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Facteurs de variation du
métabolisme :
1. Facteurs physico-chimiques :
• Structure chimique
• Configuration spéciale
• Liposolubilité
• Forme galénique
molécule bien particulière, ou carrément • Médicaments fortement extraits :
modifier de classe (ex: anti-H2) E>0.7
• Médicaments moyennement
Paramètre de quantification du extraits : 0.3<E<0.7
métabolisme : • Médicaments faiblement extraits :
E<0.3
= clairance = capacité globale de
l’organisme à éliminer une molécule =
volume de plasma totalement épuré par Modifications PK au
unité de temps (ml/min)
• Clairance totale = somme de cours d’IH : (cf. prescriptions
clairance de chaque organe pour terrains particuliers)
épurateur : foie, reins, intestins,
poumons, … ▪ Augmentation de la Bd
▪ Ralentissement de l’absorption
• ClH = ClMH + ClB
digestive
• En pratique : on détermine à partir de
▪ Diminution de la fixation protéique
prélèvements plasmatiques et
▪ Augmentation du volume de
urinaires :
distribution
o La clairance totale
▪ Diminution des biotransformations
o La clairance rénale
• Facteurs de variations physio-
7ème séance // 12/11/2020
pathologiques du métabolisme et
de l’élimination ➔ ajustement de la Elimination
posologie et du rythme
d’administration d’un TTT en Introduction :
fonction de la clairance.
• Cette étape est importante pour le
Clh = Qh x Eh , avec: suivi du malade et de la prescription.
Clh : clairance hépatique • Elle en existe de plusieurs sortes, on
Qh : débit sanguin hépatique va se focaliser sur l’élimination
Eh : coefficient d’extraction +++, reflète standard.
la capacité du foie à extraire et modifier • La majorité des médicaments
un profil métabolique d’une molécule emprunte comme organe
𝐶ⅇ−𝐶𝑠
donnée = (varie de 0 à 1) d’élimination (=émonctoire) principal
𝐶ⅇ
le rein +++ ou le foie ++
Ex : Avec la vieillesse, il y a une
diminution physiologique du capital • Un médicament peut être éliminé par
enzymatique hépatique → si on donne à différents organes en fonction des
un patient âgé une molécule à Eh élevé particularités dont la principale = la
(fortement excrétée par le foie), il ne va lipophilie : La majorité des
pas extraire de manière importante le médicaments qui existent sur le
médicament et aura des conséquences marché, est lipophile pour accéder à
fâcheuses (inefficacité thérapeutique, , différents tissus (franchir la couche
toxicité, …) lipidique de la membrane plasmique
Ex : au moment de la grossesse, on a un des cellules, …), cette notion varie
problème de réponse thérapeutique à d’une molécule à une autre : le
l’oméprazole → on peut donner une coefficient de partage.
molécule à Eh élevé car déjà la grossesse • Pour que le médicament soit éliminé
est un état d’hyperœstrogènie et donc de l’organisme par les émonctoires, il
entraine une induction enzymatique. faut qu’il change de configuration et
devienne hydrosoluble.
Le rein : pour accéder aux urines, le présentes dans l’antitussif lors de son
médicament a besoin d’un coefficient excrétion. L’expiration contient les
d’hydrosolubilité très élevé, sinon il sera métabolites (substances volatiles) du
repris dans la circulation générale. Une médicament.
fois qu’il arrive au niveau rénal (s’il est - Salivaire : il y a une forte
éliminé principalement par le rein), s’il a corrélation entre les concentrations
un caractère hydrosoluble, il sera éliminé salivaire et sanguine, on peut
rapidement par les urines, mais s’il garde prédire l’une à partir de l’autre car
un peu de lipophilie après sa elles sont proportionnelles. → elle
métabolisation, il sera repris et redrainé nous donne une idée sur l’évolution
vers la circulation générale pour qu’il soit du malade (suivi thérapeutique).
distribué et métabolisé (au niveau - Cutanée : l’excrétion phanérienne
hépatique +++) encore une fois. (cheveux, ongles) +++ utilisée
→ Si on prescrit des molécules surtout en médico-légale dans les
liposolubles pour une raison ou une intoxications (volontaires ou
autre et surtout pour accéder à involontaires).
certains tissus difficilement - Lactée : Certes, la quantité éliminée
accessibles et qui nécessitent une dans le lait maternel est très faible
lipophilie très élevée (tissu central, (≈1% concentration maternelle),
tissu osseux, tissu pulmonaire, …), mais elle est ainsi (faible) pour un
elles nécessiteront plusieurs reprises adulte parce qu’elle peut être
au niveau rénal et passages au niveau nuisible au long cours ou
hépatique, pour qu’elles soient immédiatement pour le nourrisson.
