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Ex-M6.1
§ ¦Moments des forces et condition d’équilibre [d’après Concours Mines-Ponts]
Soit un fil inextensible et sans masse, fixé en A à une socle a
horizontal AB (de longueur a), et passant en B sur une pou- A
B
lie parfaite, de très petites dimensions. θ
g
En un point M , tel que AM = a, est fixée une masse ponc-
tuelle m et, au bout du fil, est aussi accrochée une masse m0 ek a
en N .
N (m’)
Le dispositif est placé verticalement dans le champs de pe-
santeur −→g. M (m)
1) Établir le bilan des forces qui s’exercent sur le point M et exprimer leurs moments en A ; le
−−→ −−→
seul angle devant intervenir dans ces expressions sera : θ = (AB, AM ).
2) Trouver une condition sur m et m0 pour qu’une position d’équilibre existe. Exprimer, quand
il existe, l’angle d’équilibre θe , en fonction de m et m0 .
¨ ¥
Ex-M6.2
§ ¦Modèle atomique de Thomson
En 1904, le physicien anglais Joseph John Thomson proposa de présenter l’atome d’hydrogène
par un nuage sphérique de centre O, de rayon R et de charge +e uniformément répartie. À
l’intérieur de cette sphère, fixe dans le référentiel du laboratoire, se déplace librement un électron
de masse m ponctuelle et de charge −e.
Le référentiel du laboratoire Rg (O, −→ex , −
→
ey , →
−
ez ) est assimilé un référentiel galiléen.
En l’absence de toute action extérieure, l’électron M est soumis à une unique force d’origine
−
→ −−→ 1 e2
électrostatique qui tend à attirer vers le point O : F = −k OM avec k = .
4π²0 R3
Cette force se comporte comme une force de rappel élastique due à un ressort de raideur k et
de longueur à vide nulle, dont l’autre extrémité serait fixée en O.
À l’instant t = 0, une perturbation écarte légèrement l’électron de sa position d’équilibre avec
−−→ −−−→
les conditions initiales : OM (t = 0) = OM0 = r0 − →ex et →
−
v (t = O) = − →
v0 = v0 −
→
ey .
1
Données : m = 9, 11.10−31 kg ; e = 1, 6.10−19 C ; = 9.109 uSI
4π²0
Vitesse de la lumière dans le vide : c = 3.108 m.s−1 .
Equation d’une ellipse en coordonnées cartésiennes avec origine en O, d’axes de symétrie Ox et
x2 y 2
Oy : 2 + 2 = 1.
a b
1) Montrer qu’il y a conservation du moment cinétique en O de l’électron et déterminer sa
valeur en fonction de r0 , v0 et m.
En déduire que son mouvement reste confiné dans le plan (Oxy).
Rq : La position de M est donc repérée dans les bases (− →
ex , −
→
ey ) et (→
−
er , −
→
eθ ) avec comme vecteurs
−−→ −
→ −
→ −−→ →
− p
positions respectifs : OM = xex + y ey et OM = r er (pour r = x + y 2 ≤ R). 2
1) Établir le bilan des forces qui s’exercent sur le point M et exprimer leurs moments en A ; le
−−→ −−→
seul angle devant intervenir dans ces expressions sera : θ = (AB, AM ).
2) Trouver une condition sur m et m0 pour qu’une position d’équilibre existe. Exprimer, quand
il existe, l’angle d’équilibre θe , en fonction de m et m0 .
ä Solution
1) • On travaille dans le référentiel terrestre R supposé a
A
galiléen. Le système {M, m} est soumis : α B
−
→ θ
- à son poids : P = m− →
g g
−
→
- à la tension T1 de la portion de fil AM , orientée de M vers
−
→ −
→ a
A : T1 = −T1 − →
er (avec T1 =k T 1 k) ek T2
−
→ α
- à la tension T2 de la portion de fil M B, orientée de M T1 N (m')
−
→
vers B : T2 = T2 → −e M →B (avec T2 = m0 g car la poulie étant M (m) θ
parfaite et le fil étant tendu, l’intensité du poids qui s’exerce eθ θ er
en N est intégralement transmise en M ). P
• Chacune de ces forces présente, en A, un moment calculable dès que l’on s’est fixé une base
orthonormée directe de l’espace – (−
→
er , −
→
eθ , −
→
e k ) par exemple.
