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Kumwimba Kanyonga Martin Ok Bien
Kumwimba Kanyonga Martin Ok Bien
EPIGRAPHE
Percevoir le risque, c’est permettre de l’évaluer et de prendre des mesures pour le prévenir
Slovic, (1987)
II
DEDICACE
L’honneur est pour nous de dédier ce travail à nos très chers professeurs, chefs de
travaux et assistants, à tous les étudiants futurs psychologues du travail et des organisations, à
tous les psychologues commerciaux ainsi qu’à tous les travailleurs de l’entreprise Tenke
Fungurume Mining.
REMERCIEMENTS
Ce présent travail est considéré comme un arbre planté au milieu du village et dont
l’apport en eau a vu plusieurs mains nourricières pour sa croissance, sans oublier qu’il a
d’abord bénéficié de la grande pluie divine par la grâce de Dieu omnipotent, omniscient, source
intarissable de toute vie, de toute sagesse, intelligence, raison pour laquelle il mérite nos
remerciements en première position.
Une fleur qui éclot doit épanouir ceux qui ont arrosé la plante. Ainsi donc tenons à
remercier nos parents qui ont contribué en l’élaboration de cette œuvre de près ou de loin, par
le soutien, l’encouragement et l’assistance, … A notre cher père Charles Maloba Kibala
Makasa et notre mère Kitenge Vumiliya, Séraphine Banza.
A tous mes frères et sœurs notamment : Sandra Lukanga Mungungu, Roy Kafamba,
Christelle Numbi Ngoy, Olga Mukeina Mutoke, Trésor Osée Kasongo Maloba, Dan Joseph
Maloba, Charlotte Katita, Yvette Marie Milao et Mégane Musao Mpeye sans oublier nos
cousins et cousines, neveux et nièces.
Sangwa Mboka Fabrice, Mbuya Kabamba Marc, Nyika Fabrice, Moyindo Asani, Shabani
Sumbu Amir, Luaji Padou, et à tous mes voisins des chambres à l’internat de Kassapa sur les
cités universitaires
A tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué d’une manière ou d’une autre à
la réalisation de ce somptueux travail ; nous disons merci et vous rassurons qu’à la prochaine
nous ferons mention de vous dans nos travaux
0. INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUE
L’étude de la prévention des risques prennent de nos jours une importance capitale
dans le management (la vie des entreprises) des organisations. Cette importance est attestée
dans les pays développés et notamment dans les grandes entreprises. Elle devrait l’être dans les
pays en voie de développement et dans les petites et moyennes entreprises. Les accidents
constituent en effet non seulement une atteinte à la santé physique et psychologique des salariés,
leurs familles et la collectivité dans son ensemble, mais comportent également des coûts
appréciables pour l’entreprise (Cf. Kouabenan & Alladoum, 1997).
Percevoir un risque lié à une situation, c’est évaluer la probabilité que cette situation
entraîne des dommages. Pour Ulleberg et Rundmo cité par Robert Ngueutsa, (2012, p.59), la
perception du risque désigne l’évaluation subjective de la probabilité qu’un évènement entraine
des dommages. De ce fait, on ne peut s’engager dans une action de sécurité que si la situation
dans laquelle on se retrouve est perçue comme pouvant causer un accident.
Nous pensons que pour maîtriser les risques et les accidents, l’accent ne doit pas
seulement être mis sur les mesures de protection, mais aussi sur l’individu et ses comportements
dans ses rapports avec celles-ci.
D’après R. Kouabenan cité par Robert Ngueutsa, (2012, pp.60-61), les mesures
techniques et organisationnelles sont de plus en plus déployées aujourd’hui dans la prévention
des risques et des accidents. Pourtant, il subsiste encore un nombre important de situations
accidentelles ou dangereuses dans lesquelles les comportements et les représentations sont
directement ou indirectement imbriqués. Les acteurs concernés par les risques (décideurs,
investisseurs, organisations, profanes, etc.) ont des réactions diverses, difficilement
compréhensibles, si on n’a pas une idée claire de l’évaluation subjective qu’ils font du risque.
Par exemple, les décideurs ne s’engagent dans une action de prévention qu’en réaction à
quelque chose qu’ils considèrent comme étant risqué. De même, l’investissement des décideurs
dans la prévention des risques dépend très souvent du fait qu’ils sont préoccupés ou non par
ceux-ci. En outre, les investissements économiques dans un projet s’effectuent le plus souvent
sur la base de l’évaluation des facteurs susceptibles d’entraver la réussite du projet, dans le but
de s’en prémunir. Même au niveau individuel, la décision de se protéger ou pas ainsi que
l’attention qu’on accorde à un message de prévention, reposent sur l’évaluation de sa propre
exposition ou non au risque. Ainsi, la perception du risque peut aider à comprendre les attitudes
et les choix des individus et des groupes vis-à-vis des risques ainsi que l’attention qu’ils
accordent aux messages de prévention.
d’orienter son attitude et son comportement, pas toujours dans un sens favorable à la prévention
des accidents (Colvin & Block, 1994). Par conséquent il est important de connaître les facteurs
qui déterminent la perception du risque et de comprendre comment ils opèrent pour induire des
biais.
Il doit diriger les travailleurs et veiller à ce que le travail s’accomplisse dans des
conditions convenables tant au point de vues de la sécurité que de la santé et la dignité du
travailleur. J.C. Javillier, droit du travail, 1996.
Les conditions du travail correspondent aux différents éléments qui font qu’un poste
de travail soit plus ou moins difficile et contraignant pour le travailleur.
Le top 3 objectifs de Safety Tenke Fungurume Mining 2019 est de réduire les
accidents et les incidents à 5% de celui de 2018. La performance Safety 2018 rapporte 69
accidents et 583 incidents avec dommage matériels. Cette année, Safety Tenke Fungurume
Mining à une mission de réduire de 5% la dernière performance en : Continuant à produire en
toute sécurité et sans aucun décès ; Réalisant moins de 57 accidents avec blessure ; Et moins de
554 incidents avec dommages matériels. De même, ils doivent accomplir à 95% tous les
accidents correctifs et participer aux réunions mensuelles Safety et rapporter jusqu’à 38
presqu’incidents. Cette façon d’agir, nous permettra de contrôler les dangers et de réduire
sensiblement les risques de blessures et des dommages matériels.
Dans le cadre de notre étude, nous avons constaté qu’à TFM (Tenke Fungurume
Mining) toute chose ou toute personne est un danger, c’est-à-dire que même les outils de travail
(moyen de locomotion, engin, terrain, … et ainsi que l’homme lui-même), peuvent constituer
4
un danger. Si un salarié ne respecte pas le règles de la sécurité de travail, c’est un danger pour
l’entreprise et pour lui-même car il peut se blesser ou connaître d’autres dégâts ; de même
l’outil/équipement de travail sans être inspecté est un danger pour les salarie et pour l’entreprise.
Cette situation a suscité notre curiosité scientifique, pour réaliser notre recherche
scientifique sur la perception de risques et mesures préventives des accidents de travail au sein
de l’entreprise Tenke Fungurume Mining. Et elle a suscité en nous les interrogations suivantes :
Quelle est la perception que les agents de l’entreprise Tenke Fungurume Mining se font
du risque professionnel ?
L’entreprise Tenke Fungurume Mining met-elle en place des mesures de prévention
efficaces contre les accidents de travail ?
0.2. HYPOTHESES
Vu l’influence de(s) risques professionnels sur la santé des employés et sur les
rendements même de l’entreprise, nous postulons :
Que pour la perception du risque professionnel, nous notons que les agents de
l’entreprise Tenke Fungurume Mining percevraient les risques professionnels comme étant
inexistant au sein de leur entreprise d’autant plus que les moyens mis à leur disposition pour
s’en prévenir sont beaucoup plus sophistiqués et les incidents de travail avec dommages
matériels comme probable au sein de leur entreprise ;
5
Quant à l’efficacité des mesures de prévention contre les accidents du travail, nous
estimons que l’entreprise Tenke Fungurume Mining mettrait en place des mesures de
prévention efficaces pour éviter les accidents de travail.
