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BADJI-MOKHTAR-ANNABA UNIVERCITY
UNIVERSITE BADJI-MOKHTAR-ANNABA
عنابة-جامعة باجي مختار
Mémoire
INTITULE
DEVANT LE JURY
I.1.1 Introduction :
L’usinage par enlèvement de matière est le moyen le plus fiable pour obtenir des pièces
de précision, à partir de pièces moulées, extrudées ou forgées.
Le procédé est, par contre, coûteux (machine, outils, hommes qualifiés) et relativement lent.
C’est pourquoi on essaye d’obtenir maintenant des pièces de moulage ne nécessitant pas
d’usinage. Cela est possible avec le plastique ou le Zamac (Zn, Al, Mg), mais les qualités
techniques : résistance à la chaleur ou limite élastique sont encore loin d’égaler celles de
l’acier ou des alliages d’aluminium.
Actuellement parmi tous les axes de recherche en fabrication, on peut en citer deux :
l’UGV (ou usinage à grande vitesse) et les machines à axes parallèles qui offrent une grande
mobilité de la tête d’usinage. [1]
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Chapitre Ι Etude bibliographique sur l’usinage
Usiner c'est couper. La formation du copeau a généré la science qui permet d'optimiser
les conditions de l'usinage. [2]
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Chapitre Ι Etude bibliographique sur l’usinage
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Chapitre Ι Etude bibliographique sur l’usinage
Tournage : La pièce tourne, l’outil se déplace par rapport à la pièce : pour réaliser des
pièces de révolution.
Bien entendu, des industriels fabriquent des tours, où les outils peuvent tourner, ou des
centres de fraisage où les pièces peuvent être entraînées en rotation… Ce sont des machines
hybrides, mixtes, ou machine multiaxe. [4]
I.1.4.1.1 Le fraisage :
Le fraisage est un procédé d’usinage réalisé au moyen d’un outil multiple (à plusieurs
arêtes de coupe) qui est animé d’un mouvement de rotation (Figure. 28):
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Chapitre Ι Etude bibliographique sur l’usinage
Fraisage en avalant : l’avance de la dent de même sens que l’avance pièce. [5]
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Chapitre Ι Etude bibliographique sur l’usinage
Les fraiseuses ont supplanté certaines machines pour l'usinage de surfaces planes. Ces
machines peuvent également servir pour des opérations de contournage. [5]
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Chapitre Ι Etude bibliographique sur l’usinage
I.1.4.2 Le perçage :
Le perçage est une forme de fraisage avec une caractéristique particulière : l’outil doit
plonger dans la matière. Il faut donc qu’il soit capable de couper au centre (zone ou la vitesse
de coupe est nulle).
Le foret le plus courant est en ARS, il peut être revêtu d’une couche de carbure (couleur or),
mais il existe des fraises à percer, l’arête de coupe étant formée de deux plaquettes se
chevauchant au centre, afin de pouvoir couper le centre du trou.
Le processus de perçage peut être comparé au tournage et au fraisage, mais à cette différence
que les exigences au niveau de la formation et de l’évacuation des copeaux sont plus strictes
pour le perçage. [5]
I.1.4.2.1 La perceuse :
La perceuse est la machine qui a été conçue pour réaliser un perçage, mais le tour ou
encore la fraiseuse, peuvent réaliser cette opération d'usinage. On peut classer les perceuses
selon plusieurs types:
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Chapitre Ι Etude bibliographique sur l’usinage
I.1.4.3 Le tournage :
Le tournage est un procédé de fabrication mécanique par coupe (enlèvement de
matière) mettant en jeu des outils à arête unique. La pièce est animée d’un mouvement de
rotation (mouvement de coupe), qui est le mouvement principal du procédé (Figure 10).
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Chapitre Ι Etude bibliographique sur l’usinage
Le chariotage est l'opération qui consiste à usiner une surface cylindrique ou conique
extérieure.
Le dressage est l'opération qui consiste à usiner une surface plane (extérieure ou
intérieure) perpendiculaire à l'axe de la broche
Le perçage est l'opération qui consiste à usiner un trou dans la pièce (débouchant ou
borgne) à l'aide d’une forêt. Souvent, l'axe du trou est confondu avec celui de la pièce.
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Chapitre Ι Etude bibliographique sur l’usinage
L'alésage est l'opération qui consiste à usiner une surface cylindrique ou conique de
qualité à l'intérieur d'une pièce.
Le rainurage est l'opération qui consiste à usiner une rainure (association de 3 plans)
intérieure ou extérieure. Celle-ci peut servir par exemple pour le logement d'un
circlips ou d'un joint torique.
Le tronçonnage est l'opération qui consiste à usiner une rainure jusqu'à l'axe de la
pièce afin de détacher un tronçon
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Chapitre Ι Etude bibliographique sur l’usinage
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Chapitre Ι Etude bibliographique sur l’usinage
Un outil de coupe consiste en un corps et une queue. Un corps est la partie de l’outil
portant les éléments coupants ou les plaquettes. Parfois, les arêtes peuvent être taillées
directement dans le corps. D’autre part, la queue de l’outil est la partie par laquelle celui-ci est
maintenu. La partie de l’outil qui intervient directement dans l’opération de coupe (les arêtes,
la face de coupe et la face de dépouille) est appelée partie active. On y distingue différentes
faces et arêtes qui sont illustrées sur la coupe et la face de dépouille).
La partie de l’outil impliquée directement dans la coupe est appelée taillant. Elle est limitée par
trois faces : la face de coupe le long de laquelle glisse le copeau et les deux faces de dépouille
(principale et secondaire) le long desquelles passent les surfaces coupée et engendrée.
