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TP Chimie Des Solutions 2015 2016 1
TP Chimie Des Solutions 2015 2016 1
Faculté de Technologie
Département Génie des Procédés
TRAVAUX
PRATIQUES DE
CHIMIE DES
SOLUTIONS
1. Généralités :
Un acide est une espèce capable de céder un proton H+ : acide = base + H+
Une base est une espèce capable de capter un proton H+ : base + H+ = acide
Les espèces conjuguées acide et base forment un couple acide/base.
Notion d’acide fort : C’est une molécule ou un ion capable de libérer des ions H+. Un
composé de formule moléculaire HA qui s’ionise totalement en ions H3O+ et A-,
quand on le dissout dans l’eau, est appelé un acide fort.
+ ↔ +
Notion de base forte : C’est un accepteur d’ions H+. Un hydroxyde métallique de
formule moléculaire MOH donne une solution aqueuse contenant autant de mole
d’ions et que de moles d’hydroxyde dissous, est appelé une base forte.
Le pH et sa mesure : Le caractère acide d'une solution aqueuse est dû à la présence
des ions oxonium H3O+.
Définition du pH : Le pH, grandeur sans dimension (sans unité) mesure l'acidité d'une
solution aqueuse diluée. Il est défini par la relation : pH = -log[H3O+] avec [H3O+] en
mol.L-1. Le pH d'une solution permet de déterminer la concentration en ions oxonium:
[H3O+] = 10–pH.
Propriété : La fonction logarithme décimal (log) est une fonction croissante donc -
log est décroissante : Plus pH est grand, plus [H3O+] est petit et inversement, plus pH
est petit, plus [H3O+] est grand. A 25°C, la neutralité acido-basique correspond à
pH=7,0, les solutions acides ont un pH inférieur à 7,0 et que les solutions basiques ont
un pH supérieur à 7,0.
Mesure du pH : Le pH se mesure à l'aide d'un pH-mètre. C'est un millivoltmètre relié
à deux électrodes. L'une de ces électrodes est une électrode de référence et l'autre est
une électrode de verre. Ces électrodes mettent en jeu deux couples rédox tels que la
différence de potentiel électrique entre ces deux électrodes est proportionnelle au pH.
Certaines électrodes dites "combinées" rassemblent dans le même support les deux
électrodes précédentes.
2. Matériel
Un pH-métre.
Matériel de dosage : burette graduée, pipette de 10 mL, propipette, ballon jaugé
de 50 mL, bécher, erlen meyer, agitateur magnétique.
Un indicateur coloré.
Une solution de base forte de concentration connue (NaOH à 0,1 mol . L– 1)
Une solution d’acide fort de concentration inconnue.
2 solutions tampons (pH = 4 et pH = 7 par exemple) pour l’étalonnage.
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3. Mode opératoire
Remplir la burette de NaOH de concentration cb = 0,1 mol .L-1 (ne pas oublier
d’amorcer et de bien régler le zéro).
En utilisant la pipette et la propipette, prélever vb = 10 mL d’HCl de concentration
ca, verser la solution dans le ballon jaugé de 50 mL, et compléter à 50 mL avec de
l’eau distillée. Verser la solution obtenue dans le bêcher.
Placer le barreau aimanté de l’agitateur magnétique dans le bêcher.
Positionner la burette pour que la solution de NaOH puisse facilement être ajoutée
à l’acide.
Etalonner le pH-mètre.
Immerger la sonde et démarrer l’agitation.
Une fois la sonde immergée, ajouter cm3 par cm3 de la soude, homogénéiser la
solution en agitant le bécher réceptacle puis noter la valeur du pH. Procéder de 2
cm3 par 2 cm3 entre 0 et 14.
4. Analyse et conclusion
A l’aide d’ajouts successifs de soude, tracer la courbe pH=f(V).
Trouver le point d’équivalence de la courbe ci dessus. Donner ses coordonnées
avec les unités.
D’un point de vue chimique, à quoi ce point correspond-il ?
