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Sommaire
Introduction générale ……………………………………………………………………...1
1.1) INTRODUCTION………………………………………………………………….... 3
1.2) IDENTIFICATION DE L’ENTREPRISE ……………………………………………4
1.3) MOYENS HUMAINS……………………………………………………………….. 5
1.4) INVENTAIRE DU PARC MACHINES…………………………………………….. 6
1.5) STRATEGIE DE L’ENTREPRISE ………………………………………………..... 7
1.6) PROCESSUS DE FABRICATION…………………………………………………. .8
1.7) CONCLUSION……………………………………………………………………..... 9
2.1) Introduction…………………………………………………………………………….10
Conclusion…………………………………………………………………………..….49
Introduction Générale
La confection est définie comme étant la transformation d’une surface textile en une
surface susceptible de couvrir le volume complexe du corps humain.
La confection du vêtement vise à protéger l’être humain. Actuellement cet objet est lié à une
fonction esthétique. En effet l’homme cherche un vêtement qui s’adapte avec la mode,
assurant son confort thermique et présentant une bonne stabilité d’où la nécessité de faire
varier les étoffes en terme de matière, de couleur et de forme au rythme des saisons.
En Tunisie, la confection est l’un des secteurs clé de l’économie nationale, en tant que
principal créateur de richesse et d’emplois. Ainsi, les efforts de l’Etat sont axés sur ce secteur,
en vu de consolider les entreprises travaillant dans ce secteur, et les inciter à maîtriser
d‘avantage leurs coûts et à chercher à déboucher pour l’exportation tout en s’attachant au
diapason des développements technologiques.
Nombreuses sont les nouvelles technologies qui sont destinées à la confection, et qui
visent à renforcer d’avantage la position de l’entreprise tout en lui permettant de faire face aux
impératifs de l’avenir.
1.1) INTRODUCTION :
Bureau technique
Bureau d’études
Bureau contrôle qualité
Bureau de gestion et commercialisation
Atelier :
Un seul atelier de préparation et piquage
Adresse : Zone industrielle route Khnis Monastir-Tunisie
Téléphone : (216)73 530 802
Fax : (216)73 530 802
E-mail : guevanot@planet.tn
DireceturTechnique
Directeur Guevanot
développement
4 agents 4 agents
De Méthode De d’étude
*Effectifs Directs :
Brideuse JUKI 1
Programmable
Boutonnière REECE 101 1
Rebobinoir EMERY 1
Table aspirante
Réceptions des
échantillons des clients
Contacter et discuter
avec les clients à
propos du choix des
Préparation du dossier tissus et des
technique fournitures (selon
stock de l’entreprise)
Préparation du
patronage dans le BE
Préparation
Contrôle en
Autocontrôle cours de
fabrication
Montage
Finition
Délavage à MDF
Contrôle final
2.1) INTRODUCTION :
Dans ce chapitre, nous allons voir que dans un environnement changeant et instable
La gestion de production a pris une nouvelle définition.
L’entreprise doit s’adapter aux changements de son environnement en adaptant une méthode
de gestion de production qui convient aux contraintes internes et externes de son époque. Pour
ce faire, nous avons proposé comme solution l’utilisation du système juste à temps qui
constitue l’une des clefs majeures d’une gestion de production efficace au sein des entreprises
modernes. De plus, nous avons étudié les différents paramètres utilisés dans un système de
production dont les cumuls amènent l’entreprise vers le juste à temps.
2.3) LE JUSTE A TEMPS : [1]
Le juste à temps n’est pas une méthode de gestion de production, c’est plutôt un état
d’esprit des différents services d’une entreprise ou chacun cherche à mettre en œuvre les
structures qui permettent de ne produire que ce qui est déjà vendu. Le juste à temps apparaît
donc comme un complément aux méthodes proprement dites de gestion de production et a
toujours pour conséquence une diminution des encours et des stocks.
La recherche systématique de la diminution des aléas (non qualité, non fiabilité) entraîne
généralement l’entreprise dans une politique de partenariat avec ses fournisseurs et ses sous
traitants.
Les entreprises de confection sont soumises à la concurrence. Le prix de vente étant
fixé par le marché, il n’ y a de bénéfice que si les coûts de revient sont suffisamment bas. Il
faut donc diminuer les coûts.
Pour aboutir à une meilleure compétitivité, on doit connaître les causes de non
compétitivité pour faire des actions.
Suivant les entreprises, les causes de non compétitivité apparaissent de façons plus ou moins
marquées. (Ce sont celles qui influent d’une manière forte le plus de l’entreprise).
Elles sont au nombre de six facteurs :
Mauvaise implantations, trajets longs, gaspillage de temps
Durée de changement d’outil trop longue
Problèmes de qualité
Litim. Nasr Ingénieur textile 35 A.U 2003/2004
Développement d’un système juste a temps .
Pannes, mauvaises fiabilité, manque d’entretient du matériel
Fournisseurs non fiables
Mauvaises formation de personnel, ou absence de motivation
La présence des causes principales de non compétitivité, se traduit par les conséquences
suivantes :
Stocks élevés.
Délais non respecter.
Retard dans les livraisons.
Echantillon refusé par les clients.
Encombrement, désordre.
Manque de motivation des personnels.
Taux de retouches élevés.
Gaspillages (homme, matière, locaux, équipement).
Mauvaise utilisation des équipements.
En agissant sur ces six causes fondamentales, on peut obtenir les résultats suivants :
2.3.1-a) Le problème :
Souvent l’implantation des machines dans un atelier de confection est le fruit de
l’historique de l’entreprise plus qu’une réflexion poussée. Pourtant l’implantation des
machines est souvent la source de nombreux gaspillage : déplacement long du produit
d’où perte de temps
Litim. Nasr Ingénieur textile 36 A.U 2003/2004
Développement d’un système juste a temps .
2.3.1-b) Comment faire :
Pour éviter les transports inutiles, il suffit de placer côte à côte les postes de travail qui
effectuent des opérations successives, ainsi qu’implanter les matériels de façon convenable
afin que la succession des tâches soit facile à exécuter dans un espace qui permet le
déplacement. Ceci permet d’éliminer le gaspillage de temps et donner une meilleure visibilité
du flux de matière.
