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1a Automatique Tps
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Automatique Continue
Travaux Pratiques
Bernard BAYLE
http://eavr.u-strasbg.fr/~bernard
Ce document (version 2016) évolue grâce à votre concours.
Pour l’améliorer, communiquez vos remarques ou corrections à bernard.bayle@unistra.fr.
Automatique continue Travaux Pratiques, page 1
1 Préparation
Il est impératif de préparer chaque séance de travaux pratiques. On estime à 1,5 heures le temps
nécessaire pour préparer un TP . Dans la mesure du possible, la quantité de calculs nécessaire a été li-
mitée. Par exemple, il est souvent demandé de tracer l’allure des courbes plutôt que de développer des
calculs complexes. Pour rassembler les éléments importants de la préparation, on donne également
une feuille de préparation pour chaque énoncé.
Le TP 1 porte sur l’asservissement d’un système de lévitation magnétique. Le TP 2 porte sur
l’identification indicielle et l’asservissement de température (maquette pédagogique d’un système
thermique). Le TP 3 porte sur l’identification fréquentielle et l’asservissement de position (maquette
moteur faible puissance). Le TP 4 est un sujet de TP de révision, non inclus dans la rotation, que vous
pouvez effectuer seul, par exemple pour préparer l’examen. Il complète le dernier TP Matlab.
2 Evaluation et rotation
L’évaluation des TP se fera à partir de la préparation ramassée en début de TP ; de la validation
par l’enseignant des points indiqués dans l’énoncé ; du compte-rendu. En principe, deux étudiants
d’un même binôme ont la même note. Cependant, si un déséquilibre important apparaît, il est pos-
sible qu’ils aient des notes différentes. En cas d’absence non justifiée, un élève se voit attribuer
la note 0. En cas d’absence justifiée, sa moyenne sera calculée sur l’ensemble des TP auquel il a
participé. Un élève dont le binôme est absent effectue le TP en monôme. Les TP se déroulent selon
une rotation dont le planning est donné ci-après en fonction du numéro de binôme attribué :
TP 1 – Lévitation magnétique
1 Objectif - Système étudié
Pour étudier le principe des suspensions magnétiques, on considère le dispositif MAGLEV de
la société Quanser représenté à la figure 1. Une bille d’acier peut être maintenue en lévitation sous
l’action d’un électro-aimant (l’actionneur). Le courant dans l’électro-aimant, dont dépend la force
magnétique exercée, est mesuré à l’aide d’un capteur résistif. Par ailleurs, la position de la bille est
mesurée à l’aide d’un photodarlington.
système à l’équilibre
i
111111
000000
000000
111111
aimant 000000
111111
000000
111111 u
000000
111111
000000
111111
000000
111111
x = x0
F~
bille (masse m)
P~ = m~g
support
et capteur de position
La force magnétique appliquée à la bille d’acier est une fonction non-linéaire du courant dans
l’électro-aimant, noté i, et de l’entrefer, noté x (cf. figure 1 où x = x0 car la bille est représentée à
l’équilibre). Celle-ci s’exprime par :
1 ki2
F = . (1)
2 x2
avec k une constante réelle positive. Si l’on fait le bilan des forces appliquées à la bille, il vient, en x
quelconque :
d2 x 1 ki2
m 2 =− + mg (2)
dt 2 x2
où m est la masse de la bille et g l’accélération de la pesanteur.
d2 x̃
x̃ ĩ
= 2g − (3)
dt2 x0 i0
X̃(s)
G(s) = (4)
˜
I(s)
que l’on caractérisera : ordre, classe, pôles, zéros.
2. Le système est-il stable ? Donner une interprétation physique du résultat précédent.
Asservissement du système
D’après les questions précédentes, on envisage de piloter le système en boucle fermée. Pour
cela on réalise un asservissement de type cascade, c’est-à-dire formé par deux boucles imbriquées
(figure2). La première boucle, boucle interne, permet d’asservir le courant dans la bobine ; la seconde
permet d’asservir la position de la bille.
X̃(s)
X̃ ∗ (s) + I˜∗ (s) Ũ (s)
Cx (s) Ci (s) maglev
+
− −
I(s)
BFi (s)
1. Pour pouvoir mener les calculs à la main, on suppose que l’asservissement de courant est bien
plus rapide que l’asservissement de position. Expliquer pourquoi cela se traduit par l’approxi-
mation BFi (s) = 1.
2. Alors la fonction de transfert du procédé bouclé en courant est :
X̃
Gx (s) = = G(s) (6)
I˜∗
Le système Gx (s) étant instable, pourquoi faut-il un correcteur à action dérivée pour l’asservir
?
