez connaissance des prix, des prestations (tarif horaire, tarif forfaitaire minimum), du déplacement
et du devis (payant ou non) préalablement à la commande de la prestation. Veillez à contacter un professionnel
patenté titulaire d’un numéro de registre du commerce et du numéro Tahiti.
3. Sollicitez plusieurs devis auprès des différents professionnels afin de les comparer.
4. Refusez le démarrage des travaux avant la signature d’un contrat écrit (le devis accepté par le client en
fait souvent office) car c’est souvent quand il y a urgence que les démarches normales ne sont pas respectées
et peuvent donner lieu à des abus.
Vérifiez également sur ce devis les mentions suivantes :
– nom, adresse et références du numéro du registre du commerce et du numéro Tahiti du dépanneur ;
– détails des interventions (pièces, main d’œuvre, décompte du temps passé) ;
– prix exact de la prestation, du déplacement et s’il y a lieu du devis ; montant total à payer.
Attention le devis établi en 2 exemplaires, une fois signé et daté,
devient un contrat qui engage les 2 parties. Par contre, ne signez
jamais un devis établi ou présenté après que les travaux aient été
effectués.
5. Vérifiez les modalités de paiement. Lors du démarrage des travaux et si le professionnel le réclame, ne versez
que 25% de la commande de la prestation et le solde de la facture après que les travaux soient entièrement
achevés et contrôlés par vos soins. Il est également recommandé de prévoir sur le devis, en particulier pour des
travaux importants, des délais d’exécution, des pénalités de retard, et les modalités de règlement.
6. Exigez l’inscription sur la facture de la garantie accordée ainsi que la durée de sa validité. La facture acquittée
doit comporter les mêmes mentions exigées pour le devis.
A noter : Les pièces remplacées vous appartiennent. Elles peuvent vous être utiles en cas de litige. Le
dépanneur ne peut les emporter que s’il vous fait signer une décharge.
Le dépannage à domicile est une prestation pratique et utile pour le consommateur. Néanmoins, ce dernier doit
se responsabiliser et être vigilant.
COMMENT RÉAGIR EN CAS DE LITIGE ?
Si vous estimez que les travaux ont été mal effectués, ou de façon incomplète ou s’ils dépassent les limites de
votre accord, vous devez envoyer à votre dépanneur une lettre recommandée avec accusé de réception qui lui
indiquera les points de désaccord et le mettra en demeure de reprendre les travaux ou les réparations en lui
fixant un délai.
Si le litige persiste, vous pouvez contacter l’Accueil Consommateur de la DGAE ou le syndicat professionnel dont
relève votre prestataire ou votre assurance de protection juridique si vous en avez une. A défaut d’accord final, il
faudra porter l’affaire devant le tribunal.
Sources réglementaires :
Décision n°764/AE du 13/10/1978 fixant le régime général des prix des prestations de service en
Polynésie,
Arrêté n°170/CM modifié du 07/02/1992 relatif à l’information et la protection du consommateur en
Polynésie française.
Arrêté n°171/CM du 07/02/1992 fixant le régime général des prix et des marges des produits aux
différents stades de la commercialisation en Polynésie.
L’ACCÈS À TOUS LES TEXTES RÉGLEMENTAIRES SE FAIT, PAR LIEN HYPERTEXTE,
VERS LE SITE DU SERVICE PUBLIC D’ACCÈS AU DROIT EN POLYNÉSIE
FRANÇAISE LEXPOL.
– Pour consulter le texte en vigueur, cliquez sur « télécharger le texte consolidé » (qui comprend les dernières
mises à jour).
– Pour consulter le texte originel, cliquez sur « paru in extenso au JOPF n°… »
PROBLÈMES DE LIVRAISON
Accueil » Après l'achat » Problèmes de livraison
Vous avez commandé une machine à laver et vous n’avez pas encore été livré. A la livraison, vous vous apercevez que rien ne correspond à
votre commande ou que le produit livré est endommagé ou qu’il a été égaré. Cette fiche vous éclairera sur vos droits.
VOUS N’AVEZ PAS ÉTÉ LIVRÉ.
Si une date de livraison figure sur votre bon de commande :
Mettez en demeure le vendeur de vous livrer dans un délai que vous fixerez (faites-le par courrier, en recommandé avec accusé de
réception et conservez un double de cette correspondance).
ou
Demandez la résolution* de la vente avec restitution des sommes versées à la commande.
Attention : un retard de quelques jours n’est pas suffisant pour obtenir l’annulation de la vente.
S’il n’est prévu aucune date de livraison ou une date de livraison à titre indicatif :
Préférez le règlement amiable (lettre de mise en demeure). Si cette démarche n’aboutit pas, adressez une requête* au Président du tribunal civil
de première instance ( de Raiatea pour les habitants des îles sous le vent, de Papeete pour les autres îles) afin d’obtenir la livraison immédiate.
