Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Mémoire
Présenté par :
Mohamed Abdeldjalil Aymen Guellil
Manal Baira
2020/2021
Remerciements
Tout d'abord, ce travail ne serait pas aussi riche et n'aurait pas pu avoir le
jour sans l'aide et l'encadrement de Mr MESSAOUDANI Karim.
Page 2
Dédicace
À l'homme, mon précieux offre du dieu, qui doit ma vie, ma réussite et tout
mon respect : mon cher père Guellil Abdellah Kamel.
À la femme qui a souffert sans me laisser souffrir, qui n'a jamais dit non à
mes exigences et qui n'a épargné aucun effort pour me rendre heureux:
mon adorable mère Rezigue Nabila Soraya.
À Ma deuxième mère qu’elle m’a doté d’une éducation digne, et son aide
qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Elle sait toujours comment
procurer la joie et le bonheur pour toute la famille ma chère grand-mère
Sassi Laatra
À mes chères sœurs Sabine et Rana et mon frère Salah qui n'ont pas cessé
de me conseiller, encourager et soutenir tout au long de mes études.
Que Dieu les protège et leur offre la chance et le bonheur.
À Mon ami et mon camarade qui était à mes cotés avant de quitter cette vie
Gharbli Yacine « Rabi Yarhmou » et à ma chère amie Houda guessoum
qu’elle était toujours à mon côté tous le temps.
À mes oncles et mes tantes. Que Dieu leur donne une longue et joyeuse
vie. À tous les cousins, les voisins et les amis que j'ai connu jusqu'à
maintenant.
Page 3
Table de matières
Page de garde ………………………………………………….. 01
-Remerciement ……………………………………………………………. 02
-Dédicace …………………………………………………………………. 03
-Introduction générale……………………………………………………. 06
Problématique …………………………………………………….………. 06
Hypothèses…………………………………..……………………………. 07
Motivation…………………………………...……………………………. 07
Chapitre 1 …………………………………….. 08
La prédominance texte – image …………………………………….……09
Le message et la polysémie………………………………………………. 14
Chapitre 2 …………………………………….. 16
Introduction………………………………………………………………. 17
La définition du signe……………………………………………..…………………. 17
Le signe linguistique……………………….…………………………… 17
La signification…………………………………………………………. 19
La sémiologie ……………………………………………………………19
Page 4
Qu’est-ce qu’une communication ? ………………………………………23
Chapitre 3 … ..…………………………….. 27
Présentation du corpus……………………………………… ……………28
Conclusion……………………………………. 29
Bibliographie …………………………………………………………………31
Page 5
INTRODUCTION GENERALE
L’image est arrivée à pénétrer dans notre conception de la société, elle devient une fenêtre
ouverte sur celle-ci. Elle argumente, elle persuade. Il est rare de rencontrer une impartialité
sereine lorsqu’est abordée la question des rapports de l'image et du texte e. Aujourd’hui, on ne
peut croiser un domaine d’activité qui ne se sert du message pictural pour faire passer une
idée préconçue. Dans l'état actuel des connaissances en sémiologie, l'image apparaît comme
un univers à la complexité redoutable : ses lois sont mal connues. Cela par opposition à la
parole linguistique, qui semble plus accessible, mieux apprivoisée... Or l'une et l'autre
apparaissent souvent ensemble (image soulignée ou complétée par un texte, ou texte illustré)
et parfois étroitement mêlées. La représentation par l’image n’est pas une invention
contemporaine mais elle a été exploitée par nos ancêtres depuis la préhistoire. Elle était même
la plate-forme qui permettait l’invention et la découverte des premières lettres de l’alphabet.
Tout le monde s’accorde que « Partout à travers le monde l'homme a laissé les traces de ses
facultés imaginatives sous forme de dessins, sur les roches, qui vont des temps les plus
anciens des paléolithique à l’époque moderne » (L.J Gelb, 1973).
Une large part des communications s'effectuent par des constructions dont le sens repose sur
un arrimage entre le texte et l'image. Ainsi, l’image acquière un intérêt primordial dans la
transmission du message, non seulement par son caractère global mais aussi par l’universalité
de sa lecture. De toutes ces particularités, nous avons choisi d’étudier l’image à travers cette
modeste initiative. Ce choix est conditionné d’abord par notre intérêt personnel pour ce type
de message ensuite par la accroissement du phénomène de l’usage de l’image dans les
différents domaines, notamment la communication écrite. M. JOLY, dans son ouvrage,
Introduction à l'analyse de l'image, nous explique que « ces figures représentent les premiers
moyens de la communication humaine » (JOLY, 1998). Ainsi, le rôle de et le statut de l’image
dans le domaine de la communication écrite ont nourrit durant plusieurs années l’intérêt des
chercheures sur l’ensemble des images utilisée pendant la communication pour construire le
sens. Roland BARTHES, nous explique que,
L’image en plus de sa fonction esthétique, est importante, elle accompagne aussi un texte
(message sms, phrase...), auquel elle apporte un complément d’information. Plusieurs travaux
de recherche antérieurs, ont très bien démontré, que l’exploitation de l’image aide à faciliter la
compréhension du récepteur pendant la communication.
