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But du TP 

:
L’objectif de ces séances de travaux pratiques est d’une part de
familiariser l’étudiant avec les différents appareil de mesure et de
caractérisation des particules solides et leur permettre de déterminer
les différentes tailles de particules ainsi que certaines propriétés
physiques notamment, les masses volumiques (absolue, apparente,
tassée, non tassée…), la porosité, l’angle d’écoulement…et d’autre
part, observer certains phénomènes rencontrés dans de nombreuses
applications dans divers domaines de l’industrie et qui est la
fluidisation. Pour cette dernière l’étudiant devra calculer les vitesses
minimale et maximale de fluidisation en traçant le graphe
caractéristique ∆P= f(U).
Partie théorique
Poudre de marbre :
La poudre de marbre est du calcaire ou carbonate de calcium très dur.
Sa couleur est d’un blanc pur avec des brillances.
La poudre de marbre broyée en granulométrie fine est une charge
minérale recherchée pour ses utilisations en peinture pour donner de la
matière, en papeterie pour donner de la densité et de la brillance, en
additif de pH neutre pour les plastiques, les cosmétiques, la
pharmaceutique et la nourriture animale (ajout de calcium).
Broyeur à boulets :
Le broyeur à boulets permet la réduction de la taille des particules
solides résultant du frottement et du choc créés par la chute des boules
contre le produit et par la collision des particules entre elles.
L’efficacité du broyage dépend de plusieurs facteurs à savoir : la taille
et la matière des boules, la duré du broyage et du régime du tambour.
La tamiseuse :
La tamiseuse par vibration et à sec permet une analyse quantitative de
particules solides à l’aide de tamis superposés présentant des mailles
d’ouvertures allant de 3150 µm à 4 µm. après un temps de tamisage,
chaque refus de tamis est pesé. Huit tamis de norme AFNOR
composent la colonne de tamisage et qui peuvent avoir les ouvertures
suivants : 3150, 2500, 2000, 1600, 1250, 1000, 800, 630, 500, 400,
315, 250, 200, 160, 125, 100, 80, 63, 40 µm. la technique des tamis
donne une distribution en masse.
Le granulomètre laser :
Le micro-granulomètre laser au sein du laboratoire, est le masteriser
2000 (Malvern). Le principe de cette technique est basé sur le principe
de la diffraction de la lumière, les grains en suspension dans un diluant
adéquat diffractent une lumière émise par un faisceau laser. La taille
des particules modifie la répartition spatiale de la lumière qui est
enregistrée par des photodiodes. La proportion de chaque classe de
particules est alors déterminée.
Le microscope optique :
Réaliser une couche mono-particulaire sur une plaque et mesurer les
dimensions dans deux directions perpendiculaires, soit directement à
l’aide d’un réticule avec système micrométrique ou indirectement sur
une photographie agrandie ou projetée.
Masse volumique de solide :
Ρsolide= Msolide / Vsolide
La masse volumique non tassée (aérée) : pour la mesure de la densité-
aérée, les poudres ont été au préable dés agglomérées, avant de les
verser dans des récipients de volume connus.
La masse volumique tassée : il s’agit de la masse de poudre rapportée
au volume occupé, après que la poudre ait subi une série de tassements
normés ou de vibrations, jusqu’à atteindre son organisation la plus
compacte.
La masse volumique apparente (vrac) : il s’agit de la masse de
poudre rapportée au volume occupé, la poudre étant simplement
versée dans un récipient de volume connu.
La masse volumique de la poudre ou absolue : il s’agit de la masse
de poudre rapporté au volume de poudre.
Porosité de solide :
La porosité est l'ensemble des vides (pores) d'un matériau solide, ces
vides sont remplis par des fluides (liquide ou gaz). C'est une grandeur
physique comprise entre 0 et 1 (ou, en pourcentage, entre 0 et 100 %),
qui conditionne les capacités d'écoulement et de rétention d'un substrat
(voir aussi Loi de Darcy).
La porosité est aussi une valeur numérique définie comme le rapport
entre le volume des vides et le volume total d'un milieu poreux :
ε = Vpore / Vtotale
Angles d’écoulement d’un solide :
En mathématiques, en géométrie et en physique, un angle solide est
l'analogue tridimensionnel de l'angle plan ou bidimensionnel. Il
désigne d'abord une portion de l’espace délimitée par un cône non
nécessairement circulaire. Le sommet du cône est le sommet de
l’angle solide.
La poudre de marbre a été étudié est versée par l’intermédiaire d’un
entonnoir qui forme ainsi un cône et la mesure du diamètre de base
ainsi que de la hauteur du demi-cone ainsi formé permet de déterminer
l’angle de repos.
2h
tang ( α )=
d
Fluidisation : 
Est un procédé de mise en contact d’une phase granulaire et d’une
phase fluide qui permet de maintenir les particules en suspension. Le
terme fluidisation vient du fait que la suspension gaz solide est
amenée à un état semblable à celui d’un liquide.
Dans cette partie du tp nous pouvons observer les phénomènes
rencontrés lors de la fluidisation d’un lit de particules et de déterminer
graphiquement Umf , Hf , ∆Pmf .
Soit un lit de particules solides (poudre de marbre) au-dessus d’un
distributeur (3% vide), au sein d’une colonne cylindrique de diamètre
D=14.4 cm, une hauteur de 100 cm est équipée de six prises de
pression permettant de suivre l’évolution de la perte de charge à
travers le lit de particules. Ces prises de pression sont reliées à un
manomètre différentiel vertical. Un fluide ascendant (air) circule à
travers le milieu poreux.
Manomètre :
Est un instrument servant à mesurer une pression.
Indice de Carr :
Est une grandeur physique sans dimension qui caractérise l’aptitude à
la compressibilité d’une poudre ou d’un matériau granulaire. Cet
indice a été défini par le pharmacien Charles Jelleff Carr.
Indice de Hausner :
Est une grandeur physique sans dimension qui caractérise l’aptitude à
l’écoulement d’une poudre ou d’un matériau granulaire. Cet indice a
été défini par le métallurgiste des poudres autrichien Henry
H.Hausner.

