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Micro Projet: Le Procureur de La République Dans Le Système Judiciaire Malien
Micro Projet: Le Procureur de La République Dans Le Système Judiciaire Malien
MICRO PROJET
THEME
Présenté par :
- Mamadou SANOGO
- Hawa SACKO
- Maimouna K SANOGO
- Youssouf SIMPARA
- Sidiki SIMPARA
- Maimouna Samake
1
SOMMAIRE
DEDICACE...........................................................................................................4
REMERCIEMENT...............................................................................................5
Introduction Générale............................................................................................6
Conclusion...........................................................................................................32
Webographie.......................................................................................................33
2
DEDICACE
3
REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier et cela avec la plus grande
affection les personnes suivantes :
Monsieur Mamadou H Diallo pour l’excellence de son
établissement
MR OUMAR BAH, Directeur du pole innovation
développement pour l’appui technique
Le corps professoral, pour les enseignements de qualité.
A M A. SYLLA notre encadreur, pour son courage et sa
patience l’ensemble du personnel sans exception
Nos amis de promotion pour la solidarité et les échanges
fructueux
4
Introduction Générale
Depuis les thèses des philosophes du siècle des lumières , la séparation des
pouvoirs a toujours caractérisé tous les systèmes politiques modernes ( à
l’exception des pays théocratiques comme les pays islamiques , le Tibet … ). Il
faut rappeler que l’Europe médiévale dans sou organisation donnait une place
prépondérante à la Religion et à la Royauté au détriment de la majorité de la
population , le tiers état . Le pouvoir se partageait entre deux classes.
L’avènement du siècle des lumières a donné naissance à l’ << homme nouveau
>> , le libre arbitre.
C’est ainsi que des thèses abondantes sur la nécessité viable de séparer les
pouvoirs. Il s’agit des trois grands pouvoirs constitués : le pouvoir exécutif , le
pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire.
Le pouvoir exécutif est assuré par le Président de la République et le
Gouvernement. Dans un État , le pouvoir exécutif ou par raccourci l’exécutif
désigne le pouvoir chargé d’exécuter les lois , de définir les règles nécessaires à
leur application et de gérer les affaires courantes de l’État.
Ensuite on a le pouvoir législatif qui est dans les mains du Parlement. Au Mali
on a un Parlement à une chambre , monocaméral composé de l’Assemblée
Nationale. Il a le pouvoir des lois et du contrôle de l’action gouvernementale.
Enfin le pouvoir Judiciaire , qui a pour rôle de contrôler l’application de la loi et
sanctionne sounou – respect . Ce pouvoir est confié aux juges et aux magistrats
qui se fondent sur les textes et lois ( qui sont de l’exécutif et du législatif ) pour
prendre des décisions .
Le pouvoir Judiciaire peut revêtir deux sens différents : le premier désigne le
pouvoir au sens organique et le second au sens fonctionnel. Dans le 1 er cas , le
pouvoir judiciaire désigne les cours et tribunaux et dans le deuxième la faculté
de pouvoir trancher les litiges. Comme tout pouvoir le judiciaire est organisé de
façon hiérarchique avec au Mali , les tribunaux de Grandes instance ( TGI )
qu’on retrouve dans les six 06 communes de Bamako, dans chaque région à
l’exception de Kidal qui dispose d’une Justice de Paix à Compétence Etendue
(JPCE) et après dans l’ordre on a les cours.
Les 3 cours d’appel , la cour constitutionnelle , la cour des comptes et enfin la
cour suprême. À côté de cette organisation fonctionnelle , on a les hommes au
service de la Justice ; ils sont repartis en deux groupes : les magistrats et les
auxiliaires de Justice.
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Le corps des magistrats est composé de magistrat du siège , les juges et de
magistrat debout, les procureurs .
Cette dernière catégorie , sujet de notre micro projet a des pouvoirs spécifiques
vis-à-vis de la société et aussi dans l’organisation fonctionnelle du système
judiciaire.