3. Calculer un correcteur de type PID idéal :
Kix
Cx (s) = Kpx + + Kdx s
s
qui permette de remplir le cahier des charges suivant :
– aussi peu de dépassement que possible ;
– pas d’erreur statique ;
– temps de réponse de à 0,8 s.
(a) Pour cela, on calculera d’abord la fonction de transfert en boucle ouverte, puis en boucle
fermée avec le correcteur.
Remarque importante : les grandeurs en pratique étant des tensions image de la posi-
tion, ne pas oublier dans l’expression de la BF que le gain du capteur de position est
Kx = −(∆Vx /∆x) = −4, 95/0, 014 V/m.
On donne par ailleurs : g = 9, 81 m s−2 , i0 = 0, 86 A, x0 = 6, 10−3 m.
(b) Ensuite, on choisira les valeurs des 3 pôles p1 , p2 , p3 souhaités pour la boucle fermée
afin de remplir le cahier des charges. Typiquement, un pôle réel dominant p1 pour imposer
la dynamique de la réponse et deux pôles négligeables p2 = p3 = 10p1 .
3.2 Cellule PI
La cellule PI (figure 6) permet de réaliser un correcteur proportionnel-intégral.
1. Calculer la fonction transfert du montage figure 6. Le montage étant suivi sur la carte par un
inverseur, multiplier par un gain −1 la fonction de transfert précédente et la mettre sous la
forme Ci (s) = Kpi + Ksii .
2. Identifier les termes Kpi et Kii en fonction des valeurs des résistances R et RI et du conden-
sateur CI.
3. Tracer le diagramme de Bode asymptotique du système en précisant la fréquence de transition.
4. En pratique, la boucle de courant sera réalisée par 2 cellules : PI et Soustracteur Sat. Com-
mande. Ces cellules sont composées de quatre amplificateurs opérationnels (figure 7). Identifier
la fonction de chacun d’entre eux.
4 Manipulations
Cette section sera disponible avec la maquette dans la salle des TPs automatique.
On tiendra compte des capacités non polarisées disponibles dans la salle pour le choix des
valeurs des composants.
En salle d’Automatique, vous vérifiez vos résultats suivants avec les encadrants :
4.1.4 Simulation
Faire une copie du script maglev.m situé sur le bureau.
Compléter le script aux endroits indiqués et l’exécuter avec Matlab pour visualiser vos réponses en
courant (figure Matlab 1) et en position (figure Matlab 2). Commenter.
1. Compléter le câblage de la cellule PI avec Rii et Cii , et positionner le cavalier pour choisir le
signe du gain du bloc PI (+1 ou -1). La position des composants est indiqué sur le typon de la
carte, figure 9. Les pattes du composant sont à enficher aux extrémités du bornier indiqué.
2. Compléter le câblage de la cellule Correcteur PID (pour la position) avec Rix , Cix , Rdx , Cdx ,
et positionner le cavalier pour régler le signe du gain du bloc (+1 ou -1).
3. Compléter le câblage de la cellule Filtre 1er ordre en y insérant Rf et Cf .
Interrupteur mesure I
Alimentation
(au dos)
Ka
mesure X
Uc U
Alim Maglev
4.3 Asservissements
4.3.1 Boucle de courant
1. Connecter l’alimentation +-15V sans l’allumer à la carte correcteur. A partir du schéma de câ-
blage de l’amplificateur du Maglev (figure 10), connecter la mesure et la commande de courant.
Utiliser un GBF pour la consigne.
Des câbles BNC et bananes sont disponibles sur le porte-manteaux.
2. Câbler la boucle de courant seule : retirer les cavaliers adéquats pour supprimer les connections
entre blocs et utiliser les petits fils bleues présents sur la paillasse pour rétablir des connections
adéquates.
3. Allumer l’alimentation du Maglev puis l’alimentation +-15V. Visualiser alors le temps de ré-
ponse de la boucle de courant avec une consigne de faible amplitude (400mV), d’offset nul,
mais de fréquence et forme adaptées. La réponse en courant est elle conforme à la simulation ?
Rangement en fin de TP :
– Ranger les condensateurs dans leur boîte respective. Les résistances vont à la poubelle.
– NE PAS DEBRANCHER LES CABLES DES CAPTEURS ET DE L’AMPLIFICA-
TEUR connectés sur l’alimentation du Maglev.
