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Roles Et Procedures
Roles Et Procedures
ROLES ET PROCEDURES
SUPPORT DE FORMATION
Cours EXP-PR-DI030
Révision 0.1
Exploration & Production
Cours Divers
Rôles et Procédures
COURS DIVERS
ROLES ET PROCEDURES
SOMMAIRE
1. OBJECTIFS .....................................................................................................................5
2. INTRODUCTION .............................................................................................................6
3. LE MÉTIER D’OPÉRATEUR ...........................................................................................7
3.1. LE RÔLE ...................................................................................................................7
3.1.1. Un rôle d’observation..........................................................................................7
3.1.2. Un rôle d’action...................................................................................................8
3.1.3. Un rôle de surveillance .......................................................................................9
3.1.4. Un rôle de « reporting » ......................................................................................9
3.1.5. Conclusion ..........................................................................................................9
3.2. LES DIFFÉRENTES TÂCHES DES OPÉRATEURS ..............................................10
3.2.1. Description Générale ........................................................................................10
3.2.2. Description des tâches .....................................................................................10
3.2.3. Liaisons fonctionnelles......................................................................................11
3.2.4. Supérieur hiérarchique .....................................................................................11
3.2.4.1. Le rôle du Chef Opérateur..........................................................................11
3.3. EXERCICES ...........................................................................................................13
4. LES PRINCIPALES ACTIVITÉS DE L’OPÉRATEUR ....................................................14
4.1. LA TOURNÉE DE SURVEILLANCE DE L’OPÉRATEUR .......................................14
4.1.1. Par qui doivent être exécuté les rondes de surveillance ?................................14
4.1.2. Comment faire une ronde de surveillance sur le matériel tournant ?...............15
4.1.3. Que doit-on faire? .............................................................................................15
4.2. LES ACTIVITÉS D’OPÉRATION.............................................................................22
4.2.1. L’échantillonnage..............................................................................................22
4.2.1.1. Précautions opératoires .............................................................................22
4.2.1.2. Marquage des échantillons ........................................................................22
4.2.1.3. Procédure particulière : Echantillonnage....................................................23
4.3. Suivi des travaux .....................................................................................................24
4.3.1. Travaux effectués par le personnel extérieur au site (contracté ou non) ..........24
4.3.2. Travaux effectués par les équipes du site (contracté ou non) ..........................24
4.4. LA MAINTENANCE.................................................................................................25
4.4.1. Termes et définitions ........................................................................................25
4.4.2. Concept de maintenance ..................................................................................25
4.4.3. Opérations de maintenance..............................................................................26
4.4.4. Classification par niveaux de maintenance.......................................................27
4.4.5. Entretien 1er degré ...........................................................................................28
4.4.5.1. Définitions ..................................................................................................28
4.4.5.2. Principes généraux ....................................................................................28
4.4.5.3. Tâches du personnel production ................................................................28
4.4.5.4. Tâches du personnel maintenance ............................................................29
4.4.5.5. Entretien 1er degré des installations de surface ........................................29
1. OBJECTIFS
2. INTRODUCTION
Dans ce cours nous aborderons le rôle des opérateurs sur les installations. Nous
montrerons que ce rôle est essentiel dans la bonne marche de l’installation mais aussi et
surtout en ce qui concerne la sécurité et l’environnement du site sur lequel ils se trouvent.
Pour effectuer leur travail dans de bonnes conditions ils seront fréquemment amenés à
utiliser procédures et permis de travail. C’est pourquoi nous aborderons aussi ces sujets
dans ce cours.
Ce cours décrit les généralités de base liées au métier d’opérateur, mais le niveau de
responsabilité peut légèrement différer en fonction de l’organisation du site et de la filiale
d’appartenance.
Ce poste est le point de départ dans le métier opération. L’évolution de l’opérateur sur ce
poste le mènera sur des postes de chef opérateur et de superviseur.
3. LE MÉTIER D’OPÉRATEUR
3.1. LE RÔLE
Comme nous venons de le dire, le rôle de l’opérateur est primordial sur les sites. En effet,
il est à la fois « l’œil » et le « bras » de la salle de contrôle. De plus, il a un rôle de
surveillance des installations et du personnel, qui travaille et se déplace sur les unités.
Enfin par sa réactivité, son expérience, ses connaissances aussi bien théoriques que
pratiques il assure la bonne marche, en sécurité, des installations dont il dépend.
L’opérateur devra accomplir un certain nombre de taches de façon journalière mais aussi
ponctuelle en cas d’urgence ou de travaux sur les installations.
Procédé :
Dans le cadre du « process », il devra mettre des vannes en position lors des
tests de bon fonctionnement, mais aussi lors des démarrages et arrêts des
installations ou encore sur ordre de la salle de contrôle.
Il sera en charge des prises d’échantillon en ce qui concerne entre autres les
puits en test, les produits finis, les rejets mer, etc… Ces échantillons confirmant
ou pas la bonne marche des unités, après analyses de laboratoire.
Il contrôlera la bonne marche des pompes de produits chimiques ainsi que les
volumes injectés.
Maintenance :
En ce qui concerne la maintenance, c’est lui, encadré par un chef opérateur, qui
mettra à disposition les installations qui lui sont attribuées.
Sécurité :
C’est un rôle important pour l’opérateur et c’est par cette opération qu’il pourra détecter
tous risques éventuels. Cette surveillance est liée à une activité temporaire.
Elle concerne :
Les installations
L’opérateur effectuera cette surveillance, lors des travaux par exemple pour éviter
tout risques d’accident (exemple : caillebotis non remis en place à la fin des
travaux).
Le personnel
Il surveillera les personnes nouvellement arrivées sur le site et les aidera dans
leur formation par compagnonnage.