6
er
1 partie :
Le système judiciaire
7
Chapitre 1 : l’organisation de la justice
1- Principes Fondamentaux
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La justice de paix à Compétence Etendue (JPCE )
Cette institution a survécu à la période coloniale . Elle répond au souci de <<
rapprocher la justice du justiciable >> même si des conséquences certaines s’y
rattachent.
La JPCE existe dans les chefs lieux de préfectures , à l’exception de celles où
siègent des TPI , dans certaines sous – préfecture (5) et , exceptionnellement
dans un chef lieu de région administrative ( Kidal ).Ainsi quarante et une JPCE
distribuent sur l’ensemble du territoire malien une << une justice de proximité
>> .
La JPCE a la même compétence matérielle qu’un TPI. Un juge unique y assure
les fonctions de poursuite , d’instruction et de jugement.
Il connaît de tout ce qui concerne les faillites , les règlements judiciaires et les
liquidations de biens.
Le tribunal de commerce statue, en premier et dernier ressort , sur les affaires
dont le montant n’excède pas 1.000.000 FCFA. Dans les autres cas il statue en
premier ressort.
Le Tribunal de commerce est dirigé par un Président , magistrat professionnel
assisté de deux assesseurs ( juges consulaire ) . Les assesseurs sont désignés par
secteur d’activité à raison d’un titulaire et d’un suppléant.
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Il s’agit des secteurs du commerce , de l’industrie , des transports , des banque et
des assurances. En outre , un greffier en chef , des greffiers et des secrétaires
assistent les magistrats et jugent consulaires dans l’accomplissement de leur
mission.
3- Le Tribunal du travail
4- La cour Suprême
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Les wathinotes sont soit des résumés de publications sélectionnées par WATHI,
conformes aux résumés originaux , soit des versions modifiées des résumés
originaux, soit des extraits choisis par WATHI compte tenu de leur pertinence
par rapport au thème du Débat. Lorsque les publication et leurs résumés ne sont
disponibles qu’en français ou en anglais, WATHI se charge de la traduction des
extraits choisis dans l’autre langue.
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Chapitre 2 : l’action en justice
Il existe un principe important de tout État de droit qui est le droit d’agir en
justice Tout citoyen a le droit de saisir le juge et d’être entendu sur le fond d’une
prétention afin que le juge la dise bien ou mal fondée. En parallèle, tout
défendeur a le droit de discuter du bien fondé de cette prétention.
Ordre judiciaire : du premier degré à la Cour de cassation
Il convient de distinguer :
● les juridictions de premier degré ;
● les juridictions de second degrés ;
● la Cour de cassation.
Juridiction du premier degré dans l’ordre judiciaire
L’organisation judiciaire comprend deux degrés de juridiction puis la Cour de
cassation.
Les juridiction du premier degré : civiles et pénales
Les juridiction de premier degré examinent en premier lieu les litiges et rendent
une décision.
Elle se divisent en juridictions civiles et pénales.
En France, la justice se divise entre l’ordre judiciaire et l’ordre administratif.
Les juridictions de l’ordre judiciaire interviennent pour les litiges opposant des
citoyens tandis que les juridiction de l’ordre administratif traitent les litiges
opposant un citoyen à l’État, à une collectivité territoriale ou encore à un
organisme chargé d’une mission de service public.
Il convient de distinguer juridiction du premier degré de l’ordre judiciaire et
juridiction du premier degré de l’ordre administratif.
Dans l’ordre administratif, la juridiction de premier degré correspond au tribunal
administratif.
Celui-ci est compétent pour juger :
• les contestations dirigées contre les actes et décisions de l’administration ;
• les contentieux concernant :
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- Les impôts ;
- Les élections municipales et cantonales ;
- La fonction publique ;
- La police des étrangers
En cas de contestation d’une décision du tribunal administratif, il est possible de
porter l’affaire devant la juridiction de second degré : la cour administrative
d’appel.
