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Note

générale
Jean-Claude Moscovici est né en 1936. En 1942, il avait 6 ans et c'était la guerre.
Il vivait tranquillement avec sa petite soeur et ses parents dans une belle maison à la
campagne. Son papa était médecin ; il aimait soigner les gens.

Un jour, sa famille fut arrêtée et dispersée par les nazis simplement parcequ'ils étaient juifs.

Heureusement, leur mère réussit à échapper aux gendarmes et s'enfuit dans la nuit. Elle
pensait ses enfants en sécurité.

L'auteur et sa petite soeur furent d'abord confiés à des voisins. Mais rapidement, ils furent
retirés de cette famille car les nazis ne toléraient pas la présence d'enfants juifs chez des
Français. Ils furent conduits par des gendarmes français en prison puis dans le camp de
Drancy (en région parisienne).

Drancy était un camp de transit dans lequel on entassait les juifs que les nazis envoyaient
dans les camps de concentration. La petite soeur tomba malade car elle souffrait de
malnutrition.

Heureusement, sans doute grace à l'un de leur oncle qui lui aussi était interné dans le camp,
ils furent retirés du camp pour être accueillis dans une association parisienne qui s'occupait
d'enfants juifs de nationalité française.

Ills retrouvèrent enfin leur mère. Ils vécurent dans la clandestinité pendant des mois. Ce n'est
qu'à la libération qu'ils purent retrouver leur maison. Ils ne devaient jamais revoir leur père.
Seul, leur plus jeune oncle revint. Il était l'un des rares survivants du camp d'Auschwitz-
Birkenau, autrement appelé Pitchipoï..…

Voyage à Pitchipoï raconte une histoire, celle de Jean-Claude Moscovici,


de sa sœur et de son entourage. A travers elle, c’est  aussi l’histoire
de nombreuses victimes de la Seconde guerre mondiale. Ce témoignage
personnel, unique, nous place au coeur des horreurs de la guerre. C’est
un récit touchant, qui, comme je veux le penser, impose le silence.
« Pourquoi ce mot ? », me direz vous. Tout simplement parce qu’ il fait
réfléchir ses lecteurs, leur montre  l’horreur, le cauchemar qu’ont vécu
tant de personnes et un tel témoignage ne peut être suivi que du
silence.
Nous commençons l’histoire aux alentours de 1939 ; à ce moment-là, Jean Claude n’a
pas encore six ans et sa sœur a à peine deux ans. Les deux enfants sont entourés de leurs
parents, de leurs grand -parents maternels et de trois oncles . La famille est heureuse,
plutôt aisée ;  ils vivent dans une grande et belle maison et le père est médecin du village

Les deux enfants sont jeunes et n’ont pas encore l’âge de tout à fait comprendre les
évènements politiques de l’époque. « Enfants, nous ressentions cependant peu ces
évènements tragiques, protégés comme nous l’étions par le rempart familial sur lequel
les vagues de nouvelles alarmantes se brisaient sans nous atteindre. » Même quand la
situation se dégrade,  les enfants ne comprennent pas vraiment ce qui se passe. Ainsi
Jean-Claude nous parle des fameuses étoiles jaunes  portées par les plus grands de son
entourage parce qu’ils sont juifs. « Le jour de mes six ans (…) ma grand mère avait fait
un gros gâteau, et cousu sur ma veste une grande étoile jaune. J’étais très fier de cette
étoile. Je la trouvais belle, et j’étais content d’être devenu grand pour la porter comme
tous ceux qui m’entouraient ».
 Mais, une nuit,  le 15juillet,  peu avant les six ans du jeune garçon,  c’est le camion gris
nazi qui s’arrête devant le portail de la maison. « Puis, devant toute la famille 
brutalement sortie du réveil et réunie, ils énumérèrent ceux qui étaient arrêtés et devaient
partir : mon père, ma mère et mes trois oncles. C’était comme la sentence d’un
tribunal de cauchemar. »  La petite sœur n’ayant pas encore deux ans, leur maman se
doit de rester au sein du foyer familial. Un des trois oncles qui est malade échappe
également à l’arrestation. La vie continue, dans la tristesse abominable surtout évoquée
par la mère. Puis ça recommence, les enfants sont alors confiés à des amis de la famille
et la mère réussit à s’enfuir chez le facteur du village.
L’histoire continue au fil des pages et nous fait passer par l’horreur du camp de Drancy 
où la petite sœur de Jean-Claude tombe malade pour malnutrition. Parviendront-ils à
survivre et à retrouver leur famille ? Je ne vais pas vous en dire plus, à vous de lire la
suite !

Pitchipoï est un surnom utilisé pour désigner une destination inconnue vers laquelle partaient
les convois de déportation , et qui s'avère être le camp de concentration et d'extermination
d'Auschwitz-Birkenau5.

