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Normes véhicules
B21 7120
SPECIFICATIONS D'ENVIRONNEMENT
DES EQUIPEMENTS ELECTRIQUES ET ELECTRONIQUES
CARACTERISTIQUES MECANIQUES
Page 1/36
Cette norme REMPLACE PARTIELLEMENT la norme B21 7090
AVANT-PROPOS
En tant que norme expérimentale, ce document applicable est soumis à observations pour une durée de 6 mois.
Sans observation reçue avant le 31/12/2005 à l'adresse : normesExp@mpsa.com le contenu de ce document sera
confirmé.
HISTORIQUE
INTERVENANTS
Les personnes suivantes ont participé à la rédaction et/ou à la vérification de cette norme :
SOMMAIRE
2.DOCUMENTS DE REFERENCE
2.1.NORMES
B12 5210 Languettes de raccordement électrique plates
B21 7050 Connecteurs prescriptions générales
B21 7100 Spécifications d’environnement des équipements électriques et électroniques –
Caractéristiques générales
B21 7110 Spécifications d’environnement des équipements électriques et électroniques –
Caractéristiques électriques
B21 7130 Spécifications d’environnement des équipements électriques et électroniques –
Caractéristiques Climatiques et Chimiques
B25 1140 Faisceaux électriques – Validation des faisceaux
B32 7110 Répartiteurs d’admission en plastique pour moteurs essence
2.2.REGLEMENTATIONS
Sans objet
2.3.AUTRES DOCUMENTS
STE 96 341 150 99 Sertissage Connectique
3.TERMINOLOGIE ET DEFINITION
Un dictionnaire (glossaire) des principaux termes et leurs définitions utilisés au sein de la Direction des Plates-
formes, des Techniques et des Achats est consultable en interne via le glossaire DPTA
(Nectar : http://nectar.inetpsa.com). Ce glossaire est progressivement enrichi.
3.1.DEFINITIONS
Pour les besoins de la présente norme, les termes suivants sont définis. Leurs définitions seront à terme reprises
dans le glossaire DPTA (Nectar).
3.2.TENSIONS
3.2.1.TENSION D’ALIMENTATION DU VEHICULE
Pour les besoins de ce document, la définition de la tension d’alimentation du véhicule donnée dans la B21 7100
s’applique.
3.2.2.TENSION D’ESSAI
Pour les besoins de ce document, la définition de la tension d’essai donnée dans la B21 7100 s’applique.
3.3.TEMPERATURES
3.3.1.TMAXHF : TEMPERATURE MAXIMALE HORS FONCTIONNMENT
Pour les besoins de ce document, la définition de la température maximale hors fonctionnement donnée dans la
B21 7100 s’applique.
3.4.MODE DE FONCTIONNEMENT
Pour les besoins de ce document, les définitions des modes de fonctionnement données dans la B21 7100
s’appliquent.
3.5.CLASSES DE FONCTIONNEMENT
Pour les besoins de ce document, les définitions des classes de fonctionnement données dans la B21 7100
s’appliquent.
3.6.CLASSES DE VIBRATION
Classe Position de l’équipement Chapitre
V1 Appareil sur masse suspendue (sur caisse) 6.5.6 : Essai M5.5
V2 Appareil sur moteur 6.5.2 : Essai M5.1
V3 Appareil lié au moteur 6.5.3 : Essai M5.2
V4 Appareil sur échappement 6.5.5 : Essai M5.4
V5 Appareil sur masse non suspendue 6.5.7 : Essai M5.6
V6 Appareil fixé sur injecteur 6.5.4 : Essai M5.3
V7 Appareil sur porte ou trappe 6.5.8 : Essai M5.7
4.CONDITIONS D’ESSAIS
4.1.DEMARCHE DE VALIDATION
Pour les besoins de ce document, la démarche de validation donnée dans la B21 7100 s’applique.
4.3.RAPPORT D’ESSAI
Pour les besoins de ce document, les exigences sur le rapport d’essai données dans la B21 7100 s’appliquent.
