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BusTer 3 Introduction Aux Bus de Terrain
BusTer 3 Introduction Aux Bus de Terrain
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Automatisation du bâtiment
• Gestion automatisée
– du chauffage
– de la ventilation
– de l’accès
– de l’éclairage
– etc.
Raffinerie
(Petroplus, Cressier)
• Surveillance et
pilotage des
processus
chimiques.
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Machine d’impression
Société Bobst, Mex
Architectures centralisées
Schéma de principe
Machine, installation
Machine, installation
Système de commande
(Automate programmable,
Commande numérique)
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Architectures centralisées
Mise en œuvre pratique
Architectures décentralisées
Schéma de principe
Système de
Périphérie commande
Machine, installation déportée déporté
Machine, installation
Liaison par bus
de terrain :
1 seul câble !
Périphérie
Système de commande déportée
(Automate programmable,
Commande numérique)
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Architectures décentralisées
Principe de la décentralisation
• Objectifs principaux
– Simplifier le câblage.
– Baisser les coûts.
– Modulariser le câblage
• Deux approches utilisées
– Décentralisation de la périphérie seulement.
– Décentralisation du contrôle complet.
• Moyen utilisé
– Transmission de nombreuses informations par un bus de
terrain.
– Remplace les nombreuses liaisons filaires par un câble unique.
Architectures décentralisées
Notion de bus de terrain
• Réseau industriel
– Principes de base similaires aux réseaux informatiques.
• Un seul câble permet de transmettre de nombreuses
informations codées sous forme binaire.
– Caractéristiques particulières pour répondre aux
exigences industrielles.
• Connexion des éléments distants
– Raccordement des électroniques réparties.
– Chaque électronique doit savoir dialoguer en utilisant le
protocole du bus de terrain.
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Architecture distribuée
Exemple de machine – Matériel de commande dans chaque cellule
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Architectures décentralisées
Coupleurs et contrôleurs
• Coupleur
– Gère seulement des entrées sorties.
• Contrôleur
– Permet en plus d’exécuter un programme localement.
Architectures décentralisées
Différentes formes de décentralisation
Programme de
supervision
Programme de
commande
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Architectures décentralisées
Différentes formes de décentralisation
Architectures décentralisées
Différentes formes de décentralisation
• Mixte
– Un contrôleur déporté peut aussi donner accès
directement à une partie de la périphérie à un
contrôleur central.
Programme de Programme
supervision de
commande
Programme de
commande
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Carte d’entrées 1
Carte d’entrées 2
Carte d’entrées 3
Carte de sortie 2
Carte de sortie 1
comporter en esclave.
– Un maître peut alors lire et écrire
CPU
des variables de l’automate à
travers le bus de terrain
Architectures décentralisées
Type d’information transmise par un bus de terrain
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Architectures décentralisées
Type d’information transmise par un bus de terrain
1 0 0 0 1 1 0 1 0 0 0 0 1 0 1 0 1 1 0 1 1 0 0 1
Architectures décentralisées
Quelques technologies utilisées comme bus de terrain
Lightbus EtherCat
Ethernet Modbus
ControlNet
Profibus-PA SDI-12
IEEE1394 Sercos II PowerDNA
Can PowerLink
LonWorks Batibus UDP
AS-Interface Profibus-DP Varan Modbus-TCP
ProfiNet WorldFip
DeviceNet JetSync FIPIO EIB
RS485 Safety-bus Bitbus Can-Open
Profibus-FMS HART JBus ArcNet
USB TCP
InterBus Sercos III RS232
SynqNet
Bus de terrain - Introduction aux bus de terrain 20
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bus de terrain
Système de commande
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Adresse
Données
Contrôle
a3
Strobe
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• Emetteur
– Simple registre de sortie.
– Générer un signal de synchronisation.
• Récepteur
– simple registre parallèle d’entrée (bascules D ou Latch)
• Câblage
– Câble à 10 conducteurs pour 8 bits.
• Avantage
– Débit : on transporte 8 bits à la fois.
• Inconvénients
– Câble
• Encombrant, coûteux, rigide, difficile à mettre en œuvre.
• Connecteur coûteux.
– Synchronisation
• Les signaux doivent avoir des temps de montée très voisins aux
fréquences élevées, sinon ils sont pris en compte de façon décalée.
– Isolation diaphonique.
