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Technoparc 2
29 route de la Wantzenau
67800 HOENHEIM
Tél. 03 88 81 20 50 – Fax. 03 88 81 21 50
cebtp.strasbourg@gingergroupe.com
RÉHABILITATION D’OUVRAGES
EN BETON ARME
DU DIAGNOSTIC AU CONFORTEMENT
SOMMAIRE :
FICHES DIAGNOSTIC
FICHES RÉPARATION
REP 1 : Ragréage
REP 2 : Béton projeté
REP 3 : Tissus de fibre de carbone
FICHE PROTECTION
1. Introduction :
Le principe du diagnostic visuel est d’aller sur site et d'analyser chaque élément de la structure en
détail. Cela permet dans un premier temps de connaitre les caractéristiques géométriques de
chaque élément et aussi les matériaux constitutifs. Cela permet d’évaluer le comportement global
de l’ouvrage, de connaitre les éléments porteurs ainsi que l’acheminement des charges dans la
structure. Dans un second temps, il est nécessaire de répertorier les différentes pathologies
présentent sur la structure.
3. Matériel nécessaire :
Les outils indispensables pour mener à bien une inspection visuelle sont les suivants :
- Un appareil photo
- Un mètre
- Un distancemètre
- Un pied à coulisse
- Un fissuromètre (réglette en plastique transparente munie de traits de largeurs calibrées
que l’on place successivement sur la fissure à observer pour estimer sa largeur)
- Le nécessaire pour prendre des notes
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FICHE DIAGNOSTIC
Inspection visuelle DIA 1
Il est nécessaire de répertorier tous ces éléments sur des plans, soit existant
existant soit à créer, et de créer
un dossier photographique des principaux désordres afin de pouvoir les visualiser au mieux.
5. Travail de synthèse :
Les pathologies rencontrées lors du diagnostic visuel sont généralement recensées dans un tableau
de type :
Localisation Description du désordre Photo
n°
Poutre A1-2 Face Est : Décollement avec aciers apparents ; hauteur 12 cm, largeur 1
20 cm, profondeur 0 à 4 cm.
Poteau C3 Face Ouest : Fissure transversale ; épaisseur 0,5 à 2 mm, longueur 50 8
cm
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FICHE DIAGNOSTIC
DIA 2
ANALYSE DU FERRAILLAGE
1. Introduction :
Cette fiche présente le principe et le mode opératoire de l’analyse du ferraillage d’un élément en
béton armé à l’aide d’un pachomètre type Ferroscan.
Ce type de pachomètre permet la détection du ferraillage sans être destructif pour la structure. Ces
mesures sont possibles grâce à l’aide d’un flux magnétique émis par l’appareil. L’appareil détecte la
diffusion de ce champ magnétique ainsi que les modifications de la résonance magnétique induite
par la présence d’aciers. Ainsi l’appareil mesure la variation électro-magnétique
électro magnétique due à la présence
d’éléments ferromagnétiques, les armatures.
Cet outil permet d’estimer l’enrobage
l’enrobage des armatures ainsi que leur diamètre. En effet, plus une
armature est de diamètre important, plus le signal reçu par l’appareil sera important. A contrario,
plus l’épaisseur d’enrobage sera importante, plus le signal sera faible. C’est pour cette raison que la
profondeur d’auscultation avec cet appareil est limitée.. On estime que les résultats sont fiable pour
des armatures situées a une profondeur inférieure à dix voir douze centimètres.
3. Utilisation de l’appareil
pareil
Aciers détectés
Aciers non détectés
1/3
FICHE DIAGNOSTIC
DIA 2
ANALYSE DU FERRAILLAGE
La détection par lignes est très intéressante pour les éléments longs sur lesquels on souhaite avoir
une vision globale du ferraillage. En effet, les détections peuvent aller jusqu’à quarante
qu mètres de
longueur. Ce type de mesure permet d’obtenir les variations d’espacement des armatures ainsi que
les enrobages correspondants.
