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Pratique
du BAEL 91
Cours avec exercices corriges

Jean Perchât
Jean Roux
Pratique
du BAEL 91
Cours avec exercices corrigés Quatrième édition
Jean Perchât
Jean Roux

Pratique du BAEL 91 présente, Cette quatrième édition est enrichie


à partir des lois classiques de par :
la Résistance des Matériaux, O des formules plus précises pour
et après l'étude des méthodes les pourcentages minimaux
de calcul propres à chaque d'armatures en flexion simple et
sollicitation élémentaire (effort composée, basées sur des valeurs
normal, effort tranchant, plus réalistes des bras de levier
moment fléchissant, moment des forces élastiques,
de torsion) et au flambement, O une formule approchée du
le dimensionnement des moment limite ultime au-delà
Jean Perchât, ingénieur ECP,
éléments de base d'une duquel des armatures
a, pendant plus de trente ans, structure (tirant, poteau, comprimées sont nécessaires dans
participé activement, au sein de poutre, dalle). les sections rectangulaires, en
commissions nationales ou flexion simple, valables pour des
internationales, à la rédaction Chaque chapitre comporte bétons de résistance
des textes normatifs relatifs au un rappel de cours suivi d'un caractéristique allant jusqu'à
béton armé, et enseigné les ou p l u s i e u r s e x e r c i c e s
méthodes de calcul
60 MPa,
d'application traités en détail.
qui en découlent. Q des compléments portant sur les
Il y est tenu compte des
effets de l'effort tranchant
nouvelles règles de prise en
Jean Roux, ingénieur ETP - permettant de mieux
compte de la fissuration
CHEBAP, pratique le calcul des appréhender les prescriptions des
structures en béton sous une définies par les Règles BAEL
Règles BAEL 91 modifiées 99,
double approche du fait de ses 91 modifiées 99 applicables
depuis le 15 février 1999. Les O la distinction entre torsion
activités d'ingénieur à la SNCF
et de professeur à l'ESTP. exercices sont accompagnés d'équilibre et torsion de
de nombreuses informations compatibilité définissant les cas
utiles pour les calculs. où une étude de la torsion des
éléments en béton armé est
nécessaire.

Cet ouvrage est extrait du cours de l'École spéciale des travaux


publics (ESTP) professé jusqu'à ces dernières années par Jean Perchât
et repris depuis par Jean Roux. Il s'adresse aux étudiants en bâtiment
et génie civil, aux techniciens, ingénieurs et projeteurs désireux
d'acquérir les mécanismes et ordres de grandeur couramment pratiqués
en calcul des ossatures en béton armé ou de mettre à jour leurs
Code éditeur :G11049 connaissances dans ce domaine.
ISBN: 2-212-11049-9 L
I a N/illettfi
)mpatibles avec la géométrie du tunnel pour un gabarit de véhicule donné, de réduire consi-
ârablement les coûts de « mise au gabarit » des tunnels de la SNCF. •
e retour au Département des Ouvrages d'Art en 1983, il devient responsable des études tech-
es et informatiques de la Division des Tunnels, dans un domaine où la Résistance des
atériaux et la Mécanique des Sols sont si étroitement confrontées. AVANT-PROPOS
on expérience et ses compétences lui valent plusieurs missions à l'étranger pour des projets
rénovation de tunnels, auxquels il apporte toutes ses connaissances techniques et écono-
iques.
tégré à la SNCF dans une solide équipe d'ingénieurs émérites, tels que J. Gandil,
Trufandier, J. Eyraud, A. Rozière, Jean Roux garde le contact avec l'École Spéciale des Les dernières mises à jour des Règles de calcul des ouvrages en béton armé aux états-
'ravaux Publics en tant que Maître assistant puis Professeur de béton armé. Il est aussi limites dites Règles BAEL 91 modifiées 99 sont applicables depuis le 15 février 1999.
ofesseur de Résistance des Matériaux au Centre des Hautes Études de la Construction depuis
Cet ouvrage, extrait du cours de béton armé professé à l'École Spéciale des Travaux Publics
983.
(ESTP) jusqu'à ces toutes dernières années par J. Perchât et maintenant par J. Roux, qui
intègre ces modifications, est destiné :
; présent ouvrage a trois objectifs :
- aux projeteurs, élèves-ingénieurs, jeunes ingénieurs et étudiants ayant le béton armé à
- il est d'abord un vade-mecum de l'ingénieur par le rappel constant des bases de la Résis-
leur programme d'études, désireux d'acquérir les mécanismes et ordres de grandeur cou-
tance des Matériaux, fondement logique de toute réflexion sur la construction ;
ramment pratiqués dans le domaine du calcul des structures de génie civil en béton armé,
- il est aussi l'image vivante d'un cours agréable. Certes il faut y trouver la trame de
- ainsi qu'aux ingénieurs confirmés qui souhaitent appliquer directement les derniers erre-
l'exposé théorique et la rigueur de la formule car il s'agit bien là de règles et de normes,
ments réglementaires.
mais l'exercice appliqué et expliqué y ajoute l'exemple, l'utile et le concret ;
- il est enfin un recours pour l'ingénieur confirmé, en lui présentant les dernières évolu- Après quelques rappels sommaires de Résistance des Matériaux (matière qu'il est indispen-
tions, qui relèvent d'expérimentations ou de dispositions réglementaires dans une dyna- sable de connaître avant d'aborder le calcul d'une construction en quelque matériau que ce
mique d'actualité et de progrès. soit), puis des généralités concernant l'évaluation des sollicitations et des caractéristiques des
matériaux acier et béton, chaque chapitre est consacré aux méthodes de calcul propres à une
Sous la double signature de Jean Perchât et de Jean Roux, qui furent dans la relation de maître sollicitation élémentaire (traction simple, compression simple, flexion simple, ...) ce qui per-
a élève avant d'œuvrer dans une fructueuse collaboration, cet ouvrage arrive à son heure pour met d'aborder dans les derniers chapitres les calculs relatifs aux éléments constitutifs d'une
tous ceux qui participent à l'art d'édifier et de construire. construction simple (dalles, poutres, planchers,...).
Chaque chapitre est organisé en deux parties :
1) des rappels de cours présentant les méthodes de calcul et formules réglementaires avec
des démonstrations et des explications permettant de comprendre leur fondement scienti-
fique et expérimental ainsi que leur philosophie,
E. CHAMBRON
2) un ou plusieurs exercices d'application commentés et des compléments permettant de
Ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées
Directeur honoraire de l'Équipement de la SNCF visualiser les techniques et hypothèses en même temps que d'acquérir une expérience et de
« bonnes » habitudes dans le domaine du béton armé appliqué aux bâtiments et aux travaux
publics.
Si les Règles BAEL se prêtent bien aux calculs informatiques, il ne nous a pas paru néces-
saire, devant la multiplicité des langages de programmation (basic, C, turbo pascal,...), de don-
ner, chaque fois que l'usage d'un micro-ordinateur se justifiait, des programmes de calculs.
Nous avons préféré donner plutôt des organigrammes et enchaînements explicitant le déroule-
ment des processus de calcul que le lecteur pourra aisément transcrire sur son ordinateur.
Les nombreuses informations relatives au génie civil (valeurs des charges permanentes et
d'exploitation, contraintes limites des matériaux, caractéristiques géométriques des aciers en
barres, formulaires pour poutres isostatiques, tableaux de caractéristiques des sections,...) ren-
contrées en parcourant les divers chapitres faciliteront la tâche du technicien dans l'élaboration
de ses projets. AVERTISSEMENT
Cet ouvrage n'a pas la prétention d'être exhaustif et complet dans ce vaste domaine qu'est
le béton armé (ce n'est qu'un extrait du cours de l'ESTP). Il a pour seul objectif de bien faire
comprendre les méthodes de calcul propres au béton armé aux états-limites, de répondre aux
interrogations et de faciliter la tâche de l'ingénieur d'études qui appliquera les Règles
BAEL91.
Dans cette nouvelle édition de « Pratique du BAEL 91 », les auteurs ont introduit les nou-
velles valeurs des contraintes limites de l'acier à l'état-limite de service, telles qu'elles sont
définies dans les Règles BAEL 91 modifiées 99 applicables depuis le 15 février 1999. La
nécessité d'atténuer, pour les bétons courants, la sévérité des valeurs résultant de l'application
stricte des Règles BAEL 91 s'est révélée à l'usage. Pour ces bétons, les nouvelles limites pro-
posées conduisent à des dimensionnements quasi identiques à ceux des Règles BAEL 83 en
cas de fissuration préjudiciable, mais légèrement plus favorables en cas de fissuration très pré-
judiciable.
Les modifications précitées étendent par ailleurs le domaine d'application des Règles aux
bétons de résistance comprise entre 60 et 80 MPa. Les modifications corrélatives des données
et formules de base sont nombreuses et importantes. En tenir compte, même en se bornant à
les mentionner, aurait exigé une refonte totale du présent ouvrage. Compte tenu du caractère
exceptionnel, actuellement, de l'emploi de tels bétons, ceux-ci restent hors du domaine visé
par Pratique du BAEL 91.
Les auteurs ont mis à profit cette nouvelle édition pour expliciter certains points comme,
par exemple :
- les formules relatives au pourcentage minimal d'armatures en flexion simple et compo-
sée, basées sur des valeurs plus réalistes des bras de levier des forces élastiques que
celles figurant dans les commentaires des Règles BAEL 91,
- une formule approchée du moment limite ultime, pour les sections rectangulaires en
flexion simple, permettant d'en étendre le domaine d'application à des bétons de résis-
tance allant jusqu'à 60 MPa,
- des compléments concernant les effets de l'effort tranchant permettant de mieux appré-
hender les prescriptions des Règles BAEL 91 modifiées 99,
l'introduction des notions de torsion d'équilibre et de torsion de compatibilité afin de
définir les cas où il est nécessaire de faire une étude de la torsion des éléments en béton
armé.

Les auteurs.
SOMMAIRE

CHAPITRE 1 : RAPPELS DE RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX 1


I. RAPPELS DE COURS 1
1. Caractéristiques géométriques 1
2. Théorie des contraintes 6
3. Théorie des poutres 10
4. Éléments de réduction 12
5. Conditions générales d'appui des poutres 14
6. Systèmes isostatiques et hyperstatiques 15
7. Équations intrinsèques des poutres droites 16
8. Relations contraintes-efforts 18
9. Tronçons de poutres droites 24

IL FORMULAIRE POUR POUTRES ISOSTATIQUES 34

CHAPITRE 2 : BÉTON ARMÉ - GÉNÉRALITÉS 41


I. RAPPELS DE COURS 41
1. Unités 41
2. Actions et sollicitations 41
3. Caractéristiques des matériaux 50
4. Hypothèses et données pour le calcul du béton armé 55

II. EXERCICE : COMBINAISONS D'ACTIONS 57

CHAPITRE 3 : ASSOCIATION ACIER - BÉTON 65


I. RAPPELS DE COURS 65
1- Définitions 65
2. Disposition des armatures 66
3. Contrainte d'adhérence 67
4. Ancrage des barres
5. Jonctions par recouvrement 76
II. EXERCICE : ANCRAGE TOTAL 80 TV EXERCICE N° 3 : FISSURATION TRÈS PRÉJUDICIABLE -
SECTION RECTANGULAIRE 158

CHAPITRE 4 : TRACTION SIMPLE - TIRANTS 85 V EXERCICE N° 4 : FISSURATION PEU PRÉJUDICIABLE -


I. RAPPELS DE COURS 85 ' SECTION EN T(M u >M Tu ).... 161
1. Introduction 85
2. Dimensionnement des armatures 85 CHAPITRE 7 : EFFORT TRANCHANT 173
3. Vérification des contraintes 87 I. RAPPELS DE COURS 173
4. Détermination du coffrage 87 1. Définition
5. Condition de non-fragilité 87 2. Contraintes engendrées par l'effort tranchant
6. Armatures transversales 88 3. Vérification du béton
4. Calcul des armatures d'âme
IL EXERCICE : TIRANT - FISSURATION PRÉJUDICIABLE 90
5. Répartition des armatures d'âme (méthode Caquot) 186
6. Zones d'application des efforts
CHAPITRE 5 : COMPRESSION SIMPLE 93 7. Jonction hourdis-nervure
I. RAPPELS DE COURS 93 8. Poutres à talon
1. Hypothèses 93 IL EXERCICE N° 1 : POUTRE - EFFORT TRANCHANT 198
2. Élancement 93
3. Armatures longitudinales 94 III. EXERCICE N° 2 : POUTRE À SECTION RECTANGULAIRE -
4. Armatures transversales 97 ARMATURES D'ÂME INCLINÉES 205
5. Coffrage ! 98
IL EXERCICE N° 1 : POTEAU - ARMATURES MINIMALES 99 CHAPITRE 8 : FLEXION COMPOSÉE 217
217
I. RAPPELS DE COURS
III. EXERCICE N° 2 : FORCE PORTANTE D'UN POTEAU 102
1. Généralités - Introduction
IV. EXERCICE N° 3 : POTEAU - GRANDE DIMENSION IMPOSÉE 105 2. Sections partiellement tendues
3. Sections entièrement tendues
4. Sections entièrement comprimées
CHAPITRE 6 : FLEXION SIMPLE 113 5. Diagrammes d'interaction
I. RAPPELS DE COURS 113
1. Introduction 113 H. EXERCICE N° 1 : FLEXION - COMPRESSION -
SECTION PARTIELLEMENT TENDUE 244
2. Section rectangulaire - fissuration peu préjudiciable 113
3. Section rectangulaire - fissuration préjudiciable ou très préjudiciable 129 III. EXERCICE N° 2 : FLEXION - TRACTION -
4. Coffrage des sections rectangulaires 133 SECTION ENTIÈREMENT TENDUE 251
5. Sections en T 133
6. Pourcentage minimal d'armatures 138 IV. EXERCICE N° 3 : FLEXION - TRACTION -
7. Vérification des contraintes à l'E.L.S 140 SECTION PARTIELLEMENT TENDUE 254
8. Organigrammes récapitulatifs pour le dimensionnement des armatures 143
9. Vérification à l'E.L.U. d'une section rectangulaire dont on connaît les armatures.. 146
CHAPITRE 9 : ÉPURES DE RÉPARTITION
II. EXERCICE N° 1 : FISSURATION PEU PRÉJUDICIABLE - DES ARMATURES LONGITUDINALES ET DES ARMATURES D'ÂME
SECTION RECTANGULAIRE AVEC ACIERS COMPRIMÉS 147 I. RAPPELS DE COURS 259

III. EXERCICE N° 2 : FISSURATION PRÉJUDICIABLE - SECTION À TABLE 1. Introduction


DECOMPRESSION 152 2. Répartition des armatures longitudinales
3. Répartition des armatures d'âme 267 5. Méthode Caquot « minorée »
C. Planchers - Méthode Caquot 338
CHAPITRE 10 : TORSION 269
I. RAPPELS DE COURS 269 1 Domaine de validité
2. Évaluation des moments
1. Introduction 269
3. Efforts tranchants 343
2. Rappels de Résistance des Matériaux 270
4. Travées de rive avec console 347
3. Vérification du béton 272
4. Armatures 274 D. Poutres continues - Dimensionnement 348
1 Conditions de déformation 348
IL EXERCICE : AUVENT 277
2. Résistance à la flexion 350
3. Vérification à l'effort tranchant 351
CHAPITRE 11 : FLAMBEMENT 285
II. EXERCICE N° 1 : PLANCHER - MÉTHODE FORFAITAIRE 351
I. RAPPELS DE COURS 285
1. Excentricités 285 III. EXERCICE N° 2 : PLANCHER - MÉTHODE CAQUOT 370
2. État-limite ultime de stabilité de forme 287
3. Équations du problème 288
4. Méthode de l'équilibre - Méthode des déformations internes 293 CHAPITRE 13 : DALLES RECTANGULAIRES SUR APPUIS CONTINUS 383
5. Utilisation des tables de Faessel - Robinson - Morisset 298 I. RAPPELS DE COURS 383
6. Corrections diverses 302 1. Introduction
7. Utilisation des abaques de Capra 307 2. Moments dans les panneaux de dalle articulés sur leur contour 384
II. EXERCICE N° 1 : DIMENSIONNEMENT DE L'ARMATURE 3. Dalles rectangulaires continues - Moments fléchissants 386
PAR LES TABLES (CHARGES DE LONGUE DURÉE) 311 4. Effort tranchant
5. Poinçonnement 390
III. EXERCICE N° 2 : VÉRIFICATION PAR LA MÉTHODE DE L'ÉQUILIBRE 6. Dispositions constructives
ET PAR LES TABLES 314 7. Arrêt des armatures
8. Autres critères pour les bâtiments
IV. EXERCICE N° 3 : DIMENSIONNEMENT DE L'ARMATURE
PAR LES ABAQUES DE CAPRA 320 II. EXERCICE : PANNEAU DE DALLE (a = 0,40) 394

CHAPITRE 12 : POUTRES CONTINUES - PLANCHERS 325 CHAPITRE 14 : DESCENTE DE CHARGES 403


I. RAPPELS DE COURS 325 I. ' RAPPELS DE COURS 403
A. Poutres continues - Rappels - Adaptation 325 1. Principe 403
1. Rappels de Résistance des Matériaux 325 2. Valeurs des charges permanentes et des charges d'exploitation
2. Essais de poutres en béton armé 326 3. Dégression des charges variables d'exploitation
3. Portées des poutres et portiques 328 4. Effet de la continuité sur les poteaux voisins de rive 406
4. Poutres de planchers 330
II. EXERCICE : BÂTIMENT - DESCENTE DE CHARGES 409
B. Planchers - Méthode forfaitaire 333
1. Domaine de validité 333
Principe de la méthode - Adaptation 334 ANNEXE 1 : CALCUL MANUEL D'UNE SECTION RECTANGULAIRE
3. Moments fléchissants „.,,.. 335 À ARMATURES SYMÉTRIQUES À L'E.L.U. PAR APPROXIMATIONS
4. Efforts tranchants 337 SUCCESSIVES 427
ANNEXE 2 : VÉRIFICATION À L'E.L.U. D'UNE SECTION RECTANGULAIRE
DONT ON CONNAÎT LES ARMATURES 433

ANNEXE 3 : MOMENT LIMITE ULTIME EN FLEXION COMPOSÉE 435


CHAPITRE 1
NOTATIONS - SYMBOLES. 461

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES 467 RAPPELS DE RESISTANCE


DES MATÉRIAUX

Ce chapitre rassemble les notions de base indispensables en Résistance des Matériaux pour
bien aborder les calculs de béton armé selon les Règles BAEL 91. Il se présente donc plutôt
sous la forme d'un aide-mémoire.

I. RAPPELS DE COURS
1. CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES

1.1. MOMENT STATIQUE - CENTRE DE GRAVITÉ


• Pour une surface S repérée par rapport aux axes Oy et Oz :

—-t-
I On appelle AIRE d'une SURFACE, la quantité : 2. MOMENTS ET PRODUITS D'INERTIE

• On appelle MOMENTS D'INERTIE de la surface I, par rapport aux axes (A), Oz et Oy,
les quantités :

• On appelle MOMENTS STATIQUES de la surface I, par rapport aux axes (A) Oz et Oy,
les quantités :

l On appelle PRODUIT D'INERTIE de la surface I par rapport aux axes Oz et Oy la quan-


tité :

y.z.dZ
• On appelle CENTRE DE GRAVITÉ (ou BARYCENTRE) de la surface 2, le point G de 'I.
2 dont les coordonnées sont définies par les relations :
l On appelle RAYONS DE GIRATION relatifs aux axes (A), Oz et Oy, les quantités :

.dl ,2_Iz .
Z
G=-
f u
y~s~
• On appelle MOMENT D'INERTIE POLAIRE de la surface E par rapport au point O la
quantité :

dl

I La distance du centre de gravité G à l'axe (A) est définie par 1.3. REMARQUES

• Si le point O est choisi au centre de gravité G :


Jô.dZ ZG = yG = 0 et LE MOMENT STATIQUE PAR RAPPORT À UN AXE PASSANT PAR
S LE CENTRE DE GRAVITÉ EST NUL.
Ô A "I
L
b- S
• II est possible d'obtenir le moment d'inertie de l'aire 2 par addition des moments d'iner-

If tie des aires 2j constituant l'aire 2 :


Si Ivz = 0, les axes Oz et Oy sont dits : AXES PRINCIPAUX D'INERTIE . ! 5. FORMULES USUELLES ï

I Le produit d'inertie est nul si l'un des axes Oz ou Oy est axe de symétrie de l'aire £ .„, y
t

I*=- 12
= y.z.dZ+ U.z.dZ

, h
=T
• Comme r2 = y2 + z2, on peut exprimer le moment d'inertie polaire en fonction des
moments d'inertie :

h[2B+b]
' 3[B+b]
, h[B+2b]
36[B+b]
'~ 3[B+b]

1.4. CHANGEMENT D'AXE - THÉORÈME DE HUYGHENS


y
En posant : t
A' = axe passant par le centre de gravité G de 2,
= 2R v=v'=R
A = axe quelconque parallèle à A',
d = distance entre ces deux axes, <:'-:iH,L$

on a : ,- •:•( ,* I.S
y
S = S' + d t (37T-4)R "''
d'où : v
vn —>z 72K , = - 4R "uX!

IA=

SA, = o
2 .THÉORIE DES CONTRAINTES • On grisera le côté de la facette situé du côté du matériau conservé.

• On orientera la normale à la facette vers l'intérieur du domaine conservé.


2.1. PRINCIPE D'EQUIVALENCE

2.3. PRINCIPE ACTION-RÉACTION


Les facettes contiguës appartenant aux deux domaines (DG) et (DD) sont soumises à des
contraintes T opposées, mais de même nature (compressions, traction...) compte tenu de
l'orientation de la normale n à la facette.

Z12 = surface à normale unique divisant le corps en deux domaines (DG) et (DD),
£ = section commune à (DG) et (DD), +
S(f) = système des forces de contact exercées par (DG) sur (DD) à travers Z12,
S(FG) et S(FD) = actions appliquées au domaine de gauche (DG) et de droite (DD).

En écrivant, d'une part, l'équilibre de la partie (DD) du solide et, d'autre part, celui de
l'ensemble du solide, puis en identifiant ces deux relations : 2.4. PRINCIPE DE CONTINUITE
Les contraintes relatives à deux facettes parallèles, infiniment voisines, distantes de dx, ne
diffèrent entre elles que d'un infiniment petit du même ordre que dx.

D'où:
il y a équivalence entre le système des forces appliquées au domaine de gauche (DG) et le
système des forces transmises par (DG) à (DD) à travers la surface Z12.

2.2. DÉFINITIONS

2.2.1. Vecteur contrainte


AI étant une surface élémentaire de Z12, de centre M, si Af est la résultante des forces de
contact transmises par (DG) à (DD) à travers AZ, on définit le VECTEUR CONTRAINTE 2.5. FAISCEAU DES CONTRAINTES
par :
2.5.1. Notations
t= lim Toute facette est définie par sa normale orientée.
Le vecteur contrainte agissant sur une facette dont la normale est parallèle à l'un des axes
Oxb Ox2 ou Ox3, se décompose en :
2.2.2. Facettes
- une composante normale Oy portée par la normale O\-t à la facette,
• On appelle FACETTE un élément d'aire dl de L12. - deux composantes Ty et Tik portées par les deux autres axes Oxj et Oxk.
d'où, en multipliant les contraintes par l'aire des facettes, les composantes des efforts sui-
2.5.2. Réciprocité des cisaillements
vant les axes valent :
• Pour le tétraèdre OABC repéré dans Ox!X2x3 (tétraèdre élémentaire), les aires des
facettes sont obtenues par : Pr o j ec t i on
sur Ox Ox
Facette

OBC 7
12nlds 7
13nlds

OÀC
=n 2 .ds=-_-dx 1 .dx 3
OÀB ds
=n^ . ds=-jdx 2 . dx 3
ABC t2ds > -S ( f ) dû aux f oxc.es
' agissant«à droite»
du tétraèdre.

et en écrivant que la projection des efforts suivant chacun des axes de coordonnées est
n; = cosinus directeur de la facette dont la normale est parallèle à Ox;. nulle, on obtient :
La contrainte agissant sur la face ABC considérée comme n'appartenant pas au tétraèdre
vaut :
If! •

d'où:

• Les facettes OBC, OAC et ABC sont soumises aux contraintes représentées sur la figure
ci-après :
I Pour la facette OAC dans le plan
Xinfiniment petit
devant dxi Œ)
(C)

'31n3QS>dx

3.2. SECTION DROITE :

Aux infiniment petits du second ordre près, les moments en O' donnent : • L'aire plane (E) est appelée. : SECTION DROITE ou PROFIL.

dx, dx, • Elle peut être : *


• plane ou évidée,
or : • constante ou lentement variable, pour pouvoir résister notamment aux efforts au
voisinage des appuis.
HJ ds = — dx2 dx3 et n3 ds = — dxj dx2 • Les dimensions de la section droite doivent être petites relativement à la longueur par-
/! ',* t *-| '
courue par G sur la courbe (C).
d'où:
3.3. FIBRE MOYENNE
- La courbe (C) décrite par le centre de gravité G de la section droite est dite : FIBRE ou
LIGNE MOYENNE de la poutre.
soit, en simplifiant par — dx l dx 2 dx 3 : T B = T 31
- Suivant la forme de la ligne moyenne, on obtient :
Cette démonstration étant valable dans les trois plans, on en déduit : - une POUTRE DROITE lorsque (C) est une droite,
- une POUTRE GAUCHE lorsque (C) est une courbe gauche,
- = Ti quel que soit ixj - un ARC lorsque (C) est une courbe plane ouverte,
- un ANNEAU lorsque (C) est une courbe plane fermée,
- une POUTRE À PLAN MOYEN lorsque (C) est une courbe plane dans le plan de symé-
trie de la section droite (appelé PLAN MOYEN).
3. THÉORIE DES POUTRES
3.1. POUTRE 3.4. DOMAINE DE VALIDITÉ DES HYPOTHÈSES DE LA THÉORIE DES POUTRES

- Une POUTRE est un solide engendré par une aire plane (L) délimitée par un contour En désignant par :
fermé dont le centre de gravité G décrit une courbe (C) de l'espace de telle sorte : ht = plus grande dimension transversale de la section droite,
- que le plan de (Z) soit toujours normal à la tangente en G à la courbe (C), b = plus petite dimension transversale de la section droite,
- que la trajectoire décrite par un point P quelconque de (Z) soit toujours parallèle à la
courbe (C). R = rayon de courbure de la ligne moyenne,
T = rayon de torsion de la ligne moyenne, B Remarque :
L = longueur développée de la poutre, Pour les poutres à plan moyen, Gy est dans le plan moyen.
Le système des forces extérieures agissant sur la partie (DG) se réduit, au centre de gravi-
il faut :
té G de la section droite, à :

/R(s) = RÉSULTANTE GÉNÉRALE


-^-110
b
\M(s) = MOMENT RÉSULTANT
1 ht —
1 f—-< 1 : poutres
• Dans le repère Gxyz, lié au centre de gravité G de (Z), la décomposition des efforts
30 L 5
1 :arcs s'écrit, pour la section d'abscisse curviligne s :
ht 1
100
< —£.
L
< 5
4-
/R(s) = N . x + V y . y + V z . z
TIT > 5 : poutres courbes
\M(s) = T . x + M y . y + M z . z
r=R ou T
Rou-T I D'où :

4. ELEMENTS DE REDUCTION

4.1. EFFORTS SUR UNE SECTION DROITE

• la résultante générale R se décompose en :


N = EFFORT NORMAL porté par Gx,

V = | yy = EFFORTS TRANCHANTS dans le plan de (Z).

le moment résultant M se décompose en :

• Repère associé au centre de gravité de la section droite (Z) : T = COUPLE DE TORSION d'axe porté par Gx,

Gx, orienté de la gauche vers la droite sur la tangente à la ligne moyenne, M=


| My = MOMENTS
FLÉCHISSANTS dans le plan de (Z).
Gy et Gz, portés par les axes principaux d'inertie de la section droite.
4.2. EFFORT NORMAL ET TRANCHANT 5 2. ARTICULATION
Nous avons défini l'effort normal (resp. tranchant) relatif à la section (Z) de centre de B Appui s'opposant à toute translation, mais autorisant les rotations :
gravité G, d'abscisse curviligne s, comme étant égal :
- à la composante suivant Gx (resp. dans le plan de la section) de la résultante des forces
appliquées sur la partie de poutre constituée par l'ensemble des sections droites dont les
centres de gravité ont des abscisses curvilignes inférieures à s (FORCES DE GAUCHE),
- à l'opposé de la composante suivant Gx (resp. dans le plan de la section) de la résultante
des forces appliquées sur la partie de poutre constituée par l'ensemble des sections
droites dont les centres de gravité ont des abscisses curvilignes supérieures à s (FORCES
DE DROITE).

4.3. MOMENT FLÉCHISSANT ET COUPLE DE TORSION


De la même manière, le moment fléchissant (ou le couple de torsion) relatif à la section (£)
de centre de gravité G d'abscisse curviligne s est défini comme étant égal :
- à la composante située dans le plan de la section droite (ou suivant la normale Gx) du
moment résultant des forces appliquées sur la partie de poutre constituée par l'ensemble • Deux composantes de la réaction d'appui.
des sections droites dont les centres de gravité ont des abscisses curvilignes inférieures à
s (FORCES DE GAUCHE),
5.3. ENCASTREMENT PARFAIT
- à l'opposé de la composante située dans le plan de la section droite (ou suivant la norma-
le Gx) du moment résultant des forces appliquées sur la partie de poutre constituée par • Appui interdisant toute translation et toute rotation
l'ensemble des sections droites dont les centres de gravité ont des abscisses curvilignes
supérieures à s (FORCES DE DROITE).

5. CONDITIONS GÉNÉRALES D'APPUI DES POUTRES


5.1. APPUI SIMPLE
• Appui qui n'empêche le déplacement que dans le sens perpendiculaire à sa surface. Un
tel appui permet la translation suivant l'axe Ox et la rotation autour de l'axe Oz :

y
t

l Deux composantes de la réaction d'appui et une du moment d'encastrement.


>

ou 6. SYSTÈMES ISOSTATIQUES ET HYPERSTATIQUES

,-'//, ••'/• • D'après le principe fondamental de la Statique, un solide est en équilibre si le système
S(F) des forces qui lui sont appliquées (charges et réactions d'appui) est équivalent à un

• Une seule composante de la réaction d'appui. système de forces nul. Cela conduit, dans le cas général, à six équations :
16 PRATIQUE DU BAEL 91 Rappels de Kesismnce aes muienuiui

2 ÉQUILIBRE DU TRONÇON ÉLÉMENTAIRE DE POUTRE


Le tronçon GG' limité par deux sections droites infiniment voisines (Z) et (£') d'abs-
cisses respectives x et x + dx est en équilibre sous l'action :
_ des charges appliquées : p(x), q(x) et y(x), . , , , ' . '&
- des éléments de réduction des forces de gauche : M, N et V, , f ^
_ des éléments de réduction des forces de droite : ,» -

• Par conséquent : dx dx dx
r = nombre de réactions et moments d'appui inconnus,
k - nombre d'équations fournies par la Statique (k < 6), l Par projection, il vient :
si r - k, le système est dit ISOSTATIQUE et les équations de la Statique permettent de
déterminer toutes les réactions d'appui,
>r\\m !,«
si r > k, le système est dit HYPERSTATIQUE d'ordre r - k car il manque r - k équations
pour calculer toutes les réactions d'appui,
; <• u m
si r < k, le système est dit INSTABLE puisqu'il y a k - r équations d'équilibre surabondantes.
• Dans le cas de forces agissant dans le plan moyen et de couples d'axes perpendiculaires à
ce plan, k < 3 (cf. Vz = My = T = 0).

7. ÉQUATIONS INTRINSÈQUES DES POUTRES DROITES


7.1. CONVENTIONS DE SIGNE
• On se bornera à l'étude des poutres à plan moyen chargées dans leur plan :
p(x) = densité de charge suivant Gx, dx
q(x) = densité de charge suivant Gy, V - q (x) dx - v + dV dx 0
"y(x) = densité de couple d'axe normal au plan moyen. dx
M + V . ^L + Y(x) dx - (M + M dx) + (v + dV ^ dx_ = 0
! 1 \ dx / \ dx / 1

I Après simplification, il vient, en négligeant les infiniment petits d'ordre supérieur à 2 :


dN
- = p(x)
dx
dV
- = -q(x)
' dx
dM
- = V(x) + Y(x)
I Les conventions de signe pour les charges sont indiquées sur ta figure ci-dessus dx
8. RELATIONS CONTRAINTES-EFFORTS
a = -E - =-E[a+by+cz]
8.1. LOI DE HOOKE
- Toute contrainte normale est accompagnée d'une dilatation unitaire : Cette équation traduit le PRINCIPE DE PIGEAUD.
m
- de même direction que la contrainte,
- de signe opposé à la contrainte,
8 3. CHAMP DES CONTRAINTES NORMALES
- proportionnelle à la contrainte :
• D'après le principe d'équivalence, le système des forces de contact est équivalent au sys-
tème des forces de gauche.

I E est appelé MODULE D'ÉLASTICITÉ ou MODULE D'YOUNG.

8.2. PRINCIPE DE NAVIER-BERNOULLI


S(adZ)=S(FG)=(N,My,Mz)
• Les variations unitaires de longueur — sont des fonctions linéaires des coordonnées y et

z des fibres dans le plan de la section droite (déplacement simple = rotation + translation).

t
•'• <' €
dx l Nous obtenons donc :

adZ=N résultante générale


: » • •••"

aydZ=M z
momen t résultant
azdZ=-M y
AVANT APRES
DEFORMATION D'après le principe de Pigeaud : a = - E[a + by + cz] = a + (îy + yz, d'où le système
l On a donc pour / = dx: linéaire en a, p, y :

| zdZ =
'Z
rotation/Gy et Gz
translation
d'où, la loi de Hooke s'écrit :
Dans le cas d'une section rectangulaire, sur les fibres extrêmes :
a yzdl+r
z '
l Or, par définition du centre de gravité et des axes principaux d'inertie :
S=bh
|jydZ=j|zdI=0 et |L2d2;= 0 I
Iz =—
12
"z "z "z . hb3 «É=> N
bh 2
+
hb 2
»M4
l D'où, compte tenu de la définition des aires et des moments d'inertie :
,.±±
aS=N

8.4. SOLLICITATIONS PARTICULIÈRES

8.4.1. Compression et traction simple

• Le système des forces de gauche se réduit, au centre de gravité de la section droite, à un


l On obtient donc :
effort normal :
N Mz.y My.z • positif pour une compression,
• négatif pour une traction.

• La contrainte normale, due à la flexion composée déviée, dans une section droite homo- • Dans ces conditions, la contrainte normale et le déplacement dus à la compression ou à la
gène et élastique à plan moyen vaut : traction simple, dans une section droite d'une poutre homogène et élastique, valent :

N Mz.y My.z
a-
s Iz !y -1
Mz dl 0 N
S=aire de la section dx " E H
droite, ES
Iy=moment d ' inertie/Gy, N-
Iz=moment d'inertie^Gz.

M
8.4.2. Flexion simple

• Le système des forces de gauche se réduit, au centre de gravité de la section droite à un


moment fléchissant Mz d'axe Gz.

• Dans ces conditions, la contrainte normale due à la flexion simple, dans une section droi-
te homogène et élastique, vaut :

do;

•Vï'sU 'US;/] •

f ;i
- i "\

I Pour une section rectangulaire, sur les fibres extrêmes (y = ± h/2) :

• D'après la loi de Hooke, la déformation relative de la fibre d'ordonnée y vaut :

d/__ q ( y ) _ _ M z . y
dx~ ~ÊT: " E . I z
La rotation relative dœ entre les deux sections est :

d/ Mz , dx

l D'où la valeur de la courbure de la ligne moyenne :


•:. ;< >Hï A'
1 dûJ Mz
• Pour deux sections droites (1,^ et (£2), infiniment voisines, distantes de dx et soumises ; J? dx EI Z - . - . / • K > î.*f
l'action d'un moment fléchissant M, :
; -• 5«
8 !J
-4.3. Flexion déviée

• Le système des forces de gauche se réduit, au centre de gravité de la section droite, à.


- un moment fléchissant My d'axe Gy,
- un moment fléchissant Mz d'axe Gz.
• Dans ces conditions, la contrainte normale et les déplacements relatifs dus à la flexion _ VA et MA = éléments de réduction des forces de gauche en (ZA),
déviée, dans une section droite homogène et élastique, valent : _ VB et MB = éléments de réduction des forces de droite en (SB).
V V
t A* p
i
fp(€) a
B
Mz.y My.z J

°~ Iz ly :::::::::S
^ S

dtf y My_ w+ ^ iH; ma (SB)


dx
au
Hfl z
Ely
nz
M
&4 ;,- , ";S »

dx EI Z
T r '•'E
.+
l Les sens positifs sont ceux figurant ci-dessus.

l Pour une section rectangulaire, sur les fibres extrêmes (y = ± h/2 et z - ± b/2) :
9.2. ÉLÉMENTS DE RÉDUCTION DANS TOUTE SECTION (I) DU TRONÇON
y DE POUTRE
t
9.2.1. Effort tranchant
Les forces de gauche donnent en G :
6M7 6MV
o- —
SI +

bh2 Hh
hb2
'0

•4| 9.2.2. Moment fléchissant


De la même façon :

x
9. TRONÇONS DE POUTRES DROITES 0

9.1. CHARGEMENT ENVISAGÉ


9
-3. ÉLÉMENTS DE RÉDUCTION
• On considère un tronçon de poutre droite limité par deux sections droites : (SA) (origine)
et (SB) (extrémité). •3.1. Éléments de réduction en fonction des éléments de réduction isostatiques

• Ce tronçon de poutre est supposé sollicité par des forces situées dans son plan moyen : d'appui de la poutre isostatique associée
- densité de charge répartie p(Ç) d'abscisse £ depuis (SA), 1
Pour une poutre sur deux appuis simples soumise aux mêmes charges et de même lon-
- forces verticales concentrées P; d'abscisse xt depuis gueur que le tronçon de poutre étudié (POUTRE ISOSTATIQUE ASSOCIÉE) :
26 PRATIQUE DU BAEL 91 Rappels de Résistance des Matériaux 27

d'où, il vient :
MA - M M B -M A

>K b) Éléments de réduction


Ri • Dans toute section droite (Z) du tronçon de poutre étudié :

• RA est obtenue en écrivant que le moment résultant en B est nul :

M=M A +V À x-I Pitx-Si)-

Comme, en B, dans le tronçon de poutre réel, on a :


l En remarquant que pour la poutre isostatique associée au tronçon étudié :

x
h
nous obtenons, par identification : *

soit :
MA-MB M B -M A

l La réaction RB est obtenue en écrivant que la résultante générale des forces est nulle :
,1 l Nous obtenons par identification :

>\:- - . • . ; . ' .
d^i MA-MB
%/
dx ^ /
Comme, en B, dans le tronçon de poutre réel, on a :
HVAX +
f -7 M ,-MB)
A
,1 ^ \ / J"

I Soit, après simplification :


nous obtenons par identification :

soit :
M , - M RB
, = V A - V B - R A avec R A = VA + \
9.3.2. Définition
Remarque : dans le cas où a = - on pose :
On appelle éléments de réduction isostatiques (respectivement MOMENT et EFFORT
TRANCHANT ISOSTATIQUES), les éléments de réduction dans toute section droite (I)
d'un tronçon de poutre, lorsque ce tronçon de poutre repose à ses deux extrémités sur des
appuis simples.

9.3.3. Poutres droites isostatiques : éléments de réduction


a) Cas d'une charge concentrée
Cas d'une charge uniformément répartie
(E) (Z) P

-H
1
RB=-vB
I Réactions d'appui :
MB = 0 = > R A . / - P ( / - a ) = 0 = > R A = P | l - - Réactions d'appui :

«=P-R A ^RB=P-
Sollicitations :

M ( x ) = R A x = P | l --|x Sollicitations :
0<x<a: (forces de gauche) ; x p/ px2 px (/
~ X)
V(x) = RA = 1 = RA.x-px^ = ^x-

|M(x)=R B (/-x) = p ( l - x - ) a
a<x<l:/ * l' (forces de droite)
V(x) = - & , = - P -
I On pose :
I Cas particulier des couples sur appuis
Pl
Mr
Pour a =


c) Cas d'un couple concentré d'axe perpendiculaire au plan moyen

(I)
2J ^r
H (+• a® ^
•-1
i
RB=-^
•vM trx.
Pour a = l;r=-Mij:
Réactions d'appui :

=0 . RA . / + r = o .MB 4/
i i-V--^ 4
R -

Sollicitations :

M(x) = RA x = - F1
0<x<cc: (forces de gauche)
9.3.4. Éléments de réduction dans un tronçon de poutre

• Les éléments de réduction dans un tronçon de poutre peuvent, d'après ce qui précède,
M(x) = Rg (/ - x) = F 1 - 1
être évalués à partir des éléments de réduction de la travée isostatique associée, en opérant
a<x</:/ \ ' (forces de droite) par superposition :
|V(x)=-RB=-L
ai
• Pi

r Xitu D' Tronçon de poutre

H
1 ©
Travée de référence sou- 4 APPLICATION AUX POUTRES CONSOLES
mise aux mêmes charges(ou |
travée isostatique asso- • En dissociant les deux consoles de la travée centrale, on obtient la décomposition des
ciée) : efforts suivante :

;M(X)=^(X)

Travée de référence sou-


mise à M :

Mi=moment à gauche
À
deA,

"(ï (S) MTD=moment à droite


de B.

l D'où le diagramme des moments :

Travée de référence sou-


mise à MB:

MR
V(x)=f

I D'où par superposition :

M-
T
IL FORMULAIRE POUR POUTRES ISOSTATIQUES TT

"*

1. CONVENTIONS
„! ©
Les sens positifs adoptés pour les forces, les éléments de réduction et les déformations sont les
suivants.
DÉFORMATIONS
FORCES APPLIQUÉES f = flèche,
P = charge appliquée concentrée, (0 = rotation.

p = charge appliquée répartie,


RA, RB = réactions d'appui.

< 2. FORMULAIRE
*.;:3 1

ÉLÉMENTS DE RÉDUCTION SCHEMA RdM FORMULES

• M = moment fléchissant,
(I)
V = effort tranchant,
N = effort normal. Chargement : (

H+
24

£=-
384EI
f ibre f ibre Diagrammes :
tendue tendue
forces de gauche forces de droite

• Les efforts tranchants à gauche et à droite d'un appui I sont notés respectivement (indice
w pour ouest, indice e pour est) :
SCHEMA RdM FORMULES

MÀ=-P1
;.!

Chargement : (À y, =P *ç**""
V
ÀF 3^
PI
f— 3EI

Diagrammes :

Chargement : 1/2

® pa
M
À=MB=~T

M t =M 0 +M À

Diagrammes :

p!2(512-24a2)
f=-
384EI

pa(!3-6a2l-3a3)
24EI

pl(!2+6a2)

Diagrammes: (À) j==


SCHEMA RdM FORMULES FORMULES
SCHEMA RdM
Charcremen t
P P Chargement :
, 1/2 MB=-Pa

(Z)
W VÀW=-VBe=-P
f A_. 4-^'-•^3
€t'""-î >

U R
A
h® (
i) (B)^
N ::
1 h
. a
R
B
v
=
!f
'>
VAe=VBw=0

f-,
f

fl
Pal2
' BEI

"~
Pa2(4a+31)
12EI
®î

Diagrammes :
V
Be= P
•&-^ w~> *
'•* • •>.-,«
.*t «t. „

Diagrammes : . :M
l?._ ûJ». Pla
"V ûJ"fe-= 2EI :V
- :V
V

v àL
l Ae _ VBw ®_
ZA:!^^* _
^

\ \
à

'X
MB
~^

Chargement :

uummuww
Diagrammes :
V
2 1
CHAPITRE 2

BÉTON ARMÉ : GÉNÉRALITÉS

I. RAPPELS DE COURS
1. UNITÉS
Longueurs en mètres (m).
Sous-multiple : 1 cm = 10-2m.
Forces en newtons (N).
Multiples : 1 kN = 103 N (kilonewton),
1 MN = 106N (méganewton).
Remarque : 1 MN = 105 daN (décanewton) ~ 105 kg (kilogramme) = 1001 (tonne).

Pressions, contraintes en pascals (Pa) : 1 Pa = 1 N/m2.


Multiple : 1 MPa = KPPa (mégapascal) = 1 N/mm2.
Remarque : 1 MPa = 10 daN/cm2 = 10 bars = 10 kg/cm2 = 100 t/m2.

• ACTIONS ET SOLLICITATIONS
2-1. TERMINOLOGIE
ACTION = toute cause produisant un état de contrainte dans la construction.
- Actions permanentes :
• poids propre,
• poids des superstructures,
• poussées des remblais,
•etc.
- Actions variables :
• charges d'exploitation, _ perte d'équilibre statique,
• charges appliquées en cours d'exécution, _ rupture de sections par déformation excessive,
• action de la température, _ instabilité de forme (flambement),
• vent, neige, _ transformation de la structure en un mécanisme. •'' ^ ' '
• etc. Critères de calcul : / \ ( , ,,, ;
- Actions accidentelles : _ déformations relatives (ou courbure) limites, ,.(<s
• chocs de véhicules routiers ou de bateaux sur appuis des ponts, _ calcul de type « rupture » avec lois contraintes-déformations des matériaux. feife,
• séismes,
• etc. •I i..
l États-limites de service (E.L.S.)
Ils sont liés aux conditions normales d'exploitation et de durabilité.
SOLLICITATIONS = forces et moments produits par les actions dans les éléments d'i
construction : Ils correspondent aux phénomènes suivants :
- effort normal : N, - ouvertures excessives des fissures,
- effort tranchant : V, - compression excessive du béton,
- moment fléchissant : M, - déformations excessives des éléments porteurs,
- couple de torsion : T.
- vibrations excessives et/ou inconfortables,
- perte d'étanchéité,
2.2. VALEURS DES ACTIONS -etc.
La variabilité des actions agissant sur une structure est prise en compte en définissant pour Critères de calcul :
chacune d'elles des VALEURS REPRÉSENTATIVES déterminées : - contraintes (ou déformations) limites,
- par exploitation statistique des données nécessaires existantes, - calculs de type élastique (loi de Hooke, coefficient d'équivalence,...)-
- par estimation fondée sur l'expérience.
2.3.3. Vérifications
La VALEUR DE CALCUL d'une action est obtenue par multiplication de sa valeur repré-
sentative à l'aide d'un COEFFICIENT DE PONDÉRATION y destiné à couvrir : a) États-limites ultimes (E.L.U.)
- les incertitudes résultant de la connaissance imparfaite des données de base, La SOLLICITATION AGISSANTE DE CALCUL est obtenue pour une combinaison
- l'imprécision des hypothèses de calcul,
d'actions F, :
- les imperfections de l'exécution.
J - coefficient de sécurité partiel
S [S y. • \j/. • Fjl avec pour l'action i : / \\i F{ - valeur représentative (cf. 2.2 et 2.4.1.)
2.3. ÉTATS-LIMITES
j = 1 s'il s'agit d'une action permanente
2.3.1. Définition

Un ÉTAT-LIMITE est un état particulier dans lequel une condition requise pour une La SOLLICITATION RÉSISTANTE est celle pour laquelle l'un des matériaux constitutifs
construction (ou l'un de ses éléments) est strictement satisfaite et cesserait de l'être en cas de la structure atteint soit une déformation limite, soit une résistance limite :
de modification défavorable d'une action.
R
2.3.2. Différents états-limites ?">!
Ys Yb Yb
a) États-limites ultimes (E.L. U.) 'u.-.
ou :
f
Ils mettent en jeu la sécurité des biens et des personnes. e.fcjetf t j = résistances caractéristiques des matériaux acier et béton en compression et en
Ils correspondent à l'atteinte du maximum de la capacité portante de l'ouvrage ou de l'un traction,
de ses éléments avant dépassement par : Y s et Y b = coefficients de sécurité partiels au moins égaux à 1 pour l'acier et le béton.
On doit vérifier : = charges routières de caractère particulier (convois militaires et exceptionnels)
On» définies au Fascicule 61-titre II,
= charges d'exploitation des bâtiments,
QB = charges d'exploitation ferroviaires définies par le livret 2.01 du CPC (1) de la
Qex
b) États-limites de service (E.L.S.) SNCF,
= action du vent définie :
On doit montrer que la sollicitation de calcul agissante ne provoque pas le dépassement des W
- par le Fascicule 61 - titre II pour les ponts-routes,
limites de l'E.L.S. considéré : - par les Règles NV 65 pour les autres constructions, les valeurs du vent normal
- pour les contraintes : étant multipliées par :
. 1,20 aux E.L.U.,
^CJHn S = M et/ou N - 1,00 aux E.L.S.,
Qiv = action du vent sur les ponts-rails à vide,
= action du vent sur les ponts-rails en cours d'exploitation,
Qiv
< T lim S = V et/ou T = action de la neige pour les bâtiments définie par le Fascicule 61 - titre IV, sec-
Sn
tion II (Règles N 84),
- pour la flèche : T = variations uniformes de la température,

S = M ou M + N A0 - = gradient thermique prescrit par le marché (rapport de la différence A0 de


h
température entre les deux faces d'un élément à l'épaisseur h de celui-ci),
Qe = effet des variations de température sur les ponts-rails :
2.4. COMBINAISONS D'ACTIONS - dilatation des longs rails soudés,
2.4.1. Notations - gradient de température,
- variation de température.
On désigne par :
= ensemble des actions permanentes défavorables, Dans ce qui suit, pour les COMBINAISONS D'ACTIONS, il faut :
'-•min = ensemble des actions permanentes favorables, - prendre la combinaison la plus défavorable pour l'effet recherché, une même action
Qi = action variable de base (valeur caractéristique, y = 1), n'intervenant au plus qu'une seule fois dans la combinaison,
Qi = action variable d'accompagnement (i>l) : - choisir une (ou aucune) action parmi celles se trouvant derrière une accolade ({),
Voi-Qi= valeur de combinaison, - les valeurs entre crochets ([...]) ne sont généralement pas à prendre en compte.
Vn-Qi - valeur fréquente,
\|/2i-Qi = valeur quasi permanente, 2.4.2. États-limites ultimes (E.L.U.)
FA = action accidentelle.
On note : a) Combinaison fondamentale
G = valeur probable d'une charge permanente, - Formulation symbolique :
Qprc = charges d'exécution connues (en grandeur et en position),
Qpra = charges d'exécution aléatoires,
Qr = charges routières sans caractère particulier (systèmes A, B et leurs effets
annexes, charges de trottoirs) obtenues par multiplication des charges figurant au
Fascicule 61-titre II par :
• 1,07 aux E.L.U., il • Cas des ponts-routes :
•1,20 aux E.L.S., - i] I situation d'exécution :
• 1,00 aux E.L.S. pour charges de trottoirs, il •amer des prescriptions communes applicables aux marchés de travaux d'ouvrages d'art.
_ situation d'exploitation :
w 1,OW
|w
l,OQpra +1,3{[0,615T+0,50A6] 1,35. Q e
J
1,35[T] I[0,615T+0,30A0] l,35Gmax + G 1,3 (Qiv + 1,3 (0,615 . Q e
1,5

- situation d'exploitation : > - ;••'»• J«


' • - ;.;.' I d -
Combinaisons accidentelles
1,5 • Formulation symbolique :
W
1,3 {[0,615 T +0,50 A0]
35
1U5
Qr in + F À + V i i . Q i + 2 V2i.

où :
I Cas des bâtiments : = valeur fréquente d'une action variable,
• situation d'exécution : combinaison identique à celle des ponts-routes. ^Qj = valeur quasi permanente d'une autre action variable.

situation d'exploitation : Cas des ponts-routes :


0,6 \ pont de 1re classe
/ /0.77.W
QB 0,4 \ Q r pour / pont de 2e classe
1,5 ( W 0,77. S n
- min "Lt " 1FA " lj." ' ' pont de 3e classe
sn / Vo-Qfi
max "•" Q7W
1
'35-G '1 0,5 T
\ 0,77.W + i|/ 0 .Q B
1,35[T] 0,5 A0
0,77.S n + x)/ 0 .Q B
0,77. W +0,77. S n
I Cas des bâtiments :
0,75 . Q B
V|/0 = coefficient défini dans l'annexe à la norme NFP 06-001. 0,20. W
+ (0,65 . Q B +1\|/2.. T si le C.P.S. 0> le prescrit.
0,15. S n
• Cas des ponts-rails : 0,50. T
- situation d'exécution :
I Cas des ponts-rails :

1,35. Q e x + 1 , 5 . Qpr;
pr;i 0,8 1 voie
+ 1,3 {W + 1,3 (0,615. Q, Gmax + G min + FA + { 0,6 Qex pour 2 voies + (0,6 Q 0
'w i °' 4
1 > 3 voies
1,5

(D CoM r des prescriptions spéciales au marché.


2.4.3. États-limites de service (E.L.S.)
.situation d'exploitation:
• Formulation symbolique :
( Qex

Gmax +G m i n + Qiv ),6 . Qe


Qe

• Cas des ponts-routes :


2 4.4. Équilibre statique
- situation d'exécution :
H s'agit de cas délicats pour lesquels une analyse particulière est à faire. Par exemple :
Qpra
0,6 T _ pour une poutre-console, il faut considérer :
W
(Gmax +Qprc) + (G^ + Qprc) + ,
0,5 . A9 G+1,5Q B 0,9G
T IW
0,6 . T + 0,5 . A0
Ae
- situation d'exploitation :
- pour les bâtiments, il faut faire un calcul avec le maximum de précision (densité moyen-
Qr ne des aciers, poids minimal des cloisons stabilisatrices...).
Qrp
Gmax +Gmin + / AO + ((0,6 . T + 0,5 . A0) 2.4.5. Stabilité de forme
T Voir chapitre 11 « FLAMBEMENT ».
(w
2.5. REMARQUES
Cas des bâtiments :
situation d'exécution : combinaison identique à celle des ponts-routes. 2.5.1. Combinaisons d'actions et cas de charge
situation d'exploitation :
Combinaisons d'actions et cas de charge constituent deux notions distinctes (le CAS DE
/QB CHARGE correspondant à la répartition des actions de la combinaison d'actions sur la
0,77 . W structure).
QB
0,77 . S n Par exemple, pour une poutre-console, la combinaison avec Gmax et QB conduit aux cas de
W
+ { 0,77 . W + 0,77 . Sn (0,6 T charge suivants pour la détermination des sollicitations extrêmes :
QB + 0,77 . W
;
max +1 - S Q B CÀSfï) donne^ Mmax À
QB + 0,77 . S n ^^
et M
\QB + 0,77 . W + 0,77 . Sn min
0 ( avec : G m i n +l, 5QB et G min )
Cas des ponts-rails : Qg l,35G max+ 1.5Q B
CAS0 donne M Aitiax
situation d'exécution : A
0
e
+Qprcj + (Gmin + Qprc) + /w 1.35G.
{0,6 . Q@ CAS0 donne M max

Qe
0
2.5.2. Origine et nature des actions
Fonction de
Gmax et Gmjn désignent des actions d'origine et de nature différentes. D'où : le poids propre répartition
d'une poutre continue, dans toutes les travées :
- a la même valeur : Gmax (ou G^,,),
- entre dans les combinaisons avec le même coefficient : 1,35 (ou 1).

2.5.3. Actions variables


Les actions variables sont à considérer les unes après les autres comme « action de base » et 0,5
doivent être introduites dans les combinaisons d'actions de la manière la plus défavorable.

2.5.4. Cas des bâtiments


x=valeur du
Planchers-terrasses des bâtiments : considérer les charges d'exploitation ou les charges cli- 'Fonction de
caractère
matiques, mais non les deux simultanément. distributi Dn

Pour les IGH (1\ la dégression des charges d'exploitation s'effectue avant la prise en comp- J
te des coefficients : \j/0i, i|/u et \|/2i.

3. CARACTÉRISTIQUES DES MATÉRIAUX


| moyenne x=valeur du
3.1. VALEURS DES RÉSISTANCES Valeur caractère
caractéristique
La variabilité de la résistance (et des autres propriétés) du béton et de l'acier est prise en! d'ordre p
compte en définissant sur une base statistique, à partir des mesures effectuées en laboratoi-
On procède à la régularisation des courbes de répartition normales (gaussiennes) afin d'évi-
re sur éprouvettes, des RÉSISTANCES CARACTÉRISTIQUES.
ter les trop fortes dispersions (surtout lorsque l'on dispose d'un petit nombre d'essais) :
La VALEUR CARACTÉRISTIQUE d'ordre p d'un caractère déduit d'un ensemble dej
valeurs est la valeur de ce caractère telle que la population des valeurs qui lui est inférieure i Fonction
de
est égale à p (0 < p < 1). distribution
On définit ainsi la valeur du caractère considéré qui a une probabilité p, acceptée a priori,
de ne pas être atteinte.

(1) Immeubles de grande hauteur.


K, et K2 = « contraintes » fonction :
- du nombre d'échantillons essayés,
- de la résistance caractéristique à la compression du béton à 28 jours (voir paragraph
3.3.1.).
f« ; , Diagramme caractéristique

f •j Diagramme de calcul
ed^"-
3.2. ACIERS
3.2.1. Caractéristiques géométriques ;Es='2.105MPa
Les barres utilisées sont caractérisées par leur diamètre nominal : <I>
~Jsl
<|> (mm) 3 3.5 4 4,5 5 5,5 6 7 8 9 10 12 14 16 20 25 32 40
Section (cm2) 0.0/1 0,096 0.126 0,159 0,196 0,238 0,283 0,385 0,50 0636 0,79 1.13 1,54 2,01 3,14 4,91 8,04 12,57 1,00 pour les combinaisons accidentelles
Poids 0,056 0,076 0,099 0,125 0,154 0,187 0,222 0,302 0,395 0,499 0,616 0,888 1,208 1,579 2,466 3,854 6,313 9,864 ed
(kg/m) Y '^s ( 1,15 dans les autres cas
Ronds lisses
et barres HA
Fils HA (1) l
• • • • • • • ed
Treillis * *
soudés

(1) : diamètres 7 et 9 mm pour armatures préfabriquées seulement.


, -\f-
•U. ; ,

3.2.4. Caractères d'adhérence


3.2.2. Caractéristiques mécaniques
a) Coefficient de fissuration î]
f e = LIMITE D'ÉLASTICITÉ GARANTIE (résistance caractéristique).
On distingue : 1,0 pour ronds lisses et fils tréfilés lisses en treillis soudés
r\ = { 1,3 pour fils HA <ï>< 6 mm
- des ronds lisses :
FeE215 f e =215MPa 1,6 pour barres HA et fils HA $ > 6 mm
FeE235 f e =235MPa
b) Coefficient de scellement
- des barres à haute adhérence (HA) :
FeE400 f e = 400MPa
_ 1,0 pour ronds lisses
FeE500 f e =500MPa s
\ 1,5 pour barres etfilsHA
- des fils tréfilés HA et des treillis soudés formés de ces fils (TSHA) :
Fe TE 400 f e = 400 MPa : fils HA
3.3. BÉTONS
FeTESOO f e = 500 MPa : fils HA et TSHA
3
- des fils tréfilés lisses qui sont assemblés en treillis soudés (TSL) : -3.1. Résistances
TSL 500 fe= 500 MPa *c28 - résistance caractéristique à la compression,
fI - •
t2s - résistance caractéristique à la traction,
3.2.3. Diagramme contraintes-déformations
Le diagramme de calcul se déduit du diagramme caractéristique (idéalisé) par une affinité f t 2 8 = 0 , 6 + 0 , 0 6 . f c 2 8 (MPa)
parallèle à la droite de Hooke et de rapport l/ys.
soit, dans les cas courants :
fonction de la durée t d'application de la combinaison d'actions considérée
11,00 :t>24heures
f c28 (MPa) f,28 (MPa)
9 = ( 0,90 : 1 heure < t < 24 heures
25 2,10
30 2,40 0,85 : t < l heure
35 2.70
40 3,00
3 3.4. Retrait du béton
4
1,5.10 dans les climats très humides
3.3.2. Modules de déformation 4
2,0 . 10~ en climat humide, ce qui est le cas de la France métropolitaine
Instantanée à j jours d'âge (avec j < 28) : .1 j sauf dans le quart sud-est
3 3,0 . 10~4 en climat tempéré sec, tel que le quart sud-est de la France métropolitaine
000 \ / f
4,0 .10" en climat chaud et sec
À long terme : i 5,0 . 10"4 en climat très sec ou désertique

4. HYPOTHÈSES ET DONNÉES POUR LE CALCUL DU BÉTON ARMÉ


Pour j > 28 jours et fc28 < 40 MPa, on adopte (cf. § 3.4.2. chapitre « État limite de service
vis-à-vis des déformations » de l'ouvrage Maîtrise du BAEL 91 et des DTU associés) : On distingue deux types d'états-limites pour le dimensionnement (armatures et béton) :
- états-limites ultimes (E.L.U.),
c28 • de résistance,
• de stabilité de forme,
3.3.3. Diagramme contraintes-déformations
- états-limites de service (E.L.S.) atteints :
Diagramme parabole-rectangle : • par compression excessive du béton,
• par ouverture excessive des fissures,
(7,
• par déformation excessive.

OS = parabole du 2e degré 4.1. HYPOTHÈSES SUPPLÉMENTAIRES GÉNÉRALES VALABLES


tangente en son sommet S à POUR TOUS LES ÉTATS-LIMITES
l'horizontale.
Au cours de la déformation, les sections droites restent planes et conservent leurs dimen-
sions (principe de Navier-Bernoulli).
La résistance du béton tendu est considérée comme nulle.
Par adhérence, les déformations relatives de l'acier et du béton au contact sont les mêmes.
',28
4
-2. HYPOTHÈSE SUPPLÉMENTAIRE POUR LES E.L.S.
avec : En vertu de la loi de Hooke, les contraintes sont proportionnelles aux déformations relatives :
1,15 : combinaisons accidentelles
Al
1,50 : autres cas
On définit le coefficient d'équivalence par la relation : II. EXERCICE : COMBINAISONS D'ACTIONS
n = — = 15 (valeur conventionnelle) — ÉNONCÉ —
E
b
Pour l'ossature de bâtiment figurée ci-
^__Jàçrotère_ contre :
4.3. HYPOTHÈSES SUPPLÉMENTAIRES POUR L'E.L.U.
• Charges :
Le raccourcissement relatif du béton est limité :
• sur terrasse et les trois planchers :
- à 3,5/1 000 en flexion,
0 g = 17 kN/m2 permanentes,
- à 2/1 000 en compression simple. q = 17,83 kN/m2 variables
L'allongement relatif de l'acier est limité : (VI/Q = 0,77).
- à 10/1 000. • acrotères et façades :
G = 48 kN/m à l'E.L.S.,
Le dimensionnement à l'état-limite ultime est conduit en supposant que le diagramme des
déformations passe par l'un des trois pivots A, B ou C définis ci-dessous.
0 • vent :
18,00 m w = 5,60 kN/m2 à l'E.L.U.
Allongements^Raccourcissements^
• On se propose :
0 1) de déterminer les charges globales
pour une longueur unitaire de bâti-
ment, en supposant pour simplifier :
• que les planchers sont simplement
appuyés sur les poteaux, au niveau
du plancher haut du rez-de-chaussée
(RdC)
© ^^^^
(B)
(RdC) pour les charges verticales,
• que la base des poteaux est articulée
pour les charges horizontales.
• Pivot A Région 1
2) de calculer les efforts normaux
- Allongement de l'acier le plus tendu : es = 10.1Q-3 ; extrêmes à l'E.L.U. dans le poteau A.

pièces soumises à la traction simple ou à la flexion simple ou composée.

• Pivot B Région 2
— CORRIGÉ —
- Raccourcissement de la fibre de béton la plus comprimée : e^ = 3,5.10~3 ;
pièces soumises à la flexion simple ou composée. 1- CHARGES À L'ÉTAT-LIMITE ULTIME
L
• Pivot C Région 3 l- CHARGES VERTICALES

- Raccourcissement de la fibre de béton à la distance 3h/7 de la fibre la plus comprimée : Pour 1 mètre de longueur de bâtiment :
ebc=2.10-3; - Charges permanentes : g = (3 + 1).17 = 68 kN/m
- Charges variables : q = (3 + 1). 17,83 = 71,32 kN/m
pièces soumises à la flexion composée ou à la compression simple.
- Façades : G = 48 kN/façade
1.2. CHARGES HORIZONTALES
Pi . L - P 2 . J + PI — - P 2 —
W = w.h W = 5,60. 18= 100,80 kN 2 2
L^
appliquée à h/2 au dessus des fondations appliquée à 9,00 m au dessus du niveau
MB = 2

2. COMBINAISONS D'ACTIONS A L'E.L.U. D'où:

La formule générale des combinaisons d'actions à considérer à l'E.L.U. s'écrit : |p 2 et p2 mini


min IF, et pi mini
(0.77.W
|P2et p 2 maxi
0,77. S n
De la même manière :
1 3 + 1,3 {0,615 T
l,jj . ^-*niax * min
•- P 2 (L + /) + Pi — + P 2 . / L + -
1,35 [T] o,77.S n + V o . Q 2 2
M' VB . L = P2 (L + /) + pi — + P2 • / L + - =» VB =
0,77 W + 0,77. S „

Elle conduit à deux combinaisons d'actions lorsque l'on prend QB comme action variable
3.2. RÉACTION D'APPUI MAXIMALE EN A
de base :
l,35.G max +G min +l,5.Q B (1) a) Cas de charge
l,35.Gmax + G min +l,5.Q B +W (2) P
2~ G P^l, 35. 48 = 64, 8QkN
et à deux autres combinaisons d'actions lorsque l'on choisit W comme action variable de P=l,35g+l,5q p=1,35g
F 2 =48kN
base :
P1 = l , 3 5 . 6 8 + l , 5 . 7 1 , 3 2 = 1 9 8 , 7 8 k N / ' m
l,35.Gmax+ G min + 1.5.W + U.VO.QB (3)
l,35.G max +G min +l,5.W (4) p = 1 , 3 5 . 68=91, 80kN/m

Chacune de ces quatre combinaisons d'actions est à décomposer en cas de charge suivant L=7,50m
l'effet recherché (cas de charge = disposition des charges sur chaque travée de la structure). 1=2, 50m

b) Remarque

3. COMBINAISON (1) : l,35.Gmax + G min+ 1,5.QB Le poids propre des planchers, g, intervient sur toute la longueur de ces derniers dans Gmax.
Le poids G des façades est tantôt multiplié par 1,35 et tantôt par 1,00 dans la mesure où ces
3.1. INTRODUCTION
deux façades ne sont pas identiques ni composées des mêmes matériaux.
Sous l'effet des charges verticales, l'étude du bâtiment se ramène au schéma statique suivant :
c
) Réaction d'appui

P i . L - P z / + P 1 ^- P 2 ^ 64,80.7,50-48.2,5 + 198,78^ -91,80^

7,50

VAmax = 755,98 kN
3.3. RÉACTION D'APPUI MINIMALE EN A
a) Remarque
Compte tenu du rapport des portées L// =3, la part de VA due au poids propre des planchers
est:

VA = (9.p 1 - P2 )- / ^= 4 -^^ 'B


2.L L

I max
JV A p=l,35.g v max ^ Vent soufflant de B verg A
\ min vmax_v _W-h
VA VB
\ A ~ ~ 2.L f "lin <=> Vent soufflant de A vers B

Cas fle charge Pour VB, c'est l'inverse qui se produit.


E,= P 2 =1,35G
P
l= 4 8 k N 4.2. REACTION D'APPUI MAXIMALE EN A

P =68kN/m a) Cas de charge


p=68+1,5.71,32=174,98kNXm P1 = l,35.G P! = 1,35.48 = 64,80 kN
L=7,50m
1=2,50m P! = 1,35.68 + 1,5.71,32 = 198,78 kN/m
p 2 = 1,35.68 = 91,80 kN/m
c) Réaction d'appui
W = 100,80 kN
2 2 2 2 h =18,00 m
Pi . L - P2 . / + pi — - p2 — 48 . 7,50 - 64,8 . 2,5 + 68 ^_ - 174,93 ^- L = 7,50 m
2 2 2 2
VA = 1 = 2,50 m
7,50

VAmin = 208,49 kN b) Réaction d'appui

4. COMBINAISON (2) : l,35.Gmax+ 0^ + 1,5.QB +W VA = - 2.L


4.1. INTRODUCTION 2 2

L'effet du vent au niveau des fondations se ramène au schéma statique suivant : 64,8 . 7,50 - 48 . 2,5 + 198,78 ^°- - 91,8 ^)- 2

2
VA = ? — + 100,80 -l^W-
7,50 2 . 7,50
VAmax _ 755,98 + 120,96 = 876,94 kN (voir 3.2.c)
4.3. RÉACTION D'APPUI MINIMALE EN A 6 COMBINAISON (4) : l,35.Gmax + G mm+ 1,5.W
a) Cas de charge Cette combinaison d'actions est moins « agressive » que la combinaison (3) qui comporte
(Compte tenu de la remarque du paragraphe 3.3. a avec p, = g) : en plus 1e terme en 1,3.\|/0.QB, donc qui fait intervenir les charges d'exploitation unique-
ment dans les sections où elles induisent l'effet recherché (maxi ou mini).
¥ r = tO Kl>
P -G P 2 = 1.35.G , \ l
P 2 = g+l,B.q A P2 = 64,80 kN
2
4.MUUU,A / \\s si/ *\/ \J/^ f = 68 kN/m
^k J t®
P2 = 68+1,5.7
7 CONCLUSION - RÉACTIONS EXTRÊMES EN A
L
On a le tableau récapitulatif :
V
A ?F W = 100,80 kî
B
1_ 1 O f\t~\ »-_

REACTION
L = 7,50 m ,Max , min
1 = 2,50 m

COMBINAISON
b) Réaction d'appui
(1) 755,98 208,49
f r
i^- 2-^F.Y-F2y w h (2) 876,94 87,53
L 2.L 803,69 41,91
(3 )
2
2,50 Enveloppe 876,94 41,91
48 . 7,50 - 64,8 . 2,5 + 68 ^- - 174,98
2
VA = - 100,80 s NB. L'astérisque correspond à la combinaison d'action déterminante.
7,50 2 . 7,50
VAmin = 208,49 -120,96 = 87,53 kN I

5. COMBINAISON (3) : l,35.Gmax+ G mm+ 1,5.W + l,3.¥o.QB ]


:
5.1. RÉACTION D'APPUI MAXIMALE EN A 4\
Un calcul identique à celui effectué au paragraphe 4.2. avec
P! = 1,35 . 68 + 1,3 . 0,77 . 71,32 et W = 1,5 . 100,80 donne :
t
VAmax = 803,69 kN

! 5.2. RÉACTION D'APPUI MINIMALE EN A


I1
Un calcul identique à celui effectué au paragraphe 4.3. avec p2 = 68 + 1,3 . 0,77 .71,32 et
W = 1,5. 100,80 donne:
Vimin = 41,91 kN
CHAPITRE 3

ASSOCIATION
ACIER-BÉTON

I. RAPPELS DE COURS
1. DÉFINITIONS
Dans une section droite d'une poutre rectiligne, on utilisera la terminologie ci-après :

r0
£\ 0
0
f
\
ier lit i
_e
\— 2 lit f
'
> lits supérieurs ,»,
^ ' " '•'

^a,r,-
armatures d ' âme t

e
0 0 — 3 lit ) ". : . .
e
0 0 0 0 2 lit > lits inférieurs
0 0 0 0 _l«lit ) ••'-^

Files verticales
\ \
2. DISPOSITION DES ARMATURES _ ou deux paquets de deux barres,
_ ou une barre isolée et un paquet de deux barres,
c = plus grosse dimension du granulat utilisé (2,5 cm en général).

2 2.2. Horizontalement

Max
*
l,5.Cg

avec :
2.1. ENROBAGE eh = distance libre horizontale entre :
C'est la distance du nu d'une armature à la paroi la plus proche. - deux barres isolées, • • :jî >-3;!.t!^-i"

- ou deux paquets de deux barres,


- ou une barre isolée et un paquet de deux barres.
• •- • • '• ••&?•& e'TO ;-V' ? M' •
La distance entre axes des files verticales doit être telle que le bétonnage soit réalisé cor-
c (ou c t )=Max rectement entre elles (ménager le passage des aiguilles de vibration du béton...) :
1cm

avec :
*

(
c- j
5 cm : ouvrages à la mer ou exposés aux embruns,
3 cm : parois non coffrées soumises à des actions agressives,
parois exposées aux intempéries, aux condensations ou en contact avec un liquide,
ouvrages à la mer avec béton protégé par un procédé efficace,
[ 1 cm : parois situées dans des locaux clos ou couverts, non exposées à des condensations. À titre indicatif et sans que cela soit une obligation réglementaire, on peut prendre
<ï> = diamètre de l'armature considérée.
<î> w +<£ e (8cm si <t><25mm
S
2.2. DISTANCES ENTRE BARRES H= S
h+ 2 ~ ) l O c m si $2;
Les barres d'acier sont disposées :
- de manière isolée,
- en paquet vertical (jamais horizontal) de deux barres,
- en paquet de trois barres (non considéré dans la suite). 3. CONTRAINTE D'ADHÉRENCE
2.2.1. Verticalement 3.1. CONTRAINTE D'ADHÉRENCE MOYENNE
La contrainte d'adhérence moyenne est égale au quotient de la variation d'effort axial par
2. MaK.
le périmètre de l'armature :
dF
dF
dx
avec :
ev - distance libre verticale entre :
- deux barres isolées,
3.2. CONTRAINTE LIMITE D'ADHÉRENCE
Pour assurer un ancrage correct, c'est-à-dire empêcher le glissement de l'armature dans la
gaine de béton qui l'entoure, il faut limiter la contrainte d'adhérence à la valeur : (c'est-à-dire si la contrainte en B vaut fe) on a un « ANCRAGE TOTAL ».

avec :

1 : ronds lisses,
1,5 : barres HA courantes.

f t j = résistance caractéristique à la traction du béton à j jours.

3.3. ANCRAGE DES BARRES DROITES TENDUES ISOLÉES


3.4. LONGUEUR DE SCELLEMENT DROIT
En supposant TS = constante entre deux sections droites A et B distantes de /AB et soumises C'est la longueur nécessaire pour assurer un ancrage total sous contrainte d'adhérence Ts = tsu :
respectivement aux efforts FA et FB (> FA), on a :

71.
n.®

L
ÀB 1
AB - ' s

d'où:

On peut prendre pour les barres HA :


dF 30 35 40 45 50 55 60
fcj (MPa) 20 25
dx
i =• dF = 7t. 4>. i . dx 4 FeE400 41 35 31 27 25 22 21 19 18
n. <ï>
<t> 26 24 22
pour y s = 1,5 Fe E 500 51 44 39 34 31 28
d'où par intégration :
Remarque : si Aréel > Acalculé, on substitue à Zs la longueur d'ancrage /„ définie par :
F B - F A = J i . < D . T c . /AB
ce qui conduit à :

"s-'AB

v
cal
ANCRER une barre, soumise dans une section B à un effort de traction Fs axial, c'est assu-
rer, à partir de cette section, la transmission intégrale de cet effort au béton par adhérence.
>. r . T
d'où : 10. < que l'on écrit : F+ =0
'réel H 1
dF
soit:
- = (i. de
3.5. ADHÉRENCE DES BARRES COURBES 7t . « S . r . t
F+
Considérons un tronçon de barre courbe tendue, infiniment petit, représenté par sa ligne
moyenne AB d'ouverture d6.
Pour un tronçon courbe de barre AB d'angle au centre 6 et soumis à ses extrémités aux
On suppose que l'on est à l'état-limite de glissement (xs = Tsu). efforts FA et FB (> FA),
d6 <î>
,-.>•.<:/M A fc
dR */
-•>.• <T'Yïjt.*>
, . - i l t i » nO
1
F+dF ..- , .'; s . - • ir-tt-

par intégration entre A et B, il vient :

Le tronçon AB est soumis :


Log|F + - 1B
J A
Log
7l. «6 . r . TS.
- aux forces de traction F en A et F + dF en B avec dF > 0,
- à la force due à l'adhérence sur l'arc AB = r.dG : dT,
T^y
- à la réaction transversale du béton : dR.
Par projection des forces sur le rayon OB :
soit:
- F . s i n d e - d T . sin — + dR . cos — = 0 7t. <I>. r. t

soit puisque d0 et dT sont des infiniment petits : expression que l'on écrit :
dR = F.dG
SU
En désignant par jo, le coefficient de frottement acier sur béton, l'effort dR développe une
force tangentielle :
avec :
de sens opposé au sens du glissement de la barre.
Par projection des forces sur la tangente en B à la barre :
de
F + dF - F . cos de - (i . F . d0 - dT . cos — = 0
=0,4
dF - |a . F . de - n . <S . r . d0 . T = 0
Remarque :
l ies « ancrages à 60° » (0 = 120°) :
Cette formule est à rapprocher de celle concernant les ancrages des barres droites isolées
la formule pour les ancrages courbes s'en déduisant :
1) en multipliant FA par \\t,
8 =120'
2) en multipliant 7t.<ï>.Tsu./ABpari|/',
3) en faisant /AB = r.

