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Mais qu’est-ce qu’une géomembrane ?

Par définition (encadré 1), les géomembranes sont des produits utilisés en génie civil dont la
seule fonction est l’étanchéité. Elles sont manufacturées, avec une épaisseur minimale de 1
mm et conditionnées en rouleau de largeur supérieure à 1,5 m

Les géomembranes utilisées dans le traitement des eaux sont fabriquées en PVC et dotées d'un
revêtement en polyéthylène. Cette composition leur permet d'être parfaitement étanches aux
liquides et aux gaz.
Les géomembranes étant utilisées dans des bassins ou des environnements difficiles, elles
doivent être résistantes aux faibles températures et aux rayons ultra-violets.
Mais qu’est-ce qu’une géomembrane ?
Par définition (encadré 1), les géomembranes sont des produits utilisés en génie civil dont la
seule fonction est l’étanchéité. Elles sont manufacturées, avec une épaisseur minimale de 1
mm et conditionnées en rouleau de largeur supérieure à 1,5 m.

Les grandes familles de géomembranes et produits apparentés


Les géomembranes peuvent être bitumineuses ou de synthèse. Dans le premier cas on utilise
des bitumes oxydés ou des « bitumes polymères » (mélange homogène de bitume et de
polymère). Le produit final résulte de l’enduction-imprégnation d’un géotextile (produit
textile synthétique sous forme de nappe perméable) par du bitume. De plus, une armature
(fibre synthétique de renforcement) apporte la résistance mécanique nécessaire. Dans le
second cas, les polymères entrant dans la composition des géomembranes sont des
thermoplastiques, des élastomères ou des alliages élastomères-thermoplastiques. Les résines
thermoplastiques les plus utilisées sont le polyéthylène haute densité (PEHD), le
polypropylène (PP), le polychlorure de vinyle (PVC) et le polyéthylène basse densité (PEBD).
Le principal polymère élastomère utilisé comme résine de base pour la fabrication des
géomembranes est l’éthylène-propylène-diène-monomère (EPDM). Les alliages élastomères
thermoplastiques, très peu utilisés, sont principalement des alliages à base de PVC. Ces
produits synthétiques sont constitués de résine de base pour 30 à 98 %, d’adjuvants tels
qu’anti-UV ou anti-oxydants, et parfois d’un autre polymère. Plusieurs polymères peuvent
donc rentrer dans la composition d’une géomembrane.
Ainsi, les géomembranes en polypropylène sont constituées de 20 à 30 % de PP et de 70 à 80 %
d’EPR (en anglais : ethylen propylen rubber) ; ce deuxième élément donne leur souplesse aux
géomembranes en PP. Le regroupement des géomembranes par familles est donc délicat. Cette
difficulté de classification va en grandissant, puisque des polymères de plus en plus divers sont utilisés
comme résine de base. La distinction entre une géomembrane PEHD et une géomembrane PEBD pose
aussi un problème, car la limite entre les deux matériaux n’est pas unanimement fixée. Ces deux types
de géomembranes sont des produits à base de PE, et seul leur mode de fabrication diffère, ce qui influe
sur leur cristallinité et par conséquent sur leur densité. Certains produits sont dits apparentés aux
géomembranes parce qu’ils ont la même fonction d’étanchéité. C’est le cas des géosynthétiques
bentonitiques (bentonite confinée par deux géotextiles) et des géofilms bentonitiques (argile collée sur
un film synthétique).

Nanofiltration
Traitement de l’eau usée En décontamination, des procédés hybrides utilisant des membranes
nanofiltrantes sont utilisés dans l’industrie afin de retirer les contaminants organiques présents
sous forme de traces dans l’eau à recycler. Cette technologie éprouvée a été appliquée à
grande échelle entre autre en Australie et à Singapour (Nghiem et al., 2005).
Des recherches ont également prouvé que la filtration avec des nanotubes de carbone est plus
efficace que la filtration au charbon activé pour retirer le chloroforme de l’eau (Nasseri et al.,
2004). Des études en cours démontrent une application potentielle des membranes à base de
polymères de cyclodextrine et de nanotubes de carbone pour l’élimination des perturbateurs
endocriniens comme les nonylphénols éthoxylés et des produits toxiques organochlorés tels
que le trichloréthylène. Des recherches sur l’application de ce même type de membranes pour
la filtration d’autres polluants organiques tel que les dioxines, les biphényles polychlorés
(BPCs) et les liquides denses à phases non-aqueuse (DNAPLs) se poursuivent également.
Cependant, ces procédés sont présentement trop coûteux pour être utilisé à cette fin (Salipira
et al., 2006). Notons que les applications des nanofiltres sont nombreuses dans le domaine du
traitement de l’eau. C’est le cas notamment pour l’élimination des métaux lourds et des
colorants ainsi que pour la déminéralisation, la concentration, la récupération et le recyclage
de certaines substances (Audinos, 2000.). Comme le démontre le nombre d’applications
décrites dans les paragraphes précédents, les nanotechnologies sont déjà présentes dans
l’industrie du traitement de 6 l’eau et les recherches en cours laissent entrevoir plusieurs
autres applications dans ce domaine.

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