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Hautes Etudes des Sciences et Techniques de l’Ingénierie et du Management

ANNEE UNIVERSITAIRE : 2013 - 2014


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I) Introduction
La mission de la maîtrise d’œuvre (Moe) doit permettre d’apporter une réponse
architecturale, technique et économique au programme défini par le Maître
d’Ouvrage (MO).
Cette mission doit permettre :
- au maître d’œuvre de réaliser la synthèse architecturale des objectifs et des
contraintes du programme et de s’assurer du respect, lors de l’exécution de
l’ouvrage des études qu’il a effectuées.
- au maître d’ouvrage de s’assurer de la qualité de l’ouvrage, du respect du
programme et de procéder à la consultation des entreprises puis de recevoir
l’ouvrage.
Pour les opérations de construction neuve de bâtiment, la mission comporte :
- Les études d’esquisse, d’avant projet, de projet,
- L’assistance au maître d’ouvrage pour la passation des contrats de travaux,
- La direction et l’exécution des contrats de travaux,
- L’assistance au maître d’ouvrage lors des opérations de réception et pendant
la période de garantie de parfait achèvement.
Font partie de cette mission l’examen de la conformité au projet des études
d’exécution et de leur visa si elles ont été réalisées par une entreprise.
Pour les opérations de réutilisation ou de rénovation de bâtiment, la mission
comporte :
- Les études de diagnostic, d’avant projet, de projet,
- L’assistance au maître d’ouvrage pour la passation des contrats de travaux,
- La direction et l’exécution du contrat de travaux,
- L’assistance au maître d’ouvrage lors des opérations de réception et pendant
la période de garantie de parfait achèvement.
Les missions complémentaires :
L’enveloppe financière, le contenu du programme, peuvent être ajustés ou précisés
durant l’élaboration des études de conception jusqu’à l’approbation de l’avant projet
définitif.

II) Présentation des phases de gestion d’un projet :

1. Phase de conception :
1ére étape : étude d’esquisse :
Cas d’une construction neuve :
L’étude d’esquisse a pour objet principal:

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COURS : MAITRISE D’ŒUVRE Prof : M.OUFKIR YAHYA
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- De proposer une ou plusieurs solutions d’ensemble, traduisant les éléments
majeurs du préprogramme, d’en indiquer les délais de réalisation et
d’examiner les compatibilités avec la partie de l’enveloppe financière
prévisionnelle retenue par le maître d’ouvrage et affectée aux travaux.
- De vérifier la faisabilité de l’opération au regard des différentes contraintes
du pré programme et du site.
Ces documents d’étude ont pour objet de renseigner le maître d’ouvrage sur la
faisabilité de l’opération.
Cette étude d’esquisse consiste à :
- Etablir un état des lieux, analyse de l’existant selon le cas
- Fournir une analyse fonctionnelle, urbanistique, architecturale et technique
- Proposer une ou plusieurs solutions techniques
- Indiquer les délais de réalisation
- Estimer le coût global des travaux de l’opération et proposer sa
compatibilité avec l’enveloppe financière retenue par le maître d’ouvrage
- Préconiser les études complémentaires : géologique, géotechnique,
environnementale, ….
Le pré programme fourni par le maître d’ouvrage au maître d’œuvre est constitué
par l’ensemble des informations permettant de définir tous les éléments de la
composition de l’ouvrage, leur importance, leurs exigences particulières, ainsi que
l’enveloppe financière qu’il envisage d’affecter aux travaux.
Pour établir ce préprogramme le maître d’ouvrage peut avoir besoin d’aides et de
diverses études de faisabilité.
Ainsi, l’un des objectifs de l’esquisse est de permettre de vérifier la faisabilité du
pré programme, la mise au point du projet se poursuit lors des études des étapes
de la conception.
Prestations à fournir
Prise de connaissance des données :
- Analyse du pré programme
- Analyse de toutes les données fournies par le maître d’ouvrage
- Topographie, environnement
- Cadastre
- Administratives
- Techniques, financières
- Délais
- Visite des lieux, croquis, photos, et analyse
- ….
Parti architectural
Esquisse solutions préconisées :
- Plan d’ensemble 1/500
- Plan des niveaux1/500
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- Plans partiels 1/200
- Façade(s) significative(s) 1/200
- Variante(s)

Cas d’une construction à restructurer (étude de diagnostic) :

Les études de diagnostic pour les opérations de restructuration permettent de


renseigner le maître d’ouvrage sur l’état du bâtiment et sur la faisabilité de l’opération
ont pour objet principal :

- D’établir un état des lieux


- De fournir une analyse fonctionnelle, urbanistique et architecturale et
technique du bâti existant
- D’établir un programme fonctionnel d’utilisation du bâtiment ainsi qu’une
estimation financière et d’en déduire la faisabilité de l’opération
A noter :
Le maître d’ouvrage doit remettre à la maîtrise d’œuvre tous les renseignements
concernant le bâtiment.
Le maître d’œuvre est chargé d’effectuer s’il y a lieu les relevés nécessaires. Il doit
procéder à une analyse technique sur la résistance mécanique des structures et sur
la conformité des équipements techniques aux normes en vigueur.
Les études de diagnostic doivent permettre d’établir un programme fonctionnel
d’utilisation ainsi qu’une estimation financière.
Les études de diagnostic comprennent à la fois les descriptions techniques, l’état des
lieux architectural, elles sont menées dans le cadre d’un dialogue permanent entre le
maître d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre pour aboutir à un programme fonctionnel.
Une fois ce diagnostic approuvé, il doit permettre au maître d’œuvre retenu de
réaliser les études d’avant projet.
Prestations à fournir :
Le maître d’œuvre doit prévoir de consulter tous les intervenants nécessaires à la
bonne exécution de l’opération (bureau de contrôle, spécialistes, …) et en tenir
compte dans l’estimation de sa prestation.
Il doit remettre une estimation financière ayant pour objet de déduire la faisabilité ou
non de l’opération.
Cette mission pourra se traduire par la rédaction d’un programme fonctionnel
(schéma fonctionnel ou/et organigramme).

2éme étape : Les études d’avant-projets :


Les études d’avant projet, fondées sur la solution d’ensemble retenue et le
programme précisé à l’issue des études d’esquisse (diagnostic) approuvées par le
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maître d’ouvrage se composent d’une part des études d’avant-projet sommaire et
d’autre part des études d’avant projet définitif.

a) Les études d’avant projet sommaire :


Les études d’avant projet sommaire ont pour objet principal :
- De préciser la composition générale en plan et en volume
- D’apprécier les volumes intérieurs et l’aspect de l’ouvrage, ainsi que les
intentions de traitement des espaces d’accompagnement
- De proposer les dispositions techniques pouvant être envisagées ainsi
que les performances techniques à atteindre
- De préciser le calendrier prévisionnel de réalisation des travaux et le
découpage éventuel en tranches fonctionnelles
- D’établir une estimation provisoire du coût prévisionnel des travaux.
NB :
Il appartient au maître d’ouvrage de faire réaliser, à partir de l’estimation des
travaux, une analyse financière déclinant l’estimation du coût de l’opération
(Travaux + Honoraires + TVA + Imprévus + …)
L’avant projet sommaire complète les études d’esquisse. Il inclut un complément au
programme notamment pour la définition des performances techniques à atteindre.
Le maître d’œuvre établit l’estimation provisoire du coût prévisionnel des travaux,
dans la limite d’une variation de « n % » en dhs constants
Le maître d’ouvrage doit :
- Examiner les dispositions de l’APS
- Constater leur conformité avec ses exigences fonctionnelles et
financières
- Notifier par écrit au maître d’œuvre ses observations et réserves
Prestations à fournir :
Préciser la composition en plan et en volume :
- Plan d’ensemble 1/200
- Plan des niveaux 1/200
- Coupes principales 1/200
- Façades principales 1/200
- Plans des détails significatifs 1/100
b) Les études d’avant projet définitif :
Les études d’avant projet définitif fondées sur l’avant projet sommaire approuvé par
le maître d’ouvrage ont pour objet principal :
- De vérifier le respect des différentes réglementations
- De déterminer les surfaces détaillées de tous les éléments du programme

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- D’arrêter en plans, coupes et façades les dimensions de l’ouvrage ainsi que
son aspect
- De définir les principes constructifs, les matériaux et les installations
techniques
- De justifier les solutions techniques retenues
- D’établir l’estimation définitive du coût prévisionnel des travaux, décomposés
en lots séparés
NB :
Il appartient au maître d’ouvrage de faire réaliser, à partir de l’estimation
définitive des travaux, une analyse financière déclinant l’estimation définitive
du coût de l’opération (Travaux + Honoraires + TVA + Imprévus + …)
- D’arrêter le forfait de rémunération du maître d’œuvre.
- De permettre au maître d’ouvrage d’arrêter définitivement le programme et certains
choix d’équipements en fonction de l’estimation des coûts d’investissement,
d’exploitation et de maintenance.
Ce dernier point nécessitera des mises au point très précises avec le maître
d’ouvrage. C’est un point positif qui formalise la prise en compte, dès le stade
amont des études des paramètres « gestion/maintenance/exploitation » mais
qui alourdit les prestations du maître d’œuvre (et donc sa rémunération !).
Les études d’avant projet définitif comprennent l’établissement des dossiers de
consultation et de permis de construire et autres autorisations administratives ainsi
que l’assistance au maître d’ouvrage au cours de leurs instructions.

