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présenté par :Boudiaf

Université Mohamed Dr ZITOUNI.


M'SILA S Département de Génie civil Master 2 option
structure

THERMIQUE BATIMENT

C o m b u s ti b le s
Combustibles
Préparé par :
Bakache Yazid
c o m b u s ti o n
combustion
Djaith Chems eddine
LAAmayad Zoheir sadek
Herizi Messaoud
cchaudières
h a u d iè r e s
Laifaoui Hani
Loghrab Ali

Thermique du bâtiment
La thermique du bâtiment est une discipline de la thermique qui étudie les besoins
énergétiques des bâtiments. Elle aborde principalement les notions d'isolation thermique et
de ventilation afin d'offrir le meilleur confort thermique aux occupants. Elle aborde aussi les
problèmes de fourniture d'énergie pour le chauffage ou le refroidissement et de production
d'eau chaude sanitaire.
présenté par : Dr ZITOUNI. S
L'ensemble des parties d'un bâtiment est soumis aux transferts thermiques, qui sont des
échanges de chaleur entre le milieu chaud et le milieu froid (généralement de l'intérieur vers
l'extérieur). La connaissance et la maîtrise de ces transferts permet une gestion de la
facture énergétique d'un bâtiment. Leur diminution permet de maintenir une température
tempérée à l'intérieur du bâtiment en y apportant le moins d'énergie possible. Elle permet
également d'orienter la conception du bâtiment dans un cadre réglementaire.
Combustible I
1)Combustible
Ensemble des matières utilisées par l'homme pour la création d'énergie.
Ces matières sont utilisées sous différentes formes que ce soit solide comme la houille, tourbe,
liquide comme les produits pétroliers ou gazeux comme le gaz naturel.
les combustibles fossiles (pétrole, charbon, gaz...), issus de matières organiques préhistoriques
fossilisées. Leur combustion rejette dans l'atmosphère du dioxyde de carbone (CO2) qui
provient de la combinaison d'atomes de carbone issus du sous-sol et d'oxygène atmosphérique.
Ces rejets de CO2 participent à l'effet de serre et aux changements climatiques actuels.
Les combustibles se répartissent en trois grandes catégories selon leur état physique dans les
conditions standard de température et de pression. On distingue ainsi2 :
Catégories et les différents types de Les combustibles :
1. les combustibles solides (charbon, bois, paille .carton, tissu, PVC …) ;
2. les combustibles liquides (GPL, FOD, fioul lourd et produits assimilés), tous issus
du pétrole brut et parfois, pour une très faible part, de la biomasse (dérivés d'huiles
végétales) ;
3. les gaz combustibles, le gaz naturel constituant, à lui seul, une source d'énergie
primaire importante.
4. un métal (fer, aluminium, sodium, magnésium…).

Production de chaleur à partir du bois - combustibl

En ces temps favorisant les énergies renouvelables, le bois est à l’honneur comme
combustible, avec de nombreux gisements disponibles, après bien sûr une étape plus ou
moins importante de conditionnement. Cet article fait le point sur cette source
d’énergie, les procédés et les matériels de conditionnement, ainsi que sur les appareils
de combustion du bois. Ces derniers font l’objet d’évolutions permanentes, ils ont la
capacité de répondre à des besoins très différents et surtout leurs performances ne
cessent d’augmenter.
COMMENT FONCTIONNE UN POÊLE À GRANULÉS
Les poêles à granulés sont conçus pour chauffer rapidement et efficacement à partir d’une
énergie renouvelable, les granulés de bois (ou « pellets »). Il s’agit de petits bâtonnets
cylindriques issus du compactage des résidus de scieries, comme les sciures et copeaux, sans
colle ni additif. Ce combustible, une fois chargé dans le poêle, est transporté vers la chambre de
combustion grâce à un système de vis sans fin, qui en contrôle la vitesse et la quantité en
fonction de la puissance de chauffage désirée. Le feu est allumé à l'aide d'une résistance
électrique et un ventilateur apporte la bonne quantité d’oxygène nécessaire à la combustion. La
chaleur est dégagée par convection naturelle ou grâce à un autre ventilateur.

schema-fonctionnement-poele-granules
1 Ventilateur
Il apporte la bonne quantité d’oxygène pour
optimiser la combustion.

2 Évacuation des fumées


Les gaz de combustion sont envoyés vers le
conduit d’évacuation, qui doit être tubé. La
sortie ventouse nécessite une conception
particulière, à éviter si l’appareil n’est pas
prévu pour ; exigez un document du fabricant,
car l’installateur préconise parfois la ventouse
par facilité.

