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I

EPIGRAPHE

Percevoir le risque, c’est permettre de l’évaluer et de prendre des mesures pour le prévenir

Slovic, (1987)
II

DEDICACE

L’honneur est pour nous de dédier ce travail à nos très chers professeurs, chefs de
travaux et assistants, à tous les étudiants futurs psychologues du travail et des organisations, à
tous les psychologues commerciaux ainsi qu’à tous les travailleurs de l’entreprise Tenke
Fungurume Mining.

Kumwimba Kanyonga Martin


III

REMERCIEMENTS

Ce présent travail est considéré comme un arbre planté au milieu du village et dont
l’apport en eau a vu plusieurs mains nourricières pour sa croissance, sans oublier qu’il a
d’abord bénéficié de la grande pluie divine par la grâce de Dieu omnipotent, omniscient, source
intarissable de toute vie, de toute sagesse, intelligence, raison pour laquelle il mérite nos
remerciements en première position.

Nos remerciements s’adressent également au Professeur Ordinaire Ngoy Fiama


Bitambile Balthazar, lui qui, malgré ses multiples occupations, n’a pas voulu nous abandonner
jusqu’au bout.

Nous tenons aussi à remercier grandement le chef de travaux Kadianda Mwanza


Kadi notre encadreur, pour son immense bravoure de n’avoir pas tenu compte de nos faiblesses
et de nous avoir encadré jusqu’à la fin de notre travail malgré tant d’autres occupations.

A toutes les autorités académiques de l’université de Lubumbashi, en particulier


les professeurs, chefs des travaux, assistants de la faculté de psychologie et des sciences de
l’éducation, eux qui ont voulu nourrir notre esprit de connaissances scientifiques malgré nos
caprices ; nous leur disons merci mille fois. Nous pensons également à l’entreprise Tenke
Fungurume Mining, qui à travers ses départements, nous à aider à extraire l’échantillon de
notre étude dans la population mère de la présente recherche.

Une fleur qui éclot doit épanouir ceux qui ont arrosé la plante. Ainsi donc tenons à
remercier nos parents qui ont contribué en l’élaboration de cette œuvre de près ou de loin, par
le soutien, l’encouragement et l’assistance, … A notre cher père Charles Maloba Kibala
Makasa et notre mère Kitenge Vumiliya, Séraphine Banza.

A tous mes frères et sœurs notamment : Sandra Lukanga Mungungu, Roy Kafamba,
Christelle Numbi Ngoy, Olga Mukeina Mutoke, Trésor Osée Kasongo Maloba, Dan Joseph
Maloba, Charlotte Katita, Yvette Marie Milao et Mégane Musao Mpeye sans oublier nos
cousins et cousines, neveux et nièces.

Nous ne pouvons en aucun cas oublier de remercier nos collègues de promotion,


amis et compagnons de lutte : Kalwa Kalombo Steve, Mutombo Mambuji Patrice, Mutombo
Lenge Fabien, Numbi Kabulo Lauraine, Nkongolo Mutanda Théophile, Kasongo Mukuta Ruth,
Mbangu Mujinga Dorcas, Mulenga Kangela Deo gracias, Ngambo Tshambi Tshambi Your-me,
Kisimba Musalu Hérve, Kilufya Oscar, Mujinga Mutombo Gina, Kalombo Mulimbi Jean,
IV

Sangwa Mboka Fabrice, Mbuya Kabamba Marc, Nyika Fabrice, Moyindo Asani, Shabani
Sumbu Amir, Luaji Padou, et à tous mes voisins des chambres à l’internat de Kassapa sur les
cités universitaires

A tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué d’une manière ou d’une autre à
la réalisation de ce somptueux travail ; nous disons merci et vous rassurons qu’à la prochaine
nous ferons mention de vous dans nos travaux

Kumwimba Kanyonga Martin


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0. INTRODUCTION

0.1. PROBLEMATIQUE

De nos jours, l’étude de la prévention des accidents du travail et des risques


professionnels occupent une place de choix dans la gestion des organisations. C’est une
nécessité à la fois sur le plan psychologique, économique, humain et social. L’accident de
travail lorsqu’il se produit il nous interpelle sur la mauvaise qualité des environnements
physique de travail, ergonomie, maladies professionnelles santé et travail ainsi que l’analyse de
travail ; il est le reflet explicite d’une dégradation des conditions de travail et de sécurité, ou
d’une interaction défectueuse entre un opérateur et sa machine. Il entraîne un mal-être physique,
psychologique et/ou social plus ou moins appréciable qui peut avoir des répercussions plus ou
moins importantes au niveau de la victime et de l’entreprise et/ou de ses coéquipiers
(Kouabenan & Alladoum, 1997).

L’étude de la prévention des risques prennent de nos jours une importance capitale
dans le management (la vie des entreprises) des organisations. Cette importance est attestée
dans les pays développés et notamment dans les grandes entreprises. Elle devrait l’être dans les
pays en voie de développement et dans les petites et moyennes entreprises. Les accidents
constituent en effet non seulement une atteinte à la santé physique et psychologique des salariés,
leurs familles et la collectivité dans son ensemble, mais comportent également des coûts
appréciables pour l’entreprise (Cf. Kouabenan & Alladoum, 1997).

Percevoir un risque lié à une situation, c’est évaluer la probabilité que cette situation
entraîne des dommages. Pour Ulleberg et Rundmo cité par Robert Ngueutsa, (2012, p.59), la
perception du risque désigne l’évaluation subjective de la probabilité qu’un évènement entraine
des dommages. De ce fait, on ne peut s’engager dans une action de sécurité que si la situation
dans laquelle on se retrouve est perçue comme pouvant causer un accident.

L’intérêt de l’étude de la perception est, selon Kouabenan (2006, p.52-57),


important pour plusieurs raisons : 1) on note de plus en plus l’imbrication des représentations
et des comportements individuels dans les situations dangereuses ; 2) certains risques naguère
tolérés le sont moins aujourd’hui et le progrès des connaissances sur les risques révèlent de plus
en plus l’apparition de risques nouveaux ; 3) le besoin de connaître les risques pour pouvoir
prévenir des accidents se fait sentir de plus en plus ; 4) la perception du risque varie en fonction
d’un grand nombre de variables liées au risque lui-même et à la personne qui la perçoit, qu’il
est important de connaître.
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Nous pensons que pour maîtriser les risques et les accidents, l’accent ne doit pas
seulement être mis sur les mesures de protection, mais aussi sur l’individu et ses comportements
dans ses rapports avec celles-ci.

D’après R. Kouabenan cité par Robert Ngueutsa, (2012, pp.60-61), les mesures
techniques et organisationnelles sont de plus en plus déployées aujourd’hui dans la prévention
des risques et des accidents. Pourtant, il subsiste encore un nombre important de situations
accidentelles ou dangereuses dans lesquelles les comportements et les représentations sont
directement ou indirectement imbriqués. Les acteurs concernés par les risques (décideurs,
investisseurs, organisations, profanes, etc.) ont des réactions diverses, difficilement
compréhensibles, si on n’a pas une idée claire de l’évaluation subjective qu’ils font du risque.
Par exemple, les décideurs ne s’engagent dans une action de prévention qu’en réaction à
quelque chose qu’ils considèrent comme étant risqué. De même, l’investissement des décideurs
dans la prévention des risques dépend très souvent du fait qu’ils sont préoccupés ou non par
ceux-ci. En outre, les investissements économiques dans un projet s’effectuent le plus souvent
sur la base de l’évaluation des facteurs susceptibles d’entraver la réussite du projet, dans le but
de s’en prémunir. Même au niveau individuel, la décision de se protéger ou pas ainsi que
l’attention qu’on accorde à un message de prévention, reposent sur l’évaluation de sa propre
exposition ou non au risque. Ainsi, la perception du risque peut aider à comprendre les attitudes
et les choix des individus et des groupes vis-à-vis des risques ainsi que l’attention qu’ils
accordent aux messages de prévention.

Selon Kouabenan (2006), la perception du risque est d’autant plus importante à


étudier qu’elle peut être affectée par de nombreux facteurs liés au risque lui-même, liés aux
caractéristiques de la personne qui la perçoit et à son histoire personnelle. Elle peut être
également affectée par la culture et les valeurs du milieu social. Tous ces facteurs sont
susceptibles d’introduire des divergences de point de vue entre les décideurs et le public sur le
risque. Ces divergences peuvent être à l’origine de désaccords sur des mesures de prévention
décidées par les premiers pour être appliquées par les seconds. En effet, les études
psychologiques sur les processus qui conduisent à l’adoption d’un comportement sain ou
l’abandon d’un comportement inadapté, se fondent sur l’idée que les attitudes et les croyances
peuvent être des déterminants majeurs des comportements individuels (Kouabenan, 1999). Ces
études supposent que, moins la perception du risque est biaisée, plus les individus adoptent des
comportements sécuritaires. Or, on sait que la perception du risque par l’individu profane est
très souvent entachée d’illusions ou biais perceptifs (Taylor & Brown, 1988), susceptibles
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d’orienter son attitude et son comportement, pas toujours dans un sens favorable à la prévention
des accidents (Colvin & Block, 1994). Par conséquent il est important de connaître les facteurs
qui déterminent la perception du risque et de comprendre comment ils opèrent pour induire des
biais.

Etant donné que le travailleur a l’obligation d’exécuter personnellement son travail


dans les conditions requises, au temps et au lieu convenus, il lui arrive de s’exposer à des risques
professionnels qui sont inhérents à la nature humaine. Cela veut dire que techniquement, la
notion de risques professionnels est une notion générale qui renvoie en particulier à celles des
maladies professionnelles et de l’accident de travail (J.C. Tshimanga, 2015).

L’employeur a l’obligation générale d’évaluer et de prévenir les accidents et les


risques professionnels. Il doit prendre de mesure nécessaire pour assurer la sécurité et protéger
la santé physique et mentale des travailleurs. Ces mesures comprennent « des actions de
prévention des risques professionnels, d’information et formation ainsi que la mise en place
d’une organisation et moyens adaptés.

Il doit diriger les travailleurs et veiller à ce que le travail s’accomplisse dans des
conditions convenables tant au point de vues de la sécurité que de la santé et la dignité du
travailleur. J.C. Javillier, droit du travail, 1996.

Les conditions du travail correspondent aux différents éléments qui font qu’un poste
de travail soit plus ou moins difficile et contraignant pour le travailleur.

Le top 3 objectifs de Safety Tenke Fungurume Mining 2019 est de réduire les
accidents et les incidents à 5% de celui de 2018. La performance Safety 2018 rapporte 69
accidents et 583 incidents avec dommage matériels. Cette année, Safety Tenke Fungurume
Mining à une mission de réduire de 5% la dernière performance en : Continuant à produire en
toute sécurité et sans aucun décès ; Réalisant moins de 57 accidents avec blessure ; Et moins de
554 incidents avec dommages matériels. De même, ils doivent accomplir à 95% tous les
accidents correctifs et participer aux réunions mensuelles Safety et rapporter jusqu’à 38
presqu’incidents. Cette façon d’agir, nous permettra de contrôler les dangers et de réduire
sensiblement les risques de blessures et des dommages matériels.

Dans le cadre de notre étude, nous avons constaté qu’à TFM (Tenke Fungurume
Mining) toute chose ou toute personne est un danger, c’est-à-dire que même les outils de travail
(moyen de locomotion, engin, terrain, … et ainsi que l’homme lui-même), peuvent constituer
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un danger. Si un salarié ne respecte pas le règles de la sécurité de travail, c’est un danger pour
l’entreprise et pour lui-même car il peut se blesser ou connaître d’autres dégâts ; de même
l’outil/équipement de travail sans être inspecté est un danger pour les salarie et pour l’entreprise.

Les agents de l’entreprise Tenke Fungurume Mining sont toujours en quête


permanente d’une gestion efficace de la sécurité au sein de leur entreprise. Chacun semble avoir
sa perception des risques au travail. Et cette perception différencie des risques, conduit à la
gestion de la sécurité, dans la mesure où les mesures préventives doivent s’accorder avec les
différentes perceptions des acteurs engagés.

Cette situation nécessite de la part des gestionnaires de la sécurité au sein de


l’entreprise, une vigilance pour déployer les moyens efficaces pour assurer une bonne gestion
de la sécurité au travail. Car les risques zéros n’existent pas, parler des risques zéros c’est une
façon d’en créer.

Cette situation a suscité notre curiosité scientifique, pour réaliser notre recherche
scientifique sur la perception de risques et mesures préventives des accidents de travail au sein
de l’entreprise Tenke Fungurume Mining. Et elle a suscité en nous les interrogations suivantes :

 Quelle est la perception que les agents de l’entreprise Tenke Fungurume Mining se font
du risque professionnel ?
 L’entreprise Tenke Fungurume Mining met-elle en place des mesures de prévention
efficaces contre les accidents de travail ?

0.2. HYPOTHESES

L’hypothèse est une réponse temporaire à la question de recherche posée en


conformité avec la question de départ qui précède. Certains auteurs affirment qu’elle est une
explication anticipée provisoire d’un phénomène. Elle met en relation des variables
opérationnelles.

Vu l’influence de(s) risques professionnels sur la santé des employés et sur les
rendements même de l’entreprise, nous postulons :

Que pour la perception du risque professionnel, nous notons que les agents de
l’entreprise Tenke Fungurume Mining percevraient les risques professionnels comme étant
inexistant au sein de leur entreprise d’autant plus que les moyens mis à leur disposition pour
s’en prévenir sont beaucoup plus sophistiqués et les incidents de travail avec dommages
matériels comme probable au sein de leur entreprise ;
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Quant à l’efficacité des mesures de prévention contre les accidents du travail, nous
estimons que l’entreprise Tenke Fungurume Mining mettrait en place des mesures de
prévention efficaces pour éviter les accidents de travail.

0.3. OBJECTIFS

L’objectif d’un travail scientifique est de répondre aux besoins qui se posent dans
la société. Dans tout ce que l’homme fait, il poursuit un objectif. Ainsi en menant cette étude,
nous poursuivons les objectifs suivants :
 Découvrir la perception dont les travailleurs de Tenke Fungurume Mining se font des
risques professionnels afin d’aider les gestionnaires de la sécurité de l’entreprise à
adapter les mesures préventives aux caractéristiques individuelles des agents ;
 Identifier les mesures préventives des accidents de travail à l’entreprise Tenke
Fungurume Mining pour voir si elles sont en adéquation avec les aspirations des
travailleurs.

0.5. LES METHODES ET TECHNIQUES

La valeur scientifique de tout travail est fonction de la méthode et des techniques


auxquels le chercheur a fait recours pour analyser et expliquer les phénomènes observés.

0.5.1. Méthodes
Dans la rédaction de cette étude, nous allons recourir aux méthodes suivantes :
 La méthode descriptive et ;
 La méthode d’enquête.
0.5.2. Techniques
Nous allons recourir aux techniques suivantes :
 Entretien et ;
 Technique documentaire.

0.6. DELIMITATION DU SUJET

Dans le cadre de ce travail, nous nous proposons de fixer les frontières de notre
recherche scientifique dans le temps, dans l’espace et dans le domaine scientifique.

0.6.1. Du point de vue temporaire


Notre étude s'étend sur une durée de 8 mois, allant, de septembre 2018 au 30 Avril
2019. Cette période nous semble suffisante pour pouvoir apprécier les problèmes liés au
perceptions du risque et les mesures préventives des accidents de travail.
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0.6.2. Du point de vue spatial


Notre étude est menée à la l’entreprise Tenke Fungurume Mining qui constitue
notre terrain de recherche. Nous avons opté pour cette entreprise car elle est l’une des
entreprises privées de la place en plein essor et où les mesures préventives contre les accidents
de travail constituent une priorité pour l’entreprise.

0.6.3. Du point de vue scientifique


Notre étude s’inscrit dans le domaine de la psychologie du travail et des
organisations. Vu la pertinence de la notion du risque et des accidents, ces dernières font l’objet
d’une grande préoccupation dans nos entreprises d’aujourd’hui.
A cet égard, la psychologie compte un grand nombre d’études qui permettent
d’appréhender les rouages qui fondent la perception des risques, la prévention des accidents du
travail ainsi que le comportement des individus face à la gestion de ces risques. De ce fait, nous
proposons de parler de cette perception du risque et de ces mesures préventives des accidents
de travail dans l’entreprise TFM.

0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l’introduction et la conclusion, notre travail est subdivisé en trois chapitres :

 Le premier chapitre est consacré au cadre théorique dans lequel reposent les définitions
de différents concepts fondamentaux, quelques théories et les études antérieures.
 Le deuxième chapitre s’occupe du cadre méthodologique dans lequel nous présentons
notre champ d’investigation, la population et l’échantillon de recherche, la méthode et
les techniques utilisées, les variables ou facteurs de la recherche ainsi que les difficultés
rencontrées.
 Le troisième chapitre porte sur les résultats de la recherche où nous présentons les
données et analysons les résultats puis interprétons les résultats et les discutons et enfin
les discutons.
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CHAPITRE PREMIER

CONSIDERATIONS THEORIQUES

Comme le titre l’indique ci-dessus, ce chapitre est essentiellement théorique, c’est-


à-dire que nous y définissions les concepts clés ou concepts de base de notre sujet de recherche
et nous évoquons des notions fondamentales sur la perception des risques professionnels,
mesures préventives des accidents de travail dans l’entreprise.

1.1. DEFINITIONS DES CONCEPTS DE BASE


Il est à noter que la compréhension d’un sujet de recherche dépend de discernement
et de l’explication des termes fondamentaux qui le composent. A cet effet, pour dissiper le
quiproquo, nous définissons les concepts suivants : perception du risque, mesures préventives,
les accidents de travail et entreprise.

1.1.1. PERCEPTION DU RISQUE


D’après Ulleberg et Rundmo cité par Robert Ngueutsa, (2012, p. 59), la perception
du risque désigne l’évaluation subjective de la probabilité qu’un évènement entraine des
dommages.