A noter :
Le maître d’ouvrage fournit au maître d’œuvre tous les documents du site permettant
de justifier l’intégration du projet. Il signe tous les documents y compris les
pièces graphiques, cette formalité vaut approbation du dossier d’avant projet.
Le maître d’œuvre établit l’estimation définitive du coût prévisionnel des travaux
(rappel du NB), dans la limite d’une variation de « n % » en euros constants et
ajuste le montant de la rémunération de maîtrise d’œuvre.
Prestations à fournir :
Le niveau de définition correspond à des documents graphiques établis au 1/100
avec certains détails au 1/50.
Vérifier le respect des diverses réglementations :
- Etablir les plans cotés de l’ouvrage, son aspect
- Plans d’ensemble 1/100
- Plans de tous les niveaux 1/100
- Coupes, façades 1/100
- Détails significatifs 1/50
- Pré dimensionnement des structures et fondations 1/100

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3éme étape : Les études de projet


Les études de projet fondées sur le programme arrêté et les études d’avant projets
approuvées par le maître d’ouvrage ainsi que sur les prescriptions de celui-ci
découlant du permis de construire et autres autorisations administratives définissent
la conception générale de l’ouvrage.
Les études de projet ont pour objet principal :
- De préciser par des plans, coupes, élévations, les formes des différents
éléments de la construction, la nature et les caractéristiques des
matériaux et les conditions de leur mise en œuvre
- De déterminer l’implantation, et l’encombrement de tous les éléments
techniques
- De préciser les tracés des alimentations et évacuations de tous les
fluides et, en fonction du mode de dévolution des travaux, coordonner les
informations et contraintes nécessaires à l’organisation spatiale des
ouvrages
- Décrire les ouvrages et établir les plans de repérage nécessaire à la
compréhension du projet
- D’établir un coût prévisionnel des travaux décomposé par corps d’état
sur la base d’un métré
- De permettre au maître d’ouvrage au regard de cette évaluation
d’arrêter le coût prévisionnel de la réalisation de l’ouvrage et par
ailleurs d’estimer les coûts de son exploitation
- De déterminer le délai global de réalisation de l’ouvrage

Les études de projet finalisent la conception générale du projet, le développement


technique étant réalisé dans les études d’exécution.

Les études de projet contiennent donc :

- Les caractéristiques fonctionnelles, dimensionnelles et de


positionnement, le choix des matériaux et équipements ainsi que
les limites de prestation
- Les descriptifs des ouvrages et les devis quantitatifs
- Des plans « guide » suffisamment précis pour permettre à l’entreprise
de faire son prix sans études complémentaires
- Les études techniques comprennent les prés études nécessaires à
l’établissement des plans de synthèse destinées à résoudre l’essentiel
des problèmes de coordination en amont. Elles demandent donc des pré
calculs et mises au point pour le pré dimensionnement des structures,
fluides, éléments de façades, etc., …

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Prestations à fournir :

a) Dossier de conception générale :


- Plans de tous les niveaux 1/50
- Façades et coupes 1/50
- Schémas fonctionnels selon une échelle appropriée
- Plans de repérage selon une échelle appropriée
b) Dossier détaillé :
- Détails significatifs de conception architecturale 1/20 à 1/2
- Implantations des équipements
- Eléments de structure 1/50
- Eléments techniques 1/50
- Tracés des fluides
- Devis descriptif des ouvrages tous corps d’état
- Coût prévisionnel des travaux par corps d’état
- Délai global de réalisation de l’ouvrage

Etape d’Assistance pour la passation des contrats de travaux :


L’assistance apportée au maître d’ouvrage pour la passation des contrats de travaux
sur la base des études qu’il a approuvées a pour objet principal :

- De préparer la consultation des entreprises de manière telle que celles-


ci puissent présenter leurs offres en toute connaissance de cause, sur
la base d’un dossier constitué de pièces administratives et techniques.
- De préparer la sélection des candidats
- D’analyser les offres des entreprises, les variantes éventuelles
- D’analyser les méthodes ou solutions techniques en s’assurant qu’elles
sont assorties de toutes les justifications et avis techniques, en vérifiant
qu’elles ne comportent pas d’omissions, d’erreurs, contradictions
normalement décelables par un homme de l’art. La partie financière de
l’analyse comporte une comparaison des offres entre elles et avec le
coût prévisionnel des travaux
- De préparer la mise au point des marchés.

Prestations à fournir :

Le maître d’œuvre rassemble les éléments du projet nécessaire à la consultation, de


façon à ce que les entreprises consultées soient en mesure d’apprécier la nature, la
quantité, la qualité et les limites de leurs prestations et d’établir leurs offres en toute
connaissance de cause. Il assiste ou établit pour le compte du maître d’ouvrage le
dossier de consultation, le règlement particulier de l’appel d’offres, les cahiers des
clauses administratives et/ou techniques, le projet de contrat, …

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Préparation de l’appel d’offres le maître d’œuvre :

- Prépare la sélection des candidats


- Analyse les candidatures
- Constitue le dossier d’appel d’offres à partir du « Projet » y compris les
pièces administratives
- Répond aux demandes des entreprises pendant la période de l’appel
d’offres

Analyse des offres le maître d’œuvre :

- Assiste le maître d’ouvrage à l’ouverture des plis des entreprises


- Dépouille les offres
- Vérifie leur conformité au projet
- Réalise une analyse comparative et détaillée
- Etablit un rapport technique et financier
- Propose les mises au point nécessaires dans le respect de l’enveloppe
financière et du programme retenus par le maître d’ouvrage.

Phase d’exécution :

1. Les études d’exécution et de synthèses

Les études d’exécution permettent la réalisation de l’ouvrage. Elles ont pour principal
objet d’assurer pendant la phase d’études d’exécution la cohérence spatiale des
éléments de l’ouvrage de tous les corps d’état dans le respect des dispositions
architecturales, techniques, d’exploitation et de maintenance du projet.
Il convient de faire:
- Etablir tous les plans d’exécution et spécifications à l’usage du chantier
ainsi que les plans de synthèse
- Etablir un devis quantitatif par lot ou corps d’état
- Etablir un calendrier prévisionnel d’exécution des travaux par lot
- Effectuer la mise en cohérence technique des documents fournis par
les entreprises.

Prestations à fournir :
- Dossier technique, plans d’exécution et spécifications à l’usage du chantier,
à titre d’exemple non exhaustif : coffrage, ferraillage, charpente, étanchéité,
couverture, menuiserie, métallerie, isolation, faux plafonds, revêtements
scellés, plomberie sanitaire, chauffage, climatisation, ventilation, électricité
courant faible et courant fort, ascenseur, équipement cuisine, laboratoires, …

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2. Visa des études d’exécution et de synthèse :

Lorsque les études d’exécution sont tout ou partie réalisées par les entreprises, le
maître d’œuvre doit s’assurer que les documents établis respectent les dispositions
du projet et il les examine en vue de délivrer son visa.
L’examen de la conformité du projet ne dégage pas l’entreprise de sa propre
responsabilité.
Le maître d’œuvre participe donc à la cellule de synthèse.