3 Capacité du réservoir
Un réservoir qui stocke beaucoup de granulés
offre plus d’autonomie. C’est autant de
chargements évités.
4 Vis sans fin
La vis sans fin amène les granulés du réservoir à la chambre de combustion. Elle tourne
lentement pour fournir les granulés à petite dose s’il s’agit de maintenir la température dans le
logement, plus rapidement pour apporter beaucoup de granulés au foyer quand il faut réchauffer
la pièce.
5 Entrée d’air
Le poêle prélève de l’air neuf dans la pièce en fonction des réglages effectués et de la puissance
choisie.
Bon à savoir. Quelle est la différence entre un poêle à granulés et un poêle à pellets ? Il n’y en a
pas ! Les deux termes sont équivalents : « pellet » est simplement la traduction anglaise du mot
« granulés de bois ». Le succès du terme anglais en France vient peut-être du fait qu’une grande
partie des granulés consommés en Europe sont importés des États-Unis : le terme « pellet »
peut donc apparaître sur les sacs.

LES DIFFÉRENCES ENTRE POÊLES À GRANULÉS ET POÊLES À BÛCHES

Le poêle à granulés l’emporte haut la main sur tous les critères : autonomie, facilité
d’utilisation, programmation, confort et performances.
Le rendement d’un poêle à granulés peut ainsi désormais atteindre voire dépasser les 90 %,
quand celui d’un poêle à bûches sera de 70 à 85 %. En plus, sur un poêle à bûches, le
rendement est divisé par deux si le bois est humide. Jamais cet écart n’existera avec un poêle à
granulés, d’autant que son système d’alimentation automatique assure des rendements
beaucoup plus réguliers.
Côté pollution, le poêle à granulés est très peu émissif. Il est toujours compatible avec les plans
de protection de l’atmosphère qui se mettent en place dans de nombreuses zones urbaines, alors
que le chauffage aux bûches peut faire l’objet de restrictions.
Mais, contrairement au poêle à bûches, le poêle à granulés exige de l’électricité pour
fonctionner. Se chauffer peut donc devenir très problématique dans une habitation fréquemment
touchée par des coupures de courant intempestives.

Que sont les liquides inflammables et combustibles?

Les liquides inflammables et combustibles sont des liquides qui peuvent brûler. Ils sont classés,
ou regroupés, comme inflammables ou combustibles par leurs points chauds. D’une manière
générale, les liquides inflammables s’enflamment (prennent feu) et brûlent facilement à des
températures de travail normales. Les liquides combustibles ont la capacité de brûler à des
températures qui sont généralement supérieures aux températures de travail.

Il existe plusieurs critères techniques et méthodes d’essai spécifiques pour identifier les liquides
inflammables et combustibles. Dans le cadre du Système
d’information sur les matières dangereuses en milieu de travail
(SIMMS) de 1988, les liquides inflammables ont un point
d’éclair inférieur à 37,8 °C (100 °F). Les liquides combustibles
ont un point d’éclair à 37,8 °C (100 °F) ou au-dessus de 93,3 °C
(200 °F).

Les liquides inflammables et combustibles sont présents dans


presque tous les lieux de travail. Les carburants et de nombreux
produits courants comme les solvants, les diluants, les
nettoyants, les adhésifs, les peintures, les cires et les vernis
peuvent être des liquides inflammables ou combustibles. Tous
ceux qui travaillent avec ces liquides doivent être conscients de
leurs dangers et de la façon de travailler en toute sécurité avec eux.
Gaz combustibles

Le  gaz naturel  et le propane peuvent servir au chauffage, à la production d’eau chaude
sanitaire et à la cuisson. Ils diffèrent par leur origine, leur composition et la manière dont
ils sont distribués. 
Le gaz naturel :

Le gaz naturel est un mélange de gaz dont l’espèce majoritaire est le méthane (CH4). Il est
extrait depuis des gisements puis transporté par gazoducs jusqu’au réseau de gaz. Le gaz
naturel est utilisé pour la cuisson mais aussi pour le chauffage et la production d’eau chaude
sanitaire à l’aide d’une chaudière à condensation.

