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la Méditerranée
Picard Aleth. Architecture et urbanisme en Algérie. D'une rive à l'autre (1830-1962). In: Revue du monde musulman et de la
Méditerranée, n°73-74, 1994. Figures de l'orientalisme en architecture. pp. 121-136;
doi : https://doi.org/10.3406/remmm.1994.1671
https://www.persee.fr/doc/remmm_0997-1327_1994_num_73_1_1671
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maisons, des défauts choquants de régularité, des colonnes mal alignées, des escaliers
avec des marches de hauteur inégales, des portes à faux qui prouvent que les Algériens
mettent peu d'art dans leurs constructions, même s'ils font usage de matériaux précieux
et qu'ils emploient la sculpture et la peintures. »
Les officiers du Génie seront toujours pris dans la contradiction de prôner à
la fois un espace rationnellement et mathématiquement organisé selon un ordre
défini, plus simple et sans complexité pour la défense, et en même temps un
espace plus organique, présentant des imprévus, mais du coup plus difficile à
contrôler de l'intérieur. Ainsi, à Tlemcen, l'officier du Génie reconnaît l'intérêt
de la structure organique de la ville pré-coloniale pour sa défense :
« Le méchouar sera conservé car c'est une très bonne citadelle. Il est précédé d'une ville
dont les maisons étagées et les rues étroites permettant une défense énergique pieds à
pieds et solidement soutenue par le canon du méchouar qui domine la ville4. »
La maison mauresque est considérée par les premiers responsables de la
construction de la ville comme bien adaptée au climat méditerranéen. En revanche la ville
arabe est décrite comme un établissement sans ordre, sans espaces libres publics
et ne convenant pas aux exigences de la circulation des convois militaires et aux
premiers besoins du commerce français.
« Emprisonnée dans ces rues étroites, l'armée ne pouvait faire usage de son matériel
qu'avec des difficultés et des lenteurs infinies. Il fallut donc se frayer promptement à
travers ce labyrinthe de petites rues et de constructions accolées les unes aux autres des
voies de communication, désormais indispensables. C'est ce qui fit ouvrir promptement
les premières rues et places5. »
gérie, n'étant plus dirigés par ces mêmes influences pourront modifier cette forme et
cette disposition, sans s'écarter toutefois des obligations imposées par la nature du sol
et les exigences du climat6. »
Les indications données par Charon concernent aussi bien le tracé des villes
nouvelles que la construction d'édifices privés ou publics.
« II est un point sur lequel on ne saurait jamais avoir aucune contestation, parce qu'il
a pour bases la raison et le bon sens. Telle serait, sous le rapport de la salubrité et du
bien être des habitants, la nécessité ; premièrement, d'éviter, autant que possible, de
percer des rues du nord au midi, et, dans le cas où les communications exigeraient qu'on
leur donnât cette direction, de les onduler de manière que l'un des côtés de ces rues
puisse toujours projeter assez d'ombre pour garantir des ardeurs du soleil ceux qui
auraient à les parcourir ; deuxièmement, de border de portiques celles que l'on serait
dans l'obligation de percer en droite ligne ou bien de les abriter par des toits très
saillants, en ayant aussi le soin de les tenir le moins large possible, et de les rafraîchir
par un courant d'eau vive. Il faudrait aussi que les places publiques fussent également
entourées de portiques et peu spacieuses ; quant aux grandes places, si, par exception,
elles étaient jugées nécessaires, il conviendrait de les planter d'arbres et de les décorer
de fontaines. »
Dans cette même lettre, Charon donne donc également quelques prescriptions
concernant les constructions :
« II est évident que pour obtenir dans les habitations une fraîcheur convenable, il
faudra donner aux murs extérieurs une grande épaisseur et ne les percer que d'ouvertures
rares et petites, surtout à l'exposition du midi ; peut-être aussi serait-il à propos de
pratiquer une ventilation combinée de telle sorte, que l'on puisse aisément renouveler l'air.
Sous le rapport de la solidité des constructions et sous celui de la sûreté des habitants,
en raison de la probabilité des tremblements de terre, les édifices et les maisons devraient
être peu élevés. Il faudrait éviter avec grand soin d'affaiblir les murs, soit par des baies
trop multipliées, soit par de trop fréquents passages de tuyaux de cheminées. Une des
meilleures garanties de cette solidité consisterait à tenir les murs en fondation et ceux
des étages inférieurs d'une forte épaisseur, et à voûter l'étage souterrain. Peut-être
serait-il bon encore, dans quelques rues, de relier les bâtiments de l'un des côtés avec
ceux de l'autre au moyen d'arcades établies de distance en distance, sous lesquelles on
passerait, et qui pourraient, en outre, faciliter les moyens de tendre des bannes à l'heure
de la grande chaleur, comme c'est l'usage dans l'Orient et même dans les villes
méridionales de la France. »
En conclusion, l'auteur insiste sur la nécessité de bien analyser les usages et les
coutumes afin de comprendre les raisons des formes utilisées.