3. Direction de l’exécution des contrats de travaux :

La direction de l’exécution des contrats de travaux a pour objet principal :

- De s’assurer que les documents d’exécution ainsi que les ouvrages en


cours de réalisation respectent les dispositions des études effectuées
- De s’assurer que les documents qui doivent être produits par
l’entrepreneur, en application du contrat de travaux, ainsi que l’exécution
des travaux sont conformes aux contrats conclus et ne comportent ni
erreur, ni omission, ni contradiction normalement décelables par un
homme de l’art.
- De délivrer tous les ordres de service, établir tous les procès verbaux
nécessaires, procéder aux constats contradictoires et organiser et diriger
les réunions de chantier.
- D’informer systématiquement le maître d’ouvrage sur l’état
d’avancement et des prévisions des travaux et dépenses, avec
indication des évolutions notables.
- De vérifier les décomptes mensuels ou les demandes d’avance
présentées par l’entrepreneur, d’établir les états d’acomptes, de vérifier le
décompte final, d’établir le décompte général.
- De donner un avis au maître d’ouvrage sur les réserves
éventuellement formulées par l’entrepreneur en cours de réalisation
des travaux et sur le décompte général.
- D’assister le maître d’ouvrage en cas de litige sur l’exécution ou le
règlement des travaux. Il rédige et instruit les mémoires de réclamation.
Prestations à fournir :
Direction de chantier :

- Organisation et pilotage des intervenants dans le chantier


- Contrôle de l’exécution des travaux conformément aux règles de l’art
propre à la construction du bâtiment:
o Terrassement du terrain et reliage Voirie et Réseaux Divers (VRD)
o Gros-œuvre : stabilité et solidité du bâtiment (fondations,
structure)
o Second-œuvre : étanchéité, esthétique et confort

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- Rédaction et diffusion des comptes-rendus de chantier
- Information du maître d’ouvrage sur l’état d’avancement et des prévisions
de travaux, indications des évolutions
- Etablissement des ordres de services et procès verbaux
N.B :
L’Ordonnancement, Coordination et Pilotage du chantier – OPC – sera
traité tout en développant la maitrise des techniques d’établissement :
 Des plannings des travaux
 L'établissement du calendrier de remise des
documents par phase,
 D’un reporting complet de suivi des chantiers
 Etc.….

Vérification des comptes :

- Vérifier les situations mensuelles de l’entreprise, établissement des


propositions de paiement
- Proposition au maître d’ouvrage des demandes de travaux
supplémentaires et rédaction des avenants aux contrats de travaux
- Vérifier les mémoires définitifs des travaux des entreprises, proposition de
paiement pour solde
- Etablir le décompte général définitif
- Instruire les mémoires en réclamation des entreprises et assister le maître
d’ouvrage pour régler les litiges

4- Assistance aux opérations de réception :

L’assistance apportée au maître de l’ouvrage lors des opérations de réception et


pendant la période de garantie de parfait achèvement a pour objet principal :

- D’organiser les opérations préalables à la réception des travaux


- D’assurer le suivi des réserves formulées lors de la réception des travaux
jusqu’à leur levée
- De procéder à l’examen des désordres signalés par le maître d’ouvrage
- De constituer le dossier des ouvrages exécutés nécessaire à leur
exploitation à partir des plans conformes à l’exécution remis par
l’entrepreneur, des plans de récolement ainsi que des notices de
fonctionnement et des prescriptions de maintenance des fournisseurs.

A noter :
Le maître d’œuvre assure son rôle de conseil du maître d’ouvrage jusqu’à
l’issue de la période de garantie de parfait achèvement.
Prestation qui dépend de la volonté des entreprises à effectuer les reprises
nécessaires à la levée des réserves.

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La réception constitue l’acte par lequel le maître d’ouvrage accepte les travaux
réalisés par l’entrepreneur. La réception intervient à la demande de l’entrepreneur.
Elle est consignée par procès verbal et contient éventuellement des réserves. Elle
peut porter sur la totalité de l’ouvrage ou bien sur une tranche des travaux.
C’est le Maître d’ouvrage qui prononce la réception des travaux.
La réception constitue le point de départ des délais de responsabilités et garanties
légales, ainsi la responsabilité de l’ouvrage est transférée au maître de l’ouvrage.

Prestations à fournir :

Assistance du maître d’ouvrage pour la réception :


- Organisation de l’inspection des travaux en vue de la réception
- Rédaction des procès verbaux et liste des réserves éventuelles
- Suivi du déroulement des reprises et constatation de la levée des
réserves à la date prévue, et en présence du maître d’ouvrage
- Assistance au maître d’ouvrage pendant le période de parfait achèvement en
tant que conseil pour les désordres pouvant survenir.

Dossier des ouvrages exécutés :

Le maître d’œuvre s’assure que l’ensemble des plans est conforme à la réalisation,
et fait procéder aux modifications qui s’imposent.
Il collecte l’ensemble des plans et schémas techniques conformes à la
réalisation, rassemble les manuels d’équipement et les notices de
fonctionnement permettant la maintenance, collecte les
PV d’essais et transmet le tout au maître d’ouvrage.

5- Ordonnancement coordination et pilotage du chantier :

L’ordonnancement, la coordination et le pilotage du chantier : C’est un processus de


conduite d’un chantier de bâtiment ou travaux de génie civil à travers ses différentes
phases de réalisation :

 Pendant la phase de préparation des travaux


 Pendant la période d’exécution des travaux
 Pendant la phase d'assistance aux opérations de réception

OPC a pour objet principal :

- D’analyser les tâches portant sur les études d’exécution et les travaux,
- De déterminer leurs enchaînements
- D’harmoniser dans le temps et dans l’espace les actions des
intervenants au stade des travaux,
- De mettre en application les mesures d’organisation jusqu’à la levée des
réserves.
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- De proposer les mesures visant au respect des délais d’exécution des
travaux (pénalités),
- De présider le collège interentreprises le cas échéant.
Cette mission peut être exécutée par la maîtrise d’œuvre ou par une entité
spécialisée.

Prestations à fournir :

Etudes préliminaires :
- Organigramme de tous les intervenants
- Mise au point du processus de diffusion des informations et de circulation des
documents
- Inventaire des contraintes et des formalités
- Examen détaille des documents contractuels.
Préparation de chantier :
- Organisation du chantier avec les entreprises
- Mise au point des relations interentreprises
- Coordination des actions d’hygiène et de sécurité sur le chantier (voir support
ci-joint)
- Planification et coordination temporelle des études d’exécution
- Elaboration du calendrier général d’exécution des travaux
- Edition des diagrammes détaillés à barres

Exécution des travaux :


- Organisation générale et vie commune (liaison MO, Moe, …)
- Contrôle des délais et tenue à jour des relevés d’intempéries et de l’état des
effectifs
- Constat des retards et propositions de pénalités
- Calage des calendriers
- Organisation des visites de fin de phases
- Préparation et coordination des réunions interentreprises
- Rédaction et diffusion des comptes rendus OPC

Réception :

- Planification des essais et réception techniques collecte des PV


- Assistance au maître d’œuvre pour les visites préparatoires à la réception
- Rédaction et diffusion des observations et du suivi des remarques
- Présence aux opérations de réception
- Organisation animation et contrôle de l’exécution des levées des
réserves
- Rapport de fin de chantier
- Proposition pour l’imputation des retards, ….

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6 - Gestion des risques des projets :

A - Introduction

Les intervenants dans le secteur de bâtiment et travaux de génie civil construisent,


réparent, rénovent, transforment et démolissent des constructions d’habitation, des
bureaux, des lieux de culte, des usines, des hôpitaux, des routes, des ponts, des
galeries, des stades, des ouvrages portuaires, des aéroports, etc…

Ces ouvrages peuvent être soumis, depuis leur construction et durant toute leur vie,
à des risques d’où la nécessité de la mise en place d'une démarche ou un dispositif
de Maîtrise des Risques garantissant la protection de l’homme et permettre de limiter
l’endommagement de ses biens.

B- Définitions

1- Définition du danger

Un danger est le non respect du bon fonctionnement d’une propriété ou faculté :

- d'un objet (agent, machine, équipement de travail…);


- D'un procédé (mouvement, transport, procédé chimique…);
- D'une situation;
- D'une méthode de travail, d'une habitude;
- Ou d'une personne...

Qui peut conduire à des conséquences néfastes

2- Definition du risque

On peut définir le risque comme l'exposition à un ou plusieurs dangers.

