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PROGRAMME DE GÉNIE DES MATÉRIAUX

COURS ING1035 - MATÉRIAUX


EXAMEN FINAL

du 23 avril 2003

de 9h30 à 12h00

QUESTIONNAIRE

NOTES : ♦ Aucune documentation permise.


♦ Calculatrice non programmable autorisée.
♦ Les nombres en marge indiquent le nombre de points
accordés à la question, le total est de 60 points. La note
maximale de l’examen étant de 50 points, tout point
supplémentaire sera transformé en point de bonus.
♦ Pour les questions nécessitant des calculs, aucun point
ne sera accordé à la bonne réponse si le développement
n’est pas écrit. Utilisez les espaces prévus ou la page
blanche opposée pour vos calculs.
♦ Le questionnaire comprend 12 pages, en incluant les annexes
(si mentionnés) et le formulaire général.
♦ Le formulaire de réponses comprend 10 pages.
♦ Vérifiez le nombre de pages du questionnaire et du formulaire
de réponses.
Cours ING1035 MATÉRIAUX Questionnaire Page 2 de 12
Examen final du 23 avril 2003

Remarque : les 6 premiers exercices sont relatifs aux unités facultatives 8, 9, 10, 11 et 12.
Les exercices suivants couvrent les unités obligatoires (unités 1 à 7)

Exercice n° 1 (Dégradation)
Vous êtes responsable de la fabrication de chauffe-eau ayant une cuve d’acier (Fe) et l’eau peut être considérée
comme un électrolyte aéré légèrement acide. Vous êtes conscient des risques possibles de corrosion et vous
décidez de protéger le chauffe-eau par une anode sacrificielle en magnésium (Mg) mise en contact avec la cuve
d’acier du chauffe-eau. Vous choisissez une anode ayant un diamètre de 15 mm et une longueur de 220 mm.
En régime permanent de corrosion, le courant de corrosion s’établit à Icorr = 4,5 mA.
a) Quelles sont les réactions anodique et cathodique qui se produisent ? Sur le formulaire de réponse, cochez (1 pt)
les cases appropriées.
b) En régime permanent de corrosion, quelle est la valeur de la différence de potentiel existant entre l’anode et (1 pt)
la cuve du chauffe-eau ? Justifiez votre réponse.
c) Dans la notice d’entretien du réservoir que vous rédigez à l’intention de vos clients, à quelle fréquence
(3 pts)
(exprimée en mois) leur recommandez-vous de remplacer l’anode sacrificielle de magnésium, en
supposant que ce remplacement est fait quand l’anode a perdu 80 % de sa masse initiale ?

Données : Constante de Faraday F = 9,648x104 C/mole

Fer (Fe) Magnésium (Mg)


Masse volumique (g/cm3) 7,8 1,74
Masse atomique (g/mole) 55,85 24,3
Valence +2 +2
Potentiel libre dans l’eau (V) - 0,44 - 2,37

Exercice n° 2 (Propriétés physiques)


Quand on augmente la température d’un matériau, comment varie sa conductivité électrique, selon que ce
matériau soit un métal (M) ou un semi-conducteur (SC) ? Sur le formulaire de réponse, notez votre réponse par (1 pt)
les symboles M et SC mis dans les cases appropriées.

Exercice n° 3 (Propriétés physiques)


Vous désirez fabriquer un aimant fait d’un alliage A – B dont le diagramme d’équilibre partiel est donné en
annexe. Cet alliage est disponible en deux compositions C1 et C2 notées sur ce diagramme. Les phases α et β
sont toutes deux ferromagnétiques. Après un chauffage de deux heures à la température θ1 repérée sur le
diagramme, ces alliages peuvent être obtenus dans divers états :
État 1 : Refroidissement lent à l’équilibre.
État 2 : État 1 suivi d'un écrouissage de 15 % obtenu par laminage à froid.
État 3 : Trempe jusqu'à la température ambiante.
État 4 : État 3 suivi d'un vieillissement conduisant à un durcissement structural.

a) Si vous devez obtenir un aimant ayant un champ coercitif HC faible, quelle combinaison « Composition + (2 pts)
État » choisissez-vous ? Justifiez votre choix.
b) Si vous devez obtenir un aimant ayant un champ coercitif HC élevé, quelle combinaison « Composition + (2 pts)
État » choisissez-vous ? Justifiez votre choix.