Le compte rendu est un rôle primordial pour l’opérateur d’exploitation. Il doit être clair et le
plus concis possible. C’est dans la manière de rendre compte que les interventions qui
s’en suivent seront effectuées dans de bonnes conditions.
3.1.5. Conclusion
Pour réaliser tous ces rôles avec succès, l’opérateur devra s’appuyer sur son expérience
et la connaissance de ses installations.
De plus, par les connaissances aussi bien théoriques (physiques/chimiques) que pratiques
qu’il aura acquises lors de sa formation, il sera en mesure de réaliser toutes ces tâches.
Dans ce chapitre nous parlerons non seulement des taches de l’opérateur mais aussi de
celles du chef opérateur (C.O.), ceci afin de s’assurer que chacun reste dans son rôle. De
plus le poste de C.O. est le poste hiérarchiquement juste au dessus, ils seront donc
souvent appelés à le tenir dans leur évolution de carrière.
Les indications données ci-dessous ne sont pas des règles et peuvent être différentes
selon les filiales.
L’opérateur est chargé des visites sur les installations de production pour effectuer les
relevés journaliers et les réglages des paramètres de fonctionnement.
Recueillir les éléments pour la rédaction des rapports spécifiques et des rapports
journaliers, hebdo, mensuels
Description Générale :
Peut être amené à assurer les tâches confiées normalement à ses opérateurs.
Liaisons fonctionnelles :
Le personnel CSTOR, les opérateurs wire line, les contractés, la logistique, les
travaux, la sécurité, le laboratoire
Responsabilité administrative :
Supérieur hiérarchique :
3.3. EXERCICES
2. Parmi ces tâches, quelles sont celles qui ne font pas partie de la fonction d’un
opérateur.
Le matériel installé dans un site pétrochimique, une raffinerie, est sujet au vieillissement,
et même si les conditions de fonctionnement sont normales, le phénomène d'usure est
inévitable. Ne serait-ce que pour cette seule raison le matériel doit être surveillé.
Dans ces conditions les phénomènes d'usure s'accélèrent et peuvent entraîner une
rupture de matériel avec les conséquences que l'on connaît (fuites, risque d'incendie,
indisponibilité du matériel, arrêt des unités etc.)
Les conditions d'utilisation du matériel peuvent évoluer et s'écarter des valeurs normales
d'utilisation (températures – pressions - qualité des produits) jusqu'à devenir franchement
anormales (cavitation, désamorçage, manque de lubrification, etc.).
De plus, la tournée journalière permet à l'opérateur de faire le point sur les machines
disponibles (pompes de secours), veiller à la bonne tenue du matériel dans le temps
(encrassement de filtre, etc.), assurer la sécurité des unités (Odeurs – bruits – fuites, etc.)
et détecter rapidement toute anomalie de fonctionnement (gland-oil bouché, cavitation,
etc.)
Dans son rôle d’observation, il est important que les opérateurs fassent beaucoup de
ronde car ils vont mémoriser tout un ensemble d’observation et pourront ainsi informer leur
supérieur de toute évolution « anormal » même si l’origine du phénomène leur échappe au
début.
Pour sentir une odeur d'H2S, entendre un roulement de palier, voir une fuite de joint,
toucher le tuyau de sortie d'eau de réfrigération d'une boite à garniture, il faut être présent
sur le terrain.
Pour voir l'évolution de certains paramètres, (intensité, pression, etc.) il faut connaître ces
paramètres (process) et les surveiller fréquemment.
Les opérateurs postés présentent ces conditions et ce sont eux qui tout naturellement ont
toujours eut la surveillance comme une partie importante de leur fonction.
Les relèves systématiques sur les machines critiques restent les mêmes, en contenu et en
fréquence.
une vibration
Les Turbines
Attention : Avant tout démarrage d'une turbine effectuer une purge des paliers
(Présence d'eau)
o Contrôler :
o Machines en service :
o Machines à l'arrêt :
Flushing :
o Vérifier que ce circuit est toujours disposé quel que soit l'état
de la machine (Marche ou Arrêt)
Quench de balayage :
Quench de sécurité :
o Contrôler le déplacement axial par le témoin de bout d'arbre (doit être situé
sur le repère central
Les Aéroréfrigérants
o Contrôler la température et
les vibrations (toucher) des
paliers moteur
Figure 10 : Aéroréfrigérants
Les Hélicomélangeurs
Figure 11 : Hélicomélangeurs
Elles consistent à respecter et exécuter les ordres donnés par la salle de contrôle ou le
chef opérateurs.
Il faudra par exemple mettre un puits en test, isoler un circuit, contrôler le fonctionnement
d’une vanne, prendre un échantillon, etc…. Nous détaillerons d’ailleurs dans ce chapitre la
méthode d’échantillonnage selon l’échantillon à prendre.
Pour effectuer ces opérations il faudra, bien sur, bien connaître ses installations pour
savoir identifier, repérer et manœuvrer.
Progressivement, l’opérateur aura de plus en plus de responsabilité car il aura à faire des
taches de plus en plus complexe au fur et à mesure que sa connaissance du site se
confirmera.
4.2.1. L’échantillonnage
Remarques générales :
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Rôles et Procédures
La prise d'un échantillon liquide sur un effluent pouvant contenir de l'H2S devra se faire en
respectant les recommandations suivantes:
Port d'un détecteur H2S portable type MICRO PAC HLS en service {activé)
Une mesure plus précise de la teneur en H2S devra être faite au point d'échantillonnage.
Cette mesure sera exécutée par l'ASE (agent sécurité environnement) équipé d'un ARI.
Si cette mesure devait confirmer une teneur en H2S > à 10 ppm.v, l'échantillonnage devra
se faire sous la protection d'un masque à air frais (ARI, etc...)