Partie expérimentale
1. Calcule de la masse volumique non tassée :
M 11.8
Exemple du calcul : ρa = V = 10 = 1.18 g/cm3 avec 1ml = 1cm3

Essai V (ml) M (g) ρa (g/cm3) ρa (g/cm3) moy

1 10 11.8 1.18 1.207

2 10 12.1 1.21
3 10 12.3 1.23

2. Calcule de la masse volumique tassée :


Essai V (ml) M (g) ρa (g/cm3) ρa (g/cm3) moy

1 10 16.9 1.69 1.717

2 10 17.4 1.74
3 10 17.2 1.72

3. Calcule de la masse volumique apparente :


Essai V (ml) M (g) ρa (g/cm3) ρa (g/cm3) moy

1 10 16 1.6 1.597

2 10 15.8 1.58
3 10 16.1 1.61

4. Calcule de la porosité :
Mtotale = Mpoudre + Meau
Meau = Mtotale - Mpoudre
Meau = 20.56 - 16.2 = 4.36 g
Meau Meau 4.36
ρeau = Veau donc Veau = ρeau = 1 = 4.36 ml car 1000 kg/m3 = 1 g/ml
Essai Vpoudre (ml) Mpoudre (g) Mtot (g) Meau (g) ρeau (kg/m3) Veau (ml)
1 10 16.2 20.56 4.36 1000 4.36
2 10 16.27 20.7 4.43 1000 4.43
3 10 16.18 20.42 4.24 1000 4.24

∆V(ml) Vvide(ml) ε εmoy ρA (g/cm3) ρs (g/cm3) ρs moy (g/cm3)

1 3.36 0.37 0.37 1.62 2.57 2.573

1 3.43 0.38 1.627 2.582

1 3.24 0.36 1.618 2.568

Vvide = Veau - ∆V = 4.36 – 1 = 3.36 ml


v vide 3.36
ε= vt−∆ v = 10−1 = 0.37
mpoudre 16.2
ρa = vpoudre = 10 = 1.62 g/cm3
ms
ρs = vs donc ρapp = ρs (1- ε) + ρf ε
avec ρf = ρair = 1.255 10-3 g/cm3
ρapp−ρf ε 1.62−0.001255 ×0.37
ρs = 1−ε = 1−0.37 = 2.57 g/cm3
5. Calcule de l’ongle d’écoulement :
2h 4.7 ×2
tang (α ¿= d = 8.3 = 1.133
α ( ° ) moy
Essai h 2h d tang(α ¿ α (°)

1 4.7 9.4 8.3 1.133 48.57 48.24

2 4.8 9.6 8.6 1.116 48.14


3 4.5 9 8.1 1.111 48.01
6. Explication de l’influence de ces paramètres sur l’écoulement de
particule solide :
Indice de Carr :
ρaérée 1.207
C = 100 - (1 - ρtassée ) = 100 (1 - 1.717 ) = 29.703
28 < 29.703 < 35 écoulement faible (mauvaise coulabilité)

