Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Broyeur de Verre
Broyeur de Verre
MEMOIRE
Présenté à
En vue de l’obtention
Par
A mes parents
Qui m'ont toujours poussé et motivé dans mes études. Sans eux, je n'aurais
certainement pas fait d'études longues.
Ce projet représente donc l'aboutissement du soutien et des
encouragements qu'ils m'ont prodigués tout au long de ma scolarité. Qu'ils
en soient remerciés par cette trop modeste dédicace.
A mes frères
Les plus proches qui, avec leurs sens de l'humain, est pour moi un soutien
inestimable.
A mes sœurs
Au quelles je souhaite une longue vie pleine de bonheur, de santé et de
réussite.
Naima
Dédicaces
A mon père
A ma mère
Qu’ils veulent bien, eux qui ‘ont jamais rien demandé, trouver dans ce travail une
modeste récompense pour leurs efforts et leurs sacrifices. Je leurs souhaite du
fond du cœur une bonne santé, une longue vie et beaucoup de bonheur.
A mon frère
Avec tout, mon soutien, mon affection et mes vœux de réussite, je lui souhaite
beaucoup de bonheur et la réussite dans sa vie.
Mahdi
REMERCIEMENT
Nous tenons au début de ce mémoire à exprimer nos respects les plus
distingués ainsi que nos remerciements à Mr Farid TAKKALI pour son
encadrement, ses conseils considérables, ses encouragements et ses
contributions efficaces.
Qu’il trouve ici l’expression des immenses gratitudes pour la confiance qu’il
nous a témoignée. Nous lui sommes reconnaissants pour avoir enrichit et
développé notre formation.
On est également très sensible à l’’honneur que nous ont fait Mr. Khaled
ELLEUCH président de jury et Mr. Noeman GUERMAZI membre de jury,
d’avoir accepté de juger notre mémoire.
Espérons que ce rapport que nous allons présenter sera à la hauteur de vos attentes.
Nous avons le plaisir de vous présenter la société RISEL INDUSTRIES dans laquelle
nous avons fait notre projet de fin d’étude. Cette société est de type s.a.r.l de construction
métallique et mécanique, spécialisée dans la fabrication de tout équipement industriel en
mécano-soudure en acier inoxydable ou ordinaire.
Précurseur dans son domaine, RISEL INDUSTRIES compte parmi les leaders de la
construction mécanique et métallique par sa large gamme de produits comprenant
notamment :
Le convoyage continu de matière en vrac :
Transporteurs à bandes, à tabliers métalliques, à chaînes, à rouleaux, tambours, vis
sans fin, sauterelles, des trémies, rouleaux étanches, en inox selon les normes pour
l’agroalimentaire, pharmaceutiques, pétroles et autres, en acier ordinaires pour les
autres secteurs d’activités.
Des produits écologiques : à savoir le capotage des convoyeurs et des
transporteurs.
Manutention industrielle : table élévatrice, monte charges industriel, rampe de
chargement mobile certifiée, Niveleur de quai hydraulique.
Les équipements pour l’industrie alimentaire ou chimique tels que cuve agitée en
acier inoxydable ou ordinaire etc.…
Panneaux et marches d’escaliers en caillebotis métallique et en résine iso
phtalique.
Palans et ponts roulant.
Construction de réservoirs et citernes, tuyauteries etc. ….
Charpentes métalliques
Et en général tous travaux de chaudronnerie, fabrication et remplacement
d’équipements.
Site Web: www.risel-industries.com.tn
Pour toutes ces activités, RISEL INDUSTRIES dispose d’un personnel hautement
qualifié et performant de production et de services. La société est réputée par la bonne finition
de son produit, exigée par l’industrie.
Ses équipements et son savoir faire la permettent de s’adapter aux demandes les plus
exigeantes et de dépasser le stade de fabrication à celui de conception et d’assistance à la
conception.
La Société « RISEL INDUSTRIES » est agrée du ministère de l’équipement en B8 et B9
catégorie 2.
Convoyeur
Caillebotis
Rampe de chargement
Sauterelle
Sommaire
MEMOIRE 1
marteaux 1
CAHIER DE CHARGE 2
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE : 4
VERRES ET BROYEURS 4
1. Introduction : 5
2. Introduction sur les verres plats : 5
2.1. Définition : ............................................................................................................ 5
2.2. Les propriétés du verre : ....................................................................................... 6
4. Recyclage de verre : 8
4.1. Calcin interne : ..................................................................................................... 8
4.2. Calcin externe : ..................................................................................................... 9
4.3. Avantages : ............................................................................................................ 9
4.4. Définition du broyage : ....................................................................................... 11
6. Technique de broyage: 15
6.1. Technique à marteaux : ...................................................................................... 16
6.2. Broyage à barres ou plaques de choc : .............................................................. 16
6.3. Broyage à billes et boulets : ................................................................................ 16
6.4. Broyage à cylindres : .......................................................................................... 17
9. Conclusion: 22
1. Description du fonctionnement : 24
2. Schématisation : 24
2.1. Introduction : ..................................................................................................... 25
2.2. Schéma cinématique : ......................................................................................... 25
3.1.1. Arbre : 27
3.1.2. Matrice : 27
3.1.3. Indication sur la conception de la trémie : 28
3.1.4. Montage impossible : 29
3.2. Deuxième solution : 29
3.2.1. Au niveau de la matrice : 31
3.2.3. Réduction du nombre de rangée des marteaux : 31
4. Conclusion : 36
CALCUL ET DIMENTIONNEMENT 36
1. Introduction : 37
1.1. Etude du système du broyage : ............................................................................ 37
1.2. Motorisation de La machine : .............................................................................. 37
2. Calcul RDM : 38
2.1. Calcul de la Force nécessaire pour faire pivoté les marteaux : ............................ 38
2.2. Calcul du couple de broyage : .............................................................................. 38
2.3. Calcul de la puissance nécessaire : ...................................................................... 38
2.4. Calcul de la puissance moteur : ........................................................................... 39
