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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la


Recherche Scientifique

Université de Batna 2 – Mostefa Ben Boulaïd -

Faculté des Lettres et Langues Étrangères


Département de français

Mémoire

Présenté pour l’obtention d’un master :


Option : Sciences du langage
Sous le thème :

Rôle de l’arrimage du texte et de l’image dans la


construction du sens pour une communication écrite
efficace.

Présenté par :
Mohamed Abdeldjalil Aymen Guellil
Manal Baira

Devant le jury composé de :

AHMANE N Docteur Université Batna 2 Président


MESSAOUDANI K Docteur Université Batna 2 Rapporteur
SAHLI F Docteur Université Batna 2 Examinateur

2020/2021
Remerciements

Nous remercions Dieu le tout puissant de nous avoir donné la santé et la


volonté d'entamer et de terminer ce mémoire.

Tout d'abord, ce travail ne serait pas aussi riche et n'aurait pas pu avoir le
jour sans l'aide et l'encadrement de Mr MESSAOUDANI Karim.

On le remercie pour la qualité de son encadrement exceptionnel, pour sa


patience, sa rigueur et sa disponibilité durant notre préparation de ce
mémoire.

Nos remerciements s’adressent à Mr Tarek Benzeroual et Mme Shyraz


Aggoun pour leurs aides pratique et leurs soutiens moraux et leurs
encouragements, pendant toute la durée des études.

Nous remerciements sont adressées également à tous nos professeurs pour


leurs générosités et la grande patience dont ils ont su faire preuve malgré
leurs charges académiques et professionnelles.

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Dédicace

Avec l'expression de ma reconnaissance, je dédie ce modeste travail à ceux


qui, quels que soient les termes embrassés, je n'arriverais jamais à leur
exprimer mon amour sincère.

À l'homme, mon précieux offre du dieu, qui doit ma vie, ma réussite et tout
mon respect : mon cher père Guellil Abdellah Kamel.

À la femme qui a souffert sans me laisser souffrir, qui n'a jamais dit non à
mes exigences et qui n'a épargné aucun effort pour me rendre heureux:
mon adorable mère Rezigue Nabila Soraya.

À Ma deuxième mère qu’elle m’a doté d’une éducation digne, et son aide
qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Elle sait toujours comment
procurer la joie et le bonheur pour toute la famille ma chère grand-mère
Sassi Laatra

À mes chères sœurs Sabine et Rana et mon frère Salah qui n'ont pas cessé
de me conseiller, encourager et soutenir tout au long de mes études.
Que Dieu les protège et leur offre la chance et le bonheur.

À Mon ami et mon camarade qui était à mes cotés avant de quitter cette vie
Gharbli Yacine « Rabi Yarhmou » et à ma chère amie Houda guessoum
qu’elle était toujours à mon côté tous le temps.

À mes grands-parents et ma grand-mère Younes, Hamoudi Et Zoulikha


Allah Yarhmehoum.

À mes oncles et mes tantes. Que Dieu leur donne une longue et joyeuse
vie. À tous les cousins, les voisins et les amis que j'ai connu jusqu'à
maintenant.

Merci pour leurs amours et leurs encouragements. Sans oublier mon


binôme Baira Manel pour son soutien moral, sa patience et sa
compréhension tout au long de ce projet.

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Table de matières
Page de garde ………………………………………………….. 01
-Remerciement ……………………………………………………………. 02

-Dédicace …………………………………………………………………. 03

-Introduction générale……………………………………………………. 06

Problématique …………………………………………………….………. 06

Hypothèses…………………………………..……………………………. 07

Motivation…………………………………...……………………………. 07

Chapitre 1 …………………………………….. 08
La prédominance texte – image …………………………………….……09

Différents types de l’image………………………………………… …….11

Les types de l’arrimage du message ………………………………………13

Le message et la polysémie………………………………………………. 14

Chapitre 2 …………………………………….. 16
Introduction………………………………………………………………. 17
La définition du signe……………………………………………..…………………. 17

Le signe linguistique……………………….…………………………… 17

La sémantique et le signe linguistique ……………………………………17

La signification…………………………………………………………. 19

Le signe Sémiologique …………………………………………………..19

La sémiologie ……………………………………………………………19

Sémiologie de L’image ………………………………..…………………20

L’image de symbole ………………………………………………………21

L’image icone …………………………………………….. ……………21

Le Schéma de la communication Humaine …………..…..………………22

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Qu’est-ce qu’une communication ? ………………………………………23

Chapitre 3 … ..…………………………….. 27
Présentation du corpus……………………………………… ……………28

Présentation et analyse du résultat ……………………………………… ..28

Conclusion……………………………………. 29
Bibliographie …………………………………………………………………31

Résumé …………………………………………………………………… ….33

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INTRODUCTION GENERALE

L’image est arrivée à pénétrer dans notre conception de la société, elle devient une fenêtre
ouverte sur celle-ci. Elle argumente, elle persuade. Il est rare de rencontrer une impartialité
sereine lorsqu’est abordée la question des rapports de l'image et du texte e. Aujourd’hui, on ne
peut croiser un domaine d’activité qui ne se sert du message pictural pour faire passer une
idée préconçue. Dans l'état actuel des connaissances en sémiologie, l'image apparaît comme
un univers à la complexité redoutable : ses lois sont mal connues. Cela par opposition à la
parole linguistique, qui semble plus accessible, mieux apprivoisée... Or l'une et l'autre
apparaissent souvent ensemble (image soulignée ou complétée par un texte, ou texte illustré)
et parfois étroitement mêlées. La représentation par l’image n’est pas une invention
contemporaine mais elle a été exploitée par nos ancêtres depuis la préhistoire. Elle était même
la plate-forme qui permettait l’invention et la découverte des premières lettres de l’alphabet.
Tout le monde s’accorde que « Partout à travers le monde l'homme a laissé les traces de ses
facultés imaginatives sous forme de dessins, sur les roches, qui vont des temps les plus
anciens des paléolithique à l’époque moderne » (L.J Gelb, 1973).

