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Cours Terrassement CENAM REEL
Cours Terrassement CENAM REEL
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COURS DE TERRASSEMENT
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GUIDE GENERAL
TRAORE DAOUDA
Professeur Certifié en
Bâtiment et Tavaux Publics
Ingénieur en génie Civil
Option bâtiment et Travaux
Publics
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Cours de Terrassement – INPHB-CENAM – Niveau Ingénieur des Travaux Publics
I- INTRODUCTION.
Pour construire un ouvrage, quel qu’il soit (tunnel, route, pont, bâtiment, barrage, ...), il est
nécessaire de modifier le terrain naturel. Il faut profiler la surface du terrain de telle sorte
qu'il soit apte à supporter le poids de l'ouvrage et à en intégrer la forme. L'ensemble de ces
opérations s'appelle "le terrassement ». Référence dans le D.T.U 12
Terrasser est un travail composite pouvant comprendre
De l'extraction de matériaux, au compactage, avec
peut-être du décapage de la terre végétale, et de la mise
en dépôt des terres.
Il n'existe pas un seul matériau à terrasser mais plusieurs sortes possibles :
Rochers – terre Gravier et sable -limon – argile…etc
Les travaux de terrassement s’effectuent parfois dans des circonstances difficiles nécessitant des
précautions particulières. Le terrassement en milieu urbain, qui s’effectue à proximité des
bâtiments, est par exemple difficile à réaliser, surtout lorsque les gros engins accèdent
difficilement au chantier. La réalisation des excavations est également une affaire délicate, le
creusement d’une fouille, au-delà d’une certaine profondeur, peut s’avérer critique, car les parois
risquent de s’effondrer. Une technique appelée « blindage » est donc à appliquer pour prévenir
ces risques. Cette technique consiste à étayer les parois pour garantir la sécurité des ouvriers, en
l’occurrence ceux qui posent des canalisations souterraines, contre l’ensevelissement.
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Avant tous travaux de terrassement, il est impératif de faire une implantation c’est à dire
une délimitation de l’emprise sur laquelle les opérations vont être menées. Cette opération de
délimitations est faite par un piquetage à des points connus en cordonnées planimétriques et
altimétriques (XYZ) et elle est réalisée par une équipe topographique. Cette équipe doit suivre
en permanence les opérations de terrassement afin d’avoir toutes les données planimétriques et
altimétriques lui permettant de préparer le METRE.
Cette tâche concerne l’enlèvement des terres de mauvaise tenue qui ne pouvant être mise en
remblai. Il s’agit des zones marécageuses, des zones de stagnation des eaux pluviales sur
l’emprise où règne souvent des bourbiers. Les opérations de purge sont les suivantes :
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2-5- Les déblais
En fonction des types d’ouvrage à réaliser et les dimensions selon lesquelles le sol sera creusé,
on a plusieurs catégories de déblai à savoir :
• Fouilles en rigole pour
fondation.
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Elles correspondent aux semelles filantes (fondations sous les murs et les voiles de l'ouvrage).
Quantifiées au m3
• Fouilles en tranchées.
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• Fouilles en puits.
Cela englobe des travaux d’envergure aussi bien surface qu’en hauteur. La hauteur parfois
importante de ces terrassements impose la mise en place d’un blindage
En règle générale, le blindage est requis à partir d'une profondeur de 1.30 m pour les tranchées
de largeur inférieure à 1.00 m
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• Notion de Foisonnement
➢ Lorsque l'on creuse en trou dans le sol, le volume apparent des déblais est
supérieur au volume du trou.
➢ Si l'on remet les déblais en place et après compactage, l'on constate un excédent de
matériaux.
Ce phénomène de décompression des terres est appelé "foisonnement".
Vf = Cf x Vp
➢ Dans le cas des terrassements routiers ou sur les chantiers de terrassement très
importants, il
est intéressant de prévoir l'exacte quantité à extraire pour obtenir un volume
reconstitué précis. Cela évite les mouvements de terre inutiles et donc onéreux.