2.5. Transmission par courroies : ................................................................................ 39
5. Réalisation : 60
6. Conclusion : 61
Références Bibliographiques 62
Annexe A : Caractéristiques des broyeurs 1
ANNEXE B 1
ANNEXE B1 6
ANNEXE C 1
ANNEXE D 1
ANNEXE D1 : Transmissions par poulies et courroies 4
Liste de figures :
Figure 1.1 Répartition de la production de verre en 2000. 6
Figure 1.2.Déchet de verre. 8
Figure 1.3.Exemple de verre clair. 12
Figure 1.4. Exemples de verres teintés. 12
Figure 1.5. Quelques exemples de verres imprimés. 13
Figure 1.6. Verre feuilleté. 14
Figure 1.7.Concasseur à Percussion. 17
Figure 1.8. Composition du broyeur à marteaux. 18
Figure 1.9.Concasseur à mâchoires. 19
Figure 1.10. Broyeur centrifuge à axe verticale. 20
Figure 2.1. Actigramme A-0 du broyeur de verre. 24
Figure 2.2. Schéma cinématique. 26
Figure 2.3. Pyramide de rentabilité technico-économique; 27
Figure 2.4. Assemblage arbre marteau. 27
Figure 2.5. Matrice. 28
Figure 2.6. Système d’alimentation. 28
Figure 2.7. Montage impossible. 29
Figure 2.8. Réduction du diamètre de l'arbre. 29
Figure 2.9. Changement des positions des couvercles. 30
Figure 2.10.Trou de démontage de la tige. 30
Figure 2.11. .Assemblage matrice. 31
Figure 2.12.Vue d’ensemble de la solution finale. 32
Figure 2.13.Arbre en bloc (solution primaire). 32
Figure 2.14. Assemblage arbre porte marteaux. 33
Figure 2.15. Porte marteau. 33
Figure 2.16. Arbre du broyeur. 33
Figure 2.17. Assemblage matrice. 34
Figure 2.18.a. chapeau exterieur. Figure 2.18.b. Chapeau interieur. 35
Figure 2.19. Système de séparation. 35
Figure 2.20.a. Système de guidage. Figure 2.20.b. Assemblage du système. 35
Figure 3.1. l’arbre moteur. 43
Figure 3.2. Clavette parallèle [B]. 44
Figure 3.3. Maillage de l’arbre. 48
Figure 3.4. Déformé de l’assemblage arbre marteau. 49
Figure 3.5. Vérification de la matrice par la méthode des éléments finis. 49
Figure 3.6. Vérification de la matrice par la méthode des éléments finis. 50
Figure 3.7. Vérification des marteaux par la méthode des éléments finis. 50
Figure4.1. Module de Young. 53
Figure 4.2. Coefficient de poisson. 54
Figure 4.3. Résistance aux chocs du verre. 55
Figure 4.4. Essai de choc de corps durs / mous. 55
Figure 4.5. Résistance à la flexion. 56
Figure 1. Différentes composantes de la machine. 60
Liste de tableau :
INTRODUCTION GENERALE
Pour ce faire, on commence par une étude bibliographique dans le premier chapitre sur
le verre et ses types, la nécessité de recyclage, les différents types de broyeurs, enfin on
s’intéresse au choix de la solution technologique.
Au quatrième chapitre nous nous intéressons au choix des matériaux utilisés dans la
machine principale : le broyeur de déchet de verre et la machine secondaire : La machine de
calcul de force résistante de verre.
CAHIER DE CHARGE
Sujet Broyeur à marteaux pour déchet de verre.
Activités
Façonnage et transformation du verre plat.
Produits
Verres de sécurité, trempés ou contrecollés - Miroirs en verre - Autres verres
plats façonnés.
Industrie Adresse usine
RTE DE BIZERTE Z.I. - 2062 - CITE IBN KHALDOUN
Gouvernorat : Tunis
SIALA INDUSTRIE DU VERRE est spécialisée dans le secteur et offre les
produits suivants Verres de sécurité, trempés ou contrecollés - Miroirs en
verre - Autres verres plats façonnés.
Besoin
Traitement des déchets de l’industrie
industriel
- Raison de recyclage :
De granulométrie fine < 0,2mm
- Raison décorative avec de la peinture :
Utilisation
De granulométrie moyenne [0,2mm-0,7mm]
du produit
- La séparation des deux produits finis sera réalisée par deux tamis.
REMARQUELe refus de granulométrie > 0,7mm nécessite un broyage de
nouveau.
- Rentabilité 100kg/h/j
- Efficacité du tamis :
Exigences 70% pour granulométrie moyenne.
industrielles 20% pour granulométrie finesse.
10% pour broyage de nouveau
- Utilisation d’un moteur de vitesse de rotation 3000 tr/min
- Propriétés des verres étudiés.
- Choix des matériaux.
- Solution pour lutter contre le rejet du produit broyé à l’entrée et à la sortie
du broyeur.
Etude
- Durabilité des marteaux (surface utile, durée de vie,…).
- Réglage de granulométrie et efficacité des tamis.
- Dimensionnement et études du comportement mécanique.
- Réalisation.
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE :
VERRES ET BROYEURS
Sommaire
1. Introduction
2. Introduction sur les verres plats
3. Situation des verres
4. Recyclage des verres
5. Différents types des verres plats
6. Techniques de broyage
7. Différentes solutions proposées
8. Critères de choix
9. Conclusion
Résumé :
Ce chapitre est consacré à l’étude bibliographique sur les verres et les mécanismes utilisés
pour le broyage.
1. Introduction :
Dans ce chapitre, nous allons présenter, un flash sur l’historique du verre, une
introduction générale sur la production des verres spécialement le verre plat qui est notre
produit à traiter, procédés de fabrication, recyclage et son importance, broyage, différents
techniques et les machines existantes à l’échelle industriel pour aboutir ce but.
2.1. Définition :
Le verre est un matériau dur, fragile, amorphe (non cristallin), qui provient du
refroidissement rapide de certaines substances après fusion présentant le phénomène de
transition vitreuse. Il peut être opaque, translucide ou transparent. Il est malléable à chaud et
aussi susceptible d'un poli parfait.
Le Verre est parmi les matériaux les plus familiers. Il est utilisé sous plusieurs formes
et pour des applications multiples, allant des verres creux (bouteilles) aux pares brises des
automobiles en passant par le verre plat pour le bâtiment ou la miroiterie.
Propriété Valeur
Masse volumique à 18°C(*) 2500 kg/m3
Module de Young E (*) 70 000 N/mm2
Coefficient de Poisson (*) 0,2
Dureté Mohs (*) 6
Température de fusion (***) 1500°C
Température de ramollissement (***) 600°C
Coefficient de dilatation linéaire (*) 9.10-6 m/ (m.K)
Conductivité thermique (*) 1 W/ (m.K)
Capacité thermique massique “c” (*) 700 J/ (kg.K)
Résistance à la rupture par flexion :
- verre recuit (**) 41,2 N/mm2
- verre durci (**) (****)
- verre trempé thermiquement (**) 196,0 N/mm2
Valeur considérée pour les calculs de flexion:
- verre recuit (**) 16,5 N/mm2
- verre durci (**) (****)
- verre trempé thermiquement (**) 49,0 N/mm2
Résistance à la compression (***) 1000 N/mm2
Coefficient de transmission thermique (verre simple de 4 mm) (*) 5,8 W/ (m2.K)
Indice de réfraction “n” par rapport à l’air (*) 1,5
(*) Valeur extraite des normes NBN EN 572 [49] et NBN EN 673 [50].