On appelle une arête un bord de la face de coupe destiné à l’enlèvement de matière. Dans un outil
de tournage simple, on peut distinguer une arête principale, intersection entre la face de coupe et la
face de dépouille principale, et une arête secondaire, intersection entre la face de coupe et la face de
dépouille secondaire. La jonction des arêtes principale et secondaire forme le bec de l’outil. Il peut
être droit, arrondi ou représenter l’intersection vive des deux arêtes.
Pour faciliter l’explication des phénomènes de la coupe il est nécessaire de définir les angles
ayant la plus grande influence sur lesdits phénomènes La figure 14 illustre, dans le système de
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Chapitre Ι Etude bibliographique sur l’usinage
référence outil en main, les trois angles principaux du taillant, l’angle de dépouille , l’angle de
taillant β et l’angle de coupe.
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Chapitre Ι Etude bibliographique sur l’usinage
I.2.3.1 ARS :
Les outils ARS (Acier Rapides Supérieurs) sont élaborés à partir d’un acier faiblement
allié subissant un traitement thermique. Il est toujours utilisé pour certains types d’outils
comme les forets, ou les outils nécessitant un angle de tranchant très faible.
Ils ne permettent pas une vitesse de coupe élevée car un échauffement trop important élimine
la trempe de l’outil, et crée donc un effondrement rapide de l’arête de coupe.
Fabrication : par coulée en coquille ou par métallurgie des poudres Composition : 0,7 % de
Carbone minimum 4 % de Chrome environ Tungstène, Molybdènes, Vanadium Cobalt pour
les plus durs. Dureté : de 63 à 66 HRC[1]
I.2.3.2 Carbure :
Les outils carbures sont les plus utilisés actuellement. Il en existe de toutes formes pour
chaque type de matériau et pour chaque type d’usinage. Ils se présentent sous la forme d’une
plaquette que l’on vient fixer sur un porte outil. Le remplacement de la plaquette est donc très
rapide.
Ils sont souvent revêtus d’un carbure plus dur. On obtient ainsi une plaquette dont le
noyau est tenace et dont la surface extérieure est très dure.
Fabrication : par frittage de poudre, puis revêtement Composition :
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Chapitre Ι Etude bibliographique sur l’usinage
I.2.3.3 Cermets :
Ce nom vient de céramique-métal car il représente les carbures ayant des particules de
Titane, de carbonitrure de Titane ou de nitrure de Titane.
Ces outils doivent être alliés à du carbure de Molybdène pour augmenter leur ténacité.
Ils sont utilisés pour des grandes vitesses de coupe associées à de faibles avances, donc pour
de la finition.
Le matériau étant fragile, il ne faut pas d’interruption de coupe (plan de joint…). [1]
I.2.3.4 Céramiques :
Ce sont, pour les outils de coupe, les oxydes et les nitrures : oxyde d’aluminium et
nitrure de silicium.
Les céramiques ont une grande dureté (donc une faible ténacité) avec une grande stabilité à
haute température et aucune réaction avec la matière usinée.
Les céramiques permettent un grand débit de matière, mais nécessitent une grande stabilité de
la machine, un strict respect des conditions de coupe et une méthode d’usinage adaptée
(approche de l’outil). [1]
I.2.3.6 Diamant :
L’utilisation du diamant est fortement répandue comme constituant des meules, ou des
grains de réaffutage des meules.
Il a un faible coefficient de frottement ce qui limite l’apparition d’arête rapportée (donc peut
d’encrassage).
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Chapitre Ι Etude bibliographique sur l’usinage
Par contre, son énorme inconvénient réside dans sa non-stabilité à haute température. Un
diamant soumis à une température de plus de 650 ° se transforme en un vulgaire morceau de
graphite… On ne peut donc pas l’utiliser pour les matériaux ferreux.
Par contre, il convient aux matériaux non ferreux s’usinant à base température : alliage
d’aluminium, de cuivre, de magnésium, résines thermodurcissables… [1]
Fig16 : Conditions de coupe en fraisage. [5] Fig17 : Conditions de coupe en tournage. [5]
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Chapitre Ι Etude bibliographique sur l’usinage
Avec :
Vf : Vitesse d’avance (mm/min)
n: Fréquence de rotation (tr/min)
f: Avance par tour (mm/tr)
fmini =0.05 (en dessous, copeau mini)
fz : Avance par dent (mm/dent)
fz mini =0.05 (en dessous, copeau mini)
z: Nombre de dent de la fraise (dent/tr)
Exprimée en tours par minute et notée N, à la périphérie du foret elle correspond à une
vitesse :
𝐧 × 𝐃(𝐦𝐦) × 𝐍(𝐭𝐫/𝐦𝐢𝐧)
𝑽𝒓(𝒎/𝒎𝒊𝒏) =
𝟏𝟎𝟎𝟎
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Chapitre Ι Etude bibliographique sur l’usinage
I.4.2 L’avance :
l’avance exprimée en mm par tour et notée f(mm/tr), elle correspond à une vitesse
d’avance.
I.5 L’isostatisme :
Sur une autre surface perpendiculaire à l’appui plan précédent, on peut enlever 2 degrés de
liberté supplémentaire (1 translation et 1 rotation) : donc liaison linéaire rectiligne. Il reste
donc 3-2=1 degré de liberté (1 translation). Attention, la ‘ligne’ de la liaison rectiligne est
parallèle à la surface de la liaison appui plan.
Sur une surface perpendiculaire aux 2 précédentes, on place une liaison ponctuelle.
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Chapitre Ι Etude bibliographique sur l’usinage
Imaginons, que vous utilisez 3 liaisons appuis plan pour la mise en position ce cette pièce.
Figure 20: L’isostatisme d’une pièce non parallélépipédique avec 3 liaisons appuis.[5]
Voici ce que cela donne avec l’isostatisme associant appui plan + linéaire rectiligne +
ponctuelle :
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Chapitre Ι Etude bibliographique sur l’usinage
Toutes les liaisons sont bien en contact avec les surfaces de la pièce.[5]
On cherche à placer la liaison qui supprime le plus grand nombre de degré de liberté sur
la plus grande surface.