Autre relation, on trouve que : Vr = Vp x Cf x Cc
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Exemple pratique.
La réfection de la pelouse du stade omnisports de la ville d’Odienné nécessite la mise en place
de
3000 m3 de terre végétale de bonne qualité. Ce volume représente la quantité finale en place
et
compactée.
Quelle doit être la quantité à transporter (foisonnée) et la quantité initiale à prévoir (non
foisonnée et en place) ?
Terre végétale:
Coefficient de foisonnement apparent 25 %
Coefficient de foisonnement résiduel 12,5 %
• Notion de Pente des talus.
Pour obtenir un équilibre stable, nécessaire à la bonne tenue des terres en remblais
et des tranchées, il convient de donner aux talus qui limitent ces terrassements une
inclinaison convenable. Cette pente peut se définir :
➢ Soit par la tangente de l’angle (pente) que fait ce talus avec l’horizontale (talus à 4/5
ou à 0.80 m ou encore à 80%)
➢ Soit par la cotangente de l’angle (inclinaison) dont la valeur s’exprime
généralement comme celle de la tangente par une fraction.
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Remblai
i
Compte tenu de ces considérations, il faut donc éviter de donner aux talus une pente plus
raide que celle du talus naturel de la terre correspondante possédant un degré d’humidité
identique.
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Pratiquement : la valeur ϕ variant dans des limites assez étendues, il convient d’adopter
pour les talus de terrassement les valeurs de l’angle i données dans le tableau ci-dessous
Gravier 30 à 40° 25 %
Argile, 30 à 50° ; 25 %
Terrain compact
Marne 30 à 45° 25 %
Roches
Grès tendre ; 50 %
Tolérance d’implantation : :± 5 cm
➢ Terrain rocheux.
Les parois doivent être purgées des blocs dont la résistance est douteuse.
Aucune saillie n'est autorisée par rapport aux niveaux prescrits sous les fondations, mais les
sur-profondeurs locales de 10 cm sont autorisées dans le cas des roches.
Des sur-profondeurs sont autorisées sous réserve d'être soigneusement comblées (éclats de
pierre, sable) et damées pour reconstituer un sol plan au niveau fixé.
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Plan de Terrassement
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Il s’agit d’apporter de la terre à partir de son lieu d’extraction pour former un tas sur
un terrain naturel. Les terres pour la constitution des couches du remblais peuvent
provenir d’un déblai ou d’une carrière de matériaux sélectionné (zone d’emprunt).
Un remblai peut être utilisé comme :
• Le corps d’un ouvrage (ex : le corps de chausse d’une route en terre, une digue
de barrage en terre…)
• Le support d’un ouvrage (ex : plateforme du corps de chausse d’une route,
remblais de soubassement d’un bâtiment, plateforme d’une aire de
stationnement ou de stockage, plateforme de construction d’un édifice…)
Le choix de la qualité du matériau pour constituer un remblai se fera selon ses
fonctionnalités. L’usage qu’on fera d’un remblai, peut exiger aux matériaux
constitutifs les propriétés suivantes :
La terre foisonnée mis en remblai doit pouvoir retouper toutes ses propriétés comme
si elle était dans son lieu d’extraction initial afin de répondre aux exigences
techniques liées à la fonctionnalité du remblai. Au cas où ces propriétés initiales ne
sont pas satisfaisantes vis à vis des résultats espérés, nous avons le choix de rejeter le
matériau au profit d’un autre ou le choix d’amender ces propriétés afin qu’elles
puissent répondre à nos préoccupations.