Si à la commande vous avez versé une somme :
Le vendeur doit vous rendre l’argent que vous lui avez versé. Il ne peut vous obliger à accepter un avoir*.
Si vous avez versé un acompte* : Le vendeur doit vous rembourser cette somme. Le tribunal pourra même le condamner à vous
verser des dommages et intérêts.
Si vous avez versé des arrhes* : Le vendeur doit vous rendre le double de cette somme. S’il refuse, adressez une requête au
Président du tribunal civil de première instance.
VOUS ÊTES LIVRÉ : VÉRIFIEZ VOTRE COMMANDE
Lorsque le livreur se présente chez vous et vous demande de signer le bon de livraison :
Ne signez pas sans vérifier le contenu des colis ;
Vérifiez que la marchandise n’a pas de défaut apparent. Si c’est le cas, inscrivez des réserves sur le bon de livraison afin d’avoir la
possibilité de demander en justice l’annulation de la vente pour livraison non conforme.
Ne signez pas le bon de livraison en indiquant « sous réserve de déballage » ou « sous réserve de vérification », car ces clauses
n’auront aucune valeur en cas de litige.
Si la marchandise ne correspond pas à ce que vous avez commandé :
Refusez-la et ne signez pas le bon de livraison.
Refusez de payer le solde et adressez une lettre recommandée au vendeur en le mettant en demeure de vous livrer la marchandise
convenue.
Si le vendeur propose l’échange contre un autre modèle, vous n’êtes pas obligé d’accepter.
Si votre commande n’est plus réalisable, vous pouvez demander au vendeur son annulation et la restitution de toute somme versée à la
commande.
Si la livraison n’est pas complète :
Faites des réserves sur le bon de livraison en indiquant quels éléments de votre commande n’ont pas été livrés.
Envoyez au vendeur une lettre de mise en demeure, en recommandée, pour obtenir le reste de votre commande.
Si votre demande n’aboutit pas, vous pouvez demander la résolution de la vente devant les tribunaux. Votre commande pourra être annulée en
partie ou en totalité.
Si vous êtes absent au moment de la livraison :
Vous pouvez donner mandat à quelqu’un pour réceptionner votre commande.
Demandez-lui d’être vigilant, car sa signature vous engage.
Dans tous les cas vous pouvez tenter de trouver un arrangement amiable avec le vendeur, par exemple celui de garder la marchandise en
contrepartie d’une diminution de prix…
Vous êtes livré : la marchandise est abîmée ou cassée
Le vendeur s’est chargé de la livraison avec ses propres moyens de transport :
Faites des réserves sur le bon de livraison et envoyez au vendeur une lettre recommandée les confirmant.
Mettez le vendeur en demeure de vous livrer une marchandise non endommagée.
Le vendeur fait appel à un transporteur pour vous livrer :
Le transporteur est présumé responsable des dommages subis pendant le transport ainsi que la perte (sauf en cas de force majeure).
Si le bien est livré partiellement ou endommagé vous devez faire des réserves complètes et détaillées sur le bon de livraison et les confirmer
immédiatement après, par courrier en recommandé.
POUR EN SAVOIR PLUS
Résolution : synonyme d’ Annulation (vous devez adressez une lettre d’annulation au Tribunal civil)
Requête : synonyme de demande (demandez à avoir copie d’un modèle type auprès de nos services)
Avoir, arrhes, acompte : voir notre rubrique sur ces thèmes
Source réglementaire :
articles 1604 et suivants du Code civil
RÉPARATION
Accueil » Après l'achat » Réparation
Démarchage à Rétractation : 7 jours pour Tahiti Renvoi sous pli recommandé avec A.R., dans les délais,
domicile et 30 jours pour les îles. A du formulaire détachable OBLIGATOIREMENT joint au
compter de la signature du contrat contrat.
de commande ou de l’engagement
d’achat Aucun paiement ne peut
être exigé dans ce délai.
Assurance vie Rétractation : 30 jours. A Par lettre recommandée avec A.R. Remboursement,
compter du premier versement dans un délai d’un mois, de l’intégralité de la prime
versée à la souscription.
La renonciation est toujours possible sur papier libre, mais chaque fois par courrier
recommandé avec avis de réception (A.R.)
DEVIS
Accueil » Avant d'acheter » Devis
Agent immobilier
L’agent immobilier – Une profession réglementée
L’agent immobilier est une personne physique ou une société qui se livre, de manière habituelle, à la conclusion
de contrats d’opérations immobilières tels que l’achat, la vente, l’échange, la location de terrains, maisons ou
fonds de commerce ou à la gestion immobilière.
