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CHAPITRE I
OPERATION SUR LES SOLIDES
1
MPD
1 - INTRODUCTION
Dans toute les opérations chimiques ou pétrochimique nous rencontrons l’écoulement des
fluides à travers les milieux poreux, dans ce cas la majorité des opérations industrielles font
l’appel à la présence au moins deux phases (S-L, S-G) l’une des phases est stationnaire et
l’autre est en mouvement ces opérations ont pour but l’amélioration de transfert de
mouvement ou bien de chaleur : Le but du module est la compréhensions- des phénomènes-
- d’écoulement bi phasique.
2
MPD
Une dispersion est caractérisée par un facteur β qui représenté la fraction volumique occupé
par la dispersé.
𝒗𝒐𝒍𝒖𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝝋 𝒅𝒊𝒑𝒆𝒓𝒔é𝒆
β= 𝒗𝒐𝒍𝒖𝒎𝒆 𝒓é𝒆𝒍 𝒐𝒖 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍
1. β < 0.05 : Les bulles ont peu d’influence les unes par rapport aux autres, c’est le
mouvement d’une particule dans un milieu infini exemple: nuage.
2. β > 0.05 : Il faut tenir compte des chocs internes exemple : mousse.
3. β > 0.75 : Emulsion ; c’est un cas particulier exemple : l’eau - l’huile.
Vs = f (VT)
Vs = VT -Vv = VT - ԐVT.
Vs = (1- Ԑ)VT
Vv=f (VT)
𝑽𝒗
Ԑ = = 𝑽𝑻 VV= Ԑ.VT
III.2- SURFACE SPECIFIQUE DE LIT: C’est le rapport entre la surface et le volume
[m‾¹], donc :
𝐴 𝐴(1−Ԑ)
alit = = = ag (1-Ԑ) a lit = ag (1-Ԑ)
𝑉𝑇 𝑉𝑠
3
MPD
A b
Soit un grain de forme quelconque qu’on veut caractériser par une dimension, pour cela
certaines méthodes directes donnent le diamètre des particules exemple: tamisage. Par
contre la sédimentation, la filtration sont des méthodes indirectes qui nous donnent des
grandeurs liés soit au volume soit à la surface des particules, ces méthodes conduisent à
introduire à la notion de la sphère équivalente à la particule.
Soit une particule quelconque.
Ap : surface externe de la particule, cette particule est non poreuse.
Vp : volume de la particule.
4
MPD
Donc:
𝟑 𝟔.𝐕𝐩
dv = √
𝛑
𝐀𝐩
dA= √
𝝅
fluide.
𝑑² 𝟒𝜴
𝛺 = 𝜋𝑅² = 𝜋 dc= √
4 𝝅
𝑨𝐩 𝝅𝒅𝟐𝑨 𝒅𝟐𝑨
On a: ap = = 𝝅 𝟑 =𝟔 .………..… 𝟏
𝑽𝐩 𝒅 𝒅𝟑𝑽
𝟔 𝑽
D’autre part on a:
𝑨 𝟒 𝝅 𝑹² 𝟑 𝟔
ap = 𝐚𝐬𝐩𝐡 = = 𝟒 = 𝒅 = ….………..𝟐
𝑽 𝝅𝑹³ (𝟐) 𝒅𝐬𝐬
𝟑
𝒅𝟐𝑨 𝟔 𝒅𝟑𝑽
1= 2 ↔ 𝟔 = dss =
𝒅𝟑𝑽 𝒅𝐬𝐬 𝒅𝟐𝑨
5
MPD
ΨA Ψv
1 0
Forme spécifique
Exemple:
Une colonne de 50 cm de diamètre contient un empilage désordonné d’anneaux Raching de
2,5 cm de diamètre de 5 cm de la hauteur et de 0.4 cm d’épaisseur, sur une hauteur de 2 m.
la masse volumique globale du lit est de 1200 kg/m³.
1- Calculer les diamètres des sphères équivalents de même, volume, surface externe,
surface spécifiques des particules.
2- Calculer les facteurs de sphéricité des particules par rapport au volume et au surface.
Solution:
1- Calcul des diamètres de sphère équivalents de même:
Volume:
4 4 d3 πdV3
Vp = Vsph = π. R3 = .π =
3 3 8 6
6
MPD
3 6Vp
dv = √ ; 𝑉p =?
π
π.h
Vp = πR22 . h − π. R21 . h = (d22 − d12 )
4
3,14 ₓ 5
= [(2,5)² − (1,7)²]
4
3 6 ₓ13,17.10‾⁶
dv = √ dv= 0,029 m
3,14
Surface:
Ap
dA = √ ; Ap =?
π
π
Ap = π(d2 + d1). h + 2 ( ) ( d22 − d12 ) Ap = 0,0071m²
4
Ap 0,0071
dA = √ =√ dA = 0.047m
π 3,14
Surface spécifique:
3
𝑑𝑉 (0,02)³
𝑑𝑆𝑆 = = 𝑑𝑠𝑠 = 0,01 m
d2A (0,04)²
𝐴sph
Ψv = avec 𝐴sph = 𝜋𝑑𝑉2 = 3,14(0,02)2 = 0,0026 𝑚²
𝐴𝑃
0,0026
Ψv = Ψv = 0,37
0,07
𝑉sph 4 𝜋
ΨA = et 𝑉sph = . 𝜋𝑅³ = 𝑑𝐴3 = 5,4 . 10‾5 𝑚³
𝑉𝑝 3 6
ΨA = 4,15
7
MPD
V- ANALYSE GRANULOMETRIQUE
8
MPD
Suivant les dimensions maximales des morceaux à concasser et à broyer, on distingue les
stades suivants de la destruction des roches:
1. Concassage grossier (primaire): de 1200-500 à 350-100 mm;
2. Concassage secondaire (intermédiaire): de 350-100 à 100-40 mm;
3. Concassage fin: de 100-40 à 30-10 mm;
4. Broyage préalable: de 30-10 à 6-2 mm;
5. Broyage fin: de 6-2 à1-0,5 mm;
6. Broyage surfin: de 1-0,5 à 0,1-0.005 mm.
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𝑷 𝑲𝑩
= ; KB : constante de Bond.
