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Généralités :

Les opérations unitaires sont des opérations mettant en jeu des transferts de nature physique : elles
visent à concentrer ou à séparer les constituants d'un mélange et parmi ces opérations unitaires on
distingue la distillation.

La distillation est l’un des procédés de séparation les plus fréquemment utilisés dans l'industrie
chimique, que ce soit pour éliminer les impuretés indésirables dans des alimentations des procédés, ou
pour obtenir des produits d'une pureté correspondant aux besoins du marché. Les plus grands
utilisateurs de ce procédé sont les industries du pétrole, agroalimentaire et pharmaceutique. Cette
opération nécessite des investissements importants en matériel et une grande consommation d'énergie
thermique. C'est pourquoi la conception et la conduite des colonnes de distillation fait appel à des
modèles de calcul élaborés.

Définition :

La distillation est une technique de séparation des constituants d'un mélange liquide. Cette méthode de
séparation repose simplement sur le fait, qu'en général, la vapeur en équilibre avec un liquide qui lui a
donné naissance, est plus riche en composé le plus volatil. Il sera d'autant plus facile de séparer les
composés d'un mélange que leurs volatilités sont différentes. La distillation est une opération très
ancienne dont la première application la plus connue est la fabrication d'alcool à l'aide d'alambic. De
nos jours, la distillation est encore la technique de séparation la plus largement utilisée bien qu'elle soit
très énergivore.

Principe de la distillation :
*La distillation consiste à porter le mélange à ébullition et à recueillir, après une succession
de vaporisations et de condensations, une fraction dite légère

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*Le distillat celui-ci correspond au produit le plus volatil qui a le point d’ébullition le plus
bas et qui distille en premier.

*Dans le ballon, il reste la fraction dite lourde appelée le résidu.

*La différence entre les compositions du distillat (vapeur émise) et du liquide en ébullition est
le principe exploité pendant la distillation.

Le principe des différentes techniques de distillation fait appel aux lois qui régissent l’équilibre liquide
- vapeur des corps purs et des Mélanges.

les étapes de la distillation :


Etape 1 : le chauffe-ballon chauffe le mélange dans le ballon et celui-ci se met à bouillir.
Etape 2 : la vapeur d'eau ainsi formée monte progressivement dans la colonne de Vireux.
Etape 3 : Le thermomètre permet de lire la température de la vapeur qui rentre dans le
réfrigérant : elle est proche de 100°C.

Explication : Dans une colonne à distiller, une vapeur ascendante est mise en contact avec un
liquide descendant. La colonne est munie de plateaux (ou de garnissages) favorisant le
transfert simultané de matière et de chaleur entre ces deux phases. La fonction de chaque
plateau de la colonne est d'amener à l'équilibre les courants liquide et vapeur qui en sortent
(dans la pratique, on arrive rarement à obtenir un tel équilibre mais on s'en approche). Une
colonne à distiller permet ainsi l'obtention d'une succession d'états d'équilibre liquide-vapeur.
En tête de colonne, la vapeur sera plus riche en produits les plus volatils alors qu'en pied, le
liquide sera plus riche en produits les moins volatils. Le contre-courant gaz-liquide est obtenu
grâce à l'utilisation d'un rebouilleur en pied de colonne et d'un condenseur en tête.

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Définition de quelques appareils:

 Condenseur : Echangeur thermique au sein duquel la fluide thermodynamique gazeuse à haute pression
passe à l'état liquide en cédant de la chaleur au milieu extérieur

 Rebouilleur : Échangeur de chaleur utilisé pour réchauffer et vaporiser le liquide du fond d'une
colonne à plateaux.

 La pompe : Les pompes sont les chevaux de trait de l'industrie et sont utilisées dans de nombreuses
applications différentes dans un large éventail d'industries. Les principaux types de pompes utilisées
dans l'industrie chimique sont : Pompes centrifuges (Une pompe à vide) ; Pompes à déplacement
positif ; Pompes à diaphragme, Pompes à turbine.

 La vanne : Une vanne est un dispositif destiné à contrôler (stopper ou modifier) le débit d'un fluide
liquide, gazeux, pulvérulent ou multiphasique, en milieu libre (canal) ou en milieu fermé (canalisation).