Une large part des communications s'effectuent par des constructions dont le sens repose sur
un arrimage entre le texte et l'image. Ainsi, l’image acquière un intérêt primordial dans la
transmission du message, non seulement par son caractère global mais aussi par l’universalité
de sa lecture. De toutes ces particularités, nous avons choisi d’étudier l’image à travers cette
modeste initiative. Ce choix est conditionné d’abord par notre intérêt personnel pour ce type
de message ensuite par la accroissement du phénomène de l’usage de l’image dans les
différents domaines, notamment la communication écrite. M. JOLY, dans son ouvrage,
Introduction à l'analyse de l'image, nous explique que « ces figures représentent les premiers
moyens de la communication humaine » (JOLY, 1998). Ainsi, le rôle de et le statut de l’image
dans le domaine de la communication écrite ont nourrit durant plusieurs années l’intérêt des
chercheures sur l’ensemble des images utilisée pendant la communication pour construire le
sens. Roland BARTHES, nous explique que,

• « […] la phrase (le plus souvent dans une communication écrite)


et l'image (la phrase, ou le texte, arrimée à l’image) sont dans un
rapport complémentaire (...) et l'unité du message se fait à un
niveau supérieur (…) Rare dans l'image fixe, cette phrase devient
très importante à la communication, où le dialogue n'a pas une
fonction simple d'élucidation mais où elle fait véritablement
avancer l'e décodage du sens en disposant dans la suite des
messages, des sens qui ne se trouvent pas dans l’image . » (Roland
Barthes, 1964)

L’image en plus de sa fonction esthétique, est importante, elle accompagne aussi un texte
(message sms, phrase...), auquel elle apporte un complément d’information. Plusieurs travaux
de recherche antérieurs, ont très bien démontré, que l’exploitation de l’image aide à faciliter la
compréhension du récepteur pendant la communication.

Il s’avère approprié de s'interroger sur cette promiscuité du texte et de l'image et sur le jeu
de relations que le code linguistique et le code iconique entretiennent alors au sein d'un même

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message. En effet, lorsqu'ils sont utilisés dans le même espace de communication, le texte et
l'image sont rarement autonomes, indépendants l'un de l'autre, surtout au niveau de la
réception du message. C’est à partir de là que notre problématique est née, et c’est en cela que
nous nous intéressant dans cette recherche à la question de l’accent aux sens de l’écrit, par un
groupe d’amis, où nous proposons le recours à l’image pour rendre cet accès facile et efficace.

Problématique

Afin d’examiner le rôle de l’arrimage du texte et de l’image dans la construction du sens


pour une communication écrite efficace, nous essayerons d’apporter des éléments de réponses
aux questions suivantes constituant le lobe de notre recherche une question fondamentale qui
se pose :

- Comment le processus sous-jacent à l’arrimage du texte et de l’image participe t- il à


la construction du sens dans une communication écrite ?

D’autres questions complémentaires viennent s’ajouter à la question centrale, pour mieux


cerner l’objet de notre étude, ce dernier semblerait polymorphe, dans toutes ses dimensions :

- L’image arrimée au texte (un message, une phrase…) peut-elle favoriser une
signification plutôt qu’une autre (s’inscrivant dans le schéma de la communication
écrite) ?
- La construction du sens repose-t-elle sur un arrimage entre le texte et l’image ?
- Le sens d’une phrase arrimée à une image, peut-il dépendre de l’image en question ?

Hypothèses

Dans le souci de répondre à notre problématique, nous avons émis les hypothèses
suivantes :

o Nous supposons que l’image arrimée favoriserait une signification plutôt qu’une
autre, du fait que l’image est employée précisément afin d’expliquer et d’illustrer le
texte qu’elle accompagne.
o La construction du sens probablement reposerait sur un arrimage entre le texte et
l’image.
o Nous présumons en fin que le sens d’une phrase arrimée à un support iconique
dépendrait de l’image en question.

Notre travail se focalise, donc, sur des phrases arrimées à des images de notre choix, à
travers cette recherche nous essayerons de répondre à notre problématique qui porte sur :

Le rôle de l’arrimage du texte et de l’image dans la construction du sens pour une


communication écrite efficace.

et pour ce faire nous avons opté pour une démarche, selon laquelle nous envisageons
d’effectuer une expérimentation avec un groupe d’amis au nombre de quinze (15 personnes).

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Motivation

Le choix du thème ne s’est pas fait d’une manière arbitraire mais bien au contraire ce
choix est guidé par un certain nombre de motivation :

La volonté de mettre l’accent sur cette liaison entre image et texte auquel se réfère, ces
deux systèmes qui se réunissent pour assurer une meilleure construction du sens ; « mot et
image, c’est comme chaise et table, si vous voulez vous mettre à table, vous avez besoin des
deux. » (Joly .M1998:101)

Notre travail de recherche répond à plusieurs objectifs, principaux ainsi qu’opérationnels, ces
derniers, pour concrétiser notre objectif central. Nous tenterons de clarifier comment la phrase
arrimée favorise-t-elle une communication écrite efficace. Aussi, nous essayerons de :

➢ Démontrer que l’image arrimée à une phrase favoriser une signification plutôt
qu’une autre.
➢ expliquer que la construction du sens reposer sur un arrimage entre le texte
et l’image.
➢ Prouver que le sens d’une phrase arrimée à un support iconique dépend de
l’image en question.

Pour atteindre les objectifs retenus au départ et répondre aux questions posées, nous avons
opté pour la méthode analytico-descriptive pour montrer l’intérêt et les avantages que
présentent le recours à l’usage de la communication écrite par image. Ensuite, nous utiliserons
la méthode expérimentale pour examiner le rapport qu’entretient l’image avec le texte.

Notre travail de recherche est scindé en trois chapitres. Le premier chapitre commencera,
en premier lieu par la prédominance texte – image.

Quant au deuxième chapitre, il sera réservé aux facettes linguistique et iconique du signe, et
au schéma de la communication, où nous viserons à expliciter l’intérêt que peut présenter le
signe iconique dans sa dimension communicationnelle et significative.

Le contenu du troisième chapitre, sera réservé à notre partie pratique.

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Chapitre 01

L’image et le texte
.

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Introduction

Ce présent chapitre on va cerner les conception principales du notre domaine de la


recherche , le concept du l’arrimage texte image , , passant par la prédominance des deux
en abordant les différents types de l’image ainsi les types de l’arrimage .