L’alimentation d’un logement en gaz naturel se


fait via le réseau de gaz de ville, c’est-à-dire
un réseau de canalisations faisant circuler le
gaz. Les zones rurales ou excentrées des villes
peuvent en être privées. Le raccordement au
réseau peut alors se faire mais représenter un
coût important si le logement en est trop
éloigné. Mieux vaut préférer un autre mode de
chauffage utilisant un combustible différent, le
bois par exemple.
II
combustion
Phénomène résultant de la combinaison d'un corps avec l'oxygène de l'air (ou celui contenu dans
un produit chimique) et s'accompagnant d'un dégagement de chaleur avec ou sans flammes

La combustion1 est une réaction exothermique d'oxydoréduction. Lorsque la combustion est vive,


elle se traduit par une flamme ou par une explosion (déflagration, voire détonation si le front
de flamme dépasse la vitesse du son). La combustion de la biomasse et des carburants est la
principale source de pollution de l'air, avec des
effets cancérigènes, reprotoxiques et cardiovasculaires notamment

Le triangle du feu montrant l'association des trois éléments indispensables pour une
combustion chimique.
Article détaillé : Triangle du feu.
Avant 1980 on considérait que la réaction chimique de combustion ne peut se produire
que si l'on réunit trois éléments : un combustible, un comburant, une énergie
d'activation en quantités suffisantes. C'est pourquoi on parlait alors du « triangle du
feu ».
Depuis les années 1980 on a découvert qu'une des étapes indispensable de la réaction
chimique est la production de radicaux libres ; cette étape est nécessaire pour que la
combustion s'entretienne et que l'on puisse parler d'incendie. C'est la raison pour
laquelle on parle depuis de « tétraèdre du feu ».
La disparition de l'un des quatre éléments suffit à arrêter la combustion.
Procédés d'extinction d'une combustion[]
Pour interrompre une réaction de combustion, il faut supprimer un des quatre éléments du
tétraèdre du feu :
suppression du combustible
fermeture d'une vanne ou d'un robinet qui alimente la combustion, éloignement de
combustibles à proximité du feu, exutoire pour chasser la fumée (qui contient des
imbrûlés), etc. ;
suppression du comburant (étouffement)
utilisation d'un extincteur au dioxyde de carbone, d'une couverture, aspersion d'eau sur un
combustible solide (la vapeur d'eau formée chasse l'air), etc. ;
suppression de l'énergie d'activation (refroidissement)
pulvérisation d'eau dans le cas d'une atmosphère prémélangée (mélange de gaz ou de particules
combustibles et de gaz comburant), grille absorbant la chaleur (lampe de mineur
« Davy »), exutoire pour chasser la fumée (qui est chaude), etc.
L'eau peut avoir deux rôles différents :

1. dans le cas d'un combustible solide, le facteur limitant est l'apport en comburant
(air), le feu produisant sa propre chaleur ; l'eau étouffe donc le feu par dégagement de
vapeur qui entraîne l'air et empêche l'alimentation en dioxygène ;
2. dans le cas d'une atmosphère prémélangée, on ne peut pas séparer le
combustible du comburant, la seule action possible consiste à refroidir l'atmosphère pour
empêcher la flamme de se propager (la vapeur d'eau joue également un rôle de diluant)

Caractéristiques
1. Combustion rapide
2. Combustion lente
3. Combustion complète ou stœchiométrique
4. Combustion turbulente
5. Combustion incomplète

Chimie de la combustion
Combustion du méthane dans le dioxygène.
La combustion est une réaction chimique où des molécules complexes sont
décomposées en molécules plus petites et plus stables via un réarrangement
des liaisons entre les atomes. La chimie de la combustion est une composante majeure
de la chimie à haute température qui implique principalement des réactions
radicalaires. Toutefois il est possible de traiter la combustion via une réaction globale
unique.
Exemple :
Combustion du méthane dans le dioxygène :
CH4 + 2O2 → CO2 + 2H2O.
Le dioxyde de carbone CO2 et l’eau H2O sont plus stables que le dioxygène et le
méthane.
La combustion est une réaction d'oxydoréduction, en l’occurrence l’oxydation
d’un combustible par un comburant :

 le combustible est le corps qui est oxydé durant la combustion ; c'est


un réducteur, il perd des électrons ;
 le comburant est le corps qui est réduit ; c'est un oxydant, il gagne des électrons.
Comme pour toutes réactions chimiques, un catalyseur facilite la combustion et
comme cette dernière possède souvent une énergie d'activation élevée, l'usage d'un
catalyseur permet de travailler à une température moins élevée. Ceci permet une
combustion complète comme dans le cas des pots catalytiques qui grâce à la présence
de métaux catalytiques brûlent les résidus des gaz d'échappement à une température
inférieure à celle régnant dans le moteur.
Dans le cas des combustibles solides, l’énergie d’activation va permettre
de vaporiser ou de pyrolyser le combustible. Les gaz, ainsi produits, vont se mélanger
au comburant et donner le mélange combustible. Si l’énergie produite par la
combustion est supérieure ou égale à l’énergie d’activation nécessaire, la réaction de
combustion s’auto-entretient.