(**) Valeur extraite de la norme NBN S 23-002 (STS 38) [61].
(***) Valeur extraite d’autres sources (non normatives) que les NBN EN 572, NBN EN 673
et NBN S 23-002.
(****) La norme NBN S 23-002 (STS 38) ne donne pas de valeur de résistance à la rupture
par flexion pour le verre durci; cette valeur ainsi que le coefficient de sécurité à appliquer
doivent être précisés dans un agrément technique ou, à défaut, sont les mêmes que pour le
verre recuit.
La demande mondiale en verre plat représente environ 45 millions de tonnes par an,
dont environ 50 % provient d’Asie, 27 % d’Europe et 15 % d’Amérique du Nord. Elle se
répartit à raison de 70 % pour le bâtiment, 20 % pour l’ameublement et la décoration
intérieure et 10 % pour l’automobile et les transports.
Au sein de la filière verre, le verre plat est le secteur d’activité ayant le mieux résisté à
la crise. Après une année 2009 difficile (-17% en volume), la production a atteint 890.000
tonnes en 2010 soit une progression de 9% (1). Cette embellie est due principalement au
dynamisme du marché de la rénovation dans le secteur de la construction résidentielle. Le
chiffre d’affaires des fabricants de verre plat est estimé à 840 Millions d’Euros (2).
4. Recyclage de verre :
Le verre est un matériau qui se recycle à l’infini : il suffit de trier et de broyer le verre
collecté pour obtenir du "calcin", c’est-à-dire des débris du verre qui, ajoutés à du sable, de la
soude et de la chaux, serviront à fabriquer de nouveaux emballages. [4]
Il est devenu progressivement une véritable matière première avec des exigences de
qualité élevées pour permettre l’élaboration d’un verre de qualité identique à celui obtenu
avec des matières premières conventionnelles.
4.3. Avantages :
- elle réduit la quantité de matières premières avant d’être extraites : chaque tonne
de calcin utilisé permet d'économiser 1,2 tonne de matières premières.
- il va permettre de faire face aux contraintes environnementales, en particulier sur
les émissions de gaz à effet de serre, qui touchent cette industrie.
Moins d’émission de CO2 : jusqu'à 45% en moins de CO2 est produit. Emissions de
gaz carbonique : trois facteurs pris en compte :
Recyclage :
Le broyage consiste à réduire des morceaux de matériaux solides d'une taille donnée à
une taille plus petite. Le principe est la fragmentation des morceaux par l'action mécanique de
pièces plus résistantes, généralement métalliques.
La capacité d'admission (taille des plus gros blocs pouvant être traités par la machine).
Le rapport optimal de réduction, c'est à dire le rapport de la taille des pièces à la sortie
sur la taille des pièces à l'entrée. Comme toutes les pièces ne sont pas de même taille, on
raisonne à partir d'une taille seuil, obtenue pour 85% des pièces.
Le coût de la maintenance.
Le concassage : il permet d'obtenir des particules de taille au cm, et il est souvent utilisé en
pré-broyage. Il se subdivise en concassage primaire, secondaire, tertiaire et quaternaire. Ce
dernier est assimilable au broyage grossier.
Le broyage ultrafin : il est peu utilisé et n'est nécessaire que pour certains types de
recyclage, très spécifiques.
Les verres imprimés sont des verres de 4 mm, plus ou moins translucides en fonction du
motif et de la teinte choisie. Ils sont généralement utilisés dans les menuiseries intérieures
comme les portes de séparations d’habitation ou dans les verrières de toitures comme les
marquises [1].
Ce verre de sécurité, composé de 2 vitrages collés par un film PVB, résiste à l'impact.
Lors d'un choc avec un corps étranger, le verre se fendille, la fracture est localisée au point
d'impact sans altérer la visibilité. L'intercalaire P.V.B. maintient les morceaux de verre en
place, ce qui diminue le risque de coupure par éclats de verre. Il garde l'étanchéité de la paroi.
De plus, l'énergie résiduelle du corps est absorbée par cet intercalaire ; le vitrage empêche
donc le passage du corps si l'impact n'est pas disproportionné.
Résistant au vandalisme, à l'effraction ou aux tirs d'armes à feu, voire aux ouragans ou
aux explosions.
Utilisé pour protéger les personnes de risques accidentels (pare-brise automobile,
protection contre la chute dans le vide en cas de bris du vitrage, etc.).
Une protection contre les risques de coupure.
Une protection contre les rayons U.V.
Utilisé dans des parois pare-flammes ou coupe-feu jusqu'à deux heures (verre feuilleté
à intercalaire intumescent).
De plus, le film P.V.B. peut constituer un élément décoratif très important soit en étant
lui-même coloré, soit en étant associé à un support polyester décoré, soit en
incorporant divers matériaux à effet décoratif (tissus, feuillage…) ou à caractère
fonctionnel.
Il est utilisé également comme élément acoustique en assemblage double vitrage
"asymétrique". Dans ce cas, on utilise un ¨P.V.B. ayant subi un traitement spécifique
qui, en doublant ses capacités d'amortissement, améliore les performances acoustiques
du verre feuilleté.
6. Technique de broyage:
Débit Rapport
Type de broyeur Produits broyées de
(T/h)
réduction
broyeur à deux engrais, sels, coke,
250 1 :5
cylindres lisses charbon, verre
broyeur à deux Engrais, produit chimique
30 1 :4
étages et sel
broyeur à un Charbon, calcaire, gypse,
1200 1 :6
broyeur à cylindre denté sel et scories
cylindre broyeur à deux Calcaire, gypse,
2000 1 :6
cylindres dentés charbon, coke,…
broyeur à trois Engrais, charbon, coke
50 1 :4
cylindres dentés et produit chimique
broyeur à quatre Charbon, coke, calcaire,
200 1 :4
cylindres gypse et sel
broyeur à
agglomère chaud/ Aggloméré chaud 1000 1 :6
hérisson
lignite, charbons, roches
broyeur à double
tendres à mi-dures, minerais, 5000 1 :4
Rollsizer
craie, gypse, calcaire, …
Calcaire, gypse, potasse,
Broyeur primaire à
stériles de découverte, 2500 1 :20
Broyeur à percussion
scories.
percussion
Broyeur calcaire, gypse, charbon, sels,
secondaire à céramique. 1000 1 :20
percussion
Granite, Basalte, Diabase,
Broyeur
broyeur giratoire Roches dures, Calcaire, 300 1 :8
giratoire
Minerais, Scories.