Sous-total: 10 pts
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Exercice n° 4 (Matières plastiques)


Pour les affirmations suivantes relatives aux polymères et aux matières plastiques, choisissez la ou les bonnes
réponses. Attention, une mauvaise réponse en annule une bonne !
a) Dans un polymère cristallisé à chaînes linéaires, la cohésion entre les chaînes est assurée par :
1) des liaisions ioniques 2) des liaisons covalentes 3) des liaisons métalliques (1 pt)
4) des liaisons Van der Waals ou des ponts hydrogène 5) des liaisons dangeureuses
b) Le degré de cristallinité d’un polymère augmente quand :
1) Il y a des ramifications sur la chaîne principale.
2) La structure de la chaîne principale est isotactique. (1 pt)
3) La vitesse de refroidissement à partir de l’état liquide augmente.
4) La vitesse de refroidissement à partir de l’état liquide diminue.
5) Le polymère contient un plastifiant.
c) Les polymères thermodurcissables :
1) sont des matières plastiques obtenus seulement par polymérisation d’addition.
2) possèdent des chaînes linéaires ramifiées.
3) ne peuvent pas être recyclés par fusion. (1 pt)
4) ont une température de transition vitreuse proche de leur température de fusion.
5) ont des chaînes réticulées.
d) La température de transition vitreuse d’un polymère augmente si :
1) le degré de réticulation du polymère croît.
2) l’encombrement des groupes latéraux augmente.
(1 pt)
3) aucune vulcanisation n’est appliquée au polymère.
4) la masse moléculaire moyenne en nombre du polymère diminue.
5) il y a des doubles liaisons C = C dans le squelette de la chaîne.
e) Quand on mesure le module d’Young d’un polymère, on doit préciser le temps d’application de la charge
parce que :
1) le polymère se dégrade pendant l’application de la charge.
2) le polymère manifeste un comportement élastique linéaire.
(1 pt)
3) ce module dépend de la masse moléculaire moyenne en nombre.
4) le polymère manifeste un comportement viscoélastique.
5) la température d’essai a une influence sur la valeur du module.

Exercice n° 5 (Céramiques)
Un four à gaz est muni d’une fenêtre afin de permettre un contrôle visuel des flammes. L’élément principal de
cette fenêtre est un disque épais de verre, dont le montage le laisse libre de se dilater radialement. Lors des
mises en marche du four, la face interne du disque (celle à l’intérieur du four) subit une brusque élévation de
température, alors que la face externe reste à la température ambiante de 20 °C. Le verre utilisé a les propriétés
mécaniques et physiques suivantes :
Rmt = 200 MPa (en traction) Rmc = 350 MPa (en compression) ν = 0,25
E = 70 GPa α = 8x10 °C
-6 -1
KIC = 0,6 MPa.m½

a) Sur quelle face (interne ou externe) s’amorce la rupture du disque si celui-ci est soumis à un choc thermique (1 pt)
(infiniment sévère) trop important ? Justifiez votre réponse.
b) Quelle température maximale peut atteindre le disque sans risquer de se rompre au cours d’un choc (2 pts)
thermique infiniment sévère, si l’on suppose que la fonction f(ν) = (1 – ν) ?

Sous-total : 8 pts
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Au cours du montage du disque dans la fenêtre du four, un opérateur a rayé les faces du disque en les essuyant
sans précaution, ce qui a laissé des fissures aiguës sur ces faces. La profondeur de ces fissures est de 40 µm
et le coefficient géométrique α associé aux fissures est égal à 1,15.
c) Quelle est alors la résistance à la traction du disque ainsi rayé ? (1 pt)
d) Quelle température maximale peut atteindre le disque rayé au cours d’un choc thermique infiniment (1 pt)
sévère?
Exercice n° 6 (Composites)
Pour une application donnée, vous avez le choix de réaliser une pièce en composite ayant une matrice d’époxy
pouvant être renforcée par des fibres continues alignées soit de verre, soit de carbone. Le tableau suivant
résume les propriétés mécaniques de ces composants.