1.1 la prédominance texte /image

il est rare de rencontrer une impartialité sereine lorsque est abordée la question des
rapports de l’image et du texte en publicité .certains défendent la prédominance, et donc
l’efficacité supérieure , de l’image , d’autre celles du texte .Dans l’état actuel des
connaissance en sémiologie , l’image apparait comme un univers a la complexité redoutable :
ses lois sont mal connues .cela par opposition a la parole linguistique, qui semble plus
accessible , mieux apprivoisée… Or l’une et l’autre appariassent souvent ensemble (image
souligne u complétée par un texte, ou illustre) et parfois étroitement mêlées. Il semble
pertinent de s’interroger sur cette cohabitation du texte et de l’image et sur le jeu de relation
que le code linguistique et le code iconique entretiennent alors aux seins d’un même
message. En effet, lorsqu'ils sont utilisés dans un même espace de communication, le texte et
l’image sont rarement autonomes indépendants l’un de l’autre, surtout au niveau de la
réception du message .par conséquent, il parait indispensable subtile qui s’instaure entre les
deux codes. Elle est certainement beaucoup plus profonde que les apparentes imbrications
visuelles des mots et des couleurs.

• L’image et l’interprétation multiple

La plus part des auteurs insiste semblent insister sur le caractère polysémique des images ,
c’est à dire sur la pluralité de sens possible pouvant surgir de signifiants non univoques .de là,
l’affirmation de la nécessité d’un contexte ou Dun texte ( titre , légende , explication..,etc )
pour éviter la dispersion dans la lecture de l’image , réduire le flottement ou l’éparpillement
des significations ,canaliser ou orienter l’interprétation du lecteur .

• Le texte et l’image

On doit ceci à la célèbre <<Rhétorique de l’image >> Roland Barthes 1964 , ou celui-ci
compare ,sur l’exemple de l’annonce publicitaire pour Pates Panzani , les caractéristique
respectives de l’image et du texte .l’auteur dans cet article qui date d’une dizaine années . a
heureusement mis le doigt sur le rôle de la connotation dans les messages iconiques .Des
<<consolateurs>> accrochent et renvoient les significations de nature symbolique, affective
et émotionnelle avec une intensité variable selon les lectures individuelles .

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• L’articulation mixte (iconique et linguistique )

Cette analyse, qui procure au lecteur __ comme tous les écrits de Barthes , et nous lui en
savons gré___ le << plaisir du texte >> auquel celui-ci aspire ,fonde l’articulation du
message mixte (iconique et linguistique) sur trois plans:

-le code linguistique ;

-le code iconique, comprenant ;

• le sous code dénotatif(ou niveau de la perception des éléments de l’image).

•le sous code dénotatif(ou niveau des association ou évocations de nature effective,
idéologique, etc) .

En conséquence, parce qu’elle serait à la fois enrichie et rendue polysémique par des
surcharges symboliques ou connotations, venant se greffer sur l’information première ( plan
dénotatif ), l’image aurait besoin du texte pour préciser et orienter une leçon .

• Connotation et dénotation

Le terme de connotation, dont la linguistique et la sémiologie dont actuellement un usage


fréquent , est toujours défini par opposition a celui de dénotation .si la dénotation ( d un mot
,par exemple )désigne la signification fixée ,explicite et partagée par tous ( celle qui est dans
le dictionnaire ), la (ou les) connotation(s) correspond à l’auréole de sens plus ou moins
importante , qui flottent autour du sens immédiat et officielle .ceux-ci sont des sens
supplémentaires , plus marginaux ,diffus , instables qui se greffent sur le premier , le
complètent ou déforment et qui retentissent de manière variable les individus selon leur
expérience et leur culture .

Les connotation, ce sont, par exemple, ces significations adjacentes , ces évocations
auxquelles on fait allusion spontanément , lorsque , choisissant le prénom d’un enfant , on dit
<< cela me fait penser à …>> ou << ça me donne telle impression..>>.

Les << consolateurs >> dans la terminologie Barthes ?sont des << signifiants de
connotation>>, il s’agit donc des éléments des facteurs qui ,dans l’image( ou le texte ou un
autre code ),favorisent l’éclosion de significations non dénotatives chez le récepteur .

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1.2 Différents types de l’image

La détermination de la typologie de l'image est complexe. Cette complexité réside non


seulement dans la concrétisation aspectuelle de l'image elle-même mais aussi dans les
caractéristiques de son utilisation. Il paraît plus approprier de parler des différentes sortes
d'images, car elle s'utilise dans presque tous les domaines d’activités quotidienne et
professionnelle. L’image a connu une progression frappante, elle est passée du simple coup de
pinceau ou de crayon à l'image numérisée qui n'arrête pas de nous surprendre. Dans toute
cette panoplie d'images, on ne peut négliger l'aspect artistique de l'image qui peut nous
laisser, souvent, perplexe, figé devant elle. Aussi, Etant donné que notre sujet est axé sur
l'image fixe, nous avons évité d'aborder les autres types d'image en l'occurrence l'image en
mouvement qui présente des paramètres de lecture et d’analyse différents de l’image fixe.
Celle-ci peut se manifester en plusieurs formes : La bande dessinée, la caricature, la
photographie, la carte et le timbre postaux, l’image de synthèse et enfin l'illustration
scientifique.

• LA Bande Dessinée

Les origines de la bande dessinée remontent à la fin du 19e siècle, début du 20e siècle de
notre ère. Elle est un récit d’avènement qui associe l’image et le texte. Chaque représentation
est appelée vignette qui se compose d’un dessin et d’une bulle véhiculant une transcription de
la parole émise par le personnage. Les concepteurs de la bande dessinée font recours aux
onomatopées en transgressant les lois qui régissent le code écrit. Cette imbrication des codes
donna naissance à une dimension artistique au langage en facilitant la communication
escomptée. L'utilisation pédagogique de se support raccourci le processus d'apprentissage des
langues étrangères chez les jeunes apprenants, en grandissant le champ de perception du
message.