Le garnissage : est une partie des colonnes utilisé en chimie  et génie chimique  qui permet
d'augmenter la surface de contact entre la phase liquide et la phase gazeuse,

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Un capteur de niveau : est un dispositif électronique qui permet de mesurer la hauteur du matériau, en
général du liquide, dans un réservoir ou un autre récipient.

 Capteur de température : Mode de protection dans lequel les pièces qui peuvent enflammer une
atmosphère explosive sont enfermées dans une enveloppe qui résiste à la pression développée lors d'une
explosion interne d'un mélange explosif et qui empêche la transmission de l'explosion à l'atmosphère
environnante de l'enveloppe.

 Capteur de pression : est un système qui permet de convertir une pression mécanique en une valeur
électrique.

 Le débit mètre : est un instrument utilisé pour mesurer le débit linéaire, non linéaire, massique ou
volumétrique d'un liquide ou d'un gaz.

 Une colonne : est une unité de séparation physico-chimique utilisée en sciences de l'ingénieur, en chimie


et en biologie. Il s'agit en général d'un tube au sein duquel des échanges de matière (à la base de la

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séparation) et d'énergie (chaleur) s'effectuent entre une phase liquide descendante et une phase gazeuse
montante1. La colonne permet de séparer un ou plusieurs composés d'un mélange.

Étage (ou plateau) théorique :

La distillation utilise le concept d'étage théorique qui se définit par le fait que tous les
courants quittant l'étage théorique sont à l'équilibre thermodynamique : égalité des pressions,
égalité des températures, égalité des potentiels chimiques de chaque composé dans toutes les
phases (ce qui équivaut au respect de la relation / K y x i i i =). L'étage théorique correspond à
une situation idéale pour laquelle : - les temps de contact entre les phases liquide et vapeur
sont suffisamment longs - il n'y a pas de limitation au transfert de matière En pratique, le
plateau d'une colonne a une certaine efficacité qui caractérise sa capacité de s'approcher au
mieux du plateau théorique.

Résumé :
Mélange idéale :

Les lois qui régissent les équilibres liquide-vapeur sont décrites pour les systèmes idéaux par les
relations de Dalton, Raoult et Henry.

Loi de Dalton : La pression totale d'un mélange de gaz parfaits est la somme des pressions
partielles de tous les gaz en présence : 𝑃𝑡𝑜𝑡 = PA + PB (1) La pression partielle de chaque gaz
est égale à la pression qu'il exercerait s'il occupait seul le récipient : V n R T P A A = (2)

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Chaque pression partielle est liée à la fraction molaire YA du gaz en question et à la pression
totale par la relation : PA = YA Ptot (3)

Loi de Raoult : La pression partielle de la vapeur d'un solvant (en présence d'un soluté non
volatil) est proportionnelle à sa fraction molaire dans la solution et à sa pression vapeur quand
il est pur : PA = XA PA * (4) Le potentiel chimique du solvant vaut : µA = µA * + R T
ln(aA) (5) où : aA = PA/PA * = XA Aguilar Augusto LiquideVapeur

Loi de Henry : La pression partielle de vapeur d'un soluté volatil est proportionnelle à sa
fraction molaire dans la solution et à sa constante caractéristique KA : PA = XA KA (6) Dans
une solution, quand un constituant est presque pur, son comportement est conforme à la loi de
Raoult ; quand le même corps est le constituant minoritaire, son comportement est plutôt
conforme à la loi de Henry. Dans les systèmes non-idéaux, l'activité vaut, dans l'équation (5)
(en faisant l'approximation que la vapeur est un gaz parfait) : aA = XA γA (7) où : γA =
coefficient d'activité

Equilibre liq-vap :

Les équilibres liquide-vapeur des systèmes binaires peuvent facilement se


Représenter graphiquement et il est important de bien comprendre les diverses
Représentations de ces équilibres. Les principales représentations, que nous allons Utilisées, sont
à pression constante et du type T vs x (ou y) et y vs x