Les degrés de liberté ne sont supprimés qu’une seule fois. On ne peut donc pas mettre en
place un isostatisme avec 3 liaisons appui plan, cela enlèverait 3*3=9 degrés de liberté sur un
total de 6maximum.
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Chapitre Ι Etude bibliographique sur l’usinage
I.6 Conclusion :
Dans ce chapitre nous, avons discuté le phénomène de l'usinage en général et de son
importance, et de certaines méthodes utilisées dans l'industrie mécanique, soit l’usinage par
enlèvement de matière ou la mise en forme.
Nous avons également parlé des paramètres de coupe, de l’isostatisme et des outils de
coupe et leur différente matière utilisés dans le processus d’usinage, qui ont un impact direct
sur la rugosité de la surface de coupe. [3]
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Taillage par génération
Chapitre II Taillage par génération
II Introduction :
Dans ce chapitre en parle du taillage par génération, C’est le mode de taillage le plus
utilisé tant pour la qualité de réalisation que pour les performances économiques obtenues. Il
comprend trois grandes familles d’outils : l’outil-crémaillère, la fraise-mère et l’outil-pignon.
Les dentures sont réalisées par enlèvement de matière. L’usinage consiste à simuler
entre un outil (pignon, crémaillère, ou fraise) et la roue à tailler, un engrènement : le module
de denture est imposé par l’outillage. Le mouvement d'engrènement contribue au mouvement
d'avance dans l'opération d'usinage, et le mouvement de coupe dépend du procédé.
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Chapitre II Taillage par génération
II.2 Outil-crémaillère :
Les machines utilisées sont des mortaiseuses dont l’outil est une crémaillère ; chaque
dent de l’outil crémaillère est un outil de rabotage. La roue à tailler est montée sur un axe de
façon que le cercle primitif soit tangent à la droite primitive de la crémaillère. La roue et la
crémaillère se déplacent comme si elles engrenaient : l’outil taille une denture engrenant avec
un module précis qui se conjugue avec toutes les roues de même module. La roue à tailler
peut-être montée sur un axe horizontal (figure 1) ou vertical.[10]
Pour cela, il est possible par exemple de donner un mouvement de rotation à la pièce
usinée, et de translation à l’outil crémaillère (figure 2).
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Chapitre II Taillage par génération
Il est usuel que les deux mouvements de translation et rotation soient effectués par la
roue à usiner. Au cours de ce mouvement, l’enveloppe des flancs de crémaillère est une
développante de cercle. La crémaillère utilisée est une crémaillère normalisée. Sa forme est
définie en particulier par sa ligne de référence (LR). Pour tailler un engrenage sans déport de
denture (voir ressource « Engrenages, conditions d’engrènement et procédés d’obtention »),
cette ligne est placée tangente au cercle primitif du pignon à tailler (cercle défini par r0 =
1/2.mo.Z).
Lors de l’usinage avec un outil crémaillère la vitesse de coupe est très faible (de l’ordre
de 15 à 20 m/min) et la lubrification doit être abondante. Le mouvement d’aller-retour de
l’outil crémaillère synchronisé avec la rotation relative par rapport à la roue à tailler génère le
profil en développante de cercle (figure 4). [10]
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Chapitre II Taillage par génération
Un outil-crémaillère possède des dents dépouillées pour obtenir des arêtes de coupe et
une dépouille. Les dents de l’outil crémaillère (figures 5) n’ont pas un profil en développante
de cercle, il s’agit de droites. Cet outil de géométrie relativement simple est facilement
affûtable. On retrouve sur les arêtes coupantes un angle de dépouille (figure 5). Les longueurs
des outils crémaillères sont variables et dépendent des applications.
Chaque outil est caractérisé par son module et son angle de pression ; toutes les roues
taillées auront ces caractéristiques. [10]
Figure 29 : L’outil sur la machine est incliné à droite, la roue usinée est à dentures à gauche [10]
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Chapitre II Taillage par génération
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Chapitre II Taillage par génération
Figure 32 : Mouvements lors de l’usinage d’une roue avec un outil pignon [13]
Figure 33 : Dépouille des dents de l’outil pignon et son profil en développante de cercle [10]
Les outils pignons ne permettent d’obtenir qu’un module par outil (figure 11). [10]
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Chapitre II Taillage par génération
Pour usiner des pignons à denture hélicoïdale, l’outil pignon est animé d’un mouvement
de rotation autour de son axe lors de sa descente. Il doit accomplir le mouvement inverse lors
de la remontée pour ne pas abîmer le profil généré. [10]
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Chapitre II Taillage par génération
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Chapitre II Taillage par génération
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Chapitre II Taillage par génération
on réalise un déplacement de la fraise de long de son axe lors du taillage d’un grand nombre
de pièces identiques, ce procédé s’appelle (shifting). [10]
Figure 41 : Mouvements lors de l’usinage des dents d’une roue avec une fraise-mère [10]
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Chapitre II Taillage par génération
Avec la vitesse de rotation de la roue à tailler, fm celle de la fraise mère, Z le nombre de
dents de la roue à tailler et Zfm, le nombre de filet de la fraise-mère. [10]
Figure 42 : Visualisation de l’angle d’hélice via le parallèle avec une vis sans fin [10]
Les fraises-mères sont des outils complexes, de nombreux paramètres sont à prendre en
compte pour effectuer des usinages conformes et aussi rapides que possible. Il existe plusieurs
formes et plusieurs constructions de fraises-mères différentes, chacune étant adaptée à un type
de roue à usiner plus qu’une autre.[10]
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Chapitre II Taillage par génération
II.4.7.2 Longueur :
La longueur d’une fraise-mère est un paramètre important puisque la fraise ne se
translate que dans un seul sens durant la coupe. Si elle est courte, il faut donc ramener la
fraise à sa position d’origine lorsque toute sa longueur a taillé. Une fraise longue est donc plus
rapide pour tailler des roues de grand diamètre car on élimine la perte de temps dans les
allers-retours. De plus, les fraises longues ont une meilleure durée de vie que les courtes car
l’usure est répartie sur un plus grand nombre de dents. [10]
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Chapitre II Taillage par génération
En raison de la complexité de la forme des dents, de nombreuses parties sur une fraise-
mère ont un nom spécifique ; on retrouve les mêmes termes que pour les faces d’outils de
tour. On rencontre donc l’angle de détalonnage et la face de dépouille (figure 45) ; la face de
dépouille est en forme de spirale pour assurer le non-contact pour chaque position angulaire.