Il s’avère approprié de s'interroger sur cette promiscuité du texte et de l'image et sur le jeu
de relations que le code linguistique et le code iconique entretiennent alors au sein d'un même
Page 6
message. En effet, lorsqu'ils sont utilisés dans le même espace de communication, le texte et
l'image sont rarement autonomes, indépendants l'un de l'autre, surtout au niveau de la
réception du message. C’est à partir de là que notre problématique est née, et c’est en cela que
nous nous intéressant dans cette recherche à la question de l’accent aux sens de l’écrit, par un
groupe d’amis, où nous proposons le recours à l’image pour rendre cet accès facile et efficace.
Problématique
- L’image arrimée au texte (un message, une phrase…) peut-elle favoriser une
signification plutôt qu’une autre (s’inscrivant dans le schéma de la communication
écrite) ?
- La construction du sens repose-t-elle sur un arrimage entre le texte et l’image ?
- Le sens d’une phrase arrimée à une image, peut-il dépendre de l’image en question ?
Hypothèses
Dans le souci de répondre à notre problématique, nous avons émis les hypothèses
suivantes :
o Nous supposons que l’image arrimée favoriserait une signification plutôt qu’une
autre, du fait que l’image est employée précisément afin d’expliquer et d’illustrer le
texte qu’elle accompagne.
o La construction du sens probablement reposerait sur un arrimage entre le texte et
l’image.
o Nous présumons en fin que le sens d’une phrase arrimée à un support iconique
dépendrait de l’image en question.
Notre travail se focalise, donc, sur des phrases arrimées à des images de notre choix, à
travers cette recherche nous essayerons de répondre à notre problématique qui porte sur :
et pour ce faire nous avons opté pour une démarche, selon laquelle nous envisageons
d’effectuer une expérimentation avec un groupe d’amis au nombre de quinze (15 personnes).
Page 7
Motivation
Le choix du thème ne s’est pas fait d’une manière arbitraire mais bien au contraire ce
choix est guidé par un certain nombre de motivation :
La volonté de mettre l’accent sur cette liaison entre image et texte auquel se réfère, ces
deux systèmes qui se réunissent pour assurer une meilleure construction du sens ; « mot et
image, c’est comme chaise et table, si vous voulez vous mettre à table, vous avez besoin des
deux. » (Joly .M1998:101)
Notre travail de recherche répond à plusieurs objectifs, principaux ainsi qu’opérationnels, ces
derniers, pour concrétiser notre objectif central. Nous tenterons de clarifier comment la phrase
arrimée favorise-t-elle une communication écrite efficace. Aussi, nous essayerons de :
➢ Démontrer que l’image arrimée à une phrase favoriser une signification plutôt
qu’une autre.
➢ expliquer que la construction du sens reposer sur un arrimage entre le texte
et l’image.
➢ Prouver que le sens d’une phrase arrimée à un support iconique dépend de
l’image en question.
Pour atteindre les objectifs retenus au départ et répondre aux questions posées, nous avons
opté pour la méthode analytico-descriptive pour montrer l’intérêt et les avantages que
présentent le recours à l’usage de la communication écrite par image. Ensuite, nous utiliserons
la méthode expérimentale pour examiner le rapport qu’entretient l’image avec le texte.
Notre travail de recherche est scindé en trois chapitres. Le premier chapitre commencera,
en premier lieu par la prédominance texte – image.
Quant au deuxième chapitre, il sera réservé aux facettes linguistique et iconique du signe, et
au schéma de la communication, où nous viserons à expliciter l’intérêt que peut présenter le
signe iconique dans sa dimension communicationnelle et significative.
Page 8
Chapitre 01
L’image et le texte
.