4 2. RAYONS DE COURBURE DE L'AXE DES BARRES


4. ANCRAGE DES BARRES Ils résultent :
1) des conditions de façonnage des barres en posant r = p • <|) :
4.1. TYPES D'ANCRAGES D'EXTRÉMITÉ
On utilise le plus couramment : p=-0 (1) Ronds lisses Barres HA
- les « crochets normaux » :
Barres longitudinales p>3 P>5,5
Armatures transversales p>2 p>3

2) de la condition de non-écrasement du béton :

l 0,20.0 (l+--)v
f e
cj r

avec :
- les « retours d'équerre » : os = contrainte à l'origine de la courbure sous sollicitation ultime,
er = distance du centre de courbure de la barre à la paroi la plus proche,
l+2m

0=90'
r COUPE À_À

- les « ancrages à 45° » (0 = 135°) :

////////////////////////

-f-

8 =135 L
^s mandrins de cintrage respectifs ont des diamètres D > 5 < I > e t D > 1 0 * pour les barres longitudinales et D 2 3 *
" > 5 <(> pour les armatures transversales.
m = nombre de lits courbés simultanément,
fq = résistance caractéristique à la compression du béton à j jours.

3) des conditions propres à certaines formes de barres ou d'ancrages :


- courbes sur toute leur longueur, r et 0 étant fixés, on a donc deux possibilités :
- constituant les boucles de jonction de barres tendues (épingles à cheveux) 1) calcul de la longueur X.O du retour rectiligne d'extrémité si X,.<I> est connu :
Ll 2 .n.
r>0,35.<D. 1+ .v

avec :
f e = limite d'élasticité de l'acier, 2) calcul de la profondeur d'ancrage la si l'on connaît L
n = nombre de barres composant un lit,
b = largeur de l'élément.

4.3. MÉTHODE DE CALCUL D'UN ANCRAGE COURBE soit :

Pour l'ancrage courbe ABCD ci-dessous, soumis en D à un effort :

/.-*
que l'on écrit :

la=

4
-4. ANCRAGE TOTAL DES CADRES, ÉTRIERS ET ÉPINGLES
Rayons de courbure des cadres, étriers et épingles :
=
p.O (diamètre du mandrin de cintrage (voir § 4.2.) : D = 2r - O)
-enA:FA=0
L ancrage des cadres, étriers et épingles est considéré comme total si on respecte :
- en B : FB = FA + n . <ï> (À . O). tsu = À . n . &. isu
- en C : Fc = y . FB + y' . n . O . r . TSU = n . O 2 . TSU (A,. v|/ + p . V|/')

p . v|/' .f

d'où, après division par 7t.3>.tsu :


se chevauchant sur une longueur 1T,
soumises à deux forces égales et opposées.

. F 1
/ / / / /

Etrier Epingle
u Cadre Cadre
/ / / / ,'V 5 *

l *
' F"

On admet que la transmission des efforts d'une barre à l'autre s'effectue par compression

V de « bielles » de béton découpées par des fissures inclinées à 45° sur la direction des
barres.
10<t> Cette transmission n'est donc effective que sur la longueur :

5.1.2. Longueur de recouvrement lr

5=180' 0=135* 8=30' Chaque barre doit être totalement ancrée d'où :

• pour des barres rectilignes :

lr = ls + c si c > 5 <|>
5. JONCTIONS PAR RECOUVREMENT /, = /, si c < 5 4 >
Lorsque les longueurs des barres nécessaires dépassent les longueurs commerciales, on
peut rétablir la continuité des différents tronçons en utilisant l'adhérence. I pour des barres munies de crochets normaux :
On fait alors chevaucher deux tronçons successifs sur une certaine longueur appelée -ELEVATIOH-
« LONGUEUR DE RECOUVREMENT ».
On a parfois aussi recours :
- au soudage, lorsque l'acier est soudable,
- ou au manchonnage, pour les barres HA uniquement.
-VUE EH PLÀH-
5.1. RECOUVREMENT DES BARRES TENDUES
5.1.1. Transmission des efforts
• ronds lisses avec crochets CONSIDÈRE (p = 3) :
Considérons deux barres parallèles :
- de même type, lt = la + c = 0,6 • /s + c si c > 5 <)>
- de même diamètre <|),
si c <
- dont les axes sont distants de c,
- barres HA avec crochets « normaux » (p = 5,5) : P=2
lt = la + c - 0,4 • /s + c si c> 5 <
/r = /a = 0,4-/ s si c < 5 < T^
^ys^ ^s^y^Y^i^V^
' I I

Les plans des recouvrements doivent être cousus par des armatures transversales 1 1 1 1 1 1 Pr~r^,l,^f M
"11 1

niïnk, mf!
(cf. § 6.1.3. du chapitre 4 « TRACTION SIMPLE »). fe £
e
Remarque :
Si les deux barres ont des diamètres différents, la longueur de recouvrement /r doit être irTfTT
f
évaluée à partir de la plus grande longueur de scellement droit ls. e *e

5.1.3. Barres couvre-joints - Jonctions par chaînage


Les BARRES COUVRE-JOINTS sont utilisées pour transmettre les efforts entre deux
fe
ton TîT>, l "1f\ ri
i
^rTf
fe

barres situées dans le prolongement l'une de l'autre. Leur longueur est au moins égale à
2-L. 1 1 1 1 1
r\-r- i
*-TTT fflî!
4. F 3, 5 . F 2,5 F 2 . F 2 . F 2 , 5 . F 3, 5 . F 4 . F
* *

2.1. A
, Efforts développés par les barres en présence (F=—j—fe)
a
,-P
5.2. ANCRAGE ET RECOUVREMENT DES BARRES COMPRIMÉES ,.
EN PERMANENCE
Les ancrages de ces barres sont obligatoirement droits. =M »
Si le nombre de barres est élevé, les barres couvre-joints deviennent continues et ne se dis- 5.2.1. Longueurs d'ancrage /a et de recouvrement /r
tinguent plus des autres barres. On a un « CHAÎNAGE ».
Les extrémités des barres prenant appui sur le béton et la dilatation transversale ayant pour
effet de plaquer la surface des barres contre la gaine de béton, la longueur nécessaire pour
1 ancrage d'une barre comprimée est inférieure à la longueur de scellement droit /s. On peut
prendre :
- pour l'ancrage d'une barre comprimée isolée :

Règle : un chaînage de m barres de même diamètre comportant p coupures par longueur de j


scellement droit est mécaniquement équivalent à (m - p) barres continues. Par exemple pour le recouvrement de deux barres comprimées de même diamètre :
pour :
- m = 4 barres,
- p = 2 coupures par longueur de scellement droit, exception : pièces soumises à des chocs de direction axiale (exemples : pieux mis en
le nombre de barres utiles est de 2. Place par battage, zones sismiques) pour lesquelles :
5.2.2. Armatures de couture à disposer sur 1T
Barres HAÏ = 4 > _*«_ 500
s
Voir armatures transversales des poteaux (cf. § 4 du chapitre 5 « COMPRESSION FeESOO / 4 t su
SIMPLE »). / > < / j => type d'ancrage / s = 141 cm > /, = 30 cm => ancrage courbe

2. CALCUL D'UN ANCRAGE COURBE « À 45° »


II. EXERCICE : ANCRAGE TOTAL 2.1. RAYON DE COURBURE

— ENONCE — a) Rayon minimal


r1 = 5,5.$ = 5,5 . 3,2 = 17,60 cm
On cherche à réaliser l'ancrage total d'une barre <I> 32 HA à partir d'un point A situé à 30
ICC e en t>eton arme d e-paisseur « mi nie » b) Non-écrasement du béton
Enrobage :
*y:-:-x-:-x-:-:-x-:-x-:-:-
•:-\.-à 3cm
e
mi .
Si* c = Max ' 3,2cm
1 cm. ! 1 cm
h = 3 Ocm :

Rayon de courbure (en fait, la vérification est inutile si on respecte r > 5,55». On ne fait
• Matériaux :
donc le calcul qu'à titre d'exemple) :
• béton : fc28 = 25 MPa, ft28 = 2,10 MPa,
• acier : Fe E 500, r > 5,5.O.
— .v
• Enrobage des aciers : e = 3 cm.
avec :
• On se propose de déterminer les caractéristiques géométriques de l'ancrage •ur,
os = contrainte à l'origine de la courbure sous sollicitation ultime,
retour d'un crochet à 45° si nécessaire).

— CORRIGE —

1. TYPE D'ANCRAGE
Contrainte limite d'adhérence :
TSU = 0,6 . 1,52 . 2,10 = 2,84 MPa
1 : ronds lisses, A f
- e=A.O s +7I.O(?l 1 .<D)'I su
1,5 : barres HA.
1
d'où :
0,20 . 3,2 [SOO - ~ (30 - 3,2 - ^) 2,84J (1 + 0) 1
r> L £>f V ^ / J
25-0,8.2,84(1+0)1
r >r 2 = 11,56 cm
7l .
soit puisque A =
c) Retenu
117,60 cm
r > Max r = 17,60 cm = Max
r2 1 11,60 cm
avec :
2.2. LONGUEUR 1 = À.* DU RETOUR RECTILIGNE D'EXTRÉMITÉ

c 8
c = fc2 c = 25 MPa

Cr = distance du centre de courbu red el a îpaiss eur délai _^ <p ^ J j g j _ e . l 3 5 * = ^L


> e, infini et — = 0
barre à la paroi la plus voisine, pièce infinie J ' ^ VK|_ L* ' S

1 _L O ™

V~ v-1 1
©1jf
v_y AL*
'^i ' f ^(DÏ
JJj
^ "
n|ir e
avec * m ~~ nombre de lits c ^^ cimnltatipmpnt .• ^ -^ ^
D'où:
4 . $ X 1< D - / c ° r À , 0 > - 3 0 3 2 — 176
fe / i-c r ^su 2 ' ' 2 '
c][) ? d) 1.
r > 0 20 <ï> 1+ y A,! O ~ 7 6 c m - 2 3 8 <!>
-j
fcj
er
équation du 1 degré en r :
0 fe 3 2 500
S /s
4 , O " 4 -Tsu ~ 4 •2,84- 14 ° Cm
r fcj - 0,20 . O . — TSU 1 + ° v > 0,20 . <D fe- — ' l - C TSU 1 +° V
<ï> Cr O 2 Cr
!
qui donne : \[/ = e^ \j/ = e ' ~4~ = 2,566

4 ol / <D\ iir' — ,.,» ' ^ 01 A


0,20 . 0 li 2-y Tsu (1+ r V |i 0,4
<P ' V ê~l'
R
d'où:
f-0 f l + - l \t
l erj
141-3,2(5,5.3,916 + 2,38)
< > en — =/
/ = 25,1 cm => retenu / = 25 cm
CHAPITRE 4

TRACTION SIMPLE - TIRANTS

Û''f1
I. RAPPELS DE COURS
1. INTRODUCTION
Une pièce en béton armé est sollicitée en traction simple lorsque les forces agissant à
gauche d'une section droite S se réduisent au centre de gravité de la section à une force
unique N (effort normal) perpendiculaire à X et dirigée vers la gauche.
Le béton tendu étant négligé, le centre de gravité de la section droite doit être confondu
avec celui de la section des armatures.

(X)

ï. DIMENSIONNEMENT DES ARMATURES


2
-l- ÉNONCÉ DU PROBLÈME
Données :
B=aire de béton,
N u =effort de traction à l'E.L.U.,
Nser=effort de traction à l'E.L.S.
Inconnue :
À=section d'aciers.
2.2. CAS OÙ LA FISSURATION EST PEU PRÉJUDICIABLE 32. Section des armatures
Dans le cas où les aciers sont de la classe Fe E 500, le dimensionnement se fait à l'E.L U <J) _> 6mm si fissuration préjudiciable
(le calcul à l'E.L.S. est inutile). N ser
Fissuration peu préjudiciable : cas des pièces situées à l'intérieur des constructions et non *ser 4> 2 8mm si fissuration très préjudiciable
exposées à des condensations.
En traction simple, la section est uniformément tendue. II faut en outre Aser > A^,, (voir paragraphe 5).
En négligeant le béton tendu, les aciers équilibrent intégralement l'effort de traction N
avec un allongement unitaire maximal de 10/1 000.
Le diagramme de calcul os = g(es, fed) donne pour les aciers : 3. VÉRIFICATION DES CONTRAINTES
3.1. DONNÉES

A=(m-p)/'7/ =section utile d'aciers,


D'où la section d'armatures :
m=nombre total de barres,
p=nombre de coupures par longueur
de scellement droit,
B=section de béton,
II faut en outre Au > A^,, (voir paragraphe 5). N u =effort de traction à l'E.L.U.,
de traction à l'E.L.S..

Avant tout calcul, il faut s'assurer que A > Amin (voir paragraphe 5).
2.3. CAS OÙ LA FISSURATION EST PRÉJUDICIABLE OU TRÈS PRÉJUDICIABLE
Dans le cas où les aciers sont de la classe Fe E 500, le dimensionnement se fait à l'E.L.S.
(le calcul à l'E.L.U. est inutile). 3.2. VÉRIFICATION
>'/j^H
Sans objet si la fissuration est peu préjudiciable.
2.3.1. Contraintes limites des aciers tendus
AuxE.L.S. : o s = — < os
Fissuration préjudiciable: cas des pièces exposées aux intempéries ou à des condensations :
limitation de la contrainte des aciers tendus.

• ronds lisses : os = ^r
3 fe 4. DÉTERMINATION DU COFFRAGE
fô,5f La section A d'aciers tendus est déterminée comme indiqué au paragraphe 2.
• barres HA : o~ = Max <
[ La section B de béton est obtenue en satisfaisant :
1) la condition de non-fragilité (cf. paragraphe 5),
Fissuration très préjudiciable : cas des pièces placées en milieu agressif ou des éléments 2) le bon enrobage des aciers,
devant assurer une étanchéité : limitation de la contrainte des aciers tendus. 3) les conditions de jonction par recouvrement des barres réalisant la section A d'aciers.

• ronds lisses : a = 0,8 —


3 ef
s
CONDITION DE NON-FRAGILITÉ
• barres HA : o = Max < La sollicitation fissurant le béton ne doit pas entraîner le dépassement de la limite d'élasti-
Clte
f e dans les aciers :
Bf
t28
m.Vfe h nn
X. L* m.À.fg
B H

*t
6. ARMATURES TRANSVERSALES

6.1. EN ZONE DE RECOUVREMENT i

6.1.1. Contrainte limite d'adhérence Du fait de la transmission à 45°, l'effort transversal et l'effort longitudinal sont égaux, il
faut donc que la somme des sections ZA, rencontrées sur la longueur ls soit telle que :
Voir paragraphe 3.2. chapitre 3 « ASSOCIATION ACIER-BÉTON ».
Z(At.fet) = m.A.fe
: ronds lisses,
7su=°'6-f-ftj avec:
: barres HA courantes.

6.1.2. Longueur de scellement droit


Voir paragraphe 3.4. chapitre 3 « ASSOCIATION ACIER-BÉTON ».
m.À.
f
Or sur la longueur /s, on a : ; ,

6.1.3. Armatures transversales


St
On admet que la transmission des efforts d'une barre à l'autre s'effectue par compression des
« bielles » de béton découpées par des fissures inclinées à 45° sur la direction des barres. D'où, pour m barres de même diamètre en recouvrement de part et d'autre d'un même plan :
A
tI / f _
s et
s ~

.-V5' t- /'=*.A

Cette transmission n'est donc effective que sur la longueur : /s = /,.- c


Pour des barres rectilignes : Par conséquent :

l r =l s +c si c > 5 .<J>

lr-ls si c < 5 .<

Considérons m barres de même diamètre se recouvrant avec m autres barres de part Les armatures transversales ainsi déterminées doivent être distribuées sur toute la longueur
d'autre d'un même plan P. ' 'r(et non ls seulement ; nous n'avons /r = /s que si c < 5O).
6.2. EN ZONE COURANTE 2 SOLLICITATIONS
s La fissuration étant préjudiciable, les calculs sont conduits à l'E.L.S.
t* a
N s e r =N G +N Q N ser =100 + 40=140kN N ser =0,140MN
a = plus petite dimension transversale de la pièce.

3. CONDITION DE NON-FRAGILITÉ
II. EXERCICE : TIRANT - FISSURATION PREJUDICIABLE A . f e > B . f,128 A > 2 0 . 20 —=1,68 cm2
500

— ÉNONCÉ — A > 1,68 cm

•Sollicitations de traction:
N G =100kN
4. ARMATURES LONGITUDINALES
20 cm HQ=40kH
•Fissuration préjudiciable. 4.1. ÉTAT-LIMITE DE SERVICE
•Matériaux: Ns 0,140 4 2
-Béton: f c 2 8 = 2 5 M P a , '6 m
20 cm
-Aciers: Fe E 500 HA.
A , = 5 , 6 0 cm2
• On se propose :
1) de déterminer les armatures longitudinales,
4.2. RETENU
2) de calculer les armatures transversales.
Résistance : A = 5,60 cm2
Non-fragilité : A>A m i n 5,60 cm2 > 1,68 cm2 O.K.

fissuration I => 4 $14 HA


— CORRIGE — Conclusion : <ï> > 6 mm
préjudiciable j A = 4 1,54 = 6,16 cm2

1. CARACTÉRISTIQUES DES MATÉRIAUX

1.1. BETON 5. ARMATURES TRANSVERSALES


fcg = 0,6 + 0,06.fc28 (MPa) f,28 = 0,6 + 0,06 . 25 = 2,10 MPa s
-l. ZONE DE RECOUVREMENTS

1.2. ACIERS

fissuration _M °'5 fe -~ M X
/ °'5 ' 50° = 25° MPa
K
préjudiciable (MPa) \ 1 10 ^1,6.2,10 = 202 MPa
=> ô" = 250 MPa ^
Sur lr = /s, on va coudre le plan I-I. * ;

a) Longueur de recouvrement
tsu = 0,6.V|/s2.ft28 TSU = 0,6 . 1,52. 2,1 = 2,84 MPa
CHAPITRE 5
1 : ronds lisses.
1,5 : barres HA.

O COMPRESSION SIMPLE

b) Armatures transversales
A
Pour un brin <D 8 HA : A, = 0,50 cm
I. RAPPELS DE COURS
At 1 , 7 t . 1,4.2,84 1 1. HYPOTHESES
cm /cm
st 500 40,03 On considère conventionnellement comme soumis à une « COMPRESSION CENTREE »
tout poteau sollicité :
s t = 40,03. A, 1) par un effort normal de compression N,
d'où :
s, = 40,03. 0,5 =20 cm 2) par des moments n'intervenant pas dans les calculs de stabilité et de résistance des élé-
ments qui lui sont liés lorsque les excentricités sont faibles (point d'application de l'effort
cadres (B 8 HA : s, = 20 cm
normal à l'intérieur d'une zone déduite du noyau central par une homothétie de rapport 1/2).
Dans un poteau sollicité en « compression centrée » le centre de gravité du béton et celui des
armatures sont confondus.
5.2. ZONE COURANTE
s.= a cadres O 8 HA : st = 20 cm
2. ÉLANCEMENT
2.1. LONGUEURS DE FLAMBEMENT lf
6. SCHÉMA DE FERRAILLAGE

1*14 HA - E1ETATIOH - 14>14HA


62 cm ,, 62 o
-Jf- cadres <î> 8 HA st = 20 c»
\ ^/ 7^ Vl-^14 H*

) . •>!/ f-4 si/


1 V
. X, s -71 4> 14 HA
\ jx ' il, '
)S 1 ù
\ '77777 •77777-
\24>14 HA cadres 4>8 HA s t -20cm
cadres4> 3 HA s . = 20 cm ^~J
cadres <t> 8 HA s^-2 ) C K = 2.1n
encas -
trement
dans la
fondation;
sinon ln
2.2. ÉLANCEMENT
COUPE À A
2.2.1. Cas général
V

avec :
0

1= - = rayon de giration de la section transversale


r>
I = moment d'inertie de la section transversale (béton seul) dans le plan de flambement, =barre prise en compte
B = aire de la section transversale.
4)=barre non prise en compte
Le plan de flambement mentionné plus loin est celui pour lequel À = ^max-
Si A, > 35, seuls sont à prendre en compte les aciers augmentant le plus efficacement la rigi-
2.2.2. Cas particuliers dité dans le plan de flambement (pochées en noir sur la figure ci-dessous).
a) Section rectangulaire
Plan de flambement
II faut normalement envisager les deux possibilités : flambement dans le plan parallèle au
petit côté et flambement dans le plan parallèle au grand côté. En désignant par /fa et /^ les • 0 •

longueurs de flambement correspondant aux liaisons d'extrémité dans les sens a (parallèle
à la dimension a) et b (parallèle à la dimension b), on retiendra : 0 0 a

• o •
J B=ba ; X
* W> bll, l.a
.S&L
12
• B=ba ; ! = -£=>
V12
3.2. FORCE PORTANTE
b) Section circulaire
À l'état-limite ultime, le raccourcissement du béton sous compression centrée est limité à
2/1 000. Le diagramme des déformations correspond à la verticale du pivot C (voir para-
I=~ 4.1* graphes 3.3.3. et 4.3. chapitre 2 « BÉTON ARMÉ - GÉNÉRALITÉS »), d'où :
64
y fi j. j. uiiy cjiitîii L I^dLJL
B=-
(B)'v
X
y f
bu
O i
/—s se 2
^^^
XXJ1 f

3. ARMATURES LONGITUDINALES ^ï^l'vl f O^^•O&


0
• 9 /
\—ifj5*
3.1. INTRODUCTION - HYPOTHÈSES
0 2îi.
Toute barre longitudinale de diamètre ^ non maintenue par des armatures transversales
telles que s,< 15.O, n'est pas prise en compte dans les calculs de résistance. Section Déf ormat ions Contraintes
L'effort normal limite théorique est : Les aciers doivent équilibrer :
N u iim,th=B.f bu -"- rt
-"sc2 B •£bu
k'|3-Nu-Nb 0,9
L'effort normal résistant est obtenu par correction de la formule théorique avec :
- Br = section réduite de béton pour tenir compte de la sensibilité aux défauts d'exécution 0,85 0,85
notamment pour les poteaux de faible section transversale,
- 07(0,9.0,85) = facteur majorateur de la part de l'effort limite théorique relative au béton
pour tenir compte de la maturité de ce dernier à l'âge de sa mise en charge, D'où leur section :
- a = facteur réducteur affectant Nulim th qui tient compte des effets du second ordre q ue
l'on a négligés,
- °sc2 = 4d - fe/Ys Par simplification de calcul.
3.3.2. Sections extrêmes
D'où la condition à respecter : B = aire de la section de béton.
B
r - f c 2 8 . . fe On doit vérifier :
A.
0,9. v À
min 1 A <.
2
En réintroduisant £ = 0,85 avec 9=1 dans le cas des poteaux et f^, cette formule s'écrit : L4cm /m de périmètre
y
Yh À min =Max.
'0,2 B
100
u
bu +0,85.À.fed

max
avec :
Br = section réduite obtenue en retirant 1 cm d'épaisseur de béton sur toute la périphérie du Si A > Amax (en dehors des zones de recouvrement), il faut augmenter le coffrage.
poteau,
3.3.3. Dispositions constructives
1+0,2.— siA,<50 Sur chaque face, on doit vérifier :
0,85 35 i
a
0,85.
1500
si 50 < A, < 70
c!Min<
< 40cni
1
< a+lOcm
1,10 si plus de la moitié des charges est appliquée à j < 90 jours,
1,20 et } si la majeure partie des charges est
±-*-+ a=plus petite dimension
t ransversa1e
fc2g à remplacer par f cj j appliquée avant 28 jours,
1 dans les autres cas. 4- ARMATURES TRANSVERSALES
Les armatures transversales doivent maintenir :
1) toutes les barres prises en compte dans les calculs de résistance,
3.3. ARMATURES LONGITUDINALES 2) les barres de diamètre <I> > 20 mm, même celles non prises en compte.
3.3.1. Armatures calculées 4
-l- DIAMÈTRE
Le béton équilibre :
B r .f b u
0,9
4.2. EN ZONE COURANTE [. EXERCICE N° 1 : POTEAU - ARMATURES MINIMALES
C'est-à-dire hors recouvrements : —

1min
< — pour À_>Â m i n — ÉNONCÉ —
a+lOcm <— a=plus petite dimension transversale
40cm dans le plan de flambement
COUPE A À
^20
cm

r
4.3. EN ZONE DE RECOUVREMENT în.-'vtV.-xO
lQ=2,50m 20 cm
4.3.1. Longueur de recouvrement

<— cas courants, 60 cm


f 0,6.1S
lr= , <— pièces soumises à des chocs.
' 1s
• Sollicitations : Nu = 1 200 kN de durée > 24 heures.
• Moins de la moitié des charges agit avant 90 jours.
4.3.2. Armatures transversales
Dans les zones où il y a plus de la moitié des barres en recouvrement : • Matériaux :
• béton : fc28 = 25 MPa,
• aciers : Fe E 500 HA.
> 3 nappes au moins sur • Longueur de flambement : lf = 10 = 2,50 m.
• Enrobage des armatures : 3 cm.
Dans la pratique, on assure un léger dépassement (2<|> environ) des extrémités des barres • On se propose :
arrêtées par rapport aux nappes extrêmes. 1) de déterminer les armatures longitudinales,
Remarque : si lr est trop grand (ce qui est le cas lorsque /r = /s et non 0,6/s), on peut avoir un 2) de déterminer les armatures transversales.
espacement s't > s, courant, ce qui n'est pas acceptable. À ce moment là, prévoir
4 nappes et non 3 sur lr

5. COFFRAGE ! — CORRIGE —
La formule de l'effort normal ultime limite donne :
_ k
'P'Nu i 1. CARACTÉRISTIQUES DES MATÉRIAUX
x
bu
1-1. BÉTON

On peut adopter par exemple : A/Br = 1 ^28


£=0,85. '•ni 1.1,5

— f
bu [ 1 2
ed - - ACIERS
0,9 100
— = 435MPa
Remarque : on peut chercher à atteindre À = 35 pour que toutes les armatures participent à fed=-
1,15
la résistance. Dans ce cas : (3 - 1,20. Ys
4.2. EN ZONE COURANTE EXERCICE N° 1 : POTEAU - ARMATURES MINIMALES
C'est-à-dire hors recouvrements :

150, .
1min — ÉNONCÉ —
a+lOcm < — a=plus petite dimension transversale
40cm dans le plan de flambement
COUPE À À
cm

r
4.3. EN ZONE DE RECOUVREMENT
I0=2,50m 20 c»n
4.3.1. Longueur de recouvrement

JO,6.1S <— cas courants. 60 cm


lr= . <— pièces soumises à des chocs.
[ 1s
• Sollicitations : Nu = 1 200 kN de durée > 24 heures.
• Moins de la moitié des charges agit avant 90 jours.
4.3.2. Armatures transversales
Dans les zones où il y a plus de la moitié des barres en recouvrement : • Matériaux :
• béton : fc28 = 25 MPa,
• aciers : Fe E 500 HA.
> 3 nappes au moins sur l r • Longueur de flambement : lf = 10 = 2,50 m.
• Enrobage des armatures : 3 cm.
Dans la pratique, on assure un léger dépassement (2<|) environ) des extrémités des barres • On se propose :
arrêtées par rapport aux nappes extrêmes. 1) de déterminer les armatures longitudinales,
Remarque : si /r est trop grand (ce qui est le cas lorsque 1T - ls et non 0,6/s), on peut avoir un 2) de déterminer les armatures transversales.
espacement s't > s, courant, ce qui n'est pas acceptable. À ce moment là, prévoir
4 nappes et non 3 sur /r.

5. COFFRAGE — CORRIGE —
La formule de l'effort normal ultime limite donne :
k.p.Nu 1. CARACTÉRISTIQUES DES MATÉRIAUX
B >
bu
1-1. BÉTON
On peut adopter par exemple : A/Br = 1 f ~ f
bu - 0,85 . = 14,2 MPa
bu = °'85 •

l 2
- - ACIERS
0,9 100
e
Remarque : on peut chercher à atteindre X. = 35 pour que toutes les armatures participent à
Ys 1,15
la résistance. Dans ce cas : (3 = 1,20.
2. ARMATURES LONGITUDINALES A RMATURES TRANSVERSALES EN ZONE COURANTE

2.1. SECTION CALCULÉE CHOIX DES ARMATURES TRANSVERSALES


Élancement pour une section rectangulaire : Armature minimale => on peut se contenter d'un cadre général :
, If fÏ2
= 43,30
20
Coefficient P :

X<50=>P=1+0,2

Le béton équilibre :
-12 = 4 mm < <ï>t < 12 mm
B (0,60 - 0,02) (0,20 - 0,02) 14,2
N
Nb- ^
~ 0,9 0,9 => 1 cadre 4> 6 HA
N b =l,65MN Pour 3 cm d'enrobage :

Les aciers doivent équilibrer : 3 + 0,6 + — = 4,2 cm


2
k.p.Nu-Nb k = 1 car moins de la moitié des charges est
N =- 60 - 2 . 4,2
0,85 appliquée avant 90 jours, =» c = - - = 25,8 cm
2
N = = - 0,09 MN c ' = 20-2.4,2 =11,6 cm

d'où: (40i i cm c = 25,8 cm (40 cm


c et c < Mm < 30 cm = Mm
Ns < 0 => Le béton est surabondant ; il suffit (a + 10 cm c' = ll,6cm \20+10cm
de prévoir la section minimale.

3.2. ESPACEMENT
2.2. ARMATURES MINIMALES

{
sans objet car A =
u = 2(a + b) = périmètre (m) u = 2(0,60 + 0,20) = 1,60 m
s t < Min ( 40cm 40cm
B = a.b = aire béton (cm2) B = 60 . 20 = 1 200 cm2 20 +10 = 30 cm
/ 2/
+ 10cm
14 cm / m => cadres <S> 6 HA s, = 30 cm
U. 1,60 = 6,40 cm2 g
depérimètre / 1 ^rvn
Amin --Max'
A Max
\ . = Max o,2 0 = 2,40 cm
0,2-?- \ 100
100 4
ARMATURES TRANSVERSALES EN ZONE DE RECOUVREMENT
2
A = A min =6,40cm On arrête tous les aciers longitudinaux dans la même section.
2
soit : 6 O 12 HA : A = 6 . 1,13 = 6,78 cm Longueur de recouvrement :
TJ
i barres HA Fe E500 => /s = 44 <ï> <I> 12 HA : /s = 44 . 1,2 = 53 cm
6,78 cm2 < 60 cm 2 = 5 O.K.
100 aciers comprimés => /r = 0,6 /s lr = 0,6 . 53 = 31,8 cm
Nappes sur recouvrements : • On demande :
1) de vérifier la section minimale d'armatures,
2) de calculer la force portante limite du poteau,
3) de déterminer les armatures transversales.
, 31,8-2.2.1,2
• 3 nappes au moins 3 Cadres <£> 6 HA s,- —^— -=13,5 «13 cm

soit s't = 13 cm < st en zone courante.


— CORRIGÉ —

1. CARACTÉRISTIQUES DES MATÉRIAUX


5. SCHÉMA DE FERRAILLAGE
1.1. BÉTON
'c28 25
£'bu= 0 , 8 5 . £=0,85. = 14,2 MPa
COUPE AA - 1.1,5
2<1>12 HA
2 * 12 HA x 60cm x

2 <i>12 HA cadre <1> 6 HA 20 I

1.2. ACIERS
6 <î> 12 HA CAfl
cadres § 6 HA - - = 435 MPa
s , = 3 0 cm
1,15

3 cadres <j> 6 HA
,13cm 31cm 12. SECTION MINIMALE D'ARMATURES
"l3cm u = 2(a + b) = périmètre (m) u = 2.2.0,30 = 1,20 m
c, t 12 HA 2 5 cm B = a.b = aire béton (cm2) B = 30.30 = 900 cm?

4cm /m 1 4 . 1,20 = 4,80 cm


de périmètre
B
0,2
100
III. EXERCICE N° 2 : FORCE PORTANTE D'UN POTEAU
=> A = 4 . 2,01 = 8,04 cm2 > Amin = 4,80 cm2
— ENONCE —
B C 900 2
A >< Amax = 5 A ma x = 5 — = 45 cm
4 <£»16 HA Toô
• Matériaux :
• béton : fc28 = 25 MPa, => A = 8,04 cm2 < Amax = 45,00 cm2 O.K.
• aciers : Fe E 500 HA.
• Longueur de flambement : lf = 2,80 m
30 cm 3- FORCE PORTANTE
• Moins de la moitié des charges appliquées
Le béton équilibre : B r =(a-2cm)(b-2cm)
avant 90 jours.
• Charges de durée d'application supérieure à
30 cm 24 heures.
Les aciers équilibrent : ARMATURES TRANSVERSALES EN ZONE DE RECOUVREMENT
_ k.p.Nu-Nb
• î ~ On arrête tous les aciers longitudinaux dans la même section
0.85
D'où la force portante : Longueur de recouvrement :
section | . _ /f "(\2 barres HA Fe E 500 => /s = 44 O /s = 44 . 1,6 = 70 cm
i —r Ai ^ —
rectangulaire | a aciers comprimés => /r = 0,6 /s /r = 0,6 . 70 = 42 cm
30
Nappes sur recouvrements :
32,33
A,<50 p= 1+0,2 = 1,171
35

k = 1 car moins de la moitié des charges est 42-2.2.1,6


appliquée avant 90 jours, 3 nappes au moins 3 CadrCS <ï> 6 HA ' =17,8 cm
sur lr-44

k.p.Nu = Nb + 0,85A.fed 1,237+0,85.8,04.10 4


.435 soit < s, en zone courante.
N =
1.1,171
>Nu=1310kN

IV. EXERCICE N° 3 : POTEAU -


4. ARMATURES TRANSVERSALES EN ZONE COURANTE GRANDE DIMENSION IMPOSÉE
4.1. CHOIX DES ARMATURES TRANSVERSALES
— ÉNONCÉ — ;
5T ~* 11,00m "' : ' • > -
1 cadre 30 cm ^ t

Ùf70)) 1 , 4 0 m
.• • • Actions sous plancher niveau 1 1,00 .ni :*
- permanentes : NG = 2 355 kN
30 cm - variables : NQ = 534 kN :
1 cadre pour tenir les 4 barres : (b) - plus de la moitié des charges appliquée
avant 90 jours.
> t > - 16 = 5,3 mm 5, 40m «Matériaux : - i
t = 6 mm •& - béton :fc28 = 25 MPa,
> < 12 mm
ÇjDT ' 0 } - aciers : Fe E 500 HA,
- enrobage des armatures = 3 cm.
4.2. ESPACEMENT

/min
s, < M i n / 4 0 c m
1 a+ 10cm
si A > A .
{ 15. 1,6 = 24cm carA>A m i n
40cm
30+10 = 40 cm
- s.

• On se propose :
1) de dimensionner le poteau,
=> cadres <I> 6 HA s, = 24 cm 2) de calculer les armatures longitudinales et transversales.
— CORRIGÉ — Sollicitation agissante corrigée : î *'!> " " * '^m
;.-.; k P Nu • ; "l- k = 1.10 car plus de la moitié des charges est
i'.: '•''• appliquée avant 90 jours.
1. CARACTÉRISTIQUES DES MATÉRIAUX ' • •• •• ; : • ' k . p . Nu =1,10. 1,125. 3,98 = 4,93 MN
1.1. BÉTON Conclusion
i
Nb x k . p . Nu Nb = 7,30 MN > 4,93 MN = k . p . Nu
c28
f,=0,85.
'bu bu =3 b = est la grande dimension du poteau.
,,- ov i.l.
3. DIMENSIONNEMENT DANS L'HYPOTHÈSE OÙ b = 70 cm > a >
1.2. ACIERS • '•;••' •'•«
Équation donnant a : ^
fed=- C-S-Bi
Ys x=-

2. SOLLICITATION À L' ÉTAT-LIMITE ULTIME


N u = 1,35 . N 0 + 1,5 . NQ Nu = 1,35 . 2 355 + 1,5 . 534 B. ^°' M ' 9 L= 0.2248. P ^
Nu = 3 980,25 kN = 3,98 MN 435
-0,85
"!+"'85^ 0,9 Tôo
soit avec : Br = (a - 0,02)(b - 0,02) m2 :
3. COFFRAGE 0,2248 . p
+ 0,02 = 0,33 . P + 0,02
a +0 2 ' 0,70 - 0,02
3.1. DIMENSION IMPOSÉE =b^Ô2 '°
Épaisseur de la poutre du plancher b = 0,70 m
L,V i^- 'f'f d'où le tableau de calcul par approxima-
En partant de A = 35, nous avons a = = -rp-,
3.2. INTRODUCTION
Si l'on adoptait un poteau carré de 0,70 m de côté, la charge qu'il pourrait supporter, sans lions successives (mais voir remarque ci-après) :
armatures, serait :

N b = a68^ = 7,,OMN a (m)


. 5,60 /Ï2"
a
P=l+0,2
,35j -î
a = 0,33 . p + 0,02

Longueur de flambement : 0,56 34,64 ,196 0,415


0,415 46,75 ,357 0,468
en supposant le poteau plus raide que les poutres du plancher :
0,468 41,45 ,281 0,443
k=lo l{= 11,00 -5,40 = 5,60 m 0,443 43,79 ,313 0,453
Élancement : ,299 0,449
0,453 42,82
section | 0,449 43,20 ,305 0,451
560/12
À=- A- 7Q -27,7
carrée J
Coefficient P : Retenu :

A<50=>p=l+0,2 H..*«(^)°-M
Remarque : le dimensionnement que nous venons d'effectuer repose sur la formule du § « 4 3. SECTIONS EXTRÊMES H ,,.
des rappels de cours établie pour un pourcentage d'armatures A/Br = 1 %. En adoptant u 2
4 cm / m
pourcentage d'armatures plus faible, on aboutit à une section de béton plus grande t . 2 (0,70 + 0,45) = 9,2 cm
meilleure solution est celle conduisant au coût minimal de l'élément.

4. ARMATURES LONGITUDINALES
A -S--
Î de périmètre
022 —
°' 100

A max =
100
= 157,5 cm
100
4.1. EFFORT NORMAL ULTIME
A ^ A < Am Arain = 9,20 cm2 < A = 30,71 cm2 < An
Charges sur plancher niveau 11,00 m : = 3 980,25 kN = 157,5 cm2
Poids propre poteau : = 44,65 kN
1,35(25 kN/m3. 0,70 . 0,45 . 4,20) 4.4. RETENU
4 . 4,91 = 19,64 cm2
Nu = 4 024,90 kN
4 . 3,14 =12,56cm 2
• Nu = 4,02 MN

30,7 I c m 2 < A = 32,20 cm*


4.2. SECTION RÉSISTANTE
Élancement :

section \ ltfÎ2 560 /Ï2~ 5. ARMATURES TRANSVERSALES


!=>A, = - A, = r^—=43,11
rectangulaire | a 45
5.1. CHOIX DES ARMATURES TRANSVERSALES
Coefficient (3 :
K > 35 => on ne prend en compte que les aciers longitudinaux augmentant le plus efficace-
43,11 ment la rigidité dans le plan de flambement, donc toutes les armatures puisqu'il n'y a pas
= 1+0,2 P= 1+0,2 = 1,303=1,30
35 35 de barres intermédiaires sur les petits côtés :

Le béton équilibre :

NK = -^
(0,70 - 0,02) (0,45 - 0,02). 14,2 g «J '

0,9 0,9 c' a = 4 5 cm

Les aciers équilibrent :


Nb = 4,613 MN
• • • •

k.p.Nu-Nb
0,85
k = 1,10 car plus de la moitié des charges est 1° . c L e ,
b = 7 0 c m > l , 1 .a=50cir
appliquée avant 90 jours.
1,10. 1,30.4,02-4,613
Q85 -= 1,336 MN
= 10 mm
D'où leur section : è
Y < 12 mm
<12mm t~
N, 1,336 4
A= A = —-— 10 =30,71 cm 2
'ed 435 [40cm (40cm
c et c < Mm < cetc'<40cm = Mm
1 a+ 10cm
•3J Suivant b pour 3 cm d'enrobage avec SCHÉMA DE FERRAILLAGE
V 2 <|> 25 + 2 <)> 20 :
5,62
>2,5^ t =2,5 70 - 2 . 5,62 - KLHVA11UN -
5,62 cm = 19,6 cm -f •-LStî^

f ] -flO cm
'\
0,88
• -f
c- 19 cm < 40 cm
Ljn~"2~--2~J-2~' I
Suivant a pour 3 cm d'enrobage avec 2 <f> 25 : X

.-JS*
[3,0-0,5-1,25]^- ^'
3.1,0 5,62 cm => c' = 45 - 2 . 5,62 = 33,8 cm ^
2 cadres <^10 HA
c' = 33 cm < 40 cm 2 </>25 HA tous les 30 cm
3 cm

5.2. ESPACEMENT EN ZONE COURANTE 2 . 2 ^ 2 0 HÀ


2 ^ > 2 5 HA
15. è,
T , si A > A .
/mm | 15 . 2 = 30 cm 5,60 m
st<Min{40cm s t < Min / 4 0 c m
a + 10cm 145 + 10 = 55 cm
•*
4,5 ' r13 '
cadre ()) 10 HA s t =30cm t f\
3 . 2 cadres </>10 HA 4 * 22
53 66 cm
5.3. ZONES DE RECOUVREMENT cm
22
On arrête tous les aciers longitudinaux dans la même section 2 . 2 £ 20 HA
~--s Su^" ls- -i •* "1
4,5 ' 10 cm 1
Longueurs de recouvrement : ^ ~~^..
/

barres HA Fe E 500 => /s = 44 <|> <|> 25 HA: /s = 44.2,5= 110cm 1 j


1 '^A. F
1
< l > 2 0 H A : / s = 4 4 . 2 , 0 = 88cm
aciers 0 25 HA : /r = 0,6 . 110 = 66 cm
=> / r = 0,6 . / s
comprimés (|)20HA: / r = 0,6. 88 = 53 cm
COUPE TRANSVERSALE -
Nappés sur recouvrements : 4 <fr 20 HA
recouvrement des <|> 20 : HA

:
V V V V
3(2cadres<)>10HA):s' t = - ' ' = 22,5 cm
o
d Ç3 c1

a=45cm
soit : s, en zone courante
2 cadres </>10 HÀ
r
> 3 nappes => recouvrement des <|> 25 : » p O, •

I sur l r -4^i 4 (<t> 25) > /r (<)) 20) => On conserve le même espaj b=70cm
cément que pour les <|) 20 :
soit : s' t =22cm
CHAPITRE 6

FLEXION SIMPLE

I. RAPPELS DE COURS
1. INTRODUCTION
Une poutre à plan moyen est sollicitée en FLEXION PLANE SIMPLE lorsque l'ensemble
des forces ou couples appliqués à gauche d'une section droite S est réductible, au centre de
gravité G de E, à :
- un couple M d'axe perpendiculaire au plan moyen (ou MOMENT FLÉCHISSANT),
- une force V située dans le plan de I, et dans le plan moyen (ou EFFORT TRANCHANT).
•V

(£)
Les effets du moment fléchissant M et ceux de l'effort tranchant V sont étudiés séparé-
ment. Le présent chapitre est consacré à l'étude des effets du moment fléchissant M. Pour
l'étude de l'effort tranchant V, se reporter au chapitre 7 « EFFORT TRANCHANT ».

2
- SECTION RECTANGULAIRE - FISSURATION PEU PRÉJUDICIABLE
2
-l- SECTION SANS ACIERS COMPRIMÉS
*•!•!. Dimensionnement à l'E.L.U.
On démontre que lorsque le pivot est A ou B (cf. paragraphes 3.3.3 et 4.3. chapitre 2
« BÉTON ARMÉ - GÉNÉRALITÉS »), le diagramme de contraintes parabole-rectangle est équi-
pent à un diagramme de contraintes rectangulaire :
- de hauteur 0,8.yu, En pratique, à condition que (ibu soit au plus égal à la valeur limite (ilu définie au para-
- de largeur f bu . graphe 2.1.3. ci-après, on peut retenir :
bu
f H'iMy,
--ad O.Sy

avec : z b = d [l - 0,6. jij si ^ < 0,275 (cf. § 2.3.1.) ou


sinon.

déformations diagrammes contraintes forces


21.2. Dimensionnement à FE.L.S. par compression du béton ;
parabole ^ rectan _
rectangle^ gulaire Hypothèses : -, . , -^ A
Équations d'équilibre : La distribution des contraintes dans la zone comprimée est triangulaire. La contrainte
Fbc = 0,8.b0.yu.fbu maximale de compression du béton est limitée à : I
z b =(d-0,4.y u )
Mu = Fbc.zb =* Mu = 0,8.b0.yu.fbu(d - 0,4.yu)
E
b £ bc = a bc
M. Yu
En posant : et OL--T V,
1 bc
N n = 15
d
M,,
on obtient : =0,8.a(l-0,4.a) et Au =
bu "ser

et par résolution de cette équation du deuxième degré en a :


a =1,25 ( 1 - ^ / 1 - 2 . ^ '
Méthode de calcul : Déformations Contraintes Forces
0=E s
Mu _y^ S b-
J-*u,, ~~ -i Ct OC —,
Équations d'équilibre :

ot=l,25 1 - . / 1 - 2 . U , F b c = - . b 0 . yi .o bc
2
a < 0,259 => Pivot A =* es = 10/1 000
a > 0,259 => Pivot B => ebc = 3,5/1 000
1-a
=^ £ s- e bc--^-
M s e r = F b c - Zbl = - • - CTbc d- —
3
Connaissant Mser, on pourrait tirer y, de cette équation, ce qui permettrait de calculer :
d-yi
d(l-0,4.a) O s = 15 . <Tbc .
yi
=> A u =
Mser Ainsi, lorsque iibu < |^,u, on est assuré que :
puis Aser =
1) la contrainte limite de compression du béton en service (0,6 fc28) n'est pas atteinte,
Mais en pratique, la considération du « moment limite ultime » rend inutile le calcul de 2) la contrainte des aciers tendus est égale à la résistance de calcul (fed).
Aser, comme on va le voir ci-après. La valeur numérique du moment réduit limite (i/u = M7u/b0.d2 f bu dépend des paramètres f e ,
2.1.3. Notion de moment limite - et 0y et ne résulte pas d'un calcul simple. Il existe des tables donnant les valeurs pré-
0
En principe, il faudrait retenir : A cises de n,/u. On dispose également de formules approchées (cf. paragraphe 2.3.2.).

TABLEAU DES MOMENTS REDUITS l


Mais, en pratique, les calculs montrent que l'on a Au > Aser tant que le moment agissant
ultime reste inférieur à une certaine limite Mlu (soit (ilu en valeur réduite), obtenue pour •=^fc28(MPa) 6 0,85 0,90 1,00
Au = Aser et qui dépend de : ^^"^-^. Béton
Aciers ^-*. '
y 20 25 30 20 25 30 20 25 30
1,35 2763 2960 3106 2940 3149 3304 3303 3538 3710
Fe E 215 1,40 2909 3110 3259 3097 3311 3468 3483 3723 3899
1,45 3057 3262 3413 3256 3474 3634 3666 3912 4091
Mser 1,50 3207 3416 3569 3417 3640 3802 3854 4106 4288
- 0 = facteur de durée d'application des charges. 1,35 2139 2372 2557 2275 2524 2721 2554 2835 3056
La valeur numérique de n;u est elle-même bornée à la valeur [isl pour laquelle l'allonge- Fe E 400 1,40 2265 2506 2697 2410 2668 2871 2708 2999 3229
ment de l'acier tendu atteint (dans le cas du diagramme bilinéaire de l'acier visé par les 1,45 2393 2643 2839 2548 2815 3024 2865 3168 3404
Règles BAEL) esl - fed/Es, car pour es < esl, on aurait os < fed et l'acier tendu serait mal utili- 1,50 2523 2782 2984 2688 2964 3180 3025 3340 3584
sé à l'E.L.U. Pour obtenir cette borne, il suffit de calculer : \isl = 0,8as/ ( 1 - 0,4as,), avec : 1,35 1903 2139 2330 2024 2275 2479 2270 2554 2784
re t bUU 1,40 2265 2463 2148 2410 2621 2412 2708 2947
EV 2019
• hc 3,5 /1 000 TS 500 1,45 2138 2393 2598 2275 2548 2767 2556 2865 3113
3,571000+ f e d /E 1,50 2258 2523 2735 2404 2688 2914 2704 3025 3283
'bc

TABLEAU DES MOMENTS REDUITS 10

0,259.d \fc28(MPa) 6 0,85 0,90 1,00


^^^Béton
Aciers ^^^^
y 40 50 60 40 50 60 40 50 60
1,35 3307 3439 3531 3517 3655 3752 3946 4098 4204
Fe E 215 1,40 3462 3595 3687 3683 3822 3919 4137 4290
1,45
1,50
3619
3777
3752
3910
3844
4002
3851
4021
3991
4161
4087
4258
jjijiii nenaiii mm
10 X.
1,35 2829 3020 3160 3010 3213 3361 3382 3608 3774
Fe E 400 1.40 2977 3171 3313 3169 3375 3526 3564 3795
1,45 3126 3324 3469 3329 3539 3692 3749 l!ii
1,50 3277 3479 3625 3492 3706 3861 1111
ACIERS <*sl ^sl
1,35 2620 2829 2986 2788 3010 3134 3132 3382 3569
Fe E 500
ce qui conduit aux valeurs suivantes : Fe E 215 0,789 0,4321 1,40 2762 2977 3137 2940 3169
3329
3339
3503
3307 3564
3485
iiinii
TL 500 1,45 2906 3125 3289 3095
Fe E 400 0,668 0,3916 1,50 3053 3277 3444 3253 3492 3669 1 111
•;•••>•
Illl
:;:[*!*;;H!h
Fe E 500 0,617 0,3717
Les valeurs grisées correspondent à (j,/u = iis/.
2.1.4. Conclusion . 2.1. Hypothèses .. î . ••; • • VMI- "fwu::*
Si |ibu < H/u on a A = Au calculé à l'état-limite ultime comme indiqué au paragraphe 2.1.] La section est considérée comme résultant de la superposition de deux sections fictives ®
avec : as = fed, le calcul de es étant alors inutile. et © :
d'=5'.d
- ou changer les dimensions de la section, À'
- ou bien augmenter la résistance du béton lorsque c'est possible,
- ou enfin prévoir des aciers comprimés calculés suivant les indications du paragraphe 2.2 d d-d1
ci-après.
À
On peut retenir en première approximation, pour fc28 = 25 MPa, et en remarquant que
pour f c28 et y donnés |J,,U est sensiblement proportionnel à 0 : , bo • ' S 1 .'

Fe E 400 ^ 0 , 3 0 . 0 Section Section(2)


10.'
Fe E 500 ^ = 0 , 2 7 5 . 0
A'.cf scu (d-d') à
et, quel que soit y = Mu/Mser : *u OU 5,
! À 2 .cr su (d-d')
= 0,186=0,8.Q,259.(l-0,4.0,259)</ilu
La section fictive © doit équilibrer Mu2 < 0,4 . MU à l'E.L.U.

Remarques préliminaires importantes :


2.2. SECTION AVEC ACIERS COMPRIMÉS Mfu
1) Lorsqu'à l'E.L.U., Mu = M /u (et donc, à l'E.L.S. Mser = M /ser = —-), la section
Des aciers comprimés ne sont strictement requis que, lorsqu'à l'E.L.U., M u > M lu (ou,
M (u M. A! d'acier tendu nécessaire à l'équilibre de la section (D peut, indifféremment, être
àl'E.L.S. M s e r >M ; s e r = avec y= calculée par l'une ou l'autre des deux formules :
M~

Mais il peut exister, dans la zone comprimée sous l'effet du moment agissant, des aciers capa- A [1]
bles de jouer le rôle d'aciers comprimés : par exemple sur un appui de poutre continue, des ' = Ï^T
W • ed1

ou Mfser
aciers inférieurs équilibrant des moments positifs en travée, mais prolongés jusqu'aux appuis.
A,=- [2]
Z
-COUPE BB- l/- a s,ser
Aciers supérieurs
A
tendus : À
avec :
>•> -..'• z b/ =d [1-0,4 a,] et a, = 1,25 [1-
,1- ua 1-a,
Aciers
Z, ; =d
^" Ct
°s,ser = 15
°bc a,
inférieurs
comprimés : À '
a u pouvant être lui-même obtenu par résolution de l'équation du second degré :
II faut dans ce cas, prendre garde que si la profondeur d'ancrage disponible pour ces aciers,
/a, est inférieure à leur longueur d'ancrage, soit 0,6 /s, la section à introduire dans les cal- a, M / scr ^u
1-
culs doit être réduite dans le rapport /a/0,6 ls (cf. remarque du § 3.4., chapitre « ASSOCIA-
TION ACIER-BÉTON »).
En identifiant [1] et [2], on voit immédiatement que : Quels que soient fe, fc28 et 67, on a toujours oscu = fed lorsque S' < 0,10, ce qui est générale-
Wl,{\ HT!-... ' V me nt le cas.

h\ Dimensionnement à VE.L.S.
[3]
M/ u ,
Compte tenu de la remarque 2 au § 2.2.1, la section A'ser nécessaire doit être telle que :
2) Lorsqu'à l'E.L.U., Mu > M/u (et donc, à l'E.L.S. M ser >M, ser = ), et que la section d>
A'ser • Osc,ser (d - > = Mser ~ M;Ser [5]

d'aciers comprimés n'est pas imposée, la section rectangulaire ®, sans aciers compri- avec CJ scser contrainte des aciers comprimés à l'E.L.S., déterminée par le diagramme

^
més, ne peut équilibrer au plus que M;U (ou, ce qui revient au même, au plus que M;S ) « figé » des contraintes :
et la section A[ d'aciers tendus nécessaire à son équilibre est donnée soit par la rela- 3
bc
tion [1], soit par la relation [2].
u sc,ser
La section d'aciers comprimés est déterminée pour équilibrer l'excédent de moment, et 1« — an
a~=15*Jbc (X
n
donc soit Mu - M,u, soit Mser - M/ser. 1.'

Comme pour la section © la situation est « figée », puisque :


Pour oci;, voir remarque 1 au § 2.2.1.
- à l'E.L.U., a, constant et ebc = 3,5/1 000 conduisent à un diagramme de déformations
invariable,
c) Conclusion
- à l'E.L.S., et]/ constant et la contrainte maximale du béton plafonnée à abc = 0,6 . fc28
conduisent à un diagramme des contraintes invariable, Finalement, la section d'aciers comprimés à retenir est :

dans un cas comme dans l'autre, la contrainte des aciers comprimés est invariable, et la
section A ' nécessaire pour ces aciers est donc proportionnelle à Mu - M/u (ou, ce qui est I A' (d-d')o scu
A' = Max < u = Max
équivalent, à Mser - M;ser). Il en est de même pour la section A2 d'aciers tendus qui lui A
ser set
fait équilibre dans la section fictive @. (d-d')a sC]Ser

2.2.2. Calcul des aciers comprimés dans le cas où ceux-ci ne sont pas imposés
En multipliant haut et bas le second terme de la dernière expression par le coefficient y et
On ignore a priori si la section cherchée résulte d'un calcul à l'E.L.U. ou d'un calcul à a f.
TE.L.S. en posant o = Min < » Min / ' , on évite le double calcul de A'u et A'ser et
Y-
'
a sc,ser
HT. sp.r
1^ Y'' - o sc,ser
s

a) Dimensionnement à l'E.L.U. il ne subsiste plus qu'une valeur unique :


Compte tenu de la remarque 2 ci-avant, la section A'u nécessaire doit être telle que : M
u- M /u [6]
A;,.a s c u (d-d') = M u -M ; u [4] A
~ ( d -d')a sce
avec oscu contrainte des aciers comprimés à l'E.L.U., déterminée par le diagramme de cal-
cul des aciers, à partir de leur raccourcissement escu : que l'on peut retenir comme valeur strictement requise.

6' La valeur approchée donnée en 2.3.3. pour asce évite tout calcul fastidieux de aH puis de

e sc =
"
3,5
1000 Œ
, s ,_
~ d
r^
et,
ï-«W
•2.3. Calcul des aciers tendus
a
' Cas où la section A ' des aciers comprimés n 'est pas imposée
Pour a,, voir remarque 1 au § 2.2.1. La section A' strictement nécessaire est déterminée par la relation [6].
L'équilibre des forces de la section (D exige de prévoir une section d'aciers tendus A2 telle aboutit à la valeur unique :
que :
A
_ M,u j. A '
CT
sce
[7]
- à l'E.L.U. : A2 . fed = A'u . Oscu Z
b/-fed ase
-l-o.,
- à FE.L.S. : A 2 . as,ser = A'ser. a^ avec : osser = 15 obc (pour au, voir remarque La valeur approchée donnée en 2.3.4. pour ase évite d'avoir à calculer y • as „„.
a,
au §2.2.1.). Remarques :
La section d'aciers tendus à retenir, A = Aj + A2, est donc égale à la plus grande des deux 1) L'anomalie consistant à avoir des contraintes différentes (fed et ose) aux dénominateurs
des deux termes donnant A n'est qu'apparente : l'expression [7] a bien été obtenue à
sections Au et Aser déduites des équations d'équilibre des forces :
partir des équations d'équilibre des forces.
A« n .f ef r i = —
z
la .,
+A ' ascu 2) Compte tenu de la relation [3] ci-avant, on peut écrire :
??*-.: V:. i w , . 1
M,,/ser
A c _ r .a = + A' .o

soit respectivement :
Pour des aciers Fe E 500, le rapport — peut varier, selon les valeurs de Y. 0,çJ,4Ç ^«2» J
^ i i . * - ''" ' ' • .= '•' , ? - ,rfAjr J', tCÏBi

Au = ^- + A' u y^ (entre 25 et 35 MPa) de 1,02 à 0,95.


Il en résulte que l'on commet une approximation en général par léger défaut sur le terme
. / ser ., sc,ser
ser = +A a
^~
11
s,ser
-^~
s,ser A' en prenant dans tous les cas ase = fed, mais que la valeur A =
M
/u
+ A'
a b/ • ed
Compte tenu de [1] et [2], les deux premiers termes des deux relations donnant Au et Aser peut néanmoins être retenue pour une estimation rapide de la section d'aciers tendus.
étant identiques :
oscu b) Cas où la section des aciers comprimés est imposée
A,,= ^+ A Soit Aî.ée) cette section.
La section A' à introduire dans les calculs n'est pas nécessairement égale à A'réel. Il faut en
Y' - 0s effet s'assurer tout d'abord que la longueur d'ancrage /a des aciers comprimés, de part et
d'autre de la section droite où agit le moment Mu est au moins égale à 0,6 . Zs (cf. note au
début du § 2.2.), c'est-à-dire prendre :
Compte tenu de [4] et [5], les deux derniers termes des deux relations donnant Au et Aser
permettent d'écrire : A' = Min
AL
réd
, O,6./s . , , j
M, u Mu-M/u :

u
zbl • Jfed
L
^+
(d-d')f ed
i* avec les conditions supplémentaires : " ,.
•4*
M
I/u ser-M / s e r Y-O sc , ser M/u Mu-M;u
••J " A' > —-—— sinon, on se trouve ramené au cas a) où la section des aciers compri-
fed ' (d-d')ascse
scse / y-o sser
sser z b; .f ed ' (d-d')y.o s ! mes n'est pas imposée,
0,4 . M u
D'où, en posant : * A' < à l'E.L.U., sinon, il faut modifier le coffrage (bQ et/ou d).

On procède alors de la façon suivante :


-G sc,ser ~ on calcule : M ul = Mu - A' . osce (d - d'),
la section d'aciers tendus A] qui doit équilibrer M ul est déterminée en calculant : 2 3.2. Moment réduit limite u/u ;
M.,i i l En supposant que pour les valeurs courantes de fc2g, la variation de (i/u est linéaire relative-
ment aux trois quantités : —, f e et 9y, on pose :
9

puis z b = d f 1 - 0,6 . ji J si |ibu < 0,275 (cf. § 2.3.1.) ou ° ' - ^, Sltl0]


l z b = d[l-0,4.o| On obtient pour Fe E 500 :
fc28 = 25 MPa '
_ asce
et enfin : A
ul
f 1i t\
A' 9=1 A . 1,5 + B . 25 + C . 500 = 0,3025
Z
b ' fed °se Y-1,5

c) Cas des sections à armatures symétriques


Voir annexe 1 en fin d'ouvrage et diagrammes d'interaction du § 5 au chapitre « FLEXION 9 =1 A . 1,45 + B . 25 + C . 500 = 0,2865
COMPOSÉE ».
, ' &«••- ,•. ?. &>!
.30:1 .u»t
y = 1,45
• -! <:Hl/I

2.3. FORMULES APPROCHÉES POUR L'E.L.U. f 30 MPa :.i;;V',i!'-.n


c28 =
2.3.1. Bras de levier zb à l'E.L.U. 9=1 A. 1,5 + B . 3 0 + C . 500 = 0,3283

La courbe z,/d = f(u.bu) est peu concave et sa concavité est tournée vers le bas. On peut la y=l,5
remplacer par une corde, ce qui va dans le sens de la sécurité. Cette corde peut être définie système linéaire admettant pour solution :
par deux points : A = 0,3220
zb = d quand |ibu=0, B = 0,0051
l
m,u=H/ u - C = -0,000613
.• - 74'-'
d'où une formule approchée pour Fe E 500 et fc28 < 30 MPa :
• ' •<«" C.500 = - 6,13.10 ~4.500 = - 0,3065

'$•• 10 4 fi lu = 3 2 2 0 . & y +5ll^--3100
(MPa)
Pour Fe E 400 et fc28 < 30 MPa un calcul du même type conduit à :
= 3440.^ -3 050
-LU
8
En adoptant u,,u ~ 0,275 qui correspond sensiblement à f e = 500 MPa, fc28 = 25 MPa, 6 = 1 (MPa)
et y » 1,4, on trouve :
Si f
zw=0,835d c28 > 30 MPa, il faut utiliser les valeurs tirées du tableau du paragraphe 2.1.3. Qtt,^»
d'où l'équation de la droite cherchée : formule approchée ci-après car la variation de \Lla n'est plus linéaire en 9y et -
9
z, M-,...
= l-0,6ji. V28
d ' 0,275 f,
9 *c28
Par conséquent on peut adopter comme valeur approchée par léger défaut : En remarquant que le rapport - - varie de façon sensiblement linéaire en fonction de . ,
^/u
on peut établir une formule approchée pour |0.,u dont le domaine de validité vis-à-vis de fc28
e
st plus étendu que celui des formules précédentes et qui est de la forme :
*c28
On en déduit pour 0 = 1 :
e
= ac + b => ''
oc,

On obtient ainsi la formule approchée suivante, valable pour les aciers Fe E 500 et quel qUe
soit fc28 < 60 MPa : avec pour valeur de la constante A :
A = a.f c28 +p
*e28
En adoptant une valeur moyenne de A pour y compris entre 1,35 et 1,50, on trouve dans le
cas des aciers Fe E 500 :
9 Y f
150-75. 0.7+1,75 (2,5-0.7)-ir
y - pour fc28 = 25 MPa : - — = 740
a,
2.3.3. Contrainte équivalente des aciers comprimés à l'ELU
Dans les cas courants (aciers Fe E 400 ou Fe E 500) la quantité 9.7.fc28/a, est sensiblement - pour fc28 = 35 MPa : = 870
constante pour fc28 donné : «1
9-yi c28 Fe3 E 400 Fe E 500 ce qui conduit à :
a . 25 + p = 740
0!
1 f
c28=25 30 35 25 30 35
a . 35 + P = 870
7=1,35
1,40
6 5 8 , 2 9 719,82
667,29 730,73
lisiii
wmï&zï
745,52
754,18
807,33
817,92
868,96
881,58
système linéaire admettant pour solution :
a =13
6= 0 . 85 1,45 675,84 mmm mmm 762,75 828,37 893,97 p = 415
1,50 6 8 4 , 2 4 ï?mmïM$M£ 771,23 838,64 905,73
écart (%) 3 .. 9 4,3 4,8 3,4 3,8 4,2 Le facteur correcteur à appliquer à 9.y.fc28/a1 pour tenir compte de la durée d'application

y=i 35 6 5 4 31 715,31 WMM 741,56 802,61 863,80 des charges peut être pris égal à :
1,40 662,80 wmm
725,79 749,78 812,92 875,85 k=l,02 si 0 = 0,9
0=0,90 1,45 670,92 msmm ï&pip^&p;;; 757,64 822,41 887,37 k=l,04 si 9 = 0,85
!.. 50 678.96 m$$M& !;;$ij?;iiijÊ;;j 765,49 832,19 898,74 d'où :
écart (y,) 3,8 4,2 4,6 3,2 3,7 4,0
9 . 7 . f c 2 8 - ô ' ( 1 3 . f c 28
pour Fe E 500
7=1,35 645,68 705,69 m&Mï 732,52 792,23 852,27
1,40 653,39 714,68 mmm 739,78 801,16 862,77
avec :
9=1,00 1,45 6 6 0 , 3 6 i;i;?;?;?;>ii?ii; 7 4 6 . . 87 809,85 872,95
1,50 667,12 &?!$$£ • •
••lii: 753,76 817,96 882,49
l,00sie=l
= { 1,02 si 0 = 0,9
écart ( X ) 3,3 3,6 4,0 2,9 3,2 3,5
1,04 si 0 = 0,85

Dans ce tableau :
'9.7.f c 2 8 -0,9ô'(13.f c 2 8 +415)K
- l'écart est mesuré entre les valeurs extrêmes pour fc28 et 0 donnés lorsque 7 varie ; pour Fe E 400
- les cases grisées correspondent à 7 asc > fed.
avec : SECTION RECTANGULAIRE - FISSURATION PRÉJUDICIABLE
3
r
l,00si0=l 0U TRÈS PRÉJUDICIABLE
1,02 si 0 = 0,9
3.1. ÉTATS-LIMITES D'OUVERTURE DES FISSURES
1,04 si 0 = 0,85
En plus de la limite imposée à la contrainte maximale du béton comprimé, on limite la
contrainte de traction des aciers à l'E.L.S. aux valeurs suivantes :
2.3.4. Contrainte équivalente des aciers tendus A2 :

• Nous avons établi au § 2.3.3. que, pour des aciers Fe E 500 et fc28 < 35 MPa : ronds lisses : o^=— tf
* Fissuration préjudiciable :
CO,5.£ F
| = 9. Y .f c 2 8 -ô'[13.fc28
c ed
a 'ï?.£ t j (HPa)

ronds lisses .2,


En posant k = — il vient
a. * Fissuration très préjudiciable :
barres HA :
13.f c 2 8 +415 (MPa)
sce g c
y I
• I • c28
Comme
3.2. NOTION DE MOMENT RÉSISTANT BÉTON : Mrb
' s,ser = 9 . Y . f cr 28 a,

nous pouvons retenir :


13.f c28 + 415 'bc
1
c28 K-l .A.Njil
9 . Y - f c28
soit :

f(13.f c 2 8 +415)K-9.y.f c ;

r
l,00si0=l Déformations Contraintes Efforts
avec : = <( 1,02 si 0 = 0,9
MOMENT RÉSISTANT BÉTON =jnoment pour lequel on atteint l'état-limite de service
11,04 si 0 = 0,85
par compression du béton (abc = abc ) lorsque la contrainte de l'acier tendu os est inva-
De la même manière, pour les aciers Fe E 400 et fc28 < 35 MPa, on peut établir que riable et égale à sa valeur à l'état-limite d'ouverture des fissures : as
0,9(13.fc28 + 415)K-9. Y .f cc28
On a donc pour n = 15 :
15. 'bc
'1,00 si 0 = 1 a, = d, =
15.a.bc +as
avec : K = { 1,02 si 6 = 0,9
, 1,04 si 0 = 0,85 = . b o. yi - obc
La représentation graphique de zb/d = f(|0,s) est la suivante :

d' \
M rb = F bc . z b = -= . b0 . yi . a bc . d • \
0,95
\
D'où le moment résistant béton réduit : \
\
\
M, \ !