Quant à nous, la perception du risque désigne la manière dont l’individu se


représente le risque et l’évaluation qu’il en fait.

1.1.2. MESURES DES PREVENTIONS


J.C. Tshimanga Mukadi, (2016, p.37) définit à son tour la prévention des accidents
de travail comme une intervention correctrice qu’une entreprise exerce sur sa propre
organisation en vue de diminuer les risques professionnels. Il ajoute qu’a l’origine du système
de prévention, il subsistait une démarche pragmatique fondée sur la volonté de faire cesser les
abus de la révolution industrielle.
Ensemble des mesures prises dans une société pour lutter contre l’apparition des
accidents et le développement des maladies professionnelles.

On distingue généralement trois degrés de prévention :

 Une prévention primaire : visant par l’éducation, l’information, l’aménagement des


milieux de vie (familial, scolaire, de travail), les conseils, génétiques et diététique ; et
une bonne hygiène physique et mentale à empêcher l’inadaptation psychique et social
des individus et à diminuer leurs risques de morbidité psychiatriques ;
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 Une prévention secondaire : s’efforçant, par un diagnostic précoce et un traitement des


premiers troubles, à éviter le développement de la maladie en particulier chez l’enfant
et l’adolescent ;
 Une prévention tertiaire, empêchant, lorsque la maladie psychique est déjà développée,
qu’elle ne s’aggrave – en mettant en œuvre les traitements les plus efficaces dont
disposer – et qu’elle ne rechute grâce à un suivi en postcure, prolongé, et à un travail
sur le milieu social professionnel et familial pour tenter de supprimer les conditions qui
la favorisent et l’entretiennent.

Comme on le voit cela nécessité un large dispositif de maintien de la santé et sécurité au travail,
santé mental, riche en hommes et en moyens. C’est d’ailleurs plus à la société elle-même qu’aux
techniciens de la santé et sécurité qu’incombe le devoir de cette prévention, (Grand dictionnaire
de psychologie, 2011, p.913).

Wolters kluwer, (2007, p.1566), Mesures pour prévenir, pour garantir, pour
empêcher… la prévention est une attitude ou l’ensemble des mesures à prendre pour éviter
qu’une situation (sanitaire, sociale, environnementale ou économique…) ne se dégrade, ou
qu’un accident.

1.1.3. ACCIDENT DU TRAVAIL


J.C. Tshimanga Mukadi, (2016 p.27), l’accident de travail est une atteinte à
l’intégrité physique de l’individu à l’entreprise et à la collectivité.

Selon Harlay A. (2000, p.9) l’accident de travail est une situation survenue brutale,
soudaine, imprévisible, d’un événement qui modifie l’état de santé du salarié à l’occasion d’un
effort d’un traumatisme, ou d’une simple émotion.

O.G. Edhom (1966, p.9), d’une façon générale sont admis accident de travail tous
les faits directement imputables aux obligations professionnelles, et au cours du trajet ou du
temps de repas ce qui concerne en quelque sorte une nécessité vitale, un acte ordinaire ou tout
activité ayant reçu l’accord de l’employeur même si son lieu de travail n’est pas évident.

De notre part, l’accident de travail est un événement imprévu et violent relié à


l’environnement, à l’équipement ou à l’individu, qui provoque des brulures, coupures, chocs
électriques ou facteurs pouvant entrainer la mort.
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1.1.4. ENTREPRISE
Selon Phillipe de Woot (1998, p.560) l'entreprise est par excellence un agent de
croissance et de progrès : sa vitalité et son dynamisme détermine la prospérité Générale, sa
créativité engendre le progrès technique et toutes les promesses.

Selon jean Yves Capul & olivier (2011, p.181), une entreprise est une unité de
production qui vend ses produits sur un marché.

Selon Bruno Kadiat Mangand (2017, p.24), l’entreprise est une organisation qui
rassemble des hommes et des moyens financiers, technologiques, informatiques, matériels etc.,
en vue de produire des biens et/ou services marchands, c’est-à-dire destinés à la vente.

De notre part, une entreprise est une unité de production visant à fournir à la
population des biens de consommation ou des services. Ces derniers n'ont des valeurs que
lorsqu'ils répondent aux besoins et aux attentes de la population pour améliorer son vécu
quotidien.

 Typologie des entreprises

Bien que les entreprises constituent chacune une unité originale, on peut les classer
en catégories homogènes en fonction d'un ou plusieurs critères d'analyse : dimension,
production, domaine d'activité, secteur, forme juridique... Cette classification permet de
comprendre le monde des entreprises.

a. Selon leur production

Les entreprises de production de biens : les entreprises extractives agricoles, de


construction, de transformation, les entreprises de production de services : les entreprises de
transport, d’assurance, les banques, les hôpitaux.

b. Selon l’utilité produite


 Utilité de forme : L’entreprise donne forme à des produits qui deviennent des produits
semi-finis, produits finis, achetés par d'autres entreprises comme biens intermédiaires,
ou par les consommateurs comme' biens finals.

• Utilité élémentaire : ces entreprises produisent un élément qui va servir de matière


première ou de matière de consommation dans l'industrie. Par exemple : les entreprises
d'élevage, les entreprises agricoles, les entreprises extractives (mines, extraction
d'hydrocarbure).
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• Utilité de lieu : les entreprises de transport

• Utilité du moment : les hôtels, les restaurants, les banques.

c. Selon le secteur de production

La division des activités économiques proposées par l'économiste Colin Clark cité
par Kadiat Mangand, B. (2017, p.27) conduit à la ventilation des entreprises en trois secteurs :

• Les entreprises primaires : qui correspondent aux activités et aux industries extractives.

• Les entreprises secondaires : celles qui, ou dépend de matières et grâce à un processus


de transformation, livrent un produit fini à la clientèle.

• Les entreprises tertiaires : sont celles qui produisent des biens immatériels, c'est-à-dire
des services, comme la banque, cabinet d'avocats, dispensaires, hôtel...

d. D’après leur dimension

Les entreprises sont parfois classées par leur dimension.

La classification selon la dimension conduit à distinguer :

• Les très petites entreprises ;

• Les petites et moyennes entreprises (p.m.e.) ;

• Les grandes entreprises ;

• Les entreprises multinationales.

e. Par rapport au régime

• Les entreprises privées : ce sont des entreprises dont le propriétaire est une personne
privée (personnes physique ou morales)

• Les entreprises mixtes : sont celles qui appartiennent en partie à l'état et en partie à des
personnes privées.

• Les entreprises publiques : sociétés dont le capital ou la majorité du capital appartient


l'état.
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f. D’après la forme juridique

• Les entreprises individuelles : ce sont souvent des petites entreprises, ou encore des
entreprises familiales. Exemple : petits magasins, bars, transport par taxi ; c'est-à-dire
sont celles dont une même personne assure la direction de l'entreprise, l'apport des
capitaux (donc la propriété de l'entreprise) et l'activité productive, le propriétaire est le
seul décideur

• Les entreprises sociétaires : sont souvent les moyennes et presque toujours les grandes
entreprises.

• Les entreprises coopératives : sont des sociétés privées présentant certaines


caractéristiques particulières. Leurs objectifs sont la défense des intérêts de ses
membres, appelés sociétaires. Une coopérative recherche donc moins le profit que la
satisfaction de ses adhérents ; par exemple, les bénéfices sont repartis équitablement
entre les sociétaires. Le pouvoir de décision appartient aux sociétaires eux-mêmes, selon
le principe « un homme=une voix » quels que soient leurs apports (et non une action=
une voix dans les autres sociétés).

• Les entreprises d'insertion : sont des entreprises aidées par les pouvoirs publics afin
qu'elles emploient des personnes connaissant des difficultés d'insertion (chômeurs de
longue durée, par exemple) appelées autre fois entreprises intermédiaires, elles ont une
mission de réinsertion professionnelle.

1.2. NOTIONS GENERALES SUR LA PERCEPTION DES RISQUES


PROFESSIONNELS
1.2.1. La perception du risque à la prévention
Il est question ici de voir ce que la perception du risque peut apporter à
l’amélioration des programmes de prévention. A ce propos, Kouabenan cité par Robert
Ngueutsa, (2012, p.70-71), rapporte les travaux de Nation et al. (2003) qui relève neuf
caractéristiques régulièrement mentionnées pour qualifier les programmes de prévention
efficaces. Pour ces auteurs, les programmes de prévention efficaces sont ceux qui : a) sont
compréhensifs, b) utilisent des méthodes d’enseignement variées, c) fournissent un dosage
suffisant, d) sont guidés par des théories, e) offrent l’occasion d’avoir des relations positives, f)
sont réalisés au bon moment, g) sont pertinents du point de vue socioculturel, h) comprennent
une phase d’évaluation des résultats, i) impliquent un personnel compétent et bien formé. En
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d’autres termes, les programmes de prévention efficaces sont ceux qui sont techniquement bien
conçus (a, b, c, d, e), sont adaptés aux caractéristiques de la population cible (f, g) et sont évalués
(h, i). Nous ne nous attarderons pas sur ces caractéristiques des campagnes de prévention
efficaces ici et renvoyons le lecteur aux écrits de Kouabenan (2006) pour des détails.

Cependant, Kouabenan (2006) présente de nombreuses techniques de persuasion


fondées sur les théories psychologiques et plus précisément sur la perception du risque et de sa
capacité à y faire face. Nous ne les mentionnons pas toutes ici, nous nous arrêtons sur une
d’entre elles qui montre l’apport de la perception du risque à la prévention. Il s’agit de l’appel
à la peur et à des menaces, une technique très utilisée dans la prévention des accidents dans
plusieurs domaines. L’appel à la peur et à des menaces est une technique de persuasion à tonalité
dramatique qui fait l’objet de plusieurs études psychologiques. Cette technique consiste à
utiliser des mots, des images, des scènes qui présentent des situations dramatiques (morts,
blessés) pour choquer en mettant l’accent sur les conséquences nuisibles d’un risque ou d’un
comportement si on ne se conforme pas aux recommandations préconisées. Elle s’appuie sur
l’idée que la peur suscitée par les messages peut amener l’individu à adopter un comportement
sécuritaire afin d’éviter de subir la menace.

On peut éclairer la notion de risque en le situant par rapport à des notions voisines.
Cet objectif se heurte à une difficulté, à savoir que le risque, comme ses notions voisines n’ont
pas reçu de définition claire. Un avantage de ce flou est qu’il amène à approfondir ces notions
à partir des usages qui en sont faits dans des contextes divers et dans la pratique. On
s’intéressera ici à deux notions : risque et danger ainsi que risque et sécurité.

1.2.2. RISQUE ET DANGER


Le danger est un évènement ou une situation susceptible d’entrainer des
conséquences négatives ou dommages à l’homme ou aux hommes (certains ajoutent même à
l’environnement).
Le risque est la possibilité qu’un évènement ou une situation entraine des
conséquences négatives dans des conditions déterminées, au plus succinctement et pour
articuler les deux notions, le risque est la possibilité qu’un danger s’actualise, c'est-à-dire
entraine effectivement des dommages, dans des conditions déterminées.

1.2.3. RISQUE ET SECURITE


La sécurité a été un des premiers thèmes d’intervention de la psychologie dans le
monde du travail.
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Le souci d’amélioration de la sécurité a conduit ensuite la psychologie à la genèse


des accidents et à enrichir la conception de ces derniers.
A cette fin a été développée l’idée que l’accident pouvait être considéré comme un
symptôme de dysfonctionnement du système sociotechnique à l’intérieur duquel il prenait
place.
L’intérêt d’une telle conception était d’amener à rechercher d’autres indicateurs de
dysfonctionnement du système qui puissent permettre de caractériser et donc d’améliorer la
sécurité du système avant l’occurrence de l’accident : cette perceptive a favorisé l’apparition
de la notion de risque.
La psychologie ergonomique a montré le rôle que pouvait jouer l’organisation sur
l’activité de l’opérateur et sur sa sécurité propre comme sur celle du système.
Cette évolution de la conception de la sécurité et de celle corrélative du risque est
liée à l’évolution des systèmes technologiques et organisationnels. D.R. Kouabenan et al (2007,
p.21-23).
Il est nécessaire que les responsables des organisations entreprennent des
investissements intellectuels sur les risques connus et inconnus en mettant en place un système
d’observation et de décryptage de signaux pour comprendre la genèse de ces risques pouvant
émerger, et permettre leur anticipation ; chaque secteur d’activité doit savoir observer, évaluer
et analyser des ensembles des risques afin de tenir compte de leurs effets.
Que le risque soit considéré en référence au résultat de l’activité ou au mode de
production de celle-ci, on peut en repérer plusieurs types de sources : il peut provenir :
 A partir d’une prescription non pertinente (but mal définit moyen prévus non
présents, circonstances de l’exécution non prévus, etc.)
 A partir d’une redéfinition incorrecte, ignorant des propriétés de la situation ;
 A partir d’une compétence insuffisante qui ne permet pas la réalisation correcte de
la tâche ou qui ne permet pas l’évaluation correcte de l’exécution. D. R. Kouabenan
et al, (2007, p.20-21). Ils peuvent aussi provenir de l’individu lui-même, d’où, cette
liste n’est évidemment pas exhaustive.

1.2.4. GESTION DES RISQUES


La mise en œuvre d’une politique de gestion des risques a toujours pour origine la
volonté de la direction générale de connaitre les risques majeurs de l’entreprise, de les mettre
sous contrôle et d’être informé de la qualité de leur maitrise dans l’entreprise.
14

Il doit s’agir d’un axe stratégique fort. Cette volonté politique est ensuite mise en
œuvre à travers une démarche de gestion des risques dont le noyau dur consiste à identifier les
risques, les évaluer, les analyser, les rapprocher des contrôles existant et décider en conséquence
d’un plan d’action.
Il est intéressant de présenter les étapes, plus ou moins formalisées selon la culture
de l’entreprise, de cette démarche le but est d’examiner les outils mis au point pour
accompagner les gestionnaires, mais ces étapes sont différentes d’une entreprise l’une à l’autre.
L’entreprise commence par définir une stratégie de maitrise des risques majeurs à
partir de deux niveaux d’identification : les objectifs stratégiques ou les processus opérationnels
de l’entreprise. Le deuxième niveau est privilégié par les entreprises souvent réticentes à «
divulguer » leur stratégie ou par toutes celles qui se livrent à la navigation à vue. Il consiste
pour la direction générale à visualiser régulièrement les grands risques majeurs permanents qui
menacent la mission de l’entreprise, les quelques grands projets dont la dérive causerait un tort
majeur à l’entreprise et, les processus clés constituant le business model de l’entreprise.
Notons que le business model de l’organisation (au modèle d’entreprise) et le
premier dispositif utilisé par les entreprises. Il ne s’agit pas en soi d’un outil de gestion des
risques, mais c’est un pré requis permettant de procéder à leur analyse. Il présente les principaux
processus de l’entreprise et met à sa disposition des éléments d’identification des risques à tous
les niveaux.

1.2.5. IDENTIFICATION DES RISQUES


L’identification des risques se fait par l’interview de chaque responsable stratégique
et opérationnel. Une fois les processus et les risques identifiés, l’entreprise élabore et met à jour
une cartographie (ou mise en carte) pour ce faire, elle évalue les risques en fonction de l’impact
qu’ils pourraient avoir s’ils se matérialisaient et de leur probabilité de survenance. (Source :
intervention M. Chambeault, directeur de l’audit et du contrôle des risques de France télécom
lors de la table ronde organisée par le Crefige 2003).
L’identification des risques peut se réaliser à l’aide de deux démarches
complémentaires :
 Une identification A. Priori ; qui permet de gérer les risques prévisibles d’une activité
afin de ne pas les risques prévisibles d’une activité afin de ne pas exposer inutilement les
personnes à un risque.
15

 Une identification A. Posteriori ; dans ce cas de figure, il s’agit de prendre en compte des
évènements « incidents, accidents » qui témoignent de l’existence de risques et ce afin
d’en tirer des enseignements.
Plusieurs types d’évènements sont donc à considérer dans ce cadre :
 Les accidents et catastrophes : oui correspondent à des risques patents ;
 Les presque accidents, les précurseurs et les événements sentinelles : qui
correspondent à des risques avérés.
Signalons que le presque accident est un événement qui aurait conduit à l’accident
avec une probabilité importante ; l’événement sentinelle identifie une occurrence défavorable
qui sert de signal d’alerte.

(Source : p.7 gestion des risques de maltraitance en établissement, 2008).

1.2.6. TYPOLOGIE DES RISQUES


Voici quelques types des risques :
Tableau N° 1 Risques liées aux conditions d’installation
TYPE DE RISQUE EXEMPLES DE FACTEURS DE RISQUES
Risque lié à l’inadéquation  Non-respect des dispositions de l’autorisation ;
des locaux par rapport à la  Age ;
population accueillie.  Caractéristiques de la population
 Espace de vie insuffisante ou inadaptée ;
 Espace privé ne permettant pas l’intimité ;
 Equipement insuffisant ou inexistant ;
 Absence de sanitaire et douche / ou en nombre
insuffisant ;
 Espace insuffisant pour une accessibilité et une
installation confortable ;
 Entraves aux circulations ;
 Equipement inadapté ;
 Espace de circulation non sécurisé ;
 Chauffage inadapté à la température extérieur.
Risque de chute  Matériel insuffisant ou inexistant ;
 Dispositif d’appel en cas de chute ;
16

 Barres d’appui : obstacles ;


 Protection des esclaves, rampe extérieure,
bande de vigilance…
 Exiguïté des locaux (petitesse, étroitesse des locaux) etc.
Risques liés au manque de  Absence de dispositif ou de protocole de surveillance des
sécurité et d’entretien des accès
équipements.  Défaut d’entretien et d’hygiène,
 Absence de maintenance des équipements
 Organisation non formalisée ;
 Personnel non formé (notamment aux modes de
communication non verbale avec les usagers)
 Elimination des déchets : circuits linge propre, linge sale
 Absence de règles

Source : rapport du comité national de vigilance contre la maltraitance des personnes âgées et
adultes handicapés, gestion des risques de maltraitance en établissement, (Décembre 2008,
p.12-13).

