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encres d imprimerie
l_anuerre
printing inks L.� encres
Infos techniques

La fabrication des encres..............................


Les encres Offset............................................ ..
Les encres UV....................................................
Les sécheurs UV ...............................................
La solution de mouillage .............................
L’impression sans alcool ..............................
Le Waterless UV .............................................
Les encres Flexo et Hélio ...........................
La couleur et sa reproduction ..................
L’imprimabilité des supports ......................
La résistance des impressions ..................
Les vernis de surimpression ........................
Informations techniques

La fabrication des encres


Si la formulation d’une encre reste une activité en perpétuelle innovation qui s’ap-
puie sur des notions fondamentales de physico-chimie des mélanges, le principe de
fabrication d’une encre est un processus aujourd’hui bien maîtrisé.

Le principe de fabrication est commun aux différents types d’encres (encres offset
traditionnel, encres UV, encres helio/flexo) et met en jeu cinq étapes essentielles qui
conditionnent les propriétés finales et les performances des encres. Il est donc pro-
fitable de connaître les paramètres essentiels de la fabrication et d’en comprendre
les étapes clés.

Le processus de fabrication des encres est schématisé ci-dessous :

Fabrication et Empâtage Broyage Dilution Conditionnement


mélange des vernis

1. Fabrication du vernis 2. Empâtage

La fabrication du vernis est la première L’empâtage est une prédispersion du


étape du cycle de fabrication de l’en- pigment (organique ou minéral) dans
cre. Il s’agit de la mise en œuvre des un mélange de vernis. En effet, une
matières premières sélectionnées pour même encre fait appel à plusieurs ver-
apporter les caractéristiques intrin- nis aux propriétés variées dont l’astu-
sèques de l’encre. En effet, le vernis cieuse combinaison permet d’obtenir
constitue le corps de l’encre : les pro- des séries d’encres aux propriétés tota-
priétés « structurelles » de l’encre lement différentes. Certains vernis ont
dépendent de la qualité des propriétés des propriétés très spécifiques, d’autres
des résines, diluants et huiles (pour les peuvent entrer dans la composition de
encres offset) ou solvants (pour les plusieurs références.
encres liquides) entrant dans la compo- Le pigment, livré sous forme de poudre,
sition du vernis. est en fait composé d’une multitude
d’agrégats de particules élémentaires.
Pour les encres offset traditionnel, la L’empâtage vise à diviser le plus fine-
fabrication du vernis consiste à dissou- ment possible ces agrégats en enrobant
dre puis à cuire une ou plusieurs résines les fines particules avec le vernis (le
dures dans des diluants pétroliers et/ou liant de l’encre). Cette étape de
des huiles végétales. Cette étape, fré- « mouillage » permet de remplacer pro-
quemment automatisée, est générale-
ment menée dans un réacteur inerté,
agité, et équipé de systèmes de
chauffe. La solubilisation ainsi que les
recombinaisons chimiques, capitales
pour l’obtention des propriétés du ver-
nis, requièrent des cycles de vitesse et
de température parfaitement contrôlés.
Dans le cas des encres UV, le vernis est
fabriqué par mélange physique des
constituants de base de l’encre, ceci
sans apport de température. La syn-
thèse chimique des réactifs UV eux-
mêmes est une étape externalisée.
Concernant les encres liquides, les ver-
nis utilisés sont réalisés par dissolution
à froid de résines filmogènes dans des
solvants, à l’aide de disperseurs appro-
priés.
Empâteur - Source Buhler
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gressivement l’air entourant les parti- Les encres grasses nécessitent généra-
cules de liant et donc de disperser de lement une seule passe. Elle peut éven-
façon optimale le pigment dans le ver- tuellement s’ensuivre d’une passe sur
nis. De la qualité de cet enrobage tricylindre (refroidissement de l’encre
dépendent certaines propriétés de l’en- échauffée, désaération). Les encres
cre telles que la force colorante ou le liquides nécessitent parfois plusieurs
brillant. passes en recirculation.
La finesse du broyage est un facteur
En fonction du type d’encre à fabri- primordial qui doit être contrôlé à
quer, la dispersion s’effectue soit à chaque fabrication. Elle caractérise la
l’aide d’un agitateur de type « disque » granulométrie du broyage. Ce contrôle
de forme variable, soit à l’aide d’un Broyeur tricylindre - Source Buhler peut s’effectuer à l’aide d’une jauge
fouet dit « papillon ». La géométrie de type jauge de North.
l’agitateur dépend de la formule de qui affine l’encre empâtée, la passe
l’encre mais le principe est le même : il demi-serrée qui fait éclater les agglo-
s’agit de créer un cisaillement suffisant mérats restants et la passe serrée qui
au cœur de la dispersion pour assurer la finalise la dispersion.
division des agrégats et l’enrobage du
pigment. La vitesse d’agitation (obten- Broyage avec micro-éléments :
tion d’un vortex), la température (élé- Toutes les encres (offset traditionnel, Jauge de North
vation due au cisaillement) ou encore UV et liquides) peuvent être broyées
la vitesse et l’ordre d’incorporation des selon ce procédé, seules les configura-
pigments et charges sont des paramè-
tres qui affectent la prédispersion.
tions des broyeurs diffèrent. Le broyage 4. La dilution
est ici assuré par la mise en mouvement
des billes (de diamètre et de matière Les propriétés structurelles et colori-
variables) au sein d’un bol (stator) via la métriques de l’encre sont obtenues
3. Broyage rotation d’un axe (rotor). Le bol et l’axe après le broyage.
sont munis de doigts et sont refroidis La dilution permet d’incorporer les dif-
Le broyage est l’étape qui permet d’af- pour éviter un échauffement trop férents additifs indispensables à l’ob-
finer la dispersion du pigment initiée à important. L’encre circule à l’intérieur tention d’un produit fini de qualité.
l’empâtage lors de la réduction de la de la chambre du broyeur et les agglo- C’est l’étape où l’on ajuste la viscosité
taille des agrégats. En effet, les élé- mérats sont divisés sous l’impact des du produit par ajout de diluant ou de
ments de pigments enrobés de liant qui billes. La qualité du broyage est optimi- solvant (en fonction du type d’encre
sont obtenus à l’empâtage peuvent sée par réglage de la température et du fabriquée). Les différents ajouts s’ef-
encore être dispersés de manière plus débit d’encre. fectuent sous agitation lente afin
fine grâce à différents types de d’homogénéiser correctement les
broyeurs. Cette étape est essentielle ingrédients sans détruire la cohésion
pour développer la force colorante du pigment/liant.
pigment car c’est sous sa forme la plus
finement divisée qu’il délivre les cou- A cette étape, les principaux contrôles
leurs les plus intenses et les plus bril- de fabrication peuvent être pratiqués
lantes. sur le produit afin d’atteindre ses spé-
Le broyage diffère selon les procédés et cifications finales :
appareillages mis en œuvre. Les plus
communément utilisés sont le broyage • Viscosité : il s’agit de la mesure phy-
tricylindre et le broyage avec micro- sique de la fluidité de l’encre (toujours
éléments. Broyeur à micro éléments - Source Buhler
définie à une température donnée).

Broyage tricylindre :
Ce type de broyage est utilisé pour la Encre offset Encre UV Encre liquide
fabrication des encres dites grasses
(offset traditionnel et UV). Comme son Séchage Traditionnel UV Traditionnel
nom l’indique, le broyeur comporte
Véhicule(s) Diluants pétroliers ou Diluants UV Eau / Solvants
trois cylindres entre lesquels circule de dilution d’origine végétale
l’encre. Classiquement, le broyage s’ef-
fectue en trois passes. Certains pig- Appareils de Viscosimètre rotatif Viscosimètre Coupes (Ford, Coupes (Ford, DIN,
ments, plus difficiles à broyer, peuvent mesure cône-plan rotatif cône-plan DIN, AFNOR) AFNOR
nécessiter une passe supplémentaire. Unité Poise (Po) Poise (Po) Seconde (s) Seconde (s)
Les trois passes s’enchaînent avec une (1 Po = 0,1 Pa.s) (1 Po = 0,1 Pa.s) (durée d’écoulement) (durée d’écoulement)
pression croissante entre les cylindres
qui effectuent le broyage : la descente Techniques de mesure de la viscosité.
5 Informations techniques

Le viscosimètre permet également au standard. Le contrôle peut s’effec-


formation
d’accéder à des caractéristiques rhéolo- rouleau de filaments
tuer à l’œil en cabine lumière ou par
giques telles que le seuil d’écoulement encre
mesure spectrocolorimétrique.
ou la structure de l’encre. Voir article « La couleur et sa
rouleau reproduction » page 105.
cavation
• Tack (ou tirant de l’encre) : cette
mesure permet de quantifier la Scission du film d’encre D’autres tests peuvent s’avérer utiles,
faculté du film d’encre à se scinder en en fonction des types d’encres ou des
deux. Le tack est mesuré à l’aide d’un • Coulure : l’encre est déposée sur une cahiers des charges clients.
tack-o-scope à température contrô- plaque thermostatée à laquelle on
lée : l’appareil mesure la force néces- impose une inclinaison fixée. La dis-
saire à la scission du film d’encre. tance parcourue par l’encre après un 5. Le conditionnement
temps donné permet de caractériser
la fluidité de l’encre.
Lorsque les contrôles sont effectués et
• Colorimétrie : le contrôle de la colo- que l’encre est conforme aux spécifica-
rimétrie est effectué sur chaque lot tions, elle peut être libérée pour condi-
fabriqué afin d’assurer la conformité tionnement.

Les encres Offset


La formulation des encres offset dites 1. Formulation
« grasses » a été particulièrement
innovante ces dernières années afin Une encre offset est formulée à partir des composants suivants :
de répondre aux divers développe-
ments qui ont marqué l’Industrie Composants Pourcentages Fonctions principales
Graphique :
Huiles végétales 20-40 % Huiles permettant de solubiliser les résines,
• Apparition d’équipements d’im- siccatives facilitant l’enrobage du pigment et
pression de haute technologie avec (soja, lin, bois, colza) influençant le séchage
des vitesses de plus en plus élevées Diluants pétroliers 3-40 % Diluants permettant dans un premier temps de
nécessitant des encres d’une grande (aliphatiques, solubiliser les résines, puis dans un second
stabilité sur machine. paraffiniques…) ou temps d’obtenir les propriétés rhéologiques de
• Elargissement de la gamme de sup- d’origine végétale l’encre finale.
ports d’impression (papiers recyclés, Résines de 30-35 % Constituants essentiels du vernis
supports synthétiques diversifiés…) collophane modifiée (résines+huiles) permettant d’obtenir les
impliquant des encres de plus en ou de pétrole caractéristiques requises de rhéologie, fixation,
plus polyvalentes. tirant….
• Evolution de la législation environ-
Pigments organiques 10-20 % Matière colorante choisie en fonction des
nementale (émission des C.O.V., ou minéraux applications et des solidités requises.
recyclabilité des emballages…).
Additifs, 1-8 % Produits apportant des propriétés spécifiques
Pour mieux connaître ces encres, nous charges, cires, de rhéologie, de résistance à l’abrasion, de
siccatifs,.. séchage…
vous proposons de parcourir les
points suivants :
1/ Formulation
2/ Séchage Formulation d’une encre offset
3/ Différents types d’encre
4/ Profil encre
5/ Incidents / Remèdes huiles végétales siccatives

résines

diluants minéraux ou d'origine végétale

pigment
additifs
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Végétale
Les encres végétales Séchage de l’encre en offset traditionnel
Les vernis et diluants utilisés dans leur
formulation sont exclusivement de
nature végétale et renouvelable. Les
charges, pigments et siccatifs restent
de nature minérale. C’est pourquoi
aucune encre n’est 100 % végétale.

Ces encres présentent de nombreux


avantages pour l’imprimeur :
• un meilleur transfert apportant des
couleurs plus intenses, plus brillantes
et permettant une réduction de la
consommation Sur les supports fermés type calque ou Avec ce type d’encre, les boîtes peuvent
• une meilleure stabilité eau / encre synthétiques, la pénétration est inexis- rester ouvertes plusieurs jours et l’encre
permettant d’imprimer à grande tante. La seule possibilité de séchage peut demeurer plus de 24 heures dans
vitesse (jusqu’à 18000 feuilles/heure) reste l’oxydo-polymérisation. l’encrier sans qu’il n’y ait formation
et de réduire la gâche d’une peau sèche en surface.
• une meilleure gestion environne- L’oxydo-polymérisation
mentale : réduction des C.O.V. Précautions
(Composés Organiques Volatils), recy- Ce phénomène chimique va démarrer dès
clabilité plus aisée des imprimés… que l’impression est sortie de la presse. Le séchage s’effectuant principale-
L’oxydo-polymérisation correspond au ment par pénétration, une encre
Cependant, elles présentent une forte durcissement des vernis de l’encre par fraîche peut générer du maculage
odeur et ne peuvent être utilisées pour un procédé chimique au contact de sur des supports tels que les sup-
l’impression d’emballages alimentaires l’oxygène de l’air. Dans une première ports fermés ou les couchés mats
car elles peuvent dégrader les proprié- étape, la réaction démarre à la surface
tés organoleptiques des aliments du film d’encre puis elle se poursuit au • Encres demi-fraîches
emballés. cœur du film. Elles sont siccativées : leur séchage est
donc accéléré, permettant la manipu-
Ce mécanisme d’oxydo-polymérisation lation de l’imprimé quelques heures
peut être accéléré sur machine chez après l’impression. Les conditions d’im-
2. Séchage l’imprimeur par l’ajout d’agents siccatifs pression, le type et la qualité du sup-
tels que le Siccatif Triple dans l’encre. port restent des critères qui influencent
Le séchage de l’encre est la combinai- largement le séchage et donc la rapi-
son d’un phénomène physique « la L’équilibre pénétration / oxydo- dité de façonnage.
pénétration dans le support » et d’un polymérisation
phénomène chimique « l’oxydo-poly- Précautions
mérisation ». Le séchage de l’encre, quelque soit la
formulation, met en jeu les 2 phéno- L’oxydo-polymérisation de l’encre
La pénétration dans le support mènes décrits ci-dessus. En ajustant la entraîne la formation d’une peau
siccativité de l’encre, nous allons privi- sèche à la surface de l’encre dans les
Lors de l’impression, dès que l’encre est légier la pénétration ou l’oxydo-poly- boîtes restées ouvertes ou dans les
déposée sur le support, des éléments du mérisation. encriers après une douzaine d’heures.
film d’encre pénètrent dans ce support. Pour ralentir le phénomène, il est
Ce sont les composants liquides de conseillé de couvrir la surface des
l’encre, diluants minéraux ou d’origine 3. Différents types d’encres boîtes d’une cellophane ou de pulvé-
végétale. Les diluants minéraux plus riser un anti-oxydant (Antisec A11)
fluides ont tendance à pénétrer plus C’est sur la base de cet équilibre qui dans les encriers et sur les rouleaux
rapidement. conditionne le séchage que l’on dis- pour un arrêt supérieur à cette durée.
tingue 3 types d’encres : les encres
Cette pénétration est très dépendante fraîches, les encres demi-fraîches et les
du type de support à imprimer. encres siccatives. • Encres siccatives
Voir article « l’imprimabilité des Elles contiennent un taux de siccatif
supports » page 108. • Encres fraîches : important.
Sur les papiers et cartons, la rapidité et Elles sont peu siccatives : il n’y a quasi- Leur vitesse de séchage en surface et à
la facilité de pénétration seront fonc- ment pas d’oxydo-polymérisation. cœur est très rapide, de l’ordre de 2 à 3
tion de l’état de surface et de la poro- Grâce à l’évolution des matières pre- heures. Elles sont, de ce fait, préconi-
sité de ces supports et de la qualité de mières (résines…), leur séchage et leur sées pour l’impression de couchés mats,
ceux-ci. Plus un support est poreux, fixation auparavant médiocres ont été supports fermés et synthétiques.
plus la pénétration serarapide. considérablement améliorés.
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Précautions par le film d’encre sec (très dépendant


de l’état de surface du support).
Résistance à l’abrasion : Aptitude du
Le séchage intervient dès la mise en
film d’encre sec à résister aux frotte-
contact de l’encre avec l’air . Il faut
ments.
s’assurer de l’absence de peau à la
Vitesse de séchage : Durée nécessaire
surface des boîtes, ceci afin de pré-
pour obtenir le durcissement complet du
venir l’incorporation de particules
film d’encre par oxydo-polymérisation.
d’encre sèche dans l’encrier (risque
de pétouilles). Tout arrêt en machine
L’ensemble des supports employés en
supérieur à 30 min nécessite la pul-
offset a été analysé selon les critères
vérisation d’un anti-oxydant Exemple : Gamme Quadri LOGO 18000
d’absorption, d’état de surface et
(Antisec A11) dans l’encrier et sur les
En visualisant le profil technique d’une d’abrasivité définis ci-après. Cette ana-
rouleaux.
gamme Quadri, l’imprimeur peut pré- lyse a permis de créer un tableau de
dire le comportement de l’encre sur préconisation.
Malgré cette classification, les avan-
cées de la chimie nous permettent de presse ainsi que le résultat qualitatif
développer des encres dont les com- pour l’imprimé, si le choix du support Non couchés **
portements et caractéristiques s’élar- est approprié. Couchés mats **
gissent et de ce fait deviennent de plus Couchés brillants ***
en plus polyvalentes. Définitions des critères de Papiers de faibles grammages **
performance encre : Cartons ***
Nous avons donc mis au point pour Supports fermés *
chacune de nos gammes Quadri un Fraîcheur encrier : Aptitude de l’encre Supports synthétiques ▲
« Profil encre » qui permet une préco- à ne pas sécher, aussi bien sur la presse
*** Parfaitement adapté, ** Adapté * Essai nécessaire,
nisation optimale en fonction du sup- que dans les boîtes ouvertes. ▲ Prohibé
port et de la qualité de l’imprimé. Fixation : Aptitude de l’encre imprimée
à ne plus être poisseuse au doigt (état Exemple : Préconisation de la gamme Quadri
LOGO 18000 en fonction des supports.
hors poussière). Il s’agit d’une indica-
4. Profil d’encre tion de la vitesse de pénétration de
Définitions des critères de performance
l’encre dans le support : si la fixation
Les performances des gammes Quadri support :
est rapide (c'est-à-dire si l’encre est
sont décrites selon 6 critères représen- Absorption : Aptitude du support à
sèche au doigt dans la minute qui suit
tés graphiquement par le profil d’encre. absorber une partie des composants de
l’impression), le risque de maculage
Chaque critère fait l’objet d’une cota- l’encre imprimée.
diminue fortement.
tion simple comprise entre 1 et 6 : Etat de surface : Caractérise le relief
Force colorante : Aptitude d’une encre
• 1 étant une performance moyenne à de la surface du support (plan ou irré-
à obtenir une densité optique maximale
faible; gulier).
avec une charge d’encre minimum.
• 6 étant une performance exception- Abrasivité : Aptitude d’un support à se
Brillant : Intensité de lumière réfléchie
nelle. détériorer, par frottements, un film
d’encre sec.

2. Incidents / remèdes

Incidents Causes probables Remèdes


Arrachage Papier trop fragile (mauvais couchage ou mauvaise Changer de papier, diluer l’encre ou utiliser une encre plus adap-
structure). tée (moins tirante).
Ajouter de la Pommade anti-tirante (3 % max.) ou de l’Arctic
diluant 501 (3 % max).

Redémarrage après arrêt prolongé de la machine. Pulvériser de la bombe de démarrage (Rototack) sur les rouleaux.
Mettre un peu de diluant (Arctic Diluant 501) sur les rouleaux.
Laver les rouleaux.
Laver les blanchets.

Température trop basse de l’atelier. Diluer l’encre pour le démarrage.

Excès de mouillage/papier. Réduire le mouillage.

Pression blanchet/papier excessive. Vérifier la pression blanchet/cylindre, la contre-pression et les


habillages.

Blanchet trop « amoureux » de l’encre. Talquer les blanchets.


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Incidents Causes probables Remèdes


Déformation de la pile Mauvais stockage du support. Avant impression : respecter un stockage sous macules à une
température d’environ 20°C et une hygrométrie relative de 60 %,
suivant un temps déterminé par rapport à la température et au
volume de la pile.

En cours de tirage : entre les passes, ne pas hésiter à housser les


palettes pour éviter les phénomènes de déformation.

Excès de poudre ou poudrage irrégulier. Adapter la quantité de poudre et sa granulométrie par rapport au
travail. Nettoyer les buses du poudreur.

Excès d’eau principalement sur les bords du papier. Diminuer ou régler l’uniformité du débit d’eau.

Doublage Déformation du support avant impression. Changer le support.


Frappe anormale et
diffuse du point. Eviter les variations importantes d’hygrométrie et de température
entre les lieux de stockage et d’impression. Mettre le papier en
salle d’impression quelques heures avant le tirage.
Blanchet insuffisamment tendu. Retendre le blanchet.
Excès de pression. Vérifier les habillages.
Lâché de pinces du cylindre de marge ou de transfert. Réglages des pinces (usure des talons de pinces).
Tirant de l’encre. Ajouter de la Pommade anti-tirante (3 % max) ou de l’Arctic
diluant 501 (3 % max) dans l’encre.

Filage de la plaque Dépôt de particules abrasives sur les blanchets Prélaquer le support.
Dégradation des zones provenant de la couche du papier. Si possible, mettre le premier groupe en pression avec unique-
imprimantes et/ou du ment le mouillage.
grainage (zones non
imprimantes). Plaque présensibilisée ayant subi une exposition à la Refaire la plaque. Protéger la plaque pendant le roulage et gom-
lumière trop importante. mer en cas d’arrêt de la machine.

Qualité de plaque inadaptée à la durée du roulage. Effectuer des cuissons de plaque .

Mauvais réglages des rouleaux toucheurs (pression Régler la touche des rouleaux.
trop forte).

Excès de pression CPP/CPB. Régler les pressions. Vérifier les habillages.

Dureté excessive des rouleaux. Déglacer les rouleaux avec le déglaceur Roline Arctic ou les chan-
ger.