Composant E (GPa) Re (MPa) Rm (MPa) A (%)


Époxy 4 55 90 4
Verre 70 --- 1 700 nd*
Carbone 200 --- 3 000 nd
*nd = non disponible
Pour l’application considérée, vous avez déterminé que le composite « Carbone – Époxy » ayant une fraction
volumique Vf de renfort égale à 22 % pouvait satisfaire le critère de rigidité imposé. Toutefois, une analyse de
coûts révèle que le prix de la pièce sera trop élevé si l’on prend en compte le fait que le coût d’un renfort de
carbone est 20 fois plus élevé que celui d’un renfort de verre. Vous décidez alors de réaliser le composite en
« Verre – Époxy » en ajustant comme il se doit la fraction volumique de renfort pour obtenir la même rigidité
recherchée.
a) Quelle est la valeur recherchée du module d’Young EC (en GPa) du composite ? (1 pt)
b) Quelle est la fraction volumique Vf (en %) de fibres de verre que vous devez utilisez pour obtenir cette (1 pt)
rigidité ?
c) Lequel de ces composites (« Verre – Époxy » ou « Carbone – Époxy ») se comportera de façon purement (2 pts)
élastique jusqu’à sa rupture? Justifiez quantitativement votre réponse.
d) Quelle est la résistance à la traction Rmc (en MPa) du composite déterminé à la question précédente ? (1 pt)

Sous-total: 7 pts
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Remarque : Les exercices suivants couvrent les unités obligatoires (unités 1 à 7)

Exercice n° 7
Le cuivre cristallise selon le réseau de Bravais cubique à faces centrées (CFC) et les plans de glissement
cristallographique associés à ce réseau sont des plans appartenant à la famille {111}.
a) Sur la figure présentée au formulaire de réponse, tracez, dans la maille considérée, le plan spécifique
(1,5 pts)
(1 1 1) appartenant à la famille {111}.
b) Dans une maille CFC, quelle est la caractéristique de cette famille de plans {111} quand on la compare à
(1 pt)
des familles de plans dont les indices de Miller {hkl} ne sont pas tous égaux à 1 ?

c) Quels sont les systèmes de glissement associés à ce plan particulier (1 1 1) ? Sont-ils des systèmes de
(2 pts)
glissement indépendants ? Justifiez votre réponse.
d) Sur la maille CFC présentée sur le formulaire de réponse, tracez les directions de glissement appartenant à
(1,5 pts)
ces systèmes de glissement du plan (1 1 1) et donnez les indices de ces directions.

On réalise un essai de traction sur un monocristal de cuivre de haute pureté (99,999 % Cu) et on étudie
uniquement les possibilités de glissement cristallographique dans le plan spécifique (1 1 1) . Deux directions
G G
[ ] [ ]
de traction sont considérées : la direction A = 001 et la direction B = 1 1 1 .

Conseil : l’utilisation du produit scalaire ou du produit vectoriel de deux vecteurs peut s’avérer utile à la
résolution de certaines des questions suivantes.

e) Pour quelle direction de traction se produira le glissement cristallographique dans le plan (1 1 1) ? Justifiez (1 pt)
votre réponse.
f) Selon la direction de traction choisie, quels seront les systèmes de glissement activés ? (2 pts)
On constate l’apparition du glissement cristallographique dans les systèmes activés pour une contrainte
nominale de traction σnom égale à 1,225 MPa.
g) Que se passe-t-il physiquement dans le monocristal quand le glissement cristallographique irréversible (1 pt)
apparaît ?
h) Quelle est la cission critique τ∗ (en MPa) caractéristique du glissement cristallographique du cuivre de (1 pt)
haute pureté ?
i) Quelle devrait être la valeur de la limite proportionnelle d’élasticité Re (en MPa) du cuivre (1 pt)
polycristallin déduite de l’essai de traction d’un tel monocristal de cuivre ?
En fait, on constate que le cuivre polycristallin commercialement pur (99,9 % Cu) présente une limite
proportionnelle d’élasticité Re égale 20 MPa.

j) Citez deux raisons qui expliquent la différence des valeurs de la limite proportionnelle d’élasticité Re du
(2 pts)
cuivre polycristallin, soit déduite des essais de traction sur un monocristal, soit directement mesurée sur un
cuivre polycristallin.

