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Chapitre 2 PONTS

I. Définition

Un pont est un ouvrage d’art qui permet de franchir un obstacle ou un espace vide (un cours d’eau,
une route , une voie ferrée, une vallée etc.….) en passant par-dessus, suivant le type de voie portée
(route, canal, rail ou piétonnière), on dira qu’il s’agit d’un pont route, d’un pont canal, d’un pont rail
ou d’une passerelle piétonnière.

Il faut distinguer le pont de :

 L’aqueduc, (du latin « aqua » qui signifie eau et « ductus » qui signifie pour conduire) c’est
un ouvrage destiné à acheminer l’eau à destination d'une ville. Il est construit en pente pour
faciliter l’écoulement de l’eau dans un seul sens.

 Le viaduc, (du latin « via » route et « ductus » conduire) c’est un ouvrage permettant à un
véhicule de surmonter une étendue infranchissable tel un dénivelé, plus une rivière par
exemple.

 Passerelle : c’est un pont libre permettant le passage des piétons et cyclistes.

 Pont rail : pont libre permettant le passage des convois ferroviaire (Exemple : Tramway).
 Pont route : c’est un pont destiné à la circulation des automobiles. Ce dernier comporte des
trottoirs pour piétons.

Structure de base d'un pont

La structure du pont comprend trois éléments principaux :

 Un tablier qui forme la partie supportant les voies de circulation. Elle est la pièce maîtresse
pour tous types de ponts. D’autant plus qu’elle participe à la rigidité structurale de l’ouvrage ;

Le tablier est la structure porteuse qui supporte son poids propre ainsi que les charges de circulation
(véhicules et piétons).
Les faces supérieures et inférieures du tablier sont respectivement appelées : Extrados – Intrados

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Nature de la forme du tablier

Pont droit

Pont biais

Pont courbe

Le tablier est l’élément permettant

Le franchissement de l’obstacle.
Celui-ci repose simplement sur les
Piles par l’intermédiaire d’appareils
d’appuis.

 Les culées, situées sur chaque rive, soutiennent les extrémités du tablier.
 Les piles, au nombre de deux minimum, sont les appuis qui supportent le poids du tablier
entre les culées, si la longueur du tablier le nécessite. Dans le cas des ponts suspendus et des
ponts à haubans, le tablier est soutenu par des suspentes ou des haubans accrochés à des
pylônes ;

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Chapitre 2 PONTS

Les éléments soutenant les

différentes travées d’un pont
(tablier) sont appelés piles de pont.
Elles sont réalisées le plus souvent
en béton armé.

 On appelle travée, la partie de tablier située entre deux appuis (entre deux piles ou entre une
pile et une culée). La longueur d’une travée est appelée portée.

Différentes parties d’un pont

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II. Différents types de ponts

1. Pont à poutres

Définition :

Le pont à poutres est le pont le plus simple à construire. Il est aussi le moins coûteux. Le pont à
poutres se compose d’un tablier horizontal qui est supporté à chaque extrémité par des piliers. Le
pont à poutres est idéal pour enjamber de courtes distances. Le pont à poutres n’exerce qu’une
action verticale sur ses piles.

Le tablier repose sur une ou plusieurs poutres horizontales en acier ou en béton armé.

C’est le type de pont le plus répandu. Il est très souvent utilisé pour le franchissement de routes.

Portée : 5 à 300 m.

4.1. Avantages
- La structure est légère, très solide.
- Relativement simple à construire.
- Large choix dans les matériaux.

4.2. Inconvénients

- Le pont peut s'allonger ou rétrécir suivant la saison (froide ou chaude).

- La portée est limitée par la résistance des poutres.
- Obligation d'avoir régulièrement des points d'appui stables (piles).

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2. Pont en arc

Définition :

Le pont en arc est un des types les plus anciens.

Ce type de pont est très utilisé pour les grandes portées ou distances entre deux points.

Les voutes et les arcs supportent des charges verticales en développant sur leurs fondations des
réactions, obliques qui compriment la structure. C’est donc une forme bien adaptée aux matériaux
résistant mal à la traction (maçonnerie, béton).

Le tablier, c’est-à-dire la partie du pont supportant la chaussée, peut soit reposer sur l’arc, soit être
suspendu à l’arc.