Balade anormale des rouleaux toucheurs (avec Changer les bagues ou les roulements.
certaines machines, munies de balade de rouleaux
toucheurs, il est recommandé d’utiliser des qualités de
plaques supérieures – cuites).

Utilisation abusive des systèmes d’arrachage des Utiliser le système de façon ponctuelle (moins d’une minute)
pétouilles (effet delta).

Acidité de l’eau trop importante. Ajuster le pH pour obtenir une solution de mouillage aux
normes. Voir article « la solution de mouillage » page 96.

Dureté de l’eau trop importante. Vérifier la dureté de l’eau.

Graissage Surfaçage ou couchage du papier. Améliorer le transfert de la solution de mouillage en vérifiant son
Bouchage Mauvais rapport : tension superficielle de la solution de dosage et si nécessaire, ajouter un agent véhiculant.
mouillage / énergie de surface de la plaque (TS < ES). Refaire la plaque.

Papier trop alcalin. Rétablir l’équilibre eau/encre.

Oxydation de la plaque due à un manque ou à un Nettoyer la plaque avec une solution désoxydante suivi d’un
mauvais gommage. gommage léger.

Mouilleurs encrassés. Vérifier / laver les toucheurs mouilleurs et les doseurs.

Gonflement partiel du blanchet dû à une utilisation Changer le blanchet.


excessive de déglaceur.

Température trop élevée dans la batterie d’encrage Réduire la température et la vitesse, changer l’encre et
(fluidification de l’encre). redémarrer.

Charge d’encre excessive. Diminuer l’encrage. Utiliser une encre avec une plus grande force
colorante.

Tirant trop faible de l’encre. Prendre une encre plus tirante.

Encre trop fortement diluée. Prendre une boîte d’encre neuve.

Encre trop siccative. Utiliser une encre moins siccative.


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Incidents Causes probables Remèdes


Mauvais repérage Mauvaise stabilité dimensionnelle du papier (fibre du Toujours imprimer le support dans le sens « fibres parallèles aux
papier dans le mauvais sens) et excès d’eau. cylindres ».

Mauvaise tension des blanchets. Retendre.

Habillage inadapté. Adapter les habillages pour rectifier si possible.

Lâché de pinces dû à un mauvais réglage et/ou à une Régler les pinces.


encre tirante.

Papier déformé après plusieurs passages en machine Diminuer l’encrage.


et/ou une charge d’encre importante. Prendre une encre moins tirante.

Maculage Densité Opaque trop élevée, hors normes. Rouler au standard Brunner par exemple ou déposer sur deux
Charge d’encre excessive. groupes. Limiter la charge d’encre.

Mauvaise distribution de l’encre. Régler les toucheurs du groupe imprimant.

Solution de mouillage hors normes. Régler la solution de mouillage.


Voir article page 96.

Excès d’eau. Régler l’équilibre eau/encre.

Déformation de la pile due à une forte charge. Pile trop Adapter la hauteur de pile suivant la charge d’encre et le poids du
haute. papier. Ne pas gerber les palettes.

Manque de poudre. Ajuster le dosage de la poudre.

Granulométrie de la poudre inadaptée au support. Adapter la granulométrie suivant le grammage du papier (car-
ton). Utiliser les poudres Arctic Vanesse ou Arctic Vanesse 15µ.
Penser aux opérations post-impression (vernissage, pelliculage).

Température des I.R. Adapter la température des I.R. en fonction de la vitesse, du


grammage et du recto ou du verso. Températures préconisées :
recto : maximum 35°C,
verso : maximum 30°C.

Alimentation du papier. Adaptation d’un système antistatique.


Mise à la terre de la machine. Humidifier l’atelier.

Manipulation de la pile après impression. Descendre doucement la recette.


Manipuler la pile avec soin.

Encre inadaptée. Changer d’encre / support. Consulter le fournisseur.

Encre trop émulsionnée. Relaver le groupe et redémarrer à la sèche.

Mauvais séchage Support trop acide (déstabilisation de l’équilibre eau- Vérifier le pH de la solution de mouillage. Changer de suppport.
encre).

Solution de mouillage trop acide. Vérifier la solution de mouillage. Voir article page 96.

Charge d’encre excessive. Diminuer la charge.

Excès de mouillage. Réduire le mouillage. Eventuellement, procéder au lavage de la


batterie d’encrage pour éliminer totalement l’émulsion et redé-
marrer avec un mouillage réduit.
Vérifier la pression des toucheurs-mouilleurs.

Emballage ou cerclage trop rapide (mauvaise oxydation Attendre le séchage complet avant la mise sous film ou le cer-
du film d’encre). clage.

Encre trop émulsionnée. Trouver le bon équilibre eau/encre.

Mauvais séchage de l’encre. Ajouter du siccatif :


Siccatif Triple (1 % maxi car un excès de siccatif donne un mau-
vais séchage).

Encre inadaptée au support. Consulter le fournisseur.

Pétouilles Qualité du papier (peluche, arrachage de la couche). Changer de papier ou réduire le tirant de l’encre avec de la
Pommade anti-tirante (3 % maxi).
Faire un passage à blanc.

Accumulation d’encre sur les mouilleurs et/ou sur les Laver les rouleaux mouilleurs.
rouleaux toucheurs-mouilleurs. Prévention : mettre à la place du premier toucheur un rouleau
anti-pétouilles. En cas de refente du papier, bien équerrer celui-
ci, en évitant une coupe de rejet.

Utilisation d’une boîte d’encre entamée et mal Bien protéger les boîtes entamées avec du cellophane ou par pul-
protégée. vérisation d’Antisec A11 et enlever la peau en surface.

Peaux dans l’encre à l’ouverture. Changer de boîte d’encre.


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Incidents Causes probables Remèdes


Plissage Gondolage du papier avant impression. Vérifier le stockage du papier.
Déformation du support Hygrométrie du papier trop forte. Stocker le papier dans l’atelier machines avant l’impression.
principalement en queue.
Déformation du papier au premier passage due à une Diminuer le tirant de l’encre lors d’un second passage.
trop forte charge ou à une encre trop tirante. Utiliser de la Pommade anti-tirante ou de l’Arctic diluant 501.

A la marge, mauvais réglage des pinces ou mauvais Régler les pinces à des pressions régulières.
réglage des roulettes (pression trop forte). Alléger la pression des roulettes.

Tension insuffisante du blanchet. Retendre le blanchet.

Poudrage Papier trop poreux engendrant la séparation du liant et Appliquer une sous-couche de fond.
Les extraits secs de du pigment de l’encre.
l’encre restent en
surface. Viscosité de l’encre trop faible. Utiliser une encre à viscosité supérieure.

Encre séchant trop lentement. Utiliser une encre plus siccative. Consulter le fournisseur.

Trop forte acidité de l’eau de mouillage entraînant une Régler la solution de mouillage.
augmentation du temps de séchage. Pour masquer le phénomène, appliquer un vernis de surimpres-
sion.

Refus d’une encre Séquence inadaptée. Adapter la bonne séquence :


(trapping) de la plus faible charge à la plus forte charge
Acceptation d’une encre (ex. Violet = Rouge à 75 % et Bleu à 100 % : mettre le Rouge en
par une autre à l’état premier).
humide (phénomène Dans le cas d’un mauvais trapping, diluer la deuxième couleur (ex.
observé uniquement en Violet = Rouge à 100 % et Bleu à 100 % : diluer le Bleu avec un
impression humide / diluant adapté à la série).
humide).

Tuilage Problème de papier. Changer de papier.


Déformation excesive de Enroulement de la feuille parallèle ou perpendiculaire
l’imprimé en pile (tuilage au sens machine (région centrale de la bobine mère,
excessif au delà de table de fabrication, sécherie).
4cm/m). Hygrométrie trop importante ou variation importante Vérifier le stockage.
d’hygrométrie.

Dureté du blanchet inadaptée. Utiliser un blanchet d’une plus grande dureté de surface.

Excès de mouillage. Réduire le mouillage.

Encre trop tirante. Réduire le tirant avec la Pommade anti-tirante (3% max). Pour
l’impression d’aplat important, effectuer un premier passage en
imprimant une trame légère (semelle) qui permettra de réduire
l’épaisseur du film d’encre déposé au second passage.

Moutonnage Papier présentant un lissé irrégulier. Changer de papier.


Aspect visuel irrégulier Changer d’encre.
(principalement sur les
aplats). Excès de mouillage qui occasionne une diminution du Régler le mouillage au minimum.
tirant.

Encre trop émulsionnée. Changer d’encre / régler le mouillage.

Manque de pression (montée en épaisseur). Ajuster les pressions.

Report au blanchet de l’encre des groupes précédents. Diluer l’encre des groupes précédents qui reportent.

Peluchage Collage ou surfaçage insuffisant de la feuille. Imprimer un aplat total de laque transparente sans mouillage.
Faire un passage en blanc. Changer de papier.
Blanchet neuf ou mal lavé qui présente une adhésivité Bien laver le blanchet et le talquer.
importante.

Pression excessive entre cylindre blanchet et cylindre Ajuster les pressions.


de contre-pression.

Encre trop tirante Réduire le tirant avec la Pommade anti-tirante (3% max).
Apport d’eau non uniforme sur le blanchet. Ajuster les réglages du mouilleur.

Montées en épaisseur Délitage de la couche papier dans la solution de Changer de papier. Augmenter légèrement le mouillage.
mouillage.

pH de la solution de mouillage trop acide. Régler le pH de la solution de mouillage.


Voir article page 96.
Mouillage irrégulier. Augmenter la vitesse du rouleau du bac de mouillage.
Equilibre eau/encre. Revoir le réglage eau/encre. Diminuer légèrement le taux d’alcool.
Encre trop poisseuse. Adoucir l’encre avec de l’Arctic diluant 501 (3% max).
11 Informations techniques

Incidents Causes probables Remèdes


Cheminée Irrégularité de la dépose. Mauvaise imposition.
Jouer sur les ballades des toucheurs. Ajuster les pressions.

Effet fantôme Blanchet usagé. Changer de blanchet. Même si le blanchet paraît propre, il peut
Réapparition de être altéré au niveau de sa couche compressible et l’image fan-
l’impression précédente tôme peut apparaître ultérieurement.
ou de celle en cours mais
Mauvais réglage des toucheurs sur les tables d’encrage. Régler les pressions des toucheurs sur les tables.
décalée.

Les encres U.V.


Les encres et vernis U.V. sont connus • Un gain de productivité grâce à son Pour mieux connaître ces encres, nous
dans l’industrie graphique depuis le séchage instantané sous rayonne- vous proposons de parcourir les
début des années 70. Cependant leur ment ultraviolet, permettant tout points suivants :
utilisation à grande échelle ne se fait travail de reprise ou de façonnage
que depuis une vingtaine d’années. immédiatement après l’impression. 1/ Formulation
La technologie UV apporte des avan- • Une haute qualité des imprimés 2/ Séchage
tages techniques non négligeables (brillant élevé, grande résistance 3/ Différents types d’encre
pour un imprimeur quel que soit le aux agressions physiques et chi- 4/ Profil encre
type d’impression employé (offset, miques). 5/ Incidents / Remèdes
typographie, flexographie, waterless, • Une technologie propre sans
vernissage, sérigraphie…) : Composés Organiques Volatils (COV)
préservant ainsi l’environnement.

1. Formulation

Une encre UV, quel que soit son type d’impression, est formulée à partir des composants suivants :

Composants Pourcentages Fonctions principales Formulation d’une encre UV


Oligomères 40-50 % Substances réactives apportant les propriétés
principales de l’encre (stabilité machine,
imprimabilité, résistances…).

Pigments 15-20 % Matière colorantechoisie en fonction des


(organiques ou applications et des solidités requises.
minéraux)

Monomères 5-20 % Diluants réactifs permettant d’ajuster la


viscosité et influençant les propriétés finales
du film d’encre.

Photoinitiateurs 5-12 % Constituants sensibles aux rayonnements UV,


déclencheurs de la réaction de polymérisation du
film d’encre. oligomères

Additifs 1-8 % Produits apportant des propriétés spécifiques pigments


de rhéologie, d’adhérence, de résistance à monomères
l’abrasion… photoinitiateurs

additifs

Les encre UV ne contiennent aucun produit volatil. 100 % de l’encre déposée sur le
support se retrouve dans le film sec, contrairement aux encres traditionnelles.
Informations techniques 1

2. Séchage Procédé de la polymérisation UV

Une encre UV sèche par une réaction Liants


(Mono - et Oligomères) Pigments Photoinitiateurs Radicaux libres
chimique de polymérisation générée
par le rayonnement UV. Cette réaction
se déroule en une fraction de seconde
et se décompose en plusieurs étapes :
- L’encre fluide est exposée sous un
rayonnement UV. Cette exposition
sensibilise les photoinitiateurs de
l’encre.
- La lumière UV initie la réaction chi-
mique. Les photoinititateurs génèrent
des espèces réactives, les radicaux
libres.
- Dès lors, la réaction se propage : les
radicaux libres déclenchent une réac-
tion en chaîne liant oligomères et
monomères de la formulation. L’encre
liquide durcit.
A la fin de la réaction, un réseau solide
est formé, intégrant le pigment.

Le rayonnement UV peut être, comme


tout rayonnement lumineux, caracté- 1. L’encre non polymerisée est 2. Le rayonnement UV de forte
risé par sa longueur d’onde (λ). Le liquide. puissance active les photoinitia-
spectre des rayons UV se situe dans un teurs. L’encre est toujours liquide.
domaine de longueurs d’onde plus fai- 3. Les photoinitiateurs deviennent
ble que la lumière visible. Il se décom- des macro-molécules. L’encre 4. Le durcissement se termine avec
pose en 3 parties : commence à durcir. l’intégration des pigments.

• les UV-C (200-280nm) activent les


photoinitiateurs et assurent le Précautions
séchage en surface.
• les UV-B (280-315nm) maintiennent Quels que soient le sécheur et les
la réaction de polymérisation. encres utilisées, il est primordial de
• les UV-A (315-380nm) assurent le vérifier l’adéquation des
séchage en profondeur. paramètres suivants lors de
l’impression :
 puissance, nature et état des
lampes
Le spectre électromagnétique  vitesse d’impression
 charge d’encre déposée

Rayons X UV Lumière visible IR En cas de mauvais séchage des


encres, plusieurs tests rapides
peuvent être réalisés :
 vérification de l’efficacité de
chaque lampe et de son nombre
UV-C UV-B UV-A d’heures d’utilisation (il existe
des pastilles ou d’autres
200 nm 280 nm 315 nm 380 nm équipements permettant de
contrôler l’état de la lampe)
 diminution de la vitesse
Les lampes UV émettent dans les différents domaines UV pour avoir l’efficacité d’impression
maximum de séchage.
 ajout de photoinitiateur dans
Voir article « Sécheurs UV » page 94.
l’encre à raison de 1 à 3 %.
Voir Produits auxiliaires UV page
45.
1 Informations techniques

3/ Le profil encre En visualisant le profil technique • Résistance à l’abrasion / à la


d’une gamme, l’imprimeur peut prédire rayure : Aptitude du film d’encre sec
Les performances des gammes sont le comportement de l’encre sur presse à résister aux frottements et aux
décrites selon 6 critères représentés ainsi que le résultat qualitatif pour agressions physiques.
graphiquement par le profil d’encre. l’imprimé, si le choix du support est • Stabilité machine : Aptitude de l’en-
Chaque critère fait l’objet d’une cota- approprié. cre à conserver toutes ses propriétés
tion simple comprise entre 1 et 6 : (rhéologie, transfert…) durant un
• 1 étant une performance moyenne à Définitions des critères de tirage.
faible; performance encre : • Repiquage : Aptitude d’une encre à
• 6 étant une performance exception- recevoir un transfert thermique, une
nelle. • Séchage : Aptitude de l’encre à dorure, une lamination, une impres-
sécher sous lumière UV, i.e. aptitude sion laser…
de l’encre à être imprimée à haute
vitesse sans problème de séchage.
• Accroche : Aptitude de l’encre à
adhérer sur le support.
• Force colorante : Aptitude d’une
encre à obtenir une densité optique
maximale avec une charge d’encre
minimale.
• Brillant : Intensité de lumière réflé-
chie par le film d’encre sec (très
Exemple : Gamme Photon A 3000 dépendant de l’état de surface du
support).

4/ Propriétés requises des encres UV

Propriétés des encres UV

Offset UV • Balance eau/encre : l’encre offset UV est formulée de sorte que l’émulsion eau/encre se rapproche de
celle d’une encre offset conventionnel pour obtenir la meilleure dépouille.
• Voltige : l’encre ne doit pas projeter lorsqu’elle se transfère sur les rouleaux.
• Force colorante : La formulation du liant de l’encre doit permettre le meilleur développement de
pigment, pour obtenir le meilleur rendu d’impression.
• Rhéologie : une encre offset UV doit avoir une rhéologie adaptée : souple pour éviter qu’elle ne « dorme
dans l’encrier » et fluide en machine pour parfaire l’émulsion eau/encre et la dépouille. La rhéologie
influe aussi sur le transfert.
• Tack (tirant) : le tack représente la force de scission nécessaire pour déposer le film d’encre sur le
support. Il doit être le plus faible possible pour éviter tout problème d’arrachage de support ou de
décalage des repérages.
• Stockage : les encres UV ont une durée de vie limitée suivant leur formulation et les conditions de
stockage. Il est recommandé de les stocker entre 5 et 30°C à l’abri de la lumière. Les encres UV Brancher
sont garanties pour une période de 12 mois.
• Séchage : les encres offset UV doivent être très réactives pour pouvoir sécher parfaitement à des
cadences d’impression élevées.
Waterless UV • Force colorante.
• Rhéologie : l’encre waterless UV doit être souple pour avoir un bon transfert dans la batterie de
rouleaux mais aussi visqueuse pour éviter le voile.
• Comportement machine : l’encre waterless UV est formulée de telle façon que la différenciation entre
zones imprimantes et non-imprimantes (siliconées) de la plaque se fasse facilement.
• Tack : le plus faible possible, comme pour l’offset UV.
Informations techniques 1

Propriétés des encres UV

• Stockage : les encres waterless UV Brancher sont garanties pour une période de 12 mois.
• Séchage : les encres waterless UV sont assez réactives pour sécher en un seul passage sous un sécheur
UV standard.
Flexo UV • Force colorante.
• Rhéologie : La rhéologie d’une encre flexo UV doit être similaire à celle d’une encre flexo traditionnelle
(à l’eau ou solvant). Elle doit rester fluide quels que soient la température, le temps de repos et les
étapes d’impressions (dans l’encrier, sur l’anilox, sur le cliché, avant le séchage).
• Comportement machine : faible moussage, facilité de pompage, bon transfert sur le cliché…
• Stockage : les encres flexo UV Brancher sont garanties pour une période de 12 mois.
• Séchage : les encres flexo UV sont assez réactives pour sécher en un seul passage sous une lampe UV
mais pas trop pour éviter tout phénomène de tuilage.
Typo UV • Force colorante.
• Rhéologie : une encre typo UV ne doit pas être trop ferme pour éviter qu’elle ne dorme dans l’encrier,
ni trop fluide pour ne pas boucher la trame.
• Tack : le plus faible possible, comme pour l’offset UV.
• Stockage : les encres typo UV Brancher sont garanties pour une période de 12 mois.
• Séchage : les encres typo UV sont assez réactives pour sécher en un passage sous un sécheur UV
standard.
Vernis UV • Brillance.
• Résistances physico-chimiques : le vernis de surimpression doit résister à tout type d’agressions
physiques (rayures, abrasion, frottement) et chimiques (solvant, diluant).
• Stockage : les vernis UV Brancher sont garantis pour une période de 12 mois.
• Séchage : les vernis UV sont totalement secs après le passage sous sécheur UV quel que soit le poids de
film déposé.

5/ Hygiène et sécurité

Par leurs formulations, les encres UV constituants majoritaires des encres et quettes). En revanche une fois séchée,
nécessitent des précautions d’utilisa- vernis UV, sont plus ou moins irritants l’encre UV ne présente plus aucun
tion. Les oligomères et monomères, pour la peau (symbole Xi sur les éti- risque de manipulation.

Précautions à prendre lors de la manipulation des produits UV

Produits Effets possibles Précautions


Encres et vernis Irritation de la peau par contact prolongé. Ne pas utiliser de solvant pour nettoyer l’encre
de surimpression UV Laver à l’eau savonneuse pendant 15 min
Irritation par projection dans les yeux. Eviter le contact prolongé avec la peau,
utiliser gants et lunettes.
En cas de projection dans les yeux :
laver à l’eau et consulter un médecin.
Solvants Action dégraissante de la peau. Utiliser des gants et des crèmes de protection.
de nettoyage

Le CEPE (Conseil Européen de l’industrie des Peintures, Encres d’imprimerie et Couleurs d’Art) a édité un guide d’utilisation et
précaution à prendre pour l’emploi des encres UV (« Guide à l'intention des imprimeurs sur la sécurité d'utilisation des encres
d'imprimerie et vernis réticulables » - www.cepe.org).
15 Informations techniques

Précautions à prendre lors de doit être obligatoirement évacué. leur. Eviter tout contact avec le sys-
l’impression de produits UV • Dans toutes les installations de tème de séchage : ceci peut provo-
séchage UV, une évacuation vers quer de graves brûlures.
• Le rayonnement ultraviolet aux lon- l’extérieur de l’atelier par les ventila- • De même, il faut éviter tout contact
gueurs d’ondes inférieures à 220 nm teurs servant au refroidissement des visuel avec le rayonnement UV qui
produit de l’ozone. Une surconcen- lampes est prévue. Il est donc impé- peut provoquer des brûlures au
tration d’ozone peut engendrer des ratif de veiller au bon fonctionne- niveau des yeux.
picotements au niveau des yeux et ment de ces ventilateurs.
des maux de tête. L’ozone produit • Les lampes UV génèrent de la cha-

6/ Incidents / remèdes (offset UV)

Incidents Causes probables Remèdes

Voltige Trop d’encre sur les rouleaux. Adapter l’encrage.