La seconde méthode consiste à détecter les aciers sur un carré de soixante centimètres de coté. Cela
par paliers de quinze centimètres, d’abord dans le sens transversal puis dans le sens longitudinal.
5 6 7 8
Cette méthode permet d’une part d’estimer le diamètre des aciers ainsi que les enrobages, et
d’autre part de voir localement comment les aciers ont été assemblés. Cela trouve toute son utilité
pour voir le clavetage d’une poutre à un poteau par exemple.
Après extraction des données sur un ordinateur grâce au logiciel fourni avec l’appareil, il faut
exploiter les mesures effectuées sur site. Cette étape varie selon le type de mesures effectuées.
Pour la détection par ligne.
2/3
FICHE DIAGNOSTIC
DIA 2
ANALYSE DU FERRAILLAGE
Sur l’image ci-dessus on peut observer des aciers plus foncés que d’autres, cela signifie qu’ils sont
plus proches de l’appareil, donc un enrobage moindre. Il y a donc deux lits d’armatures, la nappe
supérieure (en foncée) et la nappe inférieure (en claire).
claire). De plus on peut voir l’espacement des
armatures dans les deux sens, leur diamètre ainsi que l’épaisseur d’enrobage des aciers.
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FICHE DIAGNOSTIC DIA 3
Mesure du potentiel de corrosion
des armatures
On distingue deux phases dans le phénomène de corrosion des armatures avec formation de rouille.
La première phase consiste à ce que le béton, initialement sain, soit soumis à des éléments agressifs
(dioxyde de carbone, chlorures,…) présents dans le milieu environnant. Ces éléments pénètrent
dans le béton et l’altèrent. On appelle
appel cette phase le stade d’incubation. La deuxième phase
commence à partir du moment où le béton ne peut plus protéger les armatures contre ces éléments
agressifs. Ils sont à des concentrations
entrations suffisamment fortes pour enclencher le phénomène de
corrosion. Cette seconde phase est appelée phase de propagation de la corrosion. Lorsque le début
de la corrosion des armatures est amorcé, il y a une phase de dissolution de l’acier et une croissance
cr
de la rouille. Ce phénomène est expansif. De ce fait, des défauts visibles apparaissent à la surface du
béton tel que des fissures, des épaufrures, etc.
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FICHE DIAGNOSTIC DIA 3
Mesure du potentiel de corrosion
des armatures
Selon la norme ASTM C876-91,91, en utilisant une électrode Cu/CuSO4 il y a une corrélation entre le
potentiel de corrosion mesuré et l’état d’avancement de la corrosion :
- Si E > - 200 mV alors la corrosion est peu probable (probabilité inférieure à 10%)
- Si -350 < E < -200 mV alors
lors la corrosion est possible (probabilité de cinquante pour cent)
- Si E < - 350 mV alors la corrosion est très probable (probabilité de 50 à 90%)
Cependant il faut faire attention à ces chiffres car il y a plusieurs facteurs influant sur les résultats :
- Selon l’hygrométrie de surface, il peut y avoir une diminution de 100 mV entre une mesure
sur surface humide et une mesure quand c’est sec
- Pour des milieux agressifs comme la présence de chlorures, la conductivité est augmentée
et les potentiels sont plus négatifs
- Lorsque le béton est carbonaté, les potentiels sont plus positifs.
De cette manière on obtient une cartographie des potentiels de corrosion de l’élément, cela permet
de déterminer les zones probables d’amorce
d’amorce de corrosion et d’envisager des solutions palliatives.