𝒎 √𝑫𝑷
L'expérience montre que ces formules sont valables pour les limites suivantes:
10
MPD
Exemple:
Una matériau est broyé de tel maniéré que le diamètre moyen est réduit de 50 à 10 mm
avec consommation d’énergie de 13 kW/(Kg/s) en utilisant la loi de Rittinger :
- Déterminer la consommation de l’énergie nécessaire pour broyer le même matériau de
diamètre moyen 75 mm à un diamètre de 25 mm.
Solution :
1 1 1 1 1 1
𝑬𝟏 = ( − ) → 𝐾= ( − )
𝐾 𝐿2 𝐿1 𝐸1 𝐿2 𝐿1
1 1 1 𝐾𝑔 1 1 1
A.N: 𝐾 = (
13 10.10‾³
−
50.10‾³
) = 6,15 ( 𝑠 )⁄𝑘𝑊. 𝑚 → 𝐸2 = ( −
𝐾 𝐿2 𝐿1
)
1 1 1 𝑘𝑔
A.N: 𝑬𝟐 = ( − ) 𝐸2 = 4,33 𝑘𝑊/( ).
6,15 25.10‾³ 75.10‾³ 𝑠
a b c
Surfaces tamsantes: a – trous carrés; b- trous carrées en diagonale; c -trous ronds;
VII.2- TAMISAGE
Ø1
Ø2
Ø3
Ø4
Tamis
Tamisseus
es
11
MPD
Bien que cette méthode soit l’une les plus anciennes et aussi l’une les plus largement
utilisé, elle permet de séparer les particules en catégorie d’après leur taille sans tenu compte
à ces propriétés (nature du matériau). L’opération consiste à placer un échantillon de
poudre sur un tamis à des ouvertures de taille déterminée.
Ø1+Ø2
Ou : deq = ; Ø2 < deq < Ø1
2
Toutes les opérations de tamisage sont influencées par les facteurs suivants:
1- Forme des ouvertures;
2- Chargement des tamis;
3- Méthode et vitesse d’agitation ou de vibration;
4- Durée de l’opération;
5- Forme des particules.
VII.2.1- Efficacite d’un tamisage
L’efficacité d’un tamisage industriel est la mesure de succès du tamis à séparer le matériau,
donc on peut définir l’efficacité comme étant le produit de deux fractions celle du matériau
désiré obtenu avec celle du matériau non désiré obtenue et éliminé.
ET = Xmdo . Xmndo
R.XR
XA : fraction massique du matériau désiré obtenu dans l’alimentation A;
XP : fraction massique du matériau désiré obtenu dans le produit P;
XR : fraction massique du matériau désiré obtenu dans le rejet R.
12
MPD
Le bilan : A= P+R
AXA = PXP + RXR
On a : R = A - P et P = A - R.
Xmdo = ?
AXA = PXP + (A-P)XR
A (XA – XR) = P (XP – XR)
𝑷 𝐗 𝐀 −𝐗 𝐑
→ =
𝑨 𝐗 𝐏 −𝐗 𝐑
Xmndo = ?
AXA = (A-R) XP +RXR
A (XA – XP) = R (XR – XP)
𝑅 XA −XP
→ =
𝐴 XR −XP
d’ou:
𝑹(𝟏−𝐗 )
𝐑 ( 𝐗𝐀 −𝐗𝐏 )(𝟏−𝐗𝐑 )
Xmndo = 𝑨(𝟏−𝑿𝐀) = ( 𝐗𝐑 −𝐗𝐏 )(𝟏−𝐗𝐀 )
Alors
(𝐗 𝐀 −𝐗 𝐑 )(𝐗 𝐀 −𝐗 𝐏 )(𝟏−𝐗 𝐑 )𝐗 𝐏
ET = Xmdo . Xmndo =
(𝐗 𝐏 −𝐗 𝐑 )(𝐗 𝐑 −𝐗 𝐏 )(𝟏−𝐗 𝐀 )𝐗 𝐀
En fin :
(𝑿𝑨 −𝑿𝑹 )𝑿𝑷 (𝑿𝑷 −𝑿𝑨 )(𝟏−𝑿𝑹 )
ET =
(𝑿𝑷 −𝑿𝑹 )²𝑿𝑨 (𝟏−𝑿𝑨 )
Remarque: ET décroît si le tamis est fait trop rapidement ou encore trop lent, et si le
matériau est humide.
VII.2.2- Représentation graphique des résultats
Les résultats obtenues par tamisage peuvent être présenté sur différents diagrammes, ou en
portant en abaisse la limite de la classe considérée et on ordonnée le % en masse ou en
nombre des individus de la classe considérée dans l’échantillon.
a- Diagramme des pourcentages commutatifs et différentiel
On a : Ø₁> Ø₂> Ø₃> Ø₄> Ø₅. et mT = m₁+ m₂ + m₃ +m₄+ m₅.