Les fraises-mères sont dotées d’une géométrie complexe, il existe des machines spécialement
dédiées à l’affûtage et au détalonnage des fraises-mères. L’intérêt de l’usinage à l’aide d’outil
fraise-mère réside dans leur rendement plus important que les autres procédés. [10]
Fraises monobloc,
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Chapitre II Taillage par génération
II.5 Conclusion :
Les fraises-mères sont des outils complexes à fabriquer (justifiant par là le prix d’achat
élevé) et à mettre en œuvre par la coordination des mouvements nécessaires à l’usinage (les
machines à commandes numériques sont très performantes). Il est logique que le taillage des
engrenages par fraise-mère soit très utilisé par le secteur automobile, compte tenu des tailles
de productions et du rendement élevé que ce procédé permet.
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Etude et amélioration de gamme
d’usinage de l’arbre pignon
Chapitre III Etude et amélioration de gamme d’usinage de l’arbre pignon
III Introduction:
Dans cette partie nous allons présenter la gamme d’usinage réalisée au niveau des AMM et
nous essayons d’apporter des améliorations sur la base de l’étude constructive et de la
recommandation sur la technique avancée de fabrication.
Les A.M.M ont pour vocation principale de répondre aux besoins de l’industrie
sidérurgique et mécanique aussi bien en : pièces de rechanges consommables, ensembles
mécaniques neufs, mais aussi à la rénovation et la réparation.
Leurs capacités tant matérielles qu’humaines, les mettent en position de satisfaire les
besoins aussi bien sur le marché local qu’à l’export, la pétrochimie, les industries de
transformation et autres.
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Chapitre III Etude et amélioration de gamme d’usinage de l’arbre pignon
Ateliers de Maintenance
Mécanique (AMM)
232 Station des compresseurs 236 Station de pompage des eaux usées
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Chapitre III Etude et amélioration de gamme d’usinage de l’arbre pignon
Pour fabriquer une pièce au niveau AMM qu’elle arrive de l’extérieur AMM ou qu’elle est
destinée ou besoin des AMM, le cheminement suit toujours la même procédure. Voici ce
Cheminement :
Ingénieur de Le gestionnaire
Client
programmation des dossiers
-Préparation
des dossiers
Atelier
-Gamme
d’usinage
-petite mécanique. détaillé
-moyenne -lancement à
mécanique. l’atelier
-grosse mécanique.
Control
-THT, outillage,
soudage et
rechargement.
Soldé
Livraison
PIECE FINI. pièces au
client
Archive le dossier
Client
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Chapitre III Etude et amélioration de gamme d’usinage de l’arbre pignon
Equipé de 250 machines toutes spécialité (tournage, fraisage, taillage, rectification, affutage,
rechargement, soudage, oxycoupage et traitement thermique)
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Chapitre III Etude et amélioration de gamme d’usinage de l’arbre pignon
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Chapitre III Etude et amélioration de gamme d’usinage de l’arbre pignon
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Chapitre III Etude et amélioration de gamme d’usinage de l’arbre pignon
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Chapitre III Etude et amélioration de gamme d’usinage de l’arbre pignon
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Chapitre III Etude et amélioration de gamme d’usinage de l’arbre pignon
UNI : 42 Cr Mo 4
AFNOR : 42 CD 4
C% Cr % Mo %
42 CD 4 0.39-0.45 0.9-1.2 0.15-0.25
III.4.4.2 PROPRIÉTÉS
Cet acier est uniquement disponible à l'état traité dans une gamme de diamètres comprise
entre Ø10 et Ø 200 mm.
Cet acier, dont l'analyse, l'élaboration et le traitement ont été particulièrement ajustés,
présente une excellente aptitude à l'usinage, et de bonnes caractéristiques mécaniques
fonctionnelles.
Par trempe superficielle, on peut lui conférer une dureté supérieure à 56 HRC tout en
maintenant la haute résilience à cœur.
III.4.4.4 CARACTÉRISTIQUES
Les caractéristiques mécaniques à l'état de livraison, déterminées sur éprouvettes normalisées,
prélevées à 12,5 mm de la surface, sont les suivantes :
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Chapitre III Etude et amélioration de gamme d’usinage de l’arbre pignon
Remarque : Ne faire aucun traitement thermique dans la masse après usinage afin d'éviter
l'altération des propriétés lors de la trempe.