LA MISSION DE L’AGENT IMMOBILIER
C’est vous qui définissez la mission que vous voulez confier à l’agent immobilier. Elle peut consister uniquement
en la vente d’une maison, d’un terrain, d’un bureau ou d’un appartement, en la recherche d’acheteur ou de
locataire. Elle peut tout aussi bien comprendre un service complet : recherche, négociation du prix et rédaction du
compromis de vente. La mission doit être précisée dans le mandat.
UNE PROFESSION RÉGLEMENTÉE
La profession d’agent immobilier est réglementée afin de mieux organiser cette profession et protéger le
consommateur.
Pour exercer, l’agent immobilier doit être titulaire d’une carte professionnelle délivrée par le Ministre de tutelle de
la DGAE. Ses collaborateurs doivent être détenteurs d’une habilitation établie par le titulaire de la carte
professionnelle et visée par le directeur de la DGAE. Le fac-similé de cette carte professionnelle d’agent
immobilier doit obligatoirement être affiché dans tous les lieux où est habituellement reçue la clientèle.
La délivrance de cette carte donne au consommateur la garantie que l’agent immobilier remplit les conditions
nécessaires pour exercer sa profession :
II dispose d’une garantie financière suffisante pour le remboursement des fonds, effets ou valeurs
déposés chez lui.
Il est couvert contre les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile professionnelle pour
l’exercice de sa profession et son contrat d’assurance le garantit pour un minimum de 30 millions de francs.
L’IMPORTANCE DE SIGNER UN MANDAT
Quand vous traitez avec un agent immobilier, ou avec l’un de ses collaborateurs, l’acte juridique par lequel vous
lui confiez cette mission est le mandat. Celui-ci doit préciser l’objet de sa mission, le montant de sa rémunération
et également indiquer sans ambiguïté si l’agent a ou non l’exclusivité de l’affaire concernée ainsi que la durée du
mandat. Avant toute intervention, il doit être en possession d’un mandat écrit. Ce mandat comporte un numéro
d’inscription sur le registre des mandats tenu par l’agent immobilier.
MANDAT SIMPLE OU EXCLUSIF
Le mandat simple vous permet de confier l’affaire à d’autres professionnels ou d’effectuer la recherche par vos
propres moyens. En revanche, dans le cas d’un mandat exclusif, si vous trouvez un acquéreur par vous-même,
sans le concours de l’agent immobilier ayant mandat exclusif, vous devrez quand même lui payer les honoraires.
Attention, la clause d’exclusivité doit apparaître en caractères très apparents dans le mandat, dont un exemplaire
doit d’ailleurs vous être remis. Compte tenu des contraintes du mandat exclusif, vous êtes en droit d’exiger un
service plus actif de la part de l’agence : publicité dans la presse, panneau sur l’immeuble …
DÉLAI DE RÉTRACTATION EN CAS DE DÉMARCHAGE A DOMICILE PAR
TÉLÉPHONE
Une agence immobilière vous appelle pour vous proposer ses services. Si vous signez un mandat, sachez que
vous avez le droit à un délai de réflexion. Il est de 7 jours à Tahiti et de 30 jours dans les îles. Si vous décidez de
ne pas donner suite, retournez le coupon détachable du mandat à l’agence en courrier recommandé avec accusé
de réception.
LA COMMISSION DE L’AGENT IMMOBILIER
Les honoraires sont librement fixés et négociés entre les parties et précisés dans le contrat. Il convient toutefois
de préciser, en matière de location immobilière, la réglementation locale prévoit que les frais d’établissement sont
à partager pour moitié entre le bailleur et le locataire.
LA DURÉE D’UN MANDAT
La réglementation locale énonce que la durée du mandat d’exclusivité devra figurer en caractères apparents dans
la convention la formalisant. Ainsi les mandats à durée indéterminée qui ne comportent pas de limitation de durée
ou de mention relative à la durée sont interdits.
LA RÉVOCATION
Pour un mandat exclusif
Avant le terme de cette durée, la révocation du mandat exclusif n’est possible qu’en cas de force majeure ou de
faute de l’agent immobilier. Dans ces cas précis, un préavis d’au moins 15 jours doit être respecté et être envoyé
par lettre recommandée à l’agence immobilière. En conclusion, nous vous conseillons de bien réfléchir avant de
signer un mandat exclusif avec un agent immobilier. Pour un mandat simple Le mandat simple est, quant à lui,
révocable à tout moment par le mandataire.
LA LISTE OFFICIELLE DES AGENTS IMMOBILIERS
Pour mieux vous protéger, consultez la liste officielle des agents immobiliers.