\
0,89
\
\
\ £-, rH'i'<.'!j\?, (4
\
0,85 .-. -! • :uQ
3.3. CALCUL DES ARMATURES \
0,83 \
3.3.1. Cas où Mser < Mrb V
^\
0,81 ^^^^
On a a bc < a bc avec a s = a s d'où A' = 0. 0,80
i ser
Les équations pour le calcul des armatures tendues sont : \

0 , 0 0 1 0 , 0 0 5 0 , 0 1 0 0,015 0 , 0 2 0 0,025 »"«'b0~d2B£

'bc Pour une estimation rapide de Aser, à défaut d'une évaluation plus précise (cf. organigramme
avec : du § 8.3.), on peut utiliser une valeur approchée par défaut de zb qui conduit à une section
Aser par excès (pouvant atteindre, dans les limites du graphique ci-dessus, 10 % en moyenne) :
a
(relation dans les triangles semblables)
1-a 15
-°* 1 "ser
ser
15 .a.bc +os
^•^

On en déduit : 3.3.2. Cas où Mser > Mrb


Onao b c > a^ d'où i l faut d e s aciers comprimés A'. • ' . . • ' <
M =-!. a,2(l-ai/3)
On décompose la section réelle en deux sections fictives (voir paragraphe 2.2.1.) :
"30 1 - OC;
-i " b0d2as 30 1-cc, - une section fictive ©, de largeur b0, sans aciers comprimés,
• et] par résolution de cette équation du troisième degré en OC[ - une section fictive ©, sans béton, munie de la section A' d'aciers comprimés.
a
) Section A ' d'aciers comprimés
La section fictive © équilibrant Mrb, on a :
15. ÔT.
oc,1 =
15.07+0^
bc s
a. -5' 4. COFFRAGE DES SECTIONS RECTANGULAIRES
a sc = 15.07.-
bc „ a. Indépendamment d'autres conditions (relatives à la contrainte tangente, à la flèche, etc.),
il est obtenu en se fixant comme condition de ne pas avoir d'aciers comprimés.
J
bc

n=15 4.1. FISSURATION PEU PRÉJUDICIABLE

1-, s
H^ JL
MU
b 0 .d
Mser- Mrb *lu' f bu
A'=- dans la section ® avec A'
( d - d ' ) . a se

4.2. FISSURATION PRÉJUDICIABLE OU TRÈS PRÉJUDICIABLE


• ' j*; '.?« mo'i
b) Section Aser d'aciers tendus M
Dans la section fictive © sans aciers comprimés :
2
f Ulu
••', ••••••.•ii!j';.'j !M)q

, • ::, ,; , :ï.i.,a
bg.d .> Max< ' bu ;
. •'' ••.);••. i'if.'u/;;
M M
Aj = *_ avec z b = d 1, - — S ser
z •••;/ ,.'àui
b-as ''rb.V » . ^ »,'
Dans la section fictive @ avec aciers comprimés : *s/ï *****
5r
0 4.3. REMARQUE ^
A' . ^=r
A =A *
Pour déterminer la seconde inconnue du problème, une règle de bonne construction consis-
te à prendre : _
D'où au total :
-LU , i
+A ^5?
*^ ^^ Q,3.d<.b0<.0,5.d
ser

d.(l_ ±j 5. SECTIONS EN T
5.1. LARGEUR DE TABLE À PRENDRE EN COMPTE
3.4. CONCLUSION II faut considérer :
En cas de fissuration préjudiciable ou très préjudiciable, Aser étant la section calculée au § 3.3. I I
la section des armatures longitudinales tendues est obtenue comme suit : I I
I I
fissuration préjudiciable : I I
[FeESOO : A = A ser ii i r
{Fe E 400 : A = Max[A „ A ser] lt
\C> > 6 mm dans tous les cas
h/io -
fissuration très préjudiciable : r~__Arc_tg_ 2 / 3 . _
IA = A ser quel que soit f e
\<S> > 8 mm
De plus, on ne doit pas attribuer la même zone de table à deux nervures parallèles diff- p'où
e-
rentes. D'où en travée :

b b
—~
=— °= M ' <
Min & U
) 5 2.2. Calcul des armatures pour une section soumise à un moment positif
f T
a)CasoùMu<MTu • „*;
lt - entre nus des nervures de poutres,
/; = portée de la travée considérée. La zone comprimée a une forme rectangulaire de largeur b. ;
Mous sommes donc ramenés au calcul d'une section rectangulaire de largeur b (et non plus
b0). Le calcul des armatures s'effectue donc par la méthode exposée au paragraphe 2.1.1. à
5.2. DIMENSIONNEMENT À L'E.L.U.
partir de : »x
Pour les aciers Fe E 500, le dimensionnement est fait à l'E.L.U. lorsque la fissuration est
peu préjudiciable. Vto = -

Dans le cas d'une section soumise à un moment positif, comme la table est le plus souvent
surabondante vis-à-vis de la compression, on n'a généralement nul besoin d'aciers compri-
més. Nous ne nous intéresserons donc qu'aux sections en T sans aciers comprimés. b) Cas où Mu > Mfu
II ne faudrait pas conclure qu'il faut des aciers comprimés. Cela signifie seulement que la
5.2.1. Moment de référence zone comprimée a une forme de T : non seulement la table est comprimée sur toute sa hau-
teur, mais une partie de la nervure l'est également. On opère par décomposition de la sec-
Ce moment est un moment-frontière qui sépare les cas où la zone comprimée de la
tion réelle en deux sections fictives : *
section a une forme rectangulaire de largeur égale à celle de la table, de ceux où la zone
comprimée a une forme de T.
Il ne doit pas être confondu avec le moment limite ultime défini en 2.1.3. page 116. Il n'a f
évidemment aucune signification pour une section en T soumise à un moment négatif,
puisqu'alors la largeur de la zone comprimée est égale à la largeur b0 de la nervure. Dans
ce dernier cas, la notion de moment limite ultime reprend tout son sens.

f L
bu
M M
d u - ul+
llf r*
Section fictive ® : Fbc2 - (b - b0).h0.fbu = A2.fed
ho
Zb2=d-
2
Section Contraintes Efforts b-b0
M u2 = Fcb2 . Zb2 = (b - b0) . h0 d - - . f bu = MTu .
Moment équilibré par la seule table soumise sur toute sa hauteur à la contrainte uniforme
fbu:
Fbc = b.h0.fbu Section fictive © :
t b-b M ul
IU,=MU-MU2=MU-MTU.-V ,2 f
0 • ° • rbu
MTu = Fbc.zb
> a=1,25. (1-71-2. ^ bu ; ou formule approchée pour z b l si [Lba < 0,275 e 3.1. Moment de référence
Ce moment est un moment-frontière qui sépare les cas où la zone comprimée de la
>zbl=d(l-0,4.<x) (cf. paragraphe 2.3.1.)
section a une forme rectangulaire de largeur égale à celle de la table, de ceux où la zone
comprimée a une forme de T.
Il ne doit pas être confondu avec le moment résistant béton défini en 3.2. page 129. Il n'a
A,= évidemment aucune signification pour une section en T soumise à un moment négatif,
Z
bl • fed puisqu'alors la largeur de la zone comprimée est égale à la largeur b0 de la nervure. Dans
Total : ce dernier cas, la notion de moment résistant béton reprend tout son sens.
b-b
Au=-
À.N.
bl f ed

Pour la section fictive ©, rectangulaire, dans le cas où ^bu > n/u, on serait tenté de prévoir
des aciers comprimés afin de ne pas atteindre obc = 0,6 . fc2g sur la fibre de béton la plus
comprimée. Mais comme la table de la section réelle est capable d'équilibrer un effort de
compression largement supérieur à celui correspondant aux aciers comprimés que l'on dis-
Moment équilibré par la seule table entièrement comprimée pour atteindre as dans les
poserait dans la section ©, il est inutile de prévoir de telles armatures.
aciers tendus :
11
En revanche, il y a lieu de mettre des aciers comprimés dans la section fictive © si [iba > |is,
pour bien utiliser les aciers tendus à l'E.L.U. (as = fed comme vu au § 2.1.3.). Dans ce cas,
les calculs sont conduits avec :
Miser = - • b . tl0 . Obc . d- "
• le moment limite Ms/ (au lieu de M,u), as ho
• la contrainte ascu (et non osce) pour les aciers comprimés, avec
15 d-ho
• la contrainte fed (et non ase) pour les aciers tendus,
d'où : D'où:
M o
h
A'=- et A = - + A' d °
(d-d')o z
b • fed ed l
ed S 2
M - ° ~ bh
"Tser 30
avec :
a=l,25[l-N/l-2.n,/J
z b = d[l-0,4.a] Cette valeur est environ huit à quinze fois plus faible que MTu. On a donc, le plus souvent :
Mser > MTser, même lorsque Mu < MTu.
*ed
3,5 oc-ô' d' si e scu < E—
= S 3
- -2. Calcul de A s r

La zone comprimée a une forme rectangulaire. Considérer la section rectangulaire de


5.3. DIMENSIONNEMENT À L'E.L.S. la
rgeur b. À défaut de la valeur exacte du bras de levier z bl , il convient, pour un calcul
Le dimensionnement est fait à l'E.L.S. lorsque la fissuration est :
- préjudiciable a
Pproché, de prendre ici : z.bl, = d - —
a
- ou très préjudiciable.
b) Cas où Mser > MTser •••« ;> ; r Armature équilibrant ce moment sous une contrainte égale à f e :
• La zone comprimée a une forme de T. Non seulement la table est comprimée sur toute sa Mf \
' hauteur, mais une partie de la nervure l'est également. Le calcul exact exige des itérations 1 ftj . bo . h
A = -. 1 ftj . bo. d
(équilibre du moment de service à partir d'un diagramme des contraintes défini par O s pOUr Zb-fe 6 0,9 . d . => A =
= 0,9 . d ) d = 0,9 . h 6 . 0,9
°s h o _
les aciers tendus et abc compris entre ^ • , _ , et obc pour le béton le plus comprimé).
Pourcentage minimal d'armatures :
Le bras de levier est donné par des expressions approchées :
z bl = 0,99. d-0,4. h 0 Àmin ftj
- n --
hn Plancher des bâtiments, fe • •>? * ' >
ou
Attention, cette formule ne s'applique pas aux sections en T, qu'elles soient soumises à des
zbl=0,93.d Ouvrages d'art. moments positifs ou négatifs, et qu'elles aient été calculées comme des sections rectangu-
D'où: laires de largeur b0 (ou b suivant le signe de moment) ou décomposées en sections fictives.
Remarque : la vérification A > Amin ne s'impose :
fissuration préjudiciable:
- à l'E.L.U. que si jibu < 0,03
</>_> 6mm
avec : - à l'E.L.S. que si m < 0,0018.
fissuration très préjudiciable:
$2 8mm
6.2. CAS DES SECTIONS EN T
6.2.1. Caractéristiques géométriques et mécaniques d'une section en T, non armée
e tn o n fissurée . . » . , .
6. POURCENTAGE MINIMAL D'ARMATURES 1\
y1 . ,f
La sollicitation provoquant la fissuration du béton (at = f t2 g) de la section supposée non
L^ v
armée et non fissurée doit entraîner dans les aciers tendus de la section réelle une contrain- «
te au plus égale à fe.
h (§TJ-' v

6.1. CAS DES SECTIONS RECTANGULAIRES 7

Position du centre de gravité : ^


Contrainte de traction du béton dans la section supposée non armée et non fissurée :
~
(b-b 0 ).ho]
v = h-v'
À.N
Moment d'inertie :
h_
2 I = b0 . - + (b - b 0 ). — - [b0 . h + (b - b 0 ). h0] v,2

>2
-2. Section en T soumise à un moment positif
' Sollicitation de fissuration
^Mf^^M ^^i ^
I b0 . h2 6 h2 if Mf. v

È c =
t ï = f tj =>
• Section minimale d'armatures L'équation d'équilibre des forces s'écrit :
En prenant: zb = 0,9 d = 0,81 h
Mf soit :
On a: A
^min —

Les contraintes as et osc valent :


min
0,81. h.v d-y, y.-d'
o = 1 5 . a bc et o,_= 15 . o bc
Yi
6.2.3. Section en T soumise à un moment négatif L'équation d'équilibre des forces s'écrit alors :
Dans le cas où M < 0, la formule du paragraphe 6.1. ne convient pas, même si, pour les cal-
y d-y,
' - = 15 . A. a.bc
. culs en section fissurée, la zone de béton comprimée ayant comme largeur réelle celle de la - J\ Yi
nervure, la section en T est assimilée à une section rectangulaire de largeur b0. D'où en éliminant obc, on obtient l'équation :
La sollicitation de fissuration est : 2

M f L
f= ytiv4
r
^^ +15.A'(y 1 -d')=15.A(d-y 1 )

et la section minimale d'armatures est donnée par : qui traduit l'égalité des moments statiques par rapport à l'axe neutre de la zone comprimée
d'une part et des aciers tendus de l'autre ou, si l'on préfère, que l'axe neutre passe par le
rtmin
i ft, centre de gravité de la section homogène réduite. Pour cette raison, l'équation précédente
0,81-n.v'"fe est appelée « ÉQUATION DES MOMENTS STATIQUES ».
6.2.4. Remarques '.1.2. Section en T
• Le plus fréquemment, la vérification est faite pour j > 28 jours. Il convient alors de rem- Pour une section en T dont l'axe neutre tombe dans la nervure, yl est racine de l'équation
placer f t j par ft28 dans les formules précédentes. des moments statiques avec n = 15 :
• Une valeur plus précise de Amjn est obtenue en prenant : bn.
zb = 0,95 d = 0,85 h pour les sections rectangulaires
b.
0,97- 0,04 - pour les sections en T. Soit une équation du second degré en y, (y 2 - Sy j + P = 0) avec :
P = Yi-V' i < 0 => deux racines y, et y' l de
signes contraires,
f"(Yi) = b0 > 0 => concavité vers les f(yi) > 0.
7. VÉRIFICATION DES CONTRAINTES À L'E.L.S. D'où, pour une section en T, on commence
7.1. POSITION DE L'AXE NEUTRE Par regarder si elle se comporte ou non
comme une section rectangulaire de largeur b
7.1.1. Section rectangulaire (équation des moments statiques de la section
Considérons une section rectangulaire b0.d : rectangulaire avec b0 = b) :
f(ho) < 0 => ho < y t et l'axe neutre tombe f(hQ)<0 f(hQ)>0
r_-_-_-j dans la nervure => compor-
II
-1 1°^ tement en section en T, II

:d
r
d bc'
y
*(no) > 0 h0 > y j et l'axe neutre tombe V l
dans la table => comportement Section Section
A en T rectangulaire
en section rectangulaire de lar- bd
geur b.
7.2. CALCUL DES CONTRAINTES
"*' "i " 1
7.2.1. Cas des sections en T avec f(h0) < 0 1 p0UR LE DIMENSIONNEMENfT DES ARMATURES
h0 < y, et section en T. g.l. SECTION RECTANGULAIRE - DIMENSIONNEMENT À L'E.L.U. {
L'axe neutre est défini par :
:
'Sollicitations : ... > ,.-, . .... ^ «,
b ~
r À jf bc d
M ser . ' .;••;•' ,
r' ' '/J- ± ° 'Matériaux : ; -', i ..
fc28
^ —.'
f
f n n^ '
b b^,., b'
À
1 o|
- ' ' / n-15 ea 7S
,_Mu f -(-.-n R4fi nfi f
Vn T
A ~M 8 er
M
^
2 ^bu=bh dj ff
O' bu
+
TM^ub hn^
UQ) hn
UQ+4- n ( A -1-
n\s\ + AA ' )\yi
Yl \/, h-.
lu —l.~\
bol ^ i .(•. nAd
A J i•+•_nA
A > dJ ' = 0
rv l
•^ 9 P\u tiré
L ^
des
tableaux du '
Le moment d'inertie par rapport à l'axe neutre (zone comprimée considérée comme diffé- §2.1.3.
rence de rectangles ayant tous un côté commun avec l'axe neutre) vaut :
j . • , n
^>-jj\ "i ^n
0 ?^> ^ L..
<Jf ^X Méthode
\^J^A'=0 ^^S'^ exacte
>JA'^0 ÏMéthode
~ simplifiée
M
D'où les contraintes en posant : lu ^Iu- b 0 d f bu
1 a=1.25[1-\/1-2./tbu]
M
v ser — a Fe E 500
+415 K 435 MF
K- OKC = K . y, < Ohr ( 9.ï.fc28-Ô'(13 fc28 ) -
i\ "=;rp=S z =d 1
( 9.-y.fc28-0,9.6'(13.fc28+415)K <348 M P a F e E 4 0 0 b l -°. 6 -/'bul zb=d[1-0.4.o]
V '
_ rr / , ,\ 1 h
cisc- n . K(yi-d') A, _
M
U-M| U M
„ u
u
Osc= 15 . K ( y i - d ' ) (d-dK ce " U "Ved
G ~ n K(d vi) \ 1 J~~~^ f 3 as de
n is \Ï(A \ ~CTssifissurationpréjudiciable ou très préjudiciable. 3.=125[1-VTT^" ;£ nn^\ > vérification de
SÇbu u.uj^j [A mm
I
ZbpdII-D.4.0.,] Tjvérifier lA=jAul
7.2.2. Cas des sections en T avec f(h0) > 0 Arnin
1
h0 > y, et section rectangulaire de largeur b. A M|u
lA' "sce \/orifior A > A —0 93
f t -,Q

h fi
U
Faire b0 = b dans les formules ci-après ^bl ed U W
f e
i^ l(

7.2.3. Cas des sections rectangulaires


fw
(1)ousif c 2 8 S 30 MPa :
Dans ce cas les valeurs de y, et de I, sont données par les relations : t^^^OCV+Sl c
^^ 3 1 00 FeESOO
2 •>
0 « Vi DO Vi f 3440.0y +49. £c2a
30 50 FeE400
2— + n(A + A ) y i -n(Ad + A'd') =0 Ii = —=— + nA' (yt -d^ + nAfd-y!) 2 5
TION EN T - DIMENSIONNEMENT A L'E.
L.U. /M.)! 8 3. SECTION RECTANGULAIRE - DIMENSIONNEMENT À L'E.L.S.
i( • ",. • a '--'*, * '
b
'Sollicitations : d^S'df A
'Sollicitation :
M ; '
y V jf
u. "
Mser
'Matériaux :
'Matériaux :
V
f
c28 -û-
f Q Qr
-à. bU
_^ -^b' e

b ed ys '
J. o J. 15.ÔT"
s — bc
bc=3'5%°.
f+oQ—
izo 0 •6+0 '06 •f c2o'
^n
I
- _L rti . i
Mu d2(J
bc
M
'~ ser
1
- 5'
h
zb-d-oy
< A'=0
M
\ ser- M rb
Mser A ser
(d — d') (7SC

r
Appliquer l'organigramme
du paragraphe 8.1.
avec :
U Rei-tion \ u
^\ ec
Tu^ g ion
rectangulaire ^~~^
b-u-d
"X"
en T
"'u1 '"u "Tu-^

Appliquer l'organigramme
du paragraphe 8.1.
Méthode exacte
I
Abaque ou
...
tableaux
b?.d^.gs

| Méthode simplifiée

I
_ io j

'
40/i,+1
r
s
Zbï = d(1-^-)
avec :
bn=b Mu=Mu1 Mrb «se
M
A u M b h f
z
^A u1 ^~ o' O' bu
~" " b f ed u
zb.f d f ,
1 N M
ser
ser~ z^in
B=b0.h+(b-b
^ 0)hQ

^ b0.h2+(b-b0)h2D
V
2.B
v=h-v' Pas de
q 3
vérification de A m j n

f
A .A - I t28
u
'""" 0,81. h. v fe Vérifier A ser > A m j n =0,23-p-bg.d
i .,• P
:•"..•<!
8.4. SECTION EN T - DIMENSIONNEMENT A L'E.L.S.
II. EXERCICE N° 1 : FISSURATION PEU PRÉJUDICIABLE
.. SECTION RECTANGULAIRE AVEC ACIERS COMPRIMÉS

^Sollicitation : — ÉNONCÉ —
M•--et
A
'Matériaux :
V'
r ' COUPE ÀÀ
3cm

*s.
fl28=0.6«].Q6.fc28. 1 = 6, 85m j^ ± 55cm
->'•

60cm

-as d-ib
3 2
Vl
1 ser
30 (d-h0)
bh
*-*0 , 18cm

• Actions uniformément réparties de durée d'application supérieure à 24 heures :


- permanentes : g, = 5,30 kN/m (hors poids propre),
rectangulaire b x d Appliquer l'organigramme
Section en Tl> - variables : q = 22 kN/m.
n
du paragraphe 8.3.
n avec :
_CO,99.d-0,4.h 0 ou d— Q bâtiments • Fissuration peu préjudiciable.
b[)=b
ponts
i • Matériaux :
_Mser et comparer A s e r à
A - béton : f c28 = 25 MPa,
Ser
zb1.ôi ci-après
- aciers : Fe E 500 HA.
1 • On se propose :
B=b0.h+(b-b0)h0
1) de déterminer le ferraillage de la section médiane,
^ b0.h2+(b-b0)hg
2.B
2) de calculer les contraintes à l'état-limite de service.
v=h-v'

t28~
— CORRIGE —

• CARACTÉRISTIQUES DES MATÉRIAUX


l. BÉTON
9. VÉRIFICATION À L'E.L.U. D'UNE SECTION RECTANGULAIRE L
c28 25
f = 14,2 MPa
DONT ON CONNAÎT LES ARMATURES f bu = 0,85. bu =

Voir annexe 2 en fin d'ouvrage, page 433.


obc = 0,6 . f c28 = 0 , 6 . 2 5 = 15 MPa
1.2. ACIERS
son 104ii/u= 3 220.0Y+ 51. - 3 100 10*^ = 3 220 . 1 . 1,46 + 51 . -y- - 3 100
g: •'$ ;i 4d = 3 = 435 MPa 6
(MPa) 10*^=2876,2
Ys 1,15^
[ila= 0,288

2. SOLLICITATIONS DE FLEXION
2.1. ÉTAT-LIMITE ULTIME DE RÉSISTANCE
4. CALCUL DES ARMATURES TENDUES
Actions au ml : ET DES ARMATURES COMPRIMÉES ÉVENTUELLES
03 = poids volumique du béton 05 = 25 kN/m3
armé 4.1. NÉCESSITÉ D'ACIERS COMPRIMÉS
g = g, + C3.b0.h g = 5,30 + 25 . 0,18 . 0,60 = 8 kN/m M,. 0,2569
= 0,332
Pu =l,35.g+l,5.q p u = 1,35. 8+ 1,5. 22 bu u .2 0,18. 0,55 . 14,2
b 0 . d .ff b u
pu = 43,80 kN/m
Moment fléchissant maximal : mu = 0,332 >n ;u = 0,288
=» II faut des aciers comprimés si on ne peut
/2 6,85 pas changer b0, d ou fc28.
Mu = Pu . - Mu = 43,80 .

Mu = 256,90 mkN
4.2. CALCUL DES ACIERS COMPRIMÉS
2.2. ÉTAT-LIMITE DE COMPRESSION DU BÉTON EN SERVICE Contrainte des aciers comprimés :
Actions au ml :
Fe E 500 et 6 = 1 =>
p ser =8,00 + 22
p ser = 30,00 kN/m 0Sce = 9 . y . f c 2 8 - 5 ' ( 1 3 . f c 2 8 + 4 1 5 ) K
Momentfléchissantmaximal :

l2 6,85
Mser = pser . — MSer = 30,00 . = 9.1,46.25-^(13.25+415).l
8
Mser =175,96 mkN osce= 288,1 = 288 MPa < 435 MPa O.K.

23. COEFFICIENT y Aciers comprimés :


M, u = 0,288. 0,18. 0,552. 14,2
M,, 256,90
Y= y=- -=1,46 M,u = 0,223 mMN
Mser 175,96
., 0,2569-0,223 1rt4 2
A =- - 10 = 2,26 cm
1
-d ) . Os (0,55 - 0,03) 288
3. MOMENT LIMITE ULTIME Retenons 2 O 12 HA :
Par la formule approchée valable pour Fe E 500 et fc28 < 30 MPa : A' = 2 .1,13 = 2,26 cm2
4.3. CALCUL DES ACIERS TENDUS 5 CALCUL DES CONTRAINTES À L'E.L.S.
••'"'•'! l •' '
Dans la section fictive ® avec aciers comprimés :
5 j. POSITION DE L'AXE NEUTRE
ase = (13.f c28 + 415)K-9.y.f c 2 8 oœ = (13 . 25+ 415) 1-9 . 1,46. 25
Pour éviter les risques d'erreurs dues à un nombre élevé de décimales, on commence par
Ose = 411 MPa < 435 MPa O.K. exprimer les longueurs en cm et les aires d'aciers en cm2.
Dans la section fictive ® sans aciers comprimés :
d' CT
bc b
• < 0,275 => Méthode |^bu = 0,288 > 0,275 => Formules exactes l là
\ /CT=^ / ° ~ '
y K-V d=55cm
• a;=l,25(l-x/l-2.|i/u) a, = 1,25(1-VI-2.0,288) Q
'
a, = 0,436 À ~~A h'=2'.2ècm.
n=15
zbl = d(l - 0,4.0,) zw = 0,55(1 - 0,4 . 0,436) b
o
~°J7
s
/n I T
z b; =0,454m

A= 0,223 . 104 , „ ^ 288 2 °' - + n (A + A') yi - n (Ad + A' d ' ) = 0 --' "V-V-
z•7 f A=
w t ed 0,454.435 +2 ' 26 4lT =12 ' 87cm £S
*0

En adoptant la formule approchée : - yi + 15 (12,96 + 2,26) yi - 15 (12,96 . 55 + 2,26 . 3) = 0


M,..
/u
A= + A' —— , on aurait trouvé 9,00 . y; + 228,30 . y, - 10 793,70 = 0
Z
bl ' *ed

A = 12,79 cm2 (mais l'écart peut être plus A = 663,85


important). - 228,30 + 663,85
yi= = cm
4.4. CONCLUSION 2 . 9,00 f*c*-.
En prenant trois files verticales : 5.2. MOMENT D'INERTIE
2 cD 25 HA + 1 4) 20 HA : A = 2 . 4,91 + 3,14 = 12,96 cm2

2^12 HA Ii = b0 — + n A ' ( y i - d ' ) + n A ( d - y i )

^ 3cm
I 1 = 18 24'20 + 15 . 2,26 (24,20-3) 2 + 15 . 12,96(55 - 24,20):
3
60cm I, = 284 687 cm4

J5cm . CONTRAINTES
l4>20 HA
K=M<" K= °'175% = 61,81 MN/m3 , - , ,
2</>2S HA II 284687 .10~ 8
"J "
£ 18cm abc = 61,81 . 0,2420 = 14,96 3 -i-l
°bc =
obc = 14,96 MPa < 15 MPa O.K.
4.5. SECTION MINIMALE D'ARMATURES a s =n.K(d-y,) os = 15 . 61,81(0,55 - 0,242) = 286 MPa
(ibu >< 0,03 |abu = 0,288 > 0,03 o s c =n.K( y i -d') a sc = 15 . 61,81(0,242 - 0,03) = 197 MPa
A > A^ sans qu'il soit nécessaire de calculer
Nota : on remarque que y osc = 1,46 x 197 = 288 MPa = osce = 288 MPa obtenu par la
formule approchée.
III. EXERCICE N° 2 : FISSURATION PRÉJUDICIABLE - j 2. ACIERS
SECTION A TABLE DE COMPRESSION fissuration 1 [0,5f e — _ M (0,5.500 =250 MPa
a =
—-. pj-éjudiciable/ | . f t j (MPa) ° s ~ 3X \110V 1,6. 2,10 =202MPa
— ÉNONCÉ — ô~ = 250 MPa
VUE EH PLÀH
< î -,' 30cm
n A_ À
f*riiTT>ir A
L-UUft
k 2. SOLLICn
SOLLICITATION DE FLEXION DANS LES POUTRELLES

A™
f~
(V cm

^^^/

k
<i '.
^r
10,00m

3Ûcm
l'flBcm

I I
^_,
22
2,44m
n
22
_ u
~5~^
85
cm 2,66m

cm cm
I I 2,44m 1 1 2 , 4 4m L i
•f A n n '1 T
22 22 22
cm cm cm

• Actions uniformément réparties de durée d'application supérieure à 24 heures :


- variables : q = 10 kN/m2.
• Fissuration préjudiciable. s
• Enrobage = 3 cm. •/•* 2.1. ACTIONS
• Matériaux : Poids propre 25 kN/m3. 0,15 . 2,66 = 9,98 kN/m
- béton : f c28 = 25 MPa, Poids propre 25 kN/m3. 0,70 . 0,22 = 3,85 kN/m
- aciers : Fe E 500 HA, g = 13,83 kN/m
:"/\?
- grosseur du granulat : cg = 2,5 cm.
- On se propose : 2.2. ACTIONS VARIABLES
1) de déterminer les armatures en travée dans les poutrelles, 10 kN/m 2 . 2,66 = 26,6 kN/m = q
2) de calculer les contraintes à l'état-limite de service.
2.3. ÉTAT-LIMITE DE SERVICE
Charge :
— CORRIGÉ — Pser=g + q pser= 13,83+ 26,6
pser= 40,43 kN/m
Moment fléchissant maximal :
1. CARACTÉRISTIQUES DES MATÉRIAUX
1.1. BÉTON Mser = Pser . - = 40,43 . 10,00
',•28
^ = 0,85.^ =14,2 MPa M ser = 505,38 mkN = 0,505 mMN

Obc =0,6.f c2 8 ôb^ = 0,6 . 25 = 15 MPa


f t28 =0,6 + 0,06.fc28(MPa) ft28 = 0,6 + 0,06 . 25 = 2, 10 MPa
3. ARMATURES , , pourcentage minimal d'armatures
3.1. LARGEUR DE TABLE À PRENDRE EN COMPTE f —t b=2,22m
Arc tg 2X3 , À.N.
k-C - - t b-b 0 =2,00m
h = 0 , 85m
h g = 0 , 15m

B = b0 . h + (b - b0) h0 B = 0,22 . 0,85 + 2,00 . 0,15 = 0,487 m2

/ = portée des poutrelles /t = entre nus des nervures v = 2,00^15!= m


2.B 2 . 0,487
= h-v' v = 0,85 -0,209 = 0,641 m
b-bo ... 10 b 10
— = Mm ^° = Min' 3 3

h =^ = 1,22m
2
I = o,22 °-^5_ + 2,00 ^- - 0,487 . 0,2092
3 3
2
I = 0,0260 m4
b = 2.1,00+ 0,22 = 2,22 m
I 't28 0,0260
min ^rlO 4 >1
3.2. DIMENSIONNEMENT DE L'ARMATURE A L'E.L.S.
lin
0,81. h . v ' f. 0,81.0,85.0,641 '500

a) Moment de référence Amin = 2,47 cm2 < A = 27,60 cm2 O.K.


Remarque : avec
250
M Tser 2,22.0,15" 0,22
30 ' 0,80-0,15 0,97-0,04T et d = 0,9 h 0,97-0,04 —
2,22
MTser= 0,480 mMN zb = 0,869 h (au lieu de 0,81 h)
b) Armatures à l'E.L.S. on peut obtenir une valeur plus précise pour Amin :
Type de section à considérer :
MserxMTser Mser= 0,505 mMN > MTser= 0,480 mMN
=> la zone comprimée a une forme de T et c
l'A.N. tombe dans la nervure ) Retenu
Armatures : A A = 27,60 cm2
zbl = 0,99d - 0,4h0 zb, = 0,99 . 0,80 - 0,4 . 0,15 = 0,732 m Retenons deux files verticales
Pas plus de deux barres superposées dans chaque file verticale.
M, 0,505 . 104
Lit 1: 2 <ï> 25 HA => 2 . 4,91 = 9,82 cm2
Lit 2 : 2 <I> 25 HA =» 2 . 4,91 = 9,82 cm2
Lit 3 : 2 4) 25 HA => 2 . 4,91 = 9j2_cn^
3.3. CONCLUSION - ARMATURES À RETENIR A = 29,46 cm2
( e = 3 cm
a) Section calculée
c = Max < <ï> c = 3 cm = Max ( 2,5 cm
A=A A = 27,60 cm2
11 cm 1 cm
} 2
<"• "•'•• Fissuration \ ''•^ -*'" • > K
b
- j • ui / =* O > 6 m m <Pnun. = 25 mm > 6 mm O.K. (• oyi 22 7
, préjudiciable 1

II [(b b ) h % n A d l 0 ' - 200 152 + 15 2946 7 6 4 2 - 0

75 ~~^2 5 g ., ,t..
.. ..525. _ m ^'2 5 ffi x : . m'' Ilyi 2 + 3 441,90^- 56 270,00 = 0
X^i = 4 ^__J £f 1 s' * . ,•,
'.i 1 m ' ;, 2 •". ••-'- -••..VA.trj
n' ' 3 ' |K A - 3 784 52 •**>•
L,* 5 H5 fcK. li . - ' ....i
1T 1 f • -3 441,90 + 3 784,52 _ 1 5 5 ?
y
• ' 2.11 '
5,25 +7,75 + 12,75 _ g 5g
3
d = h - x = 85 - 8,58 = 76,42 cm 4.2. MOMENT D'INERTIE ^ ' 'A *
• . . ' : ' : fîK-m'HJ -

. ' ' ,.yi , u , ( y i ~ h o ) 3 15,573 (15,57-15) 3


^
^ ri,— hb 3 -(b
f h bh 0 )\ 3 ii iT, _T>O
^ 3 .00
onn 3 i \,a
'' m
4. CALCUL DES CONTRAINTES A L'E.L.S.
4.1. POSITION DE L'AXE NEUTRE ^P ... nA(d - y,)2 ... 15 . 29,46 (76,42 - 15,57)2 ^^*_
4
I 1= 1915 538 cm ; ,«
b b = 2,22m
, .',>«
1 1 K K °bc u b0 = 0,22m
SSr
' 11 : :, i1 _ ^
_LK 0 1 y-i
V S ^ /X KK-
~ £>° - -~ Tix dH— 76,42
7A 40 cm
ri /N£
i ç KK^ 4.3. CONTRAINTES
d
À.N." "^ * / h 0 =15cm
'' -^"^~—' n= 1 5 A - ?Q 46 cm2 Mser
l- - —-—
K K
T^ °'505
' 1ft^\/IXT/m 3
26,36 MN/m
b /n 11
}f Jy n = is
15 1 915 538 . 10~8
.i
u 2 [ ,2 ] obc = K.y, 0^= 26,36 . 0,1557 = 4,1 MPa < 15 MPa O.K.
yl
° 1 ° os = n.K(d -y,) os = 1 5 . 26,36 (0,7642 - 0, 1 557) = 240
2 L J 2

bo^n r n h0 os = 240 MPa < 250 MPa = ÔJ O.K.


fiT» \ lUh KMï l n A 1 Vi /K h~\ _Lr»AH

2 L ^ 2
Remarque : , • , »• j
b h
f/K \ _ - o0 . AU n\H^^O
z_ Mœr _ o,505. 10 4 _ Q 7 1 4 m (d ho^o^^
222 . ^
A . a s 29,46.240 2
f ^*- h0^
^— 1 S2 + 1 S 70 Hu
' ^"' 4fi • 1S
1J 1 S • *3'»'HJ
1J 7Q 4fi . /«>•»*•
7n 4/

f(ho) = -2166,50cm 3 <0 H


=> A.N. dans la nervure. H
IV. EXERCICE N° 3 : FISSURATION TRÈS 2. SOLLICITATION DE FLEXION À L'E.L.S.
PRÉJUDICIABLE - SECTION RECTANGULAIRE f Actions au ml :
T 03 = poids volumique du béton 03 = 25 kN/m3
— ÉNONCÉ — arme
g = g; + O3.b0.h g = 24,75 + 25 . 0,30 . 0,70 = 30 kN/m
COUPE ÀÀ p ser =30 + 20 = 50kN/m
Moment fléchissant maximal :
,2
1=6,00m i 4 cm 70cm l 6,00
Mser = Pser - - M s e r =50.

Mser= 225 mkN = 0,225 mMN


, 30cm
I Actions uniformément réparties :
- permanentes : g[ = 24,75 kN/m (hors poids propre), 3. DIMENSIONNEMENT DE L'ARMATURE À L'E.L.S.
- variables : q = 20 kN/m. 3.1. MOMENT RÉSISTANT BÉTON RÉDUIT
l Fissuration très préjudiciable.
I Matériaux:
- béton : fc28 = 25 MPa,
- aciers : Fe E 500 HA.
CX£
l On se propose de calculer les armatures. T
= 0,218

— CORRIGÉ — 3.2. NÉCESSITÉ D'ACIERS COMPRIMÉS


0,225
1. CARACTÉRISTIQUES DES MATÉRIAUX ser
-0,122
0,30 . 0,642. 15
1.1. BETON
|J.ser= 0,122 < 0,218 = u r h =>A'=0
abc = 0,6 . fC28 abc = 0,6 . 25 = 15 MPa
f,28 = 0,6 + 0,06.fc2g (MPa) f,28 = 0,6 + 0,06 . 25 = 2,10 MPa 3-3. CALCUL DES ACIERS TENDUS
1.2. ACIERS cr 0
m
fissuration \ 0.4.f 0 , 4 . 5 0 0 = 2 0 0 MPa
très V==>^= I M
préjudiciable)
as = Max
' 8 8B\fl,6.2,10=161
\ MPa A „„ =
(MPa)
Remarque : en adoptant la formule de la méthode simplifiée du § 8.3. page 145, on trouve
ô" = 200 MPa Hs = 0,00916, z bl = 0,857 d = 0,549 m et Aser = 20,50 cm2 (meilleure approximation).
3.4. CONCLUSION A ;JyT7 y EXERCICE N° 4 : FISSURATION PEU PREJUDICIABLE
En prenant trois files verticales - SECTION EN T (Mu >
Fissurationtrèsï Prenons Omm. = 20 mm > 8 mm
préjudiciable f
- ÉNONCÉ -
lit 1: 2 O 25 HA + 1 O 20 HA :
l On considère la section en T d'une poutre représentée ci-dessous :
2 . 4,91+3,14= 12,96 crtf
lit 2 : 3 O 20 HA :
0,60m
3.3,14 = 9,42an2 0,05 m
A = 22,38 crn2 1,10 m
M 0,225
= 0,00916 0, 60 m
s
0,30 . 0,64^. 200

iis><0,0018 , = 0,00916 > 0,0018


0,15
m '
> A > Amin sans qu'il soit nécessaire de
calculer Amin • Sollicitations sous charges de durée d'application supérieure à 24 heures :
Cas de charge n° 1 : <
• MG = 0,229 mMN,
70 • MQ = 0,229 mMN. l
Cas de charge n° 2 :
818 cm
• MG = 0,275 mMN,

• MQ = 0,275 mMN.
h fr h | 4 ^ 2 0 HA
• Matériaux :
30 cm
i
béton : fc28 = 30 MPa,
aciers : Fe E 500 HA.
• Fissuration peu préjudiciable.
• On se propose pour chacun des deux cas de charge :
1) de déterminer la section d'armatures longitudinales à prévoir dans la poutre,
2) de calculer les contraintes à l'E.L.S.
- CORRIGÉ - •Tf'V?i
Z
z b = 0,55-^ = 0,50 m
b =d ~ T
1. CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX Z
>:if) '••><„ \>1-C,

1.1. BETON MTu = F b c .z b MTu = 1,02 . 0,50 = 0,510 mMN

fas = 0,6 + 0,06 . fc28 Mu >< MTu Mu = 0,653 mMN > 0,510 mMN = MTu
ft28 = 0,6 + 0,06 . 30 = 2,40 MPa
30 => La zone comprimée a une forme de T et
f bu =0,85-^ iL = 0,85 = 17 MPa l'A.N. tombe dans la nervure.
1 .1,5

• \:28 a,bc =0,6. 30 = 18MPa 2.3.2. Armatures


Nous décomposons de la section réelle en deux sections fictives :

1.2. ACIERS
:
500 "L
d
' i LhO 111

•*
- • •-•
r"N." A • — ©-
fl •€ ^- F bc2 — -
) A2

h
b^
2. CAS DE CHARGE N° 1
Mu = Mul+
2.1. SOLLICITATIONS DE FLEXION SECTION® SECTION®
2.1.1. État-limite ultime •• )
a) Section fictive ®
Mu = 1,35. M g +1,5 MQ M u = 1,35. 0,229+1,5. 0,229 ''Â
= 0,653 mMN ' ••«* ' Moment équilibré :
2.1.2. État-limite de service
Mul=Mu-MTu- ^ M ul = - 0,510 ^^5= 0,271 tnMN
0,60
Mser = Mg + MQ Mser = 0,229 + 0,229 = 0,458 mMN
Moment réduit correspondant :
2.2. COEFFICIENT y M», 0,271
= 0,351
bu 2
b0.d .fbu 0,15.0,55.17
11
Y= M,
") Nécessité d'aciers comprimés
• Par la formule approchée valable pour Fe E 500 et fc28 S 30 MPa :
2.3. DIMENSIONNEMENT DE L'ARMATURE À L'E.L.U.
1044 .n / u = 3220.0y+51 -- -3100 1044 . ^ /u = 3 220 . 1 . 1,425 + 51 -3 100
2.3.1. Type de section
(MPa)
Section en T avec M > 0 > Calcul en section en T :
104 . (X/u = 3 019
Fbc = b . ho . f bu ^ = 0,60 . 0,10 . 17 = 1,020 MN

I Jifa = 0,302
bu X M-/U = 0,351 > 0,302 = | M. 0,271.10*
=> II faudrait des aciers comprimés si ]a Z f
b ' ed
section réelle était rectangulaire.
Dans la section réelle, les deux ailes de la I Calcul des aciers tendus dans la section fictive ©
table sont capables d'équilibrer un effort de Fbc = (b - b0) h0 . f bu Fbe = (0,60 - 0,15) 0,10 . 17 = 0,765 MN
compression :
4
l Fbc = (0,60 - 0,15) 0,10 . 17 = 0,765 MN = 17,59 cm
bn
ed
En équivalent aciers avec ici (Fe E 500 et
9=1): e) Section totale d'aciers tendus
= 9 . Y - fc28 -8* (13 - fc28 + 415) K < fed A = A! + A2 A = 14,66 + 17,59 = 32,25 cm2

CTsce = 9 . 1,425 . 30 - ~ (13 . 30 + 415) 1 Armatures tendues (inférieures) retenues :


55
= 312MPa 7 <j> 25 HA : A = 7 . 4,91 = 34,37 cm?
asce = 312 MPa < 435 MPa O.K. logés dans un talon à la base de la nervure.
les deux ailes jouent le même rôle qu'une
section d'aciers comprimés placés dans la
2.4. CALCUL DES CONTRAINTES À L'E.L.S.
section rectangulaire de largeur b0 à 5 cm de
sa fibre supérieure : Calculons les contraintes pour la valeur théorique de A (les contraintes réelles seront
inférieures aux valeurs trouvées).
bc
"-^ A = 3 1 2 .10 =24,52 cm ^. i^ '.
2.4.1. Position de l'axe neutre ,
Cette section est très largement supérieure à b
x r
] obc b = 0,60m
celle qui serait nécessaire pour équilibrer
M ul - M,u : ' ihlslihisiiyîxy^sig-iiSiïii lu f ~7 b 0 -0,15m
wmïïjmm J^o \\^ v.-y d 055m
M d
A,_ ui-M/u 0,271 -0,302. 0,15. 0,552. 17 1A 4 Â7N."^ ^-^—7-— h0 = 0,10m
(d-d')o sce A
(0,55-0,05)312 10 à / A = 32,25 cm2
= 2,44 cm2 Vn n=15
M
On continue donc le calcul, sans prévoir d'aciers comprimés et en remarquant que : 2 ,2
O yi
l-ibu x m, Hb,, = 0,35 1 < 0,37 1 7 = ^ ffv\_ ' + r < b h }h + n ( A + A')lv, - (b-b n ) — + n ( A . d + A'd')
et donc que as = fed.
b.h2
c) Calcul des aciers tendus dans la section fictive ® ! f/u \ j-n l'A 4- A ' ï h n i'A d + A ' d ' 1 > < 0

^ bu >< 0,275 => Méthode (ibu = 0,35 1 > 0,275 => Formules exactes
f(h )- 6 ° 102 + 15 3225 10-15.32,25.55
=» a = l , 2 5 [ l - x / l - 2 . ^ b u j oc =1,25 [1-^1 - 2 . 0,351] = 0,568 :
f(ho) = -18769cm3<0
=> zb = d [ l - 0 , 4 . a ] zb = 0,55 [1-0,4. 0,568] =0,425 m \\ l>15.' => A.N. dans la nervure
II
f (v \
1
bn-yf l fVh
•K '» h _LfVi A 1 i7
+r ïlA
1UK
" l \
i j
h 2° 3 1.2. Etat-limite de service , ;
lyj.» - 2 |> <y o • ' J y i ~ 0> ~ b0) -=- + nAd ' Mser = MG + MQ Mje,. - 0,275 +0,275 - 0,530 mMrS
"./• ... >, 1 ' -->• î - . q ù ' >

2 3-2. COEFFICIENT y :
fi \yi)
Cv i — un 2 ^v1 + lT45 ' 1 0 + 1 5 ' -"^•'•'—'J
32 251 jv1] ^45
J -t-1<
^ T '^TTi . 03
U . j^,zo «=Q
M 0 784
2 U ' -no 5
7,5 y + 933,75 y{ - 28 856,25 = 0 '-M s e r ' Y
0,550 - M - 5
A=1318,17 2

-933,75 +1318,17 „, 3.3. DIMENSIONNEMENT DE L'ARMATURE À L'E.L.U.


V — ^^ fil f-.m
>1 275 — /J,OJ cm
3.3.1. Type de section '
Section en T avec M > 0 => Calcul en section en T :
2.4.2. Moment d'inertie
MTu = F b c .z b MTu = 0,510 mMN (cf. §2.3.1.)
i M u xM T u Mu = 0,784 mMN > 0,5 10 mMN = MTu
Ii j - bu Yyl (b b"o*) ( y i -Th ° ) +nA^a
^° , P A rri y*
vyjj
, :' => La zone comprimée a une forme de T et
j. l'A.N. tombe dans la nervure.
25 633
xI
°u 'T
i -60 /15 ( 2 5 ' 6,, 3 - 1 0• ) 3+,H
T-J — rPD
13 . -52,2;» « — 25,63)
-rr^
3.3.2. Armatures
4
I,=696731cm
1
Nous décomposons de la section réelle en deux sections fictives : ^ ;s ^ }{
i
' ' • - . ' • • • ;i! .
b b
2.43. Contraintes -! , b ,- "O t S f^ h0/?
j, 1 1 J, ,.. >• " -, -r . . -K f- F
n
— °-B[yu— y T
' hh!:!:S!^!>!^$!@$!^h!Mi:i: 1 >| !|!li|! TT ililil^Hlftl^Hi^ il | hn =?* n P) n Aj HL bc2
M^er 0458 LO *= td sissigiSjNiiJiijgibl i"0 vU ;^
K- T SCT
K ~~ ' o ~fi57AMM/ m
"J> '^ MIN/m
3
d
Hii ~*/^\ Si ZTs F, „ L r —' *• . bel
M 696 731. 10"8 À.N. f =J RO ^ / ^bl z b2
À ^—^ àl ^-^ 2 / ^ <-^S^
S F
CT
bc = K ' yi > < °bc °bc - 65,74 . 0,2563 ] bj| 3, s fed s

obc = 16,8 MPa < 18 MPa O.K.


M M
u = ul+ u2
as = n . K (d — yO as = 15 . 65,74 (0,55 - 0,2563) = 290 MPa
SECTION® SECTION©
<J. C7 790
Remarnne .•
rvciuoiquc _ fl ^s
_ U,3b =?^ ^
o —n ÇQ . lfe
U,jb
o) Section fictive ®
Moment équilibré :
b
\n
M \n M ~b° M 510 °'60"0'15 -Q /(Q'' mMN
07R4 0 11
ul-Mu M
Tu b
M
ul U /B4
' "'- " 0,60 !"-""«
3. CAS DE CHARGE N° 2
3.1. SOLLICITATIONS DE FLEXION Moment réduit correspondant :
M
3.1.1. État-limite ultime ui 0,402 _Q501
bu 2 rbu 2
^ b0.d .fbu 0,15.0,55 .17 u
Mu = 1,35 . MG + 1,5. MQ Mu = 1,35 . 0,275 + 1,5 . 0,275 = 0,784 mMN
Remarque :
=» a =1,25 1 - . / 1 - 2 . L J , - /ï~- 2 • 0,37Ï7J = 0,617
^bu ><^c =0'8 • «d -0,4. oOpoura = ^ = 1 ^bu = 0,521 > 0,48 = 0,8 (1 - 0,4) = ^

=> La section rectangulaire ©, si elle était


a m 1000. 0,617
sc
isolée, serait entièrement comprimée
Comme nous allons mettre des aciers ,-3. „ , „ _-3 435
comprimés pour limiter à Msi le moment => e SC = 2,98. 10" 3 >2,18. 10~3 =
2.10°
qu'elle équilibre, cela n'a pas d'impor-
tance. oscu = 435 MPa
b) Nécessité d'aciers comprimés
> Remarque :
•£
Hbu X ta = 0,521 > 0,3717 = ( Ce serait une erreur de prendre osce comme contrainte des aciers comprimés puisque le
problème n'a rien à voir avec l'obligation de limiter à 0,6 . f c2 g la contrainte de
compression du béton en service. Seul l'acier est en cause dans le cas présent.
Nous devons donc prévoir des aciers
comprimés dans la section rectangulaire ®
• Aciers comprimés :
pour que la contrainte des aciers tendus
puisse atteindre fed (c'est-à-dire pour que Ms, = |is,. b0 . d2 . f bu Ms, = 0,3717 . 0,15 . 0,552 . 17 = 0,287 mMN
l'acier soit « bien utilisé »). M
m-M s ; 0,402-0,287 4 <OQ 2
A = 10 =5 29cm
c) Calcul des aciers comprimés dans la section fictive Œ> (d-d')a s c u (0,55-0,05) 435 '

La section rectangulaire de la décomposition précédente comportant des armatures Mu2 = Mul - Ms, x 0,4 . Mul Mu2 = 0,402 - 0,287
comprimées, elle est à nouveau décomposée comme indiqué ci-dessous : Mu2 = 0,115mMN
' = 5'.d 0,4 M ul = 0,4 . 0,402 = 0,161 mMN
A 1 Mu2 = 0,115 mMN < 0,161 mMN O.K.
À'

d d) Calcul des aciers tendus dans la section fictive ®


d-d1
^bu = ^s/>< 0,275 => Méthode u.bu = 0,3717 > 0,275 => Formules exactes
À
=> cc s; = 1,25 1 1 - ^ 1 - 2 . ^ as;- 0,617 (cf. § 3.3.2.C.)
b
o 1
, = d[l-0,4.cc s; ] zb = 0,55 [1-0,4. 0,617] =0,414 m
Section(T) Section(2)
M s/ 0,287 . 104 r ^ 435
+A.°«
(À'. Oscu(d-d') A
= Z
MU MSI < ou f
b • ed f
ed
( A•22-. Wd-d1)
e
Mu = M ul l Calcul des aciers tendus dans la section fictive ®
rtu = M ul = 0,402 mMN
• Contrainte des aciers comprimés : Fbc = (b - bo) h0 . f bu Fbc = (0,60 - 0,15) 0,10 . 17 = 0,765 MN

Le rôle des aciers comprimés est de « bloquer » l'axe neutre à la hauteur correspondant à F,
r
bc 4
lia = 0,3717. A2 = = 17,59 cm
f) Section totale d'aciers tendus -1111,65 + 1508,63 „
= 26,47cm
2
A = A, + A2 A = 21,23 + 17,59 = 38,82 cm
Armatures comprimées (supérieures) : 3.4.2. Moment d'inertie
2
5 <|> 12 HA : A' = 5 . 1,13 = 5,65 cm >!
b '-L - (b - b0) (3^_h°)- + nA(d - y,) 2 + nA'(y, - d')
=
3
Armatures tendues (inférieures) :
8 <|> 25 HA : A = 8 . 4,91 = 39,28 cm2 = 60 - 45(26'47~1Q) + 15 . 38,82 (55 - 26,47)2 + 15 . 5,29(26,47 - 5)2
logés dans un talon à la base de la nervure.
= 814462cm 4

3.4. CALCUL DES CONTRAINTES A L'E.L.S. 3.4.3. Contraintes


Calculons les contraintes pour la valeur théorique de A (les contraintes réelles seront infé- 0,550
K= = 67,53 MN/rn
rieures aux valeurs trouvées). K= 814462. 10

3.4.1. Position de l'axe neutre o = 67,53. 0,2647 = 17,9 MPa< 18 MPa O.K.
bc

b b =0,60 m os = n . K ( d - y , ) os = 15 . 67,53 (0,55 - 0,2647) = 289 MPa


À1 d 1 a
bc b0=0,lf 5 m
<T = n . K ( y 1 - d ' ) CT =15. 67,53 (0,2647 -0,05) = 217 MPa
••:-r ;::-*•:;•::•.•. é-Tu — \ •/ nS . d =i).t>tj m SC
,.:.!::.•!.:.: u
rO VH *£ K -/ % j. nr,<
d
^ L_i_ L X d =o,0' ) m a a
289
OY s
~7 ~~ ho=0,10m Remarque : -- = 0,58 => o =0,58.f e
À X A - ^s so crn2 fe 500
b
n °s/ri A' = 5,29 cm2
*~^ n =15
bc
ï u \ i /"AiA'\l /K K \ i /A ^liA'^'\
% \) 2 '-|0
2

f(h „)'v = -~ _+i _ n


m, (A + A' ) h0 -«n/ (A
nCA j_A'\U A
. ,4d +i A'd' ) >< 0
A'^'\^^-n

f(h 0 ) = — 102+ 15(38,82 + 5,29) 10 - 15(38,82 . 55 + 5,29 . 5)

f(h 0 )= -22807cm < 0


=> A.N. dans la nervure

~ y,2 + [45 . 10 + 15(38,82 + 5,29)] y;

10Z
45 -^- + 15(38,82 . 55 + 5,29 . 5)

7,5 y, + 1 111,65 y, - 34 673,25 = 0


A=1508,63 2
CHAPITRE 7

EFFORT TRANCHANT

I. RAPPELS DE COURS

1. DÉFINITION
Dans une section droite £, l'effort tranchant est la somme des composantes des forces
appliquées à gauche de cette section :
- perpendiculaires à la ligne moyenne,
- et contenues dans le plan moyen.
Dans une section d'abscisse x, l'effort tranchant est égal à la dérivée du moment fléchissant.

2. CONTRAINTES ENGENDRÉES PAR L'EFFORT TRANCHANT

2.1. EXPRESSIONS GÉNÉRALES DÉDUITES DES CALCULS ÉLASTIQUES


2.1.1. Effort de glissement
E.L.U.

À.N.
CHAPITRE 7

EFFORT TRANCHANT

I. RAPPELS DE COURS

1. DÉFINITION
Dans une section droite Z, l'effort tranchant est la somme des composantes des forces
appliquées à gauche de cette section :
- perpendiculaires à la ligne moyenne,
- et contenues dans le plan moyen.
Dans une section d'abscisse x, l'effort tranchant est égal à la dérivée du moment fléchissant.

2. CONTRAINTES ENGENDRÉES PAR L'EFFORT TRANCHANT

2.1. EXPRESSIONS GÉNÉRALES DÉDUITES DES CALCULS ÉLASTIQUES


2.1.1. Effort de glissement
Contrainte normale à l'E.L.S. à la distance Ç de l'axe neutre :
M il vient : T . u . d x = dFB
<*&,= — •*,

I, = moment d'inertie par rapport à l'axe neutre de la section réduite homogène (bét0 T _
v s t* '}
V
soit : • ' ;\ ' -

comprimé seul et aire des armatures multipliées par 15). In U

Résultante des forces élastiques agissant sur l'aire homogène B idéalement découpée dans
la section droite : .-. ij..<:,')M>i't
. Bras de levier du couple des forces élastiques
M M
En prenant la zone comprimée homogène de la section comme aire B (Fbsc = résultante des
B compressions sur cette zone) : , •-, T
SB = moment statique par rapport à l'axe neutre de l'aire homogène B. M
On appelle EFFORT DE GLISSEMENT PAR UNITÉ DE LONGUEUR DE POUTRE la _M s
II ;= • î»!
quantité :
FB =
M
M = z . Fbsc Fbsc - —
z
\
S B = Si
Or:

D'où par identification :


D'où:
Sj = moment statique par rapport à l'axe neutre de la zone comprimée homogène de la section.
2.1.2. Contraintes tangentes Si l'aire B considérée précédemment est délimitée par une parallèle à l'axe neutre, on a sur
Sous l'effet de g, le prisme Bdx a tendance à se déplacer par rapport à la poutre, le long le plan correspondant :
d'une surface de glissement dont la trace sur le plan de la section a pour longueur u. V V SB
g = — . S B = — .-
L'équilibre du prisme de base B et de longueur dx est assuré par des CONTRAINTES II z S,
TANGENTES qui se développent sur la surface de glissement du prisme Bdx par rapport à
la poutre. V
Sous l'axe neutre SB = S, (béton tendu négligé) et g = — = Cste .
En posant : z
T = valeur supposée constante de la contrainte tangente en tout point de la surface de glis-
sement,
u = longueur de la trace de la surface de glissement sur le plan de section, 2-1.4. Application - Contraintes dans le plan de la section droite
rr s Plan moyen

„ N

u=périmètre de B Trace de la surface


de glissement :
ÀDC=u
• En considérant la zone comprimée homogène de la section située au dessus du plan . . = b0 = Cste
DÇnun
trace MM' = bç, perpendiculaire au plan moyen, à la cote Ç au dessus de l'axe neutre, on
d'où :
- un effort de glissement :

'o • '

en désignant par S^ le moment statique par rapport à l'axe neutre de l'aire MBM' rendu on encore, puisque z = 0,9 . d :
homogène.
- une contrainte tangente
0,9.b0.d

2.2. EFFET DES CONTRAINTES TANGENTES


X--K-J -
• Comme z = —-, il vient : - Au dessous de l'axe neutre, un prisme de base carrée ABCD : <
O i '•< f?'s'fî
- de côté AB = dx, parallèle à la ligne moyenne, V. " . ij
;•*,.' ••;":)! <
- de hauteur b0,
V ^li; .1 *:>i -
' z ' S, est soumis, dans le plan des quatre faces, uniquement à des efforts de glissement g . dx
(cf. béton tendu négligé, donc pas de contraintes normales).
v s, E
yiiiiiiUUUiiiUiUUUiUi,
• En vertu du théorème de Cauchy (RdM) la contrainte tangente en tout point P du plan de
g dxi
trace MM' s'exerce à la fois :
- dans ce plan, kg.dx

- et dans le plan de la section droite.


g . dx
• Au dessous de l'axe neutre, comme on néglige le béton tendu, on a :
Sjç = Sl quel que soit 2; at.b0.d
dx g.dx
d'où, entre l'axe neutre et les armatures tendues :
g.dx
, = — = Cste /D
g dxV'T dx
V 1
• Sur l'élément plan de trace BD, d'aire b 0 . dx </2 , s'exercent :

La valeur maximale Tb de t^ s'obtient pour la valeur minimale de bç dans la zone tendue. - un effort de traction : g - dx Jï., .; ;,
- donc une contrainte de traction :
• Pour une section rectangulaire ou en T, au dessous de l'axe neutre, on a toujours :
o = g-dx^2^g^ V
Tfe
' b 0 . d x y ï b0 b 0 . z
A.H.

• De la même manière, l'élément plan de trace AC est soumis à une contrainte de compres-
sion :
• Conséquences au voisinage des appuis :
1
Pour tenir compte de la transmission directe des charges aux appuis, les efforts tranchants
uuuuuuuuuuuuuumu sont calculés comme indiqué ci-dessous :
- pour le calcul des armatures d'âme,
- pour la vérification de la compression des bielles.

a) Charges uniformes
Pour l'évaluation de l'effort tranchant au voisinage d'un appui et le tracé de la ligne repré-
1) V élevé => ib élevé => ot élevé => risque de fissuration à 45°,
sentative correspondante :
2) risque d'écrasement du béton suivant les « BIELLES » de béton à 45°, découpées par les
fissures et soumises à une contrainte de compression ac = xb. ; t _ on admet que l'intensité de la charge répartie varie de 0 à pu sur une longueur égale à —^-~
à partir du nu d'appui,
• II faut donc : - on néglige les charges réparties agissant à moins de — du nu d'appui.
1) limiter Tb pour limiter la compression des bielles,
2) coudre les fissures obliques par des armatures dites ARMATURES D'ÂME.
• Lorsque les fissures obliques se sont produites, la conclusion précédente (at = oc = xh)
n'est plus valable. Il y a REDISTRIBUTION DES EFFORTS entre : A '
p
u
- les armatures d'âme tendues d'une part, 3 ' i-rt"!^
- les bielles de béton comprimé d'autre part.
A
lr
\l 5J p
2.3. PRESCRIPTIONS RÉGLEMENTAIRES ' u

2.3.1. Contrainte tangente conventionnelle M'vi'vvvi'vvvi SIMPLIFICATION


D'après ce qui précède, on a :
n V A^
u z. u
Pour u = b 0 = épaisseur minimale de l'âme sous l'axe neutre, la contrainte tangente
te vaut : vv umax SIMPLIFICATION
X. V
V X
t =
b0.z
b
K
"
,.tk.-,.
V n

./
0,9 . b ( ) . d
z « 0,9 . d B A.E.
(
V^
On considère à l'E.L.U. la contrainte tangente conventionnelle :
ÀL
b. 3{ 3_ 2.h IQ
2
2

h
avec : ul 1 3h 1 P u 2 h Pj Pu [9h2
b 0 = épaisseur minimale de l'âme, ' • •'if" BAFT .• =>
"ici-, -^ U
n ,-< X
v <•S
nt.l A
l 2Pu2 2 h 2 ~ 2 3h\ 4
d = hauteur utile, 1
Vu = effort tranchant ultime à prendre en compte à l'E.L.U.,
V u = 1,35.VG+ 1,5.VQ en général. 3h _^__l ^_I x x J Pu 9h\.. 2
~T~ • ^x' ~^> ^2 PU~T
u T
2 Pu u ~ 2 3h 4
2.3.2. Effort tranchant à prendre en compte au voisinage des appuis 3
2
L'expérience montre que lorsqu'une charge est voisine d'un appui, elle est transmise à
3h
dernier directement par mise en compression d'une bielle partant du nu d'appui sans * «/ ,= —u -p u x
<- : V(x)
en traction les armatures d'âme (phénomène de « transmission directe »).
SIMPLIFICATION
*-!» FISSURATION T
u0^llm
D'où il revient au même et il est plus simple de considérer l'effort tranchant V „ Han ^0 2 fc]
5 . hh
section d'abscisse X = 5h/6 et de le supposer constant entre x = 0 et x = 5 ^ Peu préjudiciable \ ' yb
Min<?
6 ' ^ SMPa
V.
' i n 1r
f
cj
J
Préjudiciable
ou Min< b
très préjudiciable ^ 4MPa

Les armatures d'âme droites peuvent être associées à des barres relevées (cf. § 4.3.).
3.2.2. Armatures d'âme inclinées à 45°
II s'agit de cadres ou d'étriers contenus dans des plans faisant un angle de 45° avec la fibre
b) Charges concentrées moyenne de la poutre.
II convient de réduire la valeur de l'effort tranchant développé par toute charge concentrée
au voisinage du nu d'appui en prenant pour valeur de cette charge :
y
.Q, 0 . h
si a<-s- 7MPa

2.a Dans ce cas, les barres relevées sont exclues (voir § 4.3.).
si -fe-i
3.h

3.2.3. Armatures d'âme inclinées à 45° < a < 90° (cas rare)
Ces valeurs de Qu ne sont à prendre en compte que pour la vérification de la compression a étant exprimé en degrés. Par interpolation linéaire entre les valeurs limites correspondant
des bielles et pour le calcul des armatures d'âme. Les valeurs des réactions d'appuis à a = 45° et à a = 90°.
demeurent celles fournies par la Résistance des Matériaux, sans réduction des charges pour
tenir compte de la transmission directe. FISSURATION 7
u0^lim
/ fy
/ n ? j Un, Un?
t\{U,31 / J i ff.c~i
3. VÉRIFICATION DU BÉTON Peu préjudiciable j dH J
in
3.1. FLEXION COMPOSÉE AVEC COMPRESSION ) (9-2-f)MPa
l 45
Lorsque toutes les sections sont entièrement comprimées :
Préjudiciable ( 1?45 J°^\7c^
< n jy19u -nli:
uu,
'0,06.l£i •Pas de vérification et ou
si 7-u<.Min armatures transversales très préjudiciable
calculées comme pour f 45
1,5MPa les poteaux
4
3.2. AUTRES CAS CALCUL DES ARMATURES D'ÂME
4
3.2.1. Armatures d'âme droites -l. EFFORT TRANCHANT À PRENDRE EN COMPTE
II s'agit des armatures contenues dans des plans perpendiculaires à la fibre moyenne des Au voisinage des appuis, on tient compte de la transmission directe des charges aux appuis
poutres. comme pour la vérification du béton.
1
4.2. DÉTERMINATION DES ARMATURES D'ÂME D'où pour équilibrer un effort tranchant V quelconque :
4.2.1. Théorie du treillis de Morsch
Une poutre de section constante, dont l'âme est fissurée à 45°, peut être assimilée à une A,
poutre triangulée définie comme suit : s. z (sin a + cos a)
• membrure tendue = armatures longitudinales tendues,
• membrure comprimée = zone comprimée de la poutre (béton et armatures longitudinales Dans une poutre où les armatures d'âme (c'est-à-dire A,, st et a) sont fixées, la théorie de
comprimées éventuelles), Morsch conduit donc à une proportionnalité entre ast et V (ou Tb).
• hauteur = distance entre les résultantes des efforts normaux dans les deux membrures La comparaison entre la théorie et les résultats des essais conduit à réduire la valeur de V
(bras de levier z » 0,9 . d), (ou de Tb), l'écart tbf sur ib provient du fait que pour les faibles valeurs de Tb la poutre n'est
• éléments comprimés = bielles de béton inclinées à 45° sur la ligne moyenne, pas encore fissurée et que le treillis ne s'est pas encore formé.
• éléments tendus = armatures d'âme :
- inclinées d'un angle a sur la ligne moyenne, rHEORIE / J ESSAIS
- section At par nappe,
- espacement s, mesuré parallèlement à la ligne moyenne.

bsc

^bred^bréel

En se plaçant à l'E.L.U., nous avons :


V =V
4.2.2. Formules générales
F,bc +Fse b0.z 0,9.b 0 .d 0,9
et

^
et l'équation s'écrit :

A, fet
b0s, Ys 0,9 (sin a + cos a) (1)
z(l+cotgd!)
Pour une contrainte tangente conventionnelle diminuée de 0,3 . k . f tj (valeur prudente
adoptée par les Règles BAEL), la condition à satisfaire s'écrit :
z(l + cotgoc)
Pour coudre la fissure, nous avons - : - armatures de section At.
*ts f
et 7-u-0,3.k.ftn
Elles peuvent équilibrer un effort vertical : V t 's 0, 9(sinû! +cosCd)
+cotga)
V„ = - A f . a st . sin a = z —- o (sin a + cos a) avec :
S . stv
f t j bornée supérieurement à 3,3 MPa,
/ 0 si reprise de bétonnage sans indentations, 4.2.6. Poutres en T à nervure épaisse
0 si fissuration très préjudiciable,
1 si surface de reprise à indentations de saillie > 5 mm,
1 en flexion simple,
N
u
1 + 3 ——-— en flexion composée avec compression,
B . f ,c28
N,
1-10 en flexion composée avec traction,
B . f ,c28 b0>h

Tu = contrainte tangente conventionnelle tenant compte de la transmission directe des Le pourcentage minimal et l'espacement maximal peuvent ne pas être respectés dans la
charges au voisinage d'un appui. zone qui n'est pas grisée.

4.2.3. Diamètre des armatures d'âme 4.3. BARRES RELEVÉES À 45°


Une part 0Vu0 de l'effort tranchant au voisinage d'un appui avec 0 < 1/2 peut être équili-
*1 brée par des barres de la membrure tendue relevées à 45° et ancrées sur appuis.
h Le complément (1-0) Vu0 est toujours équilibré par des armatures d'âme droites (a = 90°,
<f»t <- Min 35 voir figure page suivante).

10

4.2.4. Pourcentage minimal des armatures d'âme

b
*t s £et->0,4MPa On pose :
o- t A r = section d'une nappe de barres relevées,
A t = section d'une nappe d'armatures d'âme,
sr, st = espacements respectifs de ces nappes parallèlement à la ligne moyenne.
4.2.5. Espacement maximal
3.1. Vérification du béton
Si la fissuration est peu préjudiciable :
s t l Min ^ 40cm
15.<f>
1min
si A'X 0 réalisé avec des aciers
de diamètre <%>\.
,-^m.r£
30<
(0,2;

<. \5MPa

Si la fissuration est préjudiciable ou très préjudiciable :

V. '0,15^
T =•
4.3.2. Armatures 5.2. NOTATIONS
10 = distance du nu d'appui à la section où l'effort tranchant Vu(x) s'annule.
Armatures d'âme droites : Pour des travées complètement chargées, on a :

r - 0 , 3 . k . f tj
0,9

Armatures relevées : Poutre sur 2 appuis simples

A
a rf 7 . . - 0 , 3 . k . tf t H
u
r e > a 3
0,9
II faut en outre vérifier :
- le pourcentage minimal d'armatures (cf. paragraphe 4.2.4.),
- l'espacement maximal (cf. paragraphe 4.2.5.).
Les barres relevées doivent être conservées jusqu'à l'abscisse xr où l'équilibre peut à nou- ' ; ^ïOKTaW! ,*' '
veau être assuré par les seules armatures d'âme droites :
Pour tenir compte : '' ' '•
- de la réduction d'effort tranchant pour transmission directe des charges aux appuis,
Part de Vu à équilibrer par - de la réduction de tu pour les poutres coulées sans reprise ou avec une reprise spéciale-
des barres relevées ment traitée (voir page 184),
on considère la longueur l'0 suivante :

<i-0)V u 0

II n'est pas de bonne construction de prévoir une seule nappe de barres relevées traversant
la section du nu d'appui.

5. RÉPARTITION DES ARMATURES D'ÂME


(MÉTHODE CAQUOT)
\ _Vuo-0,3.k.ftj.b0.d
5.1. HYPOTHÈSES On a:
5 .h VUO
Méthode applicable uniquement aux poutres de section constante supportant des charges /n-

uniformément réparties.
V
uO Vumax - pu . 5 . h/6 5) Présentation des calculs :
avec : T
uO -"
b0.d b0.d s
s,.t to stl s \
2 12 \
5 h 0,3.k.: nombre de 5. h
^£.)(1 répétitions L i• )
0
/
nombre /
5 5 h
!• , 'h 71A, '
VaK-pu5-h/6 + u 6s
° ^to to
b 0 .d nombre m
arrondi l m2

La répartition des armatures d'âme s'effectue donc de la manière suivante : nombre de n =m ïio = nii2~ro.i
répétitions l l
1) répartition sur 5.h/6 avec l'espacement initial st0 calculé pour Vu0, \
S s
t0 St
° 1n
nljtl t o l, n
2) au-delà de la section à 5.h/6, répartition suivant la règle de Caquot avec un nombre de 2 2 2 lBtlln2°t2
répétitions égal à /'0 (en mètres).

5.3. MÉTHODE CAQUOT 5.4. CAS DES TRAVEES CONTINUES

1) L'écartement initial st0 est calculé suivant les indications du paragraphe 4 pour l'effort 5.4.1. Rappels de Résistance des Matériaux
tranchant Vu0, La ligne enveloppe de l'effort tranchant dans une travée de poutre continue soumise à la
2) L'écartement de départ des armatures d'âme (stl < st0) est choisi dans la suite : seule action de charges réparties (hypothèse de la méthode Caquot) a l'allure suivante :

7, 8, 9, 10, 11, 13, 16, 20, 25, 35 et 40 cm


3) Depuis l'abscisse st0/2, on répète les espacements successifs sti + [> sti (de la suite) avec
un nombre de répétitions : ©
/'nH
5 .h er
-pour le 1 espacement
v!V
6. s^
avec l'0 en mètres
/' 0 pour les espacements suivants
m

4) Si le nombre de répétitions n'est pas entier, le nombre de répétitions totalisé depuis


l'origine est arrondi à l'entier le plus voisin.
On pose pour tout appui j :
M ï Max
V,

V-
V = V-
v
J i
5.4.2. Répartition des armatures d'âme L'équilibre des moments en B donne :
Pour l'étude de l'effort tranchant, on s'intéresse aux valeurs absolues de ce dernier détermi- V
umax- z = FsO-z => FSÛ = Vun
nées à partir de la ligne enveloppe :
fe
Corde Comme : -A avec : y s = 1
Corde 'Y,
i. 15.V umaK
il vient :
f
e

Cette section doit être ancrée au-delà du nu d'appui pour Vumax (et non pour Vu0 réduit).

6.2. ÉQUILIBRE DE LA BIELLE DE BÉTON SUR APPUI SIMPLE D'ABOUT

6.2.1. Vérification du béton


,^T

v
m= v m= Vm = valeur absolue minimale de l'ordonnée de la ligne enveloppe de
l'effort tranchant.
Par simplification, on remplace cette ligne théorique par une ligne enveloppe simplifiée
constituée par les cordes :
M
- reliant Vj à V^ pour la partie gauche de la travée,
M
- reliant Vî_ à vi + pour la partie droite de la travée.
2. yumax •'/. .Le
On définit ainsi les deux longueurs lg et ld. a
bc= b 0 .a
On peut alors appliquer la méthode de répartition de Caquot en considérant les poutres fictives :
°J2 y b = 1,5 en général
- de portée 2 . lg associée à l'appui i,
- de portée 2. ld associée à l'appui i + 1,
On fait la répartition en partant des deux extrémités de la travée continue. Le coefficient 0,8 tient compte du fait qu'à l'appui, l'inclinaison des bielles n'est pas exac-
tement 45° et que leur compression peut ne pas être uniforme.
6. ZONES D'APPLICATION DES EFFORTS
6.2.2. Bielle à prendre en compte
6.1. ARMATURE INFÉRIEURE TENDUE SUR APPUI D'ABOUT
a
TU
) Poutre solidaire d'un poteau

Pour le f onct ionne-


ment en treillis de
la poutre A
F
sO
L2cm
f orces de
droite"
i
b) Poutre à nervure rectangulaire sur appareil d'appui
d'où leur section est donnée par :
ed

M,,
et par suite : A > 0 < = > F S > 0 < = > Vumax - - > 0 <=> Mu < V umax . z

D'où avec une valeur approchée z du bras de levier égale à 0,9.d :

si MU < 0 , 9 . d .
MU
c) Poutre à talon sur appareil d'appui umax
0,9.d
À fed
COUPE À À

avec un ancrage au-delà du nu d'appui pour TTv umax MU


0,9. d
/45*
/ \ / I Nota : même si l'on trouve A < 0, il n'est pas de bonne construction de ne prévoir aucune
armature inférieure traversant le nu d'appui.
Les bielles de béton doivent vérifier, de part et d'autre de l'appui :

b 0 .a Iv.

6.3. ARMATURE INFÉRIEURE TENDUE SUR APPUI INTERMÉDIAIRE , =1,5 en général


\umas

7. JONCTION HOURDIS - NERVURE


7.1. RÈGLE DES COUTURES
v
7 umax z Tout plan P soumis à un effort de glissement ultime gu par unité de longueur doit être tra-
versé par des « ARMATURES DE COUTURE » :
• inclinées en sens inverse de la fissuration probable,
• totalement ancrées de part et d'autre de ce plan.
Considérons, dans le plan P à coudre, un élément plan :
Les aciers inférieurs doivent équilibrer :
M, • de longueur dx,
= Vumax - - avec Mu en valeur absolue • de largeur b0,
• soumis à un effort de glissement gu par unité de longueur,
F s = A . ted
• soumis à une contrainte normale uniforme au (> 0 pour une compression).
Il est sollicité par : b n . dx
• une force g u . dx dans le plan P, 2) que la contrainte de compression dans les bielles de section vaut :
V2
• une force Ou . b0 . dx normale au plan P. a+
dF
bc ° ' C°S
Ces efforts doivent être équilibrés par : bc b0.dx sin a + cos a
• une force de compression dFbc, inclinée à 45° sur P (compression des bielles de béton)
Le plus souvent, on choisit a = 90° :
• une force de traction dFs, inclinée d'un angle a sur P (traction des armatures de couture)
A f
t «_
u u
a u .b Q .dx a u .b 0 .dx st y s °

et si au = 0 :

A f

expressions habituelles de la RÈGLE DES COUTURES.

On peut donc retenir ce résultat simple : « la force développée par unité de longueur par les
aciers de couture doit équilibrer le glissement longitudinal ultime par unité de longueur ».
Par projection des forces sur P et sur la normale à P, il vient :
7.2. VÉRIFICATION DU BÉTON
l2__
[1]
\/2~ H' 1 „
[2] H ^ho
À.N. ,VA.N
d •-
On en déduit puisque gu = iu . b0 : À
b
(t - o ) b0 . dx o, bl
s
sin a + cos a
L'effort de glissement sur le plan HH' (variation d'effort normal par unité de longueur)
/2~(t .sina + a .cosa)b n .dx correspondant à la saillie b[ du hourdis (en pratique, dalle ou table de compression) vaut :
[1]. sin a + [2]. cos a => dFbc =
sin a + cos a V,, / ho
giu = — . b,
II en résulte : Ii
1) que les armatures de couture doivent équilibrer par unité de longueur du plan P, un \ = moment d'inertie par rapport à l'axe neutre de la section homogène réduite.
effort : Or le moment statique S, de la partie comprimée de la section en T est tel que :

= = A, fet S i > b . h0
dx s, ' Y s ° sin a+cosa -. —(sina + cosa)=T -a
. », r
puisque l'axe neutre est dans la nervure.
Nota : en général As et A; sont les armatures d'une dalle fléchie localement entre deux ner-
S
On en déduit : - < i
vures parallèles. On admet qu'elles peuvent simultanément jouer le rôle d'armatures de
2 b
couture et n'ont donc à être complétées que si l'inégalité précédente n'est pas vérifiée (voir
couture
VU b, Vu b, I, remarque page 204).
D'où: — . — car z = —
Il 'b z b S[
D'où la contrainte tangente sur le plan HH' à la jonction nervure-saillie : g. POUTRES À TALON
II s'agit de poutres en T dont l'âme est élargie au niveau des armatures tendues. ,
élu
T =-

soit :

<t,.
z.h0" b donné au paragraphe 3.2.1.
z = 0,9 . d

7.3. ACIERS DE COUTURE

As et Aj étant les aciers supérieurs et inférieurs de la dalle espacés de st et ancrés totalement Notations :
de part et d'autre des sections de jonction HH', ils équilibrent par unité de longueur un Aj = section des barres longitudinales situées dans une saillie du talon,
A = section de l'ensemble des barres longitudinales situées dans le talon,
effort :
Ac = section d'une nappe d'aciers de couture (cadres de talon),
As + Ai fe sc = équidistance de ces nappes.
. — avec y~ = 1,15
s
' Ys L'effort de glissement par unité de longueur du plan TT" vaut :
V u ,, Vu SB
Cet effort devant être au moins égal à l'effort de glissement ultime sur le plan HH' :
II
As + Ai fe Vu bl
. — > glu = . -r- avec :
st v z b S B =15A 1 (d-y 1 ) = moment statique par rapport à l'axe neutre d'une saillie du talon,
il faut donc : S,= 15A(d-y,) = moment statique des aciers tendus par rapport au même axe
= moment statique de l'aire homogène comprimée, d'après l'équa-
tion des moments statiques (cf. 7.1, chapitre 6 « FLEXION SIMPLE »).
s i fre 2> !
i , i b15 _ ï ï .
t e Soit:
Vu A, : Vu ^
— •—
z=0,9.d z A 0,9 d A
D'après la règle des coutures, les armatures de couture sont obtenues en écrivant q Ue — CORRIGE —
l'effort unitaire équilibré par les aciers de couture est au moins égal à l'effort de glissement
ultime sur le plan TT' :
A, £,, V,, Ai î '. -'•• 1. EFFORT TRANCHANT
sc y, " 0,9 d A j.l. EFFORT TRANCHANT MAXIMAL

soit, si l'on adopte pour les armatures de couture le même espacement que pour les arma- V
Pu
v
umax =
tures d'âme (sc = st) :

_ . y s =l,15 en général
0,9d A l 2 EFFORT TRANCHANT RÉDUIT
(TRANSMISSION DIRECTE DES CHARGES AUX APPUIS)
Charges uniformément réparties :

''uO — Vumax pu
VUO = 292,9 - 58,57 l^*± = 250 kN
6

II. EXERCICE N° 1 : POUTRE - EFFORT TRANCHANT


2. VÉRIFICATION DU BÉTON
— ÉNONCÉ — 2.1. CONTRAINTE TANGENTE CONVENTIONNELLE
V,
COUPE ÀÀ
q=26,6kN/m
2,22m b0. d
i-»
Pu=58,57kN/m
j^lBcm •iï. ; * .'..r.
rvvVT TV V TVT V v T V ' V V V ' T w ' V V V V T T VT^
2. VÉRIFICATION
1=10, 00m
—I 85cm
5cm >E— Fissuration \
en travée
J 22 j
préjudiciable j (4MPa.
7f
5iir , 4 MPa
Tu0 = 1,43 MPa < 2,5 MPa = t^ O.K.
• Exercice « fissuration préjudiciable - section à table de compression » traité au chapitre =» ARMATURES D'ÂME DROITES
« FLEXION SIMPLE ».
• Fissuration préjudiciable. Pas de reprise de bétonnage.
• Matériaux :
• béton : fc28 = 25 MPa, ft28 = 2,10 MPa, 3. ARMATURES D'ÂME
• aciers : Fe E 500 HA. 3
-l. ARMATURES CALCULÉES
• On se propose : f -0,3. k . L
et
1) de calculer les armatures d'âme, b 0 . s, ' y 0,9 (sin a + cos a)
2) de vérifier les abouts de la poutrelle lorsque la poutre est solidaire d'un poteau de 30 cm
de largeur mesurée parallèlement à sa portée et la jonction hourdis-nervure.
avec : 4. ESPACEMENT MAXIMAL
a = inclinaison des At, At droites => a = 90° (0,9. d 10,9 . 80 = 72 cm
=> sin a + cos a = 1 St<Min40cm
s t <40cm = Min< 40cm
\*carA'=0
FeE500=>f e t =500MPa,y s = 1,15

T uO = 1,43 MPa s.«=22cm<40cm= st O.K.


b0. d

{ 0 si reprise sans indentations,


0 si fissuration très préjudiciable,
1 sinon en flexion simple.
- pas de reprise, \
- fissuration préjudiciable, > => k = 1
- flexion simple. I
4.t Kbi-AM
RÉPARTITION
i
Espacement
n p
DES ARMATURES D'ÂME
initial stl s
to
= 2Q cm
.dans
, ,la,smte
. , - , . .
des espacements de Caquot
- ,

ft28 bornée supérieurement à 3,3 MPa f,28 = 2,1 MPa < 3,3 MPa O.K. Nombre de répétitions :
5.0,85^, 0,3.1.2,1^ :
At 22(1,43-0,3.2,1) 1 3 ~ -
— ^ = rm ,
cm/cm r.-K,-^-* -^
500 22,23 uO
0.9
1,15 5_^0,8^ =
pour le 1er espacement n» = 2,40 +
I "1 — - u • 6 . 0,22
6s t 0
3.2. POURCENTAGE MINIMAL
H! = /' 0 pour les suivants HJ = 2,40 pour i > 1
At 22 . 0,4 1 2
-^— fet > 0,4 MPa —>- — = — — cm /cm
b 0 . st st 500 56,82
4.1. TABLEAU DES ESPACEMENTS
A, = ^
O.K.
st 22,23 56,82 l s to

3.3. DIAMÈTRE DES ARMATURES D'ÂME


/<!>! (25 mm
Ot < Min / h/35 *t < 22 mm = Min / 850/35 = 24,3
|bo/10 |220/10 = 22
=> prenons <D, = 8 mm
d'où pour deux files d'armatures longitudinales :
nombre de
répétitions
, 1 cadre<t>8HA

o o i

18__8J Nota : le nombre de répétitions 3 ne convient pas car il ne permet pas d'atteindre le milieu
A, = 2. 0,50=1,00 cm2 de la portée avec des espacements de 40 cm. ^
=> s,0= 1,00 . 22,23 = 22,23 cm II manque pour arriver à mi-portée : 500 - 490 = 10 cm.
retenons : 1 cadre <J> 8 HA sto = 22 cm Retenons sans mettre un cours d'armatures d'âme à mi-portée :
10 + 6x20 + 2x25 + 4x35 + 4x40
4.2. VÉRIFICATION DE st À 1/2 4 3. RETENU

a) Effort tranchant
Compte tenu de la forme de la ligne d'influence de V :
1
Q l cadre (
<t>8 H À \
/

\
\
10 6 . 2 0 2.25 4.35 4.40 20

Charges permanentes } Vg - 0 5. VÉRIFICATIONS D'ABOUT


5.1. ARMATURES INFÉRIEURES TENDUES SUR APPUI D'ABOUT
Charges variables } V q = ±q u .I.fl.l) = ±^ yu = ± 1,5 .26,6 .B°° = ± 49 9 kN
2 \2 2l 8 8 0 293 4 2
A= A = - - . 10 = 6,74 cm
fej Armatures d'âme calculées
f,, 435
V Comme on avait deux files de 3 <& 25 HA en travée, on garde :
I = 49,9. 10 3
u bQ.d
t = = 0,28 MPa 2 O 25 HA inférieurs sur appui :
" 0,22.0,80
A = 2 .4,91 = 9,82 cm^
ancrés au-delà du nu d'appui pour :
^22(0,28-0,3. 1.2,10)
b
o •s t Y 0,9 (sin a + cos a) / = -^l_ /, = 0,69. / s
A réel 2 . 4,91
Fe E 500 =* /s = 44O / = 0,69 . 44 . 2,5 = 75,9 cm
<o (voir exercice chapitre / = 75,9 cm > 30 cm de largeur d'appui
st 50,82 « TRACTION SIMPLE » § 5.1.a) => Crochet.
=> s, = 40 cm à 112 convient.
c) Pourcentage minimal 5.2. VÉRIFICATION DU BÉTON DE LA BIELLE D'ABOUT
A, A, Largeur d'appui : 30 cm
fet > 0,4 MPa > 2 2 ' °'4 =0,018 cm 2 /cm Enrobage : e = 3 cm
b 0 . s, «t 00
(25 mm
At _ 2 . 0,50 c t = Max { e c t = 3 cm = Max < 3 cm
= 0,025 > 0,018 O.K.
st 40 1 cm [ 1 cm
d) Espacement maximal b 0 =22cm
a = 30 - 2 - 3 = 25 cm
s, = Min j ' s t = 40 cm (cf. paragraphe 3.4.)
\40cm

st = 40 cm = st O.K.
On doit vérifier : III. EXERCICE N° 2 : POUTRE À SECTION
= RECTANGULAIRE - ARMATURES D'ÂME INCLINÉES
bc b0 . a
— ENONCE —
abc = 10,7 MPa < 13,3 MPa = 0,8 — Q K
1,5 '• COUPE ÀÀ
3,00m
5.3. ANCRAGE DES ARMATURES INFERIEURES TENDUES
Voir exercice « Ancrage total » au chapitre 3 « Association acier - béton » pour la méthode 2,05m
de calcul.
fa jriJnU iii iUiUiUUJUUU U-j.g
1 = 12, 00m I—»A L
8888888
6. LIAISON HOURDIS-NERVURE 7 files
6.1. VÉRIFICATION DU BÉTON 75cm
À'=0
b-b0 2,22 - 0,22
:
' fe /*' •' '>

bi = = 1,00 m • Action variable : • • • • - . • ">' f-


2 2
Q = 3,525 MN.
umax 1 0,293 1,00
Tu = < t,.
llm
T u =- = 1,22 MPa • Fissuration préjudiciable. Reprise de bétonnage sans indentations.
7 . Il
L h0 h
U 0,9.0,80.0,15 ' 2,22
• Matériaux :
z = 0,9 . d
• béton : fc2g =25 MPa, ft28 = 2,10 MPa,
T = 1,22 MPa < 2,5 MPa = ilim O.K (cf. 2.2.) • aciers : Fe E 500 HA.