• Plus le câble est long, plus la capacité entre conducteurs est élevée.
• Plus la fréquence est haute, plus l’impédance est basse.
• Donc, à fréquence élevée, les différents signaux interfèrent.
– Limites en longueur très vite atteintes.
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Transmission sérielle
Principe
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Transmission sérielle
Transmission série synchrone
• Principe de base
– Les bits de donnée et d’adresse sont envoyés sur un fil.
– L’horloge de synchronisation sur un autre fil.
– Par défaut, le signal de données est à 1.
– Un bit de start à 0 est envoyé pour signaler le début du
caractère.
– Le premier bit de données : est ce le bit 0 ou le bit 7 ?
Bit de start Bit de parité Bit de stop
data
clock
Transmission sérielle
Transmission série synchrone – contenu du message
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Transmission sérielle
Transmission série synchrone – mise en œuvre matérielle
• Emetteur
– Registre à décalage parallèle -> série.
– Calcul du bit de parité.
– Génération d’horloge.
• Récepteur
– Registre à décalage série -> parallèle.
– Détection du début des messages.
– Détection des erreurs de parité.
• Câblage
– Câble à 3 fils.
Transmission sérielle
Transmission série synchrone – applications – bus I2C ou TWI
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Transmission sérielle
Transmission série synchrone – applications – bus I2C ou TWI
Transmission sérielle
Transmission série synchrone – applications – bus I2C ou TWI
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Transmission sérielle
Transmission série synchrone – applications – bus I2C ou TWI
Transmission sérielle
Transmission série synchrone – analyse
• Avantages
– Câble plus fin, plus souple, moins coûteux, plus facile à mettre en oeuvre.
– Connecteur simplifié, meilleur marché, plus vite monté.
• Inconvénients
– Débit
• A une même fréquence, on transporte un seul bit à la fois.
– Synchronisation
• Les signaux d’horloge et de données doivent avoir des temps de propagation très voisins
aux fréquences élevées, sinon ils arrivent décalés.
– Isolation diaphonique.
• Plus le câble est long, plus la capacité entre conducteurs est élevée.
• Plus la fréquence est haute, plus l’impédance est basse.
• Donc, à fréquence élevée, l’horloge et les données interfèrent.
– Limites en longueur très vite atteintes.
– Electronique plus compliquée du côté émetteur et récepteur.
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Transmission sérielle
Transmission série asynchrone
• Principe de base
– Les bits sont envoyés sur un fil.
– Une horloge de même fréquence se trouve du côté
émetteur et récepteur.
– A la réception du bit de start, le récepteur synchronise la
phase de son horloge sur celle du signal reçu.
– Il échantillonne ensuite les bits d’après son horloge
locale.
data
Clock
récepteur
Transmission sérielle
Transmission série asynchrone – mise en œuvre matérielle
• Emetteur
– Registre à décalage parallèle -> série.
– Calcul du bit de parité.
• Récepteur
– Registre à décalage série -> parallèle.
– Détection du début des messages.
– Horloge synchronisable sur le signal reçu
• PLL ou diviseur de fréquence réinitialisé.
– Détection des erreurs de parité.
• Câblage
– Câble à 2 conducteurs.
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Transmission sérielle
Transmission série asynchrone – analyse
• Avantages
– Câble plus fin, plus souple, moins coûteux.
– Connecteur simplifié, meilleur marché, plus vite monté.
– Plus de problème de synchronisation de signaux
• On ne transmet qu’un seul signal. Seules les horloges doivent être de fréquence
très voisine, ce qui n’est pas difficile en électronique.
– Isolation diaphonique.
• Plus de risque d’interférence entre signaux, il n’y a qu’un seul signal.
– Utilisable sur des longueurs nettement plus importantes (km).
• Inconvénients
– Débit
• A une même fréquence, on transporte un seul bit à la fois.
– Electronique plus compliquée du côté émetteur et encore plus compliquée
côté récepteur (synchronisation d’horloge).
– UART : Universal Asynchronous Receiver Transmitter.
– L’UART peut être désynchronisé, l’information reçue est alors invalide.
Transmission sérielle
Application : port série RS232
• Caractéristiques électriques
– Signaux inversés.
– Emission : tensions de +/- 12V
– Réception : sensibilité à +/- 3V
• Une ligne d’émission.
• Une ligne de réception.