Les conséquences d’un tel rapprochement sont évidentes :
Les opérations de transport qui coûtent de l’argent sans apporter des valeurs ajoutées
sont minimisées.
Les stocks intermédiaires sont réduits.
Les flux des pièces sont simplifiés.
La vitesse de circulation du flux est améliorée.
Le suivi de production est facilité.
On appelle cette opération, la mise en ligne des opérations, pour cela il peut y avoir plusieurs
approches :
Création des cellules de fabrications dans l’atelier
Séparation géographiques et mise en ligne de fabrication de produits différents
Décentralisation des activité de réception, de stockage et expédition.
SMED signifie « Single Minute Exchange Die » que l’on peut traduire par
« changement d’outil en moins de 10 minutes ». Cette méthode a pour objectif la réduction
des temps de changement de série, en appliquant une réflexion progressive qui va de
l’organisation du poste à son automatisation. L’application de cette méthode implique donc
directement la fonction méthode.
2.3.2.1) La méthode :
La méthode SMED (inventé par Shiego Shingo) distingue, dans un changement de série, deux
types d’opérations :
Les opérations internes (I.E.D) qui ne peuvent être effectuées que lorsque la machine
est à l’arrêt.
Les opérations externes (O.E.D) qui doivent être effectuées lorsque la machine est en
fonctionnement.
Pour mettre en œuvre la méthode SMED, il faut effectuer sept (7) opérations :
Les aléas sont principalement dus aux pannes machines, et aux problèmes de non qualité.
L’action à mener pour supprimer ces aléas qui concernent en premier lieu la fonction
maintenance et la fonction qualité.
b) Le problème :
Lorsque l’on doit travailler sur une machine qui n’est pas très fiable, il faut s’ettendre à
une panne éventuelle. Pour cela, le plus simple est de constituer un stock qui permet de ne
pas arrêter la production en aval en cas d’arrêt de cette machine.
De même, lorsque une production possède un certain taux de rebus, les ordres de fabrication
tiennent compte de celui- ci et sont donc légèrement gonflés par rapport aux besoins réels.
Les pannes de non qualité forment ce que l’on appelle les aléas de production.
Il est donc indispensable de s’attaquer aux aléas de production afin de fluidifier l’écoulement
des produits
c) Démarche pour diminuer les pannes :
Pour améliorer la fiabilité dune machine, il faut d’abord bien connaître les incidents
qui se produisent sur les machines. Pour cela il faut mettre en place un système de suivi.
De plus une action de maintenance ne peut se faire sans une implantation de l’opérateur qui
devra :
Effectuer les opérations simples de maintenance.
Assurer la propreté de la machine.
Se sentir « responsable » du bon fonctionnement de sa machine.
Les causes de défaillances les plus fréquentes doivent être supprimées.
Pour étudier les défaillances des machines, la méthode A.M.D.E.C (Analyse des Modes de
Défaillances et leurs Criticités) se montre très efficace.
C’est une méthode de groupe, qui consiste à décomposer un procédé jusqu'au niveau des
organes élémentaires et identifier les risques et les défauts dus à chacun d’entre eux.
Il s’agit ensuite de déterminer la gravité de ceux-ci ainsi que leur probabilité de survenance.
Le bon sens suffit pour comprendre qu’un produit de qualité apporte un gain
considérable de compétitivité et assure la satisfaction des clients. La qualité permet de
fidéliser une clientèle, de diminuer les coûts de production, en supprimant les dépenses
supplémentaires occasionnées par la non qualité. Elle réduit les coûts de garantie et de service
après vente.
Les problèmes de qualité sont généralement à l’origine des aléas de production :
Stockages excessifs pour cacher un éventuel défaut
Retard de livraison à cause d’un lot à trier
Démontages de produits finis en cas de détection tardive de défaut …
Tous ces problèmes empêchent de réduire les stocks et font rentrer l’entreprise dans le cercle
de non compétitivité.
Quelles sont les origines des problèmes de qualité ?
JURAN, un des précurseurs des problèmes de qualité, considère que seul 15 à 25 % des
causes de non qualité proviennent des opérateurs. Le reste des problèmes à pour origine de
l’organisation qui comprend :
La logistique.
L’approvisionnement.
La fiabilité des matériels.
La technique de qualité.
La conception des produits.
La formation.
Le Juste à Temps demande donc de mettre en place un plan de qualité sérieux et efficace.
Il faut donc installer un contrôle par poste afin de diminuer les temps de réponse du contrôle,
il existe deux principaux types de contrôle par poste :
Contrôle en cascade (ou consécutif):
L’opérateur d’un poste vérifie à l’aide d’une check-list les tâches de l’opérateur qui le
précède. Pour être efficace, il faut éviter les encours inter postes. En effet, en cas de
défaut, il faut réagir sur le procédé immédiatement.
L’auto-contrôle :
L’opérateur effectue lui-même les vérifications relatives à son propre travail
- connaissance en temps
réel du besoin satisfait ou Façonnier spécialisé
non satisfait
- une assurance d’un délai
de livraison court et
respecté selon le planing -Atelier spécialisé pour une
préparé meilleure productivité.
- Suppression du décalage -livraison fréquente avec respect du
saisonnier d’où délai.
diminution du risque de -Qualité conforme aux critères
produit mal adopté demandés par clients.
- Peu de stockage et - Organisation flexible avec unité
réassort permanent. d’avancement petite.
- Diminution de risque de
non vente
- Précision de la prévision :
L’écart entre les prévisions et les demandes réelles s’est réduit dès que l’on
rapproche de la date de livraison. Les prévisions et la demande sont actualisées d’une
manière permanente.
- Analyse de la pertinence sur le marché :
Réaliser des tests préférence de consommateurs par sondage. Utilisation des logiciels
spécifique a cet effet
Etude statistique de produit dans le marché comme test.
- Etablir une relation entre fabriquant et distributeurs ; certaines relations sont
entretenues par des réunions entre fabricants et distributeurs, la transformation des
informations sur les ventes se fait en temps réel grâce à des utilisations des EDI
(Echange des Données de Informatisés) et SGBD (Système de Gestion de Base de
Données).