À l’instar de la Cour de Cassation dans l’ordre judiciaire, le Conseil d’État est le
juge suprême des juridiction administratives. Comme juge de cassation, il juge
des pouvoirs formés contre les arrêts rendues par les cours administratives
d’appel, contre les décisions juridictionnelles des juridictions administratives
spécialisées et contre les jugements rendus, dans certaines matières, par les
tribunaux administratifs statuant en premier et dernier ressort.
En cas de désaccord avec la décision rendue, une affaire peut être jugée une
seconde fois par une juridiction de second degré : cour d’appel ou cour d’assises
d’appel.
L’affaire est ainsi réexaminée par d’autres magistrats.
Les juridictions de second degrés peuvent :
• confirmer la décision rendue par les juridictions de premier degré ;
• l’infirmer totalement c’est -à-dire l’annuler ;
• l’infirmer partiellement.
Si la décision rendue par les juridiction de second degré n’est pas satisfaisante, il
possible de se pouvoir en cassation, c’est-a-dire porter l’affaire devant la Cour
de cassation.
La cour de cassation est la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire.
L’action en justice, définie par l’article 30 du CODE DE PROCÉDURE CIVILE
<< est le droit, pour l’auteur d’une prétention, d’être entendue sur le fond de
celle-ci afin que le juge la dise bien ou mal fondée. >> l’alinéa 2 du même
article ajoute << pour l’adversaire, l’action est le droit de discuter le bien-fondé
de cette prétention >>.
Il est intéressant de relever que pour les auteurs de ces textes, l’action est
expressément envisagée comme un droit subjectif.
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-On ne peut de son propre fait exiger du débiteur l’exécution de son obligation.
Nul ne peut se faire justice soi- même. La justice est publique, elle est assurée
par l’Etat. Les particuliers doivent recourir aux tribunaux pour faire reconnaître
et sanctionner leurs droits. L’action en justice va être nécessaire pour faire
reconnaître l’existence d’un droit, celui de percevoir des dommages et intérêts
ou celui de se voir restituer certaines biens en vertu d’une nullité du contrat,
etc… S’il s’agit de faire saisir et vendre les biens du débiteur, il faut aussi
recourir au juge. L’Etat interdit l’exécution privée afin d’éviter les violences et
les abus. Il est nécessaire de faire préalablement reconnaître son droit en justice
avant de pouvoir procéder à une exécution forcée de l’obligation, en saisissant
les biens de son débiteur, par exemple. Si ce droit est reconnu, l’Etat doit prêter
son concours à l’exécution du droit violé, en utilisant, si besoin est, la force
publique.
-Pendant très longtemps, la doctrine classique a identifié l’action et le droit
subjectif. Pour cette doctrine, l’action n’est autre que l’aspect dynamique du
droit, son prolongement judiciaire. Ainsi Demolombe, << l’action, c’est le droit
lui-même mis en mouvement ; c’est le droit à l’état d’action, au lieu d’être à
l’état de repos ; le droit à l’état de guerre, au lieu d’être à l’état de paix. >> Cette
doctrine a été abandonnée depuis et il est clair aujourd’hui qu’il faut dissocier le
droit de l’action. L’action tend à la constatation du droit et à sa sanction, elle
s’en distingue donc. Même si on l’a vu, l’action en justice est un droit subjectif,
celui-ci est différent du droit subjectif qu’il tend à faire reconnaître. De plus, il
existe des droits dépourvus de sanction, sans action en justice visant à obtenir
son exécution. Ainsi, les obligations naturelles ne donnent pas lieu à une action
en justice. L’action en justice confère le pouvoir d’exiger du juge qu’il examine
au fond la prétention selon laquelle il est titulaire d’un droit subjectif.
-Nous allons voir les conditions d’existence de l’action en justice.