• Différents signaux de synchronisation.
• Baudrate : 300 bauds à 115’000 kBauds.
• Risque d’interférence entre signaux sur câbles très
longs.
Bus de terrain - Introduction aux bus de terrain 42
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Transmission sérielle
Application : port série RS232 du PC
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Transmission sérielle
Transmission série – bit de parité
Transmission sérielle
Transmission série – bit de parité - exemples
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• Rappel
– On envoie une tension de 0 ou 12 V dans un câble à 2
conducteurs.
– On s’attend à retrouver un signal 0 ou +12 V à la sortie.
+
12 V
-
L’ R’ L’ R’ L’ R’
C’ G’ C’ G’ C’ G’
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Zc Zc
L’ R’ Z1
C’ G’ Zc Z2 Zc
Z2 Zc Z Z 2 Z c Z 2 Z c
Z1 Z 2 // Z c Z1 1 Zc
Z2 Zc Z2 Zc
Z 1 Z 2 Z c Z 2 Z c Z c Z 2 Z c
Z c Z1 Z c Z1 Z 2 0
2
Z Z1 4 Z1 Z 2
2
Zc 1
2
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Zc Zc
L’ R’ Z1
C’ G’ Zc Z2 Zc
Z1 R' jL' dx
1
Z2
G' jC ' dx
R' jL' dx R' jL' dx 2 4 R' jL' dx
G ' jC ' dx
R' jL'
Zc
2
Zc
lim dx0 Z c
R' jL'
G ' jC '
G' jC '
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• En continu
R'
– Le comportement est purement résistif
Zc
G'
• Lorsque la fréquence du signal augmente
– Les composantes inductives et capacitives deviennent L'
prépondérantes Zc
C'
• Remarque
– Zc est aussi l’impédance qu’on mesurera aux bornes d’une ligne finie
mais terminée par une impédance de terminaison de valeur
identique à l’impédance caractéristique Zc du câble.
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distance
Limité par la
résistance linéique
1’000 m
débit
10 m
1 kbit/s 10 kbit/s 100 kbit/s 1 Mbit/s 10 Mbit/s
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• Si on interrompt la ligne
– Changement brutal d’impédance. ZL
Zc
– Phénomène de réflexion.
1 2
3 4
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1 2
3 4
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ZL Zc ZL
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1 2
ZC
UG
ZG= 50
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Problème 1
• Déterminer la longueur du câble
– La 1ère réflexion est mesurée après un aller-retour du
signal
– Vitesse dépendant du diélectrique
– Typiquement : 2x108 m/s
– Temps de propagation : 5 ns/m
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Problème 2
• Déterminer l’impédance caractéristique du câble
UC : tension aux bornes du câble fonctionnant
en diviseur de tension
UG : tension à vide du générateur UG
ZG = 50
𝑈𝐶 ∙ 𝑍𝐺 ZG
𝑍𝐶 =
𝑈𝐺 − 𝑈𝐶 UC
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Longueur
ZC
UG
ZG
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Liaisons multipoints
Introduction
• Principe
– On utilise un seul câble.
– Plusieurs appareils y sont connectés.
– Le signal émis par l’un est reçu par tous.
– Une adresse est transmise pour désigner le destinataire.
– Une règle définit qui peut émettre à un instant donné.
• Fonctionnement électronique
– Les amplificateurs de ligne gèrent 3 états :
• 0, 1, ou haute impédance.
– Quand aucun dispositif ne commande le bus
• Risque de flottement de la tension .
• Résistances de terminaison ou de mise à la masse de la ligne.
Liaisons multipoints
But
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Liaisons multipoints
Principe de pilotage du bus série asynchrone RS 485
• Emission
– Une diode électroluminescente (LED) ou un Laser est commandé
par le signal à émettre.
• Transmission
– La lumière modulée est transmise dans la fibre optique.
– Du fait de l’indice de réfraction, la vitesse est 2.108 m/s.
– A l’autre extrémité de la fibre, la lumière atteint un photo-récepteur
(photo diode, photo transistor).
– Le signal est ainsi reconstitué
émetteur fibre récepteur
GaAs
LED
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• Avantages
– Insensibilité totale aux perturbations électromagnétiques.
– Distances
• Jusqu’à 100 km avec des fibres en verre.
• 30 à 100 m avec des fibres plastique.
