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Fiab
IMdR
Groupe de travail
Management Méthodes
Outils Standard (M2OS)
Jean-Claude Ligeron
Cours de Fiabilité
en mécanique
16/05/2009 Page 1 sur 3 ©IMdR/M2OS
2
Introduction
Depuis son origine à l’ISdF (Institut de Sûreté de Fonctionnement) puis à l’IMdR (Institut de
Maîtrise des Risques) le groupe de travail M2OS (Management, Méthodes Outils Standard)
fort d’une vingtaine de membres s’est donné pour tâche de publier des ouvrages destinés à
servir de références aux personnes soucieuses de Sûreté de Fonctionnement et de Maîtrise
des risques. Ceux – ci peuvent être débutants afin les aider à démarrer dans le métier ou
plus chevronnés pour se rappeler tels ou tels éléments techniques.
Dans la lignée des ouvrages qu’il a élaborés, M2OS propose ici au lecteur le cours de
fiabilité en mécanique que Jean-Claude Ligeron enseigne depuis de nombreuses années.
Ce cours représente le fruit de son expérience acquise à MATRA, puis dans les entreprises
où il a exercé et pour finir dans la société qu’il a fondée.
Nous tenons ici à remercier Jean-Claude Ligeron d’avoir accepté cette publication qui
comme les autres constitue un trait d’union entre les « anciens » et les « nouveaux ».
Ce cours ne se veut pas figé mais évolutif en fonction de son enrichissement, compte tenu
des dernières nouveautés en la matière et d’expériences complémentaires que vous
pourriez avoir acquises dans votre milieu.
Il vous est possible d’adresser tous commentaires sur l’existant, et proposer des
compléments par le moyen de votre choix en l’adressant par courriel au coordinateur du
projet : prlecler@club-internet.fr .
1 - L’accès direct aux modules s’effectue en cliquant sur « >> » à droite de la désignation.
2 - Certains modules mentionnent des références non rééditées mais dont le contenu reste d’actualité et n’ont
pas été remplacées.
3 - Le lecteur n’oubliera pas que vous avez accès à un cours conçu pour être professé. Le professeur n’étant
pas là, vous voudrez bien avoir de l’indulgence pour certaines planches qui de ce fait sont un peu plus difficiles
à appréhender sans les commentaires oraux… Il présente une base pour se familiariser avec le domaine et
fournit un très grand nombre de références et de données pour approfondir le domaine.
FIABILITE MECANIQUE
Les bases
1. Généralités
2. Méthodologie « >> »
3. Théories de contrainte / Résistance « >> »
4. Fatigue « >> »
5. Fatigue oligocyclique « >> »
6. Mécanique de la Rupture « >> »
7. Amorçage « >> »
8. Pièces particulières « >> »
1. GENERALITES
Æ LA LOI DE WEIBULL
Æ LA METHODE CONTRAINTE RESISTANCE
Æ MOINS PRECISE QUE L'ELECTRONIQUE
Æ REMPLACE LE TRAVAIL DU CALCULATEUR DE
RDM
Æ SE FAIT SANS ANALYSE FONCTIONNELLE ET
AMDEC
Æ SE FAIT PAR UN FIABILISTE ELECTRONICIEN OU
UN STATISTICIEN
Æ ELLE UTILISE :
 UNE METHODOLOGIE DERIVEE DES TECHNIQUES
CLASSIQUES DE FIABILITE
 ELLE UTILISE LES RESULTATS DES BUREAUX DE
CALCUL
 ELLE EST PRATIQUEE PAR DES MECANICIENS
"COMPOSANTS CRITIQUES"
Æ ANALYSE FONCTIONNELLE
 DEN/CNES
 CEP
 AMDEC « ASTUCIEUSES »
Æ FTA, ARBRE D’EVENEMENTS
Æ ANALYSE DE RISQUES
 CONDITIONS INSIDIEUSES
 DES IMPREVUS
 MODES COMMUNS
...
A FOND D ’ENTAILLE
SCHIVJE k = f(a)
...
Æ GROUPE DE COMPETENCE
Æ DIALOGUE MECANICIEN / FIABILISTE
« <Retour< »
2. METHODOLOGIE
non constant
lois statistiques complexes
p : proportion défectueuse
µx F(x) = 1 e - (x - µ x)2
- Loi log normale σ√2∏ 2 σx2
f(x) - y = ln x normale
- Mortalités et durées de réparation
0 x
- Loi de Weibull
f(X) Æ souple
Æ roulements, engrenages, etc ...
β x-γ β-1
. Exp - x-γ β
Æ f(x) =
β=3
β = 0.5 β=1
X
LA FIABILITE EN MECANIQUE
Æ SA SPECIFICITE
Æ LA METHODOLOGIE GENERALE
Æ CONTRAINTES RESISTANCE
FIABILITE
Æ EFFORTS STATIQUES
DE FATIGUE
OLIGOCYCLIQUES
Æ MECANIQUE DE LA RUPTURE
Æ PIECES PARTICULIERES
Æ TABLES DE TAUX DE DEFAILLANCE
ANALYSE QUALITATIVE
MODES DE DEFAILLANCE
Æ CHOC THERMIQUE
Æ RELAXATION THERMIQUE
Æ STRESS CORROSION
Æ DEFORMATION ELASTIQUE
Æ COMBINEE EFFORT TEMPERATURE
Æ RADIATION
Æ FATIGUE ACOUSTIQUE
LES RUPTURES
Æ RUPTURE FRAGILE = LIAISONS INTER ATOMIQUES
Æ RUPTURE DUCTILE = DEFAUTS CRISTALLINS
Æ RUPTURE PAR FATIGUE
 PHASE D'ACCOMMODATION
 PHASE D'AMORCAGE
 PHASE DE CROISSANCE
T2
σ12
σ32
σ21
T1
σ11
σ23
σ31
T3 X1
σ13
σ33
X3
Tenseur de Piola-Kirchhoff 2
S * = F -1 . S
Æ Détermination par:
 calculs
 mesures
Æ Distribution statistique
Outils : Résistance des Matériaux
Outils Informatiques (CAO)
Techniques d'essais
Exploitations statistiques
DETERMINATION DE LA RESISTANCE
A LA CONTRAINTE DES ELEMENTS
Composants "standardisés »
(roulements, bagues, engrenages) : lois de survie
sinon
 théorie de la fatigue
 mécanique de la rupture
 données en exploitation
 essais
 tables de données
Propositions de modifications
Retour conception ou d'améliorations
- fatigue
Rencontre de 2 conditions :
Une défaillance n ’est pas • l’entité est dans un état de faiblesse et
Défaillance
systématiquement aperçue par l’utilisateur • le profil ou contrainte d’utilisation
correspond à celui qui engendre la faiblesse
Densité de
probabilité
Mesure
physique
contrainte résistance
ERREURS HUMAINES
Æ 4 PHASES :
 Identification
 Investigation
 Actions correctives
 Vérification
PRATIQUES
Æ Prévenir les erreurs de connexions
Æ Éduquer sur les erreurs possibles
Æ Obtenir des informations sur systèmes similaires
Æ Concevoir des systèmes prenant en considération l’erreur humaine
Æ Se souvenir que l’humain n’est pas très fiable
QUALIFICATION
INADEQUATE
EXPERIENCE
INCOMPETENCE INADEQUATE
60%
APTITUDE A
AUTORITE
COMMUNIQUER
INADEQUATE
INADEQUATE
NEGLIGENCE
R = π Pi
FIABILITE
FIABILITE
PRATIQUE
THEORIQUE
1 - P2
3
FIABILITE R = ∏ Ri
i =1
R1 R2 R3
THEORIQUE THEORIQUE
PRATIQUE
MECANIQUE FONCTIONS
• Conception • Tests
• Réalisation • Inspection
Tolérance d’Assemblage
Schéma
d’allocation
Sous-système Sous-système
A B
Système
Limites de tolérances
NEF
1) Analyse fonctionnelle
3) Probabilité théorique
Fiabilité théorique
N (m1,σ1)
Distribution de la N (m4,s4)
taux de défaillance défaillance de jeunesse Distribution des
(Erreurs de conception défaillances d'usure
et de fabrication)
N (m2,σ2)
Distribution de la défaillance
occasionnelle ou anormale N (m3,s3)
de la fabrication Distribution de la
(Erreur accidentelle ou anormale défaillance intrinsèque
de la fabrication courante) à la technologie
temps
SYSTEME ENVIRONNEMENT
SOLLICITATIONS
t
σ
CONTRAINTES
OBJECTIF
t
Mécanique Aléatoire
Définition des données réglementaires considérées comme extrêmes selon les états
Étape (2) limites choisis
Données de la ou
conception
Connaissance des variables aléatoires et des processus
η& t = f (η t , t, exc t )
AVANTAGES
Æ Actions naturelles
 les séismes
 le vent
 la neige
 la houle
 pluies, crues, courant
 températures, gradients thermiques
 chocs de glace
Æ Actions d’exploitations
 charges de trafic sur les structures
 charges de plancher
Æ Actions accidentelles
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Les bases - 2. Méthodologie
54
34
APPROCHE PROBABILISTE
STATIQUE ET DYNAMIQUE
Approche statique
V0 = S (Vb)
Approche dynamique
Y(t) = f(Xt)
Xt = excitation Y(t) = réponse
On introduit généralement
Zt = h Y(t)
MODELISATION
LE VENT
Vent naturel
variation lente
variation rapide
r r r
V(M, t) = V(M) + V' (M, t)
Corrélation spatiale
densité spectrale unilatérale
Davenport
Harris
Pressions et forces aérodynamiques
TENUE AU VENT
& t, ηt, t) EQUA DIF STOCHASTIQUE
MXt = f(Xt, X
M = matrice carrée, réelle symétrique, définie positive
Xt = réponse de la structure
f = fonction à valeurs vectorielles
nt = excitation gaussienne stationnaire centrée
ALGORITHMES :
Æ Shinozuka et Jan
 Analyse spectrale et filtrage linéaire
Æ Borgman
 Filtrage linéaire
 Analyse de Fourier de la fonction transfert impulsionnelle caractérisant le filtre
Æ Wittig et Sinba
 Analyse spectrale n(t)
 FFT
Æ Markovianisation approchée
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Les bases - 2. Méthodologie
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38
VAGUES
Æ η(t) = variation niveau
Æ T0 = période
Æ Hauteur de vague significative Hs ou H1/3
Æ Nombre moyen de passages à 0 Tz
temps entre passage à 0
Tz = 3.349 Hs0.559
Æ Loi de Weibull
Æ 2 relations
 Pierson et Moskowitz
Sηη(w)
+∞
∫-∞
Sηη = Transformée de Fourier complexe
 Jonswap
Utilisation PETCH = distance et direction du vent
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Les bases - 2. Méthodologie
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39
Æ Modèle de vagues
Théorème de Airy :
 deux dimensions
 pression de surface négligeable
 termes non linéaires négligeables
 déplacements de surface négligeable
η(x, T) + a cos (Kx - wt)
vitesse des particules et accélérations
& p et U p
U
Effet du courant
Æ Modèle d’effort
 coefficients de Morison
 Effet de traces cd
dP(t)
 Effet d ’inertie Cm
Coefficient de Morison Cd et Cm
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Les bases - 2. Méthodologie
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40
Æ Vitesse du vent
 Davenport
 Loi de Rayleigh pour vitesse horaire en un point particulier
Type 1 Fy(y) = EXP (-EXP (-x(y-v)))
Type 2 Fy(y) = EXP (-(u/y)k)
⎛ ⎛ y - ε ⎞β ⎞
Type 3 Fy(y) = 1 - EXP ⎜⎜ − ⎜ ⎟ ⎟⎟
⎝ ⎝K - ε ⎠ ⎠
1. INTRODUCTION
Les réacteurs sont soumis à des sollicitations de deux types :
 les sollicitations sismiques qui sont transitoires,
 les fluctuations de pression induites par les écoulements perturbés qui sont
stationnaires.
S(ϑ, β) = F (ϑ, β, H, I)
Deux niveaux de séismes sont définis :
 un «séisme de base» après lequel l’installation peut redémarrer Iβ = SMHV,
 un «séisme de sûreté» après lequel l’installation doit rester sûre. Son intensité est
telle que :
IS = IB + I
C1 Y1 max C2 Y2 max
Z 2 max = C12 Y12 max + C22 Y2 max + 2
1 + ε122
ε12 =
(ϑ1, ϑ2 ) β +1
avec et β' =
β1' ϑ1 + β'2 ϑ2 (π ϑ T )2
T = durée de séisme
C1 et C2 = coefficients de participation modale
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Les bases - 2. Méthodologie
65
45
REPONSE SISMIQUE ET ALEATOIRE DES STRUCTURES DES
REACTEURS NUCLEAIRES (suite)
⎡
X(to) = ∫
+∞
X(ϑ, to) dϑ⎤ 1/2
⎢⎣ -∞ ⎥⎦
ANALYSE PRELIMINAIRE
ANALYSE QUALITATIVE
(FMECA)
MODELISATION
CALCULS DE FIABILITE
DES COMPOSANTS
CALCUL AU NIVEAU
“SYSTEME”
COMPARAISON/ OBJECTIFS OK COMPARAISON/ OBJECTIFS
FIN
MODIFICATIONS MODIFICATIONS
NIVEAUX DE QUALITE DIMESNSIONS
ARCHITECTURE SYSTEME MATERIAUX
(REDONDANCES) ARCHITECTURE
COMPOSANTS CRITIQUES
CHOIX METHODE
CHARGE
Caractérisation probabiliste des forces extérieure dues à l’environnement
3. THEORIE DE
CONTRAINTE / RESISTANCE
METHODOLOGIE "CONTRAINTES-RESISTANCE"
GRAPHE DE
MISSION
DETERMINATION DETERMINATION
DES CONTRAINTES DES RESISTANCES
CONTRAINTES
GRAND FAIBLE
A A
NOMBRE NOMBRE
BANDE BANDE
DE DE
ETROITE LARGE
CYCLES CYCLES
Données nécessaire :
- limite d'élasticité
- charge à la rupture si possible
- limite de fatigue sous forme
- module de Young, de Poisson distributionnelle
- Kt, q, etc ...
Sources :
- données fabricant
- travaux Tucson
- Metal Handbook (AMS)
- MIL HDBK 5B
- essais
Pn
Incertitudes sur la résistance P
Pq - Environnement
Pu - Tolérances de montage d'usinage
- Traitements thermiques
- Hétérogénéités
- Etc.
A E C
PR
Incertitudes sur
la contrainte C
Probabilité de rupture
FACTEURS DE SECURITE
1) SF = US
WS
WS = CONTRAINTE DE TRAVAIL
US = RESISTANCE MAXIMUM
2) SF = MSL
NSL
MSL = CHARGE MAXIMUM
NSL = CHARGE NORMALE
3) SF = MS
ML
MS = RESISTANCE MOYENNE
ML = CHARGE MOYENNE
4) SF = YS
WS
YS = LIMITE ELASTIQUE
WS = CONTRAINTE DE TRAVAIL
= iπ
3
7) FS fi
=1
fi = FACTEUR DE CHOC
f2 = FACTEUR D'ELASTICITE
f3 = MARGE REELLE DE SECURITE
Contrainte appliquée
σ F(σ)
Résistance à la contrainte
σ0 F(σ0)
σ0
Facteur de sécurité S= F(σ) F(σ0)
σ
σ
σ0
F(σ) F(σ0)
σ
σ σ0 σ0
s σ
σ0
Approche classique
Approche statistique
Coefficient de sécurité
Fiabilité
k= ρ
C R = proba (ρ > C)
Outils : Algèbre des V.A.
Simulation de Monte-Carlo
Méthode R / C
Transformée de Mellin
Dérivées partielles
f1 (C)
f1 (C)
f2 (ρ)
Distribution de
la contrainte C
Distribution de la
résistance à la
contrainte ρ f2 (ρ)
f1 (C1)
f2 (ρ2) C
ρ
C1
dC
La probabilité d ’une contrainte C1 est égale à la surface de l ’élément différentiel dC, soit :
⎧ dC dC ⎫
Prob ⎨C1 - ≤ C1 ≤ C1 + ⎬ = f1 (C1 ) dC
⎩ 2 2 ⎭
La probabilité d ’une résistance à la contrainte ρ supérieure à C1 est :
∞
Prob (ρ > C1 ) = ∫ f2 (ρ) dρ
C1
La probabilité d ’avoir une contrainte C, et d ’y résister est donc le produit des deux possibilités, c ’est la fiabilité relative à la
possibilité d ’une contrainte C1, soit :
∞
dR = f1 (C1 ) dC ∫ f2 (ρ ) dρ
C1
La fiabilité est la probabilité que la résistance à la contrainte ρ soit supérieure à toutes valeurs possibles de C, soit :
f1(C) ⎛⎜ ∫ f (ρ) dρ ⎞⎟ dC
+∞ +∞ +∞
R=∫ dR = ∫
-∞ -∞ ⎝ -∞ 2 ⎠
f1(C) ⎛⎜ ∫ f2 (ρ) dρ ⎞⎟ dC
+∞ +∞
R=∫
-∞ ⎝ C ⎠
On aurait pu raisonner de la même façon en considérant une résistance à la contrainte ρ2 et la probabilité que la contrainte
appliquée doit inférieure.
ρ2
On aurait alors : dR = f2 (ρ2 ) dρ ∫ f1(C) dC, soit :
-∞
f2 (ρ) ⎛⎜ ∫ f1(C) dC ⎞⎟ dρ
+∞ ρ
R=∫
-∞ ⎝ C ⎠
2 12
1 Distribution trapézoïdale
b1 − a 1
a1 b1
a1 + a2 b1 + b2
a1 + b2 a2 + b1
Z UZ V(Z) = σ Z² Observations
aX a UX a² σX² a = constante
X+a UX + a σ X² a = constante
X² U X² + σ x² 4 U X² σX² + 2 σ X4
n n n n V.A. indépendantes
Xi
Π
i=1 Πi =U1Xi Π (U
i=1
Xi ² + UXi²) -
Π UXi ²
i=1
CALCUL C/R
2ème cas
Dispersion sur
1er cas
R=?
C
C
25 daN/mm2
C
C N(30,2)
25 daN/mm2 30 daN/mm2 3ème cas C
N(25,3) R=?