Ces conseils pour l'établissement des plans de ville et la nature des
constructions à privilégier ne seront pas appliqués en Algérie ; les colons préfèrent
reproduire dans le pays colonisé un urbanisme et une architecture auxquels ils sont
familiers, et marquer ainsi le territoire de la présence du vainqueur. Cependant, ce souci,
qui s'exprime tout au long de la période coloniale de connaître l'architecture et
l'urbanisme mauresques, d'y faire référence pour des raisons climatique, sismique
Architecture et urbanisme en Algérie 1 125
ou esthétique a laissé des traces importantes dans les quartiers européens des
villes algériennes. A la fin du XIXe siècle, de nombreux immeubles sont organisés
autour de cours entourées de galeries donnant accès aux logements. Ce modèle
se rencontre fort peu à la même époque dans les villes de la métropole. Les
ingénieurs l'utiliseront couramment pour réaliser des hôpitaux ou des casernes.
Ce rapport entre la tradition et la modernité peut encore être illustré par les
projets de transformation des villes pré-coloniales. Certes, les ingénieurs du Génie
sont présents dans les places pour adapter les villes anciennes aux besoins
nouveaux des colons, mais ils défendent, au fur et à mesure de l'avancée des projets,
la préservation d'une partie des villes indigènes. C'est ce que montrent
notamment deux textes, dont l'un écrit sur Alger en 1836, et l'autre surTlemcen en 1844.
Ces textes indiquent le souci de l'ingénieur militaire de ménager la ville au
moment de l'installation des troupes et des premiers colons français. Dans une
lettre adressée en 1836 au ministre de la Guerre, le chef du Génie de la place
d'Alger s'élève ainsi contre le percement de nouvelles voies parallèles au front de mer
dans la ville haute :
« Cela demanderait la ruine de plusieurs centaines de propriétaires, le ravage de rues
déjà en construction, enfin cela représente des sommes énormes pour les expropriations,
alors que des propriétaires n'ont pas encore reçu leurs indemnités pour le premier
élargissement. Des maures sont réduits à la mendicité. Il est inutile de refaire des voies
perpendiculaires à la rue Bab Azoun, c'est vouloir perpétuer les ruines, les démolitions et
la misère dans une ville que nous avons déjà mutilée. La chose utile à faire est de
percer une rue pour monter du bas de la ville à la casbah, afin de redonner vie au 3/4 de
la ville haute qui n'a pas de commerce7. »
De l'arabisance à la modernité
La leçon de la casbah
de proposer des espaces plus adaptés aux pays méditerranéens : cours, patios et
espace public réduit. C'est donc dans un pays colonisé où le choc entre les
cultures, "entre l'Afrique et l'Europe" est important que des architectes ou urbanistes
proposent une alternative aux modèles dominants. Des hommes, défendant avec
ardeur les idées du Mouvement moderne, s'interrogent sur les espaces urbains
qu'eux-mêmes ont proposé et qui leur semblent mal appropriés aux pays
méditerranéens.