0.3. OBJECTIFS
L’objectif d’un travail scientifique est de répondre aux besoins qui se posent dans
la société. Dans tout ce que l’homme fait, il poursuit un objectif. Ainsi en menant cette étude,
nous poursuivons les objectifs suivants :
Découvrir la perception dont les travailleurs de Tenke Fungurume Mining se font des
risques professionnels afin d’aider les gestionnaires de la sécurité de l’entreprise à
adapter les mesures préventives aux caractéristiques individuelles des agents ;
Identifier les mesures préventives des accidents de travail à l’entreprise Tenke
Fungurume Mining pour voir si elles sont en adéquation avec les aspirations des
travailleurs.
0.5.1. Méthodes
Dans la rédaction de cette étude, nous allons recourir aux méthodes suivantes :
La méthode descriptive et ;
La méthode d’enquête.
0.5.2. Techniques
Nous allons recourir aux techniques suivantes :
Entretien et ;
Technique documentaire.
Dans le cadre de ce travail, nous nous proposons de fixer les frontières de notre
recherche scientifique dans le temps, dans l’espace et dans le domaine scientifique.
Le premier chapitre est consacré au cadre théorique dans lequel reposent les définitions
de différents concepts fondamentaux, quelques théories et les études antérieures.
Le deuxième chapitre s’occupe du cadre méthodologique dans lequel nous présentons
notre champ d’investigation, la population et l’échantillon de recherche, la méthode et
les techniques utilisées, les variables ou facteurs de la recherche ainsi que les difficultés
rencontrées.
Le troisième chapitre porte sur les résultats de la recherche où nous présentons les
données et analysons les résultats puis interprétons les résultats et les discutons et enfin
les discutons.
7
CHAPITRE PREMIER
CONSIDERATIONS THEORIQUES
Comme on le voit cela nécessité un large dispositif de maintien de la santé et sécurité au travail,
santé mental, riche en hommes et en moyens. C’est d’ailleurs plus à la société elle-même qu’aux
techniciens de la santé et sécurité qu’incombe le devoir de cette prévention, (Grand dictionnaire
de psychologie, 2011, p.913).
Wolters kluwer, (2007, p.1566), Mesures pour prévenir, pour garantir, pour
empêcher… la prévention est une attitude ou l’ensemble des mesures à prendre pour éviter
qu’une situation (sanitaire, sociale, environnementale ou économique…) ne se dégrade, ou
qu’un accident.
Selon Harlay A. (2000, p.9) l’accident de travail est une situation survenue brutale,
soudaine, imprévisible, d’un événement qui modifie l’état de santé du salarié à l’occasion d’un
effort d’un traumatisme, ou d’une simple émotion.
O.G. Edhom (1966, p.9), d’une façon générale sont admis accident de travail tous
les faits directement imputables aux obligations professionnelles, et au cours du trajet ou du
temps de repas ce qui concerne en quelque sorte une nécessité vitale, un acte ordinaire ou tout
activité ayant reçu l’accord de l’employeur même si son lieu de travail n’est pas évident.
1.1.4. ENTREPRISE
Selon Phillipe de Woot (1998, p.560) l'entreprise est par excellence un agent de
croissance et de progrès : sa vitalité et son dynamisme détermine la prospérité Générale, sa
créativité engendre le progrès technique et toutes les promesses.
Selon jean Yves Capul & olivier (2011, p.181), une entreprise est une unité de
production qui vend ses produits sur un marché.
Selon Bruno Kadiat Mangand (2017, p.24), l’entreprise est une organisation qui
rassemble des hommes et des moyens financiers, technologiques, informatiques, matériels etc.,
en vue de produire des biens et/ou services marchands, c’est-à-dire destinés à la vente.
De notre part, une entreprise est une unité de production visant à fournir à la
population des biens de consommation ou des services. Ces derniers n'ont des valeurs que
lorsqu'ils répondent aux besoins et aux attentes de la population pour améliorer son vécu
quotidien.
Bien que les entreprises constituent chacune une unité originale, on peut les classer
en catégories homogènes en fonction d'un ou plusieurs critères d'analyse : dimension,
production, domaine d'activité, secteur, forme juridique... Cette classification permet de
comprendre le monde des entreprises.
La division des activités économiques proposées par l'économiste Colin Clark cité
par Kadiat Mangand, B. (2017, p.27) conduit à la ventilation des entreprises en trois secteurs :
• Les entreprises primaires : qui correspondent aux activités et aux industries extractives.
• Les entreprises tertiaires : sont celles qui produisent des biens immatériels, c'est-à-dire
des services, comme la banque, cabinet d'avocats, dispensaires, hôtel...
• Les entreprises privées : ce sont des entreprises dont le propriétaire est une personne
privée (personnes physique ou morales)
• Les entreprises mixtes : sont celles qui appartiennent en partie à l'état et en partie à des
personnes privées.
• Les entreprises individuelles : ce sont souvent des petites entreprises, ou encore des
entreprises familiales. Exemple : petits magasins, bars, transport par taxi ; c'est-à-dire
sont celles dont une même personne assure la direction de l'entreprise, l'apport des
capitaux (donc la propriété de l'entreprise) et l'activité productive, le propriétaire est le
seul décideur
• Les entreprises sociétaires : sont souvent les moyennes et presque toujours les grandes
entreprises.
• Les entreprises d'insertion : sont des entreprises aidées par les pouvoirs publics afin
qu'elles emploient des personnes connaissant des difficultés d'insertion (chômeurs de
longue durée, par exemple) appelées autre fois entreprises intermédiaires, elles ont une
mission de réinsertion professionnelle.
d’autres termes, les programmes de prévention efficaces sont ceux qui sont techniquement bien
conçus (a, b, c, d, e), sont adaptés aux caractéristiques de la population cible (f, g) et sont évalués
(h, i). Nous ne nous attarderons pas sur ces caractéristiques des campagnes de prévention
efficaces ici et renvoyons le lecteur aux écrits de Kouabenan (2006) pour des détails.
On peut éclairer la notion de risque en le situant par rapport à des notions voisines.
Cet objectif se heurte à une difficulté, à savoir que le risque, comme ses notions voisines n’ont
pas reçu de définition claire. Un avantage de ce flou est qu’il amène à approfondir ces notions
à partir des usages qui en sont faits dans des contextes divers et dans la pratique. On
s’intéressera ici à deux notions : risque et danger ainsi que risque et sécurité.
Il doit s’agir d’un axe stratégique fort. Cette volonté politique est ensuite mise en
œuvre à travers une démarche de gestion des risques dont le noyau dur consiste à identifier les
risques, les évaluer, les analyser, les rapprocher des contrôles existant et décider en conséquence
d’un plan d’action.
Il est intéressant de présenter les étapes, plus ou moins formalisées selon la culture
de l’entreprise, de cette démarche le but est d’examiner les outils mis au point pour
accompagner les gestionnaires, mais ces étapes sont différentes d’une entreprise l’une à l’autre.
L’entreprise commence par définir une stratégie de maitrise des risques majeurs à
partir de deux niveaux d’identification : les objectifs stratégiques ou les processus opérationnels
de l’entreprise. Le deuxième niveau est privilégié par les entreprises souvent réticentes à «
divulguer » leur stratégie ou par toutes celles qui se livrent à la navigation à vue. Il consiste
pour la direction générale à visualiser régulièrement les grands risques majeurs permanents qui
menacent la mission de l’entreprise, les quelques grands projets dont la dérive causerait un tort
majeur à l’entreprise et, les processus clés constituant le business model de l’entreprise.
Notons que le business model de l’organisation (au modèle d’entreprise) et le
premier dispositif utilisé par les entreprises. Il ne s’agit pas en soi d’un outil de gestion des
risques, mais c’est un pré requis permettant de procéder à leur analyse. Il présente les principaux
processus de l’entreprise et met à sa disposition des éléments d’identification des risques à tous
les niveaux.
Une identification A. Posteriori ; dans ce cas de figure, il s’agit de prendre en compte des
évènements « incidents, accidents » qui témoignent de l’existence de risques et ce afin
d’en tirer des enseignements.
Plusieurs types d’évènements sont donc à considérer dans ce cadre :
Les accidents et catastrophes : oui correspondent à des risques patents ;
Les presque accidents, les précurseurs et les événements sentinelles : qui
correspondent à des risques avérés.
Signalons que le presque accident est un événement qui aurait conduit à l’accident
avec une probabilité importante ; l’événement sentinelle identifie une occurrence défavorable
qui sert de signal d’alerte.