Applications
1) Dans les transports
La combustion est utilisée massivement dans les moteurs à explosion, pour la
propulsion des véhicules (automobiles, camions, avions à
hélice, motocyclettes, bateaux, etc.), et aussi pour des outils mobiles (tondeuses à
gazon, tronçonneuses, etc.) et pour des installations fixes (groupes électrogènes,
pompes, etc.).
2) À la maison
Dans le domaine domestique, la combustion sert essentiellement à :

 faire cuire les aliments : soit en utilisant directement la flamme (cuisinière à gaz,


cuisson au feu de bois), soit en utilisant le chauffage par rayonnement (braises du
barbecue, parois du four) ;
 se chauffer : chauffage au gaz, feu de cheminée, poêle à bois ;
 produire de l'eau chaude sanitaire : chauffe-eau à gaz ;
 s'éclairer : bougies, chandelles, feu de cheminée.
Certains appareils utilisent également un moteur à combustion interne : tondeuse à
gazon, tronçonneuse, etc.
.
3) Dans la production d'électricité
La combustion est utilisée dans les centrales thermiques utilisant des combustibles
fossiles (charbon, gaz naturel, pétrole), des combustibles renouvelables (déchets
agricoles ou de l'exploitation forestière et biomasse si exploitée durablement) ou
différents types de déchets (dans les incinérateurs d'ordures ménagères par exemple),
pour dégager de la chaleur, qui produit de l'électricité grâce à des turbo-alternateurs.
4) Dans la métallurgie
.
5) Dans la production de ciment
La fabrication du ciment requiert beaucoup d'énergie pour élever le mélange qui va
produire le clinker à plus de 1 450 °C, cette énergie est apportée par la combustion
d'une grande variété de combustibles (gaz, fioul) et de déchets (huiles usagées,
pneumatiques broyés, farines animales, résidus d'épuration de station d'épuration des
eaux).
6) En astronautique

Un concept novateur

Dans une étude réalisée en 2015 et publiée dans la revue Applied Energy, le Pr Bergthorson, cinq
autres chercheurs de l’Université McGill et un scientifique de l’Agence spatiale européenne ont
jeté les bases d’un concept novateur tirant parti de fines particules de métal – dont la taille est
comparable à celle de la farine ou du sucre glace – pour alimenter des moteurs à combustion
externe.
Contrairement aux moteurs à combustion interne des véhicules à essence, les moteurs à
combustion externe sont alimentés par une source extérieure de chaleur. Ce type de moteur, une
version contemporaine de l’emblème de la révolution industrielle, la locomotive à vapeur
alimentée au charbon, sert couramment à produire de l’énergie à partir de sources nucléaires, de
charbon ou de biocarburants au sein des centrales électriques.
III
Les chaudières
Definition de la chaudière :

Une chaudière est un « générateurs de chaleur ». Il s’agit en effet d’un appareil ou d’une


installation qui permet de transférer – en continu – de l’énergie thermique à un fluide
caloporteur (porteur de chaleur). Ainsi, tout dispositif produisant de l’eau chaude, de la
vapeur d’eau, ou de l’eau surchauffée est considéré comme une chaudière. Les appareils
qui modifient la température d’un fluide thermique (grâce à la combustion) sont
également considérés comme étant des chaudières.

Les différents types de chaudières selon la source d'énergie


 Les chaudières électriques.
 Les chaudières au fioul.
 Les chaudières au gaz.
 Les chaudières au bois
 Quel est le rôle de la chaudière ?
Equipement principal d'un circuit de chauffage central, la chaudière permet
d'alimenter les appareils de chauffage d'un logement de manière homogène, et de
produire l'eau chaude sanitaire.

Quels sont les différents types de Chaudière ?