De même, à quoi la zone plateau située après le point d’équivalence correspond-
elle ?
Déterminer ca.
Sachant que la réaction entre un acide fort et l’eau est totale, déterminer le pH
d’une telle solution.
Calculer la concentration de la solution diluée (après ajout de l’eau distillée) et
calculer son pH.
Comparer la valeur trouvée à celle de la mesure du pH initiale. Donner une
conclusion.
1. Principe
Cette méthode repose sur l’existence d’ions en solution et sur leur capacité à faciliter le
passage d’un courant. En effet, la nature des ions et leurs concentrations vont modifier la
conductance G du système, grandeur qui est l’inverse de la résistance. Plus le milieu facilite
le passage du courant, plus la conductance est élevée. Celle-ci est reliée à trois paramètres
principaux, la conductivité σ du système, la longueur ℓ et la section S de la cuve, selon :
=
La conductance s’exprime en Siemens (S), avec 1 S = 1Ω−1. L’unité de conductivité est donc
le S.m−1.
Le quotient K = ℓ/S est appelé constante de la cellule, on a donc :
=
La mesure de la conductance s’effectue avec un conductimètre, qui est en fait un ohmmètre.
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= [ ]
Ainsi, lorsqu’un élément disparaît durant une réaction chimique, sa concentration chute, et
donc sa contribution à la conductivité puisqu’en général les coefficients de conductivité sont
positifs. Dans le même temps, de nouvelles espèces ioniques peuvent apparaître au cours de la
réaction et elles-mêmes changer G. Le tracé de G au cours du temps ou en fonction du volume
d’un produit de réaction peut ainsi permettre de trouver les volumes équivalents.
Les conductivités molaires ioniques sont tabulées, ie qu’on connaît leurs valeurs, que l’on
trouve dans des tables.
2- Dosage par conductimétrie d’un acide fort par une base forte
On désire suivre le dosage par conductimètre, de l’acide chlorhydrique (HCl) de concentration
inconnue par la soude caustique de concentration 0,1M.
On donne :
ions H30+ OH- Na+ Cl-
(S.m2.mol-1) 350.10-4 199.10-4 50,1.10-4 76,2.10-4
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1.Généralités :
Un acide est une espèce capable de céder un proton H+ : acide = base + H+
Une base est une espèce capable de capter un proton H+ : base + H+ = acide
Constante d’acidité KA
Soit la réaction acide-base: HA + H2O ↔ H3O+ + A−
[ ][ ]
=
[ ]
Les concentrations en moℓ.ℓ−1.
KA constante d’acidité fonction uniquement de la température.
On définit le pKA d’un couple A/B comme :
pKA = −log KA ⇒ KA = 10-pKA
− −
A + H2O ⇋ OH + HA
On définit la constante de basicité comme :
[ ][ ]
= ⟹ =−
[ ]
On a:
KAKB = [H3O+][A−]
[ ][ ] [ ][ ]
= =
[ ] [ ]
D’où
pKA + pKB = pKe = 14 à 25°C
Plus un acide est fort plus son pKA est petit,de même plus une base est forte plus son
pKA est grand.
Dosage d’un acide faible par une base forte (par exemple acide éthanoïque (acétique)
par Na OH).
CH3COOH + Na OH ↔ CH3COONa + H2O
Le pH du milieu acide faible de départ se calcule par la relation :
pH = 1/2 (pKA - 1og CA)
Dans la zone de demi-neutralisation, le pH du milieu tampon, contenant les deux
espèces CH3COOH et CH3COO- en concentrations voisines, se calcule par la relation
d'Henderson-Hasselbalch :
pH = pKA + log CB/CA = pKA + log {X / (1 - X)}
où CB est la concentration en base ajoutée ou en sel formé [CH3COO-], CA la
concentration en acide restant [CH3COOH] et X le degré de neutralisation ([CH3COO-
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]/Co) avec Co la concentration initiale en acide faible. Dans la zone tampon, X est
voisin de 0,5 et le pH est proche du pKA.