Ce système actualisé par le fabriquant permet au client ou au distributeur de consulter les
nouveaux produits et d’en commander.
Dans l’industrie d’habillement, toutes les entreprises appliquent les mêmes procédures, mais
chaque entreprise a des points faibles qu’il faut les détecter, ceci permet ensuite de bien
étudier les causes des problèmes afin de mettre un plan d’action pour améliorer la productivité
et atteindre les objectifs.
Pour l’entreprise GUEVANOT Développement, nous présentons dans ce qui suit les points
forts et les points faibles de l’entreprise :
1) Définition :
Implanter, c’est disposer les machines et les matériels, dans l’atelier de fabrication suivant
une organisation étudiée. Elle est liée aux méthodes de travail. Une implantation dépend dans
la plupart des cas du type de circulation des matières. Elle se fait en fonction :
-De l’ordre chronologique précisé par la gamme de montage
-De mode de division de travail : par pièce, par paquet, en groupe, en ligne,…
-De la surface disponible.
Cet atelier est spécialisé dans la fabrication de petites commandes qui sont caractérisées
par la diversité des modèles travaillés. Le mode de lancement de travail dans cet atelier est
celui d’un groupe homogène qui est un mode de travail très difficile à gérer. En effet, il
nécessite beaucoup d’études préventives réalisées par des agents de méthode. C’est pour cela
qu’on a remarqué l’existence de plusieurs problèmes de production et d’organisation.
Les différents problèmes apparents au sein de l’atelier :
1) Retard en piquage du essentiellement à la complexité des modèles ainsi qu’au
manque des explications techniques.
2) Flux de matière très compliqué, vu la disposition aléatoire des postes qui n’est pas
étudié préalablement suivant les gammes de montage des modèles à lancer .
BRAS
MACHINE POINT CHAINETTE 3 AIG DEPORTE
BRAS
POSE BOUTON
PIQUEUSE PLATE 1 AIG
Recouvreuse
PIQUEUSE POINT NOUE 2 AIG RECOUVREUSE
Prep.
Passant PREPARATION PASSANTE BOUTONNIERE
Ceintureuse
CEINTUREUSE
1000 2,6%
756
800 18,5% méthodes
572 7,4%
600 patronage
400 236 229 mécanicien
200 93 80 94 7,6% coupe
24,5%
0 ouvrières
repassage
es
e
ge
ie
le
s
e
en
ag
de
up
rô
er
èr
na
ici
broderie
ss
ho
od
nt
co
vri
an
tro
Co
pa
ét
br
ou
éc
pa
3,0%
m
Contrôle
re
33,3%
m
secteurs de cause
Nous avons constaté que la majorité de la perte du temps est causée par les interventions
mécaniques de 33,3 % ensuite les ouvrières de 24,5 % et les méthode de 18,5 % ce qui
correspond à 3089 mn en 4 semaines (pour détails voir annexe 1).
Cas particulier :
Pour le poste de repassage ; la perte causée atteint 229 mn représentant 7,4 %.
Coût du perte du temps =229*0.2 DT = 45,8 DT par mois donc il faut introduire une
nouvelle machine de repassage pour minimiser cette perte dû à une attente des ouvrières
pendant ce poste est occupé.
Temps Accessoires
intervention Nombre de
perdu en modèle Rendement nécessaires
machine défauts
mn
Gabarit poche
Réglage point 5 2 R64 34.5 %
Analyse et interprétations :
nécessite une opératrice polyvalente pour donner l’avantage de production, mais les résultats
chiffrés de rendement individuel sont faibles au dessous de la moyenne (50 %), un temps
perdu moyen de 4 mn et une moyenne de 2 défauts par opération. Ceci est dû à plusieurs
contraintes qui sont :
Simplicité au niveau d’aménagement du poste.
Complexité des modèles.
Absence du dossier et fiche consigne poste.
Insuffisance des informations techniques.
Méconnaissance de l’opératrice.
8/3/2002 PP1A 20
13/3/2002 PP2A 20
19/3/2002 CEINTUREISE 65
SURJET 3fil 20
26/3/2002 SURJET 5 FIL 25
27/03/2004 P.P1A 20
28/3/2002 SURJET 5fil 15
80
70
60
50
40
30
20
10
0
SU RJ ISE
NT ET E
NT ET E
JE E
T fil
il
SU . IL
SU RE fil
SU RE fil
PP fil
R 1A
1A
SU RE A
5f
C R US
C R US
R US
JE 3
F
U 2
U 5
U 3
NT PP
P
R ET
T
5
T
SU RE
JE
P
EI J
EI J
U
NT
EI
EI
C
C
les machines
Analyse et interprétations :
On constate que les pertes du temps dus aux interventions mécaniques sont variables et
dépassent les valeurs logiques des réglages mécaniques surtout pour la Ceintureuse et
surjeteuses ceci est du essentiellement au :
Mécanicien peu motivé.
Absence d’un système de maintenance corrective et préventive
Quelques machines sont très anciennes : exemple (les ceintureuses)
Absence des quelques pièces de rechange
Insuffisance du matériel pour la réparation mécanique.
Manque de réflexion et de détection des pannes.
GRILLE DE POLYVALENCE
DEGRE DE POLYVALENCE
250
192 192 192
200
150
100 96 Series1
100 70 56 70 56
36 48
50
0
NOM DE L'OUVRIERE
D’après l’analyse des variations données par l’histogramme selon les valeurs de degrés de
polyvalence, on constate que presque 80% des ouvrières sont au dessous de degré demandé au
moyen de 180 pour qu’elles puissent collaborées entre elles et assurer l’entre aide qui est un
des moyens pour réussir et faciliter l’esprit d’équipe autonome.
En plus nous constatons que la majorité des ouvrières manque de connaissances de
manipulation de certaines machines ceci pose des problèmes de rapidité au niveau de
l’enchaînement de opérations pour la fabrication des modèles diversifiés.
Donc, on peut dire que la nécessité de formation pour les ouvrières est indispensable.
3.9.1) But :
Connaître le niveau d’un groupe dans un atelier c’est le rapport entre le temps produit par
celles-ci et le temps de présence de la MOD employée à la fabrication considérée, ce
pourcentage entre dans le calcul du temps prévisionnel.