• Pour le poids, ce moment vaut :
−→ − → −−→ − → ³π ´ −
→ →
−
MA ( P ) = AM × P = AM.P. sin −θ − →
e k ⇒ MA ( P ) = mga cos θ →
−
ek
2
−
→ −−→ −
→ − → −−→ − → → −
• Puisque T1 est colinéaire à AM , son moment est nul : MA (T1 ) = AM × T1 = 0
−
→
• Pour la tension T2 = m0 g → −e M →B , avec le vecteur −→
e M →B contenu dans le plan du des-
π θ
sin et faisant un angle α = − (puisque AM B est isocèle en A) avec le vecteur −→
−
er :
−→ − → −−→ − → 2 2
MA (T2 ) = AM × T2 = a × −m0 g cos α = 0
0 −m0 g sin α 0 µ ¶
0 π θ
(−
→
er ,−
→ e k) 0
eθ ,−
→ 0 −m ga sin −
2 2
µ ¶
−→ − → 0 θ − →
Soit : MA (T2 ) = −m ga cos ek
2
−
→ − → − → − →
2) • Le point M est soumis à une force résultante F = P + T1 + T2 dont le moment en A vaut :
· µ ¶¸
−→ − → −→ − → −→ »− →»» − → − → 0 θ −
→
MA ( F ) = MA ( P ) + » M» A (T1 ) + MA (T2 ) = mga cos θ − m ga cos ek
2
−
→ − → −
→
Le point M est à l’équilibre à condition que MA ( F ) = 0 (aucune rotation de M autour de A),
ce qui revient à imposer :
µ ¶ µ ¶ µ ¶
θ θ θ
m cos θ − m0 cos = 0 ⇔ 2m cos2 − m0 cos −m=0
2 2 2
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1 + cos(2x)
rappel de Trigo : cos2 x = ⇔ cos(2x) = 2 cos2 x − 1, qu’on utilise ici en posant
2
θ
x= .
2
• Par conséquent, étudier l’équilibre de M revient à résoudre un polynôme de degré 2 :
µ ¶
2 0 θ
2mX − m X − m = 0 avec X ≡ cos
2
Le discriminant de ce polynôme est : ∆ = m02 + 8m2 > m02 > 0. Il existe donc deux solutions
réelles :
√ √
m0 + ∆ m0 − ∆
X1 = > 0 et X2 = <0
4m 4m
µ ¶
θ h πi θ
Puisque θ est nécessairement compris entre 0 et π, on a ∈ 0, et donc cos > 0.
2 2 2
On en déduit que X2 n’a pas de signification physique et que l’unique solution est X1 :
√ µ ¶ √
m0 + ∆ θ m0 + m02 + 8m2
X1 = ⇒ cos =
4m 2 4m
µ ¶
θ
Sachant que cette solution n’a de sens que pour X1 = cos < 1, on doit vérifier l’inégalité
2
suivante :
p
m0 + m02 + 8m2 ≤ 4m ⇔ m02 +8m2 ≤ 16m2 −8mm0 +m02 ⇔ 8m(m−m0 ) ≥ 0 ⇔ m ≥ m0
ä Solution
• Système étudié : {M, m, −e}, électron dans le référentiel terrestre supposé galiléen Rg .
• Bilan des forces : le poids et l’interaction électrostatique exercée par le proton (O). Le poids
−
→ −
→ −−→ 1 e2
étant négligeable devant cette dernière force, on a : F ext = F = −k OM avec k = .
4π²0 R3
−
→ −−→ − → − →
• Cette force est centrale, donc MO ( F ) = OM × F = 0 .
−
→ −−→
D’où : L O/Rg (M ) = Cste = mr0 v0 −
→
ez
→
− −−→ →
• Comme ∀t L O/Rg (M ) ⊥ T = (OM , − v M/Rg ), on en déduit que la trajectoire (constituée
par l’ensemble des points M contenus dans les plans T ) est tout le temps orthogonale à une
−
→
direction constante qui celle de L O/Rg ; en l’occurence, →
−
ez .