Au point équivalent (X = 1) , le pH du milieu sel d'acide faible et de base forte se
calcule, comme pour une base faible, par la relation :
pH = 7 + 1/2 (pKA + log CB)
Au-delà du point équivalent, le pH du milieu base forte se calcule par la relation :
pH = 14 + log CB
2. Matériel
Un pH-métre.
Matériel de dosage : burette graduée, pipette de 10 mL, propipette, ballon jaugé
de 50 mL, bécher, erlen meyer, agitateur magnétique.
Un indicateur coloré.
Une solution de base forte de concentration connue (NaOH à 0,1 mol . L– 1)
Une solution d’acide faible de concentration inconnue.
2 solutions tampons (pH = 4 et pH = 7 par exemple) pour l’étalonnage.
3. Mode opératoire
Etalonner le pH-mètre à l’aide de solutions tampons 7 et 4 (dans cet ordre). Rincer
soigneusement la sonde entre les tampons et après le tampon 4.
Montage du dosage de la solution d’acide éthanoïque CH3COOH par une solution
d’hydroxyde de sodium (Na+, OH-) de concentration CB = 0,1 mol. L-1.
Représenter le schéma du montage du dosage en indiquant le nom du matériel et des
solutions introduites.
4. Mesures
Noter la valeur du pH initial. Verser 1 mL par 1 mL tant que la variation de pH est inférieure
à 0,2 unité de pH, si la valeur du pH lue est 0,2 unité de pH par rapport à la précédente, passer
de 0,5 mL en 0,5 mL voire 0,1mL en 0,1 ml pour encadrer le mieux le "saut " de pH. Après
l’équivalence, doubler le volume versé chaque fois que l’écart de pH est inférieur à 0,2 unité.
VB (mL) 0
pH
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2. Mesures
Doser alors la solution d'acide éthanoïque en versant doucement la soude dans le bécher.
Relever dans le tableau suivant, la valeur de la conductivite σ ainsi que le volume V versé.
V (mL)
(μS.cm-1)
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But:
• Déterminer la concentration d'un polyacide, et déterminer les pKA.
• Vérifier que les points d'équivalence d'un polyacide ne sont nettement séparés que si
les pKA correspondants diffèrent d'au moins trois unités.
Exemples :
Tableau I : pKA des couples acido-basiques
Acide oxalique H2C2O4 / HC2O4- HC2O4- / C2O4 2-
pKA 1,3 4,3
Acide phosphorique H3PO4 / H2PO4- H2PO4- / HPO42- HPO42-2- / PO43-
pKA 2,1 7,2 12,4
Acide citrique C6O7H8 /C6O7H7- C6O7H7- / C6O7H62- C6O7H62- / C6O7H53-
pKA 3,1 4,8 6,4
2. Matériel utilisé
• 1 pHmètre • 2 béchers 50 mL
• 1 burette • 1 éprouvette graduée 50 mL
• 1 agitateur magnétique • soude 0,10 mol.L-1
• 1 pipette jaugée 10,00 mL • acide oxalique 0,10 mol.L-1
• propipette • acide phosphorique 0,10 mol .L-1
• 1 bécher 200 mL • acide citrique 0,10 mol. L-1
4. Questions
a) Écrire la formule semi-développée du polyacide.
b) Écrire son équation de réaction avec l'eau, les réactions successives et donner
les expressions des KA.
c) Écrire les équations de dosage avec la soude.
d) Tracer la courbe pH = f (VB).
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But :
Connaître la définition d'une solution tampon
Connaître ses propriétés
2. Matériel utilisé :
• 2 béchers 100 mL
• 1 fiole jaugée de 50 mL
• 1 bécher 250 mL
• 1 pipette jaugée 5,0 mL + propipette
• pH-mètre + électrode
• éprouvette 100 mL
• agitateur magnétique
• barreau aimanté
• acide chlorhydrique à 0,10 M
• soude à 0,10 M
• acide éthanoïque à 0,10 M
• éthanoate de sodium à 0,10 M
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c) Influence de la dilution
• Noter dans le tableau le pH de la solution tampon (solution mère)
• Réaliser une dilution au 1/10 de la solution (5,0 mL dans une fiole jaugée de 50 mL)
• Mesurer le pH de la solution fille obtenue
Comparaison avec une solution d'acide éthanoïque (solution mère)
• Mesurer le pH de la solution d'acide éthanoïque
• Diluer cette solution au 1/10 (5,0 mL dans une fiole jaugée de 50 mL)
• Mesurer le pH de la solution fille.