La notion de risque est à mettre en relation avec des situations ou des procédés
(environnement et activités) qui présentent une probabilité qu'un danger se réalise et
provoque des dommages. c’est à dire tout ce qui peut mener à des accidents ou à
des atteintes à la santé.

1- Définition du risque professionnel

Les risques professionnels dans le secteur du bâtiment et travaux publics sont


essentiellement la conséquence d'un état de "non-sécurité" ;ils peuvent être d'origine
humains ; matériels ; ou d'organisation.

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Ils engendrent un coût socio- économique supporté entièrement par l'entreprise dont
l'incidence peut constituer une lourde charge.
Les risques professionnels dans les BTP sont multiples et de plusieurs ordres
nécessitent un très grand effort de prévention et une très grande vigilance pour
hausser le niveau de la sécurité sur les lieux du travail.. Cela implique que si l'on
souhaite agir directement sur le risque, il faut connaître exactement ce dernier afin
d'analyser et évaluer chaque situation. Cet examen permet de prévenir les risques,
de manière à les réduire et à s'en protéger.
L'idéal vers lequel chacun souhaite aller, c'est le risque zéro. Malgré une série de
précautions prises dans les actes quotidiens, la probabilité qu'il subsiste des risques
n'est pas nulle ! C'est la raison pour laquelle la prévention des événements non
désirables doit se réaliser méthodiquement.
Il faut prendre le temps nécessaire afin de recueillir les informations, contrôler
l'origine, comparer et analyser la situation, préparer un projet d’action (mise en place
d’une démarche préventive), le mettre en œuvre et l'évaluer.
L'objectif spécifique d'une telle démarche est qu'un événement indésirable, accident
ou maladie lié à l'activité de travail, ne se reproduise plus. c’est tout simplement
l’application des outils ou biens les principes de la sécurité ;qui garantie la qualité du
travail et donne à l’entreprise son image de marque .
Bien qu'il soit très difficile de déterminer un seuil minimum de risques, les
responsables de la santé et de la sécurité des travailleurs doivent toujours
déterminer un seuil minimum de prévention, en-dessous duquel il ne faut jamais
descendre, car le non-respect des règles élémentaires de sécurité peut entraîner des
accidents et des maladies graves, ayant des conséquences d'une part sur la famille
de la victime et d'autre part sur l'organisation du travail.
C- Démarche de gestion des risques des projets
1/ Identifier et analyser les risques
 Identifier les objectifs fondamentaux
 Identifier les ressources nécessaires Les risques menacent les
ressources, pas les objectifs !
2/ Prioriser
Quelles sont les priorités ?
Risque = gravité * fréquence
( risque ou sa gravité varie en fonction de sa fréquence ou sa probabilité )
 Les risques négligeables dont la fréquence ou la gravité est
faible
 Quels sont des problèmes qui doivent être résolus Les
risques intolérables : iI faut abandonner ou changer de projet

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3/ Prévenir
Plan de prévention:
Il existe deux types de stratégies de réduction des risques :
- Réduire leur gravité => protection
- Réduire leur fréquence => prévention
.. Ou les deux à la fois..
Réduire le risque par des dispositifs :
• Techniques (sécurité,)
• Juridiques (clauses contractuelles)
• Organisationnels (réaffectations de membres de l’équipe)
• Financiers (réserve de 5% d’imprévus)
4/ Suivre
– Organisation : réunion, jalons, définition des responsabilités …
– mettre en place les outils efficaces pour l’éxecuton du projet
-- Mettre à jour le plan de suivi des risques :

 maitriser les intervalles réguliers des taches


 contrôler les événements majeurs pour le projet

Identification et Analyse des risques

L'identification des risques consiste à déterminer quels risques sont


susceptibles d'affecter le projet, et de répertorier leurs caractéristiques.
L'identification des risques n'est pas une activité ponctuelle; elle doit être
reprise régulièrement tout au long du projet.
L’analyse a pour but la recherche des facteurs des risques et la maîtrise des
risques par les mesures de prévention et de protection : c'est la démarche
classique de gestion des risques.
L’analyse des risques consiste à fournir les réponses aux trois questions
suivantes :

Quels événements non désirés peuvent se produire ?


Quels en sont les effets et conséquences ?
Quelle est la fréquence ou la probabilité ?

1 ° Analyse quantitative

Elle ne fournit que peut d'indication pour guider l'action du décideur car elle
permet de quantifier la dispersion de la réalisation prévisionnelle d'un objectif de
durée ou de coût.

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2 ° Analyse qualitative

a-La phase d’élaboration du projet


+Les risques internes à l’entreprise :
Manque de clarté des tâches
Incohérence des cahiers de charges du projet
Risques techniques
Problème de maîtrise du processus de développement
+Les risques externes à l’entreprise
+Les risques liés à la prévision d'utilisation de ressources.
+ Risques relatifs à la définition des ressources requises.

b-La phase d'exécution.

+ Le risque de détection tardive.


+ Le risque de réponses inappropriées
+ La prise en compte du risque
+ La diminution du risque en phase d'élaboration.
+L'amélioration du niveau d'information.
La prévention :

Des mesures peuvent être prises pour limiter l'apparition de l'événement redouté.
Cette stratégie est le plus souvent appliquée en premier lieu et surtout lorsque le
danger est dramatique (brûlure grave, chute de grande hauteur, coupure, pouvant
entrainer la mort ou des effets indésirables). La prévention peut aussi se faire par
"évitement", c'est-à-dire, l'activité présentant un risque peut être suspendue. Du
point de vue des décideurs, cette stratégie est la moins risquée et la moins chère,
mais elle représente un frein au développement de l'entreprise. De plus, la plupart
du temps, elle reporte le risque sur d'autres entreprises, ou bien elle le remet à
plus tard.

L'acceptation d'un risque fait suite à une étude de danger. Cette étude permet
d'évaluer les dommages pouvant être causés à des personnes exposées si
l'événement redouté a lieu. Ainsi, un risque sans gravité conséquente peut être
accepté par les travailleurs au compte de l'entreprise.
Par exemple "certains électriciens refusent de porter de gros gants en caoutchouc
lorsqu'ils travaillent hors-tension, et de devoir les retirer toutes les 10 minutes ".
L'acceptation est aussi valable lorsque le moyen de protection coûte trop cher ou
gêne énormément l'ouvrier dans sa tâche. Cette approche ne permet pas de
protéger les personnels ni l'outil de production tant qu'aucune volonté de réduction
du risque ne se manifeste.

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D- Coordination en matière de sécurité et de protection de la sante (SPS)

Une coordination en matière de sécurité et de protection de la santé (SPS) doit


être organisée pour tout chantier ( projet ) de bâtiment ou de génie civil où sont
appelés à intervenir plusieurs entreprises ou travailleurs indépendants, sous-
traitants inclus, afin de prévenir les risques résultant des interventions simultanées
ou successives des entreprises.
A cet effet le maître d'ouvrage désigne un coordonnateur en matière de sécurité et
de protection de la santé pour chacune des deux phases de conception et de
réalisation.
Afin d'assurer la sécurité et de protéger la santé des personnes qui interviennent
sur un chantier de bâtiment ou de génie civil, le maître d'ouvrage, le maître
d'œuvre et le coordonnateur en matière de sécurité et de protection de la santé
,mettent en œuvre, pendant la phase de conception, d'étude et d'élaboration du
projet et pendant la réalisation de l'ouvrage, les principes généraux de prévention .
Ces principes sont pris en compte notamment lors des choix architecturaux et
techniques ainsi que dans l'organisation des opérations de chantier, en vue :

1º De permettre la planification de l'exécution des différents travaux ou


phases de travail se déroulant simultanément ou successivement ;
2º De prévoir la durée de ces phases ;
3º De faciliter les interventions ultérieures sur l'ouvrage.
D.1- Les principes de prévention des risques
Application d’une démarche fondée sur la connaissance des risques, leur évaluation
et l’adaptation permanente des mesures de prévention, pour assurer la sécurité et la
santé des salariés sur la base des principes généraux de prévention suivant :
a - Eviter les risques ;
b - Evaluer les risques qui ne peuvent pas être évités ;
c - Combattre les risques à la source ;
d- Adapter le travail à l’homme, en particulier en ce qui concerne la
conception des postes de travail ainsi que le choix des équipements
de travail et des méthodes de travail et de production, en vue
notamment de limiter le travail monotone et le travail cadencé et
de réduire les effets de ceux-ci sur la santé ;
e - Tenir compte de l’évolution de la technique ;
f - Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n’est pas dangereux ou
par ce qui l’est moins ;
g - Planifier la prévention en y intégrant, dans un ensemble cohérent,
la technique, l’organisation du travail, les conditions de travail, les
relations sociales et l’influence des facteurs ambiants ;
h - Prendre les mesures de protection collectives en leur donnant la
priorité sur les mesures de protections individuelles ;
i - Donner les instructions appropriées aux travailleurs.