Source : rapport du comité national de vigilance contre la maltraitance des personnes âgées et
adultes handicapés, gestion des risques de maltraitance en établissement, (Décembre 2008,
p.12-13).
Source : rapport du comité national de vigilance contre la maltraitance des personnes âgées et
adultes handicapés, gestion des risques de maltraitance en établissement, (Décembre 2008,
pp.14-15).
TABLEAU N-°3. Risques lies aux conditions de prise en charge
TYPES DE RISQUES EXEMPLES DES FACTURS DE RISQUES
Risque d’atteinte à la liberté. Procédure d’accueil inadaptée, insuffisante ou
Non-respect des habitudes inexistante ;
et des libertés de la personne Clause abusives de contrat ;
Admission non consenti et non préparée ;
Défaut d’équipement (locaux non sécurisés)
Non prise en compte des attentes et des choix :
horaires, croyance. Etc.
Risque d’atteinte à la dignité Excès de familiarité ;
et à l’intimité. Tutoiement systématique ;
Non-respect de la vie personnelle ;
Non-respect de l’intimité ;
Non-respect de secret de la -correspondance ou des
courriers ;
Risque lié à un défaut ou Non prise en compte des décisions des usagers relatifs à
excès d’aide et de soins leurs santés
Absence, insuffisance d’aides à la vie quotidienne ou
excès d’assistance.
Source : rapport du comité national de vigilance contre la maltraitance des personnes âgées et
adultes handicapés, gestion des risques de maltraitance en établissement, (Décembre 2008,
p.16).
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En cas d’accident de travail, les enquêtes sont obligatoires par le comité d’hygiène
et de sécurité pour tout accident grave ou qui aurait pu être grave. A défaut de lui l’agent chargé
de la sécurité doit y procéder, B.I.T (1968, p.3).
Le Bureau International du Travail, (1986, p.45) stipule que les éventualités causées
par l’accident de travail ou la maladie professionnelle sont :
L’état morbide ;
L’incapacité temporelle de travail entraine une suspension du gain de production ;
La diminution définitive de l’intégrité physique et mentale que l’accident du travail ou
la maladie professionnelle peut entrainer ;
Les besoins de survivant en cas de décès.
Il ajoute en disant que les prestations correspondantes qui sont les soins médicaux
requis par l’état morbide, y compris l’hospitalisation, une indemnité périodique immédiate à
titre de l’incapacité de travail temporaire ; une pension en cas de diminution définitive, intégrité,
en cas de décès, une pension en faveur des survivant qui étaient à la charge de défunt.
La prévention primaire : elle réduit le taux d’incidence des troubles psychosociaux dans
une population cible ;
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Norman R.F. maïer, (1952, p. 720), montre que l’expression « prévention des accidents »
comporte une double considération des points de vue dans le milieu de travail. Il s’agit :
De notre part, en entreprenant cette étude, voici quelques moyens de protection des
accidents mis au sein de l’entreprise Tenke Fungurume Mining.
La lésion de l’organisme et ;
La soudaineté.
Pour C. Roi, (1964, p.2), l’accident de travail est quelle qu’en soit la cause,
l’accident survenu à un engagé par le fait ou à l’occasion du travail,
Qu’il ne s’agisse pas d’une faute grave et intensionnelle. Il rappelle que l’accident
de travail est un événement soudain, anormal, produit par l’action subite d’une force extérieure.
Dès cela, nous énumérons certains accidents de travail qui surviennent dans les
milieux professionnels. Ils s’agissent par exemple, de ce que l’on désigne comme :
La fracture ;
La luxation ;
La brûlure ;
La blessure ;
Le tamponnement ;
L’écrasement ;
Des mains striées ;
Les traumatismes ;
Electrocution ;
Noyade dans la matière toxique ;
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Les oxydations telles que l’inhalation des fumées, l’inhalation de la poussière des
matières, l’inhalation des matières toxiques en fusion ;
La pigmentation de la peau ;
Les irritations des yeux ;
Les chutes libres ;
Les incendies ;
La mort ;
Etc.
P. René, (1986, p.352), montre que dans la notion des accidents de travail, la
législation distingue deux types d’accident de travail :
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Les accidents avec arrêt du travail : c’est la catégorie qui regroupe les accidents ayant
entrainé une interruption du travail d’un jour complet en sus de jour au cours duquel
l’accident est survenu et ayant donné lieu à une gestion (réparation) sous forme d’un
premier paiement d’indemnité journalière.
Les accidents avec incapacité permanente partielle (IPP) ou avec incapacité permanente
totale (IPT), catégorie qui regroupe des accidents graves ayant entrainé l’attribution
d’une rentre d’incapacité.
Les fractures ;
Les brûlures ;
Les blessures ;
Les luxations ;
Les foulures ;
Les amputations et les énucléations ;
Les commotions et autre traumatismes internes ;
Les électrocutions ;
Etc.
La tête ;
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Le tronc et ;
Les membres (supérieures et inférieures).
Parmi les causes de la survenue des accidents de travail, nous nous référons aux
études menées par deux auteur ; H. Desoile et Wisniewski, (1987) qui présentent une panoplie
ou une collection des facteurs que voici :
H. Desoile et al (1987, p.43), distinguent deux types des facteurs liés aux causes
des accidents de travail. Il s’agit :
Ces auteurs ont proposé une distinction entre les facteurs humains et les facteurs
individuels.
Outre les facteurs cités ci-dessus, le trio d’auteur, mentionné par H. Desoile ajoute,
ce qui suit comme facteurs entrainant les accidents de travail :
Il est à noter que tout accident est précédé d’un disfonctionnement à remédier par une
modification de structure de l’organisation en vue d’éliminer la cause de l’accident.
Environnement de travail ;
Produit, matière et déchets ;
Equipement et matériels.
C. LA FORMATION A LA SECURITE
Tout salarié doit bénéficier, a l’initiative de l’employeur, d’une formation pratiquée
et appropriée en matière de sécurité, lors de son embauche et à chaque fois que ce nécessaire,
par exemple en cas de changement de poste de travail ou de technique ou encore, à la démarche
du médecin du travail, après un arrêt de travail d’une durée d’au moins 21 jours.
La même obligation de formation pèse sur l’employeur à l’égard des travailleurs
liés par un contrat de travail temporaire à l’exception de ceux auxquels il fait appel en vue de
l’exécution de travaux urgents, nécessités par des mesures de sécurité et déjà dotés de la
qualification nécessaire à cette intervention, son financement incombe à l’entreprise utilisatrice.
Pour collecter les données, il a fait recours à la méthode d’enquête et aux techniques
du questionnaire et d’interview.
2. J. Ricardo, (2006) a mené son étude sur les accidents du travail et la notion de
prédisposition aux accidents.
Pour commencer son investigation il s’est posé la question suivante : quelles sont les
causes des accidents du travail de cadre dans les entreprises publiques ?
Il a formulé son hypothèse en ces termes : « les causes des accidents du travail dans
les entreprises publiques seraient dus aux mauvaises conditions de travail. »
Il a abouti aux résultats suivants : 58% des cadres qui ont participé à son étude
pensent que les accidents du travail sont dus aux mauvaises conditions de travail et 42% les
imputent aux erreurs humaines.
3. J. Mpolo Ngoie (2002) a mené une étude sur les accidents de travail dans la
conception homme-machine ; son objectif dans cette étude était de déceler les causes des
accidents de travail, déterminer les causes de l’inefficacité de la prévention et proposer les
solutions dans le but d’éviter et réduire ces genres d’accidents de travail. Pour mener à bien
cette étude, il a fait recours à la méthode d’enquête, à la technique d’observation, documentaire
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et d’interview. Après analyse et traitement de données, l’auteur est arrivé aux résultats ci-
dessous :
Les causes qui concernent les facteurs techniques ou mécaniques occupent la seconde
place après les facteurs humains ; les causes qui concernent les facteurs humains sont plus
élevé à 50% et c’est surtout la fatigue, la famine, la distraction, etc.
Les travailleurs pour chercher l’équilibre de leur vie, ses donnent à beaucoup d’actives
en dehors des heures du travail. Ces activités ont parfois une influence négative sur leurs
robustesses en exerçant leurs taches respectives sur le lieu du travail.
L’auteur cita les conflits interpersonnels dans les équipes de travail, l’insuffisance
d’équipement de sécurité et l’insuffisance d’éclairage comme facteurs des accidents.