Nota :
Si l'on est amené à prélever un échantillon gazeux (dans une bombe type PVT),
la même procédure sera appliquée sous réserve de remplacer le masque de fuite
par un ARI
Ne pas stocker les échantillons dans un local fermé mais à l'extérieur dans une
zone bien ventilée
Pour toutes ces raisons, on comprend bien l’importance de la présence d’un opérateur lors
des travaux sur site.
Même si le personnel qui intervient est bien informé des règles et risques de chaque
intervention, tout travaux « non routinier » doit se dérouler en présence d’un opérateur qui
assure la liaison avec la salle de contrôle.
Il doit se tenir prêt à intervenir et à aider en cas de besoin (anomalie durant l’activité).
Il s’assure que le chantier soit correctement terminé et la zone bien nettoyée (retour à son
état d’origine avant travaux)
4.4. LA MAINTENANCE
Les activités de maintenance décrites ci-dessous ne sont pas une règle mais peuvent
varier selon les sites et les filiales.
Cette maintenance réalisée par les opérateurs permet de mieux comprendre et surveiller
les problèmes.
De plus, cela donne une responsabilité qui rend le travail plus intéressant.
C’est aussi l’ensemble des actions permettant de maintenir ou rétablir un matériel dans un
état spécifie ou en mesure d’assurer un service détermine pour un coût optimal.
Maintenance préventive :
Maintenir avant que ça ne casse !
Maintenance corrective :
Inspection
Contrôle
Visites de maintenance
Tests
Détection
Localisation
Diagnostic
Dépannage
Réparation
Amélioration
Autres Opérations :
Révision
Rénovation
Reconstruction
Modification
Échange standard
DEUXIEME NIVEAU :
Dépannage par échange standard des éléments prévus à cet effet et opérations
mineures de maintenance préventive réalisés par un technicien habilité, avec
l’outillage défini par les procédures de maintenance
TROISIEME NIVEAU :
QUATRIEME NIVEAU :
CINQUIEME NIVEAU :
4.4.5.1. Définitions
Il assure en totalité les opérations de conduite pour lesquelles il doit avoir les
compétences et la formation requises.
Sont notamment inclus dans les opérations normales de conduite, les tests périodiques
d’équipements en secours et les permutations d’équipements redondants.
Il assure en totalité la surveillance des installations et des équipements qui les composent
avec les instruments dont ils sont dotés en permanence.
En cas de besoins, la maintenance lui apporte aide et assistance avec des moyens
complémentaires non permanents.
Il effectue les opérations entretien 1er degré qui font l’objet d’instructions précises
procédures et mises à jour par la maintenance, ces opérations peuvent être de nature
différentes suivant le degré d’automatisation de la conduite.
Le préventif production et maintenance est géré sur OPTIMIS par des listes de
programmes d’intervention et des gammes opératoires
Toutes les autres interventions sur des installations en exploitation sont effectuées sous
la responsabilité de la maintenance, et par leurs moyens spécifiques.
Elles doivent faire l’objet d’une autorisation de la part de la production qui peut se traduire
par un permis de travail ou une demande d’intervention.
Cas particulier d’un contrat CSTOR (Contrat de sous traitance avec obligation de
résultats) : l’EGM prend en charge l’entretien 1er degré maintenance, sont exclues les
installations de process qui restent à la charge de l’exploitant.
Entretien boulonnerie
Prise échantillon
TETES DE PUITS
OPERATIONS ACTIONS
SEPARATEURS
OPERATIONS ACTIONS
Moteurs thermiques :
Essais périodiques
Gestion du combustible
MOTEURS THERMIQUES
OPERATIONS ACTIONS
Machines tournantes :
OPERATIONS ACTIONS
COMPRESSEURS
TURBINE A GAZ
L'opérateur de production doit mettre à profit "ces passages obligés" pour assurer la
surveillance des machines. Nous allons voir les moyens utilisables pour effectuer ce
dernier point.
Moyens utilisables:
Le bruit
Elévation de température
Les lubrifiants
Les vibrations
4.4.6.1. Le bruit
La machine qui fonctionne le mieux, qui est la plus fiable, qui est loin de la panne et qui
promet une longue vie est toujours celle qui fait le moins de bruit car le meilleur
mouvement est toujours celui qui est le plus silencieux.
Aucune machine n'a pratiquement par elle même le même bruit qu'une autre.
De plus, sa situation géographique modifie le bruit apparent que l'on perçoit de la machine
car les emplacements sont toujours différents et par conséquent les phénomènes d'écho
sur un obstacle modifient les bruits initiaux.
Dès lors que l'on connaît parfaitement le bruit de ses machines, le "ronronnement" de ses
moteurs, on doit être à même de déceler toute anomalie.
Tout palier, tout carter, tout réducteur, tout appareil important contenant une réserve
d'huile de lubrification doit posséder un indicateur de température dont la vérification
périodique est impérative.
S'il n'en possède pas, un contrôle périodique à la main (face intérieure tolérée sur le palier
= +/- 55°) peut généralement suffire, puisque l'oxydation des huiles ne devient sérieuse
qu'à partir de 70°.
Elle doit être suivie minutieusement et périodiquement car tout processus d'avarie
débutant entraîne un accroissement de force moteur (frottement de bagues, de
roulements, d’impulseur, de garnitures mécaniques, etc....)
Attention ! Une modification de charge due à l'exploitant peut entraîner des variations de
consommation de force motrice plus importantes que celles que l'on rechercherait comme
provenant d'une cause mécanique.
Les déséquilibres
Les désalignements
Contrôle Quantitatif :
Tout écart entre le niveau maximum et le niveau minimum doit être expliqué.
Au delà du maxi, un excès d’huile (ou liquide étranger) peut empêcher voir annuler
une lubrification correcte.