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D.2- La mission du Coordonnateur Sécurité


Le coordonnateur sous la responsabilité du maître d'ouvrage veille à ce que les
principes généraux de prévention des risques soient effectivement mis en œuvre :

1° Au cours de la conception, de l'étude et de l'élaboration du projet de l'ouvrage :

a) élabore le plan général de coordination


b) constitue le dossier d'intervention ultérieure sur l'ouvrage ;
c) ouvre un registre-journal de la coordination ;
d) définit les sujétions afférentes à la mise en place et à l'utilisation des
protections collectives, des appareils de levage, des accès provisoires et des
installations générales, notamment les installations électriques, et mentionne
dans les pièces écrites leur répartition entre les différents corps d'état ou de
métier qui auront à intervenir sur le chantier ;
e) assure le passage des consignes et la transmission des documents visés
ci-dessus au coordonnateur de la phase de réalisation de l'ouvrage lorsque
celui-ci est différent ;
2° Au cours de la réalisation de l'ouvrage :
a) organise entre les différentes entreprises, y compris sous-traitantes,
qu'elles se trouvent ou non présentes ensemble sur le chantier, la coordination
de leurs activités simultanées ou successives, les modalités de leur utilisation
en commun des installations, matériels et circulations verticales et
horizontales, leur information mutuelle ainsi que l'échange entre elles des
consignes en matière de sécurité et de protection de la santé ; à cet effet, il
doit, notamment, procéder avec chaque entreprise, y compris sous-traitante,
préalablement à l'intervention de celle-ci, à une inspection commune au cours
de laquelle sont en particulier précisées, en fonction des caractéristiques des
travaux que cette entreprise s'apprête à exécuter, les consignes à observer ou
à transmettre et les observations particulières de sécurité et de santé prises
pour l'ensemble de l'opération ; cette inspection commune a lieu avant remise
du plan particulier de sécurité et de protection de la santé lorsque l'entreprise
est soumise à l'obligation de le rédiger ;
b) veille à l'application correcte des mesures de coordination qu'il a définies
ainsi que des procédures de travail qui interfèrent ;
c) tient à jour et adapte le plan général de coordination et veille à son
application ;
d) complète en tant que de besoin le dossier d'intervention ultérieure sur
l’ouvrage.

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3° Tient compte des interférences avec les activités d'exploitation sur le site à
l'intérieur ou à proximité duquel est implanté le chantier et à cet effet, notamment :

a) procède avec le chef de l'établissement en activité, préalablement au


commencement des travaux, à une inspection commune visant à délimiter le
chantier, à matérialiser les zones du secteur dans lequel se situe le chantier
qui peuvent présenter des dangers spécifiques pour le personnel des
entreprises appelées à intervenir, à préciser les voies de circulation que
pourront emprunter le personnel ainsi que les véhicules et engins de toute
nature des entreprises concourant à la réalisation des travaux, ainsi qu'à
définir, pour les chantiers non clos et non indépendants, les installations
sanitaires, les vestiaires et les locaux de restauration auxquels auront accès
leurs personnels ;
b) communique aux entreprises appelées à intervenir sur le chantier les
consignes de sécurité arrêtées avec le chef d'établissement et, en particulier,
celles qu'elles devront donner à leurs salariés, ainsi que, s'agissant des
chantiers non clos et non indépendants, l'organisation prévue pour assurer
les premiers secours en cas d'urgence et la description du dispositif mis en
place à cet effet dans l'établissement ;

4° Préside le collège interentreprises de sécurité, de santé et des conditions de


travail lorsqu'il est requis ;

5° Prend les dispositions nécessaires pour que seules les personnes autorisées
puissent accéder au chantier.

D. 3- Outils de coordination de la sécurité

(P.G.C.S.P.S ; D.I.U.O et R.J.C) constituent les outils de prévention des risques


établaient par le Coordonnateur du S.P.S ou mis à sa disposition pour qu’il puisse
assurer sa mission.

P.G.C.S.P.S : Plan Général de Coordination de Sécurité et de Protection de la


Santé.
PPSPS : Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé.
D.I.U.O : Dossier d’intervention ultérieure des ouvrages.
R.J.C : Registre journal de coordination

a - Plan Général de Coordination de Sécurité et de Protection de la Santé


(P.G.C.S.P.S )
Le Plan Général de coordination en matière de sécurité et de protection de la santé
(P.G.C.S.P.S.) est un document écrit, élaboré par l’organisateur qui définit
l’ensemble des mesures propres à prévenir les risques découlant de l’interférence ou

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de la succession, des activités des différentes entreprises intervenantes sur le
chantier.
Le Plan Général de Coordination P.G.C. en matière de Sécurité et de Protection de
la Santé, établi par le Coordonnateur S.P.S. de l'opération, constitue une pièce du
dossier de consultation des entreprises.
Il est communiqué à toutes les entreprises fournisseurs et sous-traitants de
l’organisateur ainsi qu’aux exposants, qui doivent le transmettre à leurs propres
sous-traitants, fournisseurs, architectes.
Le P.G.C. concerne l'ensemble des intervenants.
Les éléments contenus dans le présent document ont un caractère obligatoire.
Les entreprises contractantes y compris les sous-traitants et travailleurs
indépendants devront en tenir compte notamment pour l'élaboration de leurs Plans
Particuliers de Sécurité et de Protection de la Santé (P.P.S.P.S.)
Le Plan Général de Coordination de Sécurité et de Protection de la Santé
(P.G.C.S.P.S), cité dans le C.C.A.P. aux articles « Pièces constitutives du Marché »
constitue donc une pièce ESSENTIELLE du dossier de marché de travaux pour
chaque entreprise.

a-1 Domaine d’Application du PGCSPS


Cas des travaux Bâtiment ou génie civil d’une :
• durée de plus de 30 jours et effectif prévisible de 20 travailleurs à
un moment quelconque du chantier,
• ou d'un volume de travaux supérieur à 500 hommes x jours,
• ou travaux à risques particuliers.
a- 2 Etablissement du P.G.C.S.P.S
La première version du P.G.C.S.P.S est établie dés la phase de conception , d’étude
et d’élaboration du projet .
Elle doit être jointe aux documents remis par le maitre d’ouvrage aux entrepreneurs
lors de l’appel d’offres.
Le P.G.C.S.P.S résulte de l’étude d’esquisses et l’avant- projet sommaire du maitre
d’œuvre.
Il intègre les sujétions liées à l’environnement du chantier , aux choix architecturaux ,
au planning prévisionnel et anticipe sur les choix techniques possibles des futurs
intervenants .
a- 3 Contenu du P.G.C.S.P.S
II doit contenir
· Les renseignements administratifs.
· Les mesures d'organisation générale arrêtées par le maître d'œuvre.
· Les mesures de coordination prises par le coordonnateur.
· Les voies ou zones de circulation (horizontales et verticales),
· Les conditions de manutention des matériaux et matériels (limitation du
recours aux manutentions manuelles),
· Les zones de stockage (délimitation, aménagement),
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· Le stockage, l'élimination, l'évacuation des déchets et décombres,
· L'enlèvement des matériaux dangereux utilisés,
· L'utilisation des protections collectives, des accès provisoires, des énergies,
· Les dispositions en matière d'interactions sur le site.
· Les sujétions dues à l'exploitation du site.
· Les mesures prises pour assurer le maintien du chantier en bon ordre et en
état de salubrité.
· Les renseignements pratiques concernant les secours.
· Les modalités de coopération entre les entrepreneurs.
Le PGCSPS doit plutôt définir des obligations claires de résultat pour prévenir
les risques qui y sont mentionnés. S'il fixe des obligations de moyens, ceux-ci
doivent être motivés pour permettre aux entreprises de proposer des variantes
présentant des garanties équivalentes en matière de sécurité et de protection
de la santé.
Toute réalisation demandée dans le PGCSPS doit inclure
· le descriptif détaillé de la prestation ;
· la désignation du lot "réalisateur" ;
· l'ensemble des lots "utilisateurs" ;
· le calendrier d'exécution, avec points critiques et points d'arrêt ;
· les mesures de substitution en cas de défaillance ;
· les procédures de contrôle ;
· les éventuelles mesures coercitives.

a- 4 Consultation du PGCSPS
Le PGCSPS est tenu à disposition sur le chantier et peut être consulté par :

o le médecin du travail.
o les membres des Comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail
o des entreprises ,ou à défaut les délégués du personnel .
o l'inspecteur du travail ou le fonctionnaire assimilé.
o les agents du Service de prévention compétent de la Caisse nationale
o d'assurance maladie.
b- Plan particulier de sécurité et de protection de la santé (PPSPS)

Ce document doit être établi par les entreprises intervenantes.