Ü Donc, la trajectoire de M est contenue dans le plan (Oxy).
• Ces deux expressions générales doivent vérifier les deux conditions initiales :
−−→ →
− −
→
OM (t = 0) = A = r0 → −
ex et −→v M/Rg (t = 0) = ω0 B = v0 − →
ey , soit :
(
−−→ v0 x(t) = r0 cos(ω0 t)
OM = r0 cos(ω0 t)−→
ex + sin(ω0 t)→
−
ey ⇔ v0
ω0 y(t) = sin(ω0 t)
ω0
• Comme cos2 (ω0 t) + sin2 (ω0 t) = 1 on en déduit l’équation de la trajectoire :
x2 y 2 v02
+ = 1 , avec : a = r0 et b =
a2 b2 ω02
Ü La trajectoire est une ellipse de centre O, de demi-grand axe a selon Ox et de demi-petit axe
b selon Oy.
4) • Pour que la trajectoire a priori elliptique soit circulaire, il faut que a = b, soit : v0 = r0 ω0 .
v0
• Lorsque la vitesse initiale de l’électron est nulle : b = = 0.
ω0
Cl : L’ellipse s’assimile à un segment 2a : le mouvement est rectiligne selon Ox entre l’abscisse
a et l’abscisse −a (on retrouve l’oscillateur harmonique à une dimension).
Rq : On remarque l’importance des conditions initiales dues à la perturbation à t = 0, elles
vont fixer la nature de la trajectoire de l’électron dans l’atome.
5) • Il faut prendre en compte une force de freinage dont il faut calculer le moment en O :
−
→ −−→ −→ −−→ h −−→ h−→
MO ( f ) = OM × f = OM × (−h−
→
v ) = − OM × m−
→
v = − L O/Rg (M )
m m
DèsÃlors, le théorème
! du moment cinétique s’écrit :
→
−
d L O/Rg (M ) −
→ −
→ → h−
− →
= MO ( F ) + MO ( f ) = 0 − L O/Rg (M )
dt m
/Rg
Rq : L’atome tel que l’a décrit ici Thomson ne peut pas être stable. Niels Bohr crée en 1913 un
autre modèle d’atome pour rendre compte de la stabilité atomique : les orbites des électrons sont
alors quantifiées. ce fut le dernier modèle obéissant à la physique classique avant l’avènement de
la physique quantique.
ä Solution
1) On étudie {C, m} dans le référentiel terrestre R0 supposé ga-
liléen. (∆)
En l’absence d’oscillations du ressort, le corps C n’est animé que O eϕ
d’un mouvement de rotation autour de l’axe (∆). g l
θ
La trajectoire de C est T eθ
- un cercle de centre H (projeté orthogonal de C sur (∆)) H θ fie
r C
- et de rayon r = CH = l sin θ er
ω
- parcouru à la vitesse angulaire ω. P t
2) On étudie C, m dans le référentiel lié à la tige R. Ce référentiel est en rotation à la vitesse
angulaire ω par rapport au référentiel terrestre ; R est donc non galiléen.
−−→
On lui associe le repère cartésien (O, −
→
er , −
→
eθ , −
e→ →
− −
→ − → − →
ϕ ), avec OC = OC er , où ( er , eθ , eϕ ) est une base
cartésienne pour R, mais sphérique pour R0 .