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Chapitre III
Routage d’usinage au niveau de l’entreprise :
Etude et amélioration de gamme d’usinage de l’arbre pignon
N° Instruments Le temps
Operations outils MO
phase de Mesures D’usinage
Débitage :
-À partir d’une ébauche laminée
10 -Matière : 24 CD 4 EBS360 30`
-couper Rond : Ø60 mm ; L =520 mm
Pied à coulisse
20 Contrôle
-Dressage centrage Dresseuse-
-Dresser et centrer les deux faces L=503 centreuse
30 30`
-Trou de centre : Ø 6.3 mm ; L=14mm FZWD
Tailleuse
Taillage : Fraise Mère d’engrenage
3h
70 - Réalise le Taillage Extérieur à denture hélicoïdal PE500
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Chapitre III Etude et amélioration de gamme d’usinage de l’arbre pignon
80 Contrôle
Meule
Rectification Rectifieuse
90 cylindrique
-Rectifier Ø24, 75 f 7 (+0,02) L=15,5 mm cylindrique 1h
−0,02 extérieur
100 Contrôle Palmer
Utilisation outil
pour cannelure
Fraisage : BM : Fraiseuse
110 -Réaliser les cannelures à flancs en développante
250232M252 MU5 4h
-Plateau
deviseur
120 Contrôle
Débitage :
-débiter la pièce sur les deux cotes en laissons : Scie mécanique
130 EBS360 30`
1) L=30 mm /Ø22mm Coté droite
2) L=10mm /Ø22mm Coté gauche
140 Contrôle
Tournage
Montage en l’air
-Dresser la face ; en respectant ; L=25mm/Ø22mm
-Réaliser le trou de centre Ø3, 6mm ; L=8mm
-Charioter Ø 12,5mm ; L=25mm + gorge de dégagement de Tour universel
150 meule ; +Rayon ; R=1 16D20
8h
Tourner la pièce :
-Mise a langueur ; L= 93+0,1
−0,1 mm
-Réaliser le trou de centre Ø10mm ; L=8mm
-Charioter Ø10 ; L=5mm ; + R’=1 mm
160 Contrôle Pied à coulisse
170 TTH : Machine de
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Chapitre III Etude et amélioration de gamme d’usinage de l’arbre pignon
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Chapitre III Etude et amélioration de gamme d’usinage de l’arbre pignon
𝑉𝑡𝑓 = ∑ = 𝑉1 + 𝑉2 + 𝑉3 + ⋯ … … … + 𝑉𝑛
𝑖=1
3,14 × 27,5²
𝑉2 = × 32 = 0,02 dm3
4
3,14 × 242
𝑉3 = × 15,5 = 0,007 dm3
4
3,14 × 27,752
𝑉4 = × 15,5 = 0,009dm3
4
3,14 × 132
𝑉5 = × 5 = 0,0006 dm3
4
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Chapitre III Etude et amélioration de gamme d’usinage de l’arbre pignon
Pour un volume de production annuel de 500 pièces/ ans, le poids gagné est :
0,56 × 500= 280 Kg/an
Le nombre de pièce qu’on peut réaliser avec la matière gagné par an est estimé à :
28okg
= 1400 pièce/an
0,2kg
En ce référant à ce constat, nous avons proposé le forgeage comme mode d’obtention
d’ébauche ou la forme de l’ébauche sera très proche à celle de la pièce finie.
1000 × 𝑉𝑐 1000 × 30
𝑁= = = 636 𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛
𝜋𝐷 3,14 × 15
𝜋 × 𝐷 × 𝑁 3,14 × 15 × 600
𝑉𝑐 = = = 27,95 𝑚/𝑚𝑖𝑛
1000 1000
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Chapitre III Etude et amélioration de gamme d’usinage de l’arbre pignon
Temps d’usinage
𝐿 + 𝐿1 + 𝐿2
𝐼 − 𝑇𝑐 =
𝑎 × 𝑁𝑐
L : la langueur à usinée.
L1 : l’engagement.
L2 : dégagement.
a : avance.
I : nombre de passe
𝐿 + 𝐿1 + 𝐿2 93 + 2 + 2
𝑇𝑐 = −𝐼 = − 1 = 0,34 𝑚𝑖𝑛
𝑎 × 𝑁𝑐 0,12 × 600
2) Centrage :
-Choix de l’avance : a = 1,6 mm/tr.
- choix de l’outil : foret a centré Ø 3mm
-choix de la profondeur de passe : p = 8mm.
-choix de la vitesse de coupe : Vc = 26m/mn.
-Calcul du nombre de tours N :
1000 × 𝑉𝑐 1000 × 26
𝑁= = = 2760,08 𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛
𝜋𝐷 3,14 × 3
𝜋 × 𝐷 × 𝑁 3,14 × 3 × 2500
𝑉𝑐 = = = 23,55 𝑚/𝑚𝑖𝑛
1000 1000
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Chapitre III Etude et amélioration de gamme d’usinage de l’arbre pignon
Tableau 2 : Tableau des vitesses de coupe et des avances pour le dressage centrage[21]
3) Tournage
Chariotage ébauche le diamètre moyen Ø 18,42 mm
Choix de l’outil : outil à chariotage en Acier Rapide.
Choix de l’avance : a = 0.32 tr/mm.
Choix de la profondeur de passe : p=3mm.
Choix de vitesse de coupe en Ebauche : Vc = 20m/min
1000 × 𝑉𝑐 1000 × 20
𝑁= = = 345,78 𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛
𝜋𝐷 3,14 × 18,42
Temps de coupe :
𝐿 + 𝐿1 + 𝐿2 93 + 1 + 1,2
𝑇𝑚 = = = 0,85𝑚𝑖𝑛
𝑛×𝑎 350 × 0,32
N Corrigé=510 tr/min
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Chapitre III Etude et amélioration de gamme d’usinage de l’arbre pignon
Vc=29,49 m/min
Temps de coupe :
𝐿 + 𝐿1 + 𝐿2 93 + 1 + 1,2
𝑇𝑚 = = = 0,93𝑚𝑖𝑛
𝑛×𝑎 510 × 0,2
Temps d’usinage :
𝐿 + 𝐿1 + 𝐿2 32 + 2 + 2
𝑇𝑚 = = = 0,7𝑚𝑖𝑛
𝑛×𝑎 173,8 × 0,28
5) Taillage de cannelure
Choix de l’avance : a = 0.17 tr/mm.
Choix de la profondeur de passe : p= 3,357mm.