4.4.RESPONSABILITE DU FOURNISSEUR
Pour les besoins de ce document, les exigences sur les responsabilités du fournisseur données dans la B21 7100
s’appliquent.
4.5.1.TEMPERATURE
Pour les besoins de ce document, les exigences sur la température données dans B21 7100 s'appliquent.
4.5.2.HUMIDITE
Sauf spécification contraire, les exigences sur l’humidité données dans B21 7100 s'appliquent.
4.5.3.TENSION
Pour les besoins de ce document, les exigences sur la tension données dans B21 7100 s'appliquent.
4.5.4.PRESSION
Pour les besoins de ce document, les exigences sur la pression données dans B21 7100 s'appliquent.
4.5.5.TOLERANCES
Pour les besoins de ce document, les exigences sur les tolérances données dans B21 7100 s'appliquent.
Tableau 2 : Essais mécaniques (choc et vibration) recommandés pour les équipements en fonction
de leur emplacement de montage dans le véhicule
6.PROCEDURES D’ESSAIS
Lors de son utilisation, l'équipement :
• est soumis à des opérations de montage et d'entretien et peut subir des chocs dus à des manipulations
courantes (en usine de production par exemple),
• est sollicité par des vibrations dues au véhicule ou à l'état du réseau routier.
0 10 1000 Hz
Figure 1 : limites d’amplitude pour l’accélération générée par le fonctionnement de l’appareil
60°
Appareil
Masse de
25kg min.
θ°C
1 cycle = 8 h
Tmax
TmaxEF°: voir
annexe 6 Tableau 5
de la B217130
La recherche et l’étude des fréquences de résonances doivent être effectuées à température minimale (Tmin) et
température maximale (Tmax) en faisant un balayage (aller-retour) dans la gamme de fréquences spécifiée et dans
les mêmes conditions de montage que pour les essais d’endurance.
Une résonance se manifeste par une surtension à une fréquence donnée. Dans la recherche de fréquence de
résonance, il s’agit de s’intéresser aux surtensions suffisamment significatives.
Une résonance est prise en compte lorsqu’à une fréquence donnée, nous observons une amplification de niveau
supérieure à 3dB avec la valeur donnée ci après :
a mesurée
Valeur (dB) = 20log 3dB représente une émergence de 2 (20 log 2 = 3 dB)
a consigne
Avec amesurée et aconsigne déterminées suivant la figure 4 ci après :
m/s2
amesurée
aconsigne
consigne
mesure
f0 Hz
Pour chaque fréquence de résonance f 0 supérieure à 270 Hz (moteur essence) ou 220 Hz (moteur diesel), une
endurance doit être effectuée durant le temps de cycle Tc (en seconde) :
S
Tc =
f0
Sauf connaissance du nombre de cycle de fatigue infinie du matériau concerné, on appliquera :
S = 2.107 cycles pour les éléments en acier (cycles de fatigue infinie)
8
S = 10 cycles pour tous autres éléments (les plus usuels chez PSA)
Nota : la valeur de 2.107 est donnée par les courbes de Wöhler issues des limites en fatigue des aciers.
La valeur de S doit être précisée au CdC spécifique de l’équipement.
m/s2
∆f = f2-f1
f moy = (f2+f1)/2
consigne
mesure à chaud
mesure à froid
f1 f2 Hz
∆f
Figure 5 : calcul du
f moy
∆f
Si ≤ 10%, on a rarement deux modes différents et on peut considérer que ce ou ces modes ont la même
f moy
fréquence.
∆f
Si > 10%, on considère que les modes sont distincts : il faut faire 2 cycles d’endurance (à froid et à chaud).
f moy
Dans le cas où les fréquences sont distinctes à froid et à chaud, on fera donc 6 endurances (3 à froid et 3 à
chaud).
