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concours 2015
12 Grandes Écoles
de Management,
un concours commun
Passerelle 1
Niveau Bac + 2
Admission en 1re année d'ESC
Passerelle 2
Niveaux Bac + 3 et + 4
Admission en 2e année d'ESC
ANNALES
PASSERELLE
ESC
CONCOURS 2015
SUJETS ET
CORRIGÉS OFFICIELS
Sommaire
Présentation des Concours Passerelle 1 et Passerelle 2 5
PASSERELLE 1
Épreuves communes
• Synthèse de dossier 17
• TAGE 2 35
• Test d’anglais 41
Épreuves au choix
• Allemand 56
• Biologie 61
• Créativité et gestion de projet 70
• Droit 72
• Economie 78
• Espagnol 92
• Gestion 100
• Gestion et négociation commerciale 111
• Informatique 128
• Italien 135
• Management d’une entreprise d’Hôtellerie et de Restauration 140
• Marketing 166
• Mathématiques 179
• Philosophie, lettres et sciences humaines 187
PASSERELLE 2
Épreuves communes
• Synthèse de dossier 205
• TAGE-MAGE 224
• Test d’anglais 229
Épreuves au choix
• Allemand 243
• Biologie 248
• Créativité et gestion de projet 255
• Droit 258
• Economie 263
• Espagnol 276
• Gestion 284
• Gestion et négociation commerciale 291
• Informatique 310
• Italien 316
• Management d’une entreprise d’Hôtellerie et de Restauration 320
• Marketing 339
• Mathématiques 351
• Philosophie, lettres et sciences humaines 356
• STAPS 369
SOMMAIRE
PASSERELLE 1
ORGANISATION GÉNÉRALE
Chaque concours est composé d’épreuves écrites d’admissibilité et d’épreuves orales
d’admission.
• Les inscriptions et le règlement des frais d’inscription se font sur Internet (www.
passerelle-esc.com) du 9 novembre 2015 jusqu’au 21 mars 2016. Paiement des frais
d’inscription uniquement par carte bancaire. Frais d’inscription aux écrits 255 €
(gratuit pour les boursiers) + 60 € pour le TAGE2 ou TAGE MAGE. Frais d’inscrip-
tion aux oraux 50 € par école (½ tarif pour les boursiers).
DES CONCOURS
• Les pièces obligatoires d’inscription doivent être déposées dans les plus brefs délais
suivant l’inscription sur Internet (cf. règlement général du Concours Passerelle), sur
le site d’inscription au concours www.passerelle-esc.com. PRÉSENTATION
PASSERELLE 1
• Les droits d’inscription aux épreuves d’entretien sont de 50 € par école (½ tarif pour
les boursiers).
• Ces droits seront à payer par carte bancaire lors de l’inscription aux épreuves orales
d’admission sur le site internet (www.passerelle-esc.com).
PRÉSENTATION
PASSERELLE 1
PRÉSENTATION
PASSERELLE 1 DES CONCOURS
▼
Épreuves écrites d’admissibilité
(mercredi 6 avril 2016)
▼
Résultats d’admissibilité
(mardi 17 mai 2016 - 10h)
▼
Inscription aux oraux des différentes écoles
(entre le 17 mai 2016, 11h, et le 24 mai 2016, 12h)
▼
Épreuves orales d’admission
(du 24 mai au 13 juin 2016)
ÉPREUVES ENTRETIEN
communes à toutes les écoles propre à chaque école
Anglais obligatoire se reporter au site
Seconde langue pour certaines www.passerelle-esc.com et/ou à la
écoles* brochure et/ou aux sites des écoles
DES CONCOURS
▼
Résultats d’admission
(le jeudi 23 mai 2016 à 10h)
PRÉSENTATION
14 épreuves au
choix (2h)
•Allemand
•Biologie
•Créativité et gestion
de projet
•Droit
•Économie
•Espagnol
•Gestion
Test Synthèse
TAGE 2 •Gestion et négocia-
Passerelle 1 d’anglais de dossier
(1h55) tion commerciale
(1h30) (2h)
•Informatique
DES CONCOURS
•Italien
•Management
d’une entreprise
d’hôtellerie /
Restauration
•Marketing
•Mathématiques
•Philosophie, lettres,
sciences humaines
PRÉSENTATION
PASSERELLE 1
Langues vivantes
• Anglais obligatoire pour toutes les écoles.
• 2e langue pour certaines écoles* : allemand, arabe, chinois, espagnol, italien ou
russe.
• Ces épreuves sont d’une durée moyenne de 20 minutes.
• Elles consistent en :
– l’audition et le commentaire d’un texte non technique, enregistré,
– une conversation.
Le texte est proposé au candidat et la traduction de certains passages peut lui être
demandée. La conversation ne doit pas être limitée au thème de ce texte mais s’ouvrir
sur la civilisation des pays dont on étudie la langue.
Entretien
Il est défini par chaque école (se reporter au site www.passerelle-esc.com et aux sites
des écoles).
PRÉSENTATION
PASSERELLE 1 DES CONCOURS
15 épreuves au
choix (2h)
•Allemand
•Biologie
•Créativité et gestion
de projet
•Droit
•Économie
•Espagnol
•Gestion
Test Synthèse
Tage-Mage •Gestion et négocia-
Passerelle 2 d’anglais de dossier
(2h) tion commerciale
(1h30) (2h)
•Informatique
•Italien
•Management d’une
entreprise d’hôtel-
lerie restauration
DES CONCOURS
•Marketing
•Mathématiques
•Philosophie, lettres,
sciences humaines
•STAPS
PRÉSENTATION
PASSERELLE 1
Langues vivantes
• Anglais obligatoire pour toutes les écoles.
• 2e langue pour certaines écoles* : allemand, arabe, chinois, espagnol, italien ou
russe.
• Se reporter à la brochure Passerelle et au site internet www.passerelle-esc.com.
• Ces épreuves sont d’une durée moyenne de 20 minutes.
• Elles consistent en :
– l’audition et le commentaire d’un texte non technique, enregistré,
– une conversation.
Le texte est proposé au candidat et la traduction de certains passages peut lui être
demandée. La conversation ne doit pas être limitée au thème de ce texte mais s’ouvrir
sur la civilisation des pays dont on étudie la langue.
Entretien
Il est défini par chaque école (se reporter au site www.passerelle-esc.com et aux sites
des écoles).
PASSERELLE 1
Épreuves au choix
• Allemand 56
• Biologie 61
• Créativité et gestion de projet 70
• Droit 72
• Economie 78
• Espagnol 92
• Gestion 100
• Gestion et négociation commerciale 111
• Informatique 128
• Italien 135
• Management d’une entreprise d’Hôtellerie et de Restauration 140
• Marketing 166
• Mathématiques 179
• Philosophie, lettres et sciences humaines 187
PASSERELLE 1 COMMUNES
ÉPREUVES
SUJET
NATURE DE L’ÉPREUVE
Il s’agit d’une épreuve qui fait appel à la réflexion, à l’esprit d’analyse du candidat et,
surtout, à sa capacité à distinguer l’essentiel de l’accessoire. Les candidats reçoivent
un dossier centré sur un problème donné, à caractère social, culturel, économique,
comportant un certain nombre de documents sur le problème posé.
Il s’agit, dans un bref délai, d’en extraire les informations qui paraissent essentielles,
en vue de fournir une synthèse portant sur la compréhension du texte.
MÉTHODOLOGIE PROPOSÉE
B) Elaboration du plan
Le plan doit traduire une démarche réfléchie du candidat sur les axes essentiels du
SYNTHÈSE DE DOSSIER
dossier. Il ne doit donc pas être une succession neutre de titres ou une juxtaposition
des documents du dossier.
Le travail de synthèse doit donc être construit à partir d’une idée générale. Le plan
doit être clair, spécifique au sujet, expressif pour le lecteur, cohérent dans la progres-
sion et vis-à-vis du dossier : il doit répondre avec précision et rigueur à la probléma-
tique d’ensemble du dossier, à partir des seules données de ce dossier. Il doit contenir
des structures apparentes avec des titres et des sous-titres.
C) Rédaction
La rédaction peut être facilitée par l’exploitation ou la reproduction adroite, des meil-
leures expressions et phrases des textes. Le style doit être sobre, concis : les expres-
sions vagues et passe-partout ou empruntées au langage parlé doivent être prohibées,
ainsi que le style personnel. Les fautes de syntaxe et d’orthographe, l’irrespect des
règles grammaticales et les impropriétés de langage pénaliseront les candidats.
La synthèse ne doit pas dépasser trois pages manuscrites. Cela exige d’éliminer toute
formule inutile. Il convient cependant de soigner les transitions.
L’introduction ne doit pas dépasser deux à trois phrases. Il s’agit de présenter la
nature du dossier et sa problématique. Parfois, une définition, ou la délimitation du
PASSERELLE 1
sujet, peut s’avérer nécessaire, mais l’annonce du plan dans ses superstructures (par-
ties) est indispensable en fin d’introduction.
Le contenu de la synthèse doit être présenté de manière logique et cohérente : les
idées, les démonstrations et illustrations doivent s’enchaîner de manière réelle et non
artificielle.
Au-delà même de son esprit d’analyse et de synthèse, le candidat doit projeter sa per-
sonnalité et son intelligence dans les choix qu’il opère entre les idées et les faits du
dossier, dans la progression de sa démarche intellectuelle, dans l’articulation formelle
d’une idée à l’autre, dans le choix et l’utilisation des illustrations mises au service des
idées qu’il avance et qui traduisent perception et maîtrise du dossier.
Pour cette épreuve, il est nécessaire que le candidat maîtrise bien son temps, aussi
est-il suggéré le déroulement suivant :
- lecture et analyse : 45 minutes ;
- élaboration du plan : 15 minutes ;
- rédaction de la synthèse et transcription sur la copie d’examen : 60 minutes.
Critères d’évaluation
Ils porteront sur les aspects suivants :
- formulation d’un plan rigoureux ;
- pertinence de l’analyse et perception de l’essentiel ;
- clarté de la synthèse par une bonne maîtrise de la langue écrite.
SYNTHÈSE DE DOSSIER
PASSERELLE 1
SUJET
} Durée : 2 heures
CONSIGNE :
À partir des seuls documents ci-joints (présentés dans ce dossier par ordre chro-
nologique), tous les candidats doivent rédiger une note de synthèse de 3 pages
maximum.
Il est rappelé que la synthèse doit mettre en évidence les idées essentielles du
dossier, sans aucun ajout personnel, dans le cadre d’un PLAN aux structures
apparentes (1ère partie : titre – A : titre – B : titre…) traduisant une démarche
réfléchie sur l’ensemble des éléments du dossier. Chaque fois qu’un candidat dans
sa synthèse se réfère à un ou plusieurs documents du dossier, il doit citer entre
parenthèses le ou les numéros du ou des documents concernés (ex. : doc. 1 ou
doc. 3,4).
Doc. 2 : L’énergie nucléaire est-elle nécessaire ? (Le Monde, le 1er avril 2011)
SYNTHÈSE DE DOSSIER
Doc. 5 : Les vrais chiffres du nucléaire (Challenges, le 31 janvier 2012)
Doc. 6 : Rapport de la Cour des comptes : le coût du nucléaire (Le Nouvel Obser-
vateur, le 31 janvier 2012)
Doc. 9 : Transition énergétique : la fermeture des centrales sera intégrée à la loi (Le
Point, le 20 septembre 2013)
Document 1
Nucléaire : quelles énergies alternatives ?
Mais le problème serait encore trop simple s’il se résumait à cette seule équation
économique. Il s’y ajoute un angoissant compte à rebours environnemental, lié au ré-
chauffement climatique. En cause : les combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz...),
qui représentent encore près des trois quarts de l’approvisionnement énergétique
SYNTHÈSE DE DOSSIER
Les idées neuves n’en sont pas moins les bienvenues. Les énergies renouvelables (éo-
D’autres pistes encore sont à l’étude, comme la valorisation des déchets, la capture et
le stockage du CO2, ou encore les smart grids, réseaux de transmission et de distri-
bution d’électricité intelligents, visant à optimiser production et distribution. Et si tout
cela ne suffisait pas ? Il faudrait alors envisager une solution à laquelle personne, à
présent, ne veut se résoudre : changer nos modes de consommation...
Document 2
L’énergie nucléaire est-elle nécessaire ?
Tout d’abord, pour la découverte scientifique. Une nouvelle source d’énergie ayant
été trouvée, les scientifiques ont souhaité la développer. Les centrales nucléaires sont
des systèmes complexes nécessitant une surveillance permanente. Même arrêtée, une
centrale nucléaire doit être surveillée, contrôlée. Les combustibles usagés doivent
rester dans des piscines où elles perdent petit à petit de leur radioactivité. Les déchets
ne peuvent pas être mis n’importe où.
SYNTHÈSE DE DOSSIER
Pourquoi la France, et aussi les autres pays se sont-ils lancés dans le nucléaire ? Le
nucléaire est le domaine de la bombe atomique. Un pays moderne et puissant pense
avoir besoin de l’arme nucléaire. Les recherches civiles servent les besoins militaires
et réciproquement. En plus les centrales nucléaires peuvent servir à fabriquer le plu-
tonium nécessaire à certaines armes.
Dans les années 1970, à la suite du premier choc pétrolier, la France a décidé d’investir
à grande échelle dans le nucléaire afin d’assurer son indépendance énergétique. Celle-
ci est toute relative, les voitures, et les usines utilisent plutôt du pétrole et du gaz. L’ura-
nium nécessaire au fonctionnement des centrales vient en quasi-totalité de l’étranger.
carbonés : pétrole, gaz et charbon. Vingt-cinq ans après Tchernobyl, la partie était
quasiment gagnée, les carnets de commande des fabricants de centrales nucléaires se
remplissaient, avec d’excellentes perspectives. La catastrophe japonaise a tout bou-
leversé.
Un système centralisé
Pourquoi gardons-nous le nucléaire en France et dans d’autres pays, vu que le nu-
cléaire ne représente qu’une partie très minoritaire de l’énergie mondiale consommée
? Même en augmentant significativement cette proportion, cela ne changera pas grand
chose sur la production de gaz carbonique. Plusieurs facteurs expliquent notre atti-
tude vis-à-vis du nucléaire : il est évident que pour la France, toute l’énergie d’origine
nucléaire produite remplace avantageusement le pétrole ou le gaz que l’on aurait dû
importer à grand frais avec en plus les risques d’embargo pour une raison ou une
autre. L’industrie du nucléaire est de haute technologie, elle permet à des grands
groupes d’avoir un monopole sur ce segment industriel. La France a un système poli-
tique, administratif et industriel très centralisé. Notre balance commerciale a besoin
de grands groupes pour assurer nos revenus à l’exportation tels que l’automobile,
l’aviation, l’espace, l’agriculture, les TGV, etc.
La seule question que l’on peut se poser est de savoir si nous acceptons ce risque,
avec ses avantages et ses inconvénients.
Document 3
« Fukushima, un crime légal »
Pour reprendre l’expression de Max Weber, le monde des Japonais est « désenchanté ».
Si certains attribuent la catastrophe à une supposée force imprévisible de la nature,
beaucoup y voient le résultat d’une défaillance humaine et avant tout politique. Pour
moi, la catastrophe de Fukushima résulte de l’échec du contrôle démocratique sur la
Quel rôle joue, selon vous, le lobby nucléaire dans cette résignation ?
Cette inertie est le résultat du travail minutieux de relations publiques mené par
l’industrie nucléaire. À la télévision se succèdent des spots publicitaires dans lesquels
des vedettes du sport ou du cinéma répètent des messages de soutien du type « Ja-
SYNTHÈSE DE DOSSIER
pon, tiens bon ! » ou encore « Tous ensemble, nous y arriverons ». Cette campagne est
d’autant plus inquiétante qu’elle est financée par AC Japan, un organe de régulation
publicitaire où siègent notamment des représentants de Tepco. On touche là au vrai
problème : les citoyens ont beau deviner la structure du lobby nucléaire, ils refusent
de mettre des mots sur la cannibalisation de la vie politique. Le théoricien politique
Maruyama Masao [auteur d’Essai sur l’histoire de la pensée politique au Japon (PUF,
1996)], qui analysa dès 1945 la mentalité de la société japonaise ayant soutenu le
fascisme, caractérisait l’appareil d’État japonais comme un « système de l’irresponsa-
bilité » : la situation actuelle correspond parfaitement à cette apathie politique géné-
ralisée. Longtemps, la protestation fut représentée par l’extrême gauche radicale, qui
effrayait la gauche libérale par ses méthodes révolutionnaires. Mais la résignation
actuelle a des causes plus graves : dans leurs conditions de travail, les employés n’ont
pas de temps pour la réflexion, la lecture et la discussion, et le système électoral les
décourage d’entrer en politique. Dans ce contexte, on voit mal comment mettre un
terme à la collusion de l’État et du grand capital.
Document 4
PASSERELLE 1
Le 11 mars 2011, un violent séisme suivi d’un tsunami endommage la centrale japo-
Alors qu’il assistait [le 13 octobre] à une conférence de Klaus Töpfer, à Paris [l’ex-
ministre de l’Environnement allemand détaillait la nouvelle politique énergétique de
son pays], Valéry Giscard d’Estaing a rappelé que la question de l’énergie avait tou-
jours été au cœur du projet européen. C’est en effet la Communauté européenne du
charbon et de l’acier (Ceca) qui a posé les bases du traité de Rome. La crainte de
l’ancien président français est désormais que l’Allemagne ne puisse plus être partie
prenante d’une politique énergétique européenne comprise comme instrument de
géopolitique.
Le raisonnement de l’ancien chef d’Etat – qui avait réagi au choc pétrolier de 1973
en accélérant le programme nucléaire français – s’articule autour du principe d’indé-
pendance maximale, une priorité politique absolue pour les Français. La dépendance
croissante de l’Allemagne aux livraisons de gaz russe est ainsi considérée comme une
menace pour la politique extérieure européenne, et Giscard n’est pas le seul à pen-
ser ainsi. La dimension éthique de la décision allemande – que l’on retrouve jusque
dans le nom de la Commission d’éthique pour un approvisionnement énergétique
SYNTHÈSE DE DOSSIER
sûr, créée [en mars 2011] après l’accident nucléaire au Japon – échappe totalement
aux Français. Cela s’explique par la vénération qu’ont les Français pour le secteur
nucléaire, considéré en général comme le garant d’un bien suprême : l’indépendance
nationale. La force de frappe nucléaire offre au pays l’assurance de ne plus subir le
traumatisme d’une invasion. Les Français associent également le nucléaire civil à un
approvisionnement en électricité bon marché et sans restriction.
Chez les socialistes, c’est également le scepticisme qui domine. « Comment un peuple
aussi rationnel que les Allemands peut-il être contre le nucléaire ? » s’interrogeait le
PASSERELLE 1
Document 5
Les vrais chiffres du nucléaire
En 2010, l’énergie nucléaire a fourni 81% de l’électricité commercialisée par EDF dans
le monde. Ce qui fait de l’électricien français le champion mondial de l’atome, avec
une capacité de 72.000 MW, loin devant le Russe Rosenergoatom (22) et le Coréen
KHNP (18).
SYNTHÈSE DE DOSSIER
(10,7%, dont 7,9% pour l’hydraulique), du charbon (3,4%), du gaz (3%) et du fioul
(1,6%). L’objectif d’EDF est d’arriver en 2020 à un mix énergétique comprenant 25%
d’énergies renouvelables. Pour 7,9% de son électricité seulement, EDF exploite 640
barrages dans l’Hexagone, avec des usines de capacités très diverses. D’après l’élec-
tricien, 70% du potentiel hydroélectrique français est utilisé. Ce qui laisse entrevoir
de belles possibilités de diversification, à condition d’accepter la multiplication des
barrages.
L’emploi
PASSERELLE 1
Pour Henri Proglio, interrogé par Le Parisien, le débat sur le nucléaire met en jeu le
sort d’un million d’emplois, qui se distribuent de la façon suivante : « 400.000 emplois
directs et indirects, 500.000 emplois dans les entreprises actuellement localisées en
France et très gourmandes en énergie, comme l’aluminium, qui risqueraient de partir
Le chiffre avancé par Henri Proglio a fait hurler les écologistes, qui dénoncent les
calculs « à la louche » du PDG d’EDF, notamment en matière d’emplois induits. « Les
emplois directs sont de l’ordre de 125.000 », a répondu la candidate d’Europe Ecolo-
gie-Les Verts (EELV) pour 2012, Eva Joly. L’ancienne juge d’instruction s’appuie sur
une étude commandée par Areva à PricewaterhouseCoopers (PWC) en mai dernier,
qui avance effectivement ce chiffre. L’industrie nucléaire est aussi pourvoyeuse d’em-
plois que l’aéronautique (131.000), mais beaucoup moins que l’automobile (229.000).
Toutefois, l’étude de PWC estime le nombre total d’emplois liés au nucléaire à 410.000
si l’on ajoute aux emplois directs les emplois indirects (soutenus par les commandes
aux entreprises qui sont les fournisseurs de la filière) et les emplois induits (alimentés
par les dépenses des employés directs et indirects). Ce qui représente 2% de l’emploi
total en France.
On retrouve ici, à peu de choses près, le chiffre de « 400.000 emplois directs et indi-
rects » brandi par Henri Proglio, quand Eva Joly oublie de compter les emplois indi-
rects. En revanche, le PDG d’EDF fait un pari très incertain sur l’avenir, en gonflant
le chiffre jusqu’à un million grâce à des hypothèses non vérifiables. De même qu’Eva
Joly, lorsqu’elle assure que la transition énergétique « permettra de garantir le nombre
d’emplois actuels et d’en créer au moins 600.000 supplémentaires ». Prudents, les
ingénieurs de négaWatt, le collectif qui milite pour la sortie du nucléaire à l’horizon
2033, évoquent des gains de « centaines de milliers d’emplois ».
L’argument est un classique d’EELV: les énergies renouvelables créent plus d’emploi
SYNTHÈSE DE DOSSIER
Poids économique
D’après l’étude de PricewaterhouseCoopers, la filière électronucléaire au sens strict
représente 12 milliards d’euros de valeur ajoutée, soit 0,71% du PIB. Si l’on y ajoute
la valeur indirecte et induite, sa part monte à 33,5 milliards, soit 2% du PIB. Ce qui
suffit à mesurer l’enjeu économique du débat, au-delà de l’aspect environnemental.
PASSERELLE 1
Tout le monde s’accorde pour dire que les prix vont beaucoup augmenter d’ici 2030,
compte tenu des investissements à réaliser. L’UFE (Union française d’électricité, asso-
ciation regroupant EDF, GDF Suez, E.ON, Poweo ou encore le Syndicat des énergies
renouvelables) estime la hausse à 33% dans le cas où la part du nucléaire dans la
production d’électricité resterait stable, et à 50% si elle devait être descendue à 50%.
Dans l’interview qu’il a donnée au Parisien, Henri Proglio parle de 400 milliards
d’euros pour une sortie totale du nucléaire. Mais il oublie de préciser que le maintien
du parc nucléaire actuel, qui vieillit, va exiger des investissements massifs dans les
années à venir.
SYNTHÈSE DE DOSSIER
50 à nos jours, 228 milliards d’euros. Et les coûts de maintenance sont estimés pour
la période 2011-2025 à au moins 3,7 milliards par an, soit plus du double qu’en 2010.
Document 6
Rapport de la Cour des comptes : le coût du nucléaire
Dans leur rapport ce mardi, les magistrats de la rue Cambon soulignent le poids
croissant des frais de maintenance, alors que les provisions d’EDF s’avèrent sous-éva-
luées et opaques. Ce rapport de près de 400 pages a été commandé par le Premier
ministre le 17 mai 2011, quelques semaines après la catastrophe de Fukushima. Les
chiffres ainsi posés doivent faire office de « boîte à outils » pour alimenter le débat sur
le nucléaire, de façon dépassionnée. Voici ses principales conclusions.
recherche publique et privées depuis les années 1950, évaluées à 55 milliards d’euros,
soit environ un milliard par an.
Document 7
Questions à Paul Reuss
SYNTHÈSE DE DOSSIER
aux 188 milliards d’euros qu’a coûté la réalisation de ce parc (selon le rapport de la
Cour des comptes du 31 janvier 2012).
Document 8
Le nucléaire : un luxe
Les socialistes, Montebourg en tête, parent à nouveau l’atome de toutes les qualités,
comme s’il ne s’était rien passé à Fukushima. Mais vanter cette énergie comme « peu
chère » est un gros mensonge. Quand Arnaud Montebourg, le ministre du Redresse-
PASSERELLE 1
ment productif français, dit que « le nucléaire est une filière d’avenir », il dit la vérité.
L’Agence internationale de l’énergie atomique a évalué à plus de 100% la progression
de son usage sur la planète d’ici à 2030, essentiellement en Inde et en Chine. Quand
il justifie le choix du nucléaire en parlant d’une « énergie pas trop chère », le ministre
français ment.
L’électricité n’est certes pas chère en France. Mais parce qu’elle n’intègre pas tous les
coûts de cette filière. Le coût de production du kilowatt atomique devrait logique-
ment intégrer le prix grandissant de la sécurité, celui du retraitement des déchets, ou
encore du démantèlement des centrales nucléaires devenues obsolètes, voire dange-
reuses. Il devrait aussi prendre en compte les surcoûts de construction des dernières
innovations très controversées que sont le réacteur nouvelle génération de Flaman-
ville ou le centre de recherche Iter à Cadarache. Mais en France, le lobby constitué
autour d’EDF et d’Areva est un Etat dans l’Etat, comme on a pu le dire du complexe
militaro-industriel aux Etats-Unis ou dans l’ex-URSS. Bref, le nucléaire est un luxe,
même si cela rapporte à la France qui exporte son savoir-faire un peu partout.
Dans le débat qui agite toute l’Europe sur cette énergie depuis les accidents de Tcher-
nobyl (1986) et de Fukushima (2011), plusieurs pays dont la Belgique, l’Allemagne et
la Suisse se sont engagés dans la courageuse voie de la sortie, après l’Autriche, l’Italie
et le Danemark. Pour beaucoup, c’est un luxe que seuls des pays riches peuvent se
payer. Le nouveau président François Hollande a promis de réduire « la part de l’élec-
tricité nucléaire en France de 75 à 50 % à l’horizon 2025 ». Les antinucléaires d’Europe
Ecologie-Les Verts qui participent au gouvernement Ayrault commencent à douter de
la sincérité de cet objectif. Ils ont raison. Le ministre de la réindustrialisation a com-
plété ses propos hier : le nucléaire, c’est 500 000 emplois en France.
Document 9
Transition énergétique : la fermeture des centrales sera intégrée à la loi
François Hollande a écarté jeudi l’idée d’une loi spéciale qui aurait permis d’accélérer
le calendrier de fermeture de Fessenheim. La possibilité pour l’État de fermer des cen-
SYNTHÈSE DE DOSSIER
trales nucléaires sera intégrée à la loi de transition énergétique prévue pour fin 2014,
a annoncé vendredi François Hollande, écartant ainsi la piste d’une loi spéciale pour
accélérer le calendrier de fermeture de Fessenheim. « La future loi de programma-
tion sur la transition énergétique posera le principe d’un plafonnement à son niveau
actuel de notre capacité de production nucléaire. Elle définira les modalités juridiques
qui gouverneront l’évolution du parc électronucléaire », a déclaré le président de la
République en ouvrant la deuxième conférence environnementale du gouvernement.
ne fera donc pas l’objet d’une loi spécifique, a-t-on indiqué dans l’entourage du pré-
sident.
A-t-elle été poussée par son tropisme pro-nucléaire ? A-t-elle dit tout haut ce que cer-
tains – y compris au sein de la majorité – pensent tout bas ? Toujours est-il qu’Anne
Lauvergeon, ex-présidente du groupe nucléaire français Areva, a jeté un pavé dans
la mare en déclarant, mardi 3 décembre au micro de France-Inter, que l’objectif du
gouvernement de réduire à 50 % la part de l’atome dans la production électrique
française, d’ici à 2025, « n’est pas réaliste ». Et d’ajouter : « Je crois que la date a été
plus ou moins renvoyée à plus tard ». Une sortie qui a aussitôt entraîné une ferme
mise au point de l’entourage de François Hollande et du ministre de l’écologie, Phi-
lippe Martin, prompts à réaffirmer que les engagements présidentiels « seront bien
évidemment respectés ».
SYNTHÈSE DE DOSSIER
aurions intérêt à exploiter du gaz non conventionnel de façon écologique, plutôt
que de recourir au charbon » - et, donc, sur l’atome. « On ne peut pas se permettre
de passer de 75% d’énergie nucléaire à 50% d’ici 2025, affirme l’ex-patronne d’Areva
(…) Cela poserait un problème grave (…) Cela voudrait dire arrêter une vingtaine de
réacteurs. Je ne pense pas que cela soit réaliste aujourd’hui sur le plan économique
et pratique. »
« Je suis le ministre qui a en charge le nouveau mix énergétique et mon objectif reste
celui qui m’a été fixé par le chef de l’Etat, c’est-à-dire d’obtenir cette réduction à 50%
de la part d’électricité produite par l’énergie nucléaire à l’horizon 2025 », a vertement
réagi Philippe Martin. S’agissant d’un éventuel report de calendrier évoqué par Mme
Lauvergeon, le ministre de l’écologie a précisé : « C’est peut-être dans sa tête mais pas
dans la mienne ».
« Energies du passé »
Les commentaires ne se sont pas fait attendre. « Anne Lauvergeon préfère la conser-
vation à l’innovation », raille Denis Baupin, député Europe Ecologie-Les Verts et vice-
président de l’Assemblée nationale. « On aurait pu penser que devenue présidente
de la commission « innovation 2030 », l’ancienne présidente d’Areva privilégie doré-
PASSERELLE 1
navant les industries et énergies d’avenir et non celles du passé, poursuit-il. Ses
déclarations montrent qu’il n’en est rien et jettent un halo bien poussiéreux sur sa
conception de l’innovation. »
Le député écologiste voit aussi dans les propos de Mme Lauvergeon « une bien faible
confiance en la capacité d’innovation des énergéticiens français, une faible connais-
sance des mutations énergétiques en œuvre chez nos voisins et une forme de mépris
du travail de tous ceux qui (…) ont élaboré des scénarios énergétiques qui montrent
comment la France peut passer à 50% de nucléaire en 2025 ».
« Rupture technologique »
Fait notable, le député PS Jean-Yves Le Déaut (Meurthe-et-Moselle) émet également
des doutes sur la possibilité d’atteindre l’objectif de 50% « sans rupture technolo-
gique ». « On n’a que 12 ans pour réussir et pour nous il y a des inconnues », souligne
M. Le Déaut, qui cite notamment les « économies d’énergie » à réaliser, ou la nécessité
de disposer d’énergies alternatives « à prix équivalent au marché».
d’autre part, seront bien sûr des paramètres déterminants de la future équation éner-
gétique de la France. En tout état de cause, la future loi sur la transition énergétique
– qui n’est plus attendue, au mieux, avant l’automne 2014 – ne fixera pas une liste
de réacteurs à fermer. Le texte, a indiqué François Hollande lors de la conférence
environnementale, se bornera à poser « le principe d’un plafonnement à son niveau
actuel de notre capacité de production nucléaire ». Ce qui laisse supposer un « jeu à
somme nulle » : l’arrêt des deux réacteurs alsaciens de Fessenheim (d’une puissance
de 900 Mégawatts (MW) chacun), en contrepartie de la mise en service de l’EPR de
Flamanville (d’une puissance de 1 600 MW).
Pour compenser leurs frais, les compagnies ont fortement augmenté le prix de l’élec-
tricité.
Qui plus est, la commission insiste aussi sur le fait que les centrales atomiques
SYNTHÈSE DE DOSSIER
émettent moins de gaz à effet de serre que les installations thermiques.
Par ailleurs, alors que figurait clairement dans la version antérieure qu’aucun nou-
veau réacteur ne serait construit, cette affirmation a été supprimée dans la nouvelle
mouture, laissant sous-entendre que des tranches supplémentaires pourraient être
construites. Le fait est que vu l’âge actuel des réacteurs si aucun n’était renouvelé ni
leur durée d’exploitation prolongée, la capacité des installations d’énergie nucléaire
chuterait à partir des décennies 2020-2030 et serait nulle à l’aube des années 2050.
Le document plaide aussi pour une intensification de l’usage des énergies naturelles
renouvelables, afin de lutter contre le réchauffement climatique. Il souligne cepen-
dant que se pose un problème de mise à jour des réseaux électriques pour gérer de
façon rationnelle la diversité des modes de production dont certains (éolien, solaire)
sont instables. Toutes ces orientations correspondent à l’opinion émise par M. Abe.
Depuis un an qu’il est en poste, il a manifesté à maintes reprises sa volonté de relan-
cer des réacteurs nucléaires dans l’archipel.
PASSERELLE 1
SUJET
} Durée : 1 h 55
Public concerné
Le test TAGE 2 est un outil d’évaluation et de sélection aux études de management.
Il permet d’évaluer les aptitudes d’étudiants à bac +2 désirant entreprendre ou pour-
suivre des études supérieures en formation première ou continue.
Nature de l’épreuve
Le TAGE 2 ne repose pas sur des connaissances spécifiques telles que l’économie,
mais sur des compétences générales de nature linguistique, de raisonnement et de
résolution de problèmes, évaluant la capacité d’un étudiant à être un futur manager.
Présenté sous la forme d’un questionnaire à choix multiple (QCM), le test comprend
six sous-tests. Chacun est constitué de 10 à 15 questions et doit être passé impérati-
vement dans un temps limite de 10, 15 ou 30 minutes. Le test comprend en tout 70
questions pour une durée totale de passation de 1h55. La gestion du temps est un
élément essentiel de la passation qui doit être intégré dans tout entraînement à la
passation d’un test.
Dimension Verbale
Evalue le niveau de connaissance du langage au travers de questionnaires portant sur
le vocabulaire, les connaissances orthographiques et syntaxiques.
et de la sémantique.
Exemples :
Consigne : compléter la phrase en respectant les règles de la syntaxe et de la cohé-
rence textuelle.
Réponse : B
Question. Pourtant, alors qu’il est représenté et vénéré à travers toute la planète, la
survie de l’hippocampe est menacée.
A) ignoré et déprécié
B) illustré et valorisé
C) schématisé et cultivé
D) récupéré et prié
Réponse : B
Réponse : A
TAGE 2
Question. A l’époque, cette projection avait […] ; […] 18 ans plus tard, le CDI est
toujours là.
Réponse : D
Exemples :
A) 10,50 euros
B) 8,25 euros
C) 6,37 euros
D) 5,12 euros
Question 20. Pour réaliser des travaux dans sa maison après le passage d’une tem-
pête, un particulier a dû faire appel à un couvreur, un électricien et un plombier.
L’ensemble des réparations lui a coûté 1 540 euros. Le montant de la facture du cou-
vreur est le double de celui de la facture de l’électricien et le montant de la facture
du plombier est la moitié de celui de la facture de l’électricien. Quel est le montant
de la facture du couvreur ?
A) 880 euros
B) 570 euros
C) 690 euros
D) 1240 euros
Question 22. La production d’une entreprise a baissé de 20% par rapport à celle
de l’année dernière. De quel pourcentage sa production devra-t-elle augmenter pour
égaler la production de l’année dernière ?
A) 20%
B) 22,5%
C) 25%
D) 27,5%
Question 24. a, b et c sont trois nombres entiers consécutifs impairs tels que :
20 < a < b < c < 30 et tels que a soit un nombre premier.
Quelle est la valeur de b + c ?
A) 44
B) 52
C) 48
D) 50
Dimension Logique
• Sous-test 3. 10 questions - 15 mn
Epreuve de raisonnement logique qui ne nécessite pas de connaissance approfondie
des principes fondamentaux de la logique formelle.
• Sous-test 6. 10 questions - 10 mn
Epreuve relative à des croisements de séries de chiffres, de lettres ou de graphiques.
Exemples :
TAGE 2
Question 26.
16
52
25
70
PASSERELLE 1
76 98 ? 21 10
A) 43 B) 61 C) 54 D) 57
Question 29.
AMO
ZDF
XPR
JLY ? RTI FHC ACQ
UVX
A) CVB B) IKM C) GIA D) LFH
Verticalement : les 2 lettres de droite du triplet sont des lettres qui se suivent dans
l’alphabet avec un saut de 1 lettre.
AMO : MO = M n O
ZDF : DF = D e F
XPR PR PqR
UVX VX V w X
Horizontalement : les 2 lettres de gauche du triplet sont des lettres qui se suivent
dans l’alphabet avec un saut de 1 lettre.
JkLY
RsTI
FgHC
AbCQ
Question 34.
39
525
714 48 ? 36 612
TAGE 2
749
416
A) 60 B)24 C) 636 D) 458
Réponse
Verticalement : (chiffre de gauche)² = nombre à 1 ou 2 chiffres de droite.
PASSERELLE 1
Question.
Ressources disponibles
L’Officiel du test TAGE 2, Le manuel officiel de préparation au test, Editions L’Etudiant
/ FNEGE.
SUJET
Programme, conseils, bibliographie
Public concerné
Tout candidat ayant suivi des cours d’anglais durant sa scolarité – collège, lycée et
formation de type BTS, DUT et Licence 2.
Nature de l’épreuve
Pour l’épreuve écrite d’anglais : elle consiste en un test (QCM) comprenant gram-
maire, structures, usages et compréhension d’un texte écrit.
Conseils de préparation
Sont évaluées les capacités linguistiques fondamentales : il faut donc maîtriser les
règles de grammaire courante, savoir choisir le mot juste sur proposition de plusieurs
synonymes, avoir assimilé les tournures idiomatiques classiques, et avoir acquis de
bons réflexes.
Pour cela, il faut s’entraîner à chercher la règle de grammaire ou la tournure idioma-
tique visée. N’hésitez pas à établir une liste des règles de grammaire et du vocabulaire
qui vous font défaut.
Il faut raisonner très vite, donc faites appel à la logique chaque fois que cela est pos-
sible et méfiez-vous des tournures très proches du français.
Seront évaluées l’aptitude à l’expression et la capacité de structuration du message.
En ce qui concerne la compréhension écrite, c’est la capacité à appréhender un mes-
sage écrit qui sera évaluée ; il faut donc savoir discerner les difficultés, faire appel au
raisonnement tout en respectant les critères grammaticaux et lexicaux.
En résumé, l’essentiel est de travailler le vocabulaire de base nécessaire à l’expression,
le mécanisme de la formation des mots, les faux amis, les verbes à particule adver-
biale et à préposition, les règles de grammaire de base.
Lisez aussi de bons quotidiens ou hebdomadaires (The Economist, The Independent,
The International Herald Tribune, etc.).
Bibliographie
ANGLAIS
} Durée : 1 heure 30
ENGLISH TEST
3. Please use your answer sheet to record your answers. If you think you have
made a mistake on the first line of your answer sheet, there is a second line
provided and it is this answer which will be taken into account.
5. At the end of the exam, you will give the supervisor your test paper and
your answer sheet.
ANGLAIS
PASSERELLE 1
7) Only if you pass the written exam________ eligible for the oral exam.
a) that you will be b) you can be
c) you will be d) will you be
8) Last week the government _______ one of its worst decisions ever.
a) has taken b) taken
c) took d) was taking
9) ________ negotiations with the minister, the professional football clubs will go on
strike.
a) In spite of b) Although
c) Because d) However
ANGLAIS
10) It is_________ that Business Schools should have a more selective recruitment
process.
a) felt commonly b) common felt
c) commonly felt d) a common feel
11) Every time I go to see the family ________them oysters from Normandy.
a) I brought b) I bring
PASSERELLE 1
12) What he proposed at the end of his presentation was just ______ to go his way.
a) for get us agree b) to agree
c) to getting us to agree d) to get us to agree
13) I’ve had enough of this. I’ve discussed the subject ___________.
a) so much time b) too much time
c) so many times d) too many time
15) Voters today are attracted ________ by the left _______ by the right.
a) neither……..or b) both……….or
c) neither……..nor d) either……..nor
17) The company is changing its evaluation process _________ the importance of
teamwork.
a) to make us understand b) for make us understanding
c) for make us understand d) to make us understanding
18) I couldn’t agree __________ with your decision to fire Bob. He was losing us a
lot of clients.
a) much b) too
c) very d) more
19) The lecturer ________ course enlightened me the most had no teacher training.
a) who b) who’s
c) whose d) whom
23) My son has an oil leak on his motorbike / but he doesn’t listen to me. /
(a) (b)
Maybe he will listen to my advice / only when his bike broke down.
(c) (d)
24) They decided to reinforce / the control of their Chinese subcontractors, as they /
(a) (b)
realized that customer satisfaction / depends, above all, of product quality.
(c) (d)
25) If I had read the instructions more carefully, / I wouldn’t make the mistake /
(a) (b)
that resulted in my losing / the majority of my holiday photos.
(c) (d)
26) I was real disappointed when I/ saw the exam results published by the school, /
(a) (b)
as I had the impression that I had passed all the subjects, / but I failed maths and biology.
(c) (d)
27) There is a lot of resistance to GMOs / but do the opponents really understand
the problem, /
ANGLAIS
(a) (b)
and can we feed the worlds population in 2050 / without the support of food tech-
nology?
(c) (d)
28) Often clubs in difficulty change their trainer / and results are sometimes spec-
tacular /
(a) (b)
PASSERELLE 1
as the players suddenly seem more motivated / and achieving much better results .
(c) (d)
29) We are working on two large construction projects / in Africa, each of which are
complex, /
(a) (b)
but neither is as complex as / our major dam project in India.
(c) (d)
30) If you are interested in exciting event / and particularly in extreme sports /
(a) (b)
you should go on YouTube / and see some of the Red Bull videos.
(c) (d)
31) The education is one of the government’s priorities / but things are going slowly /
(a) (b)
and most reforms are meeting resistance / from both teachers and parents.
(c) (d)
32) My friend has put on a lot of weight / as she is eating far too many cakes and
biscuits. /
(a) (b)
I’ve tried to talk to her about it / but she won’t listen as she love eating too much.
(c) (d)
33) The last time I saw him / he has gone absolutely crazy, completely mad, /
(a) (b)
simply because I told him he should / spend more time on his studies and less time
on parties.
(c) (d)
34) I have never managed to achieve / all my objectives, neither personal nor pro-
fessional, /
(a) (b)
even although I have always worked hard / and accepted advice on my weaknesses.
(c) (d)
ANGLAIS
35) For the generation born after WW2 / everything was a lot more easy; /
(a) (b)
we immediately found work after university / and founded a family a lot earlier than
today.
c) (d)
PASSERELLE 1
Choose the word/words which has/have the closest meaning to the word/words
underlined.
36) My five years in the north of England were a terrible experience for me and the
family.
a) disastrous b) fantastic
c) excellent d) surprising
38) His relaxed attitude with customers was clearly an advantage for the job.
a) asset b) drawback
c) promotion d) hurdle
41) He was the greatest criminal of his decade, almost impossible to apprehend.
a) catch b) understand
c) release d) tame
42) After only four months in the job, they started to praise me.
a) criticize b) compliment
c) vilify d) stress
43) I was really bemused by the way she tackled the problem.
a) puzzled b) upset
c) amused d) disappointed
44) My director’s flattery was just a ploy to get me to take the job.
ANGLAIS
a) disclosure b) betrayal
c) assurance d) trick
45) My spell in Dublin left me with a very good command of the English language.
a) job b) studies
c) period d) holidays
PASSERELLE 1
VOCABULARY 2:
Choose the word which has a similar meaning to the word in bold type.
TEXT 1
European Borders Tested as Money Is Moved to Shield Wealth
There was nothing extraordinary about the casually dressed businessman waiting
on a Paris train platform except for the envelopes he carried — stuffed with 350,000
euros in cash, and seized by French customs agents as he prepared to depart for
Belgium. The passenger, Boris Boillon, 43, is a former French ambassador to Iraq and
Tunisia with two degrees from prestigious universities and a Legion of Honor medal.
But to customs agents, who seized the money in July, he was just one of a growing
number of “cash commuters.”
At the borders of European countries in economic crisis, customs agents say they are
seizing increasing amounts of undeclared cash exceeding the €10,000 ($13,750) that
each traveler is allowed to carry. They find it stashed in luggage, cake boxes, pota-
to-chip bags, cookie tins and sometimes even children’s pockets. The cash, often in
bundles of 500-euro notes, is moving with political currents as some Europeans seek
to hide their wealth from rising taxes, high-profile tax investigations, and tightening
rules at Swiss banks and other traditional havens.
The agents say they are routinely detaining business travelers who are on their way
to European financial capitals, carrying minimal luggage and behaving nervously. “We
see professionals and businessmen in insurance and banking, like him, every day,”
said Philippe Bock, secretary general of the French solidarity trade union for cus-
toms agents, referring to Mr. Boillon.“Three hundred fifty thousand euro was nothing
exceptional,” Mr. Bock said. “Every month it passes like that, and there’s more and
more money because of the crisis.”
For decades, banking secrecy laws in Switzerland made banks there a refuge for forei-
gners hoping to keep assets away from official notice. But Switzerland signed a treaty
in October providing for the automatic exchange of tax information with depositors’
home countries. That has left many would-be tax avoiders with little choice but to
move their money around the old-fashioned way.
“The main reason for the increase in seizures is simply the rising use of cash by
fraudsters, including criminal networks and tax evaders,” said Mathieu Delahousse,
a French journalist and co-author of a book about the phenomenon, “Cache Cash.”
“People are still taking money abroad for tax evasion, but it is also moving in the
ANGLAIS
other direction, because Swiss banks are closing accounts of foreign customers, and
then they have to make a choice: declare these bank accounts and pay high taxes, or
hide the money.”
The rule requiring travelers crossing borders within the European Union to make a
written customs declaration when carrying more than €10,000 in cash was introduced
in 2007 in the hope of deterring money laundering and tax evasion. Undeclared
cash can be seized and held for six months, and fines of 25 percent or more can be
PASSERELLE 1
withheld.
Cash seizures by French customs agents have soared over the last decade even as
budget cuts have thinned the agents’ ranks by 25 percent. The total for the first quar-
ter of 2013 was up sixfold from a year earlier, to €103 million, most of it from a man
who tried to drive into France from Switzerland with €86 million in bearer bonds,
which are tantamount to cash. On an average day in 2012, French agents seized
€300,000, 50 percent more than the 2011 average, according to government figures.
And the customs agency estimates that it catches only 5 percent of the undeclared
cash crossing the country’s borders.
The precautions are growing more elaborate, and the finds more eye-catching. In
February, inspectors on the fast train between Zurich and Paris stopped a Spanish
traveler who was carrying €1.8 million ($2.5 million), made up entirely of 500-euro
notes. Those bills, the largest denomination in circulation, have come to be nickna-
med Bin Ladens for their association with money laundering and illicit transactions.
TEXT 1: QUESTIONS
61) The overall theme of this article could be best described as:
a) online money transfers
b) protests against French taxation rules
c) illegal cash movements
d) travelling in Europe
62) Which European country or its citizens is not referred to in the article?
a) France
b) England
c) Belgium
d) Spain
65) How much undeclared cash can you legally travel with?
a) €5000
PASSERELLE 1
b) €10000
c) €13750
d) €15000
68) What are the possible consequences of undeclared cash transfers being seized?
a) seizure of at least a quarter of the undeclared cash
b) immediate imprisonment
c) confiscation of all the cash
d) loss of nationality
69) The largest cash seizure by French customs agents so far has been:
a) €1,8m
b) €300,000
c) €86m
d) €103m
ANGLAIS
PASSERELLE 1
TEXT 2
Jumper Cables for the Mind
This couldn’t possibly be a good idea. On Friday the 13th of September, in an old
brick building on 13th Street in Boston’s Charlestown neighborhood, a pair of elec-
trodes was attached to my forehead, one over my brain’s left prefrontal cortex, the
other just above my right eye socket. I was about to undergo transcranial direct-cur-
rent stimulation, or tDCS, an experimental technique for delivering extremely low
dose electrical stimulation to the brain. Using less than 1 percent of the electrical
energy necessary for electroconvulsive therapy, powered by an ordinary nine-volt
battery, tDCS has been shown in hundreds of studies to enhance an astonishing,
seemingly implausible variety of intellectual, emotional and movement-related brain
functions. And its side effects appear limited to a mild tingling at the site of the elec-
trode, sometimes a slight reddening of the skin, very rarely a headache and certainly
no seizures or memory loss. Still, I felt more than a bit apprehensive as I prepared to
find out if a little bit of juice could amp up my cognitive reserves and make me, in
a word, smarter.
Scientific papers published in leading peer-reviewed journals since 2005 have shown
that tDCS can improve the speed or accuracy with which people perform this atten-
tion-switching task. Other studies have found it can improve everything from working
memory to long-term memory, math calculations, reading ability, solving difficult pro-
blems, piano playing, complex verbal thought, planning, visual memory, the ability
to categorize, the capacity for insight, post-stroke paralysis and aphasia, chronic pain
and even depression. Effects have been shown to last for weeks or months.
the letters (all of them the same) were vowels or consonants, again by pressing either
the “A” or “L” key.
Because I had only a few seconds to respond each time, and because the rule swit-
ched back and forth between odd-or-even and vowel-or-consonant, I found my fin-
gers sometimes pressed the wrong key with a seemingly involuntary twitch, even
when my conscious mind knew the correct response.
rect responses, seven wrong ones, and had an average reaction time of 3.1 seconds.
Over five days, I would be stimulated with tDCS for eight 20-minute sessions.
TEXT 2: QUESTIONS
71) In this article, the journalist describes:
a) brain surgery
b) a neurological experiment
c) a psychological test
d) b) and c)
75) The attention-switching task described in the article is used to test the subject’s
ability to:
ANGLAIS
d) intuition
79) During the attention-switching task, if the journalist saw a plus sign, he had to:
a) press the “L” key with his right hand if the number of consonants was even
b) press the “A” key with the right hand if the number of letters was odd
c) press the “L” key with the right hand if the number of letters was even
d) press the “A” key with the left hand if the number of consonants was odd
CORRIGÉ
4) b 11) b 18) d
5) d 12) d 19) c
6) a 13) c 20) b
7) d 14) b
SECTION 3 – VOCABULARY
1) Choose the word/words which has/have the closest meaning to the word/words
underlined.
36) a 40) c 44) d
37) b 41) a 45) c
38) a 42) b
39) d 43) a
2) Choose the word which has a similar meaning to the word in bold type.
46) a 51) c 56) b
47) d 52) a 57) a
48) c 53) d 58) b
49) b 54) c 59) c
50) b 55) a 60) d
TEXT 1
61) c 65) b 69) c
62) b 66) d 70) d
63) a 67) a
64) d 68) a
TEXT 2
71) d 75) b 79) c
72) c 76) c 80) d
PASSERELLE 1
73) a 77) a
74) b 78) c
1re épreuve
Faire la synthèse en allemand d’un texte allemand extrait de la presse allemande d’en-
viron 600 mots et d’un texte français extrait de la presse française d’environ 600 mots.
La synthèse comportera environ 150 mots (± 10 %).
