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Université 8 Mai 1945 Guelma FMIS&SM

1 année Licence Mathématiques et Informatique


ère
Analyse 1
Corrigé Série d’exercices N° 2 : Suites réelles
Correction de l’exercice 01 :
n
1- Par définition, u n ∑ n . Pour tout entier k de 1, 2, . . . , n, on a:
2
k1
n k
n ≤ 2n ≤ 2n
2
n n n k n 1
On en déduit l’encadrement
n2 ≤ un ≤ n2
n2  n n2  1
En passant à la limite quand n → , on trouve lim u n  1.
n→
n−2
2- On écrit u n  1 ∑ k!  1
n  1 ≥ 1.
n!
k1
Pour chaque entier k de 1, 2, . . . , n − 2, on a: k! ≤ n − 2!.
n − 2!
On en déduit un encadrement de u n : 1 ≤ u n ≤ 1  1 n  n − 2 n! .
n − 2
Autrement dit: ∀n ≥ 2, 1 ≤ u n ≤ 1  1 n  nn − 1 .
Il en découle lim u n  1.
n→
ncos n  sin n
3- u n  . On a:
n  1 2
ncos n  sin n
n|cos n||sin n| n1  1
0 ≤ |u n | ≤ ≤  2 2n → 0.
n  1 2 n  1 2
n  1 2 n  2n  1 n→

ncos n  sin n
Donc, d’après le théorème des trois suites, lim  0.
n→ n  1 2
4- u n  n n  1 − n . On a
n 1 1.
un  n n1 − n   →
n1  n 1 1
1 n→ 2
n

et donc lim n n1 − n  1.


n→ 2
Correction de l’exercice 02 :
2 n  −1 n
un  , n ≥ 1. On a
2n
2 n  −1 n
|u n − 1| − 1  1n  .
2n 2
Cette demière inégalité est vérifiée pour tous les n  log 2 1 et en posant
n   E log 2 1  1,
on en déduit que
2 n  −1 n
∀n ∈ N n ≥ n   − 1  .
2n
Si   10 −4 , alors on prend n   Elog 2 10 4   1  14.
Correction de l’exercice 03 :
1- La suite définie par u n  n −1 est la suite
n

1, 2, 1 , 4, 1 , 6, 1 , … , 2k, 1 ,…
3 5 7 2k  1
c’est à dire que
1 si n  2k − 1,
un  2k − 1
2k si n  2k.
Pour tout A  0 (assez grand), il existe, d’après la propriété d’Archimède, n  2k
tel que u n  2k  A. Donc la suite u n  n’est pas majorée, c’est à dire qu’elle n’est
pas bomée.
2- On a
n
0 ≤ u n ∑ 1  1  1 . . .  1 ≤
nn
kn 1n 2n
k1

≤ 1  1 . . .  1  n  1
1n 1n 1n 1n
donc la suite u n  est bomée.
Correction de l’exercice 04 :
n
1- u n ∑ 1 ; On a, d’une part:
nk
k1

u n1 − u n  1  1 …  1  1 −
1  n  1 2  n  1 n  n  1 2n  1
1  1 …  1  1
1n 2n n − 1  n 2n
 1  1 − 1  1 − 1
2n  1 2n  1 1n 2n  1 2n  1
 1 0
22n  1n  1
donc la suite u n  est strictement croissante.
D’autre part, on a:
u n  1  1 …  1  1
1n 2n n − 1  n 2n
 1  1 …  1 
1n 1n 1n
 n  1.
n1
Donc u n  est majorée et par suite, elle est convergente.
2- On a ∀n ≥ 1 :
n
2 2
2
u n  ∑ k 2  1  2 . . . n 2
2
n n
k1
nn  12n  1 n  12n  1
 
6n 2 6n
et alors
n  22n  3n 3
 7n 2  6n  1,
u n1 
un  2n
n  1n  12n  1 2n  5n 2  4n  1
3

donc la suite u n  est croissante.