Balance
du pont
Vitesse
ventilateur Etage de Gain:
%prop. band X Y Pont de
puissance − Wheatstone
+
U
Continuous Sélecteur Mesured Value
Bouton
control entrée
On/Off
− + Set Value
Two−step
Heater/ control A B Externe Set Value
Wattmeter
A, B, X, Y, Externe : connecteurs fiches bananes
1.2 Actionneur
La tension de commande U en entrée de l’étage de puissance est saturée par l’étage à une valeur
comprise entre 0 et 12 V . Cette tension commande la puissance P dissipée par effet Joule dans la
résistance chauffante. Le temps de réponse de ce système électrique étant très court par rapport au
reste du procédé, on peut considérer un simple gain entre ces 2 grandeurs :
La puissance dissipée, transmise par la résistance chauffante, provoque une élévation de tempé-
rature ∆θ de la température ambiante de l’air, θambiant . On définit G∆ (s), la fonction de transfert de
l’actionneur :
∆θ(s)
G∆ (s) = (9)
U (s)
θambiant (s)
G∆ (s)
+12V
U (s) Etage de P (s) Elt. chauffant ∆θ(s)+ θ(s)
puissance + ventilateur +
+0V + tube
Saturation
Sonde + Pont KH
de Wheatstone
θV (s)
avec G(s), la fonction de transfert en boucle ouverte entre la mesure de température et la com-
mande U :
θV (s)
G(s) = = KH G∆ (s) (13)
U (s)
2 Préparation
Lors du TP, on cherchera à établir le modèle du système en boucle ouverte en analysant sa réponse
indicielle (temporelle). Le but de la préparation est de prévoir l’allure des signaux.
Un document réponse pour la préparation est fourni. On peut s’aider de Matlab/Simulink.
V (s)
◦ G(s) = θU(s) 0.75
= (1+τ 1
s)2 avec τ = 6 ;
◦ U (t) : signal créneau de période 8s, d’amplitude 2V et de composante continue 5 V.
(a) Tracer en pointillés la réponse temporelle θV (t), élévation de température du système en
boucle ouverte pour la commande U (t) en l’absence de température ambiante. (On peut
considérer le théorème de superposition avec une commande U , somme d’une constante
de 4V et d’un signal carré compris entre 0 et 2V.)
(b) Soit KH θambiant = 0, 5V , la mesure de la température ambiante. Tracer alors en trait
continu la réponde temporelle complète θV (t), température de l’air mesurée par le cap-
teur pour la commande U (t) en présence d’une température ambiante non nulle.
Q-4 Uniquement à partir du tracé précédent de U (t) et θV (t) pour une température ambiante non
nulle, comment retrouver graphiquement le gain statique de G(s) ?
Proposer également une détermination graphique de τ , la constante de temps double du sys-
teme (voir le cours ou l’abaque dans les sujets de TD). Que vaut ξ l’amortissement pour un tel
système ?
2.2 Correction P et PI
Pour compléter la préparation, on se propose d’analyser la réponse après correction (figure 13) du
système décrit par les fonctions de transfert :
1
G(s) = 1 = KH G∆ (s)
(1 + 6 s)(1 + 41 s)
et
KH = 1
On considère deux correcteurs :
1. un correcteur proportionnel : C(s) = Kp ;
(1 + 14 s)
2. un correcteur PI : C(s) = Kp ;
s
θambiant
3 Manipulation
3.1 Configuration de la maquette pour le TP
– La maquette est mise sous tension (on !) ;
– L’interrupteur latéral est en position "Heater" seul ;
– La sonde est placée au plus près de l’élément chauffant, et alignée (trait noir parallèle au flux
d’air dans le tube) ;
– La vitesse du ventilateur est réglée sur = 4 ;
– Le gain variable de la maquette est réglé sur 1 ("% proportionnal gain" à 100%) ;
– Le potentiomètre "Set Value" est sur 0 ;
– L’entrée "Internal" est inactive (LED correspondante éteinte) ;
Sur la maquette, l’entrée "External" passe malheureusement par un inverseur avant l’étage
de puissance. On est malin :
◦ on compense cet inverseur en utilisant un offset négatif pour le signal de commande
appliqué.
◦ on utilise l’option "Inverse On" sur l’oscilloscope pour visualiser, non pas le signal ap-
pliqué mais son inverse : le signal de commande réel sur l’étage de puissance.
Input
Error
Integral
Output
out
1
τi s in
integral Error
Output 0o
τi × 1 out
×10 + Output
+
in
Kp
+
Derivative proportional
Output
out Kp × 1 −1
×10 180
o
τd s
in
derivative
τd × 1
×10
(a) Photo du bloc (b) Schéma de principe
– l’alimentation +-15V.