Le texte allemand et le texte français abordent un sujet commun ou voisin vu sous
deux optiques différentes.
2e épreuve
Épreuve rédactionnelle : traiter en allemand un sujet en rapport avec les deux textes
dont le candidat aura fait la synthèse.
On demande 200 mots minimum.
ture (et relecture) approfondie des textes, ainsi qu’une prise de distance par rapport à
leur contenu sont donc la condition sine qua non pour réaliser de bonnes synthèses.
Attention : la synthèse à partir du texte français n’est en aucun cas une traduction !
De même, le jury est sensible à des prises de position personnelles du candidat par
rapport au sujet rédactionnel qui ne sauraient être un plagiat des textes proposés
précédemment.
On évitera les banalités affligeantes, les lieux communs et les propos creux… même
en allemand ils ne trompent personne !
Enfin il est inutile de préciser qu’une langue soignée respectant la syntaxe, l’ortho-
graphe, la ponctuation, les majuscules ainsi qu’une écriture lisible, une copie bien
PASSERELLE 1
SUJET
} Durée : 2 heures
Sujet
Sonntagsarbeit
Travail à faire
1. Lesen Sie aufmerksam den Text “Der Sonntag ist und bleibt ein Tag voller Zauber”.
Fassen Sie diesen Text zu einer Synthese in deutscher Sprache zusammen.
Diese Synthese soll ca. 150 Wörter (+/- 10%) umfassen.
Keine Paraphrase!
10 Punkte
2. Lesen Sie aufmerksam den Text „Travail le dimanche: Quand Marseille donne
l’exemple“.
Fassen Sie den Text zu einer Synthese in deutscher Sprache zusammen.
Diese Synthese soll ca. 150 Wörter (+/- 10%) umfassen.
Keine Übersetzung, keine Paraphrase!
10 Punkte
ALLEMAND
PASSERELLE 1
TEXT 1
Der Sonntag ist und bleibt ein Tag voller Zauber
Die Lebens- und Arbeitswelt hat sich im vergangenen Jahrzehnt sehr verändert. Wir
merken das schon gar nicht mehr, so ist es uns in Fleisch und Blut übergegangen.
Nicht nur gleitende Arbeitszeiten sind üblich, sondern es ist statistisch belegt, dass
inzwischen bereits 40 Prozent der Deutschen samstags arbeiten. Und jeder vierte
Deutsche geht mindestens einmal im Monat sonntags zur Arbeit.
Die beiden früher freien Tage sind somit lebensweltlich okkupiert und nivelliert, was
seit Jahren zu regelmäßigen heftigen Debatten führt, wie es denn zumindest mit dem
Sonntag zu halten sei. Und lange hatte man das Gefühl, die Verteidiger des heiligen
Sonntags, also des christlich begründeten Ruhetages, seien auf dem Rückzug.
Immer entzündete sich der Streit an der Frage der Ladenöffnungen, so als sei der
Sonntag für den modernen Menschen die letzte Möglichkeit, sich mit dem Nötigsten
zu versorgen. Doch nun hat eine Umfrage ein erstaunliches Ergebnis gebracht: Die
breite Mehrheit der Deutschen will am Sonntag nicht einkaufen und keine zusätzli-
chen Ladenöffnungszeiten.
Das alles klingt hyperpragmatisch und utilitaristisch, in der Tat. So ist es mit der Libe-
ralisierung des Marktes. Sie fragt nicht nach Traditionsbrüchen oder Grenzen und ist
manchmal seelenlos. Der Befragung ist nicht zu entnehmen, dass die Menschen aus
religiösen Gründen Wert auf den Sonntag legten (das sonntägliche Glockenläuten ist
für viele keine Musik, die, wer sie einmal hörte, nicht mehr missen will).
Und doch behält der siebte Tag seine Aura, entfaltet er ein anderes Tempo als das der
Wochentage, weil er durch Ruhe und Langsamkeit, oft auch Familiensinn, besticht. Es
ist etwas in uns, kulturell, religiös, geschichtlich, anthropologisch, ein Rhythmus, der
allen Verlockungen der gefräßigen Moderne widersteht. Der Sonntag ist und bleibt
ein Tag des Zaubers.
PASSERELLE 1
Le sujet de l’ouverture des magasins le dimanche n’est pas partout l’objet de polé-
miques. Après la condamnation de Sephora pour ouverture après 21 heures, c’est
au tour de Castorama et de Leroy Merlin de se voir contraints à fermer 15 magasins
le dimanche en Ile de France. Alors que les spécialistes franciliens du bricolage se
déchirent et que le débat politique se focalise sur le grand principe du repos domi-
nical, les commerçants du centre-ville de Marseille se félicitent de la solution mise en
œuvre dans une certaine discrétion depuis la fin 2012.
La capitale phocéenne a élargi à tout son centre la petite zone touristique qui se
concentrait jusqu’alors autour de la seule rue Saint-Ferréol. Tous les magasins concer-
nés, des Galeries Lafayette au petit commerçant, peuvent donc ouvrir leurs portes 52
dimanches par an s’ils le souhaitent. Mais l’originalité du dispositif ne réside pas dans
l’existence de cette zone touristique, une possibilité prévue par la loi Mallié de 2009,
mais dans le fait que sa mise en place a fait l’objet d’un consensus entre les commer-
çants, les organisations syndicales et les élus.
Alors que la loi Mallié n’impose aucune contrainte salariale pour l’ouverture le di-
manche dans les zones touristiques, afin de ne pas pénaliser les petits commerçants
qui disposent de peu de moyens pour offrir des primes à leurs employés, un accord
social territorial a été trouvé à Marseille, qui prévoit une majoration des salaires
« plancher » de 30 %. Et cet accord a été signé par les unions locales de la CFDT, de
la CTFC, ainsi que de FO, le syndicat en pointe contre l’ouverture le dimanche en
Ile-de-France...
d’affaires de 6 %, selon le premier bilan dressé fin mars. Pour les 1.000 commerces
concernés en 2013, l’ouverture dominicale doit entraîner la création de 1.000 emplois
équivalents temps plein.
Selon l’Union du commerce de centre-ville, les possibilités d’ouverture le dimanche
ne sont cependant pas forcément utilisées 52 fois par an. Les villes qui accueillent de
nombreux touristes évoluent vers la généralisation de la pratique. Dans d’autres com-
munes, moins touristiques, le nombre d’ouvertures est plus limité. Ainsi, à Bordeaux,
les Galeries Lafayette se contentent de 15 dimanches.
Text 1 : Der Sonntag ist und bleibt ein Tag voller Zauber
Ob religiös oder nicht – für die meisten Menschen in Deutschland bleibt der Sonntag
ein besonderer Tag, der sich von den anderen Wochentagen abheben soll. In den
letzten Jahren hat sich die Arbeitswelt und mit ihr unser Lebensrhythmus stark verän-
dert. Viele Menschen arbeiten auch samstags und so bleibt mittlerweilen nur noch
CORRIGÉ
der Sonntag als, im Prinzip, arbeitsfreier Tag. Da ohnehin schon viele Läden abends
deutlich länger geöffnet haben und auch das Einkaufen im Internet immer mehr
genützt wird, besteht nur bei wenigen Menschen der Wunsch nach einkaufsoffenen
Sonntagen. Zeit für Ruhe und Familie und das Bedürfnis nach einer Pause sind den
meisten Menschen viel wichtiger als die Möglichkeit, auch am Sonntag einkaufen zu
können. Das ist das überraschende Ergebnis einer Umfrage in Deutschland. So behält
der Sonntag auch in einer liberalisierten Welt seinen besonderen Reiz.
(134 Wörter)
Corrigé:
(145 Wörter)
ALLEMAND
PASSERELLE 1
SUJET
Programme, conseils, bibliographie
Public concerné
Niveau Licence 2 de Biologie ; DUT Génie biologique (options : Analyses biologiques
et biochimiques, Diététique, Industries alimentaires, Agronomie) ; BTS Analyses bio-
logiques et Biochimie.
Programme
• Organisation et fonctionnement de la cellule eucaryote. Les principaux constituants
organiques. Les tissus animaux.
• Étude des grandes fonctions et de leurs régulations en physiologie animale : diges-
tion, respiration, excrétion, circulation et reproduction. Les systèmes intégrateurs de
l’organisme (nerveux et endocrinien).
• Génétique formelle (monohybridisme, dihybridisme, liaison génétique) et molé-
culaire (ADN et ses différents niveaux de compaction : nucléosomes, chromatine,
chromosomes, structure des gènes, éléments génétiques mobiles, mutations…).
• Les techniques en biologie (microscopies photonique et électronique, immunomé-
thodes, cultures cellulaires, méthodes séparatives, techniques opératoires…).
Conseils de préparation
La préparation à l’épreuve demande, impérativement, dans un premier temps, l’acqui-
sition des principales connaissances, par conséquent des notions essentielles relatives
aux différents chapitres du programme.
L’étudiant doit établir des fiches permettant de résumer les faits essentiels et d’organi-
ser sa pensée en construisant un plan.
Pour chaque partie du programme, dans un second temps, une lecture approfondie
doit lui permettre de compléter ses connaissances pour pouvoir argumenter et déve-
lopper sa pensée de manière cohérente, réfléchie et originale.
L’étudiant doit se préparer à répondre, après analyse et réflexion de la ou des solu-
tions proposées et exactes, aux différentes questions du QCM.
Pour le sujet de synthèse, il doit s’exercer à développer son travail de manière logique
BIOLOGIE
Bibliographie
• E. N. Marieb, Biologie humaine : anatomie et physiologie, 1re édition, éd. De Boeck
Université, 2000, 560 p.
• A. J. F. Griffiths, W. Gelbart, J. H. Miller et R. C. Lewontin, Analyse génétique mo-
derne, 1re édition, éd. De Boeck Université, 2001, 696 p.
PASSERELLE 1
} Durée : 2 heures
a) Les lysosomes
b) Le réticulum endoplasmique.
c) L’appareil de Golgi.
d) Les péroxysomes.
2- Le péristaltisme est:
3- D ans la liste ci-dessous, quels ions n’interviennent pas dans les phéno-
mènes à la base des potentiels d’action :
a) Sodium.
b) Potassium.
c) Phosphate.
d) Chlorure.
e) Calcium.
4- L’hormone de croissance humaine est une protéine de 191 acides aminés.
Pour la synthèse d’une molécule de cette hormone, il faut :
BIOLOGIE
b) 191 codons.
c) 191 nucléotides dans l’ARNm dont elle sera la traduction.
d) 193 codons.
e) Un nombre infini de codons.
PASSERELLE 1
a) Est un neuromédiateur qui est le plus souvent stocké dans des vésicules postsy-
naptiques.
b) Est un neuromédiateur qui est le plus souvent stocké dans la fente synaptique.
c) Peut avoir la nicotine pour agoniste.
d) Intervient comme neuromédiateur au niveau des jonctions neuromusculaires.
6- L’amniocentèse :
8- Q
uel rôle est joué par les lymphocytes T4 lors du déroulement des méca-
nismes de l’immunité acquise ?
BIOLOGIE
PASSERELLE 1
9- U
ne suspension purifiée d’un organite X est placée dans un milieu initia-
lement saturé en O2.
Le dispositif permet d’introduire dans ce milieu diverses substances.
Le graphe indique l’évolution des concentrations en O2 et ATP en fonction du temps,
selon les substances introduites.
Doc. 1
Doc. 2
BIOLOGIE
PASSERELLE 1
Quelle est la probabilité pour le couple III 5 et III 6 d’avoir un enfant atteint ?
a) P= ¼
b) P= 1/40
c) P= 1/120
d) P= 1/320
11- P
our comprendre l’évolution des hormones au début de la grossesse, on
réalise des mesures de concentrations plasmatiques de progestérone et
HCG (Hormone Chorionique Gonadotrope) chez une femme sur deux
cycles successifs, le second étant caractérisé par une fécondation suivie
d’une grossesse.
BIOLOGIE
le début de la grossesse.
d) L’HCG exerce un rétrocontrôle négatif sur le complexe hypothalamo-hypophy-
saire, ce qui bloque les cycles ovariens et utérins.
12- Les organismes vivants peuvent être apparentés et classés suivant la pos-
session de caractères dérivés.
a) P
our établir un arbre phylogénétique, les caractères comparés doivent obligatoire-
ment être homologues.
b) Les duplications et les mutations sont des innovations génétiques.
c) Tortues, serpents et crocodiles forment le groupe phylogénétique des Reptiles.
d) Le crocodile est plus proche des autruches que du serpent.
Sujet :
Les protéines membranaires dans la cellule eucaryote animale.
CORRIGÉ
4- d
5- c, d
6- b, d
7- b
8- e
9- c, d
10- c
11- b, c
12- a, b, d
13- a, c, d
- protéines transporteurs
Les transports assurés ne sont pas spontanés, ils nécessitent donc un couplage.
Dans le cas de la pompe Na+/K+ ATP dépendante, l’énergie provient de l’hydrolyse
de l’ATP. Dans le symport Na+/Glucose de l’entérocyte, l’énergie provient du gradient
de sodium.
CORRIGÉ
titre, ce sont des acteurs majeurs.
D’autres molécules sont aussi présentes dans la membrane (lipides, sucre,..)
Les protéines cellulaires ont aussi d’autres fonctions essentielles :
- transport et stockage de dioxygène (myoglobine et hémoglobine)
- enzymatiques (enzymes digestives, des différentes voies du métabolisme,...)
- motilité cellulaire (actine et myosine du muscle, filaments kinétochoriens,...)
BIOLOGIE
PASSERELLE 1
} Durée : 2 heures
Sujet :
Planète radio
Planète radio est une radio libre et importante sur le territoire national avec ses
quelques millions d’auditeurs quotidiens. Elle diffuse des émissions de tout type :
variété, musicale, jeux, culturelle… Mais Planète radio est surtout connue pour son
professionnalisme. Elle possède un vrai savoir-faire journalistique et une culture ra-
diophonique faite de convivialité et d’enthousiasme.
aussi à renforcer cette valeur de découverte du monde qui fait le succès de la radio.
En septembre prochain, Planète radio va donc recevoir huit animateurs de radio pen-
dant 1 mois : deux animateurs d’une radio libre africaine, une animatrice de la radio
Tunis bleue, la directrice de la radio de Fujian (une province chinoise regroupant plu-
sieurs îles pour lesquelles la radio est très importante), trois animateurs d’une radio
libre indienne et enfin une animatrice de Bélem au Brésil. Ils parlent tous anglais et
l’arrivée de ces délégations radiophoniques enthousiasme tous les collaborateurs de
Planète radio.
1. le cadre du projet d’échange (objectif(s), enjeux pour la radio comme pour les
délégations, thème général servant de fil rouge aux quatre semaines)
CORRIGÉ
2. un planning sur 4 semaines des actions proposées et respectant les contraintes
suivantes :
a. une collaboration avec les animateurs de Planète radio
b. des temps d’échanges entre les membres de ces délégations
c. deux événements festifs au cours du mois avec chacun un thème en rapport
avec la radio
Objectifs secondaires :
• Proposer un cadre d’organisation répondant aux exigences des contraintes
• Veiller à la mise en ambiance et la collaboration active des animateurs de radios
Enjeux :
• L’interculturel : ouverture au monde par la découverte de nouvelles cultures, nou-
velles pratiques de radio, création de partenariats possible…
• L’innovation : Planète radio, comme les autres radios invitées, ont un fort enjeu
d’innovation par le biais du mélange temporaire des équipes pouvant déboucher
sur de nouvelles idées d’émissions.
Thème : « Fréquence monde » ou « International Wibes » par exemple.
La deuxième partie détaille d’abord deux événements festifs à destination des équipes.
De nombreuses idées ont été proposées allant du simple blind test musical ou jour-
nées thématiques à la radio jusqu’aux expéditions particulières soit dans des lieux
ressemblant aux pays invités, soit au contraire typiquement parisienne avec un angle
radio ou communication prononcé.
Puis vous deviez proposer un cadre de planification pouvant cette fois-ci prendre
la forme d’une grille radio souvent très précise mais n’occupant pas forcément l’en-
semble du mois. Un planning Gantt ou d’un réseau Pert s’il était bien maîtrisé consti-
tuait un plus. Mais également la question budgétaire même avec des estimations « à la
louche » montrant ainsi que vous aviez quelques aptitudes à l’anticipation financière.
PASSERELLE 1
Public concerné
L’épreuve « Passerelle 1 » en Droit est destinée, sinon aux seuls juristes de formation
(Licence 2 Droit), du moins à des étudiants ayant suivi des enseignements de droit
privé, c’est-à-dire de droit civil, droit des affaires, etc., de manière significative, au
cours de leurs « formations courtes » de type BTS, DUT, ou d’une Licence 2 AES, ou
d’une Licence 2 Sciences économiques.
Il serait vain d’imaginer pouvoir passer le concours avec succès sans avoir un bagage
juridique véritable.
Programme
• Introduction au droit : la preuve, l’organisation judiciaire, le droit objectif, les diffé-
rentes branches du droit, les droits subjectifs.
• Les personnes : les personnes physiques, les personnes morales, état et capacité
des personnes.
• Les biens, meubles et immeubles, droits réels principaux, droits réels accessoires,
propriété et possession.
• Droit des obligations : typologie des obligations ; techniques contractuelles ; clauses
pénale, résolutoire, de non concurrence, attributive de compétence matérielle et /
ou territoriale, de conciliation… classification des contrats ; formation du contrat, le
consentement et les vices qui l’affectent, l’objet, la lésion, la cause, les nullités ; la
force obligatoire du contrat inter partes ; l’effet relatif du contrat à l’égard des tiers ;
les sanctions applicables lors de la mauvaise exécution du contrat ou de son inexé-
cution ; les différentes formes de responsabilités délictuelles et quasi délictuelles,
responsabilité objective, responsabilité du fait personnel, du fait d’autrui, du fait des
choses, les quasi-contrats.
• Droit commercial : le commerçant ; les actes de commerce ; le fonds de commerce ;
les opérations sur le fond de commerce (location-gérance, cession du fond de com-
merce…) ; le statut des commerçants.
Conseils de préparation
L’épreuve juridique « Passerelle » est de nature pratique. Il faut donc connaître les
DROIT
synthèse ensuite.
Résoudre correctement un cas pratique suppose donc, en premier lieu, une qualifi-
cation des éléments de fait présentée sous forme d’introduction résumant brièvement
le scénario du cas proposé. En deuxième lieu, il s’agit d’identifier les problèmes juri-
Bibliographie
Le programme des épreuves « Passerelle 1 » étant fondé principalement sur le droit
civil, et plus spécialement les questions tenant à l’introduction au droit, les personnes
et le droit des contrats, la responsabilité civile et le droit des affaires ; dans la pers-
pective d’une intégration dans une école de commerce, on peut simplement suggérer
les ouvrages suivants à titre d’exemples non exhaustifs :
• D. Lefebvre, E. Mollaret-Laforêt et al., Droit et entreprise, éd. Presses universitaires
de Grenoble.
• Droit de l’entreprise. L’essentiel pour comprendre, éd. Lamy.
• Initiation au droit des affaires, éd. Francis Lefebvre.
DROIT
PASSERELLE 1
} Durée : 2 heures
Sujet
Corrigé
CORRIGÉ
La personnalité juridique de la personne humaine prend fin avec la mort de l’indivi-
du. Le constat de la mort s’établit après un arrêt cardiaque et respiratoire persistant. La
mort suppose la réunion de trois éléments : l’absence totale de conscience, l’abolition
des réflexes et l’absence totale d’activité motrice et de ventilation spontanées. Dans le
même sens deux électroencéphalogrammes nuls permettent de constater le décès de
l’individu. La mort doit être déclarée à l’officier de l’état civil du lieu du décès. Cette
déclaration permet la rédaction de l’acte de décès lequel précède le permis d’inhu-
mer. Le permis d’inhumer ne peut être délivré que vingt-quatre heures minimum
après le décès. Il est délivré par l’officier de l’état civil pour un enterrement dans un
cimetière communal ou par le préfet pour un enterrement dans une propriété pri-
vée. La mort entraine certaines conséquences, comme par exemple la possibilité de
prélever des organes, sauf si la personne s’y est opposée de son vivant. La mort, en
revanche, ne fait pas disparaitre totalement la personnalité de l’individu après sa mort
puisque la volonté du défunt peut produire un certain effet après sa mort. Il en sera
ainsi, par exemple de toute personne capable de rédiger un testament dont les dis-
positions seront exécutoires après sa mort. Le corps humain doit être respecté après
la mort. Les restes des personnes décédées, y compris les cendres de celles dont le
corps a donné lieu à crémation, doivent être traités avec respect, dignité et décence.
Enfin, est pénalement puni l’outrage à la mémoire des morts ou encore l’atteinte à
l’intégrité du cadavre.
L’absent est l’individu dont l’existence est incertaine. Le régime de l’absent comprend
deux phases permettant de lever progressivement l’incertitude. Dans un premier
temps, la personne est présumée être absente. Il s’agit de la personne qui a cessé de
paraître au lieu de son domicile ou de sa résidence sans que l’on en ait eu de nou-
velles. L’absent doit être considéré comme encore vivant. A la demande d’un proche
ou du ministère public, le juge des tutelles est saisi d’une demande de constatation
DROIT
de présomption d’absence. Le présumé absent n’est pas réputé décédé et pour cette
raison son mariage n’est pas dissout et sa succession n’est pas ouverte. Sauf si le
présumé absent a laissé une procuration pour le représenter et administrer ses biens,
le juge des tutelles peut désigner un représentant du présumé absent. De plus, le
juge peut déterminer la somme devant être affectée annuellement à l’entretien de la
famille et aux charges du mariage et des enfants. Dans l’hypothèse où le présumé
PASSERELLE 1
absent reparaît ou donne de ses nouvelles, il pourra demander à ce qu’il soit mis fin
par le juge aux mesures prises pour le représenter ou administrer son patrimoine.
Il recouvre ainsi les biens gérés ou acquis pour son compte durant la période d’ab-
sence. Dans un second temps, lorsque dix ans se sont écoulés depuis la constatation
en justice de la présomption d’absence ou vingt ans depuis que la personne a cessé
jugement déclaratif peut être annulé et dans ce cas l’absent doit recouvrir ses biens
dans l’état où ils se trouvent ou le prix des biens aliénés. Le mariage de l’absent, en
revanche, reste dissous.
La disparition est l’hypothèse où le décès de l’individu est certain alors même que
son corps n’a pu être retrouvé. C’est également l’hypothèse où le corps de l’individu
n’a pu être retrouvé après une disparition dans des circonstances de nature à mettre
en danger sa vie, comme par exemple un naufrage. A la demande d’un proche ou du
procureur de la République, le décès de l’individu peut être déclaré par le Tribunal
de grande instance du lieu de la mort ou de la disparition. Le jugement est inscrit
sur les registres de l’état civil du lieu réel ou présumé du décès. Si le disparu reparaît
l’annulation du jugement peut être demandée.
grité morale. Pour commencer, toute personne a droit au respect de sa vie privée. Les
éléments ainsi protégés sont son identité, son domicile mais aussi sa vie sentimentale,
familiale, son état de santé, ses croyances religieuses, son appartenance syndicale…
Aucun salarié ne peut être licencié pour un motif lié à sa vie privée, sauf si ce motif
CORRIGÉ
des personnes photographiées est présumé. Dans le même sens, la vidéosurveillance
des personnes pour des questions de sécurité ne constitue pas une atteinte à la vie
privée.
Public concerné
Les candidats doivent estimer individuellement s’ils ont le niveau correspondant à la maî-
trise des programmes de Licence 2 de sciences économiques, de fin de deuxième année
d’AES, ainsi que d’autres formations à caractère économique de type Bac +2 (DUT, BTS).
Programme
• L es grandes fonctions économiques (production, répartition, dépense) en économie
ouverte.
• L’évolution des structures économiques et l’organisation de la production.
• Le progrès technique et l’innovation.
• Les stratégies d’entreprise, la concentration et la concurrence sur les marchés.
• L’économie monétaire et financière : la monnaie, les banques, les systèmes
financiers et la politique monétaire.
• Le rôle de l’État : objectifs et instruments de politique économique.
• L’intégration européenne.
• Les grands courants de la pensée économique.
• L’histoire économique de 1945 à nos jours : les grandes tendances.
Conseils de préparation
L’esprit de l’épreuve consiste à :
• Vérifier l’acquisition personnelle de connaissances en économie sur les thèmes mis
au programme.
• Vérifier la capacité à exploiter un dossier documentaire. Celui-ci donne des pistes
de réflexion à expliciter et à compléter. Rappelons aux candidats qu’il est inutile
de recopier ou de paraphraser les documents : les correcteurs ne sont pas dupes
et cela n’apporte rien. Les documents présentés servent à aider les candidats à
mobiliser rapidement des arguments : ce n’est qu’un éclairage partiel. Il faut utiliser
ses connaissances personnelles et ne pas nécessairement adhérer aux positions
présentées dans les documents.
ECONOMIE
• Faire la preuve d’une capacité à présenter de façon logique et organisée des infor-
mations : il s’agit d’une dissertation. Cela implique un plan organisé autour d’une
idée conductrice avec : introduction, parties, sous-parties et conclusion.
Il n’est pas question de livrer en deux heures une somme exhaustive ; il est cependant
attendu des candidats une capacité à faire le tour des grandes idées sur la question
posée. Précisons qu’il faut concilier les aspects d’analyse économique (mécanismes,
théories) et les faits (la préparation à cette épreuve doit intégrer l’acquisition de
connaissances minimales sur les grands traits de l’histoire économique depuis 1945
afin de pouvoir traiter convenablement les sujets) : ce n’est ni un exercice de modéli-
sation, ni un descriptif pur et simple ou une accumulation de faits sans référence aux
PASSERELLE 1
ECONOMIE
PASSERELLE 1
} Durée : 2 heures
Vous répondrez selon un plan logique et clair, en utilisant à la fois vos connaissances
personnelles (tant du point de vue de l’analyse économique que de celui des faits) et
les informations données par le dossier.
Les documents sont présentés dans un ordre quelconque ; ils ne donnent que
quelques pistes. Les paraphraser est inutile.
DOSSIER DOCUMENTAIRE
Document 1
Document 2
Il est relativement courant de pointer du doigt la permanence des déficits publics
français depuis trois décennies et l’ampleur de la dette publique qui en résulte. Il est
moins fréquent d’aborder cette question du point de vue des excédents et créances
ECONOMIE
par l’inflation. Le résultat final est certes le même, mais «l’euthanasie des rentiers» est
plus facile à mettre en œuvre que le recours à l’impôt...
Document 4
Le niveau actuel de la dette la rend impossible à rembourser : la Grèce ne pourra pas
rembourser la sienne, les particuliers trop endettés - comme les étudiants américains
endettés jusqu’au cou pour leur éducation et qui, pris au piège par les banques,
n’arrivent pas à trouver de travail - ne pourront pas honorer leurs créances.
La question n’est pas de savoir si la dette sera annulée, mais plutôt dans quelles pro-
portions, dans quelles conditions et à quelles fins. […]. Ce serait salutaire, car cela
allègerait quantité de souffrances humaines et rappellerait que l’argent n’est pas sacré
et que payer ses dettes n’est pas l’essence de la morale.
ECONOMIE
Cela viendra-t-il d’en bas, du fait de la pression politique exercée par des mouve-
ments populaires, ou d’en haut, de manière à préserver au maximum les inégalités
sociales existantes avec un minimum de changements? C’est là que se situe le vrai
combat aujourd’hui.
Document 5
Lorsque l’économie va mal, faut-il intervenir massivement pour relancer la croissance
ou au contraire maîtriser les dépenses publiques et assainir l’économie pour qu’elle
reparte sur des bases nettes. Une chose est sûre, si l’on est cohérent, on ne passe pas
de l’une à l’autre en l’espace d’un an !
Ce que l’on doit faire, et ce n’est pas idéologique, c’est ce qui nous permet de sortir
de cette crise. Ici, deux camps s’opposent fermement. D’un côté Stiglitz, prix Nobel
très critique à l’égard du marché, de l’autre, les économistes dits « libéraux », très
critiques à l’égard de l’État. L’opposition porte sur une question de priorité : faut-il
prendre le risque d’augmenter les déficits publics pour soutenir une faible croissance
ou réduire ces déficits au risque de détruire la croissance ?
CORRIGÉ
Il n’est pas question en deux heures de livrer une somme exhaustive ; il est cependant
attendu des candidats une capacité à faire le tour des grandes idées sur la question.
Le texte quoique relativement bref doit être dense et précis : il doit contenir des réfé-
rences aux travaux, aux concepts et aux mécanismes de l’analyse économique sur la
question et ne pas être un étalage bavard de considérations assez vagues.
Le jury demande donc instamment aux candidats un effort accru quant à l’acquisition
de connaissances lors de la préparation du concours. Il y a trop de copies faites de
bavardages sans référence aux notions et travaux élémentaires de la science écono-
mique. Les candidats doivent acquérir et faire un usage scientifique des concepts-clés
au regard du programme du concours.
Les connaissances sont d’autant plus importantes que les résultats scientifiques ne
vont que rarement dans le sens commun : les copies qui se bornent à du commen-
taire n’en sont alors que plus catastrophiques.
Les sujets proposés depuis des années sont centrés sur des problématiques classiques
bien repérées :
• de façon à pouvoir différencier les candidats par la notation. Il est demandé de
classer les copies, plus que d’indiquer un niveau dans l’absolu.
• de façon à permettre de valoriser les candidats qui ont sérieusement préparé
l’épreuve et qui mènent une réflexion argumentée de qualité utilisant les travaux des
sciences économiques.
à-vis d’autres candidats qui s’astreignent à respecter les règles dans ce domaine. Il ne
sert à rien d’évoquer des excuses comme quoi l’orthographe ne serait qu’un moyen
de distinction sociale : les fautes dont nous faisons état ici seraient aisées à corriger
si les candidats faisaient l’effort minimal de relecture et de vérification des accords de
genre et de nombre. C’est trop souvent de la désinvolture.
Le jury rappelle avec fermeté, cette année encore, qu’une écriture lisible, un langage
correct et adapté (orthographe, vocabulaire employé,…) une présentation claire du
texte produit, font partie des qualités minimales que l’on est en droit d’attendre
PASSERELLE 1
d’étudiants se situant à un niveau d’études bac + 2, non seulement pour des raisons
purement académiques mais aussi pour des raisons professionnelles : il s’agit pour les
candidats de faire la preuve qu’ils sont capables de communiquer des informations à
autrui, capacité qu’ils auront à mobiliser en permanence dans l’exercice de leur vie
professionnelle future.
Les progrès constatés les années précédentes concernant le plan se confirment : dans
leur grande majorité.
• les copies sont convenablement structurées :
• l’introduction comporte trois parties. Elle amène le sujet, définit convenablement
ses termes, reproduit le sujet et l’explicite (problématique) puis annonce le plan
général ;
• le développement est constitué de parties et de sous-parties commençant chacune
par une phrase qui exprime la ou les idées générales qui vont y être développées
(« phrase-titre », rédigée [obligatoire !])
• une conclusion termine le travail (reprise des idées générales et ouverture)
• ce plan est visualisé par des sauts de ligne, des paragraphes, donc facile à suivre.
Les correcteurs apprécient.
Trois remarques :
• Début de l’introduction : se méfier de la technique de « l’ accroche ». Elle est très
utile pour un journaliste qui s’efforce de séduire, de retenir, d’ « accrocher » un
lecteur qui feuillette son journal ou sa revue par une anecdote, un fait, si possible
spectaculaire et le décider à lire son article. Utile aussi pour un conférencier qui
veut captiver l’attention de son auditoire. Ici, il n’y a pas à accrocher le correcteur,
mais à lui montrer que l’on a bien compris le sujet et qu’on « l’amène » avec rigueur
et logique. L’accroche a souvent un côté « racoleur » et puéril, ce qui agace et dessert
le candidat plus qu’il ne le sert.
ECONOMIE
• Conclusion générale :
•Sa première partie doit être constituée par une reprise des idées générales. Mais
PASSERELLE 1
elle doit être très courte. Il ne faut pas faire un résumé du développement : ce
serait, ici encore, une perte de temps, aux dépens des raisonnements, de l’ar-
gumentation à l’intérieur du développement. Cette partie est généralement trop
longue, du moins pour cette épreuve qui dure deux heures.
CORRIGÉ
une ultime occasion pour le candidat de révéler des compétences donc d’amélio-
rer sa note. Cette partie de la conclusion est généralement mauvaise, sans intérêt.
NB : Des candidats remettent encore des copies écrites à l’encre bleue très pâle : s’ils
voulaient ne pas être lus par les correcteurs, ils ne s’y prendraient pas autrement ! Il
faut soigner la forme.
B. Analyse du sujet
Définir les termes clés est vital pour pouvoir expliciter la question posée, donner le
sens du sujet (la problématique). Il faut absolument soigner cette partie du travail lors
de la réflexion en début d’épreuve.
Nous attirons l’attention des candidats sur le fait que la compréhension par l’analyse
des sujets soumis est une compétence professionnelle future : ils seront exposés à
des demandes incessantes (on ne dira plus « sujet ») de la part de clients, de colla-
borateurs, de managers, etc. S’ils ne font pas attention à ce qui leur est demandé, ils
s’exposent à de graves déconvenues dont la sanction sera autrement plus lourde que
du rouge dans la marge: attention !
Le jury réitère sa demande : l’introduction, outre les trois parties rappelées plus haut,
doit comporter impérativement dans son contenu :
• La définition de tous les mots contenus dans le sujet
• Une définition du champ spatial et temporel de la question
• Une explication de la question posée (la problématique), qui ne soit pas une simple
reformulation immédiate du sujet mais un court paragraphe présentant les enjeux
de la question posée, les facettes du sujet, les sous-questions qui se posent : il faut
expliquer votre compréhension de ce qui vous est demandé dans le sujet posé
• Une annonce de l’idée générale et du plan en réponse à la question posée
1. Le libellé
ECONOMIE
Le sujet de cette année portait sur un point bien repéré du programme : la dette des États.
« La dette des États a-t-elle des limites ? »
• La « dette des États » : elle correspond à l’ensemble des engagements financiers
pris sous forme d’emprunts par les administrations publiques. Elle évolue au
rythme des remboursements d’emprunts effectués et des nouveaux emprunts
contractés pour financer les déficits.
« a-t-elle des limites ? » : il s’agit de savoir s’il existe un maximum, un seuil qui rende
compte d’un point au-delà duquel l’endettement public n’est plus possible. Cette
question a un retentissement d’actualités depuis plusieurs années (Ce n’est pas un
sujet grec en soi). En particulier dans l’Union européenne où l’on a défini un tel
seuil (60% du PIB) et où il est allègrement franchi, y compris par les Allemands…
2. La problématique
Ce sont les mots de liaison qui définissent la « commande » qui vous est passée : le
sujet est la dette des Etats, certes, mais que me demande-t-on ? C’est l’analyse des
mots de liaison, des connecteurs logiques, qui apporte la réponse (cf ; ci-dessus).
En définissant les mots de liaison, vous exprimez donc la problématique. Cela donne
lieu dans l’introduction à un texte explicatif du sujet : ne vous contentez pas d’une
pseudo reformulation du sujet qui n’apporte rien. Expliquez ce que vous avez com-
pris du problème qui vous est soumis. Ce n’est pas non plus une série de questions
façon brainstorming : cela peut être une pratique acceptable au brouillon mais la
rédaction de la problématique ne peut aboutir à un paragraphe entièrement à la
forme interrogative (assommant à lire). Expliquez donc simplement mais précisément
ce que vous avez compris de ce qui vous est demandé dans le sujet.
Si vous faites l’effort de bien définir ce que l’on vous demande (et ce que l’on ne
vous demande pas), votre travail en sera grandement facilité : on répond mieux à une
question lorsque l’on a une bonne compréhension de la question…
1) Remarques générales
Il faut rappeler quelques exigences propres à l’épreuve :
ECONOMIE
L’épreuve consiste à faire la preuve d’une capacité satisfaisante à faire le lien entre :
• les concepts économiques de base que les candidats sont censés connaître à partir
CORRIGÉ
du moment où ils choisissent cette épreuve,
• et des faits de l’histoire économique.
Les références sont trop souvent « parachutées » sans souci d’intégration dans un
raisonnement ou un enchaînement logique. Elles doivent venir épauler une argu-
mentation.
À propos de la mobilisation des connaissances théoriques, on peut préciser que les
représentations graphiques en usage en sciences économiques, si elles sont em-
ployées, doivent être accompagnées d’un « mode d’emploi » et d’un raisonnement
explicite. Les graphiques peuvent compléter une argumentation, ils ne peuvent en
aucun cas s’y substituer. Il est obligatoire de formuler explicitement les idées qui s’y
rattachent.
Les schémas fléchés sont à proscrire : rédigez les enchaînements que vous souhaitez
exposer.
Le dossier doit être utilisé par le candidat. Non seulement il a intérêt à le faire, mais,
en outre, il a obligation de le faire, afin de permettre au correcteur de tester sa capa-
cité à comprendre les informations qui lui sont fournies et à les utiliser
Le contenu du dossier de documents est volontairement incomplet : Il est délibéré-
ment conçu de telle sorte qu’il ne permette pas de traiter l’intégralité du sujet. Il est
ECONOMIE
là pour fournir une aide partielle et suggérer des pistes de recherche et de réflexion.
Le dossier demande donc à être complété par des connaissances personnelles qui
se greffent sur les documents pour les expliciter et les prolonger, en amont ou en
aval du raisonnement. En effet, des connaissances personnelles préalables sont indis-
pensables pour comprendre certains documents, souvent volontairement allusifs ou
tronqués : ils suggèrent une piste, mais laissent à la charge des candidats le soin
d’apporter les éléments complémentaires nécessaires.
Enfin, ce n’est pas parce qu’une idée est dans un document qu’elle est vraie… Il faut
avoir un regard, scientifique. La paraphrase devient alors totalement catastrophique.
PASSERELLE 1
CORRIGÉ
L’originalité peut être envisagée comme une qualité supplémentaire éventuelle, qui
enrichit, qui complète la solidité de l’analyse et non qui s’y substitue.
Il n’y a aucune raison sérieuse de s’imposer a priori de faire un plan en deux parties
plutôt qu’en trois ou l’inverse (Idem pour les sous-parties). Le plan n’est qu’un outil,
un moyen de présenter clairement et logiquement les idées générales auxquelles on
a abouti : ce sont donc les idées que l’on veut défendre qui commandent les choix
concernant la structure du plan.
On cherchera ici à tracer un cadre possible de présentation que les candidats selon
leur niveau de connaissance pourront enrichir avec des connaissances plus théo-
riques et/ou factuelles. Ce sont des axes de réponse à étayer.
Introduction :
1 Amener le sujet (tout en définissant les termes du sujet à mesure qu’on les ren-
contre ; pour le détail, se reporter ci-dessus à l’analyse des termes du sujet)
Les États (cf. définition supra), dans leurs différentes composantes, ont une compta-
bilité publique avec des recettes et des dépenses.
Le solde des recettes et des dépenses des administrations publiques est généralement
négatif depuis les années 1970 : les administrations publiques sont des agents à
besoin de financement, besoin qu’il faut financer.
Lorsque ce besoin de financement occasionne l’émission de titres de dette (Bons du
Trésor, obligations), le stock de dette brute augmente. Symétriquement, le rembour-
sement des créanciers détenteurs de titres diminue le stock de dette.
2 Poser le sujet
− (On recopie le sujet sans changer l’énoncé) : ainsi, la dette des États a-t-elle des
limites ?
− (on explicite le sujet : c’est la problématique. Il faut prendre le temps d’expliquer
votre compréhension de la question posée : vous n’en serez que plus à l’aise pour
construire l’argumentation de votre réponse. Imaginez que l’on vous demande de
répondre à une question qui ne vous est pas posée !) : il s’agit de savoir s’il existe un
ECONOMIE
maximum, un seuil qui rende compte d’un point au-delà duquel l’endettement public
n’est plus possible. Cette question a un retentissement d’actualités depuis plusieurs
années (Ce n’est pas un sujet grec en soi). En particulier dans l’Union européenne où
l’on a défini un tel seuil (60% du PIB) et où il est allègrement franchi, y compris par
les Allemands…
3 Annoncer l’idée générale et le plan (il s’agit de construire une phrase de ma-
nière à indiquer la thèse et annoncer la progression de l’argumentation sans ambiguï-
té (elle peut être construite comme un quasi-assemblage des phrases titres des parties
PASSERELLE 1
de niveau 1)
A. La dette des États a des caractéristiques propres que n’a pas une dette
privée
CORRIGÉ
Un agent privé s’inscrit dans un horizon temporel fini : il doit veiller à ne pas être trop
endetté et il doit rembourser ses dettes jusqu’au dernier centime. Il n’y a pas de seuil
mathématique unique définissant un maximum mais il ya un seuil à ne pas dépasser
en fonction de ses revenus, de son patrimoine et de son statut professionnel.
Un État a un horizon temporel infini : il peut lever des impôts et ne fait pas faillite
(cette notion juridique n’a aucun sens pour un État). Il peut donc fonctionner avec
une dette perpétuelle ; il n’y apas de seuil établissant une limite.
La situation des États est très variable de ce point de vue malgré la définition d’un
seuil dans le cadre des critères de Maastricht dans l’UE. Si les Grecs le dépassent,
Français et Allemands également. Hors UE, Etats-Unis et surtout le Japon ont des ratio
dette publique rapportée au PIB élevés.
B. Mais cela ne signifie pas qu’un État peut faire n’importe quoi : encore faut-
il que sa dette soit soutenable ce qui est bien repéré par la science écono-
mique. Cela repose sur trois facteurs selon « l’arithmétique de la dette »
Un différentiel taux d’intérêt réel - taux de croissance positif fait grimper la valeur
du ratio d’endettement, d’autant plus qu’il est important. La soutenabilité d’une dette
publique repose donc sur des conditions d’emprunt favorables et une croissance éco-
nomique forte. Un pays connaissant une croissance faible, voire la crise, et empruntant
à un coût moyen élevé atteindra rapidement une situation insoutenable dans le temps.
Un ratio de dette sur PIB passé élevé rend difficile la soutenabilité présente et future.
Cela constitue une autre « limite » à l’endettement public. Un pays a donc une histoire
financière qui conditionne le niveau d’endettement ; des gouvernements héritent de si-
tuations de leurs prédécesseurs et laissent une situation financière à leurs successeurs…
Le solde budgétaire conditionne également la soutenabilité de la dette : plus le ratio
du déficit primaire (déficit hors intérêts de la dette) au PIB est élevé, plus cela limite
la capacité du pays à soutenir un niveau d’endettement. La politique budgétaire influe
donc fortement sur la soutenabilité de l’endettement public.
Ces facteurs se composent est peuvent alimenter ce que l’on appelle trivialement «
un effet boule de neige » : ils peuvent se composer et se cumuler dans le sens d’un
endettement croissant et difficilement contrôlable.
ECONOMIE
Conclusion partielle
2. Des situations de fait tendent à montrer l’existence de limites sans que l’on
sache les quantifier
A. La notion de limite peut être approchée par les situations d’endettement
trop important
Un endettement public excessif limite les marges de manoeuvre budgétaires pour
faire face aux besoins de la population : la charge de remboursement excessive peut
PASSERELLE 1
CORRIGÉ
génération suivante, au risque de rompre l’équité intergénérationnelle. La limite ici
est plus d’ordre politico-sociale que strictement économique et financière. Le Japon
avec ses plus de 200% de ratio d’endettement bénéfice d’une forte intégration entre
générations qui rend impensable toute réaction des jeunes générations vis-à-vis de
leurs aînés.
Conclusion
ECONOMIE
I. Nature de l’épreuve
3ème épreuve
Épreuve rédactionnelle. Il s’agit de traiter librement un sujet en rapport avec les deux
textes dont le candidat aura fait la synthèse.
II . Objectifs
L’épreuve vise à mobiliser et tester les compétences du candidat dans les domaines
suivants :
- Compréhension d’un document écrit en espagnol et en français,
- Connaissances culturelles, historiques et économiques du monde hispanophone,
- Capacités de synthèse et d’appropriation personnelle d’une problématique liée au
monde hispanophone.
Pour ce faire, il est nécessaire d’associer à une maîtrise solide de la langue une bonne
connaissance de la sphère culturelle et économique du monde hispanoaméricain, de
savoir retirer d’un support les concepts et les informations essentiels afin de les mettre
en forme rapidement et efficacement.
rapporter à une réalité précise du monde hispanophone (un homme politique, une
entreprise, un événement, les délocalisations, le tourisme, l’immigration, etc.), mais
aussi aborder un sujet sous un angle bien plus général dans le cadre des relations
franco-espagnoles ou franco-hispano-américaines (i.e. politiques de coopération dans
le domaine de la Recherche et du Développement : forces/faiblesses, divergences/
convergences, historique des relations, etc.).
Les concepteurs s’efforcent de faire en sorte que les sujets ne soient ni trop spé-
cialisés, ni trop techniques, ni sulfureux, ni ennuyeux (même s’ils savent qu’il est
PASSERELLE 1
La synthèse à partir d’un texte en français est celle qui pose le plus de problèmes
formels car il faut trouver les mots justes dans la langue cible. Ce n’est en aucun cas
un exercice de thème. Néanmoins, tout candidat averti retrouve facilement la plupart
des mots-clés dans le texte en espagnol puisque les deux articles traitent un aspect
du même thème sous un éclairage différent.
Concernant le fond, certains candidats oublient qu’une synthèse se base sur les prin-
cipes suivants :
- lire attentivement le document pour en faire une analyse rigoureuse,
- distinguer l’essentiel de l’accessoire,
- reproduire les mots-clefs (pas de recopiage in extenso de passages du texte !),
- proscrire les commentaires personnels,
- respecter les consignes quant à la longueur exigée,
- supprimer les exposés introductifs du genre : «El texto que voy a sintetizar está
sacado del muy famoso periódico español… en fecha de…, y en una primera parte
voy a tratar el tema de…».
- enchaîner logiquement les idées… Et c’est là que le bât blesse...
A ce sujet, voici une liste des enchaînements les plus courants qui peut s’avérer utile.
S’il ne faut pas en abuser, il convient cependant de les connaître pour les employer
correctement.
Quant à l’exercice de production libre (parfois oublié parce que le libellé se trouve
au verso de la page 4 !), le jury est sensible à des prises de positions personnelles du
candidat par rapport au sujet rédactionnel qui ne saurait être un plagiat des textes à
synthétiser. Il convient d’éviter les banalités affligeantes, les lieux communs, le propos
creux, les contrevérités.
Enfin, il est inutile de préciser que la langue doit être soignée : respect de la syntaxe,
de l’orthographe, de la ponctuation, des majuscules. Une copie bien présentée, à
l’écriture lisible, prédispose déjà le correcteur à émettre un avis favorable.
IV . Bibliographie
Nous conseillons aux candidats de lire la presse dans les deux langues (Le Monde, Le
Point, Le nouvel Observateur, l’Express, Les Echos… El País, El Mundo, ABC, La Van-
guardia, Actualidad Económica…) et de consulter des sites Internet.
Quelques références :
- Le thème lexico-grammatical en fiches (Ellipses, 2007)
- Précis de grammaire espagnole. Avec exercices et thèmes grammaticaux (Ellipses,
2008)
- Civilisation espagnole et hispano-américaine (Hachette Supérieur, 2008)
- Mémento bilingue de civilisation. Le monde hispanique contemporain (Bréal édi-
tions, 2009)
- Lexique espagnol en 22 grands thèmes d’actualité (Ellipses, 2011)
ESPAGNOL
PASSERELLE 1
SUJET
} Durée : 2 heures
CONSIGNES
Tout manquement à ces normes (par excès ou par défaut) sera sanctionné.
SUJET
L’épreuve comprend TROIS PARTIES, chacune étant notée sur 20. Durée de l’épreuve :
2 heures
I.
SYNTHÈSE EN ESPAGNOL D’UN DOCUMENT RÉDIGÉ EN
ESPAGNOL
(150 mots ± 10 %. Tout manquement à ces normes – par excès ou par défaut – sera
sanctionné).
mayoría de la población tiene apenas los medios para sobrevivir, pero gustosos pa-
gan por el espectáculo, ya sea en el estadio, en casa con la televisión de pago… o ¡en
las cantinas con pantalla gigante!
No es necesario recordarlo: no hay mejor medio de apartar al pueblo de su realidad,
que dejarlo librarse a sus pasiones. A quienes dirigen a esta ingrata sociedad, les
conviene, obviamente, sumir al pueblo en la enajenación, y la manera más fácil de
hacerlo es el “deporte”.
Es narcisista, el deporte, como ya toda la miserable sociedad en que nos ha tocado
vivir, puesto que se orienta únicamente a la satisfacción del cuerpo y a su supuesto
embellecimiento. Se alienta, con la actividad deportiva, a la hiper-formación de los
músculos, al afinamiento de la figura, etc.; todo cuanto nos haga entrar en el molde
del ridículo concepto de belleza que tan erróneamente nos vende la publicidad.
El negocio del deporte es una plaga que conviene desaparecer y en su lugar implan-
tar una sana cultura de la diversión, en donde la actividad física sea un medio de
superarnos como personas, y no un fin, cuyo objetivo es solamente el dinero.
« Il est impossible de gérer un club de foot comme une entreprise solide et rentable »
Lorsque le chef de l’État, François Hollande, affirme que « les clubs sont des entre-
prises comme les autres », à qui les compare-t-il? Aux grandes entreprises qui sont
également concernées par la taxe à 75% et emploient des salariés percevant au moins
un million d’euros par an. Si les clubs de football sont soumis aux mêmes règles fis-
cales et sociales que ces sociétés, ils présentent toutefois certaines spécificités.
Là où les bénéfices des plus grandes entreprises se comptent en milliards, ceux que
réalisent les clubs de football atteignent péniblement les quelques millions d’euros.
Ainsi, lorsque Total a réalisé plus de 10 milliards de profits, en 2012, le meilleur élève
de Ligue 1, Lille, a gagné à peine… 4 millions. « Contrairement aux sociétés classiques,
l’objectif des clubs de football n’est pas de maximiser leurs profits » , affirment Simon
Kuper et Stefan Szymanski, dans leur ouvrage Les attaquants les plus chers ne sont pas
ESPAGNOL
ceux qui marquent le plus. Ils dépensent tout ce qu’ils gagnent pour remporter le plus
de matchs possible. « Le football n’est pas seulement un business de petite taille, c’est
aussi un mauvais business. Mais cela ne veut pas dire que les clubs doivent continuer
d’être mal gérés ». Une spécificité à laquelle Michel Platini va tenter de mettre fin en
obligeant les clubs à équilibrer leurs comptes financiers. « À défaut de ne pas gagner
d’argent, l’enjeu pour le football français est déjà de ne pas en perdre », ajoute Pascal
Perri, consultant économique sur RMC Sport et auteur du livre Ne tirez pas sur le foot !