L’obstacle est franchi en une seule fois par une arche soutenant le tablier par l’intermédiaire de
suspentes. L’arche, en métal ou en béton armé, peut se situer en dessous ou au-dessus du tablier.

Portée : 50 à 550 m.

2.1. Avantages

- L'utilisation de l'acier dans la structure la rend plus légère

- La longueur du pont peut être très importante, car les arcs peuvent se suivre en continu

2.2. Inconvénients

- L'obligation d'avoir des appuis solides de part et d'autre pour s'opposer aux f orces exercées par le
pont.
- La construction en maçonnerie nécessite la réalisation de coffrage.

3. Pont suspendu
Définition :

Les éléments porteurs principaux de ces ouvrages sont des câbles auxquels les réactions du tablier sont
transmises par des suspentes, ses câbles porteurs métalliques passent au sommet des pylônes et sont
ancrés dans des culées de dimensions importantes.
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Les ponts suspendus peuvent enjamber des distances de 1000 à 4000 mètres.

Un pont suspendu suspend le tablier ou la chaussée avec des câbles énormes. Ces câbles s’étendent
d’une extrémité à l’autre du pont.

Ces câbles reposent sur des piliers et sont fixés à chaque extrémité par des ancrages dans le sol.

Le tablier, en acier ou en béton, est soutenu par des câbles verticaux : les suspentes.

Celles-ci sont attachées à deux grands câbles porteurs (un de chaque côté du pont) fixés aux pylônes
et à chaque rive.

Sur chaque rive, les deux câbles porteurs doivent être solidement reliés à des massifs d’ancrage.

Portée : 100 à 2000 m.

3.1. Avantages

- Sa longueur est la plus importante de tous les autres types de ponts précédents.
- C'est le moins cher à construire.
- Il peut être construit sur pratiquement n'importe quel type de terrain.

3.2. Inconvénients

La structure d'un pont suspendu lui permet d'avoir des portées plus importantes mais il présente un
certain nombre d'inconvénients :

- Il nécessite la présence de massifs d'ancrage imposants et lourds, indispensables pour retenir les
forces considérables qui s'exercent.

- L'entretien et le remplacement des câbles deviennent un travail très difficile et dangereux

demandant un long travail donc nécessitent beaucoup de temps et la fermeture du pont pendant les
travaux.

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-Une prise au vent, mal étudiée, peut provoquer sa rupture.

4. Pont à haubans

Définition :

Le pont à haubans ressemble au pont suspendu. Tous les deux ont des tabliers suspendus à des câbles.
Par contre la différence se situe dans la façon dont les câbles sont ancrés et rattachés aux piliers.

Le pont suspendu comprend de grands câbles porteurs qui exercent un effort de traction sur les points
d’ancrage. Les câbles d’un pont suspendu sont rattachés à chaque pilier et ils sont ancrés dans la terre
ferme à chaque extrémité.

Les éléments porteurs principaux sont des poutres soutenues par des câbles obliques rectilignes.

Les ponts à haubans comportent un grand nombre de câbles ancrés dans le tablier eux aussi, mais ce
qui diffère c’est que chaque câble est relié directement aux piliers et non à des câbles porteurs .

Le tablier en béton ou en acier est soutenu par des haubans (câbles) reliés aux pylônes, il est
entièrement suspendu à ces câbles.

Les piles sont surmontées par des pylônes.

Portée : 200 à 1000 m.

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4.1. Avantages

- Il enjambe des distances plus importantes que celles des autres types de ponts.
- C'est le moins cher à construire.
- Il peut être construit sur pratiquement n'importe quel type de terrain.

4.2. Inconvénients

- Les haubans sont plus fragiles et plus sensibles au vent et aux vibrations provoquées par la
circulation.

III. Charges routières normales

Système de charge "A"

Ce système se compose des charges uniformément réparties d'intensité variable suivant la

longueur surchargée et qui correspondent à une ou plusieurs files de véhicules à l'arrêt sur le
pont. Elles représentent un embouteillage ou un stationnement (pont urbain équipé de feux aux
extrémités ou embouteillage d'ordre quelconque), ou bien tout simplement une circulatio n
continue à une vitesse à peu près uniforme d'un flot de véhicules composé de voitures légères
et de poids lourds.