Projection d’encre
Mauvais réglage des rouleaux. Vérifier la pressions des touches (si nécessaire soulager).

Mauvais pH ou déséquilibre de la solution de mouillage. Vérifier et corriger la solution de mouillage.

Température excessive de la table d’encrage. Baisser la température des groupes ou renouveler l’encre
régulièrement.

Excès d’eau dans l’encre. Réduire le débit de mouillage si possible.

Encre inadaptée. Consulter le fournisseur.

Arrachage Encre trop « poisseuse » ou « tirante » pour le support Réduire le poisseux ou le tirant de l’encre (ajout de pâte adoucissante
utilisé. ou de diluant).
du support
Couche supérieure du papier trop fragile. Changer de papier.

Habillage inadéquat du blanchet. Adapter les habillages par rapport aux préconisations
constructeur.

Température du support trop froide. Stocker le support à la température de l’atelier et suivre les
recommandations du fournisseur de support.

Séquence d’application des couleurs inadaptée. Veiller à ne pas appliquer, si possible, les couleurs les plus
chargées sur les premiers groupes imprimants.

Séchage Excès d’eau dans la balance eau/encre. Equilibrer le mouillage.


insuffisant Encre inadaptée. Consulter le fournisseur.

Vitesse d’impression inadaptée avec le nombre et la Diminuer la vitesse d’impression en conservant le même niveau
puissance des lampes UV. de puissance de lampes ou modifier l’installation de séchage
afin d’augmenter la puissance totale.

Séquence des sécheurs inadaptée. Adapter la séquence suivant le tirage.

Charge d’encre trop importante. Réduire la charge ou adapter la teinte.

Entretien du sécheur. Vérifier l’état, l’efficacité des lampes, leur nombre d’heures
d’utilisation et la propreté du réflecteur.
Informations techniques 1

Incidents Causes probables Remèdes


Séchage insuffisant Excès d’eau dans l’encre. Réduire le débit de mouillage si possible.

Encre inadaptée. Ajouter du photoinitiateur dans l’encre selon les préconisations


du fournisseur

Cas particuliers :
• Séchage du Noir. Utiliser des lampes dopées au Fer.
Utiliser 2 groupes pour imprimer un noir de densité supérieure
à 2,00.

• Séchage du Blanc. Utiliser des lampes dopées au Gallium.

Mauvais tranfert de Rouleaux sales ou mal nettoyés. Nettoyer les rouleaux ou les déglacer.
l’encre
Rouleaux incompatibles avec l’encre. Vérifier la compatibilité des rouleaux avec les encres UV.

Encre trop froide. Stocker l’encre à la température de l’atelier.

Viscosité inadaptée de l’encre pour la machine. Ajouter du diluant UV ou consulter le fournisseur.

Mauvaise accroche Excès d’eau dans la balance eau/encre. Equilibrer le mouillage.


sur le support Vérifier la tension de surface du support ou consulter le
Mauvais traitement du support ou traitement périmé.
fournisseur pour connaître la validité du traitement.

Encre inadaptée. Consulter le fournisseur.

Polymérisation des Stockage des encres à des températures trop élevées ou Veiller aux conditions de stockage des encres UV et à la
encres dans leurs en contact avec le soleil dans des boîtes mal fermées. rotation des stocks.
boîtes Durée de conservation supérieure à un an.
1 Informations techniques

Les sécheurs UV Source IST®


Deux éléments constituent un sécheur émissions de rayonnements UV sont A savoir...
UV : diminuées. De plus, une détérioration
• la lampe UV qui assure l’émission du de la surface du quartz de la lampe, La durée de vie de la lampe dépend
rayonnement ultraviolet. détectable lorsque la lampe devient de principalement des paramètres suivants :
• les réflecteurs qui permettent la plus en plus opaque, peut provoquer  qualité de la lampe

récupération d’une quantité maxi- une filtration de l'énergie UV (principa-  gestion de la chaleur
male d’énergie et participent à la lement dans les longueurs d'ondes les  propreté de la lampe (fréquence des
régulation de température. plus courtes), et donc réduire son effi- entretiens)
cacité. C’est pourquoi il est impératif de
 nombre de mises en tension de la
Les lampes UV – la source vérifier régulièrement l’état général des lampe.
d'énergie lampes.

Les lampes UV sont généralement com-


posées d'un tube en quartz, contenant
du mercure. Le corps de la lampe est Les réflecteurs Impact de la géométrie des
fabriqué à partir de quartz de haute réflecteurs et de la surface
qualité. Ce dernier assure une diffusion
Dans un système basique (sans réflec-
minimum de 90 % de l'énergie UV et En fonction des fabricants et des
teur), seuls 45 % des rayonnements UV
doit être capable de résister à une tem- domaines d'application, les sécheurs UV
atteignent le support.
pérature interne maximale de 1100°C. sont généralement équipés de réflec-
La présence de réflecteurs efficaces
La face externe du tube peut, quant à teurs paraboliques, elliptiques ou à
dans un sécheur UV permet de récupé-
elle, atteindre des températures allant géométrie spécifique. Les réflecteurs
rer les 55 % restants de l'énergie UV
jusqu’à 900°C. Pour éviter d'endomma- diffèrent également en fonction du
émise par la lampe. Ceci explique le
ger la lampe, un véritable système de système de refroidissement (par air et
grand intérêt pour les fabricants
gestion de la chaleur doit être installé. par eau).
d'équipements UV de choisir des maté-
Le corps de base du réflecteur est un
riaux et concevoir des équipements à
Fonctions et principes profilé extrudé qui apportera les pro-
très haut pouvoir réfléchissant.
priétés de résistance à la chaleur. Suite
L'aluminium, l'un des matériaux les
Une lampe UV est constituée d’un tube au polissage des réflecteurs, qui permet
plus accessibles et les plus réfléchis-
sous vide, scellé à chaque extrémité par d’obtenir une rugosité adaptée à la
sants, permet de réfléchir environ 90 %
une électrode et contenant un gaz réflexion de l’énergie UV, une couche
du rayonnement UV. Très sensible aux
inflammable (principalement l'argon) d'aluminium pur est déposée sous vide,
températures élevées, la surface en alu-
ainsi que du mercure liquide. puis recouverte par une couche de pro-
minium doit être spécialement traitée
L’application d’un courant électrique tection en quartz. La pureté de l’alumi-
pour s'assurer que l'efficacité sera
crée une décharge dans le tube afin de nium utilisé est primordiale pour une
maintenue sur une longue période de
vaporiser le mercure. À l'heure actuelle, réflexion optimale de l’énergie UV.
temps.
le mercure reste l'élément le plus cou-
ramment utilisé dans les lampes UV car
il permet une émission d'énergie UV sur
un très large spectre de longueur Différentes géométries de réflecteurs UV – Source IST®
d'onde.
Dans certains cas, les lampes dopées
(plomb, fer, cobalt, gallium,...) peuvent
être plus efficaces. En effet, ces métaux
présentent un spectre d’émission diffé-
rent de celui du mercure et émettent
souvent sur une bande de longueurs
d'ondes plus spécifique.

Durée de vie des lampes UV

Les lampes UV au mercure ne tombent


pas en panne subitement. Généra-
lement, de telles lampes peuvent fonc-
tionner plusieurs milliers d'heures.
Toutefois, une baisse régulière de l'effi-
cacité énergétique UV peut être
constatée à partir d’un certain nombre
d’heures d’utilisation. En fin de vie, la
lampe UV peut donner l'impression de
fonctionner normalement alors que les
Informations techniques 1

Ces dernières années, des réflecteurs réflecteurs classiques. Il en résulte une nues auparavant avec des lampes de
possédant un revêtement spécifique augmentation du rendement de la 200 W/cm.
on été développés. C’est le cas des production et une réduction de la
réflecteurs dichroïques dont la couche consommation d'énergie. Cette technologie offre des avantages
réfléchissante est composée d'environ autant en termes d'économies d'éner-
60 couches différentes d'oxydes gie que de réduction des infra-rouges
métalliques. Les réflecteurs dich- Fonctionnement qui échauffent le substrat (et donc de
roïques ou réflecteurs à miroir froid, réduction de la déformation des sup-
réfléchissent le rayonnement UV dans Les nouveaux réflecteurs URS® d’IST ports).
la gamme de 200 à 450 nm avec envi- combinent les avantages des réflec-
ron 98 % d'efficacité, tout en permet- teurs aluminium et CMK (miroir froid).
tant à l'énergie infra-rouge d'être Seule l'énergie UV est réfléchie tandis Adaptation individuelle des
transmise (par l'intermédiaire du revê- que l'énergie infra-rouge (i.e. la cha- réflecteurs
tement dichroïque) vers le profilé lui- leur) est transmise via le revêtement
même refroidi par eau. Si le refroidis- dichroïque vers le profilé refroidi par Cette nouvelle technologie a pour
sement par air reste à ce jour le pro- eau de manière efficace. avantage d’être adaptable en fonction
cédé le plus couramment utilisé dans des exigences spécifiques des clients
les systèmes UV, il peut également être Grâce à cette nouvelle technologie de (modification de la géométrie, des
associé à un refroidissement par eau. réflecteurs, il est maintenant possible revêtements). Les manipulations et
Un contrôle de la température est d'atteindre des vitesses de production nettoyages sont, de plus, fortement
nécessaire pour maintenir une tempé- avec des puissances de lampe de facilités.
rature stable de la lampe, ceci afin 140 W/cm équivalentes à celles obte-
d'assurer un rendement optimal. Les
capteurs de température sont installés
dans le sécheur et communiquent avec
le système de contrôle pour veiller à ce Réflecteurs URS® – Source IST®
que le bon volume d'air soit prélevé à
travers le système à tout moment. Très
souvent, le système est conçu en cir-
cuit fermé de sorte que le volume d'air
en circulation est continuellement
ajusté en fonction de la température
mesurée dans le système UV.

Efficacité des réflecteurs

Les réflecteurs sont des éléments


essentiels du sécheur UV. La mainte-
nance des réflecteurs et le change-
ment régulier des lampes sont donc
primordiaux pour une efficacité opti-
male des sécheurs.
Il arrive fréquemment que les lampes
des sécheurs soient changées alors que
l’inefficacité provient en réalité d’un
réflecteur mal entretenu.

Technologie de réflecteurs à miroir


froid - URS®
Ces nouveaux réflecteurs URS® peuvent être adaptés en fonction des géométries
Une nouvelle génération de réflecteurs requises.
à miroir froid a été conçue pour
accroître l'efficacité du système de
façon significative. Ces réflecteurs per-
mettent d’augmenter d’environ 20 %
la quantité d'énergie UV, atteignant le
substrat pour une même consomma-
tion d'électricité par rapport aux
1 Informations techniques

La solution de mouillage
Le rôle de la solution de mouillage est
primordial dans le procédé offset : elle
Maîtrise de la soluton de mouillage


joue un rôle essentiel dans l'obtention
d’impressions de grande qualité Qualité:
(contraste entre les aplats et les demi- Solution de Contraste d'impression
tons tramés, brillant…). Un solution de et brillant optimal.
mouillage

mouillage maîtrisée est également
synonyme d’économie, notamment en Economie - réduction:
terme de réglage machine. maîtrisée • de la gâche encre et supports,
• des temps d'arrêt machine.
Ainsi pour l'imprimeur, la recherche et
la maîtrise de la solution de mouillage
la mieux adaptée à son processus
d'impression se justifient par un dou- • une eau douce favorise l'émulsion.
En fonction de leur TH, les eaux du
ble enjeu : qualitatif et économique. Par ailleurs, elle est sensiblement plus
robinet se définissent de la façon sui-
vante : corrosive que l'eau dure et peut pro-
Afin de maîtriser la solution de mouil- voquer rapidement l'oxydation des
lage, il convient d’abord de connaître plaques et la corrosion des éléments
les propriétés de l’eau de réseau avant 0°f mécaniques de la machine.
de comprendre les différentes caracté-
ristiques de la solution de mouillage. Douce
Le traitement de l'eau de réseau
9°f La dureté n'est pas supprimée par l'ad-
1. L'eau de réseau
Zone préconisée ditif de mouillage, même s’il peut en
pour la solution réduire légèrement les inconvénients. A
L'eau de réseau est le constituant de de mouillage partir d'une valeur de TH égale ou
base de la solution de mouillage et ses 9 < TH < 27 supérieure à 27°f, il est souhaitable de
caractéristiques influent sur la qualité traiter l'eau de réseau. Le principe de
de cette dernière. La maîtrise de l’eau 27°f
l'osmose inverse donne d’excellents
de réseau est donc essentielle. résultats car il permet de régler le TH à
Sans traitement particulier, la qualité Dure 18°f (idéal pour la préparation de la
d'approvisionnement de l’eau de réseau 45°f solution de mouillage).
est inégale. Certaines irrégularités dans
la qualité sont responsables de phéno-
mènes perturbant le processus d'im-
pression : du point de vue de l'offset, la Dans la pratique, il importe peu de 2. Caractéristiques de
caractéristique essentielle est le TH connaître avec précision le TH. La pré- la solution de mouillage
(titre hydrotimétrique) qui caractérise cision de la méthode de mesure avec
la dureté de l'eau. des bandelettes réactives suffit pour
La solution de mouillage est, avec la
s'assurer de l'aptitude ou non d'une eau
plaque et l'encre, à la base du principe
Le TH (titre hydrotimétrique) : de réseau à la préparation d'une solu-
de l'offset. Elle sert à éviter le dépôt
dureté de l'eau tion de mouillage.
d’encre sur les zones non imprimantes
de la plaque et ainsi à assurer la diffé-
Le TH indique la teneur de l'eau de A savoir... renciation des zones imprimantes et
réseau en carbonates de sodium et de non imprimantes.
magnésium. Ces valeurs varient princi-  En cas de grosses perturbations
climatiques (sécheresse / orages), le Les caractéristiques essentielles de la
palement en fonction des conditions TH peut connaître une variation forte solution de mouillage sont les suivantes :
géologiques locales. Les eaux à faible et brutale. • le pH (potentiel Hydrogène)
concentration en carbonates sont dites • la tension superficielle
"douces" (TH faible), les eaux à forte • le taux d'alcool isopropylique
concentration sont dites "dures" (TH • la température
élevé). Une eau du robinet inadaptée est à
• la conductivité
En France, le TH de l'eau du robinet l'origine de perturbations dans le pro-
• les effets de protection
s'exprime en degrés hydrotimétriques cessus d'impression :
français (°f). • une eau dure contient des sels qui
Le pH (potentiel Hydrogène)
bouchent les pores des rouleaux et
leur font perdre leur aptitude à
A savoir... Il mesure l'acidité ou l'alcalinité d'une
accueillir l'encre. Les dépôts peuvent
solution aqueuse. L'échelle de pH per-
s'accumuler dans la tuyauterie et les
 1° français (°f) = 0,56° allemand (°d) met de classer les solutions suivant leur
buses de pulvérisation du système de
force et varie de 0 à 14. Un pH de 7 est
= 10 mg/l de CaCO3 mouillage et perturber la régularité
dit neutre.
de son fonctionnement.
Informations techniques

pH La tension superficielle La tempétaure

La tension superficielle permet de ren- Une réfrigération est obtenue par un


dre compte de la surface de contact système de régulation de température
0 7 14 entre une goutte de liquide et une sur- qui permet de compenser les variations
acide neutre alcaline face solide. L'aptitude de la solution de dues au roulage sur la presse et aux
mouillage à mouiller les zones non variations de conditions climatiques de
Le pH optimum pour une solution de imprimantes de la plaque est un fac- l'atelier. Elle a pour but de :
mouillage est situé entre 4,8 et 5,5. teur essentiel de la qualité et de l'éco- • réduire l'évaporation de l'alcool
nomie du processus offset. (toxicité, coût).
4,8 5,5 Les agents mouillants contenus dans • stabiliser la viscosité de la solution de
l'additif de mouillage abaissent la ten- mouillage permettant de réguler le
sion superficielle de la solution de débit d'eau.
mouillage pour la rendre plus faible • réduire la prolifération des algues et
pH optimum que celle de l'eau de réseau. Ceci per- bactéries.
met de réduire le débit du mouillage et • réduire la tendance au voilage.
d'obtenir une émulsion eau/encre fine
A savoir... et stable, une bonne dépouille du point Excès d'évaporation
de trame, un contraste aplat / demi (consommation
Le pH est une échelle logarithmique tons et un brillant optimisés. 14°C

excessive d'alcool, odeur
et doit de ce fait être mesuré de façon
précise. désagréable pour les
Le taux d'alcool isopropylique opérateurs).
A titre d’exemple : L’addition d'alcool isopropylique dans Température optimale
- à pH = 5, la solution est 10 fois plus la solution de mouillage produit trois
acide qu'à pH = 6 Condensation de
effets :
- à pH = 4, la solution est 100 fois plus l'humidité de l'air sur
• augmentation de la viscosité de la
acide qu'à pH = 6 12°C la machine (chute de
solution facilitant le transfert de la
gouttes d'eau dans
solution de mouillage depuis le bac
la presse).
de mouillage jusqu'à la plaque.
Des variations en dehors de la zone • diminution de la tension interfaciale
idéale de pH peuvent entraîner des per- eau/encre, i.e. de la répulsion natu-
turbations importantes : relle entre ces deux corps. Ceci accé- La conductivité
• eau pas assez acide (pH > 5,5) : risque lère la prise d'eau lors de la mise en
d’instabilité de la balance eau/encre route du processus offset et la La conductivité permet de mesurer les
obligeant une intervention sur les balance eau/encre se stabilise plus charges électriques transportées dans
débits de mouillage et d'encrage. rapidement. la solution de mouillage. Elle s'exprime
L'encre à tendance à prendre sur les • diminution de la tension superficielle en micro-siemens par centimètre
zones non imprimantes. Le contraste eau/plaque : cet effet s'ajoute à celui (µS/cm).
entre aplats et demi tons tramés s'af- de l'additif de mouillage et permet de La conductivité augmente avec la
faiblit et présente des variations tout réduire le débit du mouillage. quantité d'additif, ce qui permet de
au long du tirage, perte de brillant. connaître avec précision son dosage.
• eau trop acide (pH < 4,8) : les sicca- Le dosage volumique de l'alcool isopro-
tifs contenus dans l'encre sont atta- pylique ne doit pas excéder 12 % : au- Il n'y a pas de valeur optimale de
qués et le séchage peut être retardé. delà, la balance eau/encre est déséqui- conductivité : elle peut varier d'une
librée et l’émulsion n’est plus contrôla- solution de mouillage à l'autre. La
Les additifs de mouillage contiennent ble (une tension interfaciale trop basse conductivité n'est qu'un moyen de
des sels qui tamponnent (i.e. stabili- entraîne une émulsion excessive). mesure du dosage de l'additif de
sent) le pH dans la zone optimale : ils mouillage.
permettent que le pH de la solution de
mouillage ne varie pas pendant le pro-
cessus d’impression. Du fait de cet effet A savoir... Les effets de protection
tampon, un dosage excessif ne modi-
fiera pas le pH. Il convient de suivre le  De plus en plus d’imprimeurs La solution de mouillage joue un rôle
dosage préconisé par le fournisseur. tendent vers l’utilisation de solution
de mouillage sans alcool protecteur au niveau des plaques et de
isopropylique. Ce dernier est un la machine :
La mesure du pH de la solution de Composé Organique Volatil (COV), • les substances colloïdales (la gomme
mouillage ne permet pas de contrô- toxique pour l’homme et néfaste pour arabique en est l’exemple le plus
ler le dosage de l'additif de mouil- l’environnement.
connu) apportées par l'additif de
lage. Ce contrôle ne peut être effec- mouillage assurent une protection de
tué que par la mesure de la conduc- la plaque lors des arrêts machine et
tivité.
1 Informations techniques

lors de l’impression (évacuation des inhibiteurs de corrosion qui limiteent levures néfastes au bon fonctionne-
poussières de papier notamment). les risques de corrosion des parties ment de la machine (même s’il reste
• la solution de mouillage lubrifie le métalliques de la presse indispensable de nettoyer ces circuits
blanchet dont la durée de vie est pro- • la plupart des additifs de mouillage périodiquement, avec un détergent
longée. comportent des biocides qui évitent pour circuits de mouillage)
• la solution de mouillage contient des le développement de bactéries et de