Il n’existe actuellement aucune norme française régissant ce type de mesure dans les ouvrages en
béton armé. Il est possible de se reporter au document suivant :
“Techniques électrochimiques pour mesurer la corrosion dans le béton” RILEM TC-154-EMC
TC
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FICHE DIAGNOSTIC
Essai sclérométrique DIA 4
1. Description du scléromètre :
2. Principe du scléromètre :
Le principe de l’essai sclérométrique repose sur la corrélation entre la dureté d’un matériau et sa
résistance à la compression. Pour déterminer la dureté du béton, une bille d’acier est projetée
projeté sur
une sonde en contact avec l’ouvrage à inspecter. Lors de son rebond, la bille entraine un indexeinde
coulissant sur la règle de mesure. Plus le rebond sera important, plus le matériau sera dur.
3. Mode opératoire :
Le mode opératoire de l’essai est le suivant :
- Placer la sonde à l’endroit de la mesure,
- Presser l’appareil contre l’élément à ausculter jusqu’au
jusqu’au déclanchement de la projection de
la bille,
- Presser le bouton poussoir,
- Tout en maintenant le bouton poussoir enfoncé, relâcher la pression exercée sur la sonde,
- La sonde reste bloquée, relâcher le bouton poussoir,
- Noter l’indice sclérométrique,
- Effectuer
ectuer cette mesure 27 fois sur la zone d’ouvrage testé.
Nota : différents paramètres peuvent influer sur les résultats, tels que l’inclinaison du scléromètre
ou encore l’homogénéité du béton. Il peut être intéressant de coupler
coupler ces résultats avec des essais
de résistance à la compression sur des prélèvements de la zone étudiée.
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FICHE DIAGNOSTIC
Carottage d’éléments en béton armé DIA 5
1. Introduction :
Le mode opératoire suivant est valable pour un prélèvement à l’aide d’une carotteuse sur colonne
sous eau. Cependant il existe d’autres
d’autre matériels pour effectuer cette opération tels
tel que les
carotteuses à main ou les carotteuses à sec.
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FICHE DIAGNOSTIC
Carottage d’éléments en béton armé DIA 5
- Ouvrir l’arrivée d’eau
- Démarrer la machine
- Carotter à la vitesse préconisée.
Après avoir rectifié les carottes pour obtenir préférentiellement un élancement de un (c'est-à-dire
(c'est
que le diamètre est égal à la hauteur), il est possible de procéder à des essais de résistance à la
compression avec une presse adéquate.
Cette résistance ainsi obtenue est nommée Fck,is. De ce fait, il est possible d’assimiler cette
résistance à celle qu’on aurait obtenue sur des cubes de 150x150 mm.
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FICHE DIAGNOSTIC
Carottage d’éléments en béton armé DIA 5
En divisant ce résultat par 0.85 on obtient la classe de résistance à la compression conforme à la
norme EN 206-1.
Remarque : Si ces valeurs apparaissaient trop restrictives pour les calculs, il conviendrait d’effectuer
une campagne complémentaire de carottage suivie de mesures de résistance en compression, afin
de pouvoir appliquer l’approche A de la première méthode de la norme NF EN 13791.
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FICHE DIAGNOSTIC
Mesure du front de carbonatation DIA 6
1. Le phénomène de carbonatation
La carbonatation dans le béton armé correspond à un phénomène chimique. Le CO2 contenu dans
l’air réagit avec l’hydrate de chaux présent dans le béton. Cette réaction forme du carbonate de
calcium et de l’eau. L’écriture simplifiée de cette réaction est la suivante :
Ca(OH)2 + CO2 -> CaCO3 + H20
La conséquence de cette réaction est la consommation des deux bases alcalines entrainant une
diminution du pH du béton.
n. La valeur initiale du pH du béton de jeune âge est aux environs de 13 à
13,5. Après carbonatation il est autour de 9.
2. Conséquences de la carbonatation
Lorsque la profondeur de carbonatation est au moins égale à l’épaisseur de l’enrobage des aciers,
less armatures métalliques ne sont plus protégées par la basicité du béton. Ainsi elles commencent à
se corroder. Cette corrosion se manifeste couramment sur les parements du béton par l’apparition
de fissures, des décollements ainsi que des épaufrures, une expulsion
expulsion du béton d’enrobage. Ces
pathologies sont dues aux gonflements provoqués par la formation d’oxyde et d’hydroxyde de fer.