6.2. ARMATURES DE COUTURE • On se propose, au voisinage de l'appui A :


1) de vérifier le béton des bielles,
i Vu b i As + Ai 1,15.0,293 1,00
— . te > 1,1J . . -r 2) de calculer à titre indicatif les armatures d'âme inclinées d'un angle a de telle sorte que
St Z b st - 500 . 0,9 . 0,80 ' 2,22
z = 0,9.d A,
leur volume relatif p = soit minimal,
' b 0 .s t sinoc
A S + A; 1 3) de calculer les armatures d'âme inclinées d'un angle a = 45°,
4) de déterminer les armatures d'âme droites et les armatures horizontales associées répar-
d'où pour s, = 1,00 m : ties sur la hauteur de l'âme.

A s + A, = ^ =4,22 cm2

=> As + Aj > 4,22 cm2/m

Remarque : si la condition n'est pas vérifée par les armatures existantes de la dalle, on
peut, au lieu de rajouter des armatures, réduire proportionnellement la largeur b et
reprendre le calcul des aciers longitudinaux (dont la section augmente, mais faiblement).
2 2. VÉRIFICATION
— CORRIGÉ —
Fissuration 1 0,15^ = 2,!
T
1. EFFORT TRANCHANT préjudiciable J ,,m = Min
^4MPa
1.1. EFFORT TRANCHANT MAXIMAL
< T Hm
Tu0 = 2,95 MPa > 2,5 MPa = Tlim
05 = poids volumique du béton armé 05 = 25 kN/m3 => Armatures d'âme inclinées
g = O5.b0.h g = 25.10-3. 2,05 . 0,75 = 0,0384 MN/m de 45° < oc < 90°
Pu=U5.g p u = 1,35 . 0,0384 = 0,0518 MN/m
, Q U =1,5.Q Qu = 1 , 5 . 3,525 = 5,288 MN
Pu- l
l- a 2
5,288 11 - —I = 4,277 MN
12/
3. MINIMUM D'ARMATURES D'ÂME INCLINÉES
3.1. INTRODUCTION
0,311 3,966 Volume relatif d'armatures d'âme inclinées :
A, \-<>,3.k.f t j
p = =
1
1.2. EFFORT TRANCHANT RÉDUIT bQ.stsina 0,9 . fed (sin a + cos a) sin a
(TRANSMISSION DIRECTE DES CHARGES AUX APPUIS) Ce volume relatif est minimal pour :
Charges uniformément réparties : f(cc) = (sinoc + cosoc)sina maximal
d'où : f (a)= 2sina cosoc + cos2 a - sin2 a
Vu0 (p u) = 0,311 - 0,0518 ±^± = 0,223 MN = sin2a + cos2a = 0
TC n n
Charge concentrée : - - + k.-

h _ 3h
— < a< - ^^ = 1,025 m < a = 3 m < 3,075 m = ^^
2 2 k = 0 =^ a = - — < 0 < 45° donc inacceptable,
2 2 o

9 ^ 00 371
V UO (Q) = — V U (Q) Vu0 (Q) = ^L^^L 3,966 = 3,869 MN k = 1 => a = -<r = 61,5° compris entre 45° et 90° O.K.,
3h 3 . 2,05
Total : 77l
k = 2 =^ a = - r = 157,5° > 90° donc inacceptable.
8
V u o=V u 0 (p u ) + V u0 (Q V u0 = 0,223 + 3,869 = 4,092 MN
L'extremum est donc obtenu pour a = 67,5° et on a :

o> 451 67,5* 90*

2. VÉRIFICATION DU BÉTON f'(a)


1,207
2.1. CONTRAINTE TANGENTE CONVENTIONNELLE f (a)
d = 0,9.h d = 0,9 . 2,05 = 1,845 = 1,85 m
' uO 4,092
b0. d T .. = = 2,95 MPa [pr ] <=* a = 67,5°.
0,75 . 1,85 Par conséquent : t min
3.2. VÉRIFICATION DU BETON d'où pour 7 files d'armatures longitudinales :

. = Min
hm Thm =Min .'V

10-3— MPa MPa = 5,5 . 3 cadres+1 étrier


45 / O12HA
V) > < Tlim Tu0 = 2,95 MPa < 3,5 MPa = Tlim O.K. o 0 0 fa

g S o
G S
3.3. ARMATURES D'AME
A t = 8 . 1,13 =9,04 cm2
A, fet V°'3-k'ftj =*s t = 9,04. 2,31=20,88 cm
b0 . s, ' y 0,9 (sin a + cos a) retenons : 3 cadres + 1 étrier O 12 HA
avec : sto = 20 cm
oc = inclinaison des At, At inclinées => a = 67,5° 3.6. ESPACEMENT MAXIMAL
Fe E 500 => fet = 500 MPa, ys = 1,15 [0,9d <0,9. 185 = 166 cm
UO
s, = Min / 4 0 c m s t < 40 cm = Min { 40 cm
TU() = 2,95 MPa 15<D' lmin siA'^
«o b0. d

^ 0 si reprise sans indentations, - reprise non traitée, sto = 20cm<40cm = st O.K.


k = <( 0 si fissuration très préjudiciable, - fissuration préjudiciable, } =» k = 0 3.7. RETENU • / - *.
1 sinon en flexion simple. - flexion simple. 3 cadres + 1 étrier O 112 HA inclinés de
ft28 bornée supérieurement à 3,3 MPa ft28 = 2,1 MPa < 3,3 MPa O.K. : = 67,5°: s,o =20 cm

V 75 . 2,95
-TTT cm2/cm
(sin 67,5+cos 67,5) 4. CADRES ET/OU ÉTRIERS INCLINÉS DE a = 45e
4.1. VÉRIFICATION DU BÉTON
3.4. POURCENTAGE MINIMAL ' f•
A 0,21 — I o 27 — = 4 5
t 75.0,4 1 T..lim =4,5 MPa = Min { 1,5
- f > 0,4 MPa
b 0 . s t etet - 7 MPa
v 7MPa
A, 1 1 Tu0 = 2,95 MPa < 4,5 MPa = ilim O.K.
—= ->— —O.K.
s, 2,31 16,67
4
-2. ARMATURES D'ÂME
3.5. DIAMÈTRE DES At
A, fet \-°'3-k-ftJ
[32 mm
<ï>t < 32 mm = Min h 050/35 = 58,6 o-st Y 0,9 (sin a + cos a)
, < Min /h/35
|b0/10 J750/10 = 75 avec :
=> prenons <!>, = 12 mm a = inclinaison des At, At inclinées => a = 45°
(> O/3 = 32/3 = 10,7 mm) f
et> Y,, Fe E 500 => f e t = 500 MPa, y s =l,15
VUQ 4.5. ESPACEMENT MAXIMAL
= 2,95 MPa
b0 . d [0,9d (0,9. 185 = 166 cm
st = Min / 40 cm s t < 40 cm = Min < 40 cm
f 0 si reprise sans indentations, - reprise non traitée, (!5<D' l m i n siA'*0 U
ir, r.. k = < 0 si fissuration très préjudiciable, - fissuration préjudiciable, } => k = 0
1 1 sinon en flexion simple. - flexion simple. sto = 22 cm < 40 cm = st O.K.
ft28 bornée supérieurement à 3,3 MPa ft28 = 2,1 MPa < 3,3 MPa O.K.
RETENU
..v A. 3 cadres + 1 étrier <t> 12 HA inclinés de
75 .2,95
a = 45° : sto = 22 cm
s.~~~ „ 500 ,
'' 0,9fy^(sin45+cos45)
1,1 J

5. ARMATURES D'ÂME DROITES ET ARMATURES PARALLÈLES


À LA LIGNE MOYENNE
4.3. POURCENTAGE MINIMAL 5.1. INTRODUCTION
A A
t 75.0,4 1 En réalisant les armatures d'effort tranchant au moyen :
— f , > 0,4 MPa
b 0 . s t ei
c
- d'armatures d'âme droites d'une part,
- d'armatures parallèles à l'axe de la poutre, réparties sur la hauteur de l'âme et dont le
^- l > * O.K. pourcentage soit au moins égal à celui des armatures d'âme droites d'autre part,
s, 2,5 16,67
la contrainte tangente limite peut être prise égale à celle correspondant à des armatures
4.4. DIAMÈTRE DES A, d'âme inclinées à a = 45°.
32 mm 5.2. VÉRIFICATION DU BÉTON
<D t < Min /h/35 <ï>t < 32 mm = Min (x 2 050/35 = 58,6 _25_
0,27^
|bo/10 J750/10 = 75 \ra = 4,5 MPa = Min \ ' Û"
prenons <ï>t = 12 mm 7 MPa JMPa
(> <P,/3 = 32/3 = 10,7 mm) uO TUO = 2,95 MPa < 4,5 MPa = ^O.K.
d'où pour 7 files d'armatures longitudinales :
5.3. ARMATURES D'ÂME DROÏTES
V a) Calcul
\ fe, T 3 k
u-°' - ^
b
3 cadres+1 étrie^ o •s t Ys 0,9 (sin a + cos a)
' 012HÀ avec :
o 0 0 k oc = inclinaison des At, At droites => a = 90°
3 ,? § s f
et. Y..
=> sina + cosa = 1
Fe E 500 => fet = 500 MPa, JB = 1,15
• ^

A,= 8. 1,13 = 9,04 cm2


'un
=> s, = 9,04 . 2,50= 22,60 cm T uOn = 2,95 MPa
b0.d
retenons : 3 cadres + 1 étrier 4) 12 HA
sto = 22 cm
' 0 si reprise sans indentations, - reprise non traitée, e) Retenu
k = { 0 si fissuration très préjudiciable, -fissurationpréjudiciable, k =0 3 cadres + 1 étrier <I> 12 HA verticaux
1 sinon en flexion simple. - flexion simple. sto = 16 cm

ft28 bornée supérieurement à 3,3 MPa f t28 = 2,1 MPa < 3,3 MPa O.K.
5.4. ARMATURES HORIZONTALES ASSOCIÉES
A, 75 .2,95 1 a) Calcul
cirr/cm
500 1,77
0.9 V ! 2/
1,15 >—
z s. --Û7 c m / c m
b) Pourcentage minimal ZAh = Somme des brins composant les armatures horizontales associées des deux faces
A. - t . 75 . 0,4 1 : sur la hauteur de l'âme,
- f > 0,4 MPa cm "/cm
b 0 .so t et
r\ cl
500 16,67 z = 0,9d = hauteur du treillis de Môrsch.
A, 1 1
-= >- O.K. = 94,07 cm2
s, 1,77 16,67 1,77
c) Diamètre des At pour des armatures horizontales 0,9. 185
4 x 8 < 5 2 0 H A s, = = 20 cm
[32mm le long des faces externes des cadres
<ï>, < Min /h/35 E>t < 32 mm = Min / 2 050/35 = 58,6 mm ZA h = 4. 8. 3,14 =100,48 cm2.
(750/10 = 75 mm
lbo/10
E\ A
• prenons <5t = 12 mm
(> Oj/3 = 32/3 = 10,7 mm)
020HÀ
s ::==:
*
-_

d'où pour 7 files d'armatures longitudinales :

V
<t>20HÀ
h
-?•
Ë 3 cadres + 1 étrier

3 cadres+1 étrier
s
h
/ •
-?• £
3
O

8 8,
O •i>
a
O12HÀ

' O12HÀ
O 0 0 4> f b) Répartition des armatures horizontales associées
8 8 8 % On arrêtera le double système d'armatures à l'abscisse x, depuis le nu d'appui, où :
A,= 8. 1,13 = 9,04 cm 2 T u =T Um (a = 90°)
=>s t =9,04. 1,77= 16,00cm d'où:
retenons : 3 cadres + 1 étrier <I> 12 HA
Vu= T hm
. .b 0 .d Vu = 2,5 . 0,75 . 1,85 = 3,469 MN
s,() = 16 cm
d) Espacement maximal • Diagramme de l'effort tranchant :
(0,9d [0,9. 185 = 166 cm - pour 0 < x < a - e
s~, = Min / 40 cm s t < 40 cm = Min { 40 cm v
| u = Vumax - 1,35 g x x = 0 : Vu = 4,277 MN (cf. § 1.1.)
x = a : Vu = 4,277 - 0,0518 . 3,00 = 4,122 MN
sto = 16 cm < 40 cm = st O.K.
pour a + e < x < /
Vu = Vumax - 1,35 g x - 1,5 Q x = a : Vu = 4,277 - 0,0518 . 3,00 - 5,288 = - 1,166 I\
x = / : Vu = 4,277 - 0,0518 . 12,00 - 5,288 = - 1,633
-1/2 COUPE AA = V
4,277
4,122
x
3,469^7

2 05m 020HÀ
• ':
-1,633
02QHÀ
s h = 2 0 cm

s h = 20 cm
. .1: 3 cadres+1 étrier
<t>12HÀ
• o^t o o
- §_ 8 a $,
• Les armatures d'accompagnement doivent donc régner jusqu'à la section d'abscisse
a = 3,00 m depuis l'appui de gauche, avec, compte tenu de leur ancrage, une longueur :
37, 5cm
a + L - a + 44O a + /. = 3,00 + 44 . 0,02 = 3,88 m

5.5. SCHEMA DE FERRAILLAGE D'EFFORT TRANCHANT

-ELEVATIOH-
6. REMARQUE
En rapportant le volume des armatures d'âme au volume de béton associé :
/\
pour a = 67,5°
b0.st.sina 75 . 2,31 . sin67,5 160,06
3 cadres + 1 étrier
le <J)12HA s = 1 6 c m pour a = 45°
b0.st.sina 75 . 2,50 . sin 45 132,58
4 4 * (ou ancrage courbe)
2A
II. pour a = 90°
b0.st b0.z b0.s, 75.1,77
I
66,38
sh = 2 0 cm
Donc :
3,00 m - la solution a = 67,5° est la plus économique (mais la plus compliquée et sa mise en place
est peu réaliste),
- la solution a = 90° + armatures associées est la moins économique de beaucoup.
Contrairement à une opinion assez répandue (la longueur sur laquelle la dépense nécessaire
avec cette dernière solution est courte), cet exemple montre que, dans certains cas, une part
importante de la portée de la poutre peut être affectée.
CHAPITRE 8

FLEXION COMPOSEE

I. RAPPELS DE COURS
1. GÉNÉRALITÉS - INTRODUCTION
1.1. GÉNÉRALITÉS
On désigne par (sollicitations fournies par les calculs de Résistance des Matériaux) :
• MGo le moment de flexion (ultime ou de service) par rapport au centre de gravité de la
section de béton seul (de signe quelconque),
• N l'effort normal (ultime ou de service) ; par convention :
- positif pour une compression,
- négatif pour une traction.
Le système (MGo, N) est équivalent à une force unique équipollente à N et appliquée en un
point C (centre de pression) contenu dans le plan moyen. La distance G0 C est appelée
excentricité de la force extérieure (équipollente à l'effort normal N et passant par C) par
rapport à G0.

e
o

("Cj=centre de pression
En flexion composée, sollicitation vectorielle, la valeur du moment de flexion dépend
du point où l'on effectue la réduction des forces (centre de gravité G0 du béton seul On M
centre de gravité A des armatures tendues). uG0 = Nu (ei + 62) = Nu eo

En flexion composée, la première chose à faire est de rechercher la position du centre ri


MG
pression en calculant e 0 = —-p. avec:

Le signe de MG fournit la position des aciers tendus :

a=
ou : I%i.Q

M j et M j étant évalués sans les coefficients y


(ce sont des moments de service), e a n'intervient pas.
V

2. SECTIONS PARTIELLEMENT TENDUES


1.2. PRISE EN COMPTE FORFAITAIRE DES EFFETS DU SECOND ORDRE
EN FLEXION-COMPRESSION À L'E.L.U. 2.1. DOMAINE D'APPLICATION

/f = longueur de flambement de la pièce (voir paragraphe 2.1. chapitre 5 « COMPRESSION 2.1.1. À l'E.L.S.
SIMPLE »,
h = hauteur de la section droite dans le plan de flexion, On pose :

/ = longueur libre de la pièce, eOser =


Nser
e a = Max J = excentricité additionnelle,
La section est partiellement tendue si : <,;
250 a) Nser étant une compression (Nser > 0) => pour une section rectangulaire sans aciers-com-
primés, il faut yl < h , d'où :
e j = —^—77 H e, = excentricité du 1 ordre à l'E.L.U. M s e r A S M serlim = ~ a b c b 0 h d-- = . - 1 -- .- b 0 d 2 a b c
Sy.N,

avec Mser A = moment fléchissant de service par rapport aux aciers tendus (même signe que
1.2.1. Cas où //h > Max[15 ; 20.6 M serG ). La nappe d'aciers n'est effectivement tendue que si la position de l'axe neutre est
Vérifier la pièce à l'état-limite ultime de stabilité de forme (voir chapitre 1 1 « FLAMBEMENT »)• telle que y] < d. Soit, en faisant oc, = — = 1 dans l'expression de la page 130 (os = 0) :

1.2.2. Cas où Vh < Max[15 ; 20 A = 0,333

Faire le calcul en flexion composée pour les sollicitations ultimes :


b) Nser étant une traction (Nser< 0) => C est à l'extérieur des traces des armatures.
2.1.2. A PE.L.U. ' >—>
La section est partiellement tendue si : ^
'-S F /
a) Nu étant une compression (dans ce cas : Nu > 0 et e0 = el + e2 ^ e0ser avec yu < h) : £ V
ï"~^' \
e / sc/
À.H \ e
A o F
bc /
A I l o n g e m e n t i Raccourcissement "1 .. z
f
f
bu B B b
\
4
/ v r F \
0, 8.y u \ / ^ \

$n prenant les moments par rapport aux aciers tendus, les équations d'équilibre s'.àxivejit :
| |MA = N . e A = F s c . z s + F b c . z b f ' "|
l V[ _ LC _i_ C _ p •-. "'
j-1^ ~~ bc ' L SC A S ., _. '»

soit en tenant compte des sections A et A' d'armatures :


- (MA = N . eA = A' o sc . Zs + F b c . zb
pour une section rectangulaire, 0,8.b0.h.fb;
bc =
en l'absence d'aciers comprimés M
BC = Fbc •z b A
N = Fhr + A' . OoC - A . as <=> Fbc + A' 0SC - A +—
N

b = d -0,4.h
avec y u = h
soit, en considérant les moments par rapport aux aciers tendus : Les équations d'équilibre de la même section soumise en flexion simple au moment MA et
aux mêmes déformations (donc aux mêmes contraintes et de même axe neutre) et munie
= 0,8. 1-0,4. b0. des sections d'armatures A et A ' s'écrivent :
d\ d/
|MA = A' asc . Z, + Fbc . z,,
MBC
d'où: =0,8.JLi-o,4.JL ' . a s c -A .
b0 . d . f bu d'où par identification, il vient :
et la section est partiellement tendue tant que yu < h c'est-à-dire tant que :

À .-A H

avec : 2.2.2. Technique du calcul


MuA = moment fléchissant ultime par rapport aux aciers tendus (même signe que MuGo).
La nappe d'aciers n'est effectivement tendue que si : • Calculer le moment MA (MuA ou MserA) par rapport aux aciers tendus,
=> en déduire par le calcul en flexion simple les sections A et A ' des armatures,
y u < d => ^ b u <^ B o = 0,8(1 -0,4) = 0,480
=> revenir à la flexion composée avec les sections d'aciers :
b) Nu étant une traction (Nu < 0) => C est à l'extérieur des traces des armatures (dans ce cas : /A' = A'
M
JGO
eoser à moins que les MjGo et les N; ne proviennent d'une action unique
^Yi -^i
auquel cas e0 = e0ser). où : N (Nu ou Nser) en valeur algébrique, as à l'état-limite déterminant pour le calcul de A.

2.2.3. Remarques
2.2. CALCUL DES ARMATURES
N est une compression (N > 0) => diminution de la section d'aciers tendus trouvée en
2.2.1. Méthode de calcul flexion simple.
On se place dans le cas où l'une au moins des nappes d'armatures est tendue : N est une traction (N < 0) augmentation de cette section.
2.2.4. Positions relatives de A, G0 et C Faire bien attention que c'est le moment MA (MuA ou MserA) qui est à comparer au moment
limite (Mlu ou Mrb) et non le moment MGo.
MGr >0
0 pans le cas où A' préexiste, la méthode de calcul exposée au paragraphe 2.2.2. s'applique :
MG 1) en prenant à l'E.L.U. :
N>0 MBO = 0 , 4 8 . b 0 . d 2 . f b u + A ' . f e d ( d - d ' )
2) en prenant à l'E.L.S. :
"G, M ser.hm
, = 0,333. b0n . d .abc + A ' . < jse (d — d ' ) avec a se =15.o, —
' bc

H<0
3) en vérifiant que : A'calculé < A'réel
2.2.6. Section en T à l'E.L.U.
Si N est une compression ; C est à l'opposé de A (centre de gravité des aciers tendus) par
rapport à G0. On suppose que le signe du moment MuA est tel que la table est comprimée.
Si N est une traction ; C et A sont du même côté par rapport à G0. a) Cas où MuA < MTu

2.2.5. Cas des sections rectangulaires La zone comprimée a une forme rectangulaire.
Donc calcul en section rectangulaire de largeur b soumise à (MuA, Nu).
Moment au centre de gravité des aciers tendus (en valeur absolue) :
tyCasoùMuA>MTu
La zone comprimée a une forme de T. On opère par décomposition de la section :

b-br
-f S
bc f bu


bc2
f
d
bcl
À.N. •bl

Les équations d'équilibre s'écrivent :


MA = M(
|MuA = F bcl . Zbi +F b c 2 .
^N avec son signe \ N u = F b c l + F b c 2 -F s
Comme la sollicitation de flexion composée est une sollicitation vectorielle, et que les etzbl=d-0,4.yu
coefficients de pondération des actions ne sont pas nécessairement les mêmes pour le h
moment et pour l'effort normal, il n'est pas possible de savoir de façon simple, a priori, avec
s'il faut, ou non, prévoir des aciers comprimés. Des tableaux qui donnent les moments
limites ultimes réduits pour des aciers Fe E 500 et fc28 < 35 MPa figurent dans l'annexe 3
en fin d'ouvrage.
Nécessité d'aciers comprimés : /M uA = 0,8 . b0 . yu . f bu (d - 0,4 . yu) + (b - b0) h0 . f bu d - ^
• à l'E.L.U. : MuA < Mlu => A' = 0 donc ( \ 2l
• à l'E.L.S. : M^ A < Mrb
serA rh => A' = 0 NU = 0,8 . b0 . yu . f bu + (b - b0) h0 . f bu - A . as
~u
/ M uu RR = M uu AA - ( b - b o ) h 0 . f b u ( d - ^ ) ©8 7F"~7
et en posant
int •

\NuR=Nu-(b-b0)h0.fbu

il vient • ' MUR = °'8 •b° ' Yu ' fbu ^ ~ °'4 '
|NuR = 0,8 . b 0 . y u . f b u - A . os

soit les équations d'équilibre d'une section rectangulaire b0 d soumise à MuR et N'uR-
Donc calcul en section rectangulaire b0 d soumise à :
cas où Nf > 0 cas où Nf < 0
Nf N f . e 0 . v Nf N f . e 0 . v


NuR=Nu-(b-b0)hQ.fbu avec : avec :
Nf>0 Nf<0
Il faut prendre garde de bien retrancher de A la quantité NuR/os (NuR en valeur algébrique) e0 > 0 (même signe que Nser) e0 < 0 (même signe que Nser)
et non pas Nu/as. D'où:
Nf N f . e 0 . v
2.3. SECTION MINIMALE D'ARMATURES =
'< B- 1
(M serG ,
Nf =
B.e0.v-I p.v* f
La sollicitation provoquant la fissuration du béton (ot = ftj) de la section supposée non M
Nf-e
o-P- 1/' tj
armée et non fissurée doit entraîner dans les aciers tendus de la section réelle une contrain- N P = B . v . v'-=rendement de la section
te au plus égale à fe.
Le diagramme des contraintes est supposé linéaire.
Nf Nf.e0.v
Le point de passage de la résultante des contraintes normales est supposé identique à celui en remarquant que o t - — >C - at p . v' (limite
c
de la sollicitation de service la plus défavorable.
supérieure du noyau central).
2.3.1. Cas des sections en T D'où les cas à considérer :

Caractéristiques géométriques de la section non fissurée et non armée : 1) cas où e0 > 0 (Nser est une compression) :
a) si 0 < e0 < p . v', la section est entièrement comprimée : la condition de non fragilité
b n'intervient pas et il faut prévoir, pour la section totale des armatures, la valeur minima-
., 1 1- „ B=b0.h+(b-bQ)h0
le requise pour les pièces comprimées (cf. § 4.3),
h
P— !>' bD.h2+(b-b0)h20
b) si e0 > p . v', la section est partiellement tendue et on détermine Amin en écrivant que
OY T. ÏT 2.B pour Nf excentré de e0, la contrainte des aciers tendus atteint la limite d'élasticité, soit :
v=h-v'

7
ÛJ A_ : _ =
N f .e A N
N Nf e 0 - v ' + 0 , l . d
zh=0,9.d 0,9. d
Les excentricités e0 et eA ont le même signe que Nser (et que Nf), ce signe a été précisé en
1.1. page 217. Nous avons, lorsque MGo > 0 :
e 0 -v'+0,l .d Çj h e0-0,5.h+0,l.d
avec e0 de même signe que Nser. 0 . .
fe 0,9 . d B . e0 . v - 1

Amin est positif et n'a donc de sens que si eA > zb ou e0 > v' - 0,1 d.
Dans le cas contraire, on pourrait, théoriquement, prendre Amin = 0. soit en admettant que d = 0,9 . h :

2) cas où e0 < 0 (Nser est une traction) :


a) si e0 < - (d - v'), la section est partiellement tendue : on se ramène donc au cas l.b ci-
dessus avec e0 < 0, e0n -
0,23
6.0,9
b) si - (d - v') < e0 < 0, la section est entièrement tendue : il faut prévoir deux nappes
d'armatures tendues. On applique les formules du § 3.3.
Sous moment négatif, il suffit d'intervertir v et v' dans les formules précédentes, tout en e f t -0,45.d
avec eo de même signe que NSI
conservant la convention : l'excentricité e0 a le même signe que Nser.

2.3.2. Cas des sections rectangulaires I Remarque : dans le cas de la flexion simple (N = 0) :

Caractéristiques géométriques de la section non fissurée et non armée :


si e0 tend vers l'infini, Amin —> 0,23 —- . b0 . d
B = b0 . h e
h
v =v =—
2 et on retrouve la section minimale en flexion simple (cf. paragraphe 6.1. chapitre 6
v
À . H. _
À H
3 « Flexion simple »).
h - — —7 1=
V 12
2.4. CALCUL DES CONTRAINTES À L'E.L.S.

, bo 12 2.4.1. Cas de la section en T


P=
B . v . v'

<£ 8- ..__ c '


f.
Section minimale d'armatures :
1 ri ^H-
V,
vc -d') n-15
Jl
;z
Les formules établies pour les sections en T partiellement tendues, s'écrivent : à _n
1 h
ii . N . ^

K= ^ser/AH
À
p.v 3 '2 1 II

° 3'2
7 5
d'où : On pose :
yi = distance, toujours positive, de la fibre la plus comprimée de la section à l'axe neutre,
A i
e0-v'+0,l.d fy e 0 - 0 , 5 . h + 0 , l . d yc = distance du centre de pression C à l'axe neutre, de même signe que N ser ,
min c '
0,9. d 6 f 0,9. d eA = distance du centre de gravité des aciers tendus au centre de pression C, de même signe
e -~ ° e
queN ser ,
c = distance de la fibre la plus comprimée de la section au centre de pression C : La résolution de cette équation donne yc :
c = d - eA : sinon voir §2.4.2. avec b Q =b
si Nser > 0 et eA > d, on a c < 0 (C est à l'extérieur de la section), > yc ==>
(section rectangulaire de largeur b)
si Nser > 0 et eA < d, on a c> 0 (C est à l'intérieur de la section),
si Nser < 0, on a toujours c> 0 (C est à l'intérieur ou à l'extérieur de la section), II faut vérifier que la section comporte bien une nappe d'aciers tendus, c'est-à-dire :
y t = yc + c < d
Moment d'inertie
by 3 (b-b n )( y i -h Q ) 3
-+nA' (y^d 1 ) 2 +nA(d-y 1 )' i

Calcul des contraintes


En écrivant que le moment des forces internes par rapport à l'axe neutre vaut : ,•,„.
Mser/AN = Nser • Yc
il vient :

Les contraintes valent alors :


Dans tous les cas : y, = yc + c a
bc~^ • yl —abc dans tous les cas
Position de l'axe neutre as=n.K(d-yn) jllTg" si la fissuration est préjudi-
ciable ou très préjudicia-
Section H/K Z blé
/C M/C
+c
b.y,
J
l
1
b yy
D
' l
2 Vl
-c i / ho(y
TT c+c)
lr Lr c3 .,2 y ^T
2 3 °
2.4.2. Cas de la section rectangulaire
à +c+2h Pour b = b0, les équations précédentes s'écrivent
déduire --^-(b-bnJCy.-h,,)2 Vl
" h °,h c
b-bQ |c h j 2 y c n
3 0 e 2 (yc o 3 Position de l'axe neutre
1 1
À n.À'CVj^-d ) d'-c 1
n . À (y c +c-d')(d'-c)
?=3 +p.y c +q=0
À -n.A(d- Vl ) d-c n . À (y c +c-d) (d-c) o 2 , 6nA' , , , , 6nA , , ,
p- b b
y- N
Z2= M / c =0
o o
^1 K ,2 6nA , ,
, 3 6nÀ' , , , )2
q • b ( b
En écrivant £2 - M/c = 0, on obtient l'équation du troisième degré en yc ' o o

vc3 +p-y c +q=o Il faut vérifier que la section comporte bien une nappe d'aciers tendus, c'est-à-dire
Y! = yc + c < d
-, b 2,^/b 1 \ / _C nu j\ 2 +, G,n A '(a
/ j , c)+
, 6nÀ , , c),
p -3 b c^+JC b 1K n b b, (a
Moment d'inertie
o o o o
6nÀ 2 6nÀ
-, b _ 3 , 0 , b ^, m u ^3 ' / j i- Ljyx /-•
^ u c^ »nVi
b
*• K D b, j II- ° 1 +nA'(y 1 -d l
o o o o
Calcul des contraintes 3 3. SECTION MINIMALE
M
T ,_
K— •
serXAH
— >
Lorsque MGo > 0, nous avons (cf. § 2.3.1) :
B
N -Mj
ï»-1*
P V
' '
f=i Î . e 0.v-l e0-p.v
C'bc3^ • yl — ^bc dans tous les cas
= rendement de la section — pour une section rectangulaire
a =n . K(d—y-i) i'ôg' si la fissuration est préjudi- '. v.v \3
ciable ou très préjudicia-
asc=n.K(y1-d1) blé détermine Amin en écrivant que pour Nf excentré de e0 ser, la contrainte des aciers tendus
atteint la limite d'élasticité. D'où les conditions à vérifier :

N C
f A2
3. SECTIONS ENTIÈREMENT TENDUES
3.1. DOMAINE D'APPLICATION N f . e A1
À l'E.L.U. comme à l'E.L.S. la section est entièrement tendue si :
|N est une traction (N < 0),
\C tombe entre les armatures. Sous moment négatif, il suffit d'intervertir v et v' d'une part puis AI, CAI et A2, eA2 d'autre
part dans les formules précédentes, tout en conservant la convention : e0 < 0 lorsque Nser
3.2. CALCUL DES ARMATURES
est une traction. On remarquera que A2 est la section la plus tendue dans tous les cas.
Remarque : dans le cas de la traction simple :
f.
si 0 N B . f et A + A m i n 2 ^ B -+

et on retrouve la section minimale en traction simple (cf. § 5. Chapitre 5 « TRACTION SIMPLE »).

4. SECTIONS ENTIÈREMENT COMPRIMÉES


L'équilibre des moments par rapport aux. armatures donne :
4.1. DOMAINE D'APPLICATION
H e
A 1- ' A2 La section est entièrement comprimée si, la section A' des armatures les plus comprimées
o Àl
3 +e
À2 )a sl étant supposée connue (en cas contraire, faire A' = 0 dans les formules qui suivent), on
N . eAl
,. vérifie les conditions ci-après.
A_-
2 (/ S
Al + e A2 )a s2 4.1.1. À TE.L.S.

Solution économique : avoir le centre de gravité des armatures en C, d'où : N ser est une compression (N ser > 0),
1 h 1 h
calcul à l'E.L.U. : Pivot A => asl = as2
s2 = f e . M ser A - A ' c r ( d - d ' ) > — . — ! - — . — b n d a. pour une section rectangulaire
2 d H i 3 d
^ H
calcul à l'E.L.S. : as[ = a s2 = as h-d'
avec a = 15 a bc
4.1.2. À l'E.L.U. 4 3. SECTION MINIMALE
' N u est une compression (Nu > 0),
Ucm^/m de périmètre
M
UA - A'fed (d - d') > M BC = 0,8 - 1 - 0,4 - b0 d2 f bu pour une section rectangulaire B = aire de la section de béton seul.
'"•^
4.2. CALCUL DES ARMATURES
4.2.1. Dimensionnement à l'E.L.U. R DIAGRAMMES D'INTERACTION
Calcul manuel au pivot C compliqué, on utilise des abaques (diagrammes d'interaction} Les diagrammes d'interaction moment-effort normal sont des abaques permettant un
voir paragraphe 5. Voir aussi chapitre 1 1 « FLAMBEMENT ». dimensionnement ou une vérification rapides de sections droites dont la forme et la distri-
4.2.2. Dimensionnement à l'E.L.S. bution des armatures sont fixées à l'avance.
Les diagrammes d'interaction sont établis uniquement pour l'état-limite ultime (rien
n'empêche d'en établir à l'E.L.S. sur le même principe).
-£L
-f- sel *5.1. ÉQUATIONS

-4—4 .JS3

d; n=15

On désigne par :
MSerG = Nser-eG = moment au centre de gravité G de la section homogène,
A! et A2 = sections d'aciers comprimés (fixées en satisfaisant le pourcentage BETON ACIERS

minimal en compression simple du paragraphe 4.3.). DEFORMATIONS CONTRAINTES

Les caractéristiques géométriques de la section homogène sont : Section quelconque à plan moyen, munie d'armatures respectant la symétrie :
B0 = B + 15(A 1 +A 2 ),
G0 - centre de gravité de la section de béton seul,
Io = moment d'inertie de la section B0 par rapport à G.
G0y = axe situé dans le plan de symétrie,
On obtient la contrainte maximale du béton :
.V
G0x = axe normal au plan de symétrie,
<0
bc
dj = distance de l'axe G0x à l'armature de section Aj, comptée positivement dans le
sens ascendant,
Pour le dimensionnement, il faut se fixer a priori A l t A2 et chercher par tâtonnements : An = armature la plus éloignée de la fibre la plus comprimée,
M serG B = aire de la section de béton seul,
1) à ce que C reste dans le noyau central [ - <en =
B0.v' N v' et v = distances de G0x aux fibres extrêmes, respectivement comprimée et tendue, de la
section.
2) à ce que (abc) max < a^ = 0,6 fc28 avec (obc) max » obc.
Dans le cas d'une flexion de sens déterminé (comprimant par exemple la fibre supérieure
de la section) et pour une valeur de y, fixant la position de l'axe neutre, prise arbitraire-
ment, on a :
1) un diagramme des déformations passant par le pivot associé à y :
y < 0,259(v' - dn) => Pivot A,
0,259(v' - dn) < y < h => Pivot B, 5.2. DISCUSSION , . - , ., ^ _.-,. .
y>h Pivot C, 5.2.1- Cas où y est égal à moins l'infini ;
avec : Le diagramme des déformations est constitué par la verticale du pivot A. On est donc en
ecç = raccourcissement de la fibre de béton à la profondeur £, TRACTION SIMPLE.
esj = déformation de l'armature Aj, Le point correspondant de la courbe d'interaction est le point PT défini par : i|V j_«
2) un diagramme des contraintes dans le béton et dans l'acier, avec les conventions d 11
* ..,,.•.„:.!

signes précisées sur la figure ci-avant, donnant les contraintes : M 1 (-oo)=M T =ZAj .a s j .dj .d
acç pour la fibre de béton à la profondeur J;, n
1
N 1 ( - o o ) = N T = Z A j .asj — f e d S À j
asj pour l'armature AJ.
La résultante et le moment résultant en G0 des forces internes sont obtenus par les relations • On remarque que : n ..•;..
M^(-OO)=MT=O = = >!] Aj .dj=0 ==>GQ=centre de gravité des
1 armatures Aj.
• <?'. • > .r
n 5.2.2. Cas où y est égal à plus l'infini
Le diagramme des déformations est constitué par la verticale du pivot C. On est donc en
COMPRESSION SIMPLE.
Dans le repère orthonormé plan (OM, ON), le point P, de coordonnées M,(y) et N t (y) V = 2/1 000 os , = E . es . = 2 . 105 . 2 . 1(T3 = 400 MPa
j j
décrit, lorsque y varie de - °° à + °°, un arc de courbe généralement convexe (F,), appelé : La contrainte <TS. ne peut donc excéder cette valeur :
COURBE D'INTERACTION. - pour les aciers Fe E 400 : os. = 400 MPa = fed
N - pour les aciers Fe E 500 : osj = 400 MPa < fed
COMPRESSION
soit

Le point correspondant de la courbe d'interaction est le point Pc défini par :
n n
.d j (ou .d)

H C = B - f b u + f e d Ï A - j (ou N c = B . f b u + 4 0 0 l A - j )

On remarque que :
n
M-L( + OO)=M£=O ==>2 Aj .dj=0 ==>GQ=centre de gravité des
1 armatures Aj.

•,.£
5.2.3. Cas où Nj = 0
Pour une certaine position de l'axe neutre, définie par yF], le point P! occupe sur la

TRACTION position PF1 définie par :


|M,(y F 1 )=M F 1 v= : effort normal réduit
B . f 'bu
,
|Ni(yF,) = 0

On est alors en FLEXION SIMPLE correspondant au sens de flexion considéré. B = aire totale de la section de béton seul
MiG
|0. = :jr— —^— : moment fléchissant réduit en G0
5.2.4. Cas de la flexion inverse " • " ' *bu

En changeant le sens des moments, on décrit l'arc de courbe (F2) limité par les points P h = hauteur totale de la section dans le plan de flexion
P- SA. -f,led
P=
: pourcentage mécanique d'armatures.
Pour une certaine position de l'axe neutre définie par yF2, le point représentatif occupe sur B.fL
(F2) la position PF2 définie par (bras de levier v - ^ au lieu de v' - £) : Pour une position fixée des armatures à l'intérieur de la section, si l'on fait varier p - par pas
M2 (yF2) = MF2 de sens contraire à MF1 de 0,1 par exemple (p = 0 ; 0,1 ; 0,2 ; 0,3...) - on obtient dans le repère orthonormé réduit
N2(yF2) = o (u,v) un réseau de courbes Cp (C0 ; C t ; C2 ; C3...) appelé DIAGRAMME D'INTERACTION.

5.5. PROPRIÉTÉS DES DIAGRAMMES D'INTERACTION


5.3. COURBE D'INTERACTION Les valeurs de p sont uniformément réparties (intervalle constant entre deux valeurs suc-
cessives) suivant les droites « rayonnantes » correspondant à y = Cste (c'est-à-dire à un
L'ensemble des deux courbes, (F,) et (F2), constitue un contour continu et fermé (Cp) couple donné de déformations ebc, esn constant). Il convient donc de conduire les interpola-
appelé : COURBE D'INTERACTION. tions dans les directions de ces droites.
Si la section présente un centre de symétrie : Pour la section sans armatures on a :
- les points PT et Pc sont situés sur l'axe ON,
fMT = -fcd.ZAj.dj = 0 n=o
- les deux courbes (F^ et (F2) sont symétriques par rapport à cet axe. PT = v =0
Le contour fermé (Cp) constitue la frontière du « DOMAINE DE SÉCURITÉ » de la sec- AJ = 0 quel que soit j
(M c = fed.: > n= 0
tion étudiée, munie de ses armatures de section totale ZAj. Le point représentatif de la solli- Pc = < > v= l
citation ultime agissante (de coordonnées MuGo, Nu) doit se trouver à l'intérieur ou sur la
frontière du domaine de sécurité.
Pour une section donnée, avec une position des armatures fixée, les diagrammes d'interac-
Si la section ne comporte aucune armature : tion sont établis, par ordinateur, en faisant varier proportionnellement toutes les sections AJ
M
T=0 des armatures.
=
Z k . AJ = k Z AJ
NT = 0 j j
A; = 0 quel que soit j => /
d'où les coordonnées des points PT et Pc vérifient :
| |Nc = B . f b u - pour PT :
En faisant varier y, on obtient le contour (C0) définissant le domaine de sécurité « lenticulaire » f
^ZArdj
de la section sans armatures. En fait, un pourcentage minimal d'armatures est toujours exigé. Bhf bu j M ,'i/, .a.e
^k
*ed
v h£A.
Bf bu j
5.4. TRACÉ DES DIAGRAMMES D'INTERACTION
Pour une section donnée (béton, armatures, position des aciers) on définit à partir des d'où le point PT se déplace sur une droite (AT) passant par le point PTO de coordonnées
efforts internes N; et MjG calculés en 5.1. les quantités sans dimensions : (0, 0) et de pente k.
- pour Pc : N u et MuGo (MuGo = N U (CI + e2) si Nu est une compression, comme indiqué au para-
graphe 1.2.),
b0 et h.
Mode opératoire :
j_ 1) Calculer les quantités réduites d'entrée dans les diagrammes :
v=
Bfbu Bfh, y
"T
d'où:
j . dj
. . = k et le point Pc se déplace sur une droite (Aç.) passant par le point P
V— II z.. » ;

•:-'!tl
*u
de coordonnées (0,1) et de pente k.
b
O-h'fbu
h
>
"uGr

2) Déterminer, sur le diagramme d'interaction, par interpolation suivant les droites


« rayonnantes » correspondant à y = Cste, le pourcentage mécanique d'armatures p :

W (s et e_
snn ) constants

5.6. APPLICATION À LA DÉTERMINATION DES ARMATURES


POUR LES SECTIONS RECTANGULAIRES
Données :
Â
c28
f bu = 0,85.
9.1,5
3) Calculer les armatures : tfOt'Di

P =- = =>

5.7. APPLICATION À LA VÉRIFICATION DES SECTIONS RECTANGULAIRES


Données :
y
t

f b u =0,85-^11 et f e d = ^
0.1,5 !-

siN
est une compression) >x
b0eth

Mode opératoire :
1) Calculer les quantités réduites d'entrée dans les diagrammes :

V =i

n= -

p =]
2) Vérifier sur le diagramme d'interaction que le point de coordonnées ((i, v) se trouve a
l'intérieur ou sur la courbe (Cp) correspondant au pourcentage mécanique d'armatures p
calculé :

à
5.8. EXEMPLES DE DIAGRAMMES D'INTERACTION
Section rectangulaire à armatures symétriques W -,

= 0,10 f e = 500MPa
Il /"vrv
'\9 J

i !><• m
: ,'¥ f
- pi*

h
i i
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\K\\K
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n 2 2ZFZ ça

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O
LïTi) i) )! )n n
«

(1) Extrait du « CEB/FIP Manual on Bending and Compression », 1982, Construction Press, Ed.
II. EXERCICE N° 1 : FLEXION - COMPRESSION 1.2. ACIERS
SECTION PARTIELLEMENT TENDUE a) Résistance de calcul
500
= 435 MPa
— ÉNONCÉ — 1,15

b) Contrainte limite à l'E.L.S.


>

• Sollicitations ramenées au centre de gravité du fissuration peu pas de limitation de as en service


¥ béton seul : préjudiciable
Nu 1 Q = 6, O 0 m - permanentes :
Ng = 85 kN, Mg = 90 mkN
- variables de durée d'application supérieure à
1 MM G
0 24 heures :
Nq = 75 kN, Mq = 80 mkN, avec \|/2 = 0.
2. SOLLICITATIONS EN PIED DE POTEAU
r^ ^1 ' • Fissuration peu préjudiciable.
2.1. ÉTAT-LIMITE ULTIME
COUPE AA • Matériaux : ' a) Sollicitations de calcul
- béton : fc28 = 25 MPa, £YjMjGo = 1,35 M g + 1,5 Mq EYj MjGo = 1,35 . 90 + 1,5 . 80 = 241,5 mkN
22cm
- aciers : Fe E 500 HA. EYiNj=l,35Ng+l,5Nq YiN; = 1,35 . 85 + 1,5 . 75 = 227,25 kN

55cm l2cm |2 cm
ea = Max ea = 2,4 cm = Max
1//250 1600/250 = 2,4 cm
l On se propose de calculer les armatures en pied de poteau.
ei=- - + ea
Ni

b) Sollicitations ultimes corrigées pour flambement


— CORRIGE — Puisque Nu > 0 est une compression.
Élancement géométrique :
1. CARACTÉRISTIQUES DES MATÉRIAUX
poteau encastré dans un massif de fondation :
1.1. BÉTON
/f=0,7./0 lf= 0,7. 6 = 4,20 m
a) Résistance de calcul
Type de calcul :
^28 25
fbu = 0,85. £=0,85. = 14,2 MPa 15 15
1.1,5 pièce chargée ^ 4,20
lt
de façon — >< Max = 7,64< 15 <Max.
20 055 20
b) Résistance à la traction
excentrée T Y
f t28 =0,6 + 0,06fc28 ft28 = 0,6 + 0,06 . 25 = 2,10 MPa Calcul en flexion composée en tenant
compte, de façon forfaitaire, de l'excen-
tricité du second ordre.
Excentricité du second ordre :
3. ARMATURES

3.1. INTRODUCTION
oc = M , = 9 0 + 80=170mkN
M, Q. Moment réduit de référence à l'E.L.U. :
«= = 0,529
i >2
Allongement .Raccourcissement

3 .4 20
(2+ 0,529. 2) = 0,i
^ « IU . U,D3

avec : cp = 2
Sollicitations corrigées pour le calcul en flexion composée:
Nu = 227,25 kN
M
U Gn = N u ( e 1 + e 2 ) M u G =227,25(1,087 + 0,029)
= 253,61 mkN
= e,+e2 e 0 = 1,087+ 0,029 =1,116 m

Sollicitations ramenées au centre de gravité des aciers tendus :


M,3
0 3 Moment réduit agissant
0
= 304,74.10-_
. bu
0,22 . 0,502 . 14,2
f
b
O'd 'fbu

e = + 0,50-^ = 1,341 m
2 Conclusion :
Mu A = 227,25 . 1,341 = 304,74 mkN = 0,390 <^ B C = 0,4928
Section partiellement tendue.
2.2. ÉTAT-LIMITE DE SERVICE
ser = N g + N q
3.2. CALCUL DES ACIERS EN FLEXION SIMPLE
M serGn = M s + M Q a) Nécessité d'aciers comprimés
M serGn Moment réduit limite :
C
0ser jy M uA 304,74 , ._.
Y v = = 1 479
M
M M serA "M 206,08 '
On remarque que e0 à l'E.L.U. ï e0ser à l'E.L.S.
Sollicitations ramenées au centre de gravité des aciers tendus : 227 25
ZZ/,Z3
h\ 0,55 N.sei "N 160 '
e A = 1,063 + 0,50-~ = 1,288 m
N, 227,25. 10'3
M serA . 1,288 = 206,08 mkN v =: V = 0,15
" ~ 0,22 . 0,50 . 14,2
Les tableaux de l'annexe 3 donnent les valeurs de 104 |tilu, pour Fe E 500, fc28 < 35 MPa et c) Section A d'aciers tendus
0=1 : Dans la section fictive © sans aciers comprimés :

YM=M5 1,50 1,48 bu - ^/u > < °>275 => Méthode |ibu = 0,305 > 0,275 => Formules exactes

YN = MO 2938 3 140 a = 1,25 [l - ^1-2.0,305]


1,45 2900 3 104
1,42 2923 3 126 3045 a = 0,469

soit : p.lu = 0,305 (à comparer à p.lu = 0,294 si = d(l-0,4.ot) z b = 0,50 (1-0,4. 0,469)
on négligeait l'effet de l'effort normal). z b =0,406m
Nécessité d'aciers comprimés A' (13.f c28 + 415)K-9.y M .f c 2 8 ose = (13 . 25 + 415) 1 - 9 . 1,479 . 25
|ibu= 0,390 >^ ; u = 0,305 ase= 407 MPa
=> A' nécessaires. ase = 407 MPa < 435 MPa O.K.

b) Section A ' d'aciers comprimés -+A'


0,238.104 259
=> A = - :
0,406.435
d'=Ô'd
d=50cm 3.3. ARMATURES EN FLEXION COMPOSÉE

© © d-d1
d'=5cm
b 0 =22cm
A' = 5,72 cm
A = 17,12 - ^^- 104 = 11,54 cm2
407

En prenant 3 files verticales :


=> Aciers comprimés :
Section ( Section(g)
3 0 16 HA :
Contrainte asce des aciers comprimés : A' = 3 . 2,01 = 6,03 cm2

Fe E 500 => => Aciers tendus :


lit 1: 3 <ï) 16 HA : 3 . 2,01 = 6,03 cm2
. fc28 -ô'(l3.f c 2 g + 415)K
lit 2 : 3 $ 16 HA : 3 . 2,01 = 6,03 cm2
(MPa) (MPa) (MPa)
A = 12,06 cm2
o s c e =9. 1,479.25- — (13 . 2 5 + 4 1 5 ) . Section minimale :
50
osce= 258,8 = 259 MPa L'excentricité e0 à l'E.L.S. ayant même signe que Nser : e0 = e0ser = 1,063 m
Aciers comprimés : eu0 >< p
" . v' n = 1,063
e0 ' m > 0,091
' m = -Q . ——
9 = 'p . v'
MIu=mu.b0.d2.fbu Mlu = 0,305 . 0,22 . 0,502 . 14,2 = 0,238
=> La section est partiellement tendue
MuA-M,u 0,3047 - 0,238 M ï
A' = A
(d-d'). a =(0,50-0,05). 259 10 =5'72cm
e 0 -0,45.d ^22 50 L063-0.45 .0.50
III. EXERCICE N° 2 : FLEXION - TRACTION -
z
i >063 - 0,185 . 0,50 SECTION ENTIÈREMENT TENDUE
A
= °'92 Cm2 < 12'06 Cm
— ÉNONCÉ —
- m Sollicitations ramenées au centre de gravité du
3.4. SCHÉMA DE FERRAILLAGE béton seul :
16HA - permanentes : Ng = - 200 kN, Mg = 20 mkN,
V V V 60cm ~ variables de durée d'application supérieure à 24
i
heures :. N
XT f^r\r\ I_XT » x ^f\ - I_XT
q = - 200 kN, Mq = 20 mkN

55 cm 3 <ft 16 HA • Fissuration peu préjudiciable.


d2 = 5cm;
• • • 30cm • Matériaux :
- béton : fc28 = 25 MPa,
16HA
- aciers : Fe E 500 HA.
22cm
I On se propose de calculer les armatures.

— CORRIGE —
1. CARACTÉRISTIQUES DES MATÉRIAUX
1.1. BÉTON
a) Résistance de calcul

f hll = 0,85. £'bu= 0 , 8 5 . = 14,2 MPa


1.1,5

") Résistance à la traction v.lH/ A.t


f t28 = 0,6 + 0,06fc28 f,28 = 0,6 + 0,06 . 25 = 2,10 MPa

1-2. ACIERS
a
) Résistance de calcul
500
f e d = - - = 435 MPa
1,15

b
> Contrainte limite à l'E.L.S.
fissuration peu préjudiciable pas de limitation de as en service
2. SOLLICITATIONS ULTIMES 3.4. SECTION MINIMALE
M
MuG=l,35.20+l,5.20= serG =20 + 20=40mkN
Nu = 1,35 Ng + 1,5 Nq Nser = - 200 - 200 = - 400 kN
u = - 1,35. 200- 1,5. = -570kN
M
UG 57 M serGo 40
= -0,10 m XT
= e Oser en = = -0,10m
-570 ° -400

- '
0u '!-:

-0,30
Centre de pression 1 Section P V 0,30.0,60.2,10=-0,189MN
entre les armatures Nff = ' , B . ^ g8 N f =-
/ entièrement e0-p.v' ^
avecNu<0 -0,10--0,30
(tendue

A,-W.m>>..,3Œ'-!y|i£.0«at
3. ARMATURES
3.1. INTRODUCTION A,xA
V
2 ^ ^ ^ m i. n
„ 2, =^-/ e +e \f A2.9.,7«B'>MSa.'.^^.o'OE:
Ve Al +e A2- )I e
fissuration peu préjudiciable} Calcul à 1'E.L.U.
3.5. SCHÉMA DE FERRAILLAGE
En prenant trois files verticales : => Aciers tendus inférieurs :
3.2. EXCENTRICITÉS
3 O 20 HA : A 2 = 3.3,14 = 9,42 cm2
h , , 0,60 => Aciers tendus supérieurs : •'..'!
e A1 = -^- - 0,05 + 0,10 = 0,35 m
2 3 <ï> 14 HA: A! = 3.1,54 = 4,62 cm2 ^

0u -0,05 -0,10 = 0,15 m


0 0 0

60cm
3.3. ARMATURES
Nappe supérieure :
0,570.0,15 I n 4 , 0 -
A,=
"Al 0,50.435 10 =3 ' 93cm
30cm
Nappe inférieure :

A
2

Total : A , + A 2 = 13,10ciri
IV. EXERCICE N° 3 : FLEXION - TRACTION - 2. SOLLICITATIONS , >v r- =
SECTION PARTIELLEMENT TENDUE 2.1. ÉTAT-LIMITE ULTIME
Au centre de gravité du béton seul :
— ÉNONCÉ — M u G o = 1,35 M g +1,5 M q M u G =1,35. 80+1,5. 60 =198 mkN
• Sollicitations ramenées au centre de gravité du N, = 1,35 N + 1,5 Na N,,=-1,35. 200-1,5. 160=-510 kN
béton seul : Mu G n 198
- permanentes : Ng = - 200 kN, Mg = 80 mkN, e = -0,388 m
5 0 cm
Cn..
Ou = N °"~-510
- variables de durée d'application supérieure à
24 heures : Nq = - 160 kN, Mq = 60 mkN.
Sollicitations ramenées au centre de gravité des aciers tendus :
50cm • Fissuration peu préjudiciable.
MGr
- Matériaux : 0
- béton : fc28 = 25 MPa,
- aciers : Fe E 500 HA.

• On se propose de calculer les armatures longitudinales.


e. = e^ = 0,388-0,45+^- = 0,188 m
M u A = 510. 0,188 = 96 mkN

— CORRIGE —
2.2. ÉTAT-LIMITE DE SERVICE
1. CARACTÉRISTIQUES DES MATÉRIAUX Au centre de gravité du béton seul :
M serG, = M M serG, = 80+ 60 =140 mkN
1.1. BÉTON
N
ser = - 200 - 160 = - 360 kN
a) Résistance de calcul M
serG 140
f "Oser ' 360
bu = 0,85 . -^- fbu = 0,85 . ^^ = 14,2 MPa
1. 1,5
' Sollicitations ramenées au centre de gravité des aciers tendus :
b) Résistance à la traction
f t28 =0,6 + 0,06fc2g ft28 = 0,6 + 0,06 . 25 = 2,10 MPa _( h 0,50
3
Oser I e1 2 e. =0,389-0,45 +
A — vy,^u^ v/,-r^/ i - = 0,189m

1.2. ACIERS = 360. 0,189 = 68 mkN

a) Résistance de calcul

3- ARMATURES
1,15
3
-l. INTRODUCTION
b) Contrainte limite à l'E.L.S.
A l'état-limite ultime
fissuration peu préjudiciable j pas de limitation de o en service N u < 0 (traction) N,, = - 510 kN => Traction
h Section A d'aciers tendus
'Ou
~ = 0,388 m > -^- - 0,05 = 0,20 m
Hbu > < 0,275 => Méthode |^bu = 0,067 < 0,275 => Formules simplifiées
Le centre de pression est à l'extérieur des z b = 0,45 (1-0,6. 0,067)
armatures. z b =0,432m
Section partiellement tendue.
M., 0,096 . 10*
A= A=
Z f
b- ed 0,432. 435
3.2. CALCUL EN FLEXION SIMPLE
a) Nécessité d'aciers comprimés
Moment réduit limite : 3.3. ARMATURES EN FLEXION COMPOSEE
M uA
N
u
'M M serA A = A - ^ (avecN u <0) A = 5,11

En prenant quatre files verticales :


ser
=> Aciers tendus inférieurs :
N.. 0,510 lit 1: 4 <D 20 HA: 4 . 3,14 = 12,56 cm2
v u =- = 0,16
0,50 . 0,45 . 14,2 lit 2 : 4 $ 12 HA: 4 . 1,13= 4,52cm2
A = 17,08 cm2
Les tableaux de l'annexe 3 donnent les valeurs de 104 |ilu, pour Fe E 500, fc28 < 35 MPa et
6=1 : Section minimale
e0 à l'E.L.S. ayant même signe que Nser : e0 = e0ser= - 0,389 m
vu = 0,15 YM = MO 1,45 1,41
e0 >< _ (d - v') e0 = - 0,389 m < - 0,20 m = - (0,45 - 0,25)
Y N =!' 4 0 2735 2938
1,45 2694 2900 f™ e n - 0,45 d
1,42 2719 2923 2760

vu = 0,20 Y M =1-40 1,45 1,41


YN=MO 2757 2991
1,45 2680 2927 3.4. SCHÉMA DU FERRAILLAGE
1,42 2726 2965 2774

v u =0,16 > 10 Viu = 2 760+ (2 774-2 760) ^ = 2 763


50cm
soit : (Alu = 0,276
Nécessité d'aciers comprimés A' : \> \f \f V
0 0 0 0
M.u A 1

= 0,067 f—
0,50. 0,45 . 14,2
= 0,067 <^ ;u = 0,276
50cm
A' non nécessaires.
CHAPITRE 9

EPURES DE REPARTITION
DES ARMATURES
LONGITUDINALES
ET DES ARMATURES D'AME

Ce chapitre ne comporte pas d'exercices. Seul un rappel de cours est présenté.

I. RAPPELS DE COURS

[1. INTRODUCTION
En pratique :
- on trace les courbes enveloppes du moment fléchissant M et de l'effort tranchant V,
- on détermine les armatures longitudinales nécessaires dans les sections de moment extrê-
me (en travée et sur appuis),
- on calcule les armatures d'âme correspondant aux efforts tranchants en certaines sections
(au voisinage des appuis et de part et d'autre des points d'application des charges
concentrées).
On proportionne ensuite, en chaque section de la poutre, les armatures longitudinales et les
armatures d'âme aux efforts qui s'y développent au moyen d'ÉPURES DE RÉPARTITION.

2
- RÉPARTITION DES ARMATURES LONGITUDINALES
2
-i. MOMENT MAXIMAL ADMISSIBLE D'UN GROUPE DE BARRES
LONGITUDINALES
C'est le moment maximal que peut équilibrer un groupe de i barres tendues :
- de section totale A; = Ak , 1°) Mi = Aj. O s . zb est, pour A; et zb constants, proportionnel à os,
k =1 2°) os varie linéairement de 0 à sa valeur maximale sur la longueur d'ancrage /a.
- pour une hauteur utile dj.
Deux cas peuvent se présenter. On a :

2.1.1. État-limite ultime /a = 4 pour des ancrages droits,


L = 0,4 . L pour les ancrages courbes des barres HA, ! avec crochets normaux
On suppose que la valeur du bras de levier zb trouvée lors du calcul de la section d'arma-
/ a = 0,6 . /s pour les ancrages courbes des ronds lisses.
tures équilibrant le moment maximal (sur appui ou en travée) est constante sur la longueur
de la poutre (cette simplification va dans le sens de la sécurité).
On a donc : , ; .... \
2.3. DIAGRAMME DES MOMENTS ADMISSIBLES
^=Ai-fed.z0 ' , , t Dans une poutre de hauteur constante, le DIAGRAMME DU MOMENT ADMISSIBLE
z0 valeur utilisée pour le calcul de A max dans la section d'un groupe de barres arrêtées se compose donc :
de moment extrême considérée (en travée ou sur appuis). - d'un segment de droite parallèle à l'axe de la poutre,
- de deux segments inclinés, aux extrémités du groupe de barres, de longueur /a en projec-
Dans le cas de plusieurs groupes de barres :
tion sur l'axe de la poutre.
Mu = Z Mui
i
i '*•' ANCRAGE DROIT ANCRAGE PAR CROCHET NORMAL

2.1.2. État-limite de service


De même que pour l'état-limite ultime :

I z j = d; 11 J valeur utilisée pour le calcul de A t x dans la section de moment extrême Ligne de référence
considérée (en travée ou sur appuis).
Dans le cas de plusieurs groupes de barres :

M s e r =ZM S ( H.À.
0 , 6 .1s: ronds 1 isses
fed à 1 ' E . L . U .
2.2. ARRÊT DES BARRES avec les zh correspondants
à l'E.L.S.
Lorsque l'on arrête dans une même section les i barres d'un groupe (supposées de même
diamètre), leur moment maximal admissible décroît linéairement de M; (Mui ou Mseri) à 0 Pour deux groupes de barres arrêtées successivement en B et D en partant du point de
sur la longueur d'ancrage de ces barres. moment extrême, le diagramme des moments admissibles peut être de l'un des deux types I
Il suffît de remarquer que : ou II ci-dessous suivant que la distance BD est supérieure ou inférieure à la longueur
d'ancrage /a du groupe de barres arrêtées en D :
4. RÈGLE DU DÉCALAGE
par suite de la fissuration oblique, l'effort de traction supporté par une armature dans une
section A d'abscisse x correspond au moment dans une section B d'abscisse x + a;.
Ce résultat est évident pour un treillis simple :

(S)

*
DB2la 7"x+a,
DB<l a
DIAGRAMME DE TYPE I
DIAGRAMME DE TYPE II

Pour le segment C1BI, il suffit de remarquer que la part de moment admissible des barres M
( M (x)
MB = M (x + a,) = F s . z différent de
A3 à rajouter au moment admissible des barres A2 vaut :
Dans un treillis multiple de Môrsch, le point A appartient à plusieurs treillis à la fois. Un
AM = M 3 . —
calcul plus complexe montre que le « décalage » qui dépend à la fois :
/a3
- de l'inclinaison a des armatures d'âme et
cette quantité variant linéairement en fonction de l'abscisse x depuis le point Bj.
- de l'inclinaison réelle 0 des bielles de béton,
Propriété importante pour les diagrammes du type II : est compris entre z et z/2.

Si B étant fixe, D se rapproche de B, la droite BlCl se déplace parallèlement à elle-même


(triangles semblables multiples dont B est centre de similitude).

® ©

Par sécurité, on adopte : a/ = z, c'est-à-dire, comme z = 0,9d ~ 0,8h :

h = hauteur totale de la poutre.


Il en résulte que le diagramme des moments admissibles des armatures longitudinales
d'une travée doit envelopper non pas la courbe enveloppe des moments : (C), mais la cour-
be (C') obtenue en décalant de 0,8.h tous les points de (C) parallèlement à l'axe de la
poutre dans le sens le plus défavorable.
V 2 5.2. Arrêt des armatures inférieures
Suivant la position des segments inclinés du diagramme des moments admissibles M par
rapport à la courbe enveloppe décalée, il y a trois cas possibles :

Arrêt des Arrêt théorique Arrêt théorique

LIGNE DE I REFERENCE

(C1)
Cas© _ Cas (2) Cas (3)
Diagramme M
de type I Diagrammes M de type II
0,8.h|0,8.h
5.3. Arrêt des armatures supérieures
Suivant la position des segments inclinés du diagramme des moments admissibles M par
2.5. ÉPURE D'ARRÊT DES ARMATURES LONGITUDINALES rapport à la courbe enveloppe décalée, il y a deux cas possibles :
2.5.1. Principes

Arrêter toujours les armatures par groupes symétriques par rapport au plan moyen.
Pour les armatures inférieures :
- commencer par celles de la nappe la plus haute,
- dans chaque nappe arrêter d'abord les barres les plus proches du plan moyen.

ou
q'barres des q'barres

Cas© _ Cas (D
(f) (3) Diagramme M Diagramme M
de type I de type II

Pour les armatures supérieures : mêmes règles que ci-dessus, en commençant par '.4. Remarques
nappes les plus basses.
L'épure se construit toujours en partant du moment maximal (positif ou négatif).
Pour les cas 1, correspondant au diagramme de type I, les arrêts sont toujours sur la Dans une poutre de hauteur variable :
enveloppe décalée (C'). courbe
_ porter en ordonnée les sections d'aciers calculées en quelques points en tenant compte de
Pour les cas 2 ou 3, on se sert de la propriété des diagrammes de type II pour envelopper la variation de z,
mieux la courbe enveloppe décalée (C') et optimiser les longueurs des barres. au - le décalage de 0,8. h, variable le long de la poutre, est appliqué à la courbe des sections
d'aciers.
2.5.5. Exemple de diagramme de type I
3. RÉPARTITION DES ARMATURES D'ÂME
3.1. CAS DES POUTRES DE SECTION CONSTANTE
Armatures t n'barres SOUMISES À DES CHARGES UNIFORMES
supérieures ) [ P'barres
'barres Voir paragraphe 5, chapitre 7 « EFFORT TRANCHANT ».

j-_j_JVt2' L 3.2. CAS GÉNÉRAL


II s'agit de poutres :
- supportant des charges concentrées,
-Ï-—i - et/ou de hauteur variable.
Méthode :
1°) calculer les espacements pour un tracé d'armatures d'âme donné :
- initial (au voisinage des appuis) et correspondant à l'effort tranchant réduit Vu0 dans la
5h
n+p section à — du nu d'appui :
n+p+q 0,9A t (sina + cosa) fet
s, y 0,9 (sin a + cos a) h
D (T - 0 3kf 1 v
Armatures j 0 ( uO U ' : S K t tjJ 's
inférieures)
- intermédiaires, immédiatement à gauche et à droite des sections où agissent les charges
concentrées,
;
2°) tracer la courbe (E) représentative de st(x),
2.5.6. Remarques complémentaires 3°) choisir stl < s,0 (entier > 7 cm),
Sur appuis, conserver et ancrer une section d'aciers inférieurs suffisante pour équilibrer : 4°) placer la première nappe d'A t à s tl /2 du nu d'appui et répéter stl un nombre entier de
* Vumax pour un appui simple d'extrémité (cf. paragraphe 6.1. chapitre 7 «EFFORT fois jusqu'à ce qu'il soit possible de passer à un espacement (entier) supérieur, et ainsi de
TRANCHANT »), suite, en enveloppant par dessous la courbe (E),
M 5°) arrêter le processus pour l'espacement stM immédiatement inférieur à :
* V umax - - pour un appui intermédiaire (cf. paragraphe 6.3. chapitre 7 « EFFOR'
z
^ • fet
TRANCHANT »).
0,4 . b0
Les barres d'angle (5 ou 4, schémas page 264) ne sont donc généralement pas arrêtées. s, = Min ( 40cm
Même lorsque l'épure d'arrêt des armatures supérieures n'exige plus de barres, prévoir des
barres de montage pour tenir les armatures d'âme. si A' non nul
wmwwuwij
Âr~
CHAPITRE 10

TORSION

entiers

I. RAPPELS DE COURS

1. INTRODUCTION
6°) lorsque s, > st, diminuer At par : 1.1. DÉFINITION
- changement de tracé, Une poutre à plan moyen est sollicitée en TORSION lorsque la résultante des forces appli-
- ou diminution de <I>t, quées n'est pas contenue dans le plan moyen, mais dans un plan parallèle à celui-ci. La tor-
d'où une nouvelle courbe (E') que l'on peut envelopper à nouveau par dessous au moyen sion pure se rencontre rarement en béton armé, le plus souvent, la torsion est accompagnée
des étapes 4°) et 5°). On a alors deux possibilités : d'une flexion.

- soit adopter le nouveau tracé At et recommencer dès le début si st0 > 1 cm, en envelop-
pant (E') par dessous,
~
- soit continuer en enveloppant (E') au-delà de la section où l'on a réduit A,.
S'arranger pour que s( soit toujours croissant de s tl às t avec des hauteurs de marches
(sti + i - sti) toujours plus grandes. En particulier, lorsque l'on change de tracé pour At, évi
ter de retomber à sti + , < sti pour ne pas compliquer le ferraillage. !-2. TORSION D'ÉQUILIBRE ET TORSION DE COMPATIBILITÉ
Si quel que soit l'état de déformation et de fissuration de la pièce sollicitée en torsion, le
couple de torsion reste invariable, la résistance doit être assurée par un ferraillage appro-
V prié. On dit alors que l'on se trouve dans le cas de la TORSION D'ÉQUILIBRE.
Exemple : poutre encastrée à ses deux extrémités supportant un auvent :
DECONSEILLE I I Le moment de flexion à
~l Sport l'encastrement de l'auvent dans la
poutre produit un couple de torsion
dans cette dernière.
Si au contraire, le couple de torsion diminue lorsque la déformation et/ou la fissuration de 1 Un couple de torsion T appliqué à l'extrémité libre d'une barre encastrée produit une dis-
pièce sollicitée en torsion augmentent, il doit être tenu compte de l'effet de la torsion dans 1 torsion y des génératrices de la barre.
calcul des éléments auxquels la pièce est liée, mais non dans le calcul de la pièce elle-mêm *
Les contraintes développées par le couple de torsion T sont donc des contraintes de
On dit alors que l'on se trouve dans le cas de la TORSION DE COMPATIBILITÉ.
cisaillement (t).
Exemple : dalle encastrée dans deux poutres parallèles : î=-G.Y
G = module d'élasticité transversal du matériau constitutif de la barre.

2.2. TORSION DES TUBES MINCES

2.2.1. Flux du vecteur contrainte


Considérons l'élément ABCD de longueur dx découpé dans l'épaisseur du profil.

Le moment d'encastrement de la dalle dans les poutres produit un couple de torsion dans
ces dernières :

-^-<(M A ou M B ) < 0

Si les poutres se fissurent par torsion, leur raideur diminue (dans un rapport de 10 à 1 en\|
ron) et :
MA et MB -» 0

Les contraintes tangentes sur deux facettes orthogonales étant égales, on a :


T'i = Tj etT' 2 = T2
La projection des forces élastiques suivant Ox donne, en l'absence de toute contrainte normale :
,B ,D
2. RAPPELS DE RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX
J 71dxdy = Q
2.1. CONTRAINTES ENGENDRÉES PAR UN COUPLE DE TORSION C
f
>

soit, en admettant que les contraintes de cisaillement T sont constantes dans l'épaisseur e
du tube mince : t .
T 2 .e 2 -T,.ei = 0
et comme les points A, B et C, D ont été choisis arbitrairement :
2.2.2. Valeur de la contrainte tangente où:
Tu = couple de torsion à l' état-limite ultime,
b0 = épaisseur de la paroi au point considéré qui est égale, selon les Règles B AEL à :

(épaisseur réelle
DO = Min
(a/6
a = diamètre du plus grand cercle inscriptible dans le contour extérieur de la section,
Q, = aire du contour tracé à mi-épaisseur des parois.

3.2. CAS DES SECTIONS PLEINES


L'expérience montre que pour une pièce à profil plein de forme convexe, la zone centrale
F étant le contour tracé à mi-épaisseur de la paroi du tube mince, l'équilibre de la section n'apporte aucune contribution à la résistance à la torsion et qu'elle peut donc être négligée.
droite s'écrit (moments en un point O en principe quelconque, en pratique centre de gravité
de la section droite) : On se ramène au cas précédent en remplaçant la section réelle par une section creuse équi-
valente d'épaisseur :

soit en remarquant que r . dy = 2 dQ où dQ représente l'aire du triangle hachuré sur la figu- a = diamètre du plus grand cercle inscriptible dans le contour extérieur de la section.
re : b
0 =i
L
'(D
—x-x-4-
où Q est l'aire délimitée par la courbe F, il vient : — X-—-J- 1

Si Cj = Cste = b0, on a :

3.3. JUSTIFICATION DU BÉTON


En désignant par :
3. VÉRIFICATION DU BÉTON îuV = contrainte tangente due à l'effort tranchant Vu,

3.1. CAS DES SECTIONS CREUSES vu


T UV = — pour une section pleine de largeur minimale b,
DQ
La contrainte tangente ultime, pour des sections de forme convexe, a pour expression :
vu
t uV.. — — - pour une section creuse d'épaisseur réelle de paroi b n
(2b0)d l
TuT = contrainte tangente due au couple de torsion Tu,
on doit vérifier :
.D fed (sin90*+cos90*)=ni
sections creuses, 0st A4-
t £
TU
3d
-t^ 2.Q
{"m : sections pleines. 2.bQ.Q
avec pour des armatures d'âme droites (les seules à utiliser en torsion) : At = Somme des brins d'armatures transversales contenus dans l'épaisseur b0.
FISSURATION 7 Les armatures ainsi déterminées (constituées obligatoirement de cadres fermés) sont à
lxm
rajouter et à combiner avec celles équilibrant l'effort tranchant.
( n 9.Ecj Nota : At a une signification différente dans le chapitre effort tranchant et dans le chapitre torsion.
Peu préjudiciable Min< \
{ SMPa 4.1.2. Pourcentage minimal
Préjudiciable 0.15'
*cj Comme pour l'effort tranchant et pour l'ensemble des armatures transversales (torsion +
ou
très préjudiciable
Î 4MPa
'h effort tranchant) :

b..
Nota : l'attention est attirée sur le fait que b0 n'a pas la même signification dans le calcul de i,
uV
et dans celui de TuT (voir exercice).
b = largeur de la section pour une section pleine,
b = 2b0 pour une section creuse d'épaisseur de parois b0.
4. ARMATURES
Les armatures pour la torsion se composent d'un double système : 1.1.3. Espacement maximal
- armatures transversales droites, Comme pour l'effort tranchant :
- armatures longitudinales.
0,9.d
Elles ne sont nécessaires que dans les éléments où le couple de torsion ne diminue pas du
fait de la fissuration du béton (cas de la torsion d'équilibre). Min 40cm
si A'x0 réalisé avec des aciers
1min de diamètre <$>',.
4.1. ARMATURES TRANSVERSALES
4.1.1. Calcul des armatures
En appliquant la règle des coutures aux plans perpendiculaires aux parois (voir paragraphe 4.2. ARMATURES LONGITUDINALES
7.1. chapitre 7 « EFFORT TRANCHANT ») : 4.2.1. Calcul des armatures
En appliquant la règle des coutures au plan de la section droite de la pièce (voir paragraphe
7.1. chapitre 7 « EFFORT TRANCHANT ») :
ZÀ, II. EXERCICE : AUVENT
ed
À T
2 lf .„ U
ea
u 2 . fi — ENONCE —
-ELEVATIOH- -COUPE AA-
avec :
ZAj = section totale d'aciers longitudinaux à répartir sur le pourtour du contour d'aire Q 2%(négligé)
u = périmètre de l'aire £X
Dans le cas où les sollicitations de torsion et de flexion sont concomitantes :
• la section des aciers longitudinaux de torsion situés dans la zone tendue par la flexion
s'ajoute à celle des aciers tendus de flexion,
• la section des aciers longitudinaux de torsion situés dans la zone comprimée par la flexion
vient en déduction de celle des aciers comprimés éventuels (le signe du résultat n'a aucune
importance).
Il faut au moins une barre dans chaque angle.
4.2.2. Pourcentage minimal

Zài
f
b 0 .u e20,4MPa

b0 = épaisseur de paroi utilisée dans le calcul de TuT.


