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Fascicule d’Exercices
De
Géomécanique

Fascicule 2 :
Milieux Granulaires
2

1. F2-1- (*)

Un échantillon de cendres volcaniques d’1 𝑚3 pèse 6,28 kN à l’état sec et 8,95


kN à l’état saturé. La masse volumique des grains obtenue après broyage poussé
vaut 2750 kg/𝑚3 . Déterminez la porosité fermée et l’indice des vides
correspondants.

2. F2-2- (*)

La tare d’un pycnomètre est de 530 g. Rempli d’eau, la masse de ce même


pycnomètre est de 1567 g. Après avoir introduit une masse de 650 g de sol
sec dans le pycnomètre, celui-ci est rempli d’eau. La masse totale obtenue est
de 1976 g. calculez la masse volumique des particules solides du sol.

3. F2-3-(*)

Connaissant la teneur en eau w d’un sol saturé 𝛾𝑠 le poids volumique des


grains, déterminez :

a. Son poids volumique sec 𝛾𝑑 ,


b. Son indice des vides e.

4. F2-4- (*)

Calculez la masse volumique des particules solides d’un sol grossier à partir
des pesées suivantes réalisées au pycnomètre et exprimées en grammes :

N = N° du pycnomètre 46 47

A = Tare du pycnomètre 407,89 406,08

B = pycnomètre + sol 921,99 1033,63

C = pycnomètre + sol + liquide 1179,53 1258,81

E = pycnomètre + eau 914,08 910,90

N = N° du pycnomètre 48 49

A = Tare du pycnomètre 408,17 406,36

E = pycnomètre + eau 910,10 903,66

S = pycnomètre + liquide 804,23 798,61


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5. F2-5- (**)

Un échantillon d’argile saturée a un volume de 185 ml et une masse de 331 g.


Le poids volumique des particules solides vaut 26,2 kN/𝑚3 . Déterminez

a. L’indice des vides,


b. La porosité,
c. La teneur en eau,
d. Le poids volumique de l’argile.

6. F2-6- (*)

Soit un échantillon de sol de 60 𝑐𝑚3 et d’une masse de 117 g. Après passage


à l’étuve la masse de l’échantillon vaut 99 g. La masse volumique des
particules solides vaut𝜌𝑠 = 2750 𝑘𝑔/𝑚3 .

a. On demande de situer ce sol sur un diagramme ternaire (s, l, g).


b. Si ce sol avait été saturé en conservant le même état de porosité, quel
aurait été le poids de l’échantillon ?

7. F2-7- (**)

On appelle porosité effective le pourcentage volumique en eau d’un sol


saturé qui peut être récupéré par essorage gravitaire (baisse de la nappe
phréatique).

L’indice des vides d’un sable est e = 0,70 ; sa porosité effective est de 0,10 et
le poids volumique des grains est 𝛾𝑠 = 27 𝑘𝑁/𝑚3 .

Quelle sera la teneur en eau au-dessus de la nappe phréatique ? Et au-


dessous ?

Même question pour un limon dont l’indice des vides est e = 1 et la porosité
effective 0,03.
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8. F2-8- (*)

Les résultats suivants ont été obtenus lors d’un essai de détermination du
poids volumique à l’aide de la bouteille à sable :

- Masse de sol extrait : 4kg


- Teneur en eau du sol extrait : 18%
- Masse de sable sec nécessaire pour remplir le trou : 3,1 kg
- Masse de sable sec nécessaire pour remplir un récipient de 4,21 : 5,8 kg

Déterminez : a. le poids volumique de ce sol

B son poids volumique sec

9. F2-9- (**)

On connaît pour un sol :

- Le poids volumique 𝛾 = 14 𝑘𝑁/𝑚3


- La teneur en eau w = 40%,
- Le poids volumique des grains 𝛾𝑠 = 27 𝑘𝑁/𝑚3 .

Calculez :

a. Le poids volumique du sol sec 𝛾𝑑 ,


b. Le degré de saturation 𝑆𝑟 .

10. F2-10- (**)

Un échantillon de sol saturé prélevé sous le niveau de la nappe phréatique a


pour poids volumique 𝛾 = 20 𝑘𝑁/𝑚3 . Calcuez son degré de saturation 𝑆𝑟

Sachant que le poids volumique des grains solides vaut 𝛾𝑠 = 27 𝑘𝑁/𝑚3 .

11. F2-11- (**)

Dans l’identification de dix échantillons de sol, le laboratoire a commis des


erreurs. Déterminez-les.
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Echant N° 1 w = 30 % 𝛾𝑑 = 14,9 𝑘𝑁/𝑚3 𝛾𝑠 = 27 𝑘𝑁/𝑚3

Echant N° 2 w = 20 % 𝛾𝑑 = 18,0 𝑘𝑁/𝑚3 𝛾𝑠 = 25 𝑘𝑁/𝑚3

Echant N° 3 w = 10 % 𝛾𝑑 = 16,0 𝑘𝑁/𝑚3 𝛾𝑠 = 26 𝑘𝑁/𝑚3

Echant N° 4 w = 22 % 𝛾𝑑 = 17,3 𝑘𝑁/𝑚3 𝛾𝑠 = 28 𝑘𝑁/𝑚3

Echant N°5 w = 22 % 𝛾𝑑 = 18,0 𝑘𝑁/𝑚3 𝛾𝑠 = 27 𝑘𝑁/𝑚3

Echant N°6 w = 95 % 𝛾𝑑 = 7,3 𝑘𝑁/𝑚3 𝛾𝑠 = 23 𝑘𝑁/𝑚3

Echant N°7 w=3 % 𝛾𝑑 = 14,0 𝑘𝑁/𝑚3 𝛾𝑠 = 28 𝑘𝑁/𝑚3

Echant N°8 w = 20 % 𝛾𝑑 = 17,0 𝑘𝑁/𝑚3 𝛾𝑠 = 20 𝑘𝑁/𝑚3

Echant N°9 w = 15 % 𝛾𝑑 = 17,0 𝑘𝑁/𝑚3 𝛾𝑠 = 20 𝑘𝑁/𝑚3

Echant N°10 w = 50 % 𝛾𝑑 = 11,5 𝑘𝑁/𝑚3 𝛾𝑠 = 27 𝑘𝑁/𝑚3

12. F2-12- (*)

Les résultats suivants ont été obtenus lors d’un essai de détermination de la
masse volumique par pesée hydrostatique d’un échantillon de sol cohérent :

- Masse de l’échantillon de sol : 683 g


- Masse de l’échantillon enrobé de paraffine : 690,6 g
- Masse sous eau de l’échantillon enrobé de paraffine : 350g

Sachant que la masse volumique de la paraffine est de 0,89 g/𝑐𝑚3 ,


déterminez le poids volumique de ce sol.

13. F2-13- (*)

Un échantillon de sol a une masse de 67,5 g et un volume de 39,2 ml. Après


passage à l’étuve, la masse de l’échantillon est restée identique.

Déterminez :

a. Le poids volumique de ce sol,


b. Le volume des vides si le poids volumique des particules solides vaut 26,5
kN/𝑚3 .
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14. F2-14- (**)

Le poids volumique d’un sol vaut 17𝑘𝑁/𝑚3 . L’indice des vides de ce sol
vaut 0,84. Le poids volumique des particules solides est égal à 26,5 kN/𝑚3 .

Déterminez

a. la teneur en eau,
b. le poids volumique sec,
c. le degré de saturation.

15. F2-15- (**)

Un échantillon d’argile saturée a une masse de 175 g. Après passage à l’étuve


à 105 °C, la masse de l’échantillon se stabilise à 105 g. Le poids volumique
des particules solides vaut 26,5 kN/𝑚3 .

Déterminez

a. Le volume de l’échantillon,
b. Le poids volumique de l’argile saturée,
c. L’indice des vides de l’échantillon,
d. La porosité.

16. F2-16- (**)

Un échantillon d’argile gonflante saturée (poids volumique des particules


solides 𝛾𝑠 = 27 𝑘𝑁/𝑚3 ) a une teneur en eau de 25%.

Cet échantillon est séché à l’étuve jusqu’à poids constant. Son poids vaut
alors 18 N et son volume 1𝑑𝑚3 . Calculez le volume de l’échantillon. On
utilisera 𝛾𝑤 = 9,81 𝑘𝑁/𝑚3 .

17. F2-17- (**)

On fabrique à l’aide de sol sec et d’eau une éprouvette cylindrique de 300 mm


de hauteur et de 100 mm de diamètre. Le poids volumique des particules
solides vaut 26,5 kN/𝑚3 . On mesure sur cette éprouvette les caractéristiques
suivantes :
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𝑉𝑎
W = 17% et = 0,1
𝑉

Déterminez

a. Le volume des différentes phases dans l’éprouvette,


b. Le poids de cette éprouvette,
c. Le poids volumique de l’éprouvette,
d. L’indice ces vides,
e. Le degré de saturation.

18. F2-18- (**)

Un échantillon de sol a les caractéristiques suivantes :

- Poids des particules solides 𝛾𝑠 = 26,5 𝑘𝑁/𝑚3 ,


- Degré de saturation 𝑆𝑟 = 60%,
- Indice des vides e = 0,65.

Calculez w, 𝛾, n et 𝛾𝑑 .

19. F2- 19- (***)

Un échantillon d’argile a une masse totale de 40 g. Après passage à l’étuve la


masse se stabilise à 28,5 g. Le poids volumique des grains vaut 26,4 kN/𝑚3 .

a. En supposant l’échantillon saturé, calculez w, 𝑛, 𝑒, 𝛾, 𝛾𝑠𝑎𝑡 , 𝛾𝑑 𝑒𝑡 𝛾 ′ .


b. Après passage à l’étuve jusqu’à poids constant, le volume de l’échantillon
vaut V = 22,3 𝑐𝑚3 . calculez le degré de saturation et les poids volumiques
pour l’état de l’échantillon.

20. F2-20- (**)

A l’état naturel, un échantillon de sol a une masse de 793 grammes et occupe


un volume apparent de 464 𝑐𝑚3 . Après passage à l’étuve jusqu’à poids
constant, sa masse est de 735 grammes. On sait que la masse volumique des
grains de ce matériau vaut 2,68 kg/𝑑𝑚3 .

Déterminez :

a. L’indice des vides,


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b. La porosité n,
c. La teneur en eau w,
d. Le degré de saturation 𝑆𝑟 de ce sol à l’état naturel.

21. F2-21- (**)

Un échantillon de sol constituée des grains de poids volumique égal à 2,7


kg/𝑑𝑚3 et dont l’indice des vides e = 0,65 présente un degré de saturation de
60%. Déterminez :

a. La teneur en eau w,
b. Le poids volumique du sol 𝛾,
c. La porosité n.

22. F2-22- (**)

Soit un échantillon de sol dont la masse vaut 50,8 g, la masse sèche 39,2 g et
le volume 27,61 𝑐𝑚3 .

Si le poids volumique des particules solides lest égal à 27 kN/𝑚3 ,


déterminez :

a. Le degré de saturation 𝑆𝑟 ,
b. L’indice des vides e,
c. Le poids volumique saturé 𝛾𝑠𝑎𝑡 .

23. F2-23- (**)

Un sol a un indice des vides de 0,95, un degré de saturation de 37%, une


masse volumique des grains de 2720 kg/𝑚3 . Quelle masse d’eau faut-il
ajouter à 1kN de ce sol pour le saturer ?

24. F2-24- (**)

Un échantillon de sol de volume apparent de 22,2 𝑐𝑚3 est placé dans un


cristallisoir, la masse totale de l’échantillon humide et du récipient est égal à
72,4 g. Après séchage à 105 °C, jusqu’à masse constante, la masse est de 61,2
g. la tare du récipient est égal à 32,5 g. La masse volumique des particules
solides est de 2,7 t/𝑚3 .
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Calculez :

a. La teneur en eau,
b. La porosité,
c. L’indice des vides,
d. Le degré de saturation,
e. La masse volumique de l’échantillon saturé,
f. Le poids volumique de l’échantillon déjaugé.

25. F2-25- (***)

Le prélèvement d’un échantillon intact au centre d’une couche d’argile molle


située sous la nappe phréatique a permis de procéder aux mesures suivantes,
en laboratoire, sur une fraction de l’échantillon non remanié :

Poids total : 0,470 N

Volume total : 3,13 10−5 𝑚3

Poids après séchage à l’étuve à 105 °C : 0,258 N

a. Déterminez le poids volumique 𝛾 et la teneur en eau w.


b. Déterminez l’indice des vides e.
c. Pour vérifier la saturation du sol, on mesure le poids volumique des
grains : 𝛾𝑠 = 27 𝑘𝑁/𝑚3 . Calculez le degré de saturation.

26. F2-26- (**)

Soit un sol organique, dont on connaît :

-𝛾𝑠(𝑚) = 27 𝑘𝑁/𝑚3 (matière minérale)

-𝛾𝑠(𝑜) = 10 𝑘𝑁/𝑚3 (matière organique)

-𝑆𝑟 = 60%

-w = 5%

- 𝑇𝑀.𝑂. = 25%

Calculez

a. Le poids volumique global 𝛾 de la matière sèche.


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b. L’indice des vides de ce sol.

Remarques

- La teneur en matières organiques est le pourcentage en poids de matière


organique sèche par rapport au poids sèche pour un volume donné de sol
organique.
- On utilisera 𝛾𝑤 = 9,81 𝑘𝑁/𝑚3

27. F2-27- (***)


Un échantillon de 1 𝑚3 de sable sec de poids volumique apparent de 16
kN/𝑚3 et de poids volumique des particules solides égal à 2,7 tf/𝑚3 est
placé sous la pluie. Son volume apparent diminue de 5%. La proportion d’air
en volume vaut alors 15%. Calculez le poids d’eau présente dans
l’échantillon.

28. F2-28- (***)

Un remblai a nécessité la mise en place d’un poids de matériau sec de 49,5 kN


de matériau, ayant en place un volume de 3𝑚3 . Le poids volumique 𝛾𝑠 des
grains de ce sol est égal à 27 kN/𝑚3

a. Calculez le poids d’eau nécessaire à saturer l’échantillon.


b. Calculez l’indice des vides et la teneur en eau.
c. Déterminez le poids volumique du sol saturé.
d. Définissez l’état de compacité du matériau, sachant que les indices des vides
maximum et minimum valent respectivement 0,9 et 0,4.
e. On compacte l’échantillon jusqu’à obtenir une diminution de l’indice de
compacité de 20%. Calculez le tassement de la couche, sachant que sa
hauteur initiale était de 2,5 m.

29. F2-29-(***)

Un sable en place a les caractéristiques suivantes :

- Poids volumique du sol 𝛾 = 18,2 𝑘𝑁/𝑚3


- Teneur en eau w = 11%
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- Poids volumique des grains 𝛾𝑠 = 26,5 𝑘𝑁/𝑚3

Ce sable est extrait et déversé en remblai, avec un foisonnement de 20%.

a. Calculez la porosité du remblai


b. La remontée de la nappe phréatique venant immerger entièrement le remblai
provoque un tassement de 10%. Calculez la masse volumique du sol après
tassement.

On utilisera 𝛾𝑤 = 9,81 𝑘𝑁/𝑚3 .

30. F2-30- (***)

On a réalisé un forage de reconnaissance dont les résultats figurent ci-dessous :

Profondeur (m) Epaisseur de la couche Nature du terrain


(m)
0,0- 3,0 3,0 Graviers
3,0- 6,5 3,5 Argile peu perméable
6,5- 9,5 3,0 Graviers
9,5- -- -- Rocher imperméable

Arrêt du forage à 14 m de profondeur.

