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vivants dans
l´eau
►La Pollution Biologique (par des microorganismes ou par des parasites) de l'eau,
intéresse l 'ingénieur dans La mesure où la présence de ces microorganismes provoque
des modifications dans les possibilités d‘utilisation de cette eau , en vue d'un usage
déterminé.
La nature et la fréquence des germes pathogènes contenus dans l’eau (naturelle ou usée) sont
déterminées à travers des analyses microbiologique et parasitologique, ces dernières sont
susceptibles de fournir plusieurs informations, à savoir :
Grâce aux conditions particulières de température et de pression qui règnent sur Terre, l’eau y est
présente dans ses trois états (vapeur, liquide et solide). C’est ainsi que l’on distingue quatre grands réservoirs
d’eau dans l’hydrosphère : les mers et océans, les eaux continentales (superficielles et souterraines),
l’atmosphère et la biosphère.
Planète bleue
►Aussi bien les eaux de surface (marine et continentale) que les eaux souterraines (nappe phréatique et puits)
présentent une qualité biologique qui correspond à leur composition en espèces animales, végétales, fongiques et
microbiennes.
Ces espèces forment une communauté et vivent en parfait équilibre. Toute altération du milieu aquatique
induit le désquilibre de la communauté et de la qualité biologique.
L’état biologique d´une eau repose sur une expertise des espèces vivantes recensées dans les eaux
naturelles ( eaux marines et eaux continentales).
L’ensemble des organismes constituent des bio-indicateurs de la qualité des eaux.
►Deux catégories d'indicateurs sont utilisées pour mesurer la pollution microbiologique des eaux.
Deux types de germes sont recherchés, Escherichia coli et les Streptocoques fécaux.
Ces germes ne sont pas dangereux en soi, mais jouent le rôle de témoin, pouvant indiquer, par leur présence, la
présence de germes pathogenes dangereux. En cas de pollution avérée, on recherche, en plus, les Salmonelles et
les entérovirus.
E.coli Streptocoques
D'autres paramètres sont pris en compte, comme le pH, la transparence, les huiles minérales, les mousses, les
phénols et les matières flottantes.
la qualité biologique évaluée grâce à des indicateurs relatifs aux peuplements de végétaux (Indice
Biologique Diatomées ou IBD), d’invertébrés (Indice Biologique Global Normalisé ou IBGN) et de poissons
(Indice Poisson Rivière ou IPR).
la qualité microbiologique (bactériologique et virologique) est estimée par des analyses spécifiques aux
types de germes recherchés
►Aussi bien les eaux naturelles que l´eau potable ont des normes de qualité pour être exploitées
et ou consommées. Cette qualité est estimée sur le plan physico chimique et biologique
(microbiologique et parasitologique) .
I) Introduction à la microbiologie:
1- Définition:
La microbiologie est un discipline de la Biologie qui étudie les micro-organismes (microbes) et les activités
qui les caractérisent. Science appliquée qui se consacre
à l'identification et à la caractérisation des micro-organismes ;
à l'étude de leur origine et de leur évolution ;
à définir leurs caractéristiques, les produits de leurs activités et leurs besoins ; et
à comprendre les relations qu’ils entretiennent entre eux et avec leur milieu naturel ou artificiel.
Les micro-organismes sont répartis en cinq groupes : les algues, les protozoaires, les mycètes , les bactéries et les
virus.
Sont des microorganismes ubiquistes et cosmopolites. Elles présentent différentes formes et regroupement
cellulaires: Sphériques (coques), en bâtonnets (Bacilles), incurvées et
spiralées (spirilles et vibrions).
Ces formes peuvent s´associer:
- en chaines (=Strepto-);
- en doublé (= Diplo-)
- en amas (=Staphylo-)
► Les flagelles sont des appendices protéiques flexibles ( flagelline). Leur nombre et leur position peuvent différer
selon les espèces de bactéries.
