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Les grands groupes y ont largement recours, appliquant dans le domaine

social des méthodes aussi rigoureuses qu'un audit financier pour évaluer les
risques et les impacts de la politique de ressources humaines sur l'entreprise.
Dans certains cas, il devient même obligatoire, en particulier lors de
procédures de fusion/acquisition.

Identifier les risques


Mais à quoi sert l'audit social pour une PME ? A-t-il vraiment une utilité ?
Professeur d'université et président de l'IAS (Institut international de l'Audit
social), Jean-Marie Peretti répond par l'affirmative : « Cet outil permet
d'identifier les risques et de progresser en matière sociale, explique-t-il. Une
start-up peut fort bien s'interroger non seulement sur sa conformité à la
réglementation, mais également sur la pertinence de sa politique de
rémunération ou de recrutement ».

Le premier risque, c'est bien sûr de ne pas respecter une réglementation


foisonnante. L'audit de conformité permet de vérifier que les pratiques de
l'entreprise sont bien conformes aux textes de loi, mais également aux
différents référentiels internes (manuel de procédures, notes de services,
accords signés avec indicateur de suivi…). Recrutement, rémunération,
formation, gestion des compétences… c'est toute la politique des ressources
humaines qui peut ainsi être passée en revue.

« Généralement, l'actualité fournit des occasions de déclencher un audit de


conformité », souligne Jean-Marie Peretti. Actuelleme

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