Broyeur
sécheur à Matières très humides, 400
marteaux
Suivant le
Broyeur à meules Produits alimentaires diamètre Variable
de la meule
Ils sont constitués d'acier à haute résistance, et des plaques d'usure interchangeables qui
recouvrent les plaques de choc. Ils sont utilisés pour le broyage grossier (concassage
quaternaire), en particulier pour les produits durs et abrasifs (roches par exemple). [8]
Les matériaux constituants les billes ou boulets sont variés (cuves en acier revêtu de
Corindur à haute teneur en alumine, en porcelaine ou en manganèse, billes en alumine frittée,
porcelaine ou acier revêtu de Corindur). Ils sont utilisés pour les gros débits de broyage. Ils
servent au broyage grossier comme au broyage fin.
La matière passe entre deux cylindres et ressort sous forme de plaquette friable. Ce
type d'appareil est souvent utilisé en pré-broyage ou en broyage hybride. Outre le concassage
des produits moyennement abrasifs, il peut servir pour le concassage de produits mous,
collants, élastiques ou fibreux.
Principe de fonctionnement :
Avantages :
Inconvénients :
- Principe de fonctionnement :
Le concasseur à marteaux est largement utilisé dans une variété d'industries. Il peut être
utilisé pour concassage primaire, concassage secondaire, voire dans un troisième stade de
concassage. Il peut séparer la grande taille et de petite taille en deux parties directement.
- Avantage :
Structure simple.
Facile à utiliser et à entretenir.
Rentabilité financière (Economie et à moindre cout).
Avec une grande taille d'alimentation à l’entrée comme à la sortie.
Ces conditions favorisent le bouchage des mailles du tamis pouvant atteindre 90% de la
surface de tamisage, et le disfonctionnement du système de broyage (Marteaux et Matrice)
causant ainsi un frottement intensif arrivant parfois à l’arrêt de la machine.
- Principe de fonctionnement :
Le concasseur à mâchoires s'adapte au concasseur moyen dont les matériaux de taille
moyenne ayant une résistance à la compression de 320 Mpa (maximum). Il est
considérablement utilisé dans le domaine des minerais, des métallurgie, des matériaux à
construction, la fusion, la route, l'industrie chimique, le chemin de fer, les travaux
hydrauliques et d'autres industries etc.[5]
- Avantages :
Cette série dispose de la plus large ouverture d'alimentation et des plus longues
mâchoires ainsi que d'une plus grande course de concassage, haute fiabilité et efficacité.
Fiabilité du Système de Lubrification, et facilité d’entretien.
Structure simple.
Stabilité du système avec faible coût.
Système de réglage rapide et sûr.
Économie d'énergie.
Commodité d’installation et de désinstallation grâce aux Crochets de levage prévues
dans la machine.
- Inconvénients :
- Principe de fonctionnement :
L’alimentation en matière se fait à partir de la zone (A), puis le broyage se fait dans la
zone (B) par un rotor et sous l’effet de force centrifuge. La matière passe à travers la grille de
sélection (C) dont elle subit un nouveau broyage pour aboutir à la granulométrie désirée.
- Avantages
- Inconvénients
Capacité d'admission :
Après cette étude, on a retenu la solution d’un broyeur à marteaux vu qu’elle répond
aux exigences demandées.
9. Conclusion:
Dans ce chapitre nous avons introduit le verre plat en terme historique. Dans ce contexte
la nécessité de recyclage devient évidente. Donc, nous avons mentionné les avantages du
recyclage et l’étape principale sur laquelle est fondée : le broyage des déchets de verre.
Outre, nous avons présenté les différents types des verres plats ainsi que les machines
existantes à l’échelle industrielle dont on puisse choisir selon des critères bien définis la
solution technologique la plus adéquate répondant aux exigences industrielles.
PRESENTATION DE LA
MACHINE
Sommaire
1. Description du fonctionnement.
2. Schématisation.
2.1. Introduction.
2.2. Schéma cinématique.
3. Démarche d’obtention de la solution finale.
3.1. Première solution : Montage impossible.
3.2. Deuxième solution : Récupération du montage.
3.3. Troixième solution : Solution finale.
4. Conclusion.
Résumé :
Ce chapitre est consacré à la présentation de la machine est les différents démarches d’obtention.
1. Description du fonctionnement :
L’alimentation des déchets de verres se fait à travers la trémie concernée par l’étude. La
partie supérieure de trémie est couverte pour empêcher l’éclaboussement aléatoire des grains
de verre broyé. Donc le verre entrant va être guidé par la trémie pour passer entre les
marteaux et les matrices afin d’être broyé puis transporté par l’évacuateur à travers des tamis
pour le tamisage.
Le broyeur est actionné par un moteur électrique et l’entrainement de cylindre se fait par
une transmission par poulies et courroies.
La distance entre les deux tamis est réglée afin de contrôler la taille du grain. Pour cela,
un moteur vibratoire est monté pour assurer le bon fonctionnement des tamis.
Une recherche a été faite pour déterminer la granulométrie demandée, sur laquelle se
déclenche notre étude de ce type de broyeur.
2. Schématisation :
La machine comprend 3 sous-systèmes :
• Système de Remplissage : assurant le remplissage du déchet de verre.
• Système d’entrainement : assurant la réduction de taille de verre.
• Système de tamisage : assurant la séparation des différents produits.
Actigramme A-0 :
Broyer le verre
Broyeur de verre
2.1. Introduction :
La schématisation est l’opération qui consiste à tracer dans un but précis, une figure
simple, condensée, mais cependant fidèle à la réalité d’un objet technique.
L’intérêt que présente la schématisation pour une rapide et efficace communication est
souvent justifié par :
excé
de matière
moin de profit
Epaisseur des marteaux très faible : Une telle épaisseur risque de détériorer le système
de broyage. Cette constatation est conclue.
3.1.1. Arbre :
3.1.2. Matrice :
Les problèmes trouvés vis-à-vis la matrice sont comme suit :
La matrice ne peut pas résister de point de vue résistance au choc.
Les nervures soumises ne peuvent pas résister aussi.
En point de vue matière utilisée, nous avons remarqué une perte de matière.
La non existence d’un porte marteau séparée peut provoquer que tout
endommagement du marteau va provoquer une infection immédiate de tout le système.
De point de vue conception mécanique, il faut que l’ouverture de la trémie soit adéquate
à la zone occupé par la série des marteaux afin d’assurer le broyage de tout le produit versé.