Elle est accessible auprès de la DGAE – Cellule « Accompagnement des entreprises et des professionnels » et
auprès de la Chambre syndicale des agents immobiliers. Vous pouvez également vous adresser à votre notaire
ou à votre huissier.
Acheter / Vendre
1) VÉRIFIER L’HABILITATION DE VOTRE INTERLOCUTEUR
Avant d’entamer toute transaction en réponse à une publicité diffusée localement, exigez de l’intermédiaire la
présentation de sa carte d’agent immobilier ou de son habilitation. Si la personne avec laquelle vous êtes en
contact n’est pas titulaire d’une carte d’agent immobilier ou non habilitée, n’achetez surtout pas !
2) NE SIGNEZ PAS DE CONTRAT EN ANGLAIS, SI VOUS NE MAÎTRISÉ PAS
CETTE LANGUE !
3) FAITE SIGNER UN CONTRAT DE MANDAT (PROCURATION)
A VOTRE INTERMÉDIAIRE
Exigez de l’intermédiaire de signer avec vous un contrat de mandat (procuration) dans lequel sera mentionné
l’ensemble des caractéristiques de la publicité (taux de rendement locatif net, montant des frais, taxes et impôt
fonciers ou sur le revenu, surtout lorsqu’ils sont annoncés à des niveaux très réduits, gestion transparente du
bien, charges de copropriété), la localisation et les caractéristiques de l’appartement (Ville, rue, étage, présence
d’un parking, parties privatives, joindre le plan de l’appartement en annexe au mandat). C’est votre mandataire
qui signera pour vous le contrat en anglais. S’il signe un contrat qui va au-delà de votre procuration, vous pourrez
alors engager sa responsabilité devant les tribunaux de Polynésie.
4) REFUSEZ DE VOUS DÉPLACER EN NOUVELLE-ZÉLANDE POUR SIGNER UN
CONTRAT DE VENTE !
Vous ne seriez plus protégé par le droit applicable en Polynésie française. La liste des agents immobiliers et des
personnes habilitées est disponible auprès de la Direction Générale des Affaires Économiques ( tél. : 40.50.97.97
) Si, après contrôle, vous découvriez que vous avez été démarché à domicile ou si vous avez pris contact avec
un intermédiaire non agréé pour signer sur le territoire polynésien un contrat en anglais pour l’achat d’un
appartement en Nouvelle-Zélande, faites vous connaître : Appelez la Direction Générale des Affaires
Économiques au 40 50.97.97 ou présentez vous dans nos locaux avec tous vos documents (publicité,
coordonnées de l’intermédiaire, contrat d’achat,…) pour analyse de votre dossier.
Permis de construire
Accueil » Construire » Permis de construire
DANS QUEL CAS A T-ON BESOIN D’UN PERMIS DE
TRAVAUX IMMOBILIERS ?
Selon les articles LP. 114-6, 114-7et D. 114-8 et D.114-9 du Code de l’aménagement de la Polynésie française , les autorisations de travaux-
immobiliers sont nécessaires pour tout terrassement, toute exécution de travaux ou tout autre projet de nature à modifier l’état des lieux. Ainsi, il
doit être demandé dès que vous souhaitez construire une maison, un immeuble, un mur, un fare potee, un garage… 3 types d’autorisations de
travaux immobiliers existent :
Le permis de terrassement (D.114-8 Code de l’aménagement de P.F) qui est obligatoire si on déplace ou manipule plus de 60m3 de
matériaux qu’il s’agisse d’un déblai ou d’un remblai.
Si les travaux d’aménagement de terrain sont liés à un projet de construction faisant l’objet d’une demande de permis de construire, il n’est pas
nécessaire de demander un permis de terrassement. Les terrassements seront instruits en même temps que la demande de construction.
Le permis de construire (D.114-9 Code de l’aménagement de P.F) qui est obligatoire pour tout ouvrage, qu’il soit maritime, terrestre,
souterrain ou fluvial. Cependant, les travaux d’entretien courant, de réparation ou de rénovation, sauf s’ils modifient le gros œuvre ou l’aspect
extérieur des ouvrages ou leur destination, ne sont pas soumis au permis de construire.
Lorsque l’ouvrage dépasse 600m2 de plancher ou que le projet nécessite l’aménagement de plus de 3 000 m² de terrain, le dossier relatif à la
demande de permis de construire doit être établi, vérifié ou signé par un homme de l’art, organisme ou toute personnalité reconnue apte à le
garantir.
L’autorisation de lotir (D. 114-12 Code de l’aménagement de P.F.) qui ne concerne que les constructions de lotissement, c’est-à-dire
un terrain divisé en plusieurs parcelles destinées à recevoir des constructions.
