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Cadre théorique

CADRE
THEORIQUE

E.N.Sup. 2009-2010 «  Problématique de l’étude expérimentale des condensateurs en 11 ème S.E  »


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Cadre théorique

Les condensateurs
1. Définition d’un condensateur :
Un condensateur est très utilisé en électricité et en électronique. Nous
étudierons ses propriétés c’est-à-dire son comportement lorsqu’il est
branché dans un circuit
1.1. Définition [3]
Un condensateur est un ensemble formé par deux conducteurs dont
les faces en regard sont parallèles, très proches l’une de l’autre et
séparés par un isolant.
Les deux conducteurs sont appelés les armatures du condensateur qui
peuvent être deux plaques métalliques ou deux feuilles d’aluminium…,
et l’isolant est appelé le diélectrique qui peut être l’air, le verre, le
papier paraffiné, le mica…
Le symbole d’un condensateur est donné par la figure 1

Armatures

A B
Diélectrique
figure 1

1.2. Différents types de condensateurs [4]


1.2.1. Condensateurs non polarisés
Dans cette famille, on distingue :
-Les condensateurs à papiers paraffinés, matière plastique ou
céramique. Ce type de condensateur est formé par deux feuilles
d’aluminium servant d’armatures et séparées par le diélectrique.
Le symbole est :

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figure 2

-Les condensateurs variables à lames d’air. On utilise ce type de


condensateur dans la radiocommunication.
Le symbole est :

figure 3

1.2.2. Condensateurs dits polarisés :


Ces condensateurs sont utilisés en électronique pour le filtrage des
tensions redressées. Ce type de condensateur est polarisé.
Le symbole est

+ -
ou - +

figure 4

Remarque : Un mauvais branchement de ce condensateur entraîne sa


destruction définitive. Dans un circuit, un condensateur électronique
doit être soumis à une d.d.p. de signe constant.

2. Charge et décharge du condensateur [3]


2.1. Dispositif expérimental

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Réalisons le montage de la figure 5 :


-Un générateur de f.é.m. E,
-Un condensateur non polaire,
-Deux conducteurs ohmiques de mêmes résistances,
-Deux interrupteurs K1 et K2 permettant respectivement la charge et
décharge du condensateur,
-Un voltmètre mesurant la d.d.p. (ou tension) aux du condensateur,
-Un galvanomètre permettant d’indiquer le passage d’un courant dans
le circuit.

K1 K2

G 0G

E R

C
V

figure 5

2.2. Charge du condensateur


2.2.1. Expérience
Fermons l’interrupteur K1 figure 6 :
-L’aiguille du galvanomètre dévie vers la droite puis revient à zéro (0).
Un courant d’intensité a parcouru le circuit fermé pendant un temps
très court et nous notons la valeur maximale α de la déviation de
l’aiguille.

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-Le voltmètre indique une d.d.p. (tension) aux bornes du condensateur


qui passe de zéro à la valeur de la f.é.m. E du générateur pendant ce
même temps.
Après ce temps, l’aiguille ne dévie plus (i=0) et la d.d.p. reste constante
et égale à la f.é.m. E du générateur. On dit que le condensateur est
chargé.
K1 K2

I G 0 (1)

E e- R
A + + + + + +qA
V
B - - - - - - -q B
e-

figure 6

2.2.2. Interprétation
Le courant transitoire d’intensité I observé appelé courant de charge
(I>0) correspond au déplacement des charges électriques (électrons)
par le générateur sur les faces intérieures des armatures du
condensateur. Les électrons se déplacent en sens contraire de celui du
courant I. De ce fait, la face intérieure de l’armature A prend une
charge électrique apparente positive (+q A) due au départ de n électrons
tandis que la face en regard de l’armature B reçoit un excédent de n
électrons et prend ainsi une charge négative (-q B). La circulation des
électrons cesse dès que la d.d.p. atteint la f.é.m. E du générateur et le
courant I s’annule. Le condensateur chargé se comporte alors comme