Contrôle Qualitatif
4.5. EXERCICES
3. Quelle est la raison première qui fait que le matériel doit être surveillé ?
4. Pour sentir une odeur d'H2S, entendre un roulement de palier, voir une fuite de joint, il
faut que l’opérateur :
Vrai
Faux
7. Donner 2 actions que doit réaliser l’opérateur, en ce qui concerne le matériel tournant
et tout particulièrement les moteurs électriques, lors de sa ronde.
8. Donner 2 actions que doit réaliser l’opérateur, en ce qui concerne le matériel tournant
et tout particulièrement les pompes centrifuges en marche, lors de sa ronde.
9. Donner 2 actions que doit réaliser l’opérateur, en ce qui concerne le matériel tournant
et tout particulièrement les pompes centrifuges à l’arrêt, lors de sa ronde.
10. Donner 2 actions que doit réaliser l’opérateur, en ce qui concerne le matériel tournant
et tout particulièrement les compresseurs alternatifs, lors de sa ronde.
11. Donner 2 actions que doit réaliser l’opérateur, en ce qui concerne le matériel tournant
et tout particulièrement les compresseurs centrifuges, lors de sa ronde.
12. Donner 2 actions que doit réaliser l’opérateur, en ce qui concerne le matériel tournant
et tout particulièrement les aéroréfrigérants, lors de sa ronde.
13. Donner 2 actions que doit réaliser l’opérateur, en ce qui concerne le matériel tournant
et tout particulièrement les hélicomélangeurs, lors de sa ronde.
15. Quelles sont les 4 recommandations à prendre lors de la prise d'un échantillon liquide
sur un effluent pouvant contenir de l'H2S ?
Dépannage par échange standard des éléments prévus à cet effet et opérations
mineures de maintenance préventive réalisés par un technicien habilité, avec
l’outillage défini par les procédures de maintenance
Vrai
Faux
18. Citer 3 tâches, que l’opérateur devra effectuer lors de son travail sur les têtes de puits.
19. Citer 3 tâches, que l’opérateur devra effectuer lors de son travail sur les capacités.
20. Citer 3 tâches, que l’opérateur devra effectuer lors de son travail sur les moteurs
thermiques.
21. Citer 3 moyens utilisables par l’opérateur pour effectuer la surveillance des machines
lors de ses tournées périodiques.
22. La machine qui fonctionne le mieux, qui est la plus fiable, qui est loin de la panne et qui
promet une longue vie est toujours celle qui fait le moins de bruit.
Vrai
Faux
Vrai
Faux
24. Un accroissement de force motrice, sans modification de charge due à l'exploitant, est
significatif d’un début d’avarie.
Vrai
Faux
Vrai
Faux
27. En ce qui concerne les lubrifiants, quels sont les 2 contrôles à effectuer ?
La sécurité concerne d’abord la protection des personnes à leur poste de travail lors de
leurs opérations quotidiennes.
Chacun de nos métiers présente des risques spécifiques. C’est pourquoi nous avons
établi à partir de retours d’expériences, dix règles qui sont réunies dans ce chapitre. Elles
couvrent les situations les plus fréquemment rencontrées sur les chantiers de l’Exploration
& Production.
Ces dix règles contribueront de manière concrète au développement d’une culture HSE
encore plus forte au sein de l’Exploration & Production.
La plupart des travaux que nous effectuons comprennent des tâches de routine qui
peuvent néanmoins s’avérer dangereuses.
Depuis 1998, les 34 décès survenus dans l'Exploration & Production avaient les causes
suivantes :
Explosions / brûlures 26 %
Coincements 11 %
Chutes de personnes 11 %
Noyades 9%
Électrocutions 4%
Grâce à l’application de ces règles simples, des accidents peuvent être évités et des
vies sauvées.
Tous les travaux réalisés sur site, autres que les travaux dits ‘de routine’ (définis
dans une liste maîtrisée et largement diffusée), nécessitent un Permis de Travail :
l'émetteur des permis s'assure que les travaux et les tâches sont clairement
spécifiés et qu'une analyse du risque opérationnel est réalisée,
le superviseur des travaux sur site s'assure que toutes les conditions préalables
du permis sont satisfaites avant le début du travail comme pendant le travail,
Les travaux exigeant une isolation des sources d'énergie (hydraulique, mécanique,
électrique, process, etc.) sont entrepris uniquement si les conditions suivantes sont
réunies :
déchargement de l'énergie,
Personne ne doit pénétrer dans un espace confiné et aucun travail ne doit y être
effectué si les exigences suivantes ne sont pas respectées :
toutes les autres options ont été écartées et les raisons motivant l'entrée dans
une capacité ont été notifiées,
des contrôles d’atmosphère ont été effectués, vérifiés et répétés aussi souvent
que nécessaire. Les résultats seront dûment enregistrés,
5.4. FOUILLES
un permis de travail approprié a été établi et validé avec tous les plans adéquats,
tous les dangers souterrains (conduites, câbles, etc.) ont été identifiés, localisés,
marqués sur site et, si nécessaire, isolés,
une plate-forme mobile, conçue et construite pour être utilisée par le personnel,
ou
les transferts de personnel par câble sont réservés aux situations exceptionnelles
et se font obligatoirement aux conditions suivantes : permis de travail validé,
équipement de levage spécialement adapté et certifié, arrêt de toute autre
opération simultanée et supervision continue par un employé confirmé.
5.6. LEVAGE
l'équipement de levage et la méthode ont été définis par une personne habilitée,
les intervenants sont formés et qualifiés. Les grues, élévateurs et chariots sont
manœuvrés par du personnel certifié,
tous les dispositifs de sécurité des équipements de levage sont en bon état de
marche,
tous les dispositifs et les accessoires de levage (élingues, manilles, etc.) ont été
certifiés aptes à l'utilisation après inspection,
5.7. VÉHICULES
Les excès de vitesse ne sont pas acceptables, même pour des raisons de service.