Sans réparation appropriées, le phénomène de corrosion va s’amplifier, ainsi les sections d’acier
vont se réduire jusqu'à disparaître
araître et le béton d’enrobage se décollera.
La vitesse de carbonatation est du type a√t, avec « a » un facteur propre à chaque béton.
1/3
FICHE DIAGNOSTIC
Mesure du front de carbonatation DIA 6
4. Mode opératoire
Les résultats des profondeurs de carbonatation sont intéressants à coupler avec les mesures
d’enrobages. En effectuant un certain nombre de mesures il est possible d’obtenir une courbe du
type :
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FICHE DIAGNOSTIC
Mesure du front de carbonatation DIA 6
90
80
70
Profondeurs en mm
60
50 Enrobage
Carbonatation
40
5ans
30
10ans
20
20ans
10
0
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Pourcentages
6. Préconisations
Afin de rétablir une valeur de pH permettant de protéger les aciers, il faut procéder à une ré- ré
alcalinisation des bétons.
Pour les zones dégradées, il faut effectuer une réhabilitation et protection des aciers ainsi qu’un
ragréage du béton.
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FICHE DIAGNOSTIC
Auscultation sonique DIA 7
1. Principe de fonctionnement :
Le principe de l’auscultation sonique consiste à mesurer le temps de propagation d’un train d’ondes
entre deux points. Une partie de l’auscultateur, le transducteur, produit des ultrasons. Grâce aux
propriétés piézoélectriques des matériaux, l’énergie électrique émise est transformée en énergie
mécaniquee ultrasonore. L’appareil mesure le temps nécessaire à l’onde pour atteindre le récepteur
qui la convertit en signal électrique. Connaissant la distance de l’émetteur au récepteur, il est
possible de connaître
tre la vitesse de propagation de l’onde dans le milieu.
mi
Cette méthode de diagnostic permet entre autres de localiser des défauts, des de vides ou autres
malfaçons dans le béton. En effet, les lames d’air emprisonnées dans le matériau transmettent très
peu l’énergie des ultrasons, ainsi, la vitesse mesurée sera
s plus faible.
3. Mode opératoire :
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FICHE DIAGNOSTIC
Auscultation sonique DIA 7
propagation de l’onde ne soit parallèle au ferraillage. Dans le cas de la mesure de profondeur
d’une fissure, il est conseillé
nseillé de placer la règle au tiers de la fissure, cela permet après
exploitation d’évaluer la profondeur de la fissure. Cependant, seules les mesures effectuées
avant la fissure sont représentatives de la qualité du béton.
Des expériences menées par le CEBTP ont permis de montrer une corrélation entre la vitesse de
propagation de l’onde et qualité du béton.
Cependant, il n’a pas été démontré de relation physique entre la vitesse de propagation du son et la
résistance à la compression des bétons. En effet, le type
type de ciment, le rapport E/C et la mise en
œuvre d’adjuvants sont autant de paramètres influençant la résistance du béton mais n’influant pas
sur la vitesse de propagation des ondes.
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FICHE DIAGNOSTIC
Auscultation sonique DIA 7
150
Temps (us)
100 Δt
50
0
0 200 400 600 800
Distance (mm)
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FICHE RÉPARATION REP 1
Ragréage
1. Introduction :
La méthode de ragréage est généralement utilisée lorsque les surfaces de béton à reprendre sont
relativement faibles. Ceci s’explique par le fait que ce type de réparation n’a besoin que de très peu
de matériel mais est assez longue et nécessite beaucoup de de main d’œuvre. Lorsque les surfaces à
réparer sont plus importantes, on privilégiera plutôt le béton projeté, plus rapide mais nécessitant
une part plus importante de matériel.