Il est établi pour toute opération soumise à un plan général de coordination en
matière de sécurité et de protection de la santé (PGCSPS).
Il est adressé au coordonnateur désigné.
Le plan doit analyser de façon précise les dispositions prises en matière de secours,
les dispositions prévues en matière d’hygiène et celles concernant les locaux
destinés au personnel du chantier.
Il prend en compte les mesures de coordination générales décidées par le
coordonnateur dans le PGCSPS. Il distinguera pour ce faire, les risques « importés »
par les autres entreprises présentes simultanément sur le chantier, les risques
« exportés » par les travaux de l’entreprise et les risques propres au chantier.
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Il doit donc, comporter plusieurs parties bien distinctes pour permettre au
coordonnateur de réaliser l’harmonisation des plans et d’en tirer toutes les
conséquences, notamment, en matière d’adaptation du PGCSPS.
L’entrepreneur dispose de 30 jours pour élaborer son plan à compter de la
notification du marché signé par le Maître de l’ouvrage. L’entrepreneur principal est
tenu de laisser 30 jours également au sous-traitant s’il doit exécuter des travaux de
gros-œuvre ou du lot principal ou sur un des travaux entrant dans la liste des travaux
à risques particuliers.
Ces délais sont impératifs et doivent être isolés par le Maître de l’ouvrage ou par
l’entrepreneur principal en cas de sous-traitance, du délai d’exécution des travaux
proprement dits.

b-1 Contenu du P.P.S.P.S


Le PPSPS mentionne :
1) les nom et adresse de l'entrepreneur ;
2) l'évolution prévisible de l'effectif sur le chantier ;
3) le nom et qualité de la personne chargée de diriger l'exécution des travaux ".
4) la description des travaux et des processus de travail pouvant présenter des
risques pour la sécurité et la santé des autres intervenants.
5) la liste les différents modes opératoires des tâches avec mention des
éventuels risques que ceux-ci amènent.
6 ) les dispositions à prendre pour prévenir les risques pour la sécurité et la santé
que peuvent encourir les salariés de l'entreprise ".
Chaque entrepreneur appelé à exécuter ces travaux devra établir un PPS SPS qui
analysera ces risques suivant une démarche détaillée et précise.
c - Dossier d’intervention ultérieure des ouvrages (DIUO)

Les entrepreneurs sont tenus de communiquer à la maîtrise d’oeuvre et au CSPS,


les plans de récolement et autres documents (schéma, notices techniques, notices
d’utilisation, notices d’entretien, plans d’accès) qui devront constituer le DIUO.
Ceux ci devront lister les habilitations nécessaires par type d’intervention, établir une
fiche de périodicité des contrôles, d’entretien et de maintenance, et, fournir les
modes opératoires.
Le DIUO est défini 15 jours après la réception du « projet » par le coordonnateur
SPS et le communique au Maître de l’ouvrage.
C’est un dossier rassemblant toutes les données facilitant la prévention des risques
professionnels lors d’interventions ultérieures, lors de la conception et pendant la
réalisation d’un ouvrage et à obtenir les conditions de sécurité de ceux qui auront à
en assurer l’entretien.
Le coordonnateur veillera à la prise en compte des conditions de sécurité des
personnes qui interviendront à assurer l’entretien et le maintien de l’ouvrage en bon
état.

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Liste des éléments à nous fournir pour constituer le


D.I.U.O

d - Registre journal de coordination (RJC)

Le RJC ou registre journal de coordination se présente comme un cahier à pages


numérotées et dans lequel le coordonnateur SPS consigne dans leur ordre
chronologique tous les éléments liés à la sécurité et la protection de la santé des
travailleurs et le fait viser par les intéressés et le Maître d’œuvre,
En phase de conception, sont consignés :
- tous les avis, observations ou notifications qu’il est nécessaire de faire, ainsi
que les réponses éventuelles ;
- tous les événements intéressant la prévention et notamment les avis émis
sur les dossiers d’Etudes et les suites qui leur sont données.
Au plus tard à la fin de chaque mois où dès qu’il le juge nécessaire, le coordonnateur
SPS transmet au Maître de l’ouvrage et au Maître d’œuvre les compléments
apportés au RJC depuis le dernier envoi.
Le registre journal est conservé par le coordonnateur pendant une durée de 5
années à compter de la date de réception de l’ouvrage.
Le coordonnateur transmet systématiquement au Maître de l'ouvrage une copie
certifiée conforme au registre journal de coordination.

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III ) - Notions et Méthodes de Planification :

I. Pourquoi la planification ?

En premier lieu,

Il est essentiel que tous les partenaires comprennent et acceptent les règles
fondamentales qui régiront le projet. Il faut veiller à ce que les objectifs soient
formulés clairement de façon à éviter tout désaccord ultérieur.

En second lieu,

Le plan de mise en œuvre d’un projet contribue à la maîtrise et à la mesure de son


progrès. Maintenant que la constitution de l’équipe et les possibilités de financement
sont déterminées, vous devriez passer en revue votre plan et y ajouter les détails
particuliers qui faciliteront une gestion réussie.

Troisièmement,

Le plan de projet vous aidera à faire face aux changements susceptibles de survenir
ou, plutôt, qui surviendront inévitablement. Que se passera-t-il, par exemple, si l’un
des intervenants ajoute un nouvel objectif au projet? Un plan de projet détaillé vous
aide à affronter ce type de situation et à vous en tenir aux objectifs généraux du
projet.

Enfin,

Le plan d’exécution d’un projet contribue à consolider le soutien des parties


prenantes au cours des mois ou des années que durera le projet. Encore une fois, ce
fait est particulièrement important parce que vous aurez besoin du soutien de
personnes appartenant à divers organismes et sur lesquelles vous ne pourrez
exercer aucune autorité directe.
Prévoyez suffisamment de temps pour obtenir l’accord des divers représentants des
parties prenantes, particulièrement s’ils ont des horaires qui ne concordent pas avec
les vôtres. Ne sous-estimez pas le temps requis pour parvenir à une entente.

II. Principes de l’activité de planification :

1. Délimitation du projet
Il existe deux types de contrats :
 Contrats en engagement de moyens : cela correspond à une fourniture de
ressources durant un temps prédéfini (sans engagement sur le résultat à
terme de ce temps)
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 Contrats en engagement de résultats : On se doit alors de produire le bien ou
le service défini dans le contrat pour un montant prédéfini. Il se peut que le
coût réel de la prestation soit inférieur au contrat (bénéfice) ou supérieur
(travail à perte).

2. Estimation des charges


Trois méthodes pour estimer les charges

a) Analytique
Basée sur l’estimation individuelle de chaque tache et sur l’agrégation des différents
résultats. Cela oblige à l’analyse des résultats, permet es itérations successives.
Mais c’est un processus long qui nécessite une connaissance fine des taches du
projet.

b) Analogiques
S’appuyant donc sur l’expérience et sur les résultats de projets passés.

c) Experts
Utilisant ainsi la synthèse des différentes estimations réalisées par plusieurs experts.