• Les remblais par compactage (cas des sols grenus ou pulvérulent): mis en place
de la terre en couches successives de 25 cm à 30 cm compacté chacune à l’aide
d’une action mécanique. Cette Energie mécanique apportée à la couche étalée,
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permettra de chasser les vides entre les grains donc un réaménagement des
grains entre eux et comme résultat un matériau densifié ;
• Les remblais par consolidation et tassement (cas des sols fins de coefficient de
foisonnement supérieur à 1. Exemple : sable très fin, argile, limon, tourbe,
vase---).
Ici le massif de terre saturé est déposé sur le terrain naturel pendant une durée
donnée. Par gravité, toutes les eaux emmagasinées dans les pores entre les
grains vont s’écouler vers le bas et partir du matériau. Au fur à mesure que les
eaux interstitielles s’écoulent du matériau, les grains vont se réarranger dans
les vides laissés par ces eaux. Alors au cours d’une périodes, nous allons
constater une diminution de la hauteur du remblai donc un tassement par
consolidation qui sera définitif que lorsque toutes les eaux seront évacuées et
que tous les vides sont occupés par les grains.
• Les remblais hydrauliques (cas des sols fins de coefficient de foisonnement
envoisinant 1. Exemple : le sable moyen, sable grossier). La densification de
ces remblais se faire par un apport de l’eau.
Car l’eau apportée permettra le rapprochement des grains les plus fins aux grains les
plus gros donc l’élimination de tous les vides du matériau
Parmi les techniques d’amendement des matériaux existantes, nous pouvons citer ;
Les essais en laboratoire couramment utilisés sur les matériaux provenant du déblai
ou d’une zone d’emprunt lors des opérations de remblaiement sont :
On a vu que le sol était un ensemble de trois phases : solide, liquide, gaz. Aussi
est-il important de définir un certain nombre de caractéristiques physiques qui
permettront de préciser l’importance de ces différentes phases par rapport à
l’ensemble. Ces caractéristiques seront très utiles pour la description des
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• Définitions et notations
V= Volume total de l’échantillon de sol
γh = W/V
à noter que la teneur en eau est comprise entre 0 et teneur en eau du sol saturé wsat
C’est le volume occupé par l’eau ramené au volume total des vides
Sr= Vw/Vv x100 à noter que le degré de saturation Sr est compris entre 0 et 1
Sol sec Sr= 0 ; saturé Sr= 1 ; un sol est dit saturé lorsque le vide est entièrement
occupé par l’eau
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Application
Le prélèvement d'un échantillon intact au centre d'une couche d'argile molle située
sous la nappe phréatique a permis de procéder aux mesures suivantes, en laboratoire,
sur un morceau de l'échantillon :
b) Déterminer l'indice des vides e (on rappel que l’échantillon est sous la nappe
phréatique et est mou), c) En déduire γs,
Réponses :
a) ω= 82 %; γ = 15 kN/m3; , b) e = 2,10; c) ω = ωsat d’où γs = 25,61 kN/m3
d) Sr = 100 %
• Par tamisage (tamis à maille carrée) pour les grains de diamètre supérieur à
80µ,
• Par sédimentométrie pour les grains plus fins. L’essai consiste à laisser une
suspension de sol se déposer au fond d’une éprouvette pleine d’eau. Plus les
grains sont fins, plus la vitesse de décantation est lente conformément à la loi
de Navier Stokes sur la vitesse de chute de billes sphériques dans l’eau. La
mesure de la densité de suspension à des intervalles de temps variables permet
de calculer la proportion des grains de chaque diamètre.
Un mode de représentation commode des résultats de l’analyse granulométrique est
la COURBE GRANULOMETRIQUE. Elle représente pour chaque dimension « %
» de particule, le poids (ou masse) « % » des particules de cette taille ou de tailles
inférieures. Ce poids est exprimé en pourcentage par rapport au poids total de la
matière sèche de l’échantillon étudié. Cette courbe est tracée en coordonnées semi-
logarithmique.