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un générateur monté en opposition avec le générateur ayant la même


f.é.m. que celui-ci.
La valeur absolue de la quantité d’électricité portées par l’une des
armatures est appelée charge du condensateur : q = n.e.
2.3. Décharge du condensateur
2.3.1. Expérience
Ouvrons l’interrupteur K1 puis fermons l’interrupteur K2 figure 7 :
- L’aiguille du galvanomètre dévie vers la gauche puis revient à zéro (0).
Un courant d’intensité I (I<0) traverse le circuit fermé de sens contraire
au sens du courant de charge.
La déviation maximale a la même valeur absolue que celle de la
déviation maximale lors la charge.
- Le voltmètre indique une d.d.p. (tension) nulle aux bornes du
condensateur. On dit que le condensateur est déchargé.
K1 K2

(2) I
0 G

E e- R

A + + + + + +qA
V
B ----- -q B
e-

R
figure 7
2.3.2. Interprétation
La d.d.p. aux bornes du condensateur initialement chargé, produit un
mouvement d’ensemble des charges électriques (électrons) dans le
circuit fermé. Les électrons excédentaires de l’armature B s’écoulent
vers l’armature A où ils sont en déficit et neutralisent sa charge
positive.

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Le galvanomètre est traversé par la même quantité d’électricité (q=n.e)


que pendant la charge mais de sens contraire.
La d.d.p. du condensateur diminue jusqu’à s’annuler quand les
armatures redeviennent neutres. Le condensateur est déchargé et on
a : q = qA = -qB = 0 ; UAB = VA –VB = 0.
Remarque :
- La charge q du condensateur est la quantité d’électricité portée par
l’une des armatures du condensateur : q = │+qA │ =│-qB │ = n.e
n : nombre d’électrons ;
e : charge de l’électron (e = 1,19.10-19C).
- Un condensateur permet d’accumuler une certaine quantité
d’électricité pendant la charge et de la restituer lors de la décharge.
2.4. Visualisation à l’oscillographe [4]
Réalisons le montage de la figure 8. Un générateur de signaux carrés
fournit une tension périodique, alternative constante et égale à e, puis
nulle. Cette tension est observée sur la voie Y 1 d’un oscillographe
(figure 9).
Lorsque la tension appliquée est égale à e, le condensateur se charge
progressivement à travers la résistance R. Sur la voie Y 2 de
l’oscillographe, on observe la tension U AB entre les armatures du
condensateur. Cette tension augmente progressivement quand le
condensateur se charge.
Lorsque la tension appliquée est nulle, le condensateur se décharge
progressivement à travers la résistance ; la tension UAB diminue. Elle
s’annule lorsque le condensateur est déchargé.
Remarquons que si la résistance R est grande, elle « gêne » le passage
du courant transitoire : le condensateur n’a pas le temps de se chargé
ni de se déchargé complètement (figure 10). Il faudrait, pour observer
complètement la charge ou la décharge, augmenter dans ce cas la
période de la tension appliquée.

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En conclusion, la charge (ou la décharge) dépend donc du


condensateur mais aussi de la résistance du circuit.

A B
Y2
C

Y1
figure 8

UAB

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T 3T
0 2 T 2 2T t
Variation de la tension aux bornes du condensateur de la figure 8 pour
une résistance faible
figure 9

UAB

T 3T
0 2 T 2 2T t
Variation de la tension aux bornes du condensateur de la figure 8 pour
une résistance importante
figure 10

2.5. Expression algébrique du courant de charge ou de décharge


[3]
Lors de la charge et de la décharge du condensateur, une quantité
d’électricité Δq est transférée d’une armature vers une autre pendant
l’instant Δt. Alors l’intensité i du courant est :