Système de charge "B"

Les charges de type B sont composées de 3 systèmes distincts:

 le système Bc se composant de camions types.
 le système Bt composé de groupes de 2 essieux (essieux-tandems).
 le système Br qui est une roue isolée.

a) Convoi Bc

Le convoi Bc se compose d'un ou au maximum de 2 camions types par file. Dans le

sens transversal le nombre de files est inférieur ou égal au nombre de voies. Les
caractéristiques du convoi Bc sont présentées ci-après . Les charges sont données
par essieu.

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Longitudinalement : (masse relative à une file de camion et charge donnée par essieu).

12t 12t 6t 12t 12t 6t

1,5 4,5 m 1,5 4,5 m
2,25 2,25 2,25 2,25

1 camion = 300 kN 1 camion = 300 kN

P=120 kN P=120 kN P=120 kN P=120 kN

P/2=60 kN P/2=60 kN
1,5 4,5 m 4,5 m 1,5 4,5 m

Transversalement

1 file de Bc 1 file de Bc

0,25 2,0 m 0,5m 2,0 m

b) Système Bt

Un tandem se compose de 2 essieux munis de roues simples pneumatiques. Les

caractéristiques du système Bt sont présentées ci-dessous :

1 essieu 1 essieu-tandem

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Longitudinalement :
un tandem

P=160 kN P=160 kN
1,35

Transversalement

1 file de Bt

• 0,50 2,0 m • 1,0 m 2,0 m

c) Système B r

C'est une roue isolée disposé normalement à l'axe longitudinal de la chaussée. Les
caractéristiques de cette roue sont présentées ci-dessous :

Longitudinalement P=100 kN

Transversalement P=100 kN

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IV LES LIGNES D’INFLUENCES

1- Introduction

Les lignes d’influences sont obtenues pour une section donnée x. Dans le cas des poutres,
ces lignes d’influences sont déterminées pour les moments fléchissants et les efforts
tranchants. Ils sont obtenus en faisant un balayage d’une charge unitaire (P=1) le long de la
poutre et en cherchant le moment fléchissant ou l’effort tranchant dans la section x considérée.

P=1
α
A B
Σ
x

L
Figure 1 : Section x pour une ligne d’influence

Donc une ligne d’influence est toujours liée avec une section donnée (x). On écrit pour
les lignes d’influences des moments fléchissants : Li "Mx" et ceux des efforts
tranchants : Li "Tx".

2- Lignes d’influences des poutres sur appuis simples

𝐚 / 𝐏 ∈ [𝐀; 𝚺] P=1
𝟎≤ 𝛂≤ 𝐱 α
A Σ B

x (L – x)

VA VB
L

𝛂
ΣM/B = 0 ⇨ VA . L − 1. (L − α) = 0 ⇨ 𝐕𝐀 = 𝟏 − P=1
𝐋 α M
α 𝛂
T − (1 − ) + 1 = 0 ⇨ 𝐓𝚺 (𝛂) = − Σ
L 𝐋 A

𝐓𝚺 (𝟎) = 𝟎 x T
𝐱
𝐓𝚺 (𝐱) = − VA
𝐋

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α 𝐱
M + P(x − α) − VA . x = 0 ⇨ MΣ (α) = −x + α + (1 − ) . x ⇨ 𝐌𝚺 (𝛂) = 𝛂(𝟏 − )
L 𝐋

𝐌𝚺 ( 𝟎 ) = 𝟎
𝐱
𝐌𝚺 (𝐱) = 𝐱(𝟏 − )
𝐋
P=1
𝐛/ 𝐏 ∈ [𝚺; 𝐁] α
A Σ B
𝐱≤𝛂 ≤ 𝐋

L
𝛂
TΣ (α) − VA = 0 ⇨ 𝐓𝚺 (𝛂) = 𝟏 −
𝐋
𝐱 M
𝐓𝚺 (𝐱) = 𝟏 −
𝐋 Σ
𝐓𝚺 (𝐋) = 𝟎 A

x T

𝛂 VA
MΣ (α) = VA . x ⇨ 𝐌𝚺 (𝛂) = 𝐱 . (𝟏 − )
𝐋
𝐱
𝐌𝚺 (𝐱) = 𝐱 . (𝟏 − )
𝐋
𝐌 𝚺 ( 𝐋) = 𝟎

Les lignes d’influences des moments fléchissants et des efforts tranchants sont
présentées dans la Figure 2 ci-après. Pour les moments fléchissants, la ligne
d’influence d’une poutre sur appui simple est une ligne brisée dont le sommet, y, est :