• Dans R, le point est soumis aux forces suivantes, qu’on exprime dans la base (− →
er , −
→
eθ , −
e→
ϕ) :
Inventaire des forces vraies :
→
−
- le poids : P = m− →g = mg cos θ
−mg sin θ
0
−
→
C étant susceptible de coulisser sans frottement sur la tige, la réaction R de la tige sur C ne peut
posséder une composante selon → −e . C’est pourquoi on peut écrire (sans pouvoir la représenter
r
précisément sur le schéma) :
−
→
- Réaction de la tige : R = 0
Rθ
Rϕ
−
→ −−→ −−→
- Force de rappel du ressort : T = −k(OC − OC0 ) = −k(l − l0 )−
→
er = −k(l − l0 )
0
0
Parmi les forces d’inertie, la force d’inertie de Coriolis est nulle car :
−→ →
− −
→ → −
fiC = −m− →
a C (C) = −2m Ω R/R0 × − →
v C/R = −2m− →
ω × 0 = 0
Soit :
mg cos θ + kl0
l=
k − mω 2 sin2 θ
Comme l est une longueur (l > 0), on doit vérifier la condition k − mω 2 sin2 θ > 0, soit :
r
k
ω<
m sin2 θ
Interprétation de cette condition : la vitesse angulaire ne doit pas excéder une valeur limite, faute
de quoi l tendrait vers l’infini. Une telle valeur est inaccessible, bien entendu, ne serait ce que
parce si la rotation devient trop rapide, le ressort s’étire trop, devenant un simple fil métallique,
→
−
sans propriété élastique, sa tension ne suivant plus la loi T = −k(l − l0 )→−
e ; alors, les équations
du mouvement précédentes ne sont plus valables
ä Solution
Mm −
→ −−→ −→ −
→ − → Mm→
1) µ = r = GK = SP = r→ −
er f = f S→P = −G 2 − er .
M +m r
2) Le théorème du moment cinétique dans le référentiel barycentrique pour la particule fictive
−
→
donne, comme − →r et f sont parallèles :
−
→
dL∗ − →
− −
→ −→ −→ →
=→ r × f = 0 ⇒ L∗ = Cte = − r × µ−→
v
dt
−
→ −−→ −→
Cette égalité montre que → −r ⊥ L∗ , c’est-à-dire que tous les vecteurs GK(t) = SP (t) sont per-
−
→
pendiculaires à un même vecteur L∗ constant, donc à une direction constante de l’espace, qu’on
peut appeler → −
ez .
On en déduit que les mouvements de la particule fictive, du Soleil et de la planète ont lieu dans
le plan Gxy perpendiculaire à la direction (G, → −
ez ) = (Gz).
On peut donc décrire le mouvement plan de K dans la base polaire (→ −
er , −
→
eθ ). Le vecteur position
−
→ −
→ −
→ −
→ −
→
s’écrit r = r er et le vecteur vitesse v = ṙ er + rθ̇ eθ . Alors :
−
→ → − →
− C
L∗ = − r ×µ→v = r− →
er ×(ṙ→
−
er +rθ̇−
→
eθ ) = µr2 ω −
→
ez ⇒ C = r 2 ω → −
ez ⇒ C = r2 ω ⇔ ω = θ̇ = 2
r
3) Le Principe Fondamental de la Dynamique donne, pour la particule fictive étudiée dan sle
−
→ −
→
référentiel galiléen R∗ : µ−
→
a = f . Comme f est colinéaire à −
→
er , on en déduit que l’accélération
est purement radiale, ce qui s’exprime, en coordonnées polaires, de la manière suivante : − →a =
2 →
− 2 −
→
(r̈ − rθ̇ ) er = (r̈ − rω ) er .
1
En posant u ≡ , on obtient :
r
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µ ¶
dr dr dθ C dr d 1 du
ṙ = = = 2 = −C = −C = −C u0θ ṙ = −C u0θ
dt dθ dt r dθ µ dθ¶ r dθ
Soit :
dṙ dṙ dθ Cd du C 2 d2 u r̈ = −C 2 u2 .u00
r̈ = = = 2 −C = − 2 . 2 = −C 2 u2 .u00θ θ
dt dθ dt r θ dθ r dθ
C