Pour tous les véhicules les précautions suivantes seront prises :
les passagers et les marchandises ne sont seront pas transportés dans un même
habitacle,
des précautions particulières seront prises pour tenir compte des situations à
risque ou des conditions dangereuses pour la conduite.
L'impact potentiel de tout changement dans les conditions de travail sur site doit
être identifié, le cas échéant au moyen d'une évaluation appropriée des risques, et
des mesures compensatoires doivent être mises en application. Ces changements
peuvent comprendre :
5.9. SIMOPS
Toute situation dans laquelle le niveau de risque est temporairement augmenté par
rapport à la situation normale doit être gérée en tant que ‘situation dégradée’
conformément aux principes suivants :
une liste des ‘situations dégradées’ est mise à jour quotidiennement sur site et
tenue à disposition du personnel concerné.
5.11. EXERCICES
28. Les dix règles qui sont réunies dans ce chapitre couvrent les situations les plus
fréquemment rencontrées sur les chantiers de l’Exploration & Production. Elles ont été
établies à partir de retours d’expériences.
Vrai
Faux
29. Citer 5 causes ayant provoquées un décès dans l'Exploration & Production.
30. Tous les travaux réalisés sur site, autres que les travaux dits ‘de routine’ (définis dans
une liste maîtrisée et largement diffusée), nécessitent un Permis de Travail.
Vrai
Faux
31. Les travaux exigeant une isolation des sources d'énergie (hydraulique, mécanique,
électrique, process, etc.) sont entrepris après vérification de l'isolation et contrôle
régulier de son efficacité.
Vrai
Faux
32. Personne ne doit pénétrer dans un espace confiné et aucun travail ne doit y être
effectué sans qu’un agent (ou une équipe) formé et équipé de manière adéquate se
tienne à proximité, prêt à agir.
Vrai
Faux
33. Aucun travail en hauteur (c'est-à-dire toute situation impliquant une chute potentielle de
plus de 20 mètres) ne doit être réalisé sans un équipement anti-chute, comprenant un
harnais de sécurité complet et un point d'ancrage approprié.
Vrai
Faux
34. Aucun travail impliquant une grue, un palan ou un autre dispositif mécanique, y
compris les chariots élévateurs, ne doit débuter si tous les dispositifs et les accessoires
de levage (élingues, manilles, etc.) n’ont pas été certifiés aptes à l'utilisation après
inspection.
Vrai
Faux
6. LE PERMIS DE TRAVAIL
Le permis de travail est un document incontournable pour l’opérateur. Il sera souvent en
contact avec ce document au cours de sa journée de travail. Pour cela, il devra en
connaître les principes généraux, le domaine d’application, les documents et autorisations
pouvant être associées, le personnel concerné, la manière dont il est rédigé, tout ceci afin
de savoir le lire et ainsi d’en comprendre les tenants et aboutissants.
De cette façon, l’opérateur pourra anticiper tout phénomène imprévu durant les
travaux et ainsi prendre les dispositions pour y remédier (exemple : Un tronçon de
ligne vient d’être isolé pour des travaux ; qu’est-ce qui pourrait changer au niveau «
process » qui rendrait cette isolation inefficace) .
Ce chapitre fait état du permis de travail et comporte des extraits de la CR EP HSE 036
(07/05)
Dans le cadre des opérations menées par une entité, tous les travaux à réaliser seront
régis par les principes de maîtrise des risques établis dans la règle CR EP HSE 031, et en
particulier par un système de Permis de Travail cohérent.
identifie les acteurs clés, leurs prérogatives et rôles respectifs dans ce processus;
les dangers identifiés dans le domaine HSE. Il s’agit de tous les risques relatifs à
l’intervention, à la zone de travail et aux installations voisines, ainsi que de toute
interférence potentielle avec d’autres travaux ou opérations ;
La procédure de Permis de Travail est basée sur divers formulaires faciles à différencier
les uns des autres. Trois types de formulaires seront disponibles :
En règle générale, tous les travaux nécessitent l’utilisation d’un ou plusieurs permis. Le ou
les formulaires appropriés sont choisis en fonction de la nature des diverses tâches à
accomplir, comme décrit ci-dessous. Les exceptions à cette règle sont données aux §
4.2.2 et 4.2.3.
Le formulaire de Permis de Travail à Froid s’applique par défaut à tous les types de
travaux autres que ceux couverts par un formulaire plus spécifique.
Pour les autres formulaires susceptibles d’être élaborés et utilisés dans l’entité, la
procédure de Permis de Travail précise de la même manière le domaine d’application.
Certains travaux, certaines tâches peuvent nécessiter uniquement un Bon de Travail, sous
réserve que les conditions ci-dessous soient toutes réunies :
ils sont référencés dans la “liste des travaux soumis à un Bon de Travail, dûment
approuvée par le Management opérationnel de l’entité.
Ces permis s’appliquent par exemple aux travaux récurrents de maintenance préventive.
Certaines activités peuvent être réalisées uniquement sur instructions verbales – donc
sans aucun permis standard, spécifique ou Bon de Travail – sous réserve que les
conditions ci-dessous soient toutes réunies :
elles sont référencées dans la “liste des activités non soumises à un permis”,
dûment approuvée par le Management opérationnel de l’entité.
Ces activités n’étant officialisées par aucun permis, il convient d’accorder une attention
particulière à leur coordination et à leur surveillance afin de prévenir toute interférence
avec d’autres travaux.
En particulier :
les listes des exceptions (travaux soumis à Bon de Travail, travaux sur
instructions verbales) sont révisées et modifiées au besoin ;
l’interférence entre différents travaux est réévaluée dans les conditions SIMOPS
et toute limitation supplémentaire ou règle plus stricte – si jugée nécessaire – est
clairement identifiée ;
6.3.2. Consignation
Le feuillet 2 (rose) dans une pochette plastique de protection est attaché à l'étiquette
(présente sur site) suivant l’équipement pour une consignation procédé ou utilité.