-L’article 31 du code de Procédure civile dispose, << l’action est ouverte à tous
ceux qui ont un intérêt légitime au succès ou au rejet d’une prétention, sous
réserve des cas dans lesquels la loi attribue le droit d’agir aux seules personnes
qu’elle qualifie pour élever ou combattre une prétention, ou pour défendre un
intérêt déterminé >> . Pour exercer une action en justice, il faut donc pouvoir
invoquer un intérêt (|) et une qualité pour agir (||).
1-L’intérêt à agir :
-L’intérêt est le fondement de l’action. Il ne suffit pas, en effet d’être titulaire
d’un droit pour agir . Il faut justifier d’un intérêt. Seul celui qui a un avantage à
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voir sa prétention reconnue en justice peut exercer une action : << Pas d’intérêt,
pas d’action >>. L’intérêt doit remplir quatre conditions.
-L’intérêt doit être direct. Cela signifie que l’intérêt doit découler directement du
succès de l’action judiciaire.
Il doit être lié au droit dont il est demandé reconnaissance au juge.
-L’intérêt doit être légitime (?). Cette expression n’est pas exempte d’ambiguïté.
Pendant longtemps, cette condition a permis à la jurisprudence d’écarte le
plaideur ne pouvant invoquer << un intérêt légitime juridiquement protégé >>.
Cette idée était finalement proche de celle qui affirme << nul ne peut se
prévaloir de sa propre turpitude >>. On sait cependant que cette condition
particulière a été abandonnée par la jurisprudence depuis un arrêt de la Chambre
mixte du 27 février 1970. L’expression utilisée par l’article 31 du CODE DE
PROCÉDURE CIVILE indiquant que l’action est ouverte, en principe, << à tous
ceux qui ont un intérêt légitime au succès d’une prétention >> doit être entendue
comme exprimant, d’un mot, les autres caractères exigés (F.Terré).
-L’intérêt doit être personnel au demandeur. Notre droit français ne connaît pas
d’action populaire, c’est-à-dire celle qui serait exercée par un particulier au nom
de la société. C’est le ministère public qui est chargé de représenter les intérêts
de la société. Il faut donc pouvoir justifier d’un intérêt personnel au succès de la
prétention invoquée : à chacun de défendre ses intérêts. Cependant, dans certains
cas, la loi reconnaît à certains groupements la faculté d’exercer l’action en
réparation d’un préjudice qu’ils n’ont pas subi personnellement et qu’aucun des
membre n’a subis personnellement. Ainsi, un syndicat professionnel représente
les intérêts de la profession. Il peut ester en justice pour exercer les droits visant
à obtenir réparation de l’atteinte à l’intérêt collectif de la professionnels, comme
celui des avocats ou des médecins, peuvent également agir pour défendre les
intérêts de la profession qu’ils représentent.
La jurisprudence apprécie de façon assez restrictive cette notion d’intérêt
collectif car elle a le souci ne pas laisser ces groupements se substituer au
ministre public. Pourtant ce droit à agir est particulièrement nécessaire lorsque le
ministère public ne se montre pas très dynamique. Les associations doivent être
habilitées par le législateur par une disposition spéciale pour intervenir pour la
défense des intérêts qu’elles représentent. Les associations de consommateurs,
spécialement habilitées parle législateur, sont particulièrement actives dans la
défense des intérêts qu’elles sont chargées de représenter.
-L’intérêt doit être né et actuel. Cette exigence signifie qu’aucune action n’est
accordée pour faire réparer un préjudice éventuel, hypothétique. On ne peut faire
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respecter un droit dont on n’est pas sur qu’il a été violé. On ne sait pas encore si
le préjudice existe. Cela ne signifie pas pour autant qu’il soit nécessaire que le
préjudice soit précisément déterminé, il suffit qu’il puisse être déterminable. Un
préjudice futur peut être certain, si l’on est sur qu’il se réalisera, mais qu’on ne
connaît pas précisément la date de cette réalisation.