– le bloc PID (figure 14) avec ses interrupteurs et potentiomètres permet de créer la fonction
de transfert désirée. On vérifiera rapidement que le gain proportionnel effectif du bloc cor-
respond à la valeur indiquée par le bouton en plastique 1 . On pensera à relier le potentiel de
référence du bloc avec celui de la maquette.
– le sommateur sur la maquette et le sélecteur d’entrée pour positionner le bloc PID entre les
connecteurs A et B.
Visualiser en fonction de la consigne, la sortie (la température mesurée) ainsi que le signal de
commande et d’erreur.
M-7 Comparer aux résultats attendus par la théorie et la simulation.
Visualiser en fonction de la consigne, la sortie (la température mesurée) ainsi que le signal de
commande et d’erreur.
M-11 Comparer aux résultats attendus par la théorie et la simulation. Que dire du signal d’erreur ?
1. Si l’écart est grand, il est probable que le bouton plastique soit décentré. Voir avec l’encadrant.
K1
Repere
Capteur de position
(potentiometre) Potentiometre
0. 530 rotatif
Tachymetre Moteur Reducteur
Joint flexible Blocage
Codeur incremental
10
1 100
On/Off Selecteur
coefficient
cdes moteur multiplicateur
U +5 Im ωc θc
ampli tens.fixe 10v/A 1v/rd/s 4v/rd Indicateur
Charge
saturation
des gains
ref codeur incremental
0V 0V A B A+B K1
2 Préparation
2.1 Réponse du système en boucle ouverte
Lors du TP, on utilisera un signal d’entrée composé d’une seule fréquence et une composante
continue pour identifier le comportement fréquentiel (diagramme de Bode). On cherche ici à prévoir
l’allure de Vω et de Vθ , en régime établi :
– si Ve est sinusoïdal de valeur moyenne nulle (quasi-nulle en réalité en sortie du GBF).
– si Ve est sinusoïdal de valeur moyenne non nulle (contient une composante continue).
Q-1 Pourquoi est-il presque impossible de mesurer directement Vθ en régime sinusoïdal ? Pourquoi
est-il préférable de mesurer Vω ?
On effectuera donc lors du TP, la mesure de Vω , à partir de laquelle on cherchera à déduire Vθ .
Q-2 Montrer que si les gains des capteurs g et β sont connus, on peut calculer, pour une fréquence
Vθ
d’excitation f donnée, le gain | |dB et le déphasage Φ(Ve , Vθ ) à partir de la mesure de |Ve |,
Ve
|Vω | et Φ(Ve , Vω ).
Q-3 Quel est le comportement harmonique théorique du système (allure du diagramme de Bode en
Vθ
gain et phase pour )?
Ve
Influence des non linéarités
En pratique, le système n’est pas linéaire pour tous les points de fonctionnement. En premier
lieu, la maquette présente, en plus des frottements visqueux (partie linéaire des frottements dont on
a tenu compte pour établir le modèle de la figure 16), des frottements secs, dont l’influence n’est pas
forcément négligeable. Ces frottements peuvent approximativement se représenter par une fonction
signe : lorsque la vitesse est nulle, le système est “collé”. Il le reste tant que le couple moteur est
inférieur à une certaine limite. Enfin, lorsque le couple moteur dépasse les frottements secs, le système
“décolle”, et les frottements secs restent constants, de même signe que la vitesse (cf. figure 17).
Q-4 En tenant compte des frottements secs, prévoir sans calculs l’allure de Vω lorsque Ve est un
signal sinusoïdal. On considérera différentes amplitudes (y compris des “très petits” signaux)
et différentes valeurs moyennes. En particulier, comment choisir la valeur moyenne du signal
d’entrée pour effectuer une identification de la partie linéaire du système ?
Une autre non linéarité présente dans la quasi-totalité des systèmes physiques est la saturation de
la commande (limitation de la tension Ve par l’amplificateur).
Q-5 Prévoir, sans calcul, l’influence des saturations sur l’allure de Vω lorsque Ve est d’amplitude
"grande".
Q-6 En conclusion, quelles sont les conditions sur Ve (en régime sinusoïdal) pour que le comporte-
ment du système soit le plus linéaire possible ?
Q-8 Donner les erreurs permanentes d’ordre 0 et 1 vis-à-vis de la consigne. Donner l’erreur statique
vis-à-vis de la perturbation.
Q-9 Quelle est l’influence de K sur le comportement en boucle fermée d’après la fonction de trans-
fert ?
Q-10 Quelle est l’influence de K sur la marge de phase du système d’après le diagramme de Bode en
boucle ouverte ? Cela confirme-t-il le résultat de la question précédente ?