• Actions variables de durée d'application supérieure à 24 heures :
• q = 1 kN/m2 en projection verticale.
• Matériaux :
• béton : fc28 = 25 MPa,
• aciers : Fe E 500 HA,

• Fissuration peu préjudiciable.


• Pas de reprise de bétonnage dans la poutre 72 x 36 cm2.
• On se propose :
1) d'évaluer les sollicitations extrêmes dans la poutre 72 x 36 cm2,
2) de faire la vérification du béton,
3) de calculer les armatures longitudinales,
4) de déterminer les armatures transversales.
- CORRIGÉ - j.3. EFFORT TRANCHANT
II est maximal sur appuis :
1. SOLLICITATIONS DANS LA POUTRE D'APPUI DE L'AUVENT
Pu V = 29,3 =
1.1. DESCENTE DE CHARGES V..=

En négligeant la pente de l'extrados de l'auvent, et en prenant les moments au centre de


gravité de la poutre 72 x 36 cm2, on obtient pour une bande d'auvent de largeur unité : 1.4. COUPLE DE TORSION

q a) Couple de torsion réparti


I I I I I I I I I I I I m tu = 1,35 . 19,23 + 1,5 . 7,13 = 36,66 mkN/m
1=3,60m m tu = l,35t g +l,5t q

h=0,72m b) Couple de torsion


b=0,36m La poutre soumise à un couple uniforme de torsion est considérée comme encastrée dans
les poteaux.
hrj = 0 , 0 8 m

hi=0,16m

ELEMENT p(kNXm) x/0 (m) px ( mkH/m )


(
wT) 7^ n ns i fin- 7 ?n 3,60 0 , 3 6 . 14,26 -T,u
(vf^
?) 25 1 0 08 3 60-3 60 3,60 0,36
3 ' 2 1
'3B
4 Q7

©
Total
25.0,72.0,36= 6,48 0 0 Par analogie avec l'effort tranchant le couple de torsion maximal est obtenu sur appui :

permanent g=17,28 tg=19,23


m
= 36,66. = 73,32 mkN
tu • 2
Total
variable 1 (3 60+0 36)-q~3 96 3,96 0,36,
tq _ •-}7,1J
H O

2 2^
2. VÉRIFICATION DU BÉTON
1.2. MOMENT FLÉCHISSANT
2.1. CONTRAINTE TANGENTE DUE À L'EFFORT TRANCHANT
p u = 1,35g + l,5q p u = 1,35 . 17,3 + 1,5 . 3,96 = 29,3 kN/m
La poutre étant encastrée dans les poteaux, on obtient aux encastrements un V
T .,=
(maximal en valeur absolue) :
2 ->
M =- P u - * ' M u = - 29,3 = - 39,07 mkN
V u = Vu0 (pas de transmission directe de charges aux appuis)
12
b = largeur de la section.
2.2. CONTRAINTE TANGENTE DUE AU COUPLE DE TORSION 3. ARMATURES LONGITUDINALES
3 1. ARMATURES LONGITUDINALES POUR LA FLEXION
uT 2
z h
•D0'' fc2« 25
f.=0,85- f^u
h ,,=0,85 = 14,2 MPa .,,k
1 . 1,5
b0 = épaisseur de la paroi de la section creuse équivalente
M,, 0,0391 :
avec : = 0,018 ' '
Tumax = couple de torsion T uma x= 0,0733 mMN b 0 - d -f b u
0,36.0,65^.14,2
(E.L.U.),
a = diamètre du plus grand cercle ,, ,,. lb=0,36m =>A'=0
a = b = 36 cm = Mm < (j,bu= 0,018 < 0,275 => Formules simplifiées
mscnptible dans le contour exteneur, I h = 0,72 m |Xbu > < 0,275 => Méthode
z b =d(l-0,6|a bu ) z b = 0,65 (1 - 0,6 . 0,018) = 0,643 m
SOI
= (h - b0)(b - b0) aire grisée. = (72 - 6)(36 - 6) = 1 980 cm2
4
A=
Z
M

b'fed
A-Ô&' -""-' ~
4V1 f t28 = 0,6 +0,06. fc28 f = 0,6 + 0,06 . 25 = 2,10 MPa
1
r A min. = 0,23-
M Retenu : A = 2,26 cm2.
•.'•M ;,,£.*

3.2. ARMATURES LONGITUDINALES POUR LA TORSION


Calcul :
LJSfc^JTt
tv
—T ?
SA,
u ed
2 .O
1
0,0733
~u~ "2.0,1980.435
102=
23:50cm2/cm
2 [0,36-0,06+ 0,72-0,06] 102
£A = armatures longitudinales :
23^50
u = périmètre de ii ^=8,17 cm2
2.3. VÉRIFICATION DU BÉTON Compte tenu des aciers deflexion: tj
ZA, + A = 8,17 + 2,26 = 10,43 cm2
On doit respecter :
7 0> 14 HA
fissuration peu \ 0,20 -^ /0,20 — = 3,33 Pourcentage minimal :
'• j- • i-i f =* Tlim =Mm Yb tiim = Min { 1,5
préjudiciable / EA
5 MPa MPa
f > 0,4 MPa 1 î_ > 0 40 — =—— cm2/cniO.K.
b0.u u 23,50 500 208,33
section pleine } => T£ = T^v + 1 ^ = o,252 + 3,<? = 3,10 MPa
iu = 3,10 MPa < 3,33 MPa = t,im O.K.
4. ARMATURES TRANSVERSALES d'où la coupe sur appui :
4.1. ARMATURES D'ÂME POUR L'EFFORT TRANCHANT
\
Calculées: _ 72cm
b
- s t ïs 0,9 (sin a + cos a) • • cadres 0 8 HA
a = inclinaison des A, a = 90° l J s t =Var

tu si reprise non traitée,


7014HÀ
k = \ 0 si fissuration très préjudiciable, k = 1 (pas de reprise de bétonnage)
11 sinon en flexion simple. 36cm
xu = 0,25 MPa < 0,63 MPa = 0,3.1.2,1 Pourcentage minimal :
=> % minimal. A,
A . f et > 0,4 MPa ^ = -L- cm'/cm > 0.4 • 36 = __L cm2/cm Q K
t 36 . 0,4 1
—- . fet > 0,4 MPa cm2,/cm b . s, s t 8,78 500 34,7
t>os t st 500 34,72
Espacement maximal :
4.4. RÉPARTITION DES ARMATURES TRANSVERSALES
/0,9 . d
,_ /0,9 . 65 = 58,5 cm Compte tenu du fait que le diagramme du moment de torsion est identique au diagramme
st<Min/40cm st =40 cm = Min i de l'effort tranchant d'une poutre encastrée aux deux extrémités et uniformément chargée,
[15 <5'lmin si A' non nul cm
on appliquera la méthode Caquot. Ici, du fait de la concomitance du moment de torsion, il
n'y a ni terme de réduction ni transmission directe de charges aux appuis.
Nombre théorique de répétitions :
4.2. ARMATURES TRANSVERSALES POUR LA TORSION
Calcul :
T11
1
At Espacement de départ :
ed cm /cm/ paroi bn
2.Q s, 23,50 s
ti - sto stl = 8 cm
Répartition :
(voir paragraphe 3.2.)
espacement s
Retenu : pour deux parois : (cm)
to 8 9 10 11 13 16 20 25
2
A, 2 1 nombre théorique
2 2 2
cm /cm de répétitions 2 •2 2 2 2
st 23,50 11,75
nombre cumulé 2 4 (, 8 10 12 14 16
nombre arrondi 2 4 (, 8 10 12 14 16
4.3. ARMATURES TRANSVERSALES
nombre de 2 2 2 2 2 2 2 y 0 9_200-178
répétitions 25
Le cumul des deux systèmes d'armatures transversales donne :
x (cm) 4 20 38 58 80 106 138 17 S 222
At 1 . 1
cm2/cm
s, 34,72 11,75 8,78 => restent à mi-portée : 200 - 178 = 22 cm
=>4 + 2x8 + 2x9 + 2xlO + 2xll + 2xl3 + 2xl6 + 2
=> Pour les 7 $ 14 HA longitudinaux :
1 cadre <D 8 HA avec un cours d'A, à mi-portée.
s t o = l .8,78 = 8cm Nota : pour st = 25 cm le nombre de répétitions 2 ne convient pas car il ne permet pas
d'atteindre le milieu de la portée avec cet espacement.
CHAPITRE 11

FLAMBEMENT

I. RAPPELS DE COURS
Le flambement est un phénomène d'instabilité de forme qui peut survenir dans les élé-
ments comprimés (de façon excentrée ou non) des structures, lorsque ces éléments sont
« élancés », par suite de l'influence défavorable des déformations sur les sollicitations.

1. EXCENTRICITES
L'excentricité de la force extérieure par rapport au centre de gravité de la section de béton
seul est la somme de trois termes.

1.1. EXCENTRICITÉ STRUCTURALE


Due aux dispositions de la construction, donc connue et évaluée forfaitairement :
GQ

e 0 = —rr- (G0 = centre de gravité de la section de béton seul).

1.2. EXCENTRICITÉ ADDITIONNELLE


Provenant des défauts d'exécution, donc inconnue ; elle est évaluée forfaitairement.

1.2.1. Cas des éléments isolés


!2Cm
e_ = AMax
,

25
/ = longueur de la pièce.
1.2.2. Cas des ossatures
Sollicitations en pied de poteau avant déformation (premier ordre) :
Excentricité résultant d'une inclinaison initiale d'ensemble :
(N = P
• 0=
100 rd pour les ossatures à un niveau, -- P [eo + ej + H . -
1 2
200 rd pour les ossatures à plusieurs niveaux, M! H /
— =eo + ea + -.-
N P 2
1 \ 1 r~ - Sollicitations du second ordre dues à la déformation :
/ / /
J
/ /N = P
/ / / / U2=P.f
/ / / 1
f

M
62= —2 = f
/ / /
t

1 N
-Id Y* -je -ie
er e
Sollicitations totales (1 et 2 ordres) :
(N = P
7~77 77-? T77 S7-; J JJ „ —,

M = M! + M2 = P [CQ + ea + f] + H . -
2
1.3. FLÈCHE f DUE À LA FLEXION
M H / f
Pour une potence verticale soumise à l'action : e = — =eo + ea + — .-+ t
- d'une force verticale P d'excentricité structurale e0 en tête, N P 2
- d'une force horizontale H en tête, 62

2. ETAT-LIMITE ULTIME DE STABILITÉ DE FORME


2.1. JUSTIFICATION
La justification de la stabilité de forme consiste à démontrer qu'il existe, dans toute section
de l'élément, un état de contraintes qui équilibre les sollicitations de calcul, y compris
celles du second ordre, et qui soit compatible avec la déformabilité et la résistance de cal-
cul des matériaux.

2.2. MÉTHODES DE CALCUL


On dispose des trois méthodes suivantes.
1°) Démontrer qu'il existe un état d'équilibre, en le déterminant de façon précise, par un
calcul itératif dans chaque section du poteau (procédé utilisable seulement sur ordinateurs),
charges moments
déformations 2°) Comparer les sollicitations de calcul à des sollicitations d'état-limite ultime de stabilité
de forme données par des tables ou abaques :
le moment du second ordre résulte du supplément d'excentricité provenant de l'apparition - tables de MM. Faessel, Robinson et Morisset,
de la flèche f.
- abaques de M. Capra, etc.
3°) Démontrer qu'il existe un état d'équilibre, sans chercher à le déterminer de façon précise Toutes ces conditions doivent être satisfaites simultanément.
Cette méthode est appelée « méthode de l'équilibre » et se présente sous deux aspects :
- méthode des déformations internes,
- méthode des rigidités. 3.2. HYPOTHÈSES COMPLÉMENTAIRES
3.2.1. Hypothèses mécaniques
Les sections droites restent planes.
3. ÉQUATIONS DU PROBLÈME
Il n'y a pas de glissement relatif entre l'acier et le béton.
3.1. DOMAINE D'APPLICATION
On néglige le béton tendu.
3.1.1. Introduction
Les armatures sont caractérisées par leur diagramme contraintes-déformations de calcul
Tout poteau « isolé », de longueur /, avec des liaisons quelconques à ses deux extrémiti
peut être étudié : (Y,= L15).
- soit comme un poteau de longueur /f articulé à ses deux extrémités,
f
- soit comme un mât de hauteur — , /f étant la longueur de flambement du poteau considéré.
edf—
3.1.2. Hypothèses
Poteaux :
- de section constante (béton et armatures).
- dont la ligne moyenne est symétrique par rapport à la section médiane.
- articulés à leurs deux extrémités ou en console (mâts). 4^*
7*s
0

Prise en compte du fluage en effectuant sur le diagramme parabole-rectangle une affinité


parallèle à l'axe ebc, de rapport (1 + acp) avec :
cp, coefficient de fluage : cp = 2
s///////

a=
M,
- chargés de façon excentrée et d'élancement géométrique tel que :
(15
Charges i ns t an t anées ( a = 0 ) Charges de longue durée

h = hauteur de la section droite dans le plan de flambement, celui pour lequel /f a été calculé
Sinon, voir calcul en flexion composée avec prise en compte de façon forfaitaire des défor Diagramme transformé
mations du second ordre. charges quelconques
(0< a
- sollicités, en plus de l'effort normal de compression, par des moments dont l'existence ;
bc
est prise en compte dans la justification de la stabilité et de la résistance des éléments qui
lui sont liés et qui conduisent à des excentricités non négligeables de l'effort normal
(poteaux de bâtiment non intégrés au contreventement).
3.2.2. Hypothèse géométrique supplémentaire
- soumis à un effort normal constant.
- soumis à un moment du premier ordre de signe constant dont la valeur maximale se pr°" Cas général :
duit dans la section à //2 du sommet, on se donne la déformée du poteau de façon arbitraire mais raisonnable.
Cas de base :
on assimile la déformée à : 1 _n~ 7i x
— = - f —^ sin —;
- un quart d'onde de sinusoïde pour un poteau en console, r 'f
- une demi-onde de sinusoïde pour un poteau bi-articulé.
soit, en pied du poteau et en valeur absolue :
/. 2
1 rc
'-44
L'excentricité « externe » ou excentricité de l'effort normal Nudans la section la plus solli-
S/M-/// citée (en pied de poteau) vaut donc :
/2
1 ... , ., ,:• •:,, -•
** I
T J4 71

avec e, défini au § 1.2 chapitre « FLEXION COMPOSÉE » page 218.

D'où sa représentation dans le repère (e, 1) :


r
3.3. EXCENTRICITÉ « EXTERNE »
Pour un poteau encastré en pied et libre en tête (mât) :
|P

Jr 0
^y

T
If

ns 3.4. EXCENTRICITÉ « INTERNE »


Dans la section la plus sollicitée, tout état de déformation défini par sa courbure 1/r et une
déformation relative e en un point particulier de la section, conduit aux équations de com-
patibilité et d'équilibre (moments rapportés au centre de gravité G0 du béton seul) :
Chargement 1er ordre Total en pied ,*,?.
Déformations Contraintes
Dans le repère Oxy lié à l'extrémité libre du poteau, la déformée a pour équation : >£+ * >a+
r 71X
= f . sin -y-
'f
f = flèche maximale en tête.

La courbure est donnée par la relation : <\

r
d + y' 2 ) 3/2
"bc
1 position d'équilibre

2 positions
H
int

M, .e i n t
lnt

D'après les diagrammes contraintes-déformations de l'acier et du béton, les contraintes Hu c=Charge critique de calcul
sont fonction des déformations relatives, donc de la courbure 1/r d'après les relations de
compatibilité. •—7*i3
D'où, en éliminant les contraintes, puis les déformations, on obtient la relation : Pas d'équilibre

0 (2)

Cette relation se traduit, dans le plan (e, 1/r) par :


II suffit de remarquer que si, en Ej, on écarte le poteau de sa position d'équilibre par
mentation de la courbure 1/r :

'int
N 1 <N 2 <N 3
Limite de résistance par: -esst.U
-plastification des aciers,
-ou écrasement du béton.

3.5. ÉTUDE DE L'ÉQUILIBRE


Dans le plan (e, 1/r) : eim croît plus vite que eejtf d'où : la réaction du poteau à la déformation complémentaire
- la relation géométrique (1) est représentée par une droite, tend à le ramener à la position d'équilibre E[ qui est par conséquent une position d'équi-
libre stable ; c'est l'inverse qui se produit au point E2 qui caractérise un équilibre instable.
- la relation mécanique (2) est représentée par un réseau de courbes correspondant a
N int =Cste.
D'où, ces deux types de courbes peuvent : 4. MÉTHODE DE L'ÉQUILIBRE -
- n'avoir aucun point commun => il n'y a pas d'équilibre possible,
MÉTHODE DES DÉFORMATIONS INTERNES
- avoir au moins un point commun => il y a une position d'équilibre qui peut être stable ou
instable. 4.1. MÉTHODE GÉNÉRALE
La charge critique de calcul Nu c correspond à celle des courbes Nint qui est la tangente à la Pour les poteaux dont la section a une forme quelconque, la stabilité est assurée, si l'on
droite eext = el + f.
peut trouver dans chaque section, compte tenu de la déformée que l'on s'est donnée, un
état de déformations tel que l'on ait simultanément : 4.3. REMARQUE
XntM/r)>N e x t La méthode de l'équilibre présente des avantages et des inconvénients.

M
I ./ï >n<( £ ' 1 / r )
(E 1/r)
4.3.1. Avantages
- ' = ^UM^ e <
Elle est valable quelle que soit la forme de la section.
avec : Elle ne nécessite pas l'utilisation de tables.
Next = effort normal dû aux actions appliquées à la structure,
4.3.2. Inconvénients
Nmt (e> l/r) [ sollicitations internes, intégrales des contraintes développées parla
Mint (e, 1/r) ( ~ déformation. Le calcul est long car itératif, en particulier dans le cas où l'effort normal de calcul est
proche de l'effort normal critique (réduction de l'aire grisée sur le diagramme d'où : la
courbure d'équilibre est plus difficile à trouver. Il faut partir d'une valeur de 1/r fixée a
priori et progresser avec un pas de variation très faible).
4.2. MÉTHODE SIMPLIFIÉE
Dans le cas des poteaux articulés aux deux extrémités ou des mâts, l'étude de l'équilibre 4.4. CAS DES SECTIONS RECTANGULAIRES À DEUX NAPPES D'ARMATURES
consiste à rechercher un point situé à l'intérieur de la zone grisée dans le plan (e, 1/r) pour 1°) On se donne, dans la section la plus sollicitée, un diagramme de déformations défini
la section la plus sollicitée (à mi-hauteur du poteau bi-articulé ou à l'encastrement du mât), par :
c'est-à-dire, à vérifier simultanément :
2
£
bc 1 000 '
+ owp)

N int (e,l/r) 7C2'r


2°) D'après l'hypothèse de la déformation plane :
avec :
M int ,N ext et Nint définis en 4.1., d'=Ô'd
/f = longueur de flambement de la pièce, tzf----
/SC
F
bc
i.N.

' = d.

y-d'
asc par le diagramme de calcul,

3°) On en déduit la valeur de l'effort normal interne :


soit : 7°) On cherche à réaliser, puisque Nint > Next :
Nint = VboYfbu + A>CTsc -
avec :

\|/ = — puisque l'on utilise la seule partie parabolique du diagramme o - e du béton.

4°) Si Nint « Next, on réduit es en gardant e,bc +e s


7" d~

S'il en est ainsi, l'équilibre du poteau est assuré.


et on recommence les étapes 2°) et 3°) (avec \\f = 2/3 et Fs = A.Es.es) jusqu'à ce que
N^ > Next mais avec Nint - Next. 8°) S'il n'en est pas ainsi (eint < eext) il faut explorer d'autres couples (1/r, e^) ou (1/r, es) :
f 8.1.) Si el est faible et /f élevé (sans qu'il soit possible de quantifier les valeurs limites),
5°) Si Njnt » Next, on réduit ebc en gardant e s = e si = ^
r,
pour l'armature tendue et on refait on peut partir de :

les calculs des étapes 2°) et 3°) jusqu'à ce que Nint > Next mais avec Nint = Next, en prenant
cette fois :
,v 10
e croissant jusqu a

1 +OMp
en prenant ôo = 3/8 et \\i - 2/3,
T](6-T1)
8.2.) Si ej est élevé et /f faible, on peut partir de :
12
8-t,
sG =
4(6-n)

6°) On calcule le moment Mint des forces Fbc, Fsc et Fs au centre de gravité du béton seul. efec croissant jusqu'à y^ (1 + acp)
D'où l'on obtient l'excentricité interne :
Mint en prenant :

avec : 3 Ebc
=m
10 .
- pour l'étape 4 : +acp

V=l-

-pour l'étape 5 : _ - 'i ^ 'i • -


0
2îi(3îi-2)
5. UTILISATION DES TABLES DE FAESSEL - ROBINSON - MORISSET
100 = 100 — = cent fois la flèche ultime relative f c correspondant à Nu c (colonnes 4,
5.1. HYPOTHÈSES
6, 8, 10, 12 et 14) :
Les tables s'appliquent aux poteaux bi-articulés ou aux mâts dont les sections sont de 100^
forme : Cl

EXTRAIT DES TABLES

SECTION RECTANGULAIRE-FLAMBEMENT DANS UN PLAN MEDIAN EO ELG

VALEURS DE (1000»NU)/(B*SIGJ) ET DE 100*(E-EO )/EO 0,30 30

5.2. ARGUMENTS D'ENTRÉE DANS LES TABLES


(~ CERCLE)
» ALPHA
EPSU
SIGE
3000
3000
PIMEC
0,0
0,025
G ,60
0, 002

57
79
22
34
0 ,60
0, 006

19 22
43 95 JE
117
0 ,75
0.. 002

3,7 22
40
54
0 75
0 006

19
52
30
22
85
98
0, 90
0, 002

57
98
22
44
76
0,90
0,006

19
62 78
96 91
22
3000 0,050 101 56 65 107 138
3000 0,075 123 :il 8 3 116 146 79 103 106 174 82 127 100
EO = excentricité relative du premier ordre : 3000 0,100 143 96 99 123 172 90 125 112 206 66 152 106
3000 0,150 177 107 129 133 217 101 164 123 262 94 194 118
3000 0,200 206 111 155 142 256 108 195 133 313 101 230 129
3000 0,300 257 128 203 155 327 118 247 148 392 89 291 146
ELG - élancement géométrique : ELG = - 3000 0,600 398 149 312 125 493 101 379 93 580 74 442 101
h 3000 1,000 540 132 448 115 683 90 554 79 801 67 642 158
ALPHA = distances relatives entre nappes d'aciers : ALPHA = 4000 0,0 57 22 19 22 F7 22 19 22 57 22 19 22
4000 0,025 73 31 37 73 80 35 44 69 88 38 52 67
4000 0,050 90 45 5b 128 102 44 66 117 118 59 82 105
EPSU = raccourcissement du béton correspondant à la résistance réduite en flexion - fbu • 4000 0,075 107 62 72 138 124 59 89 127 148 84 109 118
avec : 4000 0,100 123 87 86 145 147 85 107 133 174 83 133 124
- pour cp = 0 (courte durée) EPSU = 2/1 000 4000 0,150 152 108 111 158 185 105 142 145 224 113 177 135
- pour 9 = 2 (longue durée) 4000 0,200 177 121 134 169 219 118 173 154 268 120 212 145
EPSU = 6/1 000 4000 0,300 220 133 176 183 278 141 228 153 346 132 271 138
4000 0,600 325 155 284 191 432 153 359 128 533 112 427 93
SIGE - résistance de calcul de l'acier en bars (= 0,1 MPa) : SIGE = — = £ed 4000 1,000 456 192 408 172 609 134 521 118 745 99 622 86

PIMEC = pourcentage mécanique d'armatures : PIMEC =


A.f e d
B.fbu
i sooo 0,0
5000
5000
5000
0,025
0,050
0,075
57
70
83
97
22
29
39
51
19
33
49
63
22
54
145
161
!37
75
94
111
22
2,2
45
50
19
39
22
52
59 136
78 146
57
82
106
130
22
35
5C
69
19
45
72
95
22
74
127
136
1 000 NU 5000 0,100 110 S3 7fc 169 128 60 95 153 153 89 117 143
B . SIGJ - 1 000 v u mille fois la charge critique de flambement relative (colonnes 3, 5, 7. 5000 0,150 135 35 9e 132 162 92 125 167 194 90 155 155
5000 0,200 157 111 119 195 192 108 153 177 234 136 193 164
9,11 et 13): 5000 0,300 195 124 155 213 243 120 204 192 302 152 254 153
N u ,c 5000 0,600 285 145 253 246 374 179 333 173 477 153 407 129
1 000 v = 1 000 5000 1,000 391 1S8 234 367 536 180 483 160 678 134 592 117
B.fbu
5.4. UTILISATION DES TABLES
Le diagramme charge-raccourcissement du béton n'étant pas linéaire, une interpolation
5.4.1. Dimensionnement des armatures linéaire va dans le sens de l'insécurité.
v.u
/N
E0 = -
h

ELG = -
h
ALPHA = A . fed. R f* *u<*>
PIMEC = A = PIMEC
B . f hu
ed "u< 6 H l 1 —
4-
2%. b%*
N
1 000 v = 1000 Par conséquent, on interpolera paraboliquement pour les valeurs de la charge ultime Nn, ou
-D . L
hu
ce qui revient au même pour les valeurs de v u :
Ae = K(Avu)2 ' - ' ',H/F!
5.4.2. Vérification au flamhcinent On a donc :

E0 = ~ v u (6)-v u (2) 6-2


h
soit :
ELG = -f
h
ALPHA = ~
h 1000
e en millièmes

Or, pour tenir compte de l'importance relative des charges de longue durée d'application,
A.f. on a :
PIMEC = : ed
B . f •i™
, /
E= (l + cxcp)
1000

5.5. INTERPOLATIONS M\
a=
5.5.1. Interpolations sur NU et PIMEC MT^
Les tables et abaques ont été établis pour deux valeurs de l'abscisse e du sommet du dia- >= 2
gramme contraintes-déformations du béton :
e = 2/1 000 pour des charges instantanées, on obtient ainsi :
e = 6/1 000 pour des charges de longue durée d'application. a(p)-2_a(p_
On doit donc interpoler entre ces deux cas lorsque les charges appliquées n'ont pas toutes 4 ' 2 "
la même durée d'application.
D'où les formules d'interpolation deviennent (en posant pour simplifier l'écrit^ 6 2 MÂT DE SECTION CONSTANTE CHARGÉ À PLUSIEURS NIVEAUX
PIMEC = m ) :

(s)= w(2) + [ tzr(6 )- w( 2 ) ] p


i
I" : P"
Pour les flèches, on interpolera linéairement.
if
5.5.2. Interpolation simultanée sur SIGE et PIMEC
T
Pour les poteaux assez élancés et chargés avec des excentricités modérées, la charge ultime n
est indépendante de la limite d'élasticité de l'acier tant que celle-ci n'est pas trop faible.
Comparons les valeurs de vu obtenues pour deux valeurs f edl et fed2 de SIGE et des valeurs
fed2
de PIMEC valant respectivement 03, et 032 = 03 ^ . — : H-
Poteau réel modèle
SIGE = 3 000 } (cas de base)
EO = 0,30 ] =*vu = 0,217
PIMEC1=0,15/
ELG = 30 1
< SIGE = 4 000 écart 1 % Sollicitations dans la section d'encastrement du poteau réel :
ALPHA = 0,75 / ^ 1
J =*vu = 0,219
EPSU = 0,002 j PTMFC 0
A LL\l.L-j\^^. —
—0\J) 1
1 JS " f\f\r\ —0 °
~~ « j^

Par conséquent, il est inutile dans ce cas de prendre en compte la valeur vraie de la
7l. X,
contrainte de calcul de l'acier. Il suffit de considérer la valeur ronde la plus proche. .fU - s i n — -

6. CORRECTIONS DIVERSES
6.1. INTRODUCTION
Sollicitations dans la section d'encastrement du modèle :
Dans un certain nombre de problèmes, on peut se rapporter au cas de base (poteau en
console) et n'étudier l'équilibre que dans une seule section en se conformant au principe
suivant. Les deux sections les plus sollicitées (cas de base et cas réel) sont soumises :
M'=M'1+P'.f=M'1+P'.^.-
r i
1) au même effort normal N,
71
2) au même moment du premier ordre Mj,
3) au même moment du second ordre pour une même courbure,
à condition que le poteau ait une section constante (béton et armatures).
En écrivant ces différentes conditions, on arrive aux résultats ci-après.
Par identification, le modèle est parfaitement défini par : Sollicitations dans la section d'encastrement du modèle :
r
N'=P''
P'
M'=M',+P'.f=M',+P'.^.i
71

Par identification, le modèle est parfaitement défini par :

gif
P ' = P+

6.3. MAT-EFFET DU POIDS PROPRE lf=lf. /l-

6.4. PILE DE CONTREVENTEMENT


Une pile de contreventement est une console encastrée en pied et liée en tête par un élé-
ment considéré comme indéformable à n poteaux sans stabilité propre, tous de même rai-
deur.

modèle
(cas de base)

Sollicitations dans la section d'encastrement du poteau réel :

N=P+1 gds

,2
Pile réelle modèle
(cas de base)

Du fait de la traverse, les déplacements en tête des poteaux sont tous égaux :
f; = f quel que soit i.
L'effort horizontal en tête de chaque poteau vaut : j ,rr ,.• .,> .,; Remarque
Poteau réel / pans le moment du premier ordre interviennent :
1) l'excentricité additionnelle due à l'inclinaison accidentelle de 1/100 rd,
2) les déplacements horizontaux A; en tête de chaque poteau dus au retrait et aux variations
de température dans la traverse,
f 'où, avec les indices L et C pour les charges de longue et de courte durée d'application :

p L + z p L / 2f 100i ^ . A,
\
T
-77l 1 'J '
n
-.T •;'^'.lî*:
c C C \ /f 1
M = P ++ EP
r Z^ TJ 2
D'où le moment partiel du second ordre :
. ; 100

6.5. POTEAUX ARTICULÉS SOUMIS À DES MOMENTS DIFFÉRENTS


Puis le moment total du 2e ordre au pied de la pile : À LEURS DEUX EXTRÉMITÉS
IF
M2 = f
G*1
Sollicitations en pied de la pile de contreventement :
N=P
n

M =M,+f

l\
K

Sollicitations dans la section d'encastrement du modèle : M', et M", = moments appliqués aux deux extrémités, pouvant différer en signe, mais tels
fN'=P' que : : I M"i I > I M'j I
/ Considérer un moment constant sur la longueur /f :
M'=M'1+P'.f=M',+P'.^.- M! = 0,4 M ' j + 0,6 M"!
7i r avec M' et M" en valeur algébrique.
Faire les vérifications suivantes :
Par identification, le modèle est parfaitement défini par : 1) état-limite ultime de stabilité de forme du mât de hauteur 1/2 soumis à M! et Nu = P,
P'-P 2) vérifier la résistance de la section du poteau réel la plus sollicitée (soumise à M"i et
I: N U =P).

7. UTILISATION DES ABAQUES DE CAPRA


7
-l. DOMAINE D'APPLICATION
Sections rectangulaires à deux nappes d'armatures symétriques :
(charges de courte durée)

G y

À
2

À
2
cf
b
o

7.2. ARGUMENTS D'ENTRÉE DANS LES ABAQUES


e,, = raccourcissement ultime du béton : e,, = 2/1 000 : charges de courte durée,
£„ = 6/1 000 : charges de longue durée.
— = excentricité relative du 1er ordre, excentricité additionnelle incluse dans e0 (e^ avec
h les notations du présent ouvrage)
h = hauteur de la section dans le plan de flambement (h peut désigner la plus petite dimension),
v =- ," , = effort normal réduit.

— = élancement géométrique,
h
7.3. RÉSULTATS
H,,
b
O«bu ^ed_
b hf
o bu yT

Mul+M u 2
b
> O h 2 f bu

A.fed
p =— - = pourcentage mécanique d'armatures,
B
• 4u
B = b0.h,
Mu,+Mu2
— —^— : - moment total réduit (1er et 2e ordre) à l'E.L.U. au centre de gravité du
V h - f bu
béton seul.

7.4. EXEMPLE D'ABAQUES


Les abaques ci-après sont applicables aux sections rectangulaires symétriques pour les"
quelles c/h = 0,1 25.
(charges de longue durée)
i i

IL EXERCICE N° 1 : DIMENSIONNEMENT
DE L'ARMATURE PAR LES TABLES
(CHARGES DE LONGUE DURÉE)

— ÉNONCE —
•u
-COUPE AA-
À?

40cm

1=6,00m

40cm

• Sollicitations de longue durée d'application uniquement (durée d'application supérieure


à 24 heures) :
•P U = 0,54MN,
• e0 = 0,096 m.

• Matériaux:
• béton : f c28 = 25 MPa,
• aciers : Fe E 500 HA.
• On se propose de déterminer les armatures du poteau.
/YMW/WSi/t ^ ^^\

— CORRIGE —

1. NÉCESSITÉ DU CALCUL AU FLAMBEMENT


1.1. LONGUEUR DE FLAMBEMENT
mât=>/f=2./ / f = 2. 6,00 =12,00 m
1.2. EXCENTRICITÉ DU 1er ORDRE Résistance de calcul des armatures :
Pour un poteau chargé de façon excentrée : fe ,?'? < 4 I Ci//-? ', son
SIGE = f.edH = - ' ' ** * . SIGE = y^- = 435 MPa = 4 350 bars
[2cm ;_ [2cm
e a = Max/_/_ ' ". ' e a = 2,4 cm = Max / 600 _
(250 Effort normal relatif :
25
f bu = 0,85.^- = 14,2 MPa
Excentricité additionnelle :
C
a ea = 2,4 cm
0,54
Excentricité structurale : lOOOv =1000 lOOOv =1000 = 238
B . £bu 0,40 . 0,40 . 14,2
e0 = 9,6 cm
er
Excentricité du 1 ordre :
=e!= 12,00cm 2.2. ARMATURES SORTIES DES TABLES
Les tables donnent : EO ELG
13. NECESSITE DU CALCUL AU FLAMBEMENT 0,30 30
ALPHA 0,75
15 15
12 EPSU 0,006
0,40 = "i 20^ = SIGE PIMEC
4000 0,30 <- 228 153
VÉRIFICATION AU FLAMBEMENT
4000 0,60 <- 359 128
IMPOSÉE.
5000 0,30 <- 204 192
5000 0,60 <- 333 178
2. DIMENSIONNEMENT DE L'ARMATURE Par interpolation linéaire sur 1 000 vu :
4000 0,323 <- 238
2.1. ARGUMENTS D'ENTRÉE DANS LES TABLES
5000 0,379 <- 238
Excentricité relative du 1er ordre :
Par interpolation linéaire sur SIGE entre 4 000 et 5 000 :
4350 0,343 <- 238
Am
Elancement géométrique : D'où le pourcentage mécanique d'armatures :
PIMEC = 0,343
ELG = -f Puis les aciers :
h

Distance relative entre nappes d'armatures : PIMEC =


B . f ,bu
ALPHA = ~ B . f ,bu
A = PIMEC .
'ed
Raccourcissement ultime du béton :
A = 17,91 cm2
EPSU Charges de longue durée} EPSU = 0,006 => 4 O 25 HA : A = 4 . 4,91 = 19,64 cm2
III. EXERCICE N° 2 : VÉRIFICATION PAR LA MÉTHODE — CORRIGÉ —
DE L'ÉQUILIBRE ET PAR LES TABLES
NÉCESSITÉ DU CALCUL AU FLAMBEMENT
— ÉNONCÉ — j.l. LONGUEUR DE FLAMBEMENT
poteau bi-articulé} => / f = / / f = 12,00 m
u

j.2. EXCENTRICITÉ DU 1er ORDRE


-COUPE AA- Pour un poteau chargé de façon excentrée
5<£25HA '2cm : 2 cm
5025HA e a = 4,8 cm = Max l 1200
\7 = 4,8
250 1 250
1= 1 2 , 0 0 m
40cm Excentricité additionnelle :
ea e = 4 , 8 cm

J,30cm| Excentricité structurale :


e0 e 0 =7,2cm
40cm
Excentricité du 1er ordre :
a=e!= 12,00cm

NU 3. NÉCESSITÉ DU CALCUL AU FLAMBEMENT

• Sollicitations de durée d'application supérieure à 24 heures : 15 15


/, 12
>< Max
NG = 298 kN h 40
excentrées de e0 = 7,2 cm
NQ = 298 kN
VÉRIFICATION AU FLAMBEMENT
poids propre négligé, IMPOSÉE
¥2;= 0 pour les valeurs quasi permanentes de Q.
• Matériaux :
béton : fc28 = 25 MPa, 2. MÉTHODE DE L'ÉQUILIBRE
aciers : Fe E 500 HA. 2-1. PREMIÈRE ITÉRATION
• On se propose de vérifier F état-limite ultime de stabilité de forme : a
) Déformations de départ
1) en utilisant la méthode de l'équilibre,
2) en utilisant les tables de Faessel. Pour les aciers :

fled~-.^

Ts
435
= 2,18/1000
200 000
Pour le béton : c) Effort normal interne ' • l
(p = coefficient de fluage 9 =2 Béton comprimé : . , ^.'Ç^vi? J
'':'•: YÏ'Ir
Fbc = -. 0,40.0,2265.14,2= 0,8577 MN
N G .e 0
a= 2 2
G + Qj = puisque ebc = + acp)

Aciers comprimés :
298 F F K = 5 .4,91 . 10-4. 435 = /:
1,0679 MN
sc =AXc

Aciers tendus :
+0,5. 2) = 4/1 000 -F = -A.OS -Fs = -5.4,91 .10- 4 .435=* '-'>-.1,0679 MN

Effort normal interne : .' . - .>i*'ï:

Contrainte des aciers comprimés N


^mt" =Fv
r +F
bc^ r
sc -F
r
s
N int = 0,8577 MN
•xi

d1 Effort normal externe :


N e x t =l,35N G +l,5N Q Next = 1,35 . 0,298 + 1,5 . 0,298 = 0,849 MN
N int = 0,8577 MN > 0,849 MN = Next O.K.
A.H.
d) Moment fléchissant interne
i'~'v:ix3

.'=Ô'd
bc 1000 h_ ;
y =d y = (0,40-0,05) = 0,2265 m t
bc
e.bc +es 2,18 À N d , i! iiiii Hplfflii!
+
1 000 TÔÔÔ A
7

y-d' 4 0,2265-0,05 b
e se =e bc
u ^
y
[ o
' 0,2265

osc par le diagramme de calcul des aciers Béton comprimé :


(h

fedJ = 0,09869 mMN


8
o = f Puisque ebc = a(p)

Aciers comprimés :

M s c =F s c ( h -- d ' Mse = 1,0679 (°^- - 0,05 = 0,1602 mMN


esc > esl => asc = fed = 435 MPa \ 2 I
Aciers tendus : ),r- -.ins ;• 3. TABLES DE FAESSEL
Ms = i ,067910,40 - 0,05 - —, 3.1. ARGUMENTS D'ENTRÉE DANS LES TABLES
2 }
Excentricité relative du 1er ordre :
= 0,1602mMN
Total : e,
EO-^-030
~ ~ '
M int = 0,4191 mMN
e) Excentricité interne Élancement géométrique :

Distance relative entre nappes d'armatures :


.f) Excentricité externe
Flèche ultime correspondant à la déformée en demi-onde de sinusoïde : ALPHA = -
h
1 ebc + es 1 4,00 + 2,18 _ 3 ' ,
7 = ~d~ ?= 035 10 =0 0177
' m Raccourcissement ultime du béton : r-./.t-T/O'lT»,;.
( courte durée EPSU = 0,002 -•'•„>!
12,00' Charges <
f= 0,0177 =0,2582 m longue durée EPSU = 0,006

Excentricité externe : Résistance de calcul des armatures :


eext^ej + f e ext = 0,120 + 0,2582 = 0,3782 m f
SIGE = = 435 MPa = 4 350 bars
g) Conclusion
L'équilibre est assuré si : Pourcentage mécanique d'armatures :
A . f cd ™,T^ 2.5.4,91.10" .435
PIMEC = PIMEC=
B . f ,bu 0,40. 0,40. !4,2

3.2.ARMATURES SORTIES DES TABLES


Les tables donnent : EO ELG
0,30 30
ALPHA 0,75 0,75
EPSU 0,002 0,006
SIGE PIMEC
4000 0,60-> 432 153 359 128
(N i n t >N e x t ( Nint = 0,858 MN > Next = 0,849 MN \ 4000 1,00-> 609 134 521 118
O.K.
leint>eext eint = 0,489m>e ext = 0, 5000 0,60-> 374 179 333 178
=> La stabilité du poteau est assurée. 5000 1,00-» 536 180 483 160
Par interpolation linéaire sur SIGE : • Sollicitations de durée d'application supérieure à 24 heures :
4350 0,600^ 412 162 350 146 N G =383kN, . , ,
4350 l,000-> 583 150 508 133 N Q =175kN,
Par interpolation linéaire sur PIMEC :
xf2 = 0,4,
4350 0,940-> 557 152 484 135
W = 1,2 . 28,2 = 33,8 kN (pour un vent normal : 28,2 kN donné par les Règles NV),
Par interpolation parabolique sur EPSU (voir § 2.1 .a pour a) :
vu = vu (2) + [vu (6) - vu (2)1 /ce" 1 000 YU = 557 + [484 - 557] ^ÔJ = 505 poids propre négligeable. .-. JiOTJfiM

Effort normal relatif : • Matériaux :


1
béton : fc28 = 25 MPa,
c28
f h ,,=0,85 f bn = 0,85 = 14,2 MPa aciers : Fe E 400 HA.
• On se propose pour la combinaison d'actions : 1,35 G + 1,5 Q + W : ; "j'jculaia'jJî'
N flOOOv) 505 1) de déterminer les armatures du poteau par les abaques de Capra, J (ii'ïiV

niJÔ(r B - f bU N
uc- 2) de calculer la flèche ultime du poteau. >t£
3.3. CONCLUSION
N u c xN u = Next Nuc = 1,147 MN > 0,849 MN = Nu - CORRIGÉ -
=> LA STABILITÉ AU FLAMBEMENT
EST VÉRIFIÉE. 1. NÉCESSITÉ DU CALCUL AU FLAMBEMENT
1.1. LONGUEUR DE FLAMBEMENT
mât=> l f = 2 . l = 2.3,00 = 6,00 m

IV. EXERCICE N° 3 : DIMENSIONNEMENT 1.2. NÉCESSITÉ DU CALCUL AU FLAMBEMENT


DE L'ARMATURE PAR LES ABAQUES DE CAPRA W. ; 33,8 . 3,00 = 0,130 m
e
1,35 N G +1,5 NQ ° 1,35.383 + 1,5.175
— ÉNONCÉ —
Pour un poteau chargé de façon excentrée :
12 cm !2 cm
e a = Max / / e a = 2,0 cm = Max / 300 _
(250 [250 '
-COUPE AA- , = 0,13 + 0,02 = 0,15 m
À/2
À/2 '15
i — ><Max
20
1=3,00m
40cm
VÉRIFICATION AU FLAMBEMENT
F IMPOSÉE.

4 cm ,4 L-- 4 cm
30cm
2. DIMENSIONNEMENT DE L'ARMATURE '<•• On obtient :
2.1. ARGUMENTS D'ENTRÉE POUR LES ABAQUES su=2X. su= 6%.
Élancement géométrique : p 0,60 0,77
6.00 0,330 0,385
= 20 ^G
0,30

Raccourcissement ultime du béton :


3. ARMATURES
eu 2/1 000: courte durée
Obtenues par interpolation parabolique :
6/1 000 : longue durée
Résistance de calcul des armatures :

400 M, =0+0,77 . 33,8 . 3,00 = 78,08 mkN


* 1,15
Effort normal relatif :
i> i
1
c28 <x = -
f
bu = °.85 y^^ 14,2 MPa \Koi-Q
°-'" r b
Nu = 1,35. N G +1,5. NQ Nu = 1,35. 383+ 1,5. 175 = 780 kN
D'où le pourcentage mécanique d'aciers :
N
v= 0,780 A.±ed
B . f ,hu = 0,458 a u "' f = 0,6+ (0,77-0,6)^/0 =0,60
0,40 . 0,30 . 14,2 b h f
o • • bu
Excentricité relative du 1er ordre :
A = 0,6 . 30 .40 . -^ = 29,38 cm2
e
o 0,15
h h
soit—^— = 14,69 cm /face

3 <ï> 20 HA + 3 <D 16 HA/face :


2.2. VALEURS EXTRAITES DES ABAQUES
A = 3 . 3,14 + 3 .2,01 = 15,45 cmVface
J = A = 0,133 «0,125
2.4. FLÈCHE ULTIME
Calcul fait à titre indicatif.
Moment total (l er + 2e ordre) :
Mul+Mu2
'b0-h2.fbu
)-Ji G (2)]a h [0,385-0,330] 0 = 0,330
= HG
' M ul + M u2 = 0,330 . 0,40 . 0,30*. 14,2
= 0,169 mMN
2. DIMENSIONNEMENT DE L'ARMATURE On obtient :
2.1. ARGUMENTS D'ENTRÉE POUR LES ABAQUES su=2Z. £ u =6^
Élancement géométrique : p 0,60 0,77
l
j 6,00 0,330 0,385
^G
0,30

Raccourcissement ultime du béton :


2.3. ARMATURES
eu _{ 2/1 000: courte durée
E Obtenues par interpolation parabolique :
" ~ \ 6/1 000 : longue durée
Résistance de calcul des armatures : =0

400 M, = 0 + 0,77 . 33,8 . 3,00 = 78,08 mkN


fed= = 3 4 8 M P a
U5
Effort normal relatif :
cc =
oc = -
f bu = 0,85^- L = 0.85^ = 14,2 MPa
Nu = 1,35. N G +1,5. NQ N u = 1,35. 383+ 1,5. 175 = 780 kN
D'où le pourcentage mécanique d'aciers
N.. A. t
0,780 A . L,
' B.fbu ~ = 0,6 + (0,77 - 0,6) v/Ô = 0,60
0,40. 0,30. 14,2=°'45 b
o •h • bu
Excentricité relative du 1er ordre : n 14,2 = 29,38 cm"
A = 0,6.3
e n / e, ' 348
0,1
= 0,500
h ~0,30 . 29,38
= 14,69 cr
/
3 O 20 HA + 3 0> 16 HA/face :
2.2. VALEURS EXTRAITES DES ABAQUES
A = 3 .3,14 + 3 . 2,01 = 15,45 cm^/face
£ = 4 = 0,133-0.125
U. FLÈCHE ULTIME
Calcul fait à titre indicatif.
Moment total (l er + 2e ordre) :
Mul+Mu2

HG = 0,330 + [0,385 - 0,330] 0 = 0,330

=> M ul + Mu2 = 0,330 . 0,40 . 0,302. 14,2


= 0,169mMN
Moment du 2e ordre :
M
ui = N u (e 0 +e a )=>M u2
M
UI = 0,780. 0,15 = 0,117 mMN
Flèche ultime : • MU2 = 0,169-0,117 = 0,052 mMN
M
u2=N u .t; ; . f
u
M.
= ^i_ 0,052 CHAPITRE 12
Nu -078Ô =0'067in

POUTRES CONTINUES -
PLANCHERS

I. RAPPELS DE COURS
Les rappels de cours sont présentés ici en quatre parties :
- A : Poutres continues-Rappels-Adaptation,
- B : Planchers-Méthode forfaitaire
- C : Planchers-Méthode Caquot,
- D : Poutres continues-Dimensionnement.

A. POUTRES CONTINUES - RAPPELS - ADAPTATION


1. RAPPELS DE RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX
Pour une travée quelconque Gj_ i - Gj d'une poutre continue, soumise à l'action d'un sys-
tème quelconque de charges

Travée réelle
continue:

M(x) ,V(x)

Travée de référence
(isostatique soumise
aux mêmes charges):
Moment du 2e ordre :
M
ui = Nu(e0 + ea) => Mu2
M»i = 0,780. 0,15 = 0,117 mMN
M U2 = 0,169-0,117 = 0,052 mMN

CHAPITRE 12

POUTRES CONTINUES -
PLANCHERS

I. RAPPELS DE COURS
Les rappels de cours sont présentés ici en quatre parties :
- A : Poutres continues-Rappels-Adaptation,
- B : Planchers-Méthode forfaitaire
- C : Planchers-Méthode Caquot,
- D : Poutres continues-Dimensionnement.

A. POUTRES CONTINUES - RAPPELS - ADAPTATION


1. RAPPELS DE RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX
Pour une travée quelconque GI^ i - Gj d'une poutre continue, soumise à l'action d'un sys-
tème quelconque de charges

Travée réelle
continue :

M(x) ,V(x)

Travée de référence
(isostatique soumise
aux mêmes charges):

^<x> et
-£r-
On commence par déterminer les moments sur appuis :
*Pour la même poutre encas-
trée, munie d'une section ÀQ
d'armatures inf érieures,après
--, - - - 1 -i 3EI . si I.=Cste fissuration,on retrouve une
autant d'équations que poutre sur deux appuis simples
Ij = moment d'inertie de la travée / j et la charge de rupture Pu
d'appuis intermédiaires
(o '. et œ". = rotations sur l'appui Gj conduit,pour Ag,à un moment
de rupture:
des travées de référence encadrant cet appui
>
On obtient ensuite les moments et efforts tranchants dans la travée continue : Mu =

*Pour la même poutre encas-


trée, munie d'une section ÀQ
d'armatures super i eures,après
fissuration,on obtient deux
Pour un cas de charge donné (en tenant compte de la discontinuité due aux charges consoles nez à nez et la
trées)
trées) le
le moment
moment maximal
- jç-— —V

maximal en travée est obtenu en écrivant :


,,
V(xl )\ ŒV1
0 = —=
ifc* ItjL^l'U'llI

concen-
Ç charge de rupture PU conduit.
pour A g , à un moment de
rupture :
dx
0 XQ = abscisse du point où M = Mn
d'où : M __Pui.Jui
U- 2 - 2 - 4

Par conséquent, la charge de rupture, qui est identique pour les trois poutres, ne dépend que
Pour des charges uniformes : de la section d'aciers A0 correspondant au fonctionnement isostatique (sur deux appuis
simples), indépendamment de la position de ces aciers.
D'une manière plus générale, on est assuré d'avoir une marge permettant un transfert par-
tiel de moment des appuis vers la travée, ou réciproquement, sans que ce transfert compro-
2. ESSAIS DE POUTRES EN BÉTON ARMÉ mette la sécurité vis-à-vis de la rupture en adoptant :
2.1. PHÉNOMÈNE D'ADAPTATION DES POUTRES EN BÉTON ARMÉ

«Pour la poutre isostatique


sur deux^appuis simpies,sou-
mise à l'action d'une charge
concentrée variable P crois-
-> À o
sante placée à mi-portée,si
AQ est la section d'aciers
en travée conduite jusqu'aux
appuis,

à la rupture : Si l'on multiplie cette inégalité par zb.os, il vient puisque l'on a M = A.zb.os :
M w + Me
P=PU = = > Mu.-5ii Mt + -- - -- > M0
Dans la phase des grands allongements, la partie principale de la flèche a pour origine le, 3.1.2. Poutres reposant sur un massif ou un mur en maçonnerie
rotations importantes des sections où se produira la rupture :
A.R L=distance entre nus d'appuis
—1
2b C'j-, =contrainte admissible sur
- 7- 3
K la maçonnerie
b f
® ° l D--i-h h 7T~ ff

m
R ù
-2 O-b-°b ( 2.R

I. b0=Mln|boi >b
"bO^
, (bn f

2.2. CONCLUSION / = L + 2 - = portée mesurée entre points d'application des résultantes des réactions d'appui.
Une poutre en béton armé se comporte comme elle a été calculée. La fissuration des sections 3
les moins armées permet une distribution des moments qui diffère de la distribution théo- 3.1.3. Autres cas
rique. C'est ce que l'on appelle le PHÉNOMÈNE D'ADAPTATION ENTRE SECTIONS.
Il est possible d'appliquer aux planchers en béton armé des méthodes de calcul différentes
des méthodes de continuité théoriques et de limiter l'influence des charges aux travées voi-
sines de celle que l'on étudie.
*En ce qui concerne la fissuration et la tenue dans le temps :
- sous l'action des charges variables susceptibles de variations rapides, les éléments de / = portée mesurée entre nus d'appui.
construction dont les dimensions et les armatures sont déterminées pour équilibrer des
efforts voisins de ceux auxquels conduisent les calculs élastiques se fissurent moins et
ont une meilleure tenue dans le temps que les éléments calculés en prenant en compte 3.2. MOMENTS SUR APPUIS
des moments de continuité notamment plus faibles que ceux correspondant aux calculs Les armatures équilibrant les moments sur appuis sont dites « armatures en chapeau » ou
en continuité théorique, plus simplement « chapeaux ».
- cette constatation n'apparaît avec netteté que dans les planchers où les charges variables
sont notablement plus importantes que les charges permanentes. 3.2.1. Hypothèses
Les sollicitations sont évaluées par les méthodes classiques de la Résistance des Matériaux :
D'où les deux méthodes simplifiées de calcul des poutres continues de planchers :
- calculs en portiques,
- la MÉTHODE FORFAITAIRE pour les éléments supportant des charges d'exploitation
modérées, - calculs en poutres continues, etc.
- la MÉTHODE CAQUOT pour les éléments supportant des charges d'exploitation élevées. 3.2.2. Moment d'encastrement sur appui à l'état-limite ultime
On doit prendre à l'E.L.U. :
3. PORTÉES DES POUTRES ET PORTIQUES *•
3.1. PORTÉES À PRENDRE EN COMPTE
3.1.1. Poutres sur appareils d'appuis
i: : V :: ::
JHViX --.

Travée réelle

/i = portée mesurée entre points d'application des résultantes des réactions d'appui
des appareils d'appuis).
té ••#•? ïns-•*•-.
H-
11" Travée bi—encastrée
soumise aux mêmes charges
p=charge au
2 ,
m'de dalle.

M"

M uw =Max
M'"

On définit des charges uniformément réparties équivalentes sur les travées des poutres :
4. POUTRES DE PLANCHERS pv produisant le même effort tranchant sur appui de la poutre de référence que la charge
apportée par la dalle,
4.1. ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS DES PLANCHERS pM produisant le même moment fléchissant à mi-travée de la poutre de référence que la
Les éléments constitutifs des planchers sont : charge apportée par la dalle.
- les POTEAUX = éléments porteurs verticaux, Pour un panneau de dalle, les expressions de pv et pM sont les suivantes :
- les DALLES = plaques planes de faible épaisseur par rapport à leurs dimensions en plan,
- les POUTRES dont les nervures, en saillie sous les dalles, constituent les « retombées ». ^^ELEMENT TRIANGLE
TRAPEZE
CHÀRGE^^^^
Nervures
M a, P-1 p.lx
p
P
(1 2 > 2 K
v 4
p a2 P IK p.lx
P n ï '
M (1
- 3} 2 3

Remarque 1 : les formules des charges en trapèze deviennent celles des charges en triangle
pour a = 1.
Remarque 2 : pour deux panneaux, de part et d'autre de la poutre considérée, les charges
réparties déterminées précédemment pour chacun des panneaux contigus s'additionnent.

b) Démonstration pour les charges trapézoïdales


4.2. TRANSMISSION DES CHARGES DES DALLES AUX POUTRES
4.2.1. Méthode des lignes de rupture
a) Méthode
\1/ \i/ \i/ \i/ \|/ s]
Les lignes de rupture d'un panneau de dalle encastré sur son contour (lignes où se concen- ^^^^^^^^^^^^^^^^^y^^^^^^^^^^j^^ ( B J

trent les déformations au cours d'un chargement, assimilables à des lignes droites) se com-
posent de tronçons :
- formant un angle de 45° avec les rives du panneau,
- ou parallèles à son grand côté.
>l 2 p> x Remarque : Pour une poutre de portée L = n . /x supportant n charges triangulaires :
'T
r r
v M 4L ' • *

4.2.2. Méthode de Pigeaud


2
I ,- ^
, = VA.|-P'lV
l (l
Pour une dalle appuyée sur ses quatre côtés, en supposant que la dalle ne se fissure pas, le
calcul élastique donne (par égalisation des flèches au centre pour deux bandes unitaires de
dalle fléchissant dans deux sens perpendiculaires) les efforts tranchants unitaires sur
P7~T'
chaque côté.

3-2i
= F.^.[(2-a)-(l-2 a + oc -

'.-v?
^ p= charge au
c) Démonstration pour les charges triangulaires et des poutres de portée lx m 2 de dalle.

P'-i

1+a4 s
-=-<.!
a4
tj y^\lxsL-\LsL'J,-\. 1+a4

4.2.3. Choix de la méthode


La méthode Pigeaud correspond à un comportement de la dalle beaucoup plus théorique
que réel. C'est pourquoi on lui préfère le plus souvent la méthode des lignes de rupture.

l
-n,
VA=-VR=: B. PLANCHERS- FORFAITAIRE
=^=P^ l*
2 4 4 '2
1. DOMAINE DE VALIDITÉ
La méthode forfaitaire de calcul des planchers à charge d'exploitation modérée s'applique
dans les cas où :
M0=^±-L.P>±.±=P'1> _ l ] = P ^ = p / x l]
4 2 2 2 6 3l 12 3 '8 1) les charges d'exploitation sont modérées c'est-à-dire où :
qB = somme des charges variables, :
PM g = somme des charges permanentes,
Bien entendu, l'adaptation entre sections ne peut se faire sans fissuration du béton. Il faut
vérifient : ou donc s'assurer que celle-ci n'est pas gênante.

2) la fissuration ne compromet pas la tenue des revêtements ni celle des cloisons, 3. MOMENTS FLÉCHISSANTS
3) les éléments de plancher ont une même inertie dans les différentes travées,
4) les portées vérifient : 3.1. CONDITION À SATISFAIRE
M0 = moment maximal dans la travée de référence (isostatique, soumise aux mêmes charges
et de même portée que la travée étudiée),
Mw et Me = valeurs absolues des moments respectivement sur l'appui de gauche et sur
l'appui de droite de la travée continue,
0,8 <—!-< 1,25 Mt = moment maximal dans la travée continue,
li-i îf,
C
1B
0,8<-^-< 1,25
li+i
Dans le cas où l'une au moins des hypothèses 2) à 4) ci-dessus n'est pas vérifiée, se repor- avec, pour la travée considérée :
ter au paragraphe 5. qB — somme des charges variables,
g — somme des charges permanentes,
on doit avoir :

2. PRINCIPE DE LA MÉTHODE - ADAPTATION ((l+0,3.û!)M0

Les essais des poutres en béton armé (cf. paragraphe 2.1. partie A « POUTRES CONTINUES - 1,05.M0
RAPPELS - ADAPTATION ») montrent que les rigidités aux encastrements étant généralement
inconnues, si l'on prend :
À
3.2. VALEURS MINIMALES DES MOMENTS Mt, Me ET Mw
On doit respecter les valeurs minimales ci-dessous.

*t + 3.2.1. Cas d'une poutre à deux travées


|M a U 0 0,6.M01 0

1,2+0,3. 1,2+0,3.a
c'est-à-dire si l'on choisit a priori des valeurs des moments telles que : nt2 2 01 2 02
Mw + Me
M
t + —^—^ k - M o ( k > 1 ) 3.2.2. Cas d'une poutre à plus de deux travées
la résistance de la poutre sera assurée. |M a |2 0 0,5.M01 0,4.M02 B
0i
Le principe de la méthode forfaitaire consiste donc à choisir arbitrairement, mais entre cer- w
oi
1,2+0,3.0! 1,0+0,3.01 1,0+0,3.01
taines limites, les valeurs des moments sur appuis et en travée en autorisant des transferts M
01 a
02
M
03
de moment entre les sections sur appuis et en travée (et réciproquement), k étant fixé e°
Appui Appui Appui
fonction du rapport entre les charges variables et permanentes. de rive voisin de rive intermédiaire
3.2.3. Remarque EFFORTS TRANCHANTS
Dans le cas où l'appui de rive est solidaire d'un poteau ou d'une poutre, il convie
poser sur cet appui des aciers supérieurs pour équilibrer un moment au moins égal" C ^'S~ j REMARQUE PRÉLIMINAIRE
Mal = -0,15M 01 (ouM 0n ). Efforts tranchants dans une travée de rive :
33. MODE OPÉRATOIRE . r.-.; ': <!yj u.;uj

Si on se fixe le moment en travée (en respectant les valeurs minimales du paragraph


on obtient les moments sur appuis en appliquant la condition à satisfaire pour les mo
*-• du paragraphe 3.1. : ents
V- ->, \i ••
- soit en se donnant un des moments sur appui, • '••"
s
•H», - soit en les prenant égaux. , >!, •' .";•/ ?«KJ.I
Si on prend sur appuis Me et Mw (en respectant les valeurs minimales du paragraphe 3 2 ï '0= valeur absolue de l'effort tranchant sur appui 1 ou 2 dans la travée de référence,
la condition à satisfaire pour les moments donne Mt. ' M 2 -Mi )•/««;'"'
Le moment pris en compte sur l'appui de gauche d'une travée est égal à celui pris Y 0 -r <v 0 (;j^
/
compte sur l'appui de droite de la travée précédente.

ir
M2<0| M 2 -M! M2 -M! . . ! • ' • • • * au;.'
<0
3.4. ARRÊT DES BARRES = -V 0 - Vo^îfîOi', •--
/ /'••ilTMM ••
Par la courbe enveloppe des moments. V2 :> V0
Forfaitairement si qB < g et si les charges sont uniformément réparties :
1' . . 1 '
Donc l'effort tranchant réel est : '•"''•
- supérieur en valeur absolue à l'effort tranchant isostatique sur l'appui continu dans la tra-
vée de rive, ' '"f; /•', .
->À t /2 - au plus égal à V0 ailleurs.
' • • • : • • ' •.-. • ' i ;'-':à .£

4.2. CALCUL DES EFFORTS TRANCHANTS


Calculs en faisant abstraction de la continuité.
Sauf sur l'appui voisin de rive où :
avec : /y = Max [/;
• Travées de rive : - soit on tient compte des moments de continuité évalués,
- soit on majore forfaitairement les efforts tranchants de la poutre de référence : '.''_
/' = Max ou / ' = Max • de 15 % pour les poutres à deux travées, >>-,
j. • de 10 % pour les poutres à plus de deux travées. *' '"'
• Travées intermédiaires :

r=M«p-;/.
[5 '
• Dans toutes les travées, quelle qu'en soit la nature :

/ " = Max — ;

* = seulement si crochets d'extrémité pour ces barres,


Aa, At = armatures calculées respectivement sur appui et en travée. -1,10.%
5. MÉTHODE CAQUOT « MINORÉE » On retient :
/'i = /i pour les travées de rive sans porte-à-faux (sinon voir § 4),
Dans le cas où l'une des hypothèses 2, 3 ou 4 énoncées au paragraphe 1 de ce sous-chan'
ne serait pas vérifiée : appliquer la méthode Caquot pour les planchers à charge d'explo'i /'; - 0,8 /; pour les travées intermédiaires.
tion élevée (qB > 2.g) en multipliant la part des moments sur appui provenant des seul
charges permanentes par un coefficient compris entre 1 et 2/3. 2.1.1. Cas des charges réparties
a) Cas général
On considère les deux travées fictives de portées /' w (pour celle de gauche) et l'e (pour
C. PLANCHERS - MÉTHODE CAQUOT celle de droite) détachées de part et d'autre de l'appui considéré.

1. DOMAINE DE VALIDITÉ | * i. >, i


Iv w
La méthode de calcul des planchers à charge d'exploitation relativement élevée, due à A
Caquot, s'applique dans les cas où :
- les charges d'exploitation sont susceptibles de variations rapides dans le temps et en
position (charges mobiles,...) et où : 1' lé
qB = somme des charges variables,
g = somme des charges permanentes, Le théorème des trois moments appliqué à l'appui Gj s'écrit :

/' ' w ' e /'e Pw/'3w Pe./'e


vérifient: oui 2 a .nt- 6ËU- Ml 1+
- [3ËU +
3Ëi;J- 1Vli
"6Ëï;- mi+1=
-24^Û-24Ëi;
(q B > 5 kN/m
- les poutres sont associées à une dalle générale (sections en T en travée).
soit après simplification par 6E et en tenant compte de ce que Mj _ { = M; + { = 0 sur les
appuis G'i_! et G ' i + j :
2. ÉVALUATION DES MOMENTS
/ w / e ,._ P"Jw /« ;./'e /^
2.1. PRINCIPE DE LA MÉTHODE - MOMENTS SUR APPUIS *• 2 . + — • Mi '—
M 4 Iw 4 ' le
Mi i+l ...
.,2
PW « <• w / w ' AW Pe-/ e /'e/Ie
d'où : ' rw/iw+re/ie
' /'w/Iw + /'e/Ie
Travées
>
réelles ce qui s'écrit :
Appui
de
rive Appui
continu en posant :

8,5 t 8,5

Travées et D = K W + K E

fictives
Iw etIe =moments d'inertie de
la section de béton seul
Le coefficient 8,5 au lieu de 8 dans l'expression des moments de référence M' trad I Le théorème des trois moments appliqué à l'appui Gj s'écrit :
l'effet de variation des inerties des sections de béton fissurées le long des travées. 1
w ' e
A.H. IÀ.H. 6 EL
. i_,+
3 EIW 3 31e • /'e
À.H. A.N.
soit après simplification par 6E et en tenant compte de ce que Mj _ = M, + i = 0 sur les
appuis G';.! etG' i + 1 :

P.-''
2. .M;=- 2--
En travée Sur appui
~^ ^travée ^ ^appui
d'où:
b) Cas particulier oui = Cste
Si les travées ont le même moment d'inertie I (section non fissurée) : f'e

ce qui s'écrit dans le cas général de charges concentrées dans les deux travées encadrant
l'appui considéré :

D /' w + /'e

de)
et l'on obtient :

2.1.2. Cas des charges concentrées en posant :


a
a) Cas général 1
» 2 , 1 2 5 1- i;» i;' ' e
On considère les deux travées fictives de portées /' w (pour celle de gauche) et /'e (pour cellf
de droite) détachées de part et d'autre de l'appui considéré et soumises à l'action d'un* [^=Ikw.Pw.i; et M é = I k e . P e . l é
charge concentrée Pe d'abscisse ae comptée depuis l'appui central.
et D=K w + K e

Iw et Ie =moments d'inertie de la section de béton seul

1-1 Le coefficient 2,125 au lieu de 2 dans l'expression des coefficients kw et kg traduit l'effet
dv>
de variation des inerties des sections de béton fissurées le long des travées.
b) Cas particulier oui = Cste
l,35.G+l,5.Qj
Si les travées ont même moment d'inertie I (section non fissurée) : 1,35. G r r r
¥ T \ 1 , 35 . G
4im w y vinrf
r
r ^
1r r 1
Jn ' T l T T l f in y jj W i
m i • ~m i H rf
K-«/ — • L L àL
* tmax
D J-i •;• -H-i

U,35.G+1,5.QB Jl,35.G+l,5:QB
D = I.
( ou ou
f 6+1,5.Q B |1,35.G 6+1.5.Q B
' w• ' e ou
"T G T T ? T T T'
et l'on obtient : Tjjjrjjnhrj irvv T ^ T V l r T

* M tmin
Mi — •
r
D'où la courbe enveloppe des moments pour des charges réparties, les cas de charge à consi-
dérer étant les mêmes et conduisant à des courbes analogues, mais à points anguleux, pour des
2.1.3. Cas général
charges concentrées :
Lorsqu'agissent simultanément des charges réparties et des charges concentrées, on super- •'• • . •• •!•,- ^ïiMO.Îl
pose les résultats précédents.

wmax emaK
2.2. MOMENTS EN TRAVEE
Les valeurs des moments sur appuis sont obtenues comme indiqué ci-dessus au paragraphe
2.1.
: Ligne de fermeture
Les moments en travée sont calculés en considérant les travées réelles (de portée / et non /')
chargées ou non suivant le cas et soumises aux moments sur appuis obtenus précédemment.
Comme, dans l'évaluation des moments sur appuis, on ne considère que les deux travée
adjacentes à l'appui étudié, les cas de charge à envisager pour l'E.L.U. sont les suivants :

1,35.6+1,5.QB 1,35.6+1,5.QB 1, 3 5 . 6 + 1 , 5 . Q B
Tr ir ir
T. T I. 4. 4. 4. 4. xi
+M
x
T -77

max max
3
- EFFORTS TRANCHANTS
Les efforts tranchants sont calculés en tenant compte des moments sur appuis évalués par
la méthode Caquot.
3.1. EFFORTS TRANCHANTS EXTRÊMES SUR APPUIS D'après l'allure de la ligne d'influence de l'effort tranchant en travée pour la poutre isosta-
tique de référence associée à la travée considérée, on voit que pour un extremum de signe
+
4+1 donné ( Vmax ou Vmax ), la zone à charger est la même que pour la travée continue.
1 , 3 B . G + 1 , 5 . QB 1,35.G+1,5.QB
1,: ~\ 1,35.(
mm iii

Ni — — Travée continue
Travée de référence

VL =

D'où le mode opératoire obtenu en dissociant les parts isostatique (d(J/dx) et hyperstatique
avec : (AM//j) de l'effort tranchant.
V0w et V0e = efforts tranchants sur appui Gi des travées de référence en valeur algébrique, 1) On commence par tracer la ligne enveloppe de l'effort tranchant dans la travée de réfé-
MJ _b Mj et MJ + j = moments sur appuis avec leurs signes. rence de portée lt.
2) On fait subir à la partie positive une translation de valeur algébrique :
3.2. EFFORTS TRANCHANTS EN TRAVÉE -
3.2.1. Cas des charges réparties
D'après l'allure de la ligne d'influence de l'effort tranchant en travée, on a, en se limitant à avec Me et Mw obtenus en considérant le cas de charge :
la travée considérée et aux deux travées adjacentes (nécessaires pour le calcul des moments
sur appuis, donc de AM/0 : 1,3S.G+1,5.QB 1,35.G+1,5.QB
.G

I
' r lr ir Tr TF TT If w ï 1
'» ,£,£.^

:;,:,',y.'l
,-•;<•• l'ît-'
Mw<0 Me<0 J
'j .i.

3) On fait subir à la partie négative une translation de valeur algébrique :


1,35.G+1,5.QB 1 , 3 5 . G + 1 , 5 . QB
1 AMm Me - M w
|~j 1,35. G \ ^ | \ .- 3 ^'. G .
• i ' y y i n M ' i ' ir i nr T /i 'i
avec Me et Mw obtenus en considérant le cas de charge :
1,35.G+1,5.QR l,35.G+l,5.Qj
1,35.G+1,5.QB 1,35.G 1. | | .1 .1.
1,35.G+1,5.Q B
35.G ) j ^ j 1.35 G

i iririr VTTVl'l'i'inr
i Mw<0 Me<0
4) On en déduit la ligne enveloppe de l'effort tranchant dans la travée continue en s"
ressant à sa valeur absolue et en remplaçant les arcs de courbe par leurs cordes (sens ^
4. TRAVÉES DE RIVE AVEC CONSOLE
e a
sécurité) : '
4.1. THÉORIE * M

Dans le cas où la travée de gauche (Z wl ) adjacente au premier appui est une console :

1 1
••• ••<•»»•"!»
. V '"S. wl © el= 1 w2 (D 1
e2 = 1 w3 CD ^3

Travée de référence - ' ,'-. . _v


— Travée continue
Ligne enveloppe pour la répartition
des armatures d'âme

Remarque 1 : en principe, il faudrait tenir compte des chargements partiels de la travée /


pour le terme hyperstatique AM//t, mais la méthode donnée va dans le sens de la sécurité. En appliquant le théorème des trois moments à l'appui 2 encadré par les travées fictives de
Remarque 2 : pour une charge répartie qu d'étendue variable, au milieu d'une travée isosta- portées /' w2 et /' e2 :
tique :
M W2
Vu = ± b w 2 . M w ] + (cw2 +a e 2J • M W 2 + b e 2 . 0 = 0
~y (voir paragraphe 4.2.a) de l'exercice « Poutre - effort tranchant » du chapitre 7 Mwi
« EFFORT TRANCHANT ». ,
d'où, en posant K = lll' : "> ,e,L*
3.2.2. Cas des charges concentrées i-'it'M

6EI W2 K w2 K e2
Considérer pour Vmax toutes
2' 1 1 2 ' K w2
les sections d'abscisses G, Q
3EI w2 3 El c2 K w2 + Ke2
a; ± e (a; = abscisse des
charges concentrées qu'elles
soient variables ou perma- Soit en prenant 2,125 au lieu de 2 pour tenir compte de la variation d'inertie des sections
nentes) en envisageant le cas
fissurées le long des travées de la poutre :
de charge le plus défa-
vorable pour l'effet recher-
ché dans une section donnée, 1 K e2
Mw 2 M H
c'est-à-dire en chargeant 2,125 Kw2
successivement les zones
correspondant aux parties ce qui s'écrit dans le cas où Iw = Ie -1 :
positives ou négatives de la
ligne d'influence de l'effort AH, 1
tranchant relative à la section Mw 1 * Mwl1
considérée.
<- 2,125 I w 2 - fi^ 2
Dans le cas où la travée de droite (/en) adjacente au dernier appui est une console il vient H 1.1. DISPENSE DE VÉRIFICATION DE LA FLÈCHE
la même manière : Pour les poutres de plancher vérifier :
K
w(n-l)
- -
-à -> -16 avec :

Jl J
1 Mn=moment de la travée de référence,
ou : Me(n-l) = .M f
2,125 10
;'j
Mt=moment maximal en travée,
1 À
4.2. MÉTHODE DE CALCUL
"Tt À=section d'aciers tendus en travée.

4.2.1. Cas où l'appui 3 est continu


Le moment sur appui 2 est donné par la formule : Sinon vérifier l'état-limite de déformation (voir Maîtrise du BAEL 91 et des DTU associés).
1 I
M 2 =M 2 c - • M
wl
2,125 1.2. LIMITATION DES FLÈCHES
avec: i, En Résistance des Matériaux, pour une travée isostatique sur deux appuis simples unifor-
^ w2 = '•v/2 > l e2 = 0>8./e2 , mément chargée :
' ; M2c = moment dû aux charges agissant sur les travées encadrant l'appui 2, ''
M wl = moment apporté par la console (avec son signe) sur l'appui 1. \ >•
'ÎOHTH... ..
4.2.2. Cas où l'appui 3 est un appui de rive '
Même formule qu'au paragraphe 4.2.1. avec :
' w2 = 'w2 ' ' e2 = 'e2 •

4.2.3. Cas où l'appui 3 est un appui de rive avec console


7$;
EI\ _ , ,..«••/w.oiî


"!•• ; r
ifiOirUOl
• • .-v} A»iS
Même cas qu'au paragraphe 4.2.2. si en partant des deux extrémités de la poutre on obtient I
M
w2 = Me2-
384 . El
Sinon appliquer les formules de la Résistance des Matériaux pour retrouver le mer
moment M2 sur appui 2 en partant des deux extrémités de la poutre. En béton armé, le calcul de la flèche est beaucoup plus complexe, compte tenu de la fissu-
4.2.4. Remarque ration du béton. Ce calcul n'est pas traité dans le présent ouvrage (voir Maîtrise du BAEL
Les formules établies pour l'appui 1 avec console / wl se transposent au cas de l'appui n 91 et des DTU associés).
avec console /en : Limitation des flèches pour les planchers :
- en remplaçant les indices 1 et 2 par n et n - 1 respectivement,
- en permutant les indices e et w.
f< si / < 5,00m
500
D. POUTRES CONTINUES - DIMENSIONNEMENT
f<0,5cm + si /> 5,00m
1. CONDITIONS DE DÉFORMATION 1000

© f<
250
pour les consoles avec / < 2,00m
2. RÉSISTANCE À LA FLEXION VÉRIFICATION À L'EFFORT TRANCHANT
2.1. SECTIONS CRITIQUES La poutre étant dimensionnée en flexion, il faut vérifier :

À.H.
b 0 .d
À.H.
la valeur de Tlim étant celle donnée au paragraphe 3.2. du chapitre 7 « EFFORT TRANCHANT ».