13
MPD
Les méthodes qui on vient de voir peuvent calculer le diamètre moyen de l’échantillon soit
à la masse globale pour chaque classe des particules, ou bien au nombre des particules dans
chaque classe.
∑ 𝐦𝐢.𝐝𝐢
dm = ∑ 𝐦𝐢
Avec :
di : Ø moyen pour la classe i.
mi : Poids des particules de la classe i.
dm : Ø moyen de l’échantillon.
∑ 𝐧𝐢.𝐝𝐢
dn = ∑ 𝐧𝐢
Avec:
ni : nombre des particules.
dn : Ø moyen de l’échantillon.
14
MPD
CHAPITRE II
15
MPD
FT
R
Soit un obstacle placé dans un fluide, les forces exercées par le fluide sur l’obstacle sont de
deux sortes :
1) Résistance de frottement liée à l’aire de la paroi, à la viscosité et la turbulence
générale du fluide.
2) Résistance de forme d’obstacle.
Production de force de trainage (FT).
Avec : FT= CD.A.K.
𝑼𝑻 .𝒅𝒑 .𝝆𝒇
a. Régime laminais de STOCKES: Rep < 1 avec: Rep = 𝝁𝒇
16
MPD
1 2
La relation : FT = 𝜌 .CD.UT
2 𝑓
.A reste toujours valable mais introduisant un
𝟏
coefficient de sphéricité relatif. FT = 𝝆𝒇 .CD.UT2.A.Ψ
𝟐
FT R
17
MPD
à l’ on a: ∑𝐹 = 0
P + R + FT = 0
P – R - FT = 0
ms.g - mf.g = FT
(s. Vs –f. Vf) g = FT et Vs = Vf (volume du solide = volume du liquide
écarté)
𝜋
(s – f) 𝑑𝑝3 𝑔 = 𝐹𝑇 = 𝐴. 𝐾. 𝐶𝐷
6
𝜋 3 𝜋𝑑𝑝 ³ f . UT2
(s – 𝑓 ) 𝑑𝑝 𝑔 = . 𝐶𝐷
6 4 2
𝟐𝟒 𝟐𝟒.𝝁𝒇
Pour le régime laminais de Stockes on a: CD = =
𝑹𝐞𝐩 𝑼𝑻 .𝒅𝒑 .𝝆𝒇
𝑑p f 24 .µf
(s –f) .𝑔 = 𝑈𝑇2 .
6 8 𝑈𝑇 .𝑑p.f
(𝐬 –𝐟)𝐠.𝒅𝐩
UT= √ 𝟎,𝟑.𝐟
𝟒 𝒅𝒏+𝟏
𝒑 𝐠.(𝐬 –𝐟 )
𝑼𝟐−𝒏
𝑻 =
𝟑 𝒂.µ𝒏 𝟏−𝐧
𝒇 .𝛒𝐟
𝐊𝐠
Rep = 0,1 ; 𝝆𝒔 = 𝟐𝟕𝟓𝟎 ; µf = 10‾³ pas
𝐦𝟑
18
MPD
Solution:
𝑑p².9,8.(2750 – 1000)
= = 9,527.10⁵𝑑p²…………………………….…1
18 .10‾3
D’autre part on a :
𝑼𝑻 .𝒅𝒑 .𝝆𝒇 Rep .µ𝑓
Rep = U T=
𝝁𝒇 ρf .𝑑p
0,1.10‾3 1
UT = =10‾⁷ …………………..………………………….….…2
1000.𝑑p 𝑑p
1
1=2 9,527.10⁵ dp² = 10‾⁷. dp = 4,717.10‾⁵ m
𝑑p
𝛒𝐚 = 𝛃. 𝛒𝐬 + (𝟏 + 𝛃)𝛒𝐟
Avec β : La fraction volumique de la phase dispersée.
b) La viscosité apparente:
VAND a démontré que: µ𝐚 = µ𝐟 .e⁽KB⁾ 2,4 < K< 6
Si K= 4,2 pour STEINOUR.
19
MPD
Donc l’expression générale avec les nouvelles propriétés (ρa , µa ) est comme suit:
𝟒 𝒅𝒏+𝟏
𝒑 𝐠.(𝐬 –𝐚 )
𝑼𝟐−𝒏
𝒄 =
𝟑 𝒂.µ𝒏 𝟏−𝐧
𝒂 .𝛒𝐚
Le rapport de Uc à UT est:
𝑼 𝟐−𝒏 (𝟏 – 𝛃)𝐞−𝟒,𝟐.𝒏.ß
[ 𝑪] = 𝟏−𝐧
𝑼𝑻 [𝛃𝛒𝐬 +(𝟏 – 𝛃)𝛒𝐟 ]𝟏
20
MPD
CHAPITRE III
21
MPD
QV
𝑃1
1 = 1 +
𝜌g
L
𝑃2
2 = 2 +
𝜌g
Soit une conduite de section A () contenant un lit poreux de hauteur L à travers lequel
circule un débit Qv de viscosité µ. DARCY a observé que le débit volumique est
proportionnelle () à la section de la conduite et à la différence entre les hauteurs
piézométriques et inversement a la hauteur de la conduite c.-à-d.
𝑨.∆∅
Qv = ₒ.
𝑳
𝑸𝐯 ₀.∆∅
𝐯𝐒 = =
𝑨 𝑳
22
MPD
Ou : vs : vitesse superficielle.
ₒ : perméabilité m/s
K : c tem²
G : accélération de la gravité m/s².