𝒙(𝑳 − 𝒙)
𝒚=
𝑳

Ainsi, les valeurs sont positives et de même signe. Pour les efforts tranchants, la ligne
d’influence est formée par deux parties (Figure 2): une partie positive d’extrémité, y’,
tel que :

𝒙
𝒚′ = 𝟏 − ( )
𝑳

𝐱
Et une partie négative d’extrémité : (− 𝐋)

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A Σ B

x (L – x)

L
x1 x2

Li "Mx"
y1 y2

𝒙(𝑳 − 𝒙)
𝒚=
𝑳

𝒙
𝒚′ = 𝟏 − ( )
𝑳
Li "Tx"
𝒙
(− )
𝑳

Figure 2 : Lignes d’influences des moments fléchissants et des efforts tranchants dans une section x

Les valeurs des ordonnées y1 ou y2 sont retrouvées à partir de la règle des triangles
semblables (ou Thalès). Ainsi, connaissant x, y, x1 on peut retrouver y1, c.à.d,

(𝒙𝟏 ) 𝒙(𝑳 − 𝒙)
𝒚𝟏 = 𝒚. avec 𝒚 =
𝒙 𝑳
De la même manière, en connaissant (L-x), y, et x2 on peut retrouver y2.
𝒙𝟐
𝒚𝟐 = 𝒚. ( )
(𝐋 − 𝒙)

Pour les valeurs des ordonnées intermédiaires des lignes d’influences des efforts
tranchants, nous procédons de la même manière.

Application des lignes d’influences : Lignes d’influence des moments fléchissants

à x = L/2 (au milieu de la travée) et les lignes d’influences des efforts tranchants
à x = 0 (Réaction d’appui).

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A Σ B
x =L/2

𝐋 𝐋𝟐
Li "ML/2" 𝐱= 𝐲=
𝟐 𝟒𝐋
𝐋
𝐲=
𝟒
1

Li "T0" 𝒙=𝟎 𝒚= 𝟏−𝟎 = 𝟏

Figue 3 : Lignes d’influences des moments fléchissants à x = L/2 et lignes d’influences des
efforts tranchants à la section x = 0

3- Emploi des lignes d’influences

1er cas : Une charge concentrée, P1 .
d1 P1

A Σ B
x

Li "Mx"
y1
𝒙(𝑳 − 𝒙)
𝒚=
𝑳

𝒙
𝒚′ = 𝟏 − (𝑳 )
𝐲𝟏′
Li "Tx"
𝒙
(− )
𝑳
Figure 4 : Charge concentrée P1 appliquée à une distance d1

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Dans ce cas :

Mx = P1 . y1 y1 : ordonnée correspondant à P sur la Li de Mx.

Tx = P1 . 𝐲𝟏′ 𝐲𝟏′ : ordonnée correspondant à P sur la Li de Tx.

2ème cas : Plusieurs charges concentrées, Pi

di
P1 d2 P2 Pi

A d1 Σ B
x

y1 yi Li "Mx"
y2
𝒙(𝑳 − 𝒙)
𝒚=
𝑳

𝒙
𝒚 ′ = 𝟏 − (𝑳 )
𝒚′𝟐
𝐲𝐢′
Li "Tx"
𝒙
(− )
𝐲𝟏′ 𝑳

Figure 5 : Plusieurs charges concentrées Pi appliquée à une distance di

Dans ce cas, on somme :

𝐧

𝐌𝐱 = ∑ 𝐏𝐢 𝐲𝐢 = 𝐏𝟏 . 𝐲𝟏 + 𝐏𝟐 . 𝐲𝟐 + ⋯ 𝒚𝒊 ∶ ordonnée correspondant à 𝐏 sur la 𝐋𝐢 𝐝𝐞 𝐌𝐱

𝐢=𝟏

𝐓𝐱 = ∑ 𝐏𝐢 𝒚′𝒊 = 𝐏𝟏 . 𝒚′𝟏 + 𝐏𝟐 . 𝒚′𝟐 + ⋯ 𝒚′𝒊 ∶ ordonnée correspondant à 𝐏 sur la 𝐋𝐢 𝐝𝐞 𝐓𝐱

𝐢=𝟏

’ : ordonnée correspondant à P sur le Li de Tx.