La loi des gaz parfaits appliquée à la phase vapeur permet d'écrire

Le diagramme enthalpie vs concentration est aussi très utilisé

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Mélange non idéale :
A cause des interactions moléculaires entre les corps purs, les mélanges à séparer se
Comportent souvent e faon non idéale. Les interactions induisent une déviation positive Ou
négative par rapport à la loi de Raoult, qui généralement s’accroit lorsque la Différence des
températures d’ébullition se réduit. La non idéalité provoque plusieurs Phénomènes ;
rapprochement des courbes de bulle et de rosée pour les mélanges à Volatilité relatives voisines,
apparition d’azéotrope Tmax et Tmin homogène ou hétérogène

Cas de la présence d’un azéotrope :

On appelle azéotrope ou mélange azéotropique la fraction molaire ou massique pour laquelle


le mélange se comporte comme une espèce chimique pure (avec un palier). 2 cas à l’azéotrope
la température de changement d’état est minimum graphe de gauche ou passe par un
maximum graphe de droite.

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Point de bulle :

Bi
* Température de bulle : Ti= +Ci
Ai−lnp

* Pression de bulle : P=∑ i pi°∗Xi∗Yi

Ki∗Xi
Yi=
∑ jKj∗Xj

Point de rosée :

Bi
*Température de rosée : Ti= +Ci
Ai−lnp

* Pression de rosée : P= 1/(Σ𝒚𝒊 /𝒑𝒊 °)

Yi/ Ki
Xi=
∑ jYj /Kj

Distillation flash :

Définition :

• La distillation flash est l'opération de distillation la plus simple qui consiste à amener
le mélange à traiter sous certaines conditions de température et de pression telles que l'on
obtienne un équilibre liquide-vapeur.

•L'appareil utilisé pour faire le flash est équivalent à un étage théorique. La vaporisation flash
est très utilisée, tout particulièrement comme prétraitement des courants avant de les introduire
dans les colonnes à distiller

•On distingue trois modes de fonctionnement de la distillation flash :

_ Le flash isotherme

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_Le flash adiabatique

_ La condensation partielle.

Principe de la distillation flash :

La charge à traiter (F) est initialement préchauffée sous la pression P1 dans un Préchauffeur
jusqu’à la température T1. La température T1 et la pression P1 sont Contrôlées en vue de
maintenir le mélange à l’état liquide. La détente de pression de P1 à P2 avec une vanne de
détente provoque la vaporisation rapide d’une partie du Mélange (d’où le terme flash) ; on
obtient ainsi deux phases en équilibre, leurs Compositions sont déterminées par la température
et la pression dans le séparateur. Dans la pratique, la pression de la séparation est souvent
définie, et que la température T2 doit être comprise entre la température de bulle et de rosée du
mélange dans le Séparateur, La vapeur produite est saturante, tandis que la fraction liquide est
à son point de bulles La fraction vaporisée ou le taux de vaporisation définie par = V/F
est régulée à partir De conditions de pression d’une part et de température d’équilibre dans le

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ballon D’autre part. La valeur de cette fraction vaporisée peut être déterminée par bilan
enthalpique ou par simple utilisation du diagramme enthalpie composition.

Courbe d'équilibre flash

1) Mélange binaire

1−k 2 k 1∗k 2−k 1


X1=   ; y 1= ( k1,k2 : les coef d’équilibre )
k 1−k 2 k 2−k 1

ZF (k 2−k 1)/( k 2−1)


V/F¿ (𝑉⁄𝐹 : fraction vaporisée)
k 2−1

Sachant que : 𝐿⁄𝐹 = 1 − 𝑉⁄𝐹

2) Mélange complexe

ZI
Dans la phase liquide : XI= V
1+ ∗( KI−1)
F

ZI∗KI
Dans la phase vapeur : YI= V
1+ ∗( KI−1)
F

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Distillation fractionnée des mélanges binaires :
Les colonnes de distillation se fonctionne généralement dans l’industrie chimique en mode continue , ce
dernier rencontres beaucoup des problèmes tels que le débit , la température ..ect

Pour résoudre ces problèmes on va utiliser :

la méthode de Mc Cabe et Thiele :