µ : viscosité dynamique kg/m.s
𝑨.∆∅ 𝝆𝐠 𝑨.∆∅
Qv = ₒ. = k. .
𝑳 µ 𝑳
𝐐𝐯 𝐤.𝝆𝐠 ∆𝑷
→ = .(∆+ )
𝑨 µ.𝑳 𝝆𝐠
𝐐𝐯 𝐤.∆𝐏 𝐕𝐬 𝐤.∆𝐏
Vs= = Vi = =
𝐀 µ.𝐋 .µ.𝐋
23
MPD
QV
dp
ZP
Z
2émecas assimilé
1er cas réel
µ : viscosité dynamique.
dc : diamètre de la colonne.
L : longueur de la colonne.
π.dc²
∆P 128. µ. S. s 128. µ. 4 . s
= =
L π. d4C π. d4C
∆𝐏 𝟑𝟐.µ.𝐬
= Pour le système réel (1 er cas)
𝐋 𝐝𝟐𝐂
∆𝐏 𝟑𝟐.µ.𝐕𝐦𝐩.Ɣ
=
𝐙𝐩 𝐝𝐩²
dh = ? ; mp =?
∆P
Pour calculer (perte de charge) il faut déterminer
Zp
24
MPD
𝜋d ²
.VT Np. 4h .Zp dh
1/2 = = =
Aréel Np.𝜋dh .Zp 4
4.VT 4 4
dh = = Aréel =
Aréel 𝑎lit
VT
𝟒
𝐝𝐡 =
𝐚𝐠(𝟏 − )
A
D’après 2 on a : Np = ; 𝐴 =?
𝜋dR.Zp
4
Et d’après 3 on a : A = VT . dh
𝟒.𝐕𝐓 𝟒.𝐕𝐓
→ 𝐍𝐩 = =
𝝅𝐝𝐑².𝐙𝐩 𝝅𝐝𝐑².𝐓.𝐙
25
MPD
∆𝑃 32.µ.Vmp .Ɣ
=
𝑍 𝑑p²
∆𝑃 32. µ. Ɣ Vs. T
= 16² .
𝑍
ag²(1−)²
∆𝑃 2.µ.Ɣ.ag²(1−)²Vs.T
=
𝑍p ³
∆𝑃 µ. ag²(1 − )²
= 2. Ɣ. T² . Vs
𝑍 ³
∆𝑷 µ.𝐚𝐠 𝟐 (𝟏−)𝟐
= 𝒉𝑲 𝐕𝐒 Equation de KOZENY en régime laminaire.
𝒁 𝟑
Remarque: Pour de lit de particules de > 0.7 le modèle de KOZENY n’est plus valable.
𝐁.𝐓³
𝒉𝑩 =
𝟖.𝛌
26
MPD
RL RT
∆𝑷 µ(𝟏−)² 𝟏,𝟕𝟓.𝛒(𝟏−)
= 150 . 𝐕𝐒 + 𝐕𝐒𝟐
𝒁 𝐝𝐬𝐬².³ 𝐝𝐬𝐬 .³
∆𝑷
𝒁
KOZENY
BUREK
𝐕𝐒
Remarque: La relation d’hergun rende compte non seulement de la chute de pression dans
les lits poreux fixe ; mais aussi à la chute de pression dans les lits libre exp : lit fluidisé.
∆𝑷 𝐝𝐬𝐬 . 𝟐³ µ (𝟏 − )
= 𝟏𝟓𝟎 + 𝟏, 𝟕𝟓
𝒁 𝟐(𝝆𝐕𝐬𝟐 ) (𝟏 − ) 𝐝𝐬𝐬. 𝝆. 𝐕𝐬
27
MPD
Des vapeurs hydrocarbures sont craqués dans un réacteur catalytique constitué d’un
garnissage ou les grains de forme cubique de cote a= 0,5cm ; 𝝆𝒔 = 𝟓𝟎𝟎𝐤𝐠/𝐦³ , 𝝆𝒍𝒊𝒕 =
𝟑𝟎𝟎𝐤𝐠/𝐦³. La section droite du réacteur est 1m² et la couche du catalyseur à une
profondeur de 1,8m.
1°/ Calculer le volume Vp ; la surface Ap et la surface spécifique ag.
2°/ Calculer les diamètres des sphères équivalentes dv, dA, dg.
3°/ Démontrer que : 𝛙𝐠 . 𝛙𝟐𝐀 = 𝟏 et 𝛙𝟑𝐕 . 𝛙𝟐𝐀 = 𝟏
4°/ Calculer les pertes de charge subit au passage d’un gaz à travers la couche ou VS =
0,9m/s.
Avec : 𝛒𝐟 = 𝟎, 𝟏𝟒 𝐤𝐠/𝐦𝟑 , µ = 𝟎, 𝟎𝟏𝟓. 𝟏𝟎‾³𝐤𝐠/ 𝐬. 𝐦
5°/ calculer le facteur de frottement.
Solution:
Vp = a³ = (0,5.10‾²)3 = 0,125.10‾⁶ m³
Ap 6
ag = = = 12.10² m‾ 1
Vp a
𝟑 𝟔𝐕𝐩 3 6 3 6
dv = √ = = √ 𝑎³ = 𝑎 √ = 6,2.10‾³𝑚
𝛑 π π
𝐀𝐩 6a² 6
dA = √ =√ = 𝑎√ = 6,9.10‾³m
𝛑 π π
𝐝𝐯³
dg = dss = = a = 0,5.10-2m
𝐝𝐀²
28
MPD
𝜋 𝜋
𝑑g³ 𝑎³ 𝜋
6 6
= = =
Vp 𝑎³ 6
𝜋 𝜋 6
3 (𝑎√ )³
𝑑𝐴 6 𝜋 6 6
= 6
= = √ = ( )1/2
Vp 𝑎³ 𝜋 𝜋
𝜋 6
Alors : 𝛙𝐠 . 𝛙𝟐𝐀 = . (√ )² = 1.