SiT u0 >T lim onpeut:


- soit augmenter le coffrage (b0 et/ou d),
En travée Sur appui - soit augmenter la résistance caractéristique fc2g du béton à utiliser,
M Mrb
, - soit incliner les armatures d'âme (ce qui revient à augmenter tlim).
Tser
M M
Tu » lu

d'où la section critique est SUR APPUI. II. EXERCICE N° 1 : PLANCHER -


MÉTHODE FORFAITAIRE
2.2. MÉTHODE DE DIMENSIONNEMENT
II convient donc : — ÉNONCÉ —
1) de calculer les moments sur appui (formules de la Résistance des Matériaux, méthode
11 11 1 1 i —•
forfaitaire ou méthode Caquot),
:IJ .I.î
2) de vérifier sur appui :
- si la fissuration est peu préjudiciable :
7-ifl»
(fit
V£f
+2cm

bg.d 2 ~, "lu-u buM

f
11 11
;

<S.j
i.m&i-
- si lafissurationest préjudiciable ou très préjudiciable i fhiyi.

1
, à .1.1
11 11 1 '

Mu Al
b n .d > Max f •'•'* ";u
L . 7,50m

3) de déterminer b0 et d en tenant compte des dispositions constructives qui fournissent la


1
seconde équation de coffrage : 11 ' ' • 11 1 ?

2,30m 2,30m ,2,30m L2,30m ' ' V

0, 3 d i b0 1 0 , 5 d 9,20» 9 20m 9,20m '- l'"1


- Caractéristiques des matériaux : 2. DIMENSIONNEMENT DU PLANCHER
- béton : fc28 = 25 MPa,
- aciers : Fe E 500 HA. 2.1. ACTIONS AU M2 DE DALLE
- Caractéristiques géométriques : a) Actions permanentes
- hourdis : épaisseur 10 cm, Poids propre dalle : 25 kN/m3. 0,10 = 2,5 kN/m2
- chape de 2 cm, Chape de 2 cm : 20 kN/m3. 0,02 = 0,4 kN/m2
- poteaux tous carrés 30 x 30 cm2,
- retombée maximale admise : 50 cm. Total : g = 2,9 kN/m2

- Actions variables de durée d'application supérieure à 24 heures : h) Actions variables


- charge d'exploitation : q = 2,5 kN/m2. Charges d'exploitation : q = 2,5 kN/m2
• Fissuration peu préjudiciable. Reprise de bétonnage sans indentations pour les poutres et
poutrelles. 2.2. MÉTHODE DE CALCUL UTILISEE
• On se propose : Charges :
1) de dimensionner les poutrelles, g = somme charges permanentes,
2) de dimensionner les poutres, q = somme charges variables,
3) de déterminer le ferraillage des poutrelles.
g
q > < 5 kN/m2 q = 2,5 kN/m2 < 5 kN/m2
— CORRIGE — Fissuration : ne compromettant pas la tenue des cloisons
ni celle des revêtements,
1. CARACTÉRISTIQUES DES MATÉRIAUX Inertie des travées : I = Cste dans toutes les travées,
Portées :
1.1. BÉTON
/. travées toutes égales :
Résistance de calcul 0,8 <r-^< 1,25 poutres : 9,20 m
poutrelles : 7,50 m

0,8 < < 1,25


Contrainte limite à l'E.L.S. <i + i 'i-i
= 0,6.25 = => On appliquera la MÉTHODE FORFAI-
TAIRE DE CALCUL DES PLANCHERS.
1.2. ACIERS
2.3. DIMENSIONNEMENT DES POUTRELLES
Résistance de calcul L'équarrissage des poutres et poutrelles n'étant pas connu à ce stade de l'étude, nous rai-
sonnerons à partir des portées entre axes (et non entre nus d'appuis).

a) Charge au ml de poutrelle
Contrainte limite à l'E.L.S. Transmission des charges des panneaux de dalle aux poutrelles :
fissuration peu
=> pas de limitation de as en service.
préjudiciable
=> Les panneaux de dalle portent dans le sens de leur petite portée. retombée : 37,9 - 10 = 27,9 < 50 cm O.K.
=> Les charges sont transmises directement des panneaux de dalle aux poutrelles. => POUTRELLES 14 x 40 cm2
Charge sur poutrelle à l'E.L.U. : c) Résistance à l'effort tranchant
pu=(l,35g+l,5q)/x pu = (1,35 . 2,9 + 1,5 . 2,5) 2,30 = 17,63 kN/m Effort tranchant :
b) Résistance à la flexion - poutre de référence :
Moment dans la travée de référence :
*0u = Pu ' ~2
V^ = 17,63.^^ = 66,1 I k N
.2

- poutre continue :

Moments sur appui : 1,10V,Ou


- section sur appui = section critique,
- par la méthode forfaitaire :
-1,10V,Ou
|M a li 0 0,5MQ 0,5M0
V u = 1,10Viill Vu =1,10. 66,11= 72,72 kN

Mau = -0,5M 0u Mau = -0,5. 123,96 = -61,98 mkN Contrainte tangente conventionnelle réduite :
Dimensionnement :
Vu0 = 0,073 - 17,63 -W~3 -^ -0,40
- pour ne pas mettre d'aciers comprimés :
Mau < Mlu = 0,0671MN
, = 7,67kN/m V uO 0,0671
T = = 1,37 MPa
• b0 . d 0,14.0,35
P
Y =
=
~
M"
= " = 1,35. g + 1,5. q 1,35 . 2,9 + 1,5 . 2,5
~ ~ ~
Y=- = 1,419 Contrainte tangente limite :
M 2,9 + 2,5
- moment réduit limite approché : fissuration peu &
0,20^
= 3,33 MPa = Min
I 0,2011=^3- '•
FeE500etf c 2 8 <30MPa préjudiciable / ^ T H m - M i n \ J'bh
l5MPa , .,w:,q
v 5MPa
fc28 4 25
+ 51 — -3100 10 |i lu =3220. 1. 1,419 + 51 . — -3100
0e 1 Vérification :
(MPa) = 2744=>n, u =0,274 0= 1,37 MPa < t|im= 3,33 MPa O.K.
- dimensionnement :
M... d) Flexibilité
h 1 7 50
h > - " = 0,469 = 47 cm > 40 cm
16
0,3d<b0<0,5d
d = 0,9h trouvés en résistance (voir b).
47 - 10 = 37 cm < 50 cm de retombée
d'où pour b 0 = 0,4. 0,9 h: admissible.

-3
61,98. 10 e) Retenu
hS ^L h> = 0,379 m
V J
0,4 . 0,9 . 0,274 . 14,2 h = 45 cm compte tenu du fait que / est la portée entre nus et non entre axes et du fait que
l'on a négligé le poids propre de la retombée :
b0 = 0,36. 0,379 = 0,136 m POUTRELLES 14 x 45 cm2
2.4. DIMENSIONNEMENT DES POUTRES b 0 = 0,36. 0,686 = 0,247 m
.,-• 'fi'. ' ',',',.•:. ilsitq ''1 or retombée maxi = 50 cm > h - 10 = 59 cm
Poutrelle Dalle => h = 60 cm
. j :••;•-. - , r i " -••-lï.ll i".

et poteaux 30 x 30 cm2 => b0 = 30 cm


i ~*W~ "If —Hf —Ijf —If" ^•••••••••••••••••^•"•"••••••••w"-""^ => retenu poutres 30 x 60 cm2.

| \ Poutre cj Résistance à l'effort tranchant


9,20m i, 9, 20m 1 9,20m Calcul de Vu :
H P u = 0,159 MN
6,073 . 10

> U
f >,
P


P

V^UOVou
Vu = 0,266 MN
V u = 1,10. 0,266 = 0,293 MN
. 0,30. 0,60.

a j Charges transmises par les poutrelles aux poutres


Contrainte tangente conventionnelle :
Charges concentrées :
gn = poids propre retombée (1) Vu0 = 0,293 - - . 6,075 . 10" 3 . 0,60

= 0,290 MN
PD = 1,10. 2[YO,,* 1,35g.41 Pu = 1,10. 2 66,11 + 1,35 . 25 .0,14 .0,35 .7,50
v
ul) Tu
T
= 159,085 kN uO b0. d ° 0,30 . 0,55

1,10 car on s'intéresse à la poutre constituant le premier appui intermédiaire des poutrelles,
Contrainte tangente limite :
2 car la poutre sert d'appui à deux travées de poutrelles.
I f
cj 25
fissuration peu \ ,,. I ^.20 — 0,20
, . 3,33
b) Résistance à la flexion préjudiciable H T H m -Mm yb UMpa
51
Moment dans la travée de référence à l'E.L.U. :

M
lvl -3 • -Pu =P
u - ,=0,159. ^ = 0,731 mMN Vérification :
Ou ' 2 "2 '4 '2 Tu0 = 1,76 MPa < tlim = 3,33 MPa O.K.
Moment sur appui (section critique d'une poutre continue) :
Mau = - 0,5 M0u Mau = - 0,5 . 0,73 1 = - 0,366 mMN d) Flexibilité
0,30
9,20 - 2
Dimensionnement : h 1 - = 0,56 m < 0,60 m O.K.
h>
7 ><: T6 16
En prenant y= l,419>y réel = = - par sécurité puisqu'on a rajouté le poids propre de
"

nervure et qu'on a négligé celui de la poutre : e) Retenu


POUTRES 30 x 60 cm2.
3 366 = 0,686 m
h >- h> °'
0,4.0,9 J .n"lu - fob 0,4 . 0,9 J . 0,274 . 14,2
Ne pas confondre V0u (isostatique) et V u0 (réduit).
2.5. CONCLUSION 2 panneaux de dalle : 2 . 2,662 = 5,324 kN/m
En adoptant les mêmes dimensions pour les poutres et poutrelles de rive qui sont sur poutrelle : ,<ijo. 2,9 kN/m 2 . 0,14 = 0,406 kN/m
chargées que les poutres et poutrelles intermédiaires, on retient pour les retombées • retombée de poutrelle : 25 kN/m3. 0,14. 0,35 = 1,225 kN/m

30^50 total pour V : '•' '"'' g v = 6,955 kN/m


—c
fo) \ Charges variables
+2
7,50m Apportées par un panneau de dalle :
1*3 .35 1*3 ,35 14, t 35 143 ;35 14; 3S
2\
°n 50 0,30 2,16
.2,5. = 2,619 kN/m
2
14, E 35 »: ;35 14: ;35 14; ;35 7,50m
•: 0,30
[ QY 50
qv^i-fj-^ q v = i- .2,5. = 2,295 kN/m

14: .35 14; £ 35 14: .35 14: [35 7,50m À prendre en compte :
2 panneaux de dalle : 2.2,619 = 5,238 kN/m
[ sur poutrelle : 2,5 kN/m 2 . 0,14 = 0,350 kN/m
1 1 30 K 50 : 1
1 9,20m J 9,20m J 9,20m J, total pour M :
2 panneaux de dalle : 2.2,295 =
q M = 5,588 kN/m
4,590 kN/m
sur poutrelle : 2,5 kN/m 2 . 0,14 = 0,350 kN/m
3. ACTIONS ET SOLLICITATIONS DANS LES POUTRELLES qv = 4,940 kN/m
total pour V :
3.1. ACTIONS (CHARGES)
a) Charges permanentes 3.2. SOLLICITATIONS
Caractéristiques des panneaux de dalle : a) Remarque
poutrelles 14x45 = > / x = 2,30 -0,14 = 2,16 m Pour la méthode forfaitaire, les sollicitations hyperstatiques sont déduites des sollicitations
poutres 30 x 60 => ly = 7,50 -0,30 = 7,20 m isostatiques au moyen de coefficients de réduction.
On ne calculera que les sollicitations à l'E.L.U., celles à l'E.L.S. s'en déduisant en multi-
«-w-w pliant les précédentes par 1/y avec :

Apportées par un panneau de dalle : 1,35 . g M + 1,5 . q M ! 35 . 7 707 + 1 5 . 5,588


Y=
Y v=—
T = 1413
gM + q M 7,707 + 5,558
gM = f, «lI .g/ * 3,038 kN/
|l- — — (valable uniquement pour les moments, l'effort tranchant étant étudié à l'E.L.U.).

b) Sollicitations dans la travée de référence


g'x
= 2,662 kN/m PMU= L35 g M +1,5 QM p Mu = 1,35. 7,707 + 1,5 . 5,588 = 18,786 kN/m

r M 0 u = 18,786.
7,20
= 121,73 mkN
À prendre en compte :
2 panneaux de dalle : 2 . 3,038 = 6,076 kN/m
sur poutrelle : 0,406 kN/m p vu = l,35g v +l,5q v pvu = 1,35 . 6,955 + 1,5 . 4,940 = 16,8 kN/m
2,9 kN/m2. 0,14 =
retombée de poutrelle 25 kN/irP. 0,14. 0,35 = 1,225 kN/m 7,20
Vn,, = 16,8 = 60,48 kN
*0u =
total pour M : gM = 7,707 kN/m
c) Moments sur appuis
soit avec Mw = 0,15 M0 et Me = 0,5 M0 :
On prend les moments minimaux suivants (poutre à plus de deux travées) :
[(0,675+ 0,3 a) M 0
0,675 + 0,3 . 0,42 = 0,801 > 0,725
M
0.5M0 Q,5M0 0,15M n '^ M a X \0,725 M 0
=> Mm > 0,801 . 0,122 = 0,098 mMN
= - 0,15 Moment minimal réglementaire :
u MAu = MDu = - 0,15 . 0,122 = - 0,018
1,2+ 0,3 a
u = - 0,5. 0,122 =-0,061 Mt> .M 0 0,801 s ' 2 ' =0,663 O.K.
d) Moment en travée courante
Conclusion :
qM 5,588 retenons : Mtu = 0,098 mMN
a=
7JÔT+T588=0'420
f) Efforts tranchants
Moment calculé :
En faisant abstraction de la continuité :
(l+0,3<x)M 0 I a,' t.-L-t»?:,
V ,;>•'> ; - <&•>.
, Ou
i;Gf
soit avec Mw = Me = 0,5 M0 : *T • -\\.u, rt \)»V'-
f(0,5 + 0,3a)M 0 -1,10V.Ou
M, > Max 0,5 + 0,3 . 0,42 = 0,626 > 0,55 "'"
0,55 M n
Soit:
VAu = 0,061 MN
=> Mtu > 0,626 . 0,122 = 0,076 mMN
Moment minimal réglementaire : IVBgul=UOV0u I VBgu I = 1,10 . 0,061 = 0,067 MN
on doit avoir : VBdu=l,10V0u VBdu = 0,067 MN

® (I
1,2+0,30! „
©1,2+0,30!<§> 3.3. SOLLICITATIONS RETENUES
r M0 - M0
M t i< 1+0. 30! w
M
-0,061
2 0
© 0,098 (g) 0,j076 (C)
d'où dans la travée centrale :
1+0,3 a
Mt>

Conclusion :
retenons : Mm = 0,076 mMN 0,061 0,067
e) Moment en travée de rive
Moment calculé : ^ Sfà
-0,067
(1+0,3 a)M
4. POUTRELLES - ARMATURES LONGITUDINALES
: 0,14 . °'45 + 1,44 . ^ili- - 0,207 . 0,1032
4.1. SUR APPUIS INTERMÉDIAIRES
a) Nécessité d'aciers comprimés I = 0,0025 m4
Moment réduit agissant : 1 I Ït28 A
A
_ 1 0,0025 2,1 1ft4
min • • 1"
M,, 0,81 h v' fe 0,81 . 0,45 0,103 500
0,061
b0.d2.fbu
- = 0,192 Amin = 2,80 cm2 < Au O.K. ' "^
0,14 . 0,402 . 14,2
d'où pour deux files verticales :
Moment réduit limite : y= 1,413 litl:2O12HA:2.1,13= 2,26 cm2
Fe E 500 et fc2g < 30 MPa =>
l i t 2 : 2 < D 1 2 H A : 2 . 1,13= 2,26 cm2
104^=322007+51 —-3100 25 A = 4,52 cm2
0 10«Miu = 3 220. 1.1,413+ 51. — - 3 100
(MPa) = 2725
=>H-i u =0,2725
Nécessité d'aciers comprimés : 4.2. EN TRAVÉE DE RIVE
Hta = 0,192 < 0,2725 = jiln => A' = 0 a) Largeur de table à prendre en compte
M, > 0 => section en T en travée.
b) Armatures supérieures b-b 0 b-b = 0,72 m
(ibu > < 0,275 => méthode = Min
Hbu = 0,192 < 0,275 => formules simplifiées
zb=d(l-0,6nbu) zb = 0,40 ( 1 - 0,6 . 0,192) = 0,354 m
b = 2 . 0,72 + 0,14 =1,58 m
M A u =-006L_io 4 6cm 2
0,354 . 435 b) Moment de référence
10
y . ' v»
J^mi* ~ À.H.

s -s

Fh_ = 1,58 . 0,10 . 14,2 = 2,244 MN


Largeur de table a prendre en compte sur appui intermédiaire :
10
b- bo f''/
—2—=Min//2/10
b-b0 [7,20/10 = 0,72 m
z b = 0,40 - = 0,35 m
—^~ = 0,72 m = Min < 7,20/10 = 0,72 m M Tu = 2,244 . 0,35 = 0,785 mMN
[0 [2,16/2=l,08m
c) Type de section
b = 2 . 0,72+ 0,14 =1,58 m M ta xM Tu Mtu = 0,098 mMN < 0,785 mMN = MTu
ft28 = 0,6 +0,06 fc28 ft28 = 0,6 + 0,06 . 25 = 2,10 MPa => Calcul en section rectangulaire bd.
B = b 0 . h + (b-b 0 )h 0 B = 0,14 . 0,45 + 1,44 . 0,10 = 0,207 m2

v, _ b0 . h2 + (b - b0) . h2, , = 0,14 .0,45 2 + 1,44 .0,10 2 = 0)l0 3


2Tfi 2 . 0,207
d) Armatures inférieures
M,, 2
A u = - 0,018 - . m*
10 = i1,07
*n cm
0,098 ied 0,386 . 435
bU
b.d2.fbu soit deux files verticales :
(j,bu > < |is; (section en T) 2 O 10 HA : 2 . 0,79 = 1,58 cm2= A
Hbu = 0,027 < 0,3717 = m, => A' = 0
(ibu > < 0,275 => méthode ^bu = 0,027 < 0,275 => formules simplifiées
zb = d(l-0,6ti bu ) zb = 0,40 (1 - 0,6 . 0,027) = 0,394 m
M... 5. ARMATURES D'ÂME
A.. = 0,098 4 2
A =-
Z
b'fed " 0,394.435 . 10 = 5,72cm En indiquant entre parenthèses les résultats pour l'appui de rive de la travée de rive.

V = h - V' v = 0,45-0,103 = 0,347 m


5.1. VÉRIFICATION DU BÉTON
min A min __J__ °'0025 AI 1Q4
~0,81 .h ' v ' fe 0,81 .0,45 ' 0,347 '500 a) Contrainte tangente

A^ = 0,83 cm2 < Au = 5,72 cm2 O.K. Charges uniformément réparties :


soit deux files verticales : (0,061)
lit 1 : 2 0> 14 HA : 2 . 1,54 = 3,08 cm2 _ 3 5.0,45
V,
'uOn = 0,067-16,8. 10 .
l i t 2 : 2 < ï > 1 4 H A : 2 . 1,54= 3,08cm2
(0,055)
A = 6,16 cm2
= 0,061MN
4.3. EN TRAVÉE CENTRALE (0,055) (0,98)
*uO 0,061
Un calcul identique en tout point à celui effectué ci-dessus au paragraphe 4.2. donne pour T = l,09MPa
"uO b0 . d uQ 0,14.0,40
deux files verticales ; Mu = 0,076 mMN ; b = 1,58 m ; b0 = 0,14 m et d = 0,40 m :
A = 4,36 cm2
b) Contrainte limite
soit :
Iitl:2O12HA:2.1,13= 2,26cm 2 (0,20 § = 3,33
fissuration peu 1
lit 2 : 2 * 12 HA ; 2 . 1,13 2,1
préjudiciable j
A = 4,52 cm 2 1 , 5 MPa l5MPa
Tlim= 3,33 MPa ,,... „ ;
4.4. SUR APPUI DE RIVE
c)Vérification
Moment à reprendre pour encastrement partiel sur poutres de rive: (0,98)
MU = -0,15.M 01 Mu = - 0,018 mMN Tu0 = 1,09 MPa < 3,33 MPa = TH,,, O.K.
Armatures supérieures : At droites

Mu 0,018
Ll.u.. —
2
'' -
= 0,057 5.2. ARMATURES D'ÂME DROITES
b0 . d . f bu 0,14 .0,40 . 14,2
a) Calcul
^bu><M-lu Hbu = 0,057 < 0,2725 = jilu => A' = 0 A t -0,3.k.ftj
f
[ibu > < 0,275 => méthode ^ibu = 0,057 < 0,275 => formules simplifiées t et u
b0.st y 0,9 (sin a + cas a)
z b =d(l-0,6n b u ) z b = 0,40 (1 - 0,6 . 0,057) = 0,386 m
avec : Espacement maximal
a = inclinaison des At, At droites => a = 90° (0,9. d (28) ( 0,9. 40 = 36 cm
=> sina + cosa = 1 s t = Min / 40 cm s t = 25 cm < 36 cm = s t = Min < 40 cm
fet, Y,, Fe E 500 =» f et = 500 MPa, y, = 1,15 15 d>',1mm siA
(0,98)
VUO s, = 25 cm < 36 cm = s, O.K.
b0. d T = 1,09 MPa
(28 cm)
(0 si reprise non traitée, - reprise non traitée,
k = < 0 si fissuration très préjudiciable, - fissuration peu préjudiciable, 1 => k = 0 6. VÉRIFICATIONS DIVERSES
[ 1 sinon en flexion simple. - flexion simple. I
6.1. APPUI SIMPLE D'ABOUT
fgg bornée supérieurement à 3,3 MPa f,2g = 2,1 MPa < 3,3 MPa O.K.
a) Aciers inférieurs sur appui
(0,98)
A, 14 . 1,09 1 2 umax 0,061 4 , 2
A =— . 10 =1,40n cm
—2- _ cm /cm x
ed
s, Q 9 500 25,64
Comme on avait deux files de 2O14HA en
'l,15 (28,52)
travée de rive, on garde :
b) Pourcentage minimal 2 <J> 14 HA inférieurs sur appui :
A A A = 2 .1,54 = 3,08 cm2
t t 14.0,4 1 ,
- . f, > 0,4 MPa cm /cm Longueur d'ancrage droit au-delà du nu d'appui :
b n • s, ett 500 89,29
CT
s A
cal 1,40
s s
1 . = 4 4 $.0,45=20*
f A rt
±->-J-OJL *ed réel
st 25,64 89,29 Si l'encombrement est trop grand, prévoir un ancrage courbe équivalent.
(28,52)
c) Diamètre et espacement des A, |ij Vérification du béton de la bielle d'about
Largeur d'appui : bp = 30 cm
(10) = largeur des poutres
(10) I 12 mm (appui)
/*'
<Dt < Min < h/35 ^ < 12 mm = Mini 450/35 = 12,9mm
Enrobage : e = 3 cm
[bo/10 <ï> / 14mm
140/10 = 14 mm
, = Max{ e c, = 3,0 cm = Max < 3 cm
d'où pour deux files d'armatures longitudinales : 1 cm cm
b 0 = 14cm
rl cadre<t>8HA

S 8J
At = 2 . 0,50 =1,00 cm2
=* st = 1,00 . 25,64 = 25,64 cm 2cm
(28,52) (28,52)
retenons : 1 cadre $ 8 HA sto = 25 cm
(28 cm)
a = bp - ct - 2 cm a = 30 - 3 - 2 = 25 cm ( ' lit 2 : 2 <I> 12 HA arrêtés pour le premier appui intermédiaire à :
Contrainte dans la bielle :
,» ™ / / > / 2 ™ fl,80/2 = 0,90m „ , , .
V• nmax V~2~
' ^- ?*• • V" n / = Max < = Max < _ ,„ „ = nn
90 cm cote travée Jde nve

b0.a
,„ ^ lr/2 ^ /1,45/2 = 0,725 m ^ c _
/ = Max < = Max < _ = 75 cm cote travée centrale

On doit vérifier :
2 V
CT = ^ 2 . 0,061 7.3. SCHEMA
b0 . a 004^025 =3 49MPa
'
cadre
25 O.K
afec = 3,49 MPa < 13,3 MPa = 0,8 . — 1,45m
2</>12HA!
6.2. APPUIS INTERMÉDIAIRES /l = 3,55|m
Armatures inférieures
M
au><Vumax.Z M au =0,061mMN
z = 0,9d Vumax • z = 0,067 . 0,9 . 0,40 = 0,024 mMN \ 2<^14HA \ 170 ,70 I \2*12HÀ_
1>7,20m+crochet 1 = 5 , 8 0 m 'cm cm
=> Mau = 0,061 >V u m a x .z = 0,024
=> Armatures inférieures A ancrées pour l>7,20mi
Vumax ~ Mi/z au-delà du nu d'appui non
nécessaires en principe. On garde 2 <ï> 14 HA. 7,20m ,30 3,60m '
cm"

7. ARRÊTS FORFAITAIRES DES ARMATURES

7.1. EN TRAVÉE DE RIVE


4 <D 14 HA, d'où :
lit 1 : 2 O 14 HA conduits jusqu'à l'appui ( > A/2),
lit 2 : 2 O 14 HA arrêtés à moins de //10 du nu d'appui. C'est-à-dire à 70 cm du nu.

7.2. SUR APPUIS INTERMÉDIAIRES


4 O 12 HA en deux lits, d'où :
lit 1 : 2 <D 12 HA ( > A/2) arrêtés pour le premier appui intermédiaire à :

/' = Max | / = Max | ^ } 2 = 52^ m = l '80 m côtétovéede rive

,, IU5 1 1,2QI5 = 1,44 m


= Max
= Max / U4 . l ,2 = 52,8 cm= '45m côté travée centrale
III. EXERCICE N° 2 : PLANCHER - MÉTHODE CAQUOT — CORRIGE —
1. SOLLICITATIONS-TRAVÉE CENTRALE FILE B
— ENONCE —
1.1. CHARGEMENT
(î)
(AJ 1 1 1|- 1 -| i • Charges concentrées dues aux réactions d'appui
des poutrelles (celles sur appui sont transmises
* 7,80m directement aux poteaux).
Charge uniformément répartie sur la poutre elle-
-(-3cm
^ même.
• , Charges triangulaires apportées par les panneaux
1
de dalle sur la poutre.

7,30m

,i1 •1 j
©' •

2,6ol2.60J2.60 t
m 1 m 1 m '
7,80m 7,80m 7,80m

- Caractéristiques du plancher :
- dalle de 12 cm d'épaisseur avec chape de 3 cm,
1.2. MÉTHODE DE CALCUL
- poutrelles 24 x 65 cm2,
- poutres 30 x 90 cm2, a) Charges au m2 de plancher
- poteaux 30 x 30 cm2. 3,0 kN/m2
Poids propre dalle : 25kN/m3.0,12 =
- Actions variables de durée d'application supérieure à 24 heures : Chape : 20 kN/irf. 0,03 = 0,6 kN/m2
- charge d'exploitation de 10 kN/m2.
g = 3,6 kN/m2
- Fissuration peu préjudiciable. Reprise de bétonnage sans indentations dans les poutres. Charges d'exploitation : q = 10 kN/m2
- Matériaux :
- béton : fc28 = 25 MPa, b) Méthode de calcul
- aciers : Fe E 500 HA.
- On se propose : g.i.7,,2
1) de calculer les aciers longitudinaux de la travée centrale de la poutre file B,
2) de déterminer dans cette travée, les armatures d'âme. q > < 5 kN/m2 q = 10 kN/m2 > 5 kN/m2
poutres et poutrelles associées oui
à un hourdis
MÉTHODE CAQUOT.
1.3. ÉVALUATION DES CHARGES c) Charges concentrées (réactions d'appui des poutrelles sur les poutres)
En tenant compte de la continuité puisque l'on utilise la méthode Caquot :
a) Charge uniformément répartie
Charges permanentes :
3cm Caractéristiques des panneaux de dalle :
/„ 7^6

90cm
D'où les charges par mètre de poutrelle :
- charge transmise par les deux panneaux de dalle (calcul de V donc de R) :

^3,6.^=7,16
2j' 2 T 2 H'"- 2
- Dalle sur poutre : 25kN/m3.0,12.0,30: 0,90 kN/m
- poids correspondant à l'épaisseur de la dalle au-dessus de la poutrelle :
- Chape sur poutre : 20 kN/m3. 0,03 . 0,30 : 0,18 kN/m 3,6 kN/m2. 0,24 = 0,864 kN/m
- Retombée de poutre : 25 kN/nv*. 0,78 . 0,30 : 5,85 kN/m - poids de la retombée : 25 kN/m 3 . 0,24 . 0,53 = 3,180 kN/m
- Total : g, = 6,93 kN/m -total: g =11,204 kN/m
2 Moment sur appui central des poutrelles (/ = /y) :
Charge d'exploitation 10 kN/m . 0,30 = q! = 3 kN/m
2 2
r/ _=r =i\
/-J^MBg=-g^
i 75o
M Bg =-ll,204.-^=-74,14mkN
b) Charge triangulaire (panneaux de dalle sur poutre)
.Kl
Effort tranchant au voisinage de cet appui :
© 2,60
-0,24
= 2,36m
\jx \1/ \|/ \|/ \1

7, 8 0 - 0 , 30 = 7, 50m

- Charge permanente globale : 2 3,6 kN/m . . 2,36 . M


Ve =-Vw =g - V = 11,204 . + = 51,90 kN
2
= 10,025 kN
Réaction d'appui :
- Charge variable globale : 10,025 . ~ = 21 Ml kN G = 2. 51,90= 103,80kN
3,6
Charges variables :
Soit, en remplaçant l'ensemble des charges triangulaires par une charge uniforme - charge transmise par les deux panneaux de dalle (calcul de V donc de R) :
équivalente :

• Charge permanente : 10,025


= g 2 = 3,86 kN/m
2,60
- charge d'exploitation au dessus de la poutre :
• Charge variable : 10kN/m2. 0,24 = 2,40 kN/m
kN/m
q = 22,29 kN/m
D'où la réaction d'appui des poutrelles sur la poutre : -i Charges permanentes
22 29 Pw = p e = 10,79 kN/m
0=103,80. Pw = Pe = g
Pwl = Pw2 = P., = Pe2 P wl = PW2 = P.. = Pe2 = 103,80 kN
^^ d'où:
d) Charges retenues 7,50-
P w =* 10,79 . 535,53
G,Q G,Q

P.-*™.^- 274,19

P ,^^=^1 = 0,327
2,60 2,60 2,60 /' w 7,50
m m m
7,80m 1 . 0,327 (1 - 0,327) (2 - 0,327) <;.„•&
g = gi + §2 g = 6,93 + 3,86 = 10,79 kN/m 2,125
q = q, + q2 q = 3 + 10,71 = 13,71 kN/m = 0,173
G = 103,80 kN 0,173. 103,80.7,502= 1010,10
Q = 206,5 I k N î^ = 5.05 = 0,673
p
/' w 7,50
1.4. MOMENTS ÉLÉMENTAIRES SUR APPUIS
k w2 = -J--. 0,673 (1 - 0,673) (2 - 0,673)
2,125
= 0,137
0,137. 103,80.7,502= 799,91
a
îi= = 0,408
re 6,00
- - 0,408 (1 - 0,408) (2 - 0,408)
2,125
= 0,181
0,181 . 103,80.6,002= 676,36
l ^ = l w = 7 , 5 0 m ( t r a v é e de rive)
Pe2 ^^ = ^± = o,
li=0,81e=0,8.7,50=6,00m /'e 6,00
(travée couran t e)
i = 2 , 45m ke2= —1— . 0,842 (1 - 0,842) (2 - 0,842)
2,125
= 0,072
0,072. 103.80.6,002= 269,05
AA _ _ _ P w - ' w l'I kw.Pw.r2w + ke.Pe./'e
8,5(/' w + /'e
I=3565,14kNm 2
d'où :
I 3 565,14
k= M2g = . = - 264,08 mkN
2,125 v\ i'l\ r 7,50 + 6,00
b) Charges variables sur travée lw État-limite ultime :
pw = q ; PC = o pw = q =13,71 kN/m M2u = 1,35 M2g + 1,50 [M^ + M^] M2u = - 1,35.264,08 - 1,5 [165,13 + 317,15]
PWI =
Pw2 =
Q > Pei - Pe2 = P w l =P w 2 = Q = 206,5 I k N = - 1 079,93 mkN
d'où : État-limite de service :
13,71 M2ser = M2g + [M2qe + M^] M2ser = - 264,08 - [165,13 + 317,15]
p w => 535,53. 680,46 = - 746,36 mkN
10,79
: ; :
' • ,,M
206,51 1.6. MOMENT MAXIMAL EN TRAVÉE 2-3
P w l => 1010,10. 2 009,59
103,80
9-q
206,51
P w2 ^ 799,91. 1 591,42
103,80

d'où:
= 4281,47kNm2 CD ©
État-limite ultime :
4281 47
M*. =- ' =-317,15 mkN
7,50 + 6,00 - Moment sur appui :
M 2 u =l,35M 2 g +l,5M 2 q e M2u = - 1,35 . 264,08 - 1,5 . 165,13
c) Charges variables sur travée le = - 604,20 mkN
Pe = q ; PW = o pe = q = 13,71 kN/m - Moment en travée :
P
Pel=Pe2 = Q ; P w l = P w 2 = e l = P e 2 = Q = 206,5 I k N
d'où :
13,71 _
p e => 274,19. 348,39 r r
ÏÔ79~ U u

206,51 / = 7,50 m
Pel => 676,36. 1 345,62 P
u + +
103,80 b = 2,60 m
/ _ b = 4,90 m
206,51
Pe2 => 269,05. 535,27
103,80

= 2 229,28 kNm2 I l = [1,35. 10,79 + 1,5. 13,


d'où:
M 2. 229,28 . ,_ , _ ,.T = 247,02 mkN
2qe = - — = -165,13 mkN
7,50 + 6,00 / b
[1,35 . 103,8 + 1,5 . 206,51]
\2j 2
1.5. MOMENT MAXIMAL SUR APPUI 2
= 1 102,24 mkN
9-<3 g,q
ji(-)= 1349,26 mkN

M^a.^ 1349,26 -604,20


0 = 745,06 mkN
État-limite de service :
Fff fort tranchant dans la travée continue
- Moment sur appui : • «• -M -604,20+1079,93
V2U = 581,64 + -
M
2ser = M2g + M2qe M2ser = - 264,08 -165,13
= -429,2 ImkN = 645,07 kN
- Moment en travée :

1>8. CONCLUSION

^ = [10,79 + 13,71]
-1,080
(-0,746)
= 172,27 mkN
'/ b I 1\ 4
"Ser'l2~2
^j = [103,8 + 206,51] 0
0,745
= 760,26 mkN (0,503)

4l = 932,53 mkN

Mtsermax = 932,53-429,21
0,645
= 503,32 mkN

1.7. EFFORT TRANCHANT SUR APPUIS DANS LA TRAVÉE 2-3


0
g.q y v umax g,q

2. ARMATURES LONGITUDINALES
2-1. SUR APPUI 2 (OU 3)
a) Moments sur appuis 2 et 3
Ma = - 1,080 mMN < 0 => Section rectangulaire b0 = 0,30 m ; h = 0,90 m.
M2u = 1,35 M2g + 1,5 (M2qw + M2qe) M2u = - 1 079,93 mkN (voir 1.5.) Le calcul est en tout point identique à celui exposé au paragraphe 4 de l'exercice
M3u = 1,35 M2g + 1,5 M2qe M3u =- 604,20 mkN (voir 1.6.) « Fissuration peu préjudiciable - section rectangulaire avec aciers comprimés » au cha-
pitre 6 « FLEXION SIMPLE ». Les aciers tendus sont placés en partie supérieure de la section.
b) Effort tranchant dans la travée de référence Pour Mu = 1,080 mMN ; Mser = 0,746 mMN ; b0 = 0,30 m ; d = 0,81 m et d' = 0,05 m ; il
pu=l,35g+l,5q p u = 1,35. 10,79+1,5. 13,71= 35,13 kN/m vient :
PU=1,35G+1,5Q P u = l , 3 5 . 103,8+1,5 .206,51 =449,90 kN
Aciers comprimés A ' = 13,44 cm2
V0u=Pu4 +P
u 7
V0u = 35,13. |^ + 449,90 = 581,64kN 3 «S 25 HA 3 . 4,91 = 14,73 cm2

é
b) Aciers tendus A = 36,29 cm2 . 0,745. 104
A
M. A
2
IJtl:3*25HA3.4.91= => u = : " 0,830. 435 =2a63cm
=

Ut 2: 3* 25 HA 3.4,91= 14>73 ^
14>73

3,14 + 2.2,01= 7,16c mî; Lit 1 : 3 0 ) 2 5 HA 3 .4,91 = 14,73 cm2


d) Retenu 6,03 cm2
A = 36,62 Lit 2 : 3 O 16 HA 3 . 2,01 =
2.2. EN TRAVÉE A = 20,76 cm2
Mm > 0 =» Section en T.
Fissuration peu préjudiciable => Calcul à l'E.L.U.
3. ARMATURES D'ÂME
a) Largeur de table à prendre en compte
l 3.1. CONTRAINTE TANGENTE CONVENTIONNELLE
b-b
b-b.
=» pas de réduction de V u pour Q.
Charges uniformément réparties :
b = 2 . 0,75+ 0,30 =1,80 m VUO = 0,645 - 0,03513 . ^^ = 0,619 MN
b) Moment de référence
£„„ V uO ,
25 T
fbu = 0,85. UO "
"0,30.0,81
"'""" 1 .1,5 = 14,2MPa b0. d
Fbc = b • nO • fbu
F bc = 1,80. 0,12. 14,2 = 3,07 MN
z d ho 01 3.2. VÉRIFICATION
b = -y = 0,85 - = 0,79 m f
( «à , _ J 0,20. |
| = 3,33
MTu = Fbc. zb fissuration peu 1 _ 10,20.—
MTu = 3,07 . 0,79 = 2,43 mMN préjudiciable j ^ T i i m - M i n \ Yb v 5MPa
cj Armatures à l'E.L.U. 15 MPa
Tu0 = 2,55 MPa < 3,33 MPa = Tum
Type de section à considérer : ^uO > < Tli
Mu ><M T u => A, droites
Mu = 0,745 mMN < MTu = 2,43 mMN
=> Table surabondante.
=> Calcul en section rectangulaire bd. 3.3. CALCUL
Armatures pour la section de largeur b :
M . — >- ^0,3^.^
0,745 (sin a + cos a).
bu 2
b . d . f'bu = 0,040 b0 . s,
bu
1,80. 0,852. 14,2
bu > < Mis; (section en T) avec :
Hbu = 0,040 < 0,3717 = m, => A' = 0 a = inclinaison des At, A, droites => a = 90°
bu > < 0,275 => Méthode Hbu = 0,040 < 0,275 => Formules simplifiées => sin a + cos a = 1
»z b = d(l-0,6.^ b u ) Fe E 500 => fet = 500 MPa, ys = 1,15
zb = 0,85 (1 - 0,6 . 0,040) = 0,830 m fet.7..
f
f
Y
uO = 2,55 MPa
ed = T-r^ = 435MPa uO
T
uO ~ b n . d
' 0 si reprise non traitée, - reprise non traitée,
k = / 0 si fissuration très préjudiciable, - fissuration peu préjudiciable, =
^ 1 sinon en flexion simple. - flexion simple.
CHAPITRE 13
ru f,28 = 0,6 + 0,06 . fc28 ft28 = 0,6+ 0,06. 25 = 2,10 MPa
" ft28 bornée supérieurement à 3,3 MPa ft28 = 2,1 MPa < 3,3 MPa O.K.
A
-•:•-.-^ \, t 30.2,55 1
> = rr DALLES RECTANGULAIRES
0,9.
1,15
SUR APPUIS CONTINUS
3.4. POURCENTAGE MINIMAL
A A
t 30.0,4 1 2
.f >0,4MPa ^ ^ g500
»» = TTT^ cm /cm
b 0 . s t ete t a, 41,67
1 1
O.K. I. RAPPELS DE COURS
st 5,12 41,67

3.5. DIAMÈTRE DES At 1. INTRODUCTION


[ 14mm 1.1. DÉFINITION
<D <Min<1°'
t h/35 0>t < 14 mm = Min / 900/35 = 25,7 mm Une dalle est un élément, généralement rectangulaire, dont une dimension (épaisseur) est
[b 0 /10 1300/10 = 30 mm faible vis-à-vis des deux autres (dimensions en plan).
Dans un plancher, on appelle « PANNEAUX DE DALLE » les parties de dalle bordées par
prenons <ï>t = 8 mm les poutres-supports (poutrelles et poutres du plancher).
d'où pour trois files d'armatures longitudinales :

, 1 cadre
+létrier<t>8HA
o 0 0

$ 8l a
At = 4 . 0,50 = 2,00 cm2 convention)
=>s t = 2,00. 5,12 =10,24 cm
retenons :
1 cadre + 1 étrier d> 8 HA sto = 10 cm

3.6. ESPACEMENT MAXIMAL


0,9. d / 0 , 9 . 8 l =72,9 cm
s, = 10 cm < 21 cm = s~t = Min / 40 cm
150',Imin
. 15. 1,4 = 21 cm
On pose :
st = 10 cm < 21 cm = st O.K.
' 0 si reprise non traitée, - reprise non traitée,
k = { 0 si fissuration très préjudiciable, - fissuration peu préjudiciable,
1 sinon en flexion simple. -flexionsimple.
'•;,*•) y ft2g = 0,6 + 0,06 . fc28
CHAPITRE 13
ft2g = 0,6 + 0,06 . 25 = 2,10 MPa
!
P 1 fus bornée supérieurement à 3,3 MPa f t2g = 2,1 MPa < 3,3 MPa O.K.
•'-,-:.•*>. A A,, -;n ? ss
30.2,55 i
~"
0,9.
500
cm /cm DALLES RECTANGULAIRES
Tj5
SUR APPUIS CONTINUS
3.4. POURCENTAGE MINIMAL
A •''/<
t ^t 30.0,4 1
K c-.f e tet>0,4MPa cm /cm
D 0 . S, ,, 500 41,67
A, 1 I
O.K.
st 5,12 41,67 I. RAPPELS DE COURS
3.5. DIAMÈTRE DES A, 1. INTRODUCTION
/*, 114mm 11.1. DÉFINITION
Une dalle est un élément, généralement rectangulaire, dont une dimension (épaisseur) est
<D t <Min< h/35 <D( < 14 mm = Min ! 900/35 = 25,7 mr
b0/10 [300/10 = 30 mm faible vis-à-vis des deux autres (dimensions en plan).
Dans un plancher, on appelle « PANNEAUX DE DALLE » les parties de dalle bordées par
prenons <&t = 8 mm les poutres-supports (poutrelles et poutres du plancher).
d'où pour trois files d'armatures longitudinales :

, 1 cadre
+létrier<J>8HA
o 0 o
£ 8, 8, -
A, = 4 . 0,50 = 2,00 cm2 convention)
=> s, = 2,00. 5,12 =10,24 cm
retenons :
1 cadre + 1 étrier <D 8 HA s,0 = 10 cm

3.6. ESPACEMENT MAXIMAL


(0,9. d 0; 9. 81 =72,9cm
s, = M i n / 4 0 c m s t = 10 cm < 21 cm = s t = Min { 40cm
40 cm
150',Imin 15. 1,4 = 21 cm
On pose :
st = 10 cm < 21 cm = st O.K.
1.2. ÉPAISSEURS COURANTES (à titre indicatif) 2.1.2. Cas où a est au moins égal à 0,40
Pour des dalles portant dans un seul sens (a < 0,40) : Le panneau porte dans les deux sens Zx et ly.
Au centre de la dalle, pour une bande de largeur unité :
ho ^ —— pour un panneau isolé,
20
«sens lx» (bande parallèle à lx ),
ho > — pour une dalle continue.
25 «sens ly» (bande parallèle à ly).
t dans les deux sens (a > 0,40) :
Avec pour valeur approchée des coefficients nx et |0.y donnés par l'annexe E.3 des Règles
ho ^ —— pour un panneau isolé,
30 BAEL91 :
/
ho ^ — pour une dalle continue. CALCULS ^x My
40
sollicitations 1
à l'E.L.U. a3 [1,9-0,9a]
et à 1 ' E . L .S . 8(1+2, 4. a3)
2. MOMENTS DANS LES PANNEAUX DE DALLE ARTICULÉS
SUR LEUR CONTOUR ^1. déformations 1 (-1)2 r -1 , 3 /1
-a)2]
2.1. CHARGES UNIFORMÉMENT RÉPARTIES 3
à l'E.L.S. 8(1+2. a )
Dans la suite, p désigne la charge par m2 de dalle.

2.1.1. Cas où a est inférieur à 0,40


2.2. CHARGES CONCENTRÉES
On admet que le panneau ne porte que dans le sens /x. 2.2.1. Rectangle d'impact au niveau du « feuillet moyen »
Au centre de la dalle, pour une bande de largeur unité : , ', J;" La charge concentrée P étant appliquée à la surface du revêtement sur un rectangle ao b0,
on définit le rectangle d'impact au niveau du « feuillet moyen » de la façon suivante :
et a: dimensions parallèles
x,
et b: dimensions parallèles
Revêtement

=1 pour revêtement en
béton.
a(b) ?=0,75 pour revêtement
moins résistant.
MV

2.2.2. Moments fléchissants


a) Charge centrée
«sens lx» (bande parallèle à 1K ) Les moments Ml et M2 sont tous deux donnés en fonction de :

«sens lv» (bande parallèle à ly) a/Zx,


b//y)
par les abaques de Pigeaud, pour des bandes de largeur unité au centre du panneau de dalfe. I 3.1. MOMENTS À PRENDRE EN COMPTE

• b_ 3.1.1. Cas où a < 0,40 et où la charge p est uniforme


\ IT,
'• \ Moments de flexion dans le sens lx évalués suivant la méthode forfaitaire de calcul des

-,
: s
• poutres de plancher :
S
1MO' \ \ [ (1+0,3. a) M^ - QB

--..
\ \
i \
. \\ \ les moments minimaux étant :
>. > . l " v > > -»*<m<MX.i

1 \ i\
-v
0,6.MOK1 :•; <:»'•• TlttoS
\ I Max 11 OM
u •!-« = „) Oxl
a B
°^ Kx2~]
1* 1,2+0,3.01 1,2+0,3.0! a
2 Ox2 *k
0x= I- "sens l x "
0,5.Mn 1
M M P
0y= 2 "sens l y "
^Oxj
1,2+0,3.01 1 0+0.3.0! „ 1.0+0.3.0!
. avec : •-' 2 M
0x2 2
P = charge totale sur le rectangle d'impact a b. •4
W : - 0,15 M0xl ou - 0,15 M0x2 si les bords sont liés à leur support
On interpole linéairement pour les valeurs de a intermédiaires à celles des abaques. '.J
Moments de flexion dans le sens ly négligés sauf sur les appuis (voir paragraphe 3.2.2.)*
b) Charge non centrée
Par combinaison de rectangles centrés, on obtient, au centre du panneau : 3.1.2. Autres cas
En prenant l'indice x ou y suivant le sens de flexion envisagé :
. '-v1 l:i .b
_! I I
I I I \\ pT^-T;;...!. ;.!.*•. i.ijV.'qgT'i ( (

»«ï .". ' ,U>


Hy j îi^ii
J I ^ JJ.J-
»tx

2.3. MOMENTS AUX ENCASTREMENTS


• > | 0,15 | M0x sur les appuis de rive. 0,5.
|Ma|20,3.M0 0,5.
• Valeurs du paragraphe 3 si la dalle est continue.

3. DALLES RECTANGULAIRES CONTINUES - M t _> 0 , 8 5 . M0 0,75.M0


MOMENTS FLÉCHISSANTS
M0x et M0y désignent les moments évalués dans l'hypothèse où le panneau Ai H^lle est iirti"
ce qui réalise :
culé sur son contour.
3.2. MOMENTS MINIMAUX ' -•> ; --' ^' m ' 4.1.2. Cas des charges concentrées
3.2.1. En travée .••*n>^w,
M.
* tx
Charges uniformément réparties (seulement) : M.y > ' Ht.'
4
2a+b

M
Présence de charges concentrées : quel que soi ta:

Voir remarque page 402.

3.2.2. Moments d'encastrement sur les côtés Dans le cas où a<b,inverser dans
les formules ci-dessus a et b .
Pour toute valeur du rapport a = lx/ly :

M
ax
3.X Max <*
^ Moment d'encastrement sur f\
et non et non I 1
le petit côté du même ordre
May de grandeur que sur le grand 4.1.3. Cas général
côté.
imultanément des charges réparties et des charges concentrées, on admet :
'ax Lorsqu' agissent si

Les armatures équilibrant ces moments sont dites « armatures en chapeau » ou plus simple- 4.2. NÉCESSITÉ D'ARMATURES D'ÂME
ment « chapeaux ».
Pas d'armatures d'âme si :
! - la dalle est bétonnée sans reprise dans son épaisseur,
' - la contrainte tangente vérifie :
4. EFFORT TRANCHANT
4.1. VALEUR DE L'EFFORT TRANCHANT PAR UNITÉ DE LONGUEUR =_^LlO,07..
SUR LE CONTOUR DE LA DALLE d
4.1.1. Cas des charges uniformément réparties

1( v-p^ CHANT ») si reprise de bétonnage dans l'épaisseur, „,.


a<0,40 <
- dans les autres cas :
v
x 1,00m
1' v y =o . pas d'armatures d'âme à prévoir si h^ < 15 cm,
. ou sinon armatures d'âme calculées comme pour les poutres avec les valeurs de t^

multipliées par :
Oi
QI20, 40 — .h 0 (m) si 0,15 m < h 0 < 0,30 m,

1 sih 0 >0,30m.
5. POINÇONNEMENT 6. DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES

5.1. CHARGE CONCENTRÉE ÉLOIGNÉE DES BORDS DE LA DALLE


.1. DIAMÈTRE DES ARMATURES
Pas d'armatures transversales de poinçonnement si :

Qu10,045.uc.h0.

où :
6.2. DISPOSITION DES BARRES
Qu = charge de calcul à l'E.L.U.,
h0 = épaisseur de la dalle, Les armatures les plus proches de la face tendue sont celles parallèles au petit côté.
uc = périmètre du rectangle d'impact au niveau du feuillet moyen de la dalle.
Sinon prévoir des armatures d'âme :
- calculées comme indiqué au paragraphe 4.2.,
- disposées à l'intérieur du contour u situé à la distance x de uc, cette distance étant telle
que :
d h À
*

h
— 1 ^î
o 1 y
V
À J À
Qu10,045.(uc+8x).hn.^El
^ U >y

A
t y !h h \ tx /
u>uc 'b 1 ^x '
~r
Ir I i, 2
4i
x(<-ly)
5.2. CHARGE CONCENTRÉE VOISINE DES BORDS DE LA DALLE

Faire les vérifications du paragraphe 5.1. en modifiant éventuellement ur comme sui|

6.3. SECTIONS MINIMALES

Sens /v ; en exprimant h0 en mètres :

Rectangle d'impact 12 h0 : ronds lisses,


au 2
niveau de la surface Aymin(cm /m) = ( 8 h0 : Fe E 400,
8ho:FeE400,
de la dalle
6 ho : Fe E 500 ou TS.

Contour du rectangle Sens /x :


d'impact au niveau
du feuillet moyen
u ou uc=ÀBCDE si ÀB+DE<BF+FD u ou u =ÀBCD si ÀB+CD<BE+EF+FC A xmin (cm2/m) = -^ A ymin (cm2/m)
6.4. ESPACEMENTS MAXIMAUX
6.4.1. Cas des charges réparties, fissuration peu préjudiciable
L
i î
3.h0
slx < Min / armatures dans le sens / x ,
| 33 cm
î
s t y <Min| armatures dans le sens ly.
10,1

6.4.2. Cas où la dalle supporte également des charges concentrées


et où la fissuration est peu préjudiciable oo
12 h r~
Stx ^ Min < armatures dans le sens / x ,

(3 h M
s ty < Min | armatures dans le sens / y . ax
= Max avec A, = 0,05 + 0,3—^
M
0x

IL
6.4.3. Cas où la fissuration est préjudiciable ou très préjudiciable

/ 2 . h0
s t x et s ty <Min 7.2. CAS OÙ LA DALLE SUPPORTE DES CHARGES CONCENTRÉES MOBILES
25 cm | s j fissuration
Les armatures inférieures traversent toutes le contour d'appui et sont totalement ancrées
préjudiciable
<ï>>6mm(sens/ x ) au-delà si
ho < 40 cm : Q = charge variable concentrée mobile,
1,5. h 0 q = charges variables réparties.
et Sty < Min
20 cm | s j fissuration vérifient :
très préjudiciable
O>8mm(sens/ x )

7.3. TREILLIS SOUDÉ


L'ancrage peut ne comporter qu'une seule soudure sauf si les charges concentrées Qu
créent un risque de poinçonnement.

7. ARRÊT DES ARMATURES 8. AUTRES CRITÈRES POUR LES BÂTIMENTS


7.1. CAS DES CHARGES UNIFORMES Isolation phonique.
Arrêt des armatures en travée et des chapeaux par moitié, les aciers traversant Résistance au feu : - coupe-feu = 1 heure => h0 > 7 cm,
étant ancrés au-delà de celui-ci. - coupe-feu = 2 heures => hg > 1 1 cm.
IL EXERCICE : PANNEAU DE DALLE (a = 0,40) AS î \ ; i —CORRIGE— *«
1. CARACTÉRISTIQUES DES MATÉRIAUX ',\ ,'•* /Jl:;
— ÉNONCÉ —
1.1. BÉTON ,,M.iit r^(,M

Résistance de calcul :
:• .--.ï/
t,.
fbu = 0,85. =14,2 MPa
-^
Contrainte limite en service : : ..-îi|j'ïB/rtàï*

cm obc = 0,6.f c28 ofec = 0,6 . 25 = 15 MPa :. , j j ^.- 0~.ï>

4,00m

1.2. ACIERS
Résistance de calcul :

-g° =435 MF*


10,00m
Contrainte limite en service :
• Dalle continue dans les deux sens formée de panneaux de 10,00 x 4,00 m2. fissuration 1 pas de limitation de a en service.
• Action variable de durée d'application supérieure à 24 heures : peu préjudiciable \ ~
q = 5 kN/m2.
• Fissuration peu préjudiciable.
• Matériaux :
2. SOLLICITATIONS
• béton : fc28 = 25 MPa, 2.1. CHARGE AU m^ DE PLANCHER
Poids propre : g = 25 kN/m3. 0,12 = 3 kN/m2
• aciers : Fe E 500 HA.
Charge variable : q = 5 kN/m2
• On se propose : p u =l,35g+l,5q p u = 1,35 . 3 + 1,5 . 5 = 11,55 kN/m2
1) de déterminer le ferraillage du panneau de dalle,
2) d'examiner le cas où la charge d'exploitation est constituée par une force concentrée 2.2. MOMENTS FLÉCHISSANTS POUR LE PANNEAU ARTICULÉ
50 kN sur un carré de 10 x 10 cm2 au centre de la dalle et de comparer les sollicitatic SUR SON CONTOUR
obtenues avec celles de la première question, en admettant que pour une bande de I
unité au centre du panneau, sous l'effet de la force concentrée seule, les moments de
ce sont donnés par les formules : a > 0,40 => La dalle porte dans les deux sens
a >< 0,40
Mn, = ^. 1-
1 1
3
2. (1+2,4. a j ^~8ll+2,4.0,40 )"^23

M0y-Q. ^ y =a 3 [l,9-0,9a] ^ y =0,40 3 [l,9-0,9.0,4]


= 0,099
d'où les moments pour les bandes de largeur unité 3. ARMATURES LONGITUDINALES
MOX^X.PU-/' y. •l•: M ox = 11'5^'°° = 20,02 mkN/m 3.1. REMARQUE
f "i
Mu est proportionnel à M0 qui est lui-même proportionnel à pu d'où :
M0y = | M 0y = 0,099 . 20,02 = 1,98 mkN/m
11,55 . ..
M = Cste Y = y^y = ! '44 Partout
M = 1,98 mkN/m < 5,00 mkN/m = —ï g +q
4 Par conséquent, pour toutes les bandes et pour Fe E 500 HA et fc28 < 30 MPa :
=> M0y = 5,00 mkN/m i"
Remarque : 10*^=3220.07+51.^-3100 10*^= 3 220 . 1 . 1,44 + 51 . — - 3 100 i
0 1
a = 0=>|iy = 0et jUx =—- d'où
d'où on retrouve les formules de la poutre sur deux appuis simples (MPa) 10 4 |i ;u =2812
8
H/ u = 0,281
a = 0,40 => jix ~ — à 13 % près dans le sens de la sécurité ce qui conduit à dire que LA
8
DALLE PORTE DANS UN SEUL SENS LORSQUE a < 0,40. 3.2. CALCUL DES SECTIONS D'ACIERS

a) Aciers en travée « sens lx »


-3
M
2.3. MOMENTS DANS LA DALLE PARTIELLEMENT ENCASTRÉE - =0,106
f
' fbu
1,00.0,10 . 14,2
Hbu = 0,106 < 0,186 = tiAB < 0,281 = ^
5M
v =*A' = 0
¥
-^JO,75M 0x |
f \Lbu >< 0,275 =^ Méthode ^bu = 0,106 < 0,275 => Formules simplifiées
=»z b =d(l-0,6.m m ) z b = 0,10 (1-0,6. 0,106)
zb = 0,094 m
M, 1(15,015. 10~ 3;)l0 4 _ „ 2; ' ''
> A tx = 7L f
=3,67 cm/m
\s • ^eà
0,094.435

Bande de largeur 1,00 m parallèle à /x


b) Aciers en travée « sens ly »
Mtx = 0,75 . 20,02 =15,015 mkN/m
Max = 0,50 . M0x M -3
Max = 0,50 . 20,02 =10,01 mkN/m «y 3,75 . 10
= 0,033
Bande de largeur 1 ,00 m parallèle à ly 1,00 . 0,09 . 14,2
M t y =0,75.M 0 y Mty = 0,75 . 5,00 = 3,75 mkN/m
Valeurs minimales à respecter :
avecd y = d x
- En travée (q répartie seule) :
[iba= 0,033 < 0,186 = ^ AB <0,281 = |4.;u
= 3,75 mkN/m =>A' = 0

M ty = 3,75 mkN/m |i bu ><0,275 => Méthode (J.bu = 0,033 < 0,275 => Formules simplifiées
- Sur appuis : z b = 0,09 (1-0,6. 0,033)
M ay = 10,01 mkN/m z b =0,088m
M 100 ,
—». A
~
— •J3,75.10" 3 )l0 4 . 4 O 12 HA pin s t = — = 25 cm : A = 4,52 cm /m
b' f~
r
ed «y" 0,088.435

jo'f.i .,() ;' ;--;-n-/n<vp;a •„;;, j - < î ; :' :,,y HJ»; ;i"'' s h b) En travée «sens ly» . .. .
c) Aciers sur appuis A ty =0,98cm 2 /m
10,01 . 10" f4.hn / 4 . 12 = 48 cm
= 0,071 s t <Min s f < 4 5 cm = M m < ..
2 \45cm
..;.,,.,. •>> i-.-: ., Jlf a r, 1-00.0,10 . 14,2 ' cm

Hbu = 0,071 < 0,186 = HAB < 0,281 = i 4 <D 6 HA pm s, = — - = 25 cm : A = 1,12 cm2/hi

bu> < 0,275 => Méthode |J^bu = 0,071 < 0,275 => Formules simplifiées c) En chapeau
> z b = d (1 - 0,6 . m u ) z b = 0,10 (1-0,6. 0,071)
Aa A a =2,40cm 2 /m
z b =0,096m
100
. 10,01. 10" 3+4 „ 2 s, < 33 cm => 4 <D 10 HA pm s t = -- = 25 cm : A = 3,16cm2/m
A
- =
0,096.435 = 2 ' 4 0 ^/rn 4
' Z b - fed
d) Remarque
3.3. SECTIONS MINIMALES D'ARMATURES En pratique, on disposerait plutôt, en nappe inférieure, un treillis soudé ADETS ST 35
a) Bandes suivant « /v » (voir ouvrage Maîtrise du BAEL, p. 33)
12h 0 : ronds lisses
8 h 0 :FeE400 Fe E 500 =» A in = 6. 0,12 = 0,72 cm2/m 4. EFFORT TRANCHANT
6 h 0 :FeE500 4.1. SOLLICITATIONS ULTIMES
A ymin =0,72cm /m 2 Au milieu du grand côté (p répartie) :
Aty = 0,98 cm2/m > 0,72 cm2/m O.K. 'x 1
Aay = 2,40 cmVm > 0,72 cm2/m O.K. Vux
2 ' a
b) Bandes suivant « lx » 1+
2
A
3-cc A
xmin 2 ymin -0,72 = 0,94 c m / m Au milieu du petit côté :
11,55.4,00 1..«1XT/
A xmin =0,94cm2/m
Atx = 3,67 cm2/m > 0,94 cm2/m O.K.
vu y--p " 3- / x
v = 15,40 w
kN/m<V u

Aax = 2,40 cm2/m > 0,94 cm2/m O.K.


4.2. VÉRIFICATION
3.4. CHOIX DES ACIERS
V ^28 19,25. 10 3 . ... .„
Dispositions constructives : t =-^
« d \= 0,10 -°'193MPa
\
120
b 0 =l,00m
prendre au plus O 12. t u = 0,193 MPa < 0,07. -^-=1,17 MPa
tu ,.
a) En travée « sens lr » hm 1,5
Atx = 3,67 cm2/m => pas d'armatures d'âme.
3.h0 ( 3 . 12 = 36 cm
s, < Min s, < 33 cm = Min
33cm 33 cm
5. ARRÊT DES BARRES
I En travée sens /x, on alterne :
-COUPE AA-
80cm
^ . HA pm ,[5.
2 <I> 12 HA pm filants,
2 <ï> 12 HA pm arrêtés à 0,1.4,00 = 0,40 m de la rive 4 <t> 6HApm
En travée sens /y, on alterne : 2<t>6HApm
2 O 6 HA pm filants. 140
r
cm''
2 0> 6 HA pm arrêtés à 0,1.4,00 = 0,40 m de la rive.
Sur appuis (Ma = 0,5 MQ)
2 <D 10 HA pin / 1 = 80cm
'l
M [44. 0,8 = 35,2 cm
= Max
0,05+0,3 \ (0,05 + 0,3 . 0,5) 400 = 80 cm
M Ox 6. CAS OÙ LA CHARGE LOCALISÉE CENTRÉE EST APPLIQUÉE
m>-« [ls 6.1. RECTANGLE D'IMPACT
/ 2 = Max (44. 0,8 = 35,2 cm a = ao + ho a = 0,10+ 0,12 = 0,22 m ,,
2 0> 10 HA pm / 2 = 40 cm = Max
\ 80/2 = 40 cm b = b0 + h0 b = 0,10+ 0,12 = 0,22 m •.,...,
"J ''

2 ($6 HA pm filants 6.2. MOMENTS DANS LE PANNEAU ARTICULÉ


2<$6HÀpm 1 = 9, 20m
a) Pour la charge variable concentrée
0.40^ / \ / ~
M
0x = ^ - 1- 2
ACIERS
INFERIEURS 24)12 HÀpm 1 = 3, 20m 0.22
y VI 1- 1-
4,00m ?
/>40m.
\ 2*12 HApm filants
0,46m 0,22
1+
4,00
0,40mf~ \/ \f

L 10,00m Moments globaux (poids propre + charge variable concentrée) ultimes :


7,00 mkN/m
: • ,-,StJ .*,.('

M0x = 1,5 . 12,16 + 1,35 ' I = 25,26 mkN/m


2 $10 HApm 9,23
^' "^
0,40m
1 M-
Y 0.80m •-•J M0y = 1,5 . 1 1,59 + 0,099 . 7,00 = 18,08 mkN/m
=v 1— —1
1 M/ \K
à À
)J, 4 oj, M Ox 25,26 „
RS m M 0y = 18,08 mkN/m > 8,42 mkN/m = —— O.K.
n ROm L ,40,
.E0RS -> m
U . 8 Om ,
yl\ =£ M fcj Pour /a charge variable uniformément répartie
0,80m /H
IX > .0,1 4 Om 2 <J 1 0 HÂp».
S- É2I ,2 S 4 00
2 <P 1 U HA P_^_
M0x = ^L = 8,67 mkN/m
2<J)10 HAjm.
M 0y = 0,099 . 8,67 = 0,858 mkN/m

Moments globaux (poids propre + charge variable concentrée) ultimes :


4,002 CHAPITRE 14
M0x = (l,35.3 = 20,02 mkN/m
9,23
M0y = 0,099 . 20,02 = 1,98 mkN/m

M Ox 20,02
DESCENTE DE CHARGES
M = 1,98 mkN/m < 5,00 mkN/m =
0y>< 4
M0y = 5,00 mkN/m

c) Remarque
Une dalle supportant des charges concentrées supporte également des charges réparties (au
moins son poids propre). Mtx est obtenu à partir du moment M0x qui, pour les charges
réparties seules, dépend d'un coefficient )J.X (cf. § 2.1.2. des rappels de cours). Mty est nor- I. RAPPELS DE COURS
malement obtenu en faisant état d'un coefficient |4,y. Les Règles BAEL limitent inférieure-
ment la valeur de (iy à 0,25, ce qui est une erreur, car lorsqu'il y a des charges concentrées, 1. PRINCIPE
la part de moment dû aux charges réparties n'a pas à être limitée. La vérification La DESCENTE DE CHARGES a pour but l'évaluation des actions de pesanteur perma-
Mty > Mtx/3 vise le moment global, ce qui n'implique aucune condition sur le coefficient
nentes et variables permettant le calcul :
M,-
- des poteaux ou des appuis,
d) Conclusion - de leurs fondations.
Pour la charge concentrée, M0x et M0y sont du même ordre de grandeur.
Par conséquent, dire qu'une dalle porte dans un seul sens lorsque a < 0,40 n'a de sens que
si la charge est uniformément répartie. 2. VALEURS DES CHARGES PERMANENTES
On remarque de plus que la charge concentrée est beaucoup plus agressive que la charge ET DES CHARGES D'EXPLOITATION
répartie.
2.1. CHARGES PERMANENTES
6.3. POINÇONNEMENT Elles résultent du poids volumique des matériaux mis en œuvre :
Qu >< 0,045 . uc . ho . -^ - béton :
• béton armé : 24 à 25 kN/m3,
Yb
avec : • béton banché : 22 à 23 kN/m3,
Qu = charge ultime, Qu = 1,5 . 50 = 75 kN = 0,075 MN • béton cellulaire : 3 à 8 kN/m3,
uc = périmètre d'impact au niveau du uc = 2 (a + b) = 4 . 0,22 = 0,88 m - parpaing :
feuillet moyen, • parpaing plein porteur : 20 à 22 kN/m3,
ho = épaisseur de la dalle. h0 - 0,12 m • parpaing creux porteur : 13 à 17 kN/m3,
25 O.K. • parpaing creux de remplissage : 11,5 kN/m3,
0,075 MN < 0,079 MN = 0,045 .0,88 .0,12 .
- brique :
• brique pleine : 18 kN/m3,
• brique creuse : 11 à 13 kN/m3,
- pierre : • ardoises : °'4 kN/m2,
3
• pierre à maçonner (suivant dureté) : 16 à 20 kN/m , - parquet traditionnel sur lambourdes scellées
• pierre dure pour revêtement : 22 kN/m3, (parquet + lambourdes + scellement) : 0,3 kN/m2,
- second œuvre : - cloisons :
•plâtre: T^îï; 14 kN/m3, • très légères : 0,4 kN/m2,
• bois : 8 kN/m3, • légères : 1 kN/m2,
• sable sec pour forme (parquets flottants) : 17 kN/m3, • lourdes : charges linéaires aux emplacements prévus
• gravillon (protection, étanchéité) : 15 kN/m3, sur plans ou charge répartie > 1 kN/m2.
• asphalte : ;J à 22 kN/m3,
• enduit mortier (grillagé ou non) : 22 kN/m3,
• chape en mortier de ciment : 22 kN/m3, 2.2. CHARGES VARIABLES
• carrelage céramique : 22 kN/m3. Elles résultent de l'exploitation envisagée par les maîtres d'ouvrage pour la construction
Elles peuvent aussi être déduites du poids au m2 de différents éléments : considérée.
- planchers à entrevous céramique ou béton :
2.2.1. Bâtiments
Hourdis et blocage coulé
La norme NF P 06-001 donne, pour les cas usuels :
- locaux d'habitation et d'hébergement : 1,5 kN/m2,
- bureaux et salles de travail et de réunion : 2,5 kN/m2,
- locaux publics, halls, salles de réunion : 4 à 5 kN/m2,
- locaux non accessibles (sauf entretien) : 1 kN/m2,
- parkings : 2,5 kN/m2,
- terrasses (entretien) : 1 kN/m2.

2.2.2. Ponts-routes
Entrevous Les valeurs des charges d'exploitation sont données par le fascicule 61 titre II du CPC.
Poutrelle préfabriquée
2.2.3. Ponts-rails
plancher 12 + 4 : 2,3 kN/m2, Les valeurs des charges d'exploitation sont fixées par le livret 2.01 de la SNCF.
15+4: 2,5 kN/m2,
18 + 4: 2,8 kN/m2, 2.2.4. Charges climatiques
20 + 5: 3,25 kN/m2,
30 + 5: 4,8 kN/m2, Elles font l'objet des Règles :
- NV 65 et leur révision de 1999 pour le vent,
- planchers bois ou fer de construction ancienne 5 kN/m2, - N84 et leur révision de 2000 pour la neige.
- charpente :
• en fer : fermes + pannes + chevrons : 0,1 à 0,4 kN/m2,
• en bois : fermes + pannes + chevrons : 0,2 à 0,6 kN/m2,
- couverture ; y compris petits bois de pose
3. DÉGRESSION DES CHARGES VARIABLES D'EXPLOITATION
(lattis, liteaux, voligeage) : Pour tenir compte de la non-simultanéité de chargement à la valeur maximale réglementaire
• amiante-ciment : 0,2 kN/m2, de tous les niveaux d'un bâtiment en exploitation, le maître d'ouvrage peut autoriser une
• tôle : 0,2 kN/m2, dégression des charges variables.
• aluminium : 0,2 kN/m2,
• zinc : 0,3 kN/m2, En désignant par :
• tuiles mécaniques : 0,5 à 0,6 kN/m2, Q 0 = charge d'exploitation sur terrasse,
• tuiles plates de Bourgogne : 0,7 à 1 kN/m2, QB = charge d'exploitation de base sur planchers,
Q r = fraction de la charge d'exploitation à laquelle la dégression ne s'applique pas :
1 kN/m2 pour habitation et/ou bureaux par exemple, 4.2. POUTRES À DEUX TRAVÉES CONTINUES
Q = QB - Qr = valeur de la charge d'exploitation sur planchers frappée de dégression. 1
Les valeurs des charges d'exploitation à prendre en compte, au-dessous de chac
niveaux du bâtiment sont les suivantes :

Q 1— -Sous terrasse QQ- i -;^:i, uo < Poutre à deux travées


égales uniformément
Q chargée.
t -t
t 1
-Sous étage 1 : QO+Q, --:' ••'•••
Q
t
i_ -t
1 e
-Sous étage 2 :
Q t Moment sur appui (méthode forfaitaire) :
1
i_ -1 -Sous étage 3 : Q0+2,7.Q+0,3.Qr,
I M! I > 0,60.Mo
Q t
t—t
l -Sous étage 4 : Q0+3,4.Q+0,6.Qr, Efforts tranchants :
'••:"•,.••:' r i rtf«to8è3
Q 0,60 . EL .•* "-;.«
t-t
t 1
-Sous étage 5 : Q0+4.Q+l.Qr,
= - 0,500 p/ - 0,075 pi = - 0»575 p/,: ,;*,v ;;0>Q
Q 2 /
1
l_ -t
1
-Sous étage 6 : Q0+4,5.Q+l,5.Qr,

Q 0,60 .
t
1-t
1
-Sous étage 7 et tous les suivants: = + 0,500 p/ + 0,075 pi = 0,575 pi
Q0+5.Q+2.Qr. 2 /
Q 1
1 1 Réaction d' appui :
. -,
, > j..1f.
•^
>-.-
ï4i

R, = V j e - V l w = * R, = 1,150 pi
D'où : Majoration de 15 % de la réaction sur l'appui central.

4. EFFET DE LA CONTINUITÉ SUR LES POTEAUX VOISINS DE RIVE


4.3. CAS DE n TRAVÉES CONTINUES (n > 3)
4.1. DOMAINE D'APPLICATION
Les poteaux sont les points d'appui de poutres continues.
On suppose les charges d'exploitation modérées ; c'est-à-dire :

q<5kN/m

avec :
q = somme des charges variables d'exploitation,
g = somme des charges permanentes.
Moments sur appui (méthode forfaitaire) : 4.5. REMARQUE
II est toujours possible de tenir compte des moments de continuité adoptés pour le calcul
> 0,50 . M0
des poutres, mais dans ce cas, les calculs sont plus longs et pour un avant-projet sommaire
> 0.40 . M0 si n > 3 ou une étude préliminaire, la majoration forfaitaire est plus rapide.
M2
~ 0,50 . M0 si n = 3
Efforts tranchants :
II. EXERCICE
___^ .
: BÂTIMENT - DESCENTE DE. - CHARGES
.- -' f - -
"-•"'- 7 ' Y v- T •?'? :^ '* : * ; '""' '•' v* "
•,r-.*v:. 0,50.5:- ;:: c'•"-'-'— ' - — ÉNONCÉ— f^.', 'i
v,.-!*-. - = - 0,500 p/- 0,063 p/ = - 0,563 pi
-VUE EH PLAH- - 'u

© ® [*À © © © ©^
(- 0,40 +0,50) . ^~ qa ^f— q
i (>
0,513 pi 5,50

© ;!
m 1

+ + + +

../Lj'
Réaction d'appui :
1
5,50
R m
i =vie-Vlw=> R , < 1,076 p/ i

r- - -«ta àt. - -i- - - (3)


\i/ -
D'où : Majoration de 10 % de la réaction sur l'appui voisin de l'appui de rive.

4.4. CONCLUSION , 7,00m , 7,00m , 7,00m |, 7 , 0 0 m |


7,00»

-COUPE A-A-
/ Menuiserie
x
2,70 (habillage) . -...
m
Allège
1
•UtrU
1 1
P
l
|| 1 I 1 | I I

********* *********!
P
2*- •••• /(briques creuse)
k àk
2,70 Chatje 4cm
/
J
m
V >V 1 ,10 rOTTPF RÏÏB ACBUTICIIE~
p 1
1 R -1 15
Pi 1 1+P212 •••i m V
_k^~
12cm
2
u ^TT
' — p^L Gravillons .
3x 2 , 7 0
m , ; /

H r1

"1
L! 1 1 / (4cm)
^cm 1,0
m grnïï;?^ Etanchéité
< N \ Forme de pente
5,00 1 \ (10cm moyen)
m ^ \ Isolation

3,00

m
..SSBSS—
?
3,00
m
1 1
_b d_
© W ^L7 , 0 0 m , 7,00m 7,00m 1
Extrait du devis descriptif : Poutraison du plancher du deuxième sous-sol :
1. Charges d'exploitation dallage de 12 cm d'épaisseur reposant directement sur le sol (on ne doit pas en tenir
- sur terrasse : 1 kN/m2 de durée d'application supérieure à 24 heures, compte dans les calculs des charges sur les fondations).
- habitation : 1,5 kN/m2 de durée d'application supérieure à 24 heures, Divers.
- charge roulante constituée par camions de 301 (0,3 MN) sur la dalle du rez-de-chaussée Trémies d'escaliers, trémies d'ascenseurs et rampes d'accès aux sous-sols, négligées par
10 kN/m2 équivalents, simplification.
- parking : 2,5 kN/m2 de durée d'application supérieure à 24 heures,
- dégression verticale des charges d'exploitation non admise. Contreventement.
Dans le sens transversal, assuré par les pignons pleins et les gaines d'ascenseurs et d'esca-
2. Matériaux liers.
- béton : fc28 = 25 MPa, Dans le sens longitudinal, assuré par des portiques (poteaux et poutres longitudinales des
- aciers : Fe E 500 HA, planchers) et par les gaines d'ascenseurs et d'escaliers.
- fissuration peu préjudiciable. À l'arrière : deux sous-sols à usage de parking sur toute la longueur du bâtiment.

