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23 et 24 octobre 2014
100
Contacts
contacts@ecole-archi-casa.com ans
d’urbanisme
à Casablanca
1914 - 2014
Colloque 23 et 24 Octobre 2014
100 d’urbanisme à Casablanca 1914-2014
100
internationale par son engagement dans la modernité, elle a toujours
été considérée par les professionnels de l’urbanisme comme un
fleuron des villes riches en expériences urbaines et architecturales
originales. Cent années après, c’est l’occasion de relire l’histoire de
ans
la ville pour comprendre son présent et mieux préparer son avenir.
Cette démarche peut être initiée à partir des quelques questions
d’actualité suivantes :
à Casablanca méditerranéennes?
• Comment valoriser les atouts de la ville et remédier à ses faiblesses?
• Quelles sont les limites de l’urbanisme réglementaire et comment
1914 - 2014
penser la planification urbaine autrement ?
VERS
EAC
1 Tramway vers
Sidi Moumen
1 Organisateur : Ecole Architecture Casablanca
Angle Bd Abou Hanifa Al Noâman et Tarik Al kheir, Sidi Bernoussi,
Casablanca, 20610
Tel : 0522 75 03 75
Fax : 0522 75 27 37
Email : contact@ecolearchicasa.ma
Situation : Train : Gare Ain Sebaa
Bus : Ligne 23 & 33
Notes:
Tramway vers
Ain Diab Facultés
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6
PROGRAMME
9h00-9h30 / Enregistrements
Pause café
Repas
Pause café
Pause café
• Lahcen DAOUDI, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scien- • BENCHEKROUN Roukaia, architecte HMONP, urbaniste ENPC.
tifique et de la formation des cadres.
• TAMER Bachir,historien, professeur à la FSE, Rabat.
• Mohamed SAJID, Maire du Grand Casablanca
• SABRI Nadia, professeure d’histoire de l’art à FSE, Rabat et EAC, Casablanca.
• Mohamed EL AOUZAÏ, Gouverneur, Directeur Général de l’Agence Urbaine
de Casablanca • KASSOU Abderrahim, architecte, anthropologue, ex-président de Casamémoire.
Rêver la ville.
Keynote : QUEYSANNE Bruno. Philosophe, historien de l’architecture, • REICHEN Bernard, architecte, urbaniste, President de RR&A, Paris.
Professeur émérite des universités
• SAID Victor, architecte, urbaniste, directeur du CRF de Métropolis, Paris.
• COHEN Jean-Louis, architecte, historien, professeur à New York University
• MIKOU Khalid. architecte, urbaniste, docteur en Sociologie Urbaine,
• LECLERC Bénédicte, architecte DPLG, historienne, ENSA Lille.
• ALJEM Sanae, architecte, chercheure à l’ INAU, Rabat.
• HOUIN Bertrand, architecte, paysagiste, Casablanca.
• LAHBABI Abderrafih, architecte, Dr es Sciences urbaines, Directeur pédagogi-
• HODEBERT Laurent, architecte, enseignant chercheur INAMA, ENSA Marseille. que de l’EAC.
• AVERMAETE Tom, architecte, professeur chercheur à Delft TU • ALAMI GOURAFTEI Aziz, architecte, directeur de l’Office des Foires et Expo-
sition de Casablanca.
• ECOCHARD Jean, architecte urbaniste, Toulon.
• NECHOUI Mostapha, professeur de géographie urbaine, Faculté Ben Msik,
• RACHIK Abderrahmane, sociologue, Professeur à l’université Hassan II. Casablanca.
• PAPILLAULT Rémi, architecte, historien, Professeur à ENSA Toulouse. • MELLOUK Mostapha, président de l’Association du Grand Casablanca.
Theme 1 : Histoire des faits urbains theme 1 / panel 1
et de l’urbanisme à Casablanca
Le plan d’Henri Prost pour Casablanca, quand l’art urbain devient urbanisme
Bruno Queysanne (queysanne.bruno@free.fr) Jean Louis Cohen (jlouiscohen@wanadoo.fr)
Historien de l’espace architectural, philosophe, chercheur et traduc- Architecte et historien, titulaire de la chaire d’histoire de l’architecture à
teur de l’allemand et de l’italien, éditeur. Avec Althusser et Bourdieu, il l’Institute of Fine Arts de New York University. Auteur avec M.Eleb d’un
enseigne en sociologie de l’architecture aux Beaux-Arts de Paris, puis ouvrage fondateur sur Casablanca, il a publié plus de trente livres dont
à l’ENSA Grenoble . Son travail porte sur les périodes de la Renais- les plus récents sont : Le Corbusier : an Atlas of Modern Landscapes
sance et du Baroque et le début du mouvement moderne, ainsi que (New York, 2013); Interférences – Interferenzen architecture, Allemagne,
les formes urbaines de Pienza, Ferrara, San Francisco, Los Angeles, France (Strasbourg, 2013, avec Hartmut Frank); L’Architecture au futur ; de-
Chandigarh. puis 1889 (Londres, 2012); et Architecture en uniforme (Paris, 2011).