6 𝜋
3 6
2
𝜋𝑑𝑉 𝜋(𝑎 √ )2 𝜋
π
= = = ( )1/3
Ap 6𝑎² 6
3 𝜋 6 𝜋 6
𝛙𝟑𝐕 . 𝛙𝟐𝐀 = ( √ )³. (√ )² = . =1
6 𝜋 6 𝜋
Vs.dss.ρf
Rep= ? Rep =
µ(1−)
= ? (Porosité)
mT = mf+ ms
ρT . VT = 𝜌𝑓 . Vf + 𝜌𝑠 . Vs
ρlit . VT = ρ𝑠 (1 − ). VT + ρ𝑓 . . VT
𝝆𝐥𝐢𝐭 − 𝝆𝒔
=
𝝆𝒇 − 𝝆𝒔
300 − 500
= 0,74 − 500 = 0.4
0.9∗0.5.10‾²∗0,74
Rep = = 370 Rep > 10 (RT)
µ(1−0.4)
29
MPD
∆𝑷 𝟏,𝟕𝟓.𝛒(𝟏−) ∆𝑷
= 𝐕𝐒𝟐 ; = [pas/m]
𝒁 𝐝𝐬𝐬 .³ 𝒁
II- DISPERSION
Le bilan de matière pour le constituant i dans un élément de volume dVc de la colonne, qui
décrit le phénomène de transfert intergranulaire au sein du lit s’écrit:
dVc
CiS
E
Ci
Grain
𝐅𝐥𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐢 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐚𝐧𝐭 𝐅𝐥𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐢 𝐬𝐨𝐫𝐭𝐫𝐚𝐧𝐭 𝐃é𝐛𝐢𝐭 𝐝′ 𝐚𝐜𝐮𝐦𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧
[ ] =[ ] +[ ]
à 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐥𝐚 𝐬𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐳 à 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐥𝐚 𝐬𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐳+𝐝𝐳 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐯𝐨𝐥𝐮𝐦𝐞
Le flux axial de matière qui entre à travers la section au point z est donné par :
𝛛𝐂𝐢
[𝐮𝛆𝐂𝐢 − 𝐃𝐋 𝛆 ] (Diffusion + Dispersion axiale)
𝛛𝐳 𝐳
Le flux axial de matière qui sort à travers la section au point z+dz est donné par :
𝛛𝐂𝐢
[𝐮𝛆𝐂𝐢 − 𝐃𝐋 𝛆 ]
𝛛𝐳 𝐳+𝐝𝐳
L’accumulation du constituant i à l’intérieur du volume élémentaire est donnée par :
𝝏𝐂𝐢
𝜺
𝝏𝒕
Le bilan par unité de volume s’écrit alors :
𝛛𝐂𝐢 𝛛𝐂𝐢 𝝏𝐂𝐢
[𝐮𝛆𝐂𝐢 − 𝐃𝐋 𝛆 ] = [𝐮𝛆𝐂𝐢 − 𝐃𝐋 𝛆 ] +𝜺 𝒅𝑽
𝛛𝐳 𝐳 𝛛𝐳 𝐳+𝐝𝐳 𝝏𝒕
Après simplification, on obtient l’équation de la distribution de la concentration du
constituant i.
𝝏𝐂𝐢 𝛛𝐂𝐢 𝛛 𝟐 𝐂𝐢
𝛆 + 𝐮𝛆 = 𝐃𝐋 𝛆 𝟐
𝝏𝒕 𝛛𝐳 𝛛𝐳
30
MPD
Nu = 2 + 0.6Pr1/3 Gr1/4
Gr : Number de Grashof.
Les résultats pour les lits garnis sont beaucoup plus difficiles à obtenir pou cela les résultats
31
MPD
Garnissage
32
MPD
Les particules solides qui sont retenues sur la surface filtrante forment un dépôt, désigné
sous le nom gâteau.
A l'échelle laboratoire, la filtration est généralement mise en œuvre dans des cellules selon
la technique utilisée (filtration gravitaire, filtration sous pression et filtration sous vide).
Dans l'industrie, la filtration est mise en œuvre dans diverses machines et sous différentes
conditions opératoires : Les filtres sous pression (filtres presses, à plateaux), les filtres sous
vide (rotatifs, buchner).
* termes :
Milieu filtrant : milieux poreux.
Support (toile, grille, membrane).
Filtrat : liquide récupéré après filtration.
Gâteau : couche formée par les particules solides après filtration.
Filtre : toute la machine.
Suspension
Gâteau P2
Toile filtrante P1
(support) P0
Filtrat
Les lois de la filtration sont obtenues à partir de l’équation de DARCY, qu’on applique sur
une couche élémentaire de gâteau d’épaisseur dz.
Les hypothèses sont:
* Le régime laminaire.
33
MPD
𝒌 ∆𝑷
A partir de DARCY on a : Vs =
µ 𝒁
RG RG
𝐚𝐠 𝟐 (𝟏−)𝟐 𝐙
RG = 𝒉𝑲 . ³
34
MPD
∆𝑷
L’équation générale de la filtration est: 𝐕𝐬 = (𝑹 ).µ.