Page 9
Introduction
il est rare de rencontrer une impartialité sereine lorsque est abordée la question des
rapports de l’image et du texte en publicité .certains défendent la prédominance, et donc
l’efficacité supérieure , de l’image , d’autre celles du texte .Dans l’état actuel des
connaissance en sémiologie , l’image apparait comme un univers a la complexité redoutable :
ses lois sont mal connues .cela par opposition a la parole linguistique, qui semble plus
accessible , mieux apprivoisée… Or l’une et l’autre appariassent souvent ensemble (image
souligne u complétée par un texte, ou illustre) et parfois étroitement mêlées. Il semble
pertinent de s’interroger sur cette cohabitation du texte et de l’image et sur le jeu de relation
que le code linguistique et le code iconique entretiennent alors aux seins d’un même
message. En effet, lorsqu'ils sont utilisés dans un même espace de communication, le texte et
l’image sont rarement autonomes indépendants l’un de l’autre, surtout au niveau de la
réception du message .par conséquent, il parait indispensable subtile qui s’instaure entre les
deux codes. Elle est certainement beaucoup plus profonde que les apparentes imbrications
visuelles des mots et des couleurs.
La plus part des auteurs insiste semblent insister sur le caractère polysémique des images ,
c’est à dire sur la pluralité de sens possible pouvant surgir de signifiants non univoques .de là,
l’affirmation de la nécessité d’un contexte ou Dun texte ( titre , légende , explication..,etc )
pour éviter la dispersion dans la lecture de l’image , réduire le flottement ou l’éparpillement
des significations ,canaliser ou orienter l’interprétation du lecteur .
• Le texte et l’image
On doit ceci à la célèbre <<Rhétorique de l’image >> Roland Barthes 1964 , ou celui-ci
compare ,sur l’exemple de l’annonce publicitaire pour Pates Panzani , les caractéristique
respectives de l’image et du texte .l’auteur dans cet article qui date d’une dizaine années . a
heureusement mis le doigt sur le rôle de la connotation dans les messages iconiques .Des
<<consolateurs>> accrochent et renvoient les significations de nature symbolique, affective
et émotionnelle avec une intensité variable selon les lectures individuelles .
Page
10
• L’articulation mixte (iconique et linguistique )
Cette analyse, qui procure au lecteur __ comme tous les écrits de Barthes , et nous lui en
savons gré___ le << plaisir du texte >> auquel celui-ci aspire ,fonde l’articulation du
message mixte (iconique et linguistique) sur trois plans:
•le sous code dénotatif(ou niveau des association ou évocations de nature effective,
idéologique, etc) .
En conséquence, parce qu’elle serait à la fois enrichie et rendue polysémique par des
surcharges symboliques ou connotations, venant se greffer sur l’information première ( plan
dénotatif ), l’image aurait besoin du texte pour préciser et orienter une leçon .
• Connotation et dénotation
Les connotation, ce sont, par exemple, ces significations adjacentes , ces évocations
auxquelles on fait allusion spontanément , lorsque , choisissant le prénom d’un enfant , on dit
<< cela me fait penser à …>> ou << ça me donne telle impression..>>.
Les << consolateurs >> dans la terminologie Barthes ?sont des << signifiants de
connotation>>, il s’agit donc des éléments des facteurs qui ,dans l’image( ou le texte ou un
autre code ),favorisent l’éclosion de significations non dénotatives chez le récepteur .
Page
11
1.2 Différents types de l’image
• LA Bande Dessinée
Les origines de la bande dessinée remontent à la fin du 19e siècle, début du 20e siècle de
notre ère. Elle est un récit d’avènement qui associe l’image et le texte. Chaque représentation
est appelée vignette qui se compose d’un dessin et d’une bulle véhiculant une transcription de
la parole émise par le personnage. Les concepteurs de la bande dessinée font recours aux
onomatopées en transgressant les lois qui régissent le code écrit. Cette imbrication des codes
donna naissance à une dimension artistique au langage en facilitant la communication
escomptée. L'utilisation pédagogique de se support raccourci le processus d'apprentissage des
langues étrangères chez les jeunes apprenants, en grandissant le champ de perception du
message.
• LA CARICATURE
La caricature est un mode d’expression qui met par le biais de dessins des situations
controversées dans un objectif satirique. Elle est devenue au fil du temps un outil privilégié de
revendications politique et sociale ; par la
facilité de l’interprétation du message lui value d’être la cible de choix des lecteurs. Nous
avons tendance, souvent, à croire que la caricature est une invention contemporaine.
Seulement, les récentes recherches ont démontrés que ce mode de communication remonte
Page
12
beaucoup plus dans l’histoire où : «…des graffitis retrouvés sur les murs de Pompéi
paraissent confirmer ce point de vue. On a trouvé des caricatures peintes sur des vases grecs et
sur les murailles d'Herculanum. » F.MOUREAU:1999 Ces recherches nous informent que les
égyptiens, eux aussi, ont utilisé ce mode de communication on en a même rencontré dans les
ruines de l'ancienne Égypte”. BID.