Hypothèse de Lewis : Les hypothèses simplificatrices de Lewis vont permettre de simplifier


les

Expressions des équations des lignes opératoires. Ces hypothèses, connues en anglais Sous
le terme "constant molal overflow assumptions" sont les suivantes :

1) la colonne est adiabatique


2) les chaleurs de mélange des deux composés du binaire sont négligeables
3) les chaleurs molaires de vaporisation de deux composés sont égales

Ces 3 hypothèses impliquent donc que lorsqu'une partie de la vapeur se condense sur un plateau,
la chaleur ainsi récupérée n'est pas dissipée vers l'extérieur puisque le système est adiabatique,
elle est donc disponible pour entraîner la vaporisation d'une partie du liquide.

Comme les chaleurs de mélange sont négligeables et que les chaleurs de Vaporisation
sont égales, la condensation d'une mole de vapeur conduit à la Vaporisation d'une
mole du liquide.

Principe de la méthode de Mc cabe et thiele :


Pour résoudre un problème de distillation, il faut satisfaire des équations d'équilibre liquide-vapeur
sur chaque étage et de bilan matière (total et partiel) entre les étages. Sur un graphique y-x. Le
principe de la méthode graphique de résolution de Mc Cabe et Thiele est le suivant :

a) les courants qui sortent d'un étage sont à l'équilibre et correspondent donc à un point de
la courbe d'équilibre

b) les courants qui se croisent entre les étages correspondent à des points appartenant aux
droites opératoires La construction consiste en un tracé en escalier qui passe successivement
de la droite opératoire à la courbe d'équilibre.
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Nombre minimum de plateaux : Le
nombre minimum de plateaux

s'obtient dans le cas le plus favorable à la


séparation: on fonctionne à reflux total. On
ferme les courants F,B,D et toute la vapeur en
tête est retournée dans la colonne: L = L =V =V

La pente des droites opératoires qui est donc


égale à 1, est maximum dans la zone de
rectification et minimum dans la zone
d'épuisement.

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Reflux minimum :
Le reflux minimum à utiliser pour faire une séparation correspond au cas où l'on Disposerait
d'une colonne idéale munie d'un nombre infini de plateaux. Graphiquement, un nombre de
plateau infini s'observe lorsque le point intersection des droites opératoires et d'alimentation
devient un point de la courbe d'équilibre. Ceci peut s'observer comme illustré ci-dessous : la
droite opératoire de la zone de rectification peut alors soit couper soit être tangent à la courbe
d'équilibre.

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-On trouvera ci-dessous les différentes pentes
Possibles de la droite d'alimentation en fonction
Les différents états de l'alimentation :

Distillation discontinue :

En général, les unités de distillation opèrent en continu. Cependant, il existe plusieurs situations
pour lesquelles un mode d'opération discontinue est préférable. C'est le cas pour :

- de petites quantités à traiter


- un produit de composition variable
- un produit occasionnel
- un produit contenant de faible quantité d'impuretés plus légères et/ou plus lourdes

Distillation différentielle ou distillation simple :


Il s'agit de l'opération la plus simple qui consiste à placer le produit à distiller dans un ballon et
à récupérer la vapeur qui se dégage. Le ballon fait l'office d'un étage théorique et la vapeur
produite est en équilibre avec le liquide restant dans le ballon. Au fur et à mesure que
l'opération se poursuit, la quantité de liquide dans le ballon diminue, la composition du liquide
change et la température d'ébullition augmente.

Le système est transitoire et le bilan de matière s'écrit donc :

ce qui entre – ce qui sort = ce qui est produit + ce qui s 'accumule


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A reflux constant et composition de distillat variable :

A reflux variable et composition de distillat constante :

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la distillation continue automatisée :
Schéma de fonctionnement :

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Les éléments principaux du pilote et leur rôle :

• un préchauffeur permettant de fixer la température du mélange d’alimentation ;

• un bouilleur, chauffé grâce à un échangeur de chaleur en serpentin

• échangeurs permettant de refroidir le distillat, le résidu et le fluide caloporteur en sortie