La recherche des fréquences de résonances est réalisée avec le profil vibratoire donné ci dessous (figure 5) en
faisant un balayage (aller-retour). Cette recherche doit être menée indépendamment sur les trois axes principaux
de l’équipement.
Il est impératif de réaliser, dans l’ordre, une recherche selon l’axe X puis l’endurance sur ce même axe X. Puis,
une recherche selon l’axe Y suivie de l’endurance sur ce même axe Y. Enfin une recherche selon l’axe Z suive de
l’endurance sur ce même axe Z. L’ordre des axes (X, Y et Z) peut être indifférent. Il doit être précisé dans le
compte rendu d’essai.
Une seule et même pièce est utilisée pour les trois axes.
Les valeurs de l’accélération indiquées sur la figure ci après sont celles à appliquer à l’équipement en fonction de
sa fixation par rapport à l’axe des cylindres du moteur (voir schéma ci-dessous).
Axe X : axe du vilebrequin
Axe Y : axe perpendiculaire au vilebrequin tel que X, Y, Z soit orthonormé
Axe Z : axe de déplacement des pistons (ou bissectrice des axes pour un moteur V6)
x 0y
accélération [m/s²]
100 100
10 10
1 1
10 100 1000 10000 10 100 1000 10000
fréquence [Hz] fréquence [Hz]
100
10
1
10 100 1000 10000
fréquence [Hz]
Accélération en m/s²
Fréquence en Hz
Axe X Axe Y Axe Z
20 5 35 12
170 35 35 130
175 100
250 65 65 190
255 35 35 75
2000 35 35 75
S’il est prévu que l’équipement puisse être fixé dans n’importe quelle position, on appliquera les valeurs
d’accélération indiquées dans le tableau 4.
Exigences :
Pendant et après l'essai, aucune détérioration des caractéristiques mécaniques, d’étanchéité exigées
ou électriques n'est admise (classe de fonctionnement A de la B21 7100). L’équipement est alimenté
et fonctionnel, si nécessaire, afin de vérifier le fonctionnement A pendant l’essai de vibration.
6.5.2.3.Vibrations aléatoires
Les appareils sont soumis à des vibrations aléatoires sur chacun des 3 axes principaux à raison d'une durée de 16
ou 32 heures par axe.
Nota : la durée par axe est déduite du traitement des courbes mesurées et des profils de mission client.
L’excitation aléatoire est réalisée si et seulement si l’équipement a satisfait aux exigences du § Recherche et étude
des fréquences de résonances.
Un nouvel équipement est alors monté sur l’excitateur. Pour s’assurer que le comportement vibratoire de celui-ci
est identique, on vérifiera que ses fréquences de résonances sont équivalentes en réalisant un simple balayage du
profil sinus donné dans le § Recherche et étude des fréquences de résonances (sans étude de ces fréquences).
Les valeurs de l’accélération indiquées sur la figure ci après sont celles à appliquer à l’équipement en fonction de
sa fixation par rapport à l’axe des cylindres du moteur.
Vibrations aléatoires pour appareil sur moteur Vibrations aléatoires pour appareil sur moteur
Axe X Axe Y
1000,00
100,00
DSP [(m/s²)²/Hz]
DSP [(m/s²)²/Hz]
100,00
10,00
10,00
1,00
1,00
0,10 0,10
1 10 100 1000 10000 1 10 100 1000 10000
fréquence [Hz] fréquence [Hz]
1000,00
DSP [(m/s²)²/Hz]
100,00
10,00
1,00
1 10 100 1000 10000
fréquence [Hz]
S’il est prévu que l’équipement puisse être fixé dans n’importe quelle position, on appliquera les valeurs
d’accélération indiquées dans le tableau 5.
Le facteur de crête est défini comme le rapport entre la valeur crête et la valeur efficace d’un signal.
accélération [m/s²]
100 100
10 10
1 1
10 100 1000 10000 10 100 1000 10000
fréquence [Hz] fréquence [Hz]
100
10
Accélération en m/s²
Fréquence en Hz
Axe X Axe Y Axe Z
20 7,5 40 20
170 40 40 160
220 300 300 300
500 300 300 300
2000 200 200 200
S’il est prévu que l’équipement puisse être fixé dans n’importe quelle position, on appliquera les valeurs
d’accélération indiquées dans le tableau 8.