• L’image scientifique
• L’image synthèse
Les images de synthèses produites sur ordinateur n'arrêtent par de nous surprendre par la
qualité de représentation et la souplesse de la manipulation
Chaque usager l’opportunité de manipuler les images. Des logiciels de plus en plus puissants
et sophistiqués permettent de créer des univers virtuels qui peuvent se donner comme tels,
mais aussi truquer n’importe quelle image apparemment réelle. Les images de synthèses se
caractérise, donc, par cette
Particularité d’être manipulable à partir d’une prise réelle introduite dans le ordinateur et de là
l’utilisateur peut procéder aux changements escomptées ou partir d’une image conçue par le
biais de l’outil informatique c’est – à dire déjà installée. Alors, toute image est désormais
manipulable et peut perturber la distinction entre le réel et le virtuel.
Page
13
1.3 Les types de l’arrimage du messages
Il découle de ce qui vient d'être dit que toute information doit être pertinente pour faire
progresser la construction de l'univers textuel. Mais comme dans toute construction, une
information nouvelle (ou une nouvelle brique !), même pertinente, ne surgit pas de nulle part
et ne tient pas en suspension dans les airs : comme dans toute construction, chaque
information nouvelle (chaque nouvelle brique) prend appui sur celles qui l'entourent et
s'accroche solidement à elles. Et comme dans toute construction, où les points de jonction
couvrent tout le périmètre d'une nouvelle brique, les points d'ancrage d'une information
nouvelle sont assez nombreux. En d'autres termes, l'arrimage d'une information nouvelle aux
autres se fait à la fois au niveau référentiel (au niveau de ce dont on parle), au niveau
événementiel (au niveau de ce que l'on dit de ce dont on parle) et au niveau énonciatif (au
niveau de la manière dont on le fait). Pour être réussi, pour que le texte donne l'impression de
« couler de source », cet arrimage doit se faire à ces trois niveaux, et de façon harmonieuse.
• l’arrimage informatif L’arrimage informatif repose sur l’idée que toutes les informations
du texte n’ont pas le même statut (information principale ou secondaire ; information nouvelle
ou ancienne), et que la saillance d’une information (alternance premier plan – arrière-plan ;
répartition thème – rhème) doit coïncider avec son statut. Le défi est de taille : le scripteur
doit faire apparaître les relations sémantiques ou logiques qui existent entre les éléments
d’information (arrimage événementiel), tout en ajustant leur degré de saillance pour faire
apparaître à la fois leur caractère nouveau ou ancien et leur caractère principal ou secondaire.
Il doit donc faire ressortir la structure informative des éléments d’information, qui repose sur
la façon dont ceux-ci sont répartis et hiérarchisés. La répartition des éléments d’information
(information ancienne / nouvelle) se reflète par l’alternance de certaines structures
syntaxiques : phrase active ou passive, phrase neutre ou emphatique, complément de phrase
en tête ou en fin de phrase. La hiérarchisation des éléments d’information (information
principale / secondaire), quant à elle, se reflète dans l’alternance entre structure syntaxique
juxtaposée et structure syntaxique subordonnée.
Page
14
) : des propriétés, actions ou événements, c'est-à-dire des prédications, doivent être assignés à
ces référents. Il est donc clair que les expressions référentielles doivent s'accompagner d'un «
apport sémantique constamment renouvelé » (règle de progression selon Charolles 1978),
instaurant des relations non seulement entre les référents, mais entre les prédications associées
à ces référents.
•L'arrimage référentiel L'auteur d'un texte met en scène des acteurs, c'est-à-dire des entités
textuelles (objets, individus, propriétés, états de choses, événements, etc.), qui correspondent
plus ou moins aux entités du « monde réel ». Pour que la mise en scène textuelle soit
interprétable, il faut que le scripteur spécifie, via l'utilisation d'expressions linguistiques
(qu'on appelle « expressions référentielles », et qui se présentent sous forme de groupes
nominaux (GN ou pronom) plus ou moins élaborés), quelles sont ces entités dont il est en
train de parler et comment elles interagissent, de sorte que le récepteur puisse les identifier à
chaque instant. Cette identification repose sur la façon dont sont introduites puis reprises les
entités textuelles dans chaque énoncé, et sur la façon dont elles entrent en relation les unes
avec les autres. L'insertion de toute nouvelle entité (ou expression référentielle) et sa mise en
relation avec celles qui l'entourent seront considérées comme réussies si le récepteur est en
mesure d'identifier aisément et sans l'ombre d'un doute ce à quoi elle fait référence.