• LA CARICATURE

La caricature est un mode d’expression qui met par le biais de dessins des situations
controversées dans un objectif satirique. Elle est devenue au fil du temps un outil privilégié de
revendications politique et sociale ; par la

force de caractère qu’elle présente. L’aisance que donne la lecture et la

facilité de l’interprétation du message lui value d’être la cible de choix des lecteurs. Nous
avons tendance, souvent, à croire que la caricature est une invention contemporaine.
Seulement, les récentes recherches ont démontrés que ce mode de communication remonte

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beaucoup plus dans l’histoire où : «…des graffitis retrouvés sur les murs de Pompéi
paraissent confirmer ce point de vue. On a trouvé des caricatures peintes sur des vases grecs et
sur les murailles d'Herculanum. » F.MOUREAU:1999 Ces recherches nous informent que les
égyptiens, eux aussi, ont utilisé ce mode de communication on en a même rencontré dans les
ruines de l'ancienne Égypte”. BID.

• L’image scientifique

Le domaine scientifique est un domaine où les images et leur potentiel

se développent sensiblement aujourd’hui. Ici, les images sont des visualisations de


phénomènes. Elle permet une observation plus ou moins directe et plus ou moins sophistiquée
de la réalité. La médecine par exemple utilise des procèdes tels que la radiographie utilisation
des rayons X, le scanner utilisation des rayons laser ou les images à résonance magnétique.
L'image scientifique est utilisée pour les illustrations scientifiques comme un support
indispensable. Nous assistons aujourd'hui à la propulsion dans notre vie quotidienne des
images prises par satellites qui nous attribuent des informations importante sur le
développement de la planète.

• L’image synthèse

Les images de synthèses produites sur ordinateur n'arrêtent par de nous surprendre par la
qualité de représentation et la souplesse de la manipulation

Qu’elle nous procure. L’évolution vertigineuse qu’a connue l’outil informatique et sa


banalisation qui s’explique par son incursion dans la totalité des institutions publiques ou
privées ainsi que les foyers offre à

Chaque usager l’opportunité de manipuler les images. Des logiciels de plus en plus puissants
et sophistiqués permettent de créer des univers virtuels qui peuvent se donner comme tels,
mais aussi truquer n’importe quelle image apparemment réelle. Les images de synthèses se
caractérise, donc, par cette

Particularité d’être manipulable à partir d’une prise réelle introduite dans le ordinateur et de là
l’utilisateur peut procéder aux changements escomptées ou partir d’une image conçue par le
biais de l’outil informatique c’est – à dire déjà installée. Alors, toute image est désormais
manipulable et peut perturber la distinction entre le réel et le virtuel.

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1.3 Les types de l’arrimage du messages

Il découle de ce qui vient d'être dit que toute information doit être pertinente pour faire
progresser la construction de l'univers textuel. Mais comme dans toute construction, une
information nouvelle (ou une nouvelle brique !), même pertinente, ne surgit pas de nulle part
et ne tient pas en suspension dans les airs : comme dans toute construction, chaque
information nouvelle (chaque nouvelle brique) prend appui sur celles qui l'entourent et
s'accroche solidement à elles. Et comme dans toute construction, où les points de jonction
couvrent tout le périmètre d'une nouvelle brique, les points d'ancrage d'une information
nouvelle sont assez nombreux. En d'autres termes, l'arrimage d'une information nouvelle aux
autres se fait à la fois au niveau référentiel (au niveau de ce dont on parle), au niveau
événementiel (au niveau de ce que l'on dit de ce dont on parle) et au niveau énonciatif (au
niveau de la manière dont on le fait). Pour être réussi, pour que le texte donne l'impression de
« couler de source », cet arrimage doit se faire à ces trois niveaux, et de façon harmonieuse.

• l’arrimage informatif L’arrimage informatif repose sur l’idée que toutes les informations
du texte n’ont pas le même statut (information principale ou secondaire ; information nouvelle
ou ancienne), et que la saillance d’une information (alternance premier plan – arrière-plan ;
répartition thème – rhème) doit coïncider avec son statut. Le défi est de taille : le scripteur
doit faire apparaître les relations sémantiques ou logiques qui existent entre les éléments
d’information (arrimage événementiel), tout en ajustant leur degré de saillance pour faire
apparaître à la fois leur caractère nouveau ou ancien et leur caractère principal ou secondaire.
Il doit donc faire ressortir la structure informative des éléments d’information, qui repose sur
la façon dont ceux-ci sont répartis et hiérarchisés. La répartition des éléments d’information
(information ancienne / nouvelle) se reflète par l’alternance de certaines structures
syntaxiques : phrase active ou passive, phrase neutre ou emphatique, complément de phrase
en tête ou en fin de phrase. La hiérarchisation des éléments d’information (information
principale / secondaire), quant à elle, se reflète dans l’alternance entre structure syntaxique
juxtaposée et structure syntaxique subordonnée.

•L’arrimage évènementiel La dimension référentielle joue sans contredit un rôle


déterminant dans la gestion de la cohérence d'un texte, en ce sens que les acteurs du texte
doivent être identifiables par le récepteur si l'on veut maximiser la pertinence des énoncés et
ainsi augmenter leurs chances d'interopérabilité. Mais un texte n'est jamais qu'une simple
énumération de référents (puisqu'il faut bien dire quelque chose à propos de ce dont on parle !

Page
14
) : des propriétés, actions ou événements, c'est-à-dire des prédications, doivent être assignés à
ces référents. Il est donc clair que les expressions référentielles doivent s'accompagner d'un «
apport sémantique constamment renouvelé » (règle de progression selon Charolles 1978),
instaurant des relations non seulement entre les référents, mais entre les prédications associées
à ces référents.

•L'arrimage énonciatif En plus de la structuration référentielle et de la structuration


prédicative, la construction d'un texte suppose une structuration au niveau énonciatif : le
scripteur parle de quelque chose et en dit quelque chose, mais il le fait d'une certaine manière,
c'est-à-dire en s'en tenant plus ou moins proche. La structuration énonciative reflète donc la
position, la distance plus ou moins grande qu'adopte le scripteur à l'égard des propos qu'il
tient et de ses interlocuteurs, réels ou potentiels. Cette position se traduit par l'instauration de
l'un ou l'autre des deux plans d'énonciation (l'énonciation de discours et l'énonciation
historique), lesquels se manifestent grâce à certains indices linguistiques : les temps verbaux
(temps du discours versus temps du récit), les indices de personne, de temps et de lieu et les
démonstratifs (déictiques versus non déictiques) et les indices de modalisation (modalités
d'énoncés et modalités d'énonciation) (leur présence versus leur absence). Soulignons que la
position du scripteur se traduit aussi par la place qu'il accorde dans son texte aux discours des
autres.