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Les limites d’ATTERBERG sont déterminées uniquement pour les éléments fins
d’un sol (fraction passant au tamis de
0,4 mm), car se sont les seuls éléments sur lesquels l’eau agit en modifiant la
consistance du sol. L’essai consiste donc à faire varier la teneur en eau de cette
fraction de sol et en observer sa consistance.
• La limite de plasticité ( ωP )
• La limite de liquidité ( ωL )
La limite de plasticité (ωP ) est définie comme la teneur en eau d’un sol qui a perdu
sa plasticité et se fissure en se déformant lorsqu’il est soumis à de faibles charges.
Cette limite sépare l’état plastique de l’état semi-solide. En générale elle ne dépasse
pas 40%.
La limite de liquidité ( ωL ) est la teneur en eau qui sépare l’état liquide de l‘état
plastique.
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Ces limites sont désignées sous le nom de limites d’ATTERBERG. Il existe en fait
5 limites d’ATTERBERG. Les deux ici mentionnées sont les principales et les trois
autres, quoique intéressantes, sont peu utilisées.
Un sol, dont l’indice IP est grand, est très sensible aux conditions atmosphériques,
car plus IP est grand plus le gonflement par humidification de la terre et son retrait
par dessiccation seront importants.
❖ Indice de consistance Ic
Ic = wL-w/Ip
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Application
Montrer que les deux argiles ont les mêmes limites d' Atterberg ; calculer leurs
indices de consistance respectifs. Qu' en concluez-vous quant à leurs propriétés ?
a) la quantité d' eau qui serait nécessaire pour saturer les 3 m3 de remblai;
b) Par compactage en masse de ce sol, mis en remblai sur une hauteur de 2,5 m, on
obtient un accroissement de l' indice de densité à ∆ID = 0,20. De combien a tassé,
par compactage, la surface du remblai si l' on suppose qu' il ne s' est produit aucune
déformation latérale
4-1 – Définitions
➢ Modification de la granulométrie.
➢ Modification de la teneur en eau.
➢ Réduction ou élimination des risques de tassement.
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Lorsque la teneur en eau est élevée, l’eau absorbe une importante partie de l’énergie
de compactage sans aucun profit, par contre lorsque la teneur en eau est faible, l’eau
a un rôle lubrifiant important, et la densité sèche augmente avec la teneur en eau Les
courbes de compactage varient avec la nature du sol Elles sont très aplaties pour les
sables qui leur compactage est donc peu influencé par la teneur en eau. Les
matériaux de ce genre constituent les meilleurs remblais. Lorsque l’énergie de
compactage augmente, le poids volumique optimal s’accroît et la teneur en eau
optimale diminue. Les courbes de compactage admettent pour enveloppe une courbe
appelée courbe de saturation
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Influence de l’énergie de
Courbe de saturation
compactage
❖ But de l’essai
L’essai Proctor a pour but de déterminer la teneur en eau optimale (wopt) pour un
sol de remblai donné et des conditions de compactage fixées, qui conduit au meilleur
compactage possible ou encore capacité portante maximale.
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❖ Types de
moules
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Pour les bâtiments, il s’agit d’une coupe des fondations et fouilles à l’axe
longitudinale de ceux-ci.
Les ordonnées sont à l’échelle des hauteurs, les altitudes comptées par
rapport à un plan horizontal de référence (plan de comparaison)
Le plan horizontal de référence est toujours choisi à une côte ronde d’altitude (multiple de 5 ou
10 m)
Cette côte doit être inférieure à la côte du point le plus bas du sol ou du projet. Exemple de
cartouche :
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Profil en long
PF
40.00
44
10.00
Distances
35.00 50.00 40.00 10.00
partielles
N° des Profils 18 19 20 21 22
4.5%
Déclivité
Alignement et courbe
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➢ PROFIL EN TRAVERS.
Ce sont des sections transversales du sol et de ses aménagements par des
plans verticaux perpendiculaires à l’axe de la voie
Ces sections ne sont pas déformées, les échelles des longueurs et des
hauteurs sont ici toujours les mêmes.