2. Préparation de surface :
Cette étape est très importante pour la pérennité des réparations, elle doit être effectuée avec
soins. Il s’agit dans un premier temps d’éliminer toutes les zones présentant une faible cohésion sur
l’élément à reprendre. C'est-à-dire
dire qu’il faut vérifier chaque zone afin de voir s’il n’y a pas de
décollement
ment du béton, de la fissuration du béton, des épaufrures, etc. Les zones de ségrégation
seront aussi éliminées.
Ces pathologies étant directement liées au phénomène de corrosion des armatures, il est
indispensable de dégager les aciers corrodés jusqu’à ce ce qu’une zone saine apparaisse. Pour être sûr
s
de pouvoir effectuer une bonne réparation, il est d’usage d’obtenir le schéma suivant :
Une fois les armatures corrodées dégagées, il s’agit de les nettoyer afin d’enlever toute la corrosion.
Dans certains cas, la perte de section de l’acier étant très élevée, il est nécessaire de remplacer
l’armature, soit par découpage de la zone atteinte et soudage d’une armature équivalente, soit en
scellant une nouvelle armature dans le parement.
parement. Il est important qu’après cette opération, la
section d’armatures soit au moins égale à celle présente initialement dans l’élément de la structure
concernée.
Afin de limiter les risques d’apparition de la corrosion, les armatures doivent être passivées
passivé par
application d’un produit convenablement choisi. Cette application peut se faire par différentes
méthodes (par brossage, par application au pinceau, etc.)
4. Reconstitution de l’enrobage :
C’est dans cette phase qu’intervient réellement le ragréage. Il s’agit de reconstituer manuellement
l’enrobage de béton à l’aide d’un mortier de réparation convenablement choisi par une entreprise
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FICHE RÉPARATION REP 1
Ragréage
possédant les compétences nécessaires. Il peut être intéressant
intéressant de choisir de mettre des inhibiteurs
de corrosion directement dans la formulation de ce mortier afin de limiter au maximum l’apparition
de corrosion dans les zones réparées.
Dans tous les cas le mortier utilisé doit avoir les caractéristiques suivantes
suivant :
Voir la norme :
NF EN 1504 : Produits et systèmes pour la protection et la réparation des structures en béton armé.
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FICHE RÉPARATION
Béton projeté REP 2
1. Introduction :
La méthode du béton projeté est généralement utilisée lorsque les surfaces de béton à reprendre
sont assez importantes. Ceci s’explique par le fait que ce type de réparation est relativement rapide à
mettre en œuvre mais nécessite du matériel particulier. Lorsque les surfaces à réparer sont assez
faibles, on privilégiera plutôt le ragréage, plus adapté aux petites surfaces.
2. Préparation de surface :
Tout comme pour la méthode de réparation par ragréage, il est nécessaire d’effectuer cette étape
avec soins.. Il s’agit dans un premier temps d’éliminer toutes les zones présentant une faible cohésion
sur l’élément à reprendre. C'est-à-dire
C'est dire qu’il faut vérifier chaque zone afin de voir s’il n’y a pas de
décollement du béton, de la fissuration du béton, des épaufrures,
épaufrures, etc. Les zones de ségrégation
seront aussi éliminées.
Ces pathologies étant directement liées au phénomène de corrosion des armatures, il est nécessaire
de dégager les aciers corrodés jusqu’à ce qu’une zone saine apparaisse. Pour être sûr s de pouvoir
effectuer une bonne réparation, il est d’usage d’obtenir le schéma suivant :
Une fois les armatures corrodées dégagées, il s’agit de les nettoyer afin d’enlever toute la corrosion.
Dans certains cas, la perte de section de l’acier étant très élevée, il est nécessaire de remplacer
l’armature, soit par découpage de la zone atteinte etet soudage d’une armature équivalente, soit en
scellant une nouvelle armature dans le parement. Il est important qu’après cette opération, la
section d’armatures soit au moins égale à celle présente initialement dans l’élément de la structure
concernée.