On ne voit pas pourquoi à priori ,le code linguistique serait seul susceptible d’être charge
symboliquement ou aurait une plus grande propension à la connotation que le code iconique .
Page
15
• les types des messages visuels mixtes (texte +image) quatre types de liaison ou de
complémentarité , variables suivant le degré de dénotation/connotation des deux codes :
•le message illustratif message à texte poétique, symbolique, subjectif, ésotérique ( très
chargé en connotations)et image rationnelle .Exemple : l’article de presse sophistiqué ou
engagé.
•le message à légende message à texte fonctionnel et image symbolique très chargé en
connotations). Exemples : l’annonce publicitaire .
Conclusion
Croisement avec d’autres notions où le concept "image" prend d’autres acceptions l’image
mentale ou la métaphore. La démarcation du mot a permis
Son appréhension dans le contexte de notre étude qui prend en charge l’étude de l’image fixe.
Alors, il était important de fait une nomenclature typologique d’image fixe avec ses
différentes manifestations car chacune d’elle se particularise par son usage et aussi par sa
conception. La spécificité de l’image fixe résident dans la divergence interprétative d’une
société à une autre et aussi les éléments qui entre dans sa conception et sa réalisation.
Hormis, sa globalité sémantique qu’elle serait la méthode d’analyse pour ce type de moyen
qui comporte des éléments constitutifs qui définissent son aspect communicationnel.
Page
16
Chapitre 02
Page
17
Introduction
Avec une approche explicative, de la définition aspectuelle du signe d’une manière générale
puis l’inscrire dans un contexte plus particulier, linguistique et sémiologique. L’image
comme un signe sémiologique prendra une part considérable où elle sera traitée à partir de ses
différentes manifestations en mettant en évidence la sémiologie parce que cette discipline
permet la lecture et l’analyse de ce genre de code iconique. L’étude du rapport du
texte et du sens provoque souvent des divergences sur le plan interprétative, en particulier
quand il s’agit de deux discours qui se croisent sur le plan énonciatif : le discours
journalistique et politique, car la langue se présente sous deux aspects : dénotatif et
connotatif qui va falloir démarquer ces deux notions. Pour appréhender ces divergences, le
recours à la sémiotique comme un outil d’analyse qui tolère le chevauchement entre les deux
codes. ●Signe linguistique et signe sémiologique :
Les choses, les phénomènes perceptibles ou observables des choses, indiquent la possibilité
d'existence ou de réalité des choses, montrent l'existence ou l'authenticité des choses,
prouvent que les choses ou prédisent que les choses sont possibles.
2 Le signe linguistique :
Le symbole de la langue qui est le signe linguistique spécifie l'unité d'expression de la langue.
Il fait l'objet de recherches dans diverses branches de la linguistique.
Nous combinons des concepts et des symboles d'images acoustiques: mais dans l'usage
courant, le terme ne fait généralement référence qu'à des images acoustiques, telles que des
mots (tonnelle, etc.). Nous avons oublié que si un arbre est appelé signe, alors il n'est que dans
Page
18
la portée du concept d '«arbre» qu'il contient, de sorte que le concept de la partie sens
implique le concept du tout.
Si l'on précise les trois concepts qui apparaissent ici en s'appelant les uns les autres tout en
s'opposant, l'ambiguïté disparaîtra. Nous recommandons de conserver le mot «signe» pour
indiquer le total et de remplacer les images conceptuelles et acoustiques par «concept» et
«image acoustique » (...) respectivement. Le lien entre le référent uniforme et le référent est
arbitraire, ou encore, puisque le nombre total issu de la corrélation entre le référent et le
référent est représenté par des symboles, on peut dire plus simplement, que le signe
linguistique est arbitraire.
En bref: les signes de langage sont arbitraires. Par conséquent, l'idée de `` sœurs '' n'a aucun
lien interne avec la série de voix s-ö-r comme symbole. Elle peut également s'exprimer sous
toute autre forme: comme preuve des différences entre les langues et de l'existence de langues
différentes.
Le mot «arbitraire» doit également être clarifié. Il ne faut pas considérer que le référent
dépend du libre choix du sujet parlant (nous verrons plus loin qu'une fois l'indication établie
dans le groupe linguistique, le pouvoir de l'individu de changer quoi que ce soit n'est pas là);
on veut dire qu'il est démotivé , C'est-à-dire que par rapport à ce à quoi il se réfère est
arbitraire, il n'a aucun lien naturel avec la réalité.