Sous-total : 14 pts
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Exercice n° 8
Vous disposez d’un acier (alliage « fer – carbone ») dont vous ignorez la teneur en carbone. Cependant, après
avoir chauffé cet acier à 850 °C et l’avoir laissé refroidir lentement au four jusqu’à la température ambiante (20
°C), vous constatez, sur une métallographie de cet acier, qu’il contient 91,3 % de ferrite α et 8,7 % de cémentite
Fe3C. Comme vous disposez du diagramme d’équilibre « fer – carbone » (voir en annexe), il vous est alors aisé
de répondre aux questions suivantes :
a) Quelle est la composition nominale C0 (%m) en carbone de cet acier ? (1 pt)

b) À 724 °C, quelles sont les phases en présence, leur composition (en %m C) et leur fraction massique (2 pts)
respective (en %m) ?
c) Quelle est la fraction massique de perlite présente dans l’acier à la température ambiante, à la fin du (1 pt)
refroidissement lent ?
Connaissant maintenant la composition nominale de l’acier, vous mettez la main sur son diagramme TTT (voir
en annexe) et vous êtes en mesure de prévoir les constituants présents dans cet acier qui, après avoir
complètement été austénitisé à 850 °C, aura subi les traitement thermiques suivants :
1) Trempe à 700 °C et maintien à cette température pendant 100 s, refroidissement quelconque
jusqu’à l’ambiante.
2) Trempe à l’eau à 20 °C.
3) Trempe à 400 °C, maintien à cette température pendant 20 s et trempe à l’eau à 20 °C.
d) Quels ont les constituants présents dans l’acier et la dureté de l’acier après chacun de ces traitements ? (6
t )

Exercice n° 9
En annexe, vous disposez des résultats d’essais de résilience Charpy réalisés sur un acier, ainsi que de la
corrélation expérimentale qui existe entre la résilience Charpy (à 20 °C) et la ténacité KIC pour ce type d’acier.
Vous disposez aussi de la courbe de Paris en fatigue – propagation pour cet acier.
a) Quelle est la température de transition ductile – fragile TTDF (en °C) de cet acier, selon que cette TTDF soit (1 pt)
définie pour un critère de 25 J ou pour un critère de 50 % de ductilité ?
b) Quelle est la valeur de la ténacité KIC de cet acier ? (1 pt)
Cet acier est utilisé pour la fabrication d’une pièce qui, en service, est soumise à des efforts de fatigue en
traction, d’amplitude constante et caractérisés par un rapport R = 0. La contrainte maximale exercée par ces
efforts est égale à 180 MPa.

c) Quelle est l’amplitude de contrainte σa (en MPa) caractérisant le chargement de fatigue ? (1 pt)
Au bout de 3 ans de service (1095 jours), la pièce subit un contrôle non destructif par radiographie X et on y
découvre une fissure de fatigue qui a atteint une longueur a0 = 2 mm. Cette fissure est caractérisée par son
paramètre géométrique α = 1,15.
d) Quelle est la vitesse de propagation da/dN (en m/cycle) de la fissure au moment de sa découverte ? (2 pts)
e) Quelle est la longueur critique aC (en mm) de cette fissure de fatigue qui entraînerait la rupture brutale
(2 pts)
fragile de la pièce ?
Par mesure de sécurité, vous décidez que la pièce doit être remplacée quand la fissure de fatigue aura atteint
une longueur tolérable maximale aF = 22 mm.