Toutes ces études se démarquent de la nôtre dans ce sens que nous voulons
déterminer les facteurs à la base de risques professionnels et de décrire les risques auxquels les
travailleurs de la SNEL/ Lubumbashi sont exposent.
4. Wilondja Albert, (2005), a parlé des traits de personnalité en rapport avec les
accidents du travail.
Pour commencer son étude il s’est posé la question suivante : quelles sont les causes des
accidents du travail dans une entreprise ?
En termes d’hypothèse, il dit que « les causes des accidents dans une entreprise
seraient dues aux traits de la personnalité » pour collecter les données, il a utilisé la méthode
descriptive et la technique documentaire ou la documentation. Les résultats, montrent que les
facteurs ci-après sont à la base des accidents : la distraction, le manque de discernement,
lorsqu’il s’agit d’agir prudemment, le sentiment d’interdépendance, le poly accidenté se sent
moins concerné par les règles sociales en rapport avec la prévention des accidents du travail.
5. Kabamba Makelele, (2008) a traité des accidents du travail dans les entreprises
industrielles et leurs conséquences sur la vie des travailleurs (cas de la Gécamines).
Pour commencer son investigation il s’est posé la question suivante : Quelles sont les
conséquences des accidents du travail à la Gécamines ?
Il est parti de l’hypothèse selon laquelle « les conséquences des accidents du travail
à la Gécamines seraient l’écrasement et la mort ». Pour recueillir les informations il a fait
recours à la méthode analytique et l’interview et le questionnaire comme techniques.
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L’auteur est arrivé à dire en termes de résultats que la plupart des agents qui sont
accidentés et qui meurent suite à un accident du travail à la Gécamines sont des mineurs.
Notre étude s’accorde avec celles de nos prédécesseurs sur le fait que tous nous
parlons des accidents du travail. Mais elle s’en démarque par le fait que nous nous mettons en
exergue les mesures préventives des accidents de travail à TFM du septembre 2018 au 30 Avril
2019.
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DEUXIEME CHAPITRE
CADRE METHOLOGIQUE
Tenke Fungurume Mining (TFM) est une société par action à responsabilité limitée,
grand producteur de cuivre en République Démocratique du Congo et le plus grand producteur
de cobalt au monde.
C’est en 2009 que TFM, opérant dans la province cuprifère du Katanga, a lancé sa
production de cuivre. Ce projet offre une source de revenus vitale pour le développement de la
région ainsi que du pays. Ses infrastructures ont été conçues et construites selon une technologie
de pointe et dans le respect de meilleures pratiques internationales en termes de gestion
environnementale, de sécurité au travail et de responsabilité sociale.
En 2013, TFM a réalisé son projet d’extension de deuxième phase, qui comprenait
l’optimisation de l’usine ainsi que l’augmentation de la capacité de la mine, la capacité de
broyage et celle des opérations de traitement.
En Mai 2016, Freeport Mc Moran Copper & Gold Inc. a annoncé la vente de ses
actions dans TFM au groupe chinois China Molybdenum Company, Ltd. (CMOC, Ltd.) pour
2,65 milliards de dollars américains en cash et 120 millions de dollars américains à titre de
paiement conditionnel.
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2.1.3. Réserves
Le projet est axé sur l’extraction et le traitement des minerais dont les réserves sont
évaluées à environ 119 millions de tonnes à une teneur moyenne de 4,7% pour le cuivre et 0,4%
pour le cobalt.
L’exploitation se fait en mine à ciel ouvert avec utilisation des mineurs de surface,
des chargeuses frontales et des camions bennes. L’exploitation est effectuée sur les gisements
de Tenke, Kwatebala, Fwaulu, Shimbidi, Mwadi-Nkomba, Kabwe…
Avec les objectifs actuels, la production annuelle dépasserait les 220000 tonnes de
cuivre et les 19000 tonnes de cobalt. En juillet 2015, TFM avait réalisé la production de 1
million de tonnes de cuivre depuis le démarrage en 2009.
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Rien n’est plus important que la santé et la sécurité du personnel, des familles et
des communautés. Dans les installations de TFM, chacun est responsable de la sécurité au
travail. L’approche consiste à améliorer sans cesse la performance par la mise en œuvre des
systèmes de gestion solides et à organiser des formations professionnelles de premier plan, des
programmes incitatifs de santé et sécurité au travail en accord avec la politique d’hygiène et
santé au travail de l’entreprise.
Les audits indépendants sur la santé et la sécurité au travail sont menés à TFM tous
les deux ans en conformité avec le Protocole d’Audit sur la Santé et la Sécurité au Travail à
Freeport-Mc Moran.
Créer des opportunités d’emploi et créer des activités génératrices de revenus pour
personnes non employés par TFM, à travers la formation au métier, la mise en place
des mécanismes de microcrédits et l’accompagnement agricole ;
Créer un fonds social communautaire à TFM, couplé à la vie de la mine, sur la base
d’un financement équivalent à 0.3% des revenus nets annuels des métaux.
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b. Éducation
TFM a construit six écoles primaire set rénové une. En outre, il apporte un appui
financier pour le fonctionnement de six de ces écoles qui desservent les villages de
relocalisation et les centres urbains de Tenke et de Fungurume. Il s’agit notamment de faciliter
la scolarisation de plus de 12000 élèves et d’octroyer des bourses d’études complètes à certains
élèves de la concession pour leur permettre de poursuivre les études à l’Institut Technique
Mutoshi à Kolwezi. Ces écoles sont gérées en partenariat avec des prestataires locaux de
services éducatifs.
38
Pour Philippe Marlet, Yve Garnieret Elie (2005, p.846), le terme population est un
ensemble de personne constituant, dans un espace donné, une catégorie particulière.
Pour Grawitz, (1979, p.21), la population est l’ensemble fini ou infini d’éléments
définis à l’avance sur lesquels portent les observations. Il ajoute encore que c’est l’ensemble
des êtres humains qui composent une catégorie particulière.
Il ressort de ce tableau que notre population est composée de 5021 agents repartis
de la manière suivante : 513 agents cadres représentant 10,23 % et ensuite il y a 1256 agents de
maitrises représentant 25,01 % et enfin 3252 agents d’exécution soit 64,77 %.
2.2.2. Description de l’échantillon d’étude
L’échantillon est l’ensemble des personnes à interroger et extrait d’une population
plus large appelée « population mère » ou encore « population de référence ».
Selon C Stauven cité par Kambulu Nshimba (2017, p.8), l’échantillon peut aussi
être défini comme un petit nombre d’individus appartenant à l’univers de l’enquête et choisi de
telle manière que l’on puisse affirmer que les caractères observés sur cet échantillon sont
également présents dans la population mère.
C’est pour cette raison que nous avons retenu 80 travailleurs de manière aléatoire.
Cela a donné la même chance à chacun d’eux de faire partie de notre échantillon.
La méthode est définie par Raymond Q.L et al, (2006, p.170) comme un dispositif
spécifique de recueil ou d’analyse des informations destinées à tester des hypothèses de
recherche.
Pour nous, la méthode est l’ensemble des règles à suivre dans le déroulement d’une
recherche pour arriver à la connaissance ou aux résultats. Pour notre recherche, nous avons
42
recouru à la méthode descriptive et la méthode d’enquête. Ces méthodes sont appuyées par la
technique d’entretien et la technique documentaire.
a. Méthode descriptive
D’après Kambulu Nshimba (2015, p.16), la méthode descriptive a une intention qui
consiste à décrire ou à montrer les modalités d’un phénomène et non d’annoncer une relation
causale comme dans la méthode expérimentale.
Quant à nous, la méthode descriptive c’est une méthode qui nous a aidé à décrire le
champ de notre travail et de notre unité d’enquête pour mieux appréhender les différentes
réalisations qui s’y trouvent.
L’importance de la méthode descriptive dans notre recherche, est qu’elle nous a
permis à décrire les mesures préventives mise en place par l’entreprise Tenke Fungurume
Mining.
b. Méthode d’enquête
Stephan, B et Florence, W. (2003, p.14) définissent cette méthode comme le fait
d’être allé sur terrain suffit à promouvoir et baptisé le travail réalisé comme « enquête de
terrain » il ajoute en disant que cette méthode est la plus utilisée, elle est neutre parce qu’elle
se prête à des associations d’idées liées à son emploi courant et dont la connotation est
péjorative.