CORRECTION
30 R = P ( > C) = P( > 1)
Cs = = 1,2 = P(log > 0)
25
( (
Log = N µ - µ C , σ 2 + σC2 )
1/2
)
=> N (5, 3,6)
2ème cas
0-µ µ
u=
25 - 30
= - 2,5 u= = - = - 1,38
2 σ σ
3,6 R = F(1,38)
R = 1 - F (-2,5) = F(2,5)
R = 0,916
R = 0,9938 0 5
Comparaison contrainte/résistance
Méthode de simulation de Monte-Carlo
F(ρ)
F(c) 1
Fonction de
répartition
c ρ
ρ
f(ρ - c)
Proba (ρ < c)
ρ-c
0
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Les bases - 3. Théorie de contrainte / résistance
88
1
4. FATIGUE
CONTRAINTE ET RESISTANCE
LES CONTRAINTES DE FATIGUE
Matériau soumis à des cycles de contrainte
Fragilisation, "fatigue"
ESSAIS DE FATIGUE
Éprouvettes soumises à des efforts cycliques
au niveau Ci Rupture à Ni cycles
Courbes d'endurance
(S.N)
CONTRAINTE ET RESISTANCE
COURBE D’ENDURANCE
C
Zone d ’endurance limitée
Cp
Pe R = 0,1
R = 0,5
R = 0,9
N
104 105 106 107 108
Np
C Sollicitation
Cmax Cmax • alternées
RS = Rsx = 1
Cm Cmin 0
• répétées Rs =
Cmin ∞
t • ondulées Cm ≠ 0
σ
Contrainte s
σa
N
LN
σ1
P = 0,1
P = 0,5
F(c) P = 0,9
N1 Log N
CONTRAINTE ET RESISTANCE
LIMITE D’ENDURANCE
ρe = Ka.Kb.Kc.Kd.Ke..........ρ’e
ρ’e = limite d’endurance sur éprouvette lisse
Ka = effet d’échelle Ka = 1 1 < 7,5 mm
0,95 7,5 < d < 50
0,75 d > 50 mm
Kb = effet de surface
Kc = effet de température
Ke = effet d’entaille Cmax
Kt = --------- (concentration de contraintes)
Cn (NEUBER)
Cn
ρe Kn - 1
Kn = ------ f = -----------
Cmax ρen Kt - 1
Kr = effets divers (corrosion, radiations....)
Ke = 1 / Kn
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Les bases - 4. Fatigue
93
6
ρa
σρf
ρa C
ρe r= = a
ρmoy Cm
B
µ cf
σcf
α µ pf ρmoy
A ρmoy ρm
107
σa
σD
f(σ0) ρa
r=
σ ρm
σa
σm
f(σ)
N σm
ρm
FATIGUE
DIAGRAMMES DIVERS
Ca diagramme de HAIGH C
ρm
C max
ρu parabole de GERBER
2C a Cm
droite de SODERBERG
ρe
C min
droite de GOODMANN
ρu ρm Cm
Ca + C m
Ca
aspect aléatoire
ρu
ρe ρe
diagramme de
GOODMANN
simplifié ρa
r2 = ρm
0 ρu ρm Cm ρu ρm Cm
CONTRAINTE ET RESISTANCE
Courbe d’endurance
exp [- (c - ρ e )]
A
Bastenaire N=
c - ρe
Courbe approchée
Butot - Lieurade
σ ≈ 0,08 ρ 'e
σ
ρ e = K a . K b . K c ... ρ 'e
ρe
C
Ca2
Cm2
Ca1
Cm1
n1 n2 n3
t
Cm
Ni In.N Rm
CRITERES DE RUPTURE
σe
Saint Venant Comp σ e' =
ν
σe = traction
σe = compression Cis. τe =
σe
1+ ν
σe = cission
σe
Cis. τe =
2
Rankine Cis. τe = σe
σe
Cis. τe =
3
Torre Stassi
Cis. σe σe
τe =
3
Bahuaud - Dang Van
σm σa
Rm
Re
107 cycles
σ0
ρe
Re Rm σm
σ0 106 cycles
ρe
FATIGUE
BASTENAIRE
RELATION DE BASQUIN
σ a = σ 'f (2Nf )
b
∆ε σ 'f
= (2Nf ) + ε 'f (2Nf )
b c
2 2
n'
b=-
1 + 5n'
1
c=- n' =
b
1 + 5n' c
• Limite de fatigue Sf
Su
Sf = = 0.25 HB
2
HB = dureté Brinell
σ 'f = σ f = Su + 50
σf = contrainte vraie à rupture
• b exposant de résistance en fatigue
1 ⎛ 2σ ⎞
b=- Log ⎜⎜ f ⎟⎟
G ⎝ Su ⎠
• εf = coefficient de ductilité en fatigue
⎛ 1 ⎞
ε f = Ln ⎜ ⎟
• RA = réduction ⎝ 1 - 0.65à⎠ la
de la section rupture
• C ductilité en fatigue = -0.5
Kt - 1
Kf = 1+
a
1+
r
1.8
⎛ 300 ⎞
1.8
⎛ 300 ⎞
a = ⎜⎜ ⎟⎟ x 10 3 = ⎜ ⎟ x 10 3
⎝ u ⎠
S ⎝ 0.5 . HB ⎠
r = Rayon
DETERMINISTES ALEATOIRES
t t
t t
DOMMAGE
ni
MINER ∑N =1 Understressing et Overstressing négligés
i
HENRY n⎡ ⎛ n ⎞⎤
D= ⎢1 + α ⎜1 - ⎟⎥
N⎣ ⎝ N ⎠⎦
α = ρ e (c - ρe )
N1
CORTEN et DOLAN Ng = d d
⎛ C2 ⎞ 3⎛ C ⎞
3
α1 + α 2 ⎜⎜ 1 ⎟⎟ + α ⎜⎜ 1 ⎟⎟ + ...
Manson et Newmark ⎝C ⎠ ⎝C ⎠
E.S.D.U.
Simple
reproduction
Amplitudes équivalentes
de cycles of harmoniques
Type of process Exemple of simulated process Power spectral density Probability density function of ordinates
g
t
From all statistical characteristics only the probability density function of local peaks (envelopes) is reproduced
Type of process Exemple of simulated process Power spectral density Probability density function of ordinates
Part-by-part stationary
x x 2 σ 22
t
x1 σ12 x
x 3 σ 32 x3 x1 x2
x
Individual partial stationary sections of a non-stationary process are simulated according to previous algorithms (simulation of ρ(x) or S(a) or
both of them)
Non-stationary with an t
analytical probability density x
function of ordinates Not simulated
ρ(x)
t
x
From all statistical characteristics only the analytical time-dependent probability density function of ordinates is reproduced (the corresponding power
spectral density usually represents white noise)
x x
From all statistical characteristics only the analytical time-dependent power spectral density is reproduced, the probability density function of
ordinates being Gaussian (time-dependent or time-independent)
Non-stationary with an t t
arbitrary power spectral x
density in an arbitrary
probability density function of ρ(x)
ρ(x)
ordinates t
x
x
From all statistical characteristics both time-dependent power spectral density and probability density function of ordinates are reproduced
x
Special
Depending on circumstances Depending on circumstances
t
CHARGE ALEATOIRE
K i2
∆Krms = ∑ ∆
n
da
= C(∆ K rms )
n
dN
+∞ n(σ )
d=∫ dσ
-∞ N(σ )
Gauss
Raleigh
p(y) p(crête)
⎡1 ∞ -
Ci
⎤
∫
α +1 eσ i
Ceq =⎢ 2 C e dc i ⎥
⎢⎣ σ e
i
0
⎥⎦
E[D] =
N0 T α ⎛
( )
α⎞
. 2σ Γ⎜1+ ⎟
2K ⎝ 2⎠
n n
σ[D] = ∑ σ di + 2 ∑ ρij σ di σ dj
2 2
i=1 i, j
i≠ j
Log N = a - bc Wohler
BIBLIOGRAPHIE
5. FATIGUE OLIGOCYCLIQUE
COURBE DE TRACTION
monotone
cyclique
1000
-2 -1 1 2
ε(%)
FATIGUE OLIGOCYCLIQUE
σ Courbe d'écrouissage
Loi d’écrouissage Cp
∆εp
n’
(
∆σ =K’
( ρu
Courbe d'écrouissage
2 2 ρ'u cyclique
εt n
(
( P'u
∆σ =K (adoucissement)
2 2 ε
ε'p εp σ
∆σ
n < 0,1 ∆ εe
FATIGUE OLIGOCYCLIQUE
ρm CI
Adoucissement < 1.2 ou n < 0.1 Adoucissement < 1.3
ρu ρu
ρm
Durcissement < 1.4 Durcissement CI
> 1.5
ρu ρu
C
IRSID
C
CI
ρu ∆CI
'
C f
ρu'
∆εp
∆C
∆εp ε
ε% 2
∆ε e
0,2 1 ε'f
2
n ∆ε t
∆C ⎛ ∆ε ⎞
Statique = K ⎜⎜ ⎟⎟ 2
2 ⎝ 2 ⎠
n' ∆εt
Dynamique ∆ C = K' ⎛⎜ ∆εp ⎞⎟
⎜ 2 ⎟
2 ⎝ ⎠
© J-C Ligeron - M2OS/IMdR 2009
Les bases - 5. Fatigue oligocyclique
122
6
RESISTANCE A LA FATIGUE
COURBES DE MANSON-COFFIN
FATIGUE OLIGOCYCLIQUE
Lois de Manson-Coffin
∆∑e C'f
= (2N)b
2 E ∆∑t ∆∑e ∆∑p C'f
= + = (2N) + ∑' f(2N)
b c
∆∑p 2 2 2 E
= ∑' f(2N) 2 ε
C
∆∑
2 2
∑' f
C’f = coefficient de résistance en fatigue 100
∆ ε
2 ∆εt
∆εp
∆εe
N cycles
∆εe C'f
= (2Nf )b
2 E
∆εp
∆εt = ∆εe + ∆εp = C'f (2Nf )
-c
FATIGUE OLIGOCYCLIQUE
Lois de Manson-Coffin
∆εe C'f
= (2N)b
2 E ∆εt ∆εe ∆εp C'f
= + = (2N) + ε'f (2N)
b c
∆εp 2 2 2 E
= ε'f (2N) ε
C2
∆ε
2 2
1
∆ εe
Relation énergétique 2
∆ εp
0,1
2
⎛ 1- n' ⎞
Wf = C3 (2N) ∆ W= 2Ca ∆ εp⎜
a
⎟
⎝ 1+ n' ⎠ 1 10 100 1000 N
∆εt imposé
3000
2000
1000
Énergie dissipée
déformation plastique mouvement des dislocations
contrainte cyclique résistance à leur avancement
Wf = N . W W = ANa-1
(a = 0,15)
Wf = ANa
1 - n'
W = ∆C . ∆εp
1 + n'
(HALFORD)
b = n ’(a - 1) / (1 + n ’)
c = (a - 1) / (1 + n ’)
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Les bases - 5. Fatigue oligocyclique
128
12
Méthode IRSID
Droite élastique
∆ε e 0.41 ρm + 2A
à 107 cycles = A = allongemen t
2 E
N = 1/2 cycle C’f = Cf = contrainte vraie à rupture
Droite plastique
∆ε e
àN= 103 cycles ∆εp = 0.01 -
2
à 2N = 1 ε’f = εf = déformation vraie à rupture
pour N = 1
ε' f = (ε f ) C' f 3.5 ρm
0,6
=
E E
Durée de vie
1/0.85 - (1+n' )/0.85
⎡ 1 + n' ⎤ ⎛ ∆ε ⎞
N = 2600 ⎢ ⎥ . ⎜⎜ p ⎟⎟
⎣ K' . (1 - n' ) ⎦ ⎝ 2 ⎠
6. MECANIQUE DE LA RUPTURE
ca
dN = CI ∆ k
m
2a
MECANIQUE DE LA RUPTURE
fI J (θ)
Hypothèse : point r,θ CIJ = K2
2πr
y r
KI = C N πa θ x
aN
r
θ
X
KI = α C N πa 2a σ
O
Z
α est fonction : Géométrie pièce
Mise en charge
Mode I = ouverture
Mode II = glissement droit
Mode III = glissement vis
ZONE PLASTIQUE
Sans zone
σy plastique 2
1 ⎛ KI ⎞
Avec zone
σe plastique
rp = ⎜ ⎟ Contrainte plane
2π ⎜⎝ σ e ⎟⎠
2
1 ⎛ KI ⎞
rp = ⎜⎜ ⎟⎟ Déformation plane
r 6π ⎝ σ e ⎠
EPROUVETTES
W = 2B
a
B
L=2W L=2W
PC ⎡ ⎛ a ⎞
1/2
⎛ a ⎞
3/2
⎛ a ⎞
5/2
⎛ a ⎞
7/2
⎛ a ⎞ ⎤
9/2
a = longueur de la fissure
Pc = charge à l'instabilité
Éprouvette
compacte
RESILIENCE
Zone I Zone II
Zone III
Résilience
Température
Surface à grains
Cristallinité = x 100
Surface totale
MECANIQUE DE LA RUPTURE
- Influence de la température
- Influence de la vitesse, KIc Kid
Corrélations :
2
⎛K ⎞ ⎡ ⎛K ⎞ ⎤
Barsom et Rolfe ⎜⎜ Ic ⎟⎟ = 6.4 ⎢100 ⎜⎜ v ⎟⎟ - 1⎥
⎝ ρu ⎠ ⎣ ⎝ ρu ⎠ ⎦
Hahn et Rosenfield
[ (
K Ic = 0.017 E ρu ε f 0.0005 + n2 )]
1/2
X
MODE I
X
MODE II
Y
Z
MODE III
KI θ ⎡ θ 3θ ⎤ K II θ ⎡ θ 3θ ⎤
σx = cos ⎢⎣1 - sin sin σx = sin 2 - cos cos
(2πr )1/2 2 2 2 ⎥⎦ (2πr )1/2 2 ⎢⎣ 2 2 ⎥⎦
KI θ⎡ θ 3θ ⎤ K II θ θ 3θ
σy = cos 1 + sin sin σy = sin cos c os
(2πr )1/2 2 ⎢⎣ 2 2 ⎥⎦ (2πr )1/2 2 2 2
KI θ θ 3θ K II θ ⎡ θ 3θ ⎤
τ xy = sin cos cos τ xy = cos ⎢⎣1 - sin s in
(2πr )1/2 2 2 2 (2πr )1/2 2 2 2 ⎥⎦
σ z = ν (σ x + σ y ), τ xz = τ yz = 0 σ z = ν (σ x + σ y ), τ xz = τ yz = 0
1/2 1/2
K ⎡ r ⎤ θ ⎡ 2 θ⎤ K ⎡ r ⎤ θ ⎡ 2 θ⎤
u= I ⎢ ⎥ cos ⎢1 - 2ν + sin u = II ⎢ ⎥ sin 2 - 2ν + cos
G ⎣ 2π ⎦ 2 ⎣ 2 ⎥⎦ G ⎣ 2π ⎦ 2 ⎢
⎣ 2 ⎥⎦
1/2 1/2
K ⎡ r ⎤ θ ⎡ 2 θ⎤ K ⎡ r ⎤ θ ⎡ 2 θ⎤
v= I ⎢ 2π ⎥ sin ⎢ 2 - 2ν + cos v = II cos - 1 + 2ν + sin
G ⎣ ⎦ 2 ⎣ 2 ⎥⎦ G ⎢ 2π ⎥
⎣ ⎦ 2 ⎢
⎣ 2 ⎥⎦
w = 0 (déformations planes) w = 0 (déformations planes)
Mode III
Y
K III θ
τ xz = sin
(2πr )1/2 2 σy
τxy
K III θ
τ yz = cos
(2πr )1/2 2 τyz
τxz
X
σ x = σ y = σ z = τ xy = 0 σx σz
1/2
K ⎡ 2r ⎤ θ
w = III ⎢ ⎥ sin
G ⎣π⎦ 2 r θ
u=v=0
Z
1+ n
Contrainte plane Calcul Solide de Hutchinson
⎛ K 2 ⎞ 1+ 3n
ry = 0.32 ⎜ 2 ⎟ coefficient
⎜σ ⎟ d'écrouissement n
⎝ y⎠
K I = σ πa * F1 * F2 * F3 * F4 * F5
CRITERES D’ENERGIE
σ1 = ∑ ∆ Wi + ∆ We 1
∆ Wi = Travail de Fi
G1C =
K 1C
E
(1 - ϑ2 ) déformatio ns planes
INTEGRALE J. DE RICE
dP K I2
σ1 = J=
da E
P = énergie potentielle par unité d’épaisseur
r r
x2 u t
r ∂u r
J = ∫ W dx2 - t
n
ds
Γ ∂x i ds
M
x1
W
r
= densité d’énergie de déformation
u = déplacement
Γ
r = chemin dans le plan Γ
t = vecteur traction
ε
W( ε) = ∫ σij d εij
0
CORRELATIONS
• ROLFE et NOVAK
2
K IC = 0.64 Re(KV) - 6.4 10 -3 (Re)2
• BARSOM et ROLFE
2
K IC K IC K Id
= 0.222 (KV)3/2 = 0.65 (KV) STATIQUE = 0.65 (KV) DYNAMIQUE
E E E
• SAILORS et CORTEN
K IC = 14.6 (KV)1/2
• BEGLEY et LOGDSON
K IC = 0.0718 . Re
• IRDID f(θ)
• KRAFT
K IC = En 2 π dT
• HAHN et ROSENFIELD
[ ]
K IC = 0.017 . E . Re . ε f (0.0005 + n2 )
1/2
COD
K2
δ =0.49 Déformations planes
ReE
COURBE R
A partir de charge appliquée P
a eff + a0 ∆a + ry
MODELE DE WHEELER
da m
CK maxλβ
dN
Rf
λ=
Rv
r ∂ur
J = ∫ Wdx 2 - t ds
Γ ∂x1
W = ∫ σij d εij
J indépendant du contour Γ
σ = Eε σ = kεn
K2 dP dP
G= =- J=-
E da da
da
= h KS
dt
h et S f(MATERIAU, θ, EPAISSEUR)
r ∂ur r ∂ur
J = ∫ Wdx 2 - t ds C * = ∫ W * dx 2 - t ds
Γ ∂x1 Γ ∂x1
σ = Eε σ = kεn ε& ⎛ σ⎞
n
= α⎜⎜ ⎟⎟
ε0 ⎝ σ0 ⎠