Présence de l’eau dans le forage 7 jours après son exécution à 0,5 m de


profondeur.

A l’arrivée des caisses de carottes au, laboratoire, on a pris deux échantillons


d’argiles sur lesquels on a fait les mesures usuelles de poids et de volume :

Echantillon 1 Echantillon 2

Poids total du sol (N) 0,48 0,68

Volume total du sol (10−5 𝑚3 ) 3,0 4,3

Poids sec (N) 0,30 0,40


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Déterminez pour chaque échantillon :

a. Le poids volumique total 𝛾 et la teneur en eau w ;


b. L’indice des vides, si l’on suppose que le poids volumique des grains 𝛾𝑠 est
égal à 27 kN/𝑚3 ,
c. Le degré de saturation 𝑆𝑟 dans la même hypothèse.

31. F2-31- (***)

Une couche de sol argileux de 2,50 m d’épaisseur a les caractéristiques


suivantes :

a. Masse volumique de l’argile 𝛾 = 1950 𝑘𝑔/𝑚3


b. Teneur en eau w = 28,4%
c. Masse volumique des grains 𝛾𝑠 = 2700 𝑘𝑔/𝑚3

Par suite d’une construction, le sol est compacté. Sa masse volumique passe à
1990 kg/𝑚3 et sa teneur en eau w à 26,5%. Déterminez :

a. Le tassement de la surface supérieure de la couche,


b. La quantité d’eau expulsée par m² de couche,
c. Le degré de saturation atteint par le sol après tassement
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F2-1 : 𝑛𝑓 = 0,495

𝑒𝑓 = 0,98

F2-2 : 𝜌𝑠 = 2697 𝑘𝑔/𝑚3

1
F2-3 : 𝛾𝑑 = 1 𝑤
+
𝛾𝑠 100.𝛾𝑤

𝑤.𝛾𝑠
𝑒=
100.𝛾𝑤

F2-4 : 𝜌𝑠 = 2851 𝑘𝑔/𝑚3

F2-5 : 𝑒 = 1,104

𝑛 = 0,52

𝛾 = 17,6 𝑘𝑁/𝑚3

F2-6 : s = 0,6 : 1 = 0,3 ; g = 0,1

W = 1,2 10−3 𝑘𝑁

F2-7 : sable : 𝑤𝑠𝑎𝑡 = 25,9% ; 𝑤ℎ𝑢𝑚 = 19,6%

Limon : 𝑤𝑠𝑎𝑡 = 37,0% ; 𝑤ℎ𝑢𝑚 = 34,8%

F2-8 : 𝛾 = 17,5 𝑘𝑁/𝑚3

𝛾𝑑 = 14,8 𝑘𝑁/𝑚3

F2-9 : 𝛾𝑑 = 10,0 𝑘𝑁/𝑚3

𝑆𝑟 = 64%

F2-10 : 𝑆𝑟 = 51%

F2-11 : erreurs sur mesures pour les échantillons 2, 5 et 9

F2-12 : 𝛾 = 20,2𝑘𝑁/𝑚3

F2-13 : 𝛾 = 17,5 𝑘𝑁/𝑚3

𝑉𝑣 = 14,2 𝑐𝑚3
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F2-14 : w = 18%

𝛾𝑑 = 14,4𝑘𝑁/𝑚3

𝑆𝑟 = 58%

F2-15 : V = 108,9 ml

𝛾𝑠𝑎𝑡 = 15,8 𝑘𝑁/𝑚3

𝑒 = 1,8

𝑛 = 064

F2-16 : 𝑉𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙 = 1,125 𝑑𝑚3

F2-17 : V = 2356 ml ; 𝑉𝑎 = 235,6 𝑚𝑙 ; 𝑉𝑤 = 667,3 𝑚𝑙 ; 𝑉𝑠 = 1453,1 𝑚𝑙

W = 4,5 10−2 𝑘𝑁

𝛾 = 19,1𝑘𝑁/𝑚3

𝑒 = 0,62

𝑆𝑟 = 75%

F2-18 : w = 14,4%

𝛾 = 18,4 𝑘𝑁/𝑚3

𝑛 = 0,394

𝛾𝑑 = 16,1 𝑘𝑁/𝑚3

F2-19 :

a. W = 40,4 % ; n = 0,52 ; e = 1,09 ; 𝛾 = 17,8 𝑘𝑁/𝑚3 ; 𝛾𝑠𝑎𝑡 = 17,8 𝑘𝑁/𝑚3


𝛾𝑑 = 12,7 𝑘𝑁/𝑚3 ; 𝛾 ′ = 8,0 𝑘𝑁/𝑚3
b. 𝑆𝑟 = 98,3% ; 𝛾 = 17,6 𝑘𝑁/𝑚3 ; 𝛾𝑑 = 12,5𝑘𝑁/𝑚3

F2-20 : e = 0,69

𝑛 = 0,41

𝑤 = 7,9%

𝑆𝑟 = 30,5%
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F2-21 : 𝑤 = 14,4%

𝛾 = 18,4 𝑘𝑁/𝑚3

𝑛 = 0,39

F2-22 : 𝑆𝑟 = 86,8%

𝑒 = 0,939

𝛾𝑠𝑎𝑡 = 18,7 𝑘𝑁/𝑚3

F2-23 : 𝑀𝑤 à ajouter = 19,9 kg

F2-24 : 𝑤 = 39% ; 𝑛 = 0,523 ; 𝑒 = 1,09 ; 𝑆𝑟 = 96,6% ; 𝜌𝑠𝑎𝑡 = 1813 𝑘𝑔/𝑚3

𝛾 ′ = 7,79 𝑘𝑁/𝑚3

F2-25 : 𝛾 = 15,0 𝑘𝑁/𝑚3 ; 𝑤 = 82,2% ; 𝑒 = 2,1 ; 𝑆𝑟 = 97,7%

F2-26 : 𝛾 = 18,95 𝑘𝑁/𝑚3 ; 𝑒 = 0,16

F2-27 : 𝑊𝑤 = 2,0 𝑘𝑁

F2-28 : 𝑊𝑤 nécessaire pour saturer l’échantillon = 11,5 kN

𝑒 = 0,64 ; 𝑤 = 23% ; 𝛾𝑠𝑎𝑡 = 20,3 𝑘𝑁/𝑚3

𝐼𝐷 = 52,8% ; Δℎ = −14,6 𝑐𝑚

F2-29: n = 0,484; 𝛾 = 19,38 𝑘𝑁/𝑚3

F2-30 : 𝛾1 = 16,0 𝑘𝑁/𝑚3 ; 𝛾2 = 15,8 𝑘𝑁/𝑚3 ; 𝑤1 = 60,0% ; 𝑊2 = 70,0%

𝑒1 = 1,70 ; 𝑒2 = 1,90

𝑆𝑟1 = 95% ; 𝑆𝑟2 = 99%

F2-31 : Δℎ = 8,7 𝑐𝑚

Quantité d’eau expulsée par m² de couche = 73,5 litres

𝑆𝑟 = 99,8 %
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Fascicule d’Exercices
De
Géomécanique

Fascicule 4 :

Classifications des Sols et des


Roches
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1. F4-1- (*)

La détermination des limites de liquidité et de plasticité d’un sol a fourni les


résultats suivants

Limites de liquidité Test n° 1 2 3

Tare du récipient (g) 23,68 22,93 26,27

Récipient + sol humide (g) 40,86 42,62 38,02

Récipient+ sol sec (g) 34,68 35,78 34,27

Nombre de coups 13 20 73

Limites de plasticité Test n° 1 2

Tare du récipient (g) 25,34 24,83

Récipient+ sol humide (g) 32,17 30,48

Récipient + sol sec (g) 31,01 29,51

Déterminez l’indice de plasticité de ce sol.

2. F4-2- (*)

Le creusement d’une tranchée de drainage a permis de mettre à jour deux


couches d’argile dont les caractéristiques sont les suivantes :

Couche 1 Couche 2

Limite de liquidité 𝑊𝐿 (%) 72 72

Limite de plasticité 𝑤𝑝 (%) 35

Indice de plasticité 𝐼𝑝 (%) 37

Teneur en eau w (%) 65 30

Montrez que les deux argiles ont les mêmes limites d’Atterberg. Calculez leurs
indices de consistance respectifs. Qu’en concluez-vous quant à leur propriété ?
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3. F4-3- (**)

Deux échantillons (n°1 et n°2) d’un même sol (sable limoneux) ont été
compactés au même poids volumique sec égal à 19,6 kN/𝑚3 mais à des teneurs
en eau respectives w = 4% et w = 12%. Le poids volumique des grains est égal à
27 𝑘𝑁/𝑚3 .

On demande :

a. De porter sur un diagramme Proctor la courbe représentant le sol saturé


(courbe de saturation) et les points représentant les échantillons n°1 et
n°2.
b. De déterminer pour chaque échantillon le degré de saturation et le poids
volumique du sol.

4. F4-4- (**)

Les propriétés suivantes ont été déterminées pour deux sols X et Y :

Sol X Sol Y

Limite de liquidité 𝑤𝐿 (%) 62 34

Limite de plasticité 𝑤𝑃 (%) 26 19

Teneur en eau w à l’état naturel (%) 38 25

Poids volumique des particules solides 𝛾𝑠 (𝑘𝑁/𝑚3 ) 26,7 26,2

Degré de saturation 𝑆𝑟 (%) 100 100

Déterminez :

a. Lequel de ces sols contient le plus de particules d’argile,


b. Lequel de ces sols a le plus grand poids volumique,
c. Lequel de ces sols a le plus grand poids volumique sec,
d. Lequel de ces sols a le plus grand indice des vides.
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5. F4-5- (*)

Dans le but de définir les conditions de compactage d’une argile sableuse pour
un chantier de remblai routier, des essais Proctor Normal ont été réalisés et ont
permis de dresser la courbe ci-après (𝛾𝑑 en fonction de w).

a. Quelle serait la teneur en eau optimale de compactage à adopter ?


b. Le matériau a un poids volumique 𝛾 = 18,7 𝑘𝑁/𝑚3 et un poids
volumique sec 𝛾𝑑 = 17 𝑘𝑁/𝑚3 . Déterminez le volume d’eau à ajouter
par 𝑚3 pour être à l’Optimum Proctor Normal
20

6. F4-6- (*)

L’analyse granulométrique d’un échantillon de sol a donné les résultats


suivants :

Ouverture du tamis (mm) Refus partiel (g)

10 0,0

6 5,5

2 25,7

1 23,1

0,6 22,0

0,3 17,0

0,15 12,7

0,175 6,9

Et passant au tamis de 0,075 mm : 2,3 g

Tracez la courbe granulométrique de ce sol et décrivez-le.


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7. F2-7- (**)

On dispose de trois matériaux 1, 2 et 3 définis par les courbes granulométriques


de la figure ci-dessous.

Par mélange de ces trois matériaux, on veut obtenir un produit dont la courbe
granulométrique est aussi proche que possible du tracé 4 de la figure.

Déterminez les proportions des matériaux du mélange.


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8. F4-8- (*)

Soit un sol dont la granulométrie est donnée ci-dessous.

Dimensions (mm) Passant (%)

150 100,0
80 100,0
20 77,7
2 29,4
0,080 6,0
0,020 0,5

Un essai Proctor modifié, dont les résultats sont donnés ci-dessous, a été réalisé
sur la fraction inférieure à 20 mm de ce sol.

Teneur en eau 1 2 3 4 5

Tare + poids humide (g) 5034 5139 5224 5289 5340

Tare + poids sec (g) 4573 4608 4612 4619 4611

Tare (g) 480 521 469 495 543

Masse volumique sèche

Tare du module = 10390 g

Volume du module = 2,31 𝑑𝑚3

Tare + poids humide (g) 14960 15020 15020 15170 15220

Calculez les valeurs corrigées de l’Optimum Proctor.


23

9. F4-9- (*)

Quelles sont les classifications géotechniques (U.S. Bureau of Reclamation et


I.G.E) des sols (1), (2) et (3) dont les caractéristiques sont reprises ci-dessous ?

Quel est le sol le mieux adapté pour :

a. Recevoir une formation


b. Etre utilisé en travaux routiers
24

1. F4-1 : 𝐼𝑃 = 31%

2. F4-2 : Couche 1 :𝑤𝑃 = 34% 𝐼𝐶 = 0,19

Couche 2 : 𝐼𝑃 = 37% 𝐼𝐶 = 1,14

3. F4-3 : 𝛾1 = 20,38 𝑘𝑁/𝑚3 𝑆𝑟1 = 0,292


𝛾2 = 21,95 𝑘𝑁/𝑚3 𝑆𝑟2 = 0,875
4. F4-4:/

5. F4-5: 𝑤𝑜𝑝𝑡 = 14,5%

V = 76, 5 litres

6. F4-6:
Ouverture du tamis Passants (%)
(mm)
10 100,0
6 95,2
2 73,5
1 53,0
0,6 33,9
0,3 19,0
0,15 8,0
0,075 2,0

Sable graveleux

7. F4-7: 1: 65% 2: 30% 3: 5%

8. F4-8: 𝑤𝑜𝑝𝑡 𝑐𝑜𝑟𝑟. = 11,9%

𝜌𝑑 𝑚𝑎𝑥𝑐𝑜𝑟𝑟 = 1949 𝑘𝑔/𝑚3


25

9. F4-9: U.S.B.R. : Sol 1: CL


Sol 2: SM
Sol 3: SP
I.G.E.: Sol 1: limon
Sol 2 : sable limoneux
Sol3 : sol sableux grossier

Sol de fondation : Sol 3 si percolation faible, Sol 2 si percolation importante

Travaux routiers : Sol 3 en Sol de fondation de route, Sol 2 ou à défaut Sol 1 en


matériaux de revêtement de piste
26

Fascicule d’Exercices de
Géomécanique

Fascicule 5 :

Eau dans les sols


27

1. F5-1- (*)

Calculer la contrainte totale verticale, la pression interstitielle et la contrainte


verticale effective à une profondeur de 5 m dans le sol quand la nappe
phréatique prend les trois positions suivantes :

a. A une cote h au-dessus du terrain naturel,


b. En surface,
c. A 2,5 m de profondeur.

On prendra 𝛾 = 18 𝑘𝑁/𝑚3 quelque soit la cote de la nappe.

2. F5-2- (*)

Soit un massif de sol fin baigné par une nappe dont la surface peut subir
d’importantes fluctuations dans le temps. Le poids volumique du sol sous la
nappe vaut 𝛾 = 19 𝑘𝑁/𝑚3 et celui du sol au-dessus de la nappe 𝛾 = 16 𝑘𝑁/𝑚3

Calculer la contrainte verticale effective 𝜎𝑣′ au point M situé à la profondeur h =


2,5 m, dans les trois cas suivants :

a. Nappe au-dessus du sol,


28

b. Nappe à la profondeur z entre la surface du sol et M,


c. Nappe en-dessous du point M.

3. F5-3- (*)

A partir de la coupe de sol représentée ci-dessous, tracer en fonction de la


profondeur z les courbes de :

𝜎𝑣 contrainte totale verticale

U pression interstitielle

𝜎𝑣′ contrainte effective verticale

Que deviennent 𝜎𝑣 , u et 𝜎′𝑣 si le niveau de la nappe s’abaisse de 3 m, le poids


volumique restant le même dans toute la couche de sable fin ?

2m Sable fin

3m 𝛾 = 22 kN/m3

Limon peu
10 m plastique
𝛾 = 20 kN/m3
29

4. F5-4- (**)

Soit un massif de sol de poids volumique 𝛾 = 16 𝑘𝑁/𝑚3 à l’état-humide au-


dessus de la nappe et 𝛾 = 20 𝑘𝑁/𝑚3 sous celle-ci. La nappe phréatique
fluctue au cours de l’année entre – 2,5 m sous la surface du terrain naturel et
+ 2,5 m au-dessus de cette même surface.