3.9.2) Procédure :
Pour chaque jour le rendement d’un groupe, de l’atelier selon sur un graphique
Dans l’entreprise GUEVANOT Développement qui est spécialisée dans la production des
échantillons (modèles différents) ; ces derniers ont des temps de fabrication différents de ceux
fabriqués dans un atelier de production avec une chaîne de production de 30 ou 40 personnes.
En effet, un échantillon doit être réalisé selon des critères de qualité demandée par le client.
En plus ; la complexité de la majorités des modèles lancés dans la chaîne rend la précision du
temps de l’échantillon difficile puisqu’elle est largement supérieure à celle dans une unité de
production. Ceci nous amène à donner un temps estimatif (Tes) pour chaque modèle selon sa
complexité. D’autre part, pour le calcul de rendement de chaîne on multiplie chaque modèle
lancé par un coefficient ( λ ) qui représente le « coefficient du complexité du modèle ».
Donc pour donner la formule exacte de calcul de rendement de la chaîne, il est indispensable
de tenir compte de :
La complexité du modèle (poche passepoile, poche soufflé, plusieurs empiècements)
La modification (patronage) à chaque moment même au cours de la fabrication
La diversité des modèles lancés par jour (jupe, pantalon, blouson, Robe,..)
La diversité du tissu utilisé.
Le changement des accessoires reliés aux machines selon les modèles.
Donc la formule de rendement la plus proche de la réalité est :
Tesi * * Qi *100
Rendement journalier en % =
Tprésence * Effectif / jour
Nous avons effectué une étude de rendement sur 3 mois en prélevant le rendement journalier
noter par semaine pendant le trois premiers mois de l’année 2004 (pour détails voir annexe 1).
Les prélèvements sont représentés dans la courbe suivante :
20
18
16
14
12
10
8
6
4
2
0
s
s
vr
vr
vr
vr
vr
v
v
c
ar
ar
ar
n
n
é
-fé
-fé
-fé
-a
-a
-ja
-ja
-ja
-d
-m
-m
-m
03
13
25
03
13
23
04
14
24
04
14
24
DATE
Analyse et interprétations :
Nous constatons que l’étude du rendement d’une chaîne spécialisée dans la production des
échantillons est très variable et difficile, ceci est dû au changement fréquent d’articles. Les
résultats trouvées varient entre [13.6% et 19.41%].
Le rendement moyen le long de la période de 01/01/2004 au 30/03/2004 égal à 15.74 % .
Entre le 15/02/2004 et le 03/03/2004 nous avons constaté une augmentation faible de l’ordre
de 4 % qui est due essentiellement :
Discipline des ouvrières.
Les modèles fabriqués sont simples (pantalons 5 poche simple).
Contrôle continu de chaîne et sensibilité des opératrices.
3.11) Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons effectué un diagnostic dans le but de savoir l’état de
fonctionnement des différents services et chiffrer les valeurs qui nous permettent de connaître
la centralisation des causes qui sont à l’origine de la perturbation de production.
Plusieurs paramètres sont à l’origine de cette perturbation : situation de l’implantation,
polyvalence du personnel, gaspillage du temps dans différents secteurs, problèmes de service
Méthode et les aléas liés au poste du travail.
En outre, cette étude préliminaire présente une action nécessaire pour détecter les points
négatifs afin de réagir par la mise en place d’un plan de correction qui sera le but essentiel
de chapitre suivant.
On peut le définir comme une analyse qui a pour objectif de mesurer, la plus ou moins grande
efficacité du poste de travail. Ceci, pouvant influencer la plupart des facteurs de la
productivité :
-Les coûts : les coûts varient selon la plus ou moins grande efficience des exécutants et
l’importance du rendement. Ce rendement est lié à la capacité de produire, de l’opérateur et
des machines plus ou moins performantes dont le poste est pourvu.
-La qualité : elle peut être insuffisante, soit par des gestes de mouvement professionnels
inadaptés ou inutiles ou défectueux ; soit par l’inadaptation ou la mauvaise utilisation des
moyens matériels du poste, soit par une mauvaise formation ou une insuffisance de contrôle.
-Les délais : ils peuvent être sérieusement perturbés par un manque de fluidité au niveau de
certains postes de la ligne, ce qui aboutit à des goulots d’étranglement difficiles à réduire. Les
délais peuvent être retardés par les mêmes raisons énoncées dans les « coûts » et la
« qualité ».
Les équipements doivent procurer l’efficacité optimale, donc une bonne adaptation au
travail à exécuter.
Le poste de travail, dont la disposition (accessibilité, rangement, position de l’exécutant,
etc) influe sur le temps d’exécution, à choisir pour obtenir une séquence de mouvement
économique.
Vérifier l’adaptabilité poste opérateur.
4.1.3) Solutions proposées pour l’aménagement du poste :
Le but essentiel de l’aménagement du poste c’est diminuer le temps perdu au cours du
cycle de piquage (avant, pendant et après piquage) , en plus mettre l’opératrice dans une
situation favorable pour effectuer sa tâche. D’autre part, rendre le poste plus flexible pour
faciliter le changement de l’implantation :
Rendre toutes les machines adaptables aux déplacements en ajoutant des roues
aux bâtis des machines.
La plupart des machines surtout (piqueuse plate) ne sont pas équipés d’un
système de coupe fil automatique qui est indispensable et qui rend l’exécution
de l’opération plus facile et diminue le temps après piquage
Etude de l’influence d’utilisation des machines avec coupe fils sur la productivité :
Temps
Temps Gain au
machine Gain de Ancienne Nouvelle Gain de
machine niveau de
Opération sans production production/ production temps par
avec coupe production /
coupe fils en (%) jour /jour pièce (%)
fils (cmn) jour
(cmn)
Préparation
ceinture 75 33.33 33.33 12 18 6 55.56
Montage
étiquette 65 40 37.5 10 16 6 38.46
Ourlet fente
108 90 29.41 12 17 5 16.60
ourlet bas
120 108 33.33 12 18 6 10
Exemple de calcul :
Définition :
Un poste est un centre d’activité comprenant ce qui est nécessaire à l’opérateur (matériel &
équipements) pour l’exécution d’une ou plusieurs opérations.