éliminées dans les urines. A NE JAMAIS SOUS-ESTIMER !!! ➔ il
faut demander à chaque patiente si
Formes d’élimination : elle est allaitante.
• Directe : Ex : les anxiolytiques passent
- Pulmonaire : lorsqu’on donne un favoritairement parce qu’ils ont une
médicament par voie locale (inhalée hydrophilie très élevée pour qu’ils
…) accèdent au tissu central, et donc se
- Rénale : à condition que les présentent volontiers dans le lait
molécules soient hydrosolubles. maternel → hypotonie du bébé et
Pour une pathologie vasculaire, on diminution de ses réflexes en tétant ➔ il
choisit un médicament hydrosoluble à fait une fausse route, et peut même
faible Vd : à faible Vd pour qu’il reste s’asphyxier.
dans la circulation générale et Ex : si une patiente allaitante prend un
n’accède pas aux tissus ; et parce qu’il fluoroquinolone qui est un ATB contre-
a déjà un coefficient d’hydrosolubilité indiquée chez les enfants sauf si on a la
élevé, il peut être éliminé directement main forcée et qui entraine un arrêt
par le rein. prématuré de la croissance → l’enfant
• Après métabolisme : indirecte = la peut présenter un retard staturo-
majoritaire pondéral au long cours (à l’âge de la
- Hépatique : l’excrétion biliaire est marche par exemple).
ajoutée sur l’élimination digestive
par perte directe dans les selles du Particularités : QE !!!! surtout le
médicament. principe d’élimination rénale
- Rénale
- Pulmonaire Foie : La particularité de l’élimination
Ex des antitussifs : des fois on sent, dans hépatique (biliaire) = le cycle entéro-
l’air expiré, des substances volatiles hépatique :
Excrétion par la bile • Sous forme inchangée : intérêt dans
• Elimination par le tube digestif les thérapeutiques adaptées aux
• Réabsorption : cycle entéro-hépatique infections urinaires.
➔ Chaque fois où il y a une Ex de choix d’ATB pour un malade qui
élimination du médicament par le présente une pyélonéphrite : choisir un
tube digestif, il y a la possibilité de ATB qui est éliminé sous forme
reprise de médicament inchangée, pour avoir l’effet systémique
(=réabsorption) comme si on ET l’effet local, càd au moment de
prenait une nouvelle dose. l’excrétion, puisque j’ai une infection
Cycle entéro-hépatique : Les vois biliaires URINAIRE
principales ont une élimination au niveau même chose pour les cystites :
du duodénum D2 (ampoule de Vater). choisir un antiseptique local qui va être
l’iléon et le jéjunum sont les sites éliminé sous forme inchangée par les
principaux de l’absorption, cette dernière urines, car la vessie est comme une
est encore possible, surtout si le poche qui va garder les urines → effet
médicament est éliminé sous forme local.
inchangée ou sous forme de métabolites • Sous forme dégradée (=la majorité) :
actifs, il y a une possibilité qu’il soit produits de dégradation
repris (=une 2éme absorption, voire • Filtration de la forme non fixée : car
plus). la filtration glomérulaire ne pompe
L’intérêt thérapeutique du cycle entéro- pas les molécules à poids
hépatique est double : moléculaire> albumine. Pour les
1. Infection de la voie biliaire : patients avec des pathologies sous-
potentialiser l’effet thérapeutique pour jacentes comme le diabète
donner des ATB ou des médicaments qui (néphropathie diabétique), il y a la
ont une élimination biliaire sous forme possibilité de passage des formes
active, parce qu’à part l’effet systémique, fixées.