Tableau N° 2 Risque lies aux conditions d’organisation


TYPES DE RISQUES EXEMPLES DES FACTEURS DE RISQUE

Risque liés aux pilotages de  Pas de projet d’établissement ou contenu non


l’établissement. conforme à la règlementation et aux
recommandations ;
 Pas de règlement de fonctionnement ;
 Pas de règlement intérieur des salariés ;
 Pas des procédures, pas de conduite à tenir,
fonctionnement basé sur l’habitude ;
 Directeur non formé et / ou inexpérimenté ;
 Vacance du poste de direction
 Pas de délégation claire, pas de contrôle de gestion ;
 Circuit de décision opaque ou non connu,
 Pas de gestion des évènements indésirables
17

 Pas de politique de gestion des ressources.

Risque lié à  Manque d’information systématique sur les objectifs


l’accompagnement de prise en charge ;
individuel des personnes  Personnel peu ou pas formé,
dans l’accomplissement de  Pas de vérification de la capacité d’exercice ;
leur mission  Pas de repérage des situations à risque ;
 Repli sur soi, isolement de certains personnels ;
 Absentéisme élevé ;
 Augmentation du nombre d’accident du travail et
maladie professionnelles ;
Risque lié à l’animation et/à  Absence ou insuffisance de coordination des équipes
la coordination des équipes. pluridisciplinaires ;
 Pas de politique de mobilité et d’évaluation
professionnelle ; pas de formation continue.

Risque lié à l’absence de  Absence de participation individuelle et/ou collective


prise en compte de la parole des usagers ; etc.
des usagers
Risque lié à l’organisation  Gestion du temps de travail ;
du travail  Amplitude de travail trop importante ;
 Pas de visibilité sur les plannings ;
 Taux d’encadrement insuffisant le jour et/ ou la nuit ;
 Vacances de poste ou poste non pourvus ;
 Défaillance de circuit d’information
 Pas de diffusion des consignes et protocoles ;
 Pas des consignes écrites ;
 Fonctionnement par habitude.

Risque lié à l’isolement de la  Absence de convention précisant les modalités de


structure. concertation entre établissement et les autres lieux de
prise en charge ou d’intégration ;
 Ecole,
 Service de soin,
 Autres.
18

Source : rapport du comité national de vigilance contre la maltraitance des personnes âgées et
adultes handicapés, gestion des risques de maltraitance en établissement, (Décembre 2008,
pp.14-15).
TABLEAU N-°3. Risques lies aux conditions de prise en charge
TYPES DE RISQUES EXEMPLES DES FACTURS DE RISQUES
Risque d’atteinte à la liberté.  Procédure d’accueil inadaptée, insuffisante ou
Non-respect des habitudes inexistante ;
et des libertés de la personne  Clause abusives de contrat ;
 Admission non consenti et non préparée ;
 Défaut d’équipement (locaux non sécurisés)
 Non prise en compte des attentes et des choix :
horaires, croyance. Etc.
Risque d’atteinte à la dignité  Excès de familiarité ;
et à l’intimité.  Tutoiement systématique ;
 Non-respect de la vie personnelle ;
 Non-respect de l’intimité ;
 Non-respect de secret de la -correspondance ou des
courriers ;

Risque de limitation de vie  Absence de projet d’animation et / ou d’activité au


sociale pour la personne. sein de l’établissement ;
 Isolement de l’institution. Etc.

Risque lié à un défaut ou Non prise en compte des décisions des usagers relatifs à
excès d’aide et de soins leurs santés
Absence, insuffisance d’aides à la vie quotidienne ou
excès d’assistance.

Source : rapport du comité national de vigilance contre la maltraitance des personnes âgées et
adultes handicapés, gestion des risques de maltraitance en établissement, (Décembre 2008,
p.16).
19

1.3. NOTIONS SUR LES MESURES PREVENTIVES DES ACCIDENTS DU


TRAVAIL
D’après les statistiques du Bureau international du Travail (BIT), il se produit
chaque année dans le monde 120 millions d’accidents du travail, dont 210 000 sont mortels.
Chaque jour, plus de 500 hommes et femmes ne rentrent pas chez eux parce qu’ils ont été tués
dans un accident du travail. Ces chiffres, spectaculaires, retiennent fort peu l’attention du
public. Malgré les pertes économiques qu’ils infligent aux Etats, aux entreprises et aux
particuliers, les accidents du travail ne font guère parler d’eux. Il y a, heureusement, des
chercheurs qui, souvent dans l’ombre, s’emploient méthodiquement à mieux comprendre la
sécurité et la prévention des accidents. Grâce à leurs efforts, nous avons atteint dans ce domaine
un niveau de connaissances sans précédent. De nombreux théoriciens et praticiens de stature
internationale nous font profiter de ce nouveau savoir dans les articles qu’ils ont rédigés pour
cette Encyclopédie. Au cours des vingt dernières années, la science des accidents, ou
accidentologie, a fait des progrès considérables. Le modèle simpliste de type binaire, selon
lequel les comportements et les conditions objectives ne peuvent être que sûrs ou dangereux, a
été délaissé. La conception rigide, qui conduit à classer obligatoirement toute activité dans l’une
ou l’autre de ces deux catégories, a été abandonnée avec l’avènement de modèles systémiques
plus évolués, qui ont fait la preuve de leur efficacité pour la gestion de la sécurité.

1.3.1. NOTIONS MESURES PREVENTIVES


Pour assurer la protection de santé et sécurité des salariés dans l’établissement et
améliorer leurs conditions de travail, l’entreprise doit installer à son sein le comité d’hygiène et
sécurité du travail qui aura pour mission dans la prévention des accidents de travail afin de :
 De procéder à des inspections et effectuer des enquêtes en matières d’accidents de
travail ;
 De contribuer à la promotion de la prévention des risques professionnels dans
l’établissement et proposer des actions des préventions ;
 De faciliter la mise, la remise ou le maintien au travail des accidents du travail, des
invalides de travailleurs handicapés notamment sur l’aménagement des postes de
travail.

Le comité se réunit au moins tous les trimestres à l’initiative du chef


d’établissement, plus fréquemment en cas de besoins, notamment dans les branches d’activités
à haut risque. Il est également réuni à la suite de tout accidents ayant entrainé des conséquences
graves. (Freeport-McMoRan Copper & Gold Tenke Fungurume mining éd.2014, p.52)
20

En cas d’accident de travail, les enquêtes sont obligatoires par le comité d’hygiène
et de sécurité pour tout accident grave ou qui aurait pu être grave. A défaut de lui l’agent chargé
de la sécurité doit y procéder, B.I.T (1968, p.3).

En 1986, lorsque les premiers régimes fondés sur la responsabilité de l’employeur


par le B.I.T (p 52), ont été établis, beaucoup de gens ont pensés que l’institution de la réparation
des accidents de travail et des maladies professionnelles donnerait une impulsion à ma
prévention. Avec le développement des systèmes de sécurité sociale et les progrès de la
législation sur la sécurité et l’hygiène du travail, « réparation et prévention » ont été de plus en
plus liées ; soin des indemnités, et la réparation n’est qu’un volet de la politique de la sécurité
sociale. Pour la santé individuelle et collective comme pour le budget de la sécurité sociale, il
vaut mieux prévenir que guérir. A cet effet, la réparation des accidents de travail et des maladies
professionnelles peut être garantie non seulement par des régimes fondés sur la responsabilité
de l’employeur, mais aussi par des régimes d’assurance sociale.

Le Bureau International du Travail, (1986, p.45) stipule que les éventualités causées
par l’accident de travail ou la maladie professionnelle sont :

 L’état morbide ;
 L’incapacité temporelle de travail entraine une suspension du gain de production ;
 La diminution définitive de l’intégrité physique et mentale que l’accident du travail ou
la maladie professionnelle peut entrainer ;
 Les besoins de survivant en cas de décès.

Il ajoute en disant que les prestations correspondantes qui sont les soins médicaux
requis par l’état morbide, y compris l’hospitalisation, une indemnité périodique immédiate à
titre de l’incapacité de travail temporaire ; une pension en cas de diminution définitive, intégrité,
en cas de décès, une pension en faveur des survivant qui étaient à la charge de défunt.

En ce qui concerne la mesure préventive, nous disons que dans le milieu


professionnel du travail ou industriel, le terme « prévention » a trois niveaux ou degrés
d’interventions élaborés par Roland Doron et Françoise Parot, (2008, p.561) :

 La prévention primaire : elle réduit le taux d’incidence des troubles psychosociaux dans
une population cible ;
21

 La prévention secondaire : elle réduit le nombre de cas de troubles et de


dysfonctionnement dans une population localisée ;
 En fin, la prévention tertiaire : elle diminue la prévalence des troubles chroniques ou
des récidives dans une population cible.

Norman R.F. maïer, (1952, p. 720), montre que l’expression « prévention des accidents »
comporte une double considération des points de vue dans le milieu de travail. Il s’agit :

 Du point de vue de l’ingénieur qui supprime les risques en modifiant le fonctionnement


de l’appareil, en inspectant les bâtiments et l’équipement, …
 Et du point de vue du psychologue qui étudie les facteurs humains intervenant dans les
accidents de travail, initie les ouvriers aux méthodes de protection, à la prise de
conscience des dangers,à cet effet, l’auteur conclut que les problèmes psychologiques
sont indissociables des aspects mécaniques.

a. MOYENS DE PROTECTION CONTRE LES ACCIDENTS DE TRAVAIL


Les moyens de protection contre les accidents de travail épargnent les agents contre
les risques. En quelques sorte, les moyens de protection individuelle ne sont pas un pis-aller,
mais c’est un remède qu’il faut répliquer que lorsqu’il a été constaté que des possibilités
matérielles autres ne sont pas applicables, telles que, des protections des machines dangereuses,
C. Roi, (1964, p.32).

De notre part, en entreprenant cette étude, voici quelques moyens de protection des
accidents mis au sein de l’entreprise Tenke Fungurume Mining.

P. Cotilinat et M-C. Roure-Mariotti, (2009, p.565-574) ajoutent sept protections


mise en place dans le milieu industriel :

 Protection contre les effets du bruit ;


 Protection contre les effets techniques d’ambiances chaudes et froides ;
 Protection des rayonnements ionisants ;
 Protection des rayonnements non ionisants ;
 Protection des rayonnements infra rouges ;
 Protection des rayonnements optiques et ;
 Protection des rayonnements ultraviolets.
22

1.3.2. THEORIE DES ACCIDENTS DE TRAVAIL


J.C. Tshimanga Mukadi, (2016 p.27), L’étude des accidents de travail a une
importance économique et sociale. Dans beaucoup de société, les accidents de travail, pèsent
lourdement, on dépense des milliards pour soigner les accidents et réparer les lourdement.

Selon le Jean-Charles Hachet et Jean-Pierre Fréjaville, (1988 p.2), est considéré


comme un accident de travail quelle qu’en soit la cause, l’accident survenu par le fait ou à
l’occasion du travail toute personne salariée ou non, travaillant à quelque titre ou à quelque
lieu que ce soit pour un ou plusieurs employeurs ou chef d’entreprise, etc. l’accident de travail
est caractérisé par l’action violente soudaine d’une cause extérieure provoquant consacré
comme accident de travail lorsque la victime ou ses ayants droits apportent la preuve que
l’ensemble des conditions ci-après sont remplies :

 La lésion de l’organisme et ;
 La soudaineté.

Ou lorsque l’enquête permet à la caisse de disposer sur ce point des présomptions


suffisantes.

Pour C. Roi, (1964, p.2), l’accident de travail est quelle qu’en soit la cause,
l’accident survenu à un engagé par le fait ou à l’occasion du travail,

Qu’il ne s’agisse pas d’une faute grave et intensionnelle. Il rappelle que l’accident
de travail est un événement soudain, anormal, produit par l’action subite d’une force extérieure.

Dès cela, nous énumérons certains accidents de travail qui surviennent dans les
milieux professionnels. Ils s’agissent par exemple, de ce que l’on désigne comme :

 La fracture ;
 La luxation ;
 La brûlure ;
 La blessure ;
 Le tamponnement ;
 L’écrasement ;
 Des mains striées ;
 Les traumatismes ;
 Electrocution ;
 Noyade dans la matière toxique ;
23

 Les oxydations telles que l’inhalation des fumées, l’inhalation de la poussière des
matières, l’inhalation des matières toxiques en fusion ;
 La pigmentation de la peau ;
 Les irritations des yeux ;
 Les chutes libres ;
 Les incendies ;
 La mort ;
 Etc.

a. Théories relatives aux accidents


Dans cette partie, tel que le titre l’indique ci-dessus, nous donnons les théories en
rapport ou relatives aux accidents de travail. Ces théories portent sur quatre sous point suivants :
les types d’accidents de travail, la clarification des accidents de travail, les facteurs personnels
liés aux accidents de travail et les causes des accidents de travail.

b. Types D’accidents De Travail


Dans ce sous-point, nous énumérons les types d’accidents de travail et leurs théories
selon certains auteurs.

Le précis de victimologie de J. Audet, (2006, p.362), présente cinq types


d’accidents de travail qui surviennent aux ouvriers dans les milieux professionnels.

 L’accident du travail : c’est un accident survenu à un engagé par le fait ou à l’occasion


du travail, qu’il fait faute ou pas de sa part, pour autant qu’il ne s’agisse pas d’une faute
grave et intentionnelle, en rappelant son caractère soudain et anormal produit par
l’action subite d’une force extérieure ;
 L’accident du travail : c’est tout accident survenu à un engagé sur lieu du travail pendant
l’exécution normal de sa tache ;
 L’accident par rixe : c’est un accident dû à une agression sur le lieu de travail et qui
entrainent des dommages corporels pour la victime. L’agresseur même blessé n’est pas
pris en compte au titre des accidents de travail ;
 L’accident mortel : c’est celui qui survient à un agent industriel en occasionnant un
décès immédiat, après un intervalle de temps.

P. René, (1986, p.352), montre que dans la notion des accidents de travail, la
législation distingue deux types d’accident de travail :
24

 Les accidents avec arrêt du travail : c’est la catégorie qui regroupe les accidents ayant
entrainé une interruption du travail d’un jour complet en sus de jour au cours duquel
l’accident est survenu et ayant donné lieu à une gestion (réparation) sous forme d’un
premier paiement d’indemnité journalière.
 Les accidents avec incapacité permanente partielle (IPP) ou avec incapacité permanente
totale (IPT), catégorie qui regroupe des accidents graves ayant entrainé l’attribution
d’une rentre d’incapacité.

Lorsqu’il s’agit d’un accident de travail, l’employeur ne peut résilier le contrat de


la victime qui, une fois guéri, doit retrouver son emploi si elle est déclarée aptes par le médecin
du travail. Si elle est incapable (inapte), l’employeur doit lui proposer un emploi approprié à
ses nouvelles capacités.

 Classification des accidents de travail


L’extrême diversité des accidents de travail rend difficile l’élaboration d’une
méthode de classification et d’enregistrement qui permet. Sans être trop compliquée, de réunir
les renseignements essentiels pour la prévention. La deuxième conférence internationale des
statisticiens du travail, en 1962, réunies au Bureau International du Travail, a recommandé
quatre formes de classification des accidents de travail à savoir :

 La classification selon la forme de l’accident ;


 La classification d’après l’agent matériel ;
 La classification selon la nature de la lésion et ;
 La classification selon le siège de la lésion.

a. la classification selon la forme de l’accident

Cette forme de classification est proposée par le Bureau International du Travail.


Elle permet de déterminer l’événement dont la lésion de la victime est la conséquence directe ;
elle indique comment l’objet ou la substance qui a provoqué la lésion est entré en contact avec
la victime. Ainsi, voici les différents types d’accidents pour cette classification :

 Chutes des personnes ;


 Chutes d’objets ;
 Marche sur, choc contre, heurte par des objets ou instruments ;
 Coincement dans un objet ou entre les objets ;
 Effort excessif ou faux mouvements ;
25

 Exposition ou contact avec des températures extrêmes ;


 Exposition ou contact avec le courant électrique ;
 Exposition ou contact avec des substances nocives ou des radiations ;
 Etc.

(Source BIT 1962, p.102)

b. classification d’après la forme de l’agent matériel

Cette classification du Bureau International du Travail (1929, p.52), stipule que


l’agent matériel est l’objet qui occasionne la lésion. Cette forme de classification se fait en
fonction de cet objet. Soit en relation avec l’accident lui-même. Les types des accidents pour
cette classification sont causés par les objets suivants :

 Machines, instruments de travail ;


 Moyens de transport et manutention
 Matériaux ayant des substances et des radiations
 Autre matériels.

c. classification selon la nature de lésion

Pour le Bureau International du Travail, cette classification se fonde sur la nature


du dommage corporel dont est victime le travailleur. Cette nature de la lésion se manifeste par :

 Les fractures ;
 Les brûlures ;
 Les blessures ;
 Les luxations ;
 Les foulures ;
 Les amputations et les énucléations ;
 Les commotions et autre traumatismes internes ;
 Les électrocutions ;
 Etc.

d. classification selon le siège de la lésion

D’après le Bureau International du Travail cette classification se fait selon la partie


du corps où est localisé le dommage corporel. Parmi ces parties nous pouvons citer :

 La tête ;
26

 Le tronc et ;
 Les membres (supérieures et inférieures).

Ces diverses classifications permettent d’enregistrer les informations nécessaires en


vue d’établir des mesures contre les accidents de travail.

Parmi les causes de la survenue des accidents de travail, nous nous référons aux
études menées par deux auteur ; H. Desoile et Wisniewski, (1987) qui présentent une panoplie
ou une collection des facteurs que voici :

 Les facteurs techniques et humains et ;


 Les facteurs socioprofessionnels, organisationnels et individuels.

H. Desoile et al (1987, p.43), distinguent deux types des facteurs liés aux causes
des accidents de travail. Il s’agit :

 Des facteurs techniques et ;


 Des facteurs humains.