L’impression sans alcool


L’impression sans alcool a été lancée il • Toxicité avérée : limite Européenne • des coûts de consommables réduits :
y a plus de 30 ans aux Etats-Unis de l’isopropanol (200 ppm) facile- bien que plus onéreux à l’achat que
lorsque, sous la pression environne- ment atteinte dans de nombreuses l’alcool, les concentrés sont plus effi-
mentale, la législation a imposé l’évic- imprimeries. caces à l’emploi et requièrent un
tion de l’alcool isopropylique (isopro- • Impact environnemental : l’isopropa- dosage moindre et une utilisation
panol) dans les solutions de mouillage. nol est un COV qui participe à la des- moins redondante, d’où une économie
Depuis quelques années, les nouvelles truction de la couche d’ozone. non négligeable. Au final, l’utilisation
directives européennes en faveur des d’additifs procure une épargne impor-
réductions de COV (Composés Dans la démarche de remplacement des tante.
Organiques Volatils) incitent également systèmes avec alcool, les premières
à privilégier des solutions sans alcool. générations de produits n’étaient que • un meilleur contrôle de la conducti-
Mais l’enjeu du sans alcool n’est pas de « simples » solvants de substitution à vité : en machine, la conductivité
seulement réglementaire. S’il implique l’isopropanol. Aujourd’hui, il s’agit de doit être la plus stable possible pour
un changement nécessaire des habi- concentrés (même si on parle plus une bonne régularité d’impression. La
tudes de travail, il représente égale- généralement d’additifs) de mouillage, conductivité est régie par les ions en
ment un facteur incontestable d’amé- réels produits de formulation dont les solution. Or, l’alcool n’apporte aucun
liorations environnementales, écono- atouts sont multiples. ion et n’augmente donc pas la
miques et qualitatives. conductivité. Par contre, il peut la
En plus d’un impact réduit sur l’envi- diminuer par effet de dilution. Les
Du point de vue de l’imprimeur, l’al- ronnement, la suppression de l’alcool additifs, concentrés et moins volatils,
cool offre les avantages suivants offre des avantages opérationnels permettent de réguler la conductivité
bien connus : notables : tout en apportant un facteur de dilu-
• Réducteur de tension superficielle tion négligeable.
씮 augmentation du pouvoir mouil- • une qualité supérieure des impri-
lant de la solution et donc de més : l’équilibre eau/encre est obtenu • un bon pouvoir bactéricide : les
l’étalement sur les parties non- plus facilement et la qualité de concentrés de mouillage intègrent
imprimantes de la plaque. l’émulsion s’en trouve accrue d’où également des biocides qui compen-
• Augmentation de la viscosité de la des points plus nets, une luminosité sent, voire dépassent, le pouvoir dés-
solution de mouillage des couleurs accentuée et un temps infectant de l’alcool : cela permet de
씮 meilleur transport de la solution de séchage réduit. prévenir le développement d’algues,
de mouillage vers les plaques. de moisissures et de bactéries dans
• Action désinfectante • une toxicité et une inflammabilité les solutions de mouillage.
씮 évite la formation d’algues et réduite. La composition des concen-
moisissures. trés répond aux directives de
l’Agence Européenne pour la Sécurité Recommandations pour
Néanmoins, l’alcool présente des et la Santé sur le lieu de travail un passage au sans alcool
inconvénients majeurs et de plus en (conseil constitué de représentants
plus contraignants pour le travail en des ministères ou des départements
atelier : de la santé et de la sécurité de Il n’existe pas de solution de mouillage
• Evaporation rapide chaque pays membre de l’UE). En "universelle" et il faut parfois tester
씮 coût élevé (addition régulière). outre, les composants des additifs plusieurs additifs pour atteindre le
• Inflammabilité élevée (point éclair ont des points d’inflammation nette- meilleur résultat. De nombreux pro-
12°C) ment plus élevés que l’isopropanol, duits existent et divers développements
씮 conditions de stockage et d’utili- offrant plus de sécurité en atelier.
sation contraignantes. Certains substituts
Informations techniques

Pour faciliter le passage au sans alcool,


plusieurs paramètres clés sont à pren- Avant tout essai de passage au sans alcool,
dre en compte : certaines recommandations de base sont à connaître :

La tension superficielle :
chaque presse et système de mouillage  Implication de la direction et du personnel en atelier. Collaboration avec
requièrent une tension superficielle une société spécialisée.
spécifique pour un résultat optimal.
 Nettoyage et déglaçage du train d’encrage de la presse.
Avec les additifs de mouillage actuels,
il est possible d’ajuster sans problème  Nettoyage du circuit de mouillage. Vidange et rinçage des bassines de
la tension superficielle en fonction de mouillage. Réglage de la température à 15°C ± 10 %.
la demande.
 Mise en place (dosage) d’un additif adapté à l’équipement, aux systèmes
La viscosité : de mouillage et à l'eau utilisée.
contrairement à l’alcool, les substituts
n’augmentent pas la viscosité de la  Remplacement éventuel des rouleaux pour des duretés adaptées.
solution de mouillage. Lorsque l’on Réduction des pressions de contact du système de mouillage.
supprime l’isopropanol, la solution de
mouillage devient plus fluide et, si la  Encrage de la presse avec des encres neuves. Réglage initial des touches
presse est mal réglée, le système de haut et uniforme.
mouillage n’amène plus suffisamment
de solution sur la plaque. L'équilibre
eau/encre chavire et il entraîne un
graissage de la plaque.

La dureté des rouleaux :


la dureté des rouleaux et leurs réglages
sont décisifs. Il est recommandé d’utili-
ser des rouleaux doseurs ayant une
dureté de 18 à 25 Shore A et des rou-
leaux toucheurs mouilleurs d’une
dureté de 25 à 28 Shore A. Un réglage
plus modéré des pressions sur les rou-
leaux de mouillage et du contact entre
les mouilleurs et la plaque est égale-
ment préconisé. Une erreur commune
consiste à augmenter la vitesse du rou-
leau doseur alors qu’il faut au contraire
la réduire.

Equilibre eau-encre :
au cœur de l’émulsion, l’alcool agit
comme un diluant pour l’encre. En le
supprimant, la quantité d’eau néces-
saire est abaissée. Différents travaux et
essais industriels démontrent que le
mouillage peut être réduit après sup-
pression de l’isopropanol. Les réglages
de l’eau et de l’encre étant plus faibles,
il est plus facile au conducteur de
presse de maintenir l'équilibre eau/
encre. Un film d’encre très concen-tré
et plus mince génère des points plus
nets et un rendu plus vif des couleurs.
Le séchage est plus rapide car il y a
moins de liquide dans le film d’encre.
Informations techniques

Le Waterless UV
Qu’est ce que le Le procédé Waterless
procédé Waterless ?
encre solution de mouillage
Le Waterless est un procédé lithogra-
phique sans mouillage. Le principe se
fonde sur la répulsion encre-zone sili-
conée. Une fois insolée, la plaque pré-
sente des zones siliconées et des zones
non siliconées suivant le masque d’in-
solation. L’encre déposée est repoussé
des zones siliconées vers les zones non
siliconées, ainsi se forme la différencia- Offset conventionnel
tion entre zone imprimantes et non
imprimantes. L’encre est ensuite trans-
férée sur un blanchet puis déposée sur encre plaque siliconée
le support.

Le procédé Waterless UV reprend le


même principe de différenciation, mais
le séchage s’effectue par photopolymé-
risation. Les systèmes de sécheurs UV
restent les mêmes qu’en offset avec
mouillage. Waterless

Le Waterless UV Le marché du Waterless

+ AVANTAGES - INCONVENIENTS Le procédé Waterless UV répond tou-


jours à des marchés de niches. Ce pro-
Les avantages de l’impression Waterless  Coût des consommables non négligea- cédé demande un investissement assez
UV résident dans la suppression de la ble : L’impression Waterless UV néces- important. Il est principalement utilisé
solution de mouillage : site des consommables adaptés : laveur, pour l’impression de produits à forte
 Avantages qualitatifs : La qualité des encres, additifs, plaques… Ceux-ci sont valeur ajoutée (luxe, étiquettes…). Pour
impressions est nettement améliorée en général 2 à 3 fois plus conéreux ; ce les mêmes raisons, la technologie
grâce à la suppression de la solution qui reste un frein au développement de Waterless UV n’est réellement rentable
de mouillage : cette technologie. que pour des faibles et moyens tirages
• Finesse du point (faible engraisse-  Vitesses d’impression relativement fai- (de 100 à 25000 exemplaires).
ment), bles : Aujourd’hui les vitesses d’impres- L’impression Waterless UV est principa-
• Reproductibilité constante, sion en Waterless UV avoisinent les lement employée dans 2 applications :
• Densité des couleurs accrue. 30m/min voire 60m/min pour les nou-
 Avantages de production : L’absence velles technologies type Aniflo®. Elles • l’étiquette : le Waterless UV remplace
d’eau élimine l’étape de réglage n’atteignent pas celles obtenues en off- la typographie UV pour l’impression
d’équilibre eau/encre, ce qui réduit le set UV. de haute qualité.
temps de démarrage et de calage et  Réglage des températures pointu : Bien
diminue la gâche. L’élimination de la que le procédé Waterless rend le tirage • le CD/DVD : dans ce cas, le Waterless
solution de mouillage permet égale- facile à caler et à maintenir en encrage, UV remplace la sérigraphie UV grâce
ment d’éviter d’autres contraintes qui une précaution particulière est à obser- à une intensité identique et une
lui sont liées : suppression de l’additif ver concernant la température d’impres- vitesse d’impression supérieure.
de mouillage et de l’entretien des bacs sion. En effet, la différenciation « zone
de mouillage, suppression des pro- imprimante » et « non imprimante » est
blèmes de voltige et de montée en très sensible à la température et néces-
épaisseur… site une régulation précise (entre 18 et
 Avantages écologiques : L’absence 23°C) des encriers, des tables d'encrage
d’alcool isopropylique dans le procédé et des plaques. Une température infé-
élimine toute production de COV et le rieure peut provoquer un aspect "peau
rend conforme aux objectifs de l’EPA d'orange" de l'impression et une tempé-
(Agence de Protection de rature supérieure peut générer un voi-
l’Environnement) lage des encres sur les plaques.
Informations techniques

Les encres Flexo et Hélio


Les dernières évolutions de formula- 1. Formulation
tion des encres Flexo/Hélio concer-
nent principalement les encres base Une encre Flexo / Hélio est formulée à partir des composants suivants :
eau. De nouvelles émulsions (suspen-
sion résine/eau) permettent de for-
muler des encres à l’eau, solutions Composants Pourcentages Fonctions principales
alternatives aux encres base solvant,
Solvants 50-75 % Produits organiques volatils ayant la
limitant ainsi les problèmes liés à propriété de solubiliser les polymères.
l’environnement (émission de COV) et Principales familles : alcools, esters, cétones,
à la sécurité des utilisateurs (toxicité, glycols, eau.
inflammabilité,…).
Polymères cellulosiques 15-30 % Constituants du liant (solvant+polymère)
Cependant, dans certains domaines, vinyliques acryliques apportant à l’encre l’adhérence sur les supports,
les contraintes imposées nécessitent polyamides le brillant et les résistances mécaniques et
toujours l’utilisation d’encres à base physico chimiques.
solvant.
Pigments organiques 8-20 % Pigments dont le choix est fait en fonction du
ou minéraux liant et des solidités requises par l’application.
Nous vous proposons de parcourir les Colorants organiques Constituants permettant d’obtenir des encres
points essentiels intenses et très transparentes.
1/ Formulation
Produits apportant à l’encre des propriétés
2/ Séchage Additifs 3-5 % spécifiques de rhéologie, d’adhérence, de
3/ Préparation résistance aux frottements et au griffage, un
4/ Incidents / Remèdes effet antimousse…

Principaux polymères
Formulation d’une encre
Flexo-Hélio Dans les encres base eau, deux types de polymères acryliques sont utilisés :
• les polymères en émulsion ou en dispersion améliorent le séchage des encres , le
brillant, l’adhérence et la tenue à l’eau.
• les polymères en solution favorisent le mouillage du pigment et facilitent la re-
solubilisation et le nettoyage.

Dans les encres base solvant, les familles de polymères évoquées sont utilisées seules
ou en mélange en fonction de l’application et des propriétés finales requises pour
l’imprimé.

Principaux solvants

Nom Indice Point éclair Étiquetage


d’évaporation (° C)
solvants Essence C 2 - 20 F
polymères
Ethanol 95 8.3 13 F
pigments/colorants
Ethanol 99 8.3 13 F
additifs
Isopropanol 10 12 F
Propanol Normal 11 14 F
Butanol secondaire 33 24 F, X nocif
Acétate d’éthyle 2.9 -4 F
Acétate d’isopropyle 4.2 7 F
Acétate de
43 54 F
méthoxypropanol
Ethoxypropanol 33 42 F
Méthyléthylcétone (MEC) 3.3 -4 F, X irritant
Méthyisobuthylcétone
20 14 F, X nocif
(MIBK)
Cyclohexanone 40 43 F, X nocif
Monopropylèneglycol - 107
5

Le choix du solvant dépend de l’appli- Les émulsions et les dispersions relâ- • La nature du support
cation, de la vitesse de séchage souhai- chent l'eau rapidement, d’où un Sur un support ouvert (vélin, kraft,…)
tée et des polymères utilisés. Plus séchage accéléré. une viscosité assez haute est recom-
l’indice d’évaporation est faible, mandée afin d’éviter le phénomène
(ether = 1), plus le solvant est volatil et d’encre qui s’enterre par pénétration
plus le séchage est rapide. trop rapide dans le support.
Le point éclair est la température mini-
male à laquelle le solvant peut s’en- La prise en compte de ces différents
flammer en présence d’une source de paramètres permettra de déterminer la
chaleur (étincelle, flamme...). viscosité la plus appropriée pour opti-
miser la qualité de l’impression.
• par pénétration dans le support.
2. Séchage Uniquement pour les supports absor- Le réglage de la viscosité doit être
bants (papiers, cartons…), une partie de effectué sur une encre à température
Encre base solvant la phase aqueuse pénètre dans le sup- ambiante avant sa mise en machine.
port.
Le séchage s’effectue :
• par évaporation forcée du solvant. • Encre base solvant
Passage dans un caisson de séchage à Le réglage de la viscosité doit se faire
air chaud avec extraction des vapeurs 3. Préparation avec les solvants préconisés. La dilution
émises. usuelle varie entre 20 et 30%. Les sol-
Dans certains cas, seule l’extraction Du fait de la diversité des matériels vants doivent être ajoutés lentement
peut être utilisée si le support imprimé d’impression (groupe encreur, linéature sous agitation. Il est préférable de
est sensible à la déformation par éléva- des anilox, râcles) et des travaux réali- régler l’encre à une viscosité supérieure
tion de température. sés, les encres hélio et flexo, sont livrées à la viscosité prévue, afin d’ajuster
sous forme concentrées. cette viscosité au début du tirage.
Il est indispensable de préparer l’encre Les encres ayant été correctement
avant chaque tirage afin d’optimiser la réglées, la viscosité devra être contrô-
qualité de l’impression en ajustant : lée en cours de tirage. Elle aura ten-
dance à augmenter d’autant plus rapi-
• La viscosité dement que la température ambiante
• L’intensité sera élevée, et que la consommation
• La vitesse de séchage d’encre sera faible. Il faudra alors la
réajuster comme indiqué précédem-
• par pénétration dans le support. La viscosité ment.
Uniquement pour les supports absor-
bants (papiers, cartons…), une partie du La viscosité d’une encre flexo/hélio se • Encre base eau
solvant pénètre dans le support. mesure par le temps d'écoulement Dans des conditions normales d’utilisa-
(exprimé en secondes) d'un volume tion, la mise à viscosité de l’encre se
L’élimination du solvant conduit à une précis à travers un orifice de diamètre fait avec l’eau du robinet. La chute de
augmentation de la viscosité de l'encre déterminé. La viscosité est d'autant viscosité étant très rapide, il faut diluer
puis, à l'obtention d'un film sec et plus forte que l'écoulement est lent. par doses de 2 à 5 % ou utiliser à la
adhérent. Plusieurs paramètres interviennent place de l’eau le réducteur de viscosité
Les deux modes de séchage peuvent dans le réglage de la viscosité : (5 à 10 %, Voir Produits auxiliaires
être combinés. page 58).
• Le groupe encreur La caractéristique essentielle des encres
Encre base eau Certains groupes « montant », ancienne à l’eau est de présenter une bonne sta-
génération, nécessitent une encre à bilité en machine. Dans les cas de faible
Le séchage des encres base eau et la haute viscosité (supérieure à 60 consommation ou de température éle-
formation du film sont des phéno- secondes) pour assurer le transfert du vée, il est toutefois nécessaire d’incor-
mènes complexes. barboteur jusqu’au cliché. porer toutes les heures une quantité de
Le séchage s’effectue : régénérateur (1 à 2 %, Voir Produits
• par coalescence. • Le type de travail auxiliaires page 58), afin de maintenir
L’émulsion ou la dispersion, liant de L’impression en trame fine (quadri) la viscosité et le pH à leur niveau ini-
l’encre, se présentent telles des parti- requiert une viscosité assez basse (de 20 tial.
cules sphériques en suspension. à 25 secondes) pour optimiser la finesse
L’évaporation de la phase aqueuse per- du point et limiter l’engraissement.
met à ces particules de venir au contact Pour l’impression en aplat, une visco-
les unes des autres et de former un film sité plus haute (supérieure à 40
continu. secondes) assurera un bon tendu.
Informations techniques

L’intensité tiques physico-chimiques de l’encre à Il améliore la stabilité de l’encre en


l’exception de la solidité lumière. machine. Il est utilisé, lors de l’impres-
L’intensité de l’impression est influen- Voir article « La résistance des sion des textes, et plus généralement
cée par la vitesse de la machine. impressions » page 110. lors des tirages à faible consommation.
N’effectuer les ajustements d’intensité Le pourcentage à incorporer est nor-
qu’à la vitesse de tirage. malement de l’ordre de 10 à 25 %.
La meilleure intensité sera obtenue La vitesse de séchage
avec une encre correctement réglée en - Solvant accélérateur :
viscosité et en vitesse d’évaporation. • Encre base solvant Il est utilisé dans le cas de séchage dif-
Pour diminuer l’intensité : Il existe trois types de solvants de dilu- ficile (aplats) ou pour augmenter la
• réduire l’apport d’encre par un tion : vitesse d’impression. Il peut se substi-
réglage approprié de la machine ou tuer au solvant normal.
utiliser un cylindre tramé de conte- - Solvant normal
nance inférieure. Il ne modifie pas la vitesse de séchage • Encre base eau
• ajouter à l’encre le décolorant préco- initiale de l’encre, il doit être utilisé L’ajout d’eau influence peu la vitesse de
nisé, préalablement mis à la même dans la plupart des cas pour abaisser la séchage. L’emploi du retardateur
viscosité que l’encre. L’ajout de déco- viscosité. ( Voir Produits auxiliaires page 58)
lorant peut se faire en toute propor- peut améliorer la stabilité.
tion et n’altère pas les caractéris- - Solvant retardateur :

4. Incidents / remèdes

Incidents Causes probables Remèdes

Impression jaspée Viscosité trop faible. Ajouter de l’encre non diluée et ajuster la viscosité.
Changer le cliché.
Apparence mouchetée ou Ajouter de l’épaississant.
tachetée de l’impression,
cercles colorés ou noirs, Mauvais état de surface du cliché. Nettoyer minutieusement les clichés, ne pas utiliser de matériaux
apparaissant le plus sou- Pollution du cliché (antimousse, silicone,...). susceptibles de laisser des peluches sur le cliché.
vent dans les couleurs
claires. Mauvais état du barboteur ou de l’anilox. Vérifier l’état du barboteur, l’usure du cylindre anilox, s’assurer
que les alvéoles ne sont pas bouchées.

Absorption de l’encre de façon inégale dans le Utiliser des clichés plus mous, ou des encres opaques.
support. Changer de support.

Séchage trop rapide Encre base solvant : Utiliser un solvant à évaporation plus lente (retardateur).
Le solvant de dilution s’évapore trop vite.
L’encre sèche sur le sys-
tème d’encrage (cliché et Encre base eau : Ajouter 2-3% de retardateur.
cylindre), ce qui nuit au pH incorrect. Ajouter du régénérateur (1à 2 % tous les 3/4 heure).
transfert.

Séchage trop lent Encre base solvant :


Viscosité de l’encre trop élevée. Réduire la viscosité avec le solvant préconisé.
Arrachage de l’encre, ou
maculage des embarreurs. Evaporation trop lente du solvant de dilution. Utiliser un solvant à évaporation plus rapide.
Blocking en bobine.
Encre poisseuse. Encre base eau :
Viscosité trop élevée. Diluer avec de l’eau ou du réducteur de viscosité (2 à 5 %).
Incorporer du régénérateur (1à 2 %).

Mauvaise adhésion de Problème de caisson de séchage. Vérifier la température et l’extraction.


l’encre sur le support
Mauvaise tenue méca- Encre non adaptée au support. Utiliser une encre adéquate ou consulter le fournisseur.
nique (froissement, ruban
adhésif, griffage..). Mauvais traitement du support ou traitement Vérifiez la tension de surface du support ou consulter le fournis-
périmé. seur pour la validité du traitement.
Vérifiez l’opportunité de déposer un vernis de prélaquage ou un
primaire ou de traiter CORONA.

Séchage insuffisant. Augmenter la température de séchage et si possible le débit d’air.


Informations techniques

Incidents Cause probable Remède

Impression d’intensité Viscosité trop faible. Ajouter de l’encre non diluée ou un concentré.
trop faible Trame de l’anilox trop fine. Utiliser un anilox avec une trame plus grosse.
Usure ou bouchage de la trame de l’anilox. Nettoyer ou changer l’anilox.

Impression trop intense Viscosité trop élevée. Diminuer la viscosité avec le diluant approprié.
Trame de l’anilox trop grosse. Choisir un anilox avec trame plus fine.
Mauvais réglage de la râcle. Régler la râcle de façon à essuyer correctement le cylindre.

Force colorante trop élevée. Réduire l’intensité avec le décolorant approprié.

Mauvais transfert de Viscosité trop faible. Ajouter de l’encre non diluée.


l’encre Séchage sur le cliché. Ajuster le séchage de l’encre.

Le cliché ne dépose pas Tension de surface du support trop faible ou tension Vérifier le traitement du support et l’énergie de surface du
suffisamment d’encre sur de surface du cliché trop élevée. cliché.
le support.
Mauvais réglage de la pression entre le cliché et Ajuster les réglages.
l’anilox.
Usure ou bouchage de la trame de l’anilox Changer ou nettoyer l’anilox.
Trame de l’anilox trop fine. Utiliser une trame plus grosse.

Elévation de la viscosité Encre base solvant :


dans l’encrier Solvant inadapté ou déséquilibre du à l’évaporation. Ajouter un solvant plus approprié.

Encre base eau :


Diminution du pH. Ajouter du régénérateur (1à 2 %).

Encre non homogène Incorporation incorrecte d’un produit d’ajout Filtrer l’encre de l’encrier.
provoquant une précipitation. Vérifier si le produit utilisé est compatible avec l’encre.
Particules en suspension. Ajouter les additifs sous agitation lente.

Moirage Mauvais rapport entre la linéature du cliché et celle Sélectionner un anilox adapté au travail à réaliser.
de l’anilox. En flexo le rapport entre la trame du cliché et celle de l’anilox
Flou de l’impression en doit être de 1 à 3.5 voire 4.
quadrichromie.
Mauvais angle des trames des clichés. Les films de sélection doivent être corrigés.

Blocking en bobine Mauvais séchage de l’encre. Diminuer la viscosité de l’encre.