il y aussi l’effet local. Donc ce • Réabsorption possible de la forme
médicament va passer par cette zone non ionisée
affectée plusieurs fois avec une seule
dose. ➔ Principe de l’élimination rénale = 3
Ex de choix d’ATB lorsqu’on a : phases :
angiocholite, cholécystite, … 1. Filtration :
2. Un médicament à demi-vie courte ✓ Seule la fraction libre (non fixée) des
(rapidement éliminé) qui a cette molécules à poids moléculaire<68000
particularité de cycle entéro-hépatique → (poids moléculaire de l’albumine) est
reprise = comme si on prenait une filtrée.
nouvelle dose → on est en train de ✓ = mécanisme passif.
prolonger la durée d’action du 2. Sécrétion:
médicament. ✓ Se passe en principe au niveau du
Ex : je prescris une prise par jour d’un tube contourné proximal (TCP)
médicament à demi-vie de 3h → c’est ✓ = active (nécessite ATP).
grâce au cycle entéro-hépatique qui ✓ Seuls les médicaments ayant la
permet de retenir la molécule plusieurs particularité d’acides faibles/bases
heures après sa première administration. faibles, sont concernés.
✓ Il y a énormément d’interactions
Rein : (explique parfois la prise en charge médicamenteuses qui se passent,
de certaines intoxications) parce que la sécrétion est un
phénomène saturable. (cf. interactions
médicamenteuses)
✓ Phénomène de compétition Ce phénomène est très utilisé par les
Ex de Lithium : c’est un régulateur de réanimateurs lors des intoxications
l’humeur pris au long cours, indiqué quand on sait que la molécule
dans la psychose maniaco-dépressive ou responsable emprunte cette voie de
la dépression en association avec des réabsorption
antidépresseurs… il a une marge Ex d’Aspirine : on peut bloquer
thérapeutique étroite donc toute l’intoxication à l’aspirine (=l’acide
modification de la concentration peut acétylsalicylique) par augmentation
aboutir soit à l’inefficacité thérapeutique du pH (alcalinisation) pour arrêter
(grave car ces pathologies nécessitent sa réabsorption.
une stabilité de la concentration pour Ex des barbituriques: même chose
réguler l’humeur) soit à la toxicité que l’aspirine.
(surtout cardiaque). Revenant à notre
exemple : Un patient sous Lithium a Paramètres de quantification :
besoin de prendre un AINS pour une Clairance rénale : La capacité du rein à
raison quelconque (angine, douleur, éliminer le -médicament
abcès dentaire, …). Or ces deux
médicaments subissent une élimination CLR = CLfiltration + CLsécrétion – CLréabsorption
via ce phénomène de sécrétion, càd Intérêt thérapeutique :
nécessite un transporteur pour qu’ils Personne présentant une défaillance
soient éliminés. Si les deux empruntent la rénale (insuffisance rénale, patient
même voie d’élimination, ils entreront en dialysé, …) → l’élimination
compétition, et donc celui qui a plus médicamenteuse va être affectée →
d’affinité va être éliminé et le deuxième pharmacocinétique particulière ➔ on ne
va être retenu. Malheureusement l’AINS = va pas appliquer le RCP qui est un
le vainqueur, càd le Lithium sera retenu standard de prescription, mais une
et entrainera un surdosage relatif → gestion particulière des thérapeutiques =
toxicité cardiaque !! adaptations conditionnées avec les
3. Réabsorption : paramètres PK (cf. prescription chez
✓ Uniquement forme non ionisée, terrains particuliers)
liposoluble : Le rein retient
généralement les molécules ayant Demi-vie : t1/2 = temps nécessaire pour
encore un problème d’hydrophilie que la concentration plasmatique du
(plus la molécule est liposoluble, plus médicament diminue de moitié. = temps
elle est reprise vers la circulation nécessaire pour l’élimination de la moitié
générale) de la dose initialement administrée (ou la
Intérêt thérapeutique : augmenter la moitié de Cmax). QE !!!
durée d’action d’un médicament surtout Chaque produit a sa propre demi-vie qui
s’il est éliminé sous forme inchangée ou est écrite sur son RCP.
sous formes de métabolites actifs → On utilise le logarithme népérien pour
Réabsorber une molécule qui est encore mesurer t1/2.
active = prolonger sa demi-vie ou sa Généralement, il y a des abaques =
durée d’action. calculs déjà faits qui sont dans le Vidal
✓ Essentiellement diffusion passive professionnel pour les molécules qui
✓ Transport actif pour quelques posent un problème d’élimination chez
composés : risque de compétition certaines personnes. Comment les
✓ Importance du pH urinaire et des utiliser ? on cherche la dose la plus
caractéristiques physico-chimiques du appropriée selon la clairance rénale du
médicament patient.