ui = Kr -1/2 gi (θ) n
⎛ J ⎞ n+1 n+n1
ui = ⎜⎜ ⎟⎟ r gi (θ)
⎝ kIn ⎠
K2 dP dP dP *
G= =- J=- C* = -
E da da da
KIc
JIc
STATIQUE rupture énergie équivalente
DEFORMATIONS PLANES corrélations
KId
DYNAMIQUE rupture
JIa
DEFORMATIONS PLANES
K J DYNAMIQUE COD
STATIQUE , rupture KIa
ρ ρ CONTRAINTES PLANES
Amorçage ∆K
∆K EP da KIc
d’une FATIGUE , KF FATIGUE fluctuation ∆J rupture
JIc
Fissure ρ Seuil ∆KS dN ∆Keffectif
da
CORROSION σmax, K CORROSION fluctuation = f(K) rupture KIr
Seuil ∆KIscc dt
da
FATIGUE CORROSION fluctuation = f( ∆K, K max , K Iscc .f) rupture KIr
dN
Seuil ∆KS
K
da COD
FLUAGE fluctuation rupture KIr
dt C*
METHODE IRSID
TKIc = température à laquelle KIc = 100 Mpa . m1/2
VITESSE DE FISSURATION
Vitesse fonction de ∆K et R = Kmin
Kmax
m
⎡ ⎤
⎢ K ⎥ da
Loi utilisée = Loi IRSID = 10 - 4 ⎢ ⎥ K 0 → ∆K = 10 - 4 mm/c
⎢K ⎛ R ⎞⎥ dN
⎢⎣ 0 ⎜1- ⎟ ⎥
⎝ 2 ⎠⎦
da
Loi de PARIS = C1 (∆K ) =
m
dN
- Caractérisée fissuration lente
da
- Mise en évidence seuil de non fissuration ∆K S ⇐ 10 -7 mm/cycle
C1 = formules de KRAFT dN
Mc Evily et Johnson
Mc Clintock
IRSID
m = 20’ n’ = coeff d ’écrouissage cyclique
C1 = -1.35m - 4.03
n ’ déductible de b et C2 Lois de Manson-Coffin
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Les bases - 6. Mécanique de la rupture
156
26
Lois phénoménologiques
Lois phénoménologiques
Détermination de C1
16.10 6 . (1 + γ ) . 1 - (1 - ν )
4 2
KRAFT C1 =
7 E3 . K c2 . n
cste 0.76
Mc EVILY C1 = Mc CLINTOCK C1=
⎛ ρu + ρm ⎞ ρ . E2 . ρm2 . εf2
⎜ ⎟ . εu . ρm .E
2
⎝ 2 ⎠
εu = allongement réparti
n = coefficient d’écrouissage
∆K
γ= ρ = intervalle inclusionnaire
K max
a(mm)
40
C
A B
30
20
(kg/mm2)
A Sm=8.2 Sa=3.3
10
8 B sucharge Smax=19.2
6 cycle (0) Smin=-2.9
4 C surcharge (0)Smax=19.2 Nombre de
0 100 200 300 400 500 cycles x 103
Retard après surcharges dans l'alliage d'aluminium 2024-T3 d'après Schijve et Broek
Propagation
rpi rpo non retardée
Propagation
retardée
ai a0
N(cycles)
Surcharge
MECANIQUE DE LA RUPTURE
APPLICATION A LA FATIGUE
Propagation de fissure Variations a (géométrique)
et Cn(charge) Variation de K
da
= C1 (∆K ) K = Kmax - Kmin
m
PARIS :
dn
Ks = seuil de non propagation
da
< 5.10 -7 mm/cycle
dn
MODELES DE FISSURATION
Æ Modèles phénoménologiques
Æ Modèles basés sur la théorie des dislocations
Æ Modèles basés sur le comportement du matériau en tête de fissure
Æ Modèles fondés sur les propriétés cycliques du matériau
Á lois de fatigue oligocyclique
Á dissipation d’énergie plastique en tête de la fissure
VITESSE DE FISSURATION
Æ Loi de PARIS
= C1 [∆K ] 1
da η
dN
Æ Loi de FORMAN
Introduit
 la sollicitation moyenne
 la rupture fragile
⎛ da ⎞
⎜KM → K C ⇒ → ∞⎟
⎝ dN ⎠
C2 [∆K ] 2
η
da Kmax
= avec R =
dN (1 - R ) (K C - K M ) Kmin
K I2
Æ ρK = : longueur Zmc plastique
2 π σ 2y
KI2 ρMS
Æ Surcharge rMS ρN = - (a - aS )
2π σ2y
Æ Loi RMS
1/2
da ⎡1 K ⎤
= C7 (∆K RMS ) 7 = ⎢ ∑ ∆ K I2 ⎥
η
avec ∆K RMS
dN ⎣ K i=1 ⎦
UTILISATION EN FIABILITE
f(c ) f(da )
f(N )
t=0
N
a
da
f(a ) f(P u )
f(c )
t=t
Pu
f(K i )
f(K i )
f(K ic )
K1
f(Kv ) f(K ic ) f(P u )
K ic , K ic
KIc Pu
N( t )
da
= ∑∆CnK
a0
∫ h(a)
ac n
K=1
UTILISATION EN FIABILITE
Mécanique de la rupture
a0 da
∫ = α ∆
m m
m/2
A C1 . C .Nf
ac a
si ac >> a0 et m # 2
Nf = 1 / ⎢(a 0 ) 2 . A 1 . C1 α m . ∆ Cm ⎤⎥
⎡ m
-1
⎣ ⎦
LOI DE FISSURATION
E c h e lle lo g a r itm iq u e da
dN s ta d e I II
s ta d e s ta d e I I
I
∆ K
da
= C 1(∆ K )m
dN
∆P
ai
Mesure de
a = f(N)
W
∆P
Calcul de ∆K
ai Calcul de (da/dN)a
∆ P.f (
i
∆P= W)
B.W
Courbe de propagation
(da/dN) = f( ∆ K)
log(da/dN)
log( ∆ K)
R décroissant
∆K
Détermination de la relation Vitesse de propagation d'une fissure
∆K = f-a) dans le matériau considéré
af da ao = défaut initial
N= af = défaut à rupture
ao N = nombre de cycles de propagation
g(∆K, R)
Cette intégration peut être réalisée de manière analytique ou par un calcul itératif
Lois phénoménologiques
Lois phénoménologiques
Lois phénoménologiques
JOINTS SOUDES
Æ Modèle de MADDOX
MS . M t . MK
K =C πa
∅0
Æ Modèle de LAWRENCE
Æ Modèle de BOUSSEAU
da
dN
(
= C K 1.1 C N πa K t )
m
Structure a0 N
Mécanique des
milieux continus
Essais sur
Loi de
éprouvettes Loi de rupture
comportement
T fluage-fatigue
élasto-visco-plastique ε
O
structure
Fissure
Méthode σ(M, T) Calcul macroscopique
de calcul ε(M, T) de rupture Point M*
NR ou tR
Sollicitations
T(M)
F
7. AMORCAGE
Æ Écrouissage et fluage
Æ Lois de plasticité cyclique
Æ Lois viscoplasticité cyclique
PREVISION DE L’AMORCAGE
REGLE DE NEUBER
Kt2 = Kσ - kε
∆σ ∆ε
∆σ nom ∆ε nom
critère E.∆σ.∆ε = KtEP.∆σnom = cste
P.E.P.A
KtEP
METHODE
KtEP
Kt
départ
KtEP.∆σnom E.∆σ.∆ε
CEPT
théorique
N
cas d’un chargement d’amplitude constante Na
ρ mm
0,2
0,4
∆ 0,8
4000 1,6
3000 3,1
z 6,2
∆K 2000 ∆ 9,4
(N/mm 2 )
ρ
z ⎛ ∆K ⎞
⎜ ⎟
⎜ ρ ⎟ ≈ 685 N/mm
2
1000
⎝ ⎠ th
800
600
500
400
300
200
DETERMINATION CEPT
∆Cmax
2 ∆ε t
2
ε N
Na
{
CEPT = Na ; E . ∆ Cmax . ∆ε t }
AMORCAGE
1,2∆ KSO
∆KS =
1+ R
1+ 0,2
1-R
∆ K S = ∆ K SO (1 - R) γ KLESNIL et LUCAS
PREVISION D’AMORCAGE
Méthode SHO, modifié par ZWICKY
Données Calcul de la durée d’amorçage
σα
KE
σ plane
∆σα ∆σα
ε plane
2R' e ∆σα
temps ∆ε = K ε
Kε E
Kt
∆σα
2R' e
N’
σ∆
2
∆ε
2
∆ε
∆ε 2
N
Chargement d ’amplitude constante
8. PIECES PARTICULIERES
PIECES PARTICULIERES
LES ROULEMENTS
Æ Modèles
LES ROULEMENTS
Capacité dynamique
P=3 Billes
C P
L 10 =
P
P = 10 Rouleaux
10
Charge équivalente
3 β=
9
β
Durée de vie utile L-L0
1
(L 10 - L 0) / (Log 0.9) β
R=e
L 0 = 0.05 L 10 / Tallian
t β
- 0.105 L10 (β ≅ 1.5)
ou simplifiée R = e
PIECES PARTICULIERES
LES ROULEMENTS
Æ REMARQUES
ENGRENAGES
Æ METHODES SIMPLIFIEES :
 WAY STEWART
 WELLAUER
Æ METHODES ELABOREES :
 HENRIOT
 AGMA
LES ROULEMENTS
Lna = a 1 a2 a3 C P
P
Durée corrigée
SKF
C P
Lna = a 1 a 23
P
REMARQUES
ENGRENAGES
WAY STEWART
Dureté Brinell
20
⎡ 0.21 Hb ⎤ 3
L10 = ⎢ ⎥ x 10 8
⎣ P0 ⎦
Rapport de pression
Rapport d’engrenage
Module Young
1
⎡ ∑ . PI. (I + U) 4E ⎤ 2
P0 = 0.418⎢ x
⎣ Dp sin 2∅⎥⎦
Pression linéaire
ENGRENAGES
METHODE WELLAUER
Nombre dents menantes
⎡ 1250 Ng⎤
Ww = F . K . d ⎢ ⎥
⎣Np + Ng⎦
* Méthodes simplifiées :
x
⎡C⎤
- TR6450 (WELLAUER) L= ⎢ ⎥ W = charge d' usure
⎣W ⎦
20
⎡ 0.21 Hb ⎤ 3
- WAY - STEWART L10 = ⎢ ⎥ x 10 8
⎣ P0 ⎦
ARBRES CANNELES
ARBRES CANNELES
C. SCHLUSTER D. MEISEL
MtK
= Ka. Kb. Kc
Mt
Facteur dimension
Facteur «classe»
Facteur «matériau»
Moment admissible arbre lisse
π d13
Comparaison de MtK avec Mt = .γ Résistance torsion
16
FIABILITE MECANIQUE
4. Mécanique « >> »
Loi de comportement
Mécanique de la rupture
Règle R6 - Méthode JS
Couplage mécano-fiabiliste
Étapes d’une démarche probabiliste
5. Exemples « >> »
Réservoir sous pression (CEA/DAM)
Lien entre une démarche déterministe et une démarche probabiliste
1. PROBABILITES
Æ Expérience aléatoire Ω :
 résultat imprévisible par avance
 peut donner lieu à des résultats différents si répétée dans des
conditions identiques
Æ Variables aléatoire X :
 notion de grandeur variant selon le résultat d’une expérience
aléatoire :
Exemple
∀ ω ∈ Ω P(ω) =
1
36
Soit X:Ω→R
ω → ω1 + ω2
Æ Loi de probabilité de X : mesure image de P par X : PX
6/36
5/36 5/36
4/36 4/36
3/36 3/36
2/36 2/36
1/36 1/36
2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
F(x)
1
0 x
Variables continues
a b x
∫ f(x) dx = 1
R
P(X = x ) = 0 ∀x
Æ Espérance mathématique de X :
E(x) = ∫ X d P = ∫ x f(x) dx
Ω R
⎛ 1 ⎞
!! E(x) n’existe pas toujours ⎜⎜ f(x) = ⎟
⎝ Π (1 + x ) ⎠
2 ⎟
Æ Propriétés
E(a) = a
E(ax) = a E(x)
E(X + a) = E(X) + a
E(X1 + X2) = E(X1) + E(X2)
Æ Variance de X :
( )
2
V(x) = σ = E (X - m) = ∫ (x - m) dPx (x)
2 2
R
E(X) = m
( )
V(x) = E X 2 − [E(X)] : moment centré d' ordre 2
2
Æ Coefficient de variation :
σ(X)
γ(X) =
E(X)
Æ Covariance de X et Y :
Æ Coefficient de corrélation :
cov(X, Y)
ρ=
σX σY
⇒ µ1 = 0, µ2 = V(X)
µ3 µ4
γ1 = 3 γ4 = 4
σ σ
ν1 > 0 ν1 = 0 ν1 < 0
ν2 > 3 ν3 = 3 ν2 < 3
Loi de Gauss
ν 2 = 1 .8 ν 2 < 1 .8
− ⎢Γ ⎜⎜ + 1⎟⎟ ⎥ ⎬
⎢⎣ ⎝ β ⎠ ⎥⎦ ⎪⎭
Æ Convergence en moyenne :
E (| Xn - X |p) → 0
Æ Convergence en loi :
L
(Xn) → X ⇒ Fn(x) → F(x) ∀x
Moyenne d’ordre p
Probabilité Loi
Presque sûre
1 ⎛ X1 + X 2 ... + Xn - nµ ⎞ L
=⎜ ⎟ → N(0, 1)
n ⎝ σ ⎠
Æ Théorème de Lindeberg :
⎝ n i =1 ⎠
alors :
n
∑ (X - µ ) i i L
i =1
→ N(0, 1)
Sn
Loi normale
X → N(µx , σ x )
⎛ ⎡ µ ⎤
2
⎞
Exp ⎜ - ⎢ ⎟
1 1 X -
fX (x) = X
⎥ ⎟
2Πσ x ⎜ 2 ⎣ σX ⎦
⎝ ⎠
E(X) = µ X
σ(X) = σ X
⎛ X - µX ⎞
Y = ⎜⎜ ⎟⎟ → N(0, 1)
⎝ σX ⎠
© J-C Ligeron - M2OS/IMdR 2009
Fiabilité des Structures - 1. Probabilités
221
25
Loi normale
0.45
0.40
0.35
0.30 Densité
0.25
0.20
0.15
0.10
0.05
⎛ E(X1 ) ⎞
⎜ ⎟
E( X) = ⎜ M ⎟
⎜ E(X ) ⎟
⎝ n ⎠
⎛ σ 2 ( X1 ) j ⎞
⎜ ⎟
⎜ ⎟
⎜ cov( Xi , X j ) ⎟
CX = i ⎜ ⎟
⎜ ⎟
⎜ σ 2 ( Xn ) ⎟
⎜⎜ ⎟⎟
⎝ ⎠
cov(X i , X j )
ρ(Xi , X j ) =
σ( Xi ) σ( X j )
⎛ 1⎞ ⎛ 1⎞
[ρ] = diag ⎜ ⎟ [C X ] diag ⎜ ⎟
⎝σ⎠ ⎝σ⎠
Densité
marginale
FY(x) 0 y*
y
fX(x0)
x0
x fX, Y(x0, y)
fY(y*| Xx x0)
Plan x = x0
Loi de Yn ?
n→∞
⎛ ε xx ε xy ε xz ⎞
⎜ ⎟
[ε] = ⎜ ε yx ε yy ε yz ⎟
⎜ε ε yz ε zz ⎟⎠
⎝ xz
⎛ σ xx σ xy σ xz ⎞
⎜ ⎟
[σ] = ⎜ σ yx σ yy σ yz ⎟
⎜σ σ zy σ zz ⎟⎠
⎝ xz
2. STATISTIQUE
Æ But :
vérité H0 H1
décision
H0 1-α β
H1 α 1-β
Æ Test du khi-deux :
 Méthode des moindres carrés pondérés pour ajuster une distribution
d’un type connu sur un histogramme expérimental
Æ Test de Kolmogorov-Smirnov :
 Comparaison de la distribution simulée avec une distribution théorique
 Utilisable pour ajuster toute loi continue
Æ Maximum de vraisemblance :
 Elle permet de choisir une distribution ou ses paramètre qui rendent
maximum la probabilité d’apparition de l’échantillon réellement observé
3. FIABILITE MECANIQUE
Introduction
Æ Il s’agit de se protéger :
 contre la méconnaissance des propriétés réelles des matériaux ;
 des simplifications adoptées dans les modèles de dégradation
mécanique ;
 des limitations des méthodes de calcul numériques
Démarche probabiliste
Æ But :
Méthodes de fiabilité
Æ Rappels historiques :
 1926 : Mayer propose de considérer chaque paramètre
incertain entrant dans le calcul des structures comme une
variable aléatoire caractérisée par ses 2 premiers moments, la
valeur moyenne et la variance de sa distribution
 1939 : Weibull développe une théorie statistique sur la
résistance mécanique des structures mécaniques
Niveau de défaillance
Ordre de
grandeur de la
probabilité de
défaillance
10-2
STRUCTURES
MARINES
10-4
AERONAUTIQUE
10-6
10-8
COMPOSANTS
NUCLEAIRES
10-10
10-12
0 20 40 ans
durée de vie
(en temps cumulé)
Fiabilité mécanique
G(Z) = 0 pour Z ∈ LZ
Æ Objectif :
PROB(G(Z) < 0) = ?