•L'arrimage référentiel L'auteur d'un texte met en scène des acteurs, c'est-à-dire des entités
textuelles (objets, individus, propriétés, états de choses, événements, etc.), qui correspondent
plus ou moins aux entités du « monde réel ». Pour que la mise en scène textuelle soit
interprétable, il faut que le scripteur spécifie, via l'utilisation d'expressions linguistiques
(qu'on appelle « expressions référentielles », et qui se présentent sous forme de groupes
nominaux (GN ou pronom) plus ou moins élaborés), quelles sont ces entités dont il est en
train de parler et comment elles interagissent, de sorte que le récepteur puisse les identifier à
chaque instant. Cette identification repose sur la façon dont sont introduites puis reprises les
entités textuelles dans chaque énoncé, et sur la façon dont elles entrent en relation les unes
avec les autres. L'insertion de toute nouvelle entité (ou expression référentielle) et sa mise en
relation avec celles qui l'entourent seront considérées comme réussies si le récepteur est en
mesure d'identifier aisément et sans l'ombre d'un doute ce à quoi elle fait référence.

1.4 le message et le polysémie

On ne voit pas pourquoi à priori ,le code linguistique serait seul susceptible d’être charge
symboliquement ou aurait une plus grande propension à la connotation que le code iconique .

Page
15
• les types des messages visuels mixtes (texte +image) quatre types de liaison ou de
complémentarité , variables suivant le degré de dénotation/connotation des deux codes :

• le message informatif message à texte fonctionnel (le minimum de connotations) et image


rationnelle (représentation analogique de la réalité, le minimum de connotations).exemple :la
notice ,le mode d’emploi.

•le message illustratif message à texte poétique, symbolique, subjectif, ésotérique ( très
chargé en connotations)et image rationnelle .Exemple : l’article de presse sophistiqué ou
engagé.

•le message à légende message à texte fonctionnel et image symbolique très chargé en
connotations). Exemples : l’annonce publicitaire .

Conclusion

L’image comme notion abstraite se voit souvent confuse par son

Croisement avec d’autres notions où le concept "image" prend d’autres acceptions l’image
mentale ou la métaphore. La démarcation du mot a permis

Son appréhension dans le contexte de notre étude qui prend en charge l’étude de l’image fixe.

Alors, il était important de fait une nomenclature typologique d’image fixe avec ses
différentes manifestations car chacune d’elle se particularise par son usage et aussi par sa
conception. La spécificité de l’image fixe résident dans la divergence interprétative d’une
société à une autre et aussi les éléments qui entre dans sa conception et sa réalisation.

Hormis, sa globalité sémantique qu’elle serait la méthode d’analyse pour ce type de moyen
qui comporte des éléments constitutifs qui définissent son aspect communicationnel.

Page
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Chapitre 02

L’image comme signe


linguistique

Page
17
Introduction

L’approche discursive permet d'établissement de la relation de complémentarité entre


les deux codes, d'une part le code linguistique dans le discours journalistique et d’autre part le
code iconique véhiculé par l'image. Le code iconique dans le message journalistique
entretient un rapport étroit avec le discours linguistique. De ce fait, l’exposition du signe
iconique et du signe linguistique est, corrélativement, nécessaire au cours de ce volet par le
fait des croisements de ces deux signes tout au long de l’énonciation journalistique. Il sera
question,

Avec une approche explicative, de la définition aspectuelle du signe d’une manière générale
puis l’inscrire dans un contexte plus particulier, linguistique et sémiologique. L’image
comme un signe sémiologique prendra une part considérable où elle sera traitée à partir de ses
différentes manifestations en mettant en évidence la sémiologie parce que cette discipline
permet la lecture et l’analyse de ce genre de code iconique. L’étude du rapport du
texte et du sens provoque souvent des divergences sur le plan interprétative, en particulier
quand il s’agit de deux discours qui se croisent sur le plan énonciatif : le discours
journalistique et politique, car la langue se présente sous deux aspects : dénotatif et
connotatif qui va falloir démarquer ces deux notions. Pour appréhender ces divergences, le
recours à la sémiotique comme un outil d’analyse qui tolère le chevauchement entre les deux
codes. ●Signe linguistique et signe sémiologique :

1-La définition du signe :

Les choses, les phénomènes perceptibles ou observables des choses, indiquent la possibilité
d'existence ou de réalité des choses, montrent l'existence ou l'authenticité des choses,
prouvent que les choses ou prédisent que les choses sont possibles.

2 Le signe linguistique :

Le symbole de la langue qui est le signe linguistique spécifie l'unité d'expression de la langue.
Il fait l'objet de recherches dans diverses branches de la linguistique.

3-La sémantique et le signe linguistique :

Nous combinons des concepts et des symboles d'images acoustiques: mais dans l'usage
courant, le terme ne fait généralement référence qu'à des images acoustiques, telles que des
mots (tonnelle, etc.). Nous avons oublié que si un arbre est appelé signe, alors il n'est que dans

Page
18
la portée du concept d '«arbre» qu'il contient, de sorte que le concept de la partie sens
implique le concept du tout.

Si l'on précise les trois concepts qui apparaissent ici en s'appelant les uns les autres tout en
s'opposant, l'ambiguïté disparaîtra. Nous recommandons de conserver le mot «signe» pour
indiquer le total et de remplacer les images conceptuelles et acoustiques par «concept» et
«image acoustique » (...) respectivement. Le lien entre le référent uniforme et le référent est
arbitraire, ou encore, puisque le nombre total issu de la corrélation entre le référent et le
référent est représenté par des symboles, on peut dire plus simplement, que le signe
linguistique est arbitraire.

En bref: les signes de langage sont arbitraires. Par conséquent, l'idée de `` sœurs '' n'a aucun
lien interne avec la série de voix s-ö-r comme symbole. Elle peut également s'exprimer sous
toute autre forme: comme preuve des différences entre les langues et de l'existence de langues
différentes.