Côté chiffre d’affaires, la plus grande entreprise française, Total, pèse plus de 200
PASSERELLE 1
Afin de compenser l’envolée des salaires de leurs salariés, le football français tente,
avec peine, à développer les recettes de billetterie ou de produits dérivés. « À force
d’être dépendants des droits TV, les clubs savent à l’avance quel sera leur chiffre d’af-
faires, contrairement aux entreprises classiques dont les résultats sont aléatoires »,
conclut Pascal Perri.
ESPAGNOL
PASSERELLE 1
I.
SYNTHÈSE EN ESPAGNOL D’UN DOCUMENT RÉDIGÉ EN
ESPAGNOL
El negocio del deporte
CORRIGÉ
Desde siempre el deporte ha sido un factor clave para llevar una vida saludable y
un vector para la educación de la juventud tanto en el trabajo en equipo como en la
participación social.
Hoy en día, a través de los medios de comunicación, el deporte ha pasado a ser una
herramienta de manipulación de masas ya que, por una parte asistir a acontecimien-
tos deportivos, cueste lo que cueste, es una manera de sumir a la población a la
enajenación para olvidar la triste y cruda realidad y por otra parte, el culto al cuerpo
y a su propia satisfacción responden a los modelos que hoy en día exigen nuestras
sociedades modernas.
Con la crisis actual, los sueldos millonarios de los jugadores de fútbol y el precio
para ir a ver un partido u otro espectáculo deportivo así como la publicidad son el
cóctel perfecto para que el deporte tenga como objetivo el dinero y no la superación
humana a través del ejercicio físico.
reporta grandes beneficios, se maneja mucho dinero y los jugadores se han conver-
tido en productos para comerciar.
III. PRODUCTION LIBRE EN ESPAGNOL
El deporte tiene una gran influencia en la sociedad; destaca de manera notable su im-
portancia en la cultura y en la construcción de la identidad nacional. El deporte tiene
efectos positivos tanto en la educación, en la economía como en la salud pública.
PASSERELLE 1
CORRIGÉ
deportistas, agentes, medios de comunicación, etc. Desgraciadamente la progressiva
relevancia y difusión del deporte ha contribuido al deterioro en el modo de practi-
carlo primando el éxito y el triunfo a toda costa.
ESPAGNOL
PASSERELLE 1
Public concerné
Tout candidat ayant suivi un enseignement de gestion dans le cadre d’une formation
en Licence 2, BTS ou Dut.
Nature de l’épreuve
Tester la compréhension des principes de base de la comptabilité générale, ana-
lytique et du contrôle de gestion, la capacité de réflexion de l’étudiant et non sa
connaissance de techniques très pointues.
Programme
• Les documents du système comptable.
• Analyse des coûts :
– utilisation des coûts de revient (coûts complets, variables, directs),
– coûts marginaux,
– coûts préétablis.
• Analyse de rentabilité :
– exploitation du seuil de rentabilité,
– marges et contributions.
• Notion de base d’organisation.
• Principes de conception d’un système d’information.
Conseils de préparation
•R evoir ses cours de 1er cycle en comptabilité générale, comptabilité analytique et
contrôle de gestion.
• Bien comprendre les principes de base de ces matières.
• Faire des exercices simples et les annales du concours en temps limité.
• Bien lire les énoncés.
• Réfléchir à l’intérêt des différentes techniques étudiées.
GESTION
Bibliographie
• G. Enselme, Comptabilité financière de l’entreprise, éd. Litec.
• C. Raulet, Comptabilité analytique et contrôle de gestion, éd. Dunod.
• M. Lebas, Comptabilité analytique de gestion, éd. Nathan.
• T. Cuyaubere, J. Muller, Contrôle de gestion : la comptabilité analytique , t. 1 éd. La
Villeguerin, 1997.
PASSERELLE 1
SUJET
} Durée : 2 heures
PROBLEME 17 POINTS
Première partie
Madame Becker avait depuis longtemps le projet de créer une entreprise. Il y a trois ans,
son choix de création s’était porté sur les services à la personne à domicile. Elle avait donc
envisagé deux projets de création d’entreprise en Alsace. Soit une entreprise spécialisée
dans les travaux ménagers aux domiciles des particuliers, soit une entreprise spécialisée
dans la livraison de repas aux personnes âgées ou personnes à mobilité réduite.
1er projet, Entreprise de travaux ménagers. L’heure de ménage aurait été facturée
21 €. Il n’y avait pas de charges variables et les charges fixes totales avec deux sala-
riés travaillant 35 heures par semaine s’élevaient à 9 400 € par mois comprenant les
charges salariales, les charges administratives, les assurances, les impôts…
1/ Q
uel aurait été le seuil de rentabilité de ce projet en nombre d’heures facturées
par mois ? Etait-il réalisable ?
2ème projet, Entreprise de livraison de repas à domicile. Les plateaux repas achetés
3,6 € auraient été revendus 11 €. Un véhicule aurait été acheté. Le total des charges
fixes mensuelles se serait élevé à 9 900 €. Avec le personnel et les infrastructures exis-
tantes l’entreprise aurait pu livrer au maximum 1 100 repas par mois.
2/ En se basant sur une activité de 1 100 repas par mois, quel aurait été le coût uni-
taire de chaque repas livré ? Quel aurait été le résultat prévisionnel ?
Il est donc apparu à Madame Becker qu’aucun des deux projets n’était viable.
Après réflexion, elle envisagea de créer une entreprise avec plusieurs activités com-
plémentaires. D’un point de vue commercial, cela crée une synergie entre les activités
GESTION
et d’un point de vue contrôle de gestion, cela permet de répartir les charges fixes
importantes sur plusieurs activités.
Deuxième partie
La société « SAD Services à domicile » créée il y a trois ans, est implantée en Alsace et
propose quatre types de services aux particuliers :
PASSERELLE 1
La société est installée dans des locaux qu’elle loue. Dans ces bâtiments se trouvent
d’une part un bureau avec quelques mobiliers et un matériel informatique et d’autre
part un local de rangement où est stocké le matériel de bricolage et de jardinage
(perceuse, tondeuse, débroussailleur….). Aucun matériel ne peut servir à la fois au
bricolage et au jardinage. Les clients faisant appel à l’entreprise pour le bricolage et
le jardinage n’ont donc pas l’obligation de fournir leur matériel.
L’entreprise possède un petit camion utilisé pour les activités bricolage et jardinage
permettant de transporter le personnel, l’outillage, les matériaux de bricolage divers
(portes, fenêtre…), et d’évacuer par exemple les branches d’arbres taillées… Le coût
fixe trimestriel pour ce camion comprenant les dotations aux amortissements, l’entre-
tien … s’élève à 9 000 € mais il est impossible de répartir facilement ce coût trimestriel
entre les deux activités.
La société ne possède aucun matériel pour les travaux ménagers, les clients four-
nissent leur matériel.
Les salariés de l’entreprise se rendent sur leur lieu de travail avec leur véhicule per-
sonnel et sont indemnisés en fin de mois en fonction des kilomètres parcourus.
La livraison des repas à domicile se fait grâce à un véhicule loué en crédit-bail.
Monsieur Verdi réceptionne les appels des clients, il s’approvisionne ensuite chez un
traiteur fournisseur en plateaux repas, et livre ces plateaux aux clients.
(1) Aucun relevé d’heures n’est effectué, il est impossible en fin de trimestre de savoir le temps passé par chaque
salarié sur chacune des deux activités.
Il existe d’autres charges fixes non détaillées. Madame Becker souhaiterait gérer plus
efficacement son entreprise et décide donc de mettre en place un système de calcul
de coûts spécifiques afin d’apprécier la rentabilité de chacune de ses quatre activités.
GESTION
Dans un premier temps, elle décide de recenser toutes les charges de son établisse-
ment et de les classer selon deux critères :
- Charges variables ou charges fixes
- Charges directes ou charges indirectes.
En combinant ces deux critères, on obtient alors quatre catégories de charges, des
charges fixes directes, des charges fixes indirectes, des charges variables directes
et des charges variables indirectes. Il est alors possible de construire un tableau de
résultat permettant de dégager des marges sur coûts spécifiques et un résultat global.
PASSERELLE 1
Madame Becker établit donc un tableau de résultat en coûts spécifiques pour le deu-
xième trimestre de l’année. Il est fourni en Annexe 1.
Classer chacune des charges ci-dessous dans l’une des quatre catégories :
- Loyer des locaux
- Consommation de peintures, de colles, de petites fournitures électriques… pour
l’activité bricolage
- Dotations aux amortissements des gros matériels de jardinage
- Dotation aux amortissements du petit camion
- Les redevances de crédit-bail pour la voiture utilisée par monsieur Verdi
- Coût salarial de Madame Becker
- Coût salarial des employés affectés au jardinage, bricolage
- Coût salarial des employés affectés aux travaux ménagers
- Coût salarial de Monsieur Verdi
- Le coût d’achat des plateaux repas.
Charges directes
Charges indirectes
l’année N+1 dans les deux cas : location en crédit-bail et achat auprès d’un conces-
sionnaire.
3/ G
râce à l’Annexe 1, calculer pour chacune des activités, les taux de couverture des
charges fixes indirectes.
4/ P
réciser l’intérêt des coûts spécifiques. Quel peut être l’utilité d’un tableau de
résultat en coûts spécifiques ?
PASSERELLE 1
5/ D
’après ce tableau, il apparait que les deux activités qui dégagent des marges sur
coûts spécifiques importantes sont les activités bricolage et jardinage. On pourrait
donc suggérer à Madame Becker de développer ces deux activités simplement en
se basant sur l’importance des marges sur coûts spécifiques et des taux de couver-
ture des charges fixes indirectes.
Qu’en pensez-vous ? Pourquoi ces deux activités ont-elles des charges fixes directes
si peu importantes et par conséquent des marges sur coûts spécifiques aussi élevées ?
6/ E
n fin de trimestre précédent, Madame Becker avait fixé des objectifs de marge sur
coûts spécifiques pour chacune des quatre activités. L’activité « Livraison des repas
» n’a pas atteint son objectif.
L’objectif de marge sur coût spécifique était de 10 000 €. En considérant qu’aucune
économie n’aurait pu être réalisée sur les charges fixes directes, combien de repas
aurait-il fallu livrer et facturer à 11 € pour atteindre cet objectif ?
7/ C
oncernant l’activité « Livraison des repas », et d’après une étude commerciale, si
le prix des repas était réduit de 1 € afin d’être porté à 10 € cela provoquerait une
augmentation d’activité de 10 % (sans augmentation des charges fixes).
Faut-il réduire le prix de 1 € ?
Travaux Livraison
Bricolage Jardinage Totaux
ménagers de repas
Nombre
d’heures 750 880 5 700
facturées
Nombre de
2 500
repas livrés
Prix unitaire de
l’heure ou du 39 39 22 11
repas
Chiffres
29 250 34 320 125 400 27 500
d’affaires
Charges
750 9 000
variables
Marge sur coût
28 500 34 320 125 400 18 500
variable
Charges fixes
500 820 100 000 10 000
directes
Marge sur coûts
28 000 33 500 25 400 8 500 95 400
spécifiques
Charges fixes
94 400
indirectes
Résultat 1 000
2/ L ’entreprise Alpha est soumise à la TVA. Indiquez pour chacun des postes énu-
mérés ci-dessous, s’il figure pour un montant hors taxe (HT) ou pour un montant
toutes taxes comprises (TTC) au compte de résultat ou au bilan de l’entreprise.
GESTION
- Les immobilisations
- Les stocks de marchandises
- Les créances clients
- Les charges
- Les produits
3/ P
ourquoi les entreprises de certains secteurs d’activité demandent-elles une ré-
duction du taux de TVA s’appliquant aux marchandises ou aux services qu’elles
vendent ?
Première partie
1/ Seuil de rentabilité = 9 400/21 = 448 heures
Cela fait 224 heures par salarié par mois ce qui n’est pas possible avec des salariés
effectuant 35 heures par semaine donc 152 heures par mois, même avec des heures
CORRIGÉ
Deuxième partie
1/
Charges variables Charges fixes
Charges directes •C
onsommation de colles •D otations aux
peintures… amortissements du
•C
oût d’achat des plateaux matériel de jardinage
repas • Redevances de crédit-bail
• Coût salarial des employés
des travaux ménagers
• Coût salarial de monsieur
Verdi
Charges indirectes • Loyer
• Dotation aux
amortissements du camion
• Coût salarial de madame
Becker
• Coût salarial des employés
au bricolage et jardinage
• Avec le crédit-bail
Immobilisations financières
3 000 0 3 000
Dépôt de garantie
Immobilisations corporelles
16 000 (1) 8 000 8 000
Matériel de transport
(1) 16 000 * ¼ * 2 = 8 000
Travaux Livraison de
Bricolage Jardinage
ménagers repas
Taux de
couverture des 28 000/94 400 33 500/94 400 25 400/ 94 400 8 500 / 94 400
charges fixes = 29.66% = 35.49% = 26.91% = 9%
CORRIGÉ
indirectes
L’intérêt de la méthode des coûts spécifiques repose sur l’obtention de deux marges
pour chaque produit ou activité d’une entreprise.
- La marge sur coût variable
- La marge sur coût spécifique
La méthode permet d’éviter la répartition des charges fixes indirectes qui est toujours
difficile à opérer et qui comporte toujours une part d’arbitraire. La méthode permet
d’analyser les résultats à deux niveaux différents et de prendre certaines décisions.
- Au niveau de chaque produit ou activité il est possible de calculer un point mort,
c’est-à-dire le niveau d’activité indispensable pour que la marge sur coût spécifique
soit positive. Lorsque celle-ci est négative il peut paraître logique d’un point de vue
strictement financier d’arrêter cette activité. Mais cela peut conduire aussi à revoir le
montant du prix de vente unitaire, à réduire les charges fixes directes ou les charges
variables unitaires…
- Au niveau du résultat de l’entreprise, il est indispensable pour dégager un bénéfice
que les marges sur coûts spécifiques couvrent les charges fixes indirectes, c’est-à-
dire que la somme des taux de couverture des différentes activités soit supérieure à
100%. Plus le taux de couverture d’une activité sera élevé, plus celle-ci sera perfor-
mante et indispensable à l’entreprise. Selon les marges dégagées, selon les taux de
couverture, certaines activités pourront alors être supprimées ou développées ou
modifiées. Ce système de calcul de coûts peut également conduire la direction de
GESTION
spécifiques. Ici elles s’élèvent à 94 400 € contre 112 070 pour les charges variables
et directes, elles sont donc importantes et limitent l’intérêt des coûts spécifiques.
Il faut ensuite examiner la nature de ces charges indirectes et vérifier qu’elles
concernent bien toutes les activités. Or dans notre entreprise ce n’est pas le cas.
le camion sert à ces deux activités donc les frais liés au camion notamment les
amortissements sont des charges indirectes. Par contre les frais de la voiture de
monsieur Verdi sont des charges directes affectées uniquement à l’activité « livrai-
son de repas ».
Donc dans ce tableau les marges sur coûts spécifiques des deux activités bricolage
et jardinage sont élevées mais elles ont peu de sens par le fait que les principales
charges de ces deux activités, le coût salarial et les amortissements sont des charges
indirectes. Il serait donc absurde de se baser uniquement sur les taux de couverture
des charges fixes indirectes pour développer ces deux activités.
CA de l’activité 11 x
Charges variables 3.6 x (3.6 = 9 000 / 2 500)
MSCV 7.4 x
Charges fixes 10 000
Marges sur coût spécifique 7.4 x – 10 000
7/ A
ugmentation d’activité de 10% donc le nombre de repas est de 2 500 *1.1 = 2 750
donc le chiffres d’affaires est de 2 750 * 10 = 27 500 €
• 1ère réponse possible : Le chiffre d’affaires est le même mais comme l’activité est
plus importante il y aura davantage de charges variables et donc le résultat sera
plus faible.
• 2ème réponse possible :
La MSCV diminue de 1 € et est égale à 6.4 €
Marge sur coût spécifique = 6.4 * 2 750 – 10 000 = 7 600 €
La marge diminuerait, il ne faut donc pas diminuer le prix de 1 € !
8/
GESTION
• Le résultat aurait été le même car les chiffres d’affaires et le total des charges
auraient été identiques.
• Le montant des charges fixes indirectes aurait été différent et plus faible car cer-
taines charges qui étaient indirectes avec quatre activités deviendraient directes
avec seulement trois activités. Il s’agit du coût salarial des employés du jardinage-
bricolage (45 000 €), ainsi que du coût du petit camion (9 000 €).
PASSERELLE 1
CORRIGÉ
Charges variables 750
Marge sur coût variable 62 820
Charges fixes directes 55 320
Marge sur coût spécifique 7 500
Questions de réflexion
La TVA
2/ S i l’entreprise est soumise à la TVA, cela signifie qu’elle facture de la TVA à ses
clients (la TVA collectée), TVA qu’elle reversera ensuite à l’Etat. Mais lorsque l’en-
treprise paie ses fournisseurs lors d’achats, elle règle le montant TTC et demande
ensuite à l’Etat de lui restituer le montant de la TVA (c’est la TVA déductible)
Les produits sont comptabilisés HT, la TVA n’est pas un produit pour les entreprises
puisqu’elles reversent la TVA collectée à l’Etat.
Les stocks de marchandises sont valorisés au coût d’achat, ou au coût de produc-
tion d’après le plan comptable général. Un coût étant une somme de charges et les
charges étant enregistrées hors taxe, les stocks sont donc enregistrés pour un montant
HT.
Les créances clients correspondent à ce que nous doivent les clients, ceux-ci à
l’échéance règleront le montant total c’est-à-dire TTC donc les créances clients sont
TTC au bilan.
PASSERELLE 1
TVA, espèrent que cette baisse incitera les consommateurs à acheter leurs produits
donc aura un effet positif sur leur chiffres d’affaires et donc indirectement sur leur
résultat. Certaines entreprises peuvent également profiter d’une baisse du taux de
TVA pour accroitre leurs marges en ne modifiant pas leurs prix de vente TTC.
GESTION
PASSERELLE 1
SUJET
} Durée : 2 heures
PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
Catherine CLERGEAUD, actuellement directrice, a créé la société BARCLER en 1991,
et a commencé son activité par l’importation et l’exportation de tréteaux en bois fabri-
Mme CLERGEAUD s’interroge donc sur les opportunités à saisir quant à ce nouvel espace
et réfléchit à diversifier sa clientèle en élargissant ses canaux de distribution.
BARCLER ne vend qu’aux professionnels (jardineries) et particuliers via le site internet
et souhaite aujourd’hui développer d’autres cibles de clientèle.
TRAVAIL DEMANDE
QUESTION 1 :
Mme CLERGEAUD s’interroge sur l’opportunité de développer une clientèle locale.
En effet autant, l’entreprise réalise des chiffres satisfaisants et connait une croissance
régulière sur la cible des particuliers à travers le site jardindeco.com, autant elle a
du mal sur la cible des professionnels. Les centrales d’achat posent des conditions
d’achat draconiennes et sont en termes de marge de plus en plus exigeantes. Mme
CLERGEAUD souhaite donc diversifier sa clientèle et vous demande de lui proposer
des pistes pour définir une nouvelle stratégie commerciale (Voir Annexe 2).
1. Dans une note, vous proposerez dans une première partie de nouvelles cibles de
clientèles à votre responsable en justifiant votre choix et dans une 2ème partie les
méthodes de vente que vous appliqueriez.
GESTION ET NEGOCIATION COMMERCIALE
QUESTION 2 :
Le choix de l’entreprise s’est porté sur la cible des mairies et des associations. Elle
souhaite faire un premier test sur 30 mairies du département de la Vienne avec la
commercialisation des jeux géants auprès de cette cible. Profitant de votre présence
dans l’entreprise, elle a choisi de vous faire effectuer un démarchage direct de cette
clientèle.
1. Après étude, on estime que 2 visites sont nécessaires par mairie. Le temps d’une
visite étant d’une heure environ. Il faut prévoir un temps de déplacement en
moyenne d’à peu près 3 heures par jour. Vous travaillez 8 heures par jour, aux-
quelles il faut enlever la pause déjeuner d’une heure. Combien de rendez-vous
pourrez-vous assurer par jour et combien vous faudra-il de jours pour assurer
l’ensemble des rendez-vous pour l’ensemble des mairies test ?
Dans un 2ème temps, vous proposerez une méthode de tournée sachant que vous
êtes basé à Poitiers et que vous devez rentrer tous les soirs. (Annexe 3).
Vous donnerez un exemple concret de votre itinéraire d’une journée de visite. Quels
types d’outils peuvent vous aider dans la construction de cette journée.
QUESTION 3
Vous avez pris des rendez-vous et vos interlocuteurs, directeurs, animateurs respon-
PASSERELLE 1
sables des secteurs Enfance des centres de loisirs et les directeurs des services des
Mairies vous ont paru intéressés par vos produits. A part votre catalogue (Annexe
6), vous n’avez aucun autre outil à votre disposition pour pouvoir démarcher vos
prospects.
Jardindeco.com a été programmé de toutes pièces par l’un des employés de la société
et graphé par une agence de communication locale de Poitiers (Aérolithe.com). Sans
ANNEXE 2
Si on profitait de ce début d’année pour faire un état des lieux des ressources
et des forces dont dispose l’entreprise afin d’organiser ses futurs plans d’ac-
tion commerciale ? L’occasion de remettre à plat sa stratégie.
Alexander Osterwalder et Yves Pigneur, avec leur incroyable réseau de plus de 470
collaborateurs dans le monde, ont écrit l’un des plus excitants ouvrages que j’ai lus
ces dix dernières années : Business Model nouvelle génération Ouvrage paru chez
Pearson en 2011. Voir aussi www.businessmodelgeneration.com.... Non seulement il
est conçu de façon radicalement innovante, mais il s’adapte à tous les secteurs d’acti-
vité, tous les contextes, et tous les points de vue. Autrement dit, je l’utilise fréquem-
ment pour former des chefs d’entreprise et des cadres commerciaux à réinventer leur
business model commercial. Cela permet de se poser neuf questions fondamentales
GESTION ET NEGOCIATION COMMERCIALE
Car le client vient chercher le troisième élément : une certaine relation commer-
ciale. Parfois de bonnes livraisons à temps et au bon prix, tout simplement, ou pour
d’autres segments un conseil rapide et fiable, ou encore une expertise spécialisée qui
demande du temps, mais qu’il est prêt à rémunérer... Le modèle commercial dépend
finalement de cette question globale: qui voulons-nous servir, où et comment ?
dizaines de demandes de clients un peu perdus avec leur produit, ou quand on passe
trop de temps avec les bons clients bien fidèles.
Nous n’oublierons pas les partenaires clés, car ils font partie intégrante de la valeur
spécifique que nous vendons: un fournisseur loyal, un transporteur fiable, un banquier
qui vous soutient, une collectivité locale qui apprécie votre engagement citoyen... Ils
ANNALES PASSERELLE Concours 2015 115
SUJET
constituent autant d’éléments de valeur, que le client doit retrouver dans la proposition
qu’il reçoit. Traitons-les finalement comme des clients: une meilleure relation, via un
bon canal (le patron ? le commercial ? un technicien ?), en fonction des besoins que l’on
identifie chez eux, qui les conduit à travailler encore mieux avec nous.
Une vision globale de votre stratégie d’entreprise et une stratégie commerciale tra-
duite dans un plan d’actions commerciales robuste, cela devrait être systématique-
ment interconnecté. Ces outils sont pourtant souvent séparés d’un étage, ou d’un
bureau, et se rencontrent rarement. Profitons-en alors pour en faire la bonne résolu-
tion de l’année qui démarre : une stratégie assumée, chez les clients qui nous vont
bien, grâce aux actions les plus pertinentes pour tous. Toute la différence réside dans
une petite lettre : demandez-vous « je le Sais », ou « je le Fais » ?
Même si les clauses ci-dessus ne figurent pas expressément dans le contrat, elles
s’imposent au vendeur.
Le Code du travail complète la définition du statut dont nous donnons ici quelques
particularités.
Le statut est complété par une convention collective qui précise essentiellement les
points suivants :
3. Remarques :
- avoir dans son contrat une clause ducroire. Par ce type de clause, le vendeur se
porterait garant du règlement des clients ;
- accepter une clause de survente (par laquelle le vendeur serait autorisé à vendre
au-dessus du tarif normalement pratiqué par l’entreprise).
ANNEXE 5
Le présent modèle de contrat est une formule type pouvant servir de base à l’établis-
PASSERELLE 1
Entre les établissements Athénée demeurant à Lille d’une part, et Monsieur Jérôme
Lancelin voyageur représentant, demeurant à Roubaix d’autre part,
Il a été convenu et arrêté ce qui suit :
vente les établissements Athénée dans la même branche d’activité sera confiée au fur
et à mesure à M. Jérôme Lancelin.
Article 3 - Secteur
M. Jérôme Lancelin représentera les établissements Athénée dans le secteur ci-après
délimité, qui lui est concédé en exclusivité Département du Nord et du Pas-de-Ca-
lais. Il s’engage à ne pas transmettre de commandes aux établissements Athénée en
dehors de ce secteur, sauf accord particulier.
Article 4 - Rémunération
En rémunération de ses services, M. Jérôme Lancelin recevra à titre de salaire : un
fixe mensuel de 985€ ; une commission de 3% sur toutes les commandes directes ou
indirectes provenant de quelque façon que ce soit de son secteur.
En outre, il lui sera remboursé intégralement le montant de ses frais professionnels
sur justificatifs.
59 € Matériau : Pvc
Description : Puissance 4 est un jeu qui se joue à deux.
Chaque joueur va successivement laisser tomber un pion de sa couleur dans une des
colonnes afin de former un alignement de 4 pions (diagonal, horizontal ou vertical)
Le jeu puissance 4 nécessite de véritables capacités de logique et de concentration.
Dans le jardin ou dans le salon, les parties s’annoncent acharnées !
69 € Matériau : Bois
Description : Découvrez le jeu d’échecs géant, à la fois ludique et pratique.
Basé sur des règles simples, le combat des pièces sur l’échiquier symbolise parfaite-
ment la lutte de deux intelligences.
Le jeu d’échecs est le jeu de stratégie par excellence, sa réputation n’est plus à faire,
c’est un classique.
Le jeu d’échecs géant animera vos fêtes familiales ou animations professionnelles
aussi bien en intérieur qu’en extérieur (pelouse, place…).
Ce jeu offrira une activité amusante pour le jardin et permettra aux participants - des
débutants aux experts - de faire travailler leur réflexion.
GESTION ET NEGOCIATION COMMERCIALE
Spécificités : D
imensions plateau : 122cm (Longueur) x 122cm (Profondeur) x 1cm (Hauteur)
Dimensions pièce plateau : 17cm (Longueur) x 17cm (Profondeur) x
1cm (Hauteur)
Dimensions pion : 9cm (Diamètre) x 1cm (Hauteur)
Coloris : Noir et blanc
PASSERELLE 1
A Mme CLERGEAUD
A….. le………
L’entreprise envisage d’élargir sa cible de clientèles et pour cela elle doit se poser
quelques questions :
GESTION ET NEGOCIATION COMMERCIALE
Entrez dans la peau du client et se poser simplement cette question : Pourquoi dois-je
acheter ce produit, ce service ? En quoi il est meilleur, il est différent d’un produit
concurrent ? Que m’apporte-t-il sincèrement ?
« Ce que nous achètent nos clients est rarement ce que l’on croit leur vendre » Peter
Drucker - économiste.
Suivant les choix de stratégie, on doit créer les supports (fichier prospect, plan d’ap-
pel, argumentaire, fiche prospect, questionnaire de prospection, publipostage, cour-
rier aux partenaires, plan de tournée…). Réalisation aussi d’un budget prévisionnel
des actions.
CORRIGÉ
Définitions de différents supports de communication : mailing, emailing, sms mailing
Différentes méthodes de ventes qui peuvent être couplées : Phoning, démarchage
physique, organisation de portes ouvertes, participation à des salons.
QUESTION 2 : 14 POINTS
1) Calcul du temps de visite : 3 points
Temps de visite 1h 1h
Exemples d’outils :
QUESTION 3 : 14 points
Plan de découverte : 5 points
- Nombre d’école ou centre de loisirs dépendants de la mairie
- Nombre d’enfants les fréquentant
- Qui prend les décisions d’achat ? Pour l’école ? Pour les CLSH ?
- Connaissent-ils les jeux géants ?
PASSERELLE 1
- En ont-ils déjà ?
- A quelle occasion les utilisent-ils ?
- Qui sont les fournisseurs ?
- Qu’attendent-ils de jeux pour la cour ?
- Quel budget souhaitent ils y consacrer ?
CORRIGÉ
antidérapantes sans danger
Utilisation de Bois,
PVC ou mousse
compensée
Des produits
labellisés «
commerce
responsable »
Orgueil Des jeux éducatifs Allient réflexion et Démonstration des
Objections : 3 points
C’est trop cher ! Ces jeux permettent à plusieurs enfants de jouer ensemble dedans
et dehors.
PASSERELLE 1
C’est dangereux : toutes les mesures de sécurité sont systématiquement prises et les
matériaux adaptés aux enfants.
C’est encombrant : Des boites de transport sont systématiquement proposées avec
les produits.
ANNALES PASSERELLE Concours 2015 127
INFORMATIQUE
SUJET
Public concerné
Niveau DUT ou BTS Informatique.
Nature de l’épreuve
Des questions de cours et des petits exercices pour la partie Informatique générale,
un ou deux algorithmes à écrire pour la partie Algorithmique, un MCD (Modèle
Conceptuel de Données) à compléter pour la partie Systèmes d’informations.
Programme
Réviser le programme suivant :
Informatique générale :
• Les systèmes de numération (binaire, octal, hexadécimal et décimal) ;
• La structure de base d’un micro-ordinateur (mémoire centrale, unité arithmétique et
logique, unité de commandes) ;
• Les fonctions logiques (AND, OR, XOR, NOR, NAND) ;
• Internet et e-business.
Algorithmique :
• Les séquences simples ;
• Les boucles (pour, répéter, tant que) ;
• Les séquences conditionnelles (si alors sinon, cas parmi) ;
• Procédures et fonctions (déclarations, utilisation, passage de paramètres) ;
• L’utilisation de tableaux.
INFORMATIQUE
Systèmes d’informations :
• Les entités et les associations ;
• Les dépendances fonctionnelles ;
• Les cardinalités ;
• Les modèles conceptuels de données ;
• Les modèles logiques de données.
Bibliographie
• Langage Pascal ou C : tout manuel de langage de programmation.
• Modèles de données : Bertrand Bisson, Étude conceptuelle et relationnelle, éd.
Économica.
• Jean-Louis Peaucelle, Systèmes d’information, éd. Économica.
PASSERELLE 1
SUJET
} Durée : 2 heures
1) Généralités :
a. Donner la définition de HTTP et HTTPS et la différence entre ces deux acronymes.
b. L ’accès à un système d’information demande une procédure d’identification et
une procédure d’authentification.
Donner la définition de ces deux termes en expliquant leur différence.
C O N C O U R S P A S S E R E L L E
hexa 20 41
décimal 32 65
3) Fonctions logiques :
Recopier et compléter le tableau ci-dessous :
Que constatez-vous ?
4) Equation booléenne :
Simplifier l’équation suivante :
R = A + AC + AB + AˉCˉ
Indication : B + 1 = 1
PASSERELLE 1
Partie 2 : Algorithmique
1) Ecrire l’algorithme permettant d’imprimer le triangle droit suivant, le nombre de
lignes étant donné en entrée par l’utilisateur :
1
12
123
1234
12345
123456
1234567
….
#define NB_ETOIL 11
int main (void)
{
char tableau[NB_ETOIL+1];// cette case servira à stocker le caractère de fin de
chaine : ‘\0’ pour l’afficher
int i;
i=0;
while (i<NB_ETOIL)
{
tableau[i++] = ‘*’;
}
tableau[i] = ‘\0’;
i=0;
while (i<=NB_ETOIL/2)
{
printf(«%s\n», tableau);
tableau[i] = ‘ ‘;
tableau[NB_ETOIL-1-i] = ‘ ‘;
i++;
}
INFORMATIQUE
return 0;
}
PASSERELLE 1
Remarque:
Une instance de l’association «Est Livré» met en relation 2 instances de l’entité «Entre- INFORMATIQUE
pôt». (Une instance de l’association «Est Livré» est par exemple la marchandise X (en
quantité Q) est livrée par le camion Y par le conducteur C le 01/04/2014 au départ
d’un entrepôt de Montpellier et à l’arrivée d’un entrepôt de Paris.)
1. Donnez et commenter les cardinalités manquantes de ce MCD ( (a,b) ?, (c,d) ?, (e,f) ?).
2. Complétez les associations manquantes (1), (2), (3)
3. Un conducteur peut-il avoir plusieurs permis ?
4. Un conducteur peut-il conduire plusieurs camions ?
5. Peut-il y avoir plusieurs conducteurs pour le même camion ?
PASSERELLE 1
1) Généralités : (2 points)
a. HTTP pour HyperText Transfer Protocol, littéralement « protocole de transfert
hypertexte » est un protocole de communication client-serveur développé pour le
World Wide Web.
CORRIGÉ
HTTPS (avec S pour secured, soit « sécurisé ») est la variante du HTTP sécurisée
par l’usage des protocoles SSL ou TLS. Il permet au visiteur de vérifier l’identité
du site web auquel il accède, grâce à un certificat d’authentification émis par une
autorité tierce, réputée fiable et il peut permettre de valider l’identité du visiteur, si
celui-ci utilise également un certificat d’authentification client. Il est généralement
utilisé pour les transactions financières en ligne : commerce électronique, banque
en ligne, etc. Il est aussi utilisé pour la consultation de données privées, comme
les courriers électroniques.
C O N C O U R S P A S S E R E L L E
hexa 43 4F 4E 43 4F 55 52 53 20 50 41 53 53 45 52 45 4C 4C 45
décimal 67 79 78 67 79 85 82 83 32 80 65 83 83 69 82 69 76 76 69
CORRIGÉ
Pour i=1 à n faire
Pour j=1 à i
Ecrire(j)
j ->j+1
Fin pour
i ->i+1
Fin pour
Fin
2) Le programme affiche une pyramide ou un triangle isocèle avec une base de 11*
*
***
*****
*******
*********
***********
4. Un conducteur peut conduire différents camions à la suite, la relation «Est livré»
indique la cardinalité (0,n).
SUJET
} Durée : 2 heures
Molti italiani diplomati emigrano e non solo per le difficoltà di trovare un lavoro quali-
ficato in Italia, ma anche per arricchire curriculum e carriera. Hanno meno di quaran-
tacinque anni, una laurea o anche un master, sono soprattutto ingegneri e ricercatori.
Scelgono Gran Bretagna, Germania e Belgio come principali destinazioni e soltanto il
13 % parte perché qui in Italia non ha un lavoro. Contro il 30 % degli spagnoli e il 20
% dei portoghesi, costretti a lasciare il loro paese dalla mancanza di lavoro qualificato.
L’identikit dell’emigrazione qualificata in tempi di recessione è individuato in un’inda-
gine campione condotta dal Global Governance Programme, dell’Istituto universitario
europeo di Fiesole in collaborazione con altre Università europee. Questa indagine
ha preso in esame 70.000 persone che hanno lasciato i cinque paesi Piigs (Portogallo,
Irlanda, Italia, Grecia e Spagna). Il quadro che ne emerge è per certi versi inatteso : la
fuga dei cervelli italiani è frutto in gran parte dell’aspirazione ad arricchire il curriculum
(37 %); trovare opportunità migliori (36 %); fare nuove esperienze (31 %).
Tra gli spagnoli, invece, il 29,6 % dichiara di essere partito perché non aveva un
lavoro. Sembra quindi che l’Italia tenga meglio davanti alla crisi e che andare via sia
più un desiderio che una necessità. Questo al contrario di quello che si è verificato
in Spagna, Portogallo e Grecia dove un terzo di chi è emigrato con una laurea nel
curriculum lo ha fatto nel solo 2012. Un dato che potrebbe spiegare la differenza nella
composizione dei due campioni sul fronte dei redditi : soltanto il 17 % degli spagnoli
dice di guadagnare oltre 4000 euro lordi al mese, contro il 30 % degli italiani. Chi
lascia per migliorare la propria posizione lo fa per lavori meglio retribuiti. L’indagine
campione conferma la vocazione tutta italiana, accentuata certo dalla crisi, ma pree-
sistente dato che il 20 % di chi ha risposto aveva lasciato l’Italia prima del 2007, a
cercare altrove fortuna professionale. Uno dei dati messi in evidenza dall’indagine è
che se l’Italia ha molti lavoratori altamente qualificati in uscita non ci sono invece, al
contrario di quello che avviene per gli altri grandi paesi dell’OCSE, analoghi flussi in
entrata. Il campione italiano si basava su 900 interviste a italiani espatriati : l’87 % ha
una laurea o una formazione postuniversitaria, contro l’11 % che non ce l’ha. Oltre
l’85 % ha meno di quarantacinque anni e il 35 % è sotto i trenta. Gli italiani diplomati
ITALIEN
in embrione e deve fare i conti con le tradizionali barriere all’emigrazione, prima fra
tutte la lingua. Ma la crisi non ancora superata, potrebbe accelerare il movimento.
Roberta Miraglia, Cervelli in fuga, ma non per la crisi, in Il Sole 24ore , 18/11/2013
(testo adattato , 609 parole)
tout son sens. Le système français (son école, sa protection sociale et ses retraites)
redevient alors attractif. Tout en dressant un portrait assez noir de leur pays natal, les
jeunes diplômés, actuellement en poste à l’étranger, qui le mentionnent, se laissent
souvent aller à des élans nostalgiques, mais personne ne sait s’ils reviendront un jour,
riches de cette expérience étrangère aujourd’hui très cotée.
Caroline Beyer - Lucille Quillet - Marie-Estelle Pech : Pourquoi les jeunes diplômés
font de plus en plus le choix de l’étranger, Le Figaro 4/11/2013 (texte adapté 605
PASSERELLE 1
mots)
Utilizzando i due testi spiegate perché molti giovani diplomati qualificati di diversi
paesi europei cercano un lavoro all’estero e quali sono le differenze di comporta-
mento, se ne riscontrate, tra giovani italiani e francesi.
ITALIEN
PASSERELLE 1
Questo testo dice che molti italiani diplomati e con diplomi qualificati , lasciano l’Ita-
lia per cercare un impiego in altri paesi,soprattutto in Gran Bretagna e Germania .
Certo la crisi economica attraversata dall’italia influisce su questa scelta , ma l’articolo
dice che non é soltanto la crisi a provocare questa « fuga di cervelli ».Un’ indagine
su scala europea ha messo in luce che se i giovani diplomati spagnoli e portoghesi
sono costretti ad abbandonare il loro paese perché non trovano lavoro , questo non é
sempre il caso dei giovani italiani . I giovani italiani partono per arricchire il proprio
curriculum e perché aspirano a lavori meglio retribuiti . In ogni caso questo aumento
in tutta Europa di forme di emigrazione qualificata sembra annunciare la nascita di
un vero mercato del lavoro europeo con paesi , come la Germania che fanno di tutto
per attrarre manodopera qualificata anche attraverso accordi bilaterali come quelli
fatti per ora con la Spagna.
(154 parole)
Nei due testi si parla di una emigrazione qualificata di giovani diplomati che lasciano
la Francia o l’Italia per andare in altri paesi . In effetti nel testo italiano si parla di
persone sotto i quarantacinque anni, mentre il testo francese parla di giovani di venti-
cinque anni . In ogni caso sembrerebbe che nei due paesi, a differenza di quello che
CORRIGÉ
avviene per i giovani spagnoli o portoghesi , non sia la mancanza di lavoro a spingere
all’espatriazione . Certo la crisi e la morosità economica sia per quanto riguarda l’Italia
che per quanto riguarda la Francia , influenzano questa scelta , ma ci sono anche altre
ragioni . Sia per l’Italia che per la Francia l’emigrazione di personale qualificato , che é
evidentemente un fenomeno preoccupante , sembra rispondere al desiderio di acce-
lerare la carriera ( e di arricchire il proprio curriculum . Naturalmente conta anche il
fatto che , soprattutto negli USA , in Gran Bretagna e in Germania le remunerazioni
anche per un primo impiego sono più elevate che in Italia o in Francia e la fiscalità
più debole. Nello stesso tempo anche per impieghi qualificati si sta creando un mer-
cato del lavoro europeo e alcuni paesi che hanno problemi demografici , come la
Germania , cercano di incentivare la mobilità di questo tipo di lavoratori attraverso
accordi e facilitazioni per farli arrivare.
(201 parole)
ITALIEN
PASSERELLE 1
D’HÔTELLERIE ET DE RESTAURATION
} Durée : 2 heures
Le groupe PARTOUCHE
Ce sujet comporte cinq dossiers. Tous portent sur le groupe PARTOUCHE
Les réponses aux questions nécessitent l’exploitation des documents fournis en an-
nexe mais aussi de vos connaissances de la profession. Chaque fois que nécessaire,
la référence à une annexe précise est indiquée. La prise en compte de l’actualité sera
appréciée.
DOSSIER NUMERO UN :
ANALYSE STRATEGIQUE DU SECTEUR « CASINO ». . . . . /5,5
Annexes à consulter en priorité : N°1, 2, 3,6.
demandée.
1.2.3. Citez les nouvelles compétences qu’il convient de maîtriser pour réussir
dans le secteur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . /0.5
PASSERELLE 1
3.2. Indiquez quels sont les segments de clientèle que ces concepts
permettent de cibler. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . /1
La filière française compte 195 casinos autorisés sur le territoire national pour l’exer-
cice 2010/2011 (Source : les casinos.org). Il en existait 155 en 1969 ; leur nombre est
tombé à 135 en 1985 et 132 en 1991, date à partir de laquelle leur développement
a progressé jusqu’à aujourd’hui. La France est le leader européen du secteur
regroupant 37 % des casinos implantés sur le continent. Le 2e pays européen en
nombre de casinos est la Grande-Bretagne (141 établissements), suivi de l’Allemagne
(78) puis de l’Espagne (44).
La France réalise un peu moins de 30 % du PBJ (Produit Brut des jeux) total
des casinos européens. Il est intéressant de constater que le PBJ de la filière des
casinos français régresse moins vite que celui des Allemands (-10 % entre 2008/2009
et 2009/2010) et des Britanniques (-12 %). En Europe, seules la Suède (+12 %), la Bel-
gique (+11 %) et la Suisse (+3 %) enregistrent une croissance de PBJ des casinos sur
la période. Les casinos sont concentrés sur le littoral et la répartition est hétérogène
selon les régions. Elle est historique car les casinos ont été autorisés uniquement dans
les stations balnéaires, thermales et climatiques jusqu’à la fin des années 1980.
Tous ces casinos disposent au minimum de 250 Machines à sous et d’une offre MANAGEMENT
diversifiée de jeux de tables. Sur les 10 principaux casinos français, 9 sont affiliés aux
deux groupes leaders sur le marché : Lucien Barrière et Partouche.
Le secteur se caractérise par une forte concentration des exploitants de casinos. Les
indépendants sont rares sur le marché : on en dénombre une trentaine sur 195 éta-
blissements. Quant aux groupes, l’on a observé une accélération de la concentration
chez eux dans la première moitié des années 2000, les conduisant à l’acquisition de
petits casinos indépendants, voire à l’absorption de groupes concurrents, et pour
certains à un fort endettement — le groupe Partouche, par exemple, a absorbé
l’Européenne de casinos en 2002. Le groupe Barrière s’est rapproché du groupe Accor
PASSERELLE 1
pour, par la suite, récupérer ses établissements de jeux après la disparition de Accor
Casinos. Le groupe Tranchant a acheté des établissements. La tendance est davantage
à une stabilité relative du parc depuis 2005.
Bien qu’il existe 13 groupes actuellement sur le marché des casinos, 4 se placent en
L’érosion du Produit Brut des Jeux observée durant ces dernières années est la résul-
tante de plusieurs facteurs conjugués ou juxtaposés qui ont influencé sur la de-
mande/activité :
- Le contrôle d’identité aux entrées des casinos, mis en place en novembre 2006.
L’effet s’est relativement peu fait sentir en 2007 grâce à la contrepartie de cette inter-
diction : l’autorisation des accepteurs de billets sur les machines à sous.
- La concurrence des jeux en ligne, dont les illégaux. Toutefois, la légalisation des
jeux en ligne en France avec la loi du 12 mai 2010 relative à « l’ouverture à la concur-
rence et à la régulation du secteur des jeux d’argent et de hasard en ligne » représente
un relais de croissance pour l’activité et constitue un grand changement sur le marché
PASSERELLE 1
- Les prélèvements obligatoires. Le produit brut des jeux est taxé à 54 %, au béné-
fice de l’Etat et des communes, ce qui représente un montant d’environ 1,25 Milliard
Cette charge grève en partie les bénéfices des casinos et représente des frais lourds,
en particulier pour les petits casinos. Les casinos sont très souvent le premier contri-
buable de leur commune et le premier employeur.
Au-delà des prélèvements obligatoires sur le PBJ, les casinos ont consacré 95
millions d’Euros aux activités touristiques locales. Cette contribution touristique
supplémentaire concerne l’ensemble des domaines permettant de renforcer l’attrac-
tivité touristique des communes et de leur région, qu’ils s’agissent d’activités cultu-
relles, sportives, évènementielles, de spectacles divers ou encore des œuvres sociales.
•L es paris pas chers ont du succès car ils permettent aux consommateurs de conti-
nuer à jouer tout en limitant leurs dépenses.
Les maisons de jeux tendent donc à baisser autant que possible la valeur du pari
minimal concernant les machines à sous, qui sont les plus touchés par la baisse
du PBJ. Des mises à 1, 2 et 5 centimes d’euros ont été proposées selon les casinos.
La plupart des grands groupes mettent à la disposition de leurs clients des slots de
petites mises allant de 1 à 5 centimes d’euros.
• Le ticket Zap / TITO (Ticket In – Ticket Out), actuellement en test dans un certain
nombre de casinos. Il a été conçu pour remplacer les jetons et les pièces et per-
mettre de changer de machines sans avoir à convertir ses pièces.
• Les machines à sous multi jeux/multi-dénominations : Contrairement aux autres
MAS qui ne proposent qu’un seul jeu, sur ces machines, le joueur choisit lui-même
le jeu auquel il souhaite s’adonner parmi les jeux installés sur la machine (poker,
Kéno,…), ainsi que les dénominations.
• Le jackpot multi-sites ou Jackpot progressif : ce système permet de relier
plusieurs machines à sous entre elles en vue d’alimenter une seule et une même
cagnotte. MANAGEMENT
• Le développement de nouvelles formes de jeux : les jeux en ligne et les jeux
médiatisés qui ont la faveur du public, le poker.
• La mise en place de nouveaux jeux malgré les freins législatifs très contraignants
qui les encadrent : le Texas hold’em poker et la roulette anglaise électronique en
2007, le Texas hold’em électronique en 2009. Un nouveau jeu est également en test
dans les casinos : la Bataille ou Casino War.
________________________________________
Malgré ou en raison de la crise économique actuelle, les Français ont finalement misé
la somme record en 2011 de 86,5 millions d’Euros chaque jour dans les divers
jeux et paris (loto, casinos, courses hippiques, paris sportifs, poker en ligne,…). Dans
un contexte économique morose, les jeux de hasard sont effectivement un exutoire
et un moyen de rêver. Les jeux de hasard sont au 6e rang des dépenses culturelles et
de loisirs en 2010 (9,3 % de ce budget).
Le groupe Barrière, qui exploitait depuis trois ans le site LB Poker avec la
Française des jeux et On Line Gaming 3D, déclare forfait.
LB Poker a dit tirer «les enseignements d’un marché internet sensible à la conjoncture
économique et structurellement baissier depuis plus d’un an maintenant, avec une
dégradation qui s’accentue trimestre après trimestre». Selon une source proche du
dossier, LB Poker ne détenait que 4% de parts de marché (PDM) mais comptait à lui
seul 40 % des pertes de l’ensemble des opérateurs agréés.
MANAGEMENT
Des hôtels viennent s’inscrire dans le panorama du Groupe Partouche, avec l’acquisi-
tion en 1997 de l’hôtel 4 étoiles de Juan-les-Pins devenu Le Méridien-Garden Beach,
les ouvertures en 2000 du Hilton de la Cité internationale de Lyon et de l’hôtel Aqua-
bella à Aix-en-Provence, l’achat en 2001 du Savoy (devenu 3.14) de Cannes.
obligatoire pour les casinos français. À ce premier frein à la fréquentation des casinos
s’ajoute en 2008 l’interdiction de fumer, très pénalisante pour la clientèle des joueurs.
Un contexte de crise économique viendra également impacter le secteur des casinos
à travers la fréquentation des établissements et les moyens financiers de leur clien-
tèle ; Groupe Partouche concentre alors ses efforts dans l’optimisation de sa gestion
opérationnelle.
En parallèle, le Groupe entend rester à la pointe des évolutions du métier ; du début
des tests du Texas hold’em poker à Aix-en-Provence jusqu’au succès du Partouche
Poker Tour, Partouche devient un acteur majeur du poker. Et en 2009, il est le pre-
mier à lancer son Megapot, un jack pot multi-sites reliant plus de 200 machines à
sous dans plus de 45 établissements. Enfin, en 2010, il obtient une licence d’exploi-
tation du poker dans le cadre de l’ouverture légale des jeux en ligne en France ; et
la finale (Main Event) du Partouche Poker Tour Saison 3, en septembre, bat tous
PASSERELLE 1
les records en accueillant à Cannes, au casino du Palm Beach, 764 joueurs dont les
plus grandes stars internationales. Le prizepool (somme des gains remportés par les
joueurs finalistes) a été de près de 5,7 M€. L’édition 2011 confirmera le grand succès
de ce tournoi.
PRODUIT BRUT
Nombre de
DES JEUX RÉEL
casinos exploités
2012 (EN M€)
Groupe PARTOUCHE 42 560,6
MANAGEMENT
AVEC 8 ME D’INVESTISSEMENTS
Le Havre (76) Propriété du Groupe Partouche, le nouveau casino a ouvert ses portes
jeudi 1er juin. 100 machines à sous sont exploitées, 150 attendent…
• TELEVISION
La télévision chez Partouche c’est tout d’abord de nombreux programmes pour la
France et l’international :
- Le Partouche Poker Tour, diffusé dans 59 pays sur Eurosport France et Internatio-
nal depuis 2008 (4ème saison)
- Le Charity Poker Festival, 1ère table de poker réunissant 8 stars d’Hollywood
pour la bonne cause, diffusée sur NRJ12 en 2009
PASSERELLE 1
- Le Tournoi des As, 1ère émission française de poker réunissant des stars, diffusée
pendant 4 saisons sur Paris Première
- Paris Black Jack, la 1ère émission de Black Jack diffusée en France en 2007 sur
Paris Première
SPECTACLES ET EVENEMENTS
Depuis longtemps, le Groupe Partouche montre son attachement aux divertissements
et à la culture. Ainsi, chaque année, nos casinos organisent plus de 3.000 spectacles
et animations, et emploient environ 10.000 artistes et techniciens intermittents du
spectacle. C’est dans l’optique de toujours vous proposer mieux qu’est né Partouche
Spectacle et Evénements.