Où faut-il demander le permis de construire ? La demande est adressée :
soit au maire de la commune dans laquelle sont exécutés les travaux,
soit au Service de l’Urbanisme (article A.114-14 Code de l’aménagement de P.F).
Cependant, lorsque la commune dans laquelle sont exécutés les travaux dispose d’un PGA (Plan Général d’Aménagement) et des moyens
d’instruire la demande, celle-ci est obligatoirement déposée en mairie (article A.114-16 Code de l’aménagement de P.F). Il faut donc se rendre à
la mairie ou au Service de l’Urbanisme selon le cas afin de retirer une demande de travaux immobiliers qu’il vous faudra remplir. En fonction du
type de travaux envisagés, il vous sera remis une fiche listant les pièces nécessaires à la constitution du dossier. Le permis de construire
est délivré gratuitement.
PAR QUI EST-IL DÉLIVRÉ ?
Le permis de construire est délivré par le ministre en charge de l’urbanisme , sur avis du maire et du chef de service de l’urbanisme, qui vérifient la
conformité de la construction avec les règles d’aménagement et d’urbanisme.
EXISTE-T-IL UNE PROCÉDURE SIMPLIFIÉE ?
Oui, certains ouvrages, en raison de leur faible importance, disposent d’une procédure simplifiée pour la demande d’autorisation voir
même d’une exemption d’autorisation de travaux immobiliers. Il s’agit de la « déclaration de travaux » (article D. 114-6-1 Code de
l’aménagement de P.F). Cette procédure concerne (article A. 114-30-2 Code de l’aménagement de P.F.) les constructions n’ayant pas effet de
changer la destination d’un bâtiment existant et dont la surface au sol est inférieur est inférieure ou égale à 20m 2; Par ailleurs, l’article A .1130-1 du
code a prévu que certaine type de construction ou d’aménagement serait exempté de permis de construire comme :
les clôtures ne dépassant pas 2 mètres de hauteur, à l’exception de celles réalisées en bordure du domaine public
les abris de jardin ayant pour effet de créer une surface au sol inférieure ou égale à 6 m2 et dont la hauteur ne dépasse pas 2,5
mètres au-dessus du sol
les constructions ou travaux n’ayant pas pour effet de changer la destination d’un bâtiment existant et dont la surface au sol est
inférieure ou égale à 20 m2
certains types de piscine (article A. 114-30-1 Code de l’aménagement de P.F.) ;
La demande et le dossier qui l’accompagne sont déposés au service de l’urbanisme ou à la mairie de la commune dans laquelle les travaux sont
envisagés. L’autorité compétente dispose d’un délai d’un mois ( si votre projet n’est pas un établissement recevant du public ou s’il n’est pas
assujetti au respect d’une réglementation à caractère domaniale ou d’urbanisme commerciale ou d’installation classée) pour manifester son
opposition à la réalisation des travaux ou notifier les prescriptions auxquelles est subordonnée la réalisation desdits travaux. Ce délai écoulé, les
travaux peuvent être réalisés sous réserve d’avoir effectué les formalités de publicité (articles A. 114-30-3 à A. 114-30-5 Code de l’aménagement
de P.F.).
EN COMBIEN DE TEMPS LE PERMIS DE CONSTRUIRE EST-IL DÉLIVRÉ ?
L’article A. 114-18 du Code de l’aménagement de la Polynésie française prévoit que le délai de réponse varie de 1 à 6 mois en fonction de la
nature du projet. Toute demande de pièces complémentaires ou d’informations suspend ce délai. Dans le cas de la déclaration de travaux, le délai
d’instruction est de 1 mois. Lorsque la décision n’est pas notifiée dans le délai prévu, le demandeur est titulaire d’un permis de construire tacite.
ATTENTION : le permis de travaux immobiliers est périmé si les constructions ne sont pas commencées dans un délai de deux ans à compter de
sa délivrance ou si les travaux sont interrompus pendant plus d’un an. Ces délais peuvent être prorogés 1 fois, pour une période d’une année
mais vous devrez effectuer une demande par écrit dans le délai de 2 mois avant l’expiration du délai de validité de votre permis initial . Il n’y aura
pas de nouvelle instruction de la demande, l’administration vérifiera simplement qu’il n’existe pas de nouvelles réglementations d’urbanisme. La
demande de prorogation doit être déposée, contre récépissé, à la mairie dans les deux mois avant l’expiration du délai en cours.
EST-IL POSSIBLE D’OBTENIR UN PERMIS DE CONSTRUIRE SUR UN TERRAIN EN INDIVISION ?