Les signes sont des choses Fait référence à autre chose que soi-même
Quelque chose
Autre chose
Un nuage La pluie Une photo Un paysage Une flèche La direction Une colombe La paix
Le mot “cheval “ le signifiant ,l’aspect matériel du signe ,une image acoustique ,une suite de
lettre , des gestes … Le concept du cheval, le signifié ; (l’aspect conceptuel du signe :le sens)
La sémantique est une branche de la linguistique concentrée sur l'étude de l'importance des
mots, Pour comprendre la recherche sémantique, vous devez d'abord comprendre ce que la
sémantique. Saussure Ferdinand décomposer la sémantique en deux essieux: l'axe
syntagmatique et l'axe paradigmatique. Le premier permet d'analyser la séquence des termes,
de sa combinaison, de sa coordination dans l'espace (axe horizontal), tandis que la seconde est
intéressée par le choix des termes (axe vertical).
Page
19
La combinaison des termes entre eux est fortement liée à la structure syntaxique de la langue.
Par exemple en français, l'adjectif suit le nom en anglais, c'est le contraire. En ce qui concerne
le choix des termes, cela est défini par le sentiment de mots. Il existe des relations
sémantiques entre les mots et vous permettent de faire ce choix. Les relations sémantiques
connues de tous sont synonymies, antonymes et polysémie.
4-La signification :
Quels moyens représentent un signe, un geste, un fait, un mot, etc. : La signification d'un
sourire.
-Sémantique: la relation entre les signes et ce qu'elles signent (relations internes entre le sens
et la relation significative ou externe entre le signal mondial et référence).
Le signe établit une correspondance entre les significations (monde des objets et des idées) et
du signifiant (monde des langues). Il y a trois types de signes:
-L’indice: L'index est un caractère entre l'objet attaché. C'est un élément essentiel de la
communication non verbale.
-L’icone : L'index est un caractère entre l'objet attaché. C'est un élément essentiel de la
communication non verbale.
-Le symbole : Le symbole est un signe détaché de l’objet et qui ne partage avec lui aucun
point commun (on parle de signe arbitraire).
●La sémiologie :
Page
20
Il est Ferdinand de Saussure, Linguiste de Genève, qui était le fondateur européen de la
sémiologie. Selon lui, la meilleure façon d'étudier la nature de la langue est d'étudier ses
caractéristiques communes avec d'autres systèmes de signal. En outre, considérant que la
langue sert avant tout à communiquer avec ses pairs, il est donc logique que, pour décrire son
fonctionnement, nous faisons plus ou moins de chiffres fréquents avec les autres systèmes de
communication. Saussure affirme également que la sémiologie devrait être pour l'objet
d'études "la vie des signes de la vie sociale". Par conséquent, les langues naturelles seront
étudiées en tant que système de communication de la même manière que les systèmes de
communication des sourds, des rites symboliques, des formes de courtoisie, de pantomime, de
mode, de signaux maritimes visuels, de coutumes, etc
Les études sémiologiques sont divisées entre deux branches de sémiologies différentes: une,
la sémiologie de l'importance (Rolat-Barthes et ses disciples), et l'autre la sémiologies de la
communication (Luis J. Prieto, Georges Mounin, Jeanne Martinet),
Les objectifs généraux des deux sémiotiques sont différents: dans la sémiotique
communicative, la communication doit être centrée sur la sémiotique (la langue est
fondamentalement un moyen de communication). En revanche, dans la sémiotique du sens, la
sémiotique fait partie de la linguistique du fait que les objets, les images ou les
comportements ne peuvent jamais être représentés de manière autonome sans l'utilisation du
langage.
Lorsque nous étudierons les signes linguistiques, nous reviendrons sur la proposition de
Saussure.
●Sémiologie de l’image :
Page
21
cette affirmation dans les années 1960 et a emprunté le concept d'image à la linguistique pour
créer la sémiotique des images. Il s'agit sans aucun doute d'une condition historique, de sorte
que les images peuvent entrer dans les universités en tant qu'objets de recherche. Roland
Barthes (Roland Barthes) réalisant des images fixes, puis Christian Metz (Christian Metz)
réalisant des films, seront les deux figures emblématiques de ce mouvement.
Marqué par Structuralisme (Levi-Strauss) La sémiologie postule de l'objet (texte, image, film.
) En tant que lieu principal de signification et de langue comme base de tout système de
signes (Jacques Lacan).
La sémiologie du cinéma de sa part étudiera les dans sa dimension linguistique, en tant que
système de sens.
La sémantique “pure” et “dure” des années 60, a dominé le champ académique pendant
plusieurs décennies.