Calcul de Pf
Pf = ∫ fZ (z) dz
Df
Réalité Scénario de
physique défaillance
Écart de
Sollicitation
modélisation
Erreur
grossière
Modélisation Résistance
mécanique
Stop
Contrôle
de qualité
Analyse de fiabilité
probabilité de défaillance
Modèle de
sollicitation
Indice de fiabilité
Donnée : action,
état, résistance
Modèle
fiabiliste
Modèle de
résistance
Le cas fondamental
M - µM
Soit T = ⇒ T → N(0, 1)
σM
⎛ M - µM µ ⎞
Pf = Prob(M < 0) = Prob(M - µM < - µM) = Prob ⎜⎜ < - M ⎟⎟
⎝ σM σM ⎠
Relation entre β et Pf
Interprétation graphique
fM(m) βσM
Ds
Df
0 µM M
Æ Changement de variables
R - µR
R' = → N(0, 1)
σR
S - µS
S' = → N(0, 1)
σS
σR R' σS S'
H(R' , S' ) = - +β
σR2 + σS2 σR2 + σS2
µR - µ S
-
σS
µ -µ
r’
- R S 0
σR
Calcul de Pf possible
Interprétation graphique β :
Tige en traction
P
Section : A
Limite élastique : σy
P
Règle de dimensionnement : < σy
A
⎛P⎞
⎜ ⎟
Vecteur aléatoire Z = ⎜ A ⎟
⎜σ ⎟
⎝ y⎠
G(Z) = σy A - P On note : R = σy A , S = P
⎛ P⎞
G(Z) < 0 ⇒ défaillance ⎜ σ y < ⎟
⎝ A⎠
Hypothèses : P, σy aléatoires
Pf = ∫ fσ , A, P(σ , A, P) Adσ
σ y A -P < 0
y y y dP
fσ y , A, P(σ y , A, P ) =
1
Exp ⎜ - ⎢
(
⎛ 1 ⎡ σ y A - µσ A )
2
+
(P − µP ) ⎤ ⎞⎟
2
⎥
( )
y
avec
2Πσ σ y AσP ⎜ 2⎢ σ A 2 σP2 ⎥⎦ ⎟
⎝ ⎣ σy
⎠
Pf = 0,00347
Simulation
Calcul de l’indice
R = Aσy , S = P
R - µR S - µS
Posons R' = , S' =
σR σS
G(R, S) = Aσy - P = 0
R, S corrélées
cov(R, S) µRS - µR - µ S
ρ = ρ(R, S) = =
σR σ S σR σ S
⇒ Pf = Prob(R, S) = Φ(-β)
µM µR - µS
β=
σM σR2 + σS2 - 2ρ σR σS
Interprétation graphique
G(R, S) = R - S
H’(R’, S’) = σR R’ - σS S’ + µR - µS
σRR' σSS' µR - µ S
H' (R' , S' ) = - +
σ +σ
2
R
2
S σ +σ
2
R
2
S σR2 + σS2
Idée :
⎛ R' ⎞ ⎛ R − µR ⎞
Æ R, S indépendantes, alors ⎜⎜ ⎟⎟ = [A ] ⎜⎜ S − µ ⎟⎟
⎝ S' ⎠ ⎝ S⎠
⎡1/ σR 0 ⎤
avec A = ⎢ ⎥
⎣ 0 1 / σ S⎦
C Z ' = AC Z' A t = I
A t A = C-Z1
G(R, S) = R - S
alors :
σR - ρσS σS 1 - ρ2 µR - µ S
H' (R' , S' ) = - +
σR2 + σS2 - 2ρ σ S σR σR2 + σ S2 - 2ρ σ S σR σR2 + σ S2 - 2ρ σS σR
µR - µ S
β=
σR2 + σS2 - 2ρ σS σR
Exemple
µM
βC = : indice de Cornell
σM
Défini pour :
Æ une surface de ruine linéaire
Æ des variables de base normales, corrélées ou non
Exemple : poutre
⎛P⎞ ⎛ 10 KN ⎞
⎜ ⎟ ⎜ ⎟
⎜ I ⎟ ⎜ 8m ⎟
Vecteur aléatoire : Z = ⎜ ⎟ E(Z) = ⎜
W
⎜ ⎟ 100 . 10 -6 m3 ⎟
⎜ ⎟
⎜σ ⎟ ⎜ 600 . 10 3 KN/m2 ⎟
⎝ y⎠ ⎝ ⎠
⎛ 4(KN2 ) 0 0 0 ⎞
⎜ −2
⎟
⎜ 0 2
10 (m ) 0 0 ⎟
CZ = ⎜ −12 6 ⎟
⎜ 0 0 400 . 10 (m ) 0 ⎟
⎜ 0 10 2 2⎟
⎝ 0 0 10 (KN / m ) ⎠
PL
Fonction d’état limite : G(Z) = W σ y -
4
Pf = Φ (-β) = 0,0066
Critique de l’indice βc
∂G ∂G µ R µR
G(R, S) = G(µR , µ S ) + (R - µR ) + (S - µ S ) = R - 1 + - 2 S
∂R µR , µS ∂S µR , µS µS µS µS
µR - µ S
β=
2
⎛µ ⎞
σR2 + ⎜⎜ R ⎟⎟ σS2
⎝ µS ⎠
Exemple : poutre
I
PL
G( Z) = W σ y −
4
ou
PL
G( Z) = σ y −
4W
L : hauteur du poteau
f0 : flèche initiale dans la section à mi-hauteur
P : effort de compression simple
f : flèche dans la section à mi-hauteur sous l’effet de P (incluant la flèche initiale f0)
Pc
f= f0
Pc - P
où : Pc est la force critique d’Euler : π 2 EI
E est le module d’Young Pc =
L2
I est l ’inertie de la section : I = Iy = Iy(b, d, h)
Æ Démarche suivie :
 1) Partir de G(Z)
 2) Linéariser
 3) Calculer βc
Résultat non invariant par rapport à G(Z)
Æ Démarche retenue :
 1) Changement de variables : espace des variables
gaussiennes, centrées, réduites et indépendantes
 2) Calcul de βHL (Hasofer et Lind)
A) Zi → N(µi, σi)
Zi indépendantes Xi = (Zi - µi) / σi
C) Zi quelconques
Zi indépendantes T : Zi → Xi = Φ-1(Fzi (Zi))
X2
Z2 - Z1 = 0
Z2
P H(X1 - X2) = 0
µz2
β 0
X1
µz1 Z1
α
X = A(Z - µ)
Z→X
G(Z) → H(X)
LZ → LX
X2
H(X) < 0
dé
fai
l lan
ce
sû
re X
té
État limite
βN H(X) = 0
H(X) > 0
X1
x1
H(X(n) )
α (n)
∇ H (X(n) )
α*
X(n+1)
X*
βHL α(n)
X(n) x1
(X(n) . α(n) α(n))
H(x) = 0
H(x) = H(x(n))
Modèle mécanique
Calcul de Pf
Méthode de Monte-Carlo
⎛ Z1 ⎞
⎜ ⎟
Calculer Pf = Prob(G(Z) < 0) Z=⎜ M ⎟
⎜Z ⎟
⎝ n⎠
~
1 - Pf
Formule de Shooman : %erreur = 200 ~
n Pf
~
Pf : fréquence estimée
n : nombre de simulations
n= ~
200 2
f (1 - P~ )
= 4 . 10 7
Pf (%erreur)2
Méthodes FORM/SORM
2 étapes :
1) Calcul de βHL
2) Évaluation de Pf
Æ But :
 diminuer les temps de calcul
 analyser la sensibilité des paramètres
Approximation FORM
Æ Constat :
Approximation FORM
Pf = φ(- β )
Æ On linéarise la fonction d’état limite en P*
x2
Df h(x) = 0
P*
Hyperplan
β tangent
0 x1
α∗
Pf = φ(- β )
© J-C Ligeron - M2OS/IMdR 2009
Fiabilité des Structures - 3. Fiabilité Mécanique
308
70
⎛ x2 ⎞
φ(x ) =
1
Exp ⎜⎜ − ⎟⎟
2Π σ ⎝ 2⎠
Solution exacte
Contre-exemple
x2
h(x) = 0
Df
P* β 0 x1
1 2
H(x) = 3 + x1 - x 2
6
βHL = 3 ⇒ FORM : Pf = 1,35 10 -3
VALIDER LE CALCUL
© J-C Ligeron - M2OS/IMdR 2009
Fiabilité des Structures - 3. Fiabilité Mécanique
311
73
Approximation SORM
Xn
0 β P* xn
h(x) = 0
SORM
Simulation conditionnelle
P*
Simulation
conditionnelle
h(x)
= x *2
0
x1* X1
h(x) > 0
Analyse de sensibilité
Æ But
 discriminer les variables influentes sur le calcul de l ’indice de
fiabilité
 limiter le nombre de variables aléatoires dans les calculs et se
concentrer sur les incertitudes les plus importantes
∂β
=α
∂X
∂β
ρ = (µi , σi )
∂ρ
Fiabilité système
Combinaison série
E1 E2 En
Ei : événements de défaillance
Combinaison parallèle
E1
Défaillance de tous les éléments
E2
Défaillance système
En
E1j
E11
i = 1, m Eij En
Em1
Emj
i=1àn
Pfsyst = Prob ⎛⎜ ∪ ∩ Ei ⎞⎟
⎝ j i j⎠
( )
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Fiabilité des Structures - 3. Fiabilité Mécanique
322
84
Pfsyst = Prob ⎛⎜ ∩ ∪ Ei ⎞⎟
⎝ j i j⎠
( )
E1 E2
E2 /E1 E1 /E2
Codes probabilistes
Règlements et calibration
1956 : Actions extérieures ajoutées les unes aux autres de manière la plus
défavorable. On minore la limite élastique caractéristique de l’acier par un
coefficient 2/3. Les calculs sont menés en élasticité.
1980 : Même démarche que celle de 1966 mais les calculs sont menés en
plasticité.
Pf = 10-3 - β ≈ 3
Pf = 10-9 - β ≈ 4
Æ Longtemps : Niveau 0
Æ Actuellement : Niveau 1
Æ Tendance (Eurocode) : Niveau intermédiaire entre
niveaux 1 et 2. Évaluation des coefficients partiels de
sécurité à l’aide d’une méthode de niveau 2 puis à leur
utilisation dans une méthode de niveau 1.
R C = µ R - k R σR
SC = µ S - k S σS
Æ Coefficient de sécurité global : µR
γ=
µS
Æ Coefficient de sécurité caractéristique : ⎛ 1 - k R CR ⎞
γ C = γ⎜⎜ ⎟⎟
⎝ 1 + k S CS ⎠
avec
Pr ob(R < R C ) = α
Pr ob(S > SC ) = α
Analyse probabiliste
βHL = P*(x*)
T -1
X ⎯⎯→
⎯ Z*
*
T -1
P ⎯⎯→
*
⎯ U*
Zi*
γi =
Zi
Conclusion
β:
Æ Outil comparatif de la fiabilité relative de différentes
conceptions de structures mécaniques
Æ Permet de vérifier le respect des critères de sûreté ou
de disponibilité imposés à la conception
4. MECANIQUE
g
Contrainte utile
σu rupture
2% Zone plastique
σ0,2
σ0
E Zone élastique
log (élongation)
log (ε)
Module d’Young : E
σ = Eε
Ductilité et fragilité
contrainte contrainte
élongation élongation
Modes de fissuration
Mécanique de la rupture
Æ 3) Plasticité étendue :
Mécanique de la rupture non linéaire (ou
élastoplastique) ⇒ calcul de l’intégrale J
La règle R6
Quelques dates
Constat
l’analyse limite
Æ On pose :
K I (P, a) P
Kr = , Lr =
K IC PL (a, σ y )
P : chargement appliqué
a : longueur de la fissure
σy : limite élastique à 0,2%
PL : chargement provoquant le début de plasticité dans la pièce
fissurée
Kr ≤ 1
L r ≤ Lmax
r
σ ec
= (σu + σ y )
1
avec Lmax
= , σ ec
σy
r
2
σu : limite à rupture
Æ ATTENTION :
K r ≤ f(L r )
Kr
1 Défaillance
B
Sécurité
A Kr = f(Lr)
Lr
max
L
r
Kr
1 Défaillance
B
Sécurité
A Kr = f(Lr)
Lr
max
L
r
Nocivité de la fissure
Kr
Rupture fragile
A B
1
Rupture élastoplastique
DEFAILLANCE
m
SECURITE
M C
Rupture ductile
D
0 Lr
Lmax
r
Option 3
1/ 2
⎛J ⎞
Kr = ⎜ e ⎟ pour L r ≤ Lmax
r
⎝ J⎠
Kr = 0 pour L r > Lmax
r
⎛ K I2 ⎞ α = 1 en contrainte s planes
Je = ⎜⎜ ⎟⎟
⎝ αE ⎠
1
α=
( 1- ν )
2
en déformatio ns planes
Option 2
1/ 2
⎛ Eεref L3r σ y ⎞
Kr = ⎜ + ⎟ pour L r ≤ Lmax
⎜L σ ⎟
⎝ r y 2Eεref
r
⎠
Kr = 0 pour L r > Lmax
r
Lr, σy
ε
εref
Option 1
( )( (
K r = 1 - 0,14 L2r 0,3 + 0,7 exp - 0,65 L6r )) pour L r ≤ Lmax
r
Utilisation de la règle R6
Kr
1 Défaillance
B
Sécurité
A Kr = f(Lr)
Lr
max
L
r
Æ 2 étapes :
 1) créer le diagramme (choisir la courbe d’interaction) : 3 options
 2) utiliser le diagramme : placer un point A
P σref
Lr = =
PL σ y
Je
Kr =
Jmat
avec :
 σref : contrainte de référence déterminée par une analyse limite
 Je : valeur de l’intégrale J en élasticité linéaire
 Jmat : valeur de la ténacité du matériau suivant la catégorie
d’analyse retenue
3 catégories d’analyse
CATEGORIE Jmat
Résumé
P σref Je
Lr = = − Kr =
PL σ y Jmat
Æ 2 étapes :
 1) créer le diagramme
 2) utiliser ce diagramme
Exemple d’application
σN
b
L Rayon intérieur : Ri = 369 mm
Épaisseur : b = 37 mm
Longueur : 500 mm
a Ri Profondeur de la fissure : a = 9.25 mm
E
σref
σy
ε
0.2 εref
© J-C Ligeron - M2OS/IMdR 2009
Fiabilité des Structures - 4. Mécanique
372
33
Calcul de Kr et Lr
P σref Je
Lr = = − Kr =
PL σ y Jmat
(
Je = K I2 /E )
Æ Formulaires pour obtenir KI et σref
K 1 = F1 σN πa F1 =
5
20 - 13(a/b ) - 7(a/b )
2
σref = F2 σN b
F2 =
Æ Jmat = JIC (catégorie 2) (b - a)
Choix du diagramme
Option 1, 2 ou 3
Conclusion
Æ 3) Plasticité étendue :
Mécanique de la rupture non linéaire (ou
élastoplastique) ⇒ calcul de l’intégrale J
Æ Annexe ZG du RCC-M
Estimation de J pour une zone plastique confinée
J = Jélastique + Jplastique
Modélisation de Ramberg-Osgood
n
ε σ ⎡σ⎤
= +α⎢ ⎥ σ > σe
εe σe ⎣ σe ⎦
σ
σref
σe
E=
σy εe
ε
εe εref
Ainsworth :
J = Jélastique * + Jplastique
Jélastique * = Jélastique (1 + ϕ)
(1 + ϕ) : correction plastique
⎛ Eε ⎞
J = Je ⎜⎜ ϕ + ref ⎟⎟ et ϕ ≥ 1
⎝ σref ⎠
σref
2
Ainsworth : ϕ = 2
σref + σ 2y
1 σref
3
Règle R6 : ϕ =
2 Eεref + σ 2y
Méthode JS
⎛ Eεref ⎞
⎜
J = JS = Je ⎜ ϕ + ⎟⎟
⎝ σref ⎠
Æ On calcule la valeur élastique de J, Je, que l’on corrige
par un facteur d’amplification plastique :
Eεref
ϕ+
σref
Démarche
6 Calcul de Js = Je . KJA16
5 Calcul de Je
4 Calcul de KJA16
3 Obtention de εref
2 Calcul de K1
1 Calcul de σref
KrD D
DEFAILLANCE
Kr = f(Lr) = (Je/J)0.5
KrC C
(1/KJA16)
SECURITE
Lr
Lrc = LrD
⎛ σref Je ⎞⎟
C(L rc , K rc ) = ⎜ ,
⎜σ JIC ⎟⎠
⎝ y
< f (LrD )
Je
(i) JIC
Je Je
(i) ⇔ <
JIC J
avec J = Js = KJA16 . Je
Conclusion
Couplage mécano-fiabiliste
Pf
Exemple
e
R : rayon interne de 18 mm
R e : épaisseur de 3 mm
P : pression interne
P
PR
σ=
2e
Pf
Analyse en σe P, R, e, σe
contrainte (σ)
G(σ e , P, R, e ) = σ e -
PR
2e
⎛ PR ⎞
Pf = Prob ⎜ σ e < ⎟
⎝ 2e ⎠
Démarche probabiliste
Références
Æ Probabilités - Statistique
 BOULEAU N., Probabilités de l ’ingénieur, Hermann, 1986
 SAPORTA G., Probabilités, Analyse des données et Statistique, Édition
Technip, 1990
Æ Fiabilité mécanique
 DITLEVSEN O., MADSEN H.O., Structural Reliability Methods, John Wiley &
Sons, 1996
 PROCACCIA H., MORILHAT P., Fiabilité des structures des installations
industrielles, Edition Eyrolles, 1996
 LEMAIRE M., Sécurité probabiliste des structures, Collège de Polytechnique,
Décembre 1994
 FOURNIER C., Dimensionnement probabiliste des structures : application aux
enceintes sous pression, Thèse de doctorat, Université Blaise Pascal -
Clermont II, 1997
Æ Mécanique
 RECHO N., Rupture par fissuration des structures, Hermès, 1995
 FRANCOIS D., PINEAU A, ZAOUI A., Élasticité et plasticité, Hermès, 1992
5. EXEMPLES
Æ But :
Zone soudée
e R : rayon interne, 18 mm
R
e : épaisseur, 3 mm
a : longueur de la zone non soudée,
a 1 mm
P P : pression interne
Partie A
Zone soudée
e
R
a
P Partie A
Écoulement plastique
ou propagation du
P défaut modélisé par
la fissure
Ouverture de la fissure
Dimensionnement déterministe
Écoulement plastique
σu
σmoy =
Lignes des contraintes 3
P maximales σu = 407 MPa
σmoy = 136 MPa
JIC
J=
3
J = 2666 J/m2
Résultats
Mode de Pression
défaillance admissible
autorisée
Ecoulement 33
plastique
Propagation d'un 45
défaut
P = 33 MPa
Démarche déterministe
2 Calcul par éléments finis de la contrainte et de Calcul de la contrainte équivalente de Von Mises
l'intégrale J et de l'intégrale J en linéaire et non linéaire
Démarche probabiliste
1 Définition de l'événement redouté Fuite ou rupture par écoulement plastique ou propagation d'un défaut
Js =
(
K I2 1 - ν 2 ) ⎛⎜ E ε ref
+
1 σref 2
⎞
⎟
⎜ σref 2 ⎟
2 σref + σ e ⎠
2
E ⎝
E (Mpa) 69000
ν 0,3
Pmin + Pmax
Pmoy =
2
Æ But :
A: B:
Écoulement Propagation d’un
plastique défaut
Calcul de Pf
Ecoulement plastique Prob (σe < σref) Unif [37,05 ; 40,95] FORM : Pf = 0,14 x 10-10
SORM : Pf = 5,9 x 10-10
Propagation d'un défaut Prob (JIC < Js) Unif [37,05 ; 40,95] FORM : Pf = 1,97 x 10-7
SORM : Pf = 1,02 x 10-7
Pf = Prob(A ∪ B ) ≅ Prob(B ) = 10 -7
P = 39 MPa
a 1,1577 1 1,158
P 40,0631 39 1,027
e 2,99996 3 1
R 18,0001 18 1
Conclusion
Démarche probabiliste
Démarche déterministe
Méthode Js
Méthode des éléments finis Pf = 10-9
Tout va bien ! ! Si
Pf = 10-9et γ = 2,6
Æ But :
Æ Hypothèses :
∅e t
Épaisseur : t
Diamètre extérieur : Φe
Défaut débouchant en peau interne - Semi elliptique : hauteur a, grande
longueur 2a
Chargement : σ∞
Acier ductile dans le domaine de température considéré
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Fiabilité des Structures - 5. Exemples
416
23
KI KI
K CP = =
( )(
K r 1 − 0,14 L2r 0,3 + 0,7 exp − 0,65L6r ( ))
Kr : correction plastique
Æ Force fissurée :
( )
2
K CP
J= 1- γ2
E
E : module d’Young
ν : coefficient de Poisson
∆a limité à 3 mm
L r max
Æ Mra = : ruine plastique occasionnée par une fissure
L r (a) de dimension a
L r max
Æ Mraa = : ruine plastique d’une fissure qui se propage
L r (a + ∆a)
J∆a
Æ Mi = : instabilité par déchirure
J(a + ∆a)
Initiation : a
Instabilité : a + ∆a Paramètre de plasticité σ y + σu
σ∞ LR max =
LR = 2σ y
⎛ a⎞
2σ y ⎜1 − ⎟
Facteur de forme ⎝ t⎠
2
⎛a⎞
F = 0.93 + 3.85 ⎜ ⎟
⎝t⎠ Correction plastique
( )[ (
K R = 1 - 0.14 L2R 0.3 + 0.7 exp - 0.65 L6R )]
Facteur K élastique
Facteur K élastique
K 1 = Kσ ∞ Πa
KCP = K1/KR
Matériau
E, ν dJ
da
( )
2
K CP Tenacité Résistance à la déchirure
J(a) = 1- ν2
E J0.2 ( )
J∆a = J0.2 + ∆a - 2 10 -4 dJ
E (Mra) non
E2
non oui Ruine plastique
J(a) > J0.2 LRaa > LRmax
E(Mra) E(Mraa) en propagation
E (Ma) oui
E (Mraa) non
Pas d’initiation E5 E3
E(Mi) Instabilité par
J(∆a) > J (a+∆a)
déchirure
E (Mi) non
Déchirure stable E4
E2 E3 E2 E3 E4
Æ But :
Æ σ et a prépondérants, σu et E négligeables
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Fiabilité des Structures - 5. Exemples
428
35
[
Pf = Prob (E1 ∪ E 2 ∪ E3 ∪ E 4 ) = Prob E(Mra ) ∪ E (Mra ) ∩ E(Mra ) ]
E1 ⇒ P (rupture plastique pour une fissure de dimension a) = 1.69 10-12
E2 ⇒ P (ruine plastique en propagation de fissure) = 6 10-10
E3 ⇒ P (instabilité par déchirure) = 9.3 10-4
E4 ⇒ P (déchirure stable) = 1.3 10-4
EMra ⇒ 1.7 10-12
EMa ⇒ P(Ja > J0.2) = 1.06 10-3
EMi ⇒ P(J(a+∆a) > J∆a) = 1.6 10-3
E(Mra) ∩ EMa ⇒ P(Lra < Lrmax et J(a) > J0.2 ) = 1.06 10 -3
Pf = 1.06 10-3
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Fiabilité des Structures - 5. Exemples
429
36
1.0
0.8
Kr (correction plastique)
0.6
0.4
0.2
Lr
0
0.5 1.0 1.5 LRmax 2.0
Lr (charge appliquée / limite élastique)
Coefficients de sécurité
J0.2
θa = M a = = 3.50
J(a)
J∆a
θi = M i = = 3.76
J(a + ∆a)
LRmax
θra = M ra = = 2.25
LR(a)
LRmax
θraa = M raa = = 2.05
LR(a + ∆a)
Æ REMARQUES :
 La marge évaluée sur Mraa est naturellement plus faible que
celle obtenue sur Mra
 Coefficient de sécurité sur Ma supérieur à celui de Mra !!!