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Δq dq
i= i=
Δt  ; si Δt→0 dt .
Le courant change de sens alors on choisit un sens positif pour i :

i
A B
figure 11
- Cas de charge : i > 0 ; le courant i arrive en A. La charge q A est une

d qA
fonction croissante du temps :i= >0 .
dt
- Cas de décharge : i < 0, le courant part de A. la charge q B est une

d qA
fonction décroissante du temps : i= <0 .
dt
dq A
i=
Enfin quelque soit le sens du courant, dt est l’intensité
algébrique du courant.
2.6. Visualisation de l’intensité algébrique [4]
Le montage de la figure 12 comporte un générateur de signaux
rectangulaires ; la tension UFE entre ses bornes est une fonction
périodique du temps t, de période T. Orientons le circuit en prenant
comme sens positif celui d’un courant entrant par la borne A du
condensateur. L’intensité algébrique i du courant est une fonction du
temps t.
Observons à l’oscillographe les tensions U FE (voie Y1) et UDE (voie Y2). On
peut ainsi (figure 12) visualiser les variations de l’intensité algébrique i,
car on a, effectivement, UFE = R.i :
T
. si 0 < t < 2 , UFE > 0, i > 0 et UDE = R.i > 0 :
le condensateur se charge ; l’intensité, initialement importante,
décroît, pour s’annuler quand le condensateur est chargé.

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T
<t<T
. si 2 , UFE = 0, i < 0 et UDE R.i < 0 :
le condensateur se décharge ; l’intensité, initialement importante en
valeur absolue, croît, pour s’annuler quand le condensateur est
déchargé.

E●
i

R
+

i A B
F● ● ● ●D
Y1 C Y2
figure 12

UFE

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T 3T
0 2 T 2 2T

figure 13-a

UDE = R.i

charge

T 3T
0 2 T 2 2T

décharge

figure 13-b
On a la relation algébrique UDE = R.i. L’intensité algébrique i du
courant suit donc les mêmes variations que la tension U DE, R étant un
nombre positif.

3. Capacité d’un condensateur


3.1. Expérience [5]
Le dispositif expérimental est celui de la charge et de la décharge du
condensateur (figure 5).

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Recherchons la relation entre la charge q et la d.d.p. U AB = VA-VB


établie entre ses armatures.
Recommençons plusieurs fois l’expérience de charge et décharge du
condensateur en introduisant dans le circuit un générateur constitué
d’abord par un, ensuite deux, puis trois… d’éléments d’accumulateurs
associés en série. Au cours de chacune de ces charges, la d.d.p. qui
s’établit entre les armatures du condensateur prend une valeur égale à
la f.é.m. E du générateur utilisé, de sorte que cette d.d.p. vaut
successivement :
U1 = E ; U2 = 2.U1 ; U3 = 3.U1 …,
Si nous mesurons les déviations maximales correspondantes du
galvanomètre, α1, α2, α3, …
Nous constatons qu’elles sont aussi entre elles comme les nombres 1,
2, 3,…, ce qui montre que les charges prises par le condensateur
valent successivement :
q1 ; q2 = 2.q1 ; q3 = 3.q1 ; …
Par suite,
U1 U2 U3
= = =¿⋅¿=C
q1 q2 q3
Ainsi la charge d’un condensateur est proportionnelle à la d.d.p.
établie entre ses armatures.
3.2. Capacité d’un condensateur
La capacité d’un condensateur est le rapport constant de la charge q
du condensateur à la d.d.p. établie entre ses armatures :
q
C=
U ⇒ q = C.U (1)

3.3. L’unité S.I. de capacité


L’expression (1) définit l’unité de capacité d’un condensateur à partir
de l’unité de quantité d’électricité et celle de d.d.p.
Effet, si q = 1 Coulomb (C) et U = 1volt (V) :