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TP N°5: SOLUBILITÉ
I- GENERALITES
⇌ +
A saturation, la concentration des ions en solution est appelée solubilité, le produit
de solubilité Ks est définit par :
=[ ] .[ ]
Exemple : Pour un sel de stœchiométrie 1 -1
⇌ +
=[ ][ ] [ ]=[ ]=
2. La précipitation :
C’est la formation un sel à partir d’ions dissout en solution lorsque le produit des
concentrations des ions en solution (Pi) est supérieur au produit de solubilité (Ks),
alors il y’a formation d’un sel par précipitation.
=[ ] .[ ] >
=[ ] .[ ] = [ ] .[ ] =
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méthode est dite de précipitation sélective est très employée pour la séparation.
Deux facteurs l’influencent : le pH et la complexation.
4.1. Influence pH :
Chaque sel possède un pH de précipitation spécifique ; il est donc possible de
séparer des ions métalliques en solution par précipitation en fixant la valeur du
pH.
4.2. Influence de complexation :
En choisissant le complexe approprié il est possible de séparer les ions en
engageant certains d’entres eux dans une réaction de complexation tout en
précipitant le ou les ions à séparer.
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I. Généralité
I.1-Solubilité
On appelle solubilité d’un corps dans un liquide la quantité maximum de ce corps pouvant être
dissoute dans un certain volume de liquide à une température et une pression donnée. Au delà de
la solubilité, on a un système hétérogène : une phase liquide et une phase solide, en équilibre
chimique. La solution alors obtenue est dite saturée.
I.1.1-Produit de solubilité
Quand on a un équilibre liquide-solide :
aA + bB → AaBb
Le produit de solubilité est :
=⌈ ⌉ ⌈ ⌉
avec les concentrations en mole.l-1 à l’équilibre
I.1.2-Conditions de précipitation
Soit PI (produit ionique) = ⌈ ⌉ ⌈ ⌉ avec les concentrations en mole.l-1 introduites dans le
bécher :
Si PI > Ks précipitation
Si PI < Ks rien ne se passe (solution homogène non saturée)
Si PI = Ks solution saturée
Soit
Ks = bb aa sa+b
et
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I.2- Complexation
Un complexe est un édifice polyatomique constitué d’un atome ou d’un cation métallique
central auquel sont liés des molécules ou des ions appelés ligands ou coordinats.
Un complexe est l'entité obtenue lors de la réaction entre un acide de lewis (possédant des
orbitales vacantes) et une base de Lewis (ayant un ou des doublets électroniques non
liants).
L’atome central ou l’ion métallique central : souvent un élément de transition
capable de capter des doublets d’électrons
Exemple : Ag+; Co3+; Cu2+; Ni2+; Zn2+; Mn2+; Fe3+; Hg2+; Ce4+
Ligands ou coordinats : molécules ou ions possédant au moins un doublet libre
Exemple : H2O; NH3; OH−; NH2 − CH2 − CH2 − NH2
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II.1.3- Questions :
Mesurer la f.e.m. avant l’ajout du KBr ou KI.
Mesurer la f.e.m. de la pile réalisée.
A l’aide de la f.e.m. lue, déterminer les produits de solubilité.
Donner la demi-réaction d’oxydoréduction du couple en présence dans chacun des
compartiments.
Exprimer le potentiel d’oxydoréduction standard du couple en présence dans le
compartiment B.
Déterminer la constante de solubilité.
Comparer les valeurs obtenues expérimentalement aux valeurs théoriques :
pKs(AgI) =16,1 et pKs(AgBr) = 12,3.