– Débit
• Jusqu’à 40 GHz
• Inconvénients
– Ne permet de réaliser que des liaisons point à point.
– La connexion est plus délicate
• La fibre doit être bien alignée avec l’émetteur et le récepteur.
– Moins bonne fiabilité des interfaces électro-optiques.
Bus de terrain - Introduction aux bus de terrain 73
• Principe
– Le cœur est constitué d’un matériau homogène.
• Exemple : plastique transparent.
– La gaine a un indice de réfraction nettement supérieur.
– Les rayons lumineux se réfléchissent sur la gaine.
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• Caractéristiques
– diamètre du cœur : 50 … 800 μm
– longueur d’onde : 560 … 800 nm
– atténuation : 3 … 10 dB/km
– portée : 0,5 … 20 MHzkm
– utilisation type : bus de terrain
• Avantages
– Facile à produire, donc peu couteux.
• Inconvénients
– les rayons lumineux qui effectuent beaucoup de réflexions
arrivent en retard sur ceux qui se propagent dans l’axe
– Les signaux sont donc déformés à l’arrivée.
• Principe
– Le cœur est constitué d’un matériau dont l’indice de
réfraction décroit vers la gaine.
– Les rayons lumineux sont focalisés dans l’axe de la fibre.
– Les rapports d’indice garantissent que même si les
trajets sont de longueurs différentes, les temps de
propagation sont égaux.
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• Caractéristiques
– diamètre du cœur : 50 … 100 μm
– longueur d’onde : 800 … 1’300 nm
– atténuation : 0,6 … 3 dB/km
– portée : 1 GHzkm
– coûts : connecteurs plus délicats
– utilisation type : réseaux d’entreprise
• Avantages
– Encore assez économique.
• Inconvénients
– Connectique plus délicate.
– La fibre doit être bien alignée avec le récepteur.
• Principe
– Le cœur est constitué d’une superposition de couches
très minces d’indice de réfraction croissant.
– Diamètre voisin de la longueur d’onde.
– Constitue un guide d’onde.
– Un seul trajet optique possible.
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• Caractéristiques
• diamètre du cœur : 2 … 10 μm
• longueur d’onde : 800 … 1’300 nm
• atténuation : 0,4 … 2,3 dB/km
• portée : jusqu’à 100 GHzkm
• coûts : élevés
• utilisation type : télécommunications
• Avantages
– Très performante.
• Inconvénients
– Connectique très délicate.
– La fibre doit être bien alignée avec le récepteur.
– Coût de fabrication.
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• 1 signal + 1 masse
• Sensible aux perturbations par impédance commune.
– Un courant perturbateur engendre des différences de tension qui
faussent les signaux reçus.
– Origines des courants perturbateurs
• Gros consommateurs de courant de part et d’autre.
• Electroniques haute fréquence
Uémission Uréception
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• Avantages
– Très bonne isolation galvanique
– Très bon découplage
• Aucune composante DC ou HF ne passe entre les masses.
• Inconvénients
– Lenteur relative des opto-coupleurs bon marché par rapport aux
transformateurs (jusqu’à 20 MBps)
– Coût de fabrication
Opto-coupleur
• Avantages
– Très bon DC découplage
• Aucune composante DC ne passe.
– Bande passante élevée
• On atteint le giga bit par seconde.
• Inconvénients
– Isolation galvanique faible (200 V)
– Mauvais découplage HF entre les masses.
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• Avantages
– Très bonne isolation galvanique.
• Supporte des différences de potentiel de plusieurs centaines de Volts
– Très bon découplage
• Aucune composante DC ou HF ne passe entre les masses.
– Bande passante élevée
• On atteint le giga bit par seconde.
• Inconvénients
– Coût de fabrication
– La production en très grande série réduit ce problème
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Modulation du signal
Bande de base
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Codage du signal
Pourquoi coder le signal ?
Codage du signal
NRZ – Non Retour à Zéro
• Principe
– Un 0 logique est codé par un niveau de tension.
– Un 1 logique est codé par un autre niveau de tension.
• Exemple : RS232
– Un 1 logique est codé par la tension -12 V
– Un 0 logique est codé par la tension +12V
1
Signal à coder
0
12 V
Signal NRZ
-12 V
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Codage du signal
NRZ – Non Retour à Zéro
• Avantages
– Très grande simplicité
• Inconvénients
– En cas de longue suite de niveaux identiques
• Il n’y a plus de transition.