2.0
1.5
LRmax
Densité de probabilité
Mra =
LR(a)
1.0
0.5
J0.2
Ma =
J(a)
0
1 2 3 4 5 6 7 8
marge
a = 23,2%
J0.2 = 6,8%
σy = 13,2%
autres = 0,2%
σ∞ = 56.7%
10 Tuyauteries fissurées Mi
coefficients de sécurité sur les valeurs moyennes Ma
8
Coefficient
6
Mra
Mraa
4
2
β
0
-3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8
β(indice de fiabilité)
T -1
P ⎯⎯→
*
⎯ U*
Zi*
γi =
Zi
Enseignements
FIABILITE MECANIQUE
Les compléments
1. Le Dommage
2. Les Banques de Données « >> »
3. Nouveaux Modèles « >> »
4. Exemples « >> »
4.1. Caisse de Métro
4.2. Comparaison des Méthodes
4.3. Exemple sur un Pont de Manutention
5. Gradient de Contrainte - Critères de Rupture « >> »
6. Rappels Tenseurs Mécanique de la Rupture « >> »
7. Travaux ESA « >> »
8. Travaux CEA Rupture de Cuves « >> »
9. Fiabilité Système FORM-SORM « >> »
10. Exemple sur Composites « >> »
11. Théorie de Liens « >> »
12. Méthodes Modernes « >> »
13. Freinage du Métro de Lille « >> »
14. La Déchirure Ductile « >> »
15 Compléments fatigue oligocyclique « >> »
1. LE DOMMAGE
LE DOMMAGE
Æ Dommage en fonction linéaire de la fonction de vie
Æ Dommage indépendant des niveaux de changement
Æ Dommage dépendant des niveaux de changement
Æ Dommage avec interaction
Æ Dommage dépendant des niveaux de contrainte
 Théorie de SHANLEY
 Théorie de VALLURI
 Règle bilinéaire
 Théorème unifiée
Æ Dommage en fatigue à déformation contrôlée
 Règle linéaire
 Règle bilinéaire
 Théorie unifiée
Æ C1 : Miner
Æ C2 : Shanley
 Valluri
 Règle bilinéaire
 Théorie unifiée
Æ C3 : Corten - Dolan
LOI DE MINER
1,0
Linéaire
Non Linéaire
1,0
β fraction de vie
THEORIE DE SHANLEY
Æ Repose sur :
X X
L = Lσ x EXP (- Cσ n)
O S
Cste du matériau
Pour n = N (à rupture) L = L
Soit : N =
K1
(1 - K 2 Lnσ)
σ X
SHANLEY (SUITE)
Æ On a :
⎛ ⎞
σ N (1 - β )⎟⎟
1
D = EXP ⎜⎜ -
⎝ K1 K 2 ⎠
Pour ß = O D = D*
Soit D = D* 1 - ß
SHANLEY
1.0
ß2
Contraintes
croissantes
σ2
Dommage, D
σ1
D2*
D1*
ß1
0
0 ß2,0 ß1* 1.0
Fraction de vie, ß
• Dommage cumulatif à deux niveaux croissants de contrainte, d’après le théorie de
SHANLEY
© J-C Ligeron - M2OS/IMdR 2009
Les compléments - 1. Le domnage
451
11
THEORIE DE VALLURI
Æ Repose sur :
2
⎡σ − σ 0 ⎤ ⎡ 2σ ⎤
⎢⎣ E ⎥⎦ ⎢ σ ⎥
dL
= CV L ⎣ 0⎦
dN σ −σ 0
Ln
κV
Constantes f (matériau)
LC valeur limite de la fissure donnée par théorie de Griffith
LC ⎡σu ⎤
2
VALLURI
Cumul du dommage en fatigue
Longueur non dimensionnelle de la fissure, L/Lo
(Lc/Lo)1
Contraintes décroissantes
σ1
ß1 σ2
1 (Lc/Lo)2
ß2
0 ß1* 1.0
Fraction de vie, ß
- Dommage cumulatif à deux niveaux décroissants de contrainte, d’après la théorie de Valluri
© J-C Ligeron - M2OS/IMdR 2009
Les compléments - 1. Le domnage
453
13
REGLE BILINEAIRE
N = No + Np (cf Grover)
initiation propagation
Se base sur les relations empiriques :
No = N - 14 N0.6
Np = 14 N0.6
n0
∑ N = 1,0
0
np
∑N = 1,0
P
THEORIE UNIFIEE
σ
Utilise le paramètre non dimensionnel j=
σ0
8
et σ e ⎡σ ur ⎤ Résistance statique
=⎢
σ 0 ⎣ σ u ⎥⎦
instantanée
8
⎡σ⎤ et C.L. je = 1 n=0
je * = ⎢ ⎥
⎣σu ⎦
n=N
1 ⎡ 1 1 ⎤
N = Ka b ⎢ - 8⎥
j ⎢⎣ j - 1 j ( j / ju ) ⎥⎦
soit : β
D=
⎡ j - j ( j / ju )8 ⎤
β + (1 - β ) ⎢ ⎥
⎣ j - 1 ⎦
σ ur ⎢ 1 ⎥
= ⎢j − ⎥
σu ⎢ 1− β + β ⎥
⎢⎣ j − 1 j − ( j / ju )8 ⎥⎦
1.0 1.0
Niveaux croissants
Règle linéaire
Dommage D
Dommage D
Règle linéaire
Niveau 3
Valide pour
Niveau 2
tous les niveaux
0 de chargement 0 Niveau 1
0 1.0 0 1.0
Fraction de vie, β Fraction de vie, β
Dommage indépendant des niveaux de chargement Dommage dépendant des niveaux de chargement
1.4
S
V
1.2 U
Courbes théoriques
H
G M : Linéaire (Miner)
Somme théorique : β1 + β2
M H : Henry
1.0 ordre croissant G : Gatts
G ordre décroissant S : Shanley
V : Valluri
H U : Unifiée
0.8
U
0.6
V
S
0.2
β
D =
⎡ λ − (λ / λ f ) 8 ⎤
β + (1 − β ) ⎢ ⎥
⎣ λ − 1 ⎦
λ = 1 + In (∈ t / ∈ 0 )
λ f = 1 + In (∈ f / ∈ 0 )
f (propagation de fissure)
1/ a
⎡r ⎤
n b,e =⎢ ⎥ nb,1 Nombre de cycles équivalent au niveau σ*
⎣r * ⎦
a
⎡⎡ r ⎤ 1/ a
⎤
D b,1 = m * r * ⎢⎢ ⎥ n b,1 + n b,2 ⎥
⎢⎣ ⎣ r * ⎦ ⎥⎦
Dommage après application du premier bloc
⎡ σi ⎤
i/a d
⎡ ri ⎤
⎢ r *⎥ =⎢ ⎥
⎣ ⎦ ⎣ σ *⎦
• Où :
– σ* niveau de contrainte maximale de la séquence
– N* nombre de cycle à rupture au niveau σ*
–d paramètre du matériau
(peut être différent de la courbe σ - N)
– ni nombre de cycle à la rupture au niveau σi
• Conclusion
Théorie simple, mais problèmes pour la détermination de
d et l ’effet d ’interaction pour chaque couple de
contraintes
⇒ Beaucoup de travaux expérimentaux
Æ λXA = λ0 . K1 . K2 . p(A)
Æ λXA DE L’EQUIPEMENT X DANS LE MODE DE
DEFAILLANCE A
Æ λ0 = λ GLOBAL POUR EQUIPEMENT SIMILAIRE A X
Æ K1 = FACTEUR ENVIRONNEMENT
Æ K2 = TAUX DE CONTRAINTE
conditions d’utilisation
Æ Moyens de calcul
 Manuels
 Informatiques
3. NOUVEAUX MODELES
POURQUOI
OBJET
LA FIABILITE DE COMPOSANTS
MECANIQUES
ORIENTATIONS POSSIBLES
Æ La méthode
 Décomposition du système en composants élémentaires
 Calcul du taux de défaillance des composants élémentaires
avec prise en compte :
taux de charge,
paramètres de fonctionnement,
environnement.
Æ Les formules
 le système
λp = λ1 + λ2 + …+ λp +... λn
Le composant élémentaire
K
λ p = λb * Π CK
1=1
Taux de base
Facteurs d’altération calculable par formules, tableaux,
abaques issus des modèles physiques.
Æ Soupape
Æ Joints
Æ Ressort
Æ Roulement
Æ Boîte de vitesse
Æ Embrayage
Æ Frein
Æ Moto pompe
Æ Compresseur
Æ ...
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Les compléments - 3. Nouveaux modèles
503
11
EXEMPLE
Æ La soupape
λp = λ1 + λ2 … + λ6
ou λ1 joint
λ2 assemblage du manchon
λ3 ressorts
λ4 logement soupape
λ5 …
Æ Le joint
(1) λ1 = λb * CP * CQ * CDC * CH * Cf * CV * CT * Cµ * CW
CP effet de pression
CQ importance de la fuite tolérée
CDC état de surface
CH ...
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Les compléments - 3. Nouveaux modèles
504
12
Avec
PS = pression du système
Pa = Pression aval ou atmosphérique
νu = Viscosité du fluide
.
.
.
H = paramètre de conduction
.
.
H = paramètre de conduction
C 3 −5
H = 10 −11 ( ) f 1.
Mp
f = fini de surface
Calcule par Z = f (α n Q d T)
Ceci conduit à :
Ps1 .Po2 r2 + r1
λ 1 = λ b .f *( ) * H 3 * (ndT )
Q f ν a Po r2 .r1
Calculable par tableaux, abaques, formules simples par :
(1) λ1 = λb Πi Ci
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Les compléments - 3. Nouveaux modèles
506
14
LA MEMOIRE TECHNIQUE
Æ APPORT DE L’INFORMATIQUE
 Enrichissement des bases de données
 Les outils de l’I.A.
Diagnostic : développements spécifiques pour problèmes
spécifiques
Aide-mémoire : mise en mémoire de démarches logiques
visualiser les enchaînements
CONCLUSIONS
 Apport de l’informatique
B.d.D.
Mémoire technique (I.A.)
OBJET TECHNIQUE
Æ Garder la mémoire technique des problèmes rencontrés sur un objet
(enregistreur embarque sur SPOT)
constat de panne → hypothèses de causes possibles → hypothèses de causes probables
Scénarios Recommandations
MECA
- Développement de
méthodes
- Développement pour le
- Outils informatiques de mécanicien de méthodes
calcul de fiabilité (exp. et d'outils informatiques
PREVIS, MARKOV, RPDS, sophistiqués (éléments
…) - Spécifications de fiabilité finis, …)
relatives aux systèmes
mécaniques. Nouvelles
exigences en fiabilité
mécanique.
- Méthodes simples
Aujourd’hui
manuelles et
développement de
méthodes plus évoluées.
MECA
BANQUE
Taux de déf. SOLLI
MECA
ORIE C. STRE FATIG ANDO
. PIECE MODELES
NT COM SS UE N
Matériaux RUPT.
BI.
MODULES DE MECA
Æ MODELES
 Modélisation simple de la fiabilité par des données à taux de défaillance constants
(bloc diagramme fiabilité)
Æ ANDON
 Analyse de données expérimentales
Æ PIECE
 Calculs de fiabilité sur des pièces particulières (roulements, engrenages,…)
Æ MECARUPT
 Calculs en mécanique de la rupture
K1C
da/dn,
amorçage, …
Æ FATIGUE
 Calculs en fatigue
Courbe S.N.,
Goodmann,
Dommage,
Fatigue oligocyclique, ...
Æ STRESS
 Calculs contrainte résistance utilisant des outils tels que :
Algèbre des V.A.
Simulation de monte carlo
Æ SOLLICITATIONS COMBINEES
 Traitement des contraintes multiaxiales
Von misés
Tresca, …
Æ ORIENT
 Aide à l ’analyse FIAMECA
Æ BANQUE
 Banque de données
NPRD3
Données personnelles sur composants
Caractéristiques matériaux, ...
4. EXEMPLES
SOMMAIRE
CALCUL - CAISSE
Notations σ min 1 − X
R= =
σ max 1 + X
σ alt
X=
σ moyen
σ1 σ moy
- Loi de dommage
N1 Log N .N. ni
D=∑
Ni
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Les compléments - 4. Exemples
519
5
1ère étape
Tableau Rapports R - cycles/Km - charge
R1 R2 R3
W1 n1 n2 n3
2/3W2
W2
2ème étape
Pondération pour 25 et proba charge
- soit 4,6 X 106 Kms
- W1 = 0,49 - 0,37
2/3W2 = 0,25
W2 = 0,23
3/2W2 = 0,03
W3 = 0,06
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Les compléments - 4. Exemples
520
6
3ème étape
- Choix d’une contrainte moyenne σ moy 6.8 hbars sous W1
- Calcul d’un équivalent à moyenne nulle.
4ème étape
- Calcul de dommage. Pour chaque couple R - W
ni
- calcul de
Ni
- Sommation des dommages, soit
ni
∑ =D
Ni
5ème étape
- Calcul de proba de rupture
D − µM
U= = 1− F = R
2
σM
Modélisation du système et
de son fonctionnement
Æ Recueil de l’information
Á Niveau technologique
Rôle de chaque composant
Mode d’intervention
Performances requises
Entretien
Á Conditions d’environnement
Æ But :
 Identifier
Les éléments dangereux
Les situations dangereuses
Les accidents potentiels
 Déterminer
Les gravités des conséquences
 Définir
Les règles de conception et procédures permettant d’éliminer ou
de maîtriser les risques
Æ Objet :
 Démarche inductive, considérant chaque composant, en vue
de :
Analyser les conséquences de chaque mode de défaillance
Identifier les modes de défaillance critiques
Préciser les moyens de détection
Déterminer les dispositions palliatives
Mettre en évidence les causes possibles
de défaillances individuelles des composants
Æ Limitation :
 Ne permet pas de traiter les défaillances multiples
Axe
13. Moufle commun Rupture Choc Chute de la
inférieur aux 4 charge
poulies et
aux 2
chaînes
Accrochage
14. Crochet charge Rupture Chute de la
charge
MODELISATION
Æ OBJET :
 Effectuer la synthèse des informations recueillies et des
hypothèses émises en faisant apparaître :
Les limites du système
Le niveau de décomposition
Les relations entre les éléments
Moteur 2 E
D Frein DDAL 3
Accouplement 5 D
Frein sécu 6
Réducteur 7 C
Axe 8 Axe 8
Attache-câble 10 Attache-câble 10
Câble 10 Câble 10
A
Moufle inférieure 13
Crochet 14
Charge
Æ Méthodes :
 Arbres de défaillance
 Blocs-diagrammes de Fiabilité
 Tables de vérité
 Graphes causes-conséquences
 Méthodes de combinaison de pannes
ANALYSE QUANTITATIVE
Recherche de données
numériques sur la probabilité Fréquence et durée
d’apparition des évènements d’utilisation des composants
élémentaires (défaillances)
Approche
Approche
«fiabilité
«système»
mécanique»
Modélisation du système
Æ Moyens de calculs
 Manuels
 Informatiques
Composants critiques
Choix méthode
Contraintes
Cf Méthodes
Re, RR sinusoïd de
Re, RR, Fatigue
comptage
GD, Wöhler oligo-
Goodmann cyclique
… Kic
Miner Paris, …
A E Æ Proba de rupture
f(R)
f (σ)
= Proba (R>σ)
K 1 = ασ 2 ∏ a
fI, j (o)
σ tj = K I
2∏r
- Risques d'erreurs si
données mal interprétées
Æ Objectif de l’étude :
 Démontrer que le risque de chute de la charge est inférieur à un
seuil fixe à 10-7/an.
Æ Méthode
 Approche par la fiabilité en mécanique pour apporter des
renseignements sur la conception et le dimensionnement.
DEMARCHE DE L ’ETUDE
ANALYSE DE LA MISSION
(détermination du spectre de charge)
50
45
1 2 3 4 5 6
Mise à l ’horizontale
Mise à la verticale
Transfert retour
Transfert aller
Immersion
Émersion
1 2 3 4 5 6
C2 N21 N22 …
C3 N31 …
C4 N41 …
0.9RR σ
0.9RR
σD α = 0.5
σD
αo
σD αo
En N
σ Dα o − σ D
u αo = ⇒ ∆σ D = u α o S σ D SσD ≈ 0.08σD (matériau nu)
S σD
SσD ≈ 0.13σD (soudures)
CONTRAINTES DE FATIGUE
(manipulation des charges transportées)
σij
α
N
Nij(α)
nij
→ Dommage dij(α ) =
Nij(α )
Calcul du dommage cumulé approché (loi de MINER)
∑
D= dij.(α )
i, j
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Les compléments - 4. Exemples
549
35
F(D)
SD = 0.1
D
µD = 1
103 D 107
F(RR)
α SRR
µRR
σ RR
SRR ≈ 0,4 µ RR
Æ Niveau de l’analyse
 Le composant élémentaire du moteur à la rondelle.
Æ Expertise qualitative
 Mise en évidence de risques liés
aux matériaux employés (aptitude au forgeage, caractéristiques
mécaniques)
à la forme de la pièce (concentrations de contraintes)
à l’aptitude aux calculs (assemblages)
aux procédés de fabrications (soudures non visibles)
à certains choix de conception (arrêt des assemblages
boulonnés)
aux procédures de fabrication et de contrôle
etc...
Chute de la charge
Défaillance
Défaillance sur Défaillance sur Rupture
Rupture crochet Défaillance moufle protection
chaîne B1 chaîne B2 accouplement
survitesse
1 2
Déraillement câble
Défaillance Défaillance
détection B1 détection B2
ANALYSE COMPLEMENTAIRE :
EFFICACITE DES DISPOSITIFS DE SECURITE
Logique de commande
Circuit hydraulique
Freins
Æ Principe de la méthode
 dT = ϕ (M, I, R, t1, t2, t3, Wa, ∆Cf, ∆t1)
avec
dT : distance d’arrêt
M : masse suspendue
I : inertie à entraîner
R : rayon d’enroulement
t1 : temps réaction détecteurs
t2 : temps réaction commande
t3 : temps réaction frein
Wa : vitesse de détection affichée
∆Cf : incertitude sur couple de freinage
∆t1 : erreur relative sur la période de référence
PROCESSUS DE CALCUL
Æ Processus de calcul
 Pour chaque paramètre Xi, on génère une valeur Xi,1 et on évalue
dT,1 = ϕ (X1,1,…, Xn,1)
 On répète le processus N fois pour obtenir un échantillon de valeurs de
la distance d’arrêt
dT,1 = ϕ (X1,1,…, Xn,1)
…
dT,N = ϕ (X1,N,…, Xn,N)
 On évalue les caractéristiques de la distribution statistique de dT
1 N
moyenne µ dT = ∑ dT , j écart type σaT =
1 N
∑ (dT,j − µdT )2
N 1 N −1 1
β1
β2
β3
Variables
d’entrée
X1 X2 Xn
Simulation dT = ϕ (X1, X2,…, Xn)
F(d T)
Répartition
expérimentale de
dT (histogramme)
dT
Test d’ajustement
F(d
Répartition
T)
théorique ajustée
dT
F(d T)
d
Pc Ds
Évènements d’entrée :
- pannes ← Variable aléatoire Xi
- réparations
- évènements extérieurs
- Expression analytique
MODELE DE FONCTIONNEMENT
- Modèle complexe
Paramètres de sortie :
- disponibilités
- fiabilité
- durées d’immobilisation
- sécurité ← Variable aléatoire Y
- stocks consommés
- M.T.B.F.