Exemple de profil en travers :
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Cet exemple montre combien l’obtention d’un volume mathématique nécessite des calculs
longs et compliqués.
site
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• Généralisation.
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• Fouilles en tranchées.
Le volume de déblais égal au volume de remblai : V= largeur x profondeur x longueur
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• Fouilles en puits.
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Ces engins sont généralement très chers à l’achat. Si on ne dispose pas des moyens nécessaires
pour leur acquisition, la location est toujours envisageable.
4-1- Les engins d'excavation.
Ils permettent l'extraction des terres et leur chargement en vue du transport. Les principaux
engins sont :
• Pelle hydraulique équipée en rétro.
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• Chargeur à chenilles.
• Chargeur à roues.
• Scarificateur.
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ivelleuse.
• Décapeuse.
➢ Benne basculante.
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➢ Tribenne
• Tombereaux.
➢ Tombereau articulé
➢ Tombereau rigide
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• Compacteur mono-cylindre.
• Compacteur à pneus.
• Pilonneuse vibrante.
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• Chargeur compact.
• Mini-pelle.
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• Le volume
• La densité et les différents coefficients de foisonnement
• Le temps de travail : le temps chronométrique de fonctionnement effectif
correspond au temps relevé sur le compteur horomètre de l'élément moteur,
avec une erreur généralement inférieure à 10%
• Les résistances
En général, l'unité utilisée pour le calcul des terrassements est le mètre cube en
place.
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Compacteur :
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34 34
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➢ Chargeur
• Capacité de godet
Chargeur Capacité de godet
936 1,4 m3
966 3,1 m3
• Chargement
➢ Pelle
hydraulique
retro
• Capacité du godet pour la 225 : 0,96 m3
• Chargement : rendement horaire de Caterpillar 225 et Poclain 90
o Terrain meuble : 120 m3/h
o Argile humide : 100 m3/h
➢ Scrapers
• Capacité du tombereau
o 613 auto- chargeur : 9 m3
o 621 B : 16 m3
o 623 B auto-chargeur : 15 m3
• Chargement et mise en œuvre, distance maximale de rotation de 800 m :
35 35
35 35
5-4- Rendements de quelques échelons de terrassement dans les conditions de
travail
A : ECHELON CHARGEUR A PNEUS OU A CHAINES
A1 : échelon chargeur à pneus 105 HP
36 36
36 36
2 camions benne 8 m3, 160 à 180 CV, équipés de citerne à eau de
12 000 litres.
Rendement de l'échelon : 750 m3 en place par jour de 8 heures.
1 grader 125 HP
B3 : chargeuse pelleteuse
37 37
37 37
Rendement :
C : ECHELON SCRAPER
Déblais mis en remblai ou emprunt mis en remblai. Les ateliers ci-dessous désignés
ne constituent que des exemples pour donner des ordres de grandeurs de productions
Atelier type 1 :
38 38
38 38
1 Caterpillar 920 ou 966 (chargeur)
3 ou 5 camions benne de 5 à 9 m3
Atelier type 2:
3 camions benne de 5 à 9 m3
Atelier type 3 :
Atelier type 4 :
1 D8 pousseur
39 39
39 39
Rendement de 1 800 m3 par jour
40 40
40 40
5-6- Transport de terre de terrassement dans le cadre des travaux de remblais
et de déblai (excédent de terre mise en dépôt ou remblai provenant de zone
d’emprunt)
EXEMPLE DE PROJET
41 41
41 41
VI- Rendements en terrassements manuels
a) désherbage
b) Débroussaillage - dessouchage
e) Déblais en masse
f) Excavation en tranchée
42 42
42 42
h) Compactage
Couche de 8 à 10 cm : 35 m2/jour/homme
i) Arrosage :
j) Transport – brouettage
Couffins de 20 litres
Distance de transport de 20 m : 2
m3/jour/homme Distance de transport de 60 m
: 1,5 m3/jour/homme Distance de transport de
120 m : 1 m3/jour/homme
43 43
43 43
VII- SUIVI DE TRAVAUX DE REMBLAI COMPACTE
7.1- Introduction
Pilons de 2 à 3 tonnes montés sur grue roulante, est utilisé pour tous les
terrains mais ne sont intéressants que pour les faibles surfaces.