Partouche Meeting & Events : un contact unique et votre relais avec tous les éta-
blissements du Groupe Partouche. L’équipe Partouche Meeting & Events représente
l’ensemble des établissements du groupe Partouche.
A votre écoute, elle vous renseigne et vous conseille sur les destinations et les offres
les mieux adaptées à vos attentes. Force de suggestions, elle vous accompagne égale-
ment dans l’organisation de vos événements..Auprès de Partouche Meeting & Events,
vous trouverez toujours le même professionnalisme, la même volonté de vous satis-
faire.
Un véritable art de vivre aux portes de Lyon, Le Domaine du Lyon Vert est à la fois
MANAGEMENT
un espace de loisirs et de réceptions. Au cœur d’un parc naturel, Le Pavillon de la
Rotonde hôtel & spa 5* offre un cadre exceptionnel propice à la détente et au bien-
être pour satisfaire tous vos besoins.
LA SITUATION :
Au milieu d’un parc boisé exceptionnel de plusieurs hectares, Le Domaine du Lyon
Vert est un véritable complexe de loisirs et de divertissements. Le Pavillon de la
Rotonde hôtel & spa 5*, Relais & Châteaux et le Casino Le Lyon Vert avec ses salles de
réception et son restaurant étoilé, forment un lieu unique situé à 15 minutes de Lyon.
Des structures idéales pour conjuguer travail et bien-être.
PASSERELLE 1
LES ACCES
Gares : Lyon Part Dieu (14 km) ou Perrache (10 km). Aéroport : Lyon St Exupéry
(35 km). Route : A6 : Lyon centre, sortie Porte du Valvert, direction Tassin puis
Charbonnières centre. A7 : Lyon centre puis Paris-Roanne-tunnel de Fourvière, sortie
Porte de Valvert, direction Tassin puis Charbonnières centre. A89 : Lyon La Tour de
Salvagny zone d’activité, Dardilly, Limonest.
LES EQUIPEMENTS
Compris dans le forfait : paper board, écran, vidéoprojecteur, téléphone, Internet
Wifi, eau minérale. Equipements sur demande : sono, éclairage, animations, spec-
tacles … plus de renseignements sur demande.
LA RESTAURATION :
Doté d’une vue imprenable sur le parc, le restaurant gastronomique La Rotonde offre
un cadre Art Déco d’exception au 1er étage du Casino. L’ensemble de la restaura-
tion est orchestré par Philippe Gauvreau, chef doublement étoilé au guide Michelin,
déclinant avec élégance et créativité une cuisine remplie de soleil et de fraîcheur.
Une carte inventive, avec le choix des meilleurs produits et l’accent du terroir, que la
brigade adapte aussi bien pour 2 que 400 personnes, ce qui en fait une table incon-
tournable dans le paysage gastronomique Lyonnais
L’HEBERGEMENT
Le Pavillon de la Rotonde hôtel & spa 5*, avec ses 16 chambres dont 8 junior suites 5*,
offre un bien-être luxueux au cœur d’un parc naturel. Des espaces spacieux qui al-
lient le style des années 30 à une décoration contemporaine. Les suites de 75 m² sont
dotées de jacuzzi et hammam privés ainsi qu’un coin salon pour un confort inégalé.
Connexion Internet Wifi gratuit, climatisation, terrasse privative, accès direct au spa,
écran plat, minibar, coffre, ligne directe.
LES LOISIRS
Casino : salle de jeux traditionnels (boule, boule 2000, poker, black jack, bataille),
350 machines à sous, bar, brasserie.
MANAGEMENT
Spa de 900 m² : piscine couverte, nage à contre courant, hammam, sauna, jacuzzi,
soins, bar à ongles O.P.I., salle de fitness.
Organisation de loisirs : spectacles et animations. Cours de cuisine et d’œnologie.
A proximité : Golf de La Tour de Salvagny (5 km), équitation (4 km), tennis (3 km),
domaine de Lacroix-Laval (3 km), VTT, randonnée, lac de pêche (3 km), piscine
municipale (1 km).
A visiter : Lyon et sa vieille ville (20 mn). La route des vins du Beaujolais...
LES SERVICES
Accès Internet Wifi gratuit, fax, photocopieur, coffre, presse, room service, billetterie,
blanchisserie,
PASSERELLE 1
L’information est laconique. « Le Groupe Partouche enrichit son offre luxe à Char-
bonnières-les-Bains avec des prestations haut de gamme. » L’Hôtel des Thermes dans
le parc du casino n’est plus qu’un lointain souvenir. Et ce nouvel hôtel de charme,
attendu depuis de longs mois, a enfin ouvert ses portes.
« Cet hôtel de charme doté de 16 chambres allie subtilement style 1930 et décor contem-
porain », dit-on chez Partouche, où la vocation casinotière n’empêche pas quelques
incursions dans le domaine hôtelier. La décoration de chacune des chambres (50 m2
et 65 m2 pour les junior suites) a été pensée de façon unique avec confort (climatisa-
tion, écran plasma) et salle de bains spacieuse (hammam et baignoire jacuzzi) dans
les suites.
Ajoutons des salons, un bar avec cheminée et terrasse, un spa de 900 m2 avec piscine,
jacuzzi, sauna, hammam, salle de musculation et solarium, et l’on aura une plus juste
idée de ce Pavillon de La Rotonde qui vient tout juste d’ouvrir ses portes !
Jean-François Mesplède
ANNEXE N° 11 :
Le restaurant étoilé intègre l’hôtel Le Pavillon de La Rotonde
Lyon (69) À partir de mars, La Rotonde, installé dans le casino Le Lyon Vert à
La Tour-de-Salvagny, et son chef, Philippe Gauvreau, déménagent à Charbon-
nières-les-Bains, dans le nouveau restaurant du Pavillon La Rotonde, l’hôtel 4
étoiles luxe avec spa situé à quelques mètres du casino. MANAGEMENT
À nouvelle année, nouveau départ. À l’occasion de son 16e anniversaire, le restaurant
du casino, dirigé par Philippe Gauvreau, 2 étoiles au Michelin, s’offre une se-
conde vie. Il rejoint définitivement Le Pavillon de La Rotonde (2005), hôtel grand
luxe de 6 étages de 900 m2, disposant de 8 chambres de 55 m2 et d’autant de suites
de 75 m2, d’un spa de 900 m² en sous-sol avec vue sur un parc de 2 ha à Charbon-
nières-les-Bains. Les travaux, en voie d’achèvement, ont nécessité un investissement
total de 1,5 million euros. L’ensemble appartient au groupe Partouche, propriétaire du
casino Le Lyon Vert. L’ouverture de la nouvelle Rotonde devrait avoir lieu début mars.
« L’une des raisons de ce transfert est, entre autres, une meilleure lecture
pour les clients touristes dans les différents guides, avec une assimilation
hôtel-restaurant dans le sens d’une véritable unité de lieu », confie Philippe
PASSERELLE 1
Gauvreau. Ainsi, le but est-il de créer un « écrin complet » qui proposera des presta-
tions haut de gamme tant en matière d’hébergement que de restauration. Le choix de
l’hôtel se fera à travers sa table.
Un décor contemporain sobre et chaleureux, une salle à manger ouvrant sur le parc
thermal et une cuisine qui ne triche pas avec la vérité des goûts et des produits :
Philippe Gauvreau épaulé en cuisine par Fabrice de Flue et en salle par Fréderic
Fass et Alain Gousse (sommelier) entend poursuivre sa marche en avant vers les
sommets étoilés.
Le chef doublement étoilé développe, dans cet établissement à son nom et dans sa
cuisine de 260 m2, une cuisine de saison, gorgée de soleil, et s’ingénie à travailler ses
assiettes comme des aquarelles. La décoration de la salle est feutrée, dans une palette
déclinée du vert anis au brun, dans le prolongement du parc.
Cuisine créative
Philippe Gauvreau, qui reste aux commandes de son restaurant étoilé, jonglera ainsi
avec ses deux affaires. Pour l’épauler, il comptera sur le soutien de sa femme, Valérie,
qui gérera sur place l’intendance. Le chef signera la carte, qui se voudra créative et
inspirée, fidèle à son style. « Je qualifierais la carte d’épicurienne. Elle sera construite
autour de trois produits emblématiques : le saumon, le foie gras et les œufs », avoue-t-il.
Une épicerie-vente à emporter sera également aménagée dans cette brasserie ouverte
7 jours sur 7. Le ticket moyen devrait tourner autour de 25 € au déjeuner, et 40 € le
soir. Stéphanie Pioud
Tassin-la-Demi-Lune (69) Le chef étoilé vient d’ouvrir une brasserie dans une com-
mune de l’ouest lyonnais qui propose une cuisine créative dans un cadre contem-
porain.
Cela faisait longtemps qu’il en rêvait. Philippe Gauvreau, chef du restaurant deux
étoiles, Pavillon de la Rotonde, à Charbonnières-les-Bains (69), dont il reste aux com-
mandes, a enfin ouvert sa brasserie, Halles 9, dans le nouveau quartier de Tassin-la-
Demi-Lune. Il tente l’aventure avec son associé Fabrice de Flue, son second depuis
douze ans à Charbonnières. Ce dernier est d’ailleurs le chef de cuisine de cette bras-
serie de 450 m2, qui propose également un espace traiteur et épicerie fine. « La carte
se veut épicurienne et créative, avec notamment une déclinaison originale autour
de l’œuf, du saumon et du foie gras. Notre priorité reste la fraîcheur et la qualité des
produits avant tout », assure Fabrice de Flue.
En fait, c’est une sorte de retour à la case départ, puisque le chef va retourner
dans le bâtiment principal du casino le Lion Vert, là où se trouvait le restaurant gas-
tronomique auparavant.
Nous ne sommes pas persuadés que ce déménagement enchante le chef qui avait
largement pris ses marques gastronomiques au Pavillon, un lieu à son image, tout en
espérant voir briller une étoile de plus. Mais me direz-vous, un bon chef doit le rester
partout. Ajoutons cependant que le cadre y est malgré tout pour beaucoup.
D’aucun disent que cette situation est la résultante de l’ouverture par Phi-
lippe Gauvreau de sa propre brasserie, Halle 9, à Tassin-la-Demi-Lune ce prin-
temps, avec d’anciens collaborateurs du Pavillon, du reste.
Cela peut paraître étonnant, dans la mesure où le chef avait semble-t-il averti les pro-
priétaires du Casino, qui lui auraient même donné quitus.
Espérant aussi que tout cela n’engendre pas de la tension entre les divers prota-
gonistes, de la part desquels on aurait aimé plus de transparence que de bruits de
couloir !
Au fait, le Wine & Business Club présidé par Me Bruno Allart, appréciera-t-il ce
nouveau lieu à sa juste valeur pour ses réunions mensuelles, qui mêlent œnologie,
gastronomie, convivialité et business ? Michel Godet
Le célèbre chef est contraint de quitter le Pavillon La Rotonde et de rapatrier ses four-
PASSERELLE 1
neaux au Casino Lyon Vert. Un « retour en arrière » qui cristallise un profond conflit
humain, économique, stratégique avec le propriétaire de l’établissement, le Domaine
Lyon Vert (Groupe Partouche).
Cruel retour aux sources. En mars 2009, il avait quitté le bâtiment historique
du Casino Lyon Vert (Tour-de-Salvagny, dans la cossue banlieue lyonnaise) et
Avis écrit le 9 novembre 2013 : Un net effort a été fait et on peut maintenant se
parler sans devoir crier !
Service très médiocre : erreurs, lenteur, décontraction limite ...
Cuisine correcte, mais ceci reste trop cher pour une simple brasserie
PASSERELLE 1
Avis écrit le 18 octobre 2013 : Je suis quand même surprise de cette avalanche de
mauvaises appréciations sur le personnel, les plats et les prix. Nous fréquentons régu-
lièrement cette brasserie, et nous sommes totalement fans de la cuisine. Nous prenons
très souvent le menu du jour et c’est toujours un vrai plaisir de voir avec quel goût les
plats sont préparés, et en plus les présentations sont soignées. En ce qui concerne le
personnel il est vrai que c’est parfois très énervant d’attendre et d’être ignorés par des
soi-disant serveurs, ça nous est arrivé aussi, mais ce n’est pas du tout la réalité quoti-
dienne heureusement! Des difficultés à recruter du personnel je suppose que Halles 9
n’est pas la seule brasserie à connaître ça ! La brasserie par elle-même est magnifique,
mobilier, déco tout y est. Quant aux prix, entrée-plat 19,50€ rapport qualité-prix il n’y
a rien d’exagéré ! Nous continuerons à fréquenter Halles 9 en leur souhaitant de res-
ter très très longtemps pour notre plus grand plaisir.... en tous cas c’est pratiquement
toujours plein, c’est donc qu’ils ne sont pas si mauvais que ça !
Avis écrit le 16 octobre 2013 : Est-ce vraiment Philippe Gauvreau qui a ouvert cet
endroit ?? Mis à part une déco splendide, ni l’accueil ni la qualité de la cuisine ne sont
au rendez-vous. Il manque un pilote dans ce restaurant à la dérive. Des assortiments
apéritifs servis en verrines relativement ratés et sans assaisonnements ( comment
peut on rater un taboulé??), un tartare de bœuf avec une sauce mayonnaise passé au
mixeur, des cuissons pas respectées, et un moelleux au chocolat avec un gout de frigo
et une crème glacée peu goûteuse. Un service peu professionnel, on ne se soucie pas
de savoir si cela vous plait ou non. On m’avait déconseillé d’y aller, j’ai quand même
voulu tenter l’expérience, en plus résidant dans le quartier, mais j’aurais mieux fait de
passer mon chemin.
Avis écrit le 13 octobre 2013 : petit dimanche pré automnal. Il reste un peu de
soleil, les tables sur la terrasse accueillent le promeneur pour l’heure de l’apéro. Il
est 11h50 lorsque nous prenons place... d’autres personnes ont eu des consomma-
tions, le bar est donc en activité nous disons nous en toute logique... au bout de
15 minutes à papoter nous ne voyons toujours pas de serveur. et allons demander
en salle, une consommation. Là l’ambiance est tendue, froide...le patron houspille
semble t’il un serveur... un autre serveur à qui je m’adresse me dit sans ménagements
et en montrant bien son tatouage d’homme se croyant musclé, de m’adresser à celui
qui s’occupe de la terrasse, comme leur territoire n’est pas marqué sur leur tablier, je
galère, en trouve un, commande, retourne en terrasse, attends, les minutes passent.
Je pars tranquillement en entendant au loin d’autres rouspétances... le métier de l’ac-
cueil n’est pas donné à tout le monde...et la vie est bien triste lorsque l’on est obligé
d’accueillir et servir lorsque l’on en a pas du tout envie....
MANAGEMENT
Avis écrit le 12 octobre 2013 : Plus de 2 heures d’attente pour obtenir le plat prin-
cipal après l’entrée c’est scandaleux c’est prendre le client pour moins que rien !!!!.
Nous avons stoppé le repas sans prendre de dessert.
De plus nous avons payé 100€ pour entrée et plat + vin dont un supplément de 4€
par personne pour la garniture du plat à 23€ par personne !!! Une honte après une
telle attente.
PASSERELLE 1
Le groupe PARTOUCHE
DOSSIER NUMERO UN :
ANALYSE STRATEGIQUE DU SECTEUR « CASINO ». . . . . /5,5
CORRIGÉ
Annexes à consulter en priorité : N°1, 2, 3,6.
passif…
explications.
La concurrence des jeux en ligne n’est pas négligeable et est appelée à se
développer.
L’activité jeu ne permet pas une croissance forte et rapide. Elle limite les cibles
et ne permet pas de viser des groupes loisirs ou professionnels. Les clients
venus pour d’autres activités de loisir peuvent être attirés par le jeu, captés.
Le développement du concept « centre de loisir et d’évènementiel » suppose
la proposition d’un grand nombre d’activités (hébergement, restauration, dé-
tente, animation, spectacle…)
2.3. Qualifiez cette stratégie de diversification . . . . . . . . . . . . . . . . /0.5
Il s’agit d’une diversification concentrique car les activités périphériques pro-
posées ont un lien logique avec le métier de base. La complémentarité est
forte.
PASSERELLE 1
CORRIGÉ
tamment de la fiscalité…
Limites liées à l’entreprise : difficultés à exploiter le jeu en ligne, nécessité
de développer des avantages concurrentiels dans les domaines du jeu et de
l’évènementiel face à une concurrence forte.
Cependant le groupe dispose des avantages que lui confère la place partagée
de leader dans le secteur.
3.2. Indiquez quels sont les segments de clientèle que ces concepts
permettent de cibler. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . /1
Le concept centre de loisir permet de cibler les segments suivants : groupes
affaires, groupes loisirs, individuels loisir.
On constate que ces orientations permettent de ne pas limiter l’activité à une
orientation commerciale strictement dédiée au jeu, donc à des segments spé- MANAGEMENT
cifiques dont le caractère porteur n’est pas démontré.
mentent ainsi que les charges de personnel (entre 2012 et 2011). La non
maîtrise de ces deux postes affecte la rentabilité alors que celle-ci est déjà
impactée par la baisse de l’activité.
Les efforts de gestion opérationnelle ne semblent pas être efficaces. A noter
que 361 postes ont été supprimés et que les charges de personnel continuent
à augmenter.
PASSERELLE 1
CORRIGÉ
Conséquences pour le Domaine du Lyon Vert :
- Investissement de 2009 non rentabilisé ; nécessité, à terme, d’investir à nou-
veau au sein du restaurant.
- Confusion en termes d’image de l’entreprise mais aussi de l’image produit.
- Produit moins au point, notamment, le système de servuction.
- Recul dans les évaluations des guides et critiques.
- Difficultés de gestion de l’équipe, ambiance non propice à un travail de
qualité.
- Baisse de fréquentation.
- Pertes financières liées à la non rentabilisation des investissements et au
risque de baisse d’activité et du niveau de qualité.
- Risque de perdre un collaborateur prestigieux et fidèle.
Les avis clients mettent en évidence des insatisfactions concernant : la len- MANAGEMENT
teur, le manque de disponibilité, la tenue du personnel, le manque de
motivation, la communication interpersonnelle, l’ambiance de travail,
les rapports hiérarchiques, des lacunes en terme de pilotage et d’orga-
nisation.
Sont donc en cause, essentiellement, deux éléments du système de servuc-
tion : le personnel et l’organisation interne. Des progrès en matière d’or-
ganisation générale, de qualité de commandement, de gestion du personnel
(recrutement, formation…) et de conduite d’équipe, permettraient de mieux
valoriser un concept qui, à priori, attire.
PASSERELLE 1
} Durée : 2 heures
Sujet
1
Cf. Sources des données sur la franchise Subway : « devenir franchisé en restauration rapide » :
http://www.subwayfrance.fr/franchises/pourquoi-subway, et Subway et Panorama TradeDimensions 2013.
2
Cf. Source : lexique de l’ouvrage Mercator, 10 ème édition, Paris, Dunod, p. 325.
3
Cf. Source : http://www.toute-la-franchise.com/franchise-128-subway-franchise-commerce.html
SUJET
3) Le réseau Subway : sélectionne les candidats à l’entrée. Il accompagne, encadre
et forme ensuite les franchisés grâce à 16 équipes de développement réparties sur
tout l’Hexagone pour assurer le suivi de chacun.
rapide, en 20116.
4
Cf. Idem note 1.
5
Cf. Résultats d’une étude menée par les laboratoires Médéric en 2011.
6
Cf. Source Xerfi, : La restauration rapide en France, 2012.
Les magasins de proximité urbains font gagner des parts de marché aux Grandes et
Moyennes Surfaces (GMS). Les innovations des industriels agroalimentaires ont per-
mis une extension de l’offre depuis le début de la décennie 2000. Le principal atout
de la GMS est l’attractivité des prix et la variété des positionnements (Premium, bas
prix, végétarien, etc.). « Certaines enseignes de grande distribution alimentaire déve-
loppent des réseaux denses de magasins de proximité urbains, à l’image de Casino
(enseignes Casino, Spar, Viva, Casino Shop, Casino Shopping, etc.), Carrefour (Carre-
four Contact, Carrefour City, Shopi, 8 à Huit), ou Monoprix (Monoprix, Monop’, Dai-
lymonop’). Ces formats de points de vente sont parfois dotés d’espaces de restauration
rapide (micro-ondes, tables, distributeurs de boissons) afin de consommer les produits
dans le rayon snacking du magasin. »8
L’offre de produits de type snacking est renforcée par certains circuits alimentaires
dits alternatifs. C’est le cas de ces nouveaux concurrents que sont les traiteurs, les
distributeurs automatiques, ou encore les stations-service. En 2011, environ 80% de
l’offre des distributeurs automatiques est encore consacrée à la vente de boissons,
tout en étendant l’offre vers les produits de snacking. Notons toutefois, la baisse
régulière du nombre de stations- service dans l’Hexagone au cours des dix dernières
années.
On distingue trois catégories d’acteurs sur le marché de la CHD : une rivalité entre les
différentes enseignes, une compétition entre ces mêmes réseaux (constante augmen-
tation des ouvertures de fast food) et les indépendants (notamment en centre-ville) et
une concurrence entre les différents circuits alimentaires concurrents (GMS, traiteurs,
boulangeries artisanales, etc.) en général.
7
Idem.
8
Cf. Source Xerfi, op. cit.
MARKETING
PASSERELLE 1
CORRIGÉ
Exploitation des paragraphes 3 et 6 p.168 p.169 : l’offre varie régulièrement car elle
s’adapte aux tendances de consommation en exploitant des opportunités, ainsi, les
points de vente urbains proposent une offre variée en salades, sandwiches, ou autres
plats micro-ondables, à la manière de l’enseigne Carrefour City. Des acteurs histo-
riques reviennent au cœur des tendances en matière de CHD, c’est le cas des bars
restaurants qui (re)proposent des formules déjeuner de type brasserie, ou restaura-
tion française traditionnelle. Puis des chaînes bien connues de Fast Food en France.
Quick et McDonald’s ont revu leur menus après la prise de conscience des opportu-
nités de marché à exploiter en matière de CHD et de ciblage urbain, plus âgé que la
cible cœur de ces enseignes. Cela donne lieu à des menus faisant plus de place aux
salades et autres produits frais. Les boulangeries traditionnelles de quartiers et les
points de vente en franchise comme par exemple La Mie Câline, la chaîne Paul, ou la
Brioche Dorée enregistrent un taux de fréquentation toujours performant, et elles ras-
semblent des cibles différentes (15-25 ans et 25-45 ans). L’offre s’étend en suivant les
opportunités de marché de la tendance ethnique (italien, asiatique, oriental) et végé-
tarienne (formules dédiées chez Paul, par exemple), en passant par une opportunité
à exploiter de manière plus offensive pour le segment naturel, avec des ingrédients
totalement issus de l’Agriculture Biologique (AB), telles que les offres proposées par
les chaînes La Vie Saine et La Vie Claire situées dans les centres ville; ou garantis par
leur fraîcheur, à la manière de Subway.
Ces opportunités de marché permettent de conforter un marché très segmenté, mais
elles sont également encouragées et régulièrement initiées par le nombre de repas
pris à l’extérieur du domicile depuis ces vingt dernières années. Toutefois, le budget
moyen accordé au déjeuner en semaine a diminué depuis la crise financière de 2008.
Dans ce contexte, le consommateur est paradoxalement à la recherche de qualité.
Le marché se complexifie, en écho aux comportements de consommation actuels
de la cible visée par l’offre (urbaine et active). Désormais, la CHD se dirige vers une
combinaison chaud-froid (cas des boxes Sodebo proposant un repas complet), et sur
l’émergence de formules équilibrées à base de produits frais. Le marché évolue donc
vers une recherche de qualité à un prix compétitif dans une structure segmentée.
MARKETING
Il faut également faire le lien avec les opportunités liées aux tendances de consom-
mation identifiées dans la question précédente.
- Recommandations attendues sous forme de corrélation entre les réponses des ques-
tions 1 et 3, ainsi que les pages 172, 174, 13, 14 :
- Stratégie de positionnement de l’inscription de Jean dans une franchise Subway :
positionnement fraîcheur et personnalisation = adéquation avec les tendances de
consommation dans l’argumentation du candidat. Mais attente d’éléments de ré-
flexion par rapport au prix moyen du sandwich en France et aux estimations de la
restauration rapide (pages 171 et 175)
- Attente d’éléments de réflexion sur la durée du contrat de franchise (20 ans) et les
enjeux éventuels : contraintes, positionnement, dépendance envers le positionne-
ment de la chaîne et donc freins à la créativité de Jean.
- L’importance du positionnement revendiqué de Subway, comme un spécialiste de
l’ingrédient frais, du format et du contenu personnalisés. Il est important de revenir
sur la structure et les opportunités du marché du sandwich relevées dans la question
3) concernant la distribution sur le marché du sandwich.
- Lien avec la diversité de l’offre, la maturité du marché qui facilite l’entrée de nou-
veaux acteurs. Insertion de Subway sur ce marché : points positifs de l’offre person-
nalisée et de la fraîcheur; mais points négatifs de la durée du contrat de franchise
et des contraintes de la crise économique qui impactent sur le prix de certains des
ingrédients (légumes frais, charcuterie, viandes) et du budget moyen accordé au
déjeuner par la population active en France.
- Idée clé : comment Jean pourra-il suivre les règles imposées par la franchise Subway,
tout en tenant compte des éléments sociodémographiques (tendances de consom-
mation, besoins variés des cibles, et contraintes économiques, temporelles) sur un
environnement hautement concurrentiel?
De plus, il ne faut pas négliger que les difficultés de Jean reposent également sur
l’attractivité géographique de la région dans laque son restaurant de type brasserie est
implanté. Il doit tenir compte des facteurs géographiques et urbains pour l’inscription
MARKETING
en franchise et pour sa localisation dans cette ville située dans la région Centre.
SUJET
Programme, conseils, bibliographie
Public concerné
Tout candidat bachelier ayant suivi deux années universitaires (Licence 2 Sciences,
Licence 2 Économie...) ou de niveau équivalent (BTS, IUT, classes préparatoires Math
Spé...).
Nature de l’épreuve
Première partie
L’épreuve de mathématiques du concours Passerelle 1 a pour but de tester la bonne
assimilation du programme par les candidats, leur capacité de raisonnement et leur
aptitude à rédiger et expliquer.
Deuxième partie
Le sujet est composé de trois exercices indépendants portant sur l’algèbre linéaire,
l’analyse et les probabilités-statistiques, conçus, sans grande difficulté théorique, de
telle sorte qu’un candidat sérieusement préparé soit en mesure d’aborder l’ensemble
des questions.
Programme
A) Algèbre linéaire
a) Espaces vectoriels de dimension finie :
• vecteurs de IRn : opérations internes et externes sur IRn (généralisation à partir de
n = 2 et n = 3) ;
• structure d’espace vectoriel ;
MATHÉMATIQUES
• dépendance et indépendance linéaires ;
• vecteurs générateurs ;
• base d’un espace vectoriel : définition.
b) Matrices :
• définition (tableau de nombres) ;
• addition, multiplication par un scalaire, multiplication de deux matrices ;
• calcul de l’inverse d’une matrice carrée et application à l’équation matricielle
AX = B.
c) Applications linéaires en dimension finie :
• rang d’une application linéaire, formule reliant le rang, la dimension du noyau et
celle de l’espace de départ ;
• image par une application linéaire d’une famille liée, d’une famille génératrice, d’un
sous-espace vectoriel de l’espace de départ.
PASSERELLE 1
B) Analyse
a) Suites
b) Fonctions numériques :
• fonctions logarithme népérien, exponentielles et puissances ;
• limites, asymptotes ;
• dérivation ;
• primitives d’une fonction continue sur un intervalle ;
• maxima et minima d’une fonction ;
• représentation graphique.
c) Calcul intégral :
• intégrale d’une fonction continue sur un segment ;
• propriétés de l’intégrale ;
• intégration par parties.
C) Statistiques et probabilités
a) Définition d’une probabilité et propriétés ;
b) Événements indépendants et dépendants relativement à une probabilité ;
c) Variable aléatoire (ou aléa numérique) prenant un nombre fini de valeurs réelles ;
d) Distribution (ou loi) de probabilité ;
e) Fonction de répartition ;
f) Espérance mathématique, variance, écart type ;
g) Distributions usuelles de probabilité ;
h) Distribution de Bernouilli, binomiale ;
i) Distribution de Poisson : approximation de la distribution binomiale par la loi de
Poisson ;
j) Distribution normale.
Conseils de préparation
Après avoir bien lu le programme, le candidat doit noter les points inconnus ou trop
flous.
Il doit avant tout revoir le cours pour consolider ou apprendre les différentes notions
définies dans le programme, ainsi que les résultats (théorèmes et leurs corollaires...)
MATHÉMATIQUES
qui en découlent. À chaque notion acquise, le candidat doit tester son degré d’assi-
milation en faisant de petits exercices.
Les différentes notions du programme étant acquises, le candidat doit faire beaucoup
d’exercices et d’annales (en particulier du concours Passerelle 1) sans surtout se pré-
cipiter sur la correction.
Bibliographie
• Jean-Marie Monier, Cours et Exercices, collection « J’intègre », éd. Dunod.
• Simon et Blume, Mathématiques pour économistes, éd. Économica.
• Recueil d’exercices et résumés de cours, coll. « Flash U », éd. Armand Collin.
• Tout livre d’analyse et d’algèbre linéaire de 1er cycle universitaire (1re année).
PASSERELLE 1
SUJET
} Durée : 2 heures
Exercice 1
x2 + 2x + 3
Soit f la fonction donnée par f (x) = .
x3 − 3x2
1. Donner le domaine de définition Df de f .
a b c
f (x) = + + .
x2 x x − 3
Exercice 2
1 2 4 −14 −18 8
A = 3 6 12 et B = 23 21 18
5 10 20 −8 −6 −11
1. Donner le rang de A.
MATHÉMATIQUES
3. a) B est-elle inversible?
Exercice 3
Jean et Martine disposent d’une urne contenant 6 boules dont 3 sont blanches et les
autres noires, et d’un dé parfaitement équilibré.
Jean extrait simultanément deux boules de l’urne. Martine lance deux fois de suite le
dé. Les deux épreuves sont indépendantes.
b) Quelle est la probabilité que Martine obtienne deux nombres dont le produit est
supérieur à 13 ?
Jean extrait deux boules de l’urne. S’il obtient deux boules blanches, il gagne et la partie
cesse.
Dans tous les autres cas, Martine lance deux fois le dé. Si elle obtient deux nombres
dont le produit est supérieur à 13, elle gagne et le jeu cesse.
Dans le cas contraire, le tour revient à Jean dans les conditions identiques à son premier
essai, les boules tirées à chaque essai étant remises à l’urne.
2. Montrer que
MATHÉMATIQUES
|x − y|
∀(x, y) ∈ IR2 : | f (x) − f (y)| ≤
2
a) Montrer que
|α|
∀n ∈ IN | xn − α| ≤
2n
Barème :
PASSERELLE 1
7 pts pour l’exercice 1; 7 pts pour l’exercice 2; 6 pts pour l’exercice 3; 6 pts pour l’exercice
4
Exercice 1
CORRIGÉ
L’ensemble de définition de f est Df = IR \ {0, 3}.
3. On a
−1 −1 2
f (x) = + +
x2 x x−3
donc, en intégrant terme à terme sur ]3, +∞[, on voit que la fonction
( )
1 1 (x − 3)2
− ln x + 2 ln(x − 3) = + ln
x x x
est une primitive de f sur ]3, +∞[.
Exercice 2 MATHÉMATIQUES
1. Les trois colonnes de A sont proportionnelles, donc A est de rang 1.
2. On trouve AB = 0.
b) B n’étant pas inversible, rg B ≤ 2. D’autre part , comme les deux premières colonnes
de B ne sont pas proportionnelles, on a rg B ≥ 2. Par conséquent rg B = 2. D’après le
théorème du rang:
3 = dim KerA + rg A
z γ
α
Pour qu’il ait une solution il faut et il suffit que
β ∈ Im B = Ker A
γ
Or
α α 0
β ∈ Ker A ⇔ A β = 0 ⇔ α + 2β + 4γ = 0
γ γ 0
Ainsi
α + 2β + 4γ = 0
est une condition nécessaire et suffisante pour que le système admette une solution.
Exercice 3
( )
3
1. a) Le nombre de boules blanches étant égal à 3, Jean a 2
possibilités de tirer 2
( )
6
boules blanches. Il y a un total de tirages possibles car Jean tire 2 boules parmi 6
2
simultanément. La probabilité recherchée est donc:
( )
3
2 1
p = (6 ) =
MATHÉMATIQUES
5
2
(3, 6); (4, 6); (5, 6); (6, 6); (3, 5); (4, 5); (5, 5); (6, 5); (4, 4); (5, 4); (6, 4); (5, 3); (6, 3)
ils sont au nombre de 13. Il y a 36 couples possibles car les dés sont lancés deux fois de suite
indépendamment. La probabilité d’obtenir deux nombres dont le produit est supérieur à
13 est donc:
13
q=
36
2. Pour gagner au deuxième essai, il faut que Jean tire au moins une boule noire au premier
essai, que Martine perde ( ce qui est probable avec une probabilité de 1 − 13
36
= 23
36
), puis que
PASSERELLE 1
Jean tire deux boules blanches à son deuxième essai. Les événements étant indépendants,
la probabilité vaut:
Exercice 4
1. g est définie et dérivable sur IR. g ′ (x) = 1 − 12 cos x > 0 pour tout x.
CORRIGÉ
g est donc strictement croissante.
1
Pour tout x ̸= 0, on peut écrire g(x) = x(1 − 2x
sin x − x1 ).
Or
1 1
lim sin x = lim sin x = 0
x→−∞ 2x x→+∞ 2x
1 1 1 1
lim 1 − sin x − = lim 1 − sin x − = 1
x→−∞ 2x x x→+∞ 2x x
et par suite
D’après le théorème des valeurs intermédiaires, g est une bijection de IR dans IR. Donc
elle s’annule en un unique point que nous notons α.
1
∀(x, y) ∈ IR2 : |f (x) − f (y)| ≤ |x − y|.
2
MATHÉMATIQUES
1
∀n ∈ IN |xn − α| ≤ |α|
2n
1 1 1
PASSERELLE 1
| xn+1 − α| ≤ × | α| = n+1 | α|
2 2n 2
1
∀n ∈ IN | xn − α| ≤ | α|
2n
CORRIGÉ
1
Comme lim n = 0, le théorème d’encadrement assure la convergence de la suite (xn )
n→+∞ 2
converge vers α.
MATHÉMATIQUES
PASSERELLE 1
SUJET
ET SCIENCES HUMAINES
PHILOSOPHIE
Public concerné
L’épreuve de philosophie, telle qu’elle est proposée dans le cadre de ce concours, ne
s’adresse pas à des étudiants spécialisés en philosophie.
Tout étudiant peut donc envisager de faire le choix de se lancer dans la dissertation
de philosophie, sous certaines conditions néanmoins.
• Il est nécessaire d’avoir acquis de manière assez ferme les principales bases de
la discipline lors de l’année d’initiation à la réflexion que représente la classe de
terminale du lycée (les exigences fondamentales qui prévalent pour la correction
de cette épreuve du concours « Passerelle » sont les mêmes que celles qui régulent
la préparation et l’évaluation du baccalauréat : mêmes règles de composition de la
dissertation, même corpus d’auteurs…).
• Il convient d’avoir consolidé et élargi sa culture générale lors de la deuxième année
d’études post-baccalauréat : la réflexion ne s’exerce pas à vide, dans le vague ; elle
suppose de la part des candidats, outre un bagage philosophique minimal, des
connaissances diverses fournissant références et exemples susceptibles d’appuyer
et d’éclairer leurs analyses (littérature, histoire, arts, sciences…).
• Enfin, les candidats doivent posséder quelques dispositions à l’interrogation cri-
tique du monde et de soi-même : curiosité et ouverture d’esprit permettent de
soutenir l’effort d’une raison qui s’exerce à la liberté de penser et qui, sensible à la
permanence et à l’actualité du questionnement philosophique, vise à aller plus loin
PHILOSOPHIE, LETTRES
dans la conquête de cette liberté, clé d’une maîtrise de sa propre pensée.
Programme
• En 2008, le thème était « Le travail ».
• En 2009, le thème était « Autrui : étranger par son altérité ? ».
• En 2010, le thème était « L’homme face à la mort ».
• En 2011, le thème était « Cultures et nature humaine ».
• En 2012, le thème était « L’art : l’expérience esthétique ».
• En 2013, le thème était « Le bonheur : but ultime de l’existance humaine ? ».
• En 2014, le thème était « Individu et Société ».
• En 2015, le thème était « L’imagination, reine des facultés ».
• En 2016, le thème sera « le Mal ».
Conseils de préparation
Exigeante, l’épreuve de dissertation philosophique est, toutefois, accessible à condi-
tion de s’engager dans un travail régulier à mener sur deux fronts.
du questionnement, sur ses présupposés : repérer et/ou reformuler tous ces élé-
ments permet de délimiter les enjeux du sujet et, par là même, de dégager les
niveaux de réponse à proposer dans la copie.
b) l’essentiel du travail consiste à produire une argumentation cohérente, claire et
rigoureuse, faisant progresser l’analyse vers l’établissement d’une réponse, d’une
thèse, qui soit la plus rationnelle, la plus justifiée possible, face au(x) problème(s)
soulevé(s) par la question de départ. Les connaissances (définitions conceptuelles,
auteurs…) sont à mobiliser par le candidat au cours de la copie, non pour faire
montre de sa culture, quelle qu’elle soit, ni pour se dispenser de réfléchir (en utili-
sant, par exemple, les auteurs comme arguments d’autorité), mais pour enrichir et
aiguiser ses propres analyses, ses idées, approches et questionnements critiques.
Bibliographie
Instruments de travail
• É. Clément (dir.), C. Demonque, P. Khan et al., Pratique de la philosophie de A à Z,
éd. Hatier. Dictionnaire présentant aussi bien des notions, des concepts, que des
philosophes, des textes : très utile, très complet.
• Ouvrage collectif, Gradus philosophique (répertoire d’introductions méthodiques
à la lecture des oeuvres), éd. Garnier-Flammarion, 1994. Des articles relativement
PASSERELLE 1
courts présentent de nombreuses oeuvres majeures après une biographie suc cincte
de l’auteur, ex. : pour Platon, présentation de quatre dialogues, Ménon, Phédon,
Phèdre, Timée.
Textes fondamentaux
Nous ne précisons pas d’éditions car il en existe plusieurs pour tous ces textes : soit
en petits classiques, soit en collections de poche – Hachette, Folio-Essais, Garnier-
Flammarion, Points-Seuil, Vrinpoche, Presses-Pocket Agora, Tel-Gallimard, 10/18, etc.
Platon : Apologie de Socrate ; Ménon ; Gorgias ; La République ; Phèdre, Le Banquet…
/ Aristote : Éthique à Nicomaque ; La Politique… / Épictète : Manuel / Épicure : Lettre
à Ménécée / Machiavel : Le Prince / Hobbes : Le Citoyen ; Léviathan / Descartes :
Méditations métaphysiques ; Le Discours de la méthode… / Pascal : Pensées / Spi-
noza : Éthique ; Traité théologico-politique / Rousseau : Discours sur l’origine et les
fondements de l’inégalité parmi les hommes ; Le Contrat social… / Kant : Critique de
la raison pure ; Fondements de la métaphysique des moeurs ; Opuscules sur l’histoire
(Idée d’une histoire universelle, Projet de paix perpétuelle)… / Hegel : La Raison
dans l’histoire ; Esthétique ; La Phénoménologie de l’esprit… / Marx (et Engels) : Le
Manifeste du parti communiste… / Nietzsche : Généalogie de la morale ; Par-delà
le bien et le mal ; Crépuscule des idoles, Le Gai Savoir… / Freud : Cinq leçons sur la
psychanalyse ; Sur le rêve ; Malaise dans la civilisation… / Alain : Idées ; Éléments
de philosophie ; Propos (sur les pouvoirs ; sur le bonheur)… / Bergson : L’évolution
créatrice ; Le rire ; la Pensée et le mouvant ; l’Énergie spirituelle… / Bachelard : La
formation de l’esprit scientifique ; la Philosophie du non ; la psychanalyse du feu… /
Merleau-Ponty : Phénoménologie de la perception ; Éloge de la philosophie ; L’OEil et
PHILOSOPHIE, LETTRES
L’Esprit… / Sartre : L’Être et le Néant ; L’existentialisme est un humanisme… / Arendt :
Le système totalitaire ; Du mensonge à la violence ; Condition de l’homme moderne…
/ Lévi-Strauss : Tristes tropiques ; Race et histoire… / Michel Foucault : L’ordre du dis-
cours ; Histoire de la folie à l’âge classique ; Les mots et les choses…
LETTRES
Public concerné
L’épreuve de lettres telle qu’elle est proposée dans le cadre du concours ne s’adresse
pas à des étudiants spécialisés en littérature.
Tout étudiant peut donc envisager de faire le choix de se lancer dans la dissertation
littéraire, sous certaines conditions néanmoins.
Nature de l’épreuve
Le sujet demande de la part de l’étudiant des connaissances littéraires acquises au
cours de sa scolarité :
• connaissances « classiques » : les grands auteurs au programme des classes de
seconde et première ;
PASSERELLE 1
Programme
• En 2008, le thème était « Le bourgeois dans la littérature ».
• En 2009, le thème était « La représentation du travail dans la littérature française ».
• En 2010, le thème était « Le roman policier : émergence et évolution d’un genre
littéraire ».
• En 2011, le thème était « Autobiographie et roman autobiographique ».
• En 2012, le thème était « Le thème de la guerre dans la littérature ».
• En 2013, le thème était « La littérature et l’engagement ».
• En 2014, le thème était « L’étranger en littérature, source de réflexion et de diffusion
d’idées nouvelles ».
• En 2015, le thème était « Les auteurs français dans la première guerre mondiale ».
• En 2016, le thème sera « Ce que nous devons au siècle des lumières ».
Conseils de préparation
Pour traiter correctement le sujet, il est attendu de l’étudiant :
• Une capacité à lire et comprendre un sujet en recherchant les différents aspects
de traitement possibles et les différents points de vue possibles. Il convient donc
de se défier d’une lecture univoque du sujet proposé. L’exploration des termes de
l’énoncé est particulièrement recommandée.
• Qu’il mobilise ses connaissances dans le domaine de la littérature, quelles que
soient les sources d’acquisition. L’originalité des auteurs cités n’est pas un critère
déterminant.
• Qu’il structure correctement son raisonnement afin de développer un point de vue
avec progression et en s’appuyant sur des références précises (auteurs et oeuvres).
• Qu’il organise son écriture afin de conduire ce raisonnement : introduction, déve-
loppement et conclusion. Les règles traditionnelles de construction d’un devoir,
d’une partie et d’un paragraphe doivent être maîtrisées.
• Qu’il témoigne d’une maîtrise de l’expression et de la communication écrites dans
le souci de communiquer avec un lecteur.
PHILOSOPHIE, LETTRES
Bibliographie
Tout étudiant pourra s’appuyer sur les cours suivis dans son cursus (se reporter aux
programmes de français et littérature des lycées de l’Éducation nationale).
Aucun ouvrage particulier n’est à recommander sinon les manuels de français de
seconde, première et terminale.
Certains sites sur Internet sont consacrés à la littérature (« auteurs », « littérature », «
rubriques littéraires », « écrivains », « poètes », « histoire littéraire », « culture et littéra-
ture », « histoire de la langue française », « notions minimales d’histoire littéraire », etc.).
Cependant, l’entraînement est une source considérable de progrès.
L’évaluation ou l’auto-évaluation (référence à des corrigés de sujets donnés dans des
ouvrages d’annales) sont nécessaires lors de la préparation.
PASSERELLE 1
Public concerné
Les candidats susceptibles de choisir l’épreuve de sciences humaines doivent possé-
der une solide culture générale en histoire, sociologie et/ou économie.
Toutes ces sciences sociales abordent un même phénomène sous des angles diffé-
rents mais complémentaires.
Elles permettent de se déprendre des préjugés du discours commun.
Il convient donc de ne pas se satisfaire du seul discours journalistique qui ne saurait
suffire à se constituer une culture générale : il faut connaître les bases des disciplines
de sciences sociales ainsi que leur esprit pour mieux sociologiser un problème d’ac-
tualité à l’aide de références et d’outils conceptuels.
Programme
• En 2008, le thème était « Sociologies de la pauvreté et de l’exclusion ».
• En 2009, le thème était « Le lien social à l’épreuve des mutations des sociétés ».
• En 2010, le thème était « La démocratie ».
• En 2011, le thème était « Histoire et changement ».
• En 2012, le thème était « Hiérarchie et stratifications sociales ».
• En 2013, le thème était « La bureaucratie ».
• En 2014, le thème était « Elite, élites et élitisme ».
• En 2015, le thème était « Etat, Culture et politique ».
• En 2016, le thème sera « La mutation des formes du politique ».
Conseils de préparation
• L’intelligence du sujet forme le premier critère de l’évaluation. Elle tient dans la
capacité de problématisation d’une question, c’est-à-dire dans la capacité à soule-
ver les enjeux intellectuels qui s’y attachent. Cela suppose une connaissance des
PHILOSOPHIE, LETTRES
grandes questions qui traversent les sciences humaines et sociales. Cette bonne
culture suppose maîtrise des concepts et connaissance des auteurs essentiels (voir
bibliographie). Première recommandation donc : procéder à des lectures.
• La possession de connaissances techniques sur le thème proposé forme le deu-
xième critère. Connaissances factuelles (chiffres, données, résultats d’enquête, etc.)
et connaissance d’auteurs spécialisés sur la question. Nourrir la copie d’un point de
vue d’expert suppose l’appropriation de ces connaissances. Les copies se révèlent
souvent très pauvres en la matière.
• Enfin, troisième recommandation générique : la démonstration de la maîtrise des
règles élémentaires de la dissertation. Capacité à développer une argumentation
(plan, architecture de la dissertation), respect de la langue (syntaxe et orthographe).
Bibliographie
Lire les manuels de sociologie et les introductions à l’économie sur trois fondateurs
des sciences sociales :
• Laurent Fleury, Max Weber, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2001.
• Philippe Steiner, La Sociologie de Durkheim, éd. La Découverte, coll. « Repères »,
1994.
• Frédéric Vandenberghe, La Sociologie de Georges Simmel, éd. La Découverte, coll.
PASSERELLE 1
« Repères », 2001.
ET SCIENCES HUMAINES
} Durée : 2 heures
Le numéro du sujet choisi doit être indiqué sur la première page de la copie :
N° 1 Philosophie
N° 2 Lettres
N° 3 Sciences Humaines
SUJET N° 1 : PHILOSOPHIE
SUJET N° 2 : LETTRES
Le Feu (Journal d’une escouade) est un roman d’Henri Barbusse (1873-1953), publié
à Paris chez Flammarion en 1916.
Pour cet ouvrage, l’auteur reçut le prix Goncourt.
Ce roman, qui fit scandale, obtint un succès considérable et demeure la seule œuvre
encore largement connue de ce romancier engagé.
«En me réveillant d’un sommeil de plomb, j’ai vu les quatre cadavres que les sapeurs
PHILOSOPHIE, LETTRES
avaient atteints par-dessous, dans la plaine, et qu’ils avaient accrochés et halés avec
des cordes dans leur sape. Chacun d’eux contenait plusieurs blessures à côté l’une de
l’autre, les trous des balles distants de quelques centimètres : la mitrailleuse avait tiré
serré. On n’avait pas retrouvé le corps de Mesnil André. Son frère Joseph a fait des
folies pour le chercher ; il est sorti tout seul dans la plaine constamment balayée, en
large, en long et en travers par les tirs croisés des mitrailleuses. Le matin, se traînant
comme une limace, il a montré une face noire de terre et affreusement défaite, en
haut du talus.
On l’a rentré, les joues égratignées aux ronces des fils de fer, les mains sanglantes,
avec de lourdes mottes de boue dans les plis de ses vêtements et puant la mort. Il
répétait comme un maniaque : « Il n’est nulle part. » Il s’est enfoncé dans un coin avec
son fusil, qu’il s’est mis à nettoyer, sans entendre ce qu’on lui disait, et en répétant :
« Il n’est nulle part. »
Il y a quatre nuits de cette nuit-là et je vois les corps se dessiner, se montrer, dans
l’aube qui vient encore une fois laver l’enfer terrestre.
Barque, raidi, semble démesuré. Ses bras sont collés le long de son corps, sa poitrine
PASSERELLE 1
est effondrée, son ventre creusé en cuvette. La tête surélevée par un tas de boue,
il regarde venir par-dessus ses pieds ceux qui arrivent par la gauche, avec sa face
assombrie, souillée de la tache visqueuse des cheveux qui retombent, et où d’épaisses
croûtes de sang noir sont sculptées, ses yeux ébouillantés : saignants et comme cuits.
Barque et Biquet sont troués au ventre, Eudore à la gorge. En les traînant et en les
transportant, on les a encore abîmés. Le gros Lamuse, vide de sang, avait une figure
tuméfiée et plissée dont les yeux s’enfonçaient graduellement dans leurs trous, l’un
plus que l’autre. On l’a entouré d’une toile de tente qui se trempe d’une tache noirâtre
à la place du cou. Il a eu l’épaule droite hachée par plusieurs balles et le bras ne
tient plus que par des lanières d’étoffe de la manche et des ficelles qu’on y a mises.
La première nuit qu’on l’a placé là, ce bras pendait hors du tas des morts et sa main
jaune, recroquevillée sur une poignée de terre, touchait les figures des passants. On
a épinglé le bras à la capote.
Un nuage de pestilence commence à se balancer sur les restes de ces créatures avec
lesquelles on a si étroitement vécu, si longtemps souffert.
PHILOSOPHIE, LETTRES
SUJET N° 3 : SCIENCES HUMAINES
SUJET N° 1 : PHILOSOPHIE
images, à du « visible » sur le plan mental, cette modalité de la conscience est en op-
position à la formation et représentation de pensées pures ou de concepts qui eux ne
donnent lieu à aucune représentation « visible ». On attribue volontiers à l’imagination
une force de créativité et d’inventivité : on encourage les enfants à développer leur
richesse imaginative spontanée et on loue la puissance démiurgique d’un romancier
capable de donner vie à un monde imaginaire, tel Balzac édifiant une vaste « comé-
die humaine » où se révèle un génie visionnaire au-delà de l’observateur soucieux de
réalisme. Mais l’imagination est-elle vraiment créatrice ? A-t-elle en elle-même cette
puissance qui lui permettrait de mériter le titre de « reine des facultés » décerné par
Baudelaire ? Si, selon une autre définition générale, est « imaginaire » ce qui n’existe
que dans l’imagination, par opposition à ce qui existe dans la réalité, on se heurte à
un problème : l’imaginaire doit se penser en relation à l’absence, à ce qui est absent
du réel et n’a de présence que sur le plan mental ou sur le mode de la fiction. Si l’ima-
gination donne un être à ce qui n’est pas, quel est le statut de cet être où se mêle du
non-être, et s’il y a création, de quelle création s’agit-il ? Pour reconnaître pleinement
à l’imagination un pouvoir créateur, il faut peut-être voir en elle une faculté capable
de produire une transformation effective du réel, au-delà du pouvoir de forger des
images ou des fictions, mais peut-être aussi grâce à ce pouvoir. Nous verrons d’abord
pourquoi la tradition philosophique conteste la puissance créatrice de l’imagination,
avant de réévaluer cette faculté sous un angle dynamique et créateur, comme pouvoir
déréalisant marquant une liberté de la conscience face au réel, et comme pouvoir
PHILOSOPHIE, LETTRES
d’ouverture à un irréel qui irrigue la vie de l’esprit et enrichit notre vision du réel
lorsque « l’objet » particulier de l’imagination se réalise.