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3ème cas : Charge répartie, q, sur une longueur c.

c
A Σ q
B
x

Li "Mx"
y1 y2
𝒙(𝑳 − 𝒙)
𝒚= 𝝎
𝑳
c

𝒙
𝒚 ′ = 𝟏 − (𝑳 )
𝐲𝟏′ 𝐲𝟐′
Li "Tx"
𝒙 ′
(− ) 𝝎
𝑳

Figure 6 : Charge répartie q sur une longueur c

Dans ce cas :

𝐌𝐱 = 𝐪. 𝛚 𝛚 ∶ aire de la ligne d′ influence de 𝐌𝐱 comprise entre 𝒚𝟏 et 𝐲𝟐

𝐓𝐱 = 𝐪. 𝝎′ 𝝎′ ∶ aire de la ligne d′influence de 𝐓𝐱 comprise entre 𝒚′𝟏 et 𝐲𝟐′

𝟏 𝟏 ′
𝛚= (𝐲 + 𝐲𝟐 ). 𝐜 et 𝛚′ = (𝐲 + 𝐲𝟐′ ). 𝐜
𝟐 𝟏 𝟐 𝟏

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4- Lignes d’influences d’autres poutres isostatiques

Σ
- Console A B
x
L

1 1 Li « Tx »

L-x
Li « Mx »

Figure 7 : Lignes d'influence des moments et des efforts tranchants pour une console

Exercice 1

Calculer le moment fléchissant et l’effort tranchant pour une section Σ à x = 3 m sous le

chargement ci-dessous.
d=4m P1 =4 t

A Σ B
x=3m

L=8m
Exercice 2

Calculer le moment fléchissant et l’effort tranchant pour une section Σ à x = 2 m sous le

chargement ci-dessous.
d2 = 4 m
P1 = 2 t P2 = 5 t
d1 = 1,5 m
A Σ B
x=2m

L=5m

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Chapitre 2 PONTS

Exercice 3

Calculer le moment fléchissant et l’effort tranchant pour une section Σ à x = 2 m sous le

chargement ci-dessous.
q=2t/ml
A Σ B
c=2m
x=2m
1m
L= 6 m

Solutions des exercices

Exercice 1
d=4m P1 =4t

A Σ B
x=3m
L= 8m
4m
5m
Li "Mx"
y1
𝐱(𝐋 − 𝐱)
𝐲= = 𝟏, 𝟖𝟕𝟓
𝐋

𝐱
𝐲 ′ = 𝟏 − ( ) = 𝟎, 𝟔𝟐𝟓
𝐋 𝐲𝟏′
Li "Tx"
𝐱
(− ) = −𝟎, 𝟑𝟕𝟓
𝐋
Calcul de 𝐌𝚺

𝐲 𝐲𝟏 𝟏, 𝟖𝟕𝟓 𝐲𝟏
= ⇨ = ⇨ 𝐲𝟏 = 𝟏, 𝟓
𝟓 𝟒 𝟓 𝟒

𝐌𝚺 = 𝐏𝟏 . 𝐲𝟏 ⇨ 𝐌𝚺 = 𝟒 . 𝟏, 𝟓 ⇨ 𝐌𝚺 = 𝟔 𝐭. 𝐦

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Calcul de 𝐓𝚺

𝒚′ 𝒚′𝟏 𝟎, 𝟔𝟐𝟓 𝒚′𝟏

= ⇨ = ⇨ 𝒚′𝟏 = 𝟎, 𝟓
𝟓 𝟒 𝟓 𝟒

𝐓𝚺 = 𝐏𝟏 . 𝒚′𝟏 ⇨ 𝐓𝚺 = 𝟒 . 𝟎, 𝟓 ⇨ 𝐓𝚺 = 𝟐 𝐭

Exercice 2
d2 = 4 m
P1 =2 t P2 =5 t
d1 =1,5m
A Σ B
x=2m

L= 5 m
1m

y1 y2 Li "Mx"