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III- Questions :
Mesurer la f.e.m. avant l’ajout de la solution ammoniaque.
Mesurer la f.e.m. de la pile réalisée après ajout de la solution ammoniaque.
Donner un schéma représentatif de la pile en présence de la solution ammoniaque
en montrant la circulation des électrons et du courant.
Sous quelles formes se trouvent les ions Ag+ dans le compartiment B. Ecrire la
réaction correspondante.
Donner la demi-réaction d’oxydoréduction du couple en présence dans chacun des
compartiments.
Exprimer le potentiel d’oxydoréduction standard du couple en présence dans le
compartiment B.
A l’aide de la f.e.m. lue, déterminer la constante de dissociation du complexe.
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TP N°7: OXYDO-RÉDUCTION
I- GENERALITES
On peut diviser les réactions chimiques en deux grands groupes :
Le premier comporte les réactions dans lesquelles le degré d’oxydation de tous les
éléments entrants dans la composition des substances réagissantes reste invariable.
Exemple :
HCl + NaOH NaCl + H2O
Exemple :
Zn + 2HCl ZnCl2 + H2
2H+ + 2e- H2
Le Zinc est oxydé, alors que l’hydrogène est réduit. Autrement dit, le zinc sera
appelé réducteur et l’hydrogène oxydant. Le mélange de la forme réduite et de la forme
oxydée s’appelle un système REDOX.
Les réactions d’oxydo-réduction jouent un rôle très important dans les systèmes
biologiques (photosynthèse, respiration, digestion...), dans l’industrie, etc. Nous allons,
d’abord, réaliser une expérience simple mettant en évidence le phénomène d’oxydo-
réduction. Nous verrons, ensuite, une application importante de ces réactions ; c’est le
dosage du permanganate de potassium par l’acide oxalique.
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Prélevez dans un autre tube à essai quelques cm3 de ZnSO4. Ajoutez lentement de
la soude 0,1 N. Il se forme un précipité blanc d’hydroxyde de zinc (Zn(OH)2). Chauffez
sur le bec Bunsen. Que se passe-t-il ?. Comparez avec l’expérience précédente.
NaOH NaOH
CuSO4 ZnSO4
Zn en poudre NaOH
1
CuSO4 Filtrat
Filtrat
Fig. 2 : Réduction du sulfate de cuivre par le zinc métallique.
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III.2- Calculs
III.2.1- Calcul du titre en normalité
N1V1 = N2V2 ; N2 = (N1V1)/V2
KMnO4
V1 mesuré
C1 connu
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Par définition, la solution normale d’eau oxygénée met en jeu, dans la réaction d’oxydo-
réduction, le transfert d’un électron-gramme par litre. D’après l’équation de réaction, 1
molécule-gramme d’eau oxygénée contient 2 atomes-gramme d’oxygène O-I donnent par
oxydation O20 + 2 e- (*). La variation du degré d’oxydation sera donc égale à 2 ; la
molécule-gramme correspond à 2 équivalents-gramme ; γ = 2. La solution normale d’eau
oxygénée contient / de H2O2 par litre.
2H2O2→2H2O + O2
1 mole d’eau oxygénée dégage ½ mole d’oxygène qui occupe un volume de 11,2L.
La solution normale d’eau oxygénée, dont le titre a été défini précédemment comme
contenant ½ mole d’eau oxygénée, dégagera (11,2/2) = 5,6 L d’oxygène par litre de
solution.
= N2 X 5,6 L/L
________________________________________________________________________
(*) L’eau oxygénée en solution peut être considérée comme un acide très faible se dissociant selon les
réactions d’équilibre :
H2O2 ↔ H+ + HO2-
HO2- ↔ H+ + O2—
—
On voit que dans les ions (HO-O), (O-O) et en général dans les peroxydes, l’oxygène a le degré
d’oxydation –I (les oxygènes étant liés entre eux par une liaison de covalence). Ce degré d’oxydation est
intermédiaire entre 0 dans la molécule d’oxygène et O-II dans les oxydes.
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