3. Synthèse des paramètres nécessaires pour effectuer une planification

Pour le projet dans son ensemble


 Liste structurée des tâches élémentaires (WBS)
 Liste des ressources affectées au projet
 Calendrier global du projet (jours travaillés et non travaillés)

Pour chaque tâche


 Son identifiant
 Sa charge totale
 Les ressources qui lui sont affectée
 La répartition de sa charge entre les ressources
 Les liens de dépendance avec les autres tâches
 La date de début et de fin imposée éventuellement

Pour chaque ressource


 Son identifiant
 Son calendrier de disponibilité
 Sa disponibilité moyenne
 Son taux d’affectation sur chaque tache (= intensité d’utilisation)

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III. Méthode de PERT

PERT = Program and Evaluation Review Technic


= Technique d’élaboration et de contrôle des projets

1. Définitions :

La méthode PERT (Program Evaluation and Review Technique) utilise une


représentation en graphe pour déterminer la durée minimum d'un projet
connaissant la durée de chaque tâche et les contraintes d'enchaînement. Elle
est complétée par l'établissement du diagramme de Gantt que l'on étudiera
plus loin.
La réalisation d'un projet nécessite souvent une succession de tâches
auxquelles s'attachent certaines contraintes :

De temps = délais à respecter pour l'exécution des tâches ;


D'antériorité = certaines tâches doivent être exécutées avant d'autres ;
De simultanéité = certaines tâches peuvent être réalises en même
temps ;
De production = temps d'occupation du matériel ou des hommes qui
l'utilisent.
Pour présenter ces problèmes d'ordonnancement, on peut utiliser la
méthode PERT

La méthode s'appuie en grande partie sur une représentation graphique qui


permet de bâtir un ≪ réseau PERT ≫.
Un réseau PERT est constitue par des taches et des étapes.
UNE TACHE :
Une tâche est une action à mener pour aboutir à un résultat.
Elle est symbolisée par un vecteur sur lequel seront indiques l'action a
effectuer et le temps estime de réalisation de cette tache.

A( t )

UNE ETAPE :
Commencement ou fin d'une tache. Une étape n'a pas de durée.
On symbolise une étape (ou ≪ nœud ≫) sur le réseau par un cercle.
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TACHES PRIORITAIRES:
On appelle tâches prioritaires ou tâches de commandement, les tâches qui
assurent l'enchaînement technique des opérations. Elles sont indispensables
à l'avancement.
TACHES SIMULTANEES:
On appelle tâches simultanées, des tâches qui peuvent se dérouler en
parallèle avec les tâches prioritaires, sans gêner (relativement) le déroulement
de ces dernières (Elles sont relativement indépendantes).

Taches simultanées : Elles peuvent commencer en même temps en partant


d'une même étape.

Exemple :

D ne peut commencer que si B est terminée.


Si l'on souhaite que D ne commence que si B et C sont terminés :

Du fait de la règle de construction qui interdit de faire se dérouler les deux


taches B et C simultanément, nous utilisons une tache x (0) dite ≪ tache
fictive ≫ qui sert a représenter ce type de contraintes de liaison (contraintes
d'antériorité). Il s'agit d'une tache dont la durée et le cout sont nuls. On la
représente en pointilles

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Taches convergentes : Plusieurs taches peuvent se terminer sur une même


étape.
Exemple :

Ici, la tache A (12) a une durée de 12 unîtes de temps, B(6) a une durée de 6
unîtes de temps.
On constate que la tache A dure plus longtemps que B.
A est dite
≪ Pénalisante ≫.
Nous pouvons calculer la durée du projet (ici : 12+3 = 15 unîtes de temps) en
prenant le chemin le plus long dit ≪ chemin critique ≫.
Ce ≪ chemin critique ≫ pourra être repère en rouge. Les taches de ce chemin
seront à surveiller prioritairement

2. Démarche de la Méthode de PERT :

 Détermination des taches (décomposition du projet en taches et définir les


ressources nécessaires pour les accomplir. )
 Codifier les pour faciliter la construction du réseau
 Détermination leurs durées d’exécution et leurs antériorités
 Détermination des niveaux des taches
 Calculer les dates au plus tôt, les dates au plus tard et les battements des
étapes.
 Calculer les marges des taches (marges libre et totale)
 Tracer le réseau et indiquer en rouge le chemin critique.
 calculer sa durée d’exécution du projet.

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Quelques exemples de calcul du temps unitaire ( T.U )

EXEMPLE 1 : Calcul du T.U

Les fouilles en rigoles d'un pavillon représentent 10.3 m 3 de terrassement.


Le rapport de chantier indique qu'il a fallu :
- Le premier jour 4 h d'ouvrier spécialisé, 2 H 10 mn de conducteur, et 2 h 10
mn d'engin tractopelle.
- Le deuxième jour 5 h d'ouvrier spécialisé pour la finition manuelle de la fouille.
Les T.U. donnent :
Ouvrier Spécialisé : ( 4 h + 5 h ) / 10.3 m3 = 0.87 h / m3
Conducteur (2.16 h) / 10.3 m3 = 0.21 h / m3
Engin tracto-pelle (2.16 h) / 10.3 m3 = 0.21 h / m3.

EXEMPLE 2 :

Sur un chantier, une équipe de 5 ouvriers a mis en place 680kg d’aciers


pendant une matinée de 4,00h, calculer le temps unitaire de mise en place des
aciers?
Les 5 ouvriers travaillent chacun 4h, donc Temps total mis pour exécuter
l'ouvrage élémentaire est : 5 x 4 = 20,00h.
Quantité d'ouvrage élémentaire réalisée : 680 Kg
Soit :
T.U =20.00h / 680 Kg
T.U = 0.03 h/Kg

Notion de crédit d'heures et Composition des équipes

Le temps unitaire indique le temps que mettrait un ouvrier à réaliser une unité
d'ouvrage élémentaire. Selon le délai attribué à une tâche, on peut donc en
déduire la composition des équipes du chantier :

Nb d'ouvriers de l'équipe Qté d'ouvrage élémentaire à réaliser x T.U.


d'un ouvrier = -------------------------------------------------------------------
Délai imposé pour la tâche (j) x 7 h / j

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Le crédit d’heures : ( C.H )

Pour une partie d’ouvrage, le crédit d’heures ou temps de main d’œuvre est
égal à la quantité réalisée multipliée par le temps unitaire
C’est une quantité de travail qui s’exprime en h.

C.H = Qté × T.U


Exemple :
• Pour le bétonnage de semelles par exemple, si on a V = 100 m3 et
T.U = 1,20h/m3
Alors le crédit horaire est :
CH= 100 m³ × 1.20h/m³ = 120h

EXERCICE 1 :
Travaux de terrassement d’un parking souterrain (soit 11100 m³) :
Sachant que :
 Le godet de la pelle est de 500 L de capacité (terre foisonnée)
 La charge utile du camion est de 18 T
 La durée du voyage aller retour à la décharge 75 mn
 Coefficient de foisonnement de la terre 1,25
 Densité apparente de la terre foisonnée 1,2
 La durée de travail par jour est 10 h
 La pelle peut réaliser 95 opérations par heure
1) Calculer le nombre de voyages que pourra effectuer le
camion?
2) Nombre d’opérations de la pelle mécanique pour charger
un camion?
3) Durée de chargement d’un camion?

EXERCICE 2:
Pour la réalisation des massifs de fondation, on a 40 m³ de béton à couler en
place ; déterminer la durée de coulage sachant qu’on a :
 une bétonnière d’une capacité nominale de 500L.
 le coefficient de contraction de malaxage est 25%
 Tassement du béton du à la vibration est 7%
 Durée de rotation de la grue est 3 mn

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EXEMPLE : Soit un projet constitué des tâches suivantes tracer le


diagramme Pert et en déduire le chemin critique.

Tâches Durée de Tâches


la tache antécédentes

A 2 -

B 6 A

C 5 A

D 10 -

E 7 B

F 4 C -D

1) Détermination des niveaux des tâches:

Tâches Tâches Niveau Niveau Niveau


antécédentes 0 1 2

A - A

B A B
C A C
D - D
E B E

F C -D F

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2) Représentation du réseau :

3) calcul des dates de début au plus tôt et dates de début au plus tard :

Date au plus tôt de la tache j = Max ( date au plus tôt de i + Durée Tache)
pour tous les prédécesseurs i de j.

Date au plus tard i = Min (Date au plus tard de j – durée de la tache)


pour tous les successeurs j de i.

4) Identification du chemin critique et des marges :

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5) Réseau de PERT :

Exercice 1 :

La construction d'un entrepôt est découpée en dix tâches dont les


caractéristiques sont données dans le tableau suivant :
Tracer le diagramme Pert et en déduire le chemin critique.