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2ème partie :
Le procureur dans notre
système judiciaire.
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Le système judiciaire est une ensemble compose des juridictions et du personnel
qui anime son fonctionnement.
Nous pourrons dans notre micro-projet relativement au personnel établir deux
groupe distincts mais travaillant ensemble = Les magistrats et les auxiliaires de
justice.
1- Le Greffier
Un greffier est un officier de justice. Selon le système judiciaire auquel il est
soumis"
Le greffier ou la greffière assiste les juges. Lors des procès, il est le garant de la
procédure . Le greffier est le << Scribe>> de la justice . Il consigne l’intégralité
des débats a tous les niveaux d’instance et veille à la conservation des
jugements.
Description métier
Présent à tous les étapes d’une procédure , le greffier ou la greffière
Garantit l’authenticité des décisions du juge. Tout jugement rendu en son
absence peut être annule, car il serait entache d’un vice de forme.
Sa mission principale consiste à transcrire les débats lors d’un procès à dresser
des procès-verbaux et à rédiger les décisions du tribunal
Mais le greffier n’est pas seulement garant de la procédure en audience. Il doit
Auparavant constituer les dossiers enregistre les affaires rédiger les actes et
prévenir les parties de la date d’audience. Le greffier conserve les pièces,
les archives et les actes dont il peut délivrer des copies.
Il peut aussi jouer un rôle d’accueil il est souvent le premier interlocuteur que le
citoyen rencontre en pénétrant dans le palais de justice
C’est un métier ou il faut être méthodique précis d’une extrême rapidité de
rédaction en certains circonstance la discrétion de ce fonctionnaire doit
être totale.
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2- Les Libéraux
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territoriales des huissiers sont en principe réparties en fonction du
ressort de chaque tribunal judiciaire.
L’huissier dispose du statut d’officier ministériel et public : il est
donc titulaire d’un office conféré à vie par l’autorité publique et a le
pouvoir d’authentifier des actes. Il jouit d’un monopole en matière de
signification d’actes de procédure et d’exécution forcée en matière de
chèque impayé, l’huissier de justice dispose également d’un
monopole pour délivrer un titre exécutoire.
L’huissier a également une mission d’information et de conseil vis-à-
vis de ses clients il est en outre tenu au secret professionnel.
Notaire
Le notaire est l’un des métiers du Droit dans les pays de droit
romano-civiliste le notaire est juriste de droit privée et officier public
nommé par l’autorité de juridiction non-contentieuse pour lesquels la
forme authentique est prescrite par la loi ou requise par les parties
(comparants). La profession de notaire remonte au haut Moyen AGE
dans les pays de l’empire byzantin.
QUEL EST ROLE DU NOTAIRE
Le notaire est un juriste investi d’une mission d’autorité publique qui
prépare des contrats sous la forme authentique pour le compte de ses
clients. Il exerce ses fonctions dans un cadre libéral.
Le notaire est un officier public intervenant dans l’ensemble des
domaines du droit, tel que par exemple le droit de la famille
notamment en matière de mariage, divorce, ou de successions, ou
encore dans le domaine du droit de l’immobilier du patrimoine
de l’entreprise….
Le notaire agit pour le compte de l’Etat et est nommé par le ministre
de la justice. Il confère aux actes qu’il rédige un gage de sérieux et
d’authenticité Cela signifie qu’il possède des véritables prérogatives
de puissance publique qu’il reçoit de l’Etat
L’article 1er de l’ordinateur du 2novembre 1945 relative au statut du
notariat ; <<Les notaires sont les officiers publics établis pour
recevoir tous les actes et contrats auxquels les parties doivent ou
veulent faire donner le caractère d’authenticité attache aux actes de
l’autorité publique>>
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La même ordonnance A défini la mission du notaire : << Les notaires sont les
officiers publics établis pour recevoir les actes et contrats auxquels les parties
doivent ou veulent faire donner le caractère d'authenticité attaché aux actes de
l'autorité publique, et pour assurer la date, en conserver le dépôt, en délivrer
des grosses et expéditions ».