- Demi-vie courte : <4h
- Demi-vie moyenne : entre 4 et 12h évaluer et juger l’efficacité (et faire une
- Demi-vie longue : >12h → on peut se adaptation posologique) d’une
permettre de donner la bi-dose thérapeutique donnée qu’au-delà de
quotidienne ou carrément une seule 5t1/2.
dose qui peut couvrir le nycthémère. Explication : On administre une dose d’un
Intérêts thérapeutiques : médicament X, on doit respecter la
marge thérapeutique, l’idéal est d’avoir
un malade qui reste dans cette zone de
sécurité.
Lorsque on administre la 1ère dose, on a
l’impression de donner la mauvaise dose
parce qu’elle au-dessous de la DME → on
ne peut pas la juger pour dire si elle est
Cocentration efficace ou pas, parce qu’on n’a pas
résiduelle encore atteint la concentration équilibre.
A C50% : 2ème administration
3ème administration, 4ème, 5ème : On
✓ Oriente vers le rythme remarque que ces deux dernières ont le
d’administration : le délitement du même pic plasmatique → càd à partir de
produit est lié à la demi-vie. 5 t1/2, on est capable de dire : est-ce que
On doit réadministrer au moins à 50% de la molécule est efficace ? est-ce que le
présence du médicament dans la patient est répondeur ? est-ce que le
circulation générale = on réadministre à patient présente un risque de toxicité ?
chaque demi-vie (à part les cas ➔ on est capable d’expliquer ce qui peut
particuliers où il y a prolongation de la arriver au malade
durée d’action par forte fixation
protéique, ou réabsorption rénale, ou
cycle entéro-hépatique) → On prescrit en
dôme = on n’attend jamais l’élimination
totale de la molécule (on n’attend jamais
qu’elle n’existe plus dans l’organisme).
MARGE THERAPEUTIQUE
TOXICITE :
Courbe bleue (supérieure) :
1ère dose : C est très proche de Cmin → on
a l’impression que le patient n’a pas
✓ Détermine le Steady-State = répondu au TTT
concentration à l’équilibre : QE !!! cas On juge l’efficacité avant 5t1/2, et on
cliniques : calculer 5t1/2,… augmente la posologie : C est proche de
Cette concentration est généralement Cmax
(car c’est le standard international) Après 5t1/2 : le malade est déjà avec des
atteinte après 5 demi-vies. ➔on ne peut problèmes toxiques (si c’était des AVK →
hémorragie à cause d’une augmentation même après l’arrêt du
de sa capacité d’anticoagulation). traitement car la molécule est
encore dans l’organisme.
Ex des AVK (antivitamines K = Ex : une patient présente une toxidermie
anticoagulants) : à part le suivi clinique, (réaction allergique) après avoir pris
on fait aussi le suivi biologique (TP, l’allopurinol → si la dernière prise datait
surtout l’INR) pour vérifier et confirmer de 3 semaines, on doit obligatoirement
l’hypocoagulabilité correcte et adaptée calculer la demi-vie de l’allopurinol, et on
au patient. Mais on ne peut pas le faire essaye de savoir si la patiente n’a pas
avant 48 à 72h, pour attendre la encore terminé ces 7t1/2.
concentration équilibre. • Lors des essais cliniques croisés
Ex : Deux groupes parallèles croisés, un
Ex : un état épileptique = aigu, mais la prend le TTT A et l’autre TTT B. Après un
demi-vie des antiépileptiques est de 12h, certain temps, on peut interchanger.
5t1/2 = 60h, càd en principe, on peut faire Ceux qui on pris le TTT A, doivent
l’adaptation posologie et parler de attendre 7t1/2 avant de prendre le B, pour
l’inefficacité thérapeutique qu’au-delà qu’on soit sûr qu’il n’y a pas
d’environ 3j. Solution : au début du TTT, d’accumulation de l’effet A et l’effet B.
on peut booster avec des Même chose pour l’autre groupe.
anticonvulsivants qui ont une demi-vie
courte, en attendant le Steady-State.