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Exercice 2 :
La construction d'un entrepôt peut se décomposer en dix tâches, reliées entre
elles par des conditions d'antériorité exprimées dans le tableau ci-dessous :

Le responsable chargé de la planification des travaux.


1) Il doit tracer le graphe Pert et détermine le chemin critique
2) Les ressources humaines des deux cas présentés ci-dessous doivent être
utilisées dans le diagramme de Gantt (à l’aide de MS Project) :
• 1er cas : un architecte affecté à la tâche A, un terrassier1 affecté aux tâches B,
D, G, un terrassier 2 affecté aux tâches B, D, G, un terrassier 3 affecté aux
tâches D et G, un personnel service achat 1 affecté aux tâches C et H, un
personnel service achat 2 affecté à la tâche E, un personnel service achat 3
affecté à la tâche F, deux charpentiers 1 et 2 affectés aux tâches I et J.
• 2éme cas: un architecte affecté à la tâche A, un terrassier affecté aux tâches
B, D, G, un personnel service achat affecté aux tâches C, E, F, H, un
charpentier affecté aux tâches I et J.
Les deux cas sont à étudier.

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Exercice 3:

Une société de construction a obtenu la maîtrise d’œuvre pour l’installation


d’une usine chimique. L’analyse du projet a permis de distinguer 14 phases de
travaux différents : maçonnerie, plomberie, électricité, conditionnement d’air,
traitement des déchets, installations et essais machines, etc. Ces travaux sont
désignés par les lettres de A à N.
La société responsable de cette implantation dispose de moyens (moyens
propres en équipes spécialisées, machines… auxquels s’ajoutent quelques
sous-traitants) permettant l’exécution des travaux en parallèle, sous réserve
toutefois du respect des relations d’ordre montrées dans le tableau suivant. Ces
relation sont imposées par un ensemble de contraintes techniques.
Ce tableau montre également la durée prévue (en jours) de chacune des
phases des travaux.

Travail :
1. Quelle est la durée (en jours ouvrés) minimale de réalisation de ce projet ?
Indiquer la séquence des travaux qui détermine cette durée (travaux critiques).
Vous utiliserez le réseau PERT.
2. Déterminer la marge totale pour chacune des phases du projet

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EXERCICE4 :

Votre entreprise vient de décrocher un chantier de terrassement dont le volume


de déblais en place est estimé à 3820,000 m3.
On vous demande d’organiser la rotation de camions qui vont effectuer le
transport de ces matériaux. Pour cela, vous bénéficiez des renseignements de
l’entreprise suivants :
- Chargeur pour le remplissage des camions:
• rendement: 60,000 m3 par heure en terrain foisonné.
• efficience: 50/60.
- Masse volumique apparente du terrain: 1,50 t/m 3.
- Coefficient de foisonnement du terrain considéré: 20%.
- Temps de déchargement des camions:
• Semi-remorque: 0,25 min par m3 transporté.
- Temps de travail journalier: 7 heures par jour MAXIMUM.
- Les camions partent du chantier le matin et retournent à celui-ci le
soir à la débauche.
Les matériaux doivent être évacués à une décharge publique située à
20km du chantier.

1°) De calculer la durée de cycle d’un camion.


2°) De calculer le nombre de camions nécessaires.
3°) De tracer sur un planning le cyclane journalier des camions
retenus.
4°) De calculer la durée du chantier.

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Conduite de réunion
Introduction
Les réunions sont un moyen de partager, au sein d’un groupe de personnes, un
même niveau de connaissance sur un sujet ou un problème et de prendre des
décisions collectivement. Qui plus est, des décisions prises collectivement, avec des
représentants des différentes entités concernées, seront beaucoup plus facilement
acceptées de tous.
Néanmoins, les réunions sont « chronophages » (traduisez « consommatrices en
matière de temps ») et doivent donc être les plus courtes possible et menées dans
un soucis d’efficacité, afin notamment de déboucher sur des actions concrètes.
On appelle conduite de réunion l’ensemble des actions à entreprendre afin
d’organiser et de mener une réunion dans de bonnes conditions et permettant de la
faire suivre d’effets.
Cet article constitue un ensemble de recommandations afin de vous permettre de
vous aider à organiser vos réunions. A aucun moment il ne s’agit de prescriptions
obligatoires.

Avant la réunion
Opportunité de la réunion
Avant tout chose, la raison d’être de la tenue d’une réunion doit être mûrement
réfléchie afin de ne pas céder aux travers de la « réunionnite aigüe » :
Quel est l’objectif de la réunion ?
Une réunion téléphonique peut-elle être suffisante ?
Une web conférence ou réunion en classe virtuelle (via internet) suffirait-elle ?

Périmètre de la réunion
Nombre et qualité des participants : Il est souhaitable de réunir un nombre
restreint de participants, afin de ne pas risquer de rendre la réunion peu efficace. Il
est également nécessaire d’harmoniser le profil des participants, en particulier en
fonction du niveau technique ou politique.
Durée : Idéalement, la durée de la réunion ne devrait pas dépasser 2 heures.
Ordre du jour : Il s’agit du découpage horaire du temps de travail en sujets bien
formulés. Il est nécessaire de minuter correctement les différents sujets de l’ordre du
jour .

Date et réservation de la salle


En fonction du nombre de participants, il est nécessaire de trouver une salle de
réunion libre à une date où les participants sont disponibles. Les périodes de
vacances scolaires doivent notamment être évitées dans la mesure du possible.
La date de la réunion doit être prévue au minimum 15 jours à l’avance, afin de
permettre l’envoi des invitations et des convocations aux participants dans des délais
décents.
La salle devra notamment être choisie en fonction des contraintes suivantes :
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Capacité de la salle (en terme de places assises) ;
Dimensions et forme de la salle (selon le type de présentation ou d’animation) ;
Besoin d’un accès à internet ;
Présence d’ordinateurs et de moyens audiovisuels (vidéo projecteur).

Prévenir les participants


Diffuser l’ordre du jour à l’ensemble des participants, en précisant notamment le lieu
ainsi que l’heure de début et de fin de la réunion. Eventuellement transmettre un plan
d’accès récapitulant les principales facilités (métro, arrêt de bus, gare) à proximité du
lieu de la réunion.
Si possible et afin d’optimiser l’efficacité des échanges, un document préparatoire,
envoyé préalablement à la tenue de la réunion et situant le contexte, faisant
éventuellement apparaître quelques questions clés, permettra aux participants de
mieux préparer leur intervention.
Convocation : Selon les entreprises ou organisation, une convocation doit être
établie pour les personnels afin qu’un ordre de mission leur soit adressé. Il s’agit de
contraintes réglementaires permettant de valider le déplacement des personnels.
Invitation : une invitation devra être adressée aux participants autres que les
personnels de l'entreprise ou de l'organisation.

Pendant la réunion
Tour de table
Un « tour de table » permet à chacun de se présenter brièvement et ainsi de
permettre aux nouveaux ou aux personnalités extérieures de situer la fonction de
chaque intervenant.
Il est fortement recommandé de demander aux participants de faire un effort
particulier lors de la description de leur activité et notamment d'éviter l'utilisation de
sigles.

Désignation d'un rapporteur


Il est souhaitable de « désigner un volontaire » pour la rédaction du compte-rendu.
S’il s’agit d’une série de réunion, chacun devra être rapporteur à son tour.

Feuille d'émargement
Pour les réunions faisant intervenir des personnes ayant un ordre de mission, il est
nécessaire de faire circuler une feuille d’émargement afin de permettre aux services
financiers de valider les frais de déplacement. Une feuille d’émargement type est en
annexe de ce document.

Récapitulatif du relevé de décision précédent

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A toutes fins utiles, s’il s’agit d’une série de réunions, les décisions de la réunion
précédentes peuvent être passées en revue, pour mémoire ou pour suivi de
l’avancement de leur réalisation.

Rappel de l'ordre du jour


Avant d’entrer dans le vif du sujet, il peut être utile de récapituler brièvement l’ordre
du jour de la journée, le temps imparti sur chaque sujet et les intervenants.
Les points importants de l'ordre du jour devront préférentiellement être abordés en
débuts de réunion, où la concentration est maximale et afin de ne pas risquer de les
traiter rapidement en fin de réunion.

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