Dossier poste
1/description du poste
6/Conditions matériels
3/Schéma du poste
Le dossier poste qu’on a réalisé dans cette étude pour chaque poste selon les groupes
disposées par l’organisation de (A jusqu’ à G) partant du poste de préparation devant au poste
de finition contient les données nécessaires suivantes :
Fiche
Consigne poste
Croquis de couture
Description du modèle
Analyse
Description de l’opération
Recommandations et points
Conditions matérielles clés de qualité
Cette nouvelle disposition des matériels en forme de groupes des machines permet
d’atteindre les objectifs suivants :
Division des tâches a un nombre bien défini de telle sorte que chaque ouvrière occupe
un groupement des machines pour effectuer un ensemble d’opérations quelque soit le
modèle lancé et selon la chronologie et l’ordre de fabrication.
Diviser chaque modèle lancé selon quatre groupes d’opérations qui sont : (préparation
devant, préparation dos, montage et finition), en cas de complexité du modèle,on
effectue des subordinations supplémentaires ; exemple diviser l’un des groupes en
deux sections.
Améliorer l’esprit d’équipe par l’intermédiaire de rapprochement des groupes des
postes et l’échange des informations entre les opératrices pour facilité l’entre aide
La nouvelle disposition facilite le déplacement inter postes
Atteindre à l’élimination des fausses idées qu’on peut résumer par :
« Compter sur collègue pour effectuer sa propre tâche »
4.2.1.a) Avantages :
Pour les moyens de manutention qui sont très important d’un point de vue
temps inter poste et coût de pièce (productivité), nous avons constaté que
les chariots utilisés comme support de empiècements lancés en chaîne sont
simples et classiques (déplaçable à la main) ce qui provoque une perte du
temps au cours de la fabrication ; face a ces contraintes, l’idée est de
concevoir des chariot flexibles à deux étages en changeant ceux qui
existent et en ajoutant des support porte bobine à chaque nouveau modèle
lancé , des boites porte fournitures avec support et cintre pour permettre de
suspendre l’échantillon.
(Voir schéma en annexe 1).
Suite au diagnostic effectué au niveau des interventions mécaniques qui ont donné des
valeurs de perte du temps remarquables ; nous avons pensé à mettre en place un fiche de
suivi des temps des réglages pour estimer le pourcentage des aléas dû aux réglages
journaliers, types des problèmes mécaniques (pour les classés afin de réaliser une prévention
des pannes) et définir les temps globaux des interventions et du production journalier nette
qui seront utiliser pour déterminer l’activité du chaîne. (Voir annexe 1)
Pour diminuer le temps perdu par les interventions mécaniques nous avons pensé à des
solutions tels que :
Effectuer une révision mécanique chaque semaine de tous les mécanismes principaux
par le mécanicien pour les machines PP1A, Surjet et Ceintureuse pour réduire la
probabilité des pannes.
Mettre en place d’une fiche historique des pannes qui permet la localisation des
pannes pour chacune des machines.
Mettre à jour une liste des pièces de rechanges et des accessoires nécessaires qui
manquent.
Mettre en place un plan journalier de contrôle des machines qui posent des problèmes.
Cas de
retouches Assemblage & finition : contrôler par les cheftaine
Contrôle finale & noter les types de défauts par modèle ainsi que le
nombre des défauts par pièces et les temps estimatifs /pièce.
Généralement, tout modèle doit avoir un dossier technique bien spécifique qui représente un
archive et un dossier de stockage d’informations pour un tel produit.
Le standard de confection est validé et approuvé par le client, la vérification du standard
(échantillon envoyé par le client) est effectuée sur la pièce envoyée et le commentaire du
client.
Vérifier si les commentaires du client sont tous inscrits dans la carte du standard.
La vérification du dossier technique se fait selon plusieurs niveaux par rapport au standard.
Le dossier technique comporte :
1) Les spécifications techniques.
2) Les fiches accessoires.
3) La gamme de montage.
4) Le tableau de mesure avant et après lavage avec procédure de mesure.
5) La page de garde.
A. Spécifications techniques :
Vérifier les spécifications techniques de montage des empiècements
du
Dos, avant, assemblage et finition par rapport au standard.
Vérifier l’existence de toutes les informations nécessaires pour
l’industrialisation du modèle
B .Fiches accessoires :
Vérifier l’existence de tous les accessoires et les fournitures par rapport
au standard
Vérifier la consommation du fil à coudre (prenez un exemple de fil
principal pour la vérification de la formule de calcul) par rapport au
standard.
Vérifier les références des fils à coudre inscrites sur la fiche accessoires
par rapport au standard avant le lancement du modèle
C. Gamme de montage :
Nous avons pris en considération les connaissances des ouvrières de 20 opérations qui
appartiennent à deux modèles différents.
Remarque : il existe des opérations qui se répètent (comme assemble entre jambes réalisé
avec la machine bras déporté, soit par surfilage puis surpiqûre).
Nous attribuons comme note 5 si l’opération est maîtrisée par l’ouvrière et 1 si l’opération
n’est pas maîtrisée.
Les résultats sont collectés dans le tableau suivant: (Voir tableau des notes annexe 1)
54
60 Série1
38
40
20
0
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A
A
M
H
A
H
H
O
M
Cet histogramme montre que seulement cinq ouvrières maîtrisent toutes les opérations, les
autres ouvrières manquent de formation dans certaines opérations et plus particulièrement au
niveau de:
1) La préparation passepoile
2) Le surpiquer rabat
3) Le montage poignet
4) Le surpiquer milieu devant +ourlet
5) Le montage manche
6) Le montage col
7) Le montage ceinture (avec Ceintureuse)
8) Le pose bouton ou rivet
Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons mis en place une procédure de correction, au cours de
laquelle on s’intéresse a :
Améliorer l’organisation de l’atelier.
Améliorer l’aménagement du poste.
Définir une procédure de travail.
Faciliter le transfert des informations pour éviter les défauts.
Mettre en place d’un plan de formation des ouvrières.
Dans le chapitre suivant , nous essayons de déchiffrer et analyser les résultats du plan de
correction mise en place.