« Prendre résolument parti, c'était tourner le dos au mauvais foisonnement d'une
architecture déracinée, qui a pris corps au travers des impératifs des loyers modérés ;
c'était se tourner résolument vers un authentique mode de vie qui a encore de solides
racines en Afrique du Nord18. »
Tout l'intérêt des projets de Bossu ou de Pouillon en Algérie réside dans cette
réinterprétation des formes permanentes des édifices et de la ville dans un langage
moderne. C'est ce que défend un texte théorique écrit par un groupe d'architectes
proches de Le Corbusier organisé autour de P. Emery, L. Miquel et P. Bourlier,
dont témoigne par ailleurs le projet Réparatus de Jean Bossu construit à Orléans-
ville. Rédigé en 1958, ce texte concerne un de leurs projets en cours de
réalisation à Alger, la cité Sellier :
« Lorsque l'urbaniste contemporain établit le projet d'un ensemble, sous l'influence en
général mal digérée des théories de Le Corbusier, il implante une série d'immeubles
largement espacés avec plus ou moins de bonheur suivant son talent et dessine des
jardins entre ses constructions : soleil, espace, verdure. En climat tempéré, les choses se
passent à peu près bien. Le parc est maigre au début bien entendu, mais avec un
minimum de soins il s'étoffe, la végétation étant généreuse dans ces régions. Dans les pays
méditerranéens, il en va tout autrement. Nous baptisons sur nos plans espaces verts ce
qui ne sera que désert poussiéreux, torride en été et balayé en hiver par les pluies
brutales sous ce climat. Pour que la végétation se développe, un arrosage abondant est
nécessaire durant les longues périodes sèches. L'eau est rare et coûteuse. D'autre part,
l'homme méditerranéen a peu de respect pour la végétation et pour les espaces
communs. Son intérieur pourra être d'une propreté méticuleuse, mais il souillera sans
vergogne tout ce qui est lieu public. C'est pourquoi l'aménagement et l'entretien de parcs
dans cette zone s'avèrent extrêmement onéreux. A notre avis, deux seules formes
d'habitat sont valables : l'horizontale compacte (les villages méditerranéens sont serrés
comme des nids de guêpes) en logements individuels, avec l'échelle humaine de ses ruelles
et son intimité par l'emploi du patio ; la verticale en grands immeubles collectifs, avec
ses vastes prospects apportant une autre forme d'intimité, et ses fortes densités
nécessaires aux échanges humains et sans lesquelles toute ville est morne. Cette notion de
densité est souvent oubliée. Certains urbanistes essaient d'y remédier par des immeubles
peu élevés et très rapprochés. Formule absolument condamnable : c'est une marche arrière
sous prétexte de sensibilité qui n'est que sensiblerie. De ces diverses considérations il
ressort, à nos yeux, qu'en région méditerranéenne il est nécessaire de couvrir au
maximum le sol de constructions et d'espaces privés. Dans l'absolu, la solution consisterait
à bâtir, toute la surface à urbaniser, sur un ou deux étages percés de patios. Ce serait
une sorte de plaque de gruyère composée d'habitations individuelles, de bureaux, de
Architecture et urbanisme en Algérie / 131
Cour intérieure de l'orphelinat de Béni Messous (Alger), par l'architecte Marcel Lathuillère, 1935.
L'édifice, « d'un modernisme non pas bruyant et tapageur » mais adapté aux exigences
du soleil de l'Afrique, est organisé autour d'une cour et d'une galerie couverte.
posés de préférence aux pieds des buildings. L'intérieur des îlots ne serait traversé que
par des circulations piétonnières. Cependant, la distance maximum à parcourir à pied
pour atteindre un parking, ne devrait pas dépasser cent cinquante mètres. Les espaces
libres, plantés ou non, réduits au minimum indispensable, pourraient être certainement
beaucoup mieux aménagés et entretenus que les vastes espaces habituels, tonneau des
Danaïdes des collectivités19. »
L'application de ces principes dans la cité Sellier est très limitée. C'est une cité
de 800 logements en immeubles collectifs et individuels en bandes. Sur ce site très
accidenté, les habitations individuelles sont implantées selon les courbes de niveau.
Quelques éléments seulement de leur théorie ont pu être réalisés par les architectes :
l'insertion sur le relief, une grande partie du terrain affectée aux jardins individuels
pour les logements en bandes ou pour les appartements en rez-de-chaussées. Une
galerie marchande était aménagée au rez-de-chaussée de l'immeuble de crête.
« Nous n'avons pas pu appliquer intégralement la théorie exposée ci-dessus. Cependant
les documents ci-joints montrent l'emprise importante des constructions et des espaces
privés. Les ombres portées des immeubles ont déterminé les emplacements des espaces
libres. Il est d'ailleurs à noter que dans une première esquisse, les voies carrossables ne
pénétraient pas dans les zones d'habitat individuel, mais s'arrêtaient en bordure de celles-
ci, qui étaient traitées d'une manière plus dense20. »
Maquette du projet du centre Saint-Réparatus par l'architecte Jean Bossu à Orléansville, 1955.
Architecture et urbanisme en Algérie 1 133
L'ensemble de ces expériences ont rendu l'architecte très sensible aux questions
de l'architecture vernaculaire, au tracé des espaces urbains et à la prise en compte
des traditions locales. L'Algérie peut être un territoire où l'expérience est possible.