Tracer la courbe représentant la variation de la contrainte effective verticale à


10 m de profondeur lorsque la nappe passe progressivement de – 2,5 m à +
2,5 m par rapport au niveau du terrain naturel.

5. F5-5- (**)

On veut fonder un bâtiment sur une couche de sol très compressible de poids
volumique 𝛾 = 16 𝑘𝑁/𝑚3 . La nappe est au niveau du terrain naturel.

Pour limiter le tassement, on souhaite maintenir à leurs valeurs initiales les


dans le sol. Pour cela, on va enterrer la partie inférieure du bâtiment qui sera
étanche. Sachant que le bâtiment applique à sa base une pression de 200 kPa,
calculer la profondeur à laquelle il faudra le fonder.

6. F5-6- (*)

Dans un sol de poids volumique 18 𝑘𝑁/𝑚3 au-dessus de la nappe phréatique et


20 𝑘𝑁/𝑚3 en-dessous, déterminer, en fonction de la profondeur z, les valeurs de
𝜎′𝑣 , 𝜎𝑣 , 𝑢, 𝜎′ℎ , 𝜎ℎ , sachant que l’eau est à 2 m de profondeur et que le rapport

𝐾𝑜 = 𝜎′ℎ /𝜎′𝑣 est égal à 0,5.

7. F5-7- (*)

Un échantillon de sable grossier a 15 cm de hauteur et 5,5 cm de diamètre. Il est


placé dans un perméamètre à niveau constant. L’eau percole à travers
l’échantillon sous une charge de 40 cm. En 6 secondes, on recueille 40 g d’eau,
quelle est la valeur du coefficient de perméabilité k ?
30

8. F5-8- (*)

Calculer la distribution avec la profondeur des contraintes totales horizontales


dans le cas représenté ci-dessous.

9. F5-9- (*)

Calculer au point M de la figure les contraintes verticales totale et effective. Par


suite d’une modification du régime hydraulique, qui ne change pas les
caractéristiques des sols, la contrainte effective a diminuée de 16 kPa. Quel est
le niveau de la nappe ?
31

10.F5-10- (**)

Un bâtiment de grandes dimensions exerce sur un sol sablo-limoneux une


pression verticale uniforme de 100 kPa. Les caractéristiques du sol sont données
sur la figure.

Déterminer le supplément de contrainte effective en fonction de la profondeur


quand le niveau de la nappe varie de – 2 m à -5 m ; on supposera que le matériau
a un poids volumique de 20 𝑘𝑁/𝑚3 sous la nappe et 19 𝑘𝑁/𝑚3 quand il est au-
dessus.
32

11. F5-11- (*)

Un échantillon d’argile a 2,5 cm de hauteur et 6,5 cm de diamètre. Il est placé


dans un oedomètre fonctionnant en perméamètre à charge variable. On observe
l’écoulement de l’eau dans un tube de 1,7 mm de diamètre ; ce tube porte une
graduation en centimètres du haut vers le bas, le zéro de la graduation est 35 cm
au-dessus de la base.

Après mise en régime, l’essai commence. Au début de l’expérience, le niveau de


l’eau dans le tube gradué est à la division 0 ; six minutes et trente-cinq secondes
plus tard, le niveau de l’eau est descendu à la division 2.

Calculez le coefficient de perméabilité de l’argile.

12. F5-12- (**)

Soit la coupe de sol représentée ci-dessous. Le rapport des contraintes effectives


horizontale et verticale 𝐾𝑜 = 𝜎ℎ′ /𝜎𝑣′ est constant et égal à 0,5 dans les deux
couches.

Quelle est la distribution des contraintes totales horizontales en fonction de la


profondeur ?

13. F5-13
33

Des forages ont montrés qu’une couche d’argile reposait sur une couche de
sable située à 11 m de profondeur.

On désire réaliser dans cette couche d’argile raide une excavation à ciel ouvert
de grandes dimensions.

Jusqu’à quelle profondeur pourront avoir lieu les terrassements, sans qu’il n’y
ait de soulèvement du fond de fouille si l’on sait que le niveau d’eau stabilisé,
dans un sondage ayant atteint la couche de sable, se situe à 5,3 m sous le niveau
de sol. (𝛾𝑎𝑟𝑔𝑖𝑙𝑒 = 19 𝑘𝑁/𝑚3 ).

14. F5-14

Un module Proctor est utilisé pour réaliser un essai de perméabilité sur du sable.
Sachant que le coefficient de perméabilité du sable vaut k = 1.10−6 m/s,
calculez le débit recueilli après mise en régime.
34

15. F5-15

Calculez la pression interstitielle au centre d’un échantillon de sable placé dans


un perméabilité à charge constante.

16. F5-16

Etablissez la formule permettant de calculer le coefficient de perméabilité k en


fonction figurant ci-dessous.
35

17. F5-17

Calculez le coefficient de perméabilité k du matériau unique remplaçant les trois


matériaux dans la perméabilité à niveau constant figurant ci-dessous.
36

18. F5-18

Un canal et une rivière sont parallèles et distants de 60 m. les plans d’eau sont
de + 200 m pour le canal et + 193 m pour la rivière. Une couche de sable
intersectée les deux voies d’eau sous les plans d’eau. L’épaisseur de la couche
est de 0,5 m, elle est comprise entre deux couches d’argile extrêmement peu
perméable. Si la perméabilité du sable est de 6,5.10−4 m/s, combien de temps
faut-il pour que le canal se vide ?

19. F5-19

Un échantillon d’argile a 2,5 cm de diamètre et 6,5 cm de hauteur. Il est placé


dans un oedomètre fonctionnant en perméamètre à charge variable.

Calculez le coefficient de perméabilité k de l’argile si le niveau d’eau dans la


burette passe de ℎ𝐼 à ℎ𝑓 en un temps Δ𝑡.

Données : ℎ𝐼 = 45 cm

ℎ𝑓 = 43,9 cm
37

𝑑 = Diamètre de la burette = 0,2 cm

Δ𝑡 = 3 minutes 35 secondes

20. F5-20

Soit une île circulaire, percée en son centre d’un puits.

Par pompage, on maintient l’eau dans le puits à 4 m sous le niveau du sol.

Calculez :

1. La perméabilité du sable si le débit est de 2 litres par seconde ;


2. La résultante de l’effort volumique exercé sur le sol à la périphérie du puits.
38

21. F5-21

Soit un tube de 2 cm de diamètre et de 4 m de longueur contenant du limon peu


humide. On place ce tube verticalement avec la base en contact avec le réservoir
d’eau.

Si le limon est caractérisé par une hauteur d’ascension capillaire de 6 m et un


coefficient de perméabilité de 10−5 𝑚/𝑠, calculez le temps nécessaire pour que
le tube se remplisse complètement d’eau.

22. F5-22

Un banc de sable comprend trois couches horizontales d’égale épaisseur. Le


coefficient de perméabilité des deux couches extrêmes est de 10−5 𝑚/𝑠. Celui
de la couche intermédiaire est de 10−4 𝑚/𝑠. On demande le coefficient de
perméabilité horizontale équivalente, le coefficient de perméabilité verticale
équivalent et le rapport de ces deux coefficients.

23. F5-23

On considère la coupe géotechnique d’un sol constituant le fond d’une fouille


creusée par dragage. Il s’agit essentiellement de trois argiles surmontant une
couche de sable de perméabilité très élevée.

On supposera que les couches d’argile ont le même poids volumique, soit 𝛾=
20 𝑘𝑁/𝑚3 .

La pression interstitielle à la base de la couche 3 est 𝑢𝐷 = 270 𝑘𝑃𝑎.


39

En admettant que les couches d’argile sont le siège d’un écoulement permanent
vertical :

a. Tracez la courbe de variation de la charge hydraulique h en fonction de z.


b. Tracez la courbe de variation de la pression interstitielle u en fonction de
z.
c. Calculez la perméabilité verticale équivalente de l’ensemble des 3
couches d’argile.
d. Calculez le débit traversant les trois couches.
e. Calculez les forces agissant sur la phase solide de chacune des couches.
En tirer des conclusions quant à leur stabilité.

24. F5-24-(**)

On considère un terrain à surface libre inclinée dont la ligne de plus grande


pente est inclinée de i sur l’horizontale. Ce terrain est constitué de deux couches
de sol de perméabilité 2k et k. Il est le siège d’un écoulement uniforme dans le
40

sens de la pente. En M, un piézomètre indique une hauteur d’eau de 7,5 m au-


dessus de M.

a. Calculez le gradient hydraulique de l’écoulement


b. Calculez la perméabilité de la couche inférieure, sachant que le débit
recueilli q = 1,732 10−3 /𝑠.m.

25. F5-25- (***)

Une carotte de matériau rocheux ‘’a’’ est enrobée dans un mortier à la ruine
‘’b’’, puis percée d’un trou circulaire. L’ensemble est placé dans un
perméamètre à écoulement radial convergent. On applique une pression d’eau

𝑢 = 10 𝑀𝑃𝑎 et on laisse s’écouler librement l’eau dans le trou central.

Déterminez la quantité d’eau qui percole pendant 24 heurs ainsi que la pression
u l’interface entre les deux matériaux.
41

26. F5-26

Soit une île supposée circulaire, percée dans son axe par un puits de rayon r qui
pénètre jusqu’au travers d’une couche de sol perméable d’épaisseur l. La couche
de sol perméable a un rayon R et un coefficient de perméabilité k.

a. Tracez en plan le réseau des lignes de courant et des lignes


équipotentielles.
b. Calculez le débit Q
c. Déterminez les pressions de l’eau au niveau supérieur de la couche
perméable.

27. F5-27- (**)

On considère un barrage en terre qui repose sur un terrain stratifié hétérogène


dont la coupe est représentée sur la figure ci-dessous.

Démontrer que la condition de boulance est réalisée à l’aval du barrage.


42

Sable : 𝛾𝑑 = 16 𝑘𝑁/𝑚3

𝑘2 = 10−2 𝑐𝑚/𝑠

Gravier : 𝑘1 = 1 𝑐𝑚/𝑠

28. F5-28- (**)

On considère une pente infinie d’un angle i par rapport à l’horizontale. Le sol de
poids volumique 𝛾 est le siège d’un écoulement parallèle à la pente et dont la
surface phréatique est à la profondeur 𝑦𝑂 . On considère que le poids volumique
est le même au-dessous et au-dessus de la nappe.

a. Déterminer la contrainte totale s’exerçant au point M sur la facette parallèle à


la surface.
b. Déterminez la pression interstitielle en M, ainsi que la contrainte effective
normale sur la facette parallèle à la surface.
c. Calculez le gradient hydraulique de l’écoulement.
43

29. F5-29

Soit le perméamètre à charge constante représente ci-dessous.

Sable : 𝜌𝑠 = 2650 𝑘𝑔/𝑚3 n = 0,4 épaisseur = 0,2 m k = 10−2 𝑐𝑚/𝑠

Limon : 𝜌𝑠 = 2700 𝑘𝑔/𝑚3 n = 0,42 épaisseur = 0,01 m

Calculez le coefficient de perméabilité k du limon si 𝑖𝑙𝑖𝑚 = 𝑖𝑐𝑟 𝑙𝑖𝑚.


44

30. F5-30

Si la perméabilité du sable est de 5. 10−4 𝑚/𝑠, quelle est la hauteur h pour


laquelle il n’y a pas d’entraînement des particules ?

On donne pour le sable les caractéristiques suivantes :

N = 0,6

𝛾𝑠 = 26 𝑘𝑁/𝑚3

On utilisera 𝛾𝑤 = 9,81 𝑘𝑁/𝑚3 .


45

31. F5-31

Soit le profil de terrain présenté à la figure ci-dessous.

Calculez :

a. Les contraintes verticales totales agissant sur une facette parallèle à la


surface libre aux points A, B et C.
b. De décomposer cette contrainte verticale suivant les axes s et y au point
B.
c. De calculer la contrainte effective suivant y au point B si l’écoulement est
uniforme et parallèle à la surface libre.
d. Le gradient hydraulique de cet écoulement.
46

32. F5-32

Une couche de sol de 10 m d’épaisseur repose sur un substratum de schiste. Le


niveau de la nappe se trouve 5 m au-dessus du schiste et la hauteur d’ascension
capillaire est de 3 m. Au-dessus de la zone capillaire, le terrain est sec, dans
celle-ci le terrain est supposé saturé. L’indice des vides est de 0,65, la masse
volumique des grains est de 2650 kg/𝑚3 , l’angle de frottement interne effectif
est de 25° et la cohésion effective de 5 kPa.

Tracer le diagramme de pression d’eau et les diagrammes des contraintes totales


et effectives sur les facettes horizontales et verticales à l’état d’équilibre limite
inférieur.

Remarque :

- Les contraintes horizontales effectives seront calculées par la formule de


Rankine en tenant compte de la cohésion.
- 𝑔 = 9.81 𝑚/𝑠².
47

1. F5-1 :
𝑘𝑁
a. 𝜎 = 9,81. ℎ + 90
𝑚2

U = 9,81.h + 49,05 kN/m²

𝜎 ′ = 9,81. ℎ + 40,95𝑘𝑁/𝑚²

b. 𝜎 = 90𝑘𝑁/𝑚²
𝑢 = 49,05𝑘𝑁/𝑚²
𝜎 ′ = 40,95𝑘𝑁/𝑚²
c. 𝜎 = 90𝑘𝑁/𝑚²
𝑢 = 24,53𝑘𝑁/𝑚²
𝜎 ′ = 65,47𝑘𝑁/𝑚²

2. F5-2 :
a. 𝜎 = 9,81. ℎ′ + 47,5𝑘𝑁/𝑚²
𝑢 = 9,81. ℎ′ + 24,53𝑘𝑁/𝑚²
𝜎 ′ = 22,97𝑘𝑁/𝑚2
b. 𝜎 = 47,5 − 3. 𝑧 𝑘𝑁/𝑚²
𝑢 = 24,53 − 9,81. 𝑧 𝑘𝑁/𝑚²
𝜎 ′ = 22,97 + 6,81. 𝑧 𝑘𝑁/𝑚²
c. 𝜎 = 40 𝑘𝑁/𝑚²
𝑢=0
𝜎 ′ = 40𝑘𝑁/𝑚²

3. F5-3 :
a. 𝜎𝐴 = 0 𝜎𝐷 = 310 𝑘𝑁/𝑚²
𝑢𝐴 = 0 𝑢𝐷 = 127,53 𝑘𝑁/𝑚²
𝜎′𝐴 = 0 𝜎′𝐷 = 182,47 𝑘𝑁/𝑚²
𝜎𝐵 = 44 𝑘𝑁/𝑚²
𝑢𝐵 = 0
𝜎′𝐵 = 44 𝑘𝑁/𝑚²
𝜎𝐶 = 110 𝑘𝑁/𝑚²
𝑢𝐶 = 29,43 𝑘𝑁/𝑚²
𝜎′𝐶 = 80,57 𝑘𝑁/𝑚²
48

b. 𝜎𝐴 = 0
𝑢𝐴 = 0
𝜎′𝐴 = 0
𝜎𝐶 = 110 𝑘𝑁/𝑚²
𝑢𝐶 = 0
𝜎′𝐶 = 110 𝑘𝑁/𝑚²
𝜎𝐷 = 310 𝑘𝑁/𝑚²
𝑢𝐷 = 98,1 𝑘𝑁/𝑚²
𝜎′𝐷 = 211,9 𝑘𝑁/𝑚2
4. F5-4
a. Nappe au-dessus du terrain naturel
𝜎 = 9,81. ℎ + 200 𝑘𝑁/𝑚²
𝑢 = 9,81. ℎ + 98,1 𝑘𝑁/𝑚²
𝜎 ′ = 101,9 𝑘𝑁/𝑚²
b. Nappe en-dessous du terrain naturel
𝜎 = 200 − 4. |ℎ𝑤 | 𝑘𝑁/𝑚2
𝑢 = 98,4 − 9,81 |ℎ𝑤 | 𝑘𝑁/𝑚²
𝜎 ′ = 101,9 + 5,81. |ℎ𝑤 | 𝑘𝑁/𝑚²