Par ailleurs, comme ω = θ̇ = 2 , on en déduit rω 2 = C 2 u3 . ce qui permet d’exprimer →
−
a en
r
1
fonction de la seule variable = u = u(θ) :
r
µ 2 ¶
−
→ 2 2 d u
a = −C u +u − →
er
dθ2
Alors, le P.F.D. s’écrit :
µ 2 ¶
−
→ −
→ 2 2 d u Mm→ d2 u GM m
µ a = f ⇔ − µC u 2
+u −→
er = −G 2 −
er ⇒ 2
+u=
dθ r dθ µC 2
O1 z O2
ä Solution x
1) La longueur l du ressort à l’instant t est : L g L
ll0 − Lθ1 + Lθ2 = l0 + L(θ1 − θ2 ) . G1 G2
Le terme −Lθ1 correspond à la compression du ressort du
fait que le pendule (1) est écarté de θ1 . θ1(t) mg θ2(t) mg
Le terme Lθ2 correspond à la compression du ressort du fait
que le pendule (2) est écarté de θ2 . A B
T1 (k, l0) T2
2) • La tige (1) a un mouvement de rotation autour de l’axe O1z . La liaison assurant la rotation
est parfaite, ce qui signifie que le moment en O1 des actions de contact entre l’axe de rotation
et la tige est perpendiculaire à O1z . On va travailler avec la base cartésienne (−
→
ex , −
→
ey , −
→
ez )
Le théorème du moment cinétique (de la tige évalué en O1 projeté) par rapport à l’axe O1z
s’écrit :
dLO1z −
→ −−−→ − → → −−−→ − → − (
= MO1z ( F ext ) = (O1 G1 × P1 ) · −ez + (O1 G1 × T1 ) · →ez + (M( ((((
1z (contact)
O(
dt
→
− mL2
• LO1z = L O1 (tige) · −
→
ez = JO1z θ̇1 = θ̇1
3
L
sin θ 1 × 0 0
−
→ −−−→ −
→ −
→ 2 mgL
• MO1z (P1 ) = (O1 G1 × m g ) ¦ ez = − cos θ L ¦ 0 =− sin θ1
1 −mg 2
2 1
0 0
−→ mgL
Comme on travaille avec de très petits angles, on a : MO1z (P1 ) ' − θ1
−
→ 2
• La tension exercée par le ressort sur (1) s’écrit : T1 = −k(l − l0 ) (−−→
ex ) = kL(θ2 − θ1 ) −→
ex .
−
→ −−−→ − → −
On en déduit que : MO1z (T1 ) = (O1 G1 × T1 ) ¦ ez = [(L sin θ1 ex − L cos θ1 ey ) × kL(θ2 − θ1 ) −
→ −
→ −
→ →
ex ] ¦ →
−
ez
−
→ 2 2
Soit : MO1z (T1 ) = kL (θ2 − θ1 ) cos θ1 ' kL (θ2 − θ1 ).
• La solution
½ de ,
4 est v = C cos(Ωt) + D sin(Ωt).
v(0) = C θ10 − θ20
Comme on en déduit : C = θ10 − θ20 et D = 0,
v̇(0) DΩ = 0
soit : v = (θ10 − θ20 ) cos(Ωt) .
u+v u−v
• Puisque θ1 = et θ2 = , on obtient :
2 2
θ10 + θ20 θ10 − θ20 θ10 + θ20 θ10 − θ20
θ1 = cos(ω0 t) + cos(Ωt) et θ2 = cos(ω0 t) − cos(Ωt)
2 2 2 2
3) Dans le cas où θ10 = θ20 = θ0 , on obtient θ1 (t) = θ0 cos(ω0 t) et θ2 (t) = θ1 (t) .
Cl : il s’agit du mode symétrique : les pendules oscillent en phase à la pulsation ω0 .
4) Dans le cas où θ10 = −θ20 = θ0 , on obtient θ1 (t) = θ0 cos(Ωt) et θ2 (t) = −θ1 (t)
Cl : il s’agit
p du mode antisymétrique : les pendules oscillent en opposition de phase à la pulsa-
tion Ω = w02 + ω12 .
y
(R) A (R*)
+
G -θ
O θ x
ez B
µ ¶
1
Ek/R = Ek/R (OA) + Ek/R (AB) = + sin2 θ ma2 θ̇2
3
ä Solution 1) L’énergie mécanique du système S ={masse, fil, poulie, ressort} étudié dans le
référentiel terrestre R considéré galiléen s’écrit : Em = Ek + Ep , avec :
1 1 1
• Ek = Ek (poulie) + Ek (A) = JOy θ̇2 + mŻ 2 + M ż 2
|2 {z } |2 {z } 2
rotation de la poulie translation de la poulie
1
• Ep = mgZ + M gz + k(le − Z − l0 )2 +Cte
| {z } | {z } |2 {z }
poulie masse
ressort
⇒ Il reste à exprimer Z, Ż et θ̇ en fonction de z et ż.