Le mot «arbitraire» doit également être clarifié. Il ne faut pas considérer que le référent
dépend du libre choix du sujet parlant (nous verrons plus loin qu'une fois l'indication établie
dans le groupe linguistique, le pouvoir de l'individu de changer quoi que ce soit n'est pas là);
on veut dire qu'il est démotivé , C'est-à-dire que par rapport à ce à quoi il se réfère est
arbitraire, il n'a aucun lien naturel avec la réalité.

Les signes sont des choses Fait référence à autre chose que soi-même

Quelque chose

Autre chose

Un nuage La pluie Une photo Un paysage Une flèche La direction Une colombe La paix
Le mot “cheval “ le signifiant ,l’aspect matériel du signe ,une image acoustique ,une suite de
lettre , des gestes … Le concept du cheval, le signifié ; (l’aspect conceptuel du signe :le sens)

La sémantique est une branche de la linguistique concentrée sur l'étude de l'importance des
mots, Pour comprendre la recherche sémantique, vous devez d'abord comprendre ce que la
sémantique. Saussure Ferdinand décomposer la sémantique en deux essieux: l'axe
syntagmatique et l'axe paradigmatique. Le premier permet d'analyser la séquence des termes,
de sa combinaison, de sa coordination dans l'espace (axe horizontal), tandis que la seconde est
intéressée par le choix des termes (axe vertical).

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La combinaison des termes entre eux est fortement liée à la structure syntaxique de la langue.
Par exemple en français, l'adjectif suit le nom en anglais, c'est le contraire. En ce qui concerne
le choix des termes, cela est défini par le sentiment de mots. Il existe des relations
sémantiques entre les mots et vous permettent de faire ce choix. Les relations sémantiques
connues de tous sont synonymies, antonymes et polysémie.

4-La signification :

Quels moyens représentent un signe, un geste, un fait, un mot, etc. : La signification d'un
sourire.

5-Le signe sémiologique :

La sémiotique contrôle le sens, c'est-à-dire la production, le codage et la communication de


caractères. Il est né de l'œuvre de Charles Sanders Peirce.

D’après Charles Morris , nous distinguons trois "dimensions" de la sémiotique:

-Sémantique: la relation entre les signes et ce qu'elles signent (relations internes entre le sens
et la relation significative ou externe entre le signal mondial et référence).

-Syntaxe: relations entre les caractères.

-Le pragmatique: la relation qui englobe les signes et leurs utilisateurs.

Le signe établit une correspondance entre les significations (monde des objets et des idées) et
du signifiant (monde des langues). Il y a trois types de signes:

-L’indice: L'index est un caractère entre l'objet attaché. C'est un élément essentiel de la
communication non verbale.

-L’icone : L'index est un caractère entre l'objet attaché. C'est un élément essentiel de la
communication non verbale.

-Le symbole : Le symbole est un signe détaché de l’objet et qui ne partage avec lui aucun
point commun (on parle de signe arbitraire).

●La sémiologie :

Étude générale, science des signes (intentionnels ou non) Systèmes et systèmes de


communication.

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Il est Ferdinand de Saussure, Linguiste de Genève, qui était le fondateur européen de la
sémiologie. Selon lui, la meilleure façon d'étudier la nature de la langue est d'étudier ses
caractéristiques communes avec d'autres systèmes de signal. En outre, considérant que la
langue sert avant tout à communiquer avec ses pairs, il est donc logique que, pour décrire son
fonctionnement, nous faisons plus ou moins de chiffres fréquents avec les autres systèmes de
communication. Saussure affirme également que la sémiologie devrait être pour l'objet
d'études "la vie des signes de la vie sociale". Par conséquent, les langues naturelles seront
étudiées en tant que système de communication de la même manière que les systèmes de
communication des sourds, des rites symboliques, des formes de courtoisie, de pantomime, de
mode, de signaux maritimes visuels, de coutumes, etc

Les études sémiologiques sont divisées entre deux branches de sémiologies différentes: une,
la sémiologie de l'importance (Rolat-Barthes et ses disciples), et l'autre la sémiologies de la
communication (Luis J. Prieto, Georges Mounin, Jeanne Martinet),

Avant de continuer, une clarification de la terminologie est nécessaire. Le terme «sémiotique»


a été proposé par Charles S. Peirce, qui a tenté de proposer une théorie générale des signes
aux États-Unis tandis que Saussure tentait de découvrir la sémiotique. Son disciple Charles
Morris adopta le même projet qu'il nomma Semiotics ("Symbols, Language and Behavior"
publié en 1946). Le terme a ensuite pénétré en France pour désigner l'ensemble du champ
sémiotique (par exemple, la sémiotique pour les codes de la route). Enfin, en 1969, un comité
international qui a donné naissance à l'Association internationale de sémiotique a proposé
d'adopter ces deux noms pour couvrir toutes les significations de ces deux termes.

Les objectifs généraux des deux sémiotiques sont différents: dans la sémiotique
communicative, la communication doit être centrée sur la sémiotique (la langue est
fondamentalement un moyen de communication). En revanche, dans la sémiotique du sens, la
sémiotique fait partie de la linguistique du fait que les objets, les images ou les
comportements ne peuvent jamais être représentés de manière autonome sans l'utilisation du
langage.

Lorsque nous étudierons les signes linguistiques, nous reviendrons sur la proposition de
Saussure.

●Sémiologie de l’image :

Pour le père fondateur de la sémiotique (Ferdinand de Saussure 1857-1913), la sémiologie est


un vaste domaine de la science et la linguistique en est un élément, Roland Barthes a renversé

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cette affirmation dans les années 1960 et a emprunté le concept d'image à la linguistique pour
créer la sémiotique des images. Il s'agit sans aucun doute d'une condition historique, de sorte
que les images peuvent entrer dans les universités en tant qu'objets de recherche. Roland
Barthes (Roland Barthes) réalisant des images fixes, puis Christian Metz (Christian Metz)
réalisant des films, seront les deux figures emblématiques de ce mouvement.

Marqué par Structuralisme (Levi-Strauss) La sémiologie postule de l'objet (texte, image, film.
) En tant que lieu principal de signification et de langue comme base de tout système de
signes (Jacques Lacan).

La sémiologie du cinéma de sa part étudiera les dans sa dimension linguistique, en tant que
système de sens.