Vibrations aléatoires pour appareil lié au moteur Vibrations aléatoires pour appareil lié au moteur
Axe X Axe Y
1000,00
1000,00
DSP [(m/s²)²/Hz]
DSP [(m/s²)²/Hz]
100,00 100,00
10,00
10,00
1,00
0,10 1,00
1 10 100 1000 10000 1 10 100 1000 10000
fréquence [Hz] fréquence [Hz]
1000,00
DSP [(m/s²)²/Hz]
100,00
10,00
1,00
1 10 100 1000 10000
fréquence [Hz]
S’il est prévu que l’équipement puisse être fixé dans n’importe quelle position, on appliquera les valeurs
d’accélération indiquées dans le tableau 10.
Les profils présentés en figure 9 sont donnés pour information et sont le résultat enveloppe d’un
ensemble de mesures effectuées sur différents moteurs du groupe. De plus, ils tiennent compte de la
pièce d’interface entre le moteur et l’équipement. Ils peuvent s’avérer limitant pour les moyens d’essais
les plus usuels.
Dans ce cas la personnalisation d’essai peut s’avérer plus adaptée (voir interlocuteurs vibration de
DPMO).
On peut aussi envisager d’utiliser le profil « sur moteur » si on dispose de la pièce d’interface.
L’équipement n'est alors validé qu’avec cette pièce d’interface.
Exigences :
Après l'essai, aucune détérioration des caractéristiques mécaniques, d’étanchéité exigées ou
électriques n'est admise (classe de fonctionnement A de la B21 7100). L’équipement est alimenté
mais non fonctionnel pendant toute la durée de l’essai (afin de reproduire son échauffement interne).
On vérifiera l’aspect fonctionnel à intervalle régulier en arrêtant la vibration. Le fonctionnement est
donc vérifié pendant et après l’essai en statique.
Ces modalités devront être précisées au CdC spécifique de l’équipement.
Nota : l’excitation aléatoire ci-dessus est représentative de l’énergie perçue par l’équipement pendant
la durée de vie totale du véhicule. Pour réaliser un essai équivalent fatigue, les niveaux de DSP sont
alors amplifiés selon une loi iso fatigue. On vérifie le fonctionnel de l’équipement sans excitation
vibratoire afin de ne pas enregistrer un défaut produit par une amplitude vibratoire sans réalité
physique véhicule.
100
10
1
10 100 1000 10000
fréquence [Hz]
6.5.4.3.Vibrations aléatoires
Ces appareils sont soumis, dans les mêmes conditions qu'au § 6.5.2.3 à des vibrations aléatoires sur chacun des
3 axes principaux à raison d'une durée de 96 heures par axe.
L’excitation aléatoire est réalisée si et seulement si l’équipement a satisfait aux exigences du § Recherche et
étude des fréquences de résonances.
Un nouvel équipement est alors monté sur l’excitateur. Pour s’assurer que le comportement vibratoire de celui-ci
est identique, on vérifiera que ses fréquences de résonances sont équivalentes en réalisant un simple balayage du
profil sinus donné dans le § Recherche et étude des fréquences de résonances (sans étude de ces fréquences).
Les valeurs de l’accélération indiquées sur le graphe ci après sont celles à appliquer selon l’axe de l’équipement le
plus proche de l’axe des cylindres du moteur. Elles sont à diviser par quatre pour les autres axes sauf s’il est
prévu que l’équipement puisse être monté dans n’importe quelle position (à préciser au CdC spécifique).
Ce profil est établi à partir de mesures expérimentales sur les moteurs du groupe PSA et de profils de
fournisseurs.