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q 1.C C
C= = =1 . =1 Farad( F )
U 1 .V V .
Le Farad (F) est donc la capacité d’un condensateur qui peut prendre
une charge de 1 Coulomb (C) quand la d.d.p. établie entre ses
armatures vaut 1Volt (V).
Le Farad (F) représente une capacité énorme ; ainsi on utilise
généralement ses sous-multiples :
Le microfarad (µF) : 1µF = 10-6F ;
Le nanofarad (nF) : 1nF = 10-9F ;
Le picofarad (pF) : 1pF = 10-12F.
3.4. Capacité d’un condensateur plan [5]
Un condensateur est dit plan lorsque les surfaces en regard de ses
armatures sont planes.
On démontre expérimentalement que la capacité d’un condensateur
plan est :
- proportionnelle à la surface S commune aux armatures en regard ;
- inversement proportionnelle à la distance e qui sépare ses armatures.
L’expression de la capacité d’un condensateur plan est :
S
C=ε 0⋅
- si le diélectrique est l’air (ou vide) : e
1
ε0= 9
=8 , 85. 10−12 S . I
Avec Є0 : la permittivité du vide ( 36 π .10 ) ;
S : la surface en mètre carré (m2) ;
e : épaisseur en mètre (m).

- pour un diélectrique quelconque :


εr : permittivité du diélectrique par rapport à l’air.
 

Remarque : L’introduction d’un diélectrique matériel entre les


armatures d’un condensateur a pour effet d’augmenter sa capacité.
Ainsi les constantes diélectriques des milieux matériaux sont
supérieures à celles du vide.

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Le tableau ci-dessous donne les ordres de grandeurs des permittivités


relatives Єr de quelques diélectriques :
Tableau N°1: [5]
Diélectrique Air sec Verre Papier Mica Pétrole Eau
s (1OC) paraffin pure
é
εr 1,00576 4 à 7 2 à 2,5 8 2à3 80

3.5. Limite d’utilisation d’un condensateur (tension de rupture) [5]


Si l’on augmente la d.d.p. (tension) entre les armatures d’un
condensateur, une étincelle finit par jaillir de l’une de l’autre,
provoquant la décharge du condensateur à travers le diélectrique.
La tension pour laquelle jaillit l’étincelle est appelée tension de
rupture ; elle dépend de la nature du diélectrique et croît avec son
épaisseur sans d’ailleurs lui être proportionnelle.
L’étincelle perfore les diélectriques solides, de ce fait, met le
condensateur hors d’usage.
Les constructeurs indiquent pour chaque type de condensateur, une
tension de service, représentant un maximum qu’il serait dangereux de
dépasser.

4. Association de condensateurs [3]


4.1. Condensateurs en parallèle
Branchons trois condensateurs de capacités respectives C 1, C2, C3
comme l’indique la figure 9-a suivante :

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A A

C1 C2 C3 ⇔
C
E E

B B
Figure 9-a Figure 9-b

L’ensemble est chargé sous une tension U = UAB.


Pour chaque condensateur, nous avons :
q1 = C1.UAB ; q2 = C2.UAB ; q3 = C3.UAB.
Le condensateur de capacité équivalente C (figure 9-b) porte une
charge totale q quand il est soumis à la même tension :
q = q1 + q2 + q3 ;
q = C1.UAB + C2.UAB + C3.UAB ;
q = (C1+C2+C3).UAB ;
Posons C = C1 + C2 + C3
Ainsi, un ensemble de condensateurs montés en parallèle et de
capacités respectives C1, C2, C3, …., Cn est équivalent à un
condensateur unique dont la capacité est la somme des n
capacités : C=C 1+C 2 +C3 +…+ Cn
Dans le cas où les n condensateurs en parallèle ont même capacité C 0,
on a : C = n.C0.
Il est, d’autre part, que si une tension de charge U est établie entre A
et B, chaque condensateur la supporte intégralement ; la tension U
devra donc être au plus égale à la plus faible des tensions de service
des condensateurs associés. Ce mode d’utilisation est utilisé pour
augmenter la capacité.
4.2. Condensateurs en série

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Branchons en série trois condensateurs de capacités respectives C 1,


C2, C3
(figure 10-b)

C1 C2 C3 C
A B A B
U1
U2 U3

UAB UAB

Figure 10-a Figure 10-b

Approchons la tension aux bornes de chaque condensateur :


q
U=
UAB = U1 + U2 + U3 ; avec C
q1 q2 q3
U AB = + +
C 1 C 2 C3 .