●L’image de symbole :
Le symbolisme de l'image est une valeur lisse, une trémie entre la réalité identifiable et le
champ invisible et mystique de la religion, de la philosophie et de la magie. Il s'étend ensuite
de l'intellect conscient de la subconscience. Nous pouvons dire que l'artiste ou l'artisan est un
interlocuteur entre deux mondes, visibles et invisibles.
●L’image icône :
En sémiologie, l'icône désigne l'image qui, articulant avec une signification, fait référence à
une entité physique ou simplement représentative (consultez Charles Sanders Peirce et le
groupe μ). Une icône est une représentation graphique d'une entité, qui conserve certaines
propriétés spatiales. Les glyphes sont des signes spécifiques pour un alphabet avec un signe
emblématique pour l'origine.
Page
23
Qu’est-ce qu’une communication ?
• La communication est l’acte d’établir une relation avec autrui en transmettant une
information.
a) La communication interpersonnelle
b) La communication de masse
c) La communication de groupe
d) La communication interne
e) La communication externe
Le schéma reste pratiquement le même et celui qui nous intéresse aujourd’hui est celui de
Jakobson qui se présente comme tel :
Le récepteur : lui, représente celui qui reçoit l’information (en la lisant ou l’entendant).
Page
24
Le canal : représente le support du message entre l’émetteur et le récepteur (Radio, télé,
journal...).
Le code : le message est codé par l’émetteur et décodé par le récepteur. Il est nécessaire de
connaître le code pour une bonne compréhension du message.
Exemple : l’émetteur parle en espagnol, le récepteur doit obligatoirement maîtriser lui aussi
cette langue.
Exemple : Le bruit des agitations dans la rue lors une conversation à l’oral ou une qualité
médiocre de papier qui empêche la lisibilité d’un texte.
Le feedback : c’est le retour que donne le récepteur à l’émetteur, le récepteur devient alors
actif puis émetteur. Exemple: Décrocher le téléphone, envoyer un message, répondre à une
lettre...
En revanche il existe des communications qui ne permettent pas le feedback, ce qui boucle
généralement une communication.
Il existe plusieurs fonctions en relation avec ce schéma de la communication qui sont les
suivantes:
La fonction référentielle:
Cette fonction traite principalement le référent. (Celui à qui le message renvoie) c’est-à-dire
la nature du message. Elle est la fonction informative du langage.
La fonction conative:
La fonction conative quant à elle se base sur le destinataire. Il s'agit de savoir distinguer la
visée intentionnelle sur le destinataire tout en étant capable de produire un certain effet sur
celui-ci. Cette orientation a été développée après la théorie des actes du langage développée
par « Austin J.L. (1970), Quand dire, c'est faire, Paris, Seuil ».
Page
25
Certaines formes grammaticales telles que le vocatif et l’impératif font l’instanciation de la
fonction conative.
La fonction phatique:
Cette fonction permet d’établir un contact entre le locuteur et l’interlocuteur tout en rendant la
communication effective et efficace à la fois.
La fonction expressive :
Cette fonction se base sur le destinateur, l'émetteur et lui donne la possibilité d'exprimer
librement son attitude et ses opinions, en relation avec le sujet qu’il aborde, cette fonction
inclue la totalité des traits suprasegmentaux (la voix, l’intonation...).
La fonction poétique:
Cette fonction se base sur le message lui-même en le prenant pour objet, c’est-à-dire qu’elle
met en évidence tout ce qui constitue les signes et le code tel que les procédés poétiques :
l'allitération, les rimes...
Le schéma de Roman Jakobson permet de classer toutes les formes de production langagière
en genres grâce à la fonction dominante. Le fait que les messages appartiennent à différents
genres a été systématisée, en particulier par Bakhtine (1984) dans « Esthétique de la création
verbale » ; Paris, Gallimard.
La fonction métalinguistique:
Exemple : Qu’une « une fille » dans le langage du locuteur s’appelle également « une fille »
dans le langage de l’interlocuteur. Cette fonction sert à donner à la langue la capacité de créer
ses propos codes, ses propres règles et lexiques.
Exemple : en disant à son interlocuteur : « que voulez-vous dire par « tortilla » il s’agit
d’exercer la fonction métalinguistique.
Un message est caractérisé comme étant « verbal » lorsqu’il écrit ou oral, doté de normes
communes (langue ou langage) qui représente la voix, l’écriture et même la langue des
signes.
En revanche, un message est considéré comme « non verbal » lorsqu’il est basé sur la
compréhension implicite (les gestes, les couleurs, l’odeur...) non dotée d’un langage.