Un système d’anti rejet de verres broyés est demandé (résolution du système de rejet des
débris à partir de l’entrée).
D’où il faut chercher une autre solution afin de se débarrasser de ce problème : Montage
impossible.
Perçage d’un trou à travers les couvercles afin de permettre le démontage de la tige de
fixation des marteaux.
- L’ajout d’une pièce en U soudée pour fixer la matrice comme la montre la figure
2.11 : Porte matrice.
- Augmenter l’épaisseur de la matrice pour assurer la résistance mécanique.
- L’utilisation des cales comme étant deux butés pour centrage de la matrice.
- L’arbre (en bleu) a été en un seul bloc dans les solutions précédentes.
- La couleur bleu dans la figure 2.14 et figure 2.15 se réfère aux portes marteaux :
Les trous percés à travers les portes marteaux sont les trous de passage des tiges de
fixation des marteaux. L’épaulement exécuté sur les portes marteaux est calculé de telle sorte
que les marteaux se déplacent librement et sans coincement. Epaulement = épaisseur du
marteau + 0.2 mm. Ainsi nous évitons toute possibilité de détérioration du système de
broyage, précisément l’alignement entre les marteaux et les dents de la matrice.
Cet assemblage est composé de trois pièces (figure 2.17) la matrice, porte matrice et le
bâti. Ils sont assemblés deux à deux respectivement.
Pour assurer un broyage complet pour le verre on a constaté beaucoup d’espace libre
dans la partie dédié pour le système de broyage. Donc on a créé une forme cylindrique (figure
2.18.a) pour éliminer les espaces non fonctionnels (zones mortes).
L’espace consacré pour le réglage a besoin aussi d’être recouvert. Comme nous illustre
la figure 2.18.b. La solution la plus adéquate pour empêcher le verre de descendre sans être
broyé.
Le chapeau extérieur est fait aussi pour protéger le verre de ne pas rester de part et
d’autre des dents de la matrice.
Porte tamis :
Un système de guidage est nécessaire pour le montage et le démontage des tamis. Pour
ceci nous avons conçu un système de guidage oblique (figure 2.19.a) pour faciliter
l’opération, et pour minimiser le nombre de pièces à démonter lors de leurs remplacements.
4. Conclusion :
Nous avons conçues à la réalisation d’un broyeur à marteaux pour verre dont les
caractéristiques sont :
Type du verre : verre plat.
Dimension : 470 x 230.
Taux de production : 100 kg/h.
Granulométrie :
- Granulométrie moyenne comprise entre [200µm, 500µm].
- Granulométrie fine inférieure à 200µm.
Coût minimum.
CALCUL ET
DIMENTIONNEMENT
Sommaire
1. Introduction
1.1 Etude du système de broyage
1.2. Motorisation de la machine
2. Calcul RDM
3. Modélisation
3.1. Introduction
3.2. Modélisation par éléments finis
3.3. Vérification de la résistance mécanique de l’arbre
3.4. Vérification de la résistance mécanique de la matrice et du Marteau
4. Conclusion
Résumé :
Ce chapitre est consacré au calcul dimensionnels des composantes de la machine aussi que la simulation
des pièces les plus sollicitées.
1. Introduction :
Le broyage est une opération qui a pour but de réduire la granulométrie du verre avec
des contraintes obéissantes à la demande de l’industrie.
Comme les contraintes industrielles nous exigent d’utiliser le broyeur à marteaux,
lors de ce chapitre on aborde une étude détaillée du mode du broyage concernant le calcul
d’effort en définissant les notions des forces, de pression, du couple, du choix du moteur, et
des courroies…
On va présenter les différentes études faites sur la structure interne et externe du
broyeur afin d’avoir une machine qui est rigide et résistante aux contraintes mécaniques, pour
cela on utilise les outils classiques de calcule RDM ainsi que les logiciels de la CAO.
Le système étudié est constitué d’un broyeur à une série de marteaux pour le
traitement des déchets de verre plats, assurant la réduction de taille des grains par passage de
la matière entre les marteaux et les deux matrices.
Le cas étudié est celui d’aboutir à des petits grains d’ordre de 0.7 mm destinés pour la
décoration, et des grains inférieurs à 0,2 mm pour le recyclage. Ce broyage est effectué à
partir du verre plat d’épaisseur et de taille différents.
Les fabricants industriels et les installations tertiaires font appel à une grande variété
de machines, alimentées par des énergies diverses.
Toutefois, l’énergie électrique est prépondérante car pour des raisons techniques ou
économiques, la plupart des dispositifs mécaniques mis en œuvre dans l’industrie sont
entraînés par des moteurs électriques.
Les moteurs asynchrones triphasés sont les plus utilisés, notamment les moteurs à
M90L2 comptent parmi les plus utilisés pour l’entraînement des machines.
Ces moteurs s’imposent en effet dans un grand nombre d’applications en raison des
avantages qu’ils présentent : Robustesse, simplicité d’entretien, facilité de mise en œuvre et
faible coût. [Annexe C]
2. Calcul RDM :
Le couple de broyage est obtenu à partir de l’effort radial des marteaux sur le verre.
Le calcul du couple de broyage peut se décomposer comme suit :
C= F.d (3-1)
C=44,46 * 0.137
La transmission est assez facile à concevoir et souple à être employer, elle donne une
grande liberté pour positionner les organes moteur et réducteur de vitesse économique. Elle
remplace de plus en plus souvent les engrenages, les arbres, les paliers et diverses
transmissions rigides. De plus, dans la mesure où ces éléments présentent une certaine
élasticité, elles réduisent et amortissent les vibrations, atténuent les chocs et les à-coups de
transmission, ce qui augmente la durée de vie de n’importe quelle machine.
Silencieuses, elles sont surtouts utilisées aux vitesses élevées avec de grands entraxes
possibles entre poulies. La tension initiale des courroies est indispensable pour garantir
l’adhérence et assurer la transmission du mouvement.
La puissance est donnée par la formule suivante :
πN
P = C.w = C (3-2)
30
Pour un choix de vitesse de rotation du moteur : N=2850 tr/mn on a :
AN
AN :
P= 3.6 kW
Sachant que vitesse de rotation de l’arbre du broyeur est égale à la vitesse de rotation de
l’arbre du moteur. N=n=2850 tr/min
On trouve :
R=1
Choix de la section de la courroie :
On a P’ =4.5kW et N=2850tr /min. Ainsi l’abaque (Annexe D1) nous offre le choix
entre les courroies de type SPC, SPB ou SPZ. Les données qu’on dispose ne nous permettent
pas de conclure sur un type précis.