Modifier le solvant de dilution pour accélérer le séchage.
Adhérence des spires entre Modifier la proportion du solvant de dilution, Augmenter la
elles rendant les impres- capacité de séchage et/ou le volume d’air.
sions inutilisables
Report de l’impression Température du support trop élevée avant le Installer un système de refroidissement avant le rembobinage.
recto sur le verso du sup- bobinage. Réduire la tension de rembobinage.
port. Rembobinage trop serré.

Impressions empâtées Excès de pression entre le cliché et l’anilox. Régler la pression correctement.

Présence d’un excès d’en- Séchage de l’encre trop rapide. Ajuster le séchage de l’encre.
cre autour des points de
trames, de l’œil du cliché Viscosité trop élevée. Diminuer la viscosité.
et des petits caractères.

Stries Engrenage usé. Remplacer les engrenages usés.

Larges raies transversales Serrage excessif du cylindre encreur. Vérifier l’épaisseur du cliché (l’utilisation d’un cliché dont l’épais-
sur l’impression. seur est insuffisante est compensée par un excès de serrage).
Informations techniques

La couleur et sa reproduction
Il est essentiel de bien définir la notion A savoir... L’axe L* perpendiculaire au plan chro-
de couleur. La matière n’a pas de cou- matique décrit la clarté (axe de valeurs
leur, elle possède uniquement la pro- de gris) de 0 (Noir) à 100 (Blanc).
priété de réfléchir plus ou moins cer- La couleur perçue est très dépendante de
l’illuminant. Deux couleurs, identiques
tains rayonnements lumineux auxquels sous un illuminant donné, peuvent appa- • Coordonnées cylindriques
l’œil est sensible. La couleur est donc la raître différentes sous un autre, ce phé-
sensation visuelle perçue par l’observa- nomène s’appelle le métamérisme.
teur d’un objet sous un éclairage
donné.
Le CIE a également défini deux obser-
Différents éléments interviennent dans vateurs standardisés représentant l’ob-
la perception de la couleur : servateur humain moyen, possédant
• La lumière : il s’agit d’une onde élec- une vision normale :
tromagnétique qui peut notamment • l’observateur 2° correspond à la
être caractérisée par sa longueur vision d’un objet de petite taille.
d’onde et sa température. Elle peut • l’observateur 10° correspond à l’ana-
modifier considérablement la per- lyse d’un objet en vision normale.
ception de la couleur.
• La matière : elle a la propriété de
réfléchir plus ou moins l’énergie
lumineuse. La description de la couleur
• L’œil : il a pour rôle de convertir les Dans ce système, 3 coordonnées
informations qu’il reçoit et les trans- La caractérisation de la couleur d’un polaires définissent la couleur :
met au cerveau pour interprétation. objet perçue par un observateur stan- • C* qui représente la saturation
L’oeil est sensible aux radiations dard sous un éclairage normalisé se fait (Chroma) : cette valeur correspond à
électromagnétiques comprises mathématiquement grâce à des coor- la « pureté » de la teinte. Si la couleur
entre 400 et 700 nm (spectre du données colorimétriques qui permet- est proche du centre du cercle colori-
visible). tent de repérer la teinte dans un espace métrique, elle sera dite « sale ». A l’in-
colorimétrique. C’est en positionnant verse, plus elle s’éloigne du cercle,
La colorimétrie est le moyen technique dans cet espace différents échantillons plus elle sera saturée et donc « vive ».
d’associer des chiffres à une couleur, de que l’on peut calculer des écarts colori- • h qui représente l’angle de teinte
manière à la positionner dans un métriques. (Hue), exprimée en degrés.
espace. Il devient alors possible de cal- 0° correspond à +a* (rouge)
culer des différences entre un standard En 1976, le CIE a mis en place un 90° correspond à +b* (jaune)
et un échantillon, de déterminer des espace couleur appelé CIE L*a*b* encore 180° correspond à –a* (vert)
tolérances colorimétriques d’accepta- très utilisé pour la mesure de la couleur. 270° correspond à –b* (bleu)
tion mais également de faire de la for- Dans cet espace, on peut caractériser C* et h décrivent le plan chromatique.
mulation de couleur. une couleur en fonction de deux types
de coordonnées : rectangulaires (L* a* • L’axe L*, qui représente la clarté
b*) ou cylindriques (L* C* h). (Lightness), est identique à celui uti-
lisé en coordonnées rectangulaires.
Normalisation des conditions
• Coordonnées rectangulaires
d’observation
Ces coordonnées sont essentielles pour
La perception d’un objet coloré dépend caractériser mathématiquement les
des conditions d’observation. Ces der- couleurs mais ont également un équi-
nières dépendent notamment de la valent qualitatif :
source lumineuse (illuminant) et de • La teinte (ou tonalité) définit la sen-
l’observateur. sation visuelle (dénomination des
couleurs : bleu, rouge, vert…)
Le CIE (Comité International de • La saturation (ou chroma) permet
l’Eclairage) a défini 3 illuminants prin- d’exprimer la sensation de pureté
cipaux standardisés : d’une couleur. Elle décrit le caractère
plus ou moins coloré et vif de la sur-
• l’illuminant D65 qui reproduit la face d’un objet.
lumière moyenne du jour. • La clarté (ou luminosité) représente
• l’illuminant A, représentatif des 2 axes définissent le plan chromatique : la quantité de lumière réfléchie ou
sources à incandescence. l’axe [-a ; +a] qui représente les transmise par l’objet (relativement à
• l’illuminant F11, qui reproduit la variations rouge - vert une surface blanche éclairée de
lumière des néons. l’axe [-b ; +b] qui représente les manière identique).
variations jaune - bleu
Informations techniques

La mesure de la différence Le densitomètre (à réflexion ou par A savoir...


de couleur transparence) est utilisé pour estimer une
quantité de pigment par unité de surface
Plus la couche d’encre est épaisse et Une différence de 0.2 en densité peut
Grâce à l’espace CIELab, il est possible correspondre à une différence de
de comparer et de quantifier l’écart concentrée en pigments, plus la den- consommation de 10% d’encre
colorimétrique entre deux couleurs : sité est élevée.
• par l’écart de couleur sur l’axe rouge Théoriquement, un densitomètre ne
– vert ∆a*, donne un résultat fiable que pour la
mesure des couleurs de quadri.
• par l’écart de couleur sur l’axe jaune
Des filtres polarisants normalisés (sta- La reproduction des couleurs
– bleu ∆b*,
• par la différence de clarté ∆L*, tut E pour la norme européenne DIN et
statut T pour l’imprimerie américaine) La Quadrichromie
• par la différence de saturation ∆C*,
• par la différence de teinte ∆H* (issue servent à atténuer l’écart de mesure
entre une impression fraîche et une De nombreuses organisations ou asso-
de l’écart angulaire ∆h entre deux ciations ont travaillé ces dernières
couleurs). impression sèche.
Les mesures, idéalement prises sur la années sur la normalisation (standardi-
barre de contrôle et de manière régu- sation) des couleurs quadri et ce, dans
Au final, ∆E représente l’écart total de le but de connaître de manière prévisi-
teinte entre un standard et un échan- lière au cours du tirage permettent de
quantifier : ble les caractéristiques d’un résultat
tillon. Il est calculé grâce aux diffé- imprimé.
rentes valeurs énoncées précédem- • la densité des aplats, des tons conti-
nus et des demi-tons En d’autre terme, cette normalisation
ment. doit permettre à l’imprimeur de certi-
• la couverture de surface
• l’engraissement du point de trame fier que la reproduction des couleurs
• le trapping (superposition d’encre) correspond en tout point à l’épreuve
Acceptabilité et Tolérances contractuelle de son client, et donc
Le spectrophotocolorimètre permet de aux donneurs d’ordre d’avoir la certi-
Il n’y a pas de définition générale de mesurer l’énergie réfléchie ou trans- tude d’obtenir le même produit
l’acceptabilité mais on peut considérer mise par un échantillon et de détermi- quelque soit l’imprimeur.
qu’elle correspond aux déviations sup- ner une courbe spectrale. Il permet
portables pour que l’œil ne perçoive également de préciser les valeurs colo- 2 normes s’appliquent aujourd’hui à la
aucune différence. rimétriques ainsi que l’apparence d’un quadri :
Les limites de l’acceptabilité sont expri- échantillon sous différents illuminants
mées en valeurs colorimétriques par les (calcul du métamérisme), il est donc ISO 2846 : Technologie graphique :
tolérances. utilisable sur toutes les teintes. couleur et transparence des gammes
Deux types de géométrie de mesure se d’encre d’impression en quadrichromie.
L’expérience industrielle a montré que côtoient et permettent (ou non) de
l’analyse visuelle d’un écart de couleur tenir compte du brillant du film d’encre Cette norme définit la méthode de test
porte successivement sur : sur la perception de la couleur. ainsi que les tolérances colorimé-
• L’écart de tonalité (teinte) Un spectrophotocolorimètre permet triques et de transparence d’une qua-
• L’écart de saturation (Chroma) d’accéder à un large panel de fonc- dri sur impressions de laboratoire
• L’écart de clarté tions, telles que : (aplat). Les différents chapitres de
• les fonctions densitométriques cette norme correspondent aux diffé-
Il est important de noter que l’accep- usuelles rents procédés d’impression (offset,
tabilité ainsi que les tolérances doi- • les mesures densitométriques des flexographie…).
vent prendre en compte tous les élé- couleurs spéciales
ments de la différence de couleur • les fonctions colorimétriques Les impressions sont réalisées sur
(tous les ∆). • les équations de différence chroma- papier standardisé, les valeurs sont
Une couleur de tonalité acceptable tique mesurées à l’aide d’un spectrophotoco-
qui diffère en saturation et en clarté • le métamérisme lorimètre. La norme indique les tolé-
peut être acceptable visuellement • la force colorante absolue et relative rances suivant les conditions de mesure
alors que sa valeur ∆E* conduirait au • les indices de blancheur et de jaunis- utilisées (géométrie du spectro, illumi-
rejet. sement nant, angle d’observation…).

Les normes proposent, en fonction de ISO 12647 : Technologie graphique :


grands types de papier, du statut du maîtrise des procédés pour la fabrica-
Les appareils de mesures densitomètre, de l’utilisation de filtre tion des séparations de couleurs en ton
de polarisation, des densités « stan- tramé, des épreuves et des tirages en
Il existe deux types d’appareil permet- dards » sensées correspondre à des production.
tant de mesurer la couleur : les densi- quantités d’encre par unité de surface
tomètres et les spectrophotocolorimè- adaptées à un bon encrage et une Cette norme définit les paramètres
tres. bonne imprimabilité d’impression sur les presses offset.
Informations techniques

Comme précédemment, les différents Cette norme indique entre autre : • Les conditions normalisées de mesure
chapitres correspondent aux différents • Les différents types de supports à uti- des densités et des couleurs
procédés d’impression. liser • Les courbes d’engraissement norma-
• Les densités et couleurs de référence lisées de référence

Valeurs des densités d'aplats et valeurs d'engraissements selon la norme ISO 12647-2 (1996)
Couleur Densité Tolérance Engraissement Tolérance Engraissement Tolérance
80% 40%

Papier couché cyan 1,55 ± 0.10 12% ± 2% 16% ± 3%


brillant magenta 1,50 ± 0,10 12% ± 2% 16% ± 3%
jaune 1,85 ± 0,15 12% ± 2% 16% ± 3%
noir 1,85 ± 0,15 13% ± 2% 19% ± 4%
Papier couché cyan 1,45 ± 0.10 12% ± 3% 16% ± 4%
mat magenta 1,40 ± 0,10 12% ± 3% 16% ± 4%
jaune 1,25 ± 0,15 12% ± 3% 16% ± 4%
noir 1,25 ± 0,15 13% ± 3% 19% ± 4%
Papier non cyan 1,00 ± 0.10 14% ± 4% 22% ± 5%
couché magenta 0,95 ± 0,10 14% ± 4% 22% ± 5%
jaune 0,95 ± 0,10 14% ± 4% 22% ± 5%
noir 1,25 ± 0,15 14% ± 4% 25% ± 5%
Source : Gretag MacBeth

A savoir...
Le fabricant d’encres s’engage à fournir un certificat de conformité avec la norme ISO 2846. Cette conformité permet à l’imprimeur d’utiliter un set
de quadri « standardisé », conforme aux exigences de la norme ISO 12647.
Il faut toutefois noter que la conformité avec la norme ISO12647 dépend de nombreux paramètres tels que la machine, les blanchets ou les supports
qui influent fortement sur le résultat de l’impression.
C’est pourquoi la conformité avec la norme ISO 12647 relève exclusivement de l’imprimeur.

L’hexachromie (Pantone® Partie jaune = espace colorimétrique


Hexachrome®) couvert par la quadrichromie

L’impression en hexachromie (lancée Partie violette = espace colorimé-


par Pantone® en 1994) est un moyen trique couvert par l’hexachromie
d’élargir l’espace colorimétrique
exploitable en quadrichromie.
Ce procédé permet d’optimiser les Alors que la quadrichromie représente
impressions grâce à une reproduction 14% de l’espace visuel, l’hexachromie
plus exacte. permet une augmentation de 47% par
rapport à la quadrichromie et donc de
Hexachromie = 4 couleurs de base couvrir 20% de l’espace visuel.
(de colorimétrie légèrement modi-
fiée par rapport à l’Eurostandard) +
Orange + Vert
1 Informations techniques

Attention : les bases Hexachrome® ont Il se présente sous la forme d’un nuan- toutes les teintes de ce nuancier.
une solidité lumière quasi nulle ( Voir cier contenant 1000 teintes réalisables
article « La résistance des impres- à partir de 13 bases colorées, d’un noir A savoir...
sions » page 110). Il est recommandé neutre et d’une laque transparente.
de juger de l’utilisation finale de l’im-
Les nuanciers Pantone® ne doivent pas
primé et le cas échéant, d’utiliser une En septembre 2007, la société Pantone® être considérés comme des étalons colo-
hexachromie solide (nuances diffé- a lancé sur le marché un nouveau sys- rimétriques mais comme des guides
rentes). tème appelé Pantone Goe™ System. contenant des formules d’orientation
Pour toute information complémen- Contenant 10 bases et une « laque facilitant l’obtention de la teinte requise.
taire, nous consulter transparente », il est accompagné d’un
nuancier contenant plus de 2000
teintes. La société Brancher soumet, chaque
Les systèmes Pantone® année, ses encres de base référen-
A la différence du système PMS où cer- cées par Pantone® pour obtenir le
Le système Pantone® le plus connu, taines teintes ne sont pas vernissables renouvellement de son homologa-
appelé PMS (Pantone Matching acrylique ou UV, les pigments sélec- tion.
System®) a été développé en 1963 et tionnés dans le système Pantone®
introduit en France en 1966. Goe™ offrent la possibilité de vernir

L’imprimabilité des supports


L’imprimabilité d’un support est son possédant un fort lissé présente une lité, il est nécessaire que l’encre et le
aptitude à recevoir un film d’encre. surface uniforme. A l’inverse, un faible support à imprimer aient des niveaux
L’impression réalisée ne doit pas se lissé est caractéristique d’une surface de tension et d’énergie de surface
dégrader lors d’opérations de post- comportant de nombreuses aspérités et compatible.
impression (façonnage, pliage, traite- un aspect rugueux. Plus un papier sera L’encre doit avoir une tension super-
ments thermiques…) ni lors de l’utili- lisse, meilleur sera son imprimabilité. ficielle inférieure à l’énergie de sur-
sation finale. face du support.
Les papiers subissent différents traite-
Cet article définit les différents sup- ments qui permettent d’obtenir une La détermination de l’énergie de sur-
ports, leurs critères d’imprimabilité et surface plus ou moins lisse : face est donc très importante pour
détaille l’imprimabilité en fonction du • des finitions mécaniques : lissage, garantir la qualité de l’impression.
type d’encre utilisée selon le plan sui- calandrage,
vant : • des finitions par enduction : surfa- A savoir...
çage, couchage.
1/ Les différents supports et leurs
critères d’imprimabilité Les supports synthétiques Une bonne imprimabilité nécessite une
énergie de surface comprise entre 38 et
2/ L’imprimabilité avec les encres Les supports synthétiques les plus cou- 45 dynes/cm en fonction des supports et
pour offset traditionnel ramment utilisés sont le polyéthylène, du type d’encre utilisée.
3/ L’imprimabilité avec les encres le polypropylène, le polyester, le PVC ou
UV vinyle, le polycarbonate…
4/ L’imprimabilité avec les encres Les calques, couchés chrome ou sulfu-
flexo / hélio Les supports synthétiques sont caracté- risés sont considérés comme supports
risés essentiellement par leur énergie de fermés.
surface : les relations entre la surface Le cas des supports métallisés et métal-
solide des supports et l’élément liquide liques est également à considérer sépa-
1/ Les différents supports et (l‘encres ou le vernis) sont définies par rément.
leurs critères d’imprimabilité l’évaluation de l’énergie de surface du
support et de la tension superficielle Les critères d‘imprimabilité
Les différents supports du liquide. Ces deux énergies se mesu-
rent en dynes/cm et sont des caractéris- Deux principaux critères influencent
Les papiers et cartons tiques physiques qui permettent de l’imprimabilité : la nature du support –
Sur les papiers et cartons (non couchés, quantifier l’affinité du liquide pour le caractérisée par la porosité – et son
couchés brillants, couchés mats), l’état support solide. Il existe des moyens sim- état de surface.
de surface est caractérisé par le lissé. ples pour mesurer l’énergie de surface
d’un support tel que des crayons type La porosité
Le lissé permet d’évaluer le degré de feutres Shermann. La porosité induit la notion de perméa-
poli ou d’unisson d’un papier. Un papier Pour obtenir une bonne imprimabi- bilité et donc d’imprimabilité. Elle
Informations techniques

A savoir... détermine la capacité d’absorption des et est complété par l’oxydo-polymé-


encres et des vernis par le support. La risation des huiles végétales de l’en-
porosité résulte à la fois de la taille et cre.
Différents traitements permettent de du nombre de pores que présente la • Couchés mats : Ces supports présen-
modifier l’énergie de surface ou l’état de surface. tent une bonne absorption mais un
surface du support : état de surface rugueux. Le film d’en-
• Traitement électrique « Corona » : Elle permet de distinguer 5 catégories cre déposé doit être plus résistant à
de supports : l’abrasion donc dur en surface. Les
Une électrode, reliée à un générateur à
haute tension alternative (13 à 15000 • Papiers non couchés, encres siccatives sont les plus adap-
volts) et haute fréquence, émet une • Papiers couchés brillants, tées pour l’impression de ce type de
décharge électrique sous forme d'étin- • Papiers couchés mats, support.
celles bleues avec émission d'ozone. Le • Cartons, • Couchés brillants : Les encres utili-
support à traiter défile sous l'électrode à • Supports synthétiques et fermés. sées peuvent être fraîches, demi-
une distance de quelques millimètres et fraîches ou siccatives, minérales ou
sa surface est modifiée à la fois physique- Les papiers non couchés sont macro- végétales. Ce choix dépend de la qua-
ment et chimiquement. Ce traitement
poreux, les papiers couchés et cartons lité du couché et peut nécessiter un
permet d’augmenter l’énergie de surface
du support (par oxydation) et génère sont micro-poreux. essai préalable.
une micro-porosité, améliorant l’accroche Les supports synthétiques et fermés
et de ce fait l’imprimabilité. Les machines sont non poreux ou très faiblement Cartons
intègrent aujourd’hui le traitement micro-poreux.
CORONA en ligne. Au même titre que les couchés bril-
Il est cependant à noter qu’un traitement L’état de surface lants, le choix de l’encre s’effectue en
trop puissant peut provoquer une fragili- L’état de surface d’un support peut- fonction de la qualité du carton.
sation du support voire une destruction être caractérisé par différents paramè- L’impression sur carton est générale-
de la couche superficielle. Cela entraîne tres tels que le lissé, la rugosité, l’éner- ment suivie d’un traitement de post-
une mauvaise adhérence du film d’encre gie de surface, la propreté (absence impression (vernissage, pelliculage…), il
et des problèmes de blocking en bobine. d’impureté, graisse, cire)... Un grand est indispensable de vérifier l’aptitude
La durée de vie du traitement CORONA nombre de traitements permettent de de l’encre à recevoir ce traitement.
est limitée dans le temps : l’énergie de modifier ou de préparer l’état de sur-
surface diminue inévitablement dans le face d’un support afin de le rendre Supports synthétiques et fermés
temps pour revenir à son niveau initial. imprimable (en particulier pour les
• Primaire d’adhérence : supports synthétiques). Ces supports sont non poreux ou très
faiblement micro-poreux. Afin d’obte-
L’énergie de surface devient celle du film
nir une bonne adhérence de l’encre, il
de primaire déposé. Il est composé de 2/ L’imprimabilité avec les est indispensable d’utiliser des encres
polymères dissous à faible pourcentage
dans un solvant. Le polypropylène, le
encres offset très siccatives. Dans le cas des supports
polyester et certains supports métallisés traditionnel synthétiques, l’énergie de surface
peuvent recevoir un traitement à l’aide requise est d’au moins 38 dynes/cm.
d’un primaire d’adhérence. Cette solution Une bonne imprimabilité sous-entend
offre l’avantage de ne pas fragiliser le que la formulation de l’encre est adap- Supports métallisés et métalliques
support. tée au type de support. C’est la raison
• Enduction / Prélaquage : pour laquelle on trouve généralement Des encres de formulations spécifiques
L’enduction (topcoat) consiste à appli-
deux types de formulations, l’une pour sont élaborées pour l’impression sur
quer une couche de vernis sur une ou les supports absorbants (papiers, car- métal. Leurs caractéristiques princi-
deux faces d’un support, afin d’en modi- tons), l’autre pour les supports non pales sont une bonne adhérence sur le
fier l’état de surface. L’enduction est absorbants (supports synthétiques, fer- support et de bonnes propriétés de
généralement effectuée par les fabri- més ou métallisés). Il faut aussi prendre flexibilité du film pour subir des
cants de supports et se fait à l’aide de en compte le tack (ou tirant) de l’en- pliages, des emboutissages…
polymères en émulsion (acrylique, PVDC cre : il ne doit pas être trop élevé pour
etc…). Le dépôt peut, dans certains cas,
les papiers de faibles grammages par
être très important, jusqu’à 6-7 g/m2.
exemple.
Le prélaquage est réalisé à l’aide de ver- 3/ L’imprimabilité avec
nis (eau ou solvant) et peut être effectué Papiers les encres UV
par le fabricant de support ou par l’impri-
meur. Le dépôt atteint 1 à 2 g/m2.
En offset, il est impératif d’évoquer Papiers
La surface à imprimer se trouvant recou- l’imprimabilité en fonction de la qua-
verte, il est important de connaître la lité du papier. Quel que soit le type de papiers et car-
nature chimique de l’enduction ou du • Non couchés : les encres les mieux tons, l’imprimabilité est bonne.
prélaquage (cellulosique, acrylique…) Toutefois, pour certains papiers dont la
pour optimiser l’imprimabilité.
adaptées sont peu siccativées. Le
séchage se fait essentiellement par couche est fragile, il est nécessaire de
absorption (support macro-poreux) diminuer le tirant de l’encre afin d’évi-
Informations techniques