Le notaire est investi du pouvoir d'authentifier les actes qu'il rédige ou qui lui
sont présentés par ses clients en apposant son sceau et sa propre signature. Il
constate ainsi officiellement la volonté exprimée par les personnes qui les
signent et s'engage personnellement sur le contenu et sur la date de l'acte. Cet
acte s'impose alors avec la même force qu'un jugement définitif. La force
probante de l'acte notarié est dès lors bien supérieure à celle d'un écrit sous seing
privé signé par les parties.
Le notaire est un professionnel libéral, bien qu'il ait la qualité d'officier public.
En effet, il exerce ses fonctions dans un cadre libéral, au sein d'une étude, et
assure ainsi une forme moderne de service public sans coût pour l'Etat, puisqu'il
assume la responsabilité économique de son étude. Le notaire est un généraliste
du droit ayant une vision globale des problèmes juridiques. A ce titre, il est
habilité pour intervenir dans l'ensemble des disciplines juridiques et est donc
compétent conseiller des clients.
Le notaire est intégralement rémunéré par ses clients (et non par les
contribuables) selon un tarif fixé par l'Etat pour les services qu'il rend.
Contrairement à l'avocat, le notaire ne fixe pas librement sa grille d'honoraires.
Les notaires sont présents sur tout le territoire français en vertu d'une répartition
arrêtée par le ministre de la justice en fonction des besoins de la population. Il
assure donc un service public juridique de proximité. En effet, les offices
notariaux sont soumis à une implantation encadrée sur tout le territoire pour
répondre aux besoins de la population, et ce, afin de répondre à trois principes :
AVOCAT
En droit, l'avocat est un juriste dont les fonctions traditionnelles sont de
conseiller, représenter, d'assister et de défendre ses clients, personnes
physiques ou morales, en justice, en plaidant pour faire valoir leurs droits et,
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plus généralement, pour les représenter. Par ailleurs, l'avocat s'acquitte d'une
fonction de conseil mais aussi de rédacteur d'actes.
Les avocats représentent et défendent leurs clients dans des affaires aussi
diverses qu’un divorce, une succession, un litige, un vol, un crime, etc. Et, de
fait, certains avocats se spécialisent : avocat d'affaires, avocat en droit du travail,
avocat en droit de la famille.
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un M1 ou M2 en droit
le CAPA - certificat d'aptitude à la profession d'avocat
Les futurs avocats se préparent à leur métier dans l'un des centres régionaux de
formation professionnelle pour avocat (CRFPA) couramment appelé école
d'avocats. Il en existe une douzaine (liste disponible sur le site du conseil
national des barreaux).
Les CRFPA sont accessibles sur examen très sélectif (35 % d'admis) aux
étudiants en droit de niveau master 1 (ou titulaire d'un diplôme en
équivalence) de nationalité française ou membre de l'Union européenne. Mais la
plupart des candidats sont titulaires d'un M2. Possibilité de préparer l'examen
d'entrée au CRFPA via les instituts d'études judiciaires (IEJ) ou une prépa
privée. L'examen d'entrée dans un CRFPA ne peut être tenté que trois fois.
La formation dure 18 mois et s'organise selon 3 modules :
formation de 6 mois en CRFPA,
module de 6 à 8 mois consacré à un projet pédagogique spécialisé,
stage de 6 mois dans un cabinet d'avocat à l'issue duquel on passe le
CAPA, certificat d'aptitude à la profession d'avocat.
L'avocat prête serment et s'inscrit au barreau de son choix.