...
Génération (Monte-Carlo) de
Générateur de N.A.U.
dates de pannes ti
Classement chronologique
des ti (tn)
Simulation du système
à tk – k = 1,m
N O τj
Examen date suivante PANNES ?
Génération nouvelle dj
date de panne tk
Résultats
MTBF = 1/n Σ τj
MTTR = 1/n Σ dj
MTBF
Disponibilité =
MTBF + MTTR
F(x)
Densité de probabilité
d’une V.A.X
Loi uniforme X
F(y) F(x) Fonction de répartition de X
0 1
1
0 X
γ
1 5 4 2 1 1
ϕ(x)
Histogramme
des fréquences
t1 t2 t3 t4
Variables f(τ)
de sortie
répartition
«expérimentale»
τ
Tests d’ajustement
Variables f(τ)
de sortie
répartition
théorique
ajustée τ
5. GRADIENT DE CONTRAINTE -
CRITERES DE RUPTURE
L’ENTAILLE
Classe acier
Réf. courbe (Rm en N.mm –2) a b - Valeurs des coefficients a et b
servant au calcul de σD
¦ Rm ≥ 1 400 100/3 655
suivant la classe utilisée.
§ 1 200 ≤ Rm < 1 400 110/3 585
¨ 1 000 ≤ Rm < 1 200 120/3 520
© 900 ≤ Rm < 1 000 130/3 465
ª 800 ≤ Rm < 900 130/3 430
« 700 ≤ Rm < 800 135/3 390
¬ 600 ≤ Rm < 700 135/3 335
500 ≤ Rm < 600 140/3 295
® 400 ≤ Rm < 500 140/3 245
Rm < 400
¯ 140/3 195
Classe acier
Réf. courbe (Rm en N.mm –2) a b
6. RAPPELS TENSEURS
MECANIQUE DE LA RUPTURE
CONTRAINTE PLANE
εzz ≠ 0 Plaque mince
⎛ σ xx σ xy 0 ⎞ ⎛ ε xx ε xy 0 ⎞
⎜ ⎟ ⎜ ⎟
σ = ⎜ σ xy σ y y 0 ⎟ ε = ⎜ ε xy ε yy 0 ⎟
⎜ 0 0 0 ⎟ ⎜ 0 0 ε zz ⎟
⎝ ⎠ ⎝ ⎠
DEFORMATION PLANE
1 ⎛ K1c ⎞
Rp = 2 . ⎜⎜ ⎟⎟
6π ⎝ σy ⎠
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Les compléments - 6. Rappels tenseurs - Mécanique de la rupture
580
4
CRITERE D’ENERGIE
GI = ∑ ∆Wi + ∆We1
F1
F2
K1c 2
G1c = Contrainte plane
E
K1c 2
G1c =
E
(1 − υ )
2
Déformation plane
CRITERE DE GRIFFITH
Matériaux fragiles
γs = Energie sup erficielle
K 12c = EG1c = 2Eγs
Eγs
σCritique = β
πa
G1c = 2 γs + γp
INTEGRALE J DE RICE
→ y
J =∫ Wdy− T .
→ δu ds
δx
T
Γ
PROPRIETES
Æ Indépendance du contour.
Æ Dans le cas d ’un corps parfaitement élastique - faible déformation plastique.
dP
J=G=
da
P = énergie potentielle du corps fissuré par unité d’épaisseur
- dans le cas de forte déformation plastiques.
J=d
(P + Dab ) ≠ G
da
POUR LE MODE 1
1 − ν 2k 2Ι
J1 = Déformatio ns planes
E
1
J1 = K 2Ι Contra int es planes
E
AUTRE METHODE CONCEPT DE L’ENERGIE
EQUIVALENTE METHODE DES COURBES R
7. TRAVAUX ESA
STATEMENT OF PROBLEM
∞
ρ f = ∫ FR ( x ) fs ( x ) dx
o
Where
K, K1 … Safety Factors
Spacecrafts
Critical comonents
Number of components
Typical combinations
(σ/µ = 10%)
(σ/µ = 16%)
(σ/µ = 10%)
(σ/µ = 8%)
(σ/µ = 8%)
(σ/µ = 8%)
Launch Vehicle Thrust 1.29 2.24 1.98 1.42 1.29 1.64 2.60 1.42 1.29 2.60
(σ/µ = 5%)
Launch Vehicle Other 1.45 1.98 1.82 1.51 1.45 1.62 2.21 1.51 1.45 2.21
Static Loads (σ/µ = 30%)
Transient Loads 1.59 2.00 1.87 1.62 1.59 1.71 2.19 1.62 1.59 2.19
(σ/µ = 50%)
Thermal Loads (correlated) 1.29 2.17 1.93 1.41 1.29 1.61 2.51 1.41 1.29 2.51
(σ/µ = 7.5%)
Deployment Shock 1.29 2.11 1.89 1.41 1.29 1.58 2.45 1.41 1.29 2.45
(σ/µ = 10%)
Thruster Loads 1.31 2.34 2.07 1.48 1.31 1.71 2.73 1.48 1.31 2.73
(σ/µ = 2%)
Acoustic Loads 1.53 1.98 1.84 1.57 1.53 1.67 2.19 1.57 1.53 2.19
(σ/µ = 40%)
Vibration Loads – Thrmal 1.37 2.01 1.82 1.45 1.37 1.59 2.28 1.45 1.37 2.28
Loads (uncorrelated)
(σ/µ = 20%)
Where
SM … Safety Margin
(average value 0.1, to be verified posteriori)
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Les compléments - 7. Travaux ESA
593
9
Material KADD
Matellic materials, screw, rivet, welding, 1.0
face wrinkling of honeycomb
Carbon fiber, honeycomb 1.0
(shear compression)
Bonding, structural insert 1.1
(axial loading)
Buckling strength 1.3
Honeycomb in tension, equipment insert 1.65 if specific tests to verify the margin
in honeycomb (axial loading) 3.60 if not
Metallic material (R/yield > 1.2) yield 1.45 if specific tests to verify the margin
strength 2.45 if not
Criticality
NO (failure) or load
end reached ?
Yes
Status message
Stop
Æ Two-Criteria approach :
Failure Zone
1
Safe Zone
BURDEKIN & STONE EQUATION :
⎩∏ ⎣ ⎣ 2 ⎦⎦⎭ Folias
Dugdale
Sr
0
0 1
Æ ESACRACK.PROB V1.0
Generate a realization of
random parameters
Failure state
NO or all load
blocks appiled ?
Yes
Calculate failure Probability
Æ Fatigue Analysis
..
…
…
….
Log S
…..…..
…. ….
. → .→
…→.→
. Puchs
Log [N ] = A − B. log S eq − C [ ] D = ∑ ∆D i = ∑
ni
i i Ni
S eq = K f Smax (1 − R ) − K O if Smax< L
p
∆Di = ni
with R = Smin/Smax Else
Ni
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Les compléments - 7. Travaux ESA
603
PFCI
19
Sensitive to defect initiation
COMPLEMENTS TO FOS (cont.)
Redesign
TIME VARIANT ASPECTS : FATIGUE
Establish S-N curves (or equivalent) for
the relevant materials, geometry,
temperature and environment
Æ Deterministic Fatigue Process
ESAFATIGUE V2.0
Derive stress spectrum
Add damages : D = ∑ D1
NO Has damage
been determined
for all load
levels
Yes
NO
4D ≤ 1 Design acceptable
Yes
Design acceptable
Failure probability
D
Mean value 1.0
Add damages : D = ∑ D1
NO Has damage
been determined
for all load
levels
Yes
Are all NO
simulations
performed
Yes
Æ TIME-DEPENDENT FOS :
 Dégradation Effect
Failure
R, S probability
fR(r,t) (log-scale)
R(t)
R0
P1(o)
P1(t)
R0
fs(s,t)
S(t)
Number of
t N1 N2 loading cycles
Æ PRINCIPLE
 Each major source of uncertainty in design is represented by an
individual safety factor, denoted as partial safety factor
RP = mR - kRσR
Safety Factor ν = Rp/Sq
Sq = ms - ksσs
(1 + βα s v s )(1 − k R VR )
ν= = γsγR
(1 + k s Vs )(1 − βα R VR )
 Coordinate transformation
 Sensitivity factor :
∂Φ −1 (Pf ) ∂Φ −1
(Pf )
αi ≈ − α i Φ (Pf ) ≈
−1
2
∂µ i ∂σ i
Æ The principle is applicable to time variant approach, E.G.
applied to fatigue/Fracture analysis :
⎧⎪∞ if S max < γ L L
log[N i ] = ⎨
[
⎪⎩γ A A − γ B B log γ K f K f S max (1 − R ) − γ K K − γ C C
P
] else
NUMERICAL EXAMPLES
Æ Fracture analysis :
 Loading :
Block loading with :
Load range : Sa = Smax- Smin = Rayleigh (30MPa, 20MPa)
NUMERICAL EXAMPLES
Æ Sensitivity analysis
NUMERICAL EXAMPLES
CONCLUSIONS
Æ The probabilistic factor of safety concept is a very powerful concept :
 To define FOS’s,
 To provide means tailor FOS’s where required.
8. TRAVAUX CEA
RUPTURE DE CUVES
9. FIABILITE SYSTEME
FORM-SORM
Système en série
C’est un système qui atteint la ruine dès que l’un quelconque de ses
composants est ruiné. Dans le cas des structures, cela correspond aux
structures isostatiques. Sa fonction d’état a pour expression :
m
SS - ϕS (e) - ∏ e i (45)
i -1
La représentation conventionnelle d’un tel système est donnée sur la figure ci-
dessous :
S
Figure 14 : système en série
Système en parallèle
C’est un système qui n ’atteint la ruine que lorsque tous ses composants sont
ruinés. Sa fonction d’état a pour expression :
m
Sp - ϕ p (e) - 1 - ∏ (1 - e i ) (46)
i -1
La représentation conventionnelle d’un tel système est donnée sur la figure ci-
dessous :
S S
E3 E5
6 4
4
E4
1 5
E2 E6
P2 P3 5
7 1
3
2 7
E1 E7
3 5
2 4
6
1 7
1 7
On retient alors cette représentation pour toute structure dans les calculs de fiabilité
système. La fonction d’état du système est :
NP
⎡ Ni ⎤
S = ∏⎢1− ∏(1− eij )⎥
(47) i−1 ⎣ j−1 ⎦
Système en série
Considérons un système en série constitué de m éléments, chacun d’entre eux
pouvant être associé à une marge linéaire dans l’espace standard :
M j = β j − {α}j {U} ; α j = 1, j = 1, m
T
(48)
On montre que la probabilité qu’au moins un des éléments atteigne la ruine
(union des probabilités = système en série) a pour expression :
( )
β s = −Φ −1 Pf s = −Φ −1 (1 − Φ m (β, [ρ])) (51)
Système en parallèle :
De la même manière, on montre que la probabilité pour que tous les éléments
d’un système en parallèle atteignent la ruine (définition de la ruine d’un système
en parallèle) a pour expression :
Pf p = Φ m (− β, [ρ])
(53)
et que l’indice de fiabilité généralisé associé au système en parallèle est :
( )
β p = −Φ −1 Pf p = −Φ −1 (Φ m (− β, [ρ]))
(54)
Où m est le nombre d’éléments du système en parallèle.
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Les compléments - 9. Fiabilité système FORM-SORM
638
11
PROBABILITE DE RUINE ET INDICE
DE FIABILITE-SYSTEME (suite)
M eq
=β − α eq
{ } {U}
eq T
⎢ ⎜ ⎟⎥
⎢ ⎜ ∂u i ⎟⎥
⎣ i −1 ⎝ o ⎠⎦
Il est évident que les calculs de fiabilité pour tout le mécanisme de ruine d’une
structure ne peut pas être envisageable. Une structure même de petite taille,
présente un nombre de mécanismes de ruine très élevé. Par exemple, si l’on
ne considère que le mode de ruine par formation de rotules plastiques, une
structure qui présente k rotules potentielles et qui a un degré de redondance s
présente k(k-1)(k-2)…(k-s) mécanismes de ruine.
GAMI - ISMCM
Journée d’étude 10 - 11 décembre 1991
J. MENDEZ
Responsable du service de Sûreté de Fonctionnement
AEROSPATIALE, Établissement d’Aquitaine
BP 11 - 33165 Saint-Médard-en-Jalles Cedex
ABSTRACT
Æ This article presents a methodology which can determine the estimated
reliability of composite material structures. The study which was carried out
enabled, using a real case, a comparative analysis of different fracture
criteria that are used in the mechanics of composite materials.
Æ This method takes into account the reliability aspect from the conception
phase of a product in collaboration with the design department.
Æ Après avoir défini cette méthodologie sur un plan général, nous avons
considéré un cas concret et nous avons mené, avec le bureau d’études,
une analyse comparative de différents critères. Il est en effet intéressant
de comparer les niveaux prévisionnels de fiabilité obtenus avec ces
critères sur une même structure. Les résultats obtenus sont très
intéressants et montrent clairement que la première étape qui consiste à
fixer le critère de défaillance est très importante, car les niveaux de
fiabilité sont nettement différents suivant le critère utilisé.
f = f ( x 1 , x 2 ,..., x n ) (2)
∑
n
(f − f ) (Xi − Xi)
= λi
f Xi (3)
i =1
∑∑
2 n
∑
2 n n
⎛ ςf ⎞ ⎛ ςi ⎞ λi λj ρij ςi ςj
⎜ ⎟ = ⎜ λi ⎟ + 2
⎝ f ⎠ i =1
⎝ xi ⎠ j=i +1
xi xj (6)
i =1
Æ Lorsque les variables sont indépendantes deux à deux, les coefficients ρij sont
nuls et on obtient la relation :
∑
n
2
⎛ ςf ⎞ ⎛ ςi ⎞
⎜ ⎟ = ⎜ λi ⎟ (7)
⎝ f ⎠ ⎝ xi ⎠
i =1
⎡f - f - f ⎤ ⎡− f ⎤
D = Prob [f < 0] = Prob ⎢ < ⎥ = Φ⎢ ⎥
⎣ ςf ςf ⎦ ⎣ ςf ⎦ (9)
u t2
1 −
où Φ (u) =
2∏
∫e
−∞
2
ϕa
Capacité sous
pression
Monocouche composite
M
a
Couches entrant dans la constitution du pli composite t
é
r
i
a
u
Multicouche composite
Structure
 sens fil : C = σ 11
X
avec σ11 : contrainte maximale sens fil
X : résistance à la rupture en traction ou en compression
suivant la ligne de la contrainte
 interlaminaire : σ nϕ
C=
X nϕ
avec σnϕ : contrainte maximale interlaminaire
Xσnϕ: résistance à la rupture interlaminaire
Il y a défaillance si :
C>1 1-C<0 on a donc f = 1 - C
Figure 3
Les paramètres X et Xnϕ sont déterminés à partir d ’essais sur éprouvettes.
Les valeurs des contraintes σ11 et σnϕ sont obtenues par calcul aux éléments
finis. Les paramètres intervenant dans le calcul de σ11 et σnϕ dont on étudie
l ’influence des fluctuations statistiques sont les suivants :
1
⎡⎛ σ11 ⎞ ⎛ σ12 ⎞ ⎤
2 2 2
C = ⎢⎜ ⎟ + ⎜ ⎟ ⎥ (11)
X
⎢⎣⎝ ⎠ ⎝ S ⎠ ⎥⎦
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Les compléments - 10. Exemple sur composites
665
24
METHODE DU CALCUL DE FIABILITE (suite)
Æ Il y a défaillance si la valeur admissible pour le critère est dépassée :
C > 1 on a donc f = 1 - C
Æ Les paramètres X et S sont déterminés à partir des résultats d ’essais sur
éprouvettes. Les valeurs des contraintes σ11 et σ12 sont obtenues par calcul
aux éléments finis.
Æ Par rapport au critère de contrainte maximale, le critère de TSAI HILL fait
intervenir le comportement du pli en cisaillement dans le plan de drapage.
Æ Les paramètres Xi retenus pour ce critère sont :
 X1 = E
 X2 = G
 X3 = e
 X4 = (P, ϕa)
 X5 = X
 X6 = S
1
Log = σ c Le V
S
 S = probabilité de survie
 σ = contrainte
 V = volume contraint
 L = durée de vie en cycles
 e = paramètre de weibull β
L = A σ-c
⎛ σa ⎞
C
Lb = La⎜ ⎟
⎝ σb ⎠
Fonction d' un état de référence a
e
LogS ⎛ L ⎞
=⎜ ⎟
LogSo ⎝ Lo ⎠
Sφ = Sa Vb / Va
Æ Influence du volume sur la probabilité de survie
⎛ σa ⎞ ⎛ Va ⎞
C 1/ e
Lb = La⎜ ⎟ ⎜ ⎟
⎝ σb ⎠ ⎝ Vb ⎠
e e
⎛ 1 ⎞ n ⎛ 1 ⎞
Pour n composants ⎜ ⎟ = ∑ ⎜ ⎟
⎝ Ls ⎠ i =1 ⎝ Li ⎠
Modèle physique
Analyse de contrainte
• Analytique
• Éléments finis
 Effet contraire
0.606
⎛ϕ⎞
L10 = ⎜ ⎟
⎝C⎠
Contrainte de cisaillement
L10 = exp(KLτL )
KL = 4.02 x 10-8m2/N
 Effet de la température
0.52
⎛ KT ⎞
L10 = ⎜ ⎟
⎝ ∆T ⎠
Æ FORMULE GLOBALE
Æ FORMULE GLOBALE
 A = Matériau
 No = Vitesse produisant une vie de 106 cycles.
Nombre de trous pour vis.
CALCULS DE FISSURATIONS
Types d’approche
J.C. LIGERON
Æ Approche globale :
 Utilise les variables de fissuration K1, J ou G.
Æ Approche locale :
 Prise en compte des problèmes type :
Fissure courte,
Plastification d’ensemble,
Fissuration par fluage.
 Détermination aussi précise que possible des contraintes, déformations
plastiques et variables décrivant la détérioration dans la zone en amont
du front de fissure; en tenant compte des redistributions des contraintes
engendrées par l’écoulement plastique et l’endommagement.
ALGORITHMES D’OPTIMISATION
J.-C. LIGERON
Æ Gradient projeté
Æ Pénalités
Æ Lagrangien
Æ Programmation séquentielle quadratique
Æ Méthode HL - RF
 HL = Hasofer and Lind,
 RF = Rackwitz and Fiessler.