3. Divers
Sur terrasse :
- gravillons sur 4 cm de poids volumique : 21 kN/m3, — CORRIGÉ —
-étanchéité: 0,1 kN/m2,
- réduit de forme de pente de 10 cm moyen : poids volumique : 20 kN/m3, 1. PRÉDIMENSIONNEMENT
- isolation de poids négligeable.
1.1. PLANCHER-TERRASSE
Façades :
- allèges en briques creuses de densité : 13 kN/m3, a) Dalle
- menuiseries de poids : 0,40 kN/m.
Dimensionnement.
Pignons : Plancher-terrasse constitué par une dalle portant sur trois files de poutres (1, 2 et 3).
- pierres de taille, épaisseur 0,25 m, poids volumique : 18 kN/m3.
Superstructure sur planchers : 'x 5,50
- étages + RdC : cloisons légères et faux-plafonds estimés à 1 kN/m2,
- étages + RdC : chape de 4 cm de poids volumique : 20 kN/m3.
a = 0,16 < 0,40 => la dalle porte dans un seul sens (entre les poutres).
4. Description du bâtiment
On prendra :
Cinq étages à usage d'habitation.
h 1 1
Plancher-terrasse et planchers courants : —0 > — à — car la dalle est continue
/ ~ 30 40
poutres files 1, 2 et 3, retombée limitée à 35 cm,
dalle pleine portant entre ces poutres et les pignons files A et F. soit ici :
RdC à usage de garage (possibilité de circulation d'un camion de 301 = 300 kN). h0 1 5,50
— > — soit h n = — = 0,138 m => Retenu dalle h 0 = 15 cm.
Poutraison du plancher RdC : / 40 ° 40
poutres dans les deux sens, file 2 et files B, C, D et E,
voiles porteurs en pignon et façades, files 1 et 3 et files A et F. Charges au m2 de dalle
Poids propre: dalle B.A. 25. 0,15 = 3,75 kN/m2
Deux sous-sols à usage de parking.
forme de pente : 20. 0,10 = 2,00 kN/m2
Poutraison du plancher du premier sous-sol :
étanchéité : = 0,10 kN/m2
poutre file 2,
gravillons : 21 . 0,04 = 0,84 kN/m2
voiles porteurs en pignon et façades, files 1 et 3 et files A et F,
dalle pleine portant entre poutres et voiles porteurs. total : g = 6,69 kN/m2
Charges d'exploitation : M t = 0,75 M0 = 0,75 . 39,82 = 29,87 mkN/m
q=l,OOkN/m2
Vérification en flexion. Justification pour le moment le plus grand :
f
Méthode de calcul : c28 0, 25 ., 4 o M p
6-Yb
12 . g = 2 . 6,69 = 13,38 kN/m2
q < Mm / M
1 S kN/m
t 29,87. 10" 3
U. — - __ _ _ (j^ifo
d2.fbu 0,12 2 .14,2
q=lkN/m2<5kN/mM
fi bu = 0,146 < ^AB = 0,186 < ^ilu => A' = 0
0,8 < 7^- < 1 ,25 > => Méthode forfaitaire.
l\ + i [ =>h 0 =15cmO.K.
/i=/i+i j
Vérification au cisaillement.
Moments fléchissants : Effort tranchant dans la travée de référence :
a_ q _ i.oo Ou - Pu • y - lUpJ . ^ - Zo,9o kJN/m
g +q 6,69 + 1,00
'
M
w + Me f (1+0,3. a). M0 = (1 + 0,3. 0,13). MO = 1,04 M0 Effort tranchant dans la poutre continue à deux travées :
1
2 | 1,05 M 0
v
y 0ul yi-i5.v 0 u 2
en vérifiant pour une poutre à deux travées :
l 2
/
1 I Ul I 1U
lMa|2 0 0,6.M01 0
2 M
M 1 - MaK
M 1 01 -l,15.V 0 u l ^ -V OU 2^
A A A ui; • )„
1,2+0.3.0! „ l , 2 + 0 , 3 . a M„ f °2
M
t^ 2 01 2 02 V I C W 1C OQ Q/C 'J'J aA t-M/rr»

Contrainte tangente :
d'où, pour : Ma = Me = 0,6 M0 et Mw = 0 :
f Vu 33,3. lu' 3
06 T
1,05 M 0 --£- M0 = 0,75 M0 u d " 0,12
M t >Max{
1,2 + 0,3. a M 1,2 + 0,3. 0,13
1 2 o 2 M O -U,O^M O

T u > < T ,lim


. =0,07.-^
,.
on retiendra donc :
'b
=*Mt=0,75M0
ce qui donne pour une bande de dalle de largeur 1,00 m : =0,28MPa<l,17MPa = t,.
lim
=0,07. ] 5| O.K.
p u = 1,35g + l,5q = 1,35 . 6,69 + 1,5 . 1,00 = 10,53 kN/m2
2 2
Flexibilité.
Mou = Pu . ^ = 10,53 . ^4°- = 39,82 mkN/m
o o
ho _ 15 1 n K ^'autant Pms que 1£S portées sont prises entre axes et non
entre nus
M a = 0,6 M0 = 0,6 . 39,82 = 23,89 mkN/m / ~ 550 ~ 37 d'appuis.
Poinçonnement soit :
Pour mémoire. p u = 1,35 g + 1,5 q = 1,35 . 44,5 + 1,5 . 6,33 = 69,57 kN/m vv
\ *
Résistance au feu 2 2
;
Pour mémoire. M0 = P u . ^ - = 69,57 .^- = 426,12 mkN .
Isolation phonique 8 8
Pour mémoire. M a = 0,5 M 0 = 0,5 . 426,12 = 213,06 mkN

État-limite de déformation (E.L.S.) Justification e n flexion : •'••••


Pour mémoire. Ma 213,06. 10" 3
= 0,296
b) Poutre file 2 b0 . d . f bu " 0,25 . 0,452 . 14,2
2

Dimensionnement.
h x 1
— -2. -JTT- : poutre isostatique 1.35. g + 1.5. q 69,57
g +q 44,5+6,33
-y _>-jT-: poutre continue Fissuration peu préjudiciable
Fe E 500 HA = 0,262
0,3dlb010,5d
fc28 = 25 MPa
ce qui donne pour des poutres continues de portée 7,00 m entre axes :
9=1
/ 7 00
h > — = —— = 0,44 m => Retenu : d = 45 cm, h = 50 cm |0.bu = 0,296 > (ilu = 0,262 => A' (car la hauteur de la retombée est limitée).
16 16
retombée : 50 - 15 = 35 cm maximum. Vérification au cisaillement.
b0 = 0,5 . 0,45 = 0,225 m => soit b0 = 25 cm. Effort tranchant dans la travée de référence :
Charges au ml V0u = p u . ^ = 69,57. ^- = 243,50 kN ^^HAJI.SJ
Poids propre:
iU.ki (ïi
- retombée : 25 . 0,25 (0,50 - 0,15) = 2,19 kN/m
- poids plancher : 1,15 . 6,69 . 5,50 = Effort tranchant dans la poutre continue :
42,31 kN/m
- total : g = 44,50 kN/m i,io.v 0 u 2
V
0ul
Charges d'exploitation : 2
q = 1,15 . 1,00 . 5,50 = 6,33 kN/m
Résistance à la flexion
-i,io.v 0ul . -V

Méthode de calcul :
V u = 1,10 V 0u = 1,10 . 243,50 = 267,85 kN
méthode forfaitaire (voir dalle).
Moments fléchissants : Contrainte tangente :

lMaU 0 0,5.M 0 0,4.M0

1,2+0,3.0 1.0+0.3.0! V u0 = 267,85 - ^ . 69,57 .0,50 = 239 kN


2
V 010 1 n~
pour une poutre de section en T, la section critique est sur appui d'où on prendra :
M a =0,5M 0
^ï^rra-2'12^
Vérification (poutres) : Poutre :
poids propre retombée : g = 2,19 kN/m. . \
T >< = ... , 0,20 . -^ ."„ « S.'J* I t:
uO iim Mm{ y b car fissuration peu préjudiciable
5 MPa 1.3. POTEAU COURANT B2 Ijiïïif) ;:::• li-.

25
a) Dimensionnement dans la hauteur du premier étage
I -
tu0 = 2,12 MPa < 3,33 MPa = T^ = Min / °'2° - "Hs = 3'33 M?a O.K.
(5 MPa ®- Le poteau supporte les charges :
du plancher-terrasse,
Flexibilité : de quatre planchers courants.

!L=-»=-L>J-o.K.
®- Le coffrage des poteaux étant inconnu
/ 700 14 16 à ce stade de l'étude,nous le négligerons
et nous prendrons les portées entre axes
Résistance au feu des poutres pour la prise en compte for-
faitaire du poids propre du poteau.
Pour mémoire.
État-limite de déformation (E.L.S.) De plus,le poteau central 62 est manifeste-
Pour mémoire.
Poids de poutre ramené au m2 de plancher
©= ment le plus chargé(poteau voisin de rive).

25 kN/m3. 0,25 (0,50 - 0,15) = 2,19 kN/m


2,19
= 0,40 kN/m
5,50

Descente de charge partielle :


1.2. PLANCHER COURANT G Q
(kN) (kN)
a) Dalle
On retiendra, comme pour le plancher-terrasse (charges au m2 de plancher courant légère- - Plancher-terrasse :
ment inférieures à celles du plancher-terrasse) : poids propre : 6,69 . 5,50 . 7,00 = 257,6 ""
charges d'exploitation : 1,00 . 5,50 . 7,00 = 38,5
dalle : h0 = 15 cm.
- Quatre planchers courants :
b) Poutre file 2 poids propre : 4 . 5,55 . 5,50 . 7,00 = 854,7
charges d'exploitation : 4 . 1,50 . 5,50 . 7,00 = 231,0
Comme pour le plancher-terrasse (cf. remarque ci-dessus) puisque la trame des poutres est
la même : - Retombées des poutres (1 + 4) :
poutre : 25 x 50 cm2. 5.2,19.7,00 = 76,7
Total : G = 1189,0 Q = 269,5
c) Charges au m2 de plancher
Effort normal ultime :
Dalle : poids propre : 25 . 0,15 = 3,75 kN/m2
P u = 1,35 G + 1,5 Q = 1,35 . 1 189 + 1,5 . 269,5 = 2 009,4 kN
chape : 20 . 0,04 = 0,80 kN/m2
cloisons : = 1,00 kN/m2 N u =l,15P u =l,15.2009,4 = 2311kN
total : g = 5,55 kN/m2 Dimensionnement :
charges d'exploitation : q = 1,50 kN/m2 Pour que toutes les armatures participent à la résistance, on prendra : = 35.
1.5. PLANCHER DU PREMIER SOUS-SOL
• aS'îffiOÎT;
p = l + 0 , 2 . ( - | =1,20 On obtient de même :
- dalle h0 = 14 cm, d'où :
On en déduit : charges permanentes : g = 25. 0,14 = 3,50 kN/m2
k charges d'exploitation : q = 2,50 kN/m2
-P-Nu 1.1,20. 2 311. 10"3 ' •
. - poutres :
0,9 100 ed 0-9 100 -
1,15 poids propre retombée ramené au m2 de plancher : g = 0,40 kN/m2
- poteaux :
d'où : br > fi = 11 424 = 37,74 cm poids propre ramené au m2 de plancher : g = 0,5 kN/m2
=> Retenu : poteau 40 x 40 cm2
En vérifiant : 2. POIDS DES DIVERS ÉLÉMENTS
If = l - 2,70 m les poutres étant moins raides que le poteau.
On sépare les charges permanentes des charges d'exploitation. Les poteaux étant calculés
dans leur section de base, leur poids est compté avec les charges permanentes des plan-
b 0,40 chers qu'ils supportent.

b) Poids du poteau ramené au m2 de plancher 2.1. PLANCHER-TERRASSE


25 kN/m3. 0,40 . 0,40 = 4 kN/m g (kN/m2) q (kN/m2)

soit ramené au m2 de plancher : Poids propre dalle : 3,75


4(2,70-0,50) = a 2 Étanchéité : 0,10 >;"••! •?•* ;u
6,69 kN/m * 2,00
7,00 . 5,50 Forme de pente :
'- ,- /::/' . t. M
Gravillons : 0,84
Poutres : 0,40
1.4. PLANCHER DU REZ-DE-CHAUSSÉE Poteaux sous plancher : 0,23 • '.ï'.-':
Un prédimensionnement identique à celui effectué précédemment pour le plancher- terrasse Charges d'exploitation : 1,00
et le poteau file B2 dans la hauteur du premier étage donne :
Total : g = 7,32 kN/m2 q=l,OOkN/n£ ( . M
- dalle h = 25 cm, d'où :
poids propre : 25 . 0,25 = 6,25 kN/m2 2.2. PLANCHERS ÉTAGES COURANTS
chape : 20 . 0,04 = 0,80 kN/m2 g (kN/m2) q (kN/m2)
ri
cloisons : = 1,00 kN/m2
total : Poids propre dalle : ( 3,75
g = 8,05 kN/m2
Cloisons : 5,55 kN/m { 1,00
charges d'exploitation : q = 10 kN/m2 ( 0,80
Chape :
- poutres : Poutres : 0,40
poids propre retombée ramené au m2 de plancher : g = 1 kN/m2. Poteaux sous plancher : 0,23
- poteaux : Charges d'exploitation : 1,50
poids propre ramené au m2 de plancher : g = 0,5 kN/m . 2
g = 6,18 kN/m2 q = 1,50 kN/m2
Total :
2.3. PLANCHER NIVEAU REZ-DE-CHAUSSÉE 3. DESCENTE DE CHARGES "*
g (kN/m2) q (kN/m2)
3.1. RÉPARTITION DES CHARGES DUES AUX DIVERS PLANCHERS
Poids propre dalle : 6,25 -• , '•' . '.. '.A ùB.îKKI
Cloisons : 1,00 a) Plancher-terrasse et planchers courants
8,05 kN/m
Chape : 0,80 /C\
Poutres : 1,00
Poteaux sous plancher : 0,50
Charges d'exploitation : 10,00
Total : g = 9,55 kN/m 2
q = 10,00 kN/m2 _
5,50i
2.4. PLANCHER DU PREMIER SOUS-SOL
g (kN/m2) q (kN/m2) i_

Poids propre dalle : 3,50


Poutres : 0,40
Poteaux sous plancher : 0,50 Surfaces affectées aux divers poteaux :
Charges d'exploitation : 2,50 5,50 7,00 2
-poteau A l : —-— . —-— = 9,63 m
Total : g = 4,40 kN/m 2
q = 2,50 kN/m2
- poteau A2 : 2 . -1— . -1— = 19,25 m 2
2.5. DIVERS
5,50
- poteau Bl : -^— . 7,00 = 19,25 m
a) Allèges
5,50
Briques creuses : 13 . 0,25 . 1,10 - poteau B2 : 2 . ——- . 7,00 = 38,50 m
= 3,58 kN/m
Menuiseries d'habillage : = 0,40 kN/m
Total : b) Plancher du rez-de-chaussée
g = 3,98 kN/m
Mur
b) Acrotères
25. l,00.0,12 = g = 3kN/m
,, 1.5|px2
c) Murs porteurs, pignons 5,50m

18 . 0,25 (2,70 - 0,50) = 9,9 kN/m => g = 10 kN/m


T
hauteur poutre
Surfaces intéressant les divers poteaux : \rj 3.2. CHARGES AMENÉES PAR LES DIVERS PLANCHERS
-poteau A l : O m (charges reportées sur mur et pignon) < 4 ,:/.-,!
a) Poteaux file A
1 1,50 + 7,00 5,50 A1
- poteau A2: 2 . S, = 2 . - . .—-=11,69 nT ^^-^^^ Poteau

1 5,50 5,50 G(kN) Q(kN)


- poteau Bl : 2 . S2 = 2 .-.—-.—- = 7,56m2 «Plancher— terrasse :
Poids plancher 7,32.9,63=70.49
- poteau B2: 4 (S, +S 2 ) = 2 . (11,69 + 7,56) = 38,50m2 7 Acrotère 3.6.25= 18,75
1.9,63= 9,63
Exploitation
Total G=39,24 Q- 9,63

•Plancher courant :
c) Plancher du premier sous-sol Poids plancher 6,18.9,63=59,51
Allèges 3,98.3,50=13,93
Pignon 10.2,75= 27,50
Exploitation 1,5.9,63=14,45
Total G=100,94 0=14,45

•Plancher RdC:
Poids plancher 9,55.0= 0,00
5,50m Mur
-I h Exploitation 10.0= 0,00
Total G=0,00 0=0,00

•Plancher premier
sous-sol:
Poids plancher 4,40.0= 0,00
_|_--—£5L- Mur
Exploitation 2,5.0= 0,00
Total G=0,00 0=0,00

^~^^^^ Poteau A2
Surfaces intéressant les divers poteaux : G(kN) Q(kH)
- poteau Al : mur et pignon porteurs => 0 m2 •Plancher— terrasse :
- poteau A2 : 2 . S, = 11,69 m2 (voir 3.1.b) Poids plancher 7,32.19,25=140,91
Acrotère 3.5,50= 16,50
- poteau B1 : mur porteur => 0 m2 Exploitation 1.19,25= 19,25
- poteau B2 : 4 (S, + S2) = 38,50 m2 (voir S.l.b) Total G-157,41 0=19,25

•Plancher courant :
Poids plancher 6,18.19,25=118,97
Allèges 3,98.0= 0,00
Pignon 10.5,50= 55,00
Exploitation 1,5.19,25=28,88
Total G=173,97 Q=28,88

•Plancher RdC:
Poids plancher 9,55.11,69=111,64
Mur
Exploitation 10.11,69=116,90
Total G-111,64 0=116,90

•Plancher premier
sous— sol:
Poids plancher 4,40.11,69= 51,44
Mur
Exploitation 2,5.11,69=29,23
Total G- 51. 44 0=29,23
b) Poteaux file B
3.3. DESCENTE DE CHARGES
^^^^^^ Poteau Le poteau B2 étant le plus chargé, nous établirons la descente de charges pour ce seul poteau.
Eil

G(kN) Q(kN) B2
•Plancher— terrasse : ——- ~"~— ^^^ Poteau
Poids plancher 7,32.19,25=140,91 G(kH) Q(kN)
Acrotère 3.7,00= 21,00
Exploitation 1.19,25= 19,25 281,82 38,50
Total G=161,91 0=19,25 fà Majoration(continuité) : 0,15.281,82= 42,27 0,15.38,50= 5,78
\2) ==>Total : HG=324,09 HQ=44,28
•Plancher courant :
Poids plancher 6,18.19,25=118.97 t± 237 93 57 75
Allèges 3,98.7,00= 27,86 Majorât ion (continu! té) :0,15.237,93= 35,69 0,15.57,75= 8,66
Pignon 10.0 = 0,00 NG=597,71 NQ=110,69
Exploitation ==>Total:
1,5.19,25-28,38
Total G=146,83 0=28,88 t± 237 93 57,75
•Plancher RdC: Majoration(continuité) :0,15.237,93= 35,69 0,15.57,75= 8,66
Poids plancher ==>Total : NG=871,33 NQ=177,10
9,55.7,56= 72,20
Mur
Exploitation t1 237,93 57,75
10.7,56= 75,60
G= 72,20 0=75,60 Majorât ion (continuité) : 0,15.237,93= 35,69 0,15.57,75= 8,66
© ==>Total : NG=1 144,95 HQ=243,51
•Plancher premier
sous-sol: t1 237 93 57,75
Poids plancher 4,40.0= 0,00 Majoration(continuité) :0,15.237,93= 35,69 0,15.57,75= 8,66
Mur NG=1418,57 HQ=309,92
Exploitation ==>Total :
2,5.0= 0,00
G= 0,00 0= 0,00 t1 237,93 57,75
Majorât ion (continuité) : 0,15.237,93= 35,69 0,15.57,75= 8,66
==>Total: NG=1 692,19 HQ=376,33
^^^^^ Poteau IS2
tt
= ,, Planrher Rr!""' 367,68 385,00
G(kH) Q(kH) Majorât ion (continuité) : 0,15.367,68= 55,15 0,15.385= 57,75
•Plancher- terrasse : ==>Total NG=2115,02 NQ=819,08
Poids plancher 7,32.38,50=281,82
Acrotère 3.0= 0,00 1—
Exploitation Plancher premier 96,25
1.38,50= 38,50 sous-sol : 169,40
Total G-281,82 0=38,50 0,15.169,40= 25,41 0,15.96,25=14,44
•Plancher courant : tUKC? = = >Total: NG=2309,83 NQ=929,77
Poids plancher 6,18.38,50=237,93
Allèges 3,98.0= 0,00
Pignon 10 0 = 0,00
Exploitation 1,5.38,50=57,75
Total G=237,93 0=57,75
•Plancher RdC:
Poids plancher 9,55.38,50=367,68
Mur
Exploitation 10.38,50=385,00
G=367,68 Q=385,00
•Plancher premier
sous— sol :
Poids plancher 4,40.38,50=169,40
Mur
Exploitation 2,5.38,50=96,25
Total G=169,40 0=96,25
ANNEXE 1

CALCUL MANUEL D'UNE SECTION


RECTANGULAIRE À ARMATURES
SYMÉTRIQUES À L'E.L.U. PAR
APPROXIMATIONS SUCCESSIVES

La solution la plus rapide pour résoudre le problème est obtenue en utilisant les dia-
grammes d'interaction (lecture sur l'axe O|iG pour la flexion simple). Dans le cas où l'on
ne dispose pas de tels diagrammes, on peut utiliser la méthode par approximations succes-
sives exposée ci-après.

1. HYPOTHÈSES-NOTATIONS
• Considérons la section rectangulaire définie ci-dessous :

2d-h
A. H.

• On se place dans le cas où 0 < yu < d (section avec au moins une nappe d'aciers tendus).
• Cette section est sollicitée en flexion composée sous les sollicitations MuA et Nu ; le cas
de la flexion simple - Nu = 0 - est traité au § 6 ci-après.
2. REMARQUES D'où le moment que peut équilibrer la section, rapporté aux aciers inférieurs, lorsque
yu = h - d :
• Dans le cas général, on a, pour une poutre : d ~ 0,9 h et :
h - d < 0,259 d <=> h < 1,259 d <=> d > 0,794 h et on se trouve au pivot A. MRS = 0,8 . bo (h - d) f bu [d - 0,4 (h - d)],
• Pour une dalle, cette condition n'est pas toujours vérifiée ; par exemple pour HQ = 8 cnjl
et d = 6 cm, on a : MRS = 0,8 . b0 d f bu - 1 . 1,4 - 0,4 |,
\d / \ d
; d = 6 cm < 0,794.8 = 6,35 cm.
w>vr '^ ; v , . •;.,..*.:*.,*,.'."• . • • r ;.-
M R S = - - l - l,12 - 0,32 bo
3. MOMENT DE RâFÉfèENCE J "^ l ^ I " :: , '' ^-,- ï ' '> \d / \ d/
3.1.Siy n <h-d: • • ' - . - ^ . ° • ' . : ' . ' • ^ .* ^ >•< ' • I . ; . ' : •£ - 3.3. Si yu > h - d :
;
• les aciers supérieurs sont tendus, •-"'?••"' ':, * ; , •:>*,. -.^î 'I Voir § 4.2. ci-après. :

• on est au pivot A (cf. yu < h - d < 0,259 . d).


• Allongement des aciers supérieurs :

c 10 h-d-yu 4. MISE EN ÉQUATION DU PROBLÈME


1000 d-yu 4.1. CAS OÙ MuA < MRS (« yu < h - d)
Contrainte des aciers supérieurs : • Les aciers supérieurs sont tendus et les équations d'équilibre donnent :
h-d-yu |NU = 0,8 . b0 . y u . f bu - A (<yst + fed) [2]
a s t =E s . e s t =2000 [1]
d-y u \M uA = 0,8 . b0 . yu . f bu (d - 0,4yu) - A ast (2d - h), [3]
I ast est maximal pour yu = 0 et vaut alors : avec :
h - d - yu
,= 20001-
°smax=2000|--l). a s t =2000
\d d-yu
A et yu sont inconnus a priori.
I Comme pour les aciers Fe E 500 :
4.2. CAS OÙ MuA > MRS (<=> yu > h - d)
«* 2 000 - 1 > fed = 435 MPa,
\d Les aciers supérieurs sont comprimés.
on a :
4.2.1. Cas où h - d < yu < 0,259 d
• On est au pivot A et le raccourcissement des aciers supérieurs vaut :
5-^ + 1= 1'2175 ~ d ^°' 82h '
10 yu-(h-d)
ce qui est rarement le cas pour une poutre (cf. d = 0,9 h). On en déduit donc que a* < fed-
1000 d-yu

3.2. Siy u = h-d : ?! I D'où leur contrainte :

L'axe neutre passant par le centre de gravité des aciers supérieurs : ir


asc=Es.esc=2000 [4]
est = d-y u
I Cette contrainte ne peut atteindre fed que si :
I D'où leur contrainte : •!• ?(<•:;!»•!>**"

yn- (h - d) ' sii '«rmq à >11


a s c >fed 2000 y" a s c =E s .e s c =700
d-yu '-'•-., >.'.!•_ ',",•-• !.' !'J7>;
• '.'.-" .; '. »«J^'I .
> d . fed + 2 000 (h - d) Cette valeur n'atteint fed que si :
2 000 + fed
a s c >f e d « 7005^h^>^
ou, comme on a supposé yu < 0,259 d, si : yu
,700(h-d)_
200Q.h-d(2000-fed) yu
< 0,259 d. - 700-^-^
2000 + fed

Cette circonstance ne peut se rencontrer que si : Ce qui conduit pour les aciers Fe E 500 et h = 1,1 d à :
/iA) /!_ ,x _ n f * f% jx
2 000 . h - 2 000 . d + d . fed < 518 . d + 0,259 d . fed. [8]
700 - 435
f <__ - [ - 2 0 0 0 . h + 2 5 1 8 . d ] = 1,35 -2000- + 2518J,
0,741 . d d 4.2.3. Conclusion
700 (h-d)
ce qui conduit, dans le cas général où h ~ 1,1 d à : En posant : ye =
700-f ed
fed < 1,35 [- 2 000 . 1 , 1 + 2 518] = 429 MPa.
1. si h - d < yu < ye, les équations d'équilibre s'écrivent :
• Conclusion :

Dans le cas envisagé (h - d < yu < 0,259 d), si l'on emploie des aciers HA Fe E 500,
/Nu = 0 , 8 . b 0 . y u . f b u + A.(a s c -f e d )
[9]
fed = 435 MPa > 429 MPa et la contrainte des aciers supérieurs ne peut atteindre fed. { = 0,8 . b0 . yu • fbu - A • (fed - <*sc)> [10]
• Les équations d'équilibre s'écrivent donc : UA = 0,8 . b0 . y u . f b u (d-0,4 . yu) + A . o sc (2d-h),

avec :
/Nu = 0 , 8 . b 0 . y u . f b u + A . a s c - A . f e d
y u -(h-d)
j =0,8.b0.yu.fbu-A.(fed-aJ, [5]
|MuA = 0,8 . b0 . y u . f b u (d-0,4 . yj + A . a sc (2d-h), [6]
avec : A et yu sont inconnus a priori.
2. si yu > ye, asc = fed et les équations d'équilibre deviennent :
Yu-(h-d)
d-yu JN U = 0,8 . bo . yu . f bu =* yu [11]
|MuA = 0 , 8 . b 0 . y u . f b u ( d - 0 , 4 . y u ) + A . f e d ( 2 d - h ) ^ A [12]
A et yu sont inconnus a priori.

4.2.2. Cas où yu > 0,259 . d


5. MÉTHODE D'APPROXIMATION
• On est au pivot B et le raccourcissement des aciers supérieurs vaut :
On opère de la façon suivante :
e 3,5 yn - (h - d) 1. Déterminer dans quel cas on se trouve en comparant MuA à MRS (voir § 3.2.).
1000 yu 2. En se donnant yu, calculer la contrainte ast ou asc correspondante.
3. En déduire A par l'équation d'équilibre des moments.
4. Évaluer Nu à partir de yu et A trouvé à l'étape 3.
5. Comparer la valeur de Nu trouvée à l'étape 4 à celle de Nu réel et reprendre le calcul
depuis l'étape 2 en modifiant la valeur de yu jusqu'à ce que Nu calculé < Nu réel. ANNEXE 2

6. CAS DE LA FLEXION SIMPLE VÉRIFICATION A L'E.L.U.


• La seule chose qui change est que Nu = 0 dans les équations d'équilibre. D'UNE SECTION RECTANGULAIRE
• Le cas où yu > ye ne peut se rencontrer. Dans un tel cas, l'équilibre devrait être assuré DONT ON CONNAÎT
par les aciers seuls (cf. Nu = 0 => yu = 0 par l'équation [11]) sans intervention du béton
comprimé entourant les armatures supérieures comprimées, ce qui n'est pas possible. LES ARMATURES

On distingue les deux cas ci-après :


7. CONCLUSION
Compte tenu des développements ci-dessus, on voit que, même en flexion simple, la solu-
tion la plus rapide est fournie par les diagrammes d'interaction (chapitre 8, § 5.8. sur l'axe 1. SECTION SANS ACIERS COMPRIMÉS (A' = 0)
pour la flexion simple). 1. Calculer (Alu et en déduire Mlu = |J.lu . b0 d2 f bu .
2. Si Mu < Mlu le fait d'avoir A' - 0 est correct. Sinon, il faut prévoir des aciers comprimés
et, comme la section n'en comporte pas, tout le dimensionnement (détermination de A',
puis de A) est à reprendre.
3. En déduire la position de l'axe neutre par l'équation d'équilibre des forces :
A . f cd
o,8.b 0 y u f b u -A.f e d =o Ja
0,8.b0.fbu

4. Calculer la valeur du bras de levier : zb = d - 0,4 . yu.


5. En déduire le moment résistant à l'E.L.U. : MRu = A . fed . zb.
6. Il faut avoir : MRu > Mu.

2. SECTION AVEC ACIERS COMPRIMÉS (A' * 0)


Peu importe, dans ce cas, que Mu soit supérieur ou non à Mlu.
1. Calculer la contrainte équivalente des aciers comprimés à l'E.L.U. :
_ J9 . Y • fc28 - 5' (13 . f c28 + 415) K < 435 MPa (Fe E 500)
asce=
\ 9 . y - fc28 - 0,9 . 8' (13 . f c28 + 415) K < 348 MPa (Fe E 400)
2. Si Mu > M)u, vérifier que la section d'aciers comprimés convient :
Mu-Mlu

3. Déterminer la position de l'axe neutre par l'équation d'équilibre des forces : ANNEXE 3

4. Calculer la valeur du bras de levier du béton seul : zb = d - 0,4 . yu.


MOMENT LIMITE ULTIME
5. En déduire le moment résistant à l'E.L.U. (par rapport aux aciers tendus) : EN FLEXION COMPOSÉE
MRu = 0,8 . b0 . yu . f bu . zb + A' . osce [d - d'].
6. Il faut avoir : MRu > Mu.

Remarque :
La vérification conduite comme indiqué ci-dessus permet d'être assuré que la condition
vis-à-vis de l'état-limite de compression du béton (obc < 0,6 fc28) est elle-même satisfaite.
Si l'on voulait ne vérifier que la résistance à l'E.L.U., il faudrait : 1. INTRODUCTION
(A-A')f e d • Comme la sollicitation de flexion composée est une sollicitation vectorielle, et que les
1. calculer
0,8 . b0 . f bu coefficients de pondération des actions ne sont pas nécessairement les mêmes pour le
moment et pour l'effort normal, il n'est pas possible de savoir de façon simple, a priori,
2. si y u l >™Ldl, prendre: s'il faut, ou non, prévoir des aciers comprimés.
700 -
En particulier, étant donné le nombre de paramètres en jeu, il n'est pas possible d'établir
MRu = 0,8 . b0 . y u , . f bu (d - 0,4 . y ul ) + A' . fed (d - d'). des tableaux comme ceux du paragraphe 2.1.3. du chapitre 6 : « FLEXION SIMPLE ».
3. si y u l < - , choisir y u2 < y ul et calculer : M uA M u.\
700-f ed En posant : v u - , M- u - on peut, moyennant un
M serA
osc2 = 700 si y u2 > 0,259 d, programme de calcul approprié, dresser des tableaux qui donnent, en fonction de fc28, 9, fe,
Yu2 vu, yM et yN, les valeurs limites (ilu de |iu au-delà desquelles la contrainte limite de compres-
sion du béton en service serait dépassée, c'est-à-dire au-delà desquelles il devient nécessai-
osc2 = 2 000 ^ si yu2 < o,259 d,
d-y u re de prévoir des aciers comprimés.
Les tableaux correspondants, établis pour des aciers Fe E 500 et diverses valeurs de fc28
A . f e d - A ' . osc2
d'où : y u3 = (< 35 MPa) et de 0 figurent au paragraphe 4 ci-après.
0,8 . b0 . f bu

et recommencer avec cette valeur le calcul de asc3, d'où yu4, etc., jusqu'à trouver
v
ui + 1 ^ y u i

4. finalement :
MRu = 0,8 . b0 . y u i . f bu (d - 0,4 . y ui ) + A' . asci (d - d').
2. ÉQUATIONS UTILISÉES I Remarque : pour que le pourcentage géométrique d'armatures soit positif, il faut que :

2.1. ÉQUILIBRE DES FORCES 1-d-v,,) 2


1
Ps>° => -^1-2-^
""-'-" .4
• L'équilibre des forces à l'E.L.U. s'écrit : '' •' •
ce qui conduit aux valeurs limites :
v
N, u M-u,lim

0,05 0,04875
' —; ?

Vu — I~Y ri ,0 ' 4 ïf—


y
i 0,10 0,09500
u u 0,15 0,13875
d —: ^

A . N. ^ z 0,20 0,18000
b
A 0,25 0,21875
J
0.30 0,25500
b H
B=ÂU£
o TT

contraintes Lorsque ps < 0, l'équilibre peut être obtenu par la seule résistance du béton sans aciers tendus.

2.2. EFFORT NORMAL RÉDUIT DE SERVICE


= 0 , 8 . b 0 . y u . f b u - A . f e d =» • On pose :
ed ed N N.
b0.d.abc b0 . d . 0,6 . fc28
avec : I Comme :
N N.9.1,5
u
b0.d.fbu b0.d.0,85.fc2
il vient : N 0,85
Y
Nu '0,6.6.1,5
• D'où le pourcentage géométrique d'armatures :
YS [2]
YN'0,9.9

2.3. EQUILIBRE DES FORCES A L'E.L.S.

J
bc a

°'85 •f 7 H_. - -n=15


bl

c28 [1] n
4 Contraintes Forces
•'jq : 'Mi 2.5. MOMENT RÉDUIT ULTIME
• On pose :
a = 1,
15 . a,,bc

0,85 . f c28
I L'équilibre des forces à l'E.L.S. s'écrit : bn.dz
1,5.0

I D'où, en fonction du moment réduit de service :


d-oc. .d
^cT=N- 1.5.6 Mser^
^bu YM o,85 ' 0
1-cc,
—a 15 s
b 0 . d ' «, b0.d.obc
0,9.9
[5]
^bu ^s ' ^M 0,85
• Soit, en fonction du pourcentage géométrique d'armatures :
2.6. PRINCIPE DU CALCUL
a^-30ps(l-aI)-2.vs.a1=0
M il A N N
a^ + (30p s -2.v s ).aj-30p s = 0 Pour fc28 ; f e ; 6 ; y M = et ^u = |J,lim choisi a priori, don-
M ser b0df.u

équation du second degré dont la solution positive est : nés, le processus de calcul est le suivant :
1. L'équation [1] donne le pourcentage géométrique d'armatures correspondant, à
A = (15p,-v) 2 l'E.L.U., à la valeur de départ choisie pour p,lim.
2. L'équation [3] permet, en adoptant pour l'E.L.S. le pourcentage géométrique déterminé
[3] lors de l'étape précédente, de calculer la position de l'axe neutre à l'E.L.S.
3. Pour cette position de l'axe neutre, l'équation [4] donne le moment réduit de service |0,s.
4. À |is correspond, par l'équation [5] une nouvelle valeur (j, du moment limite ultime avec
2.4. MOMENT RÉDUIT DE SERVICE laquelle on recommence le processus.
5. Le moment limite ultime réduit en flexion composée cherché est obtenu lorsque la
• Le moment par rapport aux aciers tendus a pour expression : valeur résultant de l'étape n correspond à celle introduite à l'étape n - 1.

=Fbc-Zb

a,.d| a, ( a,

I On pose :

M
«1 «1
[4]
3. ORGANIGRAMME DE CALCUL 4. TABLEAUX DES MOMENTS LIMITES ULTIMES
EN FLEXION COMPOSÉE
Les valeurs de 104 H/u figurent dans les tableaux ci-après.
Les valeurs grisées correspondent à (i/u =[isl (cf. § 2.1.3. chapitre 6 : « FLEXION SIMPLE »).
Les cases sans valeurs numériques correspondent au cas où la notion de moment limite n'a
plus de sens, le béton pouvant résister seul, sans armatures tendues.
Les lignes pour lesquelles vu = 0, en haut de chaque tableau, correspondent à la flexion
simple.

^[t-yï^-.j^ ^

Nota : si en fin de calcul, on trouve ^ < n,, iim, le pourcentage minimal d'armatures suffit.
104 |^lu pour Fe E 500 ; fc28 = 25 MPa ; 0 = 1,00 104 n,u pour Fe E 500 ; fc2g = 25 MPa ; 9 - 1,00 (suite du tableau)

YM YM
Vu YN 1,35 1,40 1,45 1,50 1,55 1,60 1,65 1,70 1,75 1,80 Vu YN 1,35 1,40 1,45 1,50 1,55 1,60 1,65 1,70 1.75 1,80
0 2554 2708 2865 3025 3 190 3359 3533 3712 3717 3717 1,00 3162 3352 3 543 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,00 2646 2811 2979 3 150 3325 3504 3688 3717 3717 j3jT7__ 1,05 3079 3272 3466 3662 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,05 2631 2795 2963 3 134 3309 3488 3672 3717 3717 HrTrr 1,10 2998 3 195 3392 3590 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,10 2616 2780 2948 3 119 3294 3473 3657 3717 3717 3717 1,15 2918 3 120 3321 3521 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,15 2 602 2767 2935 3106 3280 3459 3643 3717 3717 ijrm_ 1.20 2838 3047 3252 3456 3661 ÉJ717 3717 3717 3717 3717
1.20 2590 2754 2922 3093 3268 3447 3630 3717 3717 îlnrf 0,20 1,25 2759 2975 3185 3392 3600 «717 3717 3717 3717 3717
0,05 1,25 2578 2743 2911 3082 3256 3435 3619 3717 3717 3717 1,30 2676 2903 3119 3331 3452 BJ717 3717 3717 3717 3717
1,30 2568 2732 2900 3071 3246 3425 3608 3717 3717 1,35 2590 2 83 1 3055 3272 3 486 3 700 3717 3717 3717 3717
IUIL 3717
1,35 2558 2723 2890 3061 3236 3415 3598 3717 3717 3717 1.40 2493 2757 2991 3214 3431 3648 3717 3717 3717
1.40 2549 2713 2881 3052 3227 3405 3589 3717 3717 3717 1,45 2374 2680 2927 3 157 3 379 3 598 3717 3717 3717 3717
1,45 2540 2705 2873 3044 3218 3397 3580 3717 3717 3717 1,50 2597 2 8633 101 3328 3 55 13717 3717 3717 3717
1,50 2532 2697 2865 3025 3210 3 389 3572 3717 3717 3717 1,00 2413 3604 3717 3 717 3717 3717 3717 3717 3717
1,00 2774 2 950 3 128 3309 3494 3 682 3717 3717 3717 3717 1,05 3313 3507 3703 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,05 2737 2914 3092 3274 3459 3647 3717 3717 3717 3717 1,10 3213 3413 3612 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,10 2 703 2880 3059 3241 3426 3615 3717 3717 3717 3717 1,15 3 113 3 319 3524 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,15 2671 2849 3029 3211 3396 3586 3717 3717 3717 3717 1,20 3011 3226 3436 3645 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,20 2642 2820 3000 3183 3369 3558 3717 3717 3717 3717 0,25 1,25 2902 3 131 3349 3564 3717 3717 3717 3717 3717 3717
0,10 1,25 2614 2793 2974 3157 3343 3532 3717 3717 3717 3717 1,30 2782 3032 3262 3483 3 702 1 3 717 3717 3717 3717 3717
1,30 2588 2768 2949 3133 3319 3509 3703 3717 3717 3717 1,35 2633 2 926 3 172 3403 3628 If 71 7 3717 3717 3717 3717
1,35 2563 2744 2 926 3 MO 3296 3486 3681 3717 3717 3717 1,40 2 805 3079 3 322 3554 B7J7 3717 3717 3717 3717
1,40 2540 2722 2904 3088 3 275 3465 3660 3717 3717 3717 1,45 2642 2977 3 239 3481 1 3715 3717 3717 3717 3717
1,45 2518 2701 2884 3068 3255 3445 3640 3717 3717 3717 1,50 2 8 6 1 3 153 3407 3 649 3717 3717 3717 3717
1,50 2498 2681 2864 3049 3237 3427 3 622 3717 3717 3717 1,00 3681 13717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,00 2946 3131 3317 3 506 3 698 7m 3717 3717 3717 3717 1 .05 3571 l^fl 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,05 2885 3072 3260 3450 3643 3717 3717 3717 3717 3717 1,10 3 460 3 658 3717 1 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,10 2827 3016 3206 3398 3592 3717 3717 3717 3717 3717 1,15 3348 3552 • 717 : 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,15 2772 2964 3 155 3348 3543 3717 3717 3717 3717 3717 1,20 3232 3 445 3655 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,20 2720 2914 3 108 3302 3498 3 698 3717 3717 3717 3717 0,30 1,25 3107 3334 3553 3 670 3717 3717 3717 3717 3717 3717
0,15 1,25 2669 2866 3062 3258 3456 3 656 3717 3717 3717 3717 1,30 2964 3217 3449 3674 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,30 2620 2821 3019 3217 3415 3616 3717 3717 3717 3717 1 .35 2767 3084 3339 3576 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,35 2572 2777 2978 3177 3377 3 579 3717 3717 3717 3717 1.40 2916 3219 3475 3715 3717 3717 3717 3717 3717
1,40 2526 2735 2938 3140 3341 3544 3717 3717 3717 3717 1.45 3 077 3367 3622 3717 3717 3717 3717 3717
1,45 2480 2694 2900 3104 3307 3511 3717 3717 3717 3717 1,50 2 853 3246 3525 3717 3717 3717 3717 3717
1,50 2434 2 654 2864 3069 3274 3479 3687 3717 3717 3717
104 ^|u pour Fe E 500 . fc2g = 25 MPa ; 6 = 0,90 104 nlu pour Fe E 500 ; f c28 = 25 MPa ; 6 = 0,90 (suite du tableau)

YM YM
vu YN 1,35 1,40 1,45 1,50 1,55 1,60 1,65 1,70 1,75 1,80 Vu YN 1,35 1,40 1,45 1,50 1,55 1,60 1,65 1,70 1,75 1,80
0 2275 2410 2548 2688 2830 2976 3 125 3277 3 432 3592 1,00 2903 3070 3237 3406 3576 _
3717 3717 3717 3717
1,00 2364 2510 2657 2807 2960 3 115 3272 3433 3597 3717 1,05 2818 2988 3 159 3 329 3501 3675 3717 3717 3717 3717
1,05 2348 2493 2641 2791 2943 3098 3256 3417 3 58 1 3717 1.10 2733 2909 3083 3256 3430 3605 3717 3717 3717 3717
1,10 2333 2478 2626 2776 2928 3083 3241 3402 3566 3 717" 1,15 2649 2830 3008 3 185 3362 3539 3717 3717 3717 3717
1,15 2319 2465 2613 2762 2915 3070 3227 3388 3 552 3717 1,20 2563 2752 2936 3 117 3296 3476 3 656 3717 3717 3717
1,20 2306 2452 2600 2750 2902 3057 3215 3375 3539 3 707 0,20 1,25 2472 2674 2864 3050 3232 3415 3 597 3717 3717 3717
0,05 1,25 2 295 2440 2588 2738 2891 3045 3203 3364 3528 3695 1,30 2373 2592 2792 2984 3171 3356 3541 3717 3717 3717
1,30 2284 2430 2577 2727 2880 3035 3192 3353 3517 3685 1,35 2 2 5 1 2506 2720 2 9 1 8 3 110 3299 3487 3 675 3717 3717
1,35 2274 2420 2567 2717 2870 3025 3 182 3343 3507 3674 1,40 2410 2645 2853 3051 3 244 3434 3624 3717 3717
1,40 2264 2410 2558 2708 2860 3015 3 173 3333 3497 3665 1,45 2290 2565 2788 2992 3190 3383 3576 3717 3717
1,45 2 255 2401 2549 2699 2852 3007 3 164 3325 3489 3656 1,50 2478 2720 2934 3 137 3 334 3 529 3717 3717
1,50 2247 2 393 2541 2691 2844 2998 3 156 3316 3480 3 648 1.00 3166 3332 3 500 3668 37,7 3717 I 3717 3717 3717 3717
1.00 2493 2649 2807 2966 3 127 3290 3456 3624 B717 3717 1,05 3067 3 237 3406 3578 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,05 2455 2612 2770 2930 3091 3255 3420 3589 3717 3717 1,10 2967 3 142 3316 3490 3 665 3717 3717 3717 3717 3717
1,10 2419 2577 2736 2896 3058 3222 3388 3557 3717 3717 1,15 2 865 3047 3226 3 403 3581 3717 3717 3717 3717 3717
1,15 2386 2545 2704 2865 3027 3 192 3358 3527 3699 3717 1,20 2758 2950 3 135 3 3 1 8 3500 3682 3717 3717 3717 3717
1,20 2354 2514 2675 2836 2999 3163 3330 3499 3 672 3717 0,25 1.25 2641 2849 3044 3 234 3420 3606 3717 3717 3717 3717
0,10 1,25 2325 2486 2647 2809 2972 3 137 3304 3474 3646 3717 1,30 2497 2739 2950 3 148 3341 3531 3717 3717 3717 3717
1,30 2297 2459 2621 3261 3 457 3650 3717 37171 3717
2784 2947 3 113 3280 3450 3623 3717 1,35 2610 2849 3 060
1,35 2271 2434 2597 2760 2924 3090 3257 3427 3600 3717 1,40 2411 2735 2 969 3 181 3383 3582 3717 3717 3717
1,40 2246 2410 2574 2738 2902 3068 3236 3 406 3580 3J717 1,45 2590 2869 3097 3 309 3513 3715 3717 3717
1,45 2222 2388 2 552 2716 2882 3048 3216 3387 3560 3717 1,50 2 753 3010 3 234 3 446 3 652 3717 3717
1,50 2200 2366 2531 2696 2862 3 029 3197 3 36S 3542 3 717 1,00 3440 3604 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,00 2673 2837 3002 3 167 3334 3503 3675 1117. HÉ 3717 1,05 3334 3501 3 670 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,05 2610 2776 2943 3 110 3278 3448 3620 3717 3717 3717 1,10 3228 3399 3570 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,10 2549 2718 2887 3056 3225 3396 3569 3717 3717 3717 1,15 3 119 3295 3471 3646 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,15 2490 2663 2834 3004 3 175 3348 3521 3698 3717 3717 ; 1,20 3004 3 189 3370 3551 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,20 2433 2609 2783 2956 3 128 3302 3477 3654 3717 3717 0,30 1,25 2878 3077 3268 3454 3640 3717 3717 3717 3717 3717
0,15 1,25 2377 2558 2735 2910 3084 3259 3434 3612 3717 3717 1,30 2728 2954 3160 3356 3548 3717 3717 3717 3717 3717
1,30 2321 2508 2688 2865 3041 3217 3395 3573 3717 3717 1,35 2431 2808 3042 3253 3454 3 65 1 3 846 3717 3717 3717
1,35 2266 2459 2 643 2823 3001 3 179 3357 3536 3717 3717 1,40 2552 2904 3 142 3357 3562 3763 3717 3717 3717
1,40 2209 2410 2599 2782 2 962 3 141 3321 3502 3684 1 3717 1,45 2696 3015 3254 3472 3681 3717 3717 3717
1,45 2150 2362 2557 2 743 2925 3 106 3287 3469 3 652 3717 1,50 2845 3 139 3376 3596 3717 3717 3717
1,50 2088 2314 2515 2705 2890 3072 3254 3437 3521 3717
104 ^]u pour Fe E 500 . fc2g = 25 MPa ; 6 = 0,85
104 n,u pour Fe E 500 ; fc28 = 25 MPa ; 9 = 0,85 (suite du tableau)

YM YM
Vu YN 1,35 1,40 1,45 1,50 1 .55 1,60 1,65 1.70 1,75 1,80 1,35 1,40 1,45 1,50 1,55 1,60 1,65 1,70 1,75 1,80
vu YN
0 2139 2265 2393 2523 2656 2791 2929 3070 3213 3359 1,00 2780 2937 3093 3250 3408 3567 3717 3717 3717 3717
1,00 2226 2363 2501 264! 2783 2927 3 074 3222 3374 3528 1,05 2695 2 855 3014 3 L73 3333 3494 3656 3717 3717 3717
1,05 2210 2346 2485 2625 2767 2911 3057 3206 3357 3511 1.10 2609 2774 2937 3099 3261 3424 3588 3717 3717 3717
1,10 2 194 2331 2470 2610 2752 2896 3042 3 191 3342 3496 1,15 2523 2694 2861 3027 3 192 3357 3 523 3689 3717 3717
1,15 2181 2317 2456 2596 2738 2882 3029 3 177 3328 3482 1,20 2 433 2613 2787 2957 3125 3292 3460 3629 3717 3717
1,20 2168 2304 2443 2583 2725 2870 3016 3165 3316 3470 0,20 1,25 2336 2 53 1 2712 2888 3060 3230 3400 3571 3717 3717
0,05 1.25 2156 2293 2431 2571 2714 2858 3004 3 153 3304 3458 1,30 2222 2443 2637 2819 2996 3 170 3342 3515 3 688 3717
1,30 2145 2282 2420 2560 2703 2847 2 993 3 142 3293 3447 1,35 2041 2 346 2 558 2750 2933 3 111 3286 3461 3636 3717
1,35 2134 2271 2410 2550 2693 2837 2983 3 132 3283 3437 1,40 2225 2475 2680 2870 3053 3232 3409 3587 3717
1,40 2125 2262 2401 2541 2683 2827 2974 3122 3274 3428 1,45 2 380 2607 2807 2996 3 179 3359 3539 3717
1,45 2 116 2253 2392 2532 2674 2819 2965 3 114 3265 3419 1 .50 2259 2530 2743 2939 3 127 3310 3492 3 674
1,50 2108 2245 2383 2524 2666 2810 2957 3105 3257 3411 1,00 3050 3205 3361 3517 3675 3717 3717 3717 3717 3717
1,00 2356 2504 2 652 2801 2951 3 103 3257 3 4 13 3571 3717 1,05 2952 3 110 3269 3 427 3587 3717 3717 3717 3717 3717
1 .05 2317 2466 2614 2764 2915 3067 3221 3377 3536 3697 1,10 2854 3016 3 178 3340 3 502 3665 3717 3717 3717 3717
1,10 2281 2430 2579 2730 2881 3 034 3 188 3345 3503 3665 1,15 2752 2921 3088 3253 3 4 18 3 584 3717 3717 3717 3717
1,15 2247 2397 2547 2698 2850 3003 3 158 3315 3474 3635 1,20 2644 2823 2997 3 167 3337 3505 3674 3717 3717 3717
1,20 2214 2366 2517 2 668 2821 2975 3 130 3287 3446 3607 0,25 1,25 2523 2720 2904 3 08 1 3255 3 428 3600 3717 3717 3717
IBiiHH
0,10 1,25 2184 2336 2488 2641 2794 2948 3 103 3261 3420 3582 1,30 2366 2 605 2806 2 993 3174 3351 3527 3 703 3717 3717
1,30 2155 2309 2462 2615 2768 2923 3079 3236 3 396 3558 1 .35 2461 2698 2902 3091 3275 3 455 3634 3717 3717
1,35 2127 2282 2436 2590 2744 2 900 3056 3214 3374 3536 1,40 2570 2803 3 006 3198 3 384 3567 3717 3717
1,40 2101 2257 2413 2567 2722 2877 3034 3 192 3352 3515 1,45 2337 2690 2917 3 120 3313 3501 3 687 3717
1,45 2076 2234 2 390 2545 2701 2857 3014 3172 3333 3495 1,50 2539 2818 3 039 3 24 1 3 435 3 625 3717
1,50 2052 2211 2369 2525 2681 2837 2995 3 153 3 3 1 4 3477 1,00 3327 3480 3633 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,00 2542 2697 2851 3006 3 162 3319 3478 3638 3717 3717 1,05 3224 3379 3692 3717
3 535 • 3717 3717 3717 3717 3717
1,05 2478 2 635 2791 2948 3 105 3263 3423 3584 3717 3717 1,10 3 121 3279 3438 3597 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,10 2415 2575 2734 2892 3051 3211 3371 3533 3 698 3717 1,15 3014 3177 3340 3502 3 665 3717 3717 3717 3717 3717
1,15 2354 2518 2 679 2840 3 000 3161 3323 3486 3651 3 717 1,20 2 902 3073 3241 3408 3574 3717 3717 3717 3717 3717
1,20 2294 2463 2627 2790 2952 3 114 3 277 3441 3607 3717 0,30 1,25 2779 2962 3 139 3312 3483 3 654 3717 3717 3717 3717
0,15 1,25 2 234 2408 2577 2742 2906 3070 3 234 3399 3566 3717 1,30 2631 2840 3031 3213 3391 3 566 3717 3717 3717 3717
1,30 2 174 2355 2528 2 696 2862 3028 3 193 3 359 3527 3 696 1,35 2692 2911 3 108 3296 3478 3 658 3717 3717 3717
1,35 2112 2302 2480 2 652 2 820 2988 3 154 3 322 3 490 3660 1,40 2766 2994 3 196 3 388 3574 3717 3717 3717
1,40 2045 2249 2433 2 609 2780 2949 3117 3 286 3455 3626 1,45 2856 3 087 3 293 3488 3 679 3717 3717
1,45 1972 2195 2387 2567 2741 2912 3 082 3252 3422 3594 1,50 2622 2961 3 192 3400 3598 3717 3717
1,50 1 878 2139 2341 2 526 2704 2877 3 048 3219 3390 3563
104 |ulu pour Fe E 500 ; f c28 = 30 MPa ; 6 = 1,00 104 n,u pour Fe E 500 ; fc28 = 30 MPa ; 6 = 1,00 (suite du tableau)

YM YM
v 1,35 1,40 1,45 1,50 1,55 1,60 1,65 1,70 1,75 YN 1 ,35 1,40 1,45 1,50 1,55 1,60 1,65 1,70 1,75 1,80
u YN 1,80 Vu

0 2784 2947 3 113 3283 3457 3636 ! 3717 3717 3717 1,00 3299 3495 3693 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
3717
1,00 2865 3037 3213 3393 3576 3717 [ 3717 3717 3717 1,05 3225 3424 3 625 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
3717
1,05 2851 3023 3199 3379 3562 3717 3 717 3717 3717 1,10 3 153 3357 3560 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
3717
1,10 2838 3011 3186 3366 3549 3717 i 3717 3717 3717 1,15 3084 3292 3498 3 705 3717 3717 3717 3717 3717 3717
3717
1,15 2826 2999 3175 3354 3537 3717 1 3717 3717 3717 1,20 3016 3229 3439 3649 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,20 2815 2988
JL21L 0,20 1,25 2949 3 168 3382 3594 3717 3717 3717 3717 3717 3717
3 164 3343 3527 3715 3717 3717 3717 ^T-TrT
0,05 1,25 2805 2978 3 154 3333 3517 3707 3717 3717 3717 1,30 2882 3 108 3327 3542 3 7 1 7 3717 3717 3717 3717 3717
3717
1,30 2796 2969 3 145 3324 3507 3695 3717 3717 3717 1,35 2815 3 049 3273 3492 3 7 1 1 3717 3717 3717 3717 3717
3717
1,35 2788 2960 3136 3316 3499 3687 3717 3717 3717 1,40 2745 2991 3221 3444 3666 3717 3717 3717 3717 3717
3717
1,40 2780 2952 3128 3308 34913679 3717 3717 3717 1,45 2673 2933 3170 3398 3622 3717 3717 3717 3717 3717
3717
1,45 2772 2945 3 121 3300 3483 3671 3717 3717 3717 1,50 2593 2874 3 120 3352 3 580 3717 3717 3717 3717 3717
3717 1——————
1,50 2765 2938 3 114 3293 3 4763 664 3717 3717 3717 1,00 3514 3712 3717 3717 3717 3717 3717 3 717 3717 3717
3717
1,00 2973 3 156 3341 3530 3717 3717 3717 3717 1,05 3423 3 625 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
3717
1,05 2941 3 125 3310 3499 3691 3717 3717 3717 3717 1,10 3332 3540 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
3717
1,10 2912 3096 3282 3471 3663 3717 3717 3717 1,15 3242 3456 3 668 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
3717 3717
1,15 2885 3069 3255 3445 3638 3717 3717 3717 1,20 3151 3373 3590 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
3717 3717
1,20 2859 3044 3231 3421 3614 3717 3717 3717 0,25 1,25 3057 3 290 3 5 15 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
3717 3717
0,10 1,25 2836 3021 3208 3398 3592 3717 3717 3717 1,30 2 956 3206 3439 3 666 3717 3717 3717 3717 3717 3717
3717 3717
1,30 2814 2999 3187 3378 3571 3717 3717 3717 1,35 2843 3118 3364 3598 3717 3717 3717 3717 3717 3717
3717 3717
1,35 2793 2979 3167 3358 3552 3717 3717 3717 1,40 2696 3025 3 287 3530 3717 3717 3717 3717 3717 3717
3717 3717
1,40 2773 2 960 3149 3340 3534 3717 3717 3717 1,45 2920 3208 3 462 3 704 3717 3717 3717 3717 3717
3717 3717
1,45 2755 2943 3132 3323 3517 3715 3717 3717 1,50 2 789 ^ 125 3 394 3 644 3717 3717 3717 3717 3717
3717 3717
1,50 2738 2926 3 115 3307 3501 3 700 |~ 3717 3717 1,00 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
3717 3717
1,00 3 117 3308 3501 3697 TÏÏ7T 3717 3717 3717 3717 1,05 3 64S 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,05 3064 3257 3451 364T1 3717 3717 3717 3717 1,10 3545 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
3717 3717
1,10 3014 3209 3405 36oT1 3717 3717 3717 3717 1,15 3441 3 654 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
3717 3717
1,15 2967 3164 3361 3561 3717 3717 3717 3717 1,20 3332 3557 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
3717 3717
1,20 2923 3 122 3321 3521 3737 3717 3717 3717 0,30 1,25 3217 3455 3 683 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
3717 3717
0,15 1,25 2880 3081 3282 3483 3687 3717 3717 3717 1,30 3086 3349 3590 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
3717 3717
1,30 2840 3043 3245 3448 3653 3717 3717 jLZÎLl 1 ,35 2914 3232 3493 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
3717 3717
1,35 2801 3007 3211 3415 3621 3717 3717 3717 1,40 3094 3390 3649 3717 3717 3717 3717 3717 3717
3717 3717
1,40 2764 2972 3 178 3284 3490 3717 3717 3717 1,45 2871 3276 3559 i 3717 3717 3717 3717 3717 3717
3717 3717
1,45 2728 2939 3 147 3354 3562 3717 3717 3717 1,50 3 137 3462 3717 3717 3717 3717 3717 3717
3717 3717
1,50 2693 2907 3 117 3325 3534 3717 3717 3717 3717 3717
104 n,u pour Fe E 500 ; f c28 = 30 MPa ; 9 = 0,90 104 n,u pour Fe E 500 ; f c28 = 30 MPa ; 0 = 0,90 (suite du tableau)

YM YM
Vu YN 1,35 1,40 1.45 1,50 1,55 1,60 1,65 1,70 1,75 1,80 vu YN 1,35 1,40 1,45 1,50 1,55 1,60 1 .65 1,70 1,75 1.80
0 2479 2621 2767 2914 3065 3218 3375 3535 3699 3717 1,00 3007 3 180 3353 3 52" 3702 3717 3717 3717 3717 3717
1,00 2556 2708 2862 3019 3 177 3339 3503 3671 3717 3717 1,05 2930 3 107 3283 3 459 3636 3717 3717 3717 3717 3717
1,05 2542 2694 2848 3004 3 163 3325 3489 3657 3717 3717 1,10 2855 3036 3215 3394 3573 3717 3717 3717 3717 3717
1,10 2529 2681 2835 2991 3 150 3312 3476 3644 3717 3717 1,15 2780 2967 3 150 3332 3514 3 696 3717 3717 3717 3717
1,15 2517 2669 2823 2980 3 139 3300 3464 3632 3717 3717 1,20 2705 2898 3087 3272 3456 3641 3717 3717 3717 3717
1,20 2506 2658 2812 2969 3 128 3289 3 453 3621 ; 3717 3717 0,20 1,25 2628 2831 3025 3214 3401 3588 3717 3717 3717 3717
0,05 1,25 2496 2648 2802 2959 3 118 3279 3443 3611 3717 3717 1,30 2548 2763 2964 3 158 3348 3538 3717 3717 3717 3717
1,30 2486 2638 2793 2949 3 108 3270 3434 3602 3717 3717 1,35 2460 2694 2903 3103 3297 3 489 3 68 1 3717 3717 3717
1,35 2477 2630 2784 2941 3 100 3261 3425 3593 3717 3717 1,40 2357 2622 2 843 3049 3248 3443 3637 3717 3717 3717
1,40 2469 2622 2776 2933 3091 3 253 3417 3585 3717 3717 1,45 2184 2544 2782 2996 3 199 3398 3594 3717 3717 3717
1,45 2462 2614 2768 2925 3084 3246 3410 3577 3717 3717 1,50 2456 2719 2 943 3 152 3 354 3 553 3717 3717 3717
1,50 2454 2607 2761 2918 3077 3238 3403 3 570 3717 3717 1,00 3236 3409 3582 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,00 2664 2826 2 989 3 154 3320 3 489 3660 3717 3717 3717 1,05 3144 3 320 3497 3 673 3717 3717 3717 3717 3 717 3717
1,05 2 63 1 2794 2957 3 122 3289 3458 3630 3717 3717 3717 1,10 3051 3233 3413 3594 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,10 2600 2764 2928 3093 3261 3430 3602 3717 3717 3717 1,15 2956 3146 3332 3516 3 "00 3717 3717 3717 3717 3717
1,15 2572 2736 2901 3067 3234 3404 3576 3717 3717 3717 1,20 2857 3057 3250 3439 3627 3717 3717 3717 3717 3717
1,20 2545 2710 2 80 3042 3210 3380 3552 3717 3717 3717 0,25 1,25 2750 2966 3168 3364 3556 3717 3717 3717 3717 3717
0,10 1,25 2520 2686 2852 3019 3 18" 3357 3530 3706 3717 3717 1,30 2623 2869 3085 3289 3487 3 682 3717 3717 3717 3717
1,30 2497 2663 2829 2997 3 166 3337 3510 3685 3717 3717 1,35 2417 2760 2998 3213 3417 3618 3717 3717 3717 3717
1,35 2475 2642 2809 2977 3146 3317 i 490 3666 3717 3717 1,40 2622 2904 3 135 3348 3554 ^717 3717 3717 3717
1,40 2454 2622 2789 2958 3127 3 299 M72 3648 3717 3717 1,45 2797 3053 3279 3492 3 699 3717 3717 3717
1,45 2434 2603 2771 2940 3110 3281 3455 3632 3717 3717 1,50 2 654 2 966 3 208 3429 3642 3717 3717 3717
1,50 2416 2585 2754 2923 3093 3265 i 439 3 6 1 6 3717 3717 1,00 3484 3653 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,00 2813 2983 3 153 3324 3496 3670 3717 3717 3717 3717 1,05 3383 3556 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,05 2758 2930 3 101 3274 3 44" 3622 3717 3717 3717 3717 1,10 3281 3459 3637 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,10 2705 2879 3053 3226 3401 3577 3717 3717 3717 3717 1,15 3 176 3361 3544 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,15 2655 2831 3007 3 182 3358 3535 3714 3717 3717 3717 1,20 3064 3260 3451 3 638 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,20 2606 2786 2964 3 140 3318 3496 3676 3 7 1 7 3717 3717 0,30 1,25 2940 3 154 3355 3550 3717 3717 3717 3717 3717 3717
0,15 1,25 2560 2742 2922 3 101 3280 3 459 3640 3717
3717 3717 1,30 2787 3036 3254 3459 3 <Ô9 3717 3717 3717 3717 JLZIL
1,30 2514 2701 2883 3064 3244 3424 3606 3717 3717 3717 1,35 2895 3 145 3366 35^4 3717 3717 3717 3717 3717
1,35 2470 2660 2846 3028 3 209 3391 3574 3717 3717 3717 1,40 2626 3019 3266 3488 3700 3717 3717 3717 3717
1,40 2427 2622 2810 2994 3177 3 360 3543 3717 3717 3717 1,45 2843 3155 3397 3620 3717 3717 3717 LlZiL
1,45 2 384 2584 27-5 2962 3 146 3 330 3515 3701 3717 3717 1,50 3018 3 300 3538 3717 3717 3717 3717
1,50 2341 2547 2742 2931 3 117 3302 3488 3675 3717 3717
104 ^ pour Fe E 500 . f^ _ 30 MPa . 0= o,85 104 n,u pour Fe E 500 ; fc28 = 30 MPa ; 9 = 0,85 (suite du tableau)

YM YM
vu YN 1 .35 1,40 1,45 1,50 1,55 1,60 1,65 1,70 1,75 1,80 Vu YN 1,35 1,40 1,45 1,50 1,55 1,60 1,65 1,70 1,75 1,80
0 2330 2463 2598 2735 2875 3017 3 162 3310 3460 3613 1,00 2869 3031 3193 3355 3518 3681 3717 3717 3717 3717
1,00 2405 2548 2692 2838 2986 3 136 3288 3442 3599 3717 1,05 2791 2957 3 121 3286 3451 3616 3717 3717 3717 3717
1,05 2391 2533 2677 2823 2971 3 121 3273 3428 3585 3717 1,10 2713 2884 3052 3220 3387 3554 3717 3717 3717 3 717
1,10 2 378 2520 2664 2810 2 958 3108 3261 3415 3572 3717 1,15 2636 2812 2985 3156 3326 3495 3 665 3717 3717 3717
1,15 2365 2508 2652 2798 2946 3096 3249 3403 3560 3717 1,20 2556 2741 2919 3094 3267 3439 3611 3717 3717 3717
1,20 2354 2497 2641 2787 2935 3085 3238 3392 3549 3710 0,20 1,25 2473 2670 2855 3034 3210 3384 3559 3717 3717 3717
0,05 1,25 2344 2487 2631 2777 2925 3075 3228 3382 3539 3700 1,30 2382 2596 2790 2975 3155 3332 3509 3 685 3717 3717
1,30 2334 2477 2622 2768 2916 3066 3218 3373 3530 3690 1,35 2272 2518 2725 2916 3 101 3282 3461 3639 3717 3717
1 .35 2326 2468 2613 2759 2907 3057 3209 3364 3521 3682 1,40 2433 2658 2858 3048 3233 3415 3595 3717 3717
1,40 2317 2460 2605 2751 2899 3049 3201 3 356 3513 3674 1,45 2331 2588 2800 2996 3 185 | 3370 3553 3717 3717
1,45 2309 2452 2597 2743 2891 3041 3 194 3348 3506 3666 1,50 2131 2512 2741 2945 3 139 3 327 3512 3697 3717
1,50 2302 2445 2590 2736 2884 3034 3187 3 34 1 3499 3 659 1,00 3107 3267 3428 3589 37,7 3717 3717 3717 3717 3717
1,00 2514 2666 2819 2973 3128 3285 3444 3605 37,7 3717 1 .05 3014 3 179 3343 3506 3671 3717 3717 3717 3717 3717
1,05 2480 2633 2787 2941 3 097 3254 3413 3574 37,7 3717 1,10 2921 3091 3259 3426 3593 3717 3717 3717 3717 3717
1,10 2449 2602 2757 2912 3068 3226 3385 3 546 3710 3717 1,15 2824 3002 3176 3 347 3518 3 689 3717 3717 3717 3717
1,15 2419 2574 2729 2884 3041 3 199 3359 3 520 3685 3717 1,20 2722 2911 3092 3269 3444 3618 3717 3717 3717 3717
1,20 2392 2547 2703 2 859 3016 3 174 3335 3497 3661 3717 0,25 1,25 2607 2815 3 007 3 191 3371 3549 3717 3717 3717 3717
0,10 1,25 2366 2522 2678 2 835 2993 3 152 3 312 3474 3 639 3717 1,30 2459 2710 2919 3 113 3 299 3481 3 662 3717 3717 3717
1,30 2342 2499 2656 2813 2971 3 130 3291 3453 3618 3717 1,35 2584 2824 3032 3226 3414 3599 3717 3717 3717
1,35 2319 2477 2 634 2792 2 95 1 3 110 3271 3434 3599 3717 1,40 2716 2947 3 153 3 348 3 537 37.7 3717 3717
1,40 2297 2456 2614 2773 2 932 3092 3253 3416 3581 3717 1,45 2573 2854 3077 3281 3476 3 668 3717 3717
1,45 2276 2436 2 595 2754 2914 3074 3236 3 399 3564 3717 1,50 2746 2997 3 2 13 3416 3612 3717 3717
1,50 2257 2418 2577 2737 2897 3 057 3219 "" 00 "r"S 3717 1,00 3359 3 5 17 3 674 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,00
1,05
1,10
1,15
2668
2611
2 556
2504
2827
2772
2721
2671
2986
2934
2884
2837
3 146
3095
3047
3001
3 307
3257
3210
3 166
3468
3420
3374
3331
3632
3584
3539
3497
Bf
3706
3665
3717
3717
7
7
3717
3717
3717
3717
1,05
1,10
1,15
1,20
3260
3 160
3056
2945
3421
3325
3228
3 126
3 582
3489
3397
3303
• '''
3654
3566
3477
3717
3717
3717
3 650
3717 3717
3717 3717
3717 3717
3717 3717
3717
3717
3717
3717
3717
3717
3717
3717
3717
3717
3717
3717
1,20 2 453 2624 2792 2958 3 124 3291 3458 3717 3717 0,30 1.25 2820 3019 3206 3 387 3566 3717 3717 3717 3717 3717
0,15 1,25 2403 2578 2749 2917 3085 3253 3421 3590 3717 3717 1,30 2658 2897 3 103 3295 3480 3663 3717 3717 3717 3717
1,30 2354 2534 2708 2878 3048 3217 3386 3556 3717 3717 1,35 274? 2988 3 197 3393 3584 3717 3717 3717 3717
1,35 2306 2491 2668 2841 3 012 3 183 3353 3524 3 697 3717 1,40 2846 3090 3302 3501 3 693 3717 3717 3717
1,40 2257 2449 2630 2806 2979 3 150 3322 3494 3 667 3717 1,45 2964 3204 3416 3618 3717 3717 3717
1,45 2208 2407 2593 2771 2946 3 119 3292 3 465 3639 3717 1,50 2769 3093 3327 3540 3717 3717 3717
1,50 2 157 2367 2 557 2738 2915 3090 3264 3438 3613 3717
104 nlu pour Fe E 500 ; f c28 = 35 MPa ; 0 = 1,00 104 n,u pour Fe E 500 ; f c2g = 35 MPa ; 6 = 1,00 (suite du tableau)

YM YM
v
u ?N 1,35 1,40 1,45 1,50 1,55 1,60 1,65 1,70 1,75 1,80 1,35 1,40 1,45 1,50 1,55 1,60 1,65 1,70 1.75 1,80
Vu YN
0 2974 3 143 3316 3493 3 675 37171 3717 3717 3717 3717 1,00 3418 3619 3822 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,00 3045 3224 3405 3591 3717 3717 3717 3717 3717 3717 1,05 3352 3 556 3761 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,05 3033 3211 3393 3578 3717 37171 3 717 3717 3717 3717 1,10 3289 3497 3704 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,10 3022 3200 3382 3567 3717 3717 3717 3717 3717 3717 1,15 3229 3439 3650 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,15 3011 3 190 3372 3557 3717 3717 3717 3717 371? 3717 1,20 3 170 3385 3598 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,20 3002 3 180 3362 3547 3717 3717 3717 3717 3717 3717 0,20 1,25 3113 3332 3549 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
0,05 1,25 2993 3 172 3353 3539 3717 3717 3717 3717 3717 3717 1,30 3057 3281 3501 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,30 2985 3 163 3345 3531 717 (3717 1 3717 1 3717 t3717 3717~ 1,35 3001 3232 3456 3677 3717 3717 3 717 3717 3717 3717
1,35 2977 3156 3338 3523 713 1 3717 3717 3717 1 3717 3717 1,40 2947 3 184 3412 3636 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,40 2970 3 149 3331 3516 706 3717 3717 ÎT717 2892 3369 3597 3717 3717 3717 3717 3717
1.45 2964 3 142
LlZlL 3717 1,45 3 137 3717
3324 3510 699 3717 3717 3717 3717 3717 1,50 2836 3091 3 328 3559 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,50 2958 3 136 3318 3503 693 nTrT 3717 3717 3717 3717 1,00 3605 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,00 3 140 3327 3517 3711 717 [3717 3717 3717 3717 3717 1.05 3522 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,05 3 112 3300 3490 3684 717 3717 3717 3717 3717 3717 1,10 3441 3653 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,10 3086 3274 3465 3659 717 3717 3717 3717 3717 3717 1,15 3 360 3578 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,15 3062 3251 3442 3637 717 3717 3717 3717 3717 3717 1,20 3 279 3505 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,20 3040 3229 3421 3616 717 3717 3717 3717 3717 3717 0,25 1,25 3 197 3432 3 659 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
0,10 1,25 3019 3209 3401 3596 717 3717 3717 TT!^ 3717 3717 3 113 3 360 3594 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1.30
1,30 3000 3 190 3383 3578 717 3717 3717 3717 3717 3717 1,35 3023 3 286 3530 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,35 2982 3173 3366 3561 717 3717 3717 I 3717 3717 3717 1,40 2922 3211 3465 3 707 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,40 2965 3157 3350 3545 ! 3717 3717 i 3717 3717 3717 3717 3717
1,45
JLZllJ 3 7 1 7 " 3717 1,45 2796 3 132 3401 3560 3717 3717
2950 3141 3334 3531 1 3717 3 7 1 ? !JTTJTj jlnT] 3717 3717 1,50 3 047 3 336 3 595 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,50 2935 3127 3320 3 5 1 7 3717 37171 3717 3717 3717 3717 1,00 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,00 3262 3458 3656 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 37,7 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,05
1,05 3216 3413 3612 3717 3 717 3717 3717 3717 3717 3717 3625 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,10
1,10 3 173 3371 3571 3717 3717 3717 3717 3717 I 3717 3717 1,15 3528 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,15 3 132 3332 3533 3717 3717 3717 3717 JT/lll 3717 3717 1,20 3429 3 659 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,20 3093 3295 3498 3702 j 3717 3717 i 3717 yyjyt y^yt 3717 0,30 1,25 3324 3568 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
0,15 1,25 3057 3261 3464 3670 13717 3717 | 3717 YrTrî 3717 3717 3473 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,30 3209 3717
1,30 3022 3228 3433 3640 I 3717 ! 3717 | 3717 .3717|LImTT 3717 1,35 3069 3373 3634 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,35
1,40
2990
2958
3 197
3 167
3 403
3375
3611 1
EzHI JLZ!Z_t 3 7 r 7 | 3717 3717 1 3 7 1 7
3584 1 3717 3717 3717 3717 1 3717 1 3717
1,40 3261
3 122
3 546
3454
3717
3717
3717
3717
3717
3717
3717
3717
3717
3717
3717
3717
3717
3717
1,45
1,45 2929 3 139 3349 3558 I 3717 37I7TAZ1L1 3717 3717 1 3717 1,50 3350 3649 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,50 2900 3 113 3324 3534 |^717 3717 | ÏTÎTI 3717 3717 3717
104 n,u pour Fe E 500 ; fc28 = 35 MPa ; 0 = 0,90 104 ji,u pour Fe E 500 ; f c28 = 35 MPa ; 9 - 0,90 (suite du tableau)

YM YM
v
u YN 1,35 1,40 1,45 1,50 1,55 1,60 1,65
1,75 1,70
1,80 Vu 1,35
1,40 1,45 1,50 1,55 | 1,60 1,65 1,70 1,75 1,80
YN
0 2647 2795 2946 3099 3255 3414
3577 3717 3717 3717 1,00 3 100 3277 3454 3632 3717 | 3717 3717 3717 3717 3717
1,00 2715 2872 3031 3 192 3355 3521
3690 3717 3717 1,05 3031 3211 3391 3571 3717 3717 3717 1 3717 3717 3717
1,05 2702 2859
4-1Z1L
3018 3 179 3343 3509 3678 3717 3717 ÎTTrT 3331 3513 3696 [ 3717 3717 3717 3717 3717
1,10 2963 3 148
1,10
1,15
2691
2680
2848
2837
3007 3168 3331 3497 3667 3717 3717
2996 3157 3321 3487 3656 3717 3717 3717
jTTTr 1,15 2897 3 08' 3273 3458
3405
3643
3593
3717 3717
3717 3717
3717
3717
3717
3717
3717
3717
1,20 2832 3027 3217
1.20 2671 2827 2986 3148 3311 3477 3647 3717 3717 3717 0,20 1,25 2766 2969 3 164 3355 3545 3717 3717 3717 3717 3717
0,05 1.25 2662 2818 2978 3139 3302 3469 3638 3717 3717 JJ717 1,30 2700 2911 3111 3306 3499 3~690 3717 3717 3717 3717
1,30 2653 2810 2969 3 131 3294 3460 3630 3717 J 3 7 1 7 3717 1,35 2631 2853 3060 3259 3455 3649 3717 3717 3717 3717
1,35 2645 2803 2962 3 123 3287 3453 3622 3717 3717 sTirT 1,40 2558 2796 3010 3213 3412 3608 3717 3717 3717 3717
1,40 2638 2795 2954 3 116 3279 3446 3615 3717 3717 >T7Ï7~ 1,45 2476 2737 2960 3 169 3371 3570 3717 3717 3717 3717
1,45 2631 2789 2948 3 109 3273 3439 3609 3717 3717 3717 1,50 2374 2676 2910 3 125 3331 3533 3717 3717 3717 3717
1,50 2625 2782 2942 3 103 3267 3433 3 602 3717 3717 TTÏT"" 1,00 3301 3478 3655 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,00 2808 2974 3 141 3309 3479 3652 3717 3717 3717 3717 1,05 3215 3397 3577 3717 3717 3717 3717 3717 3 717 3717
1,05 2779 2945 3 113 3281 3452 3625 3717 3717 3717 3717 1,10 3130 3317 3502 i 686 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,10 2752 2919 3087 3256 3427 3601 3717 37 17 3717 3717 1,15 3043 3237 3427 3615 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,15 2727 2895 3063 2333 3404 3578 3717 3717 3717 TTIT" 1,20 3953 3 157 3354 3547 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,20 2704 2872 3041 3211 3383 3557 3717 3717 3717 3717 0,25 1,25 2857 3076 3281 3480 3 675 3717 3717 3717 3717 3717
0,10 1,25 2682 2851 3020 3 191 3363 3537 3 7 1 4 3717 3717 3717 1,30 2749 2991 3208 3414 3614 3717 3717 3717 3717 3717
1,30 2662 2831 3001 3 172 3344 3519 3696 3717 3717 3717 1,35 2610 2900 3133 3347 3554 3717 3717 3717 3717 3717
1,35 2643 2813 2983 3 154 3327 3502 3679 3717 3717 3717 1,40 2796 3055 3281 3494 3701 3717 3717 3717 3717
1,40 2625 2795 2966 3 138 3311 3486 3663 3717 3717 3717 1,45 2657 2971 3213 3435 3647 3717 3717 3717 3717
1,45 2608 2779 2950 3 122 3296 3471 3 6 4 9 J 3717 3717 3717 1,50 2 S77 3 144 3 376 3 595 i 7|7 ; 3717 3717 3717
1,50 2592 2764 3717 3717
2935 3 108 3282 3 457 3J>35 3717 T7Ï7J 3717 1,00 3525 3699 3717 3717 3717 3717 3 717 JUIL
1,00 2935 3108 3281 3456 3631 3717 3717 3717 3717 3717 1,05 3429 3607 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,05 2886 3061 3236 3411 3588 3717 1 3717 TTÏTJ 3717 3717 1,10 3332 3516 3699 3717 3717 3717 3717 3717 J 3 7 1 7 3717
1,10 2840 3017 3 193 3370 3548 3717J_ 3717 3717 3717 3717 1,15 3232 3424 3 6 1 3 HÏ717 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,15 2796 2975 3 153 3331 3510 3 69 1 3717 3717 3717 3717 1,20 3126 3330 3526 L 3717 1 3717 3717 3717 3717 3717 LÂliZ_
1,20 2754 2935 3 115 3295 3475 3656 3717 3717 3717 3717 0,30 1,25 3008 3230 3438 3638 ! 3717 3717 3717 3717 3717 JjTTTr
0,15 1,25 2714 2898 3080 3261 3442 3624 3717 3717 3717 3717 1,30 2861 3121 3346 3559 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,30 2676 2862 3046 3228 3411 3594 3717 3717 3717_[ 3717 1,35 2994 3247 3472 3 684 3717 3717 3717 3717 3717
1,35 2639 2828 3014 3 198 3381 3566 3 7 Ï 7 | 3717 mil 3717 1,40 3 137 3384 3608 3717 3717 3717 3717 3717
1,40 2603 2795 2983 3 169 3353 3539 3 7 1 7 l 3717 3717 3717 1,45 2998 3 288 3529 3717 3717 3717 3717 3717
1,45 2569 2764 2954 3 141 3327 3513 ï 701 3717 3717 3717 1,50 3 180 3446 3 682 j 3717 3717 3717 3717
1,50 2535 2734 2926 3115 3302 3489 3677 13717 3717 3717

(*) : la valeur numérique trouvée dans ce cas pour p.lu n'excède pas nsl.
104 ji,u pour Fe E 500 ; fc28 = 35 MPa ; 0 = 0,85 104 nlu pour Fe E 500 ; f c28 = 35 MPa ; 0 = 0,85 (suite du tableau)

TM YM
vu TN 1,35 1,40 1,45 1,50 1,55 1,60 1,65 1,70 1,75 1,80 1,55 1,60 1,65 1,70
Vu YN 1.35 1,40 1,45 1,50 1,75 1,80
0 2488 2626 2766 2909 3054 3201 3350 3503 3 658 , 3717 3281 3446 3612 3717 3717 3717 3717
1,00 2950 3 115 3717
1,00 2554 2700 2849 2999 3 151 3305 3461 3620 3717 3717 3216 3384 3552 3717 3717 3717 3717
1,05 2878 3048 3717
1,05 2541 2688 2836 2986 3 138 3292 3449 3607 | 3717 3717
1.10 2808 2983 3 154 3325 3495 3665 3717 3717 3717 3717
1,10 2529 2676 2825 2975 3 127 3281 3437 3596 1 3717 3717 3094 3268 3 44 1 3613 3717
1,15 2 739 2919 3717 3717 3717
1,15 2519 2665 2814 2964 3 116 3271 3427 3586 3717 3717
1,20 2669 2856 3036 3 2 1 3 3389 3 563 3717 3717 3717 3717
1,20 2509 2656 2804 2955 3 107 3261 3417 3576 {TTÏT" 3717 3 5 16 3 692
0,20 1,25 2598 2793 2979 3 160 3339 3717 3717 3717
0,05 1,25 2500 2647 2795 2946 3098 3252 3408 3567 3717 j 3717
1,30 2523 2 73 1 2924 3109 3291 3470 3 649 3717 3717 3717
1,30 2491 2638 2787 2937 3089 3244 3400 3559 3 7 1 7 3717 3 607
1,35 2441 2670 2868 3059 3244 3426 3717 3717 3717
1,35 2483 2630 2779 2930 3082 3236 3393 3551 3 7 1 3 3717 3 384
1,40 2 344 2601 2813 3010 3 199 3567 3717 3717 3717
1,40 2476 2623 2772 2922 3075 3229 3385 3544 3706
3717 1.45 2186 2530 2757 2962 3155 3343 3529 3713 3717 3717
1,45 2469 2616 2765 2916 3068 3222 3379 3538 3699
2700 2914 3112 3492 3 678 3717 3717
1,50 2463 2610 2759 2909 3062 3216 3373 3532 3693 LlZlL
1,50 2450 3 304
3717 1,00 3 159 3324 3488 3653 3 7 , 7 3717 3717 3717 3717 3717
1,00 2647 2802 2959 3116 3275 3435 3597 3717 j_3 717 1,05 3072 3 242 3410 3577 3 7 , 7 3717 3717 3717 3717 3717
1,05 2617 2773 2930 3088 3247 3408 3570 3717 3717 1,10 2 985 3 160 3333 3504 3675 3717 3717 3717 3717 3717
1,10 2590 2746 2904 3062 3222 3383 3545 3710 3717
3717 1.15 2895 3078 3256 3432 3606 3717 3717 3717 3717 3717
1,15 2564 2721 2879 3038 3198 3360 3523 3688 3717 3717 3717 3717 3717
1.20 2800 2995 3 180 3361 3540 37,7 °717
1,20 2540 2698 2857 3016 3 176 3338 3501 3667 l~3717
3717 0,25 1,25 2695 2908 3 104 3291 3474 3 655 717 3717 3717 3717
0,10 1,25 2518 2676 2836 2995 3 156 3318 3482 3647 3717
3717 1,30 2567 2815 3025 3221 3410 3595 717 3717 3717 3717
1,30 2497 2656 2816 2976 3 137 3300 3463 3629 3717 3717
3717 1,35 2708 2943 3150 3346 3536 717 3717 3717
1,35 2477 2637 2797 2958 3 120 3282 3446 3613 3717
3717 1,40 2563 2853 3077 3282 3478 ! 669 3717 3717 3717
1,40 2 458 2619 2780 2941 3 103 3266 3430 3597 3717
3717 1,45 2748 3001 . ^ 2 1 8 3421 3617 3717 3717 3717
1,45 2441 2602 2764 2925 3087 3251 3415 3582 3717 3717
3717 1,50 2597 2918 3 152 3 363 3565 3717 3717
1,50 2424 2586 2748 2910 3073 3236 3401 3 568 3717 3717
3717 1.00 3390 3551 3 7 1 2 3717 3717 3717 3717 3717 3717
1,00 2777 2940 3102 3265 3429 3594 3717 1 3717 3717 3717
3717 1.05 3295 3460 3625 3717 3717 3717 3717 3717
1,05 2726 2891 3055 3220 3385 3550 3717 3717 3717 3717
3717 1,10 3 199 3369 3538 3707 3717 3717 3717 3717 3717
1,10 2678 2846 3012 3177 3343 3510 -6^8 3717
1,15 2633 2802 2970 3137 3305 3473 3642 3717 JJTJ-ft
3717
3717
JJTL[ 1,15
1,20
3098
2990
3276
3 180
3451 3624 3717
3363 3542 3717
3717 3717
3717 3717
3717
3717
3717
3717
3717
3717
1,20 2589 2761 2931 3 100 3268 3437 3607 3717 3717 3717
0,15 1,25 2546 2722 2894 3064 3234 3404 3575 3717
T7_T 3717 0,30 1,25 2866 3077 3272 3 459 3642 3717 3717 3717 3717
3717 1,30 2698 2960 3175 3373 3564 3717 3717 3717 3717 3717
1,30 2505 2684 2858 3031 3202 3373 3545 3717
3717l 3717 1,35 2811 3068 3284 3484 3 677 3717 3717 3717 3717
1,35 2466 2648 2825 2999 3 171 3344 3516 3690 3717
3717 1,40 2939 3187 3402 3604 3717 3717 3717 3717
1,40 2427 2613 2792 2968 3142 3316 3489 3664 3717
3717 1,45 2683 3076 3316 3530 3717 3717 3717 3717
1,45 2388 2579 2761 2939 3115 3289 3464 3639 3717 3717 2929 3221 3452 3 665 3717
1,50 3717 3717
1,50 2351 2546 2732 2911 3089 3264 3440 3616 1 3717 3717
NOTATIONS-SYMBOLES

1. NOTATIONS
IXI valeur absolue de X,
cf. confer (comparez),
Cste valeur constante,
O.K. vérification assurée,
n

2 Ak = Al + A2 + ... + A n ,
k=l
implique,
équivalent à,
très inférieur à,
très supérieur à,
comparé à,
pas inférieur (pas supérieur) à,
approximativement égal à,
différent de.