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Cours Divers
Rôles et Procédures
Cette consignation peut porter sur un organe mécanique ou sur un fluide. On procède de
la même façon que pour les consignations électriques.
Il est obligatoire pour tout travail à chaud (utilisation de matériel constituant ou susceptible
de générer une source de chaleur) réalisé sur une installation pouvant présenter des
risques d’explosion ou d’incendie, en dehors des points de travail permanents.
Il est visé par le RO, l'ASE. Il doit être revalidé par le RO et l'ASE à chaque
reprise de travail en même temps que le PT.
Le travail à chaud ne peut commencer que lorsque les conditions suivantes sont réunies :
Il est obligatoire pour toute pénétration dans un appareil par un ou plusieurs agents
d'une entreprise extérieure.
Pour chaque site ou zone d’activités, la procédure de Permis de Travail identifie chaque
fonction ou position jouant un rôle clé dans le processus de Permis de Travail,
notamment :
le RSES (ou son délégué), tel que défini dans la règle CR EP HSE 035 ;
Le processus de Permis de Travail est régi par les principes clés suivants :
un permis expire au plus tard 14 jours après la date de son approbation ou 7 jours
après le début des travaux. Un Permis de Travail à chaud “flamme nue” expire au
plus tard 7 jours après la date de son émission ou 2 jours après le début des
travaux, au premier des deux;
un permis est émis pour un seul travail, c’est à dire un ensemble de tâches
interdépendantes qui doivent être accomplies par une seule équipe dans une
zone unique. Par conséquent, les situations suivantes ne peuvent pas relever
d’un permis commun : tâches sans relation directe, travaux réalisés en 2 endroits
différents, activités de 2 entreprises prestataires différentes, … ;
Avant que les travaux commencent ou reprennent avec une nouvelle équipe, chaque
permis standard, spécifique ou Bon de Travail est (re)validé. Il convient de veiller à ce que
les conditions suivantes soient réunies :
les intervenants sont bien informés ou renseignés sur les diverses tâches à
accomplir, les dangers associés et les mesures à prendre, au moyen de réunions
d’ouverture de chantier ou de réunions de chantier dont les comptes-rendus, le
cas échéant, sont joints au permis;
t outes les ressources sont disponibles, y compris les équipements, les outils
nécessaires aux travaux et l’équipe de supervision ;
les conditions relatives aux travaux et aux installations sont bien celles prises en
compte ou prévues lors de la phase de préparation ;
Outre le formulaire original, au moins une copie de chaque Permis de Travail est
systématiquement imprimée.
Pendant que les travaux sont en cours, l’original du permis et ses documents associés
sont affichés à proximité de la zone de travail. Une copie est conservée dans le local de
contrôle des permis (généralement la salle de contrôle, s’il en existe une, le bureau du
Chef de Poste, …), dans le registre consacré aux permis en cours.
En cas d’interruption des travaux, le formulaire original est retourné au Chef de Poste, qui
veille à ce qu’il soit conservé avec ses copies dans le local de contrôle des permis, jusqu’à
sa prochaine utilisation.
dès que la maîtrise des risques ne peut plus être assurée de façon satisfaisante
et/ou que l’une des exigences imposées dans le permis n’est plus respectée.
A la suite d’une suspension des travaux, les conditions dans lesquelles ils peuvent
reprendre sont identifiées et validées par le Responsable Opérationnel. Il faut au minimum
une réévaluation des conditions de travail et une revalidation exhaustive lors de la relève.
Le permis est clos quand les travaux sont terminés, que la période de validité a expiré ou
que les travaux sont suspendus et que la revalidation n’est pas autorisée (dans ces deux
derniers cas, les travaux ne peuvent reprendre que si un nouveau permis a été demandé
suivant toutes les étapes du processus et a été émis).
Lorsque les travaux sont terminés, le processus de réception est formalisé sous la
responsabilité du Responsable Opérationnel et comprend, si applicable et pertinent :
Après clôture, l’original du permis, ses annexes et autres documents associés sont
archivés pour une durée minimale d’un an.
Il se partage en cinq phases que nous allons détailler dans le chapitre qui suit :
la demande
la préparation
l’approbation
l’exécution
la réception
Rappel : Pour tout travail programmé, le Permis de Travail sera établi au minimum 2 jours
à l’avance.
Le demandeur
L’exécutant
6.7.1.1. Le demandeur
« 1 » sur la figure
C’est une personne ayant la connaissance des travaux à réaliser (poste organique TFEA
ou externe).
Il devra :
le travail à effectuer,
le matériel à utiliser,
spécifier clairement :
l’installation concernée,
Support de Formation EXP-PR-DI030-FR
Dernière Révision: 14/05/2007 Page 64 de 95
Exploration & Production
Cours Divers
Rôles et Procédures
le niveau (ex. 22 m)
6.7.2. L’exécutant
« 2 » sur la figure
Il devra :
l’effectif de l’équipe
Ces zones (« A » et « B » sur la figure 13) sont remplies par toute personne intervenant
dans la préparation du travail à réaliser, et connaissant les conditions rencontrées et
précautions à adopter.
Il sera précisé :
Le responsable exécution
Le responsable opérationnel
LE RESPONSABLE EXECUTION
« 3 » sur la figure
Plongée :
LE RESPONSABLE OPERATIONNEL
« 4 » sur la figure
L’AGENT SECURITE/ENVIRONNEMENT
« 5 » sur la figure
Cette zone est complétée par le Responsable Sécurité Environnement (« 6 » sur la figure)
C’est le RSES en titre ou le RSES désigné par la DG dans les cas particuliers d’OPPS ou
de TIPS.