Dans
ns le cadre de béton projeté par voie humide, il est possible d’appliquer un passivant sur les
armatures réparées afin de limiter les risques d’apparition de la corrosion. Cette application peut se
faire par différentes méthodes (par brossage, par application
application au pinceau, etc.). Ceci n’est pas
possible lorsque l’on projette le béton par voie sèche car arrivant plus rapidement sur l’élément
concerné, la protection serait abimée et ne remplirait plus ses fonctions initiales.
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FICHE RÉPARATION
Béton projeté REP 2
On recense deux méthodes d’application du béton projeté, soit par voie humide, soit par voie sèche.
La seule différence entre ces deux méthodes est le moment où o l’on ajoute l’eau. Pour le béton
projeté par voie sèche, l’eau est ajoutée au dernier moment
moment au niveau de la lance alors que par voie
humide, l’eau est introduite lors du malaxage du béton.
Figure 1 : Béton projeté par voie sèche Figure 2 : Béton projeté par voie humide
Cependant, selon la méthode utilisée les résultats vont présenter quelques différences. Par voie
sèche, on obtiendra une résistance plus élevée que par voie humide du fait du faible rapport E/C.
Mais on aura une capacité de production plus limitée,
limité , un dégagement de poussière
poussi plus important
mais surtout un risque de détérioration d’un support fragile.
Dans tous les cas, cette surépaisseur de béton est moins poreuse, plus durable et peu sensible aux
attaques chimiques. Le béton projeté n’étant pas encore carbonaté, il stoppe stopp l’évolution de la
carbonatation, le temps d’être lui-même
lui même complètement carbonaté. Il empêche également la
pénétration d’humidité grâce à sa faible porosité, ce qui protège les armatures de la corrosion. De
plus il est possible d’ajouter des inhibiteurs de
de corrosion dans la formulation du béton, ce qui permet
de rendre plus pérennes les réparations effectuées.
Dans tous les cas le béton utilisé doit avoir les caractéristiques suivantes :
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FICHE RÉPARATION
Tissus de fibre de carbone REP 3
1. Introduction :
Le renforcement par tissus de fibres de carbone peut se faire sur différents types de structures et
sur les différents matériaux usuels de la construction tels que le béton armé ou non, le bois, ou les
structures métalliques. Ce matériau est dit composite car il s’emploie généralement avec une résine.
Il présente beaucoup d’avantages, notamment liés à ses fortes caractéristiques mécaniques pour
une masse volumique relativement
relativemen faible.
Les produits suivants sont nécessaires pour effectuer un renforcement par tissus de fibres de
carbone :
- résine synthétique destinée à imprégner la fibre de carbone et à assurer la liaison avec le
béton support,
- fibre de carbone composée d’un tissu bidirectionnel,
- composition de l’ordre de 40% de fibres de carbone et de 60% de résine à ± 7%.
Remarques : Les réparations liées aux dégradations générales des structures devront être réalisées
préalablement à tout renforcement.
renforcement
- élimination des parties dégradées ou sans cohésion par burinage, bouchardage ou sablage
selon les cas,
- reprise des bétons.
- mélange mécanique des deux composants de la résine résine synthétique jusqu’à obtenir une
parfaite homogénéité,
- application de la résine sur un support non ruisselant en respectant l’orientation future de la
fibre (dosage de 700 gr/m² ± 50 gr),
- application de la fibre sur la résine sans pli ni étirement,
- exécution
ution d’un marouflage pour imprégnation de la résine et élimination des bulles d’air.
- application d’une couche de résine dite de fermeture selon les mêmes dosages que ci- ci
dessus, immédiatement après la pose de fibre.
NOTA : Ne jamais couper la fibre dans le
le sens de la longueur mais prévoir des dimensions standard.
5. Protection :
Une protection au feu est indispensable pour respecter les règles en vigueur dans ce domaine.