Pour Ghiluone, R et Matalo, B cités par Mulombo wa Mputu, (1990, p.138), disent
que réaliser une enquête, c’est interroger un certain nombre d’individus, en vue d’une
génération ; une enquête consiste donc à susciter un ensemble de discours individuels, à les
interpréter et à les généraliser.
Florence, W. (2003, p.114_115) en conclue que l’enquête est un terme qui peut être
spontanément l’objet d’interprétations négatives de suspicions, des préventions, de la part de
certaines enquêtes dans certains milieux professionnels. Dans le cadre de notre travail, nous
avons fait usage à la méthode d’enquête psychosociale qui nous a permis de faire une descente
sur terrain enfin de recueillir les informations, les renseignements qui font l’objet de notre étude.
43
Variable
intermédiaire
Indicateur
Indicateur
Le sentiment
Age
d’autoprotection Croyance
Sexe
Réduction de Attitude
Ancienneté
nombre accidents Evaluation du
Expérience
Formation à la risque
professionnelle
sécurité au travail
préventives des accidents de travail qui, par ailleurs ; constituent des variables indépendantes.
Cependant, chaque variable renferme certains indicateurs.
Voici en détail, les techniques ci-dessous comme instruments de collecte des données.
a. Technique d’entretien
Entretien
D’après Richard. M cité par Kapya Kahenga (2015, p.35) l’entretient est une
réalisation spécialisée entre deux personnes dont l’une a décidé le but et la technique de
l’entretien enfin d’obtenir de l’autre des renseignements, des informations ou des actes qui vont
dans les sens du but qu’il choisit, elle consiste souvent à poser des questions de savoir comment
elle perçoit les choses et les comprend.
45
Nous avons utilisé l’entretien, mieux connu sous son appellation anglaise,
interview. Son objectif selon Mwenze wa kyungu (2001) est d’analyser l’impact d’un
événement ou d’une expérience précise sur ceux qui y ont assisté ou participé d’où le sens de
son nom.
L’entretien non directif : il repose sur une expression libre de l’enquêté à partir d’un
thème proposé par l’enquêteur. Ici l’enquêteur se contente alors de suivre et de noter la
pensée, le discours de l’enquêté sans poser des questions.
L’entretien directif : ce type d’entretien s’apparente sensiblement au questionnaire, à la
différence que la transmission se fait verbalement plutôt que par écrit. Dans le cadre de
cet entretien, l’enquêteur pose des questions selon un protocole strict, fixé à l’avance (il
s’agit d’éviter que l’interviewé ne sorte des questions et du cadre préparé)
L’entretien semi-directif : il porte sur un certain nombre de thèmes qui sont identifiés
dans un guide d’entretien préparé par l’enquêteur. L’interviewer, s’il pose des questions
selon un protocole prévu à l’avance parce qu’il cherche des informations précises,
s’efforce de faciliter l’expression propre de l’individu, et cherche à éviter que
l’interviewé ne se sente enferme dans des questions.
A ce qui nous concerne, nous avons fait recours à l’entretien semi –directif où nous
posions des questions selon un protocole prévu à l’avance parce que, nous cherchions des
informations précises, nous nous efforcions de faciliter l’expression propre de l’individu, et
cherchions à éviter que l’interviewé ne se sente enfermé dans des questions. Nous avons prévu
un guide d’entretien qui présente de nombreux cadres, est un document utilisé lors d’entretien
par l’animateur et qui lui rappelle les différents domaines ou questions devant être abordée.
46
Selon Tshilonda Kasol’a (1980) c’est une technique particulière d’analyse qui
consiste à faire d’emplois. D’autres sources possibles de renseignements comme on peut en
trouver dans les manuels.
Selon Mulumbati A. (2010, p.22), cette technique consiste à étudier et analyser les
documents pour arriver à déterminer les faits dont ces documents portent des traces.
Ainsi pour l’accès aux informations susceptibles de constituer ce travail, nous avons
opté pour la technique documentaire, celle-ci nous permet donc de consulter tous les documents
relatifs aux mesures préventives des accidents de travail à TFM tels que :
même primaires. Cette technique s’étudie à la fin car il lui faut bien une autre méthode de
collecte des données (observation, entretien, questionnaire...). Pour le cas échéant, l’entretien
et la technique documentaire. Elle peut inspirer une recherche, mais elle reste toujours une étape
dans cette recherche.
La réalisation de notre étude n’a pas été si facile, étant donné que le temps était
partagé par plusieurs occupations dues à la préparation des cours, des travaux pratiques, des
interrogations etc.
A ce sujet, un adage dit : « l’homme se forme par la peine ». Ainsi, malgré ces
difficultés, nous n’avons pas baissé les bras pour la déclaration de cette étude ; la difficulté
majeure est celle de n’avoir pas visité tous les coins de l’entreprise Tenke Fungurume Mining.
48
TROISIEME CHAPITRE
RESULTATS DE LA RECHERCHE
Dans ce chapitre qui est le dernier, nous tâchons de présenter les données et analyser
les résultats de notre recherche ; l’interprétation des résultats et les discussions dans notre
recherche menée à l’entreprise Tenke Fungurume Mining. Cependant ce chapitre comporte
quatre points principaux dont le premier est axé sur la présentation des données et l’analyse des
résultats, le deuxième sur l’interprétation des résultats, le troisième sur la discussion et enfin
notre contribution.
Les résultats tels que consignés dans le tableau ci-dessous révèlent que dans 100%
de nos enquêtés, 23% perçoivent que le risque est possible, 47,5% le perçoivent comme
49
probable, 13,75% comme inexistant et enfin 15% comme rare. Nous conclurons qu’à Tenke
Fungurume Mining la perception du risque professionnel est probable.
Ce tableau montre que dans 100% de nos enquêtés, soit 53,75 nous ont répondu que
la gravité des risques est faible, 35% disent que la gravité des risques est moyenne et enfin
11,25 répond que la gravité des risques est grave à l’entreprise Tenke Fungurume Mining. Nous
dirons que la gravité de risque est faible c’est-à-dire à Tenke Fungurume Mining les risques
sont rare
Notre troisième préoccupation consistait à détecter les facteurs qui sont à la base
des accidents de travail au sien de l’entreprise Tenke Fungurume Mining. D’où, la question
suivante : Quels sont les facteurs qui entraînent les accidents de travail dans l’entreprise Tenke
Fungurume Mining ? Les réponses de nos participants à cette préoccupation sont mentionnées
dans ce tableau ci-dessous ;
50
Tableau N°3 : Des facteurs qui entrainent les accidents de travail dans l’entreprise Tenke
Fungurume Mining
Il ressort de ces résultats tels que relatés dans ce tableau ci-dessus dans les 100%
de nos intervenants 8,75% nous disent que l’âge est comme facteurs des accidents de travail,
31% disent que le non-respect des règles en est à la base, 12,5% parlent de l’inattention des
agents, 16,25% disent que c’est le manque de communication, 15% disent que c’est la
négligence de port d’équipement de protection individuel, 8,75% parlent de mauvaise
conditions de travail et enfin 7,5 nous disent que c’est la non adaptation à tâche qui est les
facteurs entrainant les accidents de travail dans l’entreprise Tenke Fungurume Mining. En
conclusion, les non-respects de normes pourraient entrainerles accidents et les incidents de
travail dans entreprise Tenke Fungurume Mining.
Les résultats tels qu’enregistrés dans le tableaux ci-dessus relèvent que dans le
100% de nos participants, 20% nous ont répondu que les mesures préventives des risques,
incidents et accident dans l’entreprise Tenke Fungurume Mining est le toolbox, 25% disent que
c’est le port d’équipement de protection individuel, 13,75% c’est l’house keeting, 7,5% disent
que c’est les signaux de signalisation et enfin 33% disent que le respect de règles à tolérance de
zéro. En conclusions le respect de règle en globe plusieurs mesures préventives.