• Donc, plus de possibilité de synchroniser l’horloge locale.
– Fréquence du signal très variable
• La valeur moyenne du signal est variable
– Elle comporte une composante DC.
• L’isolation des signaux codés en NRZ peut donc être problématique.
• Exemple
– Profibus DP
Bus de terrain - Introduction aux bus de terrain 93
Codage du signal
RZ – Retour à Zéro
• Principe
– Similaire au codage NRZ, sauf que le signal revient
toujours à 0 V au milieu du temps de bit.
1
Signal à coder
0
+12 V
Signal RZ
-12 V
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Codage du signal
RZ – Retour à Zéro
• Avantages
– Simplicité
– Possibilité de resynchroniser l’horloge à chaque bit.
• Inconvénients
– Doublement de la fréquence
• Nécessite un média avec une bande passante deux fois plus large
– Fréquence du signal très variable
• La valeur moyenne du signal est variable
– Elle comporte une composante DC.
• L’isolation des signaux codés en NRZ peut donc être problématique.
• Exemple
– ?
Bus de terrain - Introduction aux bus de terrain 95
Codage du signal
Manchester
• Principe
– Le signal commute toujours à mi période.
– Si le bit vaut 0, la commutation sera de 0 -> 1.
– Si le bit vaut 1, la commutation sera de 1 -> 0.
1
Signal à coder
0
1V
Signal
Manchester
-1 V
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Codage du signal
Manchester
• Avantages
– La transition à chaque demi période est garantie
• synchronisation de l’horloge fiable et précise.
– Valeur moyenne constante quel que soit le message.
• Pas de composante DC, donc possibilité d’isoler les lignes.
• Inconvénients
– Doublement de la fréquence
• Exemples
– Ethernet
– Profibus PA
Codage du signal
Manchester différentiel
• Principe
– On considère les transitions en milieu de bit.
– Un 0 logique est codé par une transition de même sens
que la précédente.
– Un 1 logique est codé par une transition de sens opposé
à la précédente.
1
Signal à coder
0
1V
Manchester
différentiel
-1 V
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2/12/2016
Codage du signal
Manchester différentiel
• Avantages
– La transition à chaque demi période est garantie
• synchronisation de l’horloge fiable et précise.
– Valeur moyenne constante quel que soit le message.
• Pas de composante DC, donc possibilité d’isoler les lignes.
– Insensible aux inversions de polarité.
• Inconvénients
– Doublement de la fréquence
• Exemples
– Token Ring
– LON
Codage du signal
Synchronisation au niveau du bit
Signal reçu
Dérivateur Redresseur
Signal d’horloge
synchronisé
Vcor Oscillateur
Comparateur
contrôlé en
De phase
tension
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Echanges de données
Simplex
• Définition
– Liaison unidirectionnelle entre un émetteur et un récepteur.
– Transmission dans un seul sens, sans retour.
• Exemples
– Câble TV
émetteur récepteur
Echanges de données
Full duplex
• Définition
– Liaison bidirectionnelle.
– 2 canaux de transmission sont utilisés, un dans chaque
direction.
• Exemple
– Liaison RS232 des PC
émetteur récepteur
récepteur émetteur
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Echanges de données
Half duplex
• Définition
– Liaison bidirectionnelle.
– 1 canal de transmission est partagé
• Il est utilisé dans un sens et dans l’autre.
• Une règle doit définir comment gérer l’accès au média.
• Moins cher, plus facile, mais plus lent.
• Exemple
– De nombreux bus de terrain
émetteur récepteur
récepteur émetteur
Topologies
Définition
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2/12/2016
Topologies
Point à point
• Principe
– Liaisons point à point entre stations successives
– duplex ou half duplex.
– 2 topologies selon les possibilités techniques : étoile ou libre.
Topologies
Point à point - analyse
• Avantages
– Modularité.
– Ajout de stations possible en fonctionnement.
– Sécurité en cas de panne d’une station périphérique.
– Topologie libre : grande souplesse de câblage.
• Inconvénients
– Station centrale très sollicitée
• Elle doit être capable de relayer les messages rapidement.
– Configuration étoile : longueurs de câbles importantes.