► La flagellation (ou ciliature) polaire monotriche correspond à la présence d’un seul flagelle à un pôle de la bactérie
(exemple des Vibrio). La flagellation polaire lophotriche correspond à la présence de plusieurs flagelles au pôle de la
bactérie (Pseudomonas par exemple). D’autres bactéries comme Escherichia coli produisent des flagelles sur toute la
surface cellulaire et possèdent donc une flagellation péritriche.
Coloration gram
Consiste á colorer des
bactéries avec un colorant
violet de l´iode, á les
rincer de l´alcool, puis á les
colorer encore, avec un
colorant rouge , la
coloration dépend de la
structure de la paroi
bactérienne:
Les Gram+ (paroi riche en
peptidoglycane) retiennent
la coloration violette
Les Gram- ont moins de
peptidoglycane, conservent
le colorant rouge.
►Les coliformes :
Sont un certain nombre d’espèces bactériennes appartenant en fait à la famille des Enterobacteriaceae . Les coliformes
comprennent les genres : Echerichia, Citrobacter, Enterobacter, Klebsiella,Yersinia, Serratia.
Le terme « E. coli présumé » correspond à des coliformes thermotolérants qui produisent de l’indole à partir de
tryptophane, à 44 C°. Les coliformes ont les caractères biochimiques propres à cette espèce. (RODIER, 2005).
« Microorganismes se développant à 37 C° sur un milieu de Salnetz et Bartley, donnant une réaction positive à 44 C°
sur une gélose biliée à l’esculine et qui, de plus, donnent une réaction négative dans l’essai à la catalase ».
Les eaux usées ont une grande charge bactérienne (108 – 10 11 bact/ml) liée a la contamination fécale.
Une contamination industrielle peut avoir lieu ( rejet de levures et bactéries lactiques,…).
RECOMMANDATION:
De façon préventive Il est recommandé de faire analyser l’eau potable (provenant de puits, de lacs, de
rivières, sources, ruisseaux, etc) au moins une à deux fois par année soit au début du printemps et à
l’automne (abondance d’eau).
Type de Exemples:
Virus
Virus a ADN Herpèsvirus (Herpesviridae); * Herpes simplex (HSV-1, HSV-2)
Enveloppés * Virus varicelle-zona (VZV); * Cytomégalovirus (CMV); * Herpèsvirus
humains (HHV-6, HHV-7, HHV-8) Hépadnavirus , * Virus de l’hépatite
B (HBV, VHB); Poxvirus (Poxviridae)
NUS Adénovirus (Adenoviridae); Papillomavirus (Papillomaviridae)
Polyomavirus (Polyomaviridae); Parvovirus (Parvoviridae)
Virus a ARN Orthomyxovirus (Orthomyxoviridae); * Virus grippaux (influenza)
Enveloppés Virus parainfluenza ; * Virus des oreillons; * Virus de la rougeole; *
Virus respiratoire syncytial (RSV) ; Coronavirus (Coronaviridae) ,
Rhabdovirus (Rhabdoviridae);* Virus de la rage Togavirus
(Togaviridae); * Virus de la rubéole, Flavivirus (Flaviviridae); * Virus
de l’hépatite C ; (Arénavirus (Arenaviridae) * Virus de la
chorioméningite, * Virus de la fièvre de Lassa Filovirus (Filoviridae)
* Virus Ebola; Hantavirus (famille des Bunyaviridae) Rétrovirus
(Retroviridae) , Virus delta ou de l’hépatite D (HDV) .
NUS Picornavirus (Picornaviridae), * Poliovirus, * Coxsackievirus
* Echovirus, * Virus de l’hépatite A , Calicivirus (Caliciviridae) ,
* Virus de l’hépatite E , Rotavirus (famille des Reoviridae)
3- Cycle viral et multiplication dans la cellule hôte :
Le cycle viral correspond a toutes les étapes
que doit subir un virus pour aboutir a la production
de nouvelles particules virales.
Tout virus a besoin d´une cellule hôte pour se
multiplier. Aucun virus ne peut se reproduire en
dehors de la cellule vivante.