1° Les facteurs techniques

Ils comportent à une double acceptation :

 La notion théorique et large qui comprend les défaillances, les imperfections de


l’outillage, de nocivité des produits utilisés, les mauvaises conductions de travail
(aménagement défectueux de poste de travail, état défectueux de sols, éclairage
insuffisant, température des ateliers,)
 La conception pratique plus étroite comprend à peu près exclusivement les défaillances
de l’outillage.

2° les facteurs humains

Ils comportent à une part d’ambigüité.

Ces auteurs ont proposé une distinction entre les facteurs humains et les facteurs
individuels.

 Les facteurs humains comprennent les défauts psychologiques susceptibles de


provoquer un accident isolé chez m’importe quel sujet, à la valeur de la fatigue, d’une
chute d’attention, d’un faut jugement, d’un oubli du règlement, etc.
27

 Les facteurs individuels désignent des comportements psychologiques particuliers,


entrainant chez sujet des accidents multiples et répétés.

Outre les facteurs cités ci-dessus, le trio d’auteur, mentionné par H. Desoile ajoute,
ce qui suit comme facteurs entrainant les accidents de travail :

 Défaut d’organisation général de travail ;


 Mauvaise conception d’une machine, d’un outil ;
 Défaut de commande ;
 Non-respect des règles de sécurité : absence de port de casque, de lunettes, de souliers,
de cache-nez, etc.

Il est à noter que tout accident est précédé d’un disfonctionnement à remédier par une
modification de structure de l’organisation en vue d’éliminer la cause de l’accident.

A. EVALUER ET PREVENIR DES RISQUES PROFESSIONNELS


Cinq clés pour réussir à évaluer et prévenir les risques professionnels :

1. L’employeur est le garant de la sécurité des travailleurs


Afin de favoriser la prévention des risques professionnels, l’employeur s’engage
sur les objectifs, les modalités et les moyens permettant de créer une démarche durable. Pour
cela, il associe l’ensemble des acteurs de l’entreprise (salariés, instances représentatives du
personnel, médecin du travail, ingénieurs et techniciens de la prévention).
Le chef d’entreprise peut aussi s’adjoindre si nécessaire, des appuis extérieurs tout
en demeurant le seul responsable de l’évaluation des risques et de mesures de prévention qui
en découlent.
2. Une démarche globale
Un des objectifs d’une démarche globale d’évaluation des risques professionnels
est de prévenir à une analyse exhaustive des risques, passage obligé vers des actions concrètes
de prévention.
Comprendre pour agir, tel est l’esprit de l’évaluation des risques : analyser les
situations de travail en s’appuyant sur les conditions d’exposition des travailleurs aux risques,
afin de mieux les maitrisés.
Pour ce faire, il convient de prendre en compte toutes les composantes du travail :
 Personnel ;
 Organisation et méthodes de travail ;
28

 Environnement de travail ;
 Produit, matière et déchets ;
 Equipement et matériels.

La prise en compte de l’ensemble de ces composantes nécessite une approche


pluridisciplinaire de la prévention de risques professionnels, il s’agit donc d’associer des
compétences notamment médicales, organisationnelles et techniques.

3. Une démarche dynamique


L’évaluation, doit permettre la mise en œuvre d’une démarche concertée de
risques professionnels qui s’enrichit progressivement, en s’inscrivant dans le temps. De cette
façon tous les acteurs de l’entreprise acquièrent une grande maitrise de la prévention en
s’appropriant la démarche.

4. La participation des salariés et de leurs représentants


Les salariés sont les premiers concernés par les risques professionnels auxquels ils
sont exposés.
A ce titre, leurs expériences, leurs savoir-faire et leurs connaissances individuelles
et collectives des situations de travail contribuent à l’évolution des risques et à la recherche des
actions des préventions à engager.
Naturellement, cette participation est assurée pendant les heures de travail des
salariés.

5. Prise en compte du travail réel


La pertinence de l’évaluation des risques repose, en grande partie, sur la prise en
compte des situations concrètes de travail qui se différencient des procédures prescrites et des
objectifs assignés par l’entreprise.
En effet, le salarié est amené à mettre en œuvre des modes opératoires ou des
stratégies pour faire face aux aléas ou au dysfonctionnement qui surviennent pendant le travail.
Selon le cas, le salarié peut donc être conduit soit à prendre un risque, soit à l’éviter.
De ce fait, l’analyse de risques a pour objet d’étudier les contraintes subies par les
salariés et les marges de manœuvre dont ceux-ci disposent dans l’exercice de leurs activités.
La prise en compte de l’activité concrète des salariés permet ainsi une connaissance
des risques et un choix pertinent des actions de prévention.
29

B. L’INFORMATION DES SALARIES


L’employeur informe les travailleurs sur les risques pour leur santé et leur sécurité
d’une manière compréhensible pour chacun. Cette information est dispensée lors de l’embauche
et chaque fois que nécessaire.
Cette information porte sur :
 Les modalités d’accès ou document unique d’évaluation des risques ;
 Les mesures de prévention de risques identifiés dans le document unique d’évaluation
des risques ;
 Le rôle du service de santé au travail et le cas échéant, des représentants du personnel
en matière de prévention des risques professionnels ;
 Le cas échéant, les consignes de sécurité et de premiers secours en cas d’incendie, le
temps consacré à cette information est considéré comme temps de travail.
 Le médecin du travail est associé par l’employeur à la détermination du contenu de
cette information et à l’élaboration des actions de formation à la sécurité mentionnée
ci-dessous.

C. LA FORMATION A LA SECURITE
Tout salarié doit bénéficier, a l’initiative de l’employeur, d’une formation pratiquée
et appropriée en matière de sécurité, lors de son embauche et à chaque fois que ce nécessaire,
par exemple en cas de changement de poste de travail ou de technique ou encore, à la démarche
du médecin du travail, après un arrêt de travail d’une durée d’au moins 21 jours.
La même obligation de formation pèse sur l’employeur à l’égard des travailleurs
liés par un contrat de travail temporaire à l’exception de ceux auxquels il fait appel en vue de
l’exécution de travaux urgents, nécessités par des mesures de sécurité et déjà dotés de la
qualification nécessaire à cette intervention, son financement incombe à l’entreprise utilisatrice.

1.3. ETUDES ANTERIEURS

Le présent travail se situe dans le prolongement d’autres recherches menées


antérieurement. Nous ne sommes pas les premiers à aborder ce sujet et ne serons pas les
derniers. Ainsi, nous recourons aux études suivantes :

1. Gaston Lumpunga Kaumbu (2004) a parlé des accidents du travail à la


Gécamines groupe Ouest Kolwezi/Luilu de 1997 à 2002. Pour bien commencer son étude, il
s’est posé deux questions

 Quelles sont les heures que les accidents se produisent à la Gécamines ?


30

 Les accidents à la Gécamines de 1997 à 2002 étaient d’une tendance croissante ou


décroissante ?

Il est parti de l’hypothèse selon laquelle : « les accidents du travail à la Gécamines


Ouest Kolwezi/Luilu survenaient souvent aux heures de midi et que de 1997 à 2002 les
accidents du travail à la Gécamines étaient d’une tendance décroissante.

Pour collecter les données, il a fait recours à la méthode d’enquête et aux techniques
du questionnaire et d’interview.

En termes des résultats, il a trouvé que les accidents du travail à la Gécamines


surviennent souvent aux heures environnantes de midi : de 10 heures jusqu’à 14 heures
incluses ; et la tendance générale de l’évolution des accidents de travail de 1997 à 2002 dans la
ville de Kolwezi étaient décroissante : l’allure est près de 11 accidents du travail en moyenne
par an.

2. J. Ricardo, (2006) a mené son étude sur les accidents du travail et la notion de
prédisposition aux accidents.

 Pour commencer son investigation il s’est posé la question suivante : quelles sont les
causes des accidents du travail de cadre dans les entreprises publiques ?

Il a formulé son hypothèse en ces termes : « les causes des accidents du travail dans
les entreprises publiques seraient dus aux mauvaises conditions de travail. »

L’auteur a utilisé la méthode appelée accident et potentialité et la technique appelée


Radio sociaux ou media social qui consiste à faire une interview sociale de la télévision ou de
la Radio à la masse ouvrière.

Il a abouti aux résultats suivants : 58% des cadres qui ont participé à son étude
pensent que les accidents du travail sont dus aux mauvaises conditions de travail et 42% les
imputent aux erreurs humaines.

3. J. Mpolo Ngoie (2002) a mené une étude sur les accidents de travail dans la
conception homme-machine ; son objectif dans cette étude était de déceler les causes des
accidents de travail, déterminer les causes de l’inefficacité de la prévention et proposer les
solutions dans le but d’éviter et réduire ces genres d’accidents de travail. Pour mener à bien
cette étude, il a fait recours à la méthode d’enquête, à la technique d’observation, documentaire
31

et d’interview. Après analyse et traitement de données, l’auteur est arrivé aux résultats ci-
dessous :
 Les causes qui concernent les facteurs techniques ou mécaniques occupent la seconde
place après les facteurs humains ; les causes qui concernent les facteurs humains sont plus
élevé à 50% et c’est surtout la fatigue, la famine, la distraction, etc.
 Les travailleurs pour chercher l’équilibre de leur vie, ses donnent à beaucoup d’actives
en dehors des heures du travail. Ces activités ont parfois une influence négative sur leurs
robustesses en exerçant leurs taches respectives sur le lieu du travail.
 L’auteur cita les conflits interpersonnels dans les équipes de travail, l’insuffisance
d’équipement de sécurité et l’insuffisance d’éclairage comme facteurs des accidents.
Toutes ces études se démarquent de la nôtre dans ce sens que nous voulons
déterminer les facteurs à la base de risques professionnels et de décrire les risques auxquels les
travailleurs de la SNEL/ Lubumbashi sont exposent.

4. Wilondja Albert, (2005), a parlé des traits de personnalité en rapport avec les
accidents du travail.

 Pour commencer son étude il s’est posé la question suivante : quelles sont les causes des
accidents du travail dans une entreprise ?

En termes d’hypothèse, il dit que « les causes des accidents dans une entreprise
seraient dues aux traits de la personnalité » pour collecter les données, il a utilisé la méthode
descriptive et la technique documentaire ou la documentation. Les résultats, montrent que les
facteurs ci-après sont à la base des accidents : la distraction, le manque de discernement,
lorsqu’il s’agit d’agir prudemment, le sentiment d’interdépendance, le poly accidenté se sent
moins concerné par les règles sociales en rapport avec la prévention des accidents du travail.

5. Kabamba Makelele, (2008) a traité des accidents du travail dans les entreprises
industrielles et leurs conséquences sur la vie des travailleurs (cas de la Gécamines).

 Pour commencer son investigation il s’est posé la question suivante : Quelles sont les
conséquences des accidents du travail à la Gécamines ?

Il est parti de l’hypothèse selon laquelle « les conséquences des accidents du travail
à la Gécamines seraient l’écrasement et la mort ». Pour recueillir les informations il a fait
recours à la méthode analytique et l’interview et le questionnaire comme techniques.
32

L’auteur est arrivé à dire en termes de résultats que la plupart des agents qui sont
accidentés et qui meurent suite à un accident du travail à la Gécamines sont des mineurs.

Notre étude s’accorde avec celles de nos prédécesseurs sur le fait que tous nous
parlons des accidents du travail. Mais elle s’en démarque par le fait que nous nous mettons en
exergue les mesures préventives des accidents de travail à TFM du septembre 2018 au 30 Avril
2019.
33

DEUXIEME CHAPITRE

CADRE METHOLOGIQUE

Ce chapitre porte sur la présentation du milieu d’investigation, la description de la


population d’étude, de l’échantillon d’étude, des méthodes et techniques appliquées, les
variables de recherche, la procédure de recherche et les difficultés rencontrées mettent fin à ce
chapitre.

2.1. PRESENTATION DE TENKE FUNGURUME MINING

Tenke Fungurume Mining (TFM) est une société par action à responsabilité limitée,
grand producteur de cuivre en République Démocratique du Congo et le plus grand producteur
de cobalt au monde.

C’est en 2009 que TFM, opérant dans la province cuprifère du Katanga, a lancé sa
production de cuivre. Ce projet offre une source de revenus vitale pour le développement de la
région ainsi que du pays. Ses infrastructures ont été conçues et construites selon une technologie
de pointe et dans le respect de meilleures pratiques internationales en termes de gestion
environnementale, de sécurité au travail et de responsabilité sociale.

En 2013, TFM a réalisé son projet d’extension de deuxième phase, qui comprenait
l’optimisation de l’usine ainsi que l’augmentation de la capacité de la mine, la capacité de
broyage et celle des opérations de traitement.

2.1.1. Situation géographique


La concession de Tenke Fungurume Mining est située à 180 km au Nord-Ouest de la ville de
Lubumbashi, dans l’actuelle province du Lualaba ; une concession d’environ 1600 kilomètres
carrés, localisé entre deux grand cités, celle de Tenke à l’Est et de Fungurume à l’Ouest. Ladite
concession est géométriquement située entre 26°5’ et 26°20’ de longitude Est et 10°33’ et
10°40’ de latitude Sud.
34

Localisation de l’entreprise Tenke Fungurume Mining (TFM en sigle)

2.1.2. Investissement et Actionnariat

Tenke Fungurume Mining (TFMen sigle) a investi plus de 3 milliards de dollars


américains dans le projet et dans des initiatives de développement aux niveaux local et régional.

La structure d’actionnariat a été agrée en octobre 2010 par : Freeport Mc Moran


Copper & Gold Inc., Lundin Mining Corporation et la Générale des carrières et des mines (la
Gécamines) représentant du gouvernement Congolais. Cette structure est en train d’être intégré
dans les conventions relatives :

 56% - Freeport Mc Moran Copper & Gold Inc.


 24% - Lundin Mining Corporation.
 20% - La Gécamines.

En Mai 2016, Freeport Mc Moran Copper & Gold Inc. a annoncé la vente de ses
actions dans TFM au groupe chinois China Molybdenum Company, Ltd. (CMOC, Ltd.) pour
2,65 milliards de dollars américains en cash et 120 millions de dollars américains à titre de
paiement conditionnel.
35

2.1.3. Réserves
Le projet est axé sur l’extraction et le traitement des minerais dont les réserves sont
évaluées à environ 119 millions de tonnes à une teneur moyenne de 4,7% pour le cuivre et 0,4%
pour le cobalt.

L’exploitation se fait en mine à ciel ouvert avec utilisation des mineurs de surface,
des chargeuses frontales et des camions bennes. L’exploitation est effectuée sur les gisements
de Tenke, Kwatebala, Fwaulu, Shimbidi, Mwadi-Nkomba, Kabwe…

2.1.4. Site de travail

Tenke Fungurume Mining produit des cathodes high grade de cuivre et de


l’hydroxyde de cobalt. La production du cuivre cathodique a commencé en Mars 2009 et
l’opérateur atteint sa capacité de production en Septembre 2009, l’usine cobalt et l’usine acide
ont été mises en service au troisième trimestre de 2009 et les opérations ont évolué et atteint les
objectifs fixés au cours de l’année 2010.

Avec les objectifs actuels, la production annuelle dépasserait les 220000 tonnes de
cuivre et les 19000 tonnes de cobalt. En juillet 2015, TFM avait réalisé la production de 1
million de tonnes de cuivre depuis le démarrage en 2009.
36

2.1.5. Hygiène et sécurité au travail

Rien n’est plus important que la santé et la sécurité du personnel, des familles et
des communautés. Dans les installations de TFM, chacun est responsable de la sécurité au
travail. L’approche consiste à améliorer sans cesse la performance par la mise en œuvre des
systèmes de gestion solides et à organiser des formations professionnelles de premier plan, des
programmes incitatifs de santé et sécurité au travail en accord avec la politique d’hygiène et
santé au travail de l’entreprise.

La philosophie de « production sécuritaire » de Freeport-Mc Moran se traduit par


l’intégration des pratiques de sécurité dans tous les aspects de nos activités opérationnelles.

Les audits indépendants sur la santé et la sécurité au travail sont menés à TFM tous
les deux ans en conformité avec le Protocole d’Audit sur la Santé et la Sécurité au Travail à
Freeport-Mc Moran.

2.1.6. Développement communautaire


a. Développement social

La stratégie de développement social de TFM comprend les aspects suivants :

 Harmoniser les programmes de TFM avec les priorités de développement à l’échelle


locale, provinciale et nationale ;
 Répondre aux besoins et services de base de la communauté te que l’eau potable,
l’accès aux soins de santé, l’éducation de base et le développement économique ;

 Créer des opportunités d’emploi et créer des activités génératrices de revenus pour
personnes non employés par TFM, à travers la formation au métier, la mise en place
des mécanismes de microcrédits et l’accompagnement agricole ;

 Renforcer les capacités de la communauté locale, en partenariat avec les agences


gouvernementales et les ONG locales, en vue d’assurer une propriété à long terme
et assurer la pérennité ;

 Créer un fonds social communautaire à TFM, couplé à la vie de la mine, sur la base
d’un financement équivalent à 0.3% des revenus nets annuels des métaux.
37

b. Éducation

TFM a construit six écoles primaire set rénové une. En outre, il apporte un appui
financier pour le fonctionnement de six de ces écoles qui desservent les villages de
relocalisation et les centres urbains de Tenke et de Fungurume. Il s’agit notamment de faciliter
la scolarisation de plus de 12000 élèves et d’octroyer des bourses d’études complètes à certains
élèves de la concession pour leur permettre de poursuivre les études à l’Institut Technique
Mutoshi à Kolwezi. Ces écoles sont gérées en partenariat avec des prestataires locaux de
services éducatifs.
38

2.1.7. Organisation structuro-fonctionnelle de l’entreprise

Source (sefety TFM 2017)


39

2.2. DESCRIPTION DE LA POPULATION CIBLE ET DE L’ECHANTILLON


D’ETUDE

2.2.1. Description de la population d’étude

La population est définie par Gueguen N. (2005, p.59) comme un ensemble


d’individus qui partagent les caractéristiques définissant l’individu de base ayant été caractérisé
au préalable.