5. F5-5 : D = 12,5 m
6. F5-6 :
a. 0 < 𝑧 < 2𝑚
𝜎𝑣 = 18. 𝑧 𝑘𝑁/𝑚²
𝑢 = 0 𝑘𝑁/𝑚²
𝜎′𝑣 = 18. 𝑧 𝑘𝑁/𝑚²
𝜎′ℎ = 9. 𝑧 𝑘𝑁/𝑚²
𝜎ℎ = 9. 𝑧 𝑘𝑁/𝑚²
b. 𝑧 > 2𝑚
𝜎𝑣 = 20. 𝑧 − 4 𝑘𝑁/𝑚²
𝑢 = 9,81. 𝑧 − 19,62 𝑘𝑁/𝑚²
𝜎′𝑣 = 10,19. 𝑧 + 15,62 𝑘𝑁/𝑚²
𝜎′ℎ = 5,10. 𝑧 + 7,81 𝑘𝑁/𝑚²
𝜎ℎ = 14,19. 𝑧 − 11,81 𝑘𝑁/𝑚²
49

7. F5-7 : k = 1,1. 10−3 𝑚/𝑠


8. F5-8 :
a. A la surface
𝜎𝑣 = 𝑢 = 𝜎′𝑣 = 𝜎′ℎ = 𝜎ℎ = 0
b. A 2m de profondeur
𝜎𝑣 = 32 𝑘𝑃𝑎 = 𝜎′𝑣
𝑢=0
𝜎′ℎ = 𝜎ℎ = 16 𝑘𝑃𝑎
c. A 4m de profondeur (couche 1)
𝜎𝑣 = 64 𝑘𝑃𝑎
𝑢 = 19,62 𝑘𝑃𝑎
𝜎′𝑣 = 44,38 𝑘𝑃𝑎
𝜎′ℎ = 22,19 𝑘𝑃𝑎
𝜎ℎ = 41,81 𝑘𝑃𝑎
d. A 4m de profondeur (couche 2)
𝜎𝑣 = 64 𝑘𝑃𝑎
𝑢 = 19,62 𝑘𝑃𝑎
𝜎′𝑣 = 44,38 𝑘𝑃𝑎
𝜎′ℎ = 26,63 𝑘𝑃𝑎
𝜎ℎ = 46,25 𝑘𝑃𝑎
e. A 10m de profondeur (couche 2)
𝜎𝑣 = 172 𝑘𝑃𝑎
𝑢 = 78,48 𝑘𝑃𝑎
𝜎′𝑣 = 93,52 𝑘𝑃𝑎
𝜎′ℎ = 56,11 𝑘𝑃𝑎
𝜎ℎ = 134,59 𝑘𝑃𝑎
f. A 10m de profondeur (couche 3)
𝜎𝑣 = 172 𝑘𝑃𝑎
𝑢 = 78,48 𝑘𝑃𝑎
𝜎′𝑣 = 93,52 𝑘𝑃𝑎
𝜎′ℎ = 46,76 𝑘𝑃𝑎
𝜎ℎ = 125,24 𝑘𝑃𝑎
g. A 15m de profondeur
𝜎𝑣 = 252 𝑘𝑃𝑎
𝑢 = 127,53 𝑘𝑃𝑎
𝜎′𝑣 = 124,47 𝑘𝑃𝑎
𝜎′ℎ = 62,24 𝑘𝑃𝑎
50

𝜎ℎ = 189,77 𝑘𝑃𝑎

9. F5-9 : la nappe remonte de 1,63 m


10. F5-10 : à 2m de profondeur, pas de variation de contraintes
A 5m de profondeur : Δ𝜎′𝑣 = 26,43 𝑘𝑁/𝑚3
A 10m de profondeur : Δ𝜎′𝑣 = 26,43 𝑘𝑁/𝑚3
11. F5-11 : k = 2,8.10−9 𝑚/𝑠
12. F5-12 : a. 0 < z < 2m
𝜎𝑣 = 20. 𝑧 𝑘𝑁/𝑚²
𝑢 = 9,81. 𝑧 𝑘𝑁/𝑚²
𝜎′𝑣 = 10,19. 𝑧 𝑘𝑁/𝑚²
𝜎′ℎ = 5,10. 𝑧 𝑘𝑁/𝑚²
𝜎ℎ = 14,91. 𝑧 𝑘𝑁/𝑚²

Contraintes de 2 à 10 m de profondeur : z > 0m (compté à l’interface des


couches)

𝜎𝑣 = 40 + 19. 𝑧 𝑘𝑁/𝑚²

𝑢 = 19,62 + 9,81. 𝑧 𝑘𝑁/𝑚²

𝜎′𝑣 = 20,38 + 9,19. 𝑧 𝑘𝑁/𝑚²

𝜎′ℎ = 10,19 + 4,60. 𝑧 𝑘𝑁/𝑚²

𝜎ℎ = 29,81 + 14,41. 𝑧 𝑘𝑁/𝑚²

13. F5-13 : D = 8,06 m


14. F5-14 : q = 25,1 𝑐𝑚3 /ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒
𝑖𝑐𝑟 > 1

15. F5-15 : u = 1,47 kN/m²

𝑎.𝐿 𝐻1 −𝑒
16. F5-16 : k = )
. 𝑙𝑛
𝐴(𝑡2 −𝑡1 𝐻2 −𝑒
51

∑𝑖 𝐿𝑖
17. F5-17: 𝑘 ′ = 𝐿
∑𝑖 𝑖
𝑘𝑖

18. F5-18: t = 10, 8.106 s

19. F5-19: k = 4, 8.10−3 𝑚/𝑠

20.F5-20: 𝑘 = 1,69. 10−3 𝑚/𝑠

𝑅 = 13,42 𝑘𝑁/𝑚3
21. F5-21: 𝑡 = 2,59. 105 𝑠

22. F5-22: 𝑘𝑣 = 1,4. 10−5 𝑚/𝑠


𝑘ℎ = 4. 10−5 𝑚/𝑠
𝑘ℎ /𝑘𝑣 = 2,9

23. F5-23: ℎ𝐴 = 20𝑚; ℎ𝐵 = 20𝑚; ℎ𝐶 = 21,1𝑚; ℎ𝐷 = 25,5𝑚; ℎ𝐸 = 27,57𝑚


𝑢𝐴 = 0 𝑢𝐵 = 30 𝑘𝑁/𝑚² 𝑢𝐶 = 69,65 𝑘𝑁/𝑚² 𝑢𝐷 =
152,06 𝑘𝑁/𝑚² 𝑢𝐸 = 270 𝑘𝑁/𝑚²
𝑘 = 2,43. 10−10 𝑚/𝑠
𝑞 = 3,151/𝑎𝑛.𝑚²
𝜎′𝑣 (𝐶) = 20,35 𝑘𝑁/𝑚² 𝜎′𝑣 (𝐷) = 17,94 𝑘𝑁/𝑚²
𝜎′𝑣 (𝐸) = 100 𝑘𝑁/𝑚²
Contraintes toutes dirigées vers le bas : sol stable
24. F5-24 :

25. F5-25 : 𝑄 = 15,6 𝑚3 /𝑗𝑜𝑢𝑟

𝑢 = 516 𝑘𝑃𝑎
26. F5-26 : a. lignes de courant radiales, équipotentielles : cercles concentriques
2.𝜋.𝑘.𝐻.𝐼
Q=− 𝑅
𝑙𝑛
𝑟
52

𝐻 𝑅
c. 𝑢𝐵 = [𝐻𝑜 − 𝑅 . ln ] . 𝛾𝑤
𝑙𝑛 𝜌
𝑟

27. F5-27 : 𝑖𝑐𝑟 = 1,01 < 𝑖 = 1,45

28. F5-28 :
a. 𝜎 = 𝛾. 𝑦. 𝑐𝑜𝑠²𝑖 𝜏 = 𝛾. 𝑦. cos 𝑖. sin 𝑖
b. 𝑢 = 𝛾𝑤 . (𝑦 − 𝑦𝑜 ). 𝑐𝑜𝑠²𝑖 𝜎 ′ = [𝛾 ′ . (𝑦 − 𝑦𝑜 ) + 𝛾. 𝑦𝑜 ]. 𝑐𝑜𝑠²𝑖
c. 𝑖 = − sin 𝑖

29. F5-29 : 𝑘 = 7,2. 10−7 𝑚/𝑠


30. F5-30 : h = 482 mm

31. F5-31 :
a. 𝜎𝑣 (𝐴) = 0 𝜎𝑣 (𝐵) = 67,0 𝑘𝑁/𝑚² 𝜎𝑣 (𝐶) = 86,7 𝑘𝑁/𝑚²
b. 𝜎 = 66,0 𝑘𝑁/𝑚² 𝜏 = 11,6 𝑘𝑁/𝑚²
c. 𝜎 ′ 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 𝑦 (𝐶) = 75,9 𝑘𝑁/𝑚²
d. 𝑖 = sin 𝛽

32. F5-32 :

Cote (m) U (𝑘𝑃𝑎) 𝜎𝑣 (𝑘𝑃𝑎) 𝜎′𝑣 (𝑘𝑃𝑎) 𝜎′ℎ (𝑘𝑃𝑎) 𝜎ℎ (𝑘𝑃𝑎)


0 0 0 0 -6,37 -6,37
-(2-𝜀) 0 31,52 31,52 6,42 6,42
-(2+𝜀) -29,43 31,52 60,95 18,27 -11,06
-5 0 90,38 90,38 30,31 30,31
-1 +49,05 188,48 139,43 50,22 99,27
53

Fascicule d’Exercices
De
Géomécanique

Fascicule 6 :
Propriétés Mécaniques
54

1. F6-1-(*)

Lors d’un essai oedométrique sur une argile saturée, on a mesuré les paramètres
suivants :

- Masse finale du sol humide et de l’anneau : 177 g


- Masse du sol sec : 65 g
- Masse de l’anneau : 80 g
- Diamètre de l’anneau : 6 cm
- Hauteur de l’anneau : 20 mm
- Lecture initiale du comparateur : 95 divisions
- Lecture finale du comparateur : 905 divisions
- Echelle du cadran comparateur : 1 division = 0,002 mm

On demande de calculer les indices des vides initial et final du sol.

2. F6-2- (**)

Un échantillon d’argile est soumis à un essai oedométrique dont les résultats


sont les suivants

Charges (kgf/cm²) Tassements (mm)

0,0 0,00
0,1 0,02
0,2 0,03
0,4 0,05
0,8 0,10
1,6 0,19
3,2 0,43
6,4 1,09
12,8 1,78
1,6 1,58
0,4 1,43
0,1 1,22

On donne 𝐻𝑜 = hauteur initiale de l’échantillon = 2,5 cm

𝑒𝑜 = indices des vides initiales = 1,01


a. Tracer le diagramme (e, log 𝜎)
b. Déterminez l’indice de compression 𝐶𝑐
c. Calculez la pression de pré consolidation (à l’aide du diagramme)
55

3. F6-3- (**)
Un essai oedométrique a été réalisé sur une éprouvette d’argile prélevée à 5 m
de profondeur dans une couche d’argile saturée de poids volumique 𝛾 =
16,5 𝑘𝑁/𝑚3 (la nappe est au niveau du terrain naturel). Le tableau donne le
tassement final mesuré sous chacune des charges appliquées à l’éprouvette.

𝜎 ′ (𝑘𝑃𝑎) Δℎ(𝑚𝑚)
5 0,08
15 0,32
30 0,52
45 0,68
60 0,92
80 1,36
150 2,52
300 3,68
500 4,16

La hauteur initiale de l’éprouvette est de 20 mm.


L’indice des vides initial 𝑒𝑜 de l’argile est égal à 1,5.

a. Calculez la pression de pré consolidation 𝜎′𝑝 , l’indice de gonflement 𝐶𝑠 et


l’indice de compression 𝐶𝑐 .
b. L’argile est-elle sur consolidée ?

4. F6-4- (*)
Soit une couche compressible de 3 m d’épaisseur reposant sur une couche
incompressible. Les caractéristiques de cette couche compressible sont :

- masse volumique du sol 𝜌 = 1650 𝑘𝑔/𝑚3


- constante de compression C = 20

Sur ce terrain, on réalise un remblai compacté de 10 m de hauteur et de très


grande largeur en sable drainant (𝜌 = 1800 𝑘𝑔/𝑚3 ) considéré comme
incompressible.
Calculez le tassement total de la couche compressible (en considérant une seule
couche de 3 m d’épaisseur).

5. F6-5- (**)
56

Soit le massif de sol représenté à la figure ci-dessous :

Argile 4m 𝛾 = 16 𝑘𝑁/𝑚3

Sable 2m 𝛾 = 16 𝑘𝑁/𝑚3 (incompressible)

Sable 4m 𝛾 = 16 𝑘𝑁/𝑚3 (incompressible)

Tourbe 2m 𝛾 = 12 𝑘𝑁/𝑚3

Sable

Les caractéristiques de l’argile et de la tourbe sont les suivantes :

Pour l’argile : e = 1,3 𝜎′𝑝 = 𝜎′𝑣𝑜 𝐶𝑐 = 0,6 A = 40

Pour la tourbe : C = 6 A = 20 𝜎′𝑝 = 0,8 𝑘𝑔𝑓/𝑐𝑚²

Calculez le déplacement vertical des points A et B dans les cas suivants :

a. Le niveau de la nappe baisse de 4 m, t = ∞


b. On abaisse la surface du terrain de 1 m sans modification du niveau de la
nappe, t = ∞

6. F6-6- (**)

Soit une semelle rectangulaire de 1 m x 2 m qui repose à la surface d’un massif


défini à la figure ci-dessous.

On suppose :

- Le sable et le rocher incompressibles


- L’argile caractérisée par
 Une constante de compression égale à 15
57

 Une constante de gonflement égale à 100


 Une pression de pré consolidation égale à 45 kPa à mi-épaisseur de la
couche
 Une nappe à mi-épaisseur de la couche de sable
 Une diffusion des contraintes à 30° sur la verticale
Calculez le tassement de la fondation.
On utilisera 𝛾𝑤 = 9,81 𝑘𝑁/𝑚3

7. F6-7- (**)

Soit le terrain schématisé à la figure ci-dessous.

a. On y réalise une fouille de 10 m de profondeur par charge. le niveau de la


nappe ne subit pas de modification. On demande de calculer le
mouvement de fouille lors de cette excavation.
b. Ensuite après deux ans, on rabat la nappe par pompage en fond de fouille.
La pression à l’interface gravier-limon reste identique lors du rabattement.
Calculez le mouvement du fond de fouille lors de ce rabattement.
On utilisera 𝛾𝑤 = 9,81 𝑘𝑁/𝑚3 .
58

8. F6-8- (*)

Un échantillon d’argile de 19,1 mm d’épaisseur, drainé par le haut et le bas,


atteint 30% de consolidation après 10 minutes. Quel serait le temps mis par le
même échantillon pour atteindre 50% et 80% de consolidation ?