A noter : obtenir une mention de spécialisation (droit des affaires, droit
communautaire, etc.) se révèle souvent nécessaire en raison de la complexité des
lois, de l'importance accrue des contrats, de l'élargissement de l'espace européen
et de l'apparition de droits nouveaux (droit de la consommation, de
l'informatique, de l'environnement...).
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Chapitre 2 : le procureur, un magistrat spécial
1- Les magistrats
Définition du magistrat
Magistrat", est une expression générale désignant en France toute personne à
laquelle la Constitution et les lois donnent le pouvoir de prendre une décision
susceptible d'être exécutée par la force publique. En ce sens le Président de la
République qui prend des "décrets" est un Magistrat. les Maires des communes
qui prennent des "arrêtés" sont des Magistrats. Dans le sens technique du terme,
sont Magistrats les fonctionnaires des Cours et des Tribunaux de l'ordre
administratif et ceux des Cours et des Tribunaux de l'ordre judiciaire auxquels
l'État a conféré pouvoir de prendre des décisions qui peuvent être exécutées en
utilisant la force publique. C'est dans ce sens que ce mot est utilisé dans ce
dictionnaire. Les magistrats sont dits appartenir au "siège", lorsqu'ils exercent
des fonctions proprement juridictionnelles, soit au seing de formations
collégiales ou à juge unique. Ils sont dits appartenir au"Parquet" lorsqu'ils
exercent des fonctions qui s'apparentent à l'administration judiciaire, lorsqu'ils
assurent la défense de l'ordre public, veillent sur la situation des personnes qui
font l'objet d'une protection particulière et que plus généralement, lorsqu'ils
veillent à l'application des Lois.
Le tribunal judiciaire connaît à juge unique des affaires énumérées par l'article
R212-8 du code de l'organisation judiciaire modifié par le Décret n°2019-912 du
30 août 20190.
25
par décision du Conseil Supérieur de la Magistrature statuant en matière
disciplinaire. Il leur est interdit pendant une durée de cinq ans d'exercer certaines
fonctions telles que celles d'avocat, de notaire ou d'huissier de justice dans le
ressort d'une juridiction où ils ont exercé leurs fonctions de magistrat, ou de se
mettre au service d'un membre de ces professions.
Sont aussi des "Magistrats", les personnes qui bien que n'appartenant pas à la
fonction publique siègent. soit sans la présence d'un juge professionnel, comme
les Conseillers Prud'hommes et les juges consulaires des Tribunaux de
commerce. soit avec un Magistrat professionnel comme les assesseurs
des Tribunaux des affaires de sécurité sociale ou encore, les assesseurs
des Tribunaux paritaires des baux ruraux. Bien que leur statut et les pouvoirs
qu'ils tiennent de la Loi, correspondent au critère exposé ci-dessus, la question
reste controversée en ce qui concerne les "Juges de proximité".
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Le juge au tribunal de grande instance tranche l’ensemble des conflits entre
particuliers, alors que le juge d’instance ne traite que des affaires impliquant des
montants compris entre 4 000 € et et 10 000€ (endettement, litiges entre
locataires et propriétaires, par exemple).
Dans tous les cas, le juge ne prononce son jugement qu’après avoir étudié le
plus objectivement possible le dossier et entendu les parties exposer leurs
arguments. Lui seul fixe les sanctions et les peines, de même que les dommages
et intérêts.
Les magistrats du siège sont indépendants et inamovibles. Ils doivent pouvoir
exercer leur fonction en toute liberté vis-à-vis du pouvoir politique. Ils ne
peuvent être ni révoqués ni déplacés contre leur gré.
Les magistrats du parquet : Beaucoup moins nombreux que les juges, les
magistrats du parquet – procureurs de la République ou substituts – sont les
défenseurs de l’ordre public.
Ils reçoivent les plaintes et sont chargés d’une double mission : décider de
l’opportunité éventuelle de poursuites contre un ou des individus et requérir une
peine contre le prévenu devant le tribunal lors d’un procès. Ils ne rendent pas de
jugement, mais jouent le rôle d’accusateur. En amont, ils dirigent les enquêtes
de police et contrôlent les gardes à vue.