SUJET N° 2 : LETTRES
CORRIGÉ
ATTENDUS
La première Guerre mondiale est un conflit qui prit une dimension internationale. De
1914 à 1918, elle oppose l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie, rejointes par la Turquie
(1914) et la Bulgarie (1915), à la Serbie, à la France, à la Russie, à la Belgique et à
la Grande-Bretagne, alliées au Japon (1914), à l’Italie (1915), à la Roumanie et au
Portugal (1916), enfin aux États-Unis, à la Grèce, à la Chine et à plusieurs États sud-
américains (1917).
PHILOSOPHIE, LETTRES
Pour la génération de 1914-1918, cette guerre, dénommée par la suite Grande Guerre,
signe un changement d’époque, la disparition d’un ordre ancien, la véritable fin
du XIXème siècle. Dans bien des domaines, elle apporte des innovations brutales :
technologie militaire, place des femmes et des ouvriers dans la société, intervention
étendue de l’État. Elle entraîne également des bouleversements avec la révolution
prolétarienne en Russie.
Pour chaque peuple, l’enjeu de la guerre est pleinement accepté : pour les Français,
il s’agit de reprendre l’Alsace et la Lorraine perdues en 1870, pour les Allemands,
d’obtenir dans le monde une reconnaissance et une légitimité. Pour tous, le risque
apparaît limité : chacun est persuadé que la puissance et le coût des armes modernes
conduisent à une guerre très courte. Les plus pessimistes parient sur six mois et les
soldats se voient de retour dans leurs foyers pour Noël.
Il ne s’agit pas dans le traitement du sujet, de s’attarder sur la succession des événe-
ments militaires faits d’assauts, meurtriers autant qu’inutiles, et de longues périodes
d’enterrement au fond des tranchées dans des conditions de misère physique et mo-
PASSERELLE 1
jusqu’au bout en raison de l’enjeu national. Ils ont donc consenti au sacrifice qui
leur était demandé.
• De l’autre côté, celle qui s’emploie à démontrer que les soldats, littéralement « dé-
cervelés » par la dureté du combat et indifférents à l’avenir national, n’ont continué
à combattre que malgré eux, terrorisés par la discipline militaire. La reconnaissance
de la place faite par la nation aux « fusillés pour l’exemple » par Lionel Jospin pre-
mier ministre en 1997, a montré l’amplification de ce phénomène de victimisation
des combattants.
• L’époque de la mobilisation qui peut en même temps être éclairée par l’enthou-
siasme et la confiance, ou assombrie par la résignation et la peur devant l’inconnu.
Exemples :
Guillaume Apollinaire : Calligrammes, poèmes de la paix et de la guerre, 1913-1916.
Roger Martin du Gard : Les Thibault : L’Été 1914, 1936.
• L’époque des premières désillusions à l’épreuve du feu, devant la réalité des com-
PASSERELLE 1
CORRIGÉ
• L’époque de la réaction, où l’opposition à l’absurdité de la guerre, ou également à
l’absurdité de son commandement, entraîne certains auteurs dans une aspiration
pacifiste qu’incarnent les mutineries de 1917.
Roland Dorgelès : Les Croix de bois, chapitre IX, 1919.
Blaise Cendrars : La Guerre au Luxembourg, 1916.
PHILOSOPHIE, LETTRES
et artistique (académies), de protection (mécénat royal privé ou public), de coercition
(censures). Dans le présent, avec un désengagement de l’Etat que d’aucuns nomment
« la fin de l’Etat culture » (Guy Saez). Dans l’avenir avec un jeu de complémenta-
rité entre politiques culturelles déconcentrées et politiques culturelles décentralisées.
L’Etat en France a joué un rôle prédominant pour les politiques culturelles : il impor-
tait d’en rappeler les enjeux historiques et les défis politiques qui, si l’on place la
question de l’Etat au cœur de la problématique, peuvent se lire sous la double pers-
pective d’une valorisation historique de l’Etat dans l’institution de la culture en France
(I), et d’une fragilisation récente, voire d’une dévalorisation politique de l’Etat qui
peut conduire à une paradoxale dépolitisation des politiques culturelles (II).
I-L
A VALORISATION HISTORIQUE DE L’ETAT ET DE LA CULTURE : UNE
HISTOIRE CONJOINTE EN FRANCE
PASSERELLE 2
Épreuves au choix
• Allemand 243
• Biologie 248
• Créativité et gestion de projet 255
• Droit 258
• Economie 263
• Espagnol 276
• Gestion 284
• Gestion et négociation commerciale 291
• Informatique 310
• Italien 316
• Management d’une entreprise d’Hôtellerie et de Restauration 320
• Marketing 339
• Mathématiques 351
• Philosophie, lettres et sciences humaines 356
• STAPS 369
PASSERELLE 2
SUJET
Programme, conseils, bibliographie
NATURE DE L’ÉPREUVE
Il s’agit d’une épreuve qui fait appel à la réflexion, à l’esprit d’analyse du candidat et,
surtout, à sa capacité à distinguer l’essentiel de l’accessoire. Les candidats reçoivent
un dossier centré sur un problème donné, à caractère social, culturel, économique,
comportant un certain nombre de documents sur le problème posé.
Il s’agit, dans un bref délai, d’en extraire les informations qui paraissent essentielles,
en vue de fournir une synthèse portant sur la compréhension du texte.
MÉTHODOLOGIE PROPOSÉE
B) Elaboration du plan
SYNTHÈSE DE DOSSIER
Le plan doit traduire une démarche réfléchie du candidat sur les axes essentiels du
dossier. Il ne doit donc pas être une succession neutre de titres ou une juxtaposition
des documents du dossier.
Le travail de synthèse doit donc être construit à partir d’une idée générale. Le plan
doit être clair, spécifique au sujet, expressif pour le lecteur, cohérent dans la progres-
sion et vis-à-vis du dossier : il doit répondre avec précision et rigueur à la probléma-
tique d’ensemble du dossier, à partir des seules données de ce dossier. Il doit contenir
des structures apparentes avec des titres et des sous-titres.
C) Rédaction
La rédaction peut être facilitée par l’exploitation ou la reproduction adroite, des meil-
leures expressions et phrases des textes. Le style doit être sobre, concis : les expres-
sions vagues et passe-partout ou empruntées au langage parlé doivent être prohibées,
ainsi que le style personnel. Les fautes de syntaxe et d’orthographe, l’irrespect des
règles grammaticales et les impropriétés de langage pénaliseront les candidats.
La synthèse ne doit pas dépasser trois pages manuscrites. Cela exige d’éliminer toute
formule inutile. Il convient cependant de soigner les transitions.
PASSERELLE 2
Critères d’évaluation
Ils porteront sur les aspects suivants :
- formulation d’un plan rigoureux ;
- pertinence de l’analyse et perception de l’essentiel ;
- clarté de la synthèse par une bonne maîtrise de la langue écrite.
SYNTHÈSE DE DOSSIER
PASSERELLE 2
SUJET
} Durée : 2 heures
CONSIGNE :
À partir des seuls documents ci-joints (présentés dans ce dossier par ordre chro-
nologique), tous les candidats doivent rédiger une note de synthèse de 3 pages
maximum.
Il est rappelé que la synthèse doit mettre en évidence les idées essentielles du
dossier, sans aucun ajout personnel, dans le cadre d’un PLAN aux structures
apparentes (1ère partie : titre – A : titre – B : titre…) traduisant une démarche
réfléchie sur l’ensemble des éléments du dossier. Chaque fois qu’un candidat dans
sa synthèse se réfère à un ou plusieurs documents du dossier, il doit citer entre
parenthèses le ou les numéros du ou des documents concernés (ex. : doc. 1 ou
doc. 3,4).
SYNTHÈSE DE DOSSIER
Doc. 3 : Les Français prêts à consommer autrement (Le Figaro, avril 2012)
Doc. 6 : La consommation responsable résiste à la crise (Le Monde, avril 2013)
Doc. 7 : Le futur de la consommation sera-t-il collaboratif ? (Le Monde, juin 2013)
Doc. 10 : Le vaste chantier de la lutte contre le gaspillage alimentaire (Le Monde,
octobre 2013)
PASSERELLE 2
Doc. 11 : Près d’un Français sur deux adepte de la consommation collaborative (Le
Monde avec AFP, novembre 2011)
Document 1
« Il faut consommer autrement »
par Patagonia pour travailler bénévolement jusqu’à deux mois pour une association
environnementale. Et nous offrons une subvention de 2.000 dollars pour l’achat d’un
véhicule hybride. En résumé, nous avons décidé d’être une partie de la solution au
problème et pas une partie du problème.
Vous avez cofondé en 2001, le Club 1 % pour la planète que vise à convertir
SYNTHÈSE DE DOSSIER
d’autres entreprises à la cause environnementale. Quel est le bilan ?
Ca marche ! A ce jour, 1.235 sociétés ont adhéré à ce « cercle de conscience » dans 35
pays et nous fêterons bientôt la centième en France. Le 1 % pour la planète n’est pas
une aumône pour l’environnement, mais le prix que nous estimons juste de payer
à la planète pour avoir le droit d’y exercer notre business. Chaque jour, nous comp-
tons une entreprise de plus, et même les grands groupes commencent à s’y mettre,
comme Roll International, qui réalise 2 milliards de dollars de chiffre d’affaires dans
les domaines de l’agriculture, de l’emballage et des services floraux. Les sommes
collectées sont reversées à plus d’un millier d’associations environnementales qui
mènent des actions militantes de terrain. Ce programme de subventions environne-
mentales a démarré en 1985. Depuis, nous avons reversé à des associations pas loin
de 50 millions de dollars.
Notre engagement est aussi personnel : ma femme et moi distribuons la moitié de
notre salaire à différentes causes. Notre conviction, c’est que l’entreprise doit être plus
que la simple expression de l’argent à laquelle notre société la réduit. Ce peut être un
outil phénoménal pour changer le monde.
Des exemples ?
PASSERELLE 2
Ils sont très variés. En Allemagne, l’association Arge Stör Bramau élève et libère dans
deux rivières autrefois abondantes des millions d’alevins de saumon d’Atlantique
et de truite. Aux Pays-Bas, nous soutenons le combat de l’association Aseed, qui
lutte contre d’énormes projets de porcheries industrielles prévus dans les anciennes
républiques de l’Est. En République tchèque, nous sommes aux côtés des Amis de
la Terre, qui se battent pour protéger le parc national du Sumava contre les coupes
franches de bois. En Grande-Bretagne, nous sommes engagés dans le combat de
l’association RSPB, qui lutte contre le braconnage organisé de grands rapaces. En
France, nous soutenons particulièrement l’action du réseau Semences Paysannes, qui
regroupe une cinquantaine d’organisations dont l’objectif est de favoriser le déve-
loppement de la biodiversité dans les exploitations agricoles... Pour Patagonia, cela
représente un effort de 3,9 millions de dollars l’an passé. Mais l’effet de levier sociétal
est incalculable.
Document 2
L’émergence de la consommation collaborative
Le type Groupon : le principe est la mise en commun d’un bien unique consommé
par plusieurs personnes simultanément. La colocation, le covoiturage, le coworking,
le colunching en font partie. Mais aussi les achats groupés, dans lequel l’achat d’un
lot baisse le coût unitaire du produit.
Un phénomène économique
Peu à peu un phénomène dont le moteur avant tout idéologique, écologique, et
social faisait dire aux mauvaises langues qu’il se limiterait à quelques bobos, est en
train de s’étendre.
Certaines formes d’échanges collaboratifs attirent tout particulièrement les investis-
seurs. Premièrement les sites de vente comme Ebay, Groupon, Leboncoin, dont les
valorisations ont atteint des records. Ensuite des sites de location spécialisés sur
certains secteurs, comme Airbnb et Wimdu (chambres chez l’habitant) ou Relayrides
et Zipcar (location de voiture), qui ont tous levé des millions d’euros. Zipcar (plus
de 400 000 abonnés) a été valorisé à 1,2 milliard de dollars sur le marché américain.
SYNTHÈSE DE DOSSIER
Un bouleversement pour les entreprises classiques
La consommation collaborative, en phase avec les nouvelles attentes du consomma-
teur, forcent les entreprises classiques à réinventer leur mode distribution. Ce nouveau
genre de consommation « va bouleverser l’offre des acteurs économiques », affirme le
sociologue Robert Rochefort, fondateur du tout récent Observatoire Consommation
et Société, Obscoco. Robert Rochefort imagine en effet un avenir dans lequel les
industriels, qui sont censés vendre leurs produits, proposent eux-mêmes des sys-
tèmes alternatifs : « C’est déjà le cas pour les photocopieurs. Pourquoi pas pour les
machines à laver à domicile, qui pourraient être facturées au temps d’utilisation ? »
Certaines entreprises ont déjà compris ce phénomène. Les constructeurs automobiles,
qui se lancent dans la location, mais aussi des distributeurs comme Castorama, dont le
système d’échanges de services, les Troc’heures, est un exemple typique de consom-
mation collaborative.
Pour Robert Rochefort, la généralisation d’un tel mode de consommation est sou-
haitable, car les industriels passant de la vente à la location prendrait à leur charge
l’entretien du bien consommé. Ils auraient ainsi intérêt à fabriquer des produits plus
durables. Conciliant ainsi de manière efficace les attentes des consommateurs et les
contraintes dues à la raréfaction des ressources naturelles.
PASSERELLE 2
Document 3
Les Français prêts à consommer autrement
Cette enquête, présentée chaque année, montre que la crise a provoqué chez les
consommateurs une aspiration au changement. « Les gens prennent conscience qu’il
faut se serrer la ceinture, mais il y a quand même une volonté de vivre mieux », ex-
plique à l’AFP Gilles Degroote, le directeur associé d’Ethicity. Ils sont plus nombreux
que l’année dernière à estimer que le mode de consommation peut avoir un impact
social, environnemental et économique positif. Cette volonté se traduit par des gestes
quotidiens pour gaspiller moins et consommer de manière plus responsable.
79% d’entre eux affirment trier systématiquement leurs déchets, 47% veillent à réduire
leur consommation d’énergie et 45% celle d’eau. Près de la moitié d’entre eux (49%)
évitent aussi les produits trop emballés. L’information sur les produits comme le
lieu de fabrication et les composants prend de ce fait une importance accrue. 85%
des personnes interrogées ont indiqué privilégier les entreprises ayant préservé une
implantation locale et 76% ont regretté la faiblesse des informations sur les conditions
de fabrication des produits. En revanche seuls 28% pensent à diminuer leur consom-
mation de papier.
33% des personnes interrogées la crise a montré que ce système n’est plus viable et
qu’il faudrait repartir de zéro, plus de la moitié des Français (57%) souhaitent sim-
plement revoir certains aspects du système de la société actuelle. 8 % pensent même
qu’il faut préserver nos modes de vie actuels. Les priorités de consommateurs restent
en effet le bien-être de la famille, la santé et le coût de la vie. Le besoin d’être heureux
prend la quatrième position.
Document 4
Emprunter la voiture du voisin, partager son bureau :
la consommation collaborative
Stimulés notamment par l’échange entre pairs, les particuliers n’achètent plus de la
même manière qu’auparavant, et contraignent les entreprises à repenser leurs mo-
dèles. L’explosion du numérique et des réseaux sociaux permet la rencontre sans
intermédiaire de l’offre et de la demande entre particuliers qui ne se connaissent
pas. Ce système de « peer to peer » (échange entre pairs) entraîne l’émergence à une
PASSERELLE 2
Emprunter la voiture du voisin, avec Zilok : l’autopartage (un véhicule utilisé à tour de
rôle par plusieurs personnes) a le vent en poupe partout dans le monde. Pionnier de
la location entre particuliers, le français Zilok a investi le créneau en créant OuiCar,
une plate-forme dédiée au partage de véhicules.
Voyager en compagnie d’inconnus avec Carpooling et Blablacar : dans le covoiturage
(plusieurs personnes partagent un véhicule et les frais afférents pour un trajet donné),
le leader français Blablacar revendique 3 millions de membres (4,5 pour le numéro
1 européen Carpooling) et 600 000 passagers par mois en Europe à la mi-2013. Il
anticipe un trafic de 900 000 passagers en fin d’année, équivalent à celui de l’Eurostar.
SYNTHÈSE DE DOSSIER
Tout juste émergents, les modèles économiques dans ces secteurs d’activité reposent
sur les frais d’adhésion à une plateforme, des commissions prélevées lors de la réser-
vation, la vente de publicité en ligne, le développement de solutions pour les entre-
prises, voire des commissions sur la vente de produits partenaires.
Mettre en commun les bureaux et les parkings : deux nouveaux venus s’inscrivent
dans la logique de rentabilisation d’actifs immobilisés, en favorisant le partage de
bureaux (Bureauxàpartager) ou de parkings (Zenpark).
Le challenge est de taille. « Les grandes entreprises sont souvent schizophrènes face
aux nouveaux modèles, constate Bruno Berthon, directeur général du conseil en
stratégie et développement durable pour Accenture Monde. D’un côté, elles doivent
éviter d’y adhérer trop tôt en épuisant le potentiel de profitabilité que recèle encore
leur modèle historique. De l’autre, si elles se « convertissent » trop tard, elles prennent
le risque d’être exclues du nouveau marché. De plus, la pression des marchés finan-
ciers les rend souvent frileuses face au changement. »
Des offres maison : toujours dans la mobilité, des acteurs historiques développent
leurs propres offres d’autopartage, comme les constructeurs BMW et Drive Now, en
partenariat avec le loueur Sixt ; ou Daimler et Car2go avec Europcar ; ou encore
Citroën avec Multicity en partenariat avec la plateforme auto de Zilok Ouicar ; et
Peugeot avec Mu.
Côté loueurs, Hertz propose Hertz on demand, et après avoir lancé Avis on demand,
Avis a racheté le pionnier américain du secteur Zipcar, en janvier 2013.
Positionnements sur un maillon de la chaîne de valeur : c’est le cas de SAP, qui a mis
au point un logiciel dédié à l’autopartage ; ou de Google, qui a lancé, en août 2013,
Helpouts, une plateforme d’entraide en ligne ; et qui aurait testé en interne, toujours
pendant l’été, Google Mine, un service de partage de biens comme les voitures, les
SYNTHÈSE DE DOSSIER
CD, les vêtements... Ils surfent sur la nouvelle « nouvelle économie », en quelque
sorte...
Etat de veille : pour Emmanuel Soulias, directeur RSE de la Macif, « ces nouveaux
modes de consommation renvoient à nos fondamentaux mutualistes et ont un impact
sur nos cœurs de métiers, mobilité, habitat, finance ou santé. Ce sont encore des
niches, mais nous ne voulons pas passer à côté de ces leviers de croissance. »
Premier assureur automobile de France, la mutuelle adapte ses produits pour les véhi-
cules de son partenaire Deways, start-up de l’autopartage entre particuliers ; et suit
aussi de près l’habitat participatif, l’habitat solidaire et la mixité intergénérationnelle.
Enfin, partenaire naturel de l’achat en ligne, La Poste, elle, offre ses services pour
développer des plateformes de commerce électronique, mais également pour jouer
les tiers de confiance entre particuliers, notamment en cas d’échange de clefs de véhi-
cule ou de documents. « On cherche à voir comment aller plus loin sur ces sujets »,
explique Anthony Deydier, chef de projet Innovation marketing. Par exemple, en
testant la « logistique inverse » pour transporter le papier usagé à recycler dans ses
PASSERELLE 2
« Partager c’est propre, vif, ingénieux, post-moderne. Posséder c’est terne, égoïste,
timoré, arriéré. » Voilà comment le New York Times expliquait, en 2009, la sharing
economy [économie du partage], en pleine déroute financière made in Lehman Bro-
thers. Une manière de remettre au goût du jour le fameux slogan édicté par Pierre-
Joseph Proudhon en 1840, « la propriété, c’est le vol »… Mais la comparaison avec
le père tranquille du mouvement anarchiste s’arrête évidemment là. Les pionniers
de l’économie collaborative n’appartiennent pas au passé. Ils sont du XXIe siècle. A
l’heure du Web et de l’open source, leur slogan serait plutôt « je partage sur Internet
donc je suis ». Pour l’éconoclaste Jeremy Rifkin, ce mouvement collaboratif online est
carrément un des piliers de la Troisième Révolution industrielle (titre de son dernier
livre). Nous voici dans un monde « où l’accès éclipse la propriété, où le fournisseur
reste en possession du bien pour le louer à des usagers » quand il le souhaite. La
magie décentralisatrice du réseau permet à chaque individu connecté de devenir un
acteur économique autonome. Rifkin prédit « le passage de la relation vendeur-ache-
teur au rapport fournisseur-usager, et de l’échange de propriétés sur des marchés à
l’accès à des services pour un temps déterminé dans des réseaux ». Mais on est loin
de Proudhon ou Fourier. Point d’utopie libertaire et socialiste chez les usagers du
collaboratif. Certains startupers [personne qui lance une entreprise] malins y flairent
surtout un juteux business en puissance. Et la propriété restera encore longtemps
la valeur numéro 1 du consommateur. En fait de partage, il s’agit plutôt d’une nou-
velle économie de la débrouille low-cost qui fait son nid dans la crise en dehors des
circuits marchands traditionnels. On serait tenté de dire « pourquoi pas ? » si tout le
monde est gagnant. Mais c’est bien sûr utopie.
SYNTHÈSE DE DOSSIER
Document 6
La consommation responsable résiste à la crise
Selon le baromètre 2013 du cabinet Ethicity, les Français sont déprimés (chômage,
précarité, coût de la vie) et relèguent l’avenir de la planète au second plan de leurs
préoccupations. Toutefois, 48 % d’entre eux veulent continuer en 2013 à adapter leurs
comportements en faveur d’une consommation plus responsable. Près d’un Français
sur deux (44 %) estime même que la crise est l’occasion de revoir profondément ses
habitudes de consommation, selon ce baromètre publié mardi 2 avril. Toutefois, alors
qu’en 2008, consommer responsable était surtout synonyme de consommer moins,
les Français veulent désormais surtout consommer mieux. Ils sont 34 % à déclarer
acheter le même nombre de produits qu’avant mais en cherchant « à remplacer cer-
tains produits par des produits plus durables ».
Mais la crise a aussi conduit les Français à privilégier leurs besoins personnels et à
se recentrer sur ce qu’ils jugent essentiel, à savoir la qualité et l’origine des produits
plutôt que les engagements sociaux ou environnementaux, note Elisabeth Pastore-
PASSERELLE 2
De la même manière, alors que la motivation première pour acheter des produits
respectueux de l’environnement était la préservation de la planète en 2006, c’est
maintenant le fait qu’ils sont meilleurs pour la santé qui domine (36 %). « Les Français
sont aujourd’hui plus préoccupés par leur bien-être que par les grands enjeux envi-
ronnementaux et consommer responsable c’est d’abord devenu consommer malin »,
dit la présidente d’Ethicity.
juge M. Lechevin. « Les gaz à effet de serre, ce n’est plus le souci majeur des gens, qui
veulent plutôt réduire leur facture. Il y a un gros travail de pédagogie à réaliser pour
faire comprendre aux consommateurs que les deux vont de pair, que consommer
responsable, c’est aussi faire des économies », conclut Ethicity.
Document 7
Le futur de la consommation sera-t-il collaboratif ?
En avril, à San Francisco, s’est ainsi tenue la seconde édition de The Mesh (« Le Mail-
PASSERELLE 2
lage »), un événement organisé par Lisa Gansky, autre pionnière du secteur. Debut
mai, le OuiShareFest, premier événement d’ampleur européenne à promouvoir l’éco-
nomie du partage, a été organisé à Paris. L’événement a réuni trois jours durant des
entrepreneurs, des designers, des économistes, des investisseurs...
« Les pays les plus dynamiques sont ceux dont les économies matures, en crise, ar-
rivent dans une impasse où austérité et relance économique ne font pas bon ménage.
La France est dans le peloton de tête avec un tissu entrepreneurial très dense et à la
pointe des usages émergents », estime Edwin Mootoosamy, cofondateur de OuiShare,
une communauté internationale de promotion de l’économie collaborative née en
France en janvier 2012.
SYNTHÈSE DE DOSSIER
collaborative propose des solutions aux modes de vie en temps de crise. Les pre-
mières start-up du secteur se développent depuis la crise financière de 2008.
Les plus grands succès s’observent notamment dans le secteur de la location entre
particuliers. En 2012, la plateforme Airbnb, qui permet de louer l’appartement ou la
chambre d’un particulier pour un très bon rapport qualité-prix, a ainsi rempli plus de
chambres que tous les hôtels Hilton réunis. Le site propose 300 000 annonces actives
dans 192 pays ; plus de 4 millions de voyageurs ont déjà séjourné grâce à ce biais. Le
covoiturage est également très populaire. Blablacar, présent dans dix pays d’Europe,
comptait 2,8 millions de membres en janvier. Chaque mois, le site permet d’organiser
400 000 trajets en commun.
Document 8
La révolution du partage
usages numériques, ces nouveaux modes de vie collaboratifs privilégient l’usage sur
la possession », souligne, pour sa part, Anne-Sophie Novel. Pour cette dernière, pas
de doute, « une corévolution est en cours ». Les pratiques collaboratives illustrent
la gestation d’un monde où l’entraide a remplacé l’égoïsme. Plus adaptée aux fon-
dements réels du commerce naturel entre humains, proche des préoccupations du
développement durable, cette économie positive, rapide et facile, s’appuie sur le fait
que le don est une source de satisfaction économique et sociale aussi puissante que
la consommation. Au lieu d’acheter, on partage. Au lieu de posséder, on échange.
Document 9
« Une économie privilégiant l’usage sur la propriété va prendre
de l’ampleur »
SYNTHÈSE DE DOSSIER
exemple, ne vend plus des pneus à une flotte de poids lourds, mais leur usage au
kilomètre - ce qui est le cas de son offre Michelin Fleet Solutions -, il a intérêt à ce
que le pneu s’use moins vite. Parce que plus l’objet dure, plus il est rentable pour
son producteur, qui en assure également le service. Le fabricant maximise l’usage ; il
cherche à vendre le plus d’unités fonctionnelles possible. Au bout du compte, Miche-
lin produit moins de pneus, mais vend plus de kilomètres pneumatiques. L’intérêt
de l’industriel et la préservation de l’environnement sont alors convergents. C’est le
contraire de l’obsolescence programmée.
tracteurs, des voitures open-source, c’est-à-dire fabriqués par les gens eux-mêmes
[selon un design mis à la disposition de tous, non protégé par des brevets]. L’industriel
fournira les pièces détachées ou bien la matière nécessaire aux petites communautés
d’individus qui fabriquent eux-mêmes, ou maintiennent les objets dont ils ont besoin
Pour ce qui est du basculement vers la production par petits groupes, le bilan n’est
pas clair. Mais il faut voir que cette nouvelle forme d’auto-organisation donne à une
partie de la population, en déshérence, hors du marché de l’emploi, la possibilité de
reprendre en main son existence, de lui donner du sens, et permet d’éviter qu’elle
n’ait recours à la violence. Homo est plus faber que sapiens.
Document 10
Le vaste chantier de la lutte contre le gaspillage alimentaire
Chaque année, les Français jettent 20 kilos d’aliments par personne, dont 7 kilos
SYNTHÈSE DE DOSSIER
Un objectif « ambitieux mais réalisable », juge Olivier Jan, directeur de Bio Intelligence
Service (groupe Deloitte), agence de conseil en environnement et développement
durable, « et qui va demander de la volonté, et impliquer un changement beaucoup
plus net de la part des différents acteurs ». Les onze mesures du Pacte national de
lutte contre le gaspillage alimentaire, comprenant notamment la création de cette
journée nationale, des formations dans les écoles hôtelières et les lycées agricoles,
des programmes de prévention des déchets, sont un début, mais « un bon début »,
estime Olivier Jan.
« Société de surconsommation »
Le chantier s’annonce vaste tant les causes de ce gaspillage sont multiples. Selon la
Commission européenne, l’origine du gaspillage dans les 28 pays de l’UE proviendrait à
PASSERELLE 2
Une goutte d’eau quand le marché de Rungis brasse 2,4 millions de tonnes de pro-
duits frais par an, générant près de 5 000 tonnes de déchets organiques. Mais le
système est gagnant-gagnant. « L’écosystème est simple : des gens ont besoin de se
débarrasser de leurs produits, d’autres veulent les récupérer. Et ce n’est pas de la
charité, il y a un business model derrière, le chantier d’insertion emploie des gens et
est géré comme une entreprise », se félicite Stéphane Layani, PDG de la Semmaris, la
société gestionnaire du marché de Rungis. Les grossistes peuvent de leur côté réduire
leur taxe sur les déchets et défiscaliser le montant de leurs dons.
SYNTHÈSE DE DOSSIER
s’est engagée à mettre à disposition des moyens de logistique et de stockage, ainsi
que du mécénat de compétences, pour faciliter ces implantations.
Document 11
Près d’un Français sur deux adepte de la consommation collaborative
Selon cette étude publiée jeudi, qu’il s’agisse de revendre des objets, d’acheter en
première main ou d’occasion, de pratiquer le covoiturage, l’autopartage, le troc, la
colocation, la consommation dite « collaborative » n’est plus un microphénomène :
désormais, 48 % des Français la pratiquent régulièrement et 32 % disent vouloir s’y
mettre, quand 20 % y semblent réfractaires. Au total 8 Français sur 10 pratiquent ou
ont l’intention de pratiquer cette nouvelle façon de consommer.
PASSERELLE 2
Le sondage pointe des considérations relatives au pouvoir d’achat : payer moins cher
(63 %) ou trouver des « bons plans » et bonnes affaires (55 %), pousse les consomma-
teurs vers cette nouvelle tendance.
Consommer mieux
Pour TNS Sofres, ce sondage montre une aspiration de plus en plus prononcée du
consommateur à ne pas forcément consommer moins mais consommer mieux. 59 %
des Français interrogés disent avoir confiance dans les échanges entre particuliers.
Ceux qui pratiquent la consommation collaborative sont confiants à 78 %.
CORRIGÉ
veaux » consommateurs, les perspectives et limites du phénomène.
Plan possible :
SYNTHÈSE DE DOSSIER
A) D
e plus en plus de Français prêts à consommer autrement (docs. 2, 3, 6,
7, 8 et 9)
De l’émergence à la confirmation d’un phénomène de société ; chiffres clefs…
C) L
es limites de la promotion de l’usage au détriment de la propriété (docs.
2, 3, 5, 6, 7 et 9)
Au-delà des valeurs promues (altruisme, solidarité…), il s’agit bien d’une recherche
du gain et du profit pour ces « nouveaux » consommateurs qui, au fond, n’ont pas bien
changé dans leur rapport à l’achat : intérêts économiques, quête de praticité, de bien-
être et de santé, devant les considérations sociales et/ou écologiques (docs. 2, 3 et 6) ;
Ainsi, la fin de la propriété : une utopie moderne ? (docs. 5 et 7) ; changement de
paradigme économique en débats (docs. 1 et 9)
PASSERELLE 2
} Durée : 2 heures
Public concerné
Le test TAGE MAGE est un outil d’évaluation et de sélection aux études de manage-
ment. Il permet d’évaluer les aptitudes d’étudiants à bac +3/+4 désirant entreprendre
ou poursuivre des études supérieures en formation première ou continue.
Nature de l’épreuve
Le TAGE MAGE ne repose pas sur des connaissances spécifiques telles que l’écono-
mie, mais sur des compétences générales de nature linguistique, de raisonnement
et de résolution de problèmes, évaluant la capacité d’un étudiant à être un futur
manager.
Présenté sous la forme d’un questionnaire à choix multiple (QCM), le test comprend
six sous-tests. Chacun est constitué de 15 questions et doit être passé impérativement
dans un temps limite de 20 minutes. Le test comprend donc en tout 90 questions pour
une durée totale de passation de 2h. La gestion du temps est un élément essentiel
de la passation qui doit être intégré dans tout entraînement à la passation d’un test.
Aptitudes verbales
Evalue la capacité du candidat à maîtriser le processus de lecture, teste la capacité à
apprécier la conformité du message aux usages, à synthétiser et à reformuler, à inté-
grer la cohérence d’un discours.
TAGE MAGE
• Expression 15 questions - 20 mn
Tester l’aptitude à comprendre une information formulée dans un court message
verbal, puis à en trouver rapidement soit une reformulation conservant le sens initial,
PASSERELLE 2
soit une reformulation meilleure par la correction et la précision, soit la suite probable
dans le développement d’un message cohérent.
A) Du fait / notamment
B) Au sujet / naturellement
C) Au détriment / Une fois n’est pas coutume
D) En dépit / du moins
E) De fait / ce faisant
Réponse D
Réponse A car 455 euros = 65 %, donc 100 % du prix = 700 euros (35% de 700 =
70*3 + 35 = 245)
Question : Les quatre septièmes d’une pièce de tissu de forme carrée sont divisés en
huit morceaux de surfaces égales. Quelle est la surface d’un morceau exprimée par
une fraction de la surface totale de la pièce de tissu ?
Réponse B les proportions à manipuler sont 4/7*1/8 du morceau de tissus soit 4/56
donc 1/14
Question. Un particulier dispose d’une somme de 12000 € qu’il divise en deux parts
inégales. La plus petite des deux parts est placée avec un taux annuel de 5% et la plus
grande à un taux de 4%. Quel est le montant de la partie la plus grande ?
(1) l’ensemble des 12000€ a un taux de rapport moyen de 4,41%
(2) l’ensemble des 12000€ a rapporté au bout d’un an 530 €
Vous devez décider si les informations (1) et (2) sont suffisantes pour répondre à la
TAGE MAGE
le rapport moyen et le rapport en euros au bout d’un an. Nous connaissons la mise
globale, le taux moyen et le rapport en euro, le taux de placement de chaque part, il
est donc possible de calculer le montant de la partie la plus grande du placement.
• Logiques 15 questions - 20 mn
Evalue la capacité à regrouper des informations selon un critère commun. Les don-
nées manipulées sont numériques (croisements de séries de chiffres, de lettres) ou
spatiales (graphiques).
Réponse B
Question :
84
35
161
314 ? 538 156 235
63
A) 99 B) 233 C) 189 D) 42 E) 437
Question :
TAGE MAGE
Question :
PASSERELLE 2
Ressources disponibles
L’Officiel du test TAGE MAGE, Le manuel officiel de préparation au test, Editions
L’Etudiant / FNEGE.
SUJET
Programme, conseils, bibliographie
Public concerné
Tout candidat ayant suivi des cours d’anglais durant sa scolarité – collège, lycée et
formation de type Bac +2/3/4.
Nature de l’épreuve
Pour l’épreuve écrite d’anglais : elle consiste en un test (QCM) comprenant gram-
maire, structures, usages et compréhension d’un texte écrit.
Conseils de préparation
Sont évaluées les capacités linguistiques fondamentales : il faut donc maîtriser les
règles de grammaire courante, savoir choisir le mot juste sur proposition de plusieurs
synonymes, avoir assimilé les tournures idiomatiques classiques, et avoir acquis de
bons réflexes.
Pour cela, il faut s’entraîner à chercher la règle de grammaire ou la tournure idioma-
tique visée. N’hésitez pas à établir une liste des règles de grammaire et du vocabulaire
qui vous font défaut.
Il faut raisonner très vite, donc faites appel à la logique chaque fois que cela est pos-
sible et méfiez-vous des tournures très proches du français.
Seront évaluées l’aptitude à l’expression et la capacité de structuration du message.
En ce qui concerne la compréhension écrite, c’est la capacité à appréhender un mes-
sage écrit qui sera évaluée ; il faut donc savoir discerner les difficultés, faire appel au
raisonnement tout en respectant les critères grammaticaux et lexicaux.
En résumé, l’essentiel est de travailler le vocabulaire de base nécessaire à l’expression,
le mécanisme de la formation des mots, les faux amis, les verbes à particule adver-
biale et à préposition, les règles de grammaire de base.
Lisez aussi de bons quotidiens ou hebdomadaires (The Economist, The Independent,
The International Herald Tribune, etc.).
Bibliographie
ANGLAIS
} Durée : 1 heure 30
ENGLISH TEST
1. You have 1h30 to complete this exam.
3. Please use your answer sheet to record your answers. If you think you have
made a mistake on the first line of your answer sheet, there is a second line
provided and it is this answer which will be taken into account.
5. At the end of the exam, you will give the supervisor your test paper and
your answer sheet.
ANGLAIS
PASSERELLE 2
4) T
he stormy seas caused even the most experienced______ to wonder if they were
safe.
a) sails b) sailors
c) salaries d) sellers
5) As the doctor_______ to the patient, « the cure is worse than the disease.»
a) said b) telling
c) told d) spoke
6) In the game, reaction times ______ determined who was the better player.
a) quick b) quickly
c) quicker d) quickenly
10) ______ tied for the lead so we were both awarded first prize.
a) Him and me b) He and I
c) Him and I d) He and me
11) If they keep travelling west, eventually they ____ get to the ocean.
a) can to b) would
c) are d) will
PASSERELLE 2
12) ________ a question about the dangers of mobile phones for young people.
a) They are b) They’re is
c) There is d) There be
13) We are going ___ Harry’s ____ Thursday to see if we can finalize the deal.
a) to… on b) at… in
c) at… by d) to… at
14) According to the law you _____ drive your car without insurance.
a) don’t have to b) might
c) mustn’t d) won’t
15) A stronomers believe that _______ planets in the universe probably have earth-
like atmospheres.
a) a million of b) million of
c) millions d) millions of
17) At the top of the 100 meter tower, the view was clear for miles in _____ direction.
a) all b) every
c) many d) each of
18) I enjoy ________ after the game more than the game itself.
a) to socialize b) to socializing
c) socializing d) in the social
19) T he function of the red button was not _____ so the new machine operator did
not press it.
a) clear b) clearer
c) clearly d) clearing
20) The weather was responsible ___ the electric power failure.
a) into b) for
c) of d) to
ANGLAIS
PASSERELLE 2
People laughing when they realized / it just was publicity balloon for a new sci-fi film.
(c) (d)
22) Over and over my teachers / repeated the axiom, / “There’s no such thing as a
free lunch.” /
(a) (b) (c)
23) He worked very fastly on / the assembly line and as a result / made many errors
which, in /
(a) (b) (c)
24) Music makes people come together, / according to some. / It doesn’t have to be
especially /
(a) (b) (c)
25) When my aunt Thelma sees a spider; / she always gets a panic attack even if /
(a) (b)
26) San Francisco is very far my favorite city, / not only for the ocean view but also for /
(a) (b)
its incredibly swift change of / landscape when the fog rolls in.
(c) (d)
27) Some companies operate with / the philosopher that «the customer is always
right». /
PASSERELLE 2
(a) (b)
But how can that be true when / sometimes the customer is clearly wrong?
(c) (d)
28) Horror fiction is one of the most / popular genres of the day. /
(a) (b)
29) The chili con carne was too spicy. / It made my head sweat and I had a lot of /
(a) (b)
some of the animals that will now / approach him when he comes to its area.
(c) (d)
31) The Big Bang Theory not just a theory explaining / the beginnings of the universe. /
(a) (b)
32) One of the American Romantic Movement’s key / figures, Edgar Allen Poe, is
widely /
(a) (b)
33) Though most of his predictions has proved inaccurate, / many people continued
to believe /
ANGLAIS
(a) (b)
in the psychic’s claims that / the end of the world was near.
(c) (d)
PASSERELLE 2
and the dung from four cows / to product enough energy to run a small farm.
(c) (d)
35) The search for gold reached a peak / in the ‘60’s. After then, gold prospectors slowly /
(a) (b)
SECTION 3 - VOCABULARY 1
Choose the word/words which has/have the closest meaning to the word/words
underlined.
36) A s my coach used to occasionally tell me, “Success is 10% inspiration and 90%
transpiration.”
a) from time to time b) softly
c) rarely d) heatedly
37) He received the notice in the mail. As a result he went straightaway to the bank.
a) tardily b) directly
c) distantly d) the next day
38) After many years the surface of the sculpture becomes glossy.
a) rough b) smooth
c) pitted d) soft
39) The taxi driver wore his hat cocked slightly to one side.
a) too much b) unseen
c) a bit d) fashionably
40) When Mr Obama first ran for office he was relatively obscure.
a) unfamiliar b) shy
ANGLAIS
c) distant d) aggressive
41) The elderly man was amazed at the changes he had witnessed during his lifetime.
a) confused b) disgusted
c) astounded d) unaffected
43) The transaction was completed only after they broke out the ceremonial cham-
pagne.
a) opened b) bought
c) smashed d) drank
VOCABULARY 2
Choose the word which has a similar meaning to the word in bold type.
TEXT 1
Shift by Cuomo on Gas Drilling Prompts Both Praise and Anger
A few months after Gov. Andrew Mr Cuomo was poised to approve hydraulic frac-
turing in several struggling New York counties, his administration is reversing course
and starting the regulatory process over, garnering praise from environmental groups
and stirring anger among industry executives and up-state landowners.
In horizontal hydraulic fracturing, large volumes of water and chemicals are injected
deep underground at high pressures to break up rock formations and release pockets
of natural gas. In the late spring, the administration had drawn up a plan to approve
fracking in portions of several New York counties and to permit it only in communi-
ties that express support.
Ten days ago, after nearly four years of review by state regulators, the governor
bowed to entreaties from environmentalists to conduct another study, this one an
examination of potential impacts on public health. Neither the governor nor other
state officials have given any indication of how long the study might take.
Then last Friday, state environmental officials said they would restart the regulatory
rule-making process, requiring them to repeat a number of formal steps, including
holding a public hearing, and almost certainly pushing a decision into next year.
The developments have created a sense in Albany that Mr Cuomo is consigning frac-
king to oblivion. The governor has been influenced by the unshakable opposition
from a corps of environmentalists and celebrity activists who are concerned about the
safety of the water supply.
The fracking issue is the biggest environmental question, and the most polarizing,
facing Albany, and New York’s decision is being closely watched nationally, as Pre-
sident Obama has expressed support for increased use of natural gas as a means to
reduce the nation’s dependence on foreign oil.
The debate is politically complex for Mr Cuomo, who has been interested in fracking
because of the promise that it could bring jobs to an economically struggling region
of the state. The industry has also been a prolific campaign donor, and rejecting frac-
king would risk Mr Cuomo’s close relationship with The New York Post, which has
strongly advocated for drilling.
But opposition to fracking has become such a touchstone for liberals that approving
it, even in a limited fashion, would undoubtedly alienate some of his most dependable
supporters. Anti-fracking protesters have shadowed Mr Cuomo for months, at his home,
his office, and his speaking engagements, and a wide array of celebrities, including
ANGLAIS
Lady Gaga and Yoko Ono, have mobilized to express opposition to the technology.
The governor has also said that he sees the additional health study as a way to miti-
gate future lawsuits.
Katherine Nadeau, a program director at Environmental Advocates of New York, said
talk of an end to fracking was premature. “From what I can tell, it doesn’t seem to me
that the administration is necessarily backing off, but they are listening to the enormous
public concern and outcry and making sure to take this decision very slowly,” she said.
But industry and landowner groups are growing increasingly concerned about the
PASSERELLE 2
shifting tone toward fracking expressed at the Capitol. “The part that concerns us is
our governor has said he wants to keep it out of politics and focus on the science,
but it looks like politics is really taking over now,” said the lead lawyer for a New
York pro-fracking group.
Adapted from NY Times
TEXT 1: QUESTIONS
61) Mr Cuomo changed his mind about fracking because:
a) New York counties are struggling
b) he didn’t want lose political support
c) it was dangerous for his opponents
d) celebrities agreed with him
63) In the third paragraph, the word “bowed to” probably means:
a) held out
b) did not appreciate
c) accepted
d) rejected
67) In the article, which of the following is not a potential advantage of fracking?
ANGLAIS
68) A ccording the article who among the following is the least responsible for Cuo-
mo’s decision.
a) industry and landowner groups
b) celebrities
PASSERELLE 2
c) environmentalists
d) pro-fracking protestors
70) According to the article, what will probably happen next concerning fracking?
a) The fracking procedure will be approved by the state.
b) There will be a referendum to decide the issue.
c) Additional research will be done.
d) The article does not say.
TEXT 2
Joy That Lasts, on the Poorest of Playgrounds
Tim Jahnigen has always followed his heart, whether as a carpenter, a chef, a lyricist
or now as an entrepreneur. So in 2006, when he saw a documentary about children
in Darfur who found solace playing soccer with balls made out of garbage and string,
he was inspired to do something about it.
The children, he learned, used trash because the balls donated by relief agencies and
sporting goods companies quickly ripped or deflated on the rocky dirt that doubled
as soccer fields. Kicking a ball around provided such joy in otherwise stressful and
trying conditions that the children would play with practically anything that approxi-
mated a ball.“The only thing that sustained these kids is play,” said Mr Jahnigen of
Berkeley, Calif. “Yet the millions of balls that are donated go flat within 24 hours.”
During the next two years, Mr Jahnigen searched for something that could be made
into a ball but never wear out, go flat or need a pump. Many engineers he spoke to
were dubious of his project. But Mr Jahnigen eventually discovered PopFoam, a type
of hard foam made of material similar to that used in Crocs, the popular and durable
sandals. Figuring out how to shape PopFoam into a sphere, though, might cost hun-
dreds of thousands of dollars.
One day he was talking with Sting, a friend from his days in the music business. Mr
Jahnigen told him how soccer helped the children in Darfur cope with their troubles
and his efforts to find an indestructible ball. Sting said he would pay for it.
ANGLAIS
Creating a prototype, it turned out, cost a tenth of what was expected and took about
a year. Sting called it the One World Futbol, an homage to a song he sang with the
Police, “One World (Not Three).”
To test the balls’ durability, Mr Jahnigen sent them to places like Rwanda, where they
were used at a camp for former child soldiers. A lion at the Johannesburg Zoo, who
would go through six regular balls a day, played with two balls. A German shepherd
spent a year biting on a ball. In every case, the balls withstood the abuse. Even on the
harshest of terrain and in the worst of conditions, the ball could survive and the kids
could still play. “When we tested the first rough prototype on the ground in Rwanda,
PASSERELLE 2
Haiti and Iraq, it was already infinitely better than a wad of trash or a bottle,” Mr
Jahnigen said.
M. Jahnigen carries samples around the world to conferences, potential buyers and
sponsors. For effect, he crushes them and even drives cars over them. All of them
bounce and hold their shape. By his estimate, the ball can last for 30 years, elimina-
ting the need for thousands of hand-sewn leather balls that are typically donated by
relief agencies.
Mr Jahnigen has produced thousands of balls. Word has spread. The ball is being
used by a hundred different organizations and has made its way to more than 140
countries. Flight attendants, Doctors Without Borders and a United States Army colo-
nel in Afghanistan have taken balls with them on their travels.
There are challenges, though. Last year, Unicef bought 5,200 One World Futbols at
$17 each and gave them to schools in Kenya and Uganda. But because the balls
cannot be deflated, they are more difficult to ship. Cost is another issue. “In our
experience, there is sure a demand for longer-lasting footballs,” said Shanelle Hall, the
director of Unicef’s supply division in Copenhagen, which buys about 30,000 balls a
year. But “compared to the $2.50 we pay for a regular football, the current cost diffe-
rence for the more durable solution is currently too high.”
The costs, though, may come down as production increases. In May, Chevrolet, the
General Motors division, agreed to buy 1.5 million One World Futbols over the next
three years and donate them to needy children. While ecstatic at the demand, Mr
Jahnigen is scrambling to meet it. At the end of September, the factory in Taiwan
that produces the balls has been working two shifts a day to meet its target of 45,000
balls a month. In time, Mr Jahnigen said, he hopes to get millions of other balls into
the hands of children. “A child can play to their heart’s content where there are no
content hearts,” he said. “We don’t understand that having a ball is like the best PlayS-
tation 3 or a rocket to Mars.”
TEXT 2: QUESTIONS
71) The inspiration for Tim Jahnigen’s innovation came from the idea that:
a) there is too much trash in African countries.
b) children don’t need much to amuse themselves.
c) football is the best sport.
d) football is losing popularity in Darfour.
ANGLAIS
b) drumming
c) song writing
d) manufacturing
79) In the last paragraph, the phrase “scrambling to meet demand” probably means:
a) demand is very low
b) there are not enough orders.
c) It is difficult to produce the quantity of balls needed.
d) It is not hard to get on of these balls.
80) According to the article, the best thing about this ball is:
a) it is less expensive than other balls.
b) it is made from Popfoam.
ANGLAIS
5) a 12) c 19) a
6) b 13) a 20) b
7) d 14) c
SECTION 3 – VOCABULARY
1) C
hoose the word/words which has/have the closest meaning to the word/words
underlined.
36) a 40) a 44) b
37) b 41) c 45) d
38) b 42) c
39) c 43) a
2) Choose the word which has a similar meaning to the word in bold type.
46) b 51) a 56) d
47) d 52) a 57) b
48) a 53) b 58) b
49) b 54) a 59) b
50) d 55) a 60) b
63) c 67) a
64) a 68) d
TEXT 2
71) b 75) d 79) c
72) d 76) a 80) c
73) a 77) b
74) a 78) c
PASSERELLE 2
SUJET
} Durée : 2 heures
Travail à faire
1. Lesen Sie aufmerksam den Text „Gut ausgebildet nach deutschem Vorbild“.
Fassen Sie diesen Text zu einer Synthese in deutscher Sprache zusammen.
Diese Synthese soll ca. 150 Wörter (+/- 10%) umfassen.
Keine Paraphrase!
10 Punkte
2. Lesen Sie aufmerksam den Text „Il faut renforcer les liens entre nos écoles et nos
entreprises“.
Fassen Sie den Text zu einer Synthese in deutscher Sprache zusammen.
Diese Synthese soll ca. 150 Wörter (+/- 10%) umfassen.
Keine Übersetzung, keine Paraphrase!
10 Punkte
ALLEMAND
PASSERELLE 2
TEXT 1
Gut ausgebildete nach deutschem Vorbild
Lange verkannt, wird das deutsche duale System im Kampf gegen die Jugen-
darbeitslosigkeit zum Exportschlager.