REPARTITION STATISTIQUE
DES PARAMETRES
Fr
Avec : U = ArctgA
K
V = Arctg(A − Vo)
Fr
K
Vitesse initiale du véhicule ↑
(Vent arrière)
⎡ (A − Vo ) − Fr Fr ⎤
A (M + me ) A +
D= Log ⎢ K X K⎥
⎢ ⎥
⎢⎣ (A − Vo ) + A−
2 K . Fr Fr Fr
K K ⎥⎦
⎡ Fr −(A − Vo )2 ⎤
2(M + me )
− Log ⎢ K ⎥
K ⎢ Fr −A 2 ⎥
⎣ K ⎦
REMARQUE
Cette pièce était sans défauts et elle a cassé !
La seule considération des défauts ne suffit pas à prévoir la ruine.
Il faut au moins considérer deux modes de ruine :
l’un dépendant des fissures et plutôt fragile (au sens courant
de ce mot)
l’autre indépendant des fissures et plutôt ductile.
Deux critères :
un pour les fissures dit «fragile»
un pour la ruine plastique dit «ductile».
Lr < 1
autrement dit, la pièce s ’écroule pour Lr = 1
1 Lr
L’ANALYSE LIMITE
LE MATERIAU RIGIDE ET
PARFAITEMENT PLASTIQUE
σ < σe → ε=0
σ = σe → ε quelconque
ue
σ
élastiq
peut être infini
Réel
σe
Analyse limite
ε
DIAGRAMME D’INTERACTION
Lr = L / Lc < 1 Kr = KI / Kic < 1
mais il y a interaction quand les deux critères sont proches de un.
Kr
Il a été proposé des formules 1
théoriques pour cette interaction
mais que l ’expérience ne justifie
guère (Dugdale-Berenblatt 1959 avec
la théorie de Bilby-Swinden-Cotrell).
Lr
Remarque : il n ’y a interaction que si la fissure est dans la région
1 critique
de la ruine plastique.
D’oùFissure
l’intérêt de la contrainte primaire
Suite
∆a
Key :
Spherical Ma - Mo steel pressure Yessels
⌧ HSST Yessels
ESTIMATION DE K
Hypothèses dimension
Distribution de défauts
de défauts
Estimation de K
Formules et méthodes
analytiques simples
utilisables
non oui
Profil de fissure ou
Éléments finis
défaut catalogué
non oui
ESTIMATION DE KIC
Estimation de KIC
Matériau connu ?
acier
non oui
Essais Problème de
-classiques température
-Courbes R oui non
-CoD
-Compliance, etc…
Obtention courbe de Utilisation
transition caractéristiques
Kv classiques
Re, Rm,
Kv ƒ(Θ) θ Barson et Rolfe
Utilisation de
Calcul courbe de caractéristiques
variation classiques de
Kic, ƒ(Θ) fatigue
oligocyclique
Estimation distribution
de KIC
RESOLUTION
CALCUL DE FIABILITE
EXEMPLE 37 : ETUDE FIABILISTE EN FATIGUE D'UN NŒUD TUBULAIRE DE STRUCTURE OFFSHORE AVEC
CRITERE DE RUINE VARIABLE DANS LE TEMPS
EXEMPLE 40 : CALCUL DE JOINTS SOUDES SUR CIRCUITS IMPRIMES SOUS VIBRATION ET CYCLES THERMIQUES
EXEMPLE 41 : ROLE DE L'IDENTIFICATION DES MECANISMES DE DEFAILLANCE DANS LES TESTS ACCELERES
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719
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FIABILITE MECANIQUE
EXEMPLE 1 :
MODELES GENERAUX
αn = surface de contact
Dw = distance de parcours en cm
λw = coefficient d'usure
βm =
(αt ) . (Dw) . λw = La . Dw . λw
αn hi αn
S 2ys . β sm
βhm =
S 2yh
Le modèle ci-dessous permet de déterminer le nombre de cycles qui peut être toléré sans atteindre
le zéro usure.
2000 (λ . y sp ) 9
m=
(Ss max) 9
m = nombre de cycles
λ = constante associée avec lubrification et matériau
ysp = limite élastique en cisaillement
Ssmax = contrainte maximum de cisaillement produite par frottement
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720
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FIABILITE MECANIQUE
Modèle 3 : Détermination du taux de corrosion. Attaque chimique directe. L'équation ci-dessous est
utilisée pour calculer le taux de corrosion ponctuation µc en mil/année
(543) WL
µc =
d . T . αs
A ≡ [α(Ln)1/2 – βLn]/ff
fc = nombre de cycles
ff = fréquence
Spp = écart pic à pic entre surface
Ln = charge de contact
α, β, θ = constantes
λm = Tα1/θα2
λm = λ moyen
1.241
0=
[ ]
(1 / 10 y1 ) + 1/ (10 y2 + 300)
⎡ 2342 ⎛ L ⎞ ⎤
[ ]
1.5
y2 = 19.7 – (4760/tm)
EXEMPLE 2 :
ESSAIS ACCELERES DE COMPOSANTS PNEUMATIQUES
MODELISATION DU COMPORTEMENT ET FIABILITE
PREVISIONNELLE
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723
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FIABILITE MECANIQUE
EXEMPLE 3 :
ANALYSE PROBABILISTE DES STRUCTURES
UTILISANT NESSUS (NUMERICAL EVALUATION OF
STOCHASTIC STRUCTURES UNDER STRESS)
Objet :
Analyse probabiliste de la turbopompe (Aubes) du SSME (Space Shuttle Main Engine). Le but de l'étude
est de caractériser statistiquement la fiabilité des aubes à partir de la description des incertitudes
géométriques, matériau, température, pression.
P(x) P(y)
Modèle
structurel
L'application est faite sur une aube de turbopompe sujette à des charges thermiques et mécaniques
complexes.
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FIABILITE MECANIQUE
Cette aube est modélisée avec 55 points éléments finis, 7 variables aléatoires sont sélectionnées, leur
influence est visualisée et la probabilité de défaillance est calculée, soit pf(i) = ∫ fs i (X) FR i (X) dX .
fsi est la densité de probabilité de la contrainte au ième nœud, FRi est la distribution cumulée de
résistance au iévénement.
NESSUS/FPi calcule aussi une étude de sensibilité indiquant quelle variable aléatoire est la plus
importante.
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FIABILITE MECANIQUE
EXEMPLE 4 :
APPLICATION DES TECHNIQUES DE FIABILITE EN MECANIQUE
AUX PALES D'HELICOPTERE
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FIABILITE MECANIQUE
EXEMPLE 5 :
ARIANE 5 – FIABILITE DU CORPS DE PROPULSEUR ET DES
LIAISONS INTERSEGMENTS
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FIABILITE MECANIQUE
EXEMPLE 6 :
METHODE PROBABILISTE APPLIQUEE AUX MECANISME DE
FRACTURE ET AU CONTROLE POUR LES BOOSTER DU SHUTTLE
Ö Technique de contrôle non destructif détectant des fissures initiales de longueur C0 = 0.1 inche de
largeur 0.5 C0 avec 100% succès.
Ö La distribution initiale des distributions de largeur est représentée par une distribution de Johnson dont
la densité de probabilité s'exprime sous la forme :
η λ ⎡ 1⎧ ⎛ a 0 - ε ⎞⎫ ⎤
2
fa 0 (a 0 ) = exp ⎢- ⎨γ + η Ln ⎜⎜ ⎟⎬ ⎥
2π (a 0 - ε )(λ - a 0 + ε ) ⎢ 2⎩ ⎝ λ - a 0 + ε ⎟⎠⎭ ⎥
⎣ ⎦
Cette distribution change après chaque mission, étant du à la croissance de la fissure (dépendant de la
longueur, de la fissure, des propriété des matériaux).
La longueur de la fissure peut être connue en appliquant les lois de Paris, Forman etc, la distribution
cumulée de longueurs de fissures après modélisation est notée F(an).
Il est possible de connaître la distribution du facteur d'intensité de contrainte F(Kn) combinée à F(an)
permet de calculer Pf = la probabilité de défaillance avec an ≥ ac, f(facteur d'intensité critique).
1.2 π σ 2 a ⎛a⎞ σ2
K= Q ⎜ ⎟ = φ 2 - 0.212 2
⎧a ⎫ ⎝c⎠ σy
Q⎨ ⎬
⎩c ⎭
σy = limite élastique
φ = fonction épaisseur, largeur
⎡ ⎧ ln K c (1 - R) + ln ∆K 0 ⎫ ⎤
⎢ ln K c - ln ∆K o ln ∆K -
da ⎪⎪ 2 ⎪⎪ ⎧ ⎛ ln K c + ln K o ⎞⎫⎥
= exp ⎢n arc tau h ⎨ ⎬ + ln ⎨c exp⎜ n ⎟ ⎬⎥
dN ⎢ 2 ⎪ ln K c (1 - R) + ln K 0 ⎪ ⎩ ⎝ 2 ⎠ ⎭⎥
⎢⎣ ⎪⎩ 2 ⎪⎭ ⎥⎦
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FIABILITE MECANIQUE
[ ] dada
f(a n +1 ) = f a n +1 {a np }
np
n +1
[
f(a np ) = f a np {a n } ] dada n
np
EXEMPLE 7 :
METHODE PROBABILISTE ET CRITERES DE CONCEPTION POUR
ARBRE DE MOTEUR DIESEL
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FIABILITE MECANIQUE
EXEMPLE 8 :
MODELES DE FIABILITE BELVOIR
METHODE VOGIN
METHODE BELVOIR
Les modèles proposés sont du type de ceux utilisés dans la MIL HBK217, ils consistent à calculer les λ
individuels de chaque composant et d'en faire la somme.
Chaque λ est composé du λ de base corrigé par divers facteurs dont la grandeur est spécifique d'un mode
de défaillance.
QA
λSE = λSE, B
QF
λSE, B = λ de base
QA = taux de fuite
EXEMPLE 9 :
DUREE DE VIE DE ROULEMENTS LUBRIFIES A LA GRAISSE
1.241
αβ = ⎡ 2342 ⎛W⎞ ⎤
1.5
⎢ + q - 4.32 DN . 10 - 6 + Kg - 0.001N ⎜ ⎟ ⎥ ⎡ − 4760 ⎤
⎢⎣ T ⎝ SP ⎠ ⎥⎦ ⎢ T + 19.7 ⎥
10 + 10 ⎣ ⎦
+ 300
αβ = durée de vie
T = température °K
N = vitesse
W = charge en pounds
D'après RADC TR77408 – Electronic Motor Reliability et AD A/63 900 RADC Non Electronic
Reliability Notebook.
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732
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FIABILITE MECANIQUE
EXEMPLE 10 :
LES CERAMIQUES
Spécificités :
y comportement fragile
y valeurs de K1c faibles 1 à 6 MNm-3/2 valeur inférieure d'un ordre de grandeur à celles des
métaux
Approche probabiliste :
F(σ) = Probabilité {σ R ≤ σ}
Théorie de Weibull
⎛ ⎛σ ⎞
m
⎞
F(σ M ) = 1 - exp ⎜ - VE⎜⎜ M ⎟⎟ ⎟
⎜ ⎝ σO ⎠ ⎟
⎝ ⎠
Défauts de volume
⎛ ⎛σ ⎞
m
⎞
F(σ M ) = 1 - exp ⎜ - SE⎜⎜ M ⎟⎟ ⎟
⎜ ⎝ σO ⎠ ⎟
⎝ ⎠
Défauts superficiels
A température ambiante m = σO
σO = facteur d'échelle
KIc = σ a πa' c
t=∫
a'c da
=
2
∫
KIc dKI
=
(
2
)
(
KIc 2-n - KIi 2-n )
ac V πAσ a2 KIi KI n -1
πA 2 − η σ a
2
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FIABILITE MECANIQUE
EXEMPLE 11 :
DIMENSIONNEMENT EN FATIGUE ET FLUAGE DES AUBES DE
TURBINE
y Modélisation 3D et calcul
¾ endommagement par fluage
¾ endommagement par fatigue
Comportement du matériau :
⎛σ⎞
n
AUBE
ESSAISISOTHERMES
SUREPROUVETTES
• FLUAGE
ε • RELAXATION
• FATIGUE
LOISDECOMPORTEMENT σ LOISDERUPTUREEN:
ELASTOVISCO-PLASTIQUE • FATIGUEPURE
CYCLIQUE • FLUAGEPUR
• FATIGUE- FLUAGE
σ. = f (εe, εp)
εp = g (σ, εp)>
Schématisation
SOLLICITATIONS
Efforts mécaniques
DETERMINATIONDUPOINT
températures
CRITIQUEETDUPOTENTIEL
DELACOUPE
Temps
RE-DEFINITIONDELAPIECE
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FIABILITE MECANIQUE
EXEMPLE 12 :
ANALYSE STATISTIQUE DE LA DUREE DE VIE DES
GENERATEURS DE VAPEUR ET METHODE PROBABILISTE
D'INSPECTION DU FAISCEAU
Par P. PITNER
EDF Bulletin de la DER N°4 1987
Cette étude concerne l'analyse statistique des défaillances des tubes des générateurs de vapeur.
y Classification des tubes : les tubes sont classifiés en normal, défectueux, défaillant, suspendu
La loi de durée de vie retenue est celle de Weibull pour les types de défaillance :
Ö usure par frottement
Ö fissuration
Ö corps étrangers ou migrants
Contrôle proposé : Le type de contrôle est basé sur la loi de Poisson et sur des considérations sur λ(t)
⎛ t-y ⎞ β
-⎜⎜ ⎟⎟
⎝ η ⎠
Si λ(t) = 1 - e loi de distribution première défaillance par appareil Mort Soudaine.
⎛ T-y ⎞ β
-⎜⎜ ⎟
1 η ⎟⎠
=1- e ⎝
k
1/ β
⎡ k ⎤
T = η ⎢Log +γ
⎣ k - 1⎥⎦
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⎡ 1⎤
Tm = ηΓ ⎢1 + ⎥ + γ
⎣ β⎦
⎡ ⎤
1/β β
⎡ ⎡ N ⎤ ⎤
⎢ η ⎢ Log +T⎥
⎢ ⎢- ⎣
⎥
N -1 ⎦ ⎥ ⎥
⎢ ⎥
⎢ ⎢
η
⎥ ⎥
d = N ⎢1 - e ⎣ ⎥
⎢ ⎦⎥
⎢ ⎥
⎢ ⎥
⎢ ⎥
⎣ ⎦
EXEMPLE 13 :
EVALUATION PROBABILISTE DE LA RUPTURE D'UNE CUVE DE
REACTEUR (FBR)
y contraintes résiduelles,
y effets de l'environnement.
da
= C(∆Ka) m
dN
db
= C(∆Kb) m
dN
m
⎛ Kmin ⎞
∆K = Kmax ⎜1 - ⎟
⎝ Kmax ⎠
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Lorsque les dimensions initiales sont spécifiées a0 et b0, les dimensions à (N+1) sont :
a N +1 = a N + c(∆Ka N ) m
b N +1 = b N + c(∆Kb N ) m
Bien que a0 et b0 soient des variables aléatoires, dans la pratique ces valeurs sont normalisées :
a0
α= (t = épaisseur)
t
a0
γ=
b0
∫ f (α, γ) P(dw) = ∫
r R2
f ( x , y) F(dx) Fγ (dy)
1 N
approximée par ∑ f(α n , λ n )
N n =1
Le calcul direct de cette équation étant inefficace, une méthode de découpage de l'espace est utilisée et
consiste à diviser en cellule un carré unité et de déterminer la probabilité de défaillance dans chaque
cellule :
Ni N
1
Pi =
Ni
∑ f (α
n =1
t n ,γn ) P = ∑ q i Pi
n =1
En complément, la formule de Rajuet Newman est utilisée et permet de calculer le facteur d'intensité de
contrainte K, soit :
K = (σ m + Hσ b ) . F . (πa / Q)1 / 2
Le jugement de défaillance est basé sur la propagation. Le matériau utilisé étant de résistance moyenne et
la structure calculée étant plate, 2 sortes d'estimation de J peuvent être appliquées :
Ö Condition de fuite
Jlargeur > J1C Tlargeur > Tmat
Ö Condition de rupture
Tlargeur > Tmat Jsurface > J1C Tsurface > Tmat
T résistance à la déchirure.
J = α σ0 ε0 ch(a/t, n) (σ/σ0)n+1
où α, n = loi de Ramberg-Osgood
n
ε σ ⎛ σ ⎞
= + α ⎜⎜ ⎟⎟
ε0 σ0 ⎝ σ0 ⎠
σ = contrainte
a, t, c = fissure longueur
A partir de ces différentes hypothèses, différentes simulations ont été effectuées ayant amenées à des
conclusions sur :
y la politique d'inspection,
y les sensibilités des différents facteurs,
y l'effet des contraintes résiduelles.
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EXEMPLE 14 :
CONTROLE DES RESERVOIRS SOUS PRESSION
1. INTRODUCTION
2. OBJECTIFS
Ö La première limite de la M.L.R. est que pour les niveaux de contrainte supérieurs à la limite
d'élasticité, la rupture ne peut-être décrite par le paramètre critique d'intensité de contrainte KIC, et la
croissance des criques subcritiques ne peut-être décrite comme une fonction du facteur d'intensité de
contrainte en bout de crique K1.
Ö Une autre limitation est la faible quantité des données sur la résistance à la rupture et la croissance des
criques subcritiques.
Ö Une limitation moins importante de la M.R. est que la détermination des relations fonctionnelles entre
la taille des criques et le niveau des contraintes pour différentes formes de criques et différentes
conditions aux limites sur les contraintes est encore en phase de développement.
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La taille de crique nécessaire pour produire une fracture à un niveau de contrainte donné est appelée taille
critique.
y Si le réservoir contient une crique initiale qui excède la taille critique pour un niveau de
contrainte égal à celui provoqué par le timbrage, on doit s'attendre à une rupture catastrophique.
y Dans le cas ou la crique se développe jusqu'à occuper toute l'épaisseur de la paroi du réservoir
avant d'atteindre la taille critique, il y aura fuite.
⎛a⎞
2
1 ⎛ k JC ⎞
⎜⎜ ⎟⎟ = ⎜ ⎟
⎝ q ⎠ cr 1,21 x π ⎝ τ ⎠
Q : paramètre de forme. Il existe une relation entre Q et le rapport (a12c) où a est la profondeur
et 2c la longueur de la fissure.
Pour des criques de profondeurs <= 50% de l'épaisseur de la paroi : la relation reliant aCR à
KIC est identique à celle obtenue pour les parois épaisses.
Pour des criques plus profondes : l'intensité de contrainte peut atteindre la valeur critique
(KIC) pour une taille sensiblement plus petite que celle qui serait prédite par l'équation
précédente :
2
⎛a⎞ 1 ⎛ k IC ⎞
⎜⎜ ⎟⎟ = ⎜⎜ ⎟⎟
⎝ Q ⎠ cr 1,21 x π ⎝ M K x τ ⎠
Un essai à une pression égale à a fois la pression d'utilisation indique que la valeur maximum possible du
rapport (K1i / KIC) à la pression maximum d'utilisation est égale à 1/a et que cette valeur peut-être utilisée
avec des données sur la croissance des criques subcritiques pour estimer la durée de vie minimum du
réservoir.
La croissance subcritique des criques peut se produire comme résultat d'un chargement cyclique,
permanent et de la combinaison des deux chargements.