9. F6-9- (**)

Lors d’un essai de consolidation, un échantillon de 18 mm d’épaisseur a atteint


25% de consolidation après 5 minutes. Quel temps mettrait une couche de 20 m
d’épaisseur (sol identique) pour atteindre le même degré de consolidation dans
les deux hypothèses suivantes :

a. La couche est drainée par les deux faces


b. La couche est drainée par la couche supérieure uniquement.
59

10. F6-10- (***)

Un sol a un indice de compression 𝐶𝑐 de 0,31. Son indice des vides vaut 1,04
sous une contrainte effective de 125 kPa et son coefficient de perméabilité
4.10−6 𝑚/𝑠.

a. Calculer la variation de l’indice quand le sol est chargé à 187 kPa.


b. Calculer le tassement final correspond à ‘’a’’ si la couche de sol a 5 m
d’épaisseur et repose sur une couche imperméable.
c. Trouver le temps nécessaire pour obtenir 25, 50, 75 et 90% du tassement
calculé en ‘’b’’.
11. F6-11- (***)

Un échantillon a été soumis à un accroissement de pression de 150 kPa


(épaisseur moyenne de l’échantillon durant cet essai de consolidation = 18,1 m).
Les indices des vides initial et final valent respectivement 1,03 et 0,97.
Déterminez la valeur du coefficient de perméabilité du sol.

12. F6-12- (**)

On applique à la surface d’un sol compressible dont la coupe est indiquée sur la
figure une surcharge uniforme de 80 kPa.

a. Calculer le tassement final de la surface du sol.


b. Tracer la courbe de tassement du sol au cours du temps.

4m argile 𝛾 = 16 𝑘𝑁/𝑚3 𝑒𝑜 = 1,3 𝐶𝑐 = 0,6 𝜎′𝑝 = 𝜎′𝑣𝑜 𝑐𝑣 = 4. 10−8 𝑚/𝑠

2m sable 𝛾 = 20 𝑘𝑁/𝑚3 incompressible

4m argile 𝛾 = 16 𝑘𝑁/𝑚3 𝑒𝑜 = 1,2 𝐶𝑐 = 0,6 𝜎′𝑝 = 𝜎′𝑣𝑜 𝑐𝑣 = 2. 10−8 𝑚/𝑠


60

13. F6-13- (***)

Un remblai général de 3 m de hauteur est réalisé sur une couche d’argile molle
de 6 m d’épaisseur et de module oedométrique moyen égal à 3 MPa.

Le poids volumique de la terre de remblai est de 18 kN/𝑚3 , celui du sol en


place de 19 kN/𝑚3 . Entre le remblai et l’argile molle une mince couche
drainante est interposée. Sous l’argile molle se trouve un socle de marne dure et
non fissurée. Un essai de consolidation à l’oedomètre a été réalisé sur un
échantillon d’argile molle sous la contrainte de 120 kPa. L’épaisseur initiale de
l’échantillon était de 23 mm et les tassements mesurés valaient :

Temps Tassements (en 1/100 mm)

30 s 3
2 min 13
5 min 28
20 min 45
1h 58
4h 76
1 jour 91
5 jours 96
15 jours 98

Calculez le temps qu’il faut pour atteindre 9 cm de tassement.

14.F6-14- (*)
Un essai de compression simple a été réalisé sur une argile saturée. On considère
que la teneur en eau de l’éprouvette est restée constante au cours de l’essai. Les
dimensions initiales de l’échantillon étaient :

Diamètre : 5 cm hauteur : 10 cm
Les résultats de l’essai sont présentés dans le tableau ci-dessous.

a. Evaluez la déformation axiale relative et la contrainte axiale au cours de


l’essai en supposant que l’éprouvette de sol reste de forme cylindrique.
b. Tracez la courbe ‘’ résistance à la compression-déformation’’
c. Déterminez la valeur du paramètre k du critère de Tresca :

𝑠𝑢𝑝𝑖,𝑗 |𝜎𝑖 − 𝜎𝑗 | = 2𝑘
61

Variation de hauteur Effort vertical


Δℎ (mm) F (kN)

0 0
0,5 0,235
1 0,67
1,5 0,375
2 1,037
3 1,33
4 1,40
5 1,42
6 1,412
8 1,412
10 1,408

15. F6-15- (*)


Un essai de compression simple réalisé sur une argile saturée a donné les
résultats suivants :

𝜎1 𝜀1

0 0
119,3 0,005
338 0,01
440 0,015
518 0,02
658 0,03
686 0,04
688 0,05
677 0,06
663 0,08
646 0,1

a. Quelle est la valeur de la cohésion non drainée de cette argile ?


b. On réalise maintenant, sur un échantillon identique, un essai non drainé
(UU). La pression de l’eau dans la cellule étant de 200 kPa,
déterminez-la
62

valeur des contraintes principales à la rupture.


16. F6-16- (*)
Un essai à la boîte de Casa grande sur un sable propre sec lâche a donné les
résultats suivants :
𝜏 = 78,1 𝑘𝑃𝑎 𝜎 = 100 𝑘𝑃𝑎

Calculez les paramètres de résistance au cisaillement 𝑐𝑢 , 𝜙𝑢 , 𝑐 ′ , 𝜙 ′ .

17. F6-17- (*)


On réalise à la boîte de cisaillement un essai CD sur sable ; la contrainte
normale vaut 200 kPa, la contrainte tangentielle mesurée à la rupture vaut 117
kPa. Déterminer les directions et les valeurs des contraintes principales pour les
points du plan de cisaillement.

18. F6-18- (*)


Un essai de cisaillement direct effectué sur du sable argileux dans une boîte
carrée de 50 mm de côtés a donné les valeurs suivantes à la rupture.

Effort normal (N) effort de cisaillement (N) déplacement (mm)

250 225 2,5


500 405 5,5
750 585 5

Si la pression interstitielle valait 0,04 MPa lors de l’essai sous 500N d’effort
normal, quelles étaient les valeurs et les directions des contraintes extrêmes.

19. F6-19- (**)


Des essais de cisaillement direct non drainés sont exécutés sur des échantillons
de sol dans une boîte de 60 mm de coté. Les résultats obtenus sont les suivants :

Effort normal (N) Effort de cisaillement à la rupture (N)

91 68
182 91
273 118

a. Déterminez la cohésion et l’angle de frottement.


b. Si une éprouvette de 38,1 mm de diamètre et de 76,2 mm de hauteur avait
été cisaillée dans une cellule triaxiale avec une pression de confinement
63

de 276 kPa, quel aurait été l’effort appliqué lors du cisaillement qui se
produit pour une déformation axiale de 6,3 mm ?
c. Quelle est la résistance à la compression simple de ce même matériau ?
On utilisera 𝛾𝑤 = 9,81 𝑘𝑁/𝑚3 .

20. F6-20- (*)


Un échantillon sec de sable compact est soumis à un essai triaxial, on suppose
que l’angle de frottement interne 𝜙 est voisin de 36°. Si la contrainte principale
minimale 𝜎3 est de 300 kPa, pou quelle valeur de la contrainte maximale 𝜎1
l’échantillon se rompra-t-il ?

21. F6-21- (*)


Un échantillon de sable compact est soumis à un essai triaxial. Le sable possède
une légère cohésion égale à 12 kPa. On suppose que l’angle de frottement
interne est voisin de 36°. Si la contrainte principale minimale 𝜎3 est de 300 kPa,
pour quelle valeur de la contrainte maximale 𝜎1 l’échantillon se rompra-t-il ?

22. F6-22- (**)


On soumet à compression triaxiale deux éprouvettes d’un matériau cohérent
(essais consolidés non drainés).
Dans le premier, la pression latérale est de 200 kPa et la rupture se produit
lorsqu’on applique une pression verticale supplémentaire de 600 kPa.

Dans le second, la pression latérale est de 300 kPa et la rupture se produit


lorsqu’on applique une pression verticale supplémentaire de 800 kPa.
Quelles valeurs peut-on attribuer, à la suite de ces essais, à c et 𝜙 pour le
matériau considéré ?

23. F6-23- (**)


Trois éprouvettes d’argile ont été cisaillées (essai triaxial UU) et ont donné les
résultats suivants :

Profondeur (m) 𝜎3 (kPa) 𝜎1 (kPa) 𝑢 (kPa)


2,5 200 300 120
5 200 310 112
1,5 300 450 180

Quelles sont les caractéristiques mécaniques de l’argile ?


64

24. F6-24- (***)


Un échantillon non remanié de sol de 100 mm de diamètre et 200 mm de
hauteur est comprimé dans une cellule triaxiale. L’échantillon se cisaille sous
une charge appliquée de 2,9 kN alors que la déformation atteint de 19 mm. Le
plan de rupture est incliné de 40° sur l’axe de l’éprouvette et la pression de
confinement est de 300 kPa. L’essai est réalisé après saturation et du type non
drainé.
1. Dessinez le diagramme de Mohr et déterminez :

a. Le critère de rupture en contraintes totales ;


b. La grandeur et l’inclinaison de la contrainte sur le plan de rupture.

2. Si on considère un autre échantillon du même matériau, essayé dans une


boîte carrée de cisaillement de 60 mm de côté sous les mêmes conditions
de drainage, déterminez :

a. La contrainte de rupture sous une charge normale verticale de 500 N ;


b. La direction de la contrainte principale majeure.

25. F6-25- (**)


Les résultats suivants ont été obtenus lors d’un essai triaxial du type non-drainé
réalisé sur un échantillon de sol non-remanié.

Contrainte de confinement (kPa) 200 400 600


Force axiale additionnelle à la rupture (N) 291 331 396
Déformation verticale mesurée à la rupture (mm) 4,5 4,9 5,1
La hauteur initiale est de 70 mm et le diamètre initial vaut 35 mm.

Déterminez les valeurs de la cohésion et de l’angle de frottement du matériau.


Utilisez pour ces caractéristiques la symbolique normalisée.

26. F6-26- (*)

Un scissomètre dont les pales sont circulaires et ont 10 cm de diamètre, est


enfoncé à 10 m de profondeur. Calculez la cohésion non drainée si la couple à
appliquer pour cisailler le sol est de 20 Nm.

27. F6-27

On considère le profil, avant travaux, représenté par la figure suivante. L’argile


est supposée saturée et normalement consolidée.
65

1° Calculer, avant tous travaux, la contrainte verticale effective au point M.


2° Sur un graphique oedométrique[𝑒 − 𝑙𝑜𝑔(𝜎)], figurer le point représentatif
(désigné par 0) de l’état en M, ainsi que la droite vierge et la droite de
déchargement.
3°. En vue de construire un immeuble de 10 niveaux, on veut réaliser une fouille
de 6 m de profondeur. La nappe est rabattue simultanément dans les deux
couches de sable à 1 m sous le fond de fouille, au moyen d’un puits traversant
ces deux couches.
a) Calculer le tassement, gonflement de l’argile (en supposant que celle-ci
ait le temps de se (dé) consolider entièrement. Représenter sur le
graphique oedométrique le point (désigner par 1) correspondant à l’état du
sol en M, après ouverture de la fouille.
b) Calculer le temps (en jours) nécessaire pour obtenir la (dé)consolidation
totale.
On admettra que chaque niveau à construire correspond sur le sol à une charge
répartie de 15 kPa. Deux processus de construction sont alors envisagés :

Processus 1 (4°+ 5°) :

4° l’ouvrage est d’abord entièrement construit sans faire varier le niveau de la


nappe. Calculer le tassement final, toute consolidation terminée, du bâtiment, la
nappe restant rabattue. Représenter sur le graphique oedométrique le point
(désigné par 2) correspondant à l’état du sol en M, tout tassement achevé.

5° Ensuite, après achèvement du tassement, la nappe est relâchée et revient à son


niveau initial. Calculer le tassement de l’argile et représenter sur le graphique
oedométrique le point représentatif (désigné par 3) de l’état du sol en M.
66

Processus 2 (6°) :

6° Au lieu de construire entièrement l’immeuble sans modifier le niveau de la


nappe, on relâche celle-ci en même temps que l’on construit le bâtiment, jusqu’à
ce qu’elle revienne à son état initial. Calculer le tassement final, toute
consolidation terminée et représenter le point (désigné par 4) correspondant à
l’état du sol en M.

7° Quel est le processus de construction préférable ? Pourquoi ? Les points 3 et


4 du graphique oedométrique correspondent-ils à un sol normalement consolidé
ou surconsolidé ?

N.B. Tous les calculs de tassements/ gonflements se feront au point M situé à


mi-hauteur de la couche d’argile, sans découper celle-ci en plusieurs sous-
couches. De plus, durant ces calculs, on supposera que la hauteur de la couche
d’argile reste constante.

28. F6-28

En vue de la construction d’un mur de soutènement, une excavation de grande


envergure est prévue dans une couche d’argile (11 m d’épaisseur) surmontant
une couche de sable (3 m d’épaisseur) et le substratum. Ce train est situé à
proximité d’un canal de 8 m de profondeur. Le niveau d’eau dans le puits est
identique à celui du canal. Il n’y a pas de pertes de charge dans le sable.
67

Suite au forage du puits, certaines caractéristiques du terrain ont été obtenues.


De plus, des essais triaxiaux et oedométrique ont été réalisés et ont donné les
résultats suivants :

Caractéristiques : 𝛾𝑠 = 27 𝑘𝑁/𝑚3
𝛾𝑑 = 18 𝑘𝑁/𝑚3

Essais triaxiaux : état de contrainte à la rupture

Profondeur (m) 𝜎3 (kPa) 𝜎1 (kPa) Pression (kPa)


2.5 200 286 68
5 300 420 115
10 400 550 170

Essai oedométrique : constante de gonflement A = 100


Constante de compression C = 15

La couche de sable est supposée incompressible. La saturation de l’argile 𝑆𝑟 est


supposée uniforme au-dessus de la nappe et égale à 80%. Sous le niveau de la
nappe, l’argile est complètement saturée.
Il est demandé de :

1. Calculer le poids volumique de l’argile au-dessus et sous la nappe d’eau.


(𝛾𝑤 = 10 𝑘𝑁/𝑚3 )

2. Vérifier que l’excavation dans l’argile pourra se réaliser sur 6 m de


profondeur sans risque de soulèvement du fond de fouille. Calculer la
profondeur limite.

3. Calculer le gonflement de la couche d’argile pendant l’excavation.


(tranches de 1 m)
4. Déterminer la valeur de l’angle de frottement et de la cohésion à court
terme (contrainte totale) et à long terme (contrainte effective).

Les concepteurs du projet ont opté pour un mur poids en béton (𝛾𝑏é𝑡𝑜𝑛 =
25 𝑘𝑁/𝑚3 ). Pour le calcul, on ne considère que l’argile présente les propriétés
suivantes (différentes de celles obtenues au point précédent) :

Caractéristiques de l’argile : 𝛾 = 20 𝑘𝑁/𝑚3


𝑐 = 0 𝑘𝑁/𝑚²
𝜙 = 17°
68

Les deux configurations différentes de mur représentées ci-dessous sont


envisagées. Il est demandé de :

𝐹𝑉 .𝑓
1. Vérifier la stabilité au glissement des deux murs : 𝑆𝑓 = où le
𝐹𝐻
coefficient de frottement f sera égal à tg 𝜙.
2. Vérifier s’il n’ya pas de décollement de la base des deux murs de
soutènement.
3. Déterminer, entre les deux murs étudiés, la solution la meilleure. Justifier.
69

29. F6-29

Des essais de cisaillement direct non drainés sont exécutés sur des échantillons
de sol dans une boite carrée de 50 mm de côté. Les résultats obtenus sont les
suivants :

Effort normal (N) Effort de cisaillement à la rupture (N)


105 84
162,5 103
245,0 130

a) Déterminer la cohésion et l’angle de frottement ;


b) Si une éprouvette de 41,3 mm de diamètre et de 74,4 mm de hauteur avait
été cisaillée dans une cellule triaxiale avec une pression de confinement
de 289 kPa, quel aurait été l’effort appliqué lors du cisaillement qui se
produit pour une déformation axiale de 7,4 mm ?
c) Quelle est la résistance à la compression simple de ce même matériau ?
On utilisera 𝛾𝑤 = 9,81 𝑘𝑁/𝑚3 .