1000,000
100,000
DSP [(m/s²)²/Hz]
10,000
1,000
0,100
1 10 100 1000 10000
fréquence [Hz]
Exigences :
Après l'essai, aucune détérioration des caractéristiques mécaniques ou électriques n'est admise
(classe de fonctionnement A de la B21 7100). L’équipement est alimenté mais non fonctionnel
pendant toute la durée de l’essai (afin de reproduire son échauffement interne). On vérifiera l’aspect
fonctionnel à intervalle régulier en arrêtant la vibration. Le fonctionnement est donc vérifié pendant et
après l’essai en statique.
Ces modalités devront être précisées au CdC spécifique de l’équipement.
Nota : l’excitation aléatoire ci-dessus est représentative de l’énergie perçue par l’équipement pendant
la durée de vie totale du véhicule. Pour réaliser un essai équivalent fatigue, les niveaux de DSP sont
alors amplifiés selon une loi iso fatigue. On vérifie le fonctionnel de l’équipement sans excitation
vibratoire afin de ne pas enregistrer un défaut produit par une amplitude vibratoire sans réalité
physique véhicule.
1000
accélération [m/s²]
100
10
1
10 100 1000 10000
fréquence [Hz]
1000
accélération [m/s²]
100
10
1
1 10 100 1000 10000
fréquence [Hz]
Fréquence en Accélération en
Hz m/s²
20 à 2000 10
Vitesse de balayage : 1
octave/minute
100.000
10.000
DSP [(m/s²)²/Hz]
1.000
0.100
0.010
0.001
1 10 100 1000 10000
fréquence [Hz]
1000.000
DSP [(m/s²)²/Hz]
100.000
10.000
1.000
0.100
1 10 100 1000 10000
fréquence [Hz]
Exigences :
Après l'essai, aucune détérioration des caractéristiques mécaniques, d’étanchéité exigées ou
électriques n'est admise (classe de fonctionnement A de la B21 7100). L’équipement est alimenté
mais non fonctionnel pendant toute la durée de l’essai (afin de reproduire son échauffement interne).
On vérifiera l’aspect fonctionnel à intervalle régulier en arrêtant la vibration. Le fonctionnement est
donc vérifié pendant et après l’essai en statique.
Ces modalités devront être précisées au CdC spécifique de l’équipement.
Nota : l’excitation aléatoire ci-dessus est représentative de l’énergie perçue par l’équipement pendant
la durée de vie totale du véhicule. Pour réaliser un essai équivalent fatigue, les niveaux de DSP sont
alors amplifiés selon une loi iso fatigue. On vérifie le fonctionnel de l’équipement sans excitation
vibratoire afin de ne pas enregistrer un défaut produit par une amplitude vibratoire sans réalité
physique véhicule.
6.5.7.2.2.Essai basse fréquence (débattement de roue)
Ce profil est élaboré à partir de mesures expérimentales et ne peut pas être réalisé sur un excitateur
électromagnétique (à cause des grands déplacements en basse fréquence). Il faut alors utiliser un banc à vérins.
L'appareil est soumis à des vibrations aléatoires pour chacun des 3 axes principaux, à raison d'une durée de
8 heures pour chacun des axes avec les valeurs (appliquées au support) du graphe ci-après.
1000.000
DSP [(m/s²)²/Hz]
100.000
10.000
1 10 100
fréquence [Hz]
Figure 16 : vibrations aléatoires pour appareil sur masse non suspendue (essai basses fréquences)
Exigences :
Après l'essai, aucune détérioration des caractéristiques mécaniques, d’étanchéité exigées ou
électriques n'est admise (classe de fonctionnement A de la B21 7100). L’équipement est alimenté
mais non fonctionnel pendant toute la durée de l’essai (afin de reproduire son échauffement interne).
On vérifiera l’aspect fonctionnel à intervalle régulier en arrêtant la vibration. Le fonctionnement est
donc vérifié pendant et après l’essai en statique.
Ces modalités devront être précisées au CdC spécifique de l’équipement.