D’autre part, on a
n  12n  1 n  12n  1
un    2n  1  v n .
6n 6n  1 6
v n  n’étant pas majorée, alors u n  n’est pas majorée et donc lim u n  .
n→
1. 3. 5… . 2n − 1
3- u n  , On a
2. 4. 6. . 2n
u n1  1. 3. 5… . . 2n − 12n  12. 4. 6. 2n  2n  1  1,
un 2. 4. 6. . 2n2n  21. 3. 5. . 2n − 1 2n  2
donc la suite u n  est décroissante, et comme u n  0, ∀n ≥ 1, alors elle est
convergente.
Correction de l’exercice 05 :Soit
−1 n1
u n  1 − 1  1 − 1 …  n , n ≥ 1.
2 3 4
Posons v k  u 2k et w k  u 2k1 , k ≥ 1. On a alors
v k1 − v k  u 2k2 − u 2k  1 − 1 … − 1  1 − 1 − 1 − 1 …  1
2 2k 2k  1 2k  2 2 2k
 1 − 1  1  0,
2k  1 2k  2 2k  12k  2
donc la suite v k   u 2k  est croissante. De même, on trouve que
w k1 − w k  u 2k3 − u 2k1
 1 − 1 … − 1  1 − 1  1 − 1 − 1 … − 1  1
2 2k 2k  1 2k  2 2k  3 2 2k 2k  1
 1 − 1  −1  0,
2k  3 2k  2 2k  32k  2
donc la suite w k   u 2k1  est décroissante.
On a
wk − vk  1 → 0,
2k  1 n→
et, alors les suites u 2k  et u 2k1  sont adjacentes, donc elles convergent vers la
même limite ℓ ∈ R.
2- La suite u n , qui est la suite: v 1 , w 1 , v 2 , w 2 , … , v n , w n , … converge aussi vers
ℓ.
En effet, soient lim v n lim w n  ℓ. Soit   0. Il existe alors n 1 , n 2  ∈ N tels
n→ n→
que ∀n ≥ n 1 , |v n − ℓ|  et ∀n ≥ n 2 , |w n − ℓ| . Posons n   maxn 1 , n 2  et
désignons par u k  la suite alternée: v 1 , w 1 , v 2 , w 2 , … , v n , w n , … . Dans ce cas:
∀n ≥ n  , on a
|v n − ℓ|  si k  2n
|u k − ℓ| 
|w n − ℓ|  si k  2n  1
Il suffit de prendre k   2n  .
Correction de l’exercice 06 :Soit la suite u n  définie par
u1  0
u n1  u n  u1n , n ≥ 1
Tout d’abord, on a u n  0, ∀n ≥ 1 et
u n1 − u n  u1n  0,
donc la suite u n  est strictement croissante. D’autre part, supposons que
lim u n  ℓ ∈ R, ℓ ≠ 0. Alors ℓ vérifie l’équation
n→

ℓ  ℓ 1  0  1,
ℓ ℓ
ce qui est impossible. De même, il est imposible que ℓ  0. Comme u n  est
croissante et ne converge pas vers un nombre fini, alors on conclut que
lim u n  .
n→
Correction de l’exercice 07 :Soit la suite récurrente définie par
u1  1
2
u n1  u 2n  3 , n ≥ 1
16
1- On a 1  u 1  1  3 . Supposons que 1  u n  3 . Alors
4 2 4 4 4
1  u2  9  1  3  u2  3  9  3
16 n
16 16 16 n
16 16 16
 1  u n1  3 .
4 4
2
2- On a u 2  u 1  3  1  3  7  u 1 . Supposons que u n  u n−1 , alors on
16 4 16 16
a
u n1 − u n  u 2n  3 − u 2n−1 − 3  u 2n − u 2n−1  u n − u n−1 u n  u n−1   0,
16 16
car u n − u n−1  0 par hypothèse et u n  u n−1  0. Donc la suite u n  est
décroissante.
Comme elle est minorée, u n  0, n ≥ 1, alors elle converge. Soit ℓ sa limite,
alors ℓ vérifie
ℓ  ℓ 2  3  16ℓ 2 − 16ℓ  3  0.
16
On a deux solutions ℓ 1  3 et ℓ 2  1 . Comme u 1  12 et u n  est décroissante,
4 4
alors on a ℓ  1 .
4
3- Soit E  u n , n ≥ 1. Déterminer sup E et inf E.
Comme u n  est décroissante, alors sup E  max E  u 1  1 et
2
inf E lim u n  1 .
n→ 4
Correction de l’exercice 08 :
−1 n 1  −1 n
1- Les éléments de la suite u n  n  sont tous contenus dans les
2
sous-suites u 2n−1  −1 et u 2n  1  1. Comme la suite u 2n−1  est croissante,
2n − 1 2n
la suite u 2n , décroissante et que u 2n−1  u 2n , alors on en déduit que
lim u n  n→
lim u 2n−1  0 et limu n  n lim u 2n  1.
n n n→

On a supu n   u 2  3 et infu n   u 1  −1.


2
2- De même que dans (1), les éléments de la suite u n  1  n cos n sont
n1 2
tous contenus dans les sous-suites
2n − 1
u 2n−1  1  2n − 1 cos  1  2n − 1 cos2n − 1   1 et
2n 2 2n 2
0
u 2n  1  2n cos 2n , la suite u 2n  étant elle-même contenue dans les
2n − 1 2
sous-suites u 4n−2  et u 4n . On a
4n − 2
u 4n−2  1  4n − 2 cos  1  4n − 2 cos2n − 1 1 − 4n − 2  1  u 2n−1
4n − 1 2 4n − 1 4n − 1
−1
u 4n  1 4n cos 2n  1  4n  1  u 2n−1 , et u 4n−2  u 2n−1  u 4n .
4n − 1 4n − 1
Comme u 4n−2  est décroissante et u 4n , croissante, alors
infu n  lim u n  n→
lim u 4n−2   1 − 1  0
n

et
supu n   limu n  n→
lim u 4n  1  1  2.
n

—–ooOoo—–

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