30. F6-30
Des essais triaxiaux de compression sont réalisés sur des échantillons de sols de
limon brun. Ces essais consolidés non-drainés sont effectués sur des éprouvettes
taillées et non-remaniées. A partir des résultats bruts des essais, il est demandé
de déterminer les caractéristiques de résistance au cisaillement du sol considéré.
(masse volumique de la paraffine : 0,88 𝑔/𝑐𝑚3 )
70
71

31. F6-31

On applique à la surface d’un sol compressible, dont la coupe est indiquée sur la
figure, une surcharge uniforme de 80 kPa. La nappe aquifère se situe au sommet
de la couche d’argile inférieure (𝛾𝑤 = 10 𝑘𝑁/𝑚²).

a) Calculer le tassement final de la surface du sol sous l’effet de cette


surcharge. On prendra pour ce faire des sous-couches de 1 m d’épaisseur.
b) Pour la couche d’argile inférieure, tracer la courbe de tassement du sol au
cours du temps Δℎ − ln(𝑡) , 𝑎𝑣𝑒𝑐 Δℎ en cm et t en jours.
72

1. F6-1 : 𝑒𝑖 = 1,831 𝑒𝑓 = 1,603


2. F6-2 : 𝐶𝑐 = 1,095 𝜎′𝑝 = 300 𝑘𝑃𝑎

3. F6-3 :
a. 𝜎′𝑝 = 50 𝑘𝑃𝑎 𝐶𝑐 = 0,5 𝐶𝑠 = 0,075
b. Sol surconsolidé

4. F6-4 : Δ𝐻 = 0,32 𝑚
5. F6-5:
a. Δ𝐻𝐴 = Δ𝐻𝐵 = 5,2 𝑚
b. ΔHA = −0,00122 m ΔHB = −0,0608 m

6. F6-6: Δ𝐻= 0,0151 m


7. F6-7:
a. Δ𝐻 = −0,1395 𝑚
b. ΔH = −0,1470 m

8. F6-8: 50%: t = 27,7’


80%: t = 79,9’

9. F6-9:
a. 𝑡 = 11,7 𝑎𝑛𝑠
b. 𝑡 = 47 𝑎𝑛𝑠

10. F6-10:
a. Δ𝑒 = −0,0542
b. ΔH = −0,133 m

% de tassement 25 50 75 90
𝒕(𝑺) 1300 5200 13100 22300
73

11. F6-11: k =4,45. 10−11 𝑚/𝑠


12. F6-12: Δ𝐻 = 1,77 𝑚

13. F6-13: t = 148 ans

14. F6-14:

Δ𝐻 𝜀𝑣 (%) 𝜎𝑣 (𝑘𝑃𝑎)
0 0 0
0,5 0,5 119,1
1 1 338,9
1,5 1,5 438,9
2 2 517,6
3 3 657,0
4 4 684,5
5 5 687,0
6 6 676,0
8 8 661,6
10 10 645,4

𝑘 = 344 𝑘𝑃𝑎

15. F6-15:
a. 𝑐𝑢 = 344 𝑘𝑃𝑎
b. 𝜎1 = 888 𝑘𝑃𝑎

16 . F6-16 𝑐𝑢 = 𝑐 ′ = 0 𝜙𝑢 = 𝜙 ′ = 38,0°

17. F6-17: 𝜎1 = 404,0 𝑘𝑃𝑎 𝜎3 = 132,9 𝑘𝑃𝑎

18. F6-18: 𝜎1 = 132 𝑘𝑃𝑎 𝜎3 = 578 𝑘𝑃𝑎

19. F6-19:
74

a. c = 11,5 kPa 𝜙 = 16,5°

b. F = 305,4 kN

c. 𝜎𝑐 ≡ 30 𝑘𝑃𝑎

20. F6-20: 𝜎1 = 1155 𝑘𝑃𝑎

21. F6-21: 𝜎1 = 1204,6 𝑘𝑃𝑎

22. F6-22: c = 57,7 kPa 𝜙 = 30°

23. F6-23: 𝑐𝑢 = 0 𝜙𝑢 = 11,6° 𝑐′ = 0 𝜙 ′ = 22,8°

24. F6-24:

1.a. c = 0,087 MPa 𝜙 = 10°

b. 𝜎𝑓 = 0,438 𝑀𝑃𝑎 𝜏𝑓 = 0,470 𝑀𝑃𝑎 𝜃 = 20,6°

2. a. 𝜎𝑓 = 0,139 𝑀𝑃𝑎

b. 𝛽 = 40°

25. F6-25: c = 131 kPa 𝜙 = 4,74°

26. F6-26: 𝜏 = 16,2 𝑘𝑃𝑎

27. F6-27:

1. 𝜎 ′ = 125 𝑘𝑃𝑎

2. e = 1,13

3. Δ𝐻 = −1,90 𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝑡 = 23,15 jours

4. Δ𝐻 = 5,06 𝑐𝑚 et e = 1,076

5. Δ𝐻 = −0,365 𝑐𝑚 et e = 1,080

6. Δ𝐻 = 2,40 𝑐𝑚 et e = 1,105

7. Moins de tassement dans le 2° processus ; Etat 3 surconsolidé ; Etat 4


normalement consolidé.
75

28. F6-28 :

1. 𝛾ℎ𝑢𝑚 = 20,73 𝑘𝑁/𝑚3 ; 𝛾𝑠𝑎𝑡 = 21,39 𝑘𝑁/𝑚3

2. 𝐷𝑐𝑟𝑖𝑡 = 8,66

3. Δ𝐻 = −9,57 𝑐𝑚

4. 𝜙 ′ = 10,5° 𝑒𝑡 𝑐 ′ = 2,5 𝑘𝑃𝑎; 𝜙 = 13,5° 𝑒𝑡 𝑐 = 0 𝑘𝑃𝑎

29. F6-29 :

1.𝜙 = 18,3°; 𝑐 = 19,7 𝑘𝑃𝑎

2. 𝐹 = 480,3 𝑁

3. 𝑅𝑐 = 54,53 𝑘𝑃𝑎
76

Fascicule d’Exercices
De
Géomécanique

Fascicule 8 :

Etat de contraintes et de Déformations dans


Les terrains meubles
77

1. F8-1
a) Calculez la poussée des terres sur la paroi verticale représentée ci-dessous
selon la méthode de Rankine. (un seul sol non cohérent).
b) Représentez graphiquement par le cercle de Mohr la direction des facettes
de rupture et la direction des vecteurs contraintes sur la paroi.
c) Représentez le diagramme des contraintes sur la paroi.

𝑖=0

𝛼=0 𝜙 = 30°

10 m 𝑐=0

𝐸𝑎 𝛾 = 16 𝑘𝑁/𝑚3

2. F8-2

Calculez la poussée des terres sur la paroi verticale représentée ci-dessous selon
la méthode de Rankine, pour les 3 cas proposés. (Deux sols non cohérents).

Représentez graphiquement par le cercle de Mohr la direction des facettes de


rupture et la direction des vecteurs contraintes sur la paroi.

Représentez le diagramme des contraintes sur la paroi.


78

6m 𝛼=0 Sol sup.

10 m

Sol inf.

3. F8-3

Calculez la poussée des terres sur la paroi verticale représentée ci-dessous selon
la méthode de Rankine. (Deux sols non cohérent dont un saturé en eau).

Représentez graphiquement par le cercle de Mohr la direction des facettes de


rupture et la direction des vecteurs contraintes sur la paroi.

Représentez le diagramme des contraintes sur la paroi.


79

𝜙 = 30°

6m 𝛼=0 𝑐=0

10 m 𝛾 = 16 𝑘𝑁/𝑚3

𝜙 = 20°

𝑐=0

𝛾 = 20 𝑘𝑁/𝑚3

4. F8-4

Calculez la poussée des terres sur la paroi verticale représentée ci-dessous selon
la méthode de Rankine. (Un seul sol non cohérent avec une surcharge).

Représentez graphiquement par le cercle de Mohr la direction des facettes de


rupture et la direction des vecteurs contraintes sur la paroi.

Représentez le diagramme des contraintes sur la paroi.


80

5. F8-5

Calculez la butée des terres sur la paroi verticale représentée ci-dessous selon la
méthode de Rankine. (Deux sols non cohérents).

Représentez graphiquement par le cercle de Mohr la direction des facettes de


rupture et la direction des vecteurs contraintes sur la paroi.

Représentez le diagramme des contraintes sur la paroi.

6. F8-6

Calculez la poussée et la butée des terres sur la paroi verticale représentée ci-
dessous selon la méthode de Rankine. (Deux sols non cohérents inclinés de 20°).

Représentez graphiquement par le cercle de Mohr la direction des facettes de


rupture et la direction des vecteurs contraintes sur la paroi.

Représentez le diagramme des contraintes sur la paroi.


81

7. F8-7

Calculez la poussée des terres sur la paroi inclinée représentée ci-dessous selon
la méthode de Rankine, pour les 2 cas proposés (sol non cohérent ou cohérent).
2 méthodes de calcul :

- Par équilibre du coin ABC ;


- Par intégration des poussées sur la paroi AB.

Etablir les diagrammes des poussées sur AB et les cercles de Mohr.


82

8. F8-8

Calculez la poussée des terres sur la paroi inclinée représentée ci-dessous selon
la méthode Rankine. (Une nappe aquifère, sol non cohérent).

Méthode par équilibre du coin.

Représentez le diagramme des contraintes sur la paroi.

9. F8-9

Calculez la poussée des terres sur le mur incliné avec retour représenté ci-
dessous selon la méthode de Rankine. 2 méthodes de calcul :

- Par équilibre du quadrilatère coin ABDD’ ;


- Par intégration des poussées sur les parois AB et BD.

Etablir les diagrammes des poussées sur AB et BD et les cercles de Mohr.


83

10. F8-10

Déterminer les diagrammes des contraintes normales et tangentielles (en


poussée et en butée) sur la paroi inclinée AB représentée ci-dessous selon la
méthode de Rankine, pour les 2 cas proposés. (Deux sols cohérents inclinés de
20°). Les points C et F représentent la position jusqu’où il y a éventuellement
décollement respectivement dans les terrains supérieur et inférieur.
84

11. F8-11

Déterminer pour les 2 cas de poussée (ELI) et de butée (ELS) :

- La profondeur 𝑍𝐺 de la zone où la rupture est en décohésion et non en


glissement ;
- La profondeur 𝑍𝑇 de la zone tendue ;
- L’épaisseur limite du massif 𝑍𝐿 ;
- Le schéma des lignes de ruptures.
85

12. F8-12

Calculez la poussée des terres sur la paroi AB représentée ci-dessous selon la


méthode de Rankine. (Un sol non cohérent de 20° ou 30°).

Déterminer la direction des lignes de ruptures.


86

En B : 𝜎 ≈ 11,43 𝑘𝑁/𝑚² ; 𝜏 ≈ 34,86 𝑘𝑁/𝑚²

Cas 2 : terrain supérieur : point C idem cas 1.

Terrain inférieur : pas de décollement.

Poussée : en A : 𝜎 = 0 𝑘𝑁/𝑚² ; 𝜏 = 0 𝑘𝑁/𝑚²

En C : 𝜎 = 0 𝑘𝑁/𝑚² ; 𝜏 ≈ 11,43 𝑘𝑁/𝑚²

En D : 𝜎 ≈ 17,71 𝑘𝑁/𝑚² ; 𝜏 ≈ 21,14 𝑘𝑁/𝑚²

En E : 𝜎 ≈ 5,14 𝑘𝑁/𝑚² ; 𝜏 ≈ 17,71 𝑘𝑁/𝑚²

En B : 𝜎 ≈ 36,34 𝑘𝑁/𝑚² ; 𝜏 ≈ 38,86 𝑘𝑁/𝑚²

⇒ 𝑅𝜎 ≈ 104,7 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡 ; 𝑅𝜏 ≈ 189,8 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡 ;𝑅𝑡𝑜𝑡 ≈ 216,8 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡

Butée : en A : 𝜎 ≈ 65 𝑘𝑁/𝑚² ; 𝜏 ≈ 13 𝑘𝑁/𝑚²

En D : 𝜎 ≈ 297 𝑘𝑁/𝑚² ; 𝜏 ≈ 74 𝑘𝑁/𝑚²

En E : 𝜎 ≈ 385 𝑘𝑁/𝑚² ; 𝜏 ≈ 88 𝑘𝑁/𝑚²

En B : 𝜎 ≈ 672 𝑘𝑁/𝑚² ; 𝜏 ≈ 146 𝑘𝑁/𝑚²

⇒ 𝑅𝜎 ≈ 3248 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡 ; 𝑅𝜏 ≈ 740 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡 ; 𝑅𝑡𝑜𝑡 ≈ 3331 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡


87

1. F8-1 : 𝐸𝑎 = 266,67 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡

2. F8-2 : cas 1 : 𝐸𝑎 = 207,1 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡


Cas 2 : 𝐸𝑎 = 277,3 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡
Cas 3 : 𝐸𝑎 = 214,0 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡

3. F8-3 : 𝐸𝑎 = 323,3 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡

4. F8-4 : 𝐸𝑎 = 323,3 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡

5. F8-5 : 𝐸𝑝 = 3369,4 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡

6. F8-6 : 𝐸𝑎 = 258,4 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡

𝐸𝑝 = 2532,6 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡
7. F8-7 : cas 1 : 𝐸𝑎 = 301,7 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡
Cas 2 : 𝐸𝑎 = 165,1 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡
8. F8-8 :𝐸𝑎 = 278,4 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡

9. F8-9 : par intégration des poussées sur les parois AB et BD (cercles de


Mohr) :

Sur AB : 𝐸𝑎𝐴𝐵 ≈ 454,4 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡 (𝐻𝑎𝐴𝐵 ≈ 350,6 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡 ; 𝑉𝑎𝐴𝐵 ≈


289,0 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡 )

Sur BC : 𝐸𝑎𝐵𝐶 ≈ 775,8 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡 (𝐻𝑎𝐵𝐶 ≈ 108,0 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡 ; 𝑉𝑎𝐵𝐶 ≈


768,3 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡 )

⇒ 𝐻𝑎𝑇𝑂𝑇 ≈ 458,6 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡 ; 𝑉𝑎𝑇𝑂𝑇 ≈ 1057,3 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡


88

Par équilibre du quadrilatère coin ABDD’ :

Sur DD’ :𝐸𝑎𝐷𝐷′ = 485,3 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡 (𝐻𝑎𝐷𝐷′ = 456,0 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡 ; 𝑉𝑎𝐷𝐷′ =


167,0 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡 )

⇒ 𝐻𝑎𝑇𝑂𝑇 = 456,0 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡 ; 𝑉𝑎𝑇𝑂𝑇 ≈ 1043,7 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡

10. F8-10 : cas 1 : terrain supérieur : point C tel que sur 𝐴𝐶 il y a décollement :
𝑧𝐴𝐶 ≈ 3,71 𝑚 ⇒ 𝐴𝐶 ≈ 3,79 𝑚.
Terrain inférieur : point C tel que sur 𝐸𝐹 il y a
décollement : 𝑧𝐸𝐹 ≈ 2,14 𝑚 ⇒ 𝐸𝐹 ≈ 2,17 𝑚

Poussée : en A : 𝜎 = 0 𝑘𝑁/𝑚² ; 𝜏 = 0 𝑘𝑁/𝑚²


En C : 𝜎 = 0 𝑘𝑁/𝑚² ; 𝜏 = 11,43 𝑘𝑁/𝑚²
En D : 𝜎 ≈ 17,71 𝑘𝑁/𝑚² ; 𝜏 ≈ 21,14 𝑘𝑁/𝑚²
En E : 𝜎 = 0 𝑘𝑁/𝑚² ; 𝜏 = 0 𝑘𝑁/𝑚²
En F : 𝜎 = 0 𝑘𝑁/𝑚² ; 𝜏 ≈ 25,71 𝑘𝑁/𝑚²
En B : 𝜎 ≈ 11,43 𝑘𝑁/𝑚² ; 𝜏 ≈ 34,86 𝑘𝑁/𝑚²

Cas 2 : terrain supérieur : point C idem cas 1.