Comme l’intensité du courant est constante dans le circuit (série), le


condensateur équivalent (figure 10-b) porte une charge totale qui
vaut :
q = q1 = q2 = q3 ;
q q q 1 1 1
Alors
U= + +
C1 C2 C3 ou
U =q⋅
( + +
C 1 C2 C3 )
1 1 1 1
= + +
avec C C1 C2 C3 .

Un ensemble de condensateurs montés en série de capacités


respectives C1, C2, C3, …, Cn est équivalent à un condensateur unique
dont l’inverse de sa capacité est la somme des inverses des n
capacités :

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1 1 1 1 1
= + + +¿⋅¿+
C C1 C2 C3 Cn

En particulier, si les n condensateurs sont identiques de capacités C 0,


C0
C=
la capacité équivalente vaut : n
Pour les condensateurs en série, la capacité équivalente est inférieure
à la plus faible des capacités associées.
Ce mode d’association est utilisé pour obtenir une batterie de
condensateurs chargée sous une grande tension.
4.3. Association mixte
Dans une telle association, on détermine par étape successive les
capacités équivalentes des différentes associations.
Soit le montage ci-dessus :
C1 C1

C3

E C2 ⇔
E C2 C’

C4

Figure 11-a Figure 11-b

Soit C’ la capacité équivalente de C3 et C4 en série :

1 1 1 C 3 ×C 4
= + C '=
C ' C3 C 4 ⇒ C3 +C 4
Les capacités C1, C2 et C’ sont en parallèle ; alors leur capacité
équivalente est :
C = C 1 + C2 + C’

5. Energie emmagasinée dans un condensateur chargé

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5.1. Mise en évidence expérimentale [3]

Réalisons le montage ci-dessous :

K1 K2

E C M

Figure 12

- Fermons l’interrupteur K1, le condensateur se charge.


- Ouvrons K1 puis fermons l’interrupteur K2 : le moteur se met en
marche sous l’effet de l’énergie emmagasinée dans le condensateur lors
de sa charge.
5.2. Expression de l’énergie emmagasinée [4]
Cherchons la relation entre la tension aux bornes du condensateur et
la quantité d’électricité emmagasinée par le condensateur (figure 13)
- A la fin de la charge : q = C.U ;
1
q=C .U C U C = .q
- Pendant la charge : ⇒ C

La fonction UC est alors représentée par une droite oblique de pente

1
C passant par l’origine O du repère.

Uc (V)
U -----------------p

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U2 - - - - - - - - - l- - - - - - -
A
U1 - - - - -s - - - - m- - - - -
E C

B 0 q1 q2 q q(c)
Figure 13
Variation de la tension UC aux bornes
du condensateur en fonction de sa charge q

La puissance de la charge entre les temps t1 et t2 :


- Si la tension UC est en U1, on a :
Δq
I=
p=U 1 I  ; or Δt ;
Δq
p=U 1 .
Δt ;
L’énergie emmagasinée entre ces deux temps est:
Δq
Δw= p . Δt=U 1⋅ ⋅Δt=U 1⋅Δq
Δt qui est l’air du rectangle q1q2ms.
- Si la tension UC varie entre U1 et U2 :
Δw= A1 + A 2 correspond à l’air du trapèze q2lsq1 alors

( U 1 + U 2 )⋅q
Δw=
2 .
Le point p(q ; u) correspond la fin de la charge du condensateur.
L’énergie emmagasinée au cours de la charge est :
U⋅q
w=
2 qui est égale l’air du triangle opq.
q
q=C . U U=
or ou C
2
1 1 1 q
W = ⋅q⋅U = ⋅C⋅U 2= ⋅
2 2 2 C

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W : s’exprime en joule (j) ;


q : en Coulomb (C) ;  
C : en Farad (F) ;
U : en volt (V).

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