ter les phénomènes d’arrachage, de Les films ayant reçu une enduction ou
peluchage… 4/ L’imprimabilité avec un prélaquage (communs en hélio/
Dans le cas d’impression de supports les encres flexo/hélio flexo) doivent être imprimés avec des
très poreux (non couchés) en flexo UV, encres compatibles avec ces traite-
le véhicule de l’encre peut être absorbé Papiers ments (ex. : prélaquage cellulosique/
trop rapidement par le support du fait encre cellulosique ou prélaquage acry-
de sa faible viscosité et peut provoquer Quel que soit le type de papiers et car- lique /encre cellulosique).
un phénomène de marbrure. tons, l’imprimabilité avec ces encres est
bonne. Les papiers couchés et friction- Supports métallisés et métalliques
Supports synthétiques et fermés nés permettent d’obtenir des impres-
sions de meilleure qualité. L’aluminium mince utilisé seul ou en
Les remarques faites en offset tradi- complexe doit toujours subir une opé-
tionnel sont également valables pour le Supports synthétiques ration de prélaquage (cellulosique ou
séchage UV. Néanmoins, des problèmes acrylique). Le prélaquage est moins
d’adhérence peuvent apparaître même La surface ne doit pas être souillée par nécessaire lorsqu’on utilise de l’alumi-
avec un traitement correct. En effet, des impuretés, graisses, cires, huiles... nium plus épais tel que celui utilisé
certains synthétiques, type PVC, L’une des conditions essentielles est dans la fabrication des capsules de sur-
contiennent des agents lubrifiants qui que l’énergie de surface soit à un bouchage. Les films métallisés sous vide
migrent en surface : ceux-ci peuvent niveau suffisant pour obtenir une ont une surface très fragile. Pour favo-
nuire à l’adhésion même si la tension bonne imprimabilité et plus particuliè- riser leur imprimabilité il est donc
de surface est correcte. Dans tous les rement une bonne adhérence. recommandé de les prélaquer.
cas, la réalisation d’essais en machine
ou dans nos laboratoires est nécessaire. Les films de polyéthylène haute et L’imprimabilité nécessite la parfaite
basse densité, les films de polypro- adéquation de l’encre et du support.
Supports métallisés et métalliques pylène bi-orientés et co-extrudés Nos laboratoires sont disponibles afin
doivent avoir un niveau de traite- d’étudier l’imprimabilité de vos sup-
Comme dans le cas des encres offset, ment de 38 à 40 dynes/cm. Le poly- ports et vous préconiser l’encre la plus
des formulations spécifiques sont ester (PET) peut être traité jusqu’à adaptée.
développées pour l’impression sur 45 dynes/cm.
métal.

La résistance des impressions


Outre les caractéristiques d’ennoblisse- 1. Résistance à la lumière Il convient donc de considérer l’im-
ment de l’imprimé, l’encre doit répon- primé comme un tout dont le film
dre à différentes exigences dictées par Définitions d’encre fait partie, la matière colo-
l’utilisation finale, notamment en rante n’étant qu’un élément constitu-
terme de résistance aux agressions La résistance à la lumière correspond à tif de ce dernier.
extérieures. la résistance à la décoloration, au
Parmi celles-ci, les demandes concer- changement de nuance et au noircisse- Il est à noter que d’autres éléments
nent principalement la résistance à la ment des couleurs (hors influence peuvent provoquer un vieillissement
lumière et aux agents chimiques. directe des intempéries). prématuré de l’imprimé :
D’autres résistances telles que la résis- • l’humidité : elle finit par délaver les
tance mécanique ou thermique peu- Les modifications de l’apparence des impressions
vent également être exigées en fonc- impressions proviennent essentielle- • la pollution atmosphérique : elle peut
tion du cahier des charges des clients. ment de la dégradation de la matière être une cause de dégradation rapide
colorante utilisée (pigment ou colo- • le produit emballé : il peut migrer ou
rant). Cependant, la lumière n’agit pas dégager des vapeurs susceptibles
seulement sur les pigments mais égale- d’altérer l’impression
ment sur les liants, le support ou
encore les vernis de surimpression.
Informations techniques

Facteurs influençant la résistance à Le test de solidité prend fin lorsqu’une


la lumière décoloration de l’encre évaluée est obser- 2. Résistance aux agents
vable sur l’éprouvette test. La limite de chimiques
Les caractéristiques de la lumière influen- décoloration de la zone bleue lue à cet
çant la résistance des impressions sont : instant sur l’échelle de laine détermine Tout comme la lumière, certains agents
• sa nature : lumière du jour ou artifi- l’indice de solidité de l’encre ou du tirage. chimiques peuvent causer des altéra-
cielle, tions des impressions :
• son intensité : saison, latitude, réverbé- Il est très difficile de donner des équi- • soit par dégradation directe de l’im-
ration… valences précises entre la solidité pression au contact du produit,
lumière des impressions et leur durabi- • soit par migration d’une substance
La résistance à la lumière varie également lité. En effet, comme précisé précé- dans l’encre.
avec : demment, différents facteurs combinés
• l’épaisseur du film d’encre : plus à la lumière peuvent altérer l’impres- On dit d’une impression qu’elle est
l’épaisseur du film est faible, plus la sion (intensité du soleil, humidité…). résistante à un agent chimique lorsque,
résistance à la lumière sera faible. Le tableau suivant fournit une indica- la mise en contact, aucune altération
• la transparence du film : une encre tion d’équivalence moyenne : n’apparaît, c’est-à-dire aucun change-
transparente résistera moins bien à la ment de nuance, aucun dégorgement,
lumière. Indice de solidité Durabilité aucune dégradation des résistances à la
• la pigmentation de l’encre : moins rayure et aux frottements du film.
Echelle de laine de l’impression
l’encre sera concentrée, plus faible sera
sa résistance à la lumière. L’évaluation de la résistance aux agents
• un taux élevé de charges ou de pig- 8– Exceptionnelle ......... 2 ans chimiques se fait à l’aide d’une échelle
ments blancs : une teinte pastel aura graduée de 1 à 5.
7– Excellente .....7 à 12 mois
une faible résistance à la lumière même
si celle-ci contient des pigments 6– Très bonne ..... 3 à 6 mois
« solides lumière ». A savoir...
5– Bonne .............. 2 à 3 mois
A savoir... 4– Assez bonne ...........1 mois Les résistances Alcool et Alcali sont
signalées sur nos étiquettes par les
Un vernissage ou pelliculage n’apporte 3– Modérée ....... 2 semaines signes « + » et « – »
pas de résistance àla lumière. Le « + » signifie une excellent ou bonne
2– Faible ............... 4 à 7 jours résistance (valeur 5 ou 4), le signe « – »
1– Très faible .......1 à 2 jours indique le contraire :
5 : excellente résistance
Mesure de la solidité lumière 4 : bonne résistance } +
NB : au-delà de l’indice 5, si la modifi-
La solidité lumière des encres ou des cation est intermédiaire entre 2 indices 3 : résistance moyenne
imprimés est exprimée exclusivement par
rapport à la modification d’aspect colori-
de l’échelle des bleus, on note la soli-
dité avec ses 2 indices (ex : 5-6). En
2 : faible résistance }-
métrique comparativement à des étalons outre, si la teinte noircit, on ajoute à
standardisés de laine bleue. l’indice la lettre N. Plusieurs normes sont utilisées pour
Les méthodes d’impressions des étalons et évaluer la résistance des impressions à
de mesure de la solidité se réfèrent aux divers agents :
normes DIN 16519 (impressions des
A savoir...
étalons), AFNOR Q64-022, DIN 16525 ISO 2836 :
et ISO 2835. Principes de base de calcul de la solidité Technologie graphique – Impressions et
d’un mélange encres d'imprimerie – Évaluation de la
La méthode la plus couramment utilisée La solidité lumière d’un mélange sera résistance des impressions à divers
est l’exposition à la lumière artificielle. La égale à celle du constituant ayant la soli- agents.
dité la plus faible.
source est une lampe à arc au xénon dont
le spectre se rapproche de celui du soleil L’ajout d’environ 50% de Laque ISO 2837 (NF Q 64-004) :
(Suntest). Transparente ou de Blanc Couvrant dans Technologie graphique - Impressions et
un mélange fait chuter la solidité lumière encres d'imprimerie – Evaluation de la
de 1 point. résistance des impressions aux solvants
Les éprouvettes réalisées sont exposées
en même temps qu’une gamme étalon L’ajout d’environ 90% de Laque (C’est à partir de cette norme que l’on
Transparente ou de Blanc Couvrant dans détermine la résistance aux Alcools et
appelée échelle des bleus (ou échelle de
un mélange fait chuter la solidité lumière solvants Nitro).
laine). Cet étalon est constitué de bandes de 2 points.
de tissus de laine, teintées avec 8 colo-
rants bleus dont la solidité croît réguliè-
rement selon une progression arithmé-
tique de 1 à 8.
5 Informations techniques

ISO 2838 (NF Q 64-005) : A savoir... cahier des charges afin de vous propo-
Technologie graphique - Impressions et ser les produits adaptés à vos exi-
encres d'imprimerie – Evaluation de la gences.
résistance aux alcalis. La résistance aux alcools et aux solvants
nitrocellulosiques (mélange d’éthanol,
Certaines applications demandent à
d’éthoxypropanol et d’acétate d’éthyl)
ISO 2839 (NF Q 64-006) : renseigne sur la vernissabilité avec les avoir une résistance thermique parti-
Technologie graphique - Impressions et vernis alcool, cellulosiques, acryliques et culière. C’est le cas par exemple :
encres d'imprimerie – Evaluation de la UV. • de l’ondulage,
résistance aux savons. La résistance aux alcalis concerne les • de la dorure à chaud,
imprimés pouvant entrer en contact avec • d’une impression thermique directe
ISO 2840 (NF Q 64-007) : les lessives (étiquettes, boîtes carton…) sur papier thermique. Les impressions
Technologie graphique - Impressions et ou certaines colles alcalines (étiquettes, doivent résister à des températures
encres d'imprimerie – Evaluation de la affiches…). comprises entre 65 et 85C° afin d’évi-
résistance aux détergents. ter l’encrassement des têtes ther-
miques,
ISO 2842 (NF Q 64-009) : • du thermoscellage : la résistance de
Technologie graphique - Impressions et 3. Autres résistances l’impression et donc de l’encre doit
encres d'imprimerie – Evaluation de la être supérieure d’au moins 30C° par
résistance aux huiles et graisses ali- Différentes résistances mécaniques rapport à la thermoscellabilité du
mentaires. peuvent être évaluées sur un imprimé : support,
résistance au ruban adhésif, résistance • de la stérilisation,
ISO 2843 (NF Q 64-010) : à l’ongle, résistance au froissement, à • d’un séchage en tunnel.
Technologie graphique - Impressions et la pliure ou encore à l’abrasion.
encres d'imprimerie – Evaluation de la Il est impératif pour l’imprimeur de
résistance aux cires et paraffines. Ces caractéristiques sont exigées en connaître la finalité de l’imprimé.
fonction du cahier des charges des Cette information est nécessaire au
clients et donneurs d’ordre. Nous vous fabricant d’encre pour préconiser le
préconisons de nous soumettre le produit le plus adapté.

Les vernis de surimpression


Quel que soit le mode d’impression 1. Vernis gras ou Emploi :
choisi, un vernis de surimpression traditionnels offset/typo Ils sont extrêmement faciles à utiliser
permet : et ne nécessitent aucun équipement
• d’ennoblir l’imprimé, Le vernis gras possède de nombreux particulier. Ils s’appliquent à partir de
• d’améliorer la résistance aux frotte- atouts parmi lesquels une excellente l’encrier, avec ou sans mouillage, en
ments et aux contraintes méca- protection contre l’humidité, une faci- ligne ou en reprise sur des encres off-
niques, lité d’emploi ainsi qu’une excellente set/typo traditionnelles.
• de renforcer la résistance du film résistance aux frottements et aux pro-
imprimé aux agressions chimiques. duits chimiques. Caractéristiques :
Le séchage s’effectue par pénétration
Ce chapitre présente les quatre Formulation : et oxydo-polymérisation : un temps de
grandes familles de vernis de surim- Leur formulation oléo-résineuse est de séchage demeure nécessaire avant
pression puis un récapitulatif de leur même nature chimique que celle des manipulation et façonnage de l’im-
propriétés. encres offset/typo traditionnelles. La primé.
siccativité est ajustée afin d’optimiser L’utilisation avec mouillage permet
1/ Vernis gras ou traditionnels les temps de séchage. Les caractéris- notamment de faire des réserves pour
offset/typo tiques principales du vernis sont obte- des pattes de collage.
2/ Vernis acryliques nues par l’ajout de différents additifs. Leur compatibilité en superposition sur
3/ Vernis UV des encres traditionnelles est optimale.
4/ Vernis flexo/hélio
5/ Tableau récapitulatif
Informations techniques

Incidents Causes probables Remèdes

Refus / Mauvais tendu Excès de poudrage (si vernissage en reprise). Réduire le poudrage.
Vérifier la granulométrie.

Maculage Excès de vernis. Réduire la charge.


Mauvaise fixation. Vérifier le poudrage.

Collage d’une impression Incompatibilité colle / vernis. Réaliser des réserves, travailler avec mouillage.
vernie Utiliser un vernis acrylique.

Mauvais séchage Ajouter du siccatif incolore (1% maxi), un excès de siccatif pro-
voquerait un jaunissement et un effet contraire au séchage.

2. Vernis acryliques Emploi : Dans tous les cas (base eau ou solvant),
Les vernis à base eau peuvent s’appli- il est recommandé d’utiliser des encres
De plus en plus utilisé, le vernis acry- quer à partir du bac de mouillage, solides car certains pigments peuvent
lique connaît un véritable succès grâce d’une vernisseuse ou d’un groupe ver- être altérés chimiquement.
à son faible coût et sa facilité d’utilisa- nisseur (chambre à râcle avec cylindre
tion. anilox de linéature 80-100 l/cm et de Caractéristiques :
capacité 6, 9 ou 13 cm3/m2, le plus cou- Le séchage est rapide voire immédiat
Formulation : ramment utilisé). (soufflage air chaud ou IR).
Deux types de formulations à base de Les vernis à base solvant s’appliquent Ils sont incolores et non jaunissants.
résines acryliques existent : dispersion à partir de l’encrier en offset sec. Leur brillance est élevée.
dans l’eau ou dans des solvants. La vis- Les vernis acryliques peuvent s’utiliser Ces vernis sont collables.
cosité est ajustée en fonction du mode en ligne sur des encres offset/typo tra-
d’application. ditionnelles.

Incidents Causes probables Remèdes

Refus / Mauvais tendu Excès de poudrage (si vernissage en reprise). Réduire le poudrage. Vérifier la granulométrie.

Vernissage acrylique sur encre traditionnelle. Observer un temps de séchage de 24 à 48h avant vernissage
Le séchage IR ou air chaud d’une encre traditionnelle est décon-
seillé en cas de vernissage acrylique.

Dégradation de la Attaque chimique par les constituants du vernis Utiliser des encres solides : Rhodamine, Héliotrope, Violet, Bleu
couleur du film d’encre acrylique. 072 et Bleu Reflex .
Voir article « La résistances des impressions » page 110.

Maculage Vernissage acrylique, séchage air chaud ou IR : Réduire le rayonnement IR. Température maximale en pile
température de pile trop élevée. conseillée : 35°C recto et 30°C verso.

3. Vernis UV Emploi : Comme pour le vernissage acrylique, il


Les vernis UV peuvent s’appliquer à par- est recommandé d’utiliser des encres
Les vernis UV sont des vernis haut de tir de l’encrier, d’une vernisseuse ou solides car certains pigments peuvent
gamme : ils présentent les meilleures d’un groupe vernisseur et nécessitent être altérés chimiquement.
performances du point de vue brillant un équipement de séchage spécifique
et résistance aux agent chimiques. UV. Caractéristiques :
Ils présentent les meilleures perfor-
Formulation : Ils s’utilisent en ligne sur des encres UV mances en terme de résistance, bril-
Leur formulation est de même nature ou flexo et en reprise sur des encres lance et sèchent instantanément sous
chimique que celle des encres UV, c’est- offset/typo traditionnelles. rayonnement UV.
à-dire basée sur des résines qui poly-
mérisent et forment un film dur sous Voir fiches techniques Pulsar 90
rayonnement UV. et Pulsar 150 page 44.
La compatibilité encres UV / vernis UV
est donc optimale.
Informations techniques

Incidents Causes probables Remèdes

Refus / Mauvais tendu Excès de poudrage (si vernissage en reprise). Réduire le poudrage. Vérifier la granulométrie.

Vernissage UV sur encre traditionnelle. Observer un temps de séchage de 24 à 48h avant vernissage UV.
Le séchage IR ou air chaud d’une encre traditionnelle est décon-
seillé en cas de vernissage UV.

Dégradation de la Attaque chimique par les constituants du vernis UV. Utiliser des encres solides : Rhodamine, Héliotrope, Violet, Bleu
couleur du film d’encre 072 et Bleu Reflex.
Voir article « La résistances des impressions » page 110.

Collage d’une Incompatibilité colle / vernis. Utiliser un vernis dorable ou réaliser des réserves.
impression vernie Utiliser un vernis acrylique.

Mauvais séchage Ajouter du photoinitiateur (3% maxi).


Vérifier l’état des lampes et réflecteurs.

4. Vernis flexo/hélio solvant (vernis flexo base solvant). Caractéristiques :


Les vernis hélio sont formulés à base de Le séchage par coalescence (vernis base
Leur atout principal est leur faible coût. résines cellulosiques en milieu solvant. eau) ou par évaporation (vernis base
solvant) est rapide voire immédiat
Formulation : Emploi : (soufflage air chaud).
Il existe deux types de formulation flexo : Ces vernis s’appliquent à partir des
résines acryliques en solution ou disper- groupes traditionnels flexo et hélio. Voir article « Les encres flexo et
sion en milieu aqueux (vernis flexo base Ils s’utilisent en ligne respectivement hélio » page 101.
eau) et résines cellulosiques en milieu sur les encres flexo et hélio.

5. Tableau récapitulatif des différents vernis et de leurs propriétés

Tableau récapitulatif des différents vernis et de leurs propriétés

Famille Vernis Offset Vernis acryliques Vernis UV Vernis Flexo/Hélio

Caractéristiques Traditionnel Base solvant Base eau


Produits Brancher ISOGLISS ENCRILAC OVERFIX UV
Mode d’application encrier encrier vernisseuse encrier groupe flexo/hélio
impression offset impression sans groupe vernisseur vernisseuse
avec ou sans mouillage bac de mouillage groupe vernisseur
mouillage
Equipement de aucun ou IR aucun ou air chaud air chaud ou IR sécheur UV air chaud
séchage
vernissage encres encres encres encres UV encres flexo/hélio
en ligne traditionnelles traditionnelles traditionnelles
vernissage encres encres encres tout type d’encre* encres flexo/hélio
en reprise traditionnelles traditionnelles traditionnelles
Contraintes réserves pas de réserves pas de réserves réserves non applicable
pattes de collage sauf vernis dorable
Charge de vernis 2 2 4à6 encrier 1 à 3 2à3
en g/m2 vernisseuse 4 à 6
groupe vernis 3 à 4
Vitesse de séchage** 24h 6h quelques minutes instantané instantané
Brillance ++ +++ ++ ++++ ++
Résistance ++ ++ +++ ++++ +++
Jaunissement modéré aucun aucun modéré aucun

* Vernissage UV en reprise sur des encres traditionnelles offset ou flexo : des précautions sont à prendre, se reporter aux fiches techniques.
** Temps de séchage pour obtenir un séchage complet du vernis (séchage à cœur) : ce temps est donné à titre indicatif car il dépend des conditions d’impression et de vernissage.
Qualité - Sécurité - Environnement

Imprim’Vert® .................................................... 118


REACH ................................................................. 119
Etiquetage /
Fiche de Données de Sécurité .................. 121
Les encres pour emballages
de denrées alimentaires...............................123
Déchets d’encres /
Déchets d’emballages ................................... 124
La sécurité des jouets...................................126
Qualité - Sécurité - Environnement

Imprim’Vert®
Imprim’Vert® est une marque accordée
Le cahier des charges
aux imprimeurs respectant les exi-
Imprim’Vert®
gences d’un cahier des charges environ-
nemental.

Le Pôle d’Innovation de l’Imprimerie


(P2i), propriétaire de la marque
Imprim’Vert®1, en assure l’harmonisa-
tion au niveau national.

La marque peut être attribuée à tout


producteur d’imprimé implanté sur le
territoire de la communauté euro-
péenne, quelque soit le procédé qu’il
utilise (offset, reprographie/numérique,
sérigraphie numérique grand format,
flexographie, héliogravure).