Terrain inférieur : pas de décollement.

Poussée : en A : 𝜎 = 0 𝑘𝑁/𝑚² ; 𝜏 = 0 𝑘𝑁/𝑚²


En C : 𝜎 = 0 𝑘𝑁/𝑚² ; 𝜏 = 11,43 𝑘𝑁/𝑚²
En D : 𝜎 ≈ 17,71 𝑘𝑁/𝑚² ; 𝜏 ≈ 21,14 𝑘𝑁/𝑚²
En E : 𝜎 ≈ 5,14 𝑘𝑁/𝑚² ; 𝜏 ≈ 17,71 𝑘𝑁/𝑚²
En B : 𝜎 ≈ 36,34 𝑘𝑁/𝑚² ; 𝜏 ≈ 38,86 𝑘𝑁/𝑚²

⇒ 𝑅𝜎 ≈ 104,7 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡 ; 𝑅𝜏 ≈ 740 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡 ; 𝑅𝑡𝑜𝑡 ≈ 216,8 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡

Butée : en A : 𝜎 ≈ 65 𝑘𝑁/𝑚² ; 𝜏 ≈ 13 𝑘𝑁/𝑚²

En D : 𝜎 ≈ 297 𝑘𝑁/𝑚² ; 𝜏 ≈ 74 𝑘𝑁/𝑚²

En E : 𝜎 ≈ 385 𝑘𝑁/𝑚² ; 𝜏 ≈ 88 𝑘𝑁/𝑚²

En B : 𝜎 ≈ 672 𝑘𝑁/𝑚² ; 𝜏 ≈ 146 𝑘𝑁/𝑚²


89

⇒ 𝑅𝜎 ≈ 3248 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡 ; 𝑅𝜏 ≈ 740 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡 ; 𝑅𝑡𝑜𝑡 ≈ 3331 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡

11. F8-11 :

𝑧𝐺 = 3,721 𝑚

𝑧𝑇 = 6,124 𝑚

𝑧𝐿 = 8,365 𝑚

12. F8-12 : cas 1 : i = 20° : 𝐸𝑎 ≈ 426,5 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡


Cas 2 : i = 30° : 𝐸𝑎 = 𝐸𝑝 ≈ 914 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡
90

Fascicule d’Exercices
De
Géomécanique

Fascicule 9 :

Stabilité des pentes


91

1. F9-1

On réalise une fouille verticale de hauteur H dans un matériau argileux.

On donne :

- 𝑐𝑢 = cohésion non drainée


- 𝛾𝑠𝑎𝑡 = poids volumique saturé
- 𝐻 = hauteur de la fouille

On demande de calculer le coefficient de sécurité au glissement dans les cas


suivants :

a. Cercle de glissement centré à mi-hauteur,


b. Cercle de glissement centré au sommet de la paroi de la fouille,
c. Surface de glissement plane.

2. F9-2 :

Déterminer le coefficient de sécurité minimum du talus ci-dessous par la


méthode des lignes de rupture planes de coulomb.

3 m Qs = 50 kN/m2

𝛾 = 18 kN/m²

𝜙 = 30° H = 19 m

Cu = 5 kPa

30°
92

3. F9-3

Déterminer le coefficient de sécurité du talus ci-dessous par la méthode des


cercles de frottement.

Hypothèses :

- Cercle passant par les pieds du talus


- Centre du cercle dans la zone précisée

4. F9-4

Un canal est creusé suivant un talus 2/1 et sur 10 m de hauteur dans une argile
plastique. Cette couche, d’une épaisseur de 18 m, surmonte un matériau
rocheux imperméable. Un remblai est réalisé sur un mètre de hauteur.

Les caractéristiques mécaniques suivantes ont été mesurées :


93

𝛾 = 18.5 𝑘𝑁/𝑚3
Sol en place : état naturel{ 𝑡𝑔 𝜙 = 0.5
𝑐 = 25 𝑘𝑃𝑎

𝛾 = 19.8 𝑘𝑁/𝑚3
Etat saturé{ 𝑡𝑔 𝜙 = 0.48
𝑐 = 19 𝑘𝑃𝑎
𝛾 = 18.5 𝑘𝑁/𝑚3
Remblai { 𝑡𝑔 𝜙 = 0.3
𝑐 = 90 𝑘𝑃𝑎

Lorsque le réservoir est plein (A = 8 m), la figure de courant est représentée sur
la figure ci-après.

On demande pour le cercle de glissement (cercle de pied) imposé (données


particulières), de calculer, par la méthode des tranches de Fellenius, le
coefficient de sécurité dans les cas de sollicitation suivant :

a. Enfin de construction (pas d’eau dans le canal)


b. En exploitation normale (réservoir plein)
c. Lors d’une vidange rapide
d. Lors d’un tremblement de terre (𝛿 = 0.1)

Lors de la vidange rapide, le réservoir est vide mais l’on supposera que les
pressions dans le talus n’ont pas eu le temps de se dissiper.

Nous supposerons que le tremblement de terre a lieu enfin de construction, et


que l’action de celui-ci se traduit par une force horizontale d’amplitude
(poids*𝛿).
94
95

DONNEES PARTICULIERES

Numéro du centre Abscisse X(m) Ordonnées Y (m)


1 3 32
2 7 32
3 5 31
4 9 31
5 3 30
6 7 30
7 9 30
8 10 30
9 5 29
10 7 29
11 9 29
12 7 28
13 9 28
14 10 28
15 5 27
16 7 27
17 9 27
18 8 26
19 9 26
20 10 26
21 7 25
22 9 25
23 11 25
24 7 24
25 9 24
26 10 24
27 7 23
28 9 23
29 9 22
30 10 22
31 9 21
32 11 21
33 10 20
96

5. F9-5

Etudier, avec le programme W-SLOPE, la stabilité du talus représenté ci-


dessous :

2m 45° 𝛾 = 20 𝑘𝑁/𝑚3

----------- 𝜙 = 10°

C = 30 kPa

15 m 23 m 𝛾 = 16 𝑘𝑁/𝑚3

𝜙 = 30°

25° 𝑐 = 5 kPa

----------------

Il est demandé de définir le coefficient de sécurité par les méthodes de Fellenius


et Bishop simplifié. De plus, il faut imprimer les graphiques des données et des
résultats (cercle relatif au coefficient de sécurité minimum) correspondants aux
méthodes utilisées.

6. F9-6

Etudier, avec le programme W-SLOPE, la stabilité du talus représenté ci-


dessous : ----------10°

𝛾 = 19 𝑘𝑁/𝑚3

19 m 𝜙 = 35°, c = 12 kPa

25°

------------ 𝛾 = 18 𝑘𝑁/𝑚3

---------------10° 𝜙 = 15°

C = 0 kPa
97

Il est demandé de définir le coefficient de sécurité par les méthodes de Fellenius


et Bishop simplifié. De plus, il faut imprimer les graphiques des données et des
résultats (cercle relatif au coefficient de sécurité minimum) correspondants aux
méthodes utilisées.

7. F9-7

Etudier, avec le programme W-SLOPE, la stabilité du talus représenté ci-


dessous :

18 m 𝛾 = 20 𝑘𝑁/𝑚3

𝜙 = 32°

30° 𝑐 = 10 𝑘𝑃𝑎

3m 𝛾 = 17 𝑘𝑁/𝑚3

21 m 𝜙 = 20°

𝑐 = 35 𝑘𝑃𝑎

25°

----------------

Il est demandé de définir le coefficient de sécurité par les méthodes de Fellenius


et Bishop simplifié. De plus, il faut imprimer les graphiques des données et des
résultats (cercle relatif au coefficient de sécurité minimum) correspondants aux
méthodes utilisées.

8. F9-8

Etudier, avec le programme W-SLOPE, la stabilité du talus représenté ci-


dessous.

Il est demandé de définir le coefficient de sécurité par les méthodes de Fellenius


et Bishop simplifié. De plus, il faut imprimer les graphiques des données et des
98

résultats (cercle relatif au coefficient de sécurité minimum) correspondants aux


méthodes utilisées

-------------- 15° 𝛾 = 20 𝑘𝑁/𝑚3

𝜙 = 10°

15 m 𝑐 = 30 𝑘𝑃𝑎

𝛾 = 16 𝑘𝑁/𝑚3

𝜙 = 30°

10 m 25° 𝑐 = 5 𝑘𝑃𝑎

---------------

9. F9-9

Etudier, avec le programme W-SLOPE, la stabilité du talus représenté ci-


dessous :

Il est demandé de définir le coefficient de sécurité par les méthodes de Fellenius


et Bishop simplifié. De plus, il faut imprimer les graphiques des données et des
résultats (cercle relatif au coefficient de sécurité minimum) correspondants aux
méthodes utilisées.
99

𝛾 = 20 𝑘𝑁/𝑚3

𝜙 = 20°

𝑐 = 15 𝑘𝑃𝑎

12 m

15°

𝛾 = 16 𝑘𝑁/𝑚3

𝜙 = 28°

18 m 𝑐 = 5 𝑘𝑃𝑎

25°

𝛾 = 18 𝑘𝑁/𝑚3

𝜙 = 40°

𝑐 = 50 𝑘𝑃𝑎

10. F9-10

Etudier, avec le programme W6SLOPE, la stabilité du talus représenté ci-


dessous :
100

--------------15°

25°

5m

𝛾 = 20 𝑘𝑁/𝑚3

𝜙 = 30°

25° 𝑐 = 15 𝑘𝑃𝑎

------------

Il est demandé de définir le coefficient de sécurité par les méthodes de Fellenius


et Bishop simplifié. De plus, il faut imprimer les graphiques des données et des
résultats (cercle relatif au coefficient de sécurité minimum) correspondants aux
méthodes utilisées.

11. F9-11

Etudier, avec le programme W-SLOPE, la stabilité du talus représenté ci-


dessous :

Il est demandé de définir le coefficient de sécurité par les méthodes de Fellenius


et Bishop simplifié. De plus, il faut imprimer les graphiques des données et des
résultats (cercle relatif au coefficient de sécurité minimum) correspondants aux
méthodes utilisées.
101

𝛾 = 22 𝑘𝑚/𝑚3

𝜙 = 15°

12 m 𝑐 = 25𝑘𝑃𝑎

------------ 10°

8m 𝛾 = 20 𝑘𝑁/𝑚3

25° 𝜙 = 30°

------------ 𝑐 = 5 𝑘𝑃𝑎

6m

𝛾 = 18 𝑘𝑁/𝑚3

𝜙 = 40°

𝑐 = 50 𝑘𝑃𝑎

12. F9-12

Soit un talus de remblai cohérent (𝜙 = 0, c = 20 kPa et 𝛾 = 19 𝑘𝑁/𝑚3 ) de


pente 45° et schématisé à la figure ci-dessous.

Pour le cercle de glissement défini, le poids du lambeau vaut W =363,4 kN et


agit à 4,71 m du pied ; calculez le coefficient de sécurité du talus.

Ensuite, calculez la largeur x du déblai hachuré (parallélogramme FECD) pour


que le coefficient de sécurité soit égal à 1,6. On supposera que la position du
centre de gravité du lambeau n’est pas affectée par le déblai.
102
103

1. F9-1 :
3.𝜋.𝑐𝑢
a. 𝑆𝑟 =
𝛾𝑠𝑎𝑡 .𝐻
1,5.𝜋.𝑐𝑢
b. 𝑆𝐹 =
𝛾𝑠𝑎𝑡 .𝐻
4.𝑐𝑢
c. 𝑆𝐹 =
𝛾𝑠𝑎𝑡 .𝐻

2. F9-2 : 𝑆𝐹 minimum = 1,57 pour 𝛽 = 25°


3. F9-3 :

Point 1 2 3 4 5 6 7 8 9
𝑆𝐹 1,562 1,601 1,736 1,550 1,616 1,760 1,550 1,638 1,788

4. F9-4 : /
5. F9-5: /
6. F9-6 : /
7. F9-7 : /
8. F9-8 : /
9. F9-9 : /
10. F9-10 : /
11. F9-11 : /
12. F9-12 :
a) 𝑆𝐹 = 1,17
b) X = 1,55 m
104

Fascicule d’exercices
De
Géomécanique

Fascicule 10 :
Ouvrages de soutènement
105

1. F10-1

On donne la trémie définie à la figure 1, avec :

- 𝑑 = 7,50 m ;
- 𝐻′ = 60,00 m ;
- 𝐻 = 56,60 m.

On sait de plus que :

- La surcharge due au convoi vaut : 22 kN/m² ;


- Les caractéristiques du sol sont :
𝛾ℎ𝑢𝑚𝑖𝑑𝑒 = 19 𝑘𝑁/𝑚3 ;
𝛾𝑠𝑎𝑡𝑢𝑟é = 21 𝑘𝑁/𝑚3
𝜙 = 32°
𝑐=0
Le niveau maximum de l’eau s’établit à la cote H’ (𝛾𝑤 = 10 𝑘𝑁/𝑚3 ) ;
- Le poids spécifique du béton vaut 25 kN/𝑚3 .

On demande :
64,70−𝐻
1. En admettant e = b = , de calculer la longueur (arrondie au cm) de
10
l’arrière-bec pour assurer un coefficient de sécurité S = 1,15 sur la non
flottabilité pour un surhaussement de la nappe de 1 m au-dessus du niveau
maximum ;
2. De calculer les éléments de réductions dans les sections AC, BD, et EF,
lorsque l’ouvrage est en service.

On admettra les hypothèses suivantes :

1. La réaction sous la base est répartie uniformément ;


2. Le coefficient de pression au repos sera calculé à l’aide de la formule
𝐾𝑂 = 0,95 − sin 𝜙 ;
3. On négligera le frottement entre les terres et le béton.

Les étudiants sont priés de se conformer aux notations de la figure 2 pour la


désignation des forces à calculer.
106
107

2. F10-2

Un mur équerre en béton (𝛾𝑏 = 25 𝑘𝑁/𝑚3 ) a été réalisé dans un terrain de


pente i = 5°. Ce terrain est constitué de deux couches ayant les caractéristiques
suivantes : 𝜙1 = 20° 𝑒𝑡 𝛾1 = 20 𝑘𝑁/𝑚3 pour la première couche et de 𝜙2 =
35°𝑒𝑡 𝛾2 = 22 𝑘𝑁/𝑚3 pour la deuxième. Les dimensions de l’ouvrage sont
données en mètre sur le dessin ci-dessous.