Dans ces derniers cas, le RSES( EXP) du site devient le RO pendant la durée de l’OPPS
(ou TIPS).
Il s’assure des renseignements mentionnés sur le PT par les différents acteurs, et il ajoute
éventuellement ses propres observations.
Il vérifie ensuite qu’il n’y a pas d’incompatibilité avec d’autres activités et l’environnement
dans lequel se déroulera le travail identifié.
Rappel: L’approbation du RSES doit être donnée dans les 24hr (et pas au-delà) avant le
démarrage des travaux
Cette phase du PT ne peut débuter que si le RSES a donné son approbation au préalable.
Ils s’assurent que les informations décrites sur le PT correspondent bien à la réalité du
chantier.
Ils n’autorisent le début des travaux que lorsque les conditions requises sont réunies.
de la propreté du chantier,
Les tâches décrites ci-dessous sont déjà généralement réalisées par les opérateurs,
cependant, selon les sites et filiales, il peut y avoir quelques différences.
Le but de ce chapitre est de donner le rôle spécifique de l’opérateur dans la phase permis
de travail.
Le PID Mark-Up permet de voir, lors de la préparation du permis, les risques liés au
procédé et donc les lignes qu’il faudra isoler (palettes, lunettes, vannes manuelles, SDV,
ESDV,etc… ) pour travailler en sécurité.
Sur ce PID, on signalera les palettes, lunettes et tout autres éléments par des numéros.
On pourra ainsi suivre ces éléments que l’on représentera sous forme de tableau comme
ci-dessous. Cela permettra de suivre leur évolution au cours du platinage
De même on pourra utiliser ce genre de tableaux pour signaler et suivre les vannes et
équipements condamnés lors de cette opération. Tout ceci facilitant la tache de
l’opérateur lors de la mise à disposition de l’appareil.
On pourra aussi utiliser des couleurs différentes pour signaler les lignes sous pression
hydrocarbures, les lignes dépressurisées non inertées, les lignes dépressurisées inertées.
Ci-dessous, un exemple de PID Mark-Up pour des travaux réalisés sur un hydrocyclone
situé sur le traitement d’eau de production.
On peut ainsi revoir le numéro des palettes mise en place et des lunettes tournées.
L’opérateur zone doit se rendre sur le lieu de travail avec les exécutants lors de la
première ouverture d’un permis avant démarrage des travaux.
L’ensemble des signatures sont bien présentes sur le permis et sur les
documents associés,
Les précautions listées dans la fiche d’analyse de risques sont bien comprises et
en place. Si tel est le cas, il signera alors la feuille d ‘analyse de risques,
L’outillage devant être utilisé par l ‘exécutant est adapté et en bon état.
Il informera également les exécutants sur les permis / travaux annexes et les risques
associés à ces permis.
L ‘opérateur zone doit se rendre régulièrement sur les lieux de tous les permis / travaux en
cours dans sa zone, y compris les permis ayant déjà été ouverts précédemment. Une «
visite » le matin et une « visite » l’après-midi est le minimum à réaliser.
A cette occasion :
Il vérifiera que les précautions listées dans la fiche d’analyse de risques sont bien
comprises et mises en place,
Il informera les exécutants sur les permis / travaux connexes et les risques
associés à ces permis.
Lors de la fermeture des permis, l’opérateur zone doit s’assurer que le chantier est
correctement nettoyé avant de signer, avec l’exécutant, la clôture du permis en bas du
feuillet.
PT couvrant :
... etc.
Il faut s’en souvenir lorsqu’on procède à une identification des dangers ou qu’on envisage
les précautions à prendre.
7. GLOSSAIRE
ART
Analyse de Risque du Travail (effectué préalablement à un Travail en fonction du
niveau de Risque) (on pourra trouver la dénomination AST: Analyse Sécurité du
Travail sur d'anciens bordereaux)
ASE
Assistant Sécurité/ Environnement
BT
Bon de Travail: forme simplifiée d'un Permis de Travail, permettant de réaliser des
travaux courants faisant l'objet de procédure particulière d'exploitation
Consignation
Ensemble des dispositions permettant de mettre en sécurité une installation ou un
équipement de telle sorte qu'un changement d'état (remise en marche d'une
machine, fermeture d'un circuit électrique, ouverture d'une vanne, etc.) ne soit
possible qu'après restauration et vérification des conditions de fonctionnement avec
assentiment de tous les intervenants.
On distingue:
Consignation mécanique
Consignation fluide
Consignation électrique
Demandeur
Représentant de l'entité qui demande de réaliser le travail soumis à PT ou à BT
EPI
Équipement de Protection Individuelle
Exécutant
Personne qui a la responsabilité de réaliser le Travail
Entité
Toute unité de la DGEP placée sous la responsabilité d’un Directeur général
nommé par le Président Exploration Production. La DGEP elle-même, une filiale, un
groupe de projet sont considérés comme des entités.
Entreprise prestataire :
Entreprise à qui l’entité a confié un travail dont l’exécution est régie par un contrat
entre les deux parties.
HAZID
HAZard IDentification, identification des dangers.
HAZOP
HAZard OPerability study, étude de danger et d’opérabilité.
HSE
Hygiène, Sécurité et Environnement.
PT
Permis de Travail principal, il est associé éventuellement à des permis
complémentaires: permis de feu, permis de fouille ou permis de pénétrer
Permis de Feu
Permis complémentaire obligatoire pour tout travail à chaud
Permis de Fouille
Permis complémentaire délivré lorsque que le travail fait intervenir un terrassement,
la réalisation de tranchée, l'accès de personnel en tranchée ou fouille, la réalisation
de puits, d'excavation, l'enfoncement de pieux, ou toute pénétration dans le sol.
Permis de Pénétrer:
Permis complémentaire obligatoire lorsque le travail requiert d'entrer physiquement
dans une capacité fermée.