Bossu est en effet déçu par ses premières expériences dans les services de
reconstruction après la seconde guerre. La politique de la table rase pratiquée par l'État
français bat alors son plein. A propos du projet Saint-Réparatus, Bossu écrit :
« J'ai modelé tout ceci, avec, derrière la tête, la casbah d'Alger, Gardhaïa, Damas, Alep,
Le Caire, les cités grecques et des contacts précis de l'habitat rural en France, toute cette
architecture modeste, qui nous galope dans la tête, cette architecture pleine de classe
dans sa vérité et son adolescence24. »
Le système d'organisation proposé par Jean Bossu pour le quartier d'habitation
Saint-Réparatus, construit à Orléansville en 1957, est très proche de l'urbanisme
proposé par l'équipe d'architectes structurée autour d'Emery :
« Le Réparatus 3 incarne, par ses équipements publics, le centre d'une cité. Sa forme
quadrangulaire, fermée en pourtour et ouverte par l'intérieur, exprime ce que nous
rencontrons dans les cités médiévales.
« Au centre de ce quadrilatère, un marché est installé au rez-de-chaussée des trois niveaux
sur une place publique fermée sur trois côtés et qui ouvre au Nord du Chéliff.
« Au rez-de-chaussée, le projet se compose de commerces simples ou jumelés dos à dos,
entresols commerciaux, dépôts ou vente. Une coursive en portique abrite et protège
ces deux niveaux commerciaux sur toute leur hauteur.
« A l'étage, une rue suspendue, sorte de coursive à ciel ouvert, distribue de part et d'autre,
les logements qui coiffent les commerces. Les terrasses qui couvrent ces logements
sont accessibles de ceux-ci, par leurs patios. »
II propose donc une structure horizontale faisant référence aux souks,
organisant des logements à patios desservis par des ruelles :
134 1 Akth Picard
« Une ville de cette importance (50 000 habitants) qui doit se reconstruire sur un sol
mouvant, peut être couchée. Elle peut être traitée en alvéoles horizontales, en souks.
« J'ai voulu authentifier la vie des souks.
« J'ai voulu, résolument, ne pas déraciner l'habitat de son assiette foncière, dont
l'importance, dans le cœur d'une cité est considérable.
« La vie d'une cité tient à la qualité et à l'écriture de son assiette. De l'écriture du sol
dépend la caractère d'une ville. Une cité vit lorsque son sol est bien écrit.
« L'accès du quadrilatère est interdit aux voitures, p
F. Pouillon quant à lui se réfère au modèle méditerranéen pour l'organisation
des espaces urbains. Deux caractéristiques marquent ses projets, Diar el Maçoul
et Climat de France : la recherche de l'ambiance urbaine des villes anciennes
(rues, places, perspectives...) et le contraste entre des espaces monumentaux (la
grande place ou le boulevard) et des espaces intimistes de l'habitat (la cour, la
loggia ou le balcon). Il puise dans les rues de la casbah les éléments de son
architecture. Les espaces qu'il propose contrastent de façon impressionnante avec la
production courante des grands ensembles : la qualité de l'occupation du site,
l'aménagement des espaces publics, des motifs architecturaux à la fois variés et
organisés en séries et la variété des espaces.
Les travaux urbains et la production architecturale réalisés par les français en
Algérie ont longtemps suscité peu d'intérêt dans la métropole. Les premiers
voyageurs regrettent l'absence à Alger du dépaysement des villes mauresques. Les plus
grandes cités ne présentent pas non plus tous les caractères des villes européennes.
Au début du XXe siècle, la société française regarde plutôt du côté du Maroc. Le
protectorat devient une vitrine, celle d'une certaine réussite coloniale.
L'urbanisme a réussi à préserver les villes anciennes et à appliquer aux nouveaux
quartiers européens les outils les plus modernes. Bien plus tard, après la seconde
guerre, lorsque des architectes et urbanistes français d'Algérie veulent penser
autrement la ville et la question du logement, ils ne sont pas écoutés par la
métropole qui exporte et expérimente tous les nouveaux modèles d'aménagement du
territoire et de construction industrialisée.
L'"occidentalisation" de la ville en Algérie s'est effectuée de façon massive sur
l'ensemble du territoire. Cette apparence d'homogénéité des réalisations ne doit
pas cacher les contradictions dans les discours, ni les interventions marginales, mais
de grande qualité, qui tentent de remettre en cause certains modèles
architecturaux ou urbanistiques et de trouver des références dans les réalisations
traditionnelles locales. Nous avons évoqué brièvement ici quelques textes pouvant
illustrer ce propos.