𝑮 +𝐑 𝐦
𝑑𝑉 .³ ∆𝑷 𝐖.𝐋 .𝐕
1=2 = et L = Z = (𝟏−𝑾)
𝑑𝑡 𝟓.µ.𝐚𝐠 𝟐 (𝟏−)𝟐 𝑳 𝐒 (𝟏−).
𝑑𝑉 . ³ ∆𝑷
= 𝐖.𝐋 .𝐕
𝑑𝑡 𝟓. µ. 𝐚𝐠𝟐 (𝟏 − )𝟐
(𝟏−𝑾)𝐒 (𝟏−).
35
MPD
𝟓.𝐚𝐠 𝟐 (𝟏−).𝛒𝐋
On note que : La résistance spécifique =
𝟑 𝛒𝐬
𝑑𝑉 2 . ∆𝑷
= 𝐖
𝑑𝑡 µ. 𝛂 𝑽
(𝟏−𝑾)
Par l’intégration de l’équation on a :
𝑽
𝟐 . ∆𝑷 𝒕
∫ 𝑽𝒅𝑽 = ∫ 𝒅𝒕
𝟎 𝟎 µ. 𝛂 𝑾
Cas ∆P = constante.
𝑽𝟐 𝟐 . ∆𝑷 𝑽𝟐 µ.𝛂.𝑾
= 𝒕 𝒕= ( )𝒕
𝟐 µ.𝛂 𝑾 𝟐 𝟐 .∆𝑷
𝒅𝑽
D’autre part on a: QV = .VS = puisque V =f(t)
𝒅𝒕
𝟏 𝒅𝑽
VS = ……………………………………………..........2
𝒅𝒕
𝟏 𝒅𝑽 ∆𝑷 ∆𝑷
1= 2 VS = = (𝑹 =
𝒅𝒕 𝑮 +𝐑 𝐦 ).µ ( ∝
𝐌
+𝐑 𝐦 ).µ
𝟏 𝒅𝑽 ∆𝑷
Donc : = …………..……………….….…3
𝒅𝒕 ( ∝
𝐌
+𝐑 𝐦 ).µ
𝑽.𝑾 µ 𝒅𝑽
D’après l’équation 3 ; ∆𝑷 = ( ∝ + 𝐑𝐦 ) . . ………………..4
𝒅𝒕
36
MPD
𝑾. 𝑽 µ 𝑽 𝑾. µ 𝐑𝐦. µ
∆𝑷 = ( ∝ + 𝐑𝐦 ) . . = ( ∝ 𝟐 . 𝐕𝟐 + 𝐕)
𝒕 .𝐭 . 𝐭
𝑾.µ 𝐑 𝐦 .µ
∆𝑷 = ( ∝ 𝟐 . 𝐐𝐕 𝟐 . 𝐭 + 𝐐𝐕 )
𝑾. µ µ. 𝐑 𝐦
𝒅𝒕 =∝ . 𝑽. 𝒅𝑽 + . 𝒅𝑽
𝟐 . ∆𝑷 . ∆𝑷
à t = 0 , V =0
𝒕 𝑽 𝐕
𝑾. µ µ. 𝐑 𝐦
∫ 𝒅𝒕 =∝ 𝟐 . ∫ 𝑽 . 𝒅𝑽 + . ∫ 𝒅𝑽
𝟎 . ∆𝑷 𝟎 . ∆𝑷 𝟎
𝑾. µ µ. 𝐑 𝐦
𝒕 =∝ . 𝑽𝟐 + .𝑽
𝟐. 𝟐 . ∆𝑷 . ∆𝑷
4E+05
3E+05
𝑾.µ
2E+05 ∝
𝟐.𝟐 .∆𝑷
µ.𝐑 𝐦
1E+05
.∆𝑷
37
MPD
Le modèle basé sur l'équation de Ruth est largement utilisé pour la caractérisation des
gâteaux de filtration et son domaine de validité est limité.
38
MPD
CHAPITRE IV
FLUIDISATION
39
MPD
I- DEFINITION
La fluidisation c’est la mise en suspension le solide en mouvement sous l’effet
d’écoulement du fluide.
*On note qu’aussi dans la fluidisation.
- La porosité variable.
- La hauteur du lit variable.
- Il ya une possibilité que le mélange de solide de différent taille.
Sortie
Grille supérieur
Garnissage
Grille inferieur
(distributeur)
Fluide
40
MPD
ce cas le système se comporte de la même manière avec les liquides et les gaz, ou la perte
de charge atteint son max est reste constante.
Lit transportée: Si on augmente la vitesse du fluide ont plus les particules sont
entrainée et transportées le long de la colonne.
Remarque: Il existe généralement une distinction assez nette entre le comportement des
deux systèmes. Avec un liquide, le lit continue se dilater en fonction de la vitesse et il
conserve son caractère uniforme, le degré d'agitation des particules augmentant
progressivement. Ce type de fluidisation est connu sous le nom de fluidisation particulaire.
Avec un gaz, une fluidisation uniforme n'est souvent obtenue qu'à faible
vitesses. A des vitesses plus élevées, deux phases distinctes peuvent se former une phase
continue, souvent appelée phase dense ou émulsion, et une phase discontinue appelée la
phase maigre ou bulle. La fluidisation est alors dite agrégative.
P
Augmentation de la vitesse du fluide
Variable
Vmin VMax Qv
Etapes de fluidisation.