Temps d’intervention en
Date Type de Machines
mn
17/05/2004 Surjet 12
18/05/2004 PP2A 10
19/05/2004 Ceintureuse 15
20/05/2004 PP2A 12
21/05/2004 Ceintureuse 21
22/05/2004 Surjet 13
24/05/2004 PP2A 11
25/05/2004 PP1A 8
26/05/2004 Surjet 17
27/05/2004 PP1A 8
28/05/2004 PP1A 9
29/05/2004 PP2A 10
PP1A 8
25
temps en mn
20
15
10
5
0
2A
2A
2A
1A
1A
1A
2A
1A
t
t
se
se
rj e
rj e
rj e
PP
PP
PP
PP
PP
PP
PP
PP
eu
eu
Su
Su
Su
ur
ur
int
int
ce
ce
type de machines
Analyse et interprétation :
500 3,63%
375 15,91% méthodes
400 8,15%
285 patronage
300 236 Série1
200 146 mécanicien
93 65 66 13,18% coupe
100
20,94% ouvrières
0
repassage
es
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ge
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de
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na
broderie
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od
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co
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an
tro
Co
pa
ét
br
ou
5,19%
éc
pa
Contrôle
m
re
29,31%
m
secteur de cause
Analyse et interprétations :
Nous avons constate une diminution de la majorité des pertes et essentiellement causé par les
interventions mécaniques de 29.31 % et puis par les ouvrières de 20.93 % ensuite méthode de
15.91 % à partir de 1791 mn en 4 semaines.
40
30
20
10
0
05 r
08 r
15 r
19 r
22 r
26 r
29 r
04 vr
nv
07 i
11 i
14 i
27 i
ai
v
a
-a
-a
-a
-a
-a
-a
-a
-a
-m
-m
-m
-m
-m
-ja
01
12
DATE
Temps de prise des pièces Temps de prise des pièces disposées sur
Modèle disposées dans des chariots les nouveaux chariots flexibles
simples (cmn) en (cmn)
R61 20 5
R95 20 5
JS4 20 5
JS2 20 5
BLOUSON FILLBAR 30 10
ROBE PAUL STEALS 28 8
MOYENNE 138/6 =23 38/6 = 6.33
Tableau n° 7 : comparaison entre deux types de chariots
Nous avons réalisé une grille de polyvalence Finale (voir grille annexe 1).
Suite à la réalisation du plan de formation, nous avons constaté une amélioration globale pour
la majorité des ouvrières qui arrivent a dépasser un degré moyen de 100 ceci nous a donner
l’avantage d’atteindre un esprit d’équipe voulu. D’autre part nous avons amélioré
l’équilibrage des tâches lors de lancement de nouveaux modèles diversifiés.
Les résultats obtenus sont représentés sous forme de histogramme suivant:
GRILLE DE POLYVALENCE
DEGRE DE POLYVALENCE
250
192 192 192
200
160 156
132 144
150
100 100 104 100
100
50
0
B RA
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A
A
S
A
O
M
NOM DE L'OUVRIERE
Nous avons relevé à partir des plans de suivi des échantillons des dates de réceptions et les
dates d’export réel des échantillons qui sont demandés pendant les deux périodes (Février) et
(Mai)
Nous constatons que les périodes de livraisons moyennes sont diminués de 7 jours à 5 jours.
Ce résultat confirme une nette amélioration et un respect des délais de la livraison qui est
un facteur indispensable et important pour la satisfaction des clients tout en gardant le même
niveau de qualité.
Organisation en
Organisation Organisation
Plan d’action future en 2005
initiale intermédiaire
« Quick line »
Période Janv/ Fév/ Mars Mars/ Avril Mai /Juin
1) perte de 3089 mn -Elaboration d’un 1791 mn <500 mn
temps/mois : logiciel de gamme
1.a) Méthodes 572 mn de montage 285 mn
1.b) Intervention 1029 mn -nouvelle 525 mn
1.c) Ouvrières 756 mn implantation en 375 mn
multipostes
-aménagement du
poste
2) Moitié des Plan de formation Majorité des
Qualification ouvrières ont un Opérationnelle et ouvrières ont un Toutes
des ouvrières degré de adaptation aux degré de polyvalentes
polyvalence <70 matériels polyvalence >
100
3) Mise en d’un
Etude du système de travail Moyen
Moyen Moyen
Rendement de en chaîne dans une = 60 à 70%
= 15.74 % =33.18 %
chaîne nouvelle
implantation
4) Tous les facteurs de
Période de Moyen de 7 correction Moyen de 5 3 jours
livraison jours / modèle interviennent jours / modèle
Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons présenté une synthèse de notre plan d’action.
Globalement, nous avons aboutit à des résultats acceptables :
Augmentation de production journalière.
Amélioration du rendement de la chaîne.
Personnels plus motivés et polyvalents.
Meilleur organisation de travail dans l’atelier.
Implantation plus adaptée que la précédente.
Cette procédure qui a été développée au sein de cette entreprise ne représente qu’une
phase intermédiaire et préparatoire pour atteindre un nouveau système d’organisation flexible
qui est très connu dans les industries textile spéciales dans la production des petites séries
(produits diversifiés) basée sur une nouvelle forme d’aménagement des postes introduisant
une organisation modulaire debout nommé « Quick line » qui fera l’objet du chapitre suivant.
La position debout favorise la mobilité de l'opératrice dans son poste et dans certains cas dans
toute la cellule. Dans sa forme la plus achevée, l'organisation modulaire suppose une
intégration de toutes les composantes du processus de travail où les opératrices, formant un
groupe autonome, confectionnent un vêtement au complet qui se trouve dès lors prêt à être
expédié directement au client depuis la cellule même. L'organisation modulaire est un travail
d'équipe et suppose donc un fonctionnement collectif qui s'oppose au système individualisé de
l'organisation traditionnelle de travail.
La cellule debout fonctionne selon un système à flux tiré. Le mouvement, s'apparentant à
l'effet domino, est déclenché à partir de la dernière opératrice qui tire le vêtement vers la
sortie de la cellule provoquant ainsi une réaction en chaîne jusqu'à l'opératrice située au début
du processus. Si l'on se réfère à la figure 1, l'opératrice H, qui occupe le dernier poste du
processus, suspend le vêtement, une fois terminé, à un porte- manteau, va prendre des mains
de l'opératrice G le vêtement en cours de confection et retourne dans son poste compléter la
fin des opérations.