Smolensk oder Budapest, Barcelona oder Lissabon, Puebla oder Shanghai – auf der
ganzen Welt werden immer mehr junge Menschen dual ausgebildet. China, Indien,
Russland und viele Länder Lateinamerikas interessieren sich für das traditionsreiche
deutsche Modell, und seit dem Ausbruch der Finanz- und Wirtschaftskrise ist auch in
der Europäischen Union der Informationsbedarf stark gestiegen.
„Früher galt die deutsche Ausbildung als exotisch“, sagt Steffen Bayer, Leiter des
Referats „Berufsbildung im Ausland“ beim Deutschen Industrie- und Handelskam-
mertag (DIHK). „Das hat sich völlig gewandelt.“ Hauptgrund dafür ist die sehr hohe
Jugendarbeitslosigkeit in Europa. Im EU-Durchschnitt hat etwa ein Viertel der unter
25-Jährigen keine Arbeit, in Spanien und Griechenland sogar mehr als die Hälfte.
Länderübergreifend hat sich die Erkenntnis durchgesetzt, dass es in Deutschland vor
allem dank der dualen Ausbildung vergleichsweise wenige junge Arbeitslose gibt.
Denn hier sind die Jugendlichen von Anfang an in den Arbeitsalltag ihres Betriebs
eingebunden. Bei der Festlegung von Inhalten, Qualitäts- und Prüfungsstandards
arbeiten Staat und Wirtschaft eng zusammen.
Als erstes Land will Spanien sein Ausbildungssystem nach deutschem Vorbild kom-
plett umgestalten. Eine Vorreiterrolle spielt der Automobilhersteller Seat, der an sei-
nen spanischen Produktionsstätten seit September 2012 dual ausbildet. „Der tech-
nische Anspruch unserer Produkte hat sich über die Jahre stark weiterentwickelt,
damit ist auch der Anspruch an die Fähigkeiten und Flexibilität unserer Mitarbeiter
gestiegen“, erklärt Seat-Personalvorstand Josef Schelchshorn. „Das duale Bildungs-
system nach deutschem Vorbild deckt diese Anforderungen ab.“ Die angehenden
Kraftfahrzeugmechatroniker, Industrie- und Werkzeugmechaniker und Elektroniker
für Automatisierungstechnik verbringen künftig etwa die Hälfte ihrer dreijährigen
Ausbildung im Werk.
Das Bundesinstitut für Berufsbildung (BIBB) arbeitet weltweit mit rund 30 Partnerein-
richtungen zusammen. Seit zwei Jahren ist die Zusammenarbeit mit vielen Partnern
intensiver geworden, neue Abkommen wurden mit Chile, Kolumbien und Mexiko
geschlossen. „Natürlich kann man das deutsche Ausbildungsmodell nicht eins zu
ALLEMAND
eins auf andere Länder übertragen“, sagt Michael Wiechert, Leiter des Arbeitsbe-
reichs „Internationale Kooperation und Beratung“ beim BIBB. Aber das Institut könne
den Partnern dabei helfen, Standards in der beruflichen Bildung zu erarbeiten. „Das
Wichtigste ist, die Wirtschaft mit ins Boot zu holen“, betont Wiechert. Im Ausland
werde oft darüber gestaunt, dass in Deutschland die Betriebe
70 Prozent der Ausbil-
dungskosten tragen. „Aber wenn man die richtigen Kompetenzen zur richtigen Zeit
am richtigen Ort haben will, lohnt sich das für die Firmen.“
Es sind nicht nur staatliche Einrichtungen, die den Export des deutschen Ausbil-
dungssystems vorantreiben. Viele deutsche Unternehmen sind auf dem Gebiet schon
länger aktiv, und zwar aus ureigenem Interesse: Schließlich sind nicht nur ihre aus-
PASSERELLE 2
ländischen Produktionsstätten, sondern auch deren Zulieferer und Kunden auf gut
qualifizierte Fachkräfte angewiesen. Erste Ansprechpartner für Unternehmen sind in
solchen Fragen die deutschen Auslandshandelskammern (AHK), die es in 80 Ländern
gibt. Besonders viel Erfahrung mit dualer Ausbildung haben die AHKs in Shanghai
TEXT 2
ronnement pédagogique plus riche dans lequel les théories économiques peuvent se
confronter à la réalité du tissu productif. De leur côté, les entreprises découvrent les
enjeux et les interrogations légitimes des enseignants qui forment leurs futurs salariés.
Les pouvoirs publics reconnaissent volontiers l’importance du lien école-entreprise.
CORRIGÉ
hmen sowie Industrie-und Handelskammern helfen interessierten Ländern bei der
Umsetzung. In manchen Ländern wie in Portugal, wird sogar schon seit vielen Jahren
nach diesem Prinzip ausgebildet.
Die Vorteile der dualen Ausbildung liegen in der Praxisnähe. Da die Betriebe am
besten wissen, welche Qualifikationen künftige Mitarbeiter brauchen, können sie
ihre Ausbildung danach ausrichten. Die enge Zusammenarbeit von Staat und Ausbil-
dungsbetrieben garantiert einheitliche Standards. Einige Unternehmen haben für die
Ausbildung des eigenen Nachwuchses sogar international anerkannte Zertifikate ges-
chaffen. Auf diese Weise könnten interessierte Länder die Kernelemente der dualen
Ausbildung problemlos und ohne grosse strukturelle Veränderungen übernehmen.
(138 Wörter)
Text 2: Il faut renforcer les liens entre nos écoles et nos entre-
prises
Frankreich kämpft mit der hohen Jugendarbeitslosigkeit und der Tatsache, dass zu
viele Jugendliche die Schule vorzeitig ohne Abschluss abbrechen. Der Graben zwis-
chen Schule und Unternehmenswelt, zwischen Theorie und Praxis ist zu tief, meinen
nicht nur Politiker. Die bereits bestehenden Bemühungen, diese Kluft zu überwinden
sollen nun durch gezielte Massnahmen verstärkt werden. Was bisher auf freiwilliger
Basis existierte, soll nun institutionalisiert werden. Durch die Schaffung eines Rates
für Erziehung und Wirtschaft sollen die Unternehmen stärker in die Schule eingebun-
den werden und so die Herausforderungen des Bildungswesens besser verstehen.
Umgekehrt könnten Gymnasiallehrer systematisch und ungeachtet ihrer Studien-
richtung am Beginn des Studiums ein Praktikum in einem Unternehmen absolvieren,
um Einblick in die Unternehmensrealität zu bekommen. Das bessere gegenseitige
Verständnis dieser beiden Welten könnte der Schlüssel zu einer praxisorientierteren
Ausbildung und höheren Motivation der Schüler sein, ohne den Staatshaushalt durch
zusätzliche Kosten zu belasten.
ALLEMAND
(140 Wörter)
PASSERELLE 2
Public concerné
Accessible à toute personne ayant préparé ou titulaire d’une licence 3 et, a fortiori,
d’un master de :
• Biochimie ;
• Biologie des organismes ;
• Biologie cellulaire et physiologie mention physiologie animale ;
• Biologie mention biologie générale et sciences de la terre et de l’univers.
Programme
• Fonctions cellulaires fondamentales ;
• Physiologie des cellules excitables ;
• Les fonctions du système nerveux ;
• Les hormones ;
• Pharmacologie de la communication cellulaire ;
• Homéostasie et grandes fonctions physiologiques (milieu intérieur, défenses de
l’organisme, circulation, respiration, digestion, excrétion).
Conseils de préparation
D’un point de vue pragmatique, il n’y a pas de solution miracle sinon qu’il faut beau-
coup travailler, c’est-à-dire acquérir et surtout dominer (pour les utiliser à bon escient)
des connaissances dans tous les domaines du programme affiché (ce qui demande un
investissement temporel et matériel).
Étant donné que nous sommes dans le domaine scientifique, la précision du voca-
bulaire et la concision du langage sont requises pour répondre aux questions à
développer.
Pour chaque domaine du programme étudié, il est vivement recommandé d’entre-
BIOLOGIE
sur les sujets abordés et de confronter ses connaissances quand on y trouve des sites
informatifs ou des cours. Enfin, à la télévision, l’analyse des émissions scientifiques
apporte des enseignements sur la façon d’aborder un sujet, de développer ses idées
et d’argumenter en faisant valoir ses connaissances.
BIOLOGIE
PASSERELLE 2
} Durée : 2 heures
Vous n’avez pas à justifier votre réponse. 1 point est attribué par bonne
réponse.
1- L ’ATP transfère l’énergie produite par la cellule à tout mécanisme susceptible d’uti-
liser cette énergie.
Vrai ou Faux
2- L a glycolyse anaérobie libère une quantité d’énergie plus importante que la phos-
phorylation oxydative (appelée également respiration cellulaire aérobie).
Vrai ou Faux
4- C
omme la plupart des cellules de l’organisme, le neurone se divise par mitose, ce
qui assure sa reproduction.
Vrai ou Faux
6- L a paroi des capillaires sanguins laisse passer l’eau et le sodium, mais ne laisse pas
passer les grosses molécules comme les protéines.
Vrai ou Faux
Vrai ou Faux
10- L es anticorps possèdent deux régions : une région constante qui fixe l’antigène
et une région variable qui active le complément.
Vrai ou Faux
17- Les hormones sont les produits de sécrétion des glandes endocrines.
Vrai ou Faux
19- A
u cours de l’inspiration, on observe un abaissement du diaphragme qui se
contracte ainsi que des mouvements des côtes vers le haut et vers l’extérieur.
Vrai ou Faux
BIOLOGIE
PASSERELLE 2
Vous n’avez pas à justifier votre réponse. 2 points sont attribués par bonne
réponse.
21- L a caractéristique du tissu musculaire qui lui permet de reprendre sa forme ini-
tiale après une contraction est appelée :
a) extensibilité
b) excitabilité
c) tétanos complet
d) contractilité
e) élasticité
25- P
armi les substances suivantes, laquelle est la plus souvent utilisée pour la syn-
thèse de l’ATP :
a) le galactose
b) le triacylglycérol
c) les acides aminés
d) le glucose
e) le glycérol
PASSERELLE 2
I- Vrai – Faux
Question Vrai Faux Question Vrai Faux
1 x 11 x
2 x 12 x
CORRIGÉ
3 x 13 x
4 x 14 x
5 x 15 x
6 x 16 x
7 x 17 x
8 x 18 x
9 x 19 x
10 x 20 x
1- Protéines fibreuses
A- Matériel de construction des tissus et des cellules et leurs fonctions
- Kératine : rigidité des ongles
- Collagène : résistance aux contraintes (tendons et ligaments)
- Elastine : flexibilité (élasticité de la peau)
- Fibronectine : adhésion
BIOLOGIE
2- Protéines globulaires
A- Enzymes allostériques impliquées dans la régulation du métabolisme
- ATP synthétase : production d’ATP
PASSERELLE 2
de l’entérocyte.
C- D
es canaux ioniques, des récepteurs membranaires et des transducteurs d’ampli-
fication des molécules messagères extracellulaires
- Canal Na+ voltage-dépendant
- Récepteur tyrosine-kinase de l’insuline
- Récepteur des hormones à sept domaines trans-membranaires (7DTM)
- Protéines G couplées aux récepteurs à 7DTM
- Adénylate cyclase activée ou inhibée par une sous-unité G pour la pro-
duction d’AMP cyclique
D- Protéines protectrices
- Molécules du CMH (complexe majeur d’histocompatibilité) ou HLA (Hu-
man Leucocyte Antigen) de classe I permettant la reconnaissance par les
lymphocytes T cytotoxiques des cellules infectées.
- Anticorps (immunoglobulines) de l’immunité humorale permettant la
neutralisation des antigènes.
- Cytokines intervenant pour la coordination et l’amplification de la ré-
ponse immunitaire.
Conclusion
Les protéines globulaires (solubles) sont appelées protéines fonctionnelles de par
le rôle fondamental qu’elles jouent dans tous les processus biologiques. Bien que
les protéines fibreuses (insolubles) soient considérées comme protéines de struc-
ture, elles ont également des fonctions importantes telles que la motilité cellulaire, la
contraction musculaire…
BIOLOGIE
PASSERELLE 2
SUJET
} Durée : 2 heures
Sujet
Avant de valider vos options, le délégué général attend que vous lui proposiez :
1. un descriptif plus détaillé de ce groupe (historique, profils des membres du groupe,
leurs tubes…) ;
2. la description des enjeux à choisir ce groupe là pour une telle opération ;
3. les objectifs de cette tournée avec un message de communication précis ;
4. un programme très détaillé pour ces 10 journées avec :
a. les jours,
b. les événements retenus (concert, dédicace, opération),
c. les moyens nécessaires (humains, matériels, financiers) ;
5. les indicateurs qui permettront de voir que l’opération a réussi.
Il faut préciser que le délégué général de l’ONG est particulièrement exigeant quant
à la rigueur de l’organisation et quant à ce que vous lui présenterez. L’accent doit
être mis également sur l’originalité des opérations de communication avec le groupe
PASSERELLE 2
Male Flowers.
• Le groupe est célèbre auprès d’un large public, promettant ainsi une belle recette
pour les sinistrés ;
Dans tous les cas, il fallait que ce choix du groupe ait un sens, cela pouvant faciliter
la communication et le marketing, et qu’il puisse réunir la plus forte somme d’argent
pour les sinistrés.
Objectifs (respecter la structure SMART de rédaction des objectifs est un plus) :
• Collecter en 10 jours une somme de X millions d’euros pour les victimes sinistrées
du Japon
o Organiser une tournée nationale ou internationale dans N. pays
o Choisir N. opérations de communication avec un impact mesurable
o…
CORRIGÉ
Midi Type Lieu(x) Type Lieu(x) Type Lieu(x)
Public Public Public
Nb Nb Nb
Soir Type Lieu(x) Type Lieu(x) Type Lieu(x)
Public Public Public
4. Indicateurs de réussite
Propositions d’indicateurs :
Somme collectée (N. millions d’euros)
Aides concrètes apportées aux sinistrés (faire ce qu’on dit) et médiatisation de celles-
PASSERELLE 2
} Durée : 2 heures
Public concerné
L’épreuve « Passerelle 2 » en Droit est destinée, sinon aux seuls juristes de formation
(licence 3 Droit), du moins à des étudiants ayant suivi des enseignements de droit
privé, c’est-à-dire de droit civil, droit des affaires, etc., de manière significative, au
cours de leur formation de type licence 3 et/ou master AES.
Il serait vain d’imaginer pouvoir passer le concours avec succès sans avoir un bagage
juridique véritable.
Programme
• I ntroduction au droit : la preuve, l’organisation judiciaire, le droit objectif, les dif-
férentes branches du droit, les droits subjectifs.
• Les personnes : les personnes physiques, les personnes morales, l’état et la capacité
des personnes.
• Les biens, meubles et immeubles, droits réels principaux, droits réels accessoires,
propriété et possession.
• Droit des obligations : typologie des obligations ; techniques contractuelles ; clauses
pénale, résolutoire, de non concurrence, attributive de compétence matérielle et /
ou territoriale, de conciliation… classification des contrats ; formation du contrat, le
consentement et les vices qui l’affectent, l’objet, la lésion, la cause, les nullités ; la
force obligatoire du contrat inter partes ; l’effet relatif du contrat à l’égard des tiers ;
les sanctions applicables lors de la mauvaise exécution du contrat ou de son inexé-
cution ; les différentes formes de responsabilités délictuelles et quasi délictuelles,
responsabilité objective, responsabilité du fait personnel, du fait d’autrui, du fait des
choses ; les quasi-contrats.
• Les principaux contrats : contrat de vente, contrat d’entreprise, contrat de bail,
contrat de mandat, contrat de prêt…
• Droit commercial : le commerçant ; les actes de commerce ; le fonds de commerce ;
les opérations sur le fond de commerce ; le statut des commerçants.
• Droit social : le contrat de travail, formation du contrat, typologie des contrats de
travail, la durée du travail, les conditions d’exécution du travail, le salaire, les modi-
fications du contrat de travail, la rupture du contrat de travail ; les licenciements, les
juridictions compétentes en matière de litige de « droit social » ; la représentation du
DROIT
Conseils de préparation
PASSERELLE 2
L’épreuve juridique « Passerelle 2 » est de nature pratique. Il faut donc connaître les
fondements du droit civil, du droit commercial, et plus spécialement du droit des
obligations.
Bibliographie
Le programme des épreuves « Passerelle 2 » étant fondé principalement sur le droit
civil, spécialement les questions tenant à l’introduction au droit, les personnes et le
droit des contrats, la responsabilité civile et le droit des affaires, dans la perspective
d’une intégration dans une école de commerce, on peut simplement suggérer les
ouvrages suivants, à titre d’exemples non exhaustifs :
• D. Lefebvre, E. Mollaret-Laforêt et al., Droit et entreprise, éd. Presses universitaires
de Grenoble.
• Droit de l’entreprise. L’essentiel pour comprendre, éd. Lamy.
• Initiation au droit des affaires, éd. Francis Lefebvre.
DROIT
PASSERELLE 2
} Durée : 2 heures
SUJET
CORRIGÉ
Les caractères du droit de propriété
La propriété est le droit d’exercer une maîtrise complète sur un bien. Placée au cœur
du Code civil, la propriété est déjà envisagée par la Déclaration des droits de l’homme
et du citoyen de 1789 comme l’un des piliers de la société. La propriété serait donc
naturelle, l’Etat se chargeant simplement de la défendre. En effet, seule une nécessité
légalement constatée permet de priver un individu de ce droit « inviolable et sacré ». Il
s’agit là d’un droit ayant valeur constitutionnelle devenu droit fondamental de l’Union
européenne.
L’article 544 du Code civil définit la propriété comme « le droit de jouir et disposer
des choses de la manière la plus absolue, pourvu qu’on en fasse pas un usage pro-
hibé par les lois ou les règlements ». Le caractère élémentaire du droit de propriété,
expressément évoqué par le législateur, est son caractère absolu. Cette description
reste toutefois incomplète, des caractères complémentaires doivent s’y ajouter. En
effet, non seulement, le droit de propriété est absolu, mais il est également exclusif et
perpétuel. Ces caractères de la propriété ne sont toutefois pas sans limites. Au carac-
tère élémentaire de la propriété (I), s’ajoute des caractères complémentaires (II).
CORRIGÉ
B. Les restrictions au caractère absolu
La jurisprudence offre de nombreux exemples de restrictions au caractère absolu de la
propriété, tant sur le terrain de l’abus de droit que sur celui des troubles de voisinage.
L’abus de droit est une limite à l’exercice du droit de propriété. Elle trouve son fonde-
ment dans la malice de certains propriétaires, qui n’usent de leur bien que dans le but
de nuire à autrui. Autrui se trouvant être très souvent un voisin auquel le propriétaire
tente de nuire en faisant des plantations, ou en édifiant des constructions unique-
ment destinées à le priver de la vue ou de la lumière. L’abus de droit se caractérise
par une intention de nuire. En effet, s’il est possible de jouir librement d’un droit – le
droit de propriété – l’intention de nuire transforme le droit en abus. Ensuite, l’abus
de droit suppose une faute dans l’exercice du droit. Est donc abusif l’exercice anor-
mal du droit de propriété soit contraire à l’exercice normal par un home raisonnable
et prudent. L’abus de droit suppose enfin le détournement du droit de sa fonction
sociale. Autrement dit l’usage du droit de propriété est présumé licite jusqu’à preuve
du contraire. Si l’abus est caractérisé, son auteur est condamné à remettre les choses
en l’état, et à indemniser la victime.
Lorsque l’intention de nuire fait défaut, la victime peut alors demander réparation en
se fondant sur un trouble anormal de voisinage. Le simple fait d’user de son bien,
notamment pour un usage professionnel, peut être source d’inconvénients pour les
voisins : bruits, fumées, odeurs, par exemple, liés à l’exploitation de la chose. Il est
nécessaire de trouver un équilibre entre les intérêts des uns et des autres. Chacun
doit supporter les inconvénients normaux du voisinage, en revanche, le dommage
anormal, parce qu’excessif, doit être réparé. Pour que le propriétaire soit tenu à
réparation, il n’est pas nécessaire qu’une faute soit établie à son encontre : il s’agit
d’une responsabilité sans faute. La difficulté consiste à évaluer le caractère anormal
du trouble, difficulté qui est laissée à l’appréciation des juges du fond. Le dommage
anormal est celui qui est important, répétitif, inhabituel et qui dépasse un certain
seuil de tolérance. Il s’apprécie en fonction des circonstances de temps (jour-nuit ;
semaine-week-end) et de lieu (ville-campagne). Les juges tiendront compte de la
situation personnelle de la victime.
Outre le caractère absolu de la propriété énoncé par l’article 544 du Code civil, le
droit de propriété présente un caractère exclusif (A) et perpétuel (B).
A. Le caractère exclusif
Le caractère exclusif peut sembler proche du caractère absolu, qu’il prolonge. Pour-
tant le caractère exclusif de la propriété peut s’entendre de deux manières qui se
complètent. En un premier sens, l’exclusivité signifie plénitude : la propriété est le
PASSERELLE 2
seul droit qui permette de réserver à une personne tous les avantages d’une chose.
On ne peut rien lui ajouter, en raison de cette plénitude, et il est donc impossible que
plusieurs personnes soient propriétaires de la même chose. Le propriétaire est donc
seul à exercer un droit complet sur le bien. Les hypothèses d’attribution concurrente
Dans un second sens, la propriété étant un droit inviolable et sacré, l’exclusivité est
CORRIGÉ
B. Le caractère perpétuel
La propriété est perpétuelle. Deux conséquences sont classiquement déduites de ce
caractère : l’absence d’extinction de la propriété par le non-usage et son maintien
aussi longtemps que dure la chose.
Le droit de propriété ne s’éteint pas par le non-usage. Il n’est ainsi pas nécessaire d’en-
tretenir ce droit de propriété pour qu’il subsiste : même si le propriétaire n’use pas de la
chose pendant une très longue période, voire toute sa vie durant, le bien reste le sien…
sauf à imaginer une possession d’un tiers lui permettant d’en acquérir la propriété !
La propriété lui confère le droit de se servir de son bien comme de ne pas en user. Cette
règle s’explique par le fait que l’extinction du droit de propriété par un non-usage crée-
rait des situations de propriétés perdues par le propriétaire et non acquises par un pos-
sesseur ou un détenteur. Trop de biens abandonnés seraient alors attribués à l’État. Par
ailleurs, si la propriété s’éteignait par le non-usage, cela obligerait le propriétaire à exer-
cer son droit d’usage. Or l’usus est une prérogative de la propriété pas une obligation.
Le droit de propriété dure aussi longtemps que la chose. Pourtant, le patrimoine étant
DROIT
qui en deviennent à leur tour propriétaires. Il faut noter, toutefois, que certains droits
patrimoniaux s’éteignent à la mort du titulaire : il en est ainsi de l’usufruit, qui est
viager, comme le sont certains droits de créance, intransmissibles aux héritiers.
SUJET
} Durée : 2 heures
SUJET
DOSSIER DOCUMENTAIRE
Document 1
La déflation semble a priori être une bonne chose : les prix baissant, le pouvoir
d’achat des consommateurs est augmenté. Cela stimule la consommation, et redonne
du travail aux entreprises. C’est le scénario libéral : la forte baisse des prix relance
la demande et permet la sortie de crise. Cet élément de relance existe. Mais le pro-
blème de la déflation, c’est le poids supplémentaire qu’elle fait peser sur les agents
endettés. […]
La raison pour laquelle la déflation fait paniquer les banquiers centraux, c’est parce
que si elle s’enclenche, il est très difficile de l’arrêter. Stopper l’inflation est, par com-
paraison, de la plaisanterie : il suffit d’accroître fortement les taux d’intérêt. Avec des
taux d’intérêt très élevés, il n’y a plus de crédit (plus personne n’emprunte, c’est trop
cher). Plus de crédit, plus d’inflation. (Plus de croissance non plus ; mais cela est un
autre problème).
On ne peut pas faire la même chose avec la déflation. Pour pouvoir agir contre la
baisse des prix, il faudrait décourager complètement l’épargne, en instaurant des taux
ÉCONOMIE
Source : G. Ravaud, Pourquoi la déflation est pire que l’inflation, Blog de l’économie
PASSERELLE 2
politique, 16/01/2009
Document 2
Le mécanisme de la déflation par la dette
Document 3
La théorie économique s’est longuement penchée sur la question des politiques à me-
ner pour sortir un pays d’une déflation. Quelles sont les pistes ? Déprécier fortement
le taux de change pour soutenir la demande et faire remonter l’inflation. Mais, d’une
part l’Allemagne n’a pas objectivement intérêt à ce que l’euro soit faible, puisqu’elle
importe énormément de composants en provenance du reste du Monde, d’autre part
que peut faire la BCE pour déprécier l’euro alors qu’il ne reste presque plus de marge
de baisse des taux d’intérêt ?
La piste suivante est le Quantitative Easing, c’est-à-dire une création monétaire très
rapide due essentiellement à l’achat de titres publics par la Banque Centrale. La
Banque du Japon a suivi cette piste avec succès : l’énorme création monétaire a fait
remonter l’inflation anticipée, puis l’inflation effective a conduit à une nette déprécia-
tion du yen. Mais on connaît les réticences de la BCE vis-à-vis du Quantitative Easing.
ÉCONOMIE
ÉCONOMIE
PASSERELLE 2
Il n’est pas question en deux heures de livrer une somme exhaustive ; il est cependant
attendu des candidats une capacité à faire le tour des grandes idées sur la question.
Le texte quoique relativement bref doit être dense et précis : il doit contenir des réfé-
rences aux travaux, aux concepts et aux mécanismes de l’analyse économique sur la
question et ne pas être un étalage bavard de considérations assez vagues.
Le jury demande donc instamment aux candidats un effort accru quant à l’acquisition
de connaissances lors de la préparation du concours. Il y a trop de copies faites de
bavardages sans référence aux notions et travaux élémentaires de la science écono-
mique. Les candidats doivent acquérir et faire un usage scientifique des concepts-clés
au regard du programme du concours.
Les connaissances sont d’autant plus importantes que les résultats scientifiques ne
vont que rarement dans le sens commun : les copies qui se bornent à du commen-
taire n’en sont alors que plus catastrophiques.
Les sujets proposés depuis des années sont centrés sur des problématiques classiques
bien repérées :
• de façon à pouvoir différencier les candidats par la notation. Il est demandé de
classer les copies, plus que d’indiquer un niveau dans l’absolu.
• de façon à permettre de valoriser les candidats qui ont sérieusement préparé
l’épreuve et qui mènent une réflexion argumentée de qualité utilisant les travaux
des sciences économiques.
peu nombreuses en proportion mais sont souvent assez chargées. Une relecture
quelque peu attentive éviterait cela car ce sont des fautes qu’il est aisé de corriger
avec moins de désinvolture.
Des candidats remettent encore des copies écrites à l’encre bleue très pâle : s’ils
voulaient ne pas être lus par les correcteurs, ils ne s’y prendraient pas autrement ! Il
faut soigner la forme.
Les exigences de forme se justifient en particulier par le fait que les candidats auront
Il faudrait encore faire un effort sur la structuration interne des parties en sous-parties.
Chaque bloc doit mettre en avant une idée que le contenu vient étayer et démontrer :
disserter, c’est démontrer. La rédaction d’une phrase-titre pour chaque partie et
sous-partie est impérative pour donner plus de cohérence aux devoirs (cf. corrigé
CORRIGÉ
infra), à condition qu’elle énonce une idée sous la forme d’une phrase courte mais
éclairante. Cela éviterait le bavardage.
Et c’est là que le fond et la forme se rejoignent : la structuration interne des parties
progressera dès que les candidats auront des connaissances plus affirmées sur le
fond…
B. Analyse du sujet
Définir les termes clés est vital pour pouvoir expliciter la question posée, donner le
sens du sujet (la problématique). Il faut absolument soigner cette partie du travail lors
de la réflexion en début d’épreuve.
Nous attirons l’attention des candidats sur le fait que la compréhension par l’analyse
des sujets soumis est une compétence professionnelle future : ils seront exposés à
des demandes incessantes (on ne dira plus « sujet ») de la part de clients, de colla-
borateurs, de managers, etc. S’ils ne font pas attention à ce qui leur est demandé, ils
s’exposent à de graves déconvenues dont la sanction sera autrement plus lourde que
du rouge dans la marge et une mauvaise note au concours : attention !
Le jury réitère sa demande : l’introduction, outre les trois parties rappelées plus haut,
doit comporter impérativement dans son contenu :
• La définition de tous les mots contenus dans le sujet
• Une définition du champ spatial et temporel de la question
• Une explication de la question posée (la problématique), qui ne soit pas une
simple reformulation immédiate du sujet mais un court paragraphe présentant les
enjeux de la question posée, les facettes du sujet, les sous-questions qui se posent :
il faut expliquer votre compréhension de ce qui vous est demandé dans le sujet
posé
• Une annonce de l’idée générale et du plan en réponse à la question posée
1. Le libellé
Tous les termes du sujet doivent être analysés.
ÉCONOMIE
• Termes clés :
- « La déflation » : au sens strict, c’est la baisse du niveau général des prix cumulative
et autoentretenue. Plus sûrement, dans un sens élargi mais bien plus pertinent,
elle est à entendre comme une contraction des grandeurs nominales de l’écono-
mie : niveau général des prix, salaires, masse monétaire. Elle s’accompagne égale-
ment de la contraction des grandeurs réelles (production, emploi, demande, etc.).
- Le mot « déséquilibre » pouvait induire en erreur : le niveau général des prix,
même bas, et a fortiori en baisse, correspond à des situations d’équilibre (l’offre
et la demande se sont ajustées ; le problème est qu’elles se sont ajustées à un
niveau faible, et de plus en plus faible). Erreur fréquente à propos de Keynes :
PASSERELLE 2
pour lui, il y a équilibre (sur le marché des biens et des services) mais à un niveau
de sous-emploi (déséquilibre) : équilibre de sous-emploi. Déséquilibre devait être
pris dans le sens plus général de situation insatisfaisante, problématique, sous-
optimale.
2. La problématique
Ce sont les mots de liaison qui définissent la « commande » qui vous est passée : le
sujet est sur la déflation, certes, mais que me demande-t-on ? C’est l’analyse des mots
de liaison, des connecteurs logiques, qui apporte la réponse (cf ; ci-dessus).
En définissant les mots de liaison, vous exprimez donc la problématique. Cela donne
lieu dans l’introduction à un texte explicatif du sujet : ne vous contentez pas d’une
pseudo reformulation du sujet qui n’apporte rien. Expliquez ce que vous avez com-
pris du problème qui vous est soumis. Ce n’est pas non plus une série de questions
façon brainstorming : cela peut être une pratique acceptable au brouillon mais la
rédaction de la problématique ne peut aboutir à un paragraphe entièrement à la
forme interrogative (assommant à lire). Expliquez donc simplement mais précisément
ce que vous avez compris de ce qui vous est demandé dans le sujet.
Si vous faites l’effort de bien définir ce que l’on vous demande (et ce que l’on ne
vous demande pas), votre travail en sera grandement facilité : on répond mieux à une
question lorsque l’on a une bonne compréhension de la question…
ÉCONOMIE
3. Les documents
Surtout pour une épreuve brève, le dossier documentaire est choisi de manière à
aider les candidats en leur fournissant des pistes de réflexion à expliciter et à com-
pléter. Rappelons qu’il est inutile de recopier ou de paraphraser les documents : les
correcteurs ne sont pas dupes et cela n’apporte rien. Cela irrite même les correcteurs.
Des candidats s’obstinent pourtant.
Il faut cependant un minimum de connaissances pour pouvoir s’en servir. Les docu-
ments sont volontairement tronqués : ils donnent des amorces que les candidats
doivent développer grâce à leurs connaissances. Ils lancent sur des pistes. Cela est
PASSERELLE 2
CORRIGÉ
des agents endettés.
- Le document se borne à cette affirmation et est volontairement interrompu.
- Il appartenait au candidat de l’expliciter. Pour cela, il devait connaître les notions
de valeur nominale et de valeur réelle (les dettes [capital et intérêts débiteurs],
inchangées en valeur nominale, deviennent, du fait de la baisse des prix des biens
et services, « plus lourdes » en valeur réelle, en monnaie constante). Les candidats les
plus au point ont su parler de l’effet Pigou (pour Pigou, la baisse générale des prix
relance l’activité spontanément parce qu’elle un produit un effet de richesse positif,
en valeur réelle) et de sa critique par Keynes (cet effet positif est contrebalancé par
un effet de richesse négatif : l’alourdissement de la valeur réelle des dettes)
• document 1 toujours : « C’est pour cela que les banques centrales … ont baissé leur
taux d’intérêt, pour que l’économie reparte » . Il ne suffisait pas de reproduire cette
idée dans la copie, il fallait la « prolonger », la justifier, l’argumenter en présentant un
enchaînement d’effets (par exemple : coût du crédit bancaire moins cher => incita-
tion aux achats => débouchés accrus, observés et anticipés => soutien à l’activité)
• documents 2 et 3 : références claires à la politique monétaire ; mais il n’y a rien
dans le dossier, explicitement, sur cet autre grand outil de la politique économique,
la politique budgétaire (qui pour Keynes, contrairement à ce que disent beaucoup
de candidats, est l’outil essentiel). Elément important que les candidats devaient
retrouver par eux-mêmes et intégrer à leur réflexion
Enfin, ce n’est pas parce qu’une idée est dans un document qu’elle est vraie…Il faut
avoir un regard, scientifique. La paraphrase devient alors totalement catastrophique.
Le document 1 en fournit un bon exemple avec les taux d’intérêt négatifs. Avec des
taux réels, c’est tout à fait possible. Et avec des taux nominaux, aussi ! Regardez des
articles de fin 2014 sur les conditions en Allemagne, ou en juin 2014 pour la BCE pour
vous en convaincre. Au moment où vous prépariez l’épreuve, cette originalité faisait
la une des journaux économiques.
Malheur au candidat qui utilise les documents sans valeur ajoutée personnelle.
ÉCONOMIE
C. Précisions
1. L’alliance des mécanismes, des théories et des faits
Il faut concilier les aspects d’analyse économique (mécanismes, théories) et les faits :
ce n’est ni un exercice de modélisation, ni un descriptif pur et simple, une accumula-
tion de faits sans référence aux travaux de la science économique.
La copie doit intégrer du vocabulaire scientifique, des concepts, des mécanismes, des
auteurs cités à bon escient. Bref, les copies doivent refléter les apports de la science
économique sur le sujet.
Le jury rappelle que le concours Passerelle propose une palette suffisamment étoffée
PASSERELLE 2
de possibilités d’épreuves pour que les candidats puissent choisir une discipline pour
laquelle ils ont quelque chose à dire au regard de leur formation passée. Inutile donc
de choisir Economie en pensant que l’on pourra toujours faire de la conversation de
salon autour de quelques lieux communs…
éventuellement suivi durant l’année universitaire courante. Pour aider les candidats,
signalons :
• l’ouvrage coordonné par A. Beitone, Économie, sociologie et histoire du monde
contemporain, aux éditions Bréal, fournit un cadre de préparation de grande qua-
CORRIGÉ
l’économie nationale, l’autre sur l’économie mondiale : il y a là un balayage systé-
matique et sérieux des thèmes actuels avec des mises en perspective historique.
• La consultation des numéros récents des Cahiers Français à la Documentation
Française permet de lire quelques articles synthétiques très intéressants.
• Signalons enfin deux ouvrages de poche bien commodes publiés chaque année
depuis plus de dix ans à La Découverte dans la collection Repères : L’économie
française avec la collaboration de l’OFCE et L’économie mondiale avec la collabora-
tion du CEPII. Dans un format très court mais dense et rigoureux scientifiquement,
les candidats trouveront des synthèses remarquables sur les thèmes qui les préoc-
cupent.
La préparation à cette épreuve doit intégrer l’acquisition de connaissances minimales
sur les grands traits de l’histoire économique depuis 1945.
La rédaction qui suit propose un tour de la question qui pouvait être plus ou moins
développé selon les connaissances du candidat dans le temps imparti qui rappelons-
le est bref. Il faut cependant rédiger un texte dense et argumenté et non un bavardage
approximatif.
Attention - Le corrigé qui suit n’est pas une rédaction intégrale : il pose des axes détail-
lés à développer et à illustrer. -.
Notez en particulier qu’un candidat ayant des connaissances en histoire économique
aurait pu utiliser des situations issues du XIX) siècle sur le sujet de manière plus
poussée.
ÉCONOMIE
Introduction :
1) O n amène le sujet (on définit les termes du sujet au fur et à mesure de leur
emploi dans la rédaction)
• Longtemps, dans la période contemporaine, la préoccupation principale a été l’in-
flation (carré magique de N. Kaldor)
• Or depuis quelques temps, on voit réapparaître le spectre de la déflation, c’est-
à-dire, au sens étroit, une baisse du niveau général des prix, associé, dans une
PASSERELLE 2
3) O
n annonce le plan et l’idée générale : il s’agit de construire une phrase
de manière à indiquer la thèse et annoncer la progression de l’argumen-
CORRIGÉ
2) La baisse du niveau général des prix accroît la valeur des dettes (stocks)
Selon Fisher, le mécanisme de déflation par la dette qui a fonctionné pendant les an-
nées 30 a aggravé la dépression : après la crise financière de 1929, les agents écono-
miques (entreprises et ménages) qui se retrouvent fortement endettés vendent leurs
actifs financiers pour tenter de rembourser leur dette mais ces ventes massives font
baisser les prix, ce qui accroît finalement la valeur réelle de la dette et nécessite de
nouvelles ventes d’actifs : « Pour chaque dollar remboursé, les agents accroissent d’au-
tant le montant de leur dette. ». Cela peut être étendu aux administrations publiques
même si la soutenabilité d’une dette publique repose sur des conditions particulières.
C’est la « déflation par la dette ».
La baisse des revenus des ménages dégrade les perspectives de production des entre-
prises ; cela dégrade à son tour l’emploi requis pour produire et alimente la hausse
du chômage (et pèse sur les salaires).
CORRIGÉ
La dégradation de l’investissement et de la consommation, les deux composantes de
la demande effective, pousse les entrepreneurs à percevoir un avenir dégradé : leurs
anticipations sont dépressives. À partir de là, le niveau de production mis en œuvre
correspondant à la demande effective anticipée se dégrade et le niveau d’emploi
requis est moindre provoquant l’augmentation du chômage.
Conclusion partielle
PASSERELLE 2
La politique budgétaire est difficile à mener tant les marges de manœuvre financières
des États sont contraintes par le niveau de l’endettement passé : La charge croissante
du service de la dette risque pour les uns (néoclassiques) d’évincer la dépense privée,
ou en tout cas bloque tout surcroît de dépense à des fins de relance de l’activité.
Les politiques de reflation ne sont donc pas a priori soutenables financièrement.
B.
De plus la prégnance de l’orthodoxie néoclassique conduit à des poli-
tiques d’assainissement qui concurrencent l’objectif de lutte contre les ten-
dances déflationnistes
1) Le contexte
Malgré le recours à des solutions d’urgence de type keynésien, les principes en
vigueur restent d’orientation néoclassique : il faut rembourser la dette au plus vite,
coûte que coûte. (Débat à rallonge sur la Grèce, situations de l’Italie, de l’Espagne ,
etc…)
La financiarisation des économies donne un poids déterminant aux détenteurs de
capitaux (la déflation est favorable aux créditeurs) et il faut les rassurer pour lever de
ÉCONOMIE
nouveaux fonds.
CORRIGÉ
même le cadre européen s’avère source de difficulté, outre les habituels problèmes
d’instabilité des stratégies coopératives (Dilemme du prisonnier).
L’incomplétude de la construction européenne (l’euro orphelin d’institutions pu-
bliques politiques avancées) : les apports des analyses en matière de zone monétaire
optimale et l’intégration fiscale (critère de Johnson).
La modicité du plan de relance européen (Plan Juncker) et la lenteur de sa mise en
place laissent pantois au regard de la situation actuelle (Domaines pourtant porteurs
des infrastructures et de la transition énergétique par exemple).
Conclusion générale
ÉCONOMIE
I. Nature de l’épreuve
1re et 2ème épreuve
Faire la synthèse en espagnol d’un texte extrait de la presse espagnole ou hispano-
américaine d’environ 600 mots et d’un texte français extrait de la presse française.
Chaque synthèse comportera environ 150 mots (± 10 %).
Le texte espagnol et le texte français abordent un sujet commun ou voisin vu sous
deux optiques différentes.
3ème épreuve
Épreuve rédactionnelle. Il s’agit de traiter librement un sujet en rapport avec les deux
textes dont le candidat aura fait la synthèse.
Ce cas a été rédigé par l’ESC PAU
II . Objectifs
L’épreuve vise à mobiliser et tester les compétences du candidat dans les domaines
suivants :
- Compréhension d’un document écrit en espagnol et en français,
- Connaissances culturelles, historiques et économiques du monde hispanophone,
- Capacités de synthèse et d’appropriation personnelle d’une problématique liée au
monde hispanophone.
Pour ce faire, il est nécessaire d’associer à une maîtrise solide de la langue une bonne
connaissance de la sphère culturelle et économique du monde hispanoaméricain, de
savoir retirer d’un support les concepts et les informations essentiels afin de les mettre
en forme rapidement et efficacement.
Les sujets sont des sujets d’actualité. Ils peuvent être d’ordre culturel, économique,
politique, sociétal, etc.
Ils sont le plus souvent de caractère général et concernent le monde, l’Europe et ses
relations, avec l’Espagne et/ou l’Amérique latine. Les questions abordées peuvent se
rapporter à une réalité précise du monde hispanophone (un homme politique, une
entreprise, un événement, les délocalisations, le tourisme, l’immigration, etc.), mais
aussi aborder un sujet sous un angle bien plus général dans le cadre des relations
franco-espagnoles ou franco-hispano-américaines (i.e. politiques de coopération dans
le domaine de la Recherche et du Développement : forces/faiblesses, divergences/
convergences, historique des relations, etc.).
PASSERELLE 2
Les concepteurs s’efforcent de faire en sorte que les sujets ne soient ni trop spé-
cialisés, ni trop techniques, ni sulfureux, ni ennuyeux (même s’ils savent qu’il est
impossible de contenter tout le monde !) et que le lexique soit accessible à la grande
La synthèse à partir d’un texte en français est celle qui pose le plus de problèmes
formels car il faut trouver les mots justes dans la langue cible. Ce n’est en aucun cas
un exercice de thème. Néanmoins, tout candidat averti retrouve facilement la plupart
des mots-clés dans le texte en espagnol puisque les deux articles traitent un aspect
du même thème sous un éclairage différent.
Concernant le fond, certains candidats oublient qu’une synthèse se base sur les prin-
cipes suivants :
- lire attentivement le document pour en faire une analyse rigoureuse,
- distinguer l’essentiel de l’accessoire,
- reproduire les mots-clefs (pas de recopiage in extenso de passages du texte !),
- proscrire les commentaires personnels,
- respecter les consignes quant à la longueur exigée,
- supprimer les exposés introductifs du genre : “El texto que voy a sintetizar está
sacado del muy famoso periódico español… en fecha de…, y en una primera parte
voy a tratar el tema de…”.
- enchaîner logiquement les idées… Et c’est là que le bât blesse...
A ce sujet, voici une liste des enchaînements les plus courants qui peut s’avérer utile.
S’il ne faut pas en abuser, il convient cependant de les connaître pour les employer
correctement.
Quant à l’exercice de production libre (parfois oublié parce que le libellé se trouve
au verso de la page 4 !), le jury est sensible à des prises de positions personnelles du
candidat par rapport au sujet rédactionnel qui ne saurait être un plagiat des textes à
synthétiser. Il convient d’éviter les banalités affligeantes, les lieux communs, le propos
creux, les contrevérités.
Enfin, il est inutile de préciser que la langue doit être soignée : respect de la syntaxe,
de l’orthographe, de la ponctuation, des majuscules. Une copie bien présentée, à
l’écriture lisible, prédispose déjà le correcteur à émettre un avis favorable.
IV . Bibliographie
Nous conseillons aux candidats de lire la presse dans les deux langues (Le Monde, Le
Point, Le nouvel Observateur, l’Express, Les Echos… El País, El Mundo, ABC, La Van-
guardia, Actualidad Económica…) et de consulter des sites Internet.
Quelques références :
- Le thème lexico-grammatical en fiches (Ellipses, 2007)
- Précis de grammaire espagnole. Avec exercices et thèmes grammaticaux (Ellipses,
2008)
- Civilisation espagnole et hispano-américaine (Hachette Supérieur, 2008)
- Mémento bilingue de civilisation. Le monde hispanique contemporain (Bréal édi-
tions, 2009)
- Lexique espagnol en 22 grands thèmes d’actualité (Ellipses, 2011)
ESPAGNOL
PASSERELLE 2
SUJET
} Durée : 2 heures
Tout manquement à ces normes (par excès ou par défaut) sera sanctionné.
Sujet
L’épreuve comprend TROIS PARTIES, chacune étant notée sur 20.
I.
SYNTHÈSE EN ESPAGNOL D’UN DOCUMENT RÉDIGÉ EN
ESPAGNOL
(150 mots ± 10 %. Tout manquement à ces normes – par excès ou par défaut – sera
sanctionné).
La salida del túnel para la industria española está más cerca de Oriente que de
Occidente. Las multinacionales del automóvil han sido las primeras en verlo claro y,
cuando acabe el 2013, habrán invertido 1.500 millones de euros en la producción de
nuevos modelos, según cifras de la Asociación Nacional de Fabricantes de Automó-
viles (Anfac). La clave está en los sueldos a la baja. A menor salario, menor coste de
producto y más rentabilidad.
«La competitividad de los costes laborales de España ya era fuerte, pero ha mejorado
desde el comienzo de la crisis, lo que sitúa a este país en una posición ventajosa para
captar la producción industrial e inversiones», afirma una investigación económica de
la gestora de fondos francesa Natixis para la industria del automóvil.
ESPAGNOL
Dice el economista Patrick Artus, director del estudio, que además de la mano de
obra más barata que en Alemania, Francia o Italia, otra ventaja competitiva de España
es la debilidad de la inversión en I+D, que también influye favorablemente en la
cualificación a la baja de la fuerza de trabajo.
Con mayor competitividad, salarios más bajos y menos esfuerzo en I+D, «es razonable
PASSERELLE 2
Este estudio, que conocen todos los fabricantes de coches porque compara los costes
de producción por países, explica en buena medida por qué en España se fabricaban
34 modelos en el año 2011 y, con los nuevos lanzamientos previstos, en el 2015 serán
45. «La industria del automóvil apuesta por España y gracias a ello estamos seguros
que jugaremos un papel protagonista en la salida de la crisis», afirma el vicepresidente
de Anfac, Mario Armero.
Los acuerdos laborales a los que se refirió Montoro han sido decisivos para la asi-
gnación a las fábricas españolas de nuevos modelos, a cambio de moderaciones
salariales y mayor flexibilidad
Les employés s’opposaient au plan social supprimant 1.100 postes sur 7.000 et bais-
sant les salaires jusqu’à - 40%. Ils ont obtenu qu’aucun licenciement ne soit prononcé,
mais gagneront moins, avec 45 jours chômés par an.
Chez le fabricant catalan de donuts Panrico, les 1.914 salariés ont signé un préaccord
sur le départ de 745 personnes et une diminution salariale de 18 %.
Derrière ces deux cas, le poids d’un chômage qui touche 6 millions de personnes.
ESPAGNOL
Avec 26 % de travailleurs sans emploi, cette masse de personnes sans travail fait
fonction d’armée de réserve, faisant pression à la baisse sur les salaires, explique Fer-
nando Luengo, professeur d’économie à l’université Complutense de Madrid.
peinant à s’en sortir avec 1.000 euros par mois, mais maintenant avoir 1.000 euros de
salaire, pour beaucoup de gens, c’est presque un luxe.
Pour vérifier cette tendance, les statistiques ne manquent pas, même si les chiffres
varient suivant les critères (salaire net ou brut, par ménage ou par personne...).
Le Fonds monétaire international, ravi, appelle à aller plus loin suggérant qu’une
baisse de 10 % des salaires en deux ans ferait grimper le PIB de 5 %.
Mais socialement, « c’est une mauvaise nouvelle », note Carlos Obeso, Directeur de
l’institut d’études sur le travail de l’Esade. Pour le constater, pas besoin d’être un
économiste, il suffit d’aller dans la rue. « On le voit partout dans les rues, les petits
commerces qui n’ont pas déjà fermé ont des difficultés », dit Paloma Lopez, car avec
ces salaires plus bas, « les salariés espagnols ont arrêté de consommer ».
¿Qué opinión le merece este comentario de Patrick Artus, economista del banco
francés Natixis?
PASSERELLE 2
I.
SYNTHÈSE EN ESPAGNOL D’UN DOCUMENT RÉDIGÉ EN
ESPAGNOL
España, la nueva China de Europa
CORRIGÉ
Dos ejemplos con las huelgas de Panrico o de los servicios de limpieza de Madrid.
Estos últimos, aceptaron bajar sus sueldos de un 40% para evitar el despido de sus
compañeros.
que los empleados acepten cualquier proposición por mala que sea. Todo por guar-
dar su empleo, pues saben que si ellos son despedidos, una armada de parados está
dispuesta a recuperar ese puesto al precio que sea. Pero a fuerza de recortar salarios,
se aprecia un efecto perverso: los españoles no pueden consumir como antes, lo que
repercute en los pequeños comercios, que bajan la persiana uno tras otro.
PASSERELLE 2
CORRIGÉ
despegue.
Es indudable que China sigue siendo la fábrica del mundo, aunque se enfrenta cada
vez a mayores dificultades para mantener ese título : los salarios aumentan y la
conciencia medioambiental crece. Por lo que hoy en día se plantea .la reconversión
industrial y el fomento de la innovación, es decir, cambiar la producción masiva de
productos baratos por otros de alto valor añadido. 133
ESPAGNOL
PASSERELLE 2
} Durée : 2 heures
PARTIE 1 :
POSUM peut d’abord recourir à son découvert autorisé pour faire face à un besoin
de trésorerie pour 6 jours de crédit. Le montant utilisé est de 100 000 euros. Le taux
d’intérêt du découvert est de 6% et la commission de plus fort découvert (CPFD) est
de 1/2000. Le besoin de trésorerie en raison de l’incertitude liée au règlement des
créances peut être aussi de 15 jours, voire de 25 jours.
POSUM peut aussi mobiliser une ligne de crédit spot. Le montant utilisé est de 200 000
euros avec une date d’émission le 01/09 et une date d’échéance le 30/09. Le taux
d’intérêt proposé par la banque est de 3.4%. Les intérêts sont précomptés et 1 jour
de valeur supplémentaire est décompté par la banque. Mais, suite à une négociation
avantageuse, aucune commission n’est due.
Vos calculs réalisés, puis présentés au dirigeant, vous comprenez lors de la discussion
engagée que celui-ci envisage de placer les excédents de trésorerie momentanés de
l’entreprise (les liquidités) provenant de la mobilisation du crédit spot en Sicav actions.
Question 6 (1 point) : Que pensez-vous d’un trésorier qui place ses liquidités
en Sicav Actions (une ligne maximum) ?