Nota : l’excitation aléatoire ci-dessus est représentative de l’énergie perçue par l’équipement pendant
la durée de vie totale du véhicule. Pour réaliser un essai équivalent fatigue, les niveaux de DSP sont
alors amplifiés selon une loi iso fatigue. On vérifie le fonctionnel de l’équipement sans excitation
vibratoire afin de ne pas enregistrer un défaut produit par une amplitude vibratoire sans réalité
physique véhicule.
6.5.7.2.3.Essai choc demi sinus
Dans le cas d’événement exceptionnels (par exemple : montée de bordure, nid de poule), certains équipements
peuvent être amener à subir une excitation de type choc demi sinus (à préciser au CdC spécifique).
Le support de l’équipement est soumis à 3 chocs dans les 2 sens de ses 3 axes principaux suivant les valeurs du
graphe ci après. Cette série de chocs est à faire à température ambiante et aussi (à préciser au CdC spécifique)
aux températures minimales et maximales de fonctionnement.
Le choc demi sinus (dont la représentation mathématique est de la forme présentée ci dessous) n’est pas
physiquement réalisable avec les moyens utilisés pour des raisons de cinématique dynamique.
m/s2
2000
0 t
4 ms
Figure 17 : choc demi sinus pour appareil sur masse non suspendue
Pour être acceptable, le signal doit se situer dans les tolérances définies par la norme CEI 60068-2-29 : en
particulier on s’assurera que l’impulsion répond aux critères ci dessous :
impulsion nominale
limites des tolérances
D = durée de l’impulsion nominale
A = accélération de la crête de l’impulsion nominale
T1 = durée pendant laquelle il faut surveiller l’impulsion, dans le cas des secousses réalisées avec machine
d’essai aux secousses normale
T2 = durée pendant laquelle il faut surveiller l’impulsion, dans le cas des secousses réalisées avec générateur de
vibrations
Exigences :
Après l'essai, aucune détérioration des caractéristiques mécaniques, d’étanchéité exigées ou
électriques n'est admise (classe de fonctionnement A de la B21 7100) et l’équipement doit respecter
les CTFE définies au plan fournisseur.
Tableau 18 : essai de choc mécanique pour appareil monté sur porte ou trappe - Paramètres
Direction de l'accélération : le dispositif soumis à l'essai doit être fixé sur la table vibrante selon une orientation
permettant de produire un effet d'accélération dans le même sens que lors de l'utilisation réelle sur le véhicule.
L'accélération résultant du choc dans l'essai doit avoir la même direction que l'accélération résultant du choc dans
le véhicule.
Nombre de chocs
Sévérité 1 Sévérité 2
6.6.NIVEAU SONORE
6.6.1.OBJET
L'appareil, dans tous ses modes de fonctionnement, ne doit pas perturber l'environnement en émettant des bruits
trop importants ou en transmettant à ses fixations des excitations exagérées.
dB(A
12
20 20000 Hz
400mm
Exigences :
Le bruit généré par l'appareil ne doit pas dépasser les limites du graphe ci-après (les mesures sont
faites en 1/3 d’octave) :
dB(A
60
- 10
55
0 20 600 20000 Hz
Figure 20 : limites pour la mesure du bruit généré par l’appareil
è
Pour exemple : deux pièces en contact l'une contre l'autre grincent du fait de l'incompatibilité des matières d’où un
bruit audible par le conducteur sur piste type pavé mise en place de protection à l'interface des deux pièces ou
changement de matière ou pour éradiquer le bruit.
Exigences :
Aucun bruit audible n’est admis pendant l’essai sur véhicule. Toutes les causes racines de ces bruits
audibles qui sont jugés gênantes pour le futur client devront être éradiquées.
Annexe A
Densité Spectrale de Puissance (DSP)
L'objectif de la spécification par DSP est de pouvoir spécifier dans un langage "universel" un essai de vibration
que ce soit en interne PSA ou vis a vis du fournisseur.