Indice d’Hausner :
100
H = 100−C = 1.423 >1.4 coulabilité médiocre (mauvaise
écoulement mais bonne compressibilité et cohésion)
Angle de Talus :
α =48.24
35 < 48.24 < 50 écoulement médiocre

La fluidisation :

Q = U.A
π
Q = U. 4 d2
Avec d = 0.144 m
Donc U = 4Q/ π d2 = (4 × 43) / ( π (0.144)2) = 0.00264 m/s
∆P = ρeau g ∆h = 1000 * 9.81 * 0.7 * 10-2 = 68.67 Pa
Q (ml/s) U (m/s) ∆h (cm) ∆P (Pa)
43 0.00264 0.7 68.67
64 0.003931 1.5 147.15
87 0.005344 2.5 245.25
98 0.00602 2.9 284.49
121 0.00743 4 392.4
132 0.008109 4.7 461.07
142 0.009399 5.6 549.36
153 0.010075 6.5 637.65
164 0.011365 7.1 696.51
185 0.012040 9.1 892.71
196 0.012716 10 981
207 0.013638 11.8 1157.58
222 0.0142525 9 882.9
244 0.015665 7.4 725.94
255 0.016341 8.5 833.85
266 0.017692 8.6 843.66
288 0.018368 8.6 843.66
299 0.01972 8.6 843.66
321 0.020395 8.6 843.66
332 0.021071 8.6 843.66
343 0.0217 8.6 843.66
354 0.02179 8.6 843.66
365 0.022423 8.5 833.85

Diamètre des particules dp = 40 µm


ρs = 2753 kg/m3
Diagramme de Geldart : (ρs - ρf) = f (dp)

ρs – ρf = 2573 - 1,2 = 2571.8

= 2.5718 * 103 kg/m3

La classe de la poudre selon la classification de Geldart : groupe A :


fluidisation facile (poudre extensible)
Détermination des vitesses :
Méthode 1 : graphique Ut1 = 0.126 m/s
Ut2 = 0.0281 m/s

Méthode 2 : expérimental


¿
∆P 150(1−Ɛ )2∗Uf ∗U 1.75(1−Ɛ )
Z = Ɛ¿
+ Ɛ 3 dψv ……..(1)

∆P
Z
= A*Uf + B*Uf2

Calcule de Ɛ
Ms = ρs (1-Ɛ) s h
Ms = ρs (1-Ɛ) vlit
Ms 2.76
1- ƿ s Ɣ cit =Ɛ Ɛ=1- 1.595∗103∗2573
Ɛ = 0.349

Donc
150 ( 1−0 .349 )2∗(1 . 85∗10−5)
A= = 5.234 * 105
0 .3492∗(40∗10−7)

∆P
Z
= (ρs-ρf) (1-Ɛ) g ……..(2)

(1) = (2)
5.234 * 105 Ut2 + 1.72 * 10 7 Ut-16424.3 = 0
Equation du 2ème ordre
Ut1 = -32.58 m/s
Ut2 = 9.4 * 10-4 m/s
Umax :
ƿf ∗U∗dp
Re = Uf

X = C * Re
3
4 ƿf ( ƿs − ƿf ) g( dp)3 4∗1.2∗( 2573−1.2 ) 9.81∗( 40∗10−6 )
X= X=
3 Uf 3 3(1.85∗10−5)2

X = 4.19 * 10-4 < 24 et Re <1


Régime de stockes
a = 24
n=1
4 d n+1∗g∗( ƿ s− ƿ f )
Ut =
3 ƿ f n−1 A U t n

4 d2 +1∗g∗( ƿ s− ƿ f )
Ut = = 0.121 m/s
3∗A∗U t n
Conclusion :

La fluidisation consiste à faire passer une phase fluide (très


souvent un gaz) à travers un lit de particules.
Le terme fluidisation vient du fait que la suspension gaz/solide
est amenée dans un état semblable à celui des fluides, bien que
les particules soient relativement libres de leurs mouvements.
C'est un principe qui a des applications techniques important en
industrie et pour l'incinération de boues résiduaires ou d'autres types
de déchets.
On a calculer plusieurs paramètres des particules solides, puis on a
appliqué la phénomène la plus utilisée dans les industries qui est la
fluidisation et on a fait la différence entre la théorie et l’expérimentale,
et toujours y a un écart entre aux, a cause des erreurs lors de travail.

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