Le plan élaboré pour Casablanca par Henri Prost entre 1914 et 1917 n’a pas été
seulement décisif pour maîtriser la croissance de la métropole du Protectorat, mais
il marque aussi un seuil irréversible dans la transformation d’une pratique jusqu’ici
balbutiante - l’urbanisme, en une discipline structurée. Les sources européennes
et américaines de la méthode de Prost méritent d’être éclairées, tandis que l’impact
du plan bien au delà du Maroc confirme son caractère de paradigme d’une démar-
che attentive à la complexité de la société urbaine.
Notes :
Paris-Casablanca , un aller-retour dans les traces de JC Nicolas Forestier
Benedicte Leclerc (benedicteleclerc1@mac.com)
Architecte dplg, historienne (EHESS), enseignante à l’Ecole d’architec-
................................................................................................. ture et du paysage de Lille a publié : Jean Claude Nicolas Forestier
1861 - 1930, Du jardin au paysage urbain ; J.C.N. Forestier, Jardins,
................................................................................................. carnet de plans et de dessins ; Jean Claude Nicolas Forestier, Grandes
villes et systèmes de parcs, France, Maroc, Argentine .
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................................................................................................. Jean Claude Nicolas Forestier, ingénieur des Eaux et forêts, Conservateur des
................................................................................................. parcs et promenades de Paris et responsable de la section des promenades de la
Direction de l’extension de la ville, remet en 1914 au Résident général H. Lyautey,
................................................................................................. à la demande de celui-ci, un rapport d’expertise qui fonde la spécificité des plans
d’extension des villes marocaines à cette époque.
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................................................................................................. Du système de places au système de parcs Nancy - Casablanca - Paris.
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................................................................................................. «Le plan de Henri Prost pour Casablanca. De la nature du plan, les dispo-
................................................................................................. sitifs de la spatialité urbaine et des espaces publics.»
Dès son arrivée au Maroc, en 1947, Ecochard se trouve confronté à la ville casa-
blancaise, qui connaissait alors des problèmes démographiques, économiques et
sociaux. L’objectif de cette communication sera de revenir sur le parcours d’Eco-
chard en tant qu’aménageur au Service d’urbanisme de Casablanca, dont les
réalisations ont été présenté comme modèle, en 1953, au Congrès International
d’Architecture Moderne (CIAM).
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Le début des années 1950 donne lieu à de grands bouleversements mondiaux:
................................................................................................. processus de décolonisation, entrée dans la Guerre froide. Les architectes qui tra-
vaillent ou interviennent à titre d’experts dans des régions non occidentales ne
................................................................................................. peuvent plus penser les lieux comme s’il s’agissait de terrains vagues aménagés
................................................................................................. pour des sujets muets. La fin de la soumission coloniale et la conscience de soi qui
en résulte créent des comportements et des sensibilités modernistes – véritable
................................................................................................. métamorphose de la réflexion sur l’architecture de la ville moderne.
Jusqu’au milieu du siècle dernier la ville du tiers monde était considérée comme un
mal inéducable, exécutoire de l’exode rural, du bidonville, du chômage et de l’in-
sécurité. Aujourd’hui les économistes la considèrent comme une force productive
collective, les sociologues y voient une promesse de modernité. Une métropole est
une chance pour un pays ; elle n’est pas un problème, plutôt la solution. Casablan-
ca a parcouru le siècle dernier avec une croissance effrénée, elle arrive aujourd’hui
essoufflée mais debout. Elle doit récupérer et se reconstituer. Elle a les atouts pour
opérer une spectaculaire mutation pour se positionner parmi les grandes villes
mondialisées, attractives, compétitives et agréables à vivre.
Mostapha Mellouk
Président de l’association du Grand Casa Carrières Centrales
Avec l’ambition de faire de Casablanca une Ville monde, attractive sur le plan éco-
nomique et offrant une bonne qualité de vie, comment imaginer son urbanisme ?