𝒙(𝑳 − 𝒙)
𝒚= = 𝟏, 𝟐
𝑳

𝒙
𝒚′ = 𝟏 − ( ) = 𝟎, 𝟔
𝑳
𝐲𝟐′
Li "Tx"
𝐲𝟏′ (− 𝒙) = 𝟎, 𝟒
𝑳

Calcul de 𝐌𝚺

𝐲𝟏 𝐲 𝐲 𝟏, 𝟐
= ⇨ 𝟏 = ⇨ 𝐲𝟏 = 𝟎, 𝟗
𝟏, 𝟓 𝟐 𝟏, 𝟓 𝟐

𝐲𝟐 𝐲 𝐲 𝟏, 𝟐
= ⇨ 𝟐= ⇨ 𝐲𝟐 = 𝟎, 𝟒
𝟏 𝟑 𝟏 𝟑

𝐌𝚺 = 𝐏𝟏 . 𝐲𝟏 + 𝐏𝟐 . 𝐲𝟐 ⇨ 𝐌𝚺 = 𝟐 . 𝟎, 𝟗 + 𝟓 . 𝟎, 𝟒 ⇨ 𝐌𝚺 = 𝟑, 𝟖 𝐭. 𝐦

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Calcul de 𝐓𝚺

𝟎, 𝟒 𝒚′𝟏
= ⇨ 𝒚′𝟏 = 𝟎, 𝟑
𝟐 𝟏, 𝟓

𝒚′ 𝒚′𝟐 𝟎, 𝟔 𝒚′𝟐
= ⇨ = ⇨ 𝒚′𝟐 = 𝟎, 𝟐
𝟑 𝟏 𝟑 𝟏
𝐓𝚺 = 𝐏𝟏 . 𝒚′𝟏 + 𝐏𝟐 . 𝒚′𝟐 ⇨ 𝐓𝚺 = 𝟐 . (−𝟎, 𝟑) + 𝟓 . 𝟎, 𝟐 ⇨ 𝐓𝚺 = 𝟎, 𝟒 𝐭

Exercice 3
q = 2 t/ml
A Σ B
c=2m
x= 2 m
L= 6 m

1m
4m
Li "Mx"
y1 y2
𝒙(𝑳 − 𝒙)
𝒚= = 𝟏, 𝟑𝟑 𝛚
𝑳
c

𝒙
𝐲 ′ = 𝟏 − (𝑳 ) = 𝟎, 𝟔𝟕 𝐲𝟏′ 𝐲𝟐′
Li "Tx"
𝒙 ′
(− ) = −𝟎, 𝟑𝟑 𝛚
𝑳
Calcul de 𝐌𝚺

𝐲 𝐲𝟏 𝐲𝟐 𝟏, 𝟑𝟑 𝐲𝟏 𝐲𝟐
= = ⇨ = = ⇨
𝟒 𝟑 𝟏 𝟒 𝟑 𝟏

𝐲𝟏 = 𝟏
𝐲𝟐 = 𝟎, 𝟑𝟑

𝟏 𝟏
𝛚= (𝐲𝟏 + 𝐲𝟐 ). 𝐜 ⇨ 𝛚 = (𝟏 + 𝟎, 𝟑𝟑). 𝟐 ⇨ 𝛚 = 𝟏, 𝟑𝟑
𝟐 𝟐
𝐌𝚺 = 𝐪 . 𝛚 ⇨ 𝐌𝚺 = 𝟐 . 𝟏, 𝟑𝟑 ⇨ 𝐌𝚺 = 𝟐, 𝟔𝟔 𝐭. 𝐦

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Calcul de 𝐓𝚺

𝒚′ 𝒚′𝟏 𝒚′𝟐 𝟎, 𝟔𝟕 𝒚′𝟏 𝒚′𝟐

= = ⇨ = = ⇨
𝟒 𝟑 𝟏 𝟒 𝟑 𝟏

𝒚′𝟏 = 𝟎, 𝟓

𝒚′𝟐 = 𝟎, 𝟏𝟔𝟕

𝟏 ′ 𝟏
𝛚′ = (𝒚𝟏 + 𝒚′𝟐 ). 𝐜 ⇨ 𝛚′ = (𝟎, 𝟓 + 𝟎, 𝟏𝟔𝟕). 𝟐 ⇨ 𝛚′ = 𝟎, 𝟔𝟔𝟕
𝟐 𝟐

𝐓𝚺 = 𝐪 . 𝛚′ ⇨ 𝐓𝚺 = 𝟐 . 𝟎, 𝟔𝟔𝟕 ⇨ 𝐓𝚺 = 𝟏, 𝟑𝟑 𝐭

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