Choix de vitesse de coupe en Ebauche : Vc = 30m/min
1000 × 𝑉𝑐 1000 × 30
𝑁= = = 341,2 𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛
𝜋𝐷 3,14 × 28
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Chapitre III Etude et amélioration de gamme d’usinage de l’arbre pignon
Temps d’usinage :
𝐿 + 𝐿1 + 𝐿2 15,5 + 2 + 2
𝑇𝑚 = = = 0,33𝑚𝑖𝑛
𝑛×𝑎 341,2 × 0,17
6) Rectification
-Choix de l’avance : a = 0,003 mm/tr.
- choix de meule : meule cylindrique à rectification extérieur Ø40mm, L= 15mm
-choix de la profondeur de passe : p = 0,02 mm.
-choix de la vitesse de coupe : Vc = 15 m/mn.
- choix de la vitesse de la pièce : Vp = 10 m/mn
La vitesse de rotation de la meule :
1000×𝑉𝑐 1000×15
𝑁𝑠 = = = 119,42 tr/min
𝜋×𝐷𝑠 3,14×40
1000 × 𝑉𝑐 1000 × 10
𝑁𝑝 = = = 212,3 𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛
𝜋 × 𝐷𝑠 𝜋 × 15
Temps machine :
𝐿 25 25
𝑇𝑚 = = = = 0,39𝑚𝑖𝑛
𝑎 × 𝑁𝑝 0,003 × 212,3 63,6
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Chapitre III Etude et amélioration de gamme d’usinage de l’arbre pignon
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Chapitre III Etude et amélioration de gamme d’usinage de l’arbre pignon
La gamme d’usinage
proposé
Détails des opérations Machine- Outil
Instrument Vc n a T Croquis des phases
de Contrôle m/min tr /min mm/tr min
outil
Phase 10 :
Pied à
-À partir d’une ébauche forgée coulisse
-Matière : 24 CD 4 Règle
-fraise à Pied à
30 600 0,12 0,43
Phase 20 : Dressage centrage surfacer à coulisse
Dresseuse plaquette
centreuse rapporté Jauge de
-Dresser et centrer les deux faces Ø15mm profondeur
L=93+0.5
−0.5 mm
-Trou de centre : Ø 6.3 mm ; L=8mm -Foret à 26 1200 1,6 0,04
centrer
Ø 3mm
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Chapitre III Etude et amélioration de gamme d’usinage de l’arbre pignon
Phase 30 : Tournage
Tour à -Outils à Pied à
- charioter en ébauche finition Recopier charioter à coulisse
Ø10mm ; L=5mm 20 350 0,32 0,85
plaquette
R2=1mm Ø10mm ; L=5 mm. rapporté
Chanfreins 1,5 ×45°
-charioter en ébauche finition Ø24,
+0.02 30 510 0,2 0,93
75 mm ; L=20,5mm
−0.041
Chanfreins 1,5 ×45°
- charioter en ébauche finition Ø21
mm ; L=36mm
Chanfreins 1,5 ×45°
-Charioter en ébauche finition Ø24,
393 mm ; L=68mm.
Chanfreins 1,5 ×45°/Ø24, 393
mm
Rayon R1=1mm
-Charioter en ébauche finition Ø12 ;
L=93mm.
Chanfreins 1,5 ×45°
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Chapitre III Etude et amélioration de gamme d’usinage de l’arbre pignon
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Chapitre III Etude et amélioration de gamme d’usinage de l’arbre pignon
Phase50 : TTH
Dureté : 48-52 Duromètre
-Réaliser le traitement superficiel HRC
-Trempe
-Revenu
Rectification :
Rectifieuse Meule Palmer
0
-Rectifier Ø 12 h7(−0,02 )mm, cylindrique
15 119,42 0,003 0,39
L=25mm extérieur
0
-Rectifier Ø 21(−0,03 )mm, L=15,5mm
0
-Rectifier Ø10(−0,03 )mm, L=5mm
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Centre de phase Ensemble : Réducteur
N° 10 Elément : Arbre pignon
Matière : 42 CD 4 Acier faiblement allié
Nom : Foughali Roumaissa Programme : production en moyenne série
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Centre de phase Ensemble : Réducteur
N°30 Elément : Arbre pignon
Matière : 42 CD 4 Acier faiblement allié
Nom : Foughali Roumaissa Programme : production en moyenne série
62
Centre de phase Ensemble : Réducteur
N°40 Elément : Arbre pignon
Matière : 42 CD 4 Acier faiblement allié
Nom : Foughali Roumaissa Programme : production en moyenne série
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Centre de phase Ensemble : Réducteur
N°50 Elément : Arbre pignon
Matière : 42 CD 4 Acier faiblement allié
Nom : Foughali Roumaissa Programme : production en moyenne série
Désignation :Fraisage
Machine-outil : Tailleuse d’engrenage
64
III.9 : Conclusion
65
Le programme de taillage
FRAISE NO 0
MODULE NORMAL/AXIAL MM + 1. 50000
NOMBRE DE FILETS 1
ANGLE DE PRESSION DMS + 20. 0000
ANGLE INCLINAISON + DMS + 1. 40000
NOMBRE DE GOUJURES 12
LONGER GOUJURES + - MM + 23. 0
DIAMETRE REEL MM + 45. 800
OU
DIMENSION DIAGONALE MM + 0. 000
PROFILE DE REFERENCE + 0. 000
PAS AXIAL + - + 4. 710
PIECE A TAILLER NO
MODULE NORMAL/AXIAL MM + 1. 50000
NOMBRE DE DENTS 14
ANGLE D’HELICE + DMS + 11. 00000
DIAMETRE EXTERIEUR MM 25. 000
LARGEUR DE DENTURE MM + 23. 0
COEFF. DE PORET DU PROFIL + 0. 0000
POS - X – DEPART CYCLE 300
HAUTEUR DE MONTAGE MM + 467. 000
DESSER: EN MANUEL / AUTO 0/1:4 + 4. 000
DONNEES DE COUPE NO
COTE RAD . D’EFFLEUR MM + 0. 000
PROFOND. TOT. TAILLAGE MM + 3. 375
NOMBRE DE PASSE 2
1RE PASSE
VITESSE DE COUPE M/MIN + 25. 0
AVANCE RADIAL MM/TDP 0. 5000
AVA.XIALE/TANG +- MM/TDP - 0. 800
COEFF. D’ANANCE A LENTREE + 1. 00
COEFF. D’ANANCE A LA SORTIE + 1. 00
TEMPORISA. FIN DE PASSE TDP + 0. 0
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DONNEDE COUPE
2EME PASSE
PROFOND. 2EME PASSE MM + 0. 50
VITESSE M/MIN DE COUPE + 28. 0
VITESSE RADIAL M/TDP + 0. 000
AVA . AXIALE/TANG + - MM/TDP - 0. 500
TEMPORISA. FIN DE PASSE
67
Construction de l’arbre pignon sous
SolidWorks
Chapitre IV Construction de l’arbre pignon sous SolidWorks
IV Introduction :
La conception assistée par ordinateur (CAO) comprend l'ensemble des logiciels et des
techniques de modélisation géométrique permettant de concevoir, de tester virtuellement - à
l'aide d'un ordinateur et des techniques de simulation numérique - et de réaliser des produits
manufacturés et les outils pour les fabriquer. On terminera finalement ce travail par un
chapitre plus intéressant qui est la modélisation géométrique d’arbre pignon sous SolidWorks.