Pour Philippe Marlet, Yve Garnieret Elie (2005, p.846), le terme population est un
ensemble de personne constituant, dans un espace donné, une catégorie particulière.

Pour Grawitz, (1979, p.21), la population est l’ensemble fini ou infini d’éléments
définis à l’avance sur lesquels portent les observations. Il ajoute encore que c’est l’ensemble
des êtres humains qui composent une catégorie particulière.

En ce qui nous concerne, la population est la totalité ou globalité d’individus


constituant un groupe soumis à une étude scientifique.

Dans la présente étude, notre population cible est constituée du personnel de


l’entreprise Tenke Fungurume Mining ; telle que représentée dans le tableau suivant :
TABLEAU N°1 : REPARTITION DES CATEGORIES PROFESSIONNELLES

Catégories Effectifs Pourcentage


Cadres 513 10,23
Maitrise 1256 25,01
Agents d’exécution 3252 64,77
TOTAL 5021 100

Il ressort de ce tableau que notre population est composée de 5021 agents repartis
de la manière suivante : 513 agents cadres représentant 10,23 % et ensuite il y a 1256 agents de
maitrises représentant 25,01 % et enfin 3252 agents d’exécution soit 64,77 %.
2.2.2. Description de l’échantillon d’étude
L’échantillon est l’ensemble des personnes à interroger et extrait d’une population
plus large appelée « population mère » ou encore « population de référence ».

Il est aussi un nombre réduit d’objets, d’éléments ou d’individus tirés de la


population dont on peut compter le sujet qui ont effectivement participés à l’étude.
40

Gueguen, N. (2005, p.61) définit l’échantillon comme un sous ensemble on pourrait


également employer partie ou portion d’une population à partir duquel on souhaite procéder à
un certain nombre de mesure, les résultats provenant de ces mesures seront ensuite utilisés pour
tenir des conclusions relatives à la population à partir de laquelle cet échantillon est extrait.

Pour JP.Nkongolo Mukendi (2005, p.33), l’échantillon est une partie de la


population sur laquelle le chercheur mène ses investigations lorsqu’il lui est matériellement
impossible de rencontrer tous les sujets.

Selon C Stauven cité par Kambulu Nshimba (2017, p.8), l’échantillon peut aussi
être défini comme un petit nombre d’individus appartenant à l’univers de l’enquête et choisi de
telle manière que l’on puisse affirmer que les caractères observés sur cet échantillon sont
également présents dans la population mère.

Pour nous, l’échantillon c’est le choix d’un groupe d’individus représentatif de la


population totale.

Il nous a été difficile d’atteindre tous les travailleurs de l’entreprise Tenke


Fungurume Mining, TFM en sigle. Ainsi, il est donc nécessaire, voire indispensable, d’extraire
un nombre des sujets de la population qui puisse être représentatif de tout l’ensemble considéré.

C’est pour cette raison que nous avons retenu 80 travailleurs de manière aléatoire.
Cela a donné la même chance à chacun d’eux de faire partie de notre échantillon.

Signalons qu’il y a plusieurs façons de procéder à un tel échantillonnage. En ce


qui nous concerne, l’échantillonnage aléatoire stratifié disproportionnel sera d’usage pour nous
permettre à atteindre les objectifs de ce travail.
En effet, cet échantillonnage comprend deux étapes : en première position on
fait le découpage de l’univers d’enquête en strates et deuxièmes position à l’intérieur de chaque
strate, on fait le tirage au sort d’un échantillon d’unités suffisant pour qu’il soit représentatif de
la strate considérée.
Notons que, pour faire l’extraction des échantillons par strate, on utilise
l’expression mathématique suivante :
𝑁𝑖.𝑛
Ni = Avec
𝑁

 N= la taille de l’échantillon de la population ;


 Ni=c’est la taille d’une strate correspondante,
 n=représente la taille de l’échantillon à tirer dans la population mère ;
41

 Ni= la taille d’une strate de l’échantillon.


513 𝑥 80
 Ni (1)=agents cadres= = =8
5021
1256 𝑥 80
 Ni (2)= agents de maitrises= = = 20
5021
3252 𝑥80
 Ni (3)= agents d’exécutions = = = 52
5021

TABLEAU N° 2 De la répartition de l’échantillon selon les catégories professionnelles

Catégories Hommes Femmes Effectifs Pourcentage


Agent cadre 6 2 8 10,00
Agent Maitrise 15 5 20 25,00
Agent d’exécution 40 12 52 65,00
Total 61 19 80 100
Il ressort de ce tableau que notre échantillon est composé de 80 sujets : 61 hommes
et 19 femmes dont 8 agents cadres c’est-à-dire 6 hommes et 2 femmes soit 10,00 %, 20 agents
de maitrises c’est-à-dire 15 hommes et 5 femmes soit 25,00 % et enfin 52 agents d’exécutions
c’est-à-dire 40 hommes et 12 femmes soit 65,00 %.

2.3. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE

2.3.1. METHODES DE RECHERCHE


L’utilisation d’une méthode dans un travail scientifique n’est pas un fait du hasard.
Elle répond à la nature de la recherche et à la dimension des problèmes que celle-ci pose.
C’est pourquoi tout travail scientifique par son élaboration demande l’utilisation
des méthodes et techniques relatives aux objectifs et aux buts que celle-ci s’est assigné.
A cet effet, Marcus, B (1969, p.38), Définit la méthode comme une marche
théorique qui fixe les principes, qui associe et organise les différentes techniques à utiliser et
donne la ligne de conduite à suivre pour résoudre un problème.

Quant à Grawitz (1979, p.343), la méthode est constituée de l’ensemble des


opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu’elle
poursuit, les démontre, les vérifie.

La méthode est définie par Raymond Q.L et al, (2006, p.170) comme un dispositif
spécifique de recueil ou d’analyse des informations destinées à tester des hypothèses de
recherche.

Pour nous, la méthode est l’ensemble des règles à suivre dans le déroulement d’une
recherche pour arriver à la connaissance ou aux résultats. Pour notre recherche, nous avons
42

recouru à la méthode descriptive et la méthode d’enquête. Ces méthodes sont appuyées par la
technique d’entretien et la technique documentaire.

a. Méthode descriptive
D’après Kambulu Nshimba (2015, p.16), la méthode descriptive a une intention qui
consiste à décrire ou à montrer les modalités d’un phénomène et non d’annoncer une relation
causale comme dans la méthode expérimentale.

Pour Jacques Kalumba (2017, p.8), la méthode se réfère à un compte-rendu


systématique et sans parti-pris des caractéristiques des comportements observés.

Quant à nous, la méthode descriptive c’est une méthode qui nous a aidé à décrire le
champ de notre travail et de notre unité d’enquête pour mieux appréhender les différentes
réalisations qui s’y trouvent.
L’importance de la méthode descriptive dans notre recherche, est qu’elle nous a
permis à décrire les mesures préventives mise en place par l’entreprise Tenke Fungurume
Mining.

b. Méthode d’enquête
Stephan, B et Florence, W. (2003, p.14) définissent cette méthode comme le fait
d’être allé sur terrain suffit à promouvoir et baptisé le travail réalisé comme « enquête de
terrain » il ajoute en disant que cette méthode est la plus utilisée, elle est neutre parce qu’elle
se prête à des associations d’idées liées à son emploi courant et dont la connotation est
péjorative.

Pour Ghiluone, R et Matalo, B cités par Mulombo wa Mputu, (1990, p.138), disent
que réaliser une enquête, c’est interroger un certain nombre d’individus, en vue d’une
génération ; une enquête consiste donc à susciter un ensemble de discours individuels, à les
interpréter et à les généraliser.

Florence, W. (2003, p.114_115) en conclue que l’enquête est un terme qui peut être
spontanément l’objet d’interprétations négatives de suspicions, des préventions, de la part de
certaines enquêtes dans certains milieux professionnels. Dans le cadre de notre travail, nous
avons fait usage à la méthode d’enquête psychosociale qui nous a permis de faire une descente
sur terrain enfin de recueillir les informations, les renseignements qui font l’objet de notre étude.
43

De notre part, la méthode d’enquête psychosociale est une procédure de choix


quand le chercheur veut mettre en œuvre un dispositif de recherche dont l’objectif porte sur les
phénomènes psycho-sociaux naturels.

L’importance de la méthode d’enquête, cette dernière nous a permis avons permet


de descendre sur terrain pour recueillir les options des agents de l’entreprise Tenke Fungurume
Mining sur la perception du risque et les mesures préventives des accidents.

2.4.2. TECHNIQUE DE RECHERCHE


1°Techniques de production des données
a. Variable de la recherche
Une variable est, de notre part, toute caractéristique de l’environnement physique
ou social. Notre préoccupation est d’étudier la perception du risque et les mesures préventives
des accidents de travail dans l’entreprise Tenke Fungurume Mining.

Variable indépendante Variable dépendante

Variable
intermédiaire

Mesures préventives des


accidents du travail
Perception du risque
Indicateur

Indicateur
Indicateur

Le sentiment
Age
d’autoprotection Croyance
Sexe
Réduction de Attitude
Ancienneté
nombre accidents Evaluation du
Expérience
Formation à la risque
professionnelle
sécurité au travail

Source : modèle explicatif des variables d’études conçu par nous-mêmes


Ce schéma laisse apparaitre que la perception du risque est une variable dépendante
dans le sens où plus elle dépend de plusieurs facteurs dont, dans le cas d’espèce, les mesures
44

préventives des accidents de travail qui, par ailleurs ; constituent des variables indépendantes.
Cependant, chaque variable renferme certains indicateurs.

 Les mesures préventives des accidents de travail (variable indépendante) auraient


comme indicateurs : le sentiment d’autoprotection, la réduction des nombres
d’accidents, la formation à la sécurité au travail.
 La perception du risque (variable dépendante) aurait comme indicateurs : les croyances,
les attitudes, l’évaluation du risque qu’ont les agents par rapport au risque.
 En outre, non seulement que la perception du risque dépendrait des mesures préventives
des accidents de travail mais aussi que certaines variables intermédiaires pouvaient
avoir de l’influence sur la perception du risque. C’est notamment le sexe, l’âge,
ancienneté et l’expérience professionnelle.

b. Description des techniques


Selon G. Moser, (1996, p.171), les techniques sont les moyens auxquels les
chercheurs recourent pour recueillir les informations.

Lukoba (2009) a défini la technique de recherche comme l’ensemble de règle et des


principes qui organise les mouvements de la connaissance comme des relations entre l’objet et
la recherche.

Selon Friedman, G et Naville, P. (1952, p.52), Les techniques sont « un ensemble


d’outils ou des mesures pratiques que le chercheur a opté en vue de l’objet de son travail et
d’aboutir à une méthode capable d’expliquer cet objet d’une manière concrète ; les techniques
ne sont que des moyens mis à la disposition de la recherche et organisés par ma méthode pour
collecter les données sur terrain.

Voici en détail, les techniques ci-dessous comme instruments de collecte des données.

a. Technique d’entretien
 Entretien
D’après Richard. M cité par Kapya Kahenga (2015, p.35) l’entretient est une
réalisation spécialisée entre deux personnes dont l’une a décidé le but et la technique de
l’entretien enfin d’obtenir de l’autre des renseignements, des informations ou des actes qui vont
dans les sens du but qu’il choisit, elle consiste souvent à poser des questions de savoir comment
elle perçoit les choses et les comprend.
45

C’est pourquoi Lafarge J. (1989, p.669), la considère comme une forme de


communication établie entre deux personnes qui ne se connaissent pas ayant pour but de
recueillir certaines informations concernant les objectifs précis ou un procédé d’investigation
scientifique utilisant un procédé de communication verbale pour la collecte des informations en
relation avec le but précis.

Nous avons utilisé l’entretien, mieux connu sous son appellation anglaise,
interview. Son objectif selon Mwenze wa kyungu (2001) est d’analyser l’impact d’un
événement ou d’une expérience précise sur ceux qui y ont assisté ou participé d’où le sens de
son nom.

Différents types d’entretien

Il existe trois types d’entretien :

 L’entretien non directif : il repose sur une expression libre de l’enquêté à partir d’un
thème proposé par l’enquêteur. Ici l’enquêteur se contente alors de suivre et de noter la
pensée, le discours de l’enquêté sans poser des questions.
 L’entretien directif : ce type d’entretien s’apparente sensiblement au questionnaire, à la
différence que la transmission se fait verbalement plutôt que par écrit. Dans le cadre de
cet entretien, l’enquêteur pose des questions selon un protocole strict, fixé à l’avance (il
s’agit d’éviter que l’interviewé ne sorte des questions et du cadre préparé)
 L’entretien semi-directif : il porte sur un certain nombre de thèmes qui sont identifiés
dans un guide d’entretien préparé par l’enquêteur. L’interviewer, s’il pose des questions
selon un protocole prévu à l’avance parce qu’il cherche des informations précises,
s’efforce de faciliter l’expression propre de l’individu, et cherche à éviter que
l’interviewé ne se sente enferme dans des questions.

A ce qui nous concerne, nous avons fait recours à l’entretien semi –directif où nous
posions des questions selon un protocole prévu à l’avance parce que, nous cherchions des
informations précises, nous nous efforcions de faciliter l’expression propre de l’individu, et
cherchions à éviter que l’interviewé ne se sente enfermé dans des questions. Nous avons prévu
un guide d’entretien qui présente de nombreux cadres, est un document utilisé lors d’entretien
par l’animateur et qui lui rappelle les différents domaines ou questions devant être abordée.
46

a. Technique d’analyse documentaire


Est une opération essentielle qui détermine la qualité ou la non-qualité d’une
recherche d’information qui en est l’aboutissement : elle consiste à extraire d’un texte tout son
sens, pour le transmettre à qui en a besoin.

Cette technique consiste à étudier et analyses les documents pour arriver à


déterminer les faits ou phénomènes dont ces documents portent des traces, souligné Kambulu
Nshimba. (2015)

Selon Tshilonda Kasol’a (1980) c’est une technique particulière d’analyse qui
consiste à faire d’emplois. D’autres sources possibles de renseignements comme on peut en
trouver dans les manuels.

Selon Mulumbati A. (2010, p.22), cette technique consiste à étudier et analyser les
documents pour arriver à déterminer les faits dont ces documents portent des traces.

Ainsi pour l’accès aux informations susceptibles de constituer ce travail, nous avons
opté pour la technique documentaire, celle-ci nous permet donc de consulter tous les documents
relatifs aux mesures préventives des accidents de travail à TFM tels que :

 Le manuel de l’hygiène et sécurité de travail ;


 Guide de TFM sur l’hygiène et sécurité du travail pour le superviseur 2014 et ;
 Annual Refresher 2013.

2.5. Technique dépouillement des données


S’agissant des techniques de dépouillement de données pour rendre effective cette
recherche, nous avons fait recours d’abord à l’analyse de contenu.
L’analyse de contenu, elle implique des hypothèses, elle est guidée par les objectifs
de l’analyse et nécessite donc une part d’interprétation. L’analyse de contenu n’est pas neutre,
le choix de la technique d’analyse oriente les résultats de la recherche, en ce sens il constitue
l’ultime étape de la construction de l’objet de la recherche.

Elle est une technique de dépouillement de données préexistantes


par recensement, classification et quantification des traits d’un corpus. Il ne faut pas la
confondre avec la recherche, dans un corpus plus ou moins défini, d’exemples d’un système
établi a priori (comme dans les dictionnaires, les grammaires ou Barthes...). Il s’agit encore
moins de l’explication de texte ou du commentaire de texte classique des études secondaires ou
47

même primaires. Cette technique s’étudie à la fin car il lui faut bien une autre méthode de
collecte des données (observation, entretien, questionnaire...). Pour le cas échéant, l’entretien
et la technique documentaire. Elle peut inspirer une recherche, mais elle reste toujours une étape
dans cette recherche.

L’analyse de contenu demande un grand esprit scientifique pour accepter de tout


compter et de donner les vrais pourcentages.

2.6.2. Technique de traitement des données


Le traitement des données de notre travail s’est fait grâce au calcul de pourcentage
𝑛
par la formule suivante : 𝑁 𝑥100

2.7. DIFFICULTES RENCONTREES

La réalisation de notre étude n’a pas été si facile, étant donné que le temps était
partagé par plusieurs occupations dues à la préparation des cours, des travaux pratiques, des
interrogations etc.

A ce sujet, un adage dit : « l’homme se forme par la peine ». Ainsi, malgré ces
difficultés, nous n’avons pas baissé les bras pour la déclaration de cette étude ; la difficulté
majeure est celle de n’avoir pas visité tous les coins de l’entreprise Tenke Fungurume Mining.
48

TROISIEME CHAPITRE

RESULTATS DE LA RECHERCHE

Dans ce chapitre qui est le dernier, nous tâchons de présenter les données et analyser
les résultats de notre recherche ; l’interprétation des résultats et les discussions dans notre
recherche menée à l’entreprise Tenke Fungurume Mining. Cependant ce chapitre comporte
quatre points principaux dont le premier est axé sur la présentation des données et l’analyse des
résultats, le deuxième sur l’interprétation des résultats, le troisième sur la discussion et enfin
notre contribution.

3.1. PRESENTATION DES DONNEES ET ANALYSE DES RESULTATS


Dans cette section, nous présentons les données et analysons les résultats de notre
recherche menée sur le terrain. Les points suivants font l’objet de cette section : les résultats
issus de l’entretien en premier lieu et les résultats issus de la technique documentaire en second
lieu, nous nous sommes entretenu avec quatre-vingt agents des Tenke Fungurume Mining.