Notre cinquième inquiétude consistait à apercevoir les moyens pour éviter les
accidents et incidents au sien de l’entreprise Tenke Fungurume Mining. D’où, la demande
suivante : Que faites-vous pour éviter les accidents, les incidents et les risques dans l’entreprise
? les réponses de nos intervenants à cette préoccupation sont mentionnées dans ce tableau ci-
dessous ;
Il ressort de ces résultats que tels relatés dans ce tableau ci-dessus dans le 100% de
nos intervenants, soit 51,25% nous disent que le toolbox est comme moyens évitement des
accidents, incidents et les risques professionnels 7,5% disent que la communication entre les
52
6) Appréciation des mesures préventives des accidents de travail par les agents de
TFM
Il ressort de ces résultats tels relatés dans ce tableau ci-dessus que dans 100% de
nos intervenants 66,25% apprécies les mesures préventives comme étant bonne, 15% comme
étant moyenne, 6,25 comme étant mauvaise et enfin 12,5% ont apprécié de leurs manières en
envisageant qui sont beaucoup plus coincés par ces mesures des préventions des accidents de
travail parce qu’ils en n’ont de trop. En conclusion nous dirons que les mesures préventives des
accidents de travail sont appréciées par les salarié de Tenke Fungurume Mining
Les mesures qui sont mises en place pour réduire l’occurrence des risques et accidents
dans l’entreprise Tenke Fungurume Mining est :
Le non-respect de 13 règles à tolérance zéro : toute violence des règles à tolérance Zéro
entraîne une suspension immédiate de l’employé ou des employés en attendant l’issue
de l’enquête sur l’accident, risque ou incident ; laquelle peut entraîner une action
disciplinaire, voire un licenciement. Voici les 13 règles à tolérance zéro :
1) Usage de stupéfiant – drogue ou alcool ;
2) Bagarre ou violence physique sur le lieu de travail
3) Verrouillage, étiquetage et vérification (avant une intervention quelconque sur
un équipement, toute les sources d’énergie doivent être identifiées, mises hors
tension et maitrisées à l’aide d’un dispositif de contrôle approprié c’est-à-dire
verrous et étiquettes cales et chaines, etc.) ;
4) Permis d’excavation ou de piquetage ;
5) Accès dans une zone interdite ;
6) Travail dans des espaces confinés ;
7) Travail à chaud ;
8) Travail en hauteur ;
9) Travailler ou se déplacer sous des charges suspendues ;
10) Fumer dans les zones de stockage des matières inflammables/ combustibles ;
11) Ceintures de sécurité ;
12) Parler au téléphone portable, l’utiliser pour des SMS ou pour tout autre usage
lors de la conduite de tout véhicule ou engin mobile et enfin ;
13) Opération d’équipement mobile sans permis.
Port d’équipement de protection individuelle : Etablir des normes minimales
appliquées aux équipements de protection personnelle, lesquelles sont destinées à
assurer la protection du personnel exposé aux dangers potentiels de santé sur le site et
à se rassurer que les exigences liées à l’utilisation des équipements de protection
personnelle sont parfaitement documentées.
Safety committes (Comité de safety) : les comités départementaux et centraux de HSE
sont une plate-forme permettant aux employés et à la direction de travailler ensemble
pour prévenir les accidents en traitant les préoccupations sur la santé et la sécurité des
employés, en effectuant des inspections et en résolvant les problèmes de sécurité et
santé qui se produisent dans la zone. Les comités de ladite entreprise sont une exigence
54
Cette procédure de sécurité pourra sauver la vie, cette procédure est également une
règle de tolérance zéro.
1° le verrouillage
C’est un système qui prévient les employés que les équipements, les machines ou
d’autres appareils ont été mis hors tension et verrouillés et ne doivent être utilisés. Un dispositif
verrouillé sur l’équipement a été mis hors tension avec un verrou placé sur la commande
d’activation pour empêcher le redémarrage pendant que le travail est en cours.
2° L’étiquetage
Une étiquette est placée sur le verrou indiquant qu’il est interdit de mettre en marche
ou de faire fonctionner la machine ou l’équipement et identifie l’utilisateur de verrou.
3° Vérification
A TFM, vous n’êtes pas autorisé d’entrer dans un espace confiné à moins que vous n’ayez
termine avec succès une formation sur le travail en espace confiné.
Si on vous demande d’entrer dans un espace confiné sans avoir au préalable reçu une
formation adéquate en cette matière
Si vous réalisez que le travail n’est pas sécurisant, arrêtez et n’entre pas
Contactez votre superviseur ou appelez le département de Safety au numéro +243
99 190 04 65.
Working at Heights (Le travail en hauteur) : Une chute d’un niveau à un autre peut
entraîner un accident grave, ces normes ont été développées en vue de les prévenir ou
de minimiser leur impact.
Machine Guarding (La protection des machines) : Veiller à ce que tout matériels et
machines ayant la possibilité de blesser les personnes soient correctement protégés afin
de garantir la sécurité des personnes.
Change/Projet Hazard Analyse (Analyse des risques inhérents aux
modifications/Projet) : identifier et gérer les risques de santé, hygiène, sécurité et de
responsabilité sociale et environnementale inhérent aux modifications des installations,
équipements, matériels et procédés d’opération sur le site.
Color Codind, Signs and Labels (Code Couleurs, Signaux et marques de
signalisation) : Etablir et identifier l’utilisation des couleurs, signaux et marques de
signalisation permettant une rapide reconnaissance de l’information et des dangers sur
les routes et dans les différents secteurs de travail.
57
Les signaux de sécurité doivent être peints en accord avec le code de couleurs défini dans la
présente procédure et bien signifié pour évide les accidents de travail.
Les signaux de dangers : ils indiquent les risques et dangers à prendre en compte (par
exemple : feu, explosion, substances toxiques, radiations, charges, etc.).
Les signaux d’interdictions : signaux portant une indication interdisant quelque chose.
Le recours à la protection personnelle (par exemple : interdiction de fumer, accès aux
personnes autorisées seulement, pas de feu nu, interdiction de manger et de boire, entre
interdite, etc.).
Les signaux d’obligation : signaux appelant au respect obligatoire des instructions. Les
port d’équipement de protection individuelle (par exemple : lunettes de protection,
gants, masques à gaz, bottes, équipement de protection de l’ouïe, harnais de sécurité,
etc.).
Les signaux d’indication à l’intérieur des bâtiments : signaux donnant des instructions
générales sur les dispositifs de sécurité (par exemple : les téléphones d’urgence, bain
d’yeux, premiers secours, issue de secours, etc.).
Les signaux d’équipement de lutte contre l’incendie : signaux indiquant le lieu,
l’utilisation et l’entretien de ces équipements par exemple : bouches d’incendie,
extincteurs, signale l’alarme du feu, etc.).
Les signaux de circulation : ces signes seront en accord avec les règles ci-dessus et sur
les routes publiques, ils doivent être conformes aux dispositions nationales en vigueur
définies dans le « code de la route ».
RAPPORT DE
PRESQU'INCIDENT
40
38 38 38 38
30
20
20 19
10
9 7 9 3 6 9
0
Janvier Fevrier Mars Avril Mai Juin
Les objectifs de Safety Tenke Fungurume Mining 2019 est de réduire les accidents
et les incidents à 5% de celui de 2018. La performance Safety 2018 rapporte 69 accidents et
583 incidents avec dommage matériels. Cette année, Safety Tenke Fungurume Mining à une
mission de réduire de 5% la dernière performance en : Continuant à produire en toute sécurité
et sans aucun décès ; Réalisant moins de 57 accidents avec blessure ; Et moins de 554 incidents
avec dommages matériels. De même, ils doivent accomplir à 95% tous les accidents correctifs
et participer aux réunions mensuelles Safety et rapporter jusqu’à 38 presqu’incidents. Cette
façon d’agir, nous permettra de contrôler les dangers et de réduire sensiblement les risques de
blessures et des dommages matériels. Du 01 Janvier de 2019 au 30 Avril TFM a déjà observé
25 blessures.
l’information disponible, etc.) ces différents facteurs engendrent des évaluations du risque fort
différents d’un individu à un autre, d’un groupe social à un autre, d’une entreprise à une autre,
etc.
A ce propos, nous nous sommes entretenus avec 80 agents sur un protocole qui
compte 6 questions, et nous avons fouillé dans les documents « d’hygiène et sécurité de
travail » de TFM.
Nous nous sommes rendu compte que selon les résultats obtenus sur le terrain, les
agents de Tenke Fungurume Mining perçoivent les risques professionnels comme probables
c’est-à-dire qu’ils peuvent ou ne pas se produire ; autrement dit, ils sont dans une certaine
incertitude que les risques existeraient au sein de leur entreprise. Ce qui pourrait se justifier par
le fait qu’ils sont dans une certaine illusion d’invulnérabilité par rapport aux équipements de
travail dont ils disposent.