-Bactéries dégradant la matière carbonée: sont des hétérotrophes, en anaérobiose produisant le CO2 et ou le CH4
Ex: Methanococcus, Methanobacillus, Methanobacterium.
-Bactéries nitrifiantes : sont des Autotrophes, aérobies produisant NO2- a partir de NH4+ et NO3- a partir de NO2-
DEx: Nitrosomonas sp et Nitrobacter
-Bactéries réduisant les nitrates: En anoxie, elles respirent sur les NO3- en fixant l´O2 et libérant le N2 gazeux.
Ex: Paracoccus denitrificans et Thiobacillus denitrificans
-Bactéries déphosphatantes: La déphosphoration se fait par alternance de phases anaérobies / aérobies.. Des composes Poly-
phosphatés sont stockes dans les bactéries ce qui se traduit par un appauvrissement du milieu en P.
Ex: Acinetobacter
-Bactéries réduisant les sulfates: sont capables de réduire les SO4 – en H2S et HS
Ex: Desulfovibrio desulfuricans
1/ Définition :
PARASITOLOGIE : (parasite+logos) => science des parasites
Maladies Agents
Origine bactérienne
Fièvres typhoïdes et paratyphoïdes Salmonella
Dysenterie bacillaire Shigella
Choléra Vibrio cholera
Gastro-entérites aiguës et diarrhées Escherichia coli
Origine virale
Hépatites A et E Virus hépatite A et E
Poliomyélite Virus poliomyélitique
Gastro-entérites aiguës et diarrhées Entérovirus
Adénovirus
Origine parasitaire
Gastro-entérites Amibes, Balantidium, Giardia
, Cryptosporidium & certains
œufs d’helminthes
Balantidium coli
Les plus important sont les vers du tube digestif comme Ascaris lumbricoidea, les tenias Taenia
saginata, Trichuris richuira, Strongyloides stercolaris, les Ancylostomes : Ancylostoma duodenale y
Necator americanus et les Trématodes : Schistosoma hamatobium ou S. mansoni, Fasciola hepatica, etc …..
Les pathologies qu'ils engendrent correspondent aux diverses parasitoses signalées au début.
Les Helminthes comportent un cycle évolutif assez complexe et sont pour la plupart des
hétéroxènes (cycles indirects a 2 ou plusieurs hôtes) .
Coque mince:
Nématodes
Ex : Ancylostomes
sur les surfaces les réceptionnant, elle est alors dénommée eau pluviale. Chlorures (mg/l)= 3 - 35 Chlorures (mg/l)=
►Les industries consomment beaucoup d'eau , Les volumes utilisés peuvent aller de +500 l/jr (agro-
alimentaire) jusqu’à +150000 l/jr (centrale nucléaire).
Les principales industries impliquées dans le rejets des eaux résiduaires sont: L’ agroalimentaire , Le
vinicole , La chimie , La cosmétologie , L’industrie automobile , L’industrie textile , La papeterie, La métallurgie, etc…
►On peut faire un classement des principaux rejets industriels suivant la nature des inconvénients qu’ils déversent :
Performance du lagunage :
La performance se mesure par calcul du rendement éliminatoire des bassins choisis :
Le calcul du rendement (R) se fait sur la différence entre la concentration entrant dans le bassin (concentration
d’affluent ( Ca) et la concentration sortant du bassin ( concentration d’effluent (Ce).
La formule la plus simple et la plus utilisée est:
aC e -C
R = _______ x 100
Ca
Les meilleurs rendements sont pour R > 80% et les mauvais rendement sont pour R < 35%
En France le C.S.H.P. propose de retenir le risque parasitologiques comme le plus représentatif du risque
infectieux lié à l'utilisation des eaux usées épurées pour l'irrigation des cultures et l'arrosage des espaces verts.
Les causes exactes de la réduction du nombre de germes pathogènes (germes tests de contamination fécales dans un
lagunage sont encore mal connues).