• On utilise la condition de non glissement du fil sur la poulie pour les points I et J, en posant
−
→
le vecteur rotation de la poulie Ω = θ̇−→
ey :
ż ż z
Des deux résultats précédents, on déduit : Ż = , θ̇ = et Z= . D’où :
2 2R 2
µ ¶
1 mR2 ż 2 1 ż 2 1 3m M
• Ek = 2
+ m + M ż 2 = + ż 2
|2 2{z 4R } |2 {z 4} 2 16 2
rotation de la poulie translation de la poulie
³ mg 1 ´ z
• Ep = + M g z + k(le − − l0 )2
2 2 2
µ ¶ ³ mg ´
3m M 1 ³ z ´2
• Donc : Em = + ż 2 + + M g z + k le − − l0
16 2 2 2 2
k
soit, après simplification par ż : z̈ + z + Cte = 0
3m
4M +
2
Lorsqu’on est à l’équilibre, z̈ = 0 et z = 0, soit Cte = 0 et, finalement :
v
u k
z̈ + ω02 z = 0 avec ω0 = u
t 3m
4M +
2
v
u
u 4M + 3m
2π t
Les oscillations sont sinusoı̈dales de période : T = = 2π 2
ω0 k
ä Solution
1) L’énergie potentielle de pesanteur du disque de centre d’inertie C est donnée par
Z Z Z θ
→
− −
→ −−→ −−→
∆Ep = Ep (θ) − Ep (0) = −W ( P ) = − δW = − m g ¦ dOC = − d(m→
−g ¦ OC)
Z θ 0
Soit, puisque Ep (0) = 0 : E(θ) = − d(mgb cos θ). D’où : Ep (θ) = mgb(1 − cos θ)
0
Pour les faibles valeurs de θ, on peut effectuer un développement limité au second ordre de cos θ,
θ2 mgb 2
sachant que cos θ ' 1 − . Soit : Ep (θ) ' θ
2 2
2) La condition de roulement sans glissement appliqué au disque nous donne, dans le référentiel
−
→
terrestre, pour le point I, avec I1 ∈ cylindre et I2 ∈ disque, et avec W = ϕ̇− →
ez :
−
→ −
→ −−→ ⇔ − → −−−→ −
→ −
−→
Vg (I) = 0 ⇔ − v− −→ = −
I1 /R v I2 /R 0 = v C/R + Ω × CI 2 = bθ̇ −
→
e θ + ϕ̇−→
e z × (a →
−
er ) = bθ̇ + aϕ̇→
−
eθ ,
a
soit : θ̇ = − ϕ̇
b
3) Les seules forces non conservatifs auxquels est soumis le disque sont les actions de contact
qui agissent au niveau du contact avec le cylindre, le contact étant ponctuel, ces actions sont
équivalents à un glisseur de point d’application I.
→
−
Si on note R la résultante de ces efforts, la puissance qui leur est associée est donnée par :
→
− →
− − →
P N C = R ¦ Vg (I) = 0 du fait du non glissement.
Les forces non conservatives ne travaillant pas, il s’ensuit que l’énergie mécanique se concerve
dEm
au cours du mouvement d’après le théorème de la puissance mécanique : = PN C = 0 ⇔
dt
Em = Cte.
dEm
4) = 0 nous donne l’équation différentielle du mouvement.
dt
1 2 1
Le théorème de Koenig pour l’énergie cinétique : Ek = E∗k + mvG/R = E∗k + mb2 θ̇2 .
2 2
Dans le référentiel barycentrique R∗ lié au repère (Cxyz), le disque a un mouvement de rotation
1 1 1 a
autour de l’axe fixe Cz, donc : E∗k = JCz ϕ̇2 = ma2 ϕ̇2 = mb2 θ̇2 car θ̇ = − ϕ̇.
2 4 4 b
3 2 2
Ainsi : Ek = mb θ̇ .
4
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Exercices de Mécanique 2008-2009
3 mgb 2
On en déduit : Em = mb2 θ̇2 + θ
4 2
dEm 3 2g
D’où : = mb2 θ̈θ̇+mgbθ̇θ ⇒ θ̈ + θ=0 La solution de cette équation différentielle
dt 2 3b
est donnée par :
r
2g
θ = A cos(ω0 t) + B sin(ω0 t) avec ω0 =
3b