Cette interpénétration entre la tradition et la modernité est fortement inscrite
sur le territoire. Lespès, dans un article de la revue Algeria de 1936, décrit les
relations entre "la cité historique des Turcs" et "la ville des Français" et montre qu'
« Alger n'est pas une ville coloniale champignon, une ville née d'hier, s'y interpénètrent
le nouveau port et le boulevard en balcon, la darse de l'amirauté, l'ancienne cité bar-
baresque et les batteries turques, se juxtaposent dans les pâtés des constructions de la
Architecture et urbanisme en Algérie 1 135
La cité des Carrière Jaubert à Alger des architectes Daure et Beri, 1959.
Cet ensemble de logement organisé autour d'une grande cour
est une cité de recasement pour "indigènes".
première période française, des maisons mauresques, des cours à galeries et des passages
voûtés25. »
NOTES
1 . J.-J. Deluz, L 'urbanisme et l'architecture d'Alger, voir entretien avec R. Hansberger, Edition Mardaga,
Liège, 1988.
2. Service historique de l'armée de terre (SHAT), Vincennes, Archives du Génie, Article 8, Section 1, Alger,
carton n° 1, Rapport du chef du Génie sur la place d'Alger, 1831.
3. C. Noël, ingénieur des Ponts-et-Chaussées, "Les maisons d'Alger", Les Annales des Ponts-et-Chaussées,
année 1833, p. 132.
136/Aleth Picard
4. SHAT, Archives du Génie, art. 8, sect. 1, Tlemcen, carton n° 3, apostille du chef du Génie, 1851.
5. SHAT, Archives du Génie, art. 8, sect. 1, Alger, carton n° 1, apostille du chef du Génie, 1833.
6. Archives d'Outre-mer (AOM), Aix-en-Provence, 1N3, Archives du gouvernement général d'Algérie,
Lettre du colonel Charon à Bugeaud, 1844.
7. SHAT, archives du Génie, art. 8, sect. 1, Alger, carton n° 3, 1836.
8. SHAT, Archives du Génie, art. 8, sect.l, Tlemcen, carton n° 1, apostille du chef du Génie pour les
projets de l'année 1844.
9. La Construction moderne, vol. XVI, 1900/1901, p. 175, pi. 38.
10. la Construction moderne, vol. VIII, 1892/1893, p. 461-462 et 473-475, pi. 76 à 79.
11. François Béguin, Arabisâmes, Dunod, 1983, p. 31.
12. Marcel Lathuillère, "L'évolution de l'architecture en Algérie de 1830 à 1936", Algeria, mai 1936,
p. 82-86.
13. Le Corbusier, La ville radieuse, Paris, Vincent et Fréal, 1935.
14. Collection particulière, Le Corbusier, lettre à Jean de Maisonseul, 1931.
15. Cf. X. Malverti, "Alger, Méditerranée, soleil et modernité", Architecturesfrançaises Outre-mer, ouvrage
collectif dirigé par M. Culot et J.-M. Thiveaud, AAM, Liège, 1991, p. 29-64 et A. Picard, "Orléansville,
la reconstruction d'après 1954", Ibidem, p. 64-75.
16. M. Lathuillère, "L'évolution de l'architecture en Algérie de 1830 à 1836", op. cit.
17. La revue est éditée par le Journal général des travaux publics et du bâtiment : Algérie, Tunisie et Maroc,
organe du Syndicat des entrepreneurs des travaux publics de l'Algérie et de la Tunisie créé en 1886.
18. Jean Bossu, "A Orléansville (Algérie) : un centre commercial", Architecture d'aujourd'hui, 1957,
p. 52.
19. Archives d'architecture du XXe siècle, Paris, fonds Louis-Miquel, "Essai de solution d'un problème
d'urbanisme en climat méditerranéen, cité Sellier à Alger", P. Bourlier, P. Emery et L. Miquel, 1958.
20. Ibidem.
21. Collection particulière, Discours de Jean Bossu pour son entrée à l'Académie d'architecture, 1983.
22. « La différence d'avec Paris c'est qu'ici il n'y a pas ce mais restrictif sur le sol séculaire de Paris ; il y a
la foi, la force, le désir d'aller de l'avant et le besoin aussi de sortir d'une inextricable situation urbanis-
tique », in "Louange à 1 'Algérie"', Journal général des travaux publics et du bâtiment, n° 592, Alger, juin
1931, p. 12.
23. Collection particulière, Discours de Jean Bossu pour son entrée à l'Académie d'architecture, 1983.
24. Jean Bossu, "A Orléansville (Algérie) : un centre commercial", op. cit.
25. René Lespès, "Alger", Algeria, mai 1936, p. 123-132.