Sous-total : 17 pts
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f) Calculez le nombre de cycles N de sollicitations en fatigue que la pièce pourra encore supporter jusqu’à ce
que la fissure atteigne la longueur tolérable maximale aF = 22 mm. (3 pts)
g) Si la fréquence de la sollicitation en fatigue est égale à 10-3 Hz, quel est le nombre n de jours de service que
pourra encore assurer la pièce avant qu’elle doive être remplacée ? (1 pt)

Pour l’équipe de professeurs, le coordonnateur: Jean-Paul Baïlon

BO
B NN
ON ES
NE VA
S V CA
AC NC
AN ES
CE S !!

Sous-total: 4 pts
Total : 60 pts
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ANNEXES

Exercice n° 3 : Diagramme d’équilibre de l’alliage A – B

C1 C2

Sous-total : 17 pts
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ANNEXES
Exercice n° 8 : Diagramme fer – carbone et diagramme TTT de l’acier

1000

Température (°C)
900 γ (C.F.C.)

800 α+γ γ + Fe3C (6,67 %C)


723
700 0,02 0,8

α (C.C.)

Perlite
600 α + Fe3C

500

400
Fe0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4
Conmposition (% m. C)

900

HRC
800 A3
A1 γ 12
700 α+
20
Température (OC)

600 α+C 25
γ+ 28
500 α 33
+C
37
400
42
300 MS

200 γ+M
M90
100
62
0
0,5 1 2 5 10 20 50 100 103 104 105 s
1 10 30 60 min
Temps 1 2 5 10 24 h
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ANNEXES
Exercice n° 9 : Comportement mécanique de l’acier

100 100
% ductilité

75 75
Énergie W (J)

Ductilité (%)
50 50

25 25
Énergie

0 0
-80 -40 0 40 80
Température (ºC)
Courbes de résilience Charpy de l’acier

120
110
100
Facteur critique KIC (MPa.m½)

90
80
70 Corrélation expérimentale
60 entre la résilience Charpy
50 à 20 ºC et la ténacité KIC
40
de l’acier à 20 ºC
30
20
10
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110
Énergie Charpy W (J) à 20 ºC
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ANNEXES
Exercice n° 9 : Comportement mécanique de l’acier

10-4

10-5

10-6

da/dN = 3,5x10-12∆K4
da/dN (m/cycle)

10-7

10-8

10-9

10-10
1 10 100
∆K (MPa.m½)

Variation de la vitesse de propagation da/dN d’une fissure de fatigue


dans l’acier en fonction du facteur d’intensité de contrainte ∆K
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[ (
ε x = 1 σ x − v σ y + σz
E
)] da
= C∆K n
dN

E
[
εy = 1 σy − v(σx +σz ) ] m=
Ai corr t
nF
εz =
1
E
[
σ z − v (σ x + σ y ) ] (m a )ox ρ M
∆=
(m a )M ρ ox
E
G=
2 (1 + v ) R=
ρl
S
2Eγ s
R th = σ = n e e µe
a0
σ = (n e e µ e + n t e µ t )
hx ky lz
1= + +
na nb nc  − Eg 
σ = σ 0 exp  
r = ua + vb + wc  2kT 


1 + 2
a 

(
E = E 0 0,9 P 2 −1,9 P +1 )
σ y = σ nom  
 r 
Rm = (Rm )0 e − nP
F
τ= cos θ cos χ Rm . f (v )
S0 ∆θ* = R1 =

G b
τth = E
2π a R3 =
R . f (v )
2
m

Re 0.2 = σ 0 + kd −1 / 2
Eγ S
R4 = = γ S R3
2E γS R . f (v )
2
m
Ac =
π σ2
(Rm )c = V f (Rm ) f + (1 − V f ) σ m
KC = α σ π a
(Rm )C = V f σ f + (1 − V f ) (R )
m m

f S C S + f L C L = C0
EC = V f E f + Vm E m
 Q 
D = D0 exp  − 0  3
 kT  EC ≅ V f E f + Vm E m
8
σt   K 2 t 
ε vel = 1 − exp  −  (Rm )C = kV f (Rm ) f + Vm σ m
K2   η 2 

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