41
MPD
BF: W 1 + W2 + F = 0
VT.(1-) s.g + f.g.VT. + . ∆𝑃 = 0
. Z.(1-) s.g + f.g. . Z. + . ∆𝑃 = 0
. Z.(1-) s.g +f.g. . Z. + . ∆𝑃 + 𝑍. f . g − Z. f . g = 0
∆𝑃 + 𝐿. f . g
− − (1 − )(S − f )g
𝑍
∆𝑷𝑭
= (𝟏 − )(𝐒 − 𝐟 )𝐠 … … . … … 𝟏 (Les pertes de charge dans un lit fluidisée).
𝒁
1ere possibilité:
∆𝑷 µ(𝟏−)²
= 150 . 𝐕𝐦𝐢𝐧 𝐟𝐥𝐮𝐢𝐝𝐢𝐬𝐚𝐭𝐨𝐧 … … … … … … … … … … . . 𝟐
𝒁 𝐝𝐬𝐬².³
42
MPD
𝐠. (𝐒 − 𝐟 ). 𝐝𝐬𝐬². ³
𝐕𝐦𝐢𝐧 𝐟𝐥𝐮𝐢𝐝𝐢𝐬𝐚𝐭𝐨𝐧 = (𝐑𝐋)
𝟏𝟓𝟎. µ. (𝟏 − )
Pour 3 = 1 on tire:
( 𝛒𝐒 − 𝛒𝐟 ). 𝐠. 𝐝𝐬𝐬 . ³
𝐕𝐦𝐢𝐧 𝐟𝐥𝐮𝐢𝐝𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 = √ (𝐑𝐓)
𝟏, 𝟕𝟓 . 𝛒𝐟
Et pour 4 = 1
𝟐
A 𝐕𝐦𝐢𝐧 𝐟𝐥𝐮𝐢𝐝𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 + B 𝐕𝐦𝐢𝐧 𝐟𝐥𝐮𝐢𝐝𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 + C = 0
2eme possibilité:
𝒈.𝝆𝒇 𝒅𝟑 .(𝝆𝑺 − 𝝆𝒇 )
Avec: 𝑨𝒓 = Ar : Nombre d’Archimède
𝝁𝟐𝒇
𝝆.𝐝𝐩.𝐕𝐦𝐢𝐧 𝐟𝐥𝐮𝐢𝐝𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧
Remin fluidisation =
µ𝐟
43
MPD
On suppose que la vitesse max de fluidisation est égale à la vitesse terminale de chute libre
(𝐬 –𝐟 )𝐠.𝒅𝟐𝒑
en régime de STOKES. VMax fluidisation=
𝟏𝟖µ𝐟
Cette relation est utilisée pour déterminée la porosité dans un lit fluidisé.
n =VL / VT
VT : vitesse terminale.
n : coefficient de la relation de R-Z.et ce coefficient est déterminé à partir de la relation
DAPTON qui on fait dépond de régime.
𝑑p 𝝆𝒇 .𝐝𝐩.𝐕𝐓
n = 4,65 + 20 ReT = < 0,2
𝐷c µ𝐟
𝑑p
n = [4,4 + 18 ]Re−0,03
T 0 ,2 < ReT < 1
𝐷c
𝑑p
n = [4,4 +18 ] Re−0,1
T 1 < ReT < 200
𝐷c
n = 4,4 Re−0,1
T 200 < ReT < 500
n = 2 ,4 ReT > 500
Dc : diamètre de la colonne.
f : facteur de frottement
Résume:
R.Van Allen 30 < Ar < 105 1.7 < ReT = 1,732 Ar0.714 < 600
R. Newton 105 < Ar < 1011 500 < ReT = (3Ar)1/2 < 5.105
Remarque: Fluidisation hétérogène (gaz- solide) dans cette fluidisation on note que :
44
MPD
Vf
Pour les microsphères de solide (ex : silice, alimine) on obtient Vmin flui = 3
(𝐬 –𝐟)𝐠.𝒅𝐩
Pour le régime turbulent de Newton : UT= √
𝟎,𝟑.𝐟
45
MPD
avec
Nu : nombre de Nusselt ;
46
MPD
Exemple:
Trouvez VT = ?
47
MPD
Solution:
𝒈.𝝆𝒇 𝒅𝟑 .(𝝆𝑺 − 𝝆𝒇 )
On a: 𝑨𝒓 =
𝝁𝟐𝒇
VT = 0,38 m/s
Exemple2:
Un ensemble de particules de 5mm de diamètre et de 2200kg/m³ de masse volumique
Constitue un lit fluidisé avec un liquide ayant les propriétés physique –chimiques
suivantes : µL= 1,2 m pas , 𝛒𝐋 = 𝟏, 𝟐𝐠/𝐜𝐦𝟑
La masse de solide employée est de 30kg, le diamètre de la colonne est 100mm
Calculer :
1°/ La vitesse minimale de la fluidisation.
2°/ Le coefficient n et VT de l’équation de R-Z.
3°/ Quelle est la porosité du lit lorsque la vitesse du liquide est égale à 3 fois celle
correspondante au minimum de fluidisation.
Solution:
Reminf = ?