Oui, si le demandeur justifie d’un droit de propriété indivis sur le terrain concerné par le projet. Toutefois, si une procédure de sortie d’indivision est
engagée devant les tribunaux, il faudra attendre le jugement pour déposer la demande de permis. En présence d’une opposition émanant d’un
autre co-indivisaire pendant la phase d’instruction, l’indivisaire qui sollicite un permis de construire perd la qualité de propriété apparente lui
donnant un titre suffisant l’habilitant à construire. En cas de recours pour un motif sérieux présenté par un des autres propriétaires indivis pendant
les 4 mois consécutifs à la date de délivrance du permis, l’autorité qui l’a délivré peut le retirer.
Dois-je informer les tiers de mon obtention du permis de construire ?
L’information des tiers est obligatoire (article A. 116-9 Code de l’aménagement de P.F.). Le bénéficiaire du permis doit poser un panneau
d’affichage contenant des informations lisibles à l’extérieur du terrain. Les mentions obligatoires sont le numéro et la date du permis, le nom du
bénéficiaire, la nature et la destination des travaux et, le cas échéant, le nombre d’étages prévus pour le projet. Ce panneau d’affichage doit rester
installé pendant un mois à compter de la notification de l’autorisation à l’intéressé. A défaut, toute personne s’opposant au projet pourra saisir le
tribunal administratif et demander l’annulation du permis. Les autorisations de travaux immobiliers font également l’objet d’une publication par
listes récapitulatives au Journal officiel de la Polynésie française et un mois à la mairie.
QUE SE PASSE-T-IL SI JE VEUX FAIRE UNE CLÔTURE EN BORD DE MER ?
Lorsqu’une propriété se situe en bord de mer et longe le domaine public maritime, il convient de connaître les délimitations exactes de sa
propriété afin de ne pas construire sur le domaine public. Il vous faut demander une délimitation du domaine public maritime à la Direction de
l’Équipement. Si la clôture envisagée empiète sur le domaine public maritime, vous devez obtenir préalablement de la Direction des Affaires
Foncières, une autorisation d’occupation temporaire du domaine public maritime. A défaut, il s’agit d’une atteinte au domaine public maritime
(contravention de grande voirie) et l’auteur s’expose à des sanctions lourdes. Vous devez ensuite faire les démarches soit à la mairie, soit au
Service de l’Urbanisme pour obtenir un permis de construire ou de terrassement.
AI-JE BESOIN D’UN PERMIS DE DÉMOLITION SI JE VEUX CONSTRUIRE UNE NOUVELLE MAISON À
L’EMPLACEMENT DE L’ANCIENNE ?
Non. Il n’existe pas de permis de démolition. Si vous souhaitez construire une nouvelle maison à l’emplacement ou non de l’ancienne
construction, il suffit de demander un nouveau permis de construire. Mais vous devrez informer la Direction des Impôts et des Contributions
Publiques (Tel : 40.50.68.60) de la démolition pour ne plus avoir à payer l’impôt sur la propriété bâtie relatif à la construction démolie.
QUE SE PASSE-T-IL SI JE CONSTRUIS SANS PERMIS DE CONSTRUIRE ?
Si aucun permis de construire n’a été délivré, l’administration, saisie d’une plainte émanant d’un particulier, disposera d’un délai de 3 ans à
compter de la fin des travaux effectués illégalement pour saisir le tribunal correctionnel. Les articles D.117-1 et D.117-2 (Code de
l’aménagement de P.F) prévoient plusieurs sanctions : amendes, emprisonnement et remise en état des lieux. Passé ce délai de 3 ans, l’action
administrative est prescrite, c’est-à-dire que l’administration ne pourra plus agir devant le Tribunal correctionnel. Cependant, un particulier ayant
subi un préjudice du fait de la construction illicite peut toujours demander au Tribunal de première instance réparation du préjudice subi. Ce
préjudice doit être démontré. Il peut, par exemple, s’agir d’une obstruction de la vue, d’un défaut d’ensoleillement, d’un défaut d’écoulement des
eaux de pluie… Attention, aux termes de l’article LP.114-14 (Code de l’aménagement de P.F), l’occupation ou la location des lotes ou
constructions, ne peuvent avoir lieu sans que l’autorité, qui a délivré l’autorisation initiale, ait établi un certificat constatant la conformité des
travaux réalisés avec ceux prévus par l’autorisation de travaux immobiliers notamment en matière d’hygiène, d’assainissement, d’implantation,
d’aspect, de destination, de conditions de raccordement aux voies et réseaux. Le non respect de cette obligation expose le contrevenant à des
sanctions allant de 2 à 4 mois d’emprisonnement et d’une amende de 200.000 à 1.000.000 de francs CFP. A défaut d’obtenir un permis de
construire, il n’est pas possible d’obtenir de certificat de conformité et aucune occupation de la construction n’est possible. Cependant, Il est
toujours possible et surtout souhaitable de régulariser sa situation en demandant un permis de régularisation. Si cette régularisation est possible, il
vous sera délivré un constat de travaux. Cette démarche ne vous affranchira pas pour autant des éventuelles poursuites ou sanctions pour défaut
d’autorisation préalable. Par ailleurs, les aménagements et les constructions neuves n’ayant pas obtenu de certificat de conformité dans les délais
ou n’ayant pas été autorisés sont redevables de l’impôt sur les propriétés bâties. Les constructions nouvelles, les reconstructions, les additions
de construction, régulièrement déclarées, bénéficient :
de 5 ans d’exonération totale
puis de 3 ans d’exonération partielle (abattement de 50%)
elles sont imposées en totalité à partir de la 9 ème année.