La DSP représente une énergie qui va être transmise à l’équipement testé. Cette énergie est représentative de ce
que verra l’équipement durant sa vie véhicule.
Pour réaliser une spécification en DSP, nous instrumentons (avec un accéléromètre) un véhicule dans une zone
assez rigide et proche de la fixation de la pièce dont on veut donner une spécification. Nous mesurons le signal
d'accélération sur les différents circuits PSA. Nous calculons ensuite les SRE (Spectre de Réponse Extrême) et
SDF (Spectre de Dommage par Fatigue) issus de ces signaux, que nous mixons (multiplication des tours de
circuits, mixages des différents circuits) afin d'obtenir un SDF (et SRE) de synthèse.
Nous calculons ensuite une DSP équivalente à partir de ce SDF selon une durée précisée (en général 16h).
L'ajustement de la durée est décrit ci dessous.
On dit de cette DSP qu'elle est équivalente dans le sens où elle générera un dommage sur un composant (testé
sur pot vibrant et quelle que soit sa fréquence de résonance) équivalent au dommage qu’il subirait s’il était monté
sur véhicule.
Lorsqu'on réalise un essai de personnalisation, l'objectif est de pouvoir donner une DSP équivalente aux métiers
de conception. Une fois obtenue la DSP équivalente, on recalcule, à partir de celle-ci un SRE et un SDF. Il faut
que le SRE recalculé soit inférieur ou égal au SRE issu du signal de mesure.
Ceci nous permet de dire que, lorsque l'endurance est jouée sur un pot vibrant par exemple , on ne jouera pas de
coup maxi plus important que ce que le véhicule aurait vu en roulant sur nos pistes (cette endurance est calé par
rapport à un client définit par PSA).
Si le SRE recalculé est supérieur au SRE du signal, cela veut dire que nous avons trop sévérisé notre essai. Nous
avons été trop ambitieux sur la réduction de la durée. Il faut donc recalculer une DSP équivalente, à jouer sur une
durée plus longue, puis un nouveau calcul de SRE pour comparaison.
L'expérience nous montre que pour un véhicule typé Europe, une durée de 16h convient dans la majorité des cas
(sur caisse).
Les profils coté moteur et lié au moteur peuvent avoir une durée plus importante afin de pouvoir réaliser les essais
sur la plupart des pots vibrants.
Annexe B
Suivi de la fréquence de résonance
L’objectif d’un essai d’endurance à une fréquence de résonance est de soumettre l’appareil ou l’élément à une
excitation pendant le nombre de cycle de fatigue dit « infini ».
Lors de cette endurance il arrive que, pour diverses raisons (mise en place des éléments, modification des jeux,
transformation de la matière, usure etc.) la fréquence de résonance évolue.
Le responsable de l’essai doit s’assurer que l’excitation est faite à la résonance pendant le nombre de cycles
nécessaire. Pour cela :
• soit il assure un asservissement automatique de l’excitateur à la fréquence de résonance : cet asservissement
est généralement intégré dans le système de pilotage du pot vibrant
• soit il procède régulièrement à un recalage manuel de la fréquence.
Le recalage manuel se fera en réalisant régulièrement un balayage sinus (à préciser au CdC spécifique) et en
contrôlant la fréquence de résonance lors de ce balayage. Après chaque nouveau balayage, on reprendra l’essai
d’endurance avec la fréquence de résonance réajustée.
En cas de mise en évidence de la dérive d’une fréquence de résonance au cours de l’essai (sans que celle-ci soit
associée à un non respect de l’exigence de l’essai), on veillera, une fois caractérisée la dérive potentielle, à
assurer (grâce à un élargissement de la plage de balayage couvrant cette dérive potentielle) le respect du nombre
de cycles spécifiés. Comme on élargit la plage de balayage pour prendre en compte la dérive potentielle, on
passe moins de temps sur la plage critique, il faut donc majorer en conséquence la durée de balayage (règle de
3).