• une pompe doseuse d’alimentation et une pompe centrifuge fournissant les débits de reflux et
de soutirage

• Débitmètres à flotteur permettant de mesurer les débits d’eau de refroidissement),


d’alimentation de reflux et de distillat ;

• un capteur de pression différentielle (DPIC1) qui permet d’asservir le débit de vapeur d’eau
dans l’échangeur du bouilleur suivant le flux de gaz circulant dans la colonne ;

• Vannes pneumatiques contrôlant les débits d’eau de refroidissement, du fluide caloporteur), du


distillat et du reflux ;

• un capteur de pression différentielle (LIC1) qui permet d’asservir la pompe P2 afin de


maintenir un niveau de liquide dans le condenseur et ainsi éviter que cette dernière tourne à
vide (niveau minimum de 30%) ;

• des sondes de température permettant de mesurer les températures au niveau du bouilleur , des
plateaux, du condensat ,de l’entrée et de la sortie de l’eau dans le condenseur, de l’alimentation
, du reflux , du résidu et du distillat ;

• le thermostat ferme la vanne électropneumatique et arrête toute l’installation sauf le débit d’eau
de refroidissement en cas de température trop élevé

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Explication de fonctionnement :
L’installation peut être pilotée en mode manuel ou automatique, soit grâce à son coffret de
régulation, soit par l’intermédiaire du logiciel de supervision « Distillation » installé sur un
ordinateur se trouvant dans la salle de contrôle.
La démarche : on chauffe donc l’appareil (bouilleur) pour mettre le mélange en phase vapeur et
on le refroidit (condenseur) : le corps dont la température d’ébullition est la plus faible (le plus
volatile) est récupérer en tête de la colonne, et le corps le moins volatil sort au pied de la
colonne par le trop-plein du brouilleur (résidu) dans le bac de stockage

La colonne est parcourue de bas en haut par un courant de vapeur et de haut en bas par un
courant liquide. Ces deux phases se croisent et entrent en contact sur les plateaux. Il est à
noter qu’une partie de la vapeur condensée en tête est réintroduite dans la colonne (courant de
‘reflux’).

Le courant d’alimentation est pompé jusque dans la colonne ; il tombe par gravité dans le
bouilleur. Là, il est mis en ébullition. De la vapeur est produite, qui s’élève dans la colonne.
La vapeur et le liquide sont en contact sur les plateaux de la colonne et échangent de la
matière : en effet, à chaque plateau correspond une température ; à cette température un
équilibre thermodynamique s’établit entre les phases : une partie de la vapeur d’eau se
condense, une partie du liquide s’évapore

Le rôle de la boucle fermé de


refroidisseur :
On choisit une boucle fermé car :

-Soit la température de l'eau de refroidissement doit être si basse qu'il serait impossible de
réaliser de telles températures avec un système ouvert.

- Ou bien le consommateur de l'eau de refroidissement est trop précieux ou critique pour un


processus. Dans ce cas-là, personne ne prend le risque d'encrassement ou de blocage. Et ce, en
raison d'une qualité d'eau incertaine provenant d'une boucle ouverte. En d'autres termes, dans
un système d'eau de refroidissement fermé, la même eau est utilisée encore et encore.
Techniquement, il est plus facile d'assurer la même qualité d'eau dans un système de
refroidissement fermé que dans un système ouvert.

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Donc un circuit de refroidissement fermé est étanche. Cela signifie qu'il ne perd pas d'eau et
que la même eau est utilisée encore et encore. La chimie de l'eau ne change pas et le
système est stable.

Conclusion :
Malgré que les ingénieurs font des efforts pour inventer des nouvelles techniques qui mènent à
la séparation des espèces chimiques dans l’industrie chimique ; la distillation reste la technique
e la plus utilisable, la plus simple, la plus efficace dans le domaine pétrochimique malgré son
ancienneté et son ancestralité grâces à ces avantages et ces divers usuelles applications tel que
l’élimination d'un produit en cours de réaction chimique , l’ isolement de plusieurs composés
obtenus après réaction chimique ,l’ élimination d'un solvant , l’ isolement d'un composé naturel

et la purification d'un composé.

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