Ex de pathologies chroniques à début
aigu (diabète, HTA, …) : même chose
Suivi thérapeutique
▪ Détermine le temps d’élimination pharmacologique
totale du médicament = la période
de « Wash-out » ATTENTION : Suivi thérapeutique :
Si on fait les calculs statistiques: chaque important pour tous les malades
demi-vie, il y a 50% de la molécule qui est (réponse, non-réponse, effets indésirables
éliminé : …) ≠ STP
1t1/2 = 50% du médicament est éliminé Suivi thérapeutique pharmacologique =
2t1/2 = 75% suivi de la pharmacocinétique d’un
3t1/2 = 87% médicament = suivi (mesure) de la
4t1/2 = 94% concentration sérique (sanguine) d’un
5t1/2 = 97% médicament.
6t1/2 = 98% Il y a des indications incontournables :
7t1/2 = 99% du médicament est éliminé ▪ Médicament à marge thérapeutique
La période de « Wash-out » = 7t1/2 (≠ 5t1/2) étroite : pour ajuster le TTT
a des intérêts : Ex : Lithium, Digoxine (utilisé pour
• Substitution : on ne peut pas insuffisance cardiaque), Cyclosporine (si
substituer un médicament avant on est au-dessous → rejet du greffon, si
son élimination totale. on est au-dessus → toxicité),
Ex : Un malade présente un effet Levothyrox…
indésirable grave (réaction allergique, ▪ Médicament à cinétique variable :
hépatotoxicité, …) qui impose l’arrêt du certains médicaments ont une grande
TTT, on l’arrête et on a envie de le variabilité intra-individuelle. Par
substituer. On ne peut pas surajouter un exemple, il suffit que le patient soit
médicament, càd le donner avant que stressé et secrète les hormones de
l’autre ne soit éliminé de l’organisme. stress, entre autres le cortisol, pour
• En pharmacovigilance : il y a que le malade fait une inefficacité
possibilité d’effets indésirables thérapeutique ou toxicité.
Ex : Di-hydan (antiépileptique) est
généralement évité car il est difficile à
gérer.
▪ Terrain particulier : IR, IH, âges
extrêmes, …
Cas particuliers à
l’ADME
Les paramètres PK écrits sur le RCP, sont
Chronopharmacologie des chiffres standards, des moyennes →
La chronopharmacologie permet pour éviter les effets indésirables et les
d’étudier le moment interactions médicamenteuses, on doit
d’administration, et son intérêt = explorer les terrains des patients et
augmenter l’efficacité et diminuer adapter la prescription aux terrains
les effets indésirables. particuliers :
Pour certaines classes thérapeutiques, il • Patient sous autre médication
ne suffit pas de connaître le terrain du • Nouveau-né et enfant
patient et les sites d’actions, ni de • Personne âgé
prescrire la meilleure molécule, la • Femme enceinte
meilleure dose (concentration), le • Femme allaitante
meilleur rythme d’administration, … • Réanimation
Des fois, c’est important d’administrer à • IR, IH, IC, obésité morbide, grands
un moment donné de la journée → la brûlés
réponse thérapeutique est modulée par • …
l’horloge biologique ➔ efficacité,
tolérance (effets indésirables) sont en
fonction du moment d’administration du
médicament.
Phénomènes biologiques de
l’organisme sont rythmiques →
changements cycliques de ADME
+++ et PD.
Ex de la corticothérapie : le cortisol suit
un rythme biologique, et il est sécrété
aux alentours de 6h → si on prend les
corticoïdes au moment de la sécrétion du
cortisol physiologique → notre corps va
la considérer comme une sécrétion
naturelle également ➔ éviter les effets
indésirables des corticoïdes parce qu’on
va les prescrire en HARMONIE avec
l’horloge biologie
Ex : étude de la chronopharmacologie des
hypertenseurs : ils sont généralement
pris une seule fois le matin, mais des
patients qui les prenaient le soir, avaient
présenté de très bons résultats.
EX : anticancéreux