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Chapitre IV Construction de l’arbre pignon sous SolidWorks
Chimie
Electronique
Hydraulique
Mécanique des fluides
Thermique
Génie Civil
Génie électrique
Domaine Mécanique :
Le domaine de la mécanique est historiquement l'un des premiers à s'être doté, dans les
années 1960, de logiciels de CAO. Elle permet au concepteur d'exprimer et de modéliser un
grand nombre de contraintes (fonctionnalités, matériaux, capacité d’assemblage, fabrication,
etc.) pendant la phase de conception d’un ensemble mécanique. Les logiciels correspondants
sont utilisés lors d'une ou plusieurs phases du développement (ex: spécifications
produit/procès, esquisses, dimensionnement, analyses cinématiques, analyses dynamiques,
préparation de la fabrication, ...).
Les logiciels modernes permettent une conception directe en trois dimensions et sont
surtout intéressants pour les fonctionnalités proposées : aujourd'hui une pièce de tôlerie est
modélisée directement en pliant virtuellement une tôle, un perçage est placé d'un simple clic
sans avoir à réfléchir sur le choix des formes volumiques - au sens mathématique - à adopter
pour modéliser son intention technologique. Si les premiers logiciels proposaient un
historique figé (pas de retouche possible des formes déjà définies), les dernières versions
utilisant la conception paramétrique autorisent toutes les modifications.
Ces progrès fonctionnels et ergonomiques sont notamment dus aux évolutions des
modèles produit/procès sous-jacents, selon la progression temporelle suivante [Année des
systèmes pionniers - Année des systèmes totalement vulgarisés] :
• [1950-1970] 1ère génération de CAO 2D : "Graphic-based" (ex : système graphique
AutoCAD),
• [1960-1980] 2ème génération de CAO 2,5D : "Depth-based" (ex : systèmes de Génie Civil
MicroStation, Cadwork),
• [1970-1990] 3ème génération de CAO 3D : "Geometry-based" (ex : système de CSG
Euclid),
• [1980-2000] 4ème génération de CAO 3,5D : "Feature-based" (ex : système paramétrique
Pro/Engineer),
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Chapitre IV Construction de l’arbre pignon sous SolidWorks
Et de manière récente :
• [1990-2010] 5ème génération de CAO 4D: "Rule-based" (ex : système à base de déductions
Kadviser),
• [2000-2020] 6ème génération de CAO 5D : "Induction-based" (ex : système à base
d'inductions KAD-Office) [réf. nécessaire].
Ces logiciels aident non seulement à la création des pièces mécaniques, ou à la mise en
œuvre de leur fabrication, mais aussi à la simulation de leur comportement, et donc à la
validation des solutions retenues. Une fois la création terminée, l'exécution automatique de
plans, respectant les conventions de représentation et visuellement corrects est facile. Le
passage en mode 2D n'est plus ressort du dessinateur à la différence avec le dessin assisté par
ordinateur qui demande de maîtriser à la fois, et en même temps, le fond (ce qu'on veut
représenter) et la forme (le trait sur le plan), notions qui sont indépendantes pour le logiciel.
La réalisation de plans techniques permettant la compréhension du fonctionnement
reste toujours plus laborieuse.
La cotation fonctionnelle, et la cotation sur le principe de l'indépendance sont
désormais plus faciles avec les outils logiciels en conception paramétrique. Ce qui a été pensé
lors de la conception de la pièce est répercuté à la bonne cote lors de la mise en plan
automatique.
Ce travail est supplémentaire pour le technicien utilisant un outil de Dessin assisté par
ordinateur (DAO). [20]
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Chapitre IV Construction de l’arbre pignon sous SolidWorks
IV.2.1.1 Inconvénients :
Coût du matériel ;
Coût des formations. [20]
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Chapitre IV Construction de l’arbre pignon sous SolidWorks
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Chapitre IV Construction de l’arbre pignon sous SolidWorks
Coter :
Fermer l’esquisse :
o Réaliser le volume par extrusion, révolution…. de cette esquisse à l’aide des outils de
la barre d’outils fonctions.