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FICHE RÉPARATION
Tissus de fibre de carbone REP 3
6. Dimensionnement :
Le dimensionnement de la fibre de carbone (nombre des couches, orientation, etc…) doit être mené
par un Bureau d’Etudes spécialisé.
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FICHE PROTECTION
Extraction des chlorures PRO 1
Au fil du temps et selon l’environnement ambiant, des éléments chlorures présents dans
l’atmosphère pénètrent dans le béton. Ces éléments favorisent l’apparition et le développement de
la corrosion des aciers dans le béton armé. Le principe de la déchloruration
déchloruration est d’extraire ces
éléments chlorures du béton afin de limiter leur impact sur les armatures présentes
présente dans l’élément.
3. Mise en œuvre :
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FICHE PROTECTION
Extraction des chlorures PRO 1
- Déposer l’ensemble de l’installation
- Rincer la structure à l’eau basse pression
Afin de vérifier si l’extraction des chlorures est convenable, il est nécessaire d’effectuer des
prélèvements d’échantillons avant et après traitement pour pouvoir quantifier le résultat du
traitement.
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FICHE PROTECTION
Inhibiteurs de corrosion PRO 2
Il est possible de classifier les inhibiteurs de corrosion selon leur mode d’action, à savoir :
- Les inhibiteurs anodiques qui agissent en diminuant le courant sur la partie anodique de la
surface du métal. Cependant il y a un risque uniquement si son action n n’est pas totale sur
l’élément, cela peut entrainer localement une augmentation de la densité de courant et
ainsi conduire à un processus localement plus intense de corrosion qu’en l’absence
d’inhibiteurs de corrosion.
- Les inhibiteurs cathodiques agissent
agissent en augmentant la surtension au niveau de la cathode et
ainsi réduisent le courant de corrosion. Les inhibiteurs cathodiques ne stoppent jamais le
processus de corrosion mais ils n’ont pas le désavantage des inhibiteurs cathodiques, à
savoir la corrosion localisée.
- Les inhibiteurs mixtes qui ont eux à la fois les propriétés des inhibiteurs anodiques et
cathodiques.
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FICHE PROTECTION
Inhibiteurs de corrosion PRO 2
Application au rouleau
Il n’existe actuellement aucune norme française traitant de ce sujet, il est tout de fois possible de se
référer à la norme NF EN 15183 : Essai d’évaluation de la protection anticorrosion.
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FICHE PROTECTION
Ré-Alcalinisation PRO 3
1. Définition de la ré-alcalinisation
alcalinisation :
2. Principe de la ré-alcalinisation
alcalinisation :
Le principe de la ré-alcalinisation
alcalinisation consiste à polariser une armature aux alentours du parement en
utilisant unee anode placée sur le parement et enrobée d’un électrolyte. Ainsi peut circuler un
courant de polarisation, de l’anode vers la cathode (l’armature).
Pour l’heure, il existe principalement deux techniques de ré-alcalinisation.
ré alcalinisation. Par courant imposé,
lorsqu’un générateur électrique est placé entre l’anode et l’armature, ou par courant galvanique
lorsqu’un alliage jouant le rôle d’anode est directement relié à l’armature.
Cependant, cette méthode est réalisable seulement dans les cas où il existe une continuité
électrique des armatures, il est toujours possible de relier électriquement les armatures isolées à
l’aide de pontages électriques. Il est aussi nécessaire d’avoir procédé à la réfection des parements
avant l’application de la ré-alcalinisation
alcalinisation afin d’éviter
d’éviter toute forme d’hétérogénéité.
L’action possible de ce traitement est limitée à l’enrobage des armatures. Il n’est pas possible de ré-
ré
alcaliniser au delà du premier lit d’armatures.