Quant à la perception de la gravité des risques par les agents de l’entreprise Tenke
Fungurume Mining, les résultats obtenus ont révélé que ces derniers ont une faible perception
de la gravité de ces risques au sein de leur entreprise. Ce qui pourrait s’expliquer par le fait que
les agents respectent les règles à tolérance zéro. Mais une chose reste certaine : cette manière
de voir les choses peut conduire les agents de l’entreprise à ne plus adopter le comportement de
protection car celui-ci dépend dans une large mesure de la perception dont on fait du risque.
Concernant les facteurs qui entrainent les accidents de travail dans l’entreprise
Tenke Fungurume Mining, Dans cette organisation, les accidents sont causés par le non-respect
des 13 règles à tolérance zéro.
Les mesures préventives des risques, accidents incidents de travail que l’entreprise
Tenke Fungurume Mining met à la disposition de salariés. Nous avons découvert auprès de ces
derniers qu’à Tenke Fungurume Mining c’est d’abord les règles à tolérance zéro.
Les moyens pour éviter les accidents et incidents dans l’entreprise Tenke
Fungurume Mining, il faut faire un toolbox ou évaluation des risques tous les jours avant-poste,
dans chaque département (y compris ceux qui travaillent dans des bureaux ), c’est-à-dire fournir
des informations aux travailleurs sur les dangers auxquels ils seront exposés et émettre des
mesures de contrôle pour relever ces dangers pendant 5 minutes de safety meeting et remplir la
fiche d’évaluation des risques chaque jour avant tâche. Dans l’évaluation des risques il y a trois
rubriques qui sont
Quant à l’appréciation des mesures préventives des accidents de travail par les
agents de Tenke Fungurume Mining, les résultats obtenus montrent que la majorité apprécies
les mesures préventives comme étant bonne. A cette question Kouabenan cité par Robert
Ngueutsa, (2012, p.63), il a dressé une longue liste de variables liées à l’individu qui structurent
la perception du risque. Nous abordons ici quelques variables qui peuvent aider à comprendre
la perception du risque professionnel. Notamment, l’expérience professionnelle, l’expérience
du risque, la culture et l’âge.
Concernant les mesures préventives des accidents de travail dans les documents de
Tenke Fungurume Mining, dans le Manuel de l’hygiène et sécurité de travail, (2016), Guide de
Tenke Fungurume Mining sur l’hygiène et sécurité du travail pour le superviseur, (2014) et
aussi dans l’Annual Refresher, (2013). Les mesures préventives des accidents sont :
Etc.
A Tenke Fungurume Mining, toute nouvelle unité ou encore tout agent venant du
congé après un long moment d’absence doit obligatoirement passer par l’induction. La première
priorité de TFM est de s’assurer que toutes les activités s’exécutent en toutes sécurité pour les
employés, contractants, visiteurs ainsi que ceux de la communauté environnante.
Concernant les statistiques des risques durant les quatre derniers mois du 01 Janvier
au 30 Avril 2019 Les objectifs de Safety Tenke Fungurume Mining 2019 est de reduire les
accidents et les incidents à 5% de celui de 2018. La performance Safety 2018 rapport 69
accidents et 583 incidents avec dommage matériels. Cette année, Safety Tenke Fungurume
Mining à une mission de réduire de 5% la dernière performance en : Continuant à produire en
toute sécurité et sans aucun décès ; Réalisant moins de 57 accidents avec blessure ; Et moins de
554 incidents avec dommages matériels. De même, ils doivent accomplir à 95% tous les
accidents correctifs et participer aux réunions mensuelles Safety et rapporter jusqu’à 38
presqu’incidents. Cette façon d’agir, leur permet de contrôler les dangers et de réduire
sensiblement les risques de blessures et des dommages matériels, il s’agit de leurs respects de
gyrophares, des vitesses (40km/h dans les communautés environnantes et 60km/h dans la
concession de TFM.
3.3. DISCUSSION
La présente étude apporte un éclairage sur comment les agents de Tenke Fungurume
Mining perçoivent les risques professionnels et les mesures de prévention que l’entreprise met
à leurs dispositions. Ce rapport de recherche s’inscrit pas seulement dans le domaine de
psychopathologie du travail mais plusieurs recherches ont été menées dans ce domaine au
niveau local, national qu’international comme dans le domaine d’accidentologie. Ainsi, à cette
étape nous présentons de manière résumée les résultats issus des études de nos prédécesseurs
que nous comparons à ceux obtenus dans le présent travail.
suffisant, d) sont guidés par des théories, e) offrent l’occasion d’avoir des relations positives, f)
sont réalisés au bon moment, g) sont pertinents du point de vue socioculturel, h) comprennent
une phase d’évaluation des résultats, i) impliquent un personnel compétent et bien formé. En
d’autres termes, les programmes de prévention efficaces sont ceux qui sont techniquement bien
conçus (a, b, c, d, e), sont adaptés aux caractéristiques de la population cible (f, g) et sont évalués
(h, i).
La relation de ces résultats et les nôtres est le fait que nous tous nous avons travaillé
dans le domaine de sécurité sociale au travail et psychopathologie du travail. Il ressort de nos
résultats qu’a Tenke Fungurume Mining le risque est perçu comme probable parce qu’ avant
chaque tâche, il faut faire 5 minutes de safety meeting où ils doivent faire une évaluation des
risques lié à la tâche et émettre de mesures de contrôle, mais cela ne signifie pas que les agents
ne seront plus en dangers, c’est pourquoi l’entreprise Tenke Fungurume Mining insiste sur les
respects des règles à tolérance zéro et les permis de travail avant de commencer le travail pour
prévenir les accidents.
3.4. CONTRIBUTION
Après une longue lecture des études auxquelles nous avons fait référence, il est vrai
qu’une démarcation soit faite. A la différence des autres études faites dans ce domaine, nous
suggérons ce quoi suit :
pour reformer la législation Congolaise en calquant sur le modèle dans les pays
développés et ainsi que veille à ce que toutes les entreprises aillent un comité d’hygiène
et sécurité de travail ainsi d’organiser des ateliers de formation sur la sécurité du travail.
Sur le plan scientifique
Nos résultats se réduisent à ce schéma que nous avons le réel plaisir de vous présenter :
Risque
Perception
de l’individu
Mesure Accidents
préventives de travail
Fig. 3.4.1 modèle explicatif de la perception du risque et mesures préventives des accidents
de travail conçu par nous-mêmes
Explication du schéma
Les accidents de travail dépendent aussi, dans une large mesure du risque et vice
versa : les accidents de travail sont causés par l’éminence du risque ; c’est-à-dire que le risque
peut entrainer un accident de travail lorsqu’il est minimisé, de même que les accidents de travail
peuvent générer le risque lorsqu’ils deviennent fréquents ou moins fréquents car la perception
qu’auront les gens sera fonction aussi de la gravité de cette situation.
Au futurs chercheurs, de reprendre la même étude dans les autres entreprises minières de la
République démocratique du Congo avec un échantillon plus vaste que le nôtre en abordant les
aspects suivants :
1. Quelles sont les mesures préventives des accidents de travail appropriées aux personnels
non qualifiés ?
2. Quelle est la perception du risque des agents des secteurs à faible qualification ?
68
CONCLUSION
Notre étude a porté sur la perception du risque et mesures préventives des accidents
de travail dans l’entreprise Tenke Fungurume Mining.
Le choix de ce sujet n’a pas été un fait du hasard, mais plutôt d’une observation
objective. En effet, l’étude et la prévention des accidents prennent de nos jours une importance
capitale dans le management des organisations. Cette importance est beaucoup observée dans
des pays développés et aussi dans des grandes entreprises local, national et international.
Notre travail montre que pour agir efficacement sur les mesures préventives des
accidents de travail à Tenke Fungurume Mining, par les respects des règles, il est impératif de
tenir compte de leur perception du risque. Les actions de prévention déjà en place sont
nécessaires, mais il est important de les affiner et de les enrichir pour les rendre plus efficaces,
c’est-à-dire, pour qu’elles soient comprises et appliquées par les employés de l’entreprise Tenke
Fungurume Mining à qui elles sont destinées.