3.1.1. PRESENTATION DES DONNEES DE LA TECHNIQUE ENTRETIEN


1) Perception du risque professionnel dans l’entreprise Tenke Fungurume Mining

Notre première préoccupation consistait à s’enquérir de la perception du risque


professionnel auprès des agents de l’entreprise Tenke Fungurume Mining. D’où la question
suivante : comment percevez-vous les risques professionnels dans votre entreprise ? Les
réponses à cette question sont mentionnées dans le tableau ci-dessous ;

Tableau N°1 De la perception du risque professionnel

Réponses Effectifs Pourcentage


Possible 19 23,75
Probable 38 47,5
Inexistant 11 13,75
Rare 12 15
TOTAL 80 100

Les résultats tels que consignés dans le tableau ci-dessous révèlent que dans 100%
de nos enquêtés, 23% perçoivent que le risque est possible, 47,5% le perçoivent comme
49

probable, 13,75% comme inexistant et enfin 15% comme rare. Nous conclurons qu’à Tenke
Fungurume Mining la perception du risque professionnel est probable.

2) De la perception de la gravité des risques à l’entreprise Tenke Fungurume Mining

Notre deuxième préoccupation consistait à découvrir la gravité de la perception des


risques au sien de l’entreprise Tenke Fungurume Mining. D’où, la question suivante : quelle est
la gravité de la perception des risques au sein de votre entreprise Tenke Fungurume Mining ?
Les réponses de nos participants à cette préoccupation sont signalées dans ce tableau ci-
dessous ;

Tableau N° 2 : De la perception de la gravité des risques

Réponses Effectifs Pourcentage


Faible 43 53,75
Moyenne 28 35
Grave 9 11,25
Total 80 100

Ce tableau montre que dans 100% de nos enquêtés, soit 53,75 nous ont répondu que
la gravité des risques est faible, 35% disent que la gravité des risques est moyenne et enfin
11,25 répond que la gravité des risques est grave à l’entreprise Tenke Fungurume Mining. Nous
dirons que la gravité de risque est faible c’est-à-dire à Tenke Fungurume Mining les risques
sont rare

3) Facteurs qui entrainent les accidents de travail dans l’entreprise Tenke


Fungurume Mining

Notre troisième préoccupation consistait à détecter les facteurs qui sont à la base
des accidents de travail au sien de l’entreprise Tenke Fungurume Mining. D’où, la question
suivante : Quels sont les facteurs qui entraînent les accidents de travail dans l’entreprise Tenke
Fungurume Mining ? Les réponses de nos participants à cette préoccupation sont mentionnées
dans ce tableau ci-dessous ;
50

Tableau N°3 : Des facteurs qui entrainent les accidents de travail dans l’entreprise Tenke
Fungurume Mining

Réponses Effectifs Pourcentage


Age 7 8,75
Non-respect des règles 25 31,25
Inattention des agents 10 12,5
Manque de communication 13 16,25
Négligence de port d’EPI 12 15
Mauvaise conditions de travail 7 8,75
Non adaptation à tâche 6 7,5
80 100

Il ressort de ces résultats tels que relatés dans ce tableau ci-dessus dans les 100%
de nos intervenants 8,75% nous disent que l’âge est comme facteurs des accidents de travail,
31% disent que le non-respect des règles en est à la base, 12,5% parlent de l’inattention des
agents, 16,25% disent que c’est le manque de communication, 15% disent que c’est la
négligence de port d’équipement de protection individuel, 8,75% parlent de mauvaise
conditions de travail et enfin 7,5 nous disent que c’est la non adaptation à tâche qui est les
facteurs entrainant les accidents de travail dans l’entreprise Tenke Fungurume Mining. En
conclusion, les non-respects de normes pourraient entrainerles accidents et les incidents de
travail dans entreprise Tenke Fungurume Mining.

4) Mesures préventives des risques, accidents et incidents de travail à l’entreprise


Tenke Fungurume Mining

Notre quatrième inquiétude consistait à s’enquérir des mesures préventives des


risques, accidents et incidents de travail à l’entreprise Tenke Fungurume Mining. D’où, la
question est la suivante : Quelles sont les mesures qui sont mises en place pour réduire
l’occurrence des risques, accidents et incidents de travail dans l’entreprise Tenke Fungurume
Mining ? Les réponses à cette question sont mentionnées dans le tableau ci-dessous ;
51

Tableau N°4 : Mesures préventives des risques, accidents et incidents de travail

Réponses Effectifs Pourcentage


Toolbox 16 20
Port d’équipement de protection individuel 20 25
House keeting 11 13,75
Les signaux de signalisation 6 7,5
Respect de règles à tolérance zéro 27 33,75
Total 80 100

Les résultats tels qu’enregistrés dans le tableaux ci-dessus relèvent que dans le
100% de nos participants, 20% nous ont répondu que les mesures préventives des risques,
incidents et accident dans l’entreprise Tenke Fungurume Mining est le toolbox, 25% disent que
c’est le port d’équipement de protection individuel, 13,75% c’est l’house keeting, 7,5% disent
que c’est les signaux de signalisation et enfin 33% disent que le respect de règles à tolérance de
zéro. En conclusions le respect de règle en globe plusieurs mesures préventives.

5) Des moyens pour éviter les accidents et incidents dans l’entreprise

Notre cinquième inquiétude consistait à apercevoir les moyens pour éviter les
accidents et incidents au sien de l’entreprise Tenke Fungurume Mining. D’où, la demande
suivante : Que faites-vous pour éviter les accidents, les incidents et les risques dans l’entreprise
? les réponses de nos intervenants à cette préoccupation sont mentionnées dans ce tableau ci-
dessous ;

Tableau N° 5 : Des moyens pour éviter les accidents, incidents et risques

Réponses Effectifs Pourcentage


Toolbox 41 51,25
Communication 6 7,5
Brainstorming avant-poste 33 41,25
Total 80 100

Il ressort de ces résultats que tels relatés dans ce tableau ci-dessus dans le 100% de
nos intervenants, soit 51,25% nous disent que le toolbox est comme moyens évitement des
accidents, incidents et les risques professionnels 7,5% disent que la communication entre les
52

travailleurs et enfin le 41,25% parlent de brainstorming avant-poste. En conclusion nous dirons


que les réunions d’évaluation de la tâche avant-poste permettent d’éviter des risques, incidents
et accidents dans l’entreprise Tenke Fungurume Mining.

6) Appréciation des mesures préventives des accidents de travail par les agents de
TFM

Notre sixième inquiétude consistait à identifier l’appréciation des mesures


préventives des accidents de travail par les agents de l’entreprise Tenke Fungurume Mining.
D’où la question suivante : Comment appréciez-vous la qualité de mesures préventives des
accidents de travail dans votre entreprise ?

Tableau N° 6 : De l’appréciation des mesures préventives des accidents de travail

Réponses Effectifs Pourcentage


Bonne 53 66,25
Moyenne 12 15
Mauvaise 5 6,25
Autres réponses 10 12,5
Total 80 100

Il ressort de ces résultats tels relatés dans ce tableau ci-dessus que dans 100% de
nos intervenants 66,25% apprécies les mesures préventives comme étant bonne, 15% comme
étant moyenne, 6,25 comme étant mauvaise et enfin 12,5% ont apprécié de leurs manières en
envisageant qui sont beaucoup plus coincés par ces mesures des préventions des accidents de
travail parce qu’ils en n’ont de trop. En conclusion nous dirons que les mesures préventives des
accidents de travail sont appréciées par les salarié de Tenke Fungurume Mining

3.1.2. PRESENTATION DES DONNEES DE LA TECHNIQUE DOCUMENTAIRE


Après avoir fouillé dans les documents de TFM (le manuel de l’Hygiène et Sécurité
de travail, Guide de TFM sur l’hygiène et sécurité du travail pour le superviseur 2014 et Annual
Refresher 2013) ; nous nous sommes rendu compte qu’elle dispose des documents pertinents
des résultats sur l’hygiène et la sécurité de travail.
53

Les mesures qui sont mises en place pour réduire l’occurrence des risques et accidents
dans l’entreprise Tenke Fungurume Mining est :

 Le non-respect de 13 règles à tolérance zéro : toute violence des règles à tolérance Zéro
entraîne une suspension immédiate de l’employé ou des employés en attendant l’issue
de l’enquête sur l’accident, risque ou incident ; laquelle peut entraîner une action
disciplinaire, voire un licenciement. Voici les 13 règles à tolérance zéro :
1) Usage de stupéfiant – drogue ou alcool ;
2) Bagarre ou violence physique sur le lieu de travail
3) Verrouillage, étiquetage et vérification (avant une intervention quelconque sur
un équipement, toute les sources d’énergie doivent être identifiées, mises hors
tension et maitrisées à l’aide d’un dispositif de contrôle approprié c’est-à-dire
verrous et étiquettes cales et chaines, etc.) ;
4) Permis d’excavation ou de piquetage ;
5) Accès dans une zone interdite ;
6) Travail dans des espaces confinés ;
7) Travail à chaud ;
8) Travail en hauteur ;
9) Travailler ou se déplacer sous des charges suspendues ;
10) Fumer dans les zones de stockage des matières inflammables/ combustibles ;
11) Ceintures de sécurité ;
12) Parler au téléphone portable, l’utiliser pour des SMS ou pour tout autre usage
lors de la conduite de tout véhicule ou engin mobile et enfin ;
13) Opération d’équipement mobile sans permis.
 Port d’équipement de protection individuelle : Etablir des normes minimales
appliquées aux équipements de protection personnelle, lesquelles sont destinées à
assurer la protection du personnel exposé aux dangers potentiels de santé sur le site et
à se rassurer que les exigences liées à l’utilisation des équipements de protection
personnelle sont parfaitement documentées.
 Safety committes (Comité de safety) : les comités départementaux et centraux de HSE
sont une plate-forme permettant aux employés et à la direction de travailler ensemble
pour prévenir les accidents en traitant les préoccupations sur la santé et la sécurité des
employés, en effectuant des inspections et en résolvant les problèmes de sécurité et
santé qui se produisent dans la zone. Les comités de ladite entreprise sont une exigence
54

du ministre de l’exploitation minière, Et une communication efficace venant des


employés destinés aux employés est essentielle à la réussite du programme de la santé,
la sécurité et l’environnement et cette procédure définie la manière dont ces
communications ont lieu.
 Risk Management (Gestion des risques) : Assure qu’un processus minutieux et
systématique est suivi lors de la conduite d’évaluation des risques, particulièrement
pour l’équipe de base des évaluations de risque et d’autres comme il se doit. C’est une
technique à tous les employés de TFM et les contractants dans toutes les zones
d’exploitation TFM et les bureaux (y compris Lubumbashi).
 Toolbox ou Safety meeting (réunion de sécurité) : Améliorer notre communication
sur les lieux de travail de manière significative et efficace, en réduisant les
malentendus, et en renforçant la conscience sur les questions d’hygiène, sécurité du
travail et environnement afin d’empêcher la survenue des accidents. L’information
fournie aux travailleurs sur les dangers auxquels ils seront exposés, les limites/la portée
de leur travail et la disponibilité du superviseur au cas où ils ont des préoccupations.
Ceci se fait au début de chaque poste, à l’assignation d’une tâche, ou lorsque le type de
travail en cours change. C’est une parade journalière de 5 minutés.
 Energy isolation (isolation d’Energie) : Le but de cette procédure est d’assurer la
protection des employés, des contractants et de l’équipement au cours de matériels, où
le démarrage ou la libération de tout type d’énergie inattendu pourrait se produire. Cette
procédure s’applique lorsque le marquage et le blocage de la source d’énergie peut
fournir une protection de ces risques. Autres procédures d’isolement, qui respectent ou
dépassent la norme, seront approuvées au cas par cas par le superviseur des opérations
de la zone, d’autres départements et/ou contractants, avec l’approbation finale d’un
représentant en santé et sécurité.

 Verrouillage – Etiquetage – Vérification

Cette procédure de sécurité pourra sauver la vie, cette procédure est également une
règle de tolérance zéro.

Objectif assurer la protection des employés lors de l’entretien des machines et


équipements en cas d’une mise sous tensions inattendue, d’un démarrage ou de la libération de
tout type d’énergie.
55

1° le verrouillage

C’est un système qui prévient les employés que les équipements, les machines ou
d’autres appareils ont été mis hors tension et verrouillés et ne doivent être utilisés. Un dispositif
verrouillé sur l’équipement a été mis hors tension avec un verrou placé sur la commande
d’activation pour empêcher le redémarrage pendant que le travail est en cours.

2° L’étiquetage

Une étiquette est placée sur le verrou indiquant qu’il est interdit de mettre en marche
ou de faire fonctionner la machine ou l’équipement et identifie l’utilisateur de verrou.

3° Vérification

Avant de commencer le travail, la machine/l’équipement est ensuite essayée, ce qui


signifie que vous avez physiquement tenté de le lancer pour assurer que toutes les sources
d’énergie ont effectivement été isolées. S’il y a plus d’une façon de démarrer l’équipement,
chaque méthode doit être testée avant que le travail ne commence.

 Inspection : Identifier et corriger les risques liés à la santé, la sécurité et


l’environnement du lieu de travail dans tous les aspects des opérations de TFM, qu’ils
soient employés TFM, contractants ou autres travailleurs journalier, en passant par
l’équipement de pré-emploi, et l’ensemble de la zone inspections.
 Vehicles and Mobile Equipement (véhicules et équipement mobiles) : Mettre en place
des critères d’utilisation des véhicules et engins dans le but de prévenir les accidents
dus au mauvais usage.
 Confined spaces (Les espaces confinés) : le but de cette procédure est d’assurer la
protection des employés, des contractants et de l’équipement du cours de l’entretien et
la maintenance des machines et matériels, où le démarrage ou la libération de tout type
d’énergie inattendu pourrait se produire. Cette procédure s’applique lorsque le
marquage et le blocage de la source d’énergie peut fournir une procédure d’isolement,
qui respectent ou dépassent la norme, seront approuvées au cas par cas par le
superviseur des opérations de la zone, d’autres départements et/ou contractants, avec
l’approbation finale d’un représentant en santé et sécurité.
 Prévention des risques en espace confine à TFM
56

La violation de cette procédure ou l’incapacité de la faire appliquer est une violence


des règles de tolérance zéro et peut entraîner le renvoi immédiat de la concession TFM.

Ceci n’est qu’une formation de sensibilisation et ne prétend pas vous donner


l’autorisation de travailler dans un espace confiné. Vous devez terminer avec succès la
formation sur le travail en espace confiné pour être autorisé à travailler dans un confiné.

Qu’est-ce qu’un espace confiné ?

 Il doit remplir toutes ces trois conditions


 Il est assez large pour l’entrée d’une personne.
 Les voies d’entrée ou de sortie sont limitées.
 Il n’est pas destiné à une occupation continue

A TFM, vous n’êtes pas autorisé d’entrer dans un espace confiné à moins que vous n’ayez
termine avec succès une formation sur le travail en espace confiné.

 Si on vous demande d’entrer dans un espace confiné sans avoir au préalable reçu une
formation adéquate en cette matière
 Si vous réalisez que le travail n’est pas sécurisant, arrêtez et n’entre pas
 Contactez votre superviseur ou appelez le département de Safety au numéro +243
99 190 04 65.
 Working at Heights (Le travail en hauteur) : Une chute d’un niveau à un autre peut
entraîner un accident grave, ces normes ont été développées en vue de les prévenir ou
de minimiser leur impact.
 Machine Guarding (La protection des machines) : Veiller à ce que tout matériels et
machines ayant la possibilité de blesser les personnes soient correctement protégés afin
de garantir la sécurité des personnes.
 Change/Projet Hazard Analyse (Analyse des risques inhérents aux
modifications/Projet) : identifier et gérer les risques de santé, hygiène, sécurité et de
responsabilité sociale et environnementale inhérent aux modifications des installations,
équipements, matériels et procédés d’opération sur le site.
 Color Codind, Signs and Labels (Code Couleurs, Signaux et marques de
signalisation) : Etablir et identifier l’utilisation des couleurs, signaux et marques de
signalisation permettant une rapide reconnaissance de l’information et des dangers sur
les routes et dans les différents secteurs de travail.
57

 Les couleurs de signaux de sécurité

Les signaux de sécurité doivent être peints en accord avec le code de couleurs défini dans la
présente procédure et bien signifié pour évide les accidents de travail.

 Les signaux de dangers : ils indiquent les risques et dangers à prendre en compte (par
exemple : feu, explosion, substances toxiques, radiations, charges, etc.).
 Les signaux d’interdictions : signaux portant une indication interdisant quelque chose.
Le recours à la protection personnelle (par exemple : interdiction de fumer, accès aux
personnes autorisées seulement, pas de feu nu, interdiction de manger et de boire, entre
interdite, etc.).
 Les signaux d’obligation : signaux appelant au respect obligatoire des instructions. Les
port d’équipement de protection individuelle (par exemple : lunettes de protection,
gants, masques à gaz, bottes, équipement de protection de l’ouïe, harnais de sécurité,
etc.).
 Les signaux d’indication à l’intérieur des bâtiments : signaux donnant des instructions
générales sur les dispositifs de sécurité (par exemple : les téléphones d’urgence, bain
d’yeux, premiers secours, issue de secours, etc.).
 Les signaux d’équipement de lutte contre l’incendie : signaux indiquant le lieu,
l’utilisation et l’entretien de ces équipements par exemple : bouches d’incendie,
extincteurs, signale l’alarme du feu, etc.).
 Les signaux de circulation : ces signes seront en accord avec les règles ci-dessus et sur
les routes publiques, ils doivent être conformes aux dispositions nationales en vigueur
définies dans le « code de la route ».