Choix du diamètre de la poulie réceptrice :
On a :
D=R*d (3.7)
Avec d=120mm diamètre de la petite poulie et R représente le rapport de transmission, ainsi
on trouve : D=d=120mm
D’après l’abaque (Annexe C2), la valeur de diamètre normalisé la plus proche à celle
calculée nous permet de choisir les courroies de type SPZ, de diamètre D=204mm
Calcul de la vitesse de la courroie :
(3.8)
D=120 mm
N=2850 tr /min
AN: V=17,9 m/ s
(3-9)
A.N:
L'=1265 mm
CL = 1 (Facteur de correction)
Calcul de l’entraxe E correspondant
- L’entraxe minimal :
(3.10)
- L’entraxe maximal :
(3.11)
(3-14)
.
Détermination du facteur a :
Le facteur a est déterminé par l’abaque en connaissant :
Ainsi on trouve: a =0.96
De plus :
α= 180 – 60 = 180° (3-15)
A.N: X =2
Ainsi, on conclut que notre transmission nécessite 2 courroies.
2.6. Calcul du diamètre de l’arbre moteur :
L’arbre est soumis à une double sollicitation flexion-torsion, pour une sollicitation
fictive de flexion simple telle que le moment fléchissant fictif appelé moment idéal de flexion
et donnée par la relation suivante:
- m f= moment de flexion.
- m t= moment de torsion.
32m Fidéal
d 3 (3-22)
ΠR p
32m tidéal
d 3
ΠR pg
(3-23)
Avec :
Re
Rp = : Résistance pratique (3-24)
S
Le matériau de l’arbre est l’acier X200Cr12(Z200) qui a une Re = 340Mpa
On adopte un coefficient de sécurité S=6 : Cas de choc (5≤ S≤ 8). (Annexe B)
D’où R p = 57,5 Mpa
Résistance pratique au glissement du matériau (Z200),
0.7 Re
Rp g
S (3-25)
Rpg =40.25Mpa
mt = C (3-26)
mf = (3-27)
A.N :
mt = 671.53N.m
mf =16337 N.m
m F(idéal) =18303.8N.m
mT (idéal)= 20270.6N.m
D’où
dt ≥23.53mm
df ≥14.93mm
dT ≥20.21mm
dF ≥15.5mm
d =40mm
τ p = R pg / s (3-30)
Or S=6
AN: τ p = (0.5* R p)/6
τ p = 300 N/mm².
AN:
Pression de matage :
La pression spécifique qui se développe d’une part entre la clavette et l’arbre et d’autre
part entre la clavette et le moyeu ne doit pas dépasser une valeur admissible.
Fr Fr
p pad l (3-32)
b / 2.l b / 2.pad
Pad : la pression de matage admissible : Pad =150 N/mm²,
Lmat=2F/Pad *b (3-33)
AN:
Lmat=3.75mm
Clavette pour l’arbre moteur :
N/mm2
Lsic=3.809 mm
3. Modélisation :
3.1. Introduction
Afin d’assurer une bonne tenue en service du système étudié, une vérification des
conditions de résistance mécanique des différentes pièces fonctionnelles sollicitées à des
efforts importants est nécessaire. Pour cela, nous procédons dans ce chapitre à une
modélisation en utilisant d’une part la méthode des éléments finis et d’autre part les formules
de la résistance des matériaux pour la vérification des dimensions de certaines pièces.
3.2. Modélisation par éléments finis :
Dans cette partie, les pièces seront étudiées par les logiciels de conception Solid
Works et le logiciel de dimensionnement par éléments finis Abaqus.
Le critère de Von Mises est utilisé pour la vérification de résistance des diverses pièces
du système. En effet, en chaque partie de la structure, on doit vérifier que la contrainte
équivalente de Von Mises est inférieure à la contrainte admissible.
σéq<σadm (3-34)
La contrainte équivalente de Von Mises s’écrit :
éq x 2 y 2 z 2 x y x z y z 3 xy 2 3 xz 2 3 yz 2 (3-35)
Où σ est le torseur de contraintes qui s’écrit :
x xy xz
xy y yz (3-36)
xz yz z
La contrainte admissible, pour un problème statique est donnée par la relation suivante :
Re
adm (3-37)
s
Où Re est la limite d’élasticité du matériau et s est le coefficient de sécurité, il est choisi
à partir du tableau 3.1.
Caractéristiques Valeurs
Module d’élasticité E (Mpa) 2.1 105
Coefficient de poisson 0.3
Module de cisaillement G (Mpa) 80000
Masse volumique (Kg/m3 ) 7876
Limite d’élasticité Re (Mpa) 350
Résistance à la rupture Rr (Mpa) 780
On applique sur l’arbre la méthode des éléments finis en créant un maillage adéquat
sur cette pièce.
L’arbre est soumis aussi à un effort de broyage uniformément réparti sur les deux
épaulements de valeur 44.46N. Les conditions aux limites et le type de chargement sont
présentés sur la figure 3.3.
L’étude statique permet la détermination des distributions des contraintes de Von mises
La représentation des iso contraintes de Von Mises pour la pièce est illustrée sur la figure 3.8
Les résultats numériques montrent que la contrainte maximale de Von mies est localisée
au niveau de l’extrémité de l’arbre sur la quelle monté les roulements. Elle a pour valeur :
σmax =4.8 Mpa<σ adm = 175Mpa. La condition de résistance est donc vérifiée.
Le déplacement maximal est de 0.47 mm. Les déplacements sont ainsi faibles et ne
gênent pas le bon fonctionnement de l’arbre.
3.3.2. La déformé
La déformé représente la déformation élastique de tout l’assemblage de système de
broyage qui se traduit physiquement par une variation de la trajectoire de l’axe et qui est
pratiquement la somme des flèches prises par les composants sous l’effet de la force de
broyage.
Figure 3.7. Vérification des marteaux par la méthode des éléments finis.
4. Conclusion
D’après tous les calculs, dimensionnement et modélisation de la machine présentée
dans ce chapitre et le chapitre précédent, on peut préparer un dossier technique tenant compte
de ces résultats afin d’aboutir à un fonctionnement de machine dans des bonnes conditions.
PRESENTATION DE LA
MACHINE DE CALCUL DE
FORCE
Sommaire
1. Introduction
2. Choix des matériaux pour la réalisation
3. Caractéristiques mécanique des verres
4.Calcul de la force résistante de verre
4.1.Pose du problème
4.2. Démonstration
4.3. Résultat et application numérique
5.Réalisation
6. Conclusion
Résumé :
Ce chapitre est consacré à l’identification des matériaux les plus susceptibles à la réalisation des
composants du broyeur de verre et la présentation de la machines de calcul de force résistante de verre.