Après avoir cédé le vêtement, l'opératrice G intervient de la même façon auprès de
l'opératrice F, occupant le poste voisin. Le mouvement se répercute ainsi jusqu'à l'opératrice
A provoquant un effet domino de la dernière à la première phase du processus de production.
Le procédé fait ressortir deux des caractéristiques les plus singulières de l'organisation
modulaire debout, le relais main à main et l'équilibrage. Selon le principe du relais main à
main, dès qu'une opératrice se rend auprès de sa voisine pour lui prendre le vêtement des
mains, celle-ci doit le lui céder sur-le-champ. Après avoir pris le vêtement, l'opératrice
retourne à son poste et poursuit la confection là où était rendue sa voisine. Le procédé exige
donc une assez grande polyvalence puisque l'intervention de l'opératrice auprès de sa voisine
ne se produit pas toujours au même moment du déroulement des opérations. Ainsi elle doit
être apte à accomplir toutes les activités possibles nécessaires à la poursuite des opérations au
moment précis où elle saisit la pièce de vêtement des mains de l'autre opératrice.
Cet équilibrage instantané du processus de réalisation du travail est rendu possible par le
morcellement élevé des tâches qui permet à une opératrice d'exécuter, à chaque fois, une
proportion variée, des activités accomplies par l'opératrice voisine. Il est en outre favorisé par
la présence de plus d’une machine dans chacun des postes. Même si dans l’entreprise étudiée
deux machines étaient placées l’une à côté de l’autre dans chaque poste. (Dans l'organisation
modulaire de travail debout, le rapport machines/opératrice est en moyenne de 2.5 pour
l'ensemble du secteur.)
6.3.2) Comparaison entre organisations debout et assise : [voir annexe 4]
Temps de manutention
187 mn 60 mn
Temps de changement de
modèle en mn 30 mn 10 mn
Cette étude est basée sur les différences au niveau de productivité de deux organisations tout
en tenant compte des variation de prix de matière premières et accessoires par pièce ainsi que
les charges variables : (voir annexe 4)
Gain estimé :
* Gain /mois :
* Gain annuel :
G tot = Q tité g * G /ps= (5500-3872)* 18,820 DT = 30 638, 960 DT
AN:
Eléments de Dossier :
3. Charges d’exploitation :
NOTES :
t : années 1, 2,3,4,5
DT
Valeur actualisée du recettes : (285000 )*(1+0,05) t
DT
Coût actualisé du Main d’œuvre :(27500 *10)*(1+0,05) t
t
Coût actualisé des Matières & accessoires : (5500*10,5)*(1+0,08)
DT
Valeur des Amortissements annuelles : (81 892 /10) = 8 189 ,2 DT
6.5.3) Etude de rentabilité du projet :
Cash-flow total après impôt = 341 083 ,106 DT > 103 000 DT Donc le projet est rentable
2. Recettes (ventes) 299 250 314 212,5 329923,128 346 419,28 363740,245
3. Coût de Main
d’œuvre Direct…
28 875 30 318 ,75 31 834, 687 33 426 ,421 35 097, 742
8. Total à déduire
Charges 239209,200 250131,300 261749,192 274109,642 287262,711
(3+4+5+6+7)
8. Résultat net
(2) - (8)
60 040 ,800 64 081 ,200 68 173, 933 72 309 ,639 76 477, 534
5
CFi
VAN I0 i
1 1 a
Avec:
CF = Cash flow
a = Taux d’actualisation
I0= valeur d’investissement net
60 040 800 64 081 200 68 173 933 72 309 639 76 477 534
VAN 103 000 000 2 3 4 5
1 a 1 a 1 a 1 a 1 a
On a donc
VAN 0 Pour a = 36, 35 %
Conclusion :
A partir de taux d’actualisation a = 36,35 on aura VAN > 0 : donc le projet devient rentable
Cash flow CF 60 040 800 64 081 200 68 173 933 72 309 639 76 477 534
Cumulé
-42 959 200 21 122 000 89 295 933 161 605 572 238 083106
I0+CFi
200000000
150000000
100000000
50000000
0
-50000000
-100000000
2005 2006 2007 2008 2009
Série1 -42959200 21122000 89295933 161605572 238083106
les années
En examinant cette variation on constate que le projet devient rentable de l’année 2006
En utilisant la règle de trois, on détermine le délai de récupération Dr (au cours de l’année
2006) est le suivant :
Cm1 42959200
Dr *12 8 mois
Cm1 Cm2 42959200 21122000
Donc le délai de récupération globale est :
D = 12 + 8 = 20 mois
Conclusion et Perspectives
Conclusion :
En général, les contraintes de changement du marché mondial obligent les industriels à
améliorer le système de la production même dans des entreprises de petites tailles ceci par
l’intermédiaire de diagnostic, analyse et la mise en place des plans d’actions.
Ce projet de fin d’études est une occasion qui nous a permis de s’intégrer dans la vie
professionnelle. Durant la période de notre projet, nous avons essayé d’appliquer nos
connaissances acquises lors de notre cycle d’études.
Le travail que nous avons effectué dans l’entreprise GUEVANOT développement, nous a
permis d’acquérir une expérience professionnelle basée sur la confection des modèles
diversifiés et nous a permis d’installer une méthode du planification et d’optimiser
l’organisation de production en proposant quelques solutions permettant l’amélioration d’un
système qui représente une phase intermédiaire vis-à-vis des objectifs future : d’une part
rapprocher le mieux possible les produits des besoins de la clientèle (qualité du délais) pour
aboutir au système « juste à temps » et d’autre part réaliser la productivité avec le minimum
des dépenses et un maximum du gain.
C’est dans ce contexte que ce projet de fin d’études a été réalisé en collaboration entre le
département génie textile à l’E.N.I.M et GUEVANOT développement.
Perspective :
Pour mieux développer le système juste à temps au sein de l’entreprise, nous proposons
d’évoluer le système de communication : inter services, entreprise - clients et entreprise-
fournisseurs. D’autre part, l’intégration dans le marché d’une façon plus vaste, le suivi des
besoins des consommateurs selon les tendances et l’utilisations des outils d’aide à
l’ordonnancement du système de production tels que :
SGBD : Système de gestion de bases de données.