Enfin, avant de vous quitter, le dirigeant de POSUM s’interroge sur les différents taux in-
terbancaires, monétaires et bancaires que vous êtes en charge de suivre régulièrement.
PARTIE 2 :
Après un premier travail d’analyse avec l’expert comptable, vous établissez le détail
des comptes à fin 2014 comme indiqué ci-après :
Question 1 (2 points) : Quelle sera la situation à fin janvier 2015 après prise
en compte des encaissements et décaissements attendus au vu des comptes
à fin 2014 ?
Après en avoir pris connaissance, vous décidez de mener une analyse financière
sommaire principalement orientée sur des indicateurs de rentabilité et de liquidité.
Votre étude rapidement menée, vous réfléchissez à la rédaction d’une conclusion sur
la situation prévisionnelle d’ISOS à fin 2015.
PASSERELLE 2
CORRIGÉ
Question 1 : Qu’est-ce que l’année bancaire ?
Les taux annoncés par les banques sont des taux de base 360 (soit 12 mois de 30
jours chacun).
• Le taux d’intérêt réel (T) de ce crédit de 6 jours est obtenu par la résolution de
l’équation suivante :
Le trésorier de POSUM doit aussi réfléchir au coût réel du crédit spot suivant :
Montant nominal = 200 000 euros
PASSERELLE 2
Durée du crédit décomptée par la banque =30 jours+1 jour de banque soit 31 jours
Commission : 0
Le taux d’intérêt réel (T) est obtenu par la résolution de l’équation suivante :
Question 6 : Que pensez-vous d’un trésorier qui place ses liquidités en Sicav
Actions ?
(une ligne maximum)
Le trésorier commet une faute professionnelle en plaçant ses liquidités en SICAV
Actions car l’entreprise a un besoin immédiat de cet argent.
ciers.
PASSERELLE 2
CORRIGÉ
• Liquidités à un mois (fin janvier 2014) : + 4000 - 6000 (échéances fournisseurs;
fiscales / sociales et dividende) = -2000
NB : Le candidat peut étendre son analyse aux notions de Fonds de roulement (FR)
et Besoin en fonds de roulement (BFR)
L’entreprise dispose d’un mois (soit fin janvier 2015) pour agir.
• Le Seuil de rentabilité opérationnelle est égal au rapport entre les charges fixes
et le taux de marge sur coûts variables (MCV). On commence par calculer le taux
de marge sur coûts variables défini comme le rapport entre les coûts variables et le
GESTION
chiffre d’affaires.
- Taux de MCV : 120 000/420 000=0,2857=28,57%
• Le seuil de rentabilité financière intègre les coûts financiers supportés par l’entre-
prise.
PASSERELLE 2
- Le taux de MCV reste inchangé. Il est égal à 2857% (120 000/420 000), comme cal-
culé précédemment
Sur la base de cette prévision, l’entreprise va mal. Pour ce niveau d’activité prévi-
sionnelle, le résultat opérationnel est très faible, et la trésorerie se dégrade fortement
pour devenir négative fin 2014. L’entreprise est en risque car les seuils de rentabilité
(opérationnelle et financière) sont très proches du chiffre d’affaires prévisionnel (la
distance de sécurité est courte.)
GESTION
PASSERELLE 2
SUJET
} Durée : 2 heures
SOMMAIRE
I : Présentation du Projet…………………………….p ?
II : Travail demandé………………………………......p ?
III : Annexes ……………………………………….….p ?
I – LA NOUVELLE REPUBLIQUE
1 – L’HISTORIQUE
11 Janvier 2010
PASSERELLE 2
2 – QUELQUES CHIFFRES 1
• Loto
(1) Pour des raisons de confidentialité certains éléments chiffrés ont été modifiés.
• Le portage à domicile, d’autres titres souhaiteraient bénéficier de cette voie de dis-
tribution pour pénétrer plus rapidement les foyers.
• Un projet de sous-traitance du portage pour des grands quotidiens nationaux est à
l’étude. La technologie est très développée, notamment les porteurs sont équipés de
smartphones, permettant d’indiquer en temps réel, l’heure du dépôt du journal et/
ou les éventuelles défaillances. Le suivi du portage est donc facilité, les réclamations
peuvent ainsi être contrôlées.
• Diversification des services (le site internet, le service SMS, les applications pour
mobiles) :
o L a vente du journal sous format PDF pour les entreprises qui ont besoin de tra-
vailler sur des revues de presse, ce qui procure un confort de travail et une rapidité
d’exécution pour les concepteurs de la revue de presse. Ce nouveau format permet
3 – ZONE DE DIFFUSION
La Nouvelle République :
• Indre (36)
• Indre et Loire (37)
• Loir et cher (41)
• Deux-Sèvres (79)
• Vienne (86)
PASSERELLE 2
4 – CANAUX DE DISTRIBUTION
• Vente auprès des hôtels, des cafés, des bars, des restaurants.
• Vente auprès des revendeurs (diffuseurs).
• Ventes fidélisées (les abonnements).
• Ventes privilèges (partenariats, pack brocante, le Top des Entreprises…)
5 – LE PRIX DU JOURNAL
Le prix du journal est conditionné, entre autres, par le prix du papier. Le coût de pro-
duction est d’environ 2 €, le prix de vente est d’1 €. Le différentiel est supporté par la
vente d’encarts publicitaires.
III – LA CLIENTELE
GESTION ET NEGOCIATION COMMERCIALE
• Les lecteurs
o Occasionnels
o Abonnés
PASSERELLE 2
I – LE CONCEPT
TRAVAIL DEMANDÉ
La Nouvelle République (NR) souhaiterait augmenter son chiffre d’affaires et le
nombre de ventes de « Pack Brocante ». Pour cela votre responsable vous demande
d’effectuer un diagnostic de la Presse Quotidienne Régionale (PQR).
Partie 2 :
Elaboration des outils d’aide à la vente du « Pack
Brocante »
Mme Chevalier responsable des écuries Châtelleraudaises organise chaque dernier
Week-end de mai, un Equithlon ouvert à ses licenciés. Cette année elle souhaite
également le proposer aux cavaliers des autres clubs. Pour assurer la promotion de
cette manifestation, elle contacte la NR pour connaître les offres susceptibles de cor-
respondre à ses attentes.
En tant que commercial au sein de la NR vous avez en charge de traiter ce dossier.
2-1 Concevez une fiche informations devant vous permettre de mieux appréhender
les besoins et contraintes liés à cette manifestation.
2-2 Préparez l’entretien de vente en rédigeant le contexte commercial et celui de
PASSERELLE 2
l’entreprise.
2-3 Définissez les objectifs quantitatifs et qualitatifs et présentez votre stratégie de
vente.
2-4 Construisez un argumentaire à partir du SONCAS avec la méthode CAP.
Certes 2012 fut une annus horribilis pour la Presse Quotidienne Régionale (PQR) mais
2013 s’annonce bien pire ! Le quotidien local n’échappe pas à la mutation profonde
de la presse. Sa chute a beau être moins rapide que celle de la presse nationale, les
bouleversements de la PQR la conduisent à s’interroger sur ses futurs possibles. Struc-
turellement la lecture recule, en particulier chez les jeunes, et la gratuité augmente
jusqu’à des sommets inédits grâce à Internet.
Quand, du côté de la conjoncture, les titres régionaux enregistrent une chute sans
précédent de leurs recettes publicitaires. Et ce qui est perdu sur le papier n’est pas
rattrapé sur le digital. A l’instar de toutes les autres familles de presse, les quotidiens
régionaux sont, eux aussi, confrontés au casse-tête de la monétisation sur le numé-
rique. Le traditionnel modèle de la PQR est mort. Vive le nouveau ? Proximité et
ancrage sur le terrain, puissance de l’audience et des marques, les 35 titres régionaux
ne manquent pas d’atouts. Le besoin d’information locale n’a jamais été si fort mais
tous les modèles de la chaîne de création de valeur sont périmés. Alors ?
Le décrochage lecteur
« Habituée à être au centre du village, comme naguère
l’église, la presse locale ne l’est probablement plus », observe Jean-Clément Texier,
témoin attentif des vicissitudes du secteur. En un quart de siècle, elle a perdu près
d’un quart de sa diffusion, passant de 6,6 millions d’exemplaires/jour en 1987 à 5,1
millions en 2012. La PQR a beau se féliciter de ses 18,6 millions de lecteurs quoti-
diens, elle subit néanmoins une lente hémorragie. « En 10 ans, une dizaine de points
d’audience ont été perdus », relève Xavier Dordor, professeur Associé à Assas Paris II,
spécialiste de la presse.
« Ne nous voilons pas la face : le lecteur a changé plus vite que les éditeurs. L’informa-
tion locale de proximité demeure un besoin du côté des individus. Nos collaborateurs
travaillent bien. Mais il y a un décrochage, constate Denis Huertas, le directeur de la
publication de Paris-Normandie. Aujourd’hui notre principal concurrent est la non-
lecture. » Parmi les publics les plus concernés : la jeunesse. Selon l’étude One 2011
d’Audipresse, seul un Français sur quatre de moins de 34 ans « consomme » de la PQR.
Cette tranche d’âge compte le moins de lecteurs.
PASSERELLE 2
c’est bien ses contenus spécifiques, exclusifs. « Le local est un sujet moderne, or nous
en sommes les acteurs les plus légitimes », soutient Jacques Hardoin de la Voix du
Nord. Comme le quotidien lillois, chaque journal de province puise sa valeur ajoutée
dans l’information de proximité. La Voix du Nord édite 24 éditions. Ouest France
« La tablette est la tête de gondole du numérique payant », explique-t-il. Son idée ?
Vendre des contenus certes mais aussi de l’audience de plus en plus ciblée et géo-
localisée. Selon une récente étude Xerfi-Precepta, les éditeurs doivent articuler leur
offre autour du multi-écran. Près de 40 % des internautes ont un smartphone, 14 %
une tablette. En 2012, près de 8 % de l’audience sur Internet se fait au travers de
nouveaux écrans contre à peine 2 % en 2011. Pour Xavier Dordor, « si les tablettes
sont des relais de croissance pour l’information, le mobile peut être le bras armé des
services en régions. La PQR est tout à fait légitime pour proposer des services numé-
riques mobiles au public. »
Par Edouard Laugier
Nombre de Prix
Total Pas de remise Total
journaux unitaire
1 1,00 € 1,00 1,00 €
2 1,00 € 2,00 2,00 €
4 1,00 € 4,00 4,00 €
6 1,00 € 6,00 6,00 €
8 1,00 € 8,00 8,00 €
10 1,00 € 10,00 10,00 €
12 1,00 € 12,00 12,00 €
14 1,00 € 14,00 14,00 €
16 1,00 € 16,00 16,00 €
18 1,00 € 18,00 18,00 €
20 1,00 € 20,00 20,00 €
Nombre de Prix
Total Avec remise de 10 % Total
journaux unitaire
51 1,00 € 51,00 10% 5,10 € 45,90 €
65 1,00 € 65,00 10% 6,50 € 65,00 €
70 1,00 € 70,00 10% 7,00 € 70,00 €
80 1,00 € 80,00 10% 8,00 € 80,00 €
90 1,00 € 90,00 10% 9,00 € 90,00 €
100 1,00 € 100,00 10% 10,00 € 100,00 €
Nombre de Prix
Total Avec remise de 20 % Total
journaux unitaire
101 1,00 € 101,00 20% 20,20 € 80,80 €
PASSERELLE 2
Nombre de Prix
Total Avec remise de 20 % Total
journaux unitaire
600 1,00 € 600,00 20% 120,00 € 480,00 €
700 1,00 € 700,00 20% 140,00 € 560,00 €
800 1,00 € 800,00 20% 160,00 € 640,00 €
900 1,00 € 900,00 20% 180,00 € 720,00 €
1000 1,00 € 1000,00 20% 200,00 € 800,00 €
1100 1,00 € 1100,00 20% 220,00 € 880,00 €
1200 1,00 € 1200,00 20% 240,00 € 960,00 €
1300 1,00 € 1300,00 20% 260,00 € 1 040,00 €
1400 1,00 € 1400,00 20% 280,00 € 1 120,00 €
1500 1,00 € 1500,00 20% 300,00 € 1 200,00 €
1600 1,00 € 1600,00 20% 320,00 € 1 280,00 €
1700 1,00 € 1700,00 20% 340,00 € 1 360,00 €
1800 1,00 € 1800,00 20% 360,00 € 1 440,00 €
GESTION ET NEGOCIATION COMMERCIALE
CORRIGÉ
Le nouvel économiste N°1662 – mai 2013
2 – Q
uels sont les axes de développement que vous retenez pour limiter l’érosion des
ventes au regard des enjeux associés à votre diagnostic ?
• Développer les partenariats avec les diffuseurs et les associations lors des mani-
festations qu’ils organisent dans le département.
• S’affirmer en tant qu’interlocuteur local de référence.
• Poursuivre l’essor des applications numériques.
PASSERELLE 2
CORRIGÉ
Listez les rubriques d’informations devant figurer sur la fiche « INFORMATIONS
BROCANTE » qui sera archivée avec le contrat.
Réponse 2.1
- Date de la manifestation
- Thématique de la manifestation
- Nom de l’organisateur
- Coordonnées de l’organisateur
- Lieu de la manifestation
• Quantitatifs :
o Quoi (Quel produit) ? Combien ? (500 minimum pour offrir la remise de 20 %)
Quel CA (400 € minimum remise déduite) ?
• Qualitatifs : Quelle cible ? Quelle image véhiculée au cours de la manifestation ?
Fidéliser et conquérir de nouveaux clients avec la mise en place d’un partenariat
gagnant/gagnant. Etablir une relation de confiance avec ce nouveau concept « Pack
Brocante »
2.3 - Stratégie
Stratégie gagnant/gagnant et par conséquent il faut préparer et mettre en œuvre un
plan de vente :
• Prise de contact et accroche
• Plan de questionnement (découverte du client/prospect)
• Argumentation (SONCAS/CAP)
• Annonce du prix (techniques + - / x)
• Traitement des objections
• Conclusion et prise de congé (utiliser le « closing » alternatif : proposer une date de
livraison)
Repli éventuel : laisser la proposition au client et reprendre un RDV très rapproché en
insistant sur la date de bouclage pour la communication (flyers, affiches).
Nous vous proposons une opération de communication inédite. En effet, cette opé-
ration a été lancée par la NR en 2009. Depuis son lancement, cette nouvelle opération
a rencontré un vif succès auprès des nombreux organisateurs de brocante. Le pack
a été vendu auprès de …… Mairies et ….. Associations.
CORRIGÉ
➤ Confort
➤ Orgueil
Grâce au PACK Brocante, vous vous distinguez des autres centres équestres.
Nous vous proposons de réaliser un rédactionnel sur vous et votre brocante. Cet
article a pour objectif de vous faire connaître, et de créer du trafic supplémen-
taire dans votre club.
Par conséquent, vous assurez le succès de votre brocante en bénéficiant de notre
notoriété et de notre lectorat.
Vous allez donc surprendre et étonner ou bluffer vos bénévoles et participants !
➤ Sympathie
De plus, par ce présent vous les remerciez de leur participation et les fidélisez.
Aujourd’hui application
i-phone
Savoir-faire expérience Groupe de presse et de Plaquette de
médias français, vous communication avec le
bénéficiez du sérieux de site internet
la presse régionale avec
583000 lecteurs/jour sur
les 5 départements
GESTION ET NEGOCIATION COMMERCIALE
Diversification des
produits (les gratuits,
les jeux, années 60, les
packs brocante, camping
noël…)
Pack Brocante Journal lu par 201 000 PPT sur les packs
lecteurs le dimanche, brocantes avec les
vous allez toucher les témoignages des
personnes qui vous exposants
intéressent
Concept Clé en main Vous allez bénéficier Communication clé en
d’un article annonçant mains
la brocante avec un jeu Affiches et flyers
d’affichettes
Encart rédactionnel
Il vous permettra de
fidéliser et de conquérir
de nouveaux exposants
Il vous permettra de
remercier les participants
et d’augmenter le trafic
au sein de la brocante
Prix 400 € TTC Votre opération vous Proposition chiffrée
reviendra 0.80 € par titre
distribué y compris flyers,
affiches et rédactionnel
PASSERELLE 2
CORRIGÉ
C’est un concept clé en mains et tout est pris en charge pour nos services et vous ne
vous occupez absolument de rien. En effet, la NR s’engage à réaliser toute la commu-
nication de votre brocante. Nous réalisons :
• Un jeu de 50 affiches en format A4
• Les flyers (Ce journal vous est offert par …)
• Le rédactionnel, qui parait 1 semaine avant la date de la brocante.
PASSERELLE 2
Public concerné
Licence 3 et master d’informatique.
Nature de l’épreuve
Des questions de cours et des petits exercices pour la partie Informatique générale,
un ou deux algorithmes à écrire pour la partie algorithmique, un MCD (Modèle
Conceptuel de Données) à créer pour la partie Systèmes d’informations.
Programme
Informatique générale :
• les systèmes de numération (binaire, octal, hexadécimal et décimal) ;
• la structure de base d’un micro-ordinateur (mémoire centrale, unité arithmétique et
logique, unité de commandes) ;
• les fonctions logiques (AND, OR, XOR, NOR, NAND) ;
• Internet et e-business.
Algorithmique :
• les séquences simples ;
• les boucles (pour, répéter, tant que) ;
• les séquences conditionnelles (si alors sinon, cas parmi) ;
• procédures et fonctions (déclarations, utilisation, passage de paramètres) ;
• l’utilisation de tableaux ;
• l’utilisation de pointeurs (listes chaînées simples ou doublement chaînées, piles,
files).
INFORMATIQUE
Systèmes d’informations :
• les entités et les associations ;
• les dépendances fonctionnelles ;
• les cardinalités ;
• les modèles conceptuels de données ;
• les modèles logiques de données.
Bibliographie
• Algorithmique.
• Langage Pascal ou C : tout manuel de langage de programmation.
• Bertrand Bisson, Modèles de données – Étude conceptuelle et relationnelle, éd. Éco-
nomica.
PASSERELLE 2
SUJET
} Durée : 2 heures
a) Généralités
Qu’est-ce que la CNIL ? Quelle est son utilité ?
Qu’est-ce qu’un logiciel libre ?
c) Conversion
• Recopier et compléter le tableau ci-dessous :
d) Opérations en hexadécimal
Réalisez les opérations suivantes en hexadécimal :
INFORMATIQUE
72A + 95
4B1 - 77
PASSERELLE 2
Partie 2 : Algorithmique
Pour faciliter les recherches généalogiques, la mairie d’une petite commune a recensé
ses 500 habitants dans un tableau structuré à une dimension comprenant pour cha-
cun :
• le numéro de sécurité sociale (Num_SS) de la personne ;
• l’identité de la personne (champ unique contenant le nom et le prénom) ;
• sa date de naissance ;
• le numéro de sécurité sociale de son père (si le père est inconnu ou ne fait pas
partie de la commune, Père = « néant ») ;
• le numéro de sécurité sociale de sa mère (si la mère est inconnue ou ne fait pas
partie de la commune, Mère = « néant ») ;
Écrire l’algorithme qui, à partir du numéro de sécurité sociale d’une personne, affiche
l’identité de la personne, sa date de naissance, l’identité de ses parents ainsi que la
date de naissance des parents.
Si la personne n’existe pas ou n’a pas de père ou mère connu, vous afficherez un
message.
Il est conseillé d’utiliser une procédure « Recherche ».
GENCOD, un paiement règle une facture associée à une livraison, elle-même reliée à
une commande au maximum.
Questions :
a) Généralités
Qu’est-ce que la CNIL ? À quoi sert-elle ?
La CNIL est la Commission Nationale Informatique et Libertés. Son rôle est défini par
CORRIGÉ
le décret du 17 juillet 1978. Elle gère et administre les entités (entreprises, associa-
tions, pouvoirs publics) qui créent et manipulent des informations personnelles sur
les individus. Une demande d’habilitation à détenir des bases de données informa-
tiques de personnes doit être approuvée par la CNIL par toute organisation ayant à
connaître ces données.
c) Conversion
INFORMATIQUE
d) Opérations en hexadécimal
72A + 95 = 7BF
4B1 – 77 = 43A
PASSERELLE 2
Structure habitant
NumSS : chaine
Identite : chaîne
CORRIGÉ
DateNaissance : entier
Pere : chaîne
Mere : chaîne
Fin Structure
Variable globale
TabHabitant[500] : habitant
Variable
IndHabitant; IndPere, IndMere : entier
Début
Afficher (”Entrez le numéro de sécurité sociale recherché : ») ; Saisir NumSS
IndHabitant <- Recherche(TabHabitant, NumSS)
Si IndHabitant = 0 Alors
INFORMATIQUE
Fin Si
Si TabHabitant[IndHabitant].Mere = ”néant” Alors
Afficher (”la mère est inconnue ou ne fait pas
partie de la commune”)
CORRIGÉ
Fin
Explication :
Une livraison peut contenir 1 ou N produits.
Un produit peut se trouver dans 0 ou N livraisons. INFORMATIQUE
Une livraison d’adresse à 1 client et un seul.
Un client peut recevoir 0 ou N livraisons.
Une livraison donne lieu à 1 ou N factures.
Une facture n’appartient qu’à une et une seule livraison.
Une facture est acquittée par 0 ou N paiements.
Un paiement ne règle qu’une facture.
Une facture peut être relancée 0 ou N fois.
Une relance n’appartient qu’à une facture.
Un client reçoit 0 ou N factures.
PASSERELLE 2
} Durée : 2 heures
Abbiamo preso la Toscana, una delle regioni una volta più ricche e ben amministrate
d’Italia, come esempio per parlare di un problema che è sempre più grave nell’Italia
intera : quello dei giovani senza lavoro e che ormai non studiano e sono troppo sco-
raggiati per cercare un impiego.
Un giovane su cinque in Toscana è senza lavoro e, nel primo semestre del 2013, per
la prima volta la disoccupazione degli under 30 ha superato le 100.000 unità. Ma il
dato più impressionante riguarda i cosidetti Neet (Not in education, employement
or training) : i ragazzi che non studiano, non lavorano, non fanno formazione o
tirocini. Sono la generazione dei senza lavoro : i rassegnati che vivono ormai senza
sperare più nel futuro. L’Istituto nazionale di statistica (ISTAT) li definisce « inattivi »
e secondo il centro di ricerca toscano IRPET nella regione sono circa 60.000, cioé il
58 % dei disoccupati. Nicola Sciclone, un ricercatore dell’ IRPE, dice che « si tratta
di un fenomeno in crescita, esplosivo, una ferita addirittura più dolorosa della piaga
sociale della disoccupazione ‘tout court’».Tra il 2008, ovvero prima della crisi, e il
primo semestre del 2013 la progressione della disoccupazione tra gli under 30 è
impressionante in tutta l’Italia e anche in Toscana. Anche in Toscana ci sono altri dati
allarmanti che mostrano il fenomeno in tutta la sua gravità e certificano la peggiore
qualità dell’occupazione giovanile. I giovani appaiono chiaramente come più esposti
al ciclo economico negativo e in alcuni settori le aziende preferiscono assumere
personale esperto e quindi più maturo. Come dicono molti giovani : « in molti casi ci
dicono che non abbiamo esperienza ….ma come si fa ad avere esperienza se nessuno
ti prende e ti chiama ? ». In giugno a Villa La Pietra (proprio qui, in Toscana) si è
svolta una conferenza internazionale sul tema « Generazione senza lavoro : i giovani
disoccupati e scoraggiati ». In questa riunione di esperti è stato analizzato l’andamento
del fenomeno nei vari paesi europei e sono state valutate le politiche della Commis-
sione UE. Così, oltre ai numeri, emergono anche le cause del boom dei Neet, cause
che per quanto riguarda l’Italia e la Toscana non si fermano alla crisi economica
globale. Molti esperti ritengono che incida anche lo scollamento tra mondo della
ITALIEN
scuola e mondo del lavoro : oggi le imprese dispongono di minori risorse, rispetto
al passato, per la formazione dei giovani in azienda e chiedono quindi di assumere
giovani con profili scientifici e tecnici già elevati. Questo aumenta lo scollamento tra
i bisogni delle aziende e la scuola e aumenta la disperazione dei giovani. Tanto più
che ormai anche avere un diploma sembra non essere più sufficiente e questo non
fa che aumentare il numero di giovani scoraggiati che abbandonano anche l’idea di
continuare gli studi. Naturalmente ci sono anche quelli che si ribellano e che non
sono disposti a finire nella categoria dei Neet, ma senza dei massicci programmi di
PASSERELLE 2
aiuto all’avviamento al lavoro dapparte dell’UE sembra difficile pensare che le cose
possano cambiare. Infatti, sebbene ci siano differenze significative tra i diversi stati
dell’UE, in tutti la disoccupazione dei giovani ha risentito dei cambiamenti del PIL in
misura maggiore che la disoccupazione generale. Dappertutto i giovani sono apparsi
logue de la jeunesse Cécile Van de Velde décrit la fréquence grandissante dans une
France rurale et celle des périphéries urbaines comme « une forme de pathologie
sociale. Ils sont comme des bateaux, échoués. Conscients de la dureté des règles, ils se
retirent du jeu. C’est une forme de résistance, de protection aussi ».
« C’est plus la peine qu’on y pense », dit Bernadette (jeune fille de 23 ans) : « j’ai arrêté
le CAP fleuriste au lycée pro parce que les filles se moquaient de moi. Un an après je
suis allée à Pôle emploi, mais parler aux gens ça me bloque, j’ai toujours peur qu’ils
me jugent. Quand je leur ai dit que j’étais en classe Segpa, au collège, le Pôle emploi
n’avait pas de travail pour moi ! A la mission locale ils m’ont proposé une mise au
niveau. Fallait attendre un an ». Bernadette n’y est pas retournée.
Dans certaines familles, cette vie avec si peu, repliée sur le foyer, est le seul modèle
jamais connu et le travail n’apparaît pas comme possible.
L’inactivité déclarée au moment précis de l’enquête emploi, qui établit la statistique,
n’est ni forcément durable, ni forcément dramatique, tempère Francis Vernède, socio-
logue à la mission régionale Rhône-Alpes sur l’exclusion. Elle peut être « un temps de
latence pour se reconstruire. Ces jeunes doivent passer du statut d’élève raté à celui du
chercheur d’emploi émérite, selon l’injonction de l’Etat. Cela demande une maturité ».
Il peut se produire un déclic. Les parcours sont chaotiques, les vies fragmentées, les
allers retours nombreux entre activité et inactivité. En une année, les deux tiers des
900.000 jeunes repérés comme inactifs par la statistique auront connu une situation
différente.
Pascale Krémer, Le Monde, 03/06/2013 (texte adapté, 649 mots).
Utilizzando i due testi cercate di spiegare come viene visto in Francia e in Italia il
problema dei « Neet » e cosa pensate voi di questo problema.
ITALIEN
PASSERELLE 2
Questo testo parla del problema dei giovani « Neet » in Italia .Lo fa prendendo come
osservatorio una regione tra le più ricche del paese,almeno fino alla crisi : la Toscana.
CORRIGÉ
Anche in Toscana, come nel resto dell’Italia ci sono molte decine di migliaia di gio-
vani disoccupati che oramai non cercano neanche più un lavoro e che nello stesso
tempo hanno abbandonato gli studi e non seguono formazioni di sorta. Negli ultimi,
anni la progressione della disoccupazione tra i giovani sotto i trent’anni é aumentata
in maniera impressionante in Toscana e in tutta l’Italia. Ma se la crisi é una delle cause
di questa situazione bisogna anche rilevare che il fenomeno era cominciato prima
del 2008 e che quindi esistono anche altre cause. Secondo l’articolo essa dipende
anche dallo scollamento tra sistema scolastico e mondo del lavoro. In ogni caso sia il
Governo italiano che la Commissione europea stanno cercando delle soluzioni.
(154 parole)
Ci sono in Francia più di 900.000 giovani dai 15 ai 19 anni che non studiano,non lavo-
rano e non cercano lavoro. Sono quelli che con la terminologia dell’Unione europea
sono chiamati : « Neet ». Molti di loro fanno parte di quei 150.000 giovani che escono
dal sistema educativo francese senza diploma ogni anno e che mancano quindi sia di
competenze che di autostima. Sono scoraggiati e non cercano neanche più un lavoro.
Mancano inchieste serie su come questi giovani sopravvivano e su quali siano i loro
stili di vita . Si sa che si tratta di giovani di famiglie modeste e spesso di immigrazione
recente, ma anche di giovani che vivono in ambiente rurale o nelle grandi perife-
rie urbane.La crisi ha evidentemente accentuato il fenomeno, anche se c’é qualche
voce ottimista che dice che in ogni caso prima o poi i giovani inattivi troveranno un
impiego e arriveranno a ricostruirsi.
(149 parole)
III- Production libre en italien:200 mots + ou -10 %.
I due articoli ci parlano di un fenomeno molto grave apparso negli ultimi anni in
Europa : quello dei giovani che la terminologia europea chiama « Neet ». Una sigla
inglese che significa « giovani che non lavorano, non studiano e non sono in forma-
zione ». Sono presenti in tutti i paesi europei e sono molto numerosi sia in Italia che
in Francia. Con una differenza : in Italia ci sono ormai giovani disoccupati scoraggiati
ITALIEN
che non cercano più lavoro anche tra i diplomati , mentre in Francia i 900.000 mila
« Neet » sono perlopiù dei giovani che non hanno terminato gli studi e che non hanno
nessuna qualificazione. Se in Italia si puo’ parlare di una generazione senza lavoro e
di un problema legato alla crisi e anche a un certo scollamento tra mondo del lavoro
e scuola, in Francia il problema é più sociale e i giovani « Neet » sono soprattutto
presenti nel mondo rurale e nelle periferie delle grandi città. In ogni caso i governi e
la Commissione dell’Unione europea sono molto preoccupati e stanno varando tutta
una serie di politiche di sostegno specifiche , perché certo ci sono differenze tra i
PASSERELLE 2
vari paesi e -come abbiamo visto- anche tra l’Italia e la Francia, ma in tutti la disoc-
cupazione dei giovani ha risentito dei cambiamenti del PIL in misura maggiore che
la disoccupazione generale.
(214 parole)
D’HÔTELLERIE ET DE RESTAURATION
} Durée : 2 heures
MARANATHA
Ce sujet comporte trois dossiers qui portent chacun sur la mise en œuvre des straté-
gies du groupe Maranatha.
Les réponses aux questions nécessitent l’exploitation des documents fournis en an-
nexes mais aussi de vos connaissances de la profession. Chaque fois que nécessaire,
la référence à une annexe précise est indiquée. La prise en compte de l’actualité sera
appréciée.
DOSSIER NUMÉRO UN :
LE DÉVELOPPEMENT DU GROUPE. . . . . . . . . . . . . . . . . . / 7
Le groupe Maranatha, crée en 2000, poursuit avec dynamisme son développement
sur le marché hôtelier français. (Annexes 1 et 2)
1.1 A
près avoir défini les stratégies de croissance d’une entreprise, précisez,
en justifiant avec exemples à l’appui, celles appliquées par le groupe
Maranatha. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . /2
1.3 D
ans le cadre de son développement, identifiez clairement la stratégie
générique du Groupe (Domination globale par les coûts, différenciation,
concentration ou focalisation) qui lui procure un avantage concurrentiel . . . /1
MANAGEMENT
3.1 Citez les modalités de financement des activités du groupe Maranatha depuis sa
création . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . /2
3.2 D
istinguez les modes de financement par les particuliers, montrez comment ils
renforcent le bilan comptable du Groupe et indiquez les garanties constituées
pour l’investisseur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . /2
3.3 A partir des données du compte de résultat consolidé du Groupe et compte tenu
des hypothèses suivantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . /3
- 10% et 20% des autres charges d’exploitation nettes des autres produits d’exploi-
tation sont à rattacher respectivement aux charges de personnel et au coût
d’occupation;
- 5% et 10% des impôts et taxes sont à rattacher respectivement aux charges de
personnel et au coût d’occupation ;
- 7% des charges financières nettes des produits financiers sont à rattacher aux
frais généraux
Maranatha Capital
MANAGEMENT
Structure du capital
En 2011, le Capital Social du Groupe est de 7 M€, détenu à 60% par Olivier Carvin
et à 40% par des investisseurs privés. Le Groupe est valorisé à 35 M€ ; les bénéfices
après loyers sont de 5% du CA.
* Prévisions
travail quotidien qui nous permet d’offrir au touriste comme à l’homme d’affaire un
label de confort, de qualité et de raffinement avec une profonde volonté de réussir à
nous positionner comme un groupe hôtelier français performant.
Côté immobilier et patrimoine, le concept Maranatha, né de la double expertise en
ANNEXE 2 : M
aranatha annonce le rachat
de Seven Hôtel Paris du groupe Elegancia
Source : www.service4etoiles.fr ; Date: 06/07/13
Le lundi 1er juillet, le groupe Maranatha a signé le rachat de l’hôtel Seven du groupe
Elegancia .
Cette acquisition qui s’élève à 12,8 millions d’euros a été réalisée avec un groupe
familial dont l’apport
est de 90%. Maranatha a investi 10% de la somme et le solde financé par deux
caisses régionales du Crédit Agricole.
Avec le rachat de ce boutique hôtel thématique qui connaît un fort succès depuis
son ouverture il y a trois ans, affichant un taux de remplissage annuel de 88% et un
prix moyen de 270 euros par chambre, Maranatha renforce son portefeuille parisien.
Le Groupe possède à ce jour 7 hôtels à Paris, 25 hôtels au total et un parc de 1250
chambres (En France, sur un axe Paris – le Sud).
Inauguré au mois de juillet 2010, le Seven est un hôtel hors norme, tant par la belle
notoriété que le chiffre d’affaires qu’il affiche depuis son ouverture, que par l’univers
qu’il met en scène. Les chambres standard sont de véritables capsules de féerie, du
lit en lévitation, aux jeux de lumières, en passant par la télé à écran plat équipée de
canaux olfactifs : une belle odeur de rose ou de tulipe envahit I’espace lorsque l’écran
diffuse des images de fleurs... C’est une odeur de sable chaud qui se marie aux vues
du Sahara.
PASSERELLE 2
Les suites sont, elles, décorées par sept designers pour des univers aussi différents
que séduisants et élégants.
Le groupe Maranatha exploitera l’hôtel Seven tel qu’il est depuis sa création, en
s’attachant à respecter les moindres détails concourant à une si belle réussite.
L’hôtel Seven compte 28 chambres standard, 7 suites, un bar lounge - cave à vins. Il
est membre des réseaux « Hôtels & Préférence » et « Style, Trendy et Elegant Hotels ».
des attentes des uns et des autres qui font le succès et la qualité de l’offre Maranatha.
Commercial/
EFFECTIFS Apprentis : 8% Technique : 4% Polyvalent : 4%
Gestion : 2%
Direction: 11% Réception: 27% Chambre : 18% Cuisine : 18% Salle : 8%
Mise en place d’une équipe de promotion des ventes et d’animation des réseaux par-
tenaires : une équipe dédiée, encadrée par un responsable de promotion des ventes,
anime et suit les ventes LMNP et Maranatha Capital ainsi que les conseillers en gestion
de patrimoine qui diffusent l’offre Maranatha.
UN DÉVELOPPEMENT DURABLE
Le développement durable est le grand enjeu du marché de l’hôtellerie. Certains des
hôtels du groupe sont déjà en possession du label « hôtelcert » et une démarche de
développement durable globale est en cours afin d’améliorer le service et l’intégra-
tion dans leur environnement. Lors des chantiers de rénovation, le Groupe est par-
ticulièrement attentif aux techniques et matériaux utilisés afin d’améliorer son bilan
énergétique. C’est ainsi que le Marmotel*** en cours de rénovation dans la station de
montagne de Pra-Loup est le 1er hôtel des Alpes à bénéficier du label BBC+ (Bâtiment
Basse Consommation) pour la réalisation de l’isolation de l’établissement.
MANAGEMENT
Pour garantir à ses clients les plus belles destinations dans des endroits préservés, le
groupe Maranatha sensibilise son personnel et sa clientèle aux enjeux du développe-
ment durable et à la préservation de nos ressources naturelles :
- Les économies d’eau : les clients sont sensibilisés aux économies de lessives ; les
serviettes de toilette et les draps ne sont pas systématiquement changés.
PASSERELLE 2
- Les économies d’électricité : toutes les ampoules sont progressivement changées par
des ampoules basse consommation.
- Le tri des déchets : notre activité produit énormément de déchets ; nous trions pour
favoriser le recyclage des papiers, du plastique et du verre.
- L’économie de papier : nos équipes sont sensibilisées aux économies de matière
Par ses efforts investis lors de la rénovation de ses établissements en privilégiant les
constructions performantes sur le plan énergétique, le groupe Maranatha met ainsi la
lutte contre le changement climatique au centre de ses préoccupations. C’est le cas
du Marmotel*** à Pra-Loup qui possède le label BBC+.
ANNEXE 4 : M
aranatha, une autre solution pour le financement
de l’hôtellerie
Le statut LMNP existe depuis plus de 50 ans : c’est le principe de la location gérée.
Pour l’investisseur, c’est la garantie d’un loyer net de toutes charges et une garantie
de rachat du bien par Maranatha.
Maranatha capital
PASSERELLE 2
C’est la nouvelle offre du Groupe, qui ouvre son capital aux investisseurs selon deux
modalités :
- Finotel Revenus et Finotel Revenus VIP : un revenu et un capital garanti
- Finotel Valorisation : une valorisation du capital et une défiscalisation IR et ISF
Carte privilège
Trois ans après son partenariat avec la société de gestion spécialisée dans le « private
equity » 123Venture, le gestionnaire Maranatha lance Finotel Premium, une offre patri-
moniale innovante pour investir dans l’hôtellerie française, avec toujours en filigrane
la volonté de rendre cette classe d’actifs plus accessible au grand public, mais cette
fois-ci directement, sans un intermédiaire supplémentaire.
Si l’hôtellerie demeure un marché de niche animé par des spécialistes chevronnés,
le profil des investisseurs s’est diversifié au fil des ans. L’actif n’est plus uniquement
réservé aux institutionnels ni aux grandes fortunes au travers de clubs deals feutrés;
il a fait son entrée dans le catalogue des produits financiers accessibles aux clients
patrimoniaux, notamment au rayon des Fip (Fonds d’investissement de proximité).
En effet, en jouant la carte de la mutualisation, des sociétés de capital-investise-
ment conçoivent des véhicules d’investissement avec une empreinte plus ou moins
prononcée dans l’hôtellerie. Même les SCPI (Fonds Communs de Placements dans
l’Innovation)ont mis un pied dans cet univers. Et puis, à c6té de ces produits retails
qui se sont largement démocratisés, on en trouve d’autres plus innovants mais aussi
plus confidentiels, comme ceux proposés par Novaxia (PME éIigibles au dispositif
ISF Tepa) ou bien encore par le Groupe Maranatha (investissement locatif en LMNP)
fondé par Olivier Carvin.
Or ce dernier, du haut de ses 13 années d’expérience dans la gestion hôtelière, frappe
à nouveau un grand coup en lançant Finotel Premium, une société en commandite
par actions à capital variable faisant appel publiquement à l’épargne. L’entité qui a
obtenu le précieux et indispensable visa de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers),
a pour vocation de se constituer un portefeuille diversifié d’hôtels de 2 à 4 étoiles.
Pour son concepteur, le véhicule d’investissement a toute sa place dans le cadre
d’une stratégie de diversification patrimoniale globale : « De par la nature de son
MANAGEMENT
sous-jacent, Finotel Premium allie les trois règles d’or d’un placement réussi : sécurité,
rentabilité et liquidité ».
Sécurité
La recherche de la performance n’est pas un objectif futile, mentionné sur les pla-
quettes commerciales
Il s’agit en réalité de la clé de voûte du produit, la philosophie de Finotel Premium
reposant sur un mécanisme de capitalisation. En d’autres termes, les investisseurs qui
vont souscrire à des parts de la société Finotel ne pourront prétendre à aucun revenu
régulier. Ils ne seront rémunérés qu’au bout de 7 ans, lors de la liquidation du porte-
feuille de la société, selon le montant des plus-values générées.
Mais que les futurs associés soient rassurés. Si le support investit dans une classe d’ac-
tifs plutôt ronronnante, elle offre d’excellentes perspectives de rentabilité annuelle,
comprises entre 6% et 8% selon le concepteur. Il convient par ailleurs de préciser
qu’aucun frais d’entrée ni de gestion ne viendra plomber la performance du véhicule,
contrairement aux Fip et FCPI.
Et que les plus sceptiques soient également rassurés : de tels niveaux de performance
sont obtenus en bénéficiant de l’effet de levier de la dette. « La société Finotel dispo-
sera en effet d’une capacité d’investissement constituée pour 60% par les apports des
associés commanditaires, dans la limite de
35 millions d’euros, et pour 40% d’un emprunt bancaire de sorte que le montant de
I’enveloppe globale se situera aux alentours de 65 millions d’euros », précise Olivier
Carvin avant d’ajouter : « Le taux d’endettement fixé nous paraît raisonnable ».
D’un point de vue fiscal, Finotel Premium ne procure aucune réduction d’impôt à
l’entrée et la plus-value perçue à la sortie est fiscalisée. Toutefois. pour alléger consi-
dérablement la facture, les associés
pourront conserver leurs actions au sein d’un PEA ou de son petit frère le PEA-PME.
Liquidité
Mais pour constater une plus-value, encore faut-il pouvoir vendre l’actif. Olivier Car-
vin est confiant et écarte tout scénario catastrophe : « Le marché hôtelier français est
un marché structuré et liquide qui a comptabilisé 2 milliards d’euros de transactions
en 2012. Les biens de qualité mis en vente ne restent que 3 à 4 mois sur le marché.
Au terme des 7 années d’exploitation, lorsque la société devra être dissoute, soit nous
procéderons à la vente intégrale du portefeuille, soit nous céderons les actifs un par
un. Quelle que soit l’issue privilégiée, elle n’aura aucune incidence pour les associés.
Mais si pour une raison quelconque, nous ne parvenons pas à trouver de repreneur, le MANAGEMENT
Groupe Maranatha se portera acquéreur en dernier recours ».
Par ailleurs, si le produit a conventionnellement une durée de vie limitée à 7 ans, les
capitaux ne sont pas bloqués jusqu’à ce terme. L’investisseur peut se retirer chaque
année sans invoquer de motif particulier, grâce à la présence d’une poche de liquidi-
tés équivalente à l0 % des fonds. « L’investisseur cédant ne sera pas pénalisé et pourra
prétendre, en fonction de ses droits, à une quote-part de la plus-value calculée à partir
des valeurs d’expertise annuelles », souligne Olivier Carvin.
Ainsi Finotel Premium semble bien ficelé. Son modèle économique est simple à com-
prendre pour l’investisseur. Il investit dans des actifs tangibles « made in France » un
label très en vogue actuellement. Les parts peuvent être souscrites jusqu’au 12 juillet
2014, pour un montant minimum de 15 000 €, et seront distribuées exclusivement par
les CGPI(Conseillers en Gestion de Patrimoine Indépendants). À ce sujet-là, Olivier
PASSERELLE 2
C-L
e groupe Maranatha lance Finotel Premium, fonds d’inves-
tissement hôtelier grand public
(Source : www. lhotellerie-restauration.fr ; Date:28/08/13)
Très confiant dans l’intérêt que va susciter ce fonds auprès du grand public, Olivier
Carvin estime que cette opération lui permettra d’obtenir, d’ici à la fin de l’année,
une enveloppe de 60 M€ (en ajoutant 25 M€ d’emprunt adossé aux 35 M€ en capital),
destinée à l’investissement. Son but : « Acquérir à Paris et en Île-de-France une dizaine
d’hôtels, sachant qu’un hôtel est évalué entre 5 à 6 M€. » Pour cet entrepreneur avisé
et impatient, I’opération est sans risque pour les investisseurs : « C’est un produit
sécurisé - l’hôtellerie parisienne possède des taux d’occupation de 85 % liés à des prix
moyens parmi les plus élevés du marché-, rentable – entre 6 et 8% par an - et qui offre
de surcroît une très grande liquidité, donc des fonds revendables facilement : chaque
année, il y a 100 à 150 transactions d’hôtels 2 à 4 étoiles dans Paris. »
DOSSIER NUMÉRO UN :
LE DÉVELOPPEMENT DU GROUPE. . . . . . . . . . . . . . . . . . /7
1.1 Après avoir défini les stratégies de croissance d’une entreprise, précisez,
en justifiant avec exemples à l’appui, celles appliquées par le groupe
CORRIGÉ
Maranatha. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . /2
Le groupe Maranatha veut croître sur son cœur de métier, même si, dans l’annexe 1,
il est fait référence à trois pôles d’activités. Ces pôles concourent, en effet, à garantir
l’extension du Groupe qui met ainsi en œuvre une stratégie de spécialisation dans
un seul domaine d’activités, à savoir l’hôtellerie et son financement. (Il n’y a ni
diversification, ni intégration, ni externalisation, ni désengagement.)
MANAGEMENT
1.3 D
ans le cadre de son développement, identifiez clairement la stratégie
générique du Groupe (domination globale par les coûts, différenciation,
concentration ou focalisation) qui lui procure un avantage
concurrentiel. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . / 1
• Un type particulier de clients : deux gammes d’hôtels de caractère, « Etapes et Tra-
ditions » et « Charme et Patrimoine »
• Une zone géographique déterminée : l’axe Paris-le-Sud
• Des modes de financement centrés sur l’hôtellerie
CORRIGÉ
- d’autre part le nombre d’hôtels acquis en 2013 aux prévisions à fin 2013
Selon les prévisions, le nombre d’hôtels à fin 2013 devrait être de l’ordre de 19 mais
on note que, d’après les sources, ce nombre atteint, voire, dépasse déjà 25 avant fin
2013. La croissance élevée du chiffre d’affaires n’est donc pas surprenante.
Une partie prenante est une personne physique ou morale qui peut affecter ou être
affectée par les activités d’une organisation. Ce concept conduit à la notion de gou-
vernance partenariale qui se traduit, pour l’entreprise, par l’exigence de responsabilité
sociétale dans l’optique du développement durable.
A la création de la société, en plus des apports des associés, il a fallu faire appel
à des emprunts bancaires. Par la suite, ce sont les réticences des banques qui ont
conduit à différents montages financiers :
CORRIGÉ
Les fonds sont donc investis sous forme de capitaux propres. Pour l’investisseur, ces
placements, selon la revue Gestion de Fortune et le journal l’hôtellerie, sont sécurisés,
rentables et liquides :
- 10% et 20% des autres charges d’exploitation nettes des autres produits d’exploita-
tion sont à rattacher respectivement aux charges de personnel et au coût d’occupa-
tion;
- 5% et 10% des impôts et taxes sont à rattacher respectivement aux charges de per-
sonnel et au coût d’occupation ;
- 7% des charges financières nettes des produits financiers sont à rattacher aux frais
généraux
1° R
ecopiez et complétez le tableau de gestion présenté dans l’annexe A
(Calculez les montants à l’euro près et les ratios, en pourcentage, à 10-2 près)
Le ratio des frais généraux, qui augmentent de 68,19%, passe à un niveau relative-
ment élevé.
Il faut observer que le nombre d’hôtels a doublé entre les deux périodes, ce qui a dû
entraîner des frais supplémentaires, notamment des frais d’exploitation non encore
maîtrisés.
Dès lors, le ratio de RBE baisse et passe à un niveau plutôt très moyen, voire bas.
Le ratio du coût d’occupation est, heureusement, dans les normes même avec le
poids des nouvelles acquisitions. Mais, le ratio de RCAI perd plus des deux tiers de
sa valeur.
Ce taux est en très légère baisse puisque la forte croissance du groupe nécessite
une maîtrise progressive des coûts. Il révèle toutefois que les activités de Maranatha
rapportent du profit. La profitabilité n’est certes pas suffisante pour apprécier la per-
formance financière d’une entreprise, mais à partir du moment où elle réalise des
bénéfices tout en faisant face à ses engagements financiers, notamment vis-à-vis des
particuliers, ces derniers peuvent lui faire confiance et répondre éventuellement à
l’appel d’Olivier Carvin.
MANAGEMENT
PASSERELLE 2
SUJET
} Durée : 2 heures
SUJET
Sommaire
I - Le parfum
II - Présentation de l’entreprise
III - Le consommateur et les nouvelles tendances
IV - La concurrence
V - La distribution
VI - Les prix
VII - Les éléments de marché
Travail à réaliser :
Support de travail
Parfums Adhémard
AVERTISSEMENT :
Le cas Parfums Adhémard a pour but de repérer la capacité à organiser une réflexion
autour d’un sujet neuf et de proposer une méthodologie d’analyse et d’approche
du marché de la parfumerie.
Les données du cas sont inspirées des faits et chiffres réels, mais, par souci de confi-
dentialité, nous les avons attribués à une marque fictive. Pour les mêmes raisons, les
chiffres associés aux marques Dior et Yves Rocher s’inspirent de leurs positions de
MARKETING
marché, mais ne les représentent pas.
I – Le parfum
a) L’histoire du parfum :
L’usage du parfum par l’homme remonte à la plus haute antiquité.
C’est au XIVème siècle que l’occident apprend des Arabes le procédé de macération
et de distillation permettant la fabrication de parfums. Ce procédé est perfectionné
jusqu’au XVIIIème siècle où de nombreux parfumeurs s’installent dans la ville de
Grasse qui devient la capitale du parfum. A cette époque, l’hygiène reculant en Eu-
rope, on parfume tout pour camoufler les mauvaises odeurs : le corps, les perruques,
PASSERELLE 2
* Pour la commodité de l’exercice, nous regrouperons les eaux de parfum, eaux de toilette et eaux de Cologne
sous un seul segment que nous dénommerons ‘Eaux de toilette’
II - Présentation de l’entreprise
a) Grasse, l’autre capitale du parfum
La parfumerie demeure le principal pôle industriel de Grasse et de ses environs. Une
soixantaine d’entreprises y emploient 3 500 personnes. L’activité de la parfumerie
à Grasse va de la production de matières premières naturelles à la fabrication du
concentré (le jus).
Les parfumeries familiales Molinard créées en 1849, Fragonard, Galimard et Adhé-
mard continuent de créer, de produire et de commercialiser des parfums artisanaux.
Grasse, cité touristique, tire profit de son passé et de son présent industriels. Elle
héberge le musée international de la parfumerie et la plupart des parfumeries ont
PASSERELLE 2
c) L’entreprise
Maison Adhémard S.A. est depuis 1977 la propriété de la famille Verdon qui gère
l’entreprise :
- Le père, Michel, 64 ans, Président-Directeur-Général
- Le fils, Renaud, 34 ans, pharmacien, dirige la production, la qualité et la recherche
et développement
- La fille, Manon, 36 ans, diplômée d’école de management, dirige les ventes et
assure la relation commerciale avec les centrales d’achat
- Le gendre, Yann, 35 ans, gère la partie administrative et financière où il a remplacé
la mère il y a trois ans après huit années d’expériences professionnelles en milieu
bancaire.