Style[modifier | modifier le code]

Pour Marie-Cécile Schang, Voyage à Pitchipoi est un roman historique qui est néanmoins
ancré dans le réel, incluant par exemple des documents historiques, afin de renforcer la
véracité du récit autobiographique6. Le récit est raconté du point de vue de Moscovici, alors
enfant, et s'arrête particulièrement sur les détails de la vie quotidienne. Il est destiné à un
lectorat jeune
question utile

Quel est le nom du chef de la résistance qui fournit les faux papiers à Mme Moscovici
la mère de Jean-Jacques et Liliane ?

Jean Meunier
qui le narrateur et sa soeur retrouvent-ils dans le camp de concentration
Le plus jeune des oncles

Quelle est la première personne à ouvrir sa porte à la mère du narrateur durant sa


fuite ?
Le facteur

Qui arrange la sortie du camp de Drancy du narrateur et de sa sœur ?


Le membre de la famille séquestré sur le camp

Qu’arrive-t-il au narrateur après sa sortie de Drancy ?


Il a la jaunisse

Où le narrateur, sa sœur et sa mère se cachent-ils avant la Libération ?


 Dans une école catholique

Pourquoi après la libération et la récupération de leur habitation, les Moscovici ne


retrouvent-ils pas leurs meubles ?
Ils ont été envoyés à Levitan pour tri puis envoi en Allemagne

Quel membre de la famille Moscovici revient du camp de concentration dans lequel il


était séquestré après la guerre ?
L'oncle

Pourquoi la maman du narrateur ainsi que les enfants ne sont-ils pas arrêtés au même
moment que le père et les oncles ?

parce que la petite soeur du narrateur n'avait pas deux ans au moment de
l'arrestation

Où est le camp de travail où sont envoyés les enfants ?

À Drancy

Comment la mère du narrateur va-t-elle réussir à échapper aux gendarmes ?


En vélo
Où se cachent les enfants lorsque les allemands viennent les arrêtés?
Dans le grenie

Citation
On parlait souvent d'un endroit où nous irions peut-être après Drancy, qui s'appelait Pitchipoï. Peut-être y
retrouverions-nous nos parents ? C'était un lieu mystérieux où certains étaient déjà partis, mais dont personne ne
semblait avoir de nouvelles. C'était à la fois la promesse de la liberté et l'angoisse de l'inconnu [...]. On était
toujours un peu en partance pour Pitchipoï.  page 85

je sus qu'il revenait de ce lieu que nous appelions Pitchipoï , et dont le véritable nom était Auschwits-Birkenau . Et
bien plus tard encore , il nous raconta ... "

Avec ce fréquent sentiment de culpabilité qu'ont les enfants atteints par la maladie, je suppliais de ne pas retourner
au camp. Lorsque j'avais conscience de ne pas avoir été sage ou d'avoir été désobéissant, j'adressais aussi à mon
entourage la même supplication, en y associant toujours ma soeur : "Nous ne voulons plus retourner au camp,
jamais plus... nous ne recommencerons pas" Mais les souvenirs qui lui étaeint rattachés s'imposaient souvent."

Elle avait un livre de cuisine dont le titre était "Manger...quand même ", contenant, entre autres, des recettes de
faux beurre et de fausse huile ! C'était l'art de l'illusion au service de l'art culinaire, le règne du navet, du rutabaga
et du topinambour.

on étonnement fu grand de constater que le camp était sous la garde de Français, et non d'Allemands comme elle
s'y attendait. Elle vint trois fois au cours de notre internement, et eut la possibilité de nous voir une fois, vision
pénible dont sa mémoire et celle de sa fille, à peine plus âgée que moi, et qui l'accompagnait, ont gardé le souvenir
de la tristesse de nos regards et de notre état de dénutrition et de misère. (p.83)

J 'étais très grossier et agressif. On ne me reconnaissait plus. Je disais des gros mots qui effrayaient tout le monde.
Le petit enfant calme et poli que j'étais avait disparu dans le camp, par la force des choses

Ma mère monta les escaliers. Elle m’expliqua que mon père et mes oncles étaient partis, que l’on était venu les
chercher pour aller travailler quelque part. Je lui demandai s’ils avaient pris une valise et si elle leur avait donné
de bons vêtements.
Ce fut en effet le 14 août 1942 qu'une note urgente et secrète adressée par le lieutenant SS Röthke à l'attention,
entre autres, du SS lieutenant-colonel Eichmann de l'état-major de l'Office central de la sécurité du Reich à Berlin,
annonçait que "ce jour, à 8h55, le convoi n°901/14 a quitté la gare du Bourget-Drancy avec mille Juifs en tout,
dont pour la première fois des enfants." (p.88) *

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