GPAO : Gestion de production assistée par ordinateur.
GMAO : Gestion de maintenance assistée par ordinateur.
REMERCIMENTS
Mes profonds remerciements s’adressent à mon encadreur à l’ENIM Monsieur GUITH Adel,
pour ses qualités humaines, ces remarques pertinents et pratiques sur certains aspects relatifs à
la méthodologie du travail, son encouragement et la confiance qu’il ma accordé tout au long
de ce projet de fin d’études.
Un grand merci à Monsieur JAZIRI Kaϊs Directeur technique de groupe M&A pour avoir
accepter sous sa direction et pour m’avoir donné l’attitude et l’autorisation nécessaire pour
mener à bien ce projet.
Je remercie tous les fonctionnaires de Guevanot développement qui m’ont aidé à comprendre
rapidement les processus de travail
Tableau de charges :
Relevage
Marque Moteur Prix en
Réf type moteur Pédale pied accessoire
machine demandé Euro
presseur
Moteur
Clutch motor
G 412 Union spéciale 56900 électronique x x 3,041
global
Efka 1500 DC
Clutch
Pegasus M32.70 Moteur Efka
G 516 Motor x x 3,236
Surjet 5 fils AT 6002 1500 DC
global
Moteur FDM Moteur Efka
C 301 Typical GC 6150 H x x 3,030
Clutch 1500 DC
Moteur Efka
DLN 5410 Moteur Efka
C 301 JUKI +boite x x 1,761
N-7 1500 DC
variostop
BROTHER Moteur Moteur
LT2-B845-
C 316 Piqueuse 2 électronique+bo BROTHER x x Coupe fil 2,251
405
aiguilles ite électronique
BROTHER Moteur Moteur
G 413 Bras déporté LT6-B928-8 électronique+bo BROTHER x x 2,420
Big stitche ite électronique
Moteur Moteur
BROTHER MA 4-V61-
G 516 électronique+bo BROTHER x x 2,481
SURJET 92-7
ite électronique
Moteur
Union spéciale Clutch motor
G 413 35800-9 électronique x x 2.,443
Bras déporté GLOBAL
Efka 1500 DC
Relevage du Coupe bande
KANSAI
Moteur pied presseur pneumatique
SPECIAL
G 414 DLR 1508 P Moteur Rimoldi électronique x pneumatique & système 3,186
Ceintureuse 4
Efka 1500 DC & conduite d’interruptio
aiguilles
pneumatique n des points
JUKI Moteur Efka
LH-3168-6 Moteur Efka
G 316 Pt noué +boite x x Coupe fil 1,761,00
(10mm) 1500 DC
Big stitche variostop
Moteur
Rimoldi 278-00-2- Moteur super M
G 603 électronique x x 3,116
recouvreuse MD31 6030401 R2
Efka 1500 DC
JUKI brideuse Boite Boite
G 701 LK 1900 HS x x 3,116
Programmable électronique électronique
Conduite
101-KLD
pneu-
REECE 101 646
G 713 Moteur Moteur - - matique+ 2,289
Boutonnière Georgi
Tapis anti-
kobold
fatique
Table
60*60+
C-801- Pose bouton
PP5-600 Tête Moteur - Tiroir+
003 PRYM 0,301
- bâti à
roulette
relevage pied Coupe fil
Nouvelle MO6916 S- Moteur Efka presseur pneumatique
nouveau x
machine juki FF6-50H 1500 DC électropneu & 5,676
matique accessoires
relevage pied Coupe fil
Nouvelle MO6916 R- Moteur Efka presseur pneumatique
nouveau x
machine juki FF6-50H 1500 DC électropneu & 7,715
matique accessoires
course automobile, les opératrices les plus rapides. Les données montrent que la composition
des modules assis agit sur la productivité puisque au total pour la période le MA 1 atteint 69
%, le MA 2 , 62 % et le MA 3 , 50 % de la norme.
Le résultat le plus important concerne le module debout. En effet, avec une productivité
moyenne de 38 % au cours de la période, son rendement est toujours inférieur à celui des trois
modules assis, y compris le MA 3, formé des opératrices les moins rapides et les moins
disposées au travail en équipe. Ce résultat semble indiquer qu'il est plus difficile pour les
opératrices du module debout d'atteindre la norme de production que pour leurs consoeurs des
trois modules assis. Nos observations, confirmées par les témoignages de deux interlocutrices,
révèlent que l'objectif de l'équilibrage explique une bonne partie des différences. C'est en effet
la difficile exigence de l'équilibrage et les nombreuses discussions nécessaires pour y parvenir
qui obligeaient les opératrices du module debout à ralentir leur rythme de travail et à
s'éloigner un peu plus de la norme.
Dans cette interface contient les actions nécessaires pour afficher et imprimer une
gamme pour un modèle déjà enregistrer : il suffit de sélectionner avec le curseur les modèles
existants et les ensembles correspondants, automatiquement on aura les opérations et les
temps qu’ils sont déjà enregistrer dans l’autre interface de modèle puis on sélectionne les
opérations pour notre échantillons qui seront transférer dans l’autre tableau finale qui contient
la nouvelle gamme de montage ; enfin on fait l’enregistrement grâce a un bouton qui est lié a
une base de donnée et par suit on affiche avant imprimer.
Cette interface contient les informations nécessaires pour préparer une fiche de
lancement journalier qui contient :
Le nom du client
Nom du modèle
Temps estimatif de fabrication
Temps global / quantité
Calcul des métrages de tissu nécessaires par modèle
Les accessoires : fil principal, fil secondaire, bouton , ticket ,..
Référence de tissu
Date
Cette interface fait pour la préparation des échantillons « planning » qui contient
toutes les information nécessaires pour l’enregistrement des données et suivi des échantillons
en partant de réception de matière jusqu'à l’envoi après délavage ; les informations sont :
Nom de client
N° demande d’échantillon
Date de réception de matière
Date de réalisation de tracé
Quantité par modèle
Ref tissu
Type de délavage
Date d’export
On peut enregistrer et même chercher un modèle quelconque par N° de demande ou par
client