2. SYMBOLES
Les symboles et notations utilisés dans la partie relative au béton armé de cet ouvrage sont
conformes aux symboles et notations utilisés dans les Règles BAEL 91.
Néanmoins, pour plus de clarté, d'autres notations sont apparues nécessaires, le symbolis-
me adopté alors respecte les principes de notations de ces Règles.

2.1. MAJUSCULES ROMAINES


A section d'aciers,
A' section d'aciers comprimés,
Ai armatures inférieures,
Amax>
sections d'aciers maximale et minimale,
A.N. axe neutre,
armatures supérieures, M0y moment fléchissant au centre d'un panneau de dalle articulé pour une
section d'aciers pour l'état-limite de service, bande de largeur unité parallèle à /y,
A, section d'un cours d'armatures transversales ou d'armatures d'âme, N effort normal :
Au î section d'aciers pour l'état-limite ultime, N > 0 pour une compression,
B aire de béton, N < 0 pour une traction,
Br section réduite d'un poteau, effort normal de service,
B0 section homogène totale, NU effort normal ultime,
E.L.S. état-limite de service, N, charge critique ultime de calcul (flambement),
E.L.U. état-limite ultime, charge concentrée appliquée (E.L.U. ou E.L.S.),
ES module d'élasticité de l'acier, charge concentrée appliquée à l'E.L.S.,
Fbc résultante des efforts de compression dans le béton, charge concentrée appliquée à l'E.L.U.,
F
bsc résultante des efforts de compression dans le béton et les aciers charge d'exploitation variable dans les bâtiments,
comprimés, 0, action variable d'accompagnement,
effort de traction dans une armature, Qi action variable de base,
G action permanente, T couple de torsion,
G
actions permanentes défavorables, V effort tranchant,
G actions permanentes favorables, vu effort tranchant à l'E.L.U.,
I moment d'inertie, vu0 effort tranchant à l'E.L.U. réduit pour transmission directe de charges à
I, moment d'inertie de la section totale homogène, l'appui,
II moment d'inertie de la section réduite homogène, effort tranchant pour une bande de dalle parallèle à /x,
K pente du diagramme de Navier à l'E.L.S., effort tranchant pour une bande de dalle parallèle à ly,
rigidité d'une travée, effort tranchant sur appui de la travée de référence,
coefficients, effort tranchant sur appui de la travée de référence à l'E.L.U.
'Ou
M moment fléchissant :
M > 0 lorsque la fibre inférieure d'une poutre horizontale est tendue,
M < 0 dans le cas contraire, 2.2. MINUSCULES ROMAINES
M moment sur appui, plus petite dimension d'une section transversale,
Mlu moment fléchissant limite à l'E.L.U., longueur d'appui de la bielle d'about,
Mrb moment résistant béton, abscisse d'une charge concentrée depuis l'appui considéré,
M
ser moment fléchissant à l'E.L.S., ah dimensions en plan d'un poteau,
Mt moment fléchissant en travée, rectangle d'impact d'une charge concentrée au niveau du feuillet moyen
M
Tser moment de référence d'une section en T à l'E.L.S., d'une dalle,
MTu moment de référence d'une section en T à l'E.L.U., rectangle d'impact d'une charge concentrée à la surface d'une dalle,
M moment fléchissant à l'E.L.U., b largeur d'une table de compression,
MUGO (MserGo) moment ultime (de service) au centre de gravité de la section de béton b0 largeur d'une section rectangulaire ou de la nervure d'une section en T,
seul, épaisseur d'une section creuse en torsion,
M0 moment fléchissant de la travée de référence, b, largeur d'une aile de section en T,
M0x moment fléchissant au centre d'un panneau de dalle articulé pour une c ou c enrobage des armatures,
bande de largeur unité parallèle à 1K, plus grosse dimension du granulat,
s
d hauteur utile d'une section, s tl espacement initial retenu des cours d'armatures d'âme,
d' distance des aciers comprimés à la fibre de béton la plus comprimée, uc périmètre du rectangle d'impact au niveau du feuillet moyen,
e distance minimale d'une armature au parement de béton le plus proche, v distance du centre de gravité d'une section à la fibre la plus tendue,
excentricité, v' distance du centre de gravité d'une section à la fibre la plus comprimée,
excentricité additionnelle, y ou yu distance de l'A.N. à la fibre la plus comprimée d'une section à l'E.L.U.
distance libre horizontale entre deux barres (ou groupes de barres), (yj à l'E.L.S.),
distance horizontale entre axes de deux barres (ou groupes de barres), z bras de levier du couple des forces internes,
excentricité par rapport au centre de gravité du béton seul ou zb bras de levier de l'effort de compression du béton par rapport aux aciers
excentricité structurale, tendus. , ,
ei excentricité du premier ordre, ..•;:;.':,., v ï>

e2 excentricité du second ordre,


2.3. MAJUSCULES OU MINUSCULES GRECQUES
f flèche,
fbu résistance de calcul du béton en compression à l'E.L.U., a profondeur réduite de l'axe neutre à l'E.L.U. (cti à l'E.L.S.),
f
cj résistance caractéristique du béton à la compression à j jours d'âge, inclinaison des armatures d'âme,
fc28 résistance caractéristique du béton à la compression à 28 jours d'âge, rapport des longueurs des côtés d'une dalle rectangulaire,
fe limite d'élasticité de l'acier, rapport sans dimensions (de moments, de charges, etc.),
fed résistance de calcul des aciers à l'E.L.U., P coefficient de flambement des poteaux, ,
y ou YM rapport du moment ultime au moment de service, ^
résistance conventionnelle à la traction du béton à j jours d'âge,
yN rapport de l'effort normal ultime à l'effort normal de service, .
résistance conventionnelle à la traction du béton à 28 jours d'âge,
h hauteur totale d'une section, Yt, coefficient partiel de sécurité pour le béton,
h hauteur d'une table de compression, Ys coefficient partiel de sécurité pour les aciers,
épaisseur d'une dalle, ô' distance réduite des aciers comprimés à la fibre de béton la plus compri-
mée (S' = d'/d),
rayon de giration,
ebc raccourcissement relatif maximal du béton comprimé,
portée fictive d'une travée (méthode Caquot),
es allongement relatif des aciers tendus, . .u.
longueur d'ancrage,
esc raccourcissement relatif des aciers comprimés,
longueur de flambement,
esl allongement relatif des aciers tendus lorsque leur contrainte atteint la
portée de la travée i,
résistance de calcul (fe/Ys),
longueur de recouvrement,
(p coefficient de fluage, «f'V
longueur de scellement droit,
r) coefficient de fissuration, ;,
distance entre nus de deux nervures parallèles,
0 coefficient prenant en compte la durée d'application des charges,
o longueur libre d'une pièce,
angle au centre d'une partie courbe de barre, ' M
distance du nu d'appui au point où l'effort tranchant s'annule,
A, élancement géométrique,
/'o longueur fictive pour répartir les armatures d'âme, !
\i coefficient de frottement acier/béton,
n 15 = coefficient d'équivalence,
IJ.AB (H,BC ) moment fléchissant réduit correspondant à un diagramme de déforma-
P charge uniformément répartie (E.L.U. ou E.L.S.), tions passant par les pivots A et B (par les pivots B et C) à l'E.L.U.,
Pser charge uniformément répartie à l'E.L.S.,
(j.bu moment fléchissant agissant réduit à l'E.L.U.,
Pu charge uniformément répartie à l'E.L.U., (1BO moment réduit de référence en flexion composée correspondant à une
S, espacement des cours d'armatures transversales ou d'armatures d'âme, déformation nulle des aciers tendus,
espacement initial calculé des cours d'armatures d'âme, H,,, moment fléchissant limite réduit à l'E.L.U.,
Mrb moment résistant béton réduit à l'E.L.S.,
V coefficient de Poisson ; effort normal réduit,
contrainte de compression du béton,
contrainte limite du béton comprimé à l'E.L.S., RÉFÉRENCES
contrainte de traction de l'acier,
O, contrainte limite des aciers tendus à l'E.L.S.,
BIBLIOGRAPHIQUES
contrainte de compression des aciers,
contrainte de compression équivalente des aciers comprimés (E.L.U.),
°se contrainte de traction équivalente des aciers tendus (E.L.U.),
CHAPITRE 1 - NOTIONS DE RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX
T
lim contrainte tangente limite,
TS contrainte d'adhérence moyenne, M. ALBIGES et A. COIN, Résistance des Matériaux appliquée, Eyrolles, 1986,
tsu contrainte d'adhérence limite, J. Roux, Résistance des Matériaux par la pratique, Eyrolles, 1995.
contrainte tangente conventionnelle,
^ CHAPITRE 2 - GÉNÉRALITÉS
^uV contrainte tangente due à Vu,
TUT contrainte tangente due à Tu, Norme NFP 06-001 de juin 1986,
diamètre d'une barre d'acier, Fascicule 61 - titre II du C.C.T.G. - Conception, calcul et épreuves des ouvrages d'art,
diamètre d'une barre d'acier longitudinale, Livret 2.01 du CPC. de la SNCF,
diamètre d'une barre d'acier pour armatures d'âme,
Règles NV65 modifiées 1999 et N84 modifiées 2000, Eyrolles, 2001.
diamètre minimal des barres réalisant une section d'acier comprimée,
coefficients pour calcul des ancrages courbes,
CHAPITRES 2 À 14
Vs coefficient de scellement,
valeur de combinaison d'une action variable, Règles BAEL 91 modifiées 99, Eyrolles, 2001.
valeur fréquente d'une action variable, J. PERCHAT, Cours de béton armé, polycopié du CHEC, 1996, non publié.
valeur quasi permanente d'une action variable, J. PERCHAT et J. Roux : Maîtrise du BAEL 91 et des DTU associés, Eyrolles, 1998.
Q aire limitée par la ligne moyenne à mi-épaisseur des parois d'une section
creuse. CHAPITRE 11 - FLAMBEMENT
P. FAESSEL, J.-R. ROBINSON et A. MORISSET : Tables d'états-limites ultimes des poteaux en
2.4. AUTRES INDICES ET EXPOSANTS béton armé, Eyrolles, 1971.
Aux indices précédents, on peut adjoindre les symboles suivants : A. CAPRA et D. DAVIDOVICI, Guide pratique d'utilisation des Règles BAEL 80, Eyrolles.

M, N, V relatif à un moment, un effort normal, un effort tranchant, CHAPITRE 13 - DALLES RECTANGULAIRES


w ou e pour les efforts à gauche ou à droite,
i pour un appui i ou une travée i, Abaques de l'Inspecteur général PIGEAUD, document ACHEC.
x pour le sens parallèle à un axe repéré x, P. LHEUREUX, Calcul des plaques rectangulaires minces au moyen des abaques
y pour le sens parallèle à un axe repéré y, de M. l'Inspecteur Général PIGEAUD, Gauthier-Villars.
max pour un maximum,
min pour un minimum.
CHAPITRE 14 - DESCENTE DE CHARGES
Le surlignage est utilisé pour distinguer les quantités limites à l'état-limite de service.
Norme NF P 06-001 de juin 1986,
Fascicule 61 - titre II du C.C.T.G. - Conception, calcul et épreuves des ouvrages d'art.
Pratique
BAEL9L
Mémento
|ean PERCHAT • Jean ROUX
Matériaux
Combinaisons d'actions
Adhérence
Hypothèses et données pour le calcul
fraction simple
Compression réputée « centrée »
Flexion simple
Effort tranchant
Flexion composée
Répartition des armatures
le long d'une poutre
Torsion
Poutres de planchers
Dalles rectangulaires sur appuis continus

EYROLLES
'ol les 2002

ne peut être
• livre.
Les valeurs numériques du présent mémento supposent : Les produits les plus courants sont les barres HA Fe E 500 et les treillis
- que le béton est tel que 25 < f c2g ^ 40 MPa soudés TSHA 500 de limite d'élasticité f e = 500 MPa.
- que l'acier est à haute adhérence, avec f e = 500 MPa. • Diagramme contraintes-déformations idéalisé :
°s YS = 1 diagramme caractéristique
YS = 1,15 diagramme de calcul
1.1. Terminolog à l'ELU

Actions : Forces appliquées à une construction, directement (charges per-


manentes ou charges d'exploitation par exemple) ou résultant de défor- ArctgE s (E s = 2.105MPa)
mations imposées (variations thermo-hygrométriques par exemple). Elles
peuvent être permanentes, variables ou accidentelles.
10%o Es Fig. 1
Sollicitations : Effort normal N, effort tranchant V, moment de flexion M,
couple de torsion T.
2.2. Béton
État-limite : Tout état d'une structure (ou d'une partie de celle-ci) au-delà
Le béton est défini par la valeur caractéristique requise ou spécifiée
duquel elle cesse de remplir les fonctions, ou ne satisfait plus aux condi-
(fc28) de sa résistance à la compression à 28 jours, à laquelle est associée
tions, pour lesquelles elle a été conçue. On distingue :
une valeur conventionnelle de sa résistance à la traction (f(28).
- les états-limites ultimes (ELU) correspondant à la ruine de l'ouvrage ou de
l'un de ses éléments par perte d'équilibre statique, rupture, flambement, etc. TABLEAU II - Valeurs courantes de fc28 et f,2g (MPa).
- les états-limites de service (ELS) au-delà desquels ne sont plus satis-
faites les conditions normales d'exploitation et de durabilité : ouverture
fc28 25 30 35 40
f,28 2,1 2,4 2,7 3,0
excessive des fissures, compression excessive du béton, déformations
excessives des éléments, etc. 1
Modules de déformation longitudinale
-- instantanée : E
E,; = OC fc281/3 (MPa)
= 11 000
- à long terme : Ev = Ej/3
Les propriétés de chacun des matériaux constitutifs de la structure sont
minorées par un coefficient partiel de sécurité jm qui dépend du matériau
et de l'état-limite considéré. G charges permanentes (poids des cloisons et revêtements inclus).
Chaque action individuelle est affectée d'un coefficient de sécurité QB charges d'exploitation (cf. norme NF P 06-001)
partiel YQ qui dépend de la nature de l'action, de la combinaison dans W, Sn actions du vent' et de la neige, respectivement.
laquelle elle intervient et de l'état-limite considéré. Le tableau III donne les coefficients à appliquer aux actions pour for-
À chaque combinaison d'actions affectées de leur coefficient YQ res- mer les différentes combinaisons à prendre en compte dans le calcul des
pectif, correspond une sollicitation agissante de calcul S obtenue par une poutres de planchers et des poteaux d'ossatures calculés en portiques (le
méthode de calcul des structures (RdM par ex.). Pour chaque état-limite, chiffre 0 correspond à l'absence d'action).
il existe une sollicitation résistante de calcul S obtenue par une méthode
TABLEAU III G W
de calcul des sections (voir 5), en supposant que l'un des matériaux consi- ÇB
tutifs a atteint une certaine déformation limite (cas de l'état-limite ultime) toutes travées travées chargées déchargées ou Sn
ou une certaine contrainte limite (cas des états-limites de service). (1) 1,35 1,5 0 0
Pour chaque état-limite et pour le cas de charge le plus défavorable (2) 1 1,5 0 0
sous la combinaison d'actions considérée, on doit vérifier que S < S. (3) 1,35 1,5 0 1
ELU
(4) 1,35 1 ou 1,3 (*) 0 1.5
(5) 1,5 0 1
(6) 1 ou 1,3 (*) 0 1,5
2.1. Aciers (7) 1 0 0
ELS (8) 1 0 0,77
TABLEAU I - Gamme des diamètres nominaux (mm). 0,77 ou 1 (**) 1
(9) 0
3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 7 8 9 10 12 14 16 20 25 32 40 (*) 1,3 si salles de spectacles, entrepôts, archives. (**) 1 pour les mêmes locaux.
<- Treillis soudés HA
1 A l'ELU, W = 1,2 V65 avec V65 = vent « normal » des Règles NV 65.
Barres HA -» • •
À l'ELS, W = V65 (cf. annexe D des Règles BAEL).
Lorsque des armatures de
couture sont nécessaires (fig.
. Enrobages minimaux et distances entre barres (fig. 6), elles sont telles que :

Pour des granulats roulés de dimen- —s


k
t
sion maximale c = 25 mm :
avec :
5 cm > c (ou ct) > Max [1 cm ; <j> (ou <|>t)]
At section totale des brins
ev > Max [((> ; 2,5 cm] m barres d'une nappe des arma-
mais il est permis d'avoir deux barres tures de couture traver-
superposées ; sant le plan P
eh > Max [<(> ; 4 cm]. Fig. 2 st équidistance des nappes
m barres
ft28
(ici m = 4 ; A, = aire de 6 brins)
4.21. Ancrages droits Dans le cas de recouvrements avec crochets normaux, les plans des
Longueur de scellement droit €s (fig. 3) : ancrages doivent être cousus par des armatures de section au moins égale
rar à la moitié de celle obtenue par la formule [U.
4.32. Barres comprimées en permanence
avec : Prévoir toujours des ancrages droits, avec :
f
t28- - cas général (si entre-axes des barres < 5<j>) : €r = 0,6 £s 0]
4 T Fig. 3
- barres soumises à des chocs ou à des vibrations : <?r = €s.
Remarque : Si Aréel > A calcu j é , substituer à €s la longueur d'ancrage Pour €s : voir formule pi~| en 4.21.
Pour les armatures de couture, voir 7.23, fig. 13.
Acal
€a = Max'"

4.22. Ancrages par crochet normal (fig. 4) Les hypothèses générales sont celles utilisées en Résistance des
Matériaux dans la théorie des poutres.
Substituer à € s la longueur
d'ancrage €a avec
1. Hypothèses de base : conservation des sections planes ; absence de glisse-
€a = 0,4 €s. 12
ment entre acier et béton ; non prise en compte du béton tendu ; loi de Hooke
o = E e, et introduction du coefficient d'équivalence acier-béton n = 15.
2. État-limite de compression du béton : la contrainte de compression du
béton en service obc est limitée à o~bc = 0,6 f c2g .
3. État-limite d'ouverture des fissures : la contrainte de traction de l'acier
nt en service os est limitée, pour 25 < fc28 < 40 MPa, cf. page 2 :
4.31. Barres tendues - en cas de fissuration préjudiciable (intempéries, condensations) à :
Pour un entre-axes de barres c < 5<(> (fig. 5) prendre : ôs = 250 MPa [|]
- en cas de fissuration très préjudiciable (atmosphère agressive, étanchéi-
* - barres droites : €r = €s, voir pT| té) à : ô=s = 200 MPa \ë\
- barres munies d'ancrages par
crochet normal : €r = €a, voir [2].
Si c > 5<j) prendre, selon le cas, 5.2. États-limites ultimes de résistance sous normales
C =

On suppose ici que les effets du second ordre (influence des déforma-
plan Fig. 5 tions sur les sollicitations) peuvent être négligés.
Des armatures de couture sont normalement nécessaires. Exception : 5.21. Hypothèses fondamentales
poutres dans lesquelles la proportion de barres arrêtées ne dépasse pas 1/4 1. Hypothèses de base : conservation des sections planes ; absence de glis-
dans toute zone de longueur (s. sement entre acier et béton ; non prise en compte du béton tendu.
4
2. Déformations relatives limites : Germination i
- de l'acier le plus tendu : 10 • 10" 3
Données : NU et Nser, B, f e , f(28
- du béton comprimé par flexion : 3,5 • 10"3
Inconnue : Section A d'acier tendu (m barres de diamètre
par compression simple : 2 • 10 .
• fissuration peu préjudiciable (unités : m2, MN, MPa) :
3. Règle « des trois pivots » : pour dimensionner à l'état-limite ultime, on
admet que le diagramme des déformations passe par l'un des trois pivots
A, B et C définis figure 7 ; le pivot C correspond à une section entièrement ed
1
comprimée. fissuration préjudiciable ou très préjudiciable (m2, MN, MPa) :
Allongements Raccourcissements .Bf t 2 8 ]
A = Max
État de "*" Ôs fe J ^
traction
simple Pour os, voir [s] ou [ej selon le cas.
De A, on déduit §f (> 6 mm en cas de fissuration préjudiciable ;
> 8 mm en cas de fissuration très préjudiciable) et m ; ajouter éventuelle-
ment des barres supplémentaires pour rétablir la continuité au droit des
coupures des barres principales (voir 6.3).
h

État de «me natures)


compression
simple | Données : NU et Nser, fe, f,28
Inconnues : A et B.
Fig.7
1. Pour A, voir 6.1 formule [Y] ou formule [ëj, premier terme.
2. Choisir B de manière à :
5.22. Diagrammes contraintes-déformations de calcul - satisfaire la condition de non-fragilité : B < A fe/f(28
1. Acier : se reporter à la figure 1 ; on pose fed = —, Ys = 1>15 en général. - assurer l'enrobage des armatures,
2. Béton : le diagramme de calcul normal - loger l'ensemble des m barres nécessaires à l'équilibre compte tenu des
du béton est le diagramme parabole-rectangle, mais en pratique, lorsque recouvrements éventuels ou des barres couvre-joints éventuellement
les pivots sont soit A soit B, on peut substituer à ce diagramme un dia- nécessaires (voir 6.3).
gramme rectangulaire équivalent de hauteur 0,8 y (y, hauteur de l'axe
6.3. Vérification des contraintes
neutre) et de largeur f bu = 0,85-^ avec yb = 1,5 en général, et
"Yb
0=1 si la combinaison d'actions considérée a une durée d'applica- Données : Nser, B, diamètre §f des
tion supérieure à 24 h. armatures longitudinales, nombre m = 4
6 = 0,9 si cette durée est comprise entre 1 h et 24 h. total m de barres, ôs, voir [5] ou
9 = 0,85 si cette durée est inférieure à 1 h.
Les valeurs numériques des paragraphes 8 et 10 correspondent à Inconnue : os en service, à com- m - p = 2 barres utiles seulement
l'adoption de ce diagramme rectangulaire. parer à os.
Fig. 9
5.3. Procédure de calcul Nse
(MPa, MN, m2)
- Fissuration peu préjudiciable : dimensionnement par l'ELU.
- Fissuration préjudiciable ou très préjudiciable : dimensionnement par avec :
l'ELS. A = (m - p) — - (qui doit être supérieur à B f t2 g/f e )

p, nombre de coupures éventuelles rencontrées dans toute zone de lon-


N effort normal de gueur égale à €s (cf. figure 9) (p peut être nul) ; pour €s, voir formule \T\.
traction (Nu ou Nser)
B aire de la section
N •* droite de l'élément a/ Diamètre <j>( : de préférence
(fig. 8). b/ Espacement st
- en zone courante : s, < a (petit côté de la section) ;
Fig. 8 - dans une zone de recouvrement : voir 4.31, formule |"3"|.
7.2. Détermination des armatures

Sont considérés dans ce cas les poteaux de bâtiment : 7.21. Armatures longitudinales
a/ soumis à des moments non pris en compte dans la justification des élé- Données : N u , B, f c2g , f e et € (d'où €f = k€, cf. 7.1).
ments qui leur sont liés, et tels que eQ < h/12 (voir § 10). Inconnue : A.
b/ dans lesquels l'excentricité due à un défaut de rectitude est
ea < Max (1 cm ; €7500) ; i, voir fig. 12. ^ ~ 0 85f ^u g9 ma s vo r
' ' E3 (unités m2, MN, MPa).
Nu effort de compression à l'état-limite ultime (le plus souvent : section réduite en retirant 1 cm d'épaisseur sur toute la périphérie du
N u = 1,35 G + 1,5 QB avec G charges permanentes, QB charges poteau. [Ex. : pour un poteau rectangulaire ab :
variables d'exploitation, après dégression éventuelle ; voir norme
B r =(a-0,02)(b-0,02) (m 2 ,m)]
NFP 06-001).
A aire de la section totale de celles des armatures longitudinales
P = l +0,2 — pour X < 5 0
(diam. §() qui sont maintenues par des armatures transversales espa-
cées d'au plus 15 fyf.
A
(3 = 0,85 pour 50 < X < 70
1500
B aire de la section droite
du poteau, (si plus de la moitié des charges est appliquée après 28 jours et avant
longueur du poteau. 90 jours, multiplier ces valeurs de (3 par 1,10).
Il faut en outre (A et B en cm2) :
Max [4 cm2/m de périmètre ; 0,2B/100] < A < 5B/100 [TJ
Si A. > 35, seules sont à prendre en compte dans l'évaluation de A les
barres disposées de façon à augmenter le plus efficacement possible la
rigidité dans le plan de flambement.
Remarque : Au-delà de X = 50 le dimensionnement par la formule [rf] est
Expression générale : X = i/\
peu économique. Un calcul au flambement est préférable.
avec i = -/T/B, rayon de giration de la section droite sans armatures.
7.22. Armatures transversales
€f = k€ longueur de flambement ; k dépend des liaisons aux extré-

:i
mités du poteau : 1. Diamètre <j>( : (|>t < 12 mm avec (|>t
Tracé s'opposant à tout mouvement vers l'extérieur de toutes les barres
longitudinales constituant l'aire calculée (fig. 13).
( ou 2. Espacement des différentes nappes : voir fig. 13.
/////// ° //À w 7.23. Disposition des armatures
k =2 T^T k=^= k= 1
Fig. 1 1 Va 2
- fo max

Pour des poteaux d'ossature (s'ils ne Poteau


jouent aucun rôle de contreventement), on • * •
considère les raideurs (K = I/€) du poteau Plancher
• ir f «
et des poutres qui le traversent (fig. 12) : i
étrifir
• Si K2 ^ K] et, en étage courant si K3 > Kj
< Min [a + 10cm ;
ou, en sous-sol, si encastrement dans la
40cm]
fondation : k = 0,7 ;
ffT~»! nappes
• Si ces conditions ne sont pas remplies :
k=l.
Pour un poteau rectangulaire ab, il faut s,<Min [15(()(mir,;40cm;a + 10cm]
(r : voir 4,32 formule [4"| Fig. 13
calculer les longueurs de flambement €fa et
€ft dans chacune des directions a et b, et
prendre : 7.3. Dimensionnement (coffrage et armatures) d'un poteau rectangulaire
Données : Nu, f c2g , t'e, C d'où t{ = kf (cf. S 7.1).
b J Inconnues : côtés a, b (a < b) ; section A.
Fig. 12 Le choix de X est libre (par exemple X = 35).
3,5€f 8.211. Section rectangulaire sans aciers comprimés
1
Coffrage (a et b) : a > (unités : m, m2, MNm, MPa)
1. État-limite ultime
(m,MN)
A, a-0,02 Calculer nbu = Mu/b0d2fbu avec f bu = 0,85 fc28/1,56
avec \|/ = l,6/(fc28 + 6), f c28 en MPa et P par [Fg] ou [Ta]. Si u,bu > n €u (voir § 8.210a), aller au § 8.212-1. Sinon :

• Armatures (A) • calculer zb = d (1 - 0,6 11,^) si u,bu < 0,275, ou z b = 0,5d(l + ^l-2n b u
a et b étant choisis, calculer A, réel par [K>| puis p par [Ta] ou |Ï3|, et déter- sinon.
miner les armatures longitudinales par [TT] et [T^ et les armatures transver- Mu Mu
• prendre A=
sales selon § 7.22. z b -f e d 435 zb mais voir 1£

2. États-limites de service
Si Mser > Mrb (voir § 8.210b), aller au § 8.212-2. Sinon :
8.1. N M
ser
• calculer |is = — avec os obtenu en 5.1.3 ([s] ou
(effort tranchant)
b0d
z (avec indices) bras de
levier du couple des forces M (moment de flexion)
puis :
forces 15 ,40u
internes zb = — d — s
M moment de flexion (M u , de gauche 16 5 4 u s + l
ultime ; Mser, de service). M
Fig. 14 1 A= ser
prendre mais voir
Zb, 'Os
g. 23)
8.21. Détermination des armatures 8.212. Section rectangulaire avec aciers comprimés
Données : Mu et Mser, bQ, d, d', fe, fc28 et si nécessaire os (voir 5.1.3 [s] On suppose A' inconnu a priori.
ou [6]). 1. État-limite ultime
Inconnues : A et, éventuellement, A' . Il faut toujours
u.bu > \i{u (voir § 8.210, § 8.211-1 et fig. 23)
•calculer: M € u =|i €u - b 0 d 2 f bu
8.210. Calculs préliminaires
a/ Pour l'ELU (fissuration peu préjudiciable) :
Calculer y = Mu/Mser et, avec fc28 en MPa : cl . =Min 9yf, (MPa)

1 50 - 75 9y + 1 ,75 (2,5 - 0y)(fc28/e) 1


prendre : A.=
o s œ (d-d')
b/ Pour TELS (fissuration préjudiciable ou très préjudiciable) :
Tirer du tableau IV ci-après la valeur de k correspondant aux données, et et A> M€U
+A'^
calculer 2
Mrb = kb0d m (fed = 435 MPa).
(unités : m, MNm) 2. États-limites de service
M
TABLEAU IV ser > Mrb (voir § 8'210' § 8 -2H-2 et fig. 23)

fc28 = 25 MPa fc28 = 30 MPa fc28 = 35MPa f c2g = 40 MPa • tirer 04 et Pi du tableau IV, pour le cas considéré.
°s
(MPa) k k • calculer :
^i.Pi k Ô,,Pl k OI.P! «l^Pl
0,474 0,519 0,558 0,590 _ où ô<=f
250 2,99 3,86 4,77 5,69
0,842 0,827 0,814 0,803
• prendre :
0,529 0,574 0,612 0,643
200 3,27 4,18 5,11 6,06 o sc (d-d')
0.824 0,809 0,796 0,786
M (, .,O S
cl A > =—r -
(Pi = l - Ô i / 3 ) Pl-do s
10 11
8.3. Section en T (flg. 16) 8.4. Vérification des contraintes d'une section rectangulaire (fig. 17)
En général, les dimensions sont connues ou établies par expérience. Données : bQ, d, Mser, A, A, fc2g, fe.
b Inconnues : obc et Os dues à Msep à comparer à Ôbc = 0,6 fc28 et cs
(voir 5.1.3 g]ou[f]).
ho V' 0^=1^^^ et o s =15M ser —^ L
II 'l
d (m, m4, MNm, MPa) avec y^ racine de l'équation :
h GO
Fig. 16
v
a V
A
JAxe bny? T T
d - neutre M- ,, +l;>
A(yi d) + l D A ( d y\)
bo
A S'il n'y a pas d'aciers comprimés, faire A' = 0
8.31. Armature minimale dans ces formules.
bo Fig. 17
• Si la table est du côté tendu :
Amin= r'-r* avec z = d [0,97 - 0,04 b 0 / b] m
z v te
• Si la table est du côté comprimé : "i On suppose que la poutre étudiée ne supporte que des charges uni-
'formes. Les calculs se font à l'ELU. On pose :
A avec
min = — z = d [0,97-0,04 b 0 /b] |26| V umax effort tranchant maximal dans la section d'un nu d'appui
z v 4
| (résultant d'un calcul de RdM), .
8.32. Détermination des armatures Vu0 effort tranchant agissant dans la section à — h du nu d'appui,
a/ Si la table est du côté tendu, les formules du paragraphe 8.2 sont appli- V u (< Vu0) effort tranchant agissant dans la section de calcul considérée
cables, mais avec [25] au lieu de |ïs|.
• (d'abscisse supérieure à — h ) ,
b/ Table du côté comprimé : j 6
Données : M u (ou Mser), b, b0, d, h0, fe, fc28, ôs(voir 5.1.3 [5] ou [§]). A( section d'une nappe d'armatures d'âme,
Inconnue : A (on suppose A' = 0). s, espacement de ces nappes mesuré parallèlement à la ligne
TABLEAU V J moyenne,
fet limite d'élasticité des armatures d'âme (en principe,
État-limite ultime États-limites de service
500 MPa),
Calculer : Calculer hn TU contrainte tangente conventionnelle du béton ; pour une sec-
— d tion rectangulaire ou en T :
r,u=bh0|d-^|fbu M 1>se
Tser=— ^-bh 2 ,
30(d-h0) ° x u = — (MN,m,MPa).
b0d
Mu < M Tu : appliquer les formules Mser < MTser : appliquer les for-
du § 8.211-1, en substituant b à bQ, mules du § 8.211-2, en substituant b En particulier : T U Q = ——
b0d
mais voir Ile]. à bQ mais voir ^6].
9.1. Vérification de la résistance d'une section courante
M u > MTu, calculer : M
ser> M T,ser :
Cette vérification est sans objet lorsque toutes les sections droites sont
^Mu-MT,u(b-b0)/b 1
A =- |30| mais voir | entièrement comprimées et que :
b0d2fbu
d'où zb (cf. §8.211-1) Valeurs approchées de zb : T u 0 < M i n — f c28 ; 1,5 MPa .
Mu-MTu(b-b0)/b , ho
Zb, = d ~ y ou
ed 9.11. Vérification du béton
zb| = 0,93 d ou Pour les armatures d'âme « droites » (perpendiculaires à la ligne
+ (b-bo)hofbu |29| mais voir zb = 0,99 d - 0,4 h0 moyenne), il faut que Tu0 < Tlim avec (yb = 1,5 en général) :
13
- si la fissuration est peu préjudiciable : 2. Les armatures inférieures ou supérieures du hourdis qui traversent le
plan de jonction doivent être totalement ancrées au-delà de ce plan, et véri-
fier :

- si la fissuration est préjudiciable ou très préjudiciable :


h0st ' U 5 " T "
st espacement de ces armatures parallèlement à la ligne moyenne de la
Yb poutre.

9.12. Détermination des armatures d'âme « droites » (fig. 18)


En règle générale, on choisit le diamètre <|>t des armatures d'âme et leur
tracé, d'où la section At, et on en déduit st.
En toute section, il faut (ys = 1,15 en général) :
At ^ Y s b o ( T u - 0 . 3 k f t 2 g )
st ' 0,9f et Axe neutre
En particulier, l'espacement initial st0 s'obtient en introduisant TuQ
dans |34|. Dans cette expression : Fig. 19
- en cas de reprise de bétonnage non traitée ou dans le cas de fissuration
très préjudiciable : k = 0.

9.3. Effo
.A,
A, 9.31. Appui simple d'about
V u max effort tranchant au nu d'appui. Il faut (fig. 20) :

Fig. 18 * ^ 1i, u
1 sv umax
v

- en dehors de ces cas : 3.75 Vu max .1 s (ancrage droit)


a>Max
• en flexion simple, sans reprise de bétonnage ou avec reprise munie d'in- t>0 fC28 'fa (ancrage courbe)
dentations de l'ordre de 5 mm de hauteur : k = 1.
/ \ .a

I
N a v
v bn tvumax (g)
• en flexion composée avec compression : k = 1 + 3 u umax \^y
Bf c28 ^—Section A | ^-Section A
'
• en flexion composée avec traction : k = 1 -10
K
ni;c 2X >€s >€a
(B, aire totale de la section transversale, Nu effort normal concomitant à
2cm 2cm
vu). Nu d'appui Nu d'appui
Conditions complémentaires
a) Cas d un ancrage droit. b) Cas d'un ancrage courbe.
• <)>t < Min [i!)f ; h/35 ; b(/10]
• (7 à 8 cm) < st < st = Min [0,9d ; 40 cm ; 15^min si A' * 0] Fig. 20
9.32. Appui intermédiaire
A,_ > 04bo (c > MPa) Si, sur appui, I Mu I < 0,9 Vu max • d, vérifier qu'au nu d'appui les
St fet armatures inférieures sont telles que :

A>- v u - (Mu avec son signe).

On applique la « règle des coutures : Cette section doit être totalement ancrée au-delà d'une section située à
2 cm du nu d'appui (a > €s pour un ancrage droit ; a > €a pour un ancrage
1. T U = , avec b largeur totale de la table prise en compte
0,9d-ho b courbe, cf. § 4.2 et fig. 20).
dans le calcul en flexion et b, largeur du débord (normalement (b - b0)/2,
voir § 13.1), doit rester inférieure à T]im (§ 9.11, formules |32| et |33|).
14 15
2. Calculer €f = k • € (voir §7.1).
3. Si € f /h > Max [15 ; 20ej/h] avec h, dimension de la section droite conte-
nue dans le plan de flexion : il faut vérifier la pièce vis-à-vis de l'état-
limite de stabilité de forme (flambement), problème non traité ici.
4. Si €j/h < Max [15 ; 20e[/h], la pièce peut être calculée en flexion com-
forces de gauche - posée, sous les sollicitations ultimes :
Fig. 21
M
UG = N u ( e , +e 2 )

Le système (N, MG) est équivalent à une force unique équipollente à avec
N et appliquée en un point C (centre de pression) contenu dans le plan de
symétrie. La réduction des forces peut être effectuée (fig. 22) : [ où cp coefficient de fluage (= 2), et
- soit au centre de gravité G0 du béton seul : M serGo (G)
MQ a =— -ê. (G et QB, voir §3).
moment MG O , excentricité CQ = G(jC =
( MG O est le moment de flexion fourni par les calculs de RdM)
- soit au centre de gravité A des armatures tendues (la position de celles- REMARQUES IMPORTANTES
ci résultant du signe de MQ ) : 1. ea et e2 n'ont à être pris en compte ni pour l'évaluation des sollicitations
jyj de service, ni dans le cas de la flexion composée avec traction, pour
moment MA, excentricité ÇA = AC = laquelle :
Si N est une compression (fig. 22a), C est à l'opposé de A par rapport à Nu=lYiNi, MuGo=£YjMjGo
GO. Si N est une traction (fig. 22b), C est du même côté que A par rapport à 2. La procédure simplifiée indiquée ci-dessus n'exclut pas la nécessité
GO- d'une vérification éventuelle au flambement hors du plan de flexion.
C 10.11. Section rectangulaire
"T"
• 10.111. Section minimale des armatures tendues
1 «0
Par convention, on désigne ici par (fig. 23) :
e0 SA
- MGO SA G0i A' la section des aciers les plus comprimés ou les moins tendus,
GO Fig. 22a
A la section des aciers les plus tendus ou les moins comprimés.
A
A i
M
A f
\ i Quel que soit le résultat des calculs effectués selon 10.112-1 et 10.112-2,
et quel que soit l'état-limite déterminant pour le dimensionnement, il faut
que l'on ait :
/-MGO Go GO;
,b df e-0,45d
^- MA/" A A' A > A m i n = 0 , 2 3 - 0 t28
V " . ffe.e e-0,185d
avec e = ( M serG() /N ser )max, considéré pour
e0 eA i eA Fig. 22b
ce calcul comme ayant le même signe que
i
Nser Dans le cas de la flexion avec traction,
N(-) C C 1
" • il faut, en outre :

10.1. Dimensionnement
f A'^ A ' . _bohft28
— A min ~

10.10. Sollicitations de calcul dans le cas


de la flexion composée avec compression
. Fig. 23

1. Calculer et
e =
IY,N,
avec : y; et YJ coefficients partiels de sécurité relatifs aux diverses actions
donnant naissance à N; et/ou à M;,-, ,
e = Max [2 cm ; €/250] avec €, longueur de l'élément.
16 17
10.112. Détermination des armatures (unités : m, m2, MN, MNm, MPa) ^SiMserA<Mrb
T
A

TABLEAU VI a/ Si HbuA < ^u • calculer |is =


b0 d 2 os
État-limite ultime État-limite de service • calculer zb = d (1 - 0,6 p.buA)
puis zb| par [Te]
(fissuration peu préjudiciable) (fissuration préjudiciable
A
ou très préjudiciable) • prendre: A = ^-[^ --NU1 rt. _ ' "K.A H
A>
f
ed L zb J • prendre :• —_ I ser

0 - Calculs préliminaires 0 - Calculs préliminaires (Nu avec son signe) (Nser avec son signe)
« vérifier |36|. • vérifier [36].
MSerA = MserGtl + N s e r ( d - - b/SiMserA>Mrb
b/ Si ^UA > V-fu
Nu avec son signe : Nser avec son signe : Des aciers comprimés sont néces- Des aciers comprimés sont néces-
f+ compression f+ compression saires. Les déterminer par |2Ï], en saires. Les déterminer par [23], en
remplaçant M u par M uA . remplaçant Mser par MserA.
[— traction - traction Pour les aciers tendus :
ï Pour les aciers tendus :

A> — + A'c *è- NPr + A'Osc-Nser


b0d2fbu
fed
f b u = 0 , 8 5 fç28 M €u ,z € , voir §8.212.1 Pi voir tableau IV.
1,56
N u avec son signe. Nser avec son signe.
Vérifier [36]. Vérifier [36].
1 - Section entièrement tendue / - Section entièrement tendue
Nu est une traction. Nser est une traction. 2. Si Hb A > 0,48, les deux nappes 2. Si MserA > 0,2 b0d2fc28, les deux
M d'acier sont comprimées. Opérer nappes d'acier sont comprimées.
MuA est de signe opposé à M U Q • serA est de siSne 0PPosé à MserG(1.
Plusieurs solutions sont possibles ; comme en 3, ci-après. Opérer comme en 3, ci-après.
Plusieurs solutions sont possibles ;
si A" et A sont tous deux inconnus a
si A' et A sont tous deux inconnus 3 - Section entièrement comprimée 3 - Section entièrement comprimée
priori, prendre :
a priori, prendre :
^ |MserA| On est dans ce cas si |^buA > 0,493 On est dans ce cas si :
... |MUA| f = ô s (d-d') M serA > 0,209 b0d2fc28
" 1,15
Le calcul manuel étant complexe, il est préférable d'avoir recours aux
abaques (pour l'état-limite ultime : « diagrammes d'interaction ») qui ont
fed Pour os, voir 5.1.3 [T] ou | été établis pour des formes de section particulières, et des rapports A/A'
Vérifier |i et Vérifier [36] et [37]. fixés a priori.

2 - Section partiellement tendue 2 - Section partiellement tendue


avec A' inconnu a priori avec A' inconnu a priori
Nu peut être une traction ou une Nser peut être une traction ou une
compression. compression. 10.12. Section en T
M uA et M U G O sont de même signe. MserA et M serGn sont de même On suppose que A' = 0 (fig. 16) ; on n'envisage que le cas d'une sec-
Dans ce qui suit, MuA est pris en signe. ion partiellement comprimée, avec table du côté comprimé.
» 10.121. Section minimale des armatures tendues
valeur absolue. Dans ce qui suit, MserA est pris en
1. Si nb A < 0,48, il existe une valeur absolue. II faut
nappe d'aciers tendus. ft28 I e - v ' + 0 , l d
Calculer par [Tel la valeur de |o,^u, 2
1. Si MserA < 0,2 b0d fc28, il existe T z Bev-I
une nappe d'aciers tendus. avec B aire de la section droite
en prenant y = —^~
Calculer par [ÏT| la valeur de Mrb. I moment d'inertie de B par rapport à l'axe A (voir fig. 16 ainsi
1 Pour une détermination plus précise que pour les autres notations)
de |i^u, se reporter à l'annexe 3 de z = d [0,97 - 0,04 b0 /b]
« Pratique du BAEL 91 ». e est défini § 10.111.
18 19
10.122. Détermination des armatures tendues On a ensuite :
obc = K (yc + c) à comparer à ôbc = 0,6 fc2g
TABLEAU VII
os = 15K (d - yc - c) à comparer à os (cf. 5.1.3)
État-limite ultime États-limites de service
avec K = Nser yc/I, (MN, m, m4).
= M serG(| + N s [. étant lui-même obtenu par la formule [âT] en y faisant :

avec MQ(] en valeur algébrique et va en valeur absolue. y i = y c + c-


10.22. Section rectangulaire totalement comprimée
Calculer M Tu (formule |27|, tab. V) Calculer MTser (formule g, tab. V)
Nser est une compression et MserA > Mser lim selon [39].
LSiMuA<MTjU LSiM s e r A <M T j S e r
Les contraintes se calculent en appliquant les formules classiques
de la Résistance des Matériaux à la section totale rendue homogène avec
Appliquer les formules du § 10.112-2 en substituant b à bQ.
n = 15 (le moment étant alors rapporté au centre de gravité G de cette sec-
2.SiMuA>MTiU 2.SiM s e r A >M T j S e r et si tion).
Appliquer les formules des § 10.112-0 M.,SerG0 10.23. Section entièrement tendue
(en gardant bQ) et 10.112-2, mais en > — si! , > 0
substituant à MuA et à Nu : Bv Nser est une traction et C est intérieur aux armatures.
Ie l>v e A1 et eA2 étant les distances de C aux deux nappes d'armatures
0
M
uR = M uA - MT,u (b - bo)/b (notations, cf. § 10.121 et fig. 16) A, = A et A2 = A' :
prendre :
osi = —Nser CA2— (unités : m, m2, MN, MPa).
Ai(eA1+eA2)
(zb est donc à calculer en fonction --N,
de : _ 2 Zb, Pour os2, permuter les indices 1 et 2.
Pour zb , voir tableau V. Il faut : Max(|osi ; o s2 |)<ô s (cf. 5.1.3 [s] ou [ëj).
Vérifier |38|.
Vérifier g .

10.2. Vérification des contraintes


11.1. Armatures longitudinales
10.21. Section rectangulaire partiellement comprimée (fig. 24)
Ayant tracé la courbe-enveloppe des moments de flexion (§ 13.43), on
Nser est une compression, et MserA < M serlim avec détermine en toute section (travées, appuis) où le moment de flexion est
maximal en valeur absolue, l'aire Amax (diamètre et nombre de barres)
M,ser lim "
équilibrant Mmax, avec un bras de levier dont la valeur particulière corres-
ou bien Nser est une traction, avec C pondante est désignée par ZQ à l'ELU (zj à TELS).
extérieur aux armatures. Si, en outre Le moment maximal que peut équilibrer un groupe de i barres, d'aire
9A' otale A- < A_,. v) arrêtées dans la même section droite, est supposé s'éta-
ITltlX rr

0,2 b0d - ( d - d ' ) f. blir linéairement, sur une longueur égale à €s (barres droites) ou €a (barres
munies de crochets normaux) depuis 0 dans la section d'arrêt jusqu'à :
la distance yc du centre de pression C à
l'axe neutre (même signe que Nser) est ou MJ = AJ Ô Zj à TELS ( ô , cf. 5. 1 .3 |J] ou [ëj).
s s
mcine de :
neutre Pour €s et €a, voir 4.21 et 4.22.
3
yc + pyc + q = 0, avec,
dans le cas général, en posant c = d - eA • Tracé de l'épure d'arrêt des barres
i Principe : Le diagramme des moments admissibles MJ doit envelop-
où e A = serA (même signe, donc, que
Nser per au plus près la courbe déduite de la courbe-enveloppe des moments par
N : un décalage de 0,8 h, parallèlement à l'axe de la poutre (fig. 25).
ser)
Fig. 24 . 90 A' 90 A , , Les barres sont arrêtées symétriquement par rapport au plan moyen, en
= -3c22- (d-c) Commençant par la nappe la plus haute pour les armatures en travée ou la
bo ""biT 'lus basse pour les armatures sur appuis.
Sur appui, conserver et ancrer une quantité d'aciers inférieurs suffi-
bo «ante pour équilibrer F0 = V u max ou F0 = V u max + (Mua/0,9 d).
20 21
11.2. Répartition des armatures d'âme
11.21. Poutres (ou consoles) de section constante
soumises à des charges uniformes
• Calculer l'espacement initial s(0 correspondant à Vu0 ou Iu0 (cf. chap. 9
et § 9.12) en s'arrangeant (choix du tracé et du diamètre des armatures
d'âme) pour que st0 appartienne à la série de nombres (en cm) :
<B
2 PL, 7 8 9 10 11 13 16 20 25 35 40 (max)
-Q)
Calculer, en mètres :
D „, I ,_ 5h , 0,3kf t28
!5)

/ / Arrêt des n2 barres


X * <\ \ u

T - U 1 i-U , II ' 1
/

J « V 0 /^ tuo ^
mddej ep ON <D
£ 0>
1 ! ~*i^ S ••» avec €Q, distance au nu d'appui de la section où l'effort tranchant d'un

~ Courbe deçà
Arrêt des n3
1 -C\
signe donné s'annule (notations, chap. 9 et fig. 26).
n
i

V.. r°° \l

--^
^5>X= ^x |«— variable ^

,/\
/z

jh
[- ~ 1
hZ
1 ligne enveloppe 1 1
^1« \/' ^t t
ng

N^ 1
\ l y / d e ivj
/

V
«1 iïïïïïmT^

^
\ - r Vu ^^^^ *o
élévation de la poutre

en \\ l ta
o \>
t w
ro
.a
m
o
t
ce
<o
<u
en
g) (O
0)
tm ~i~00
^ Cas général 3
outre sur appuis simples
entièrement chargée :
Console entièrem ent
chargée :
o €0 = (12
t J3
+CM
-~
•-
S S S
<_ " sz
00_ Fig. 26a Fig. 26b Fig. 26c
"c + "c ^ "c +
,_
+ --T
c
œ '&.
i w<D c ~ F
g <T: /1 œ
/ ' 0) Plac er la première arma ture d'âme à st0/2 du nu d'appui. Répète r s to
^7
~/ >
/ '/ 1
5
\ 5h "| . ,, , .
\ co un nomljre de fois égal à € o H puis \, Q roi s chacun, les espace-
/• c 6-s t o 1
/ +
t / ^/ C\J ments q ui font suite à s(0, a rrêtés au plus grand esp acement inférieu r ou
\
C
es,
-

!
^
-^ c
+
c"
gai à (),9 d. Si le nombre de répétitions n'est pas entier, arrondir aux
ntiers 1es plus voisins les n ombres totalisés depuis 1 'origine.
- j;
î! eo Respect er le pourcentage m nimal en toute section.
00
\ » o" |2 I2C
C
L '^ 1.22. C as général
,- in Ayant choisi le diamètre et le tracé des armatures d'âme (section At par
JO nappe), on détermine les espacements st en certaines sections particulières,
'en
to notamment à gauche et à droite de celles où agissent des charges concen-
E rées. On trace la courbe E représentative de st le long de l'axe de la
•o
(0
co >outre.
c
(!) En choisissant st| entier < s(0 et > 7 à 8 cm, on place la première arma-
O ure d'âme à s tl /2 du nu d'appui, et, en enveloppant par dessous la courbe
on répète s (1 un nombre entier kj de fois jusqu'à pouvoir passer à un
spacement choisi à l'avance s(2 > s tl , et ainsi de suite... sti.
<D
sti ne peut dépasser s, max = Min [0,9 d ; 40 cm], sinon, au-delà de la
ra "t ma\ serait atteint, réduire A t et continuer en enveloppant la
ection où s.
o>
ro
ouvelle courbe Ej correspondante. Dans tous les cas, vérifier que la
b ondition de pourcentage minimal est toujours satisfaite.
22 23
Dans le cas d'une section rectangulaire, les armatures longitudinales
12.1. Contrainte tangente de torsion sont disposées aux quatre angles et éventuellement sur les faces. Elles
'ajoutent aux armatures de flexion.
Aciers longitudinaux de torsion Dans le cas d'une âme de poutre, ajouter les sections unitaires des
/ (section totale : ZAf) armatures transversales de torsion d'une part et des armatures d'effort
tranchant déterminées selon § 9.12, formule [34], d'autre part.
Le pourcentage minimal (formule g) est à respecter pour chacun des
deux systèmes d'armatures, d'une part (ZA^/u) et, d'autre part (A,/st
cumulées pour la torsion et pour l'effort tranchant), en prenant ici
b0 = épaisseur de la paroi.

[
Fig. 27 aire '13.1. Portées - Formes des sectioi
a/ Portées (fig. 28)
2Q.bc, - Poutres secondaires : por-
tée € entre nus des poutres
Tu moment de torsion à l'état-limite ultime principales ;
- Poutres principales : portée
b0 épaisseur réelle des parois, plafonnée à D/6 dans le cas d'une section
L entre nus des poteaux sup-
creuse, ou épaisseur fictive égale à D/6 dans le cas d'une section
ports.
pleine (D, diamètre du cercle qu'il est possible d'inscrire dans le
contour extérieur, fig. 27). Formes des sections (fig. 29)
Q. aire intérieure au contour tracé à mi-épaisseur des parois.

12.2. Vérification du béton ,


en travée
V u effort tranchant éventuellement concomitant à Tu.
T uV contrainte tangente due à Vu :

T u v = —— section pleine de largeur b


bd
T Vu Fig. 28
uv = ——— section creuse d'épaisseur réelle de paroi bun
(2b 0 )d - pour les poutres secondaires :
TuT contrainte tangente due à Tu. sur appui
(M<0) 2 , 2 10
Il faut vérifier : TuT + T uV < Tlim sections creuses ; - pour les poutres principales :
T
uT + T uV - ^im sections pleines ;
Fig. 29
Tlim, voir §9.11.
2 10

12.3. Déter J13.2. Transmission des charges des panneaux de dalle aux poutre!
I de bordure (fig. 30) |
~LAf somme des sections des aciers longitudinaux de torsion
u périmètre du contour d'aire Q. Dans tout ce chapitre, les positions \, * ^
A( section d'un cours des cadres de torsion orthogonaux à l'axe de la « droite » et « gauche » [extrémités d'une
\t/'
pièce (section des brins contenus dans l'épaisseur d'une paroi réelle même travée, ou droite et gauche d'un
ou fictive) même appui, poteau ou poutre], sont repé-
rées par les lettres (ou indices) : E (ou e)
y€ — -*

s( équidistance selon cet axe. ,,45°
signifiant « est » et W (ou w) signifiant
l\ faut : JS_=AL.IS « ouest ».
Ys s t Ys 2£i Pour le calcul pratique, les charges tri- \t/'
(ys = 1,15 en général) angulaires et trapézoïdales sont remplacées Fig. 30 l
V/o'
24
par des charges uniformes équivalentes par unité de longueur, pv pour le L poutres à deux travées (fig. 32 ; M02 = Max [MQ2 ; M01])
calcul des efforts tranchants, pM pour le calcul des moments de flexion. Rive Appui selon la nature de l'appui :
Dans le cas de panneaux de dalle tous identiques (même € x , fig. 28)
avec p charge uniforme par m2 de dalle et a = €x/€ < 1 : Mw = 0 ou I > 0,6 M02 0 ou
> 0,15 M01 L vxm ra\> 0,15 M02
a/ Poutres secondaires (portée f ) 1
<0,4M 01 H f<0,4M 02
• poutre courante : pv=p<?xl -- > (0,1 + P/2)M01 > (0,1 + P/2)M02
Fig. 32 Travée Travée

|- poutres à plus de deux travées (fig. 33 ; M0j = Max [M0j ; M0i])


v ~ /
Rive
• poutre de rive : diviser par 2 les seconds membres des expressions pré-
cédentes. Mw = 0 ou >0,5M 02 > 0,4 M01 >0,4M 0 4 > 0,4
>0,15M 0 1 /
b/ Poutres principales (portée L = n€ x ) :
< 0,4 M01
np€?, > (0,1 + p72)M01 > PM02/2 > pM03/2 > pM04/2 etc.
• poutre courante : pv = PM =
Fig. 33
• poutre de rive : remplacer au dénominateur 2 par 4.
En rive : si la poutre est simplement posée, Mw ou Me = 0 ; si la poutre
i.3. Méthode forfaitaire applicable aux planch est partiellement encastrée, prendre IM W I ou IM e l > 0,15 M0| ou 0,15 M0n.
d'exploitation modérée Dans tous les cas, s'assurer que l'appui de rive peut équilibrer le moment
adopté.
13.31. Domaine d'application de la méthode
1. Fissuration ne compromettant pas la tenue des cloisons et des revête- 13.33. Efforts tranchants
ments ; Travées intermédiaires : prendre les efforts tranchants isostatiques
2. Absence de charges rapidement variables dans le temps et en position ; Travées de rive : appliquer la RdM, ou majorer forfaitairement sur le pre-
3. q < 2 g e t q < 5 kN/m2 (cas courant des bâtiments à usage d'habitation, mier appui intermédiaire les réactions correspondant aux travées indépen-
de bureaux, etc.) ; dantes, de 15 % pour une poutre à deux travées et de 10 % pour une poutre
4. Moments d'inertie des sections transversales constants et égaux dans les à plus de deux travées.
différentes travées ;
5. Rapports de la portée libre de la travée considérée aux portées libres des \. Méthode Caquut applicable aux planchers à charge
travées contiguës tous deux compris entre 0,8 et 1,25. d'exploitation élevée
Si l'une quelconque de ces conditions n'est pas remplie, voir § 13,4. La solidarité des poutres et des poteaux est négligée ; la hauteur des
13.32. Moments en travée et sur appuis (fig. 312) poutres est supposée constante dans chaque travée.

M,,, + M 13.41. Domaine d'application


Choisir, en respectant les Poutres dans lesquelles l'une quelconque des conditions données en
valeurs minimales des 13.31 n'est pas remplie.
fig. 32 ou 33, Mt, Mw et Me En particulier, présence de charges élevées, éventuellement mobiles.
(valeurs absolues) en sorte
que : 13.42. Moment sur un appui i quelconque
w , €e portées des deux travées (de même moment d'inertie) encadrant
l'appui i à gauche et à droite
<?'w, €' e portées de travées fictives telles que :
(' = € pour une travée de rive avec appui simple en rive,
Fig. 31 €' = 0,8 ( pour une travée intermédiaire.
Pw, pe charges réparties
Mg moment isostatique maximal dans la travée de référence. n
(m) charges concentrées PWJ (Pej) à des distances a^ (aep de l'appui i.
Valeurs minimales des moments Mt Mw et Mg (fig. 32 et 33)
p /"3
wt w
n
en haut : valeurs minimales de Mw ou Me,
en bas : valeurs minimales de Mt :
26 27
k=
'
' fv ~ T'}(2 ~~ 7' ) avec les indices a
PPr°Priés- Notations : voir fig. 28.
Les Mj une fois déterminés, les moments M(x) en travée et les effort portées entre nus d'appuis : <?x, € avec ex = € x /€ y < 1
Fig. 36
tranchants V(x) en travée et sur appuis s'obtiennent par les formule h0 épaisseur
usuelles de la RdM, en considérant les portées réelles (cf. 13. la). p charge répartie par unité d'aire
13.43. Cas de charge à considérer - Courbes-enveloppes (Pu ou PSer>
M0x, MO moments isostatiques par unité de lar-
geur, au centre de la dalle (fig. 36).
Les cas de charge déter-
minants résultent de la 14.1. Moments dans une dalle simplement appuyée sur son contour
considération des lignes
d'influence. "Y I H? H TTT 14.11. Moments dus à une charge uniformément répartie
(poids propre en particulier)
G
a/ Courbe enveloppe des d ' Gd
moments de flexion (fig. 34,
a/ a < 0,40 (MNm/m, MN/m2, m)
cas a à d, et fig. 35) t T f M0y=0
Elle s'obtient à partir des
charges équivalentes pM © M 0x = u x p€2
b/ 0,40<a<l (MNm/m, MN/m2, m)
(cf. § 13.2) et des moments M0y = | l y M 0 x
sur appuis correspondants (à
l'ELU : gd = 1,35 gM, 9d
avec u,x = 0,125/(1+2,4 a3) ;ji y = oc3 (1,9-0,9 a)
Gd = 1,35 G, etc. ; à l'ELS :
ëd = gM' Gd = G' etc-)- 14.12. Moments dus à une charge localisée
a0 b0 rectangle d'application de la charge (ag//€x ; b(j//€y)
Fig. 34. Cas de charge déter- a, b dimensions du « rectangle d'impact » au niveau du feuillet moyen
minants (les charges concen-
trées ne sont pas représen- sans revêtement : avec revêtement
tées pour les cas b à f) ; d'épaisseur h, :
l'indice d indique qu'il a = a0 + h0 a = a0 + h0 + Ç h
s'agit de valeurs de calcul, b=b +h b = b0 + h0 + h
cf. tableau III).
^ = 2 pour un revêtement aussi résistant que le béton
Ç = 1,5 pour un revêtement moins résistant que le béton.
a/ Vérification au poinçonnement : voir g§
b/ Moments dus à une charge localisée centrée P
Des abaques, dus à Pigeaud, donnent les moments M j et M2 au centre de
appui la dalle dus à l'action d'une charge P = 1 en fonction des paramètres €x/€y,
W a/€x et b/€v.
cas y
On a ensuite :
M0x = M, P, M0y = M2 P (MNm/m, MN)
Charges
permanentes cl Moments dus à une charge localisée non centrée
Charges permanentes seules
et charges variables On se ramène au cas b précédent par addition et/ou soustraction de
Fig. 35 moments correspondant à des rectangles centrés supportant tous la même
charge unitaire (fig. 37).
b/ Courbe-enveloppe des efforts tranchants (fig. 34, cas a pour Vmax sur 1.---2 2
1
1 i 1 î 1 2
i 1
appuis, cas e et f pour IVI max ou min en travée) 3I-- '
4 4
' ^3 1 i
Tracée en utilisant les formules de la RdM, à partir de pv ultime ~ 4 i 1

(8d = !'35 gy 1d = !'5 <ly Gd = !-35 G> Qd = l'S Q) et des termes de conti- ~2 2" 1 : 1 2 : 2
nuité (Mei - M wi )/€j correspondants. Fig. 37
28
0 14.412. Détermination des armatures
On pose ici : a/ Sens €x (armatures les plus proches des faces tendues)
kt = M/M0, ka = Ma/Mp Armatures inférieures Axt et supérieures Axa à déterminer pour équilibrer
(kaw sur l'appui de. gauche, kae sur l'appui de droite). Sur les bords où l'en- k, et ka M0x (M0x u ou M0x ser). Vérifier
castrement n'est que partiel, ka > 0,15. Dalle simplement appuyée : b/ Sens €y
k t = l , k a = 0. Dans tous les cas, il faut :
a/ a < 0,40, avec charges réparties : A t > Axt/4 s'il n'y a que des charges réparties
• sens €x : prendre k, + (kaw + kae)/2 > Max [(3 ; 1,05] avec P donné en A t > Axt/3 s'il y a également des charges localisées
13.32, mais voir fig. 32 et 33. • Si M = 0 (voir ), choisir A t et A pour satisfaire et 44.
• sens €y : adopter sur appuis (petits côtés) le même moment que sur les • Si M = kt MQ * 0 (kt, voir § 14.2b), déterminer A t en prenant pour hau-
grands côtés (fig. 38). teur utile dy = dx - (c|)x + <|)y)/2. Vérifier gsj et (44|.
Dans tous les cas, sur appuis : A = Axa.
Ma3
• .
14.42. Armatures d'effort tranchant
(» Max [Ma2 ; Ma3] < i Max [Ma2 ; Ma3l < Ma1 sens Non nécessaires si :
a/ la dalle est bétonnée sans reprise dans toute son épaisseur
<» Ma2 Ma2
« < Ma1 Rive b/ Vu < 0,07 d fc2g/yb (MN/m, m, MPa)
A
• Fig. 38
Rive Vu calculé selon § 14.3, d = dx ou dy selon le cas.
• Condition a/ non satisfaite : prévoir des armatures de couture
b/ a < 0,40 avec charges localisées, ou a > 0,40 avec charges réparties
et/ou localisées (fig. 39) : (At f e /(l,15 st) > Tu = Vu/d ; unités m, MN/m, MPa).
^(0,15) • Condition b/ non satisfaite : opérer comme pour les poutres (chap. 9,
ka = M a /M oxi ^ 0,30 ; _ 1 > 0,50 ; = 2 > 0,50 ; _ 3 > 0,50 avec b0 = 1 m) ; si h0 < 0,15 m, aucune armature d'âme à prévoir ; si
0,15 < h0 < 0,30 m, multiplier les valeurs de Tlim par 10 h0(m)/3.
k, = M,/Moi
Rive >0,85 >0,75 >0,75 14.43. Armatures de poinçonnement
> (0,925)
Non nécessaires si (Pu, charge de calcul à l'ELU) :
Fig. 39 (Moi = Moxi ou Moyi selon le sens envisagé)
P ^

14.3. Efforts tranchants par unité de longueur (fig. 40) 14.5. Dispositions constructives
V ux 1. Charge repartie pu • 0 diamètre des barres ((|>x ou 0 ) :
V
ux = PuV(2 + «) f ^ 6 mm si fissuration préjudiciable
et
10 [> 8 mm si fissuration très préjudiciable
. ^
1 1
kb • vuy t*
2. Charge localisée centrée Pu • Armatures inférieures : quadrillage uniforme ; toutes les barres traversent
vua • a > b : V u b = Pu/(2a + b) le contour d'appui s'il existe des charges localisées mobiles avec
w
v Q > q€x fJ4 ; sinon, une barre sur deux arrêtée avant le contour (fig. 41).
ux
• a < b : permuter a et b dans • Armatures supérieures : barres perpendiculaires au contour d'appui,
Fig. 40
ces formules. dépassant ce dernier de €[ et €2 (fig. 41) avec :
Sur le pourtour de la dalle, prendre : €, = Max [\€x ; €J
Vu= VV U X+T vVua o
uu u Vu = Vu y +
+ vV
ub et €2 = Max [€,/2 ; €J

14.4. Armatures avec : X = — pour un panneau de dalle intermédiaire,


14.41. Armatures de flexion
X = — pour un panneau de dalle de rive.
• 14.411. Sections minimales (aciers Fe E500, ou TSHA)
Nota : On peut éventuellement recourir à une disposition en portefeuille
• aciers//€ x : Ax min (cm2/m) = 3 (3 - a) h0 (m) de barres de même longueur (€j + €2 + largeur de l'appui), obtenue en
• aciers //€y : Ay min (cm2/m) = 6 hQ (m) alternant d'un même côté les dépassements € j et €2.
30 31
Toutes les barres qui traversent le contour d'appui sont totalement
ancrées au-delà de celui-ci.

Vue de dessus Arm.

=e
Armatures
Armatures supérieures sens €x supérieures
f ou
sur appui de rive (Axa) i ^2 (chapeaux)
/ /

(- m

Coupe type
' Armatures de
4 1 er lit(A xt )
î
Poutrelle de rive Armatures de 2e lit (Ay,) Poutrelle

Fig. 41 (Deux barres seulement sont représentées


pour chaque système d'armatures.)

• Espacements maximaux st max entre deux barres parallèles voisines (en


travée et sur appuis) :

s
t max Sens €x Sens €y
Fissuration peu préjudiciable
• charges réparties seules Min [3 h0 ; 33 cm] Min [4 h0 ; 45 cm]
• si charges localisées Min [2 h(| ; 25 cm] Min [3 h0 ; 33 cm]

Fissuration
• préjudiciable Min [2 h0 ; 25 cm] Min [2 h0 ; 25 cm]
• très préjudiciable Min [1,5 ho; 20 cm] Min[l,5h0;20cm]

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