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Le code du travail pose le principe selon lequel la durée légale hebdomadaire de travail
effectif est de 35 heures, ceux depuis la loi du 19 janvier 2000 (CT art L.3121-27). Cette durée
légale n’est ni un minimum ni un maximum, elle constitue le droit commun. Cette durée
légale est donc la référence pour le déclanchement d’heures supplémentaires.
Une convention de forfait est un accord permettant de convenir d’un salaire forfaitaire,
incluant un nombre déterminé d’heure ou de jours. Le temps de travail peut être forfaitisé
en heures sur la semaine, le mois ou l’année ou en jours sur l’année (CT L.3121-54).
- Les cadres qui disposent d’une autonomie dans l’organisation de leur temps et dont
la nature de ses fonctions ne les conduit pas à suivre l’horaire collectif applicable au
sein de l’atelier, du service ou de l’équipe auquel ils sont intégrés.
- Les salariés font la durée du temps pour l’exercice ne peut être prédéterminé et qui
disposent d’une autonomie dans l’organisation de leur emploi du temps pour
l’exercice des responsabilité qui leur sont confiées.
Les forfait annuels en heure ou jours sur l’année sont mis en place par un accord collectif
d’entreprise ou d’établissement ou, à défaut, par une convention ou un accord de branche.
L’accord collectif détermine
Sur le CDDU :
Il conviendra de mettre les problèmes 5 et 6 ensemble car ils font partie des obligations de
l’employeur.
Il convient de définir cette obligation :
- L’article L.4121-1 du code du travail prévoit que l’employeur prend les mesures
nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des
travailleurs. L’employeur doit prendre en compte tous les risques peu importe
l’origine.
- Sur le contenu de l’obligation :
1) Au niveau individuel
L’employeur est tenu d’assurer un suivi médical de ses salariés. Lors de l’embauche,
une visite d’information et de prévention doit être réalisée par le médecin du travail,
le collaborateur du médecin, l’interne en médecine du travail ou l’infirmier (L.4624-1)
Le suivi médical devient un examen médical d’aptitude pour les salariés affectés aux
postes à risques ce que nous ne développerons pas ici car les salariés ne semblent
pas concernés.
- D’arrêt maladie ayant entrainé un arrêt d’au moins 30 jours ayant débuté avant le 1 er
avril 2022
- D’un accident ou d’une maladie d’origine non-professionnels ayant entrainé un arrêt
de travail de plus de 60 jours, ayant débuté à compter du 1er avril 2022.
- D’un accident du travail ayant entrainé un arrêt d’au moins 30 jours
- D’une maladie professionnelle (quelle que soit sa durée)
- D’un congé maternité.
Enfin des visites périodiques sont également organisées selon une périodicité décidée
par le médecin du travail qui ne peut excéder 5 ans. (R.4624-16).
2) Au niveau collectif
L’évaluation se fait poste par poste, unité de travail par unité de travail pour
déterminer les mesures de protection individuelle et collectives.
Il s’agit d’une obligation constante, cela signifie que dès que l’employeur adopte une
mesure de gestion ou d’organisation du travail, il est tenu d’opérer une évaluation
des risques qui en découlent (L.4121-1)
Pour les entreprises de moins de 50 salariés : l’évaluation des risques doit déboucher
sur la définition d’action de prévention des risques et de protection des salariés dont
la liste sera consignée dans le DUERP.
Le DUERP doit surtout être conservé, dans ses versions successives pendant au moins
40 ans et doit être déposé sur un portail numérique (art L.4121-3 et L.4121-3-1)
des travailleurs ;
des membres du CHSCT ou des instances qui en tiennent lieu ou du CSE s'il
existe ;
des délégués du personnel ;
à défaut d'instances représentatives, des personnes soumises à un risque pour
leur sécurité ou leur santé ;
du médecin du travail.
L'employeur doit veiller à ce que ces personnes puissent accéder directement aux résultats
de l'évaluation des risques, après les avoir, le cas échéant, informées des moyens de le faire.
Pour qui ?
L’obligation de l’employeur à l’entretien professionnel concerne tous les salariés quel que
soit leur contrat de travail. Le salariés en contrat de professionnalisation ou d’apprentissage
sont donc aussi concernés par cet entretien professionnel. Il faut noter que si l’entretien est
une obligation pour l’employeur, il ne s’agit pas d’une obligation pour le salarié qui n’est pas
obligé de s’y rendre.
A quelle périodicité ?
L’employeur se doit de proposer un entretien professionnel à ses salariés tous les deux ans.
Un entretien doit également être proposé à l’issue :
- D’un congé de maternité
- D’un congé parental d’éducation
- D’un congé de proche aidant
- D’un congé d’adoption
- D’un congé sabbatique
- D’une période de mobilité volontaire sécurisée
- D’une période d’activité à temps partiel pour donner suite à un congé parental ;
- D’un arrêt longue maladie
- D’un mandat syndical.
Le code du travail prévoit également qu’un bilan doit être fait après 6 ans d’entretien
professionnel qui fait office d’état des lieux récapitulatif du parcours professionnel du
salarié.
Dans les entreprises de moins de 50 salariés, l’employeur peut être condamné au nom de
son obligation de préserver l’employabilité de ses salariés.