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21/12/2021 16:06 Ali Belhadj — Wikipédia

Ali Belhadj
Ali Belhadj (arabe :‫ )علي بلحاج‬ou Ali Benhadj,
est né en 1956 à Tunis, il est le cofondateur, avec Ali Belhadj
Abbassi Madani, du Front islamique du salut
(FIS), parti politique algérien qui milite pour
l'instauration d'un État islamique en Algérie.

Biographie Biographie

Ali Belhadj est né à Tunis en 1956 au sein d'une Naissance 1956

famille de réfugiés algériens originaires de Tunis


1
Béchar . Nom dans la ‫علي بلحاج‬
langue
Il réside dans un quartier populeux de Kouba,
maternelle
une commune de la wilaya d'Alger. Son
2
éducation est principalement religieuse . Il a été Nationalité Algérienne
professeur d'arabe, il a étudié la théologie auprès Activité Homme politique
2
du cheikh Arbaoui . Ali Belhadj sait parler le
Autres informations
français, mais il cesse tout usage de cette langue,
surtout avec les journalistes, dès la fin de 1990, Parti politique Front islamique du salut
car le français est une des langues principales
des « Croisés », et que la langue est « haram » :
il préfère alors se tourner vers l'anglais, qui, même si cette langue également est issue des
«  Croisés  », bénéficie d'une aura internationale, idéale pour partager des idées, ou de la
propagande, par différents médias (surtout Internet), auprès des plus jeunes.

Il prêchait dans les mosquées Al-Sunna à Bab El-Oued et Ibn Badis à Kouba ; dans ses prêches, il
appelle à la révolte armée contre le régime algérien qui n'applique pas, à ses yeux, la Charia (la loi
3
coranique) . Proche de Mustafa Bouyali, il est arrêté une première fois en 1984 [pourquoi ?]. Après
un discours où il appelait les militants islamistes à s'armer, l'armée l'emprisonne en 1991, puis il
est relâché par le président Abdelaziz Bouteflika, pour être réincarcéré quelque temps après pour
propos dangereux faisant l'apologie du terrorisme [réf.  nécessaire]. Il a purgé sa peine de 12 ans
d'incarcération. Il n'a pas été amnistié.

Après les émeutes de la semaine du 5 octobre 1988, Ali Benhadj, en tant qu'imam à Bab El-Oued,
fait un réquisitoire au moment d'un prêche à la mosquée Sunna dans lequel il revendique que les
émeutes sont le fruit de l'échec de la politique algérienne en matière d'éducation, de culture, de
justice, d'administration, de politique et de religion. Il s'érige ainsi en porte-parole des émeutiers
et promeut sa vision de la politique algérienne, réclamant la mise en œuvre de réformes politiques
4
en Algérie .

Sa popularité quoique moindre, reste très forte. Il est considéré [Par qui  ?] comme l'un des
«  prêcheurs de mort  » qui ont fait glisser le pays dans une décennie d'hécatombes. Au-delà du
5
« qui tue qui ? » , sa participation active à la propagande d'enrôlement de la population dans des
mouvances armées est rapportée par plusieurs sources [Lesquelles  ?]. Aucune étude sérieuse et
indépendante n'a été effectuée [évasif] pour déterminer avec précision son influence sur le nombre
de personnes enrôlées dans les GIA et dans l'AIS.

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21/12/2021 16:06 Ali Belhadj — Wikipédia

Durant les révolutions du Printemps arabe, il fut de nouveau arrêté entre le 6 et le 9 janvier 2011
6
puis inculpé d'«  atteinte à la sécurité de l'État  » et d'«  incitation à la rébellion armée   » le
19 janvier 2011.

Son fils, Abdelkahar Belhadj, né en 1988, présumé membre d'Al-Qaida au Maghreb islamique
(AQMI), aurait été tué le 25 juillet 2011 par l'armée algérienne alors qu'il se dirigeait vers Alger
7
pour préparer un attentat selon El-Watan . Ali Belhadj a par la suite déclaré que son fils ne faisait
8
pas partie des corps de djihadistes qui lui ont été présentés à la morgue de Tizi Ouzou .

Notes et références
1. Benjamin Stora, Histoire de l'Algérie depuis l'indépendance 1962-1988., Paris, La Découverte,
1994, 128 p. (ISBN 2707144053), p. 110
2. Riadh Sidaoui, Islamic Politics and the Military: Algeria 1962-2008, in Jan-Erik Lane et Hamadi
Redissi, Religion and Politics: Islam and Muslim Civilisation, éd. Ashgate Publishing, Farnham,
2009, p. 227-228.
3. https://www.france24.com/fr/20140405-algerie-ali-belhadj-interdit-candidature-presidentielle-
election-front-islamique-salut
4. Myriam Aït-Aoudia, L'expérience démocratique en Algérie (1988-1992), SciencesPo Les
Presses, 2015, 346 p., p. 42
5. Une enquête sur les massacres en Algérie (http://www.algeria-watch.org/farticle/book.htm)
6. Le Figaro/dépêche AFP (http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/01/19/97001-20110119FILWWW
00547-algerie-l-ancien-n2-du-fis-inculpe.php)
7. Journal El Watan du 28/07/2011. (http://www.elwatan.com/actualite/le-fils-d-ali-benhadj-a-ete-tu
e-28-07-2011-134221_109.php). Consulté le 31/07/2011.
8. « Belhadj : « Si Bouteflika avait vu ce que j’ai vu, il se serait précipité à trouver une vraie
solution » » (https://algeria-watch.org/?p=22700), sur https://algeria-watch.org,
13 décembre 2009 (consulté le 15 octobre 2018)

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