3. Mise en œuvre :
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FICHE PROTECTION
Ré-Alcalinisation PRO 3
- Effectuer un suivi des tensions et courants ainsi que des prélèvements d’échantillons de
béton pour analyser l’évolution du traitement
- Déposer l’ensemble de l’installation
- Rincer la structure à l’eau basse pression
Afin de vérifier l’efficacité de la ré-alcalinisation,
ré alcalinisation, il est nécessaire de procéder à des tests sur
l’épaisseur de carbonatation avant et après traitement pour pouvoir comparer les résultats. Ce test
se fait généralement à la phénolphtaléine.
Se référer à la norme :
alcalinisation électrochimique et traitements
TS 14038-1 : Ré-alcalinisation traitements d’extraction des chlorures applicables
au béton armé – Partie 1 : Ré-alcalinisation
alcalinisation
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FICHE PROTECTION
Revêtement imperméabilisant PRO 4
Les revêtements de surface, permettant de protéger la structure contre des attaques, sont
décomposés en différentes catégories, elles sont décrites dans la suite.
Les revêtements imperméabilisants sont généralement des systèmes multi couches appliqués à titre
t
curatif. Leur principale fonction est de pallier aux désordres affectant la structure en ayant
principalement une fonction d’imperméabilité à l’eau liquide. Il est nécessaire qu’ils aient une
élasticité suffisante afin de pouvoir résister à la fissuration
fissur du support.
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FICHE PROTECTION
Revêtement imperméabilisant PRO 4
3. Mode d’application :
Chaque type de revêtement a son propre mode d’application à suivre. Il est nécessaire de se référer
à la notice des produits appliqués.
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FICHE PROTECTION
Protection cathodique PRO 5
Dans le cadre du béton armé, la protection cathodique des armatures est un traitement, qui
contrairement à l’extraction des chlorures ou la ré-alcalinisation,
alcalinisation, appliqué de façon permanente. Il a
pour but de ralentir, voire même d’arrêter la corrosion. Le principe est d’abaisser le potentiel
électrochimique de l’armature jusqu’à une valeur seuil appelée potentiel de protection. Lorsque
cette valeur
eur est atteinte, on peut considérer que la vitesse de corrosion dans l’acier est négligeable.
Ceci peut se faire en polarisant une armature présente dans le béton avec une anode placée placé soit sur
le parement soit dans l’enrobage. Puis il faut appliquer un courantcourant de polarisation, circulant de
l’anode vers l’armature.
alcalinisation et l’extraction des chlorures, il existe principalement deux
De même que pour la ré-alcalinisation
méthodes de réalisation. Soit par courant imposé, avec un générateur électrique placé entre l’anode
l’
et l’armature, soit par courant galvanique avec une anode sacrificielle directement reliée à
l’armature.
Il est tout d’abord important d’effectuer des travaux préalables avant l’application de la protection
cathodique. En effet, il est nécessaire d’éliminer le béton dégradé ainsi que les bétons de
réparations antérieurs car ils peuvent présenter une résistivité différente. Il faut aussi enlever la
rouille non adhérente sur les armatures ainsi que de rétablir une continuité électrique des aciers.
Enfin, il est nécessaire de reconstituer l’enrobage tout en veillant à avoir une distance minimale de
vingt millimètres entre l’armature et le parement extérieur.
L’entreprise effectuant ces travaux doit procéder
procéder au calcul de dimensionnement des anodes ainsi
que de la capacité du générateur. Cela a pour but de déterminer les caractéristiques de l’installation
à mettre en œuvre tel que le type et les quantités d’anodes à mettre en place, le courant total
nécessaire,
essaire, etc. Ces paramètres sont directement fonction de la dimension des armatures à traiter.
Une note de calcul doit indiquer le nombre et l’emplacement des zones anodiques, la
consommation en courant pour chaque zone, le type d’anode choisi, le nombre et l’emplacement
des capteurs de surveillance et de contrôle.
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FICHE PROTECTION
Protection cathodique PRO 5
Se référer à la norme :
NF EN 12696 : Protection cathodique de l’acier dans le béton
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