Il sera plus tard ouvert à la narratologie, à la psychanalyse, à la pragmatique.

La sémantique “pure” et “dure” des années 60, a dominé le champ académique pendant
plusieurs décennies.

●L’image de symbole :

Le symbolisme de l'image est une valeur lisse, une trémie entre la réalité identifiable et le
champ invisible et mystique de la religion, de la philosophie et de la magie. Il s'étend ensuite
de l'intellect conscient de la subconscience. Nous pouvons dire que l'artiste ou l'artisan est un
interlocuteur entre deux mondes, visibles et invisibles.

●L’image icône :

En sémiologie, l'icône désigne l'image qui, articulant avec une signification, fait référence à
une entité physique ou simplement représentative (consultez Charles Sanders Peirce et le
groupe μ). Une icône est une représentation graphique d'une entité, qui conserve certaines
propriétés spatiales. Les glyphes sont des signes spécifiques pour un alphabet avec un signe
emblématique pour l'origine.

Le schéma de la communication humaine (d’après Jakobson)


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Le schéma de Jakobson est une méthode qui a pour but de décrire les fonctions du langage
aussi différentes soient elles. Il a vu le jour et été amélioré suite aux études de Karl Bühler. Ce
schéma peut s’appliquer à toute forme de communication : être humain-être humain, être
humain-animal, être humain-machine et autres.

Ce schéma de communication humaine a été élaboré par le linguiste Roman Jakobson.

Il est possible de trouver une présentation synthétique du schéma de communication de


Jakobson dans « Meunier J.P., Peraya D., (1993), Introduction aux théories de la
communication, Bruxelles, De Boeck, Chapitre 2, 2.4 ».

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Qu’est-ce qu’une communication ?

• La communication est l’acte d’établir une relation avec autrui en transmettant une
information.

Il existe plusieurs formes de communication :

a) La communication interpersonnelle
b) La communication de masse
c) La communication de groupe
d) La communication interne
e) La communication externe

Tout comme il existe plusieurs théories:

a) La théorie de Shannon et Waever


b) Modèle de Lasswell
c) Modèle de Jakobson
d) Modèle de Palo Alto
e) Le structuralisme
f) L’école de Francfort

Le schéma reste pratiquement le même et celui qui nous intéresse aujourd’hui est celui de
Jakobson qui se présente comme tel :

L’émetteur : il représente celui qui transmet l’information (en parlant, écrivant, ou


envoyant).

Le récepteur : lui, représente celui qui reçoit l’information (en la lisant ou l’entendant).

Le message : il représente quant à lui l’information transmise.

Le référent : il représente le contenu du message (le sujet abordé).

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Le canal : représente le support du message entre l’émetteur et le récepteur (Radio, télé,
journal...).

Le code : le message est codé par l’émetteur et décodé par le récepteur. Il est nécessaire de
connaître le code pour une bonne compréhension du message.

Exemple : l’émetteur parle en espagnol, le récepteur doit obligatoirement maîtriser lui aussi
cette langue.

Le bruit : il représente les perturbations lors de la communication.

Exemple : Le bruit des agitations dans la rue lors une conversation à l’oral ou une qualité
médiocre de papier qui empêche la lisibilité d’un texte.

Le feedback : c’est le retour que donne le récepteur à l’émetteur, le récepteur devient alors
actif puis émetteur. Exemple: Décrocher le téléphone, envoyer un message, répondre à une
lettre...

En revanche il existe des communications qui ne permettent pas le feedback, ce qui boucle
généralement une communication.

Le contexte : il représente l’environnement (lieu, heure, date...) dans lequel se déroule la


communication.

Il existe plusieurs fonctions en relation avec ce schéma de la communication qui sont les
suivantes:

La fonction référentielle:

Cette fonction traite principalement le référent. (Celui à qui le message renvoie) c’est-à-dire
la nature du message. Elle est la fonction informative du langage.

La fonction conative:

La fonction conative quant à elle se base sur le destinataire. Il s'agit de savoir distinguer la
visée intentionnelle sur le destinataire tout en étant capable de produire un certain effet sur
celui-ci. Cette orientation a été développée après la théorie des actes du langage développée
par « Austin J.L. (1970), Quand dire, c'est faire, Paris, Seuil ».

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Certaines formes grammaticales telles que le vocatif et l’impératif font l’instanciation de la
fonction conative.
La fonction phatique:

Cette fonction permet d’établir un contact entre le locuteur et l’interlocuteur tout en rendant la
communication effective et efficace à la fois.

La fonction expressive :

Cette fonction se base sur le destinateur, l'émetteur et lui donne la possibilité d'exprimer
librement son attitude et ses opinions, en relation avec le sujet qu’il aborde, cette fonction
inclue la totalité des traits suprasegmentaux (la voix, l’intonation...).

La fonction poétique:

Cette fonction se base sur le message lui-même en le prenant pour objet, c’est-à-dire qu’elle
met en évidence tout ce qui constitue les signes et le code tel que les procédés poétiques :
l'allitération, les rimes...

Le schéma de Roman Jakobson permet de classer toutes les formes de production langagière
en genres grâce à la fonction dominante. Le fait que les messages appartiennent à différents
genres a été systématisée, en particulier par Bakhtine (1984) dans « Esthétique de la création
verbale » ; Paris, Gallimard.

La fonction métalinguistique:

La fonction métalinguistique se charge d’expliciter les formes du langage. En s’assurant que


le locuteur et les interlocuteurs partage le même code.

Exemple : Qu’une « une fille » dans le langage du locuteur s’appelle également « une fille »
dans le langage de l’interlocuteur. Cette fonction sert à donner à la langue la capacité de créer
ses propos codes, ses propres règles et lexiques.

Exemple : en disant à son interlocuteur : « que voulez-vous dire par « tortilla » il s’agit
d’exercer la fonction métalinguistique.

Verbal et non verbal:

Un message est caractérisé comme étant « verbal » lorsqu’il écrit ou oral, doté de normes
communes (langue ou langage) qui représente la voix, l’écriture et même la langue des
signes.

En revanche, un message est considéré comme « non verbal » lorsqu’il est basé sur la
compréhension implicite (les gestes, les couleurs, l’odeur...) non dotée d’un langage.