Comment développer l’habitat ? Comment généraliser l’accès aux infrastructures
et services de base ?
LA MAHKAMA DES HABOUS L’Ecole d’Architecture de Casablanca
La Mahkama du Pacha, édifiée entre 1948 et 1952, servait à la fois de Créée à l’initiative du Ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, l’Ecole
tribunal et de salon de réception du Pacha de Casablanca. L’édifice ne Supérieure d’Architecture de Casablanca (E.A.C.) est un établissement
compte pas moins de 60 salles et on y retrouve toutes les formes et d’enseignement privé sous tutelle du Ministère de l’Enseignement Su-
motifs décoratifs propres à l’architecture hispano-mauresque. périeur, de la Formation des Cadres et de la Recherche Scientifique.
Elle a pour vocation de dispenser un enseignement d’architecture et de
Ce bâtiment monumental abrite aujourd’hui le siège du Conseil de la délivrer au terme de six années d’études, un diplôme ouvrant la voie à
Région du Grand Casablanca. Au coeur du quartier des Habous, créa- l’exercice de la profession d’Architecte.
tion unique au Maroc qui offre l’un des visages les plus pittoresques de
Casablanca. Tout au long du cursus, l’étudiant bénéficie d’une formation fondamen-
tale évoluant vers une autonomie croissante d’autoformation. La pé-
C’est dans la partie Sud de la ville, juste derrière le Palais Royal, que dagogie de l’école basée sur une organisation des ateliers en groupes
s’étend cette nouvelle médina née du plan d’urbanisme initié par le Gé- réduits (d’une quinzaine d’étudiants) assurent à chaque étudiant un en-
néral Lyautey dans les années 20. Elle combine, avec ses grandes ar- cadrement et un suivi personnalisés, ainsi qu’une coordination efficace
cades commerçantes, les grandes lignes de l’architecture musulmane des enseignements.
et les règles d’urbanisme moderne.
La compétence et le professionnalisme des enseignants témoignent de
Conçu sur le modèle de la médina traditionnelle, le quartier abrite les la qualité de la formation et de la volonté d’ouverture de notre école.
grands éléments urbains propres au rite et à la vie des musulmans, Leur engagement vise en définitif à communiquer à l’étudiant le désir
mais s’organise aussi selon un schéma d’inspiration provençale autour et le plaisir d’apprendre. Devenir architecte, c’est se confronter durant
de placettes conviviales et de rues piétonnes aérées. la période d’apprentissage aux réalités sociales, économiques, techni-
ques et culturelles et acquérir progressivement les outils de maîtrise de
Destinée à loger la population rurale venue rechercher un emploi à Ca- la conception du projet architectural et urbain.
sablanca, la nouvelle médina attira rapidement une population aisée
appréciant son charme particulier entre tradition et modernité. Occupant des locaux spacieux et aérés, l’école offre un cadre idéal aux
études artistiques. Occupant un terrain de près d’un hectare et 2600 m2
Sous ses grandes arcades commerçantes, on y déniche de tout et cha- couverts elle comporte des salles d’enseignement général, des ateliers
que souk a sa spécialité. Celui au cuivre regroupe les dinandiers que d’architecture et d’arts plastiques, des laboratoires, une salle de confé-
l’on peut observer travaillant théières, chandeliers et plateaux ronds. Le rence, un centre de documentation, un centre d’informatique, un atelier
souk aux tapis, où a lieu, une fois par semaine, une vente à la criée, de musique, une buvette, d’agréables jardins et un parking privé.
présente un choix diversifié de tapis et kilim venus de toutes les régions
du Maroc. Quelques boutiques se sont spécialisées dans la brocante et L’E.A.C. Se veut une école ouverte sur le monde en mouvement, elle
il est encore possible d’y trouver d’étonnants objets art déco. est un espace dédié à la réflexion, aux rencontres et à l’échange ; un
regard croisé des disciplines spécialisées et périphérique est porté sur
les questions de l’architecture, de l’habitat et de la ville.
Avec ses choix d’école résolument portée sur la modernité, l’E.A.C. af-
fiche sa vocation internationale en s’inscrivant dans un réseau mondial
d’accords de partenariat avec des grandes écoles et institutions univer-
sitaires étrangères.