Qu’est-ce que le PGA ? Le Plan Général d’Aménagement (PGA) est destiné à fixer les règles générales et les servitudes d’occupation des
sols sur une commune ou un groupe de commune. Ces règles sont justifiées par le caractère de la région, du site, de l’agglomération, les
nécessités générales ou locales (Article D.111-4 Code de l’aménagement de P.F). Chaque PGA fixe un zonage : la commune est divisée en
zones d’urbanisme et zones naturelles, en fonction de leur utilisation possible ou organisée. Les constructions envisagées doivent respecter les
règles particulières applicables dans la zone où se trouve le terrain.
QUI EST DOTÉ D’UN PGA ?
En 2013 , 17communes sont dotées d’un PGA :
Aux Iles-du-Vent : Papeete, Pirae, Arue, Mahina, Punaauia, Paea, Papara et Moorea
Les îles des Gambier, Tahaa, Maupiti, Ua Pou, Fakarava, Nuku-Hiva, Hiva Oa, Huahine
1. La garantie L’article 1788 du Code civil fait supporter la perte de la chose à l’ouvrier qui fournit la matière.
effondrement
2. Les Tant que la réception n’a pas été prononcée, la responsabilité des intervenants à l’acte de
malfaçons construire est fondée sur la responsabilité contractuelle de droit commun prévue à l’article 1147
du Code civil. S’agissant d’une obligation de résultat, le maître d’ouvrage n’aura pas à
démontrer la faute du constructeur mais seulement que son préjudice est causé par
l’inexécution de l’obligation. Seule la cause étrangère pourra exonérer l’entrepreneur.
3. Les retards Tout retard est susceptible d’engager la responsabilité des constructeurs en charge de
procéder concrètement à leur réalisation.
LA RESPONSABILITÉ DES CONSTRUCTEURS APRÈS LA RÉCEPTION
1. La garantie de parfait achèvement
Durée : 1 an
Types de garanties : L’entrepreneur doit réparer les désordres qui ont fait l’objet de réserves lors de la réception, ou qui ont été notifiés par le
client pendant la première année. Après une mise en demeure adressée en recommandé avec accusé de réception à l’entrepreneur restée
infructueuse, le maître d’ouvrage peut engager les travaux aux frais et risques de celui-ci. Si les dommages apparents n’ont fait l’objet d’aucune
réserve à la réception, ils ne donneront lieu à aucune garantie car la jurisprudence estime que l’acceptation sans réserve opère « purge » des
responsabilités.
Dommages couverts :
malfaçons qui apparaissent la première année, sauf celles résultant de l’usure
désordres faisant l’objet de réserves
désordres qui sont apparus dans l’année qui suit la réception et qui ont été notifiés à l’entreprise
Normes minimales obligatoires en matière d’isolation phonique
2. La garantie de bon fonctionnement (garantie biennale)
Durée : 2 ans
Types de garanties : Le constructeur est tenu de réparer les défauts qui affectent le fonctionnement des éléments d’équipement dissociables,
c’est-à-dire ceux qui peuvent être enlevés sans détérioration du gros œuvre (radiateur, faux plafond, carrelages collés…). Elle couvre le risque
survenu dans les deux années qui courent après la réception de l’ouvrage.
Dommages couverts : Dommages affectant certains éléments d’équipement des bâtiments, si ces éléments sont dissociables des ouvrages de
viabilité, de fondation, de clos, de couvert ou d’ossature.
3. La garantie décennale
Durée : 10 ans
Types de garanties : Le constructeur est responsable, pendant 10 ans à compter de la réception de l’ouvrage, des désordres qui compromettent la
solidité de l’ouvrage (effondrement de charpente, affaissement de plancher…) ou qui, l’affectant dans l’un de ses éléments d’équipement, le
rendent impropre à sa destination (infiltration d’eau par la toiture…). Elle n’est mobilisée que pour les dommages cachés et d’une certaine gravité
pour l’ouvrage. Ainsi, ne compromettent pas la solidité de l’ouvrage, selon les juges : des éclats de ciment sur les murs, des microfissures sans
gravité… Les désordres dont les conséquences sont seulement esthétiques n’entrent pas dans le champ de la garantie décennale.