1. Introduction :
Quel que soit le produit fini que l’on puisse imaginer, à un moment ou un autre de son
processus de création et de développement, on trouvera invariablement une machine ou un
système mécanique indispensable à sa réalisation. L’ingénieur en conception de systèmes
mécaniques définit l’architecture du produit, il en réalise la conception technique. Il est
capable de dimensionner les éléments, puis l’ensemble, de choisir les matériaux et les
méthodes de fabrication les plus efficaces et économiques. Il dispose des connaissances
nécessaires pour calculer, prédire, simuler et analyser le comportement du système conçu. Sa
démarche de conception ne se limite pas aux seules fonctions techniques, elle prend en
compte également les besoins du futur utilisateur pour garantir une utilisation simple et sûre
du produit.
Pour la réalisation des marteaux et de même pour la réalisation des composants les plus
sollicités de la machine principale on doit passer à la plus importante étape assurant le bon
fonctionnement et une durée de vie plus en plus importante.
" La résistance à l'usure est obtenue par de fortes additions de chrome qui,
simultanément, augmente la capacité de trempe au point que certains de ces aciers peuvent
subir la trempe par simple refroidissement à l'air, ce qui permet de les classer parmi les aciers
indéformables. "[11]
Les duretés atteintes après trempe sont nettement plus faibles avec, en contrepartie,
une moindre fragilité leur permettant de résister aux chocs et à des sollicitations brusques. Ils
sont également dans l'ensemble bien moins alliés que les aciers dits " indéformables ".
A dureté égale, ils résistent mieux à l'usure et aux chocs que les aciers non alliés et
supportent, en raison de la présence des éléments d'alliage, des températures de revenu plus
élevées après trempe, ou d'échauffement en service, sans baisse excessive de dureté. En cas de
travail continu à chaud, il est indispensable de prévoir un refroidissement efficace. La
diversité des compositions des aciers résistant aux chocs influe grandement sur la trempabilité
et les propriétés d'emploi. De ce fait, le choix d'une nuance devra tenir compte de la
destination de l'outil, de sa masse et du mode de trempe envisagé.
Le coefficient de frottement m est défini comme suit : tant que le morceau de verre ne
glisse pas sur la vitre, la norme de la composante tangentielle de la réaction du support est
inférieure à m fois la norme de la composante normale de la réaction :
Rt = mg sin a (4-2)
Rn = mg cos a. (4.3)
En déduire une condition sur l'angle a et sur le coefficient de frottement m pour que le
petit morceau de verre ne glisse pas.
Rt = mRn (4-4)
sin a= mcos a (4-5)
tan a≤ m. (4-6)
Expérimentalement, on remarque que pour a >= 35° le petit morceau de verre se met à glisser.
En déduire la valeur de m.
m = tan 35 (4-7)
m== 0,70.
Selon les applications prévues (garde-corps, ameublement, ascenseurs ...) les produits
verriers, dans leur condition de mise en œuvre, doivent toujours faire l’objet d’essais de chocs
pendulaires de corps mous et de corps durs exécutés selon la norme NF P 01-013.
Les exigences découlent de l’application du DTU 39 et dans certains cas de la norme NF P
08-302.
Un vitrage plan soumis à un effort de flexion (effet du vent, de la neige, ...) a une face
en compression et une face en extension.
La contrainte à la rupture est de l’ordre de :
- 4 daN/mm² (40 Mpa) pour un vitrage courant recuit.
- 12 à 20 daN/mm² (120 à 200 Mpa) pour un vitrage trempé
La valeur élevée de la résistance à la flexion du verre trempé est due au fait que le
traitement de trempe, thermique ou chimique, met les faces du vitrage en compression.
Les contraintes de travail prises en compte dans les calculs d’épaisseurs sont les
contraintes à la rupture minorées par des coefficients de sécurité qui prennent en compte la
probabilité de présence de micro-fractures provoquées par les manipulations, le transport et
l’agression de l’environnement du vitrage posé.
Les contraintes de travail habituellement retenues pour les applications les plus
courantes sont :
Essai de choc
Essai de flexion
Pour cette raison nous procédons à concevoir un mécanisme tout entier pour la caractérisation
des verres traités.
La partie à étudier comprend des marteaux de poids P =0.138 Kg pour chacune. Elles
pivotent verticalement autour d’un axe à l’aide des deux roulements à bille à contacte radiale
Type BC. Les organes qui sont liés aux marteaux ont les poids comme suit :
Un arbre de 3.83 kg
….
4.2. Démonstration :
Dans le cas d’une augmentation de la vitesse de zéro à une vitesse v avec une accélération ɣ
constante sur une longueur l, cette accélération est donnée par la relation :
ɣ (4.13)
ɣ (4-14)
Ce qui signifie que la force g agissant sur un corps est égal à la masse m du corps multipliée
par son accélération.
(4.15)
(4.16)
(4.17)
(4.18)
Pour le verre le plus résistant, dans notre cas c’est le verre feuilleté (5mm*2) d’après le
tableau 3, la force résistante devient pour un seul marteau et ayant les paramètres de réglage
suivants :
h=57mm
m0=1.2 kg : Masse de la partie mobile
m1=m0+10.5.
t=0.3 s.
AN :
Cette force est la force nécessaire pour un seul marteau pour le concassage du verre en un seul
coup.
Pour les six rangers et à travers les deux matrices, la force nécessaire sera :
(4.19)
AN :
5. Réalisation :
6. Conclusion :
Les essais de caractérisation mécanique des verres à l’échelle industrielle sont tous des
essais préliminaires. Pour cette raison, la nécessité d’inventer un nouveau mécanisme
similaire à la caractérisation issu de notre machine a été primordiale.