Temporalité du message:
Un message permanent (écrit) est considéré comme « intemporel » tandis qu’un message
éphémère (conversation orale) est quant à elle considérée comme « temporel ».

Conclusion

La prospection de la représentation picturale avec ses différentes

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Manifestations, a permis de la définir et aussi établir les relations qu’elle entretient avec les
autres moyens de communications particulièrement la langue. Les modes d’interprétations du
discours linguistique diffèrent de la

Lecture et l’interprétation de l’image où la sémiotisation de chacun de ses

Éléments exige ses propres paramètres car la globalité sémantique de l’image se trouve en
face de la linéarité de la langue. Dans le contexte de l’élaboration

D’une complémentarité entre les deux codes linguistique et iconique dans le

Discours journalistique où l’appropriation des définitions était d’une grande utilité, elles nous
informent sur la particularité de chacun des deux codes.

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Chapitre 03

Partie pratique

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Présentation du corpus

On chercher le sens d’une phrase (sans l’aide de l’image approprie ensuite avec l’image
appropriée), auprès d’un groupe d’amis au nombre de 15 mais avec cette crise sanitaire et
pour protéger la santé des public on a pris juste 5 comme échantillon, ensuite on a analyser le
sens attribue sans et avec l’image qui accompagne la phrase.

Présentation et analyse du résultat

La phrase : On frappe à la porte.

1 – sans image

Les enquêtés ont donné plusieurs sens

Sens 01 : qui peut ouvrir la porte.

Sens 02 : on n’est jamais tranquille.

Sens 03 : on se demande qui est venu.

2- avec image

Le sens donné par le public visé est le sens 02

L’image favorise le Sens 02 plutôt que les autres sens.

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La phrase : On frappe à la porte.

1 – sans image

Les enquêtés ont donné plusieurs sens

Sens 01 : Svp ! qui peut ouvrir la porte.

Sens 02 : on n’est jamais tranquille.

Sens 03 : on se demande qui est venu.

2- avec image

Le sens donné par le public visé est le sens 01

L’image favorise le Sens 01 plutôt que les autres sens.

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1 – sans image

Les enquêtés ont donné plusieurs sens

Sens 01 : qui peut ouvrir la porte.

Sens 02 : on n’est jamais tranquille.

Sens 03 : on se demande qui est à la porte.

2- avec image

Le sens donné par le public visé est le sens 03

L’image favorise le Sens 03 plutôt que les autres sens.

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31
Sans images :

La phrase proposée : Je viendrai demain…

Sens 01 : pour jouer.

Sens 02 : faites attention.

Sens 03 : pour vous frapper

Avec image :

Le sens donné par le public visé est le sens 01.

L’image favorise le Sens 01 plutôt que les autres sens.

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Sans images :

La phrase proposée : Je viendrai demain…

Sens 01 : pour jouer.

Sens 02 : faites attention.

Sens 03 : pour vous frapper

Avec image :

Le sens donné par le public visé est le sens 03.

L’image favorise le Sens 03 plutôt que les autres sens.

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Sans images :

La phrase proposée : Je viendrai demain…

Sens 01 : pour jouer.

Sens 02 : faites attention.

Sens 03 : pour vous frapper

Avec image :

Le sens donné par le public visé est le sens 02.

L’image favorise le Sens 02 plutôt que les autres sens.

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34
Conclusion
générale

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35
Conclusion générale

Tout au long de notre recherche nous avons essayé d’apporter des éléments de réponses à
notre problématique « comment le processus sous-jacent à l’arrimage du texte et de l’image
participe –t-il à la construction du sens dans une communication écrite ? ». En confirmant nos
hypothèses de départ selon lesquelles nous aboutissons à l’objectif fixé, qui consiste à faire
appui sur l’image comme un outil qui joue le rôle de facilitateur sémantique chez le public.

Et suite à notre enquête effectuée sur le terrain, les résultats s’avèrent donc intéressants, dans
la mesure où nous pouvons confirmer l’utilité de l’utilisation de ce support visuel (l’image),
dans la communication écrite.

A travers notre modeste recherche, nous avons pu vérifier qu’une image permet de
consolider la construction des sens chez les récepteurs ; l’image informe, illustre et elle aide
à la compréhension en assurant la communication efficace , aussi par son aspect ludique
l’image motive davantage le récepteur et assure un haut niveau de la compréhension e.

Pour finir, une communication écrite devient plus efficace et meilleure assurée avec des
messages arrimés à des images.

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ANNEXE

Enquête destine à un groupe d’amis sur le rôle de l’arrimage du texte et de l’image dans la
construction du sens pour une communication écrite efficace .

Sexe :
Age :
Niveau d’étude :

•cherche le sens de la phrase suivante (sans image): on frappe à la porte


S1:
S2:

•cherche le sens de la phrase suivante on frappe à la porte.

Bibliographie

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Barthes Roland :Rhétorique de l’image , in communication, nº4( paris le Seuil , 1964).

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http://www.surlimage.info/ecrits/semiologie.html#:~:text=Pour%20les%20p%C3%A8res%20
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http://symboliques.blogspot.com/2007/08/quest-ce-que-la-symbolique.html?m=1

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Ic%C3%B4ne#:~:text=en%20informatique%2C%20une%20ic
%C3%B4ne%2

https://tecfa.unige.ch/themes/comu/def/comu-def-tr2.html

https://jetudielacom.com/schema-de-communication/

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38
Résumé

Notre travail de recherche s’intitule, le rôle de l’arrimage du texte et de l’image dans la


construction du sens pour une communication efficace , il a été réalisé dans le cadre de
mémoire de master , dans le but de clarifier le rôle de l’image pendant la transformation du
message écrite , notre recherche se consterne sur l’analyse des différent sens d’un message
sans image et avec l’image approprie .

‫ثم إجراؤه كجزء من‬، ‫موضوع بحثنا يتحدث عن دور تستيف النص والصورة معا في بناء المعنى خالل اتصال كتابي‬
‫اطروحة الماجيستر بهدف توضيح دور الصورة في نوضح المعنى خالل نقل رسالة نصية يتركز بحثنا على تحليل‬
.‫مختلف معاني الرسالة مع أو بدون صورة‬

Les mots clé : arrimage- texte –image –construction du sens –communication efficace.

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