Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Accueil
Portails thématiques
Article au hasard
Contact
Contribuer
Débuter sur Wikipédia
Aide
Communauté
Modifications récentes
Faire un don
Outils
Pages liées
Suivi des pages liées
Téléverser un fichier
Pages spéciales
Lien permanent
Informations sur la page
Citer cette page
Élément Wikidata
Imprimer / exporter
Créer un livre
Télécharger comme PDF
Version imprimable
Dansk
Deutsch
English
Esperanto
Español
ﻓﺎرﺳﯽ
Suomi
Gaeilge
Galego
עברית
Italiano
Lietuvių
Nederlands
Português
Русский
Српски / srpski
Tiếng Việt
中
Modifier les liens
Schistosoma
Les schistosomes (Schistosoma) forment un genre de
trématodes parasitaires. En général, ces vers plats sont Schistosoma
accouplés en permanence. En tant que parasites de
l'homme et des animaux ils sont responsables des
bilharzioses. Les signes cliniques durant la phase d'état
sont dus à la formation de granulomes dans les tissus.
Sommaire
Liste des espèces
Schistosoma mansoni, mâle et femelle à gauche,
Morphologie femelle seule au milieu, mâle à droite.
Cycle
Classification de Hallan (http://bug.tamu.
Traitement edu/research/collection/hallan/0ReportH
i.htm)
Prophylaxie
Notes et références Règne Animalia
Voir aussi Embranchement Platyhelminthes
Lien externe
Classe Trematoda
Références taxinomiques Classe Trematoda
Sous-classe Digenea
Morphologie
La femelle est plus longue mais plus mince que le mâle, et elle vit en
permanence dans le canal gynécophore du mâle ; elle mesure de
15 à 25 mm et est de forme cylindrique. Le mâle, plat, mesure de
8 à 12 mm. Les deux portent des ventouses.
Cycle
Le schistosome se développe au cours d’un cycle dixène gonochorique Œufs de Schistosoma mansoni.
où l’hôte intermédiaire est un mollusque d’eau douce, spécifique de
chaque espèce de schistosome (Biomphalaria glabrata dans le cas de S.
mansoni), et l’hôte définitif un mammifère (humain, rat, bœuf).
La pénétration de la forme infestante, la furcocercaire (cercaire à queue fourchue) issue du mollusque, chez
l’hôte définitif, se fait par voie transcutanée, lors de périodes de baignades en eau douce et stagnante. Au cours
de la pénétration, la furcocercaire subit des modifications morphologiques et biochimiques - notamment la
perte de la queue - aboutissant à sa métamorphose en schistosomule. Deux à quatre jours après l’infection, le
schistosomule quitte le derme, gagne la lumière d’un vaisseau lymphatique ou sanguin, puis est entraîné
jusqu’au cœur et aux poumons où il séjourne quelques jours, bloqué au niveau des capillaires sanguins. Le
schistosomule subit une maturation, essentiellement morphologique, qui lui permet de quitter les poumons et
de gagner le système circulatoire péri-hépatique où il se différencie en schistosome adulte mâle ou femelle
de gag e e systè e c cu ato e pé épat que où se d é e c e e sc stoso e adu te â e ou e e e
sexuellement mûr. La femelle atteint sa maturité sexuelle dès lors qu’elle se loge dans le canal gynécophore du
mâle. Le couple migre alors vers le lieu de ponte (plexus mésentériques pour S.mansoni) où il se localise
définitivement, restant accouplé quasi en
2
permanence . À ce stade, la femelle
commence à pondre des œufs en continu
(jusqu’à 300 par jour pour S. mansoni),
dont une partie est piégée dans les tissus
où ils formeront des granulomes, à
l’origine de la pathologie. L’autre partie
des œufs traverse la paroi intestinale ou
vésicale pour finalement être excrétés
dans les selles ou les urines. L’œuf en
eau douce va éclore et libérer une forme
larvaire, le miracidium, extrêmement
mobile, qui est la forme infestante de
l’hôte intermédiaire. Chez les
mollusques, le miracidium se transforme
en sporocystes primaires puis, par
bourgeonnement, en sporocystes
secondaires, chacun donnant naissance à
Schéma du cycle de vie de Schistosoma.
une furcocercaire qui sera libérée à des
instants précis de la journée, coïncidant
généralement avec les périodes de
contact aquatique des populations.
Traitement
Depuis 2005, le praziquantel est le traitement de première intention de la bilharziose humaine.
Prophylaxie
Éviter le contact avec des eaux suspectes. Les sujets parasités doivent être traités car à l'origine de
contamination.
Notes et références
1. Jérôme Depaquit, Mohammad Akhoundi, Djamel Haouchine, Stéphane Mantelet et Arezki Izri,
« No limit in interspecific hybridization in schistosomes: observation from a case report »,
Parasite, vol. 26, 2019, p. 10 (ISSN 1776-1042 (http://worldcat.org/issn/1776-1042&lang=fr),
DOI 10.1051/parasite/2019010 (https://dx.doi.org/10.1051%2Fparasite%2F2019010), lire en
ligne (https://www.parasite-journal.org/articles/parasite/full_html/2019/01/parasite180149/parasi
te180149.html))
2. Alexandra Monica Bastos Viana da Costa, L'infection murine pas Schistosoma muris,
Université des sciences et technologies de Lille I, 1998, 248 p., thèse de doctorat (lire en ligne
(https://ori-nuxeo.univ-lille1.fr/nuxeo/site/esupversions/acd13333-53cc-4ed6-bc1e-50df3d35d07
c)), p. 19.
Voir aussi
Lien externe
Références taxinomiques
(fr+en)Référence ITIS : Schistosoma Weinland, 1858 (http://www.cbif.gc.ca/acp/fra/siti/regar
der?tsn=55319) (+ version anglaise)
Droit d'auteur : les textes sont disponibles sous licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes
conditions ; d’autres conditions peuvent s’appliquer. Voyez les conditions d’utilisation pour plus de détails, ainsi que les
crédits graphiques. En cas de réutilisation des textes de cette page, voyez comment citer les auteurs et mentionner la
licence.
Wikipedia® est une marque déposée de la Wikimedia Foundation, Inc., organisation de bienfaisance régie par le
paragraphe 501(c)(3) du code fiscal des États-Unis.