Temporalité du message:
Un message permanent (écrit) est considéré comme « intemporel » tandis qu’un message
éphémère (conversation orale) est quant à elle considérée comme « temporel ».
Conclusion
Page
26
Manifestations, a permis de la définir et aussi établir les relations qu’elle entretient avec les
autres moyens de communications particulièrement la langue. Les modes d’interprétations du
discours linguistique diffèrent de la
Éléments exige ses propres paramètres car la globalité sémantique de l’image se trouve en
face de la linéarité de la langue. Dans le contexte de l’élaboration
Discours journalistique où l’appropriation des définitions était d’une grande utilité, elles nous
informent sur la particularité de chacun des deux codes.
Page
27
Chapitre 03
Partie pratique
Page
28
Présentation du corpus
On chercher le sens d’une phrase (sans l’aide de l’image approprie ensuite avec l’image
appropriée), auprès d’un groupe d’amis au nombre de 15 mais avec cette crise sanitaire et
pour protéger la santé des public on a pris juste 5 comme échantillon, ensuite on a analyser le
sens attribue sans et avec l’image qui accompagne la phrase.
1 – sans image
2- avec image
Page
29
La phrase : On frappe à la porte.
1 – sans image
2- avec image
Page
30
1 – sans image
2- avec image
Page
31
Sans images :
Avec image :
Page
32
Sans images :
Avec image :
Page
33
Sans images :
Avec image :
Page
34
Conclusion
générale
Page
35
Conclusion générale
Tout au long de notre recherche nous avons essayé d’apporter des éléments de réponses à
notre problématique « comment le processus sous-jacent à l’arrimage du texte et de l’image
participe –t-il à la construction du sens dans une communication écrite ? ». En confirmant nos
hypothèses de départ selon lesquelles nous aboutissons à l’objectif fixé, qui consiste à faire
appui sur l’image comme un outil qui joue le rôle de facilitateur sémantique chez le public.
Et suite à notre enquête effectuée sur le terrain, les résultats s’avèrent donc intéressants, dans
la mesure où nous pouvons confirmer l’utilité de l’utilisation de ce support visuel (l’image),
dans la communication écrite.
A travers notre modeste recherche, nous avons pu vérifier qu’une image permet de
consolider la construction des sens chez les récepteurs ; l’image informe, illustre et elle aide
à la compréhension en assurant la communication efficace , aussi par son aspect ludique
l’image motive davantage le récepteur et assure un haut niveau de la compréhension e.
Pour finir, une communication écrite devient plus efficace et meilleure assurée avec des
messages arrimés à des images.
Page
36
ANNEXE
Enquête destine à un groupe d’amis sur le rôle de l’arrimage du texte et de l’image dans la
construction du sens pour une communication écrite efficace .
Sexe :
Age :
Niveau d’étude :
Bibliographie
Barthes Roland : L’obvie et l’obtus, essais critiques III, éd. Seuil, Paris, 1982
https://fr.pngtree.com/so/le-d%C3%A9go%C3%BBt.
https://www.lalanguefrancaise.com/dictionnaire/definition/signe
Page
37
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Signe_linguistique#:~:text=Le%20signe%20linguistique%20s
e%20d%C3%A9fini t,la%20langue%2C%20aux%20autres%20signes.
https://www.inbenta.com/fr/blog/quest-ce-que-la-semantique/
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/signification/72709
https://www.sfu.ca/fren270/semiologie/index.html#:~:text=La%20discipline%20scientifique
%20qui%20%C3 %A9tudie,dont%20nous%20parlerons%20plus%20bas.
http://www.surlimage.info/ecrits/semiologie.html#:~:text=Pour%20les%20p%C3%A8res%20
fondateurs%20 de,%C3%A0%20la%20linguistique%20ses%20concepts.
http://symboliques.blogspot.com/2007/08/quest-ce-que-la-symbolique.html?m=1
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Ic%C3%B4ne#:~:text=en%20informatique%2C%20une%20ic
%C3%B4ne%2
https://tecfa.unige.ch/themes/comu/def/comu-def-tr2.html
https://jetudielacom.com/schema-de-communication/
Page
38
Résumé
ثم إجراؤه كجزء من، موضوع بحثنا يتحدث عن دور تستيف النص والصورة معا في بناء المعنى خالل اتصال كتابي
اطروحة الماجيستر بهدف توضيح دور الصورة في نوضح المعنى خالل نقل رسالة نصية يتركز بحثنا على تحليل
.مختلف معاني الرسالة مع أو بدون صورة
Les mots clé : arrimage- texte –image –construction du sens –communication efficace.
Page
39