Fin 2007, plus de 1000 sites de produc-


tion graphique ont engagé des actions Il définit les critères à respecter pour
afin d’intégrer à leur démarche envi- l’obtention de la marque. Ces critères
ronnementale le cahier des charges sont composés de trois exigences et
Imprim’Vert®. d’un engagement :
TROIS EXIGENCES :
1 L’élimination conforme des déchets
dangereux :
L’obtention de la marque
Imprim’Vert®  les fixateurs et révélateurs de
plaques et de films usagés ;
L’obtention de la marque repose sur le  les solvants de nettoyage usagés ;
principe de l’audit externe. Les actions  les chiffons d’essuyage ;
mises en œuvre par l’imprimeur doivent
être diagnostiquées pour attester de  les boîtes d’encre vides ;
leur adéquation avec les exigences du  les cartouches d’encre et les toners ;
cahier des charges.
A cette fin, le P2i a constitué un réseau  les déchets liquides et pâteux
de référents Imprim’Vert®, habilités à (encres, huiles, vernis,…) ;
réaliser cet audit.
 les solutions de mouillage usagées ;
Aujourd'hui, ce sont prés de 150 réfé-
rents, chargés de mission Chambre de  les déchets d’équipements élec-
Métiers ou Chambre de Commerce, qui triques et électroniques (néons,
font vivre la marque à un niveau natio- ordinateurs hors d’usage,…) ;
nal.
2 La sécurisation des stockages des
produits liquides dangereux (neufs et
En aucun cas la marque ne peut être
déchets) ;
attribuée par simple déclaration
3 La garantie de non utilisation de
Pour plus d’informations : produits étiquetés « toxiques ».
www.imprimvert.fr
UN ENGAGEMENT :
Sensibilisation environnementale en
cas d’accueil du public.

1. la marque IMPRIM’VERT© a été déposée en 1998 à


l’Institut Nationale de la Propriété Industrielle par la
Chambre Régionale de Métiers du Centre et la Chambre
de Métiers du Loir et Cher. Depuis début 2007, la marque
est la propriété du Pôle d’Innovation de l’Imprimerie
(P2i).
Qualité - Sécurité - Environnement

Le Pôle d’Innovation de l’Imprimerie (P2i)

En 1999, le Ministère de l’Economie, des Finances et de Coordonnées du Pôle d’Innovation de l’Imprimerie


l’Industrie et la FICG (Fédération des Industries et de la Adresse postale :
Communication Graphique) attribuent à l’AMIGRAF 170, boulevard Victor Hugo - 59000 Lille
(l’Association des Métiers et Industries GRAphiques pour la Téléphone : 03 20 57 09 82
Formation professionnelle) le statut de Pôle d’Innovation de
Télécopie : 03 20 30 00 63
l’Imprimerie. Ce statut confère à l’AMIGRAF une mission d’inté-
rêt général visant à informer et à supporter les petites entre- Mail : pole@amigraf.com
prises et entreprises artisanales de l’imprimerie sur les aspects Site internet : http://www.amigraf.com
de l’innovation et des nouvelles technologies de l’imprimerie. Contacts :
En plus de sa mission de support à la veille technologique, le Directeur du Pôle : Gilbert LOOTENS
Pôle d’Innovation de l’Imprimerie organise depuis début 2007 Animateur du Pôle : Frédéric FIOROTTO
l’attribution au niveau national du label IMPRIM’VERT©.

REACH
REACH est une réglementation euro- Cet article présente les différentes L’enregistrement des substances
péenne, entrée en vigueur le 1er juin étapes prévues par la réglementation
2007, instaurant de nouvelles règles et les exigences à suivre pour s’y Depuis l’entrée en vigueur de la régle-
de gestion pour l’ensemble des subs- conformer. mentation REACH, tout producteur ou
tances chimiques mises sur le marché importateur sur le territoire européen
communautaire. de substances (existantes ou nouvelle-
L’acronyme « REACH » résume les Généralités ment produites après l’entrée en
vigueur de la réglementation) à plus
lignes directrices de la réglementa- d’une tonne par an doit y souscrire
tion : l’enRegistrement, l’Evaluation, Le règlement vise à améliorer la
connaissance des propriétés intrin- pour conserver une autorisation de
l’Autorisation et la restriction des mise sur le marché.
substances CHimiques. sèques des substances chimiques et à
mieux maîtriser les risques pour
l’homme et pour l’environnement liés à Seules les substances de la liste ELINCS
L’objectif visé par cette nouvelle poli- (mises sur le marché après juin 1992 et
tique de gestion des substances chi- l’usage de ces substances.
avant l’entrée en vigueur du règlement
miques est d’améliorer le niveau de REACH et ayant fait l’objet d’une noti-
protection de la santé et de l’environ- L’atteinte de ces objectifs repose sur un
système prévoyant l’enregistrement, fication auprès de la communauté
nement par une connaissance accrue européenne) sont exclues du cadre
du risque chimique. l’évaluation, l’autorisation et la restric-
tion de l’ensemble des substances chi- général de cette obligation.
La réglementation REACH visant à miques (déjà existantes ou nouvelle-
ment produites) fabriquées ou impor- L’AEPC met à disposition un système
améliorer la connaissance et la maî- d’information dédié pour réaliser cet
trise du risque chimique, les importa- tées dans l’Union Européenne.
enregistrement (le système informa-
teurs, producteurs, distributeurs et tique REACH-IT) et la réglementation
utilisateurs avals de substances chi- C’est l’Agence Européenne des Produits
Chimiques (AEPC), instituée par la prévoit deux étapes distinctes, fonc-
miques européens sont soumis à sa tions de la nature des substances et de
mise en application. réglementation REACH, qui a la charge
d’administrer ce système. la stratégie adoptée par le déclarant :
A ce titre, les différents acteurs de la 1. Le pré-enregistrement, facultatif, est
chaîne graphique (fabricants d’encres A terme ce sont quelques 30 000 subs-
tances chimiques - telles quelles ou réservé aux substances dites phase-
et de vernis, fabricants de consomma- in. Il s’agit des substances réperto-
bles, imprimeurs, distributeurs) doi- contenues dans des préparations ou
dans des articles – qui devraient être riées dans l’inventaire EINECS (subs-
vent engager des actions de mises à tances mises sur le marché avant
niveau de leurs systèmes de manage- soumises à enregistrement auprès de
l’AEPC. septembre 1981) et de celles qui ont
ment afin de se mettre en conformité été produites mais non mises sur le
avec la réglementation. marché avant juin 1992. Cette étape
1 Qualité - Sécurité - Environnement

d’enregistrement préalable, s’éche- Le régime transitoire permettra aux prié des données. Il consistera à véri-
lonnant entre le 1er juin et le 1er déclarants ayant pré-enregistré des fier la complétude des données
décembre 2008, permettra aux substances “phase-in” de disposer d’un transmises. Une fois le caractère
déclarants y ayant souscrit de béné- échéancier pour l’enregistrement défi- complet des dossiers vérifié, les don-
ficier d’un régime transitoire pour nitif de ces substances. Cet échéancier nées fournies seront rendues accessi-
l’enregistrement définitif de leurs est établi selon la classification de la ble dans la base de données centrale
substances phase-in. En contrepartie substance et sur la base du tonnage de REACH-IT aux autorités compétentes
du délai obtenu, les déclarants s’en- substance produite ou importée par désignées par les états membres (Le
gagent à partager entre eux sur des déclarant. Les substances “phase-in” Medad pour la France, avec déléga-
forums d’échange prévus sur seront soumises à enregistrement : tion de responsabilité à l’AFSSET et au
REACH-IT (les SFEI) les informations BERPC) ;
qu’ils possèdent sur les propriétés • 3 ans et demi après l’entrée en
intrinsèques des substances et le vigueur de la réglementation, pour • l'examen par l’AEPC des propositions
risque qu’elles représentent pour la les substances en quantité supérieure d’essais sur les animaux formulées
santé et l’environnement ; ou tout à 1000 t/an, les CMR1 1&2 en quan- par les déclarants pour les substances
au moins à partager les coûts inhé- tité supérieure à 1 t/an et les subs- fabriquées ou importées en quantités
rents aux études d’évaluation de ces tances R50-532 en quantité supé- égales ou supérieures à 100 tonnes
propriétés et de ce risque ; rieure à 100 t/an, c'est-à-dire le 1er par an et par fabricant/importateur ;
décembre 2010 ;
2. l’enregistrement proprement dit,
obligatoire pour toute substance • 6 ans, pour les substances en quan- • l’évaluation approfondie des subs-
produite ou importée à plus d’une tité supérieure à 100 t/an, soit le 1er tances par les autorités compétentes
tonne par an (à l’exception des subs- juin 2013 ; sur la base des critères de priorités
tances ELINCS), avec, pour chacune fixés par le plan d’action communau-
des substances concernées, la trans- • 11 ans, pour les substances en quan- taire : le premier projet de plan d’ac-
mission d'un dossier à l’AEPC. Ce tité supérieure à 1 t/an, soit le 1er juin tion sera présenté au plus tard le 1er
dossier devra contenir les informa- 2018. décembre 2011. Il sera établi pour 3
tions relatives aux propriétés phy- ans et indiquera les substances qui
sico-chimiques, toxicologiques et Les substances phase-in bénéficieront devront être examinées chaque
éco-toxicologiques des substances. du régime transitoire d’enregistrement année.
uniquement si elles ont été préalable-
Il devra également présenter pour ment pré enregistrées. Dans le cas En fonction des tonnages fabriqués ou
chaque substance une étude de ges- contraire, elles devront être enregis- importés et des contraintes d’évalua-
tion du risque, établie pour l’ensem- trées immédiatement (c'est-à-dire le tion liées aux bandes de tonnage, des
ble des conditions d’utilisations de la premier juin 2008) auprès de l’AEPC. évaluations complémentaires pourront
substance dans la chaîne d’utilisation être demandées pour les substances
des produits. Afin de permettre cette Les substances nouvellement produites notifiées (déjà enregistrées).
étude, l’ensemble des acteurs indus- devront quant à elles être enregistrées
triels de la chaîne d'approvisionne- sans délai avant leur fabrication ou
ment est tenu de s’échanger des leur mise sur le marché.
données relatives à l’ensemble des
L’autorisation des substances
conditions d’utilisation de la subs- Ne pas effectuer le pré-enregistre-
tance à étudier, en procédant à la ment ou l’enregistrement d’une subs- Certaines substances très préoccu-
transmission de l’information aussi tance entraînera la suspension de son pantes (CMR 1&2, PBT, vPvB33…) ne
bien en aval (du fournisseur vers le utilisation et de sa mise sur le mar- pourront plus être utilisées, sauf si une
client) qu’en amont (du client vers le ché. autorisation est accordée pour une
fournisseur). application spécifique. Cette autorisa-
tion pourra être délivrée si le deman-
Enfin, pour les substances fabriquées deur parvient à démontrer que les
ou importées en quantités égales ou
L’évaluation risques associés à l'usage de la subs-
supérieures à 100 tonnes par an, le tance sont valablement maîtrisés, ou
dossier devra comporter des proposi- Après enregistrement des substances, dans le cas contraire, que les avantages
tions d’essais (tests sur les animaux) à l'Agence Européenne des Produits socio-économiques l'emportent sur les
effectuer pour améliorer la connais- Chimiques et les autorités compétentes risques et qu'aucune substitution n'est
sance du risque toxicologique de la nationales procéderont à trois types envisageable.
substance. d'évaluation : Le demandeur doit, dans tous les cas,
fournir une analyse des solutions alter-
E • l'évaluation par l’AEPC de la confor- natives possibles, faisant état d'infor-
mité du dossier d’enregistrement : ce mations sur les activités de recherche
contrôle n’aura pas pour objet d'éva- et développement menées.
luer la qualité ou le caractère appro- Dans le cas où le risque est maîtrisé, si
Qualité - Sécurité - Environnement

une alternative appropriée est identi- A savoir...


fiée, un plan de substitution proposant
un calendrier d’actions doit être fourni.
Par ailleurs, certaines substances sont Le projet a été proposé par la Commission Européenne le 29 octobre 2003. Le texte final a été
voté en seconde lecture par le Parlement européen le 13 décembre 2006 et adopté à
considérées comme ne pouvant être
l’unanimité le 18 décembre par le Conseil Environnement.
autorisées sur la base de la démonstra-
tion du risque maîtrisé.

Le régime transitoire, une mise en œuvre progressive sur 11 ans


Restrictions

Un dernier chapitre du règlement > 1000 t/an


REACH fixe les restrictions relatives à la Enregistrement CMR 1&2 > 1t/an
préalable R 50/53 > 100t/an
fabrication, la limitation de l'utilisation
et la mise sur le marché d'un certain
nombre de substances, de préparations
ou d'objets. > 1000 t/an
Entrée en
A cet effet, les mesures Européennes vigueur
existantes sont mentionnées à l'annexe
1 - 1000 t/an
XVII du règlement. Elles pourront être
complétées par de nouvelles restric-
tions à la demande de la Commission
Européenne ou d'un Etat membre en
particulier.
1. CMR : Cancérogène, Mutagène, Toxique pour
2007 2010 2013 2018
la reproduction. 01/ 01/ 01 01/ 01/ 01/
2. Substances R 50/53 : Très toxique pour les 06/2 06/2 /12/2 12/2 06/2 06/2
organismes aquatiques, peut entraîner des 007 00 00 010 013 018
8 8
effets néfastes à long terme pour l'environne-
ment aquatique.
3. PBT : Persistantes, Bioaccumulables, Toxiques ;
vPvB : Très Persistantes et très Bioaccumulables.
Qualité - Sécurité - Environnement

Les encres pour emballages de denrées alimentaires


La politique nommée « Responsible caractères organoleptiques. qu’élément constitutif de l’embal-
Care / Coating Care », a été définie afin lage, les encres peuvent participer à
d’améliorer le niveau de protection de Lors de la conception de l’emballage, la libération de substances et doivent
la santé du consommateur. Elle a ainsi chaque élément constitutif (support, en tant que telles être prises en
conduit, au cours de ces dernières encres, vernis, colles, …) doit être ana- compte lors du calcul de la migration
années à la publication de nombreuses lysé en tenant compte des recomman- totale des substances d’un embal-
recommandations, notamment concer- dations de son fabricant et en s’assu- lage.
nant le contact avec les denrées ali- rant que les processus de transforma-
mentaires. Cet article reprend diffé- tion de ces éléments n’entraîneront Il est important de distinguer l’encre
rentes notions réglementaires affé- pas de modifications nuisibles. ou le vernis (liquide) et le film d’encre
rentes à ce sujet et plus particulière- ou de vernis (solide, élément constitu-
ment à l’impression pour emballages La principale Directive fixant les tif de l’emballage imprimé).
de denrées alimentaires. modalités d’application de la Le film, à l’état sec, est très mince : 2 à
Réglementation Cadre pour les maté- 3 microns par couche en offset (envi-
A ce jour, aucun texte législatif (fran- riaux et matières plastiques destinés à ron 1.5 à 3 g/m2). Ce dépôt peut
çais ou communautaire) ne régle- entrer en contact avec les denrées ali- atteindre 4 à 6 g/m2 dans l’application
mente spécifiquement la formulation mentaires est la Directive 2002/72/CE. de certains vernis spéciaux.
des encres pour l’impression des Elle établit une Limite de Migration
emballages de denrées alimentaires. Globale (LMG) de 60 mg/Kg d’aliments Afin de permettre à l’emballage
ou 10 mg/dm2 de surface. De plus, des imprimé dans son état final d’être en
Le règlement (CE) 1935/2004 concerne Limites de Migration Spécifique conformité avec les exigences légales,
les matériaux et objets destinés à entrer (LMS) ou des Quantités Maximales le formulateur doit respecter certaines
en contact avec des denrées alimen- (QM) dans le matériel ou dans l’objet exigences :
taires et abroge les directives sont établies pour des substances indi-
80/590/CEE et 89/109/CEE. viduelles. • les matières premières doivent être
L’article 3 de ce règlement spécifie que La Directive contient également une sélectionnées conformément au
les matériaux et objets, mis en contact liste autorisée de monomères et autres « Schéma de sélection des matières
ou destinés à être mis en contact avec substances de départ ainsi qu’une liste premières pour encres pour embal-
des denrées alimentaires, doivent être ouverte d’additifs autorisés dans la lages alimentaires » (Annexe 1 du
produits conformément aux bonnes fabrication des matières plastiques guide EuPIA - European Printing Ink
pratiques de fabrication, afin que, dans dont le périmètre définitif doit être Association, des encres d’imprimerie
des conditions normales ou prévisibles, fixé à moyen terme. appliquées sur la surface non au
ils ne transfèrent pas leurs consti- contact des aliments des emballages
tuants aux aliments en quantités qui Les substances utilisées spécifique- de denrées alimentaires) ; Ce schéma
pourraient : ment dans la fabrication des encres spécifie que les matières premières
ne sont pas listées et les encres pour suivantes ne peuvent être utilisées :
• mettre en danger la santé humaine emballages alimentaires ne font pas (a) matières classifiées Cancérigènes,
• provoquer une altération inaccepta- partie du champ d’application de Mutagènes, toxiques pour la
ble dans la composition. cette Directive. Cependant, en tant Reproduction (CMR) dans les
• provoquer une altération de leurs
Qualité - Sécurité - Environnement

catégories 1 et 2, selon les dis- ment CEPE/EuPIA intitulé « Bonnes


positions du Règlement pratiques de fabrication des encres Responsabilités :
67/548/CEE sur les substances pour emballage de denrées alimen-
dangereuses. Les substances de taires destinées à l’impression des Il est de la responsabilité du
catégorie 3 sont également surfaces qui ne viennent pas au fabricant d’emballage et du
exclues à l’exception des subs- contact direct des aliments ». transformateur de s’assurer de la
tances dont le risque a été éva- conformité aux exigences légales
lué par des études sur les Certaines spécifications s’appliquent de l’emballage de denrées ali-
migrations ou qui ont une également à l’emballage imprimé : mentaires.
limite spécifique de migration ;
(b) matières classifiées Toxiques ou • les encres pour emballages doivent Les fabricants d’encres, ne
Très Toxiques ; être utilisées et appliquées confor- connaissant ni les conditions
(c) matières colorantes à base d’an- mément aux bonnes pratiques de d’impression, ni les conditions
timoine, arsenic, cadmium, fabrications reconnues pour la trans- d’utilisation des emballages
chrome (VI), plomb, mercure, formation ; imprimés, n’ont pas la capacité
sélénium ; • les surfaces d’un emballage impri- de fournir des certificats ou des
(d) toutes substances listées dans mées ne doivent pas entrer en déclarations de conformité cou-
la Directive 76/769/CEE (rela- contact direct avec les aliments ; vrant l’ensemble des responsabi-
tive aux restrictions en matière • il ne doit pas y avoir, ou seulement lités légales de toute la chaîne
de marketing et d’utilisation de de façon négligeable, de traces visi- d’emballage. Cependant, ils sont
certaines substances et prépa- bles de maculage ou de migration responsables de la composition
rations dangereuses) et ses provenant des surfaces imprimées ou des préparations, conformément
modifications, si leur utilisation vernis sur les surfaces venant en aux exigences précisées ci-des-
dans les encres d’imprimerie contact direct avec les aliments ; sus.
pour emballage alimentaire • les migrations globales ou spéci-
conduit à enfreindre l’Article 3 fiques venant de l’emballage dans
du Règlement Cadre ; son état final ou d’un objet ne doi-
• les encres pour emballages alimen- vent pas dépasser les limites applica-
taires doivent être formulées et bles.
fabriquées conformément au docu-

Déchets d’encres / Déchets d’emballages


Aujourd’hui, la prise en compte de l’en- 1. Les textes législatifs du plomb, du cadmium, du mercure
vironnement s’inscrit à tous les niveaux et du chrome hexavalent. La somme
de la chaîne de consommation. Elle se Différents textes législatifs, nationaux de ces 4 éléments ne doit pas dépas-
situe de la fabrication du produit à son ou communautaires, régissent les ser, pour un emballage, les teneurs
utilisation puis à son élimination ainsi déchets. Le premier texte est la suivantes :
que celle de son emballage. Directive Européenne 97/138/CE de • 600 ppm en poids application
Au travers de ce chapitre, nous vous pro- février 1997 sur les déchets d’embal- 30/06/1998.
posons de mieux appréhender les points lage. Cette directive s’appuie elle- • 250 ppm en poids application
relatifs aux déchets dans lesquels l’encre même sur la Directive Européenne 30/06/1999.
ou le vernis est un constituant : 94/62/CE relative aux emballages et • 100 ppm en poids application
aux déchets d’emballage. Les exi- 30/06/2001.
1. Les textes législatifs gences essentielles de cette dernière
2. Les déchets d’encres et vernis directive portent sur la teneur en En fait, seuls les pigments de plomb,
3. Les déchets d’emballages d’encres et métaux lourds de l’emballage ou de dont l’utilisation s’est fortement res-
vernis ses éléments. treinte et a complètement disparu
4. Les déchets d’emballage imprimé Quatre métaux lourds sont, pour les encres destinées à l’emballage
aujourd’hui, considérés comme ayant et aux magazines, génèrent une
un impact dangereux sur le milieu teneur au-delà de ces seuils. Les autres
naturel. Leurs dérivés métalliques, dérivés rencontrés correspondent aux
susceptibles d’être présents dans une impuretés des produits industriels et
encre, sont donc concernés. Il s’agit ceci en quantité infinitésimale.
Qualité - Sécurité - Environnement 5

Plus récemment, le Décret Français 3. Les déchets d’emballages Emballages ayant contenu des encres
n°98-638 du 20 juillet 1998 est venu d’encres et vernis liquides
corroborer ces directives euro-
péennes, en intégrant le caractère Comme évoqué précédemment, (généralement utilisées avec un solvant
réutilisable ou valorisable de l’embal- toutes les décharges devront être fer- d’allongement)
lage. Par rapport à ce décret, les mées à terme sauf celles accueillant
encres sont concernées au titre de des déchets “ultimes”, c’est-à-dire Le rinçage de l’emballage avec une partie
l’article 3 sur la conception de l’em- indestructibles. Dès lors l’emballage du solvant d’allongement, conduit à un
ballage et sa valorisation et de l’arti- souillé, s’il ne peut être totalement emballage quasi-propre et représente une
cle 4 qui porte sur la teneur en nettoyé, est un déchet. économie. Ceci n’altère en rien sa qualité.
métaux lourds précédemment énon- Il est donc nécessaire de trier les Le mode opératoire est le suivant :
cés. déchets afin de diminuer les coûts de • Agiter le solvant dans l’emballage.
l’élimination (le prix d’élimination • Placer l’emballage sur un berceau,
L’encre, dans la majorité des cas, d’un déchet spécial est plus élevé que ouverture en bas, jusqu’à égouttage
répond à ces exigences, après attesta- celui d’un déchet banal) et de respec- complet.
tion par son fabricant, en terme de : ter la législation. • Procéder à plusieurs rinçages plutôt
• valorisation énergétique, La SOGEFI (Société de Gestion de la qu’à un grand.
• respect des teneurs en métaux FIPEC) a établi, en 1992, un guide des • Ne jamais refermer les emballages
lourds. Déchets Industriels Peintures et (danger dû aux vapeurs de solvants
Encres. Sur la base de ces travaux, la dans un emballage vide).
En fonction de leurs propriétés de FIPEC a proposé une classification de • Ne compacter que des emballages non
danger et des risques liés à leur élimi- ces emballages et les solutions de hermétiquement fermés.
nation, nous pouvons classer les traitement retenues sur la base des • Séparer les emballages métalliques des
déchets en trois catégories : caractéristiques « contenant / emballages plastiques.
• Les déchets spéciaux. contenu » du déchet et du risque
• Les déchets ménagers et assimilés. généré. Cette classification répond à Consulter la Fiche de Données de
• Les déchets inertes. l’obligation de tri « souillé / non Sécurité pour prendre connaissance
souillé » basée sur 2 critères : des précautions particulières éven-
Cette classification provient de la • le classement de la préparation tuelles.
Directive Européenne 91/689/CE du contenue.
12 décembre 1991. • le nettoyage de l’emballage et la Emballages ayant contenu des encres
quantité de résidu présente. ”grasses” oxydables

Racler soigneusement à la spatule puis


2. Les déchets d’encres et vernis Vous trouverez ci-après cette classifi-
laisser sécher à l’air. La pellicule résiduelle
cation et des conseils spécifiques aux
imprimeurs afin de transformer un sèche et adhérente est de même nature
Les déchets d’encres sont considérés que celle d’une impression.
comme des déchets spéciaux. Ils doi- déchet spécial en déchet banal.
vent donc être éliminés en respectant L’élimination des emballages sera
la réglementation. La politique fran- facilitée par un nettoyage préalable
fait avec soin. L’emballage ainsi net- Emballages ayant contenu des encres
çaise précise que les déchets non- grasses ne séchant pas par oxydation
traités ne pourront plus être admis en toyé devient un déchet banal.
ou des encres UV
décharge de classe 1. Dans le cas des
encres, cela oblige à un prétraitement Rincer soigneusement, puis essuyer l’em-
qui correspond essentiellement à une ballage.
incinération.