44 44
44 44
c- Rouleaux lisses : sont utilisés pour les terrains cohérents non argileux.
f- Engins vibrant (rouleaux, sabots,…) : pour les sols à gros grains (sables et
graviers).
Explosifs linéaires : pour les sols cohérents le compactage se fait par mise en
place de pieux sableux.
45 45
45 45
c- Consolidation dynamique
Elle est valable pour tout type de sol. Il s’agit de transmettre des chocs de forte
énergie à la surface du sol à traiter (chute libre d’une masse de 10 à 30 tonnes
exceptionnellement 140 tonnes d’une hauteur de 15 à 30 m). La profondeur
d’influence est définie par Léonard et coll. (1980) grâce à l’expression :
Nous trouverons bien sûr des facteurs propres au terrain compacté (nature, teneur
en eau,) mais aussi des facteurs caractérisant l’engin et la séquence de compactage
(nombre de passes, vitesse, pression de contact, fréquence et intensité de vibration...
46 46
46 46
Quels que soient les engins utilisés le compactage sur chantier devra s’effectuer par
couche de faible épaisseur 20 à 30cm (Travaux de route) ou encore 10 à15 cm
(Travaux de bâtiment).
Une grande partie des difficultés des projets de terrassement vient du fait que la
mise en place d’un sol (remblai par exemple) dépend souvent des conditions
atmosphériques au moment des travaux.
Pour un engin donné et des exigences de qualité fixées, il existe une vitesse
optimale, fonction de l’épaisseur de la couche et de la nature du matériau
permettant d’obtenir une compacité maximale. Plus les exigences de qualité sont
sévères, plus la vitesse de translation optimale a une valeur réduite.
47 47
47 47
En pratique la teneur en eau fixée à la valeur optimale de l’essai Proctor est obtenue
par étalonnage de la citerne à eau. Pour chaque vitesse de l’engin considéré on
détermine le nombre de passes permettant d’obtenir les spécifications prescrites. On
peut ainsi représenter la courbe (Vitesse de l’engin, Nombre de passes) et déterminer
son optimum qui donne les paramètres liés à l’engin.
En comparant le poids volumique du sol sec sur le chantier (γd chantier) avec le
poids volumique sec maximal (optimum Proctor γdopt) on établit le degré de
compacité Dc ou pourcentage de compactage à l’aide de l’équation : Dc = γd
chantier / γdopt
Le degré de compacité est l’un des critères sur lesquels on s’appuie pour accepter ou
refuser un compactage. Ce degré qui s’exprime en pourcentage, tend vers 100%
lorsque la valeur de (γd chantier) tend vers celle de (γdopt). En général le cahier des
charges impose Dc ≥ 95% (voir 98 %).
Plus Dc est élevé, plus la compacité du sol est grande et plus le compactage a été
efficace.
➢ Densitomètre à membrane
But : Mesurer les masses ou poids
volumiques apparents des
sols (humide γ, ou sec γd) en place
avant foisonnement, ou encore
après tassement ou
compactage.
Densitomètre à membrane.
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L’essai consiste à creuser une cavité, à recueillir et peser la totalité du matériau
extrait, puis à mesurer le volume de la cavité à l’aide d’un densitomètre à
membrane. L’appareil est doté d’un piston qui, sous l’action de l’opérateur, refoule
un volume d’eau dans une membrane souple étanche qui épouse la forme de la
cavité. Une tige graduée permet de lire directement le volume .
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