48
MPD
g. ρf d3 . (ρs − ρf )
Ar =
µ2f
10(1,2.103 ).(0,005)³(2200−1200)
Ar = ; Ar = 1,041.106
(1,2.10‾3 )²
180,74∗1,2.10‾3
Vminf = ; 𝑉minf = 0,036m/s
1,2.103 (0,005)
ReT = 1767,20
3° / calcul de ɛ:
3Vmin
n =VL / VT = ou VL= 3𝑉min
VT
3.0,036
ɛ2.4 = = 0,305
0,353
Ln 0,305
→ 2.4 Ln ɛ = Ln 0,305 → Ln ɛ =
2.4
Ln 0,305
=e 2.4 ɛ = 0,610
49
MPD
CHAPITRE V
SEDIMENTATION
50
MPD
I- DEFINITION
La sédimentation c’est le dépôt des particules solides en suspension dans les fluides
(liquides et gaz), sous l’action de leur poids (par les forces gravimétrique). Ce phénomène
ayant pour but de séparer les particules en suspension dans un liquide.
Les objectifs de la sédimentation sont:
- Produire un liquide clair;
- Concentrer les solides en une boue plus dense qu’à l’origine (l'épaississement);
- Réaliser une classification des particules.
II- LES TYPES DE SEDIMENTATION
La loi de Stokes représente la force exercée par un fluide sur une particule en mouvement
dans ce fluide.
51
MPD
R.Newton 105 < Ar < 1011 (𝐬 –𝐟)𝐠.𝒅𝐩 500 < ReT = (3Ar)1/2 < 5.105
UT= √ 𝟎,𝟑.𝐟
Remarque:
Le diamètre maximal des particules (GROSSES) déposées par sédimentation selon
la loi de Stokes et le diamètre minimal des particules (FINES) qui se déposent
conformément à la loi de Newton.
Les facteurs de la sédimentation sont la différence de masse volumique entre le
solide et le liquide, la taille des particules et la viscosité du fluide.
Pour des particules de quelques microns, la vitesse de sédimentation devient trop
faible. On utilise alors des adjuvants de floculation pour agglomérer les particules
entre elles et augmenter ainsi leur vitesse limite de chute.
52
MPD
Dans l’étude des suspensions de concentration élevée, Kynch (1952) pose que
l’écoulement peut être perturbé par la proximité des grains. Il pose alors l’hypothèse que la
53
MPD
** Pour expliquer ces comportements, tout au moins dans la partie lineaire (B) et la
zone de decantation en masse (premiere partie de (C)), on peut faire appel a la théorie de
Kynch (1952). Kynch présenté la variation de la hauteur de l’interface séparant le liquide
clair en fonction du temps, dans une courbe expérimentale dont la forme est celle donnée
par les figures (2-3).
Cette courbe décrivant l’évolution au cours du temps de la position de l’interface B/C qui
doit permettre de déterminer la relation entre vitesse de sédimentation et concentration en
solides. Pour cela on trace des tangentes à la courbe, la pente de celles-ci représente la
vitesse de sédimentation, tandis que leur intersection avec l’axe des ordonnées permet
de déduire la concentration locale en solides.
54
MPD
𝐱 𝐢 − 𝐇𝐢 𝐂𝟎. 𝐇𝟎
𝐯𝐢 = ; 𝐂𝐢 =
𝐭𝐢 𝐱𝐢
Avec: vi : vitesse de sédimentation;
Ci : concentration locale en solides;
C0 : concentration initiale en solides.
VII- DECANTEUR
La décantation c’est un procédé de séparation solide liquide, utilisé dans la plupart des
usines d’épuration et de traitement des eaux, ayant pour but d’éliminer les particules en
suspension dont la densité est supérieure à celle de l’eau.
On distingue trois principales classes selon la nature de la suspension:
la décantation discontinue
Dans ce type de décantation (dite individuelle) les particules conservent leurs
individualités et leurs propriétés physiques (forme, dimension, densité) exp: cas du sable,
des particules de charbon.
La décantation floculant
Ce type de décantation est caractérisé par l’agglomération des particules au cours de leur
chute. Les propriétés physiques des particules sont donc modifiées pendant le processus.
La décantation en zone (cas d’une suspension trop dense > 10 g/l).
55
MPD
Dans ce type de décantation, les particules sédimentent en masse en formant des couches de
particules se reposant les unes sur les autres. D’où l’apparition d’une interface nette entre le
solide décanté et le liquide.
VII.1- DIMENSIONNEMENT DU DECANTEUR
Les clarificateurs (décanteurs continus):
Considérons un décanteur de forme rectangulaire (figure suivante). La séparation entre
solides et liquide est effective lorsque les particules, pénétrant en haut du bac de
décantation, sont arrivées au fond du bac à la sortie de ce dernier dans un laps de temps, qui
au maximum est égal à celui qu’a mis le liquide pour traverser le bac. Garantir la
clarification complète du liquide consistera à prendre en considération la vitesse de
sédimentation Vs des particules les plus lentes, c’est-à-dire les plus fines.
Le temps mis par la particule pour sédimenter sur la hauteur H du bac est :
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MPD
𝑯 𝑯
𝒗𝑺 = 𝒕= ……………………………..1
𝒕 𝒗𝑺
Tandis que le temps de séjour du liquide dans le bac sera donné par le débit Qv:
𝑯.𝑳.𝑫 𝑯.𝑳.𝑫
𝑸𝑽 = 𝒕= ……………………………..2
𝒕 𝑸𝑽
𝑯 𝑯.𝑳.𝑫
Egalant les deux valeurs de t (1 = 2), on obtient: 𝒕 = =
𝒗𝑺 𝑸𝑽
𝑸𝑽
𝑺 = 𝑳. 𝑫 =
𝒗𝑺
En effet, le produit L.D représente la surface S offerte à la décantation.
Remarque: Nous constatons que la hauteur du décanteur n’intervient pas dans l’équation
de fonctionnement de l’appareil.
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REFERENCES
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