 Accident-Incident Investigations (Enquête d’accident-Incident) : Prévenir la


répétition d’accidents et incidents en assurant la conduite d’enquêtes complètes et
efficaces et assurer l’application des mesures correctives.
 Emergency Response (Réponse aux situations d’urgence) : S’assurer que TFM est
préparé à toute situation d’urgence et que ses mesures répondent efficacement à ces
situations d’urgence, de manière à réduire au minimum les effets néfastes sur la sécurité
ou la santé des personnes ou de l’environnement.
 Corrective Action System (Système d’action corrective) : Pour s’assurer que les
actions prévues pour corriger les dangers sont menés d’une manière appropriée. Ces
actions correctives peuvent être issues de diverses sources, entre autres, les
58

investigations, inspections, audits, réunions des comités de sécurité, observations,


résultats du contrôle d’hygiène de travail, évaluations sur l’environnement, évaluations
sociales, etc.
 Training, Indictions and Competency (Formation, induction et compétence) : le but
poursuivi est de donner une formation adéquate à tous les employés de TFM et les
contractants pour leur permettre d’effectuer leur travail correctement et sans danger.
En mettant l’accent sur la formation en sécurité et en santé, ainsi que l’induction des
employés, cette procédure complète la formation de TFM dans le domaine des
procédures en matière de compétence et d’habileté basé sur la formation.
 House keeping (Tenue des lieux ou Entretien du lieu de travail) : Cet entretien
s’effectue avant et après tâche, c’est-à-dire rendre le lieu du travail propre et accessible
pour éviter des incidents ou accidents.
 Nettoyer les déversements et fuites immédiatement ;
 Faire le nettoyage à mesure que travail avance ;
 Se fait avant et après poste, arrange le câble électrique, pour éviter des
accidents ou risques ;
 Mettre de côté les outils et matériels dont on ne se sert pas ;
 Débarrasser les débris des alentours des machines ;
 Garder les passages sans matériels ;
 Sécuriser les matières détachées qui se trouvent sur les toits et planches
ouverts ;
 Ne jamais laisser les matériaux tomber d’aucun niveau supérieur ;
 Enlever les risques de trébuchement ;
 Réparer ou faire rapport des lampes brûlées
 Etc.
59

LES STATISTIQUES DES RISQUES DU 01 JANVIER AU 30 AVRIL 2019

POURCENTAGE DES ACTIONS


CORRECTIVES ACCOMPLIES
100% 95% 95% 95% 95%
89%
90% 82%82% 85%
78% 81%
80% 69% 68%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
Janvier Fevrier Mars Avril Mai Juin
Risque élevé des vehicules Risque moyen des véhicules Objectif

Il découle de ce graphique qu’à Tenke Fungurume Mining le risque est beaucoup


plus observé chez les chauffeurs, les risques élevés de Janvier sont de 82% et les risques moyens
de 82% ; Février les risques élevés sont de 89% et les risques moyens sont de 78% ; Mars les
risques élevés sont de 85% et les risques moyens sont de 62% et enfin dans le mois d’Avril les
risques élevés sont de 81% et les risques moyens sont de 68%. TFM à l’objectif d’accomplir à
95% toutes actions correctives et participer aux réunions mensuelles Safety et rapporter jusqu’à
38 presqu’incident. En conclusion nous dirons que les départements de Tenke Fungurume
Mining doivent accomplir à 95% tous les mesures correctives des accidents et participer aux
réunions mensuelles safety.

RAPPORT DE
PRESQU'INCIDENT

40
38 38 38 38
30

20
20 19
10
9 7 9 3 6 9
0
Janvier Fevrier Mars Avril Mai Juin

Accompli Objectif blessure Linéaire (Objectif )


60

Il découle de ce graphique que le rapport de presqu’incidents est élevé au mois de


Mars soit 20% suivi du mois Avril soit 19% et l’objectif du rapport d’atteindre jusqu’à 38% de
presqu’incidents ainsi 25 blessures après 4 mois de travail. En conclusion nous dirons que
Tenke Fungurume Mining doit rapporter jusqu’à 38% presqu’incident à l’aide des réunions de
Safety.

Les objectifs de Safety Tenke Fungurume Mining 2019 est de réduire les accidents
et les incidents à 5% de celui de 2018. La performance Safety 2018 rapporte 69 accidents et
583 incidents avec dommage matériels. Cette année, Safety Tenke Fungurume Mining à une
mission de réduire de 5% la dernière performance en : Continuant à produire en toute sécurité
et sans aucun décès ; Réalisant moins de 57 accidents avec blessure ; Et moins de 554 incidents
avec dommages matériels. De même, ils doivent accomplir à 95% tous les accidents correctifs
et participer aux réunions mensuelles Safety et rapporter jusqu’à 38 presqu’incidents. Cette
façon d’agir, nous permettra de contrôler les dangers et de réduire sensiblement les risques de
blessures et des dommages matériels. Du 01 Janvier de 2019 au 30 Avril TFM a déjà observé
25 blessures.

3.2. INTERPRETATION DE RESULTATS


Après avoir présenté et analysé les résultats de notre recherche, mieux faudra-t-il
encore les interpréter. Cette interprétation consiste à livrer un sens aux données recueillies pour
leur meilleure compréhension.

Notre recherche a porté sur la perception du risque et mesures préventives des


accidents de travail dans l’entreprise Tenke Fungurume Mining.
Nous sommes partis des théories existantes sur la perception du risques et mesures
préventives des accidents de travail, surtout celles émises par Dongo Remi Kouabenan et al,
dans leurs ouvrages intitulée psychologie du risque (2007) où ils disent que malgré la diversité
des risques et des méthodologies, on peut repérer certains points communs dans la perception
de ces différents risques.
On observe d’abord que la perception du risque, quels qu’ils soient, est déterminée
par des variables qui caractérisent soit des risques technologiques, médicaux ou autres, semble
dépendre des facteurs tels que l’utilité perçue, son potentiel catastrophique, la gravité de ses
conséquences, la nature immédiate ou différée de ses conséquences ; etc. elle dépend également
des caractéristiques de la personne qui évalue le risque (expérience, âge, culture, valeurs,
croyances, motivations, perception de ses compétences et capacités de traitement de
61

l’information disponible, etc.) ces différents facteurs engendrent des évaluations du risque fort
différents d’un individu à un autre, d’un groupe social à un autre, d’une entreprise à une autre,
etc.
A ce propos, nous nous sommes entretenus avec 80 agents sur un protocole qui
compte 6 questions, et nous avons fouillé dans les documents « d’hygiène et sécurité de
travail » de TFM.
Nous nous sommes rendu compte que selon les résultats obtenus sur le terrain, les
agents de Tenke Fungurume Mining perçoivent les risques professionnels comme probables
c’est-à-dire qu’ils peuvent ou ne pas se produire ; autrement dit, ils sont dans une certaine
incertitude que les risques existeraient au sein de leur entreprise. Ce qui pourrait se justifier par
le fait qu’ils sont dans une certaine illusion d’invulnérabilité par rapport aux équipements de
travail dont ils disposent.

Quant à la perception de la gravité des risques par les agents de l’entreprise Tenke
Fungurume Mining, les résultats obtenus ont révélé que ces derniers ont une faible perception
de la gravité de ces risques au sein de leur entreprise. Ce qui pourrait s’expliquer par le fait que
les agents respectent les règles à tolérance zéro. Mais une chose reste certaine : cette manière
de voir les choses peut conduire les agents de l’entreprise à ne plus adopter le comportement de
protection car celui-ci dépend dans une large mesure de la perception dont on fait du risque.
Concernant les facteurs qui entrainent les accidents de travail dans l’entreprise
Tenke Fungurume Mining, Dans cette organisation, les accidents sont causés par le non-respect
des 13 règles à tolérance zéro.
Les mesures préventives des risques, accidents incidents de travail que l’entreprise
Tenke Fungurume Mining met à la disposition de salariés. Nous avons découvert auprès de ces
derniers qu’à Tenke Fungurume Mining c’est d’abord les règles à tolérance zéro.

Les moyens pour éviter les accidents et incidents dans l’entreprise Tenke
Fungurume Mining, il faut faire un toolbox ou évaluation des risques tous les jours avant-poste,
dans chaque département (y compris ceux qui travaillent dans des bureaux ), c’est-à-dire fournir
des informations aux travailleurs sur les dangers auxquels ils seront exposés et émettre des
mesures de contrôle pour relever ces dangers pendant 5 minutes de safety meeting et remplir la
fiche d’évaluation des risques chaque jour avant tâche. Dans l’évaluation des risques il y a trois
rubriques qui sont

 Tâche principale à exécuter au cours du poste ;


 Quels sont les dangers et ;
62

 Que pouvons-nous faire pour prévenir le danger.

Quant à l’appréciation des mesures préventives des accidents de travail par les
agents de Tenke Fungurume Mining, les résultats obtenus montrent que la majorité apprécies
les mesures préventives comme étant bonne. A cette question Kouabenan cité par Robert
Ngueutsa, (2012, p.63), il a dressé une longue liste de variables liées à l’individu qui structurent
la perception du risque. Nous abordons ici quelques variables qui peuvent aider à comprendre
la perception du risque professionnel. Notamment, l’expérience professionnelle, l’expérience
du risque, la culture et l’âge.

Cependant, « la personne qui a une confiance poussée en ses compétences et


qualités personnelles, est généralement peu attentive aux mesures de préventions qui semblent
pour elle s’adresser en priorité aux autres qui lui paraissent, soit plus imprudents, soit moins
habiles qu’elle », (Kouabenan, 2006, p. 262).

Concernant les mesures préventives des accidents de travail dans les documents de
Tenke Fungurume Mining, dans le Manuel de l’hygiène et sécurité de travail, (2016), Guide de
Tenke Fungurume Mining sur l’hygiène et sécurité du travail pour le superviseur, (2014) et
aussi dans l’Annual Refresher, (2013). Les mesures préventives des accidents sont :

 Le respect de 13 règles à tolérance zéro ;


 Comité de safety ;
 Gestion des risques ;
 Toolbox ;
 Isolation d’énergie avant tâche ;
 Inspection du lieu de travail par les agent safety ;
 Vérifié les véhicules et équipement mobile avant-poste ;
 Eviter de travaille dans l’espace confiné sans permis ;
 Eviter de faire le travail en hauteur sans permis et ceinture de sécurité ;
 Analyse des risques inhérents aux modifications du projet ;
 Respect des signaux de sécurité ;
 Enquête d’accident-incident ;
 Répondre aux situations d’urgence ;
 Système d’action correctives ;
 Formation, induction et compétence
 Faire l’house Keeting avant et après-travail
63

 Etc.

A Tenke Fungurume Mining, toute nouvelle unité ou encore tout agent venant du
congé après un long moment d’absence doit obligatoirement passer par l’induction. La première
priorité de TFM est de s’assurer que toutes les activités s’exécutent en toutes sécurité pour les
employés, contractants, visiteurs ainsi que ceux de la communauté environnante.

Concernant les statistiques des risques durant les quatre derniers mois du 01 Janvier
au 30 Avril 2019 Les objectifs de Safety Tenke Fungurume Mining 2019 est de reduire les
accidents et les incidents à 5% de celui de 2018. La performance Safety 2018 rapport 69
accidents et 583 incidents avec dommage matériels. Cette année, Safety Tenke Fungurume
Mining à une mission de réduire de 5% la dernière performance en : Continuant à produire en
toute sécurité et sans aucun décès ; Réalisant moins de 57 accidents avec blessure ; Et moins de
554 incidents avec dommages matériels. De même, ils doivent accomplir à 95% tous les
accidents correctifs et participer aux réunions mensuelles Safety et rapporter jusqu’à 38
presqu’incidents. Cette façon d’agir, leur permet de contrôler les dangers et de réduire
sensiblement les risques de blessures et des dommages matériels, il s’agit de leurs respects de
gyrophares, des vitesses (40km/h dans les communautés environnantes et 60km/h dans la
concession de TFM.

3.3. DISCUSSION
La présente étude apporte un éclairage sur comment les agents de Tenke Fungurume
Mining perçoivent les risques professionnels et les mesures de prévention que l’entreprise met
à leurs dispositions. Ce rapport de recherche s’inscrit pas seulement dans le domaine de
psychopathologie du travail mais plusieurs recherches ont été menées dans ce domaine au
niveau local, national qu’international comme dans le domaine d’accidentologie. Ainsi, à cette
étape nous présentons de manière résumée les résultats issus des études de nos prédécesseurs
que nous comparons à ceux obtenus dans le présent travail.

Nos résultats peuvent être discutés en référence à la théorie de la perception du


risque à la prévention. Cette théorie postule que la perception du risque peut apporter à
l’amélioration des programmes de prévention. A ce propos, Kouabenan cité par Robert
Ngueutsa, (2012, p.70-71), rapporte les travaux de Nation et al. (2003) qui relève neuf
caractéristiques régulièrement mentionnées pour qualifier les programmes de prévention
efficaces. Pour ces auteurs, les programmes de prévention efficaces sont ceux qui : a) sont
compréhensifs, b) utilisent des méthodes d’enseignement variées, c) fournissent un dosage
64

suffisant, d) sont guidés par des théories, e) offrent l’occasion d’avoir des relations positives, f)
sont réalisés au bon moment, g) sont pertinents du point de vue socioculturel, h) comprennent
une phase d’évaluation des résultats, i) impliquent un personnel compétent et bien formé. En
d’autres termes, les programmes de prévention efficaces sont ceux qui sont techniquement bien
conçus (a, b, c, d, e), sont adaptés aux caractéristiques de la population cible (f, g) et sont évalués
(h, i).

La sécurité et risque de D.R. Kouabenan et al (2007, p.21-23). Cette théorie postule


que la sécurité a été un des premiers thèmes d’intervention de la psychologie dans le monde du
travail. Le souci d’amélioration de la sécurité a conduit ensuite la psychologie à la genèse des
accidents et à enrichir la conception de ces derniers. A cette fin a été développée l’idée que
l’accident pouvait être considéré comme un symptôme de dysfonctionnement du système
sociotechnique à l’intérieur duquel il prenait place. L’intérêt d’une telle conception était
d’amené à rechercher d’autres indicateurs de dysfonctionnement du système qui puissent
permettre de caractériser et donc d’améliorer la sécurité du système avant l’occurrence de
l’accident : cette perceptive a favorisé l’apparition de la notion de risque. La psychologie
ergonomique a montré le rôle que pouvait jouer l’organisation sur l’activité de l’opérateur et
sur sa sécurité propre comme sur celle du système. Cette évolution de la conception de la
sécurité et de celle corrélative du risque est liée à l’évolution des systèmes technologiques et
organisationnels. Il est nécessaire que les responsables des organisations entreprennent des
investissements intellectuels sur les risques connus et inconnus en mettant en place un système
d’observation et de décryptage de signaux pour comprendre la genèse de ces risques pouvant
émerger, et permettre leur anticipation ; chaque secteur d’activité doit savoir observer, évaluer
et analyser des ensembles des risques afin de tenir compte de leurs effets. Que le risque soit
considéré en référence au résultat de l’activité ou au mode de production de celle-ci, on peut en
repérer plusieurs types de sources : il peut provenir :
 A partir d’une prescription non pertinente (but mal définit moyen prévus non
présents, circonstances de l’exécution non prévus, etc.)
 A partir d’une redéfinition incorrecte, ignorant des propriétés de la situation ;
 A partir d’une compétence insuffisante qui ne permet pas la réalisation correcte de
la tâche ou qui ne permet pas l’évaluation correcte de l’exécution. D. R. Kouabenan
et al, (2007, p.20-21). Ils peuvent aussi provenir de l’individu lui-même, d’où, cette
liste n’est évidemment pas exhaustive.
65

La relation de ces résultats et les nôtres est le fait que nous tous nous avons travaillé
dans le domaine de sécurité sociale au travail et psychopathologie du travail. Il ressort de nos
résultats qu’a Tenke Fungurume Mining le risque est perçu comme probable parce qu’ avant
chaque tâche, il faut faire 5 minutes de safety meeting où ils doivent faire une évaluation des
risques lié à la tâche et émettre de mesures de contrôle, mais cela ne signifie pas que les agents
ne seront plus en dangers, c’est pourquoi l’entreprise Tenke Fungurume Mining insiste sur les
respects des règles à tolérance zéro et les permis de travail avant de commencer le travail pour
prévenir les accidents.

3.4. CONTRIBUTION
Après une longue lecture des études auxquelles nous avons fait référence, il est vrai
qu’une démarcation soit faite. A la différence des autres études faites dans ce domaine, nous
suggérons ce quoi suit :

 Aux responsables de l’entreprise Tenke Fungurume Mining, nous leurs encourageons


de continuer à faire de la perception de risque et émettre de mesures de contrôles, pour
éviter aux employés des accidents du travail et les maladies professionnelles, établir le
programme de prévention efficaces. Selon R. Kouabenan, les neuf caractéristiques
régulièrement mentionnées pour qualifier les programmes de prévention efficaces. Pour
ces auteurs, les programmes de prévention efficaces sont ceux qui : a) sont
compréhensifs, b) utilisent des méthodes d’enseignement variées, c) fournissent un
dosage suffisant, d) sont guidés par des théories, e) offrent l’occasion d’avoir des
relations positives, f) sont réalisés au bon moment, g) sont pertinents du point de vue
socioculturel, h) comprennent une phase d’évaluation des résultats, i) impliquent un
personnel compétent et bien formé. En d’autres termes, les programmes de prévention
efficaces sont ceux qui sont techniquement bien conçus (a, b, c, d, e), sont adaptés aux
caractéristiques de la population cible (f, g) et sont évalués (h, i). Tous les employeurs
devraient étudier attentivement les systèmes de programme de prévention efficaces
qu’ils ont à leur disposition pour évaluer, prévenir, et gérer d’une manière générale les
risques professionnels.
 Aux employés de Tenke Fungurume Mining, nous leurs demandons de mettre au profil
les opportunités que leur offre l’entreprise, pour qu’ils soient compétents au travail,
mêmes dans le futur, au cas où ils changeraient d’entreprise.
 Au gouvernement de la République démocratique du Congo, nous lui demandons de se
servir de l’entreprise Tenke Fungurume Mining en ce qui concerne la sécurité du travail,
66

pour reformer la législation Congolaise en calquant sur le modèle dans les pays
développés et ainsi que veille à ce que toutes les entreprises aillent un comité d’hygiène
et sécurité de travail ainsi d’organiser des ateliers de formation sur la sécurité du travail.
 Sur le plan scientifique

Nos résultats se réduisent à ce schéma que nous avons le réel plaisir de vous présenter :

Risque

Perception
de l’individu

Mesure Accidents
préventives de travail

Fig. 3.4.1 modèle explicatif de la perception du risque et mesures préventives des accidents
de travail conçu par nous-mêmes

Explication du schéma

Ce schéma explique la manière dont la perception de l’individu dont il se fait du


risque, des accidents de travail et des mesures préventives sont étroitement liées. Le risque peut
influencer la perception de l’individu mais pas le contraire. Cependant, le risque pourrait aussi
influencer les mesures préventives de même que ces dernières aussi pourrait influencer le
risque : lorsque les mesures préventives sont efficaces, elles peuvent réduire le risque ; tout
comme la gravité du risque pourrait entrainer la mise en place des mesures préventives
efficaces. Ces mesures préventives dépendent aussi des accidents de travail enregistrés dans
l’entreprise et vice versa.
67

Les accidents de travail dépendent aussi, dans une large mesure du risque et vice
versa : les accidents de travail sont causés par l’éminence du risque ; c’est-à-dire que le risque
peut entrainer un accident de travail lorsqu’il est minimisé, de même que les accidents de travail
peuvent générer le risque lorsqu’ils deviennent fréquents ou moins fréquents car la perception
qu’auront les gens sera fonction aussi de la gravité de cette situation.