Le “parquetier” est placé sous l’autorité directe du garde des Sceaux (ministre de
la Justice). Ce dernier est habilité à lui donner des instructions relatives à
l’application de la politique pénale du gouvernement.
Les magistrats affectés au Parquet peuvent avoir différents grades :
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auprès des juridictions de 1ère instance : procureur de la République,
procureur adjoint de la République, vice -procureur de la République, substitut
du procureur de la République,
près les cours d'appel : procureur général, avocat général, substitut général
près de la cour de cassation : procureur général, premier avocat général,
avocat général
La tâche du magistrat est extrêmement difficile et stressante. Les magistrats du
siège sont au contact direct des crimes et des délits. Ceux du parquet ont des
contraintes horaires très lourdes : week-ends, permanences.
Le procureur et sa spécialité
Le procureur général est un magistrat qui siège près les cours d'appel, la Cour de
cassation ou encore la Cour des comptes.
Quand il exerce au sein d'une cour d'appel, il est le magistrat qui dirige les
poursuites ou l'accusation publique.
En pratique, il est le supérieur hiérarchique du procureur de la
République dont il coordonne l'action. Tous deux constituent le parquet et
sont soumis aux directives de la Direction des affaires criminelles et des
grâces, ainsi que du ministère de la Justice.
Enfin, le procureur général est secondé par les avocats généraux et les
substituts généraux.
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Enfin, il a le pouvoir de réquisitionner la force publique dans l'exercice de ses
fonctions.
Le procureur général est le haut magistrat qui assure les fonctions de ministère
public auprès de la cour d'appel. Il a ainsi autorité sur tous les officiers du
ministère public de la façon suivante :
de rédiger un réquisitoire ;
de saisir la chambre d'accusation ;
de notifier aux parties en présence et à leurs avocats la date de l'audience ;
de développer oralement, au cours de l'audience de jugement, des
observations et des arguments qu'il estime devoir ajouter à son
réquisitoire écrit.
30
après l'audience – il assure l'exécution de l'arrêt rendu par la cour d'appel
(le jugement rendu) et conserve la possibilité de se pourvoir en cassation
contre celui-ci.
Conclusion
31
Démarcation entre l'application stricte de la loi et les ordres du <<
prince >> qui
Sont pas toujours dictés par ses objectifs d'équité et de justice. Il appartient
à
Chaque pays ou chaque société de faire respecter l'intérêt supérieur du
droit,
De la justice. Le modèle américain peut nous inspirer, car le procureur qui est
Élu est relativement indépendant.
32
Table des matières
DEDICACE...............................................................................................................................................4
REMERCIEMENT.....................................................................................................................................5
Introduction Générale............................................................................................................................6
1ère PARTIE
33
QUEL EST ROLE DU NOTAIRE........................................................................................................22
AVOCAT........................................................................................................................................23
Le métier d’avocat et avocate......................................................................................................24
Description métier........................................................................................................................24
Études / Formation pour devenir Avocat / Avocate.........................................................................24
Chapitre 2 : le procureur, un magistrat spécial....................................................................................26
1- Les magistrats...........................................................................................................................26
Définition du magistrat.................................................................................................................26
Description métier........................................................................................................................27
Le procureur et sa spécialité.........................................................................................................29
Qu’est-Ce Qu’un Procureur Et Quel Est Son Rôle ?......................................................................29
Qu’est-ce qu’un procureur ?........................................................................................................29
Le rôle du procureur.....................................................................................................................29
Procureur général : le surveillant de la police judiciaire...................................................................30
Procureur général : le chef du ministère public................................................................................30
Procureur général : l'acteur du procès pénal...................................................................................31
Conclusion............................................................................................................................................32
Webographie........................................................................................................................................33
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