• Exemples
– Etoile : FastEthernet 100 MB sur RJ45
– Libre : USB, Firewire (IEEE1394)
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2/12/2016
Topologies
Bus
• Principe
– Connections de toutes les stations sur un même câble
• Toujours half duplex.
– 2 topologies selon les possibilités techniques : connexion en T ou chaînage.
Connexion en T
Chaînage
Connexion par prise Vampire
Topologies
Bus - analyse
• Avantages
– Simplicité d’adjonction de stations.
– Fonctionne même en cas de panne d’une station.
– Transmission en diffusion (broadcasting, multicasting).
– Longueur de câble réduite.
• Inconvénients
– 1 seule station peut émettre à la fois.
– Les résistances de terminaison sont externes (à câbler).
– Liaison en chaîne : échange d’appareil impossible sans arrêt du système.
– Liaison en T : coûts de connexion plus importants.
• Exemples
– Ethernet 10-base T (câble coaxial, 10 Mbit/s)
– Profibus, Modbus
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2/12/2016
Topologies
Anneau
• Principe
– Connections des stations successives par une liaison simplex.
– L’information reçue par chaque station
• Est intégralement retransmise après régénération vers la suivante.
• Revient finalement à la station initiale.
Topologies
Anneau - Analyse
• Avantages
– Le signal est régénéré à chaque station
– L’adressage peut être implicite (position dans l’anneau)
– Principe bien adapté aux transmissions par fibre optique
(simplex)
• Inconvénients
– la panne d’une seule station bloque tout le système.
– extension impossible pendant le fonctionnement.
• Exemples
– Interbus-S, SERCOS
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2/12/2016
Transmission de données
Comment envoyer plus de 8 bits ?
Bus de terrain
Que faut-il définir ?
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2/12/2016
Le modèle OSI
Un modèle commun pour décrire les transmissions de données
• Notion de protocoles
– Convention communes respectées par l’émetteur et le
récepteur pour permettre la transmission d’informations.
• OSI
– Open System Interconnection
– Défini par l’ISO : International Standard Organization
– Ce n’est pas un protocole.
– Mais une manière de décrire les protocoles en 7 couches.
• C’est un modèle théorique
– Les réseaux réels correspondent plus ou moins bien à cette
description.
– Vue idéalisée de la façon dont les réseaux devraient être
construits.
Bus de terrain - Introduction aux bus de terrain 113
Le modèle OSI
Une description en 7 couches
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2/12/2016
Le modèle OSI
A quoi correspond pratiquement une couche
Le modèle OSI
Les 7 couches en action
6 Présentation
5 Session
4 Transport
3 Réseau
2 Liaison
1 Physique
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2/12/2016
Le modèle OSI
Adaptation aux bus de terrain
Modèle OSI
Optimisation pour les bus de terrain
efficace 6 Présentation
3 Réseau
regroupé avec la couche 7
– ce qui appartiendrait à la 2 Liaison
couche 3 est regroupé 1 Physique
avec la couche 2
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2/12/2016
Modèle OSI
1. La couche physique
• Rôle
– Elle assure la transmission d’une suite de bits sur le média de
transmission
• Contenu
– Interfaces mécaniques (connecteurs) et électriques.
– Mécanismes d’activation et de désactivation des connexions
physiques.
– Protocoles d’échange de bits.
– Informe la couche supérieure en cas de problème de transmission
physique
– Supports de transmission (médias)
• fils torsadés, câbles coaxiaux, fibres optiques, ondes radioélectriques
Modèle OSI
2. La couche liaison
• Rôle
– Assure la transmission sans erreur d’un bloc de données
(trame)
– Permet le transfert fiable d’informations entre systèmes
connectés.
– Divise les données sous forme de trames transmissibles.
– Détecte les erreurs de transmission et provoque
éventuellement la correction ou la retransmission.
– Régule l’accès au média le flux d’informations sur la liaison.
• Contenu : elle comporte 2 sous couches
– MAC : Medium Access Control
• Règles d’accès au support de transmission.
– LLC : Link Layer Control
• Gère le flux des informations
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2/12/2016
Modèle OSI
7. La couche application
• Rôle
– Fournit les fonctions applicatives de haut niveau.
– Donne du sens à l’information transmise.
• Définit les mécanismes communs aux applications réparties et
la signification des informations échangées
Modèle OSI
Quelle couche est concernée ?
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