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Chapitre IV Construction de l’arbre pignon sous SolidWorks
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Chapitre IV Construction de l’arbre pignon sous SolidWorks
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Chapitre IV Construction de l’arbre pignon sous SolidWorks
7) Cliquez sur l'icône fonction puis Chosiez la fonction base bossage avec
révolution.
o Cliquez sur pour obtenir la forme cylindrique de la pièce Voir ci-dessous :
8) Créer cinq chanfreins aux mêmes temps. Cliquez sur avec une distance de 1,5
mm et un angle de 45° :
o Sélectionnez les cinq arêtes et ajoutez les valeurs de la distance et l’angle
o Cliquez sur
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Chapitre IV Construction de l’arbre pignon sous SolidWorks
9) Créer deux Rayon aux mêmes temps. Cliquez sur avec R=1mm :
o Sélectionnez les deux arêtes
o Cliquez sur
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Chapitre IV Construction de l’arbre pignon sous SolidWorks
10) Réalisez la denture hélicoïdale, les caractéristiques montrées dans le tableau suivant :
Caractéristiques de la denture
Destination Symbole Valeur
Module réel mn 1.500
Nombre de dents Z1 14.000
Angle d’hélice β 11.000
Angle de pression α 20.000
Sens d’hélice Droit
Module apparent mt 1.528
Saillie ha 1.5
Creux hf 1.875
Hauteur de dent H 3.375
Diamètre primitif d 21.393
Diamètre de tète da 24.393
Diamètre de pied df 17.643
Entraxe a 79.458
Entraxe fonctionnel aw 80.000
o Esquissez trois cercles par sommet successive dans la barre d’outils esquisse.
o Cliquer sur l’origine de l’esquisse pour commencer le cercle
o Déplacez le pointeur vers le haut et vers la droite pour créer le cercle.
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Chapitre IV Construction de l’arbre pignon sous SolidWorks
o Cliquez une deuxième fois sur le bouton gauche de la souris pour terminer le cercle
o Répétez la même méthode pour les deux autres cercles
o Ajouter des cotes : le 1er cercle de Ø primitif d=21.393mm, la deuxième Ø de tète da=
24.393mm et la troisième Ø de pied df=17.643mm.
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Chapitre IV Construction de l’arbre pignon sous SolidWorks
o Dans le point d’intersection entre les derniers, esquissez un cercle par sommet
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Chapitre IV Construction de l’arbre pignon sous SolidWorks
o Quittez l’esquisse
11) Nouvelle esquisse. Choisirez le plan de face
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Chapitre IV Construction de l’arbre pignon sous SolidWorks
o Cliquez sur
o La forme finale de la denture hélicoïdale
Caractéristiques de la cannelure
mn 1.25
D 22.5
alpha 30°
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Chapitre IV Construction de l’arbre pignon sous SolidWorks
z 18
Da 24.75 f7
h=1.6 Mn 2.00
o Esquissez deux cercles par sommet successive dans la barre d’outils esquisse.
o Cliquer sur l’origine de l’esquisse pour commencer le cercle
o Déplacez le pointeur vers le haut et vers la droite pour créer le cercle.
o Cliquez une deuxième fois sur le bouton gauche de la souris pour terminer le cercle
o Répétez la même méthode pour l’autre cercle.
o Ajouter des cotes : le 1er cercle D=22.5mm et la 2eme Da=24.75 f7mm
o Tracer une droite verticale : cliquez sur l’origine de l’esquisse pour commencer la
droite
o Décaler l’entité (la droite) à 1.6mm. Cliquez sur décaler les entités pour la deuxième
entité (droite) cliquez sur décales les entités, puis cochez inverser la direction.
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Chapitre IV Construction de l’arbre pignon sous SolidWorks
13) Réalisez les deux trous de centre. Cliquez une boite de dialogue s’ouvre
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Chapitre IV Construction de l’arbre pignon sous SolidWorks
o Cliquez sur
o Voilà les deux trous de centre
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Chapitre IV Construction de l’arbre pignon sous SolidWorks
IV.5 Conclusion :
Dans ce chapitre, on conclue que le logiciel SolidWorks aident non seulement à la
conception des pièces mécaniques, ou à la mise en œuvre de leur fabrication, mais aussi à la
simulation de leur comportement, et donc à la validation des solutions retenues. Il utilise le
principe de conception paramétrique et génère trois types de fichiers qui sont liés: la pièce,
l'assemblage, et la mise en plan. Ainsi toute modification sur un de ces trois fichiers sera
répercutée sur les deux autres. Une fois la création terminée de l’arbre pignon, l'exécution
automatique de plans, respectant les conventions de représentation est visuellement correcte
est facile.
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Conclusion générale
Conclusion
L'aptitude à l’usinage d'un matériau peut s'apprécier par certaines caractéristiques à partir
d'essais instrumentés. La connaissance de celles-ci permet de concevoir ou d'améliorer les
gammes, de choisir la matière la mieux adaptée à la pièce à réaliser, d'assurer un meilleur
suivi de matière, de réduire le nombre de non-conformités, d'obtenir de nouvelles productions,
de réduire les coûts de production et de maintenance des outils.
L’objet de la technologie de la fabrication n’est pas l’examen des principes qui sont à la base
des transformations des matériaux, mais à la confrontation de divers modes opérationnels
d’élaboration des pièces mécaniques dans le but de guider le choix et l’application judicieuse
de telle ou telle gamme d’usinage suivant les conditions concrètes de la production.
Le stage pratique nous a permis de sélectionner la pièce « Arbre pignon », qui fait partie d’un
organe de transmission (réducteur) au niveau des Ateliers Maghrébins de Mécanique (AMM)
du complexe Sider-El-Hadjar.
Nous avons choisi cette pièce, car son processus de fabrication coïncidait avec le séjour de
notre stage. Malgré nous n'ayons pas suivi toutes les étapes de sa fabrication, mais nous avons
recueilli les informations les plus importantes appartenant à la pièce.
On a proposé aux AMM d’utiliser la technique de forgeage à matrices, car celle-ci représente
une solution permettant un gain considérable en matière première et en temps d’usinage.
Références Bibliographies
Références Bibliographies