REX
Responsable de l'Exécution du Travail, qui peut déléguer à l'EXECUTANT
RLO
Réunion de Lancement d'Opération
RO
Responsable Opérationnel représentant l'autorité de la Production
Il peut désigner un représentant pour donner l'autorisation d'Exécution du Travail
sur le site (visa).
ROC
Réunion d'Ouverture de Chantier
RSES
Responsable Sécurité Environnement du Site
SI
Superviseur d'Intervention: toute intervention lourde et de gros entretien nécessite
la présence, sur l'installation ou à proximité immédiate, d'un superviseur
responsable de l'intervention.
SIMOPS
Opérations sur Puits et Production Simultanées
Travail à chaud
Travail mettant en oeuvre une flamme ou source de flamme, ou une source de
chaleur qui serait susceptible de provoquer une explosion ou un incendie sur une
installation avec présence de gaz ou d'hydrocarbures
observation
action
surveillance
reporting
2. Parmi ces tâches, quelles sont celles qui ne font pas partie de la fonction d’un
opérateur.
3. Quelle est la raison première qui fait que le matériel doit être surveillé ?
L’usure
4. Pour sentir une odeur d'H2S, entendre un roulement de palier, voir une fuite de joint, il
faut que l’opérateur :
; Faux
7. Donner 2 actions que doit réaliser l’opérateur, en ce qui concerne le matériel tournant
et tout particulièrement les moteurs électriques, lors de sa ronde.
8. Donner 2 actions que doit réaliser l’opérateur, en ce qui concerne le matériel tournant
et tout particulièrement les pompes centrifuges en marche, lors de sa ronde.
9. Donner 2 actions que doit réaliser l’opérateur, en ce qui concerne le matériel tournant
et tout particulièrement les pompes centrifuges à l’arrêt, lors de sa ronde.
10. Donner 2 actions que doit réaliser l’opérateur, en ce qui concerne le matériel tournant
et tout particulièrement les compresseurs alternatifs, lors de sa ronde.
11. Donner 2 actions que doit réaliser l’opérateur, en ce qui concerne le matériel tournant
et tout particulièrement les compresseurs centrifuges, lors de sa ronde.
12. Donner 2 actions que doit réaliser l’opérateur, en ce qui concerne le matériel tournant
et tout particulièrement les aéroréfrigérants, lors de sa ronde.
13. Donner 2 actions que doit réaliser l’opérateur, en ce qui concerne le matériel tournant
et tout particulièrement les hélicomélangeurs, lors de sa ronde.
Sécurité et hygiène
Prélever l'échantillon si possible directement dans le récipient qui sera expédié
Fermer le récipient rapidement après la fin du prélèvement en prenant soin à
l'étanchéité
Pour des raisons de sécurité et de rigueur opératoire, si le récipient est laissé
ouvert, préciser le temps de dégazage sur la fiche d'accompagnement
15. Quelles sont les 4 recommandations à prendre lors de la prise d'un échantillon liquide
sur un effluent pouvant contenir de l'H2S ?
; Vrai
18. Citer 3 tâches, que l’opérateur devra effectuer lors de son travail sur les têtes de puits.
Prise échantillon
19. Citer 3 tâches, que l’opérateur devra effectuer lors de son travail sur les capacités.
20. Citer 3 tâches, que l’opérateur devra effectuer lors de son travail sur les moteurs
thermiques.
Essais périodiques
Gestion du combustible
Contrôle des niveaux eau, huile
Vérification systèmes de démarrage
21. Citer 3 moyens utilisables par l’opérateur pour effectuer la surveillance des machines
lors de ses tournées périodiques.
Le bruit
Élévation de température
Consommation de force motrice
Suivi des caractéristiques de fonctionnement
Les lubrifiants
Les vibrations
22. La machine qui fonctionne le mieux, qui est la plus fiable, qui est loin de la panne et qui
promet une longue vie est toujours celle qui fait le moins de bruit.
; Vrai
; Vrai
24. Un accroissement de force motrice, sans modification de charge due à l'exploitant, est
significatif d’un début d’avarie.
; Faux
; Vrai
Les déséquilibres
Les désalignements
Les mauvaises attaches au sol
27. En ce qui concerne les lubrifiants, quels sont les 2 contrôles à effectuer ?
Quantitatif
Qualitatif
28. Les dix règles qui sont réunies dans ce chapitre couvrent les situations les plus
fréquemment rencontrées sur les chantiers de l’Exploration & Production. Elles ont été
établies à partir de retours d’expériences.
; Faux
29. Citer 5 causes ayant provoquées un décès dans l'Exploration & Production.
30. Tous les travaux réalisés sur site, autres que les travaux dits ‘de routine’ (définis dans
une liste maîtrisée et largement diffusée), nécessitent un Permis de Travail.
; Vrai
31. Les travaux exigeant une isolation des sources d'énergie (hydraulique, mécanique,
électrique, process, etc.) sont entrepris après vérification de l'isolation et contrôle
régulier de son efficacité.
; Vrai
32. Personne ne doit pénétrer dans un espace confiné et aucun travail ne doit y être
effectué sans qu’un agent (ou une équipe) formé et équipé de manière adéquate se
tienne à proximité, prêt à agir.
; Vrai
33. Aucun travail en hauteur (c'est-à-dire toute situation impliquant une chute potentielle de
plus de 20 mètres) ne doit être réalisé sans un équipement anti-chute, comprenant un
harnais de sécurité complet et un point d'ancrage approprié.
; Faux
2 mètres
34. Aucun travail impliquant une grue, un palan ou un autre dispositif mécanique, y
compris les chariots élévateurs, ne doit débuter si tous les dispositifs et les accessoires
de levage (élingues, manilles, etc.) n’ont pas été certifiés aptes à l'utilisation après
inspection.
; Faux
2 mètres