Les Abattoirs de Casablanca Le Sacré Coeur
L’histoire des anciens abattoirs de Casablanca est indissociable de L’église du Sacré-Cœur est un ancien sanctuaire catholique de la ville
l’évolution des quartiers Est de la ville. L’évolution de la ville et la voca- de Casablanca, au Maroc. Elle est construite à partir de 1930 par l’ar-
tion industrielle du quartier en particulier attireront des milliers de tra- chitecte Paul Tournon1, titulaire du prix de Rome, dans un style mê-
vailleurs marocains qui s’entassent dans les nombreux bidonvilles de lant esthétique gothique et art-déco. Elle est entourée d’un vaste jar-
Casablanca, en particulier celui des Carrières Centrales.Le plan d’ur- din public, le Parc de la Ligue Arabe.Aujourd’hui désacralisé, l’ancien
banisme élaboré par Henri Prost entre 1915 et 1917 et la création des sanctuaire catholique accueille ponctuellement des expositions et des
lotissements industriels viendront confirmer la vocation industrielle de manifestations culturelles. Après l’indépendance du pays, en 1956, une
cette partie de la ville vu sa proximité avec le port, la nature de son sol cathédrale est élevée à Tanger.
rocheux mais également la vocation de production de cette zone voulue
par le lobby des industriels. Casablanca n’étant pas le siège d’un évêché, c’est à tort que le Sa-
cré-Cœur était souvent dénommé « cathédrale » du fait de son aspect
Face aux besoins croissants de la population, des abattoirs modernes monumental.
ont été construits en 1922 par les architectes parisiens Albert Greslin et L’église du Sacré-Cœur est édifiée à partir de 1930 afin de servir de lieu
Georges-Ernest Desmarest. Devant répondre aux questions d’hygiène, de culte principal à la communauté catholique, alors forte de près de 40
ils font partie des premiers grands équipements de la ville tant par leur 000 fidèles2. Son architecture s’inspirant de l’esthétique des cathédra-
intérêt que par leur ampleur. Leur implantation est proche de la gare les gothiques européennes donne à cet édifice art-déco une monumen-
Casa-voyageur et, à l’époque, à la limite de la ville. Ils sont à la hauteur talité particulière.
de la modernité de la ville : espace frigorifique, chaudière, traitement
des eaux, sectorisation de l’activité. Ils seront agrandit et réaménagés Le sanctuaire catholique est basé sur un plan basilical à quintuple vais-
dans les années 50 pour répondre à l’activité croissante, ainsi qu’à seau. La nef, voûtée en anse de panier, forme un ensemble de onze
l’évolution des normes d’hygiène et de fonctionnement. travées s’élevant sur deux niveaux : de grandes arcades en plein cintre
démesurément élevées composent la partie inférieure, tandis que la
Sur cinq hectares, de véritables rues et places relient les différents bâ- partie supérieure est percée de séries de baies étroites. La hauteur
timents. Ces constructions illustrent les progrès de la maîtrise du béton réduite des voûtes des bas-côtés accentue l’impression de monumen-
armé, technique récente en 1922. A l’extérieur, des claustras de ciment talité de l’édifice.La nef se prolonge par une abside en cul-de-four sans
assurent la ventilation et l’éclairage naturels. déambulatoire. De grandes baies rectangulaires laissent filtrer la lu-
Ses constructions à un étage, ouvertures verticales, acrotères en den- mière du jour à travers des vitraux modernistes aux teintes passant du
telle et façades symétrique annoncent le style art déco qui fleurira dans rouge vif au bleu indigo.
les années 1920: des lignes épurées, des façades rythmées par des
volumes simples, une décoration géométrique (céramique, claustras en L’extérieur de l’édifice rappelle plus encore les grandes cathédrales
rosace). Cette avant-garde s’associe au Néo-mauresque pour les por- européennes : des arcs-boutants en béton à la fonction essentiellement
tes monumentales de la grande halle encadrées de volumes en saillie décorative rythment la nef, tandis que la façade est cantonnée de deux
surmontés de dômes et soulignés de panneaux verticaux ornés d’étoi- tours rectangulaires.Une certaine austérité caractérise la façade, com-
les chérifiennes en carreaux de zelliges traditionnels. posée d’un triple portail, d’arcades aveugles et d’une série de baies en
plein cintre dont le remplage au réseau complexe s’inspire des moucha-
rabiehs orientaux.
VISITE GUIDEE Nid d’Abeilles
25 Octobre
RDV à 9h30
à LA Mahkama
VISITE GUIDEE
Habous
Mahkama
Bld Mohammed V
Marché Central
Bureau de Poste
Place Mohammed V
Bld Hassan II
Le Sacré Coeur
La Corniche de Casablanca
Le Morocco Mall
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