La classification des chaudières se fait sur la base de 8 critères :
 La gamme de puissance: supérieure ou inférieure à 70KW,
 Le système d’installation: sol ou mural,
 L’utilisation: domestique, collective, industrielle, centrale,
 Le type de fluide caloporteur: eau, vapeur, fluide, sels,
 La construction: à tubes de fumées ou à tubes d’eau,
 Le type de circulation: naturelle, assistée, forcée,
 L’architecture: chaudière à deux passes, chaudière tour,…,
 La source de chaleur: combustion, récupération, électrique

Cette classification nous permet de distinguer 3 types de chaudières.


Chaudières par combustion :
Il est possible de distinguer deux types de chaudières à combustion :
 les chaudières à combustion liquides ou gazeux : gaz naturel, gaz de pétrole
liquéfié, fioul domestique, fioul lourd.
 les chaudières à combustion solides : à grilles, à lit fluidisés, à charbon
pulvérisé.
Chaudières par récupération :
Ce sont généralement des chaudières industrielles sophistiquées. Elles fonctionnent en
récupérant la chaleur d’un circuit primaire générateur d’une forte source de chaleur.
La source doit être assez forte pour être conduite vers un circuit secondaire.
Chaudières électriques :
Les chaudières électriques sont des systèmes adaptés tant aux besoins industriels
qu’aux besoins domestiques. Il est possible de distinguer 3 principes de chauffe
électriques :
 Chaudière électriques à résistances,
 Chaudière électriques à effet joule,
 Chaudière électriques ioniques.
 
Le rôle de la chaudière

Le rôle de la chaudière, quelle que soit la technologie employée et le combustible


sélectionné, est de produire de l’eau chaude. Cette eau chaude pourra être destinée à
deux usages différents :

 Le premier concerne le besoin de chauffage. La chaudière vient alors chauffer


l’eau qui circule dans le réseau hydraulique, soit le système de chauffage
central. Ce réseau hydraulique peut être composé de divers diffuseurs, dont
notamment :
o les radiateurs ;
o le plancher chauffant ;
o le ventilo-convecteur.
 Le second vise la fourniture d’eau chaude sanitaire. Celle- ci sera envoyée, à la
demande, vers les équipements de type douche, baignoire, éviers, lavabos et
certains électroménagers.

EXEMPLE :
Les chaudières bois

La chaudière bois, ou plus précisément la chaudière à granulés, consiste en une technologie


plus avancée et récente que les deux précédentes. Avec un fonctionnement s’appuyant
sur l’énergie bois, elle permet de réduire l’impact de la production d’eau chaude en
termes de protection environnementale au travers d’un bilan carbone quasi neutre. En
effet, ce combustible est moins polluant lors de sa combustion et entre dans la catégorie
des énergies renouvelables.

Pour répondre aux besoins de la chaudière, les déchets de bois sont compactés afin d’obtenir
des granulés (ou pellets) et permettent à la technologie mise en place de proposer un
excellent rendement pour le chauffage (plus de 90 %). Par contre, ce type de chaudière
n’est pas spécialement pensée pour alimenter un réseau d’eau chaude sanitaire.

Chaudière bûches à combustion inversée


Grâce à la gestion des arrivées d'air, la combustion est maîtrisée et
les rendements dépassent 88 % pour une chaudière bûches. Les
émissions de particules de CO et de COV sont ainsi réduites
significativement.

Une seule charge permet une combustion d'au moins 5 heures avec
la possibilité de prolonger ce temps jusqu'à une journée en cas de
basse demande énergétique
Comment calculer le rendement d’une chaudière ?
Le rendement global d’une installation de chauffage central est le « rapport entre les
besoins réels en chauffage et la consommation annuelle ». Cette équation reflète les
pertes de chauffage.
Il existe trois formes de pertes :
 Les pertes par les fumées : taux de combustion non transmise à l’eau,
 Les pertes par le rayonnement : taux de chaleur perdue vers la chaufferie,
 Les pertes à l’arrêt : taux de chaleur perdue au travers des parois.
Ce sont donc ces différentes pertes, qui permettent aux professionnels de calculer le
rendement des chaudières. Ainsi, bien que la chaudière électrique soit le moyen de
chauffage le plus couteux (2598 euros/an, soit 0,1299€/ kWhe), son rendement est
proche de 100%.
Vos clients doivent être conscients que plus leur chaudière sera ancienne et
surdimensionnée, et plus les pertes seront considérables.
Cependant, il serait judicieux d’orienter vos clients vers les chaudières à gaz à
condensation, bien dimensionnée. En effet, ce type de chaudière représente le meilleur
compromis pour vos clients qui visent à chauffer durablement et économiquement leur
maison.
Vous devriez lire :
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