3 Manipulation
3.1 Identification de la réponse fréquentielle
Vθ
On souhaite tracer le diagramme de Bode expérimental de .
Ve
Connecter le GBF à l’entrée du moteur HMC, dont on allumera l’amplificateur. Connecter les
deux voies de l’oscilloscope sur les signaux à visualiser. Choisir l’amplitude et la valeur moyenne
du signal d’entrée Ve de manière à limiter l’influence des non linéarités comme déterminer lors de la
préparation.
M-1 Relever |Ve |, |Vω | et Φ(Ve , Vω ) sur une plage de fréquence adaptée au moteur à identifier :
Fréquence indicative pour l’identification (Hz)
Moteur Vert 0.1 0.5 1 1.5 2.5 4 6 8 10
Moteur Gris 0.05 0.1 0.5 1 1.5 3 5 7 10
Note : Ne pas laisser le système vibrer plus longtemps que nécessaire aux hautes fréquences.
M-2 On donne g = 1V /(rad.s−1 ) et β = 4V /rad. En déduire, conformément à la préparation, le
Vθ
module et le déphasage de la fonction de transfert .
Ve
Tracer alors le diagramme de Bode sur le papier semilog.
80
70
60
50
Marge de phase
40
30
20
10
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Depassement
TP Matlab en auto-formation
Synthèses fréquentielle et par placement de pôles
Objectif
Les TP étant finis, ce dernier sujet vous permettra de vous auto-évaluer sur des problèmes assez
simples d’Automatique, simulés avec Matlab. L’objectif est de bien comprendre les correspondances
entre les différentes représentations des systèmes, et d’effectuer une synthèse d’asservissement en
considérant les diagrammes de Bode et le lieu des pôles en boucle fermée (lieu des racines). Pour
préparer ce TP il est conseillé de revoir les cours et TDs sur les systèmes linéaires et sur le lieu des
racines.
◦ Expliquer la notion de pôle dominant. Dans une paire de pôles complexes conjugués, lequel
domine ?
8dB
−6dB
A partir de ces diagrammes de Bode, essayez d’identifier une fonction de transfert en supposant
que ce système n’a pas de zéro. Vous pourrez suivre le cheminement suivant :
– Quel est le gain statique du système ?
– Quel est l’ordre du système ?
– Quelle est la classe de ce système ?
– Ce système est-il sous-amorti ou sur-amorti ? Comment sont les pôles du système ?
– Déterminez la pulsation de résonance et le facteur de résonance
– Déduisez-en les paramètres du système
Justifiez vos réponses.
Entrez la fonction de transfert que vous avez estimée à l’aide de la fonction tf. Tracez le dia-
gramme de Bode de cette fonction de transfert à l’aide de la fonction bode et comparez avec le
diagramme de Bode fourni.
Avant de passer à la suite, vous ferez valider vos résultats par l’encadrant de TP.
3 Synthèse de correcteurs
Déterminez les caractéristiques de la réponse indicielle du système identifié précédemment :
temps de réponse, gain statique, temps du 1er maximum, dépassement, etc.
Feuille de préparation TP 1
Mise en équation du système
1. Linéarisation du modèle :
3. Stabilité :
Electronique :
1. Calcul du PI :
2. Calcul du PID :
Feuille de préparation TP 2
Q-1 Que représente le terme e−T s et de quel phénomène physique est-il représentatif :
K0
Q-3 Réponses temporelles θV (t) avec une température ambiante nulle et non nulle :
Volt
4 U(t)
t (s)
0 4 8 12 16
Q-4 Détermination graphique du gain statique, de τ (constante de temps double du second ordre). ξ
pour un tel système :
-Correcteur Proportionnel-
Q-5 Expression de BFref et BFambiant
Volt
4 Yref(t)
t (s)
0 4 8 12 16
Q-10 Justification du choix du zéro dans le correcteur PI (compensation ? pole rapide/lent ? pour-
quoi ?) :
Volt
4 Yref(t)
t (s)
0 4 8 12 16
Feuille de préparation TP 3
Réponse prévue du système
Q-1 et Q-3 Compléter avec l’allure prévue des courbes
Vθ
Q-2 Donner l’expression de | |dB et de Φ(Ve , Vθ ) en fonction de g, β, | Ve |, | Vω | et Φ(Ve , Vω ),
Ve
pour une fréquence d’excitation f donnée (A.N. : g = 1V /rad.s−1 et β = 4V /rad).
Vθ
Vref
Vθ
Vp
Q-12 Justification de l’ajustement séparé de la phase et du gain du Bode en boucle ouverte via le
réglage de K1 et K2 :