45 employés se partagent entre le site de production situé en périphérie de Grasse et
le siège historique, situé dans Grasse, qui comporte une fabrique-musée accueillant
les visiteurs.
d) La production
La maison Adhémard produit 200 000 litres de parfums et d’eaux de toilette par an.
Les parfums sont élaborés à partir d’essences tirées de fleurs de Provence, de Côte
d’Azur et des proches régions de l’Italie. Ce sont donc des fleurs fraiches qui sont
transformées dans les laboratoires de la Maison Adhémard. De plus en plus de par-
fums sont créés avec de nouvelles fragrances : fruits, épices ou même tabac.
Outre les parfums, Adhémard s’est diversifié dans les crèmes parfumantes, les huiles
essentielles et les parfums alimentaires.
La quasi-totalité de la production est désormais fabriquée dans les laboratoires du
site de production avec des méthodes de fabrication modernes. Un maitre-parfumeur
crée de nouvelles fragrances pour la Maison Adhémard ou pour des marques tierces.
MARKETING
e) Les ventes
En 2013 les ventes atteignent 17,1 millions d’euros en progression de 2 % après une
régression de 3 % en 2012. Les exportations s’élèvent à 300 000 euros.
Une grande part des ventes (30 %) est réalisée auprès de touristes qui visitent le
siège historique de la Maison Adhémard, essentiellement de mai à septembre. La
visite du musée, gratuite, est réalisée par de jeunes guides polyglottes qui présentent
les opérations successives de la création et de la fabrication d’un parfum suivant les
procédés artisanaux traditionnels. Ces ventes fluctuent en fonction de la fréquentation
touristique de la Côte d’Azur.
PASSERELLE 2
La maison Adhémard propose aussi aux touristes des ateliers de création de parfums
où en 1 heure 30 ils peuvent créer leur propre parfum pour 69 €. A l’issue de l’atelier,
ils repartent avec leur composition de 150 ml.
Les ventes aux grandes surfaces, sur l’impulsion de Manon Verdon ont fortement cru
au cours des cinq dernières années passant de 15 % à 35 % des ventes.
Enfin, 40 % de la production est réalisée pour d’autres marques, les parfums Adhé-
mard jouant le rôle de créateur ou de fabricant (sous-traitant).
f) La rentabilité
La marge opérationnelle s’établit à 90 000 euros, en progression de 4 % sur 2012, mais
la Maison Adhémard ne retrouve plus les niveaux de profitabilité qui étaient les siens
dans les années 1990.
IV - La concurrence
Elle est concentrée autour de sept grands intervenants, qui disposent de moyens
importants, tant pour la conception du parfum que pour sa commercialisation :
- LVMH (Dior…)
- L’Oréal (Lancôme, Rubinstein, Armani…)
- Procter & Gamble (Hugo Boss, Rochas, Lacoste, Valentino…)
- Groupe A. Wertheimer (Chanel)
- Kering (ex Pinault-Printemps-Redoute)
- Groupe Coty (Céline Dion, Calvin Klein, Chloé, Cerruti…)
- Groupe Clarins (Azzaro, Thierry Mugler…)
Une cinquantaine d’autres entreprises françaises se partagent le reste du marché,
parmi elles, trois autres parfumeurs grassois : Fragonard, Galimard et Molinard qui
suivent des stratégies commerciales similaires à celles d’Adhémard.
V - La distribution
Les producteurs de parfums pratiquent le principe marketing de la distribution sélec-
tive. Ils sélectionnent ainsi des distributeurs qui, seuls, sont habilités à vendre leurs
produits. Cela permet à la filière de contrôler l’image des parfums, mais aussi et sur-
tout de mieux contrôler le marché et les prix.
VI - Les prix
a) Les prix de vente
PASSERELLE 2
Les prix de vente peuvent atteindre des sommets. Le parfum le plus cher, Joy de
Patou coûte 1 000 euros les 30 millilitres. 10 600 fleurs de Jasmin cueillies à la main
dans les alentours de Grasse et 300 roses sont nécessaires pour l’élaboration d’un
flacon de 30 millilitres.
Sur ce marché, préempté par les marques de luxe et de haute couture, le modèle low-
cost n’a jamais réussi à s’imposer. En 1988, Bic tenta de vendre de petites bouteilles
de parfum dans les débits de tabac. Malgré la qualité de ces parfums et les bons résul-
tats aux tests en ‘double aveugle’*, ce lancement fut un échec, essentiellement dû au
fait que l’image du luxe et de la séduction liée aux parfums ne va pas de pair avec les
produits jetables. Les parfums Bic furent retirés du marché en 1991.
b) La constitution du prix
Dans le domaine du parfum, seule une très faible partie du prix total correspond au
coût du parfum proprement dit : 1,5 % et le flacon coûte deux fois plus cher. En effet,
celui-ci doit être original, surprendre et s’harmoniser avec l’image véhiculée par le
parfum.
TVA 19,60%
Distribution 35%
Marge 15%
Publicité et marketing 25%
Flacon et emballage 3%
Embouteillage 1%
Jus (coût du parfum) 1,50%
Source Nouvel Observateur – 22/12/11
La communication est l’un des éléments qui contribuent fortement au coût des par-
fums. En effet, pour émerger et conquérir une clientèle très attachée à sa marque,
la communication d’un parfum doit être très impactante et se conçoit au niveau
mondial. Aussi les films publicitaires sont conçus et réalisés comme de véritables
superproductions d’Hollywood, mettant en scène des stars internationales et mobili-
sant parfois des budgets considérables. Le tournage du film Chanel N°5 avec Nicole
Kidman ou plus récemment celui de J’adore de Dior avec Charlize Theron ont coûté
chacun plus de 7 millions d’euros. Et ces prix n’incluent pas les plans médias : 330
millions d’euros investis en France, répartis entre magazines, télévision et l’internet
qui a désormais dépassé le cinéma et la radio pour ce secteur.
* Un test en double aveugle est un test avec groupe de contrôle où ni l’évaluateur ni le sujet ne savent quels
éléments font partie du groupe de contrôle.
MARKETING
Quantités vendues
Parfums CA réalisé K€
X 1 000 litres
Adhémard 30 8 000
Autres parfumeurs de Grasse 200 55 000
Dior 1 600 940 000
Grandes marques françaises 6 000 2 900 000
PASSERELLE 2
Quantités vendues
Parfums + eaux de toilette CA réalisé K€
X 1 000 litres
Adhémard 200 17 100
Autres parfumeurs de Grasse 1 050 101 800
Dior 5 800 1 330 000
Grandes marques françaises 23 000 4 460 000
Yves Rocher 1 400 185 000
Autres parfumeurs 9 550 1 706 100
TOTAL 41 000 7 800 000
N.B. : L es chiffres ont été modifiés par raison de confidentialité. Leur association à
une marque donnée ne représente nullement l’état du marché.
Travail à réaliser :
Support de travail
Le tableau suivant est un support pour vous aider dans le calcul des parts de marché.
Il n’est pas à rendre avec votre copie.
Quantités vendues
Parfums CA réalisé K€
X 1 000 litres
Adhémard
Autres parfumeurs de Grasse
Dior
Grandes marques françaises
Yves Rocher
Autres parfumeurs
TOTAL 100 % 100 %
Quantités vendues
Eaux de toilette CA réalisé K€
X 1 000 litres
Adhémard
Autres parfumeurs de Grasse
Dior
Grandes marques françaises
Yves Rocher
Autres parfumeurs
TOTAL 100 % 100 %
Quantités vendues
Parfums + eaux de toilette CA réalisé K€
X 1 000 litres
Adhémard
Autres parfumeurs de Grasse
Dior
MARKETING
CORRIGÉ
Commentez ces indicateurs. (7 points)
Quantités vendues
Parfums CA réalisé K€
X 1 000 litres
Adhémard 0,27% 0,15%
Autres parfumeurs de Grasse 1,82% 1,06%
Dior 14,55% 18,08%
Grandes marques françaises 54,55% 55,77%
Yves Rocher 3,64% 2,31%
Autres parfumeurs 25,18% 22,63%
TOTAL 100,00% 100,00%
Quantités vendues
Eaux de toilette CA réalisé K€
X 1 000 litres
Adhémard 0,57% 0,35%
Autres parfumeurs de Grasse 2,83% 1,80%
Dior 14,00% 15,00%
Grandes marques françaises 56,67% 60,00%
Yves Rocher 3,33% 2,50%
Autres parfumeurs 22,60% 20,35%
TOTAL 100,00% 100,00%
Quantités vendues
Parfums + eaux de toilette CA réalisé K€
X 1 000 litres
MARKETING
Adhémard 0,49% 0,22%
Autres parfumeurs de Grasse 2,56% 1,31%
Dior 14,15% 17,05%
Grandes marques françaises 56,10% 57,18%
Yves Rocher 3,41% 2,37%
Autres parfumeurs 23,29% 21,87%
TOTAL 100,00% 100,00%
PASSERELLE 2
Le but du cas n’est pas de faire calculer aux étudiants ces parts de marché (aussi les
calculs seuls ne seront pas notés) mais de vérifier s’ils ont capables de ‘faire parler
les chiffres’
Deuxième constat :
Sa part de marché sur le segment le plus noble, les parfums, n’est que de 0,15 % alors
qu’elle atteint 0,35 % sur le segment des eaux de toilette. Or le parfum se négocie en
moyenne à 472 € /litre contre 86 €/litre pour les eaux de toilette.
(Remarque : on parle ici de prix de vente producteur HT et non de prix de vente au
consommateur final TTC).
(2 points)
Troisième constat :
Ses parts de marché ‘valeur’ sont toutes inférieures à ses parts de marché ‘volume’,
preuve du positionnement d’entrée de gamme des parfums Adhémard.
Cela est confirmé par le prix moyen du litre (parfum + eaux de toilette) de 85,5 euros/
litre pour Adhémard contre 190 euros/litre pour le marché et 229 € pour les leaders.
(2 points)
Conclusion :
Ces deux derniers constats : structure de production et positionnement prix, ex-
pliquent que la maison Adhémard se retrouve cantonnée dans les parfums d’entrée
de gamme, laissant à la concurrence les marchés plus lucratifs.
(1 point)
Remarque :
Les candidats pourront compléter cette analyse par une comparaison entre Adhémard
et ses autres concurrents de Grasse.
Si globalement ils se trouvent dans une position similaire à celle de la Maison Adhé-
MARKETING
1–L
a Maison Adhémar est absente des principaux canaux de distribution
des parfums et eaux de toilette :
CORRIGÉ
• Pas présente sur la distribution sélective
• Ni dans les pharmacies
• Ni dans les salons de coiffure
Elle est en revanche présente auprès des grandes surfaces qui représentent 35 % de
ses ventes où les prix sont tirés et où les rapports de force ne jouent pas en faveur
du petit fournisseur.
Enfin la vente par correspondance, qui prolonge la vente sur le lieu de production,
connait des rendements décroissants. Compte tenu du faible panier moyen (40 euros),
une analyse des coûts sera nécessaire pour vérifier que cette activité est réellement
rentable. Dans tous les cas, les efforts devront être entrepris pour en accroitre le ROI.
clientèles étrangères
PASSERELLE 2
SUJET
} Durée : 2 heures
n
X− −21
P √
n
2
> √ 0, 95 n 162
n
2
G = 2X − n G G
n 0, 95
20
1 2 1 2
2 1 2 1
A=
1
(1) : X 2 + 2X = A X ∈ M4 (R)
2 1 2
MATHÉMATIQUE
2 1 2 1
A χA (X) = X 2 (X − 6)(X + 2)
A 0 A 2
D P A= P DP −1
P −1
(1) Y 2 + 2Y = D
Z2 = D + I I
4
PASSERELLE 2
(1)
f R2 f (x, y) = x4 + y 4
f R2 \{(0, 0)}
f (0, 0)
g : R2 → R (∗)
g(0, 0) = 0
g 1 R2
∂g ∂g
∀(x, y) ∈ R2 x (x, y) + y (x, y) = 2 f (x, y)
∂x ∂y
f (∗)
y
U = R∗+ × R (x, y) ∈ U u=x v= g:U →R 1
x
U G G(u, v) = g(u, uv)
∂g ∂g ∂G
∀(x, y) ∈ U x (x, y) + y (x, y) = u (u, v)
∂x ∂y ∂u
g:U →R 1 U
∂g ∂g
(E0 ) x (x, y) + y (x, y) = 0
∂x ∂y
∂g ∂g
g (E) x (x, y) + y (x, y) = 2 f (x, y) g−f (E0 )
∂x ∂y
g:U →R 1 U (E)
MATHÉMATIQUE
1 2 3
PASSERELLE 2
n n
X B n, 12 E(X) = V (X) =
2 4
φ
CORRIGÉ
n n
X− −21 X− −21 −21 21
P √
n
2
> √ 0, 95 ⇐⇒ P √
n
2
√ 0, 05 ⇐⇒ φ √ 0, 05 ⇐⇒ φ √ 0, 95
n n n n
2 2
G = 2X − n = 1 × X + (−1) × (n − X) G n
E(G) = 0 V (G) = n
n P (G > −21) 0, 95
n
X− −21
P (G > −21) 0, 95 ⇐⇒ P (2X − n > −21) 0, 95 ⇐⇒ P √
n
2
> √ 0, 95
n
2
n 162
1 2 1 2
2 1 2 1
A=
1
2 1 2
2 1 2 1
A
MATHÉMATIQUE
C2 ←C2 −C4 ; C1 ←C1 −C3
0 X 2 1 − X
0 0 2 − X 4
0 0 4 2 − X
= X 2 ,
L1 ←L1 +L3 ; L2 ←L2 +L4 1 0 1 − X 2
0 1 2 1 − X
0 2 − X 4
2
= X 0 4 2 − X ,
1 2 1 − X
2−X 4
= X 2 ,
4 2 − X
= X 2 (X − 6)(X + 2).
PASSERELLE 2
−2 6 1
A − 6I 0 λ=6 e 1 + e 2 + e3 + e4
Cj (A + 2I) A + 2I C1 (A + 2I) − C2 (A + 2I) + C3 (A + 2I) − C4 (A + 2I)
λ = −2 e1 − e2 + e3 − e4
0 0 0 0 1 0 1 1
0 0 0 0 0 1 1 −1
D=
0
P =
0 6 0 −1 0 1 1
0 0 0 −2 0 −1 1 −1
X 2 + 2X = A ⇐⇒ X 2 + 2X = P DP −1
question 1et4
⇐⇒ P −1 (X 2 + 2X)P = D
⇐⇒ P −1 X 2 P + 2P −1 XP = D
⇐⇒ Y 2 + 2Y = D Y = P −1 XP .
P −1 X 2 P =(P −1 XP )2
Z =Y +I Z 2 = Y 2 + 2Y + I Y 2 + 2Y = D Z2 = D + I
1 0 0 0
0 1 0 0
det(D + I) = = −7 < 0 det(Z 2 ) = (det(Z))2 0 Z
0 0 7 0
0 0 0 −1
2
Z = D+I (1) : X 2 + 2X = A
f f (0, 0) = 0
f 1
R2
f 1
R2 \{(0, 0)}
∂f |x3 |
f (0, 0) (x, y) ∈ R2 \{(0, 0)} 0 (x, y) √ = |x|
∂x x4
∂f ∂f ∂f ∂f
lim (x, y) = 0 = (0, 0) lim (x, y) = 0 = (0, 0)
(x,y)→(0,0) ∂x ∂x (x,y)→(0,0) ∂y ∂y
f
PASSERELLE 2
CORRIGÉ
∂g ∂G ∂u ∂G ∂v ∂G y ∂G
= + = − 2
∂x ∂u ∂x ∂v ∂x ∂u x ∂v
∂g ∂G ∂u ∂G ∂v 1 ∂G
= + =
∂y ∂u ∂y ∂v ∂y x ∂v
∂g ∂g ∂G ∂G
∀(x, y) ∈ U x (x, y) + y (x, y) = x (u, v) = u (u, v)
∂x ∂y ∂u ∂u
g:U →R 1
U
∂g ∂g ∂G ∂G ∂G
x (x, y) + y (x, y) = 0 ⇐⇒ u (u, v) = 0 ⇐⇒ (u, v) = 0 u = 0 (u, v) = 0
∂x ∂y ∂u ∂u ∂u
G u G(u, v) = ϕ(v) ϕ:R→R 1
G
y
g:U →R 1
U (E0 ) g(x, y) = ϕ
x
ϕ:R→R 1
∂g ∂g
(E) x (x, y) + y (x, y) = 2 f (x, y)
∂x ∂y
g (E) f (E)
∂(g − f ) ∂(g − f ) ∂g ∂g ∂f ∂f
x (x, y) + y (x, y) = x (x, y) + y (x, y) − x (x, y) + y (x, y) = 2f (x, y) − 2f (x, y) = 0
∂x ∂y ∂x ∂y ∂x ∂y
g−f (E0 )
∂(g − f ) ∂(g − f )
g−f (x, y) + y
(E0 ) x (x, y) = 0
∂x ∂y
∂g ∂g ∂f ∂f
x (x, y) + y (x, y) = x (x, y) + y (x, y) = 2f (x, y) g (E)
∂x ∂y ∂x ∂y
y g:U →R 1
U (E) U
g(x, y) = f (x, y) + ϕ ϕ:R→R 1
x
MATHÉMATIQUE
PASSERELLE 2
ET SCIENCES HUMAINES
PHILOSOPHIE
Public concerné
L’épreuve de philosophie, telle qu’elle est proposée dans le cadre de ce concours, ne
s’adresse pas à des étudiants spécialisés en philosophie.
Tout étudiant peut donc envisager de faire le choix de se lancer dans la dissertation
de philosophie, sous certaines conditions néanmoins.
• Il est nécessaire d’avoir acquis de manière assez ferme les principales bases de
la discipline lors de l’année d’initiation à la réflexion que représente la classe de
terminale du lycée (les exigences fondamentales qui prévalent pour la correction
de cette épreuve du concours « Passerelle » sont les mêmes que celles qui régulent
la préparation et l’évaluation du baccalauréat : mêmes règles de composition de la
dissertation, même corpus d’auteurs…).
• Il convient d’avoir consolidé et élargi sa culture générale lors de la deuxième année
d’études post-baccalauréat : la réflexion ne s’exerce pas à vide, dans le vague ; elle
suppose de la part des candidats, outre un bagage philosophique minimal, des
connaissances diverses fournissant références et exemples susceptibles d’appuyer
et d’éclairer leurs analyses (littérature, histoire, arts, sciences…).
• Enfin, les candidats doivent posséder quelques dispositions à l’interrogation cri-
tique du monde et de soi-même : curiosité et ouverture d’esprit permettent de
soutenir l’effort d’une raison qui s’exerce à la liberté de penser et qui, sensible à la
permanence et à l’actualité du questionnement philosophique, vise à aller plus loin
PHILOSOPHIE, LETTRES
Programme
• En 2008, le thème était « Le Travail ».
• En 2009, le thème était « Autrui, étranger par son altérité ? ».
• En 2010, le thème était « L’homme face à la mort ».
• En 2011, le thème était « Cultures et nature humaine ».
• En 2012, le thème était « L’art : l’expérience esthétique ».
• En 2013, le thème était « Le Bonheur : but ultime de l’existence humaine ?».
• En 2014, le thème était « Individu et Société ».
• En 2015, le thème était « L’imagination, reine des facultés ».
• En 2016, le thème sera « le Mal ».
Conseils de préparation
Exigeante, l’épreuve de dissertation philosophique est toutefois accessible à condition
de s’engager dans un travail régulier à mener sur deux fronts.
PHILOSOPHIE, LETTRES
du questionnement, sur ses présupposés : repérer et/ou reformuler tous ces élé-
ments permet de délimiter les enjeux du sujet et, par là même de dégager les
niveaux de réponse à proposer dans la copie ;
b) l’essentiel du travail consiste à produire une argumentation cohérente, claire et
rigoureuse, faisant progresser l’analyse vers l’établissement d’une réponse, d’une
thèse, qui soit la plus rationnelle, la plus justifiée possible, face au(x) problème(s)
soulevé(s) par la question de départ. Les connaissances (définitions conceptuelles,
auteurs…) sont à mobiliser par le candidat au cours de la copie, non pour faire
montre de sa culture, quelle qu’elle soit, ni pour se dispenser de réfléchir (en uti-
lisant par exemple les auteurs comme arguments d’autorité), mais pour enrichir et
aiguiser ses propres analyses, ses idées, approches et questionnements critiques.
Bibliographie
Instruments de travail
• É. Clément (dir.), C. Demonque, P. Khan et al., Pratique de la philosophie de A à Z,
éd. Hatier. Dictionnaire présentant aussi bien des notions, des concepts, que des
philosophes, des textes : très utile, très complet.
• Ouvrage collectif, Gradus philosophique (répertoire d’introductions méthodiques
à la lecture des œuvres), éd. Garnier-Flammarion, 1994. Des articles relativement
PASSERELLE 2
•C . Roux-Lanier (dir.), Le Temps des philosophes, éd. Hatier, 1995. Il s’agit d’un ma-
nuel à destination des terminales L, ES, S, mais qui représente une vaste somme
proposant des textes classés chronologiquement, situés dans leurs contextes his-
torique et culturel, un glossaire final – termes techniques classés par auteurs, etc.
• Léon-Louis Grateloup, Anthologie philosophique, nouveaux éléments pour la ré-
flexion, Hachette-Lycée. C’est un autre manuel dont le classement n’est pas chrono-
logique mais thématique : notions classées alphabétiquement, de « Anthropologie »
à « Violence ».
Textes fondamentaux
Nous ne précisons pas d’éditions car il en existe plusieurs pour tous ces textes : soit
en petits classiques, soit en collections de poche – Hachette, Folio-Essais, Garnier-
Flammarion, Points-Seuil, Vrinpoche, Presses-Pocket Agora, Tel-Gallimard, 10/18, etc.
Platon : Apologie de Socrate ; Ménon ; Gorgias ; La République ; Phèdre, Le Banquet…
/ Aristote : Éthique à Nicomaque ; La Politique… / Épictète : Manuel / Épicure : Lettre
à Ménécée / Machiavel : Le Prince / Hobbes : Le Citoyen ; Léviathan / Descartes :
Méditations métaphysiques ; Le Discours de la méthode… / Pascal : Pensées / Spi-
noza : Éthique ; Traité théologico-politique / Rousseau : Discours sur l’origine et les
fondements de l’inégalité parmi les hommes ; Le Contrat social… / Kant : Critique de
la raison pure ; Fondements de la métaphysique des moeurs ; Opuscules sur l’histoire
(Idée d’une histoire universelle, Projet de paix perpétuelle)… / Hegel : La Raison
dans l’histoire ; Esthétique ; La Phénoménologie de l’esprit… / Marx (et Engels) : Le
Manifeste du parti communiste… / Nietzsche : Généalogie de la morale ; Par-delà
le bien et le mal ; Crépuscule des idoles, Le Gai Savoir… / Freud : Cinq leçons sur la
psychanalyse ; Sur le rêve ; Malaise dans la civilisation… / Alain : Idées ; Éléments
de philosophie ; Propos (sur les pouvoirs ; sur le bonheur)… / Bergson : L’évolution
créatrice ; Le rire ; la Pensée et le mouvant ; l’Énergie spirituelle… / Bachelard : La
formation de l’esprit scientifique ; la Philosophie du non ; la psychanalyse du feu… /
Merleau-Ponty : Phénoménologie de la perception ; Éloge de la philosophie ; L’OEil et
PHILOSOPHIE, LETTRES
LETTRES
Public concerné
L’épreuve de lettres telle qu’elle est proposée dans le cadre du concours ne s’adresse
pas à des étudiants spécialisés en littérature.
Tout étudiant peut donc envisager de faire le choix de se lancer dans la dissertation
littéraire, sous certaines conditions néanmoins.
Nature de l’épreuve
Le sujet demande de la part de l’étudiant des connaissances littéraires acquises au
cours de sa scolarité :
• Connaissances « classiques » : les grands auteurs au programme des classes de
seconde et première ;
PASSERELLE 2
Conseils de préparation
Pour traiter correctement le sujet, il est attendu de l’étudiant :
• Une capacité à lire et comprendre un sujet en recherchant les différents aspects
de traitement possibles et les différents points de vue possibles. Il convient donc
de se défier d’une lecture univoque du sujet proposé. L’exploration des termes de
l’énoncé est particulièrement recommandée ;
• Qu’il mobilise ses connaissances dans le domaine de la littérature, quelles que
soient les sources d’acquisition. L’originalité des auteurs cités n’est pas un critère
déterminant ;
• Qu’il structure correctement son raisonnement afin de développer un point de vue
avec progression et en s’appuyant sur des références précises (auteurs et oeuvres) ;
• Qu’il organise son écriture afin de conduire ce raisonnement : introduction, déve-
loppement et conclusion. Les règles traditionnelles de construction d’un devoir,
d’une partie et d’un paragraphe doivent être maîtrisées ;
• Qu’il témoigne d’une maîtrise de l’expression et de la communication écrites dans
le souci de communiquer avec un lecteur ;
PHILOSOPHIE, LETTRES
• Qu’il témoigne d’une maîtrise de la langue française dans la correction orthogra-
phique et grammaticale ;
• La capacité à développer un point de vue personnel, notamment en situant la lit-
térature dans un contexte (par exemple historique, socioculturel…) est appréciée ;
• Les compétences méthodologiques pour répondre au sujet sont celles développées
dans l’apprentissage scolaire.
Bibliographie
Tout étudiant pourra s’appuyer sur les cours suivis dans son cursus (se reporter aux
programmes de français et littérature des lycées de l’Éducation nationale).
Aucun ouvrage particulier n’est à recommander sinon les manuels de français de
seconde, première et terminale.
Certains sites sur Internet sont consacrés à la littérature (« auteurs », « littérature »,
« rubriques littéraires », « écrivains », « poètes », « histoire littéraire », « culture et littéra-
ture », « histoire de la langue française », « notions minimales d’histoire littéraire »…).
Cependant, l’entraînement est une source considérable de progrès.
L’évaluation ou l’auto-évaluation (référence à des corrigés de sujets donnés dans des
ouvrages d’annales) sont nécessaires lors de la préparation.
PASSERELLE 2
SCIENCES HUMAINES
Public concerné
Les candidats susceptibles de choisir l’épreuve de sciences humaines doivent possé-
der une solide culture générale en histoire, sociologie et/ou économie.
Toutes ces sciences sociales abordent un même phénomène sous des angles diffé-
rents mais complémentaires.
Elles permettent de se déprendre des préjugés du discours commun.
Il convient donc de ne pas se satisfaire du seul discours journalistique qui ne saurait
suffire à se constituer une culture générale : il faut connaître les bases des disciplines
de sciences sociales ainsi que leur esprit pour mieux sociologiser un problème d’ac-
tualité à l’aide de références et d’outils conceptuels.
Programme
• En 2008, le thème était « Sociologies de la pauvreté et de l’exclusion ».
• En 2009, le thème était « Le lien social à l’épreuve des mutations des sociétés ».
• En 2010, le thème était « La démocratie ».
• En 2011, le thème était « Histoire et changement ».
• En 2012, le thème était « Hiérarchie et stratifications sociales ».
• En 2013, le thème était « La bureaucratie ».
• En 2014, le thème était « Elite, élites et élitisme ».
• En 2015, le thème était « Etat, Culture et politique ».
• En 2016, le thème sera « La mutation des formes du politique ».
Conseils de préparation
• L ’intelligence du sujet forme le premier critère de l’évaluation. Elle tient dans la
capacité de problématisation d’une question, c’est-à-dire dans la capacité à soule-
ver les enjeux intellectuels qui s’y attachent. Cela suppose une connaissance des
PHILOSOPHIE, LETTRES
grandes questions qui traversent les sciences humaines et sociales. Cette bonne
culture suppose maîtrise des concepts et connaissance des auteurs essentiels (voir
bibliographie). Première recommandation donc : procéder à des lectures.
• La possession de connaissances techniques sur le thème proposé forme le deu-
xième critère. Connaissances factuelles (chiffres, données, résultats d’enquête, etc.)
et connaissance d’auteurs spécialisés sur la question. Nourrir la copie d’un point de
vue d’expert suppose l’appropriation de ces connaissances. Les copies se révèlent
souvent très pauvres en la matière.
• Enfin, troisième recommandation générique : la démonstration de la maîtrise des
règles élémentaires de la dissertation. Capacité à développer une argumentation
(plan, architecture de la dissertation), respect de la langue (syntaxe et orthographe).
Bibliographie
Lire les manuels de sociologie et les introductions à l’économie sur trois fondateurs
des sciences sociales :
• Laurent Fleury, Max Weber, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2001.
• Philippe Steiner, La Sociologie de Durkheim, éd. La Découverte, coll. « Repères »,
1994.
• Frédéric Vandenberghe, La Sociologie de George Simmel, éd. La Découverte, coll.
PASSERELLE 2
« Repères », 2001.
SUJET
ET SCIENCES HUMAINES
} Durée : 2 heures
Le numéro du sujet choisi doit être indiqué sur la première page de la copie :
N° 1 : Philosophie
N° 2 : Lettres
N° 3 : Sciences Humaines
SUJET N° 1 : PHILOSOPHIE
SUJET N° 2 : LETTRES
Mobilisé à la fin de l’année 1914, Jean Giono a participé aux batailles de Verdun et du
Chemin des Dames. Son roman, Le Grand Troupeau, est paru en 1931.
Quand l’aube n’était pas encore bien débarrassée, les corbeaux arrivaient à larges
coups d’ailes tranquilles. Ils cherchaient le long des pistes et des chemins les gros
chevaux renversés. A côté de ces chevaux, aux ventres éclatés comme des fleurs de
câprier, des voitures et des canons culbutés mêlaient la ferraille et le pain, la viande
de ravitaillement encore entortillée dans son pansement de gaze et les baguettes
PHILOSOPHIE, LETTRES
jaunes de la poudre à canon.
Ils s’en allaient aussi sur leurs ailes noires jusqu’au carrefour des petits boyaux, à
l’endroit où il fallait sortir pour traverser la route. Là, toutes les corvées de la nuit
laissaient des hommes. Ils étaient étendus, le seau de la soupe renversé dans leurs
jambes, dans un mortier de sang et de vin. Le pain même qu’ils portaient était crevé
des déchirures du fer et des balles, et on voyait sa mie humide et rouge gonflée du
jus de l’homme comme ces bouts de miche qu’on trempe dans le vin pour se faire
bon estomac au temps des moissons. Les corbeaux mangeaient au pain et en même
temps ils le vendangeaient de leurs griffes en sautant d’une patte sur l’autre. De là,
ils en venaient jusqu’à pousser de la tête le casque du mort. C’étaient des morts frais,
des fois tièdes et juste un peu blêmes. Le corbeau poussait le casque ; parfois, quand
le mort était mal placé et qu’il mordait la terre à pleine bouche, le corbeau tirait sur
les cheveux et sur la barbe tant qu’il n’avait pas mis à l’air cette partie du cou où est
le partage de la barbe et du poil de la poitrine. C’était là tendre et tout frais, le sang
rouge y faisait encore la petite boule. Ils se mettaient à becqueter là, tout de suite, à
arracher cette peau, puis ils mangeaient gravement en criant de temps en temps pour
appeler les femelles.
Les morts bougeaient. Les nerfs se tendaient dans la rainure des chairs pourries et
PASSERELLE 2
un bras se levait lentement dans l’aube. Il restait là, dressant vers le ciel sa main
noire tout épanouie ; les ventres trop gonflés éclataient et l’homme se tordait dans
la terre, tremblant de toutes ses ficelles relâchées. Il reprenait une parcelle de vie. Il
ondulait des épaules, comme à son habitude d’avant quand sa femme le reconnaissait
au milieu des autres, à sa façon de marcher. Et les rats s’en allaient de lui. Mais, ça
n’était plus son esprit de vie qui faisait onduler ses épaules, seulement la mécanique
de la mort, et au bout d’un peu, il retombait immobile dans la boue. Alors les rats
revenaient.
La terre même s’essayait à des gestes moins lents avec sa grande pâture de fumier.
Elle palpitait comme un lait qui va bouillir. Le monde, trop engraissé de chair et de
sang, haletait dans sa grande force. Au milieu des grosses vagues du bouleversement,
une vague vivante se gonflait ; puis, l’apostume se fendait comme une croûte de pain.
Cela venait de ces poches où tant d’hommes étaient enfouis. La pâte de chair, de
drap, de cuir, de sang et d’os levait. La force de la pourriture faisait éclater l’écorce.
Et les mères corbeaux claquaient du bec avec inquiétude dans les nids de draps verts
et bleus, et les rats dressaient les oreilles dans leurs trous achaudis de cheveux et de
barbes d’hommes. De grosses boules de vers gras et blancs roulaient dans l’éboule-
ment des talus.
En même temps que le jour, montait des au-delà du désert le roulement sourd d’un
grand charroi. C’étaient des fleuves d’hommes, de chars, de canons, de camions, de
charrettes qui clapotaient là-bas dans le creux des coteaux : les grands chargements
de viande, la nourriture de la terre.
Jean Giono, Le Grand Troupeau, Gallimard (1931)
SUJET N° 1 : PHILOSOPHIE
I–L
a faculté de l’imagination souffre de limites importantes
CORRIGÉ
selon les théories classiques
1) U ne faculté secondaire et dépendante de la sensation : l’imagination n’est
que passive et reproductrice
2) Une faculté faible et pauvre dans ses pouvoirs : évasion de la réalité mais
sur le mode de l’illusion
II – L
a faculté d’imagination est le pouvoir d’outrepasser toute
limite par rupture avec le réel
1) P asser outre les limites imposées par le « principe de réalité » n’est pas si
dérisoire
2) Une liberté fondamentale est en jeu dans la négation du réel qu’est le mou-
vement de l’imaginaire selon Sartre
PHILOSOPHIE, LETTRES
des conditions voire la condition même de la libération humaine (dans
L’homme unidimensionnel)
3) Une limite : dans l’art, la science ou encore la politique, l’imagination doit
s’allier à d’autres facultés pour être créatrice et transformatrice du réel
SUJET N° 2 : LETTRES
Mobilisé à la fin de l’année 1914, Jean Giono a participé aux batailles de Verdun et du
Chemin des Dames. Son roman, Le Grand Troupeau, est paru en 1931.
Quand l’aube n’était pas encore bien débarrassée, les corbeaux arrivaient à larges
coups d’ailes tranquilles. Ils cherchaient le long des pistes et des chemins les gros
chevaux renversés. A côté de ces chevaux, aux ventres éclatés comme des fleurs de
câprier, des voitures et des canons culbutés mêlaient la ferraille et le pain, la viande
de ravitaillement encore entortillée dans son pansement de gaze et les baguettes
jaunes de la poudre à canon.
Ils s’en allaient aussi sur leurs ailes noires jusqu’au carrefour des petits boyaux, à
PASSERELLE 2
l’endroit où il fallait sortir pour traverser la route. Là, toutes les corvées de la nuit
laissaient des hommes. Ils étaient étendus, le seau de la soupe renversé dans leurs
jambes, dans un mortier de sang et de vin. Le pain même qu’ils portaient était crevé
des déchirures du fer et des balles, et on voyait sa mie humide et rouge gonflée du
jus de l’homme comme ces bouts de miche qu’on trempe dans le vin pour se faire
rouge y faisait encore la petite boule. Ils se mettaient à becqueter là, tout de suite, à
arracher cette peau, puis ils mangeaient gravement en criant de temps en temps pour
appeler les femelles.
Les morts bougeaient. Les nerfs se tendaient dans la rainure des chairs pourries et
un bras se levait lentement dans l’aube. Il restait là, dressant vers le ciel sa main
noire tout épanouie ; les ventres trop gonflés éclataient et l’homme se tordait dans
la terre, tremblant de toutes ses ficelles relâchées. Il reprenait une parcelle de vie. Il
ondulait des épaules, comme à son habitude d’avant quand sa femme le reconnaissait
au milieu des autres, à sa façon de marcher. Et les rats s’en allaient de lui. Mais, ça
n’était plus son esprit de vie qui faisait onduler ses épaules, seulement la mécanique
de la mort, et au bout d’un peu, il retombait immobile dans la boue. Alors les rats
revenaient.
La terre même s’essayait à des gestes moins lents avec sa grande pâture de fumier.
Elle palpitait comme un lait qui va bouillir. Le monde, trop engraissé de chair et de
sang, haletait dans sa grande force. Au milieu des grosses vagues du bouleversement,
une vague vivante se gonflait ; puis, l’apostume se fendait comme une croûte de pain.
Cela venait de ces poches où tant d’hommes étaient enfouis. La pâte de chair, de
drap, de cuir, de sang et d’os levait. La force de la pourriture faisait éclater l’écorce.
Et les mères corbeaux claquaient du bec avec inquiétude dans les nids de draps verts
et bleus, et les rats dressaient les oreilles dans leurs trous achaudis de cheveux et de
barbes d’hommes. De grosses boules de vers gras et blancs roulaient dans l’éboule-
PHILOSOPHIE, LETTRES
ATTENDUS
La première Guerre mondiale est un conflit qui prit une dimension internationale. De
1914 à 1918, elle oppose l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie, rejointes par la Turquie
PASSERELLE 2
CORRIGÉ
totale et mondiale :
• Une guerre totale qui exige l’engagement de plus en plus global des peuples.
• Une guerre mondiale en raison du poids que pèse l’Europe dans le monde au
début du XXème siècle, ce qui entraîne automatiquement les autres continents dans
le conflit.
Pour la génération de 1914-1918, cette guerre, dénommée par la suite Grande Guerre,
signe un changement d’époque, la disparition d’un ordre ancien, la véritable fin
du XIXème siècle. Dans bien des domaines, elle apporte des innovations brutales :
technologie militaire, place des femmes et des ouvriers dans la société, intervention
étendue de l’État. Elle entraîne également des bouleversements avec la révolution
prolétarienne en Russie.
Pour chaque peuple, l’enjeu de la guerre est pleinement accepté : pour les Français,
il s’agit de reprendre l’Alsace et la Lorraine perdues en 1870, pour les Allemands,
d’obtenir dans le monde une reconnaissance et une légitimité. Pour tous, le risque
apparaît limité : chacun est persuadé que la puissance et le coût des armes modernes
conduisent à une guerre très courte. Les plus pessimistes parient sur six mois et les
soldats se voient de retour dans leurs foyers pour Noël.
Il ne s’agit pas dans le traitement du sujet, de s’attarder sur la succession des événe-
ments militaires faits d’assauts, meurtriers autant qu’inutiles, et de longues périodes
d’enterrement au fond des tranchées dans des conditions de misère physique et
PHILOSOPHIE, LETTRES
morale inimaginables auparavant et à cette époque. Il s’agit de s’attacher à cette ques-
tion : de la déclaration de guerre du 3 août 1914 jusqu’à l’armistice du 11 novembre
1918, comment la vision de la guerre « fraîche et joyeuse » a-t-elle été transformée ?
Comment les auteurs français, romanciers ou poètes, ont-ils témoigné des événe-
ments et de cette transformation ?
Alors que la guerre est souvent étudiée en termes de stratégie militaire, le regard
porté sur la première Guerre mondiale intègre fortement les hommes et leur quoti-
dien tout en s’interrogeant sur ce que fut leur comportement mental face à ce type
de guerre à laquelle ils n’étaient pas préparés. Deux analyses se sont développées
au fil du temps :
• D’un côté, celle qui montre que, même si le moral des soldats a varié d’un moment
à l’autre, ces soldats ont conservé la conviction de devoir « tenir » et combattre
jusqu’au bout en raison de l’enjeu national. Ils ont donc consenti au sacrifice qui
leur était demandé.
• De l’autre côté, celle qui s’emploie à démontrer que les soldats, littéralement « dé-
cervelés » par la dureté du combat et indifférents à l’avenir national, n’ont continué
à combattre que malgré eux, terrorisés par la discipline militaire. La reconnaissance
de la place faite par la nation aux « fusillés pour l’exemple » par Lionel Jospin pre-
PASSERELLE 2
collective de la Grande Guerre contient les images des taxis de la Marne et de la Voie
sacrée. A cela s’ajoute bien évidemment la puissance de l’industrie de guerre four-
nisseur d’armes, équipements, munitions… Les soldats vont découvrir que le progrès
les amène à se battre, et à périr, non plus uniquement dans le corps à corps à la
baïonnette mais sous les coups de l’artillerie, face aux mitrailleuses, à l’aviation, aux
gaz et aux lance-flammes…
• L’époque de la mobilisation qui peut en même temps être éclairée par l’enthou-
siasme et la confiance, ou assombrie par la résignation et la peur devant l’inconnu.
Exemples :
Guillaume Apollinaire : Calligrammes, poèmes de la paix et de la guerre, 1913-
1916.
PHILOSOPHIE, LETTRES
CORRIGÉ
Georges Duhamel, Vie des martyrs 1917, Civilisation, 1918
Jean Giono, Le Grand troupeau, 1931
André Maurois, Les Silences du colonel Bramble, 1918
Henry de Montherlant, Le Songe, 1922
Jean Paulhan, Le Guerrier appliqué, 1917.
• Ou pour les poètes : Guillaume Apollinaire. Louis Aragon, Blaise Cendrars…
SUJET N° 3 : SCIENCES HUMAINES
PHILOSOPHIE, LETTRES
contradiction entre deux ordres de valeurs également légitimes et néanmoins diffici-
lement conciliables (Heinich, 1993). La revendication égalitaire vise l’accès de tous à
la consommation d’un bien universel, accès qu’il faut organiser dès lors qu’il ne va
pas de soi, et dont l’organisation est confiée, parce qu’il y va de l’intérêt général, aux
pouvoirs publics et aux institutions culturelles. A l’inverse, la revendication culturelle
vise traditionnellement une relation personnalisée à des biens dont l’appropriation
individuelle fonde une aristocratie de l’esprit qui approfondit ainsi le processus de
sélection élitaire comme Simmel l’avait déjà noté : « comme les contenus de la culture
ne s’approprient que par activité individuelle, ils engendrent l’aristocratie la plus
inattaquable parce que la plus insaisissable, une différence entre le haut et le bas
qui ne peut, à l’instar d’une différence socio-économique, s’effacer par décret ou par
révolution, pas plus que par la bonne volonté des gens concernés » (Simmel, Philo-
sophie de l’argent, 1900, 560). Mise en commun d’un côté ; distinction de l’autre. Il
était possible de montrer que, loin d’être réduits à des logiques exclusives, la créa-
tion artistique et la démocratisation de la culture apparaissent comme deux objectifs
complémentaires et solidaires. L’histoire regorge d’exemples où la revendication du
meilleur de la création artistique s’est conjuguée avec le souci d’y faire accéder le plus
grand nombre. Si l’institution ministérielle a paradoxalement scindé les deux logiques
dans les années 1960, celles-ci ne s’opposent pas nécessairement dans la pratique
PASSERELLE 2
d’hommes de théâtre tels que Vilar ou Vitez qui ont l’un après l’autre réalisé l’idéal
d’un théâtre populaire, conçu comme un théâtre « élitaire pour tous ».
II – L
’HISTORICITE DES CONFIGURATIONS : RECONCILIA-
TION OU DISJONCTION DES DEUX PERSPECTIVES
A / Les figures de la réconciliation
1. La décentralisation théâtrale (1946-1952) : offrir le meilleur de la création
artistique au plus grand nombre
2. L’idéal d’émancipation de l’éducation populaire en 1945 : « Peuple et Culture
», « Travail et Culture »
3. La réalisation d’un théâtre populaire ( Jean Vilar) et d’un « théâtre élitaire
pour tous » (Antoine Vitez)
III – U
NE TYPOLOGIE DES POSITIONNEMENTS : QUATRE
POSTURES EXCLUSIVES ?
A / Le déni de l’écart entre l’art et le peuple
1. Le libéralisme : « laissez faire, laissez passer », et peu importe les bagages
culturels supposés identiques
2. Le populisme : une forme de relativisme où tout se vaut et où il n’y aurait
pas d’écart
SUJET
} Durée : 2 heures
SUJET
STAPS
PASSERELLE 2
Le « modèle français » du sport de haut niveau, organisé par les pouvoirs publics,
donne de bons résultats au niveau mondial. En 2010, toutes disciplines confondues,
selon le classement mondial des nations établi par Havas concernant les médailles
et titres de championnats, la France se situe au 5ième rang mondial, derrière les
États-Unis, la Chine, la Russie et l’Allemagne. Pour les seuls Jeux olympiques d’été, la
France a obtenu 41 médailles et 34 médailles en 2012 à l’édition de Londres.
L’objectif de « conforter le rang de la France parmi les grandes nations sportives »,
affiché par le programme « Sport » du gouvernement est centré sur le résultat des
sportifs français dans les grandes compétitions de référence (championnats d’Europe
et du monde, jeux olympiques et paralympiques). Le dispositif national du sport de
haut niveau, encadré et soutenu par le ministère chargé des sports, a donc pour fina-
lité la réussite des sportifs et des sportives des équipes nationales. L’État et les asso-
ciations et fédérations sportives assurent le développement du sport de haut niveau,
avec le concours des collectivités territoriales, de leurs groupements et des entreprises
intéressées. Le ministère des Sports y consacre l’essentiel de ses crédits budgétaires et
STAPS
CORRIGÉ
haut niveau et des élus des collectivités territoriales. Elle accorde la reconnaissance
du caractère de haut niveau d’une discipline pour la durée d’une olympiade. Mais le
champ du sport de haut niveau est plus large que celui du seul sport olympique. En
effet une quarantaine de disciplines sont reconnues comme étant de haut niveau sans
être pour autant des disciplines olympiques ou paralympiques.
Les résultats des clubs professionnels français, notamment dans les grands sports
collectifs de ballon, ne relèvent pas de cette organisation. Le sport professionnel
représente pour l’État essentiellement un enjeu de régulation. Les problématiques du
sport de haut niveau et du sport professionnel ne se recoupent donc que partielle-
ment, ce qui peut entraîner un appui différencié selon les disciplines : dans la majo-
rité des sports reconnus de haut niveau, l’État intervient fortement sur toute la chaîne
de formation et de suivi des sportifs ; en revanche, dans les disciplines professionna-
lisées, et plus particulièrement dans le football, le rôle de l’État est plus limité, dans
la mesure où la détection et la formation relèvent plutôt des clubs professionnels.
Les listes des sportifs de haut niveau comprennent quatre catégories : élite, senior,
jeune et reconversion. Deux autres listes concernent les espoirs et les partenaires
d’entraînement. Elles concernent au total plus de 15.000 sportifs. Elles sont toutes
arrêtées par le ministre chargé des sports sur proposition des fédérations et après avis
de la commission nationale du sport de haut niveau.
Seuls les sportifs inscrits sur la liste des sportifs de haut niveau peuvent bénéfi-
cier d’aides individuelles (à l’exception des aménagements scolaires qui concernent
toutes les listes) : soutiens financiers, dérogations aux conditions d’accès à certains
emplois de la fonction publique, accès à des emplois aménagés. Un dispositif, le
« double projet », permet aux sportifs de haut niveau et aux espoirs de bénéficier
d’aménagements de leur cursus scolaire et universitaire.
La réorganisation de l’institut national du sport, de l’expertise et de la performance,
intervenue en 2010, témoigne du souci de tirer les conséquences de ces nouvelles
responsabilités dévolues à l’établissement en mettant en place trois missions straté-
giques :
− une mission « expertise » (MEX), qui a pour fonction d’analyser les stratégies fédé-
rales ;
− une mission « accompagnement des projets des fédérations sportives et de leur
encadrement » (MAP) qui est chargée d’appuyer les acteurs fédéraux dans leurs
STAPS
projets de performance ;
− enfin une mission « sport de haut niveau » qui couvre le suivi des pôles et des
sportifs, la formation, l’accès à l’emploi et la recherche. Un comité d’animation du
réseau a été créé, et des référents ont été désignés début 2011 au sein des établis-
sements.
PASSERELLE 2
nombreuses difficultés.
La pratique intensive d’un sport, comme toute pratique intensive, exige un investis-
sement total de la personne et de nombreux sacrifices. Pris dans l’alternative paterna-
liste ou libérale, les sportifs font figure de prolétaires de la performance. Alors qu’ils
sont les acteurs centraux du spectacle compétitif, ils doivent supporter toutes les
conséquences et tous les risques inhérents à la pratique sportive de haut niveau. C’est
CORRIGÉ
alors la question de leur statut et des dispositifs de prise en charge collective qui est
posée. Le plaisir éprouvé par les athlètes est avant tout lié à la performance et à la
souffrance et laisse supposer une forme d’addiction propre au sport de haut niveau.
À travers le hors-limite et blessure, le plaisir et la souffrance semblent inéluctable-
ment liés. Ce que le sport de haut niveau donne à voir semble être une image ignorée
de la passion, exprimée à l’état brut. Une image ignorée parce que le symbole utilisé
pour son expression est aussi le plus intime qui soit : le corps lui-même.
Cette dimension du rapport au corps est omniprésente dans le discours des athlètes.
Quand ceux-ci cherchent à expliquer leurs motivations, surgissent principalement des
expressions telles que : « la recherche de ses limites », « l’envie de les repousser », de
« pousser le corps à la limite ». La notion de «hors-limite» revient systématiquement et
sous différentes formes dans le discours des athlètes comme une nécessité du sport
de haut niveau. Dans ce dépassement de soi, la performance guide et définit toujours
la limite à surpasser.
Les motivations chez les sportifs de haut niveau (professionnel ou amateur), autant
pour l’homme que pour la femme, sont évidemment celle de la compétition, de la
réussite et des performances. Dans une société très sédentaire, une activité physique
raisonnable apporte de nombreux bénéfices. À l’inverse, lorsqu’elle devient exces-
sive, elle peut engendrer une véritable addiction. Cette addiction s’installe par l’excès,
par la recherche de sentiments de plaisir et une désinhibition à travers la pratique
sportive. 5 à 10 % des sportifs de haut niveau ont des conduites d’addiction après la
fin de leur carrière. On retrouve, dans le discours des sujets, nombre d’éléments d’une
conduite addictive.
Le sportif professionnel ou amateur de haut niveau tente d’atteindre des résultats
sportifs élevés ce qui favorise le stress de la compétition. Les accidents du sport
peuvent arriver chez l’athlète de très haut niveau suite à un surentraînement ou à
l’utilisation répétée de certaines parties de son corps, conduisant à des dérèglements
hormonaux, de violentes attaques d’arthrose ou encore à l’utilisation de produits
dopants. S’il arrive que le dopage tue parfois, la pratique intensive du sport à elle
seule réussit à abîmer et vieillir prématurément le corps du sportif. Par une recherche
des limites qui mène à la rupture du corps, provoquant des blessures
L’arrêt brutal chez un sportif d’élite de son mode de vie de compétition peut être
vécu très difficilement par la personne, notamment chez les plus jeunes qui n’ont
parfois que 20 ans. En effet, cet arrêt brutal a non seulement des conséquences bio-
STAPS
logiques sur l’individu plus ou moins néfastes pour l’organisme, mais en parallèle
l’ex-champion perd son statut social.
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