CONCLUSION GENERALE
Références Bibliographiques
PFE 2012/2013
ANNEXE A Naima KARMADI & Mahdi KHARRAT
PFE 2012/2013
ANNEXE B Naima KARMADI & Mahdi KHARRAT
ANNEXE B
1. Matériaux :
2 .Coefficients de sécurité
PFE 2012/2013
ANNEXE B Naima KARMADI & Mahdi KHARRAT
PFE 2012/2013
ANNEXE B Naima KARMADI & Mahdi KHARRAT
PFE 2012/2013
ANNEXE B Naima KARMADI & Mahdi KHARRAT
PFE 2012/2013
ANNEXE B Naima KARMADI & Mahdi KHARRAT
PFE 2012/2013
ANNEXE B Naima KARMADI & Mahdi KHARRAT
ANNEXE B1
PFE 2012/2013
ANNEXE B Naima KARMADI & Mahdi KHARRAT
PFE 2012/2013
ANNEXE B Naima KARMADI & Mahdi KHARRAT
PFE 2012/2013
ANNEXE C Naima KARMADI & Mahdi KHARRAT
ANNEXE C
PFE 2012/2013
ANNEXE C Naima KARMADI & Mahdi KHARRAT
PFE 2012/2013
ANNEXE C Naima KARMADI & Mahdi KHARRAT
PFE 2012/2013
ANNEXE C Naima KARMADI & Mahdi KHARRAT
PFE 2012/2013
ANNEXE D Naima KARMADI & Mahdi KHARRAT
ANNEXE D
1. Clavetage
PFE 2012/2013
ANNEXE D Naima KARMADI & Mahdi KHARRAT
PFE 2012/2013
ANNEXE D Naima KARMADI & Mahdi KHARRAT
PFE 2012/2013
ANNEXE D Naima KARMADI & Mahdi KHARRAT
.
Rapport de transmission
Cinématique.
b) Étude dynamique
PFE 2012/2013
ANNEXE D Naima KARMADI & Mahdi KHARRAT
7. Efforts de tension.
Couples transmis
2. Courroies trapézoïdales
PFE 2012/2013
ANNEXE D Naima KARMADI & Mahdi KHARRAT
Les courroies trapézoïdales sont les plus utilisées ; à tension égale elles transmettent une
puissance plus élevée que les courroies plates (conséquence de la forme en V augmentant la
pression de contact et par là l'effort transmissible).
Si une puissance élevée doit être transmise on peut utiliser plusieurs courroies en
parallèles sur la même poulie (avec 1, 2, 3..., 10 gorges).
Le montage nécessite un bon alignement des poulies et un réglage de l'entraxe pour le
montage et le démontage.
Remarque.-
- Pour obtenir de bons résultats et une bonne transmission, la courroie doit aller
suffisamment vite (environ 20 m/s).
Les problèmes apparaissent au-dessus de 25 m/s et en dessous de 5 m/s
(schématiquement 4 000 tr/min est une bonne vitesse ; des problèmes au-dessus de 5 000
tr/min et au-dessous de l000 tr/min).
- Contrairement aux courroies plates, les grands entraxes sont à éviter car les vibrations
excessives du brin mou diminuent la durée de vie et la précision de la transmission
[indications : α < 3(D+d)].
PFE 2012/2013
ANNEXE D Naima KARMADI & Mahdi KHARRAT
12. Séries classiques et étroites. 13. Montage sur une poulie (β = 32°, 34°,
36°, 38°).
La série étroite (SPZ, SPA...) permet des transmissions plus compactes que la série
classique (Z, A, B...) ; les courroies sont plus flexibles et les calculs identiques. Un crantage
intérieur augmente la flexibilité et la capacité à dissiper la chaleur aux hautes vitesses.
Les courroies striées ont une action coinçant moins marquée et leur fonctionnement se
rapproche plus de celui des courroies plates.
a) Étude générale
Elle est identique à celle des courroies plates sauf que d et D sont remplacés par dp et
Dp , diamètres primitifs des poulies, et que β intervient.
Indication : 3 ≤ T/t ≤ 5 et le plus souvent T≈5t
PFE 2012/2013
ANNEXE D Naima KARMADI & Mahdi KHARRAT
PFE 2012/2013
ANNEXE D Naima KARMADI & Mahdi KHARRAT
Remarques.-
- Plus le diamètre des poulies est grand, plus la durée de vie est grande. Les puissances
de base (Pb) indiquées tableau 4, en tiennent compte et sont déterminées pour un angle
d'enroulement de 180°. Le coefficient Kθ permet de faire les corrections pour des angles
d'enroulement différents.
17. Graphe 2.
- Plus la longueur de la courroie est grande, plus la durée de vie est élevée (chaque
tronçon de courroie travaillant moins) ; le coefficient KL permet de faire les corrections.
PFE 2012/2013
ANNEXE D Naima KARMADI & Mahdi KHARRAT
18. Graphe 3.
PFE 2012/2013
ANNEXE D Naima KARMADI & Mahdi KHARRAT
PFE 2012/2013
ANNEXE D Naima KARMADI & Mahdi KHARRAT
PFE 2012/2013
ANNEXE D Naima KARMADI & Mahdi KHARRAT
PFE 2012/2013
Etude, Conception et Réalisation d’un
broyeur de verre à marteaux
Naima KARMADI & Mahdi KHARRAT
) و الشركة الوطنيةSINE( مشروع نهاية الدراسة هو إشراف مشترك بين المدرسة الوطنية للمهندسين بصفاقس: الخالصة
: يهدف هذا المشروع إلى دراسة و تصميم و إنتاج أول آلة تونسية لطحن الزجاج.)LNESR( لإلنشاءات المعدنية والميكانيكية
تقترح هذه الدراسة لبدء فرع اقتصادي وبيئي جديد و توفير فرص. الزجاج المسطح:وظيفتها الحصول على نوع معين من الزجاج
.عمل أخرى
: هذا العمل يحدد
.ـ الحل التكنولوجي األكثر مالئمة لتحقيق طحن الزجاج المسطح
.ـ الحسابات الالزمة لمحاكاة العناصر المختلفة لآللة
.ـ ملفات التصميم الفني
.ـ الدراسة االقتصادية لتحقيق طاحونة الزجاج
Résumé Ce projet de Fin d’Etudes est une cotutelle entre l’Ecole Nationale d’Ingénieurs de
Sfax (ENIS) et l’industrie tunisienne de construction métallique et mécanique (RISEL). Il a
pour but d’étudier, concevoir et réaliser la première machine de broyage verre tunisienne
ciblée pour le recyclage d’une gamme précise de verre : broyeur de verres plats. Cette étude
est proposée pour l’initiation d’une branche économique et écologique fournissant d’autres
opportunités de travail.
Ce travail a permis de :
- Choisir la solution technologique la plus adéquate pour réaliser le broyage de verre
plat.
Abstract: The End of Studies Project is a joint supervision between the National Engineering
School of Sfax (ENIS) and the Tunisian Company for Construction and mechanical metal
(RISEL). It aims to study, design and produce the first Tunisian machine: glass grinding
targeted for recycling a specified range of glass: flat glass crusher. This study is proposed for
the initiation of an economic and ecological branch providing other job opportunities.
This work sets:
- The most appropriate technology solution to achieve the grinding flat glass.
- The necessary calculation for the simulation of the different elements of the machine.
- Technical design files.
- The economic study of realization of glass grinder.