Dommages couverts :
Dommages compromettant la solidité de l’ouvrage (fissures…)
Dommages rendant l’immeuble impropre à sa destination
Dommages qui affectent la solidité des éléments d’équipement indissociables
QUELS SONT LES DOMMAGES QUI NE SONT PAS COUVERTS ?
La loi ne protège pas le maître de l’ouvrage contre :
les dommages de faible gravité, notamment ceux qui ne compromettent pas la solidité de l’ouvrage ni ne l’affectent dans sa
destination
les dommages immatériels, c’est-à-dire ceux qui résultent du trouble de jouissance, de la gêne occasionnée pendant les travaux de
reprise, le préjudice moral… Cependant, le constructeur doit une réparation intégrale à son client.
QU’EST-CE QUE LA RÉCEPTION DES TRAVAUX ET QUELLE EST SON IMPORTANCE ?
La réception des travaux est l’acte par lequel le maître d’ouvrage déclare accepter l’ouvrage, avec ou sans réserves. Elle intervient à la demande
de la partie la plus diligente, soit à l’amiable, soit à défaut judiciairement. Elle est prononcée contradictoirement. Si la maison est achevée et que
le constructeur ne convoque pas le maître d’ouvrage c’est-à-dire vous (son client), vous pouvez provoquer la réception en lui fixant un rendez-
vous. Si le constructeur refuse de venir, vous pouvez saisir le juge des référés. La réception des travaux implique deux conséquences :
elle emporte le transfert de la garde de l’ouvrage, c’est-à-dire que l’entrepreneur n’a plus à supporter la responsabilité des dégâts
survenant sur l’ouvrage,
elle marque le départ de la responsabilité décennale et des autres garanties des constructeurs.
LES ASSURANCES CONSTRUCTION
En Polynésie française, les constructeurs n’ont pas d’obligation d’assurance. Cependant, la Direction Générale des Affaires Économiques
recommande aux constructeurs et aux maîtres d’ouvrage de prendre une assurance « longue durée » ou « tous risques chantier » afin de couvrir
une partie de leur responsabilité en cas de difficulté.
Il existe sur le territoire ces deux types d’assurance.
1. L’assurance « Tous risques chantier » couvre tous les dommages matériels de l’ouvrage en cours de construction. Elle couvre tous les
intervenants à l’acte de construire pour un chantier déterminé. Des extensions de garantie peuvent être offertes : l’assurance responsabilité civile
du maître de l’ouvrage, la garantie maintenance-visite, la garantie de certains risques financiers…
2. L’assurance « Longue durée » garantit le paiement des travaux de réparation des dommages matériels affectant la construction et résultant
d’un défaut de solidité ou de stabilité du « gros œuvre ». Elle couvre tous les intervenants à l’acte de construire pendant une durée de 10 ans à
compter de la réception. Elle peut également comprendre des extensions de garantie. Les professionnels du bâtiment peuvent également
souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle. Vous pouvez donc demander à l’entreprise qui construit votre maison de souscrire
une assurance décennale de type Longue Durée sur l’ouvrage et de vous en fournir l’attestation d’assurance. Si le constructeur n’a pas souscrit
cette garantie, il sera responsable sur ses propres deniers. Par conséquent, il est prudent de travailler avec des entreprises qui vous apparaissent
sérieuses, pérennes, et donc en principe solvable. Vérifiez qu’elles aient bien un numéro Tahiti et n’hésitez pas à poser des questions : depuis
combien de temps cette entreprise est en Polynésie française ? Avec quels sous-traitants travaille-t-elle ?…
LEXIQUE
Le maître de l’ouvrage : C’est la personne pour le compte de laquelle des travaux ou un ouvrage immobilier sont réalisés.
Le maître d’œuvre : C’est l’entreprise ou la personne chargée de réaliser un ouvrage ou des travaux immobiliers, ou d’en diriger la
réalisation.
La réception des travaux : Il s’agit de l’acte par lequel le maître de l’ouvrage déclare accepter l’ouvrage avec ou sans réserves. Elle
intervient à la demande de la partie la plus diligente, soit à l’amiable soit, à défaut judiciairement. Elle est, en tout état de cause, prononcée
contradictoirement. La date de la réception a pour effet d’ouvrir les délais des garanties.
Les réserves : ce sont les différences entre les prestations promises par l’entrepreneur et celles qui sont effectivement réalisées.
https://www.dgae.gov.pf/article117-responsabilite-des-constucteurs/