Au futurs chercheurs, de reprendre la même étude dans les autres entreprises minières de la
République démocratique du Congo avec un échantillon plus vaste que le nôtre en abordant les
aspects suivants :

1. Quelles sont les mesures préventives des accidents de travail appropriées aux personnels
non qualifiés ?
2. Quelle est la perception du risque des agents des secteurs à faible qualification ?
68

CONCLUSION

Nous voici arrivé au terme notre rapport de recherche scientifique. Vu l’immense


problème qui a fait de cette étude, nous ne prétendons avoir touché tous les mesures de la
prévention des accidents de travail.

Notre étude a porté sur la perception du risque et mesures préventives des accidents
de travail dans l’entreprise Tenke Fungurume Mining.

Le choix de ce sujet n’a pas été un fait du hasard, mais plutôt d’une observation
objective. En effet, l’étude et la prévention des accidents prennent de nos jours une importance
capitale dans le management des organisations. Cette importance est beaucoup observée dans
des pays développés et aussi dans des grandes entreprises local, national et international.

Notre travail montre que pour agir efficacement sur les mesures préventives des
accidents de travail à Tenke Fungurume Mining, par les respects des règles, il est impératif de
tenir compte de leur perception du risque. Les actions de prévention déjà en place sont
nécessaires, mais il est important de les affiner et de les enrichir pour les rendre plus efficaces,
c’est-à-dire, pour qu’elles soient comprises et appliquées par les employés de l’entreprise Tenke
Fungurume Mining à qui elles sont destinées.

En abordant ce sujet, nous sommes partis du constat qu’à TFM (Tenke Fungurume
Mining) toute chose ou toute personne est un danger, c’est-à-dire que même les outils de travail
(moyen de locomotion, engin, terrain, … et ainsi que l’homme lui-même), peuvent constituer
un danger. Si un salarié ne respecte pas le règles de la sécurité de travail, c’est un danger pour
l’entreprise et pour lui-même car il peut se blesser ou connaître d’autres dégâts ; de même
l’outil/équipement de travail sans être inspecté est un danger pour les salarie et pour l’entreprise.

Les agents de l’entreprise Tenke Fungurume Mining sont toujours en quête


permanente d’une gestion efficace de la sécurité au sein de leur entreprise. Chacun semble avoir
sa perception des risques au travail. Et cette perception distinguée des risques, conduit à la
gestion de la sécurité, dans la mesure où les mesures préventives doivent s’accorder avec les
différentes perceptions des acteurs engagés.

Pour prévenir les accidents de travail, TFM commence par l’induction des
nouveaux-venus, de visiteurs et même les agents venant du congé avant d’accéder dans la
concession de TFM. Pour celui qui est appelé travailleur de TFM, ancien comme nouveau pour
prévenir les risques et les accidents doit respecter les 13 règles à tolérance zéro, refresher
69

annuel, faire un brainstorming chaque jour avant-poste et les tool-box de 5 minutés avant
travail.

Cette situation permet à réduire le nombre et la gravité des accidents et les risques,
le coût des dépenses destinées aux accidents de travail et elle contribue au bien-être des
travailleurs. Ainsi, nous formulons les questions suivantes :

 Quelle est la perception que les agents de l’entreprise Tenke Fungurume Mining se font
du risque professionnel ?
 L’entreprise Tenke Fungurume Mining met-elle en place des mesures de prévention
efficace contre les accidents de travail ?

Questions auxquelles nous avons répondu provisoirement en disant que, vu


l’influence de(s) risques professionnels sur la santé des employés et sur les rendements même
de l’entreprise, les agents de l’entreprise Tenke Fungurume Mining percevraient les risques
professionnels comme étant inexistants au sein de leur entreprise d’autant plus que les moyens
mis à leur disposition pour s’en prévenir sont beaucoup plus sophistiqués et les incidents de
travail avec dommages matériels comme probable au sein de leur entreprise ;

Quant à l’efficacité des mesures de prévention contre les accidents du travail, nous
avons estimé que l’entreprise Tenke Fungurume Mining mettrait en place des mesures de
prévention efficace pour éviter les accidents de travail.

En abordant ce sujet, nous nous sommes assignés comme objectif :

 Découvrir la perception dont les travailleurs de Tenke Fungurume Mining se font des
risques professionnels afin d’aider les gestionnaires de la sécurité de l’entreprise à
adapter les mesures préventives aux caractéristiques individuelles des agents ;
 Identifier les mesures préventives les accidents de travail à l’entreprise Tenke
Fungurume Mining pour voir si elles sont en adéquation avec les aspirations des
travailleurs.

Pour atteindre nos objectifs nous avons recourir aux méthodes d’enquête et la
méthode descriptive avec comme technique de production des données l’entretien et l’analyse
documentaire ; comme technique de dépouillement des données l’analyse de contenue et comme
technique de traitement des données le pourcentage.
70

Notre population était constituée de tous les agents de l’entreprise Tenke Fungurume
Mining dont l’effectif oscille à 5021 agents de toutes les catégories professionnelles confondues.
Comme il nous a été difficile d’atteindre toute cette population, nous y avons extrait un
échantillon de 80 sujets. C’est un échantillonnage aléatoire stratifié disproportionnel, car le
nombre de sujets dans les strates n’est pas identique.

Pour plus de commodité, nous avons structuré notre travail en trois chapitres, hormis
l’introduction et la conclusion générales :

 Le premier chapitre a porté sur les considérations théoriques où nous avons définis les
concepts retenus dans le cadre de notre recherche ; avons évoqué quelques théories
relatives à notre sujet de recherche, quelques notions relatives aux accidents de travail
et l’avons clôturé par quelques études antérieures.
 Le deuxième chapitre a été axé sur le cadre méthodologique où nous avons présenté
notre champ d’investigation, avons décrit notre population et notre échantillon, notre
méthode et nos techniques de recherche ; avons abordé quelques indicateurs de notre
recherche, et l’avons clôturé par quelques difficultés rencontrées.
 Le troisième et le dernier chapitre a été consacré exclusivement présentation aux
résultats de la recherche où nous avons présenté, analysé, interprété, discussion des
résultats de notre recherche, contribution et enfin les suggestions ou recommandation.

Après investigation des résultats, nous avons abouti aux résultats suivants :

 Les agents de Tenke Fungurume Mining perçoivent les risques professionnels comme
probables c’est-à-dire qu’ils peuvent ou ne pas se produire ; autrement dit, ils sont
dans une certaine incertitude que les risques existeraient au sein de leur entreprise.
 Ces derniers ont une faible perception de la gravité de ces risques au sein de leur
entreprise.
 Dans cette organisation, les accidents sont causés par le non-respect des 13 règles à
tolérance zéro.
 Les moyens pour éviter les accidents, incidents et risque dans l’entreprise Tenke
Fungurume Mining sont : un toolbox ou évaluation des risques tous les jours avant-
poste, dans chaque département (y compris ceux qui travaillent dans des bureaux ),
c’est-à-dire fournir des informations aux travailleurs sur les dangers auxquels ils seront
exposés et émettre de mesures de contrôle pour relever ces dangers pendant 5 minutes
de safety meeting et remplir la fiche d’évaluation des risques chaque jour avant tâche.
71

 La majorité apprécient les mesures préventives comme étant bonnes.


 Dans les documents de Tenke Fungurume Mining, dans Manuel de l’hygiène et sécurité
de travail, (2016), Guide de Tenke Fungurume Mining sur l’hygiène et sécurité du
travail pour le superviseur, (2014) et aussi dans l’Annual Refresher, (2013). Les mesures
préventives des accidents sont: Le respect de 13 règles à tolérance zéro ; Comité de
safety ; Gestion des risques ; Toolbox ; Isolation d’énergie avant tâche ; Inspection du
lieu de travail par les agent safety ;Vérifier les véhicules et équipement mobile avant-
poste ; Eviter le travail dans l’espace confiné sans permis ; Eviter de faire le travail en
hauteur sans permis et ceinture de sécurité ; Analyse des risques inhérents aux
modifications du projet ; Respect des signaux de sécurité ; Enquête d’accident-incident ;
Répondre aux situations d’urgence ; Système d’action correctives ; Formation,
induction et compétence ; Faire l’house Keeting avant et après-travail.
 Durant les quatre derniers mois du 01 Janvier au 30 Avril 2019 Les objectifs de Safety
Tenke Fungurume Mining 2019 est de reduire les accidents et les incidents à 5% de
celui de 2018. La performance Safety 2018 rapport 69 accidents et 583 incidents avec
dommage matériels. Cette année, Safety Tenke Fungurume Mining à une mission de
réduire de 5% la dernière performance en : Continuant à produire en toute sécurité et
sans aucun décès ; Réalisant moins de 57 accidents avec blessure ; Et moins de 554
incidents avec dommages matériels. De même, ils doivent accomplir à 95% tous les
accidents correctifs et participer aux réunions mensuelles Safety et rapporter jusqu’à 38
presqu’incidents. Cette façon d’agir, leur permet de contrôler les dangers et de réduire
sensiblement les risques de blessures et des dommages matériels, il s’agit de nos
respects de gyrophares, des vitesses (40km/h dans les communautés environnantes et
60km/h dans la concession de TFM. Cette année de Janvier à avril 2019 entreprise TFM
a déjà observé 25 blessures.

Ainsi, nous confirmons notre hypothèse (H1) qui stipulait que la perception du
risque professionnel, nous notons que les agents de l’entreprise Tenke Fungurume Mining
percevraient les risques professionnels comme étant inexistants au sein de leur entreprise
d’autant plus que les moyens mis à leur disposition pour s’en prévenir sont beaucoup plus
sophistiqués et les incidents de travail avec dommages matériels comme probable au sein de
leur entreprise.

 Les mesures préventives des accidents de travail que l’entreprise Tenke Fungurume
Mining met à la disposition des agents sont les suivantes : Le respect de 13 règles à
72

tolérance zéro ; Comité de safety ; Toolbox ; Safety meeting Isolation d’énergie avant
tâche ; Inspection du lieu de travail par les agent safety ; Vérifié les véhicules et
équipement mobile avant-poste ; permis de travail dans l’espace Analyse des risques
inhérents aux modifications du projet ; Les signaux de sécurité ; Formation, induction
et compétence ; Faire l’house Keeting avant et après-travail ; Etc. La majorité des agents
apprécies les mesures préventives comme étant bonne.

Ainsi il nous permet de confirmer notre deuxième hypothèse « H2 » qui stipulait


que l’entreprise Tenke Fungurume Mining mettrait en place des mesures de prévention efficace
pour éviter les accidents de travail. Nous estimons par ailleurs que nos objectifs sont atteints.
73

BIBLIOGRAPHIE

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professionnelle, cours inédit, 2ème Licence Psychologie du travail/UNILU.

Ngoy Fiama Bitambile (2018), Questions approfondies des psychologie industrielle et


commerciale, cours inédit, 2ème Licence Psychologie du travail/UNILU.

4. REVUES
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du Congo

Freeport-McMoRan Copper & Gold, (2014), Prévention des accidents mortels


Tenke Fungurume Mining (2014), Annual Refresher

Tenke Fungurume Mining (2014), Guide de TFM sur l’hygiène et sécurité du travail pour le
superviseur

Tenke Fungurume Mining (2016 et 2018), Manuel d’hygiène et sécurité de travail


76

Table des matières

EPIGRAPHE ............................................................................................................................... I
DEDICACE ............................................................................................................................... II
REMERCIEMENTS ................................................................................................................ III
0. INTRODUCTION .................................................................................................................. 1
0.1. PROBLEMATIQUE ....................................................................................................... 1
0.2. HYPOTHESES ................................................................................................................ 4
0.3. OBJECTIFS ..................................................................................................................... 5
0.5. LES METHODES ET TECHNIQUES ........................................................................... 5
0.6. DELIMITATION DU SUJET ......................................................................................... 5
0.6.1. Du point de vue temporaire ................................................................................... 5
0.6.2. Du point de vue spatial .......................................................................................... 6
0.6.3. Du point de vue scientifique.................................................................................. 6
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL ...................................................................................... 6
CHAPITRE PREMIER .............................................................................................................. 7
CONSIDERATIONS THEORIQUES ....................................................................................... 7
1.1. DEFINITIONS DES CONCEPTS DE BASE ............................................................. 7
1.1.1. PERCEPTION DU RISQUE ............................................................................... 7
1.1.2. MESURES DES PREVENTIONS ....................................................................... 7
1.1.3. ACCIDENT DU TRAVAIL ................................................................................. 8
1.1.4. ENTREPRISE ........................................................................................................... 9
1.2. NOTIONS GENERALES SUR LA PERCEPTION DES RISQUES
PROFESSIONNELS ............................................................................................................ 11
1.2.1. La perception du risque à la prévention ............................................................. 11
1.2.2. RISQUE ET DANGER ...................................................................................... 12
1.2.3. RISQUE ET SECURITE ................................................................................... 12
1.2.4. GESTION DES RISQUES................................................................................. 13
1.2.5. IDENTIFICATION DES RISQUES .................................................................. 14
1.2.6. TYPOLOGIE DES RISQUES ............................................................................... 15
1.3. NOTIONS SUR LES MESURES PREVENTIVES DES ACCIDENTS DU
TRAVAIL ............................................................................................................................. 19
1.3.1. NOTIONS MESURES PREVENTIVES ................................................................ 19
a. MOYENS DE PROTECTION CONTRE LES ACCIDENTS DE TRAVAIL......... 21
1.3.2. THEORIE DES ACCIDENTS DE TRAVAIL....................................................... 22
a. Théories relatives aux accidents ................................................................................ 23
77

b. Types D’accidents De Travail ................................................................................... 23


Classification des accidents de travail ................................................................... 24
A. EVALUER ET PREVENIR DES RISQUES PROFESSIONNELS ......................... 27
1. L’employeur est le garant de la sécurité des travailleurs ....................................... 27
2. Une démarche globale ............................................................................................ 27
3. Une démarche dynamique ...................................................................................... 28
4. La participation des salariés et de leurs représentants ........................................... 28
5. Prise en compte du travail réel ............................................................................... 28
B. L’INFORMATION DES SALARIES ....................................................................... 29
C. LA FORMATION A LA SECURITE ....................................................................... 29
1.3. ETUDES ANTERIEURS .............................................................................................. 29
DEUXIEME CHAPITRE ........................................................................................................ 33
CADRE METHOLOGIQUE ................................................................................................... 33
2.1. PRESENTATION DE TENKE FUNGURUME MINING ........................................... 33
2.1.1. Situation géographique ........................................................................................... 33
2.1.2. Investissement et Actionnariat ................................................................................ 34
2.1.3. Réserves .................................................................................................................. 35
2.1.4. Site de travail .......................................................................................................... 35
2.1.5. Hygiène et sécurité au travail .................................................................................. 36
2.1.6. Développement communautaire ............................................................................. 36
a. Développement social ............................................................................................... 36
b. Éducation ................................................................................................................... 37
2.1.7. Organisation structuro-fonctionnelle de l’entreprise .............................................. 38
2.2. DESCRIPTION DE LA POPULATION CIBLE ET DE L’ECHANTILLON
D’ETUDE ............................................................................................................................. 39
2.2.1. Description de la population d’étude .......................................................................... 39
2.2.2. Description de l’échantillon d’étude ....................................................................... 39
2.3. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE .................................................. 41
2.3.1. METHODES DE RECHERCHE ............................................................................ 41
a. Méthode descriptive ............................................................................................... 42
b. Méthode d’enquête psychosociale ......................................................................... 42
2.4.2. TECHNIQUE DE RECHERCHE........................................................................... 43
1°Techniques de production des données ......................................................................... 43
a. Variable de la recherche ............................................................................................ 43
b. Description des techniques ........................................................................................ 44
78

a. Technique d’entretien ............................................................................................ 44


Entretien ............................................................................................................. 44
a. Technique d’analyse documentaire ........................................................................ 46
2.5. Technique dépouillement des données ...................................................................... 46
2.6.2. Technique de traitement des données ..................................................................... 47
2.7. DIFFICULTES RENCONTREES ................................................................................ 47
TROISIEME CHAPITRE ........................................................................................................ 48
RESULTATS DE LA RECHERCHE ...................................................................................... 48
3.1. PRESENTATION DES DONNEES ET ANALYSE DES RESULTATS ................... 48
3.1.1. PRESENTATION DES DONNEES DE LA TECHNIQUE ENTRETIEN ........... 48
3.1.2. PRESENTATION DES DONNEES DE LA TECHNIQUE DOCUMENTAIRE . 52
3.2. INTERPRETATION DE RESULTATS ....................................................................... 60
3.3. DISCUSSION ................................................................................................................ 63
3.4. CONTRIBUTION ......................................................................................................... 65
CONCLUSION ........................................................................................................................ 68
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... 73
Table des matières .................................................................................................................... 76
Annexes .................................................................................................................................... 79
79

Annexes

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