Ö Pour un environnement donné et un profil de charge cyclique, la durée ou les cycles à rupture
dépendent principalement de la grandeur de l'intensité de contrainte initiale Ki.
Ö Pour un environnement donné et sous une contrainte permanente, il a été observé que pour un matériau
donné, l'existence d'un seuil d'intensité de contrainte KTH en dessous duquel il n'y avait pas de
croissance.
C'est le facteur d'intensité de contrainte et non la contrainte rapportée à la section nette qui est le
paramètre qui contrôle la croissance des criques sous contrainte permanente.
K 1i
Ö S'assurer que < 1.
K IC
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Ö Timbrage du réservoir.
Ö Prise en compte des différences entre les températures de timbrage et en service et du temps nécessaire
pour pressuriser de dépressuriser.
8. PRATIQUE RECOMMANDEE
Pour obtenir une bonne sécurité en service, il serait préférable d'utiliser des facteurs de timbrage élevés,
des niveaux de contrainte ou utilisation basse et des matériaux avant taux de croissance de crique faibles
et des valeurs élevées de K seuil dans l'environnement prévu en service.
Conditions de dimensionnement :
Ö Considérer l'historique complet des pressions, temps, température prévus et les environnements
auxquels sera soumis le réservoir.
K IC R m
(FS)M-L-R = x
K 1i R e
Ö Evaluer :
y la ténacité en déformation plane (K1C) pour le métal de base, les soudures et les zones
thermiquement affectées ;
y la valeur du seuil d'intensité de contrainte si KTH < 0.7 KIC envisager l'utilisation d'un autre
matériau ;
y les données de croissance de criques sous contraintes cycliques (K1i/KIC = f(N) ou d(a/Q) =
f(K)).
Ö Timbrer à un niveau de contrainte égal ou plus grand que α x contrainte max en service (α = KIC/K1i
admissible).
Ö Minimiser le temps nécessaire pour dépressuriser à partir de la pression de timbrage jusqu'à la pression
K seuil
x pression de timbrage.
K IC
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EXEMPLE 15 :
METHODOLOGIE MISE AU POINT PAR ESA PAR
L'AEROSPATIALE/CANNES
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EXEMPLE 16 :
DETERMINATION DE LA PROBABILITE DE RUPTURE D'UNE
CAISSE DE METRO
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EXEMPLE 17 :
DEFINITION DES OBJECTIFS DE SECURITE POUR UN METRO
MODERNE
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EXEMPLE 18 :
LA METHODOLOGIE MSG3
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EXEMPLE 19 :
APPROCHE PROBABILISTE DU CALCUL A LA FATIGUE D'UN
NŒUD DE STRUCTURE OFFSHORE
F(N/S)
Pf3
Pf2
Pf1
n2 n2
N2 n1 n ’1
N cycles = n’1 + n2
Cette lecture a été appliquée à un cas réel à partir d'une modélisation de la houle selon une loi de Weibull
et une de Rayleigh, elle a permis de calculer une probabilité de ruine de la structure.
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EXEMPLE 20 :
CALCUL SOUS SOLLICITATIONS COMPLEXE
MODELE DE DANG VAN
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EXEMPLE 21 :
FIABILITE DES STRUCTURES MARINES
SOUS CHARGEMENT EXTREME
a) La fonction première d'une plate-forme offshore est de supporter les charges installées sur les ponts.
De là, la performance de l'ouvrage s'exprime d'abord en termes de sécurité de ce support par rapport à
un état limite ultime amenant à une situation de ruine catastrophique.
La fiabilité globale de la structure passera par différents stades d'endommagement pour lesquels sera
estimé la probabilité de ruine de chaque élément. Cette évaluation tient compte des variances et
corrélations entre forces et paramètres de résistance de chaque élément.
Pour un élément la ruine peut se produire selon les différents états limites en fonction des sollicitations
appliquées et des caractéristiques de l'élément. Trois états limites sont considérés :
y plastification d'une section
y flambement de la barre
y poinçonnement d'une membrure
Chaque état limite est évalué suivant un critère de ruine auquel est associée une fonction d'état limite,
généralement non linéaire, définissant la marge de sécurité de l'élément :
Z = f(R,S)
Z < 0 et Z >0 définissent les domaines de ruine et d'intégrité de l'élément pour l'état limite considéré. Les
variables aléatoires définissant la charge sur chaque élément sont d écrites par leur moyenne, leur
variance et leurs coefficients de corrélation. Toutes les lois de distribution sont ramenées à des lois
normales ou log-normales, ceci étant les marges de sécurité peuvent s'écrire sous la forme générale d'une
fonction d'état limite :
PR (Z < 0) = ∫
D
g(X 1 , ..., X n ) dX 1 ... dX n
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La procédure FOSM (First Order Second Moment) est utilisée, elle consiste à linéariser la fonction d'état
limite par un développement au premier ordre au voisinage d'un point appelé point de dimensionnement ,
puis à définir un indice de sécurité β.
Un algorithme de Murotsu est utilisé pour déterminer la borne supérieure et inférieure de la probabilité de
ruine.
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EXEMPLE 22 :
MECHANICAL DURABILITY PREDICTION METHODS
R.G. LAMBERT
Proceeding 1989, R&M Symposium
BUT : Développer des expressions analytiques pour la conception à partir des caractéristiques de fatigue,
soit pour FFOP = N1min nombre de cycles pour la première défaillance.
c = contrainte du matériau
Γ( ) = fonction gamma
ψ = ∆2 + (2 Nm )
2/β
δ2 -
(2 Nm )1 / β ∆δ
2β - π/β
Probabilité de défaillance
⎡c ⎧⎪⎛ N ⎞1 / β ⎫⎪⎤
FNF (N) = 0.5 + erf ⎢ ⎨⎜ ⎟ - 1⎬⎥ (2)
⎣⎢ ψ ⎪⎩⎝ Nm ⎠ ⎪⎭⎥⎦
1 α
erf(α) = ∫
2/2
e - y dy
2π 0
erf(-α) = -erf(α)
⎡ ⎧ 1/β
⎫
2
⎤
⎪
⎢ c 2 ⎨⎜⎛ N ⎞ ⎪
⎟ - 1⎬ ⎥
c ⎛ N ⎞
1/ β
⎢ ⎪⎩⎝ Nm ⎠ ⎪⎭ ⎥
PNF (N) = ⎜ ⎟ . exp ⎢- ⎥ (3)
β ψ 2π N ⎝ Nm ⎠ ⎢ 2ψ 2 ⎥
⎢ ⎥
⎣⎢ ⎥⎦
Iso-courbes en fatigue
ψ = ∆2 + 2 Nm δ 2 - 0.907 Nm ∆δ
EXEMPLE 23 :
PROBABILITE DE DEFAILLANCE D'UN RESERVOIR
Cao Tranjie – An approximate Method to Assess the facture failure probability of a spherical tank.
Reliability engineering and System safety 24 (1989) 1-9
En utilisant la notion de COD (Crack Opening Displacement) δc, la défaillance étant δ > δc :
δ = 3.5 ce
da
En utilisant la loi de Paris = C(∆K) m
dN
[
a = a 0 / 1 - ((m/2) - 1) CK mt ∆σ m π m/2 Na 0 ]
(m - 2)/2 (2/(m - 2)
Si a0, C, Kh, Kw, ∆σ, σm, δ sont considérés comme variables aléatoires, la probabilité de défaillance
Pf = P[δ > δc].
EXEMPLE 24 :
ANALYSE PROBABILISTE DE STRUCTURE AVION
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EXEMPLE 25 :
NORMES ESA PSS 1-1-401 – CONTROLE DES DEFAILLANCES
Cette norme est établie par l'ESA qui définit les PFCI = Potential Fracture Critical Item
Définition de :
y safe lifes
y fail safe
EXEMPLE 26 :
MODELES ETAT DE LA MER
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EXEMPLE 27 :
FIABILITE DE MOTEURS A PROPULSION SOLIDE
A COUT MINIMUM
La méthode proposée SAFER (Statistical Approach For Engineering Reliability) utilise la théorie de
contrainte résistance avec un nombre d'éprouvettes d'essais testées.
Neq =
(S 2
c + S 2p )
2
+1
(S )
2 2
c
+
(S ) 2 2
p
nc −1 np −1
c = capabilité
p = performance
Le facteur K et le nombre équivalent de points sont utilisés pour déterminer une valeur inférieure de
fiabilité à un niveau de confiance donné.
K = 6.23
EXEMPLE 28 :
METHODE SAGIRISK
Au terme d'une phase d'analyse et en utilisant les connaissances d'un groupe de travail, elle va consister à
déterminer les estimations de probabilité et de gravité pour chaque sous fonction et les comparer en
calculant la criticité de la fonction C = F – G.
EXEMPLE 29 :
APPLICATION DU CONCEPT – FUITE AVANT EXPLOSION
1. DEFINITION
Fuite avant explosion ou rupture est un mécanisme de défaillance conceptuel basé sur l'idée que la
défaillance d'un réservoir sous pression sera signalée par une fuite détectable et pourra donc être
contrôlée et permettra de prendre des actions avant l'explosion ou la rupture. Le concept a une importance
évidente dans le cas des aspects sécurité.
2. HYPOTHSES THEORIQUES
Pour un défaut de forme elliptique dans un réservoir sous pression, nous pouvons exprimer K facteur
d'intensité de contrainte sous la forme :
K = 1.1 σ πa/Q
Q = φ 2 - 0.212(σ/Rp )
2
K = KIc
K = σ π 0 (C 0 + Rp )
où rp = k2/2π . Rp2
σ D max = K C 1 − 0.5(σ/Rp ) / πC 0
2
Le critère fuite avant explosion est satisfait si le niveau de contrainte est plus élevé. Dans ce cas après
pénétration de la surface de rupture dans le ligament. Il est nécessaire d'avoir une plus haute contrainte
pour une extension de la rupture.
KC φ 2 - 0.212 (G/Rp) 2 . C 0
>
K Ic 1.2 − 1.6 (σ/Rp) 2 a 0
L'interprétation graphique de cette expression est fournie par la figure 1 sur laquelle on constate que pour
une fissure de dimension a = c au niveau de contrainte de la limite élastique le rapport Kc/KIc doit être
supérieur à 2.
EXEMPLE 30 :
UTILISATION DE CRITERES DE PONDERATION EN FIABILITE
EXEMPLE 31 :
MODELES DE DECHIRURE DUCTILE PLAQUES MINCES
La méthodologie d'évaluation de la rupture dans une plaque mince prend en compte deux modes de
rupture.
y L'effondrement plastique défini par une contrainte limite σ0 qui peut être égale à σy où σf
contrainte d'écoulement calculée à partir de σy et σu.
On applique la solution du DUGDALE (plastification en fond de fissure) au cas d'une fissure évoluant en
contraintes planes.
K I (a, σ ) σ
Kr = Sr =
K Ic σ0
Kr
1 Rupture
Sécurité
1 Sr
La règle R6 :
σu + σy
Elle utilise une contrainte d'écoulement calculée selon σf =
2
σ
Sr =
σ0
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−1 / 2
⎡8 ⎛ 1 ⎞⎤
Kr = Sr . ⎢ 2 Ln ⎜⎜ ⎟⎟⎥ (1)
⎣π ⎝ cos(π/2 .Sr ) ⎠⎦
σy σ
Cette règle peut également être exprimée en terme de σy, soit Sr = Lr Lr = .
σf σy
Développée initialement pour des matériaux ferritiques pour lesquels le rapport σu/σy est peu supérieur à
1.
Diagramme de MILNE
MILNE a montré que l'utilisation de la contrainte d'écoulement σf n'était pas adaptée pour les matériaux
fortement écrouissables pour lesquels :
σ ⎛ σu ⎞ σ
σu = 2 ou 3 fois σy, il utilise Lr = + (1 - Kr ) ⎜⎜ - 1⎟⎟ variant de 0 à 1.
σy ⎝ σy ⎠ σy
σu
Lr varie de 0 à et Kr est calculé comme dans (1)
σy
Diagramme d'AINSWORTH
⎡ εr σr σr
1/ 2
⎤
Kr = ⎢E + Lr 2 ⎥ Lr =
⎣ σr 2Eεr ⎦ σy
Dans le cas où il existe un écart important entre σy et σu comme dans les cordons de soudure, on utilise
la relation d'AINSWORTH.
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EXEMPLE 32 :
APPROCHE PHYSIQUE DE LA MODELISATION DES
DEFAILLANCES DU POINT DE VUE FIABILITE
Constatations :
Ö Méthode déterministe
Fonctionnement de dommage
amorçage
propagation
Ö Méthode stochastique
Courbe de Wohler aléatoire
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EXEMPLE 33 :
CARTES DE DEFORMATION D'ASHBY ET MODES DE
DEFAILLANCES
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EXEMPLE 34 :
UN MODELE DE SIMULATION DE RISQUE POUR ROUE DE
TURBINE
Une modélisation par EF est effectuée avec une analyse des tailles de défauts critiques.
Aubes fissures
Modèles de croissance
Modèles d’amorçage Données de fissuration
de fissures
Modèle de probabilité de
Modèle de simulation Politique d’inspection
détection (POD°
Évaluation de risque
non
Acceptable
oui
Politique dispersion
acceptable
L(t) = a i Ln (b . t+1)
a et b = paramètres de croissance
EXEMPLE 35 :
EFFET DE VARIABLES DE CONCEPTION, TEMPERATURE, VITESSE
SUR LA VIE ET LA FIABILITE D'UN DISQUE ROTATIF
1. BUT
Développer une méthodologie générale pour prédire la durée de vie et la fiabilité de disques rotatifs tels
que ceux utilisés par les turbines et compresseurs.
2. METHODOLOGIE
1
Ln ≈ σ c Le V
S
S = probabilité de survie
L = durée de vie
e = exposant de Weibull
σ = contrainte
c = coefficient caractéristique
V = volume contrainte
L = A σ-c
A = constante du matériau
3. LES EFFETS
y Effet du diamètre
20
⎛K ⎞
L10 = ⎜ D ⎟
⎝ D ⎠
D = diamètre du disque
KD = constante
L10 = durée de vie à 90% de survie
y Effet de l'épaisseur
Kt
L10 =
t
Kt = constante
t = épaisseur
y Effet de la vitesse
14.3
⎛K ⎞
L10 = ⎜ N ⎟
⎝ N ⎠
N = vitesse du disque
KN = 9000 tours/mn
y Effet de la contrainte
0.606
⎛9⎞
L10 = ⎜ ⎟
⎝C⎠
C = caractéristique du matériau
y Effet de la température
052
⎛K ⎞
L10 = ⎜ T ⎟
⎝ ∆T ⎠
∆T = gradient de température
KT = constante
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L'influence du :
y diamètre du trou
y nombre de boulons
y position des boulons est étudiée
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EXEMPLE 36 :
REGLES DESIGN
Ö Dans le cas de paramètres critiques, considérer l'utilisation des marges de sécurité de 3 à 6 écart type
Ö Ne pas oublier le diagnostic sur les éléments critiques
Ö Inclure des facilités pour inspection dans la conception
Ö Introduire des redondances lorsque nécessaire
Ö Apporter une attention particulière à la maintenance
Ö Prendre en compte les aspects transport, stockage
Ö Utiliser des composants standards autant que possible
Ö Porter une attention particulière aux aspects fabrication
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EXEMPLE 37 :
ETUDE FIABILISTE EN FATIGUE D'UN NŒUD TUBULAIRE DE
STRUCTURE OFFSHORE AVEC CRITERE DE RUINE VARIABLE
DANS LE TEMPS
Pour une plate-forme offshore constituée essentiellement d'éléments tubulaires, on associera une
probabilité de ruine par fatigue à un nœud en estimant le nombre de cycles et les amplitudes de
sollicitations auxquels ce nœud est soumis. On interpolera ensuite à partir de courbes expérimentales pour
déterminer le dommage cumulé.
Modélisation :
Ö Par la modélisation de la rupture : Le critère de ruine retenu est unique et estimé à la propagation due à
da
la fatigue d'une fissure supposée suivre une loi de PARIS = C(∆K) m pour laquelle les différents
dN
paramètres sont assortis de leur dispersion.
Ö Calcul de probabilités de ruine : Effectuée par une méthode du type FORM-SORM adaptée au temps.
Ö Etude complémentaire : Cette étude a débouché sur un programme d'inspection.
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EXEMPLE 38 :
UTILISATION DES METHODES FIABILISTES POUR L'EVALUATION
DES REGLEMENTS
Les règlements de calcul modernes en particulier les EUROCODE sont basés sur des méthodes semi
probabilistes. Un processus de simulation de Monte Carlo est utilisé et appliqué au bâtiment et à
l'offshore.
m(E j )
y Calcul du β = E j = R j - Fj , Indice de Cornell
σ(E j )
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EXEMPLE 39 :
MODES DE DEFAILLANCE MICRO-ELECTRONIQUE, INFLUENCE
DE LA TEMPERATURE
y Soudure fils
Nf = A(ε fS)N
EfS = K∆T
Attention : Aluminium et Or
microfissures
ruptures fragiles
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1/ C
⎡ L S α C - α S ∆T ⎤
Nf = 0.5 ⎢ ⎥
⎣ h sa γ f ⎦
Ls = diagonale du substrat
αS = coefficient expansion thermique du substrat
αC = coefficient expansion de température du boîtier
∆T = formation de température
hsa = épaisseur attache du substrat
γf = coefficient de ductilité en fatigue
c = pente de la courbe (Ncycles, cisaillement)
Dépolymérisation
Ö Corrosion
y Moisissures insérées dans les packages
τf = Ke(-0.13)RH e35.7/RT
τf = temps entre défaillance
RH = humidité relative
R = constante du gaz
T = température absolue
y Croissance dendritiques
Ö Défaillances électriques
y Formation de points chauds
y Décharges électrostatiques
J-C Ligeron Réf :
777
Ed :
IMDR / M2OS
A
M2OS / IMdR Date : 16/05/09
Page : 61/63
FIABILITE MECANIQUE
Ö Claquages Electriques
t(BD) = A(B+C/RT)V e-D/RT
A, B, C, D = constantes
R = constante de gaz
V = tension appliquée
T = température
Ö Contamination ionique
Ö Piège à électrons
Ö Electrons chauds
Ö Electro-migration
J-C Ligeron Réf :
778
Ed :
IMDR / M2OS
A
M2OS / IMdR Date : 16/05/09
Page : 62/63
FIABILITE MECANIQUE
EXEMPLE 40 :
CALCUL DE JOINTS SOUDES SUR CIRCUITS IMPRIMES SOUS
VIBRATION ET CYCLES THERMIQUES
Deux formules sont proposées basées sur les lois de Manson-Coffin permettant de définir les durées de
vie.
De manière à combiner vibration et thermique, la loi de MINER est utilisée pour calculer les
endommagement.
J-C Ligeron Réf :
779
Ed :
IMDR / M2OS
A
M2OS / IMdR Date : 16/05/09
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FIABILITE MECANIQUE
EXEMPLE 41 :
ROLE DE L'IDENTIFICATION DES MECANISMES DE DEFAILLANCE
DANS LES TESTS ACCELERES
J.M. HU
B. BARKER
A. DASGUPTA
A. ARORA
Cet article démontre la difficulté d'effectuer des essais accélérés sans faire apparaître des mécanismes de
défaillance non attendus en fonctionnement normal.