En abordant ce sujet, nous sommes partis du constat qu’à TFM (Tenke Fungurume
Mining) toute chose ou toute personne est un danger, c’est-à-dire que même les outils de travail
(moyen de locomotion, engin, terrain, … et ainsi que l’homme lui-même), peuvent constituer
un danger. Si un salarié ne respecte pas le règles de la sécurité de travail, c’est un danger pour
l’entreprise et pour lui-même car il peut se blesser ou connaître d’autres dégâts ; de même
l’outil/équipement de travail sans être inspecté est un danger pour les salarie et pour l’entreprise.
Pour prévenir les accidents de travail, TFM commence par l’induction des
nouveaux-venus, de visiteurs et même les agents venant du congé avant d’accéder dans la
concession de TFM. Pour celui qui est appelé travailleur de TFM, ancien comme nouveau pour
prévenir les risques et les accidents doit respecter les 13 règles à tolérance zéro, refresher
69
annuel, faire un brainstorming chaque jour avant-poste et les tool-box de 5 minutés avant
travail.
Cette situation permet à réduire le nombre et la gravité des accidents et les risques,
le coût des dépenses destinées aux accidents de travail et elle contribue au bien-être des
travailleurs. Ainsi, nous formulons les questions suivantes :
Quelle est la perception que les agents de l’entreprise Tenke Fungurume Mining se font
du risque professionnel ?
L’entreprise Tenke Fungurume Mining met-elle en place des mesures de prévention
efficace contre les accidents de travail ?
Quant à l’efficacité des mesures de prévention contre les accidents du travail, nous
avons estimé que l’entreprise Tenke Fungurume Mining mettrait en place des mesures de
prévention efficace pour éviter les accidents de travail.
Découvrir la perception dont les travailleurs de Tenke Fungurume Mining se font des
risques professionnels afin d’aider les gestionnaires de la sécurité de l’entreprise à
adapter les mesures préventives aux caractéristiques individuelles des agents ;
Identifier les mesures préventives les accidents de travail à l’entreprise Tenke
Fungurume Mining pour voir si elles sont en adéquation avec les aspirations des
travailleurs.
Pour atteindre nos objectifs nous avons recourir aux méthodes d’enquête et la
méthode descriptive avec comme technique de production des données l’entretien et l’analyse
documentaire ; comme technique de dépouillement des données l’analyse de contenue et comme
technique de traitement des données le pourcentage.
70
Notre population était constituée de tous les agents de l’entreprise Tenke Fungurume
Mining dont l’effectif oscille à 5021 agents de toutes les catégories professionnelles confondues.
Comme il nous a été difficile d’atteindre toute cette population, nous y avons extrait un
échantillon de 80 sujets. C’est un échantillonnage aléatoire stratifié disproportionnel, car le
nombre de sujets dans les strates n’est pas identique.
Pour plus de commodité, nous avons structuré notre travail en trois chapitres, hormis
l’introduction et la conclusion générales :
Le premier chapitre a porté sur les considérations théoriques où nous avons définis les
concepts retenus dans le cadre de notre recherche ; avons évoqué quelques théories
relatives à notre sujet de recherche, quelques notions relatives aux accidents de travail
et l’avons clôturé par quelques études antérieures.
Le deuxième chapitre a été axé sur le cadre méthodologique où nous avons présenté
notre champ d’investigation, avons décrit notre population et notre échantillon, notre
méthode et nos techniques de recherche ; avons abordé quelques indicateurs de notre
recherche, et l’avons clôturé par quelques difficultés rencontrées.
Le troisième et le dernier chapitre a été consacré exclusivement présentation aux
résultats de la recherche où nous avons présenté, analysé, interprété, discussion des
résultats de notre recherche, contribution et enfin les suggestions ou recommandation.
Après investigation des résultats, nous avons abouti aux résultats suivants :
Les agents de Tenke Fungurume Mining perçoivent les risques professionnels comme
probables c’est-à-dire qu’ils peuvent ou ne pas se produire ; autrement dit, ils sont
dans une certaine incertitude que les risques existeraient au sein de leur entreprise.
Ces derniers ont une faible perception de la gravité de ces risques au sein de leur
entreprise.
Dans cette organisation, les accidents sont causés par le non-respect des 13 règles à
tolérance zéro.
Les moyens pour éviter les accidents, incidents et risque dans l’entreprise Tenke
Fungurume Mining sont : un toolbox ou évaluation des risques tous les jours avant-
poste, dans chaque département (y compris ceux qui travaillent dans des bureaux ),
c’est-à-dire fournir des informations aux travailleurs sur les dangers auxquels ils seront
exposés et émettre de mesures de contrôle pour relever ces dangers pendant 5 minutes
de safety meeting et remplir la fiche d’évaluation des risques chaque jour avant tâche.
71
Ainsi, nous confirmons notre hypothèse (H1) qui stipulait que la perception du
risque professionnel, nous notons que les agents de l’entreprise Tenke Fungurume Mining
percevraient les risques professionnels comme étant inexistants au sein de leur entreprise
d’autant plus que les moyens mis à leur disposition pour s’en prévenir sont beaucoup plus
sophistiqués et les incidents de travail avec dommages matériels comme probable au sein de
leur entreprise.
Les mesures préventives des accidents de travail que l’entreprise Tenke Fungurume
Mining met à la disposition des agents sont les suivantes : Le respect de 13 règles à
72
tolérance zéro ; Comité de safety ; Toolbox ; Safety meeting Isolation d’énergie avant
tâche ; Inspection du lieu de travail par les agent safety ; Vérifié les véhicules et
équipement mobile avant-poste ; permis de travail dans l’espace Analyse des risques
inhérents aux modifications du projet ; Les signaux de sécurité ; Formation, induction
et compétence ; Faire l’house Keeting avant et après-travail ; Etc. La majorité des agents
apprécies les mesures préventives comme étant bonne.
BIBLIOGRAPHIE
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du Congo
Tenke Fungurume Mining (2014), Guide de TFM sur l’hygiène et sécurité du travail pour le
superviseur
EPIGRAPHE ............................................................................................................................... I
DEDICACE ............................................................................................................................... II
REMERCIEMENTS ................................................................................................................ III
0. INTRODUCTION .................................................................................................................. 1
0.1. PROBLEMATIQUE ....................................................................................................... 1
0.2. HYPOTHESES ................................................................................................................ 4
0.3. OBJECTIFS ..................................................................................................................... 5
0.5. LES METHODES ET TECHNIQUES ........................................................................... 5
0.6. DELIMITATION DU SUJET ......................................................................................... 5
0.6.1. Du point de vue temporaire ................................................................................... 5
0.6.2. Du point de vue spatial .......................................................................................... 6
0.6.3. Du point de vue scientifique.................................................................................. 6
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL ...................................................................................... 6
CHAPITRE PREMIER .............................................................................................................. 7
CONSIDERATIONS THEORIQUES ....................................................................................... 7
1.1. DEFINITIONS DES CONCEPTS DE BASE ............................................................. 7
1.1.1. PERCEPTION DU RISQUE ............................................................................... 7
1.1.2. MESURES DES PREVENTIONS ....................................................................... 7
1.1.3. ACCIDENT DU TRAVAIL ................................................................................. 8
1.1.4. ENTREPRISE ........................................................................................................... 9
1.2. NOTIONS GENERALES SUR LA PERCEPTION DES RISQUES
PROFESSIONNELS ............................................................................................................ 11
1.2.1. La perception du risque à la prévention ............................................................. 11
1.2.2. RISQUE ET DANGER ...................................................................................... 12
1.2.3. RISQUE ET SECURITE ................................................................................... 12
1.2.4. GESTION DES RISQUES................................................................................. 13
1.2.5. IDENTIFICATION DES RISQUES .................................................................. 14
1.2.6. TYPOLOGIE DES RISQUES ............................................................................... 15
1.3. NOTIONS SUR LES MESURES PREVENTIVES DES ACCIDENTS DU
TRAVAIL ............................................................................................................................. 19
1.3.1. NOTIONS MESURES PREVENTIVES ................................................................ 19
a. MOYENS DE PROTECTION CONTRE LES ACCIDENTS DE TRAVAIL......... 21
1.3.2. THEORIE DES ACCIDENTS DE TRAVAIL....................................................... 22
a. Théories relatives aux accidents ................................................................................ 23
77
Annexes