Opérations nécessaires et suffisantes pour considérer qu’un emballage est un déchet industriel banal :

Vidange soignée Rinçage avec le solvant Essuyage ou


d’allongement et séchage rinçage
Encres liquides  

Encres oxydables 

Encres grasses non oxydable  


Qualité - Sécurité - Environnement

Type d’emballage Classe Code Valorisation envisageable


de
Réemploi Rénovation Recyclage Incinération Décharge
déchet matériau
EMBALLAGES de Palettes bois C870 Oui Oui Oui Oui Non à
TRANSPORT Boîtes carton C860 Oui Oui terme
non souillés Films plastiques C830 Oui

EMBALLAGES Cas général BANAL c.810 Oui Oui Oui Non à


PRIMAIRES métal (fûts métalliques) (métal) terme

vidés, égoutés Produit Emballage BANAL C 830 Rarement Quelquefois Oui Non à
et séchés étiqueté rincé plastique (fûts plastiques) (plastiques) terme
F,F+,T
ou Xn Emballage SPECIAL C305 ou Rarement Quelquefois Oui Interdit
à cause non rincé code du (fûts plastiques) (plastiques)
de son produit
extrait sec contenu

EMBALLAGES Emballages souillés SPECIAL C305 ou Oui Oui Oui Interdit


souillés par résidus solides code du (fûts métalliques) (métal)
liquides pâteux produit après décontamination
ou en poudre contenu (à voir au cas par cas)

4. Les déchets d’emballages évoqué. Cependant, les techniques de péennes et nationales évoluent. Les
imprimés désencrage sont plus ou moins com- renseignements que nous fournissons
plexes en fonction du type d’encres au travers de cet article sont donc
Le recyclage de l’emballage imprimé Offset, Flexo et UV. Par ailleurs, cer- également susceptibles d’évoluer.
impose la récupération de la matière taines de ces techniques sont forte-
afin de fabriquer un nouveau maté- ment consommatrices d’énergie. Les Dès qu’une question relative à l’en-
riau. La majorité des récupérateurs de boues d’encres récupérées ne peuvent vironnement se pose, nous vous
papiers et cartons imprimés recyclent être qu’incinérées. Enfin, les qualités conseillons de nous contacter ou de
directement les produits imprimés et des supports désencrés restent en deçà contacter la DRIRE (Direction
obtiennent des papiers ou cartons des supports standards. Le recyclage Régionale de l’Industrie, de la
teintés de qualité “moyenne”. de l’emballage est donc aujourd’hui Recherche et de l’Environnement)
Afin d’améliorer cette qualité, le dés- un axe primordial de la protection de de votre région (située à la préfec-
encrage des emballages imprimés est l’environnement. Les législations euro- ture).

La sécurité des jouets


La sécurité des jouets est régie par norme européenne EN 71-3 ou par les sont les suivants : Plomb, Mercure,
différentes normes dont une s’ap- législations nationales, lorsqu’il Cadmium, Zinc, Sélénium, Baryum,
plique plus particulièrement au n’existe pas de texte communautaire, Chrome.
domaine des encres d’imprimerie. concernent la composition de l’un des
éléments constitutifs, soit du jouet • Les impuretés sous forme de dérivés
La norme NF EN 71-3 de mars 1995 (matière plastique par exemple), soit métalliques, inconnues des fabri-
reproduit intégralement la norme d’une partie du jouet (film d’encre par cants d’encres mais dont les limites
européenne EN 71-3 adoptée par le exemple). peuvent être précisées par leurs
Comité Européen de Normalisation le fournisseurs : Arsenic, Antimoine,
20 décembre 1988. Cette norme, en Il convient de distinguer : Amines Aromatiques.
partie 3, évoque la migration de cer- • Les dérivés métalliques constitutifs
tains métaux à partir des matériaux d’un composant volontairement Tous ces dérivés métalliques sont
de jouets. Les limites imposées par la utilisé dans une encre. Ces dérivés repris dans les normes ou législations
Qualité - Sécurité - Environnement

afférentes à la sécurité des jouets. Ils d’analyse des teneurs en métaux La Société Brancher s’engage à
proviennent, pour la plupart, des pig- “lourds” opérés par les fabricants de répondre à toute demande relative
ments organiques. Les pigments utili- matières colorantes ne sont pas réali- aux produits qu’elle commercialise
sés pour la fabrication des encres, sés sur chaque lot de production mais quant à leur conformité aux légis-
entrant en tant qu’éléments constitu- sur un ensemble de lots. lations sur les jouets.
tifs du jouet, répondent aux exi-
gences de pureté dans la limite du Les limites fixées sont légalement
contrôle statistique. Ces contrôles résumées dans le tableau ci-dessous.

Réglementations concernant les jouets.


Parties en %, calculées dans le jouet ou ses vernis.

Royaume-Uni Europe USA Australie


1 2
Plomb 0.250 T 0.009 0.009 0.06 0.010 T
Arsenic 0.01 T 0.0025 0.0025 0.01 0.010 T
Mercure 0.01 0.006 0.0025 0.01 0.010 T
Cadmium 0.01 0.0075 0.0050 0.01 0.010 T
Zinc - - - - -
Selenium 0.05 0.05 0.010 T
Baryum 0.05 0.05 0.025 0.05 0.010 T
Chrome 0.025 0.006 0.0025 0.025 0.010 T
Antimoine 0.025 0.006 0.006 0.0025 0.010 T
Amine aromatique - - - - -

Les limites ci-dessus se rapportent au pourcentage d’impuretés extractibles dans les peintures colorées pigmentées ou dans
les articles finis (dans la mesure où ils ne sont pas marqués “T”).
T = teneur totale.
- = non spécifié.

Royaume Uni 2 Couleurs pour peintures, pâte à Australie


“Consumer Protection” Statutary modeler pour enfants (voir § 3.9, EN Australian Standard 1647 (1982)
Instrument n°1367 (1974) The Toys 71). Children Toys, Parts 3, Toxicological
(Safety) Regulation 1974 (specified as Requirements. Australian Standard
the amount which can be extracted by Pour d’autres détails, voir également 2070.6 (1984)
solvent from the coloured material). 88/378/CEE – Directives du conseil du Plastics Material for Food Contact Use
(Also Proposal of BS 5665) (Royaume- 3 mai 1988 pour harmoniser les pres- Colorants.
Uni). criptions légales des états membres.

Europe U.S.A. Les législations évoluant, nous vous


EN 71-3 ASTM F963-86 (4.3.5.1 – 4.3.5.4) conseillons de nous contacter pour
Sécurité des Jouets, Partie 3 : Standard Consumer Safety toute information.
Migration de certains éléments (rem- Specifications on TOY SAFETY
place EN 71/3, édition 1982) (Comité (American Society for Testing and
Européen de Normalisation). Materials) U.S.A
1 Généralités : peintures, enduits et
autres substances pour jouets (voir §
3.2, EN 71).
Partenaires techniques

Centres de formation
ALSACE réalisation de produits imprimés.

Lycée des Métiers de l’Industrie Contacts :


Graphique Bernard SORINA (Chef de Travaux)
22 rue Lixenbuhl Marie-Caroline MARTIN (Assistante
67400 ILLKIRCH GRAFFENSTADEN Coordination Pédagogique)
Tél : 03 88 66 81 50
Fax : 03 88 67 35 88 AUVERGNE
E-mail : ce.0672616E@ac-strasbourg.fr
Site internet : www.lyceegutenberg.net Lycée Professionnel Vercingétorix
4 rue de Laubize
Formations dispensées : 63540 ROMAGNAT
• BEP Métiers de la Communication et des Tél : 04 73 62 02 55
Industries Graphiques Fax : 04 73 62 06 09
• BAC Pro options production graphique et E-mail : lpvercin@ac-clermont.fr
production imprimée
• BTS Communication et Industries Formations dispensées :
Graphiques options étude et réalisation • BAC Pro options production graphique et
de produits graphiques et étude et production imprimée en 3 ans
réalisation de produits imprimés. • BTS Communication et Industries
Graphiques options étude et réalisation
Contacts : de produits graphiques et étude et
Mr PERNET (Proviseur) réalisation de produits imprimés par
Mr SCHNEIDER (Chef de Travaux) apprentissage

AQUITAINE Contact :
Madame PELISSIER (Proviseur)
C.F.A. Le Vigean
BP 73 BOURGOGNE
33326 EYSINES Cedex
Tél : 05 56 16 12 05 C.F.A. La Noue
Fax : 05 56 16 13 00 1 Chemin de La Noue
E-mail : contact@cfa-levigean.fr BP 80
internet : www.cfa-levigean.fr 21602 LONGVIC Cedex
Tél : 03 80 68 48 80
Formations dispensées : Fax : 03 80 68 48 81
• BAC Pro options production graphique E-mail : contact@cfalanoue.com
et production imprimée en 2 ans Site internet : www.cfalanoue.com
accessible après un diplôme de niveau 5
des Industries Graphiques. Formations dispensées :
• BAC Pro options production graphique et • CAP en sérigraphie
production imprimée en 3 ans accessible • CAP Signalétique Enseigne Décoration
dès la 3ème. • BEP Métiers de la Communication et de
l’Industrie Graphique
Contact : • BAC Pro Industries Graphiques options
Isabelle CAILLAUD (Coordinatrice production graphique et production
Pédagogique) imprimée

Lycée Polyvalent « Les Iris » Contacts :


13 rue Saint Cricq Luc LECHERF (Directeur)
BP 69 Daniel WRONA (Chef de Travaux)
33305 LORMONT Cedex Evelyne CANIN (Responsable de la
Tél : 05 57 80 10 60 Promotion des filières formations)
Fax : 05 56 06 13 51
Site internet : www.lyceelesiris.fr
BRETAGNE
Formations dispensées :
• BAC PRO options production graphique Lycée Professionnel Saint Michel –
et production imprimée, Fondation d’Auteuil
• BTS Communication et Industries 56320 PRIZIAC
Graphiques options étude et réalisation Tél : 02 97 23 89 46
de produits graphiques et étude et Fax : 02 97 23 89 34
Partenaires techniques

E-mail : lyc.stmi.priziac@ddec56.org Contacts : • BTS Industrie Graphiques options


Site internet : www.fondation-auteuil.org Denis MICHENAUD (Directeur) production graphique et production
Carole BOURGOGNON (Chef de Travaux) imprimée
Formation dispensée :
• BEP des métiers de la Communication et Contact :
Industries Graphiques
CHAMPAGNE ARDENNES Franck PETIT (Coordinateur Pédagogique)

Contact : Lycée Val de Murigny


Jean-Yves NOUEL (Directeur) 2, rue Vauban BASSE NORMANDIE
Dominique LE NINIVEN (Directeur Adjoint 51097 REIMS Cedex
et Chef de Travaux) Tél : 03 26 83 50 54 Lycée Technique Modeste Leroy
Fax : 03 26 83 50 48 32 rue Pierre Brossolette
E-mail : ce.0511884W@ac-reims.fr BP 1607
CENTRE 27016 EVREUX Cedex
Formations dispensées : Tél : 02 32 62 24 00
Lycée Albert Bayet • CAP Dessinateur d’exécution en Fax : 02 32 33 36 41
50 boulevard Preuilly communication graphique E-mail : 0270017@ac-rouen.fr
BP 5853 • BEP des Métiers de la Communication et Site internet :
37058 TOURS Cedex des Industries Graphiques www.ac-rouen.fr/lycee/modeste-leroy
Tél : 02 47 77 12 12 • BAC Pro options production imprimée et
Fax : 02 47 37 30 61 production graphique Formations dispensées :
E-mail : • BEP Métiers de la Communication et des
lycee.albert.bayet@ac-orleans-tours.fr Contacts : Industries Graphiques
Site internet : www.bayet.org Hervé MARTINEAU (Proviseur) • BAC Pro options production graphique
Denis REICHART (Chef de Travaux) et production imprimée
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en formation continue et en Lycée les Lombards – Métiers de la Contact :
apprentissage: communication des Industries Mr LE STER (Chef de Travaux)
• BEP des Métiers de la Communication et Graphiques
des Industries Graphiques 12 avenue des Lombards
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ILE DE FRANCE
production imprimée 10025 TROYES Cedex
• BTS Communication et Industries Tél : 03 25 71 46 60 Les GOBELINS, l’école de
Graphiques options étude et réalisation Fax : 03 25 71 46 67 l’image
de produits graphiques et étude et E-mail : alain.artusse@ac-reims.fr 11 rue du Ballon
réalisation de produits imprimés. 93160 NOISY LE GRAND
Formation dispensée : Tél. : 01 48 15 52 00
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Entreprises) Alain ARTUSSE (Chef de Travaux) Formations dispensées :
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CARTIF – Centre d’Apprentissage des Industries Graphiques
Régional des Techniques d’Impression et
HAUTE NORMANDIE • BAC Pro options production graphique et
de Finition production imprimée
50 boulevard Preuilly A. F. I. • Année préparatoire Communication et
BP 5853 18 rue Alfred Kastler industries graphiques
37058 TOURS Cedex 76130 MONT SAINT • BTS Communication et Industries
Tél : 02 47 77 90 07 AIGNAN Graphiques options étude et réalisation
Fax : 02 47 37 64 76 Tél : 02 35 59 90 14 d'un produit graphique et étude et
E-mail : cartif@wanadoo.fr Fax : 02 35 59 81 07 réalisation d'un produit imprimé.
E-mail : cfa@afi-rouen.com • Licence professionnelle Ingénierie et
Formations dispensées en apprentissage : Site internet : www.afi-rouen.com management de projets en communication
• BEP des Métiers de la Communication et et industries graphiques (en partenariat
des Industries Graphiques Formations dispensées : avec l'université de Marne la Vallée)
• BAC Pro options production graphique et • CAP en sérigraphie • Formation Opérateur système
production imprimée • BEP Industrie Graphiques options texte/image (en contrat de
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Graphiques options étude et réalisation imprimée
de produits graphiques et étude et • BAC Pro options production graphique et Contact :
réalisation de produits imprimés. production imprimée Eric DELAFOY (Responsable relations
publiques et entreprises)
5 Partenaires techniques

Institut National des Jeunes Sourds de Formations dispensées : Formations dispensées :


Paris • BEP des Métiers de la Communication et • Bac technologique STI option Arts
254 rue Saint Jacques des Industries Graphiques Appliqués
75005 PARIS • BAC Pro options production graphique et • BTS communication Visuelle
Tél. : 01 53 73 14 00 production imprimée • BTS Communication et Industries
Fax : 01 46 34 78 76 • BTS Industrie Graphiques options Graphiques
E-mail : mlabergere@injs-paris.fr production graphique et production • BTS Edition
Site internet : www.injs-paris.fr imprimée • DMA Reliure Dorure, Gravure, Typo
graphisme et Illustration
Formations dispensées : Contacts :
• BEP des Métiers de la Communication et Patrice LIS (Proviseur) Contacts :
des Industries Graphiques Didier FERLET (Chef de Travaux) Catherine KUHNMUNCH (Proviseur)
• BAC Pro options production graphique et Gérard BECKER (Chef de Travaux)
production imprimée MEDIAGRAF Ludovic POYER (Professeur en section
15 rue Fernand Grenier Industries Graphiques
L’INJS travaille en collaboration avec le 93210 LA PLAINE SAINT
GRETA Réseau Graphique de l’Ecole DENIS
Supérieure Estienne et le Lycée Maximilien Tél. : 01 42 43 65 60
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Vox. Fax : 01 48 20 48 91
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enseignements) Formations continues dispensées : 57078 METZ Cedex 3
Michel LABERGERE (Professeur Atelier • Fabrication devis, PAO, impression offset, Tél. : 03 87 39 31 50
Prépresse) finition, multimédia. Fax : 03 87 62 71 25
Gérard NOSTEN (Professeur Atelier E-mail : cfametz@cm-moselle.fr
Prépresse) Contacts : Site internet : www.cm-moselle.fr
Zaklina STOJANOVIC (Professeur Atelier Michel ROLLAND (Directeur Administratif
Prépresse) et Commercial) Formations dispensées :
Pierre LION (Professeur Atelier Impression) Fabrice NICOLLE (Directeur Technique et • CQP conducteur d’encarteuse piqueuse
Pédagogique) • CAP en Sérigraphie
GRETA Réseau Graphique • CAP Signalétique Enseigne Décor
218 boulevard Auguste Blanqui Lycée Maximilien VOX • CAP Dessinateur d’exécution en
75013 PARIS 5 rue Madame communication graphique
Tél. : 01 44 08 87 77 75006 PARIS • BEP des Métiers de la Communication et
Fax : 01 47 07 52 14 Tél. : 01 45 49 78 78 des Industries Graphiques
E-mail : Fax : 01 45 49 78 73 • BAC Pro options production graphique et
contact@reseaugraphique.greta.fr E-mail : ce.0750502n@ac-paris.fr production imprimée
Site internet : Site internet : http://lyc-maximilien-
www.reseaugraphique.greta.fr vox.scola.ac-paris.fr/index1.htm Contacts :
Fabrice BARTHEL (Directeur Pédagogique)
Formations dispensées : Formations dispensées : Thierry ANCEL (Directeur Formation)
• Agent technico-commercial des • BEP des Métiers de la Communication et
Industries Graphiques des Industries Graphiques C.F.A. de l’Automobile et des Métiers de
• Mention complémentaire : finition du • BAC Pro options production graphique et l’Industrie
produit imprimé production imprimée 53 rue de Bonsecours
• Agent technique de fabrication 54052 NANCY Cedex
• BTS Communication et Industries Contact : Tél. : 03 83 37 99 45
Graphiques Jean-Claude GEHANT (Chef de Travaux) Fax : 03 83 35 74 69
• Maquettiste E-mail : cfa.ami@wanadoo.fr
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Industries graphiques
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Continue) 75013 Paris 3 ans
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Lycée Claude GARAMONT Fax : 01.55.43.47.48 Contact :
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C.F.A. Régional Jolimont Lycée Professionnel Don Bosco production graphique et production
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Communication et des 13006 MARSEILLE
Industries Graphiques Tél : 04 91 14 00 00 Contacts :
44 chemin Cassaing Fax : 04 91 81 96 97 Madame ABOUDEINE (Directrice)
BP 55205 E-mail : sc.donbosco@laposte.net Mademoiselle MOREAU (Chargée des
31079 TOULOUSE Cedex 5 Site internet : www.donbosco-marseille.org relations entreprises)
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Fax : 05 34 25 52 79 Formations dispensées : POITOU CHARENTES
E-mail : cfajolim@ac-toulouse.fr • BEP Métiers de la Communication et de
Site internet : www.pedagogie.ac- l’Industrie Graphique AFPI
toulouse.fr/lyc-jolimont-toulouse/ • BAC Pro Industries Graphiques options ZI n° 3
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Formations dispensées : imprimée Tél : 05 45 90 13 55
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Communication Graphique Monsieur RENALDI (Formation continue) Site internet : www.afpi-charente.asso.fr
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Pédagogique) E-mail : yann.chopinet@cifop.fr
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• BEP Métiers de la Communication et de Site internet : www.cifop.fr
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Mr LOOTENS (Directeur) 44315 NANTES Cedex 3
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Formations dispensées en alternance :
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l’Industrie Graphique E-mail : arnaud.voisin@ac-grenoble.fr
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