En première approximation, on peut faire l’hypothèse que la portion de sol


ABDC est un bloc rigide qui transmet intégralement au mur de soutènement la
poussée des terres exercée le long d’AD.

1° calculer la poussée/ butée des terres aux différents points caractéristiques, par
la méthode de Rankine.

2° calculer le poids du bloc rigide ABCD ainsi que le poids du mur de


soutènement.
108

3° calculer la résultante dans la section EF des efforts appliquées sur l’ouvrage


de soutènement (Effort normal, effort tranchant et moment par rapport au centre
de la section).

4° Vérifier qu’il n’y a pas de contraintes de traction le long de EF. Dessiner le


diagramme des pressions de contact sur cette ligne.

5° vérifier la stabilité au glissement. On considérera que le coefficient de


frottement entre le sol et le béton vaut tg 𝜙.
𝐹𝑉 .𝑓+𝑐𝑙
𝑆𝑓 =
𝐹𝐻

3. F10-3

Soit un mur de quai en béton armé (𝛾𝐵 = 24,5 𝑘𝑁/𝑚3 ) de 11 m de hauteur


bordant un canal de 7 mètres de profondeur. Le terrain naturel sous le terre-plein
et sous le canal est constitué sur une grande profondeur de gravier aggloméré
assez perméable dont les caractéristiques sont les suivantes :

Etat humide : 𝛾 = 19,0 𝑘𝑁/𝑚3 , 𝜙 = 30°, 𝑐 = 0

Etat mouillé : 𝛾 = 21,0 𝑘𝑁/𝑚3 , 𝜙 = 25°, 𝑐=0

Le mur de quai supporte une aide de stockage susceptible de porter une charge p
de 35 kN/𝑚3 . On demande de :

1. Calculer la distribution des contraintes normales dans la section de base


CD.
2. Calculer les éléments de réduction dans les sections AK et AB.

On admettra que :

- Le béton ne résiste pas à la traction, le sol non plus ;


- Les actions des terres se calculent par la méthode de Rankine ;
- Les contraintes tangentielles sous la base CD sont distribuées uniformément ;
- La pression interstitielle est nulle dans le mur ;
- L’on néglige la butée sur EC ;
- Les bras de levier de toutes les forces seront calculés par rapport au point A.
109
110

4. F10-4

Un ouvrage en terre armée a été réalisé pour construire un mur de soutènement


de 10 m de hauteur sur un sol de piètre qualité. Les armatures (largeur = 5 cm et
2 armatures par mètre courant) ont été placées à intervalles de 1,25 m et ont une
résistance de 200 kN par armature. Le coefficient de frottement sol-armatures
est de 0,4. Cet ouvrage devra de plus supporter une surcharge de 42 kN/m.

Il vous est demandé de déterminer les longueurs d’ancrage pour le type


d’armature choisie et de déterminer la stabilité du talus avec la méthode de
Coulomb. La stabilité au glissement sera aussi vérifiée au niveau de la
fondation.

5. F10-5

Soit le rideau de palplanche défini à la figure 1 ci-dessous. On demande :

- De calculer la fiche ;
- De calculer la valeur du moment maximum sollicitant la palplanche, de
donner la profondeur à laquelle il agit, et de choisir dans un catalogue le
profilé métallique à adopter.

Que devienne la valeur de la fiche et du moment maximum si on ancre la


palplanche à 1 m de la tête de celle-ci (figure 2) ?

On adoptera les hypothèses suivantes :

- La stabilité verticale est supposée assurée ;


111

- Butée : n = 2.

Données :

- 𝛾 = 19 𝑘𝑁/𝑚3 ;
- 𝜙 = 25° ;
- 𝐻 = 6,1 𝑚 ;
- 𝑠 = 5 𝑘𝑁/𝑚² ;

6. F10-6

Soit le rideau de palplanche défini à la figure ci-dessous. On demande :

- de calculer la fiche ;
- de déterminer la valeur de l’effort dans l’ancrage ;
112

- de calculer la valeur du moment maximum sollicitant la palplanche, de


donner la profondeur à laquelle il agit, et de choisir dans un catalogue le
profilé métallique à adopter.

On adoptera les hypothèses suivantes :

- la stabilité verticale est supposée assurée ;


- butée : n = 2.

Données :

- 𝛾 = 19,5 𝑘𝑁/𝑚3 ;
- 𝜙 = 35°;
- 𝐻 = 8,5 𝑚;
- 𝑠 = 40 𝑘𝑁/𝑚².
113

7. F10-7

Soit le rideau de palplanche défini à la figure ci-dessous. On notera la présence


d’une couche deb sol intermédiaire, qui diffère du reste du sol uniquement par
son angle de frottement interne𝜙, ainsi que d’une nappe aquifère.

On demande de calculer cette structure par la méthode de Blun, c’est-à-dire :

- de représenter les diagrammes de poussée/ butée (de Rankine) des terres sur
la palplanche ;
- de calculer la fiche réelle (= 1.2 × la fiche minimum) ;
- de calculer la valeur du moment maximum sollicitant la palplanche, de
donner la profondeur à laquelle il agit, et de déterminer le (I/v) minimum du
profilé métallique à adopter.

On adoptera les hypothèses suivantes :

- la stabilité verticale est supposée assurée ;


- le niveau de la nappe aquifère est supposé être, de part et d’autre du rideau de
palplanche, juste au niveau du fond de fouille ; la répartition de pression est
supposée hydrostatique,
- coefficient majorant la butée : n = 2.

Données :

- 𝛾ℎ𝑢𝑚 = 19 𝑘𝑁/𝑚3 ;
- 𝛾𝑠𝑎𝑡 = 22 𝑘𝑁/𝑚3 ;
- 𝛾𝑤 = 10 𝑘𝑁/𝑚3
- 𝜙 = 20°;
- 𝜙𝑐𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑚é𝑑𝑖𝑎𝑖𝑟𝑒 = 35°
- H=6m
- 𝑠 = 5 𝑘𝑁/𝑚² ;
- 𝜎𝑎𝑑𝑚 = 315 𝑁/𝑚𝑚².
114
115
116

9. F10-9

En vue de la construction d’un mur de soutènement, une excavation de grande


envergure est prévue dans une couche d’argile (11 m d’épaisseur) surmontant
une couche de sable (3 m d’épaisseur) et le substratum. Ce terrain est situé à
proximité d’un canal de 8 m de profondeur. Le niveau d’eau dans le puits est
identique à celui du canal. Il n’ya pas de pertes de charge dans le sable.

Suite au forage du puits, certaines caractéristiques du terrain ont été obtenues.


De plus, des essais triaxiaux et oedométrique ont donné les résultats suivants :

Caractéristiques : 𝛾𝑠 = 27 𝑘𝑁/𝑚3

𝛾𝑑 = 18 𝑘𝑁/𝑚3

Essais triaxiaux : état de contrainte à la rupture

Profondeur (m) 𝜎3 (kPa) 𝜎1 (kPa) Pression (kPa)


2.5 200 286 68
5 300 420 115
10 400 550 170
117

Essai oedométrique : constante de gonflement A = 100

Constante de compression C = 15

La couche de sable est supposée incompressible. La saturation de l’argile 𝑆𝑟 est


supposée uniforme au-dessus de la nappe et égale à 80%. Sous le niveau de la
nappe est complètement saturée. Il est demandé de :

1. Calculer le poids volumique de l’argile au-dessus et sous la nappe d’eau.


(𝛾𝑤 = 10 𝑘𝑁/𝑚3 )
2. Vérifier que l’excavation dans l’argile pourra se réaliser sur 6 m de
profondeur sans risque de soulèvement du fond de fouille. Calculer la
profondeur limite.
3. Calculer le gonflement de la couche d’argile pendant l’excavation.
(tranches de 1 m)
4. Déterminer la valeur de l’angle de frottement et de la cohésion à court
terme (contrainte totale) et à long terme (contrainte effective).

Les concepteurs du ont optés pour un mur poids en béton (𝛾𝑏é𝑡𝑜𝑛 = 25 𝑘𝑁/𝑚3 ).

Pour le calcul, on ne considère que l’argile présente les propriétés suivantes


(différentes de celle obtenues au point précédent) :

Caractéristiques de l’argile : 𝛾 = 20 𝑘𝑁/𝑚3

𝑐 = 0 𝑘𝑁/𝑚²

𝜙 = 17°

Les deux configurations différentes de mur poids représentées ci-dessous sont


envisagées. Il est demandé de :
𝐹𝑉 .𝑓
1. Vérifier la stabilité au glissement des deux murs : 𝑆𝑓 = où le
𝐹𝐻
coefficient de frottement f sera pris égal à tg 𝜙.
2. Vérifier s’il n’y a pas de décollement de la base des deux murs de
soutènement.
3. Déterminer, entre les deux murs étudiés, la solution la meilleure. Justifier.
118

10. F10-10

La construction d’une route nationale le long d’un cours d’eau a nécessité la


réalisation d’un mur de soutènement en béton (𝛾 = 25 𝑘𝑁/𝑚3 ) dont les
dimensions sont données à la figure ci-dessous. De manière à permettre à la
végétation de se reconstituer, des gabions ont été placés et réalisés avec les
graviers en place. Le niveau de la nappe est supposé être le même de chaque
côté du mur de soutènement.

Les caractéristiques des matériaux utilisés sont les suivantes :


119

Graviers : 𝛾𝑠 = 27 𝑘𝑁/𝑚3 sables : 𝛾𝑑 = 16,5 𝑘𝑁/𝑚3

𝑤 = 37% 𝑛 = 40%

𝜙 = 35° 𝜙 = 30°

Il vous est demandé de :

a. Déterminer les poussées sur le mur de soutènement


b. Vérifier la stabilité au glissement
c. Calculer le moment dans les sections AB et BC (moment calculé par
rapport au centre de chaque section)

11. F10-11

Un mur de soutènement en L possède les caractéristiques suivantes :

- Hauteur au-dessus du terrain naturel : 4 m.


- Epaisseur de la paroi verticale et de la semelle : 30 cm.
- Longueur totale de la semelle : 2 m.
- 𝛾𝑏é𝑡𝑜𝑛 = 24 𝑘𝑁/𝑚3
120

Le remblai soutenu est constitué de sable sec dont les caractéristiques sont :

- Poids volumique des grains : 27 kN/𝑚3


- Indice des vides : 0,67
- 𝜙 ′ = 33°
- 𝑐 ′ = 0.

La base repose sur une marne compacte (𝛾𝑚𝑎𝑟𝑛𝑒 = 𝛾𝑑,𝑠𝑎𝑏𝑙𝑒 ) de caractéristiques :

- A long terme : 𝜙 ′ = 30° à court terme : 𝜙𝑢 = 25°


𝑐 ′ = 25 𝑘𝑃𝑎 𝑐𝑢 = 50 𝑘𝑃𝑎

Calculez le coefficient de sécurité au glissement et celui relatif à la force


portante, à court et à long terme.

Remarque :

- calculez les bras de levier par rapport au point A, centre de la semelle.


- Utilisez les coefficients de capacité portante de Terza hi et de Vé sic.
- Le coefficient de frottement f = tg(2/3𝜙).
- Pour le calcul de la stabilité au glissement, on considérera une cohésion nulle
au niveau du contact entre le mur en béton et la fonction en marne.
121

12. F10-12

Soit le mur de soutènement en béton représenté à la figure suivante :

Les caractéristiques mécaniques des sols en présence et du mur sont :

Sable : 𝜙 = 35°

𝛾ℎ𝑢𝑚 = 𝛾𝑠𝑎𝑡 = 20 𝑘𝑁/𝑚3 (Hypothèse simplificatrice)

Limon : caractéristiques non drainées : 𝑐𝑢 = 80 𝑘𝑃𝑎; 𝜙𝑢 = 0°

Caractéristiques drainées : 𝑐 = 5 𝑘𝑃𝑎; 𝜙 = 28°

𝛾𝑠𝑎𝑡 = 20 𝑘𝑁/𝑚3
122

Béton : 𝛾 = 25 𝑘𝑁/𝑚3

Eau : 𝛾𝑤 = 10 𝑘𝑁/𝑚3

On admet que l’interface entre la semelle du mur et le limon permet le


développement de pressions de pore en équilibre avec celles régnant dans la
couche de sable. Cette interface transmet également parfaitement les efforts
normaux et de cisaillement.

1. Calculer l’ensemble des sollicitations du mur, en supposant que les


actions des terres sont données par la théorie de Rankine.
2. Calculer les résultantes normale N, tangentielle T et des moments M de
ces sollicitations, par rapport au centre de la section de base d-o. en
déduire la répartition des contraintes normales sur le sol de fondation.
3. Vérifier la stabilité du mur à long terme et à court terme, vis-à-vis de la
force portante (coefficient de sécurité nécessaire = 2 à 3) et du glissement
(coefficient de sécurité nécessaire = 1.5 à 2, 𝜃 = 2/3𝜙). On prendra 𝑁𝛾
de Caquot-Kérisel, 𝑁𝑞 𝑒𝑡 𝑁𝑐 de Prandl. (voir chapitre « fondation
superficielles »)
4. Calculer la valeur de la contrainte résultante t sur chacune des 2 facettes
𝛼 𝑒𝑡𝛽 du mur au point g. indiquer également leur direction sur un schéma
123

1. F10-1 :

1. longueur de l’arrière bec l = 1,35 m.

2. section AC : 𝑁𝐴𝐶 = −82,92 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡

𝑇𝐴𝐶 = −189,95 𝑘𝑁/ 𝑚𝑐𝑡

𝑀𝐴𝐶 = −128,74 𝑘𝑁. 𝑚/𝑚𝑐𝑡

Section BD : 𝑁𝐵𝐷 = −457,94 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡

𝑇𝐵𝐷 = −318,84 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡

𝑀𝐵𝐷 = 871,45 𝑘𝑁. 𝑚/𝑚𝑐𝑡

Section EF : 𝑁𝐸𝐹 = −457,94 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡

𝑇𝐸𝐹 = 0 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡

𝑀𝐸𝐹 = −324,16 𝑘𝑁. 𝑚/𝑚𝑐𝑡

2. F10-2:

Section EF : 𝑁𝐸𝐹 = 351,2 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡

𝑇𝐸𝐹 = 13,19 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡

𝑀𝐸𝐹 = 60,67 𝑘𝑁. 𝑚/𝑚𝑐𝑡

𝜎𝑚𝑖𝑛 = 70,62 𝑘𝑁/𝑚²

𝜎𝑚𝑎𝑥 = 130,06 𝑘𝑁/𝑚²

𝑆𝑓 au glissement = 18,42 >2

3. F10-3 :

Section CD : décollement sur 4,686 m à partir de D.


124

𝜎𝑚𝑎𝑥 = 1297,893 𝑘𝑁/𝑚²

Section AK : 𝑁𝐴𝐾 = −967,216 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡

𝑇𝐴𝐾 = −522,063 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡

𝑀𝐴𝐾 = −2216,015 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡

Section AB : 𝑁𝐴𝐵 = −757,787 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡

𝑇𝐴𝐵 = 798,341 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡

𝑀𝐴𝐵 = 1206,389 𝑘𝑁. 𝑚/𝑚𝑐𝑡

4. F10-4:

Stabilité interne :

Rupture en traction des armatures : 𝑇𝑚𝑎𝑥 = 158,73 < 200 𝑘𝑁/𝑚𝑐𝑡

Rupture d’adhérence : L = 8 m.

Stabilité externe :

Décollement / renversement :

N = 2176 kN/𝑚𝑐𝑡

T = 714,35 kN/𝑚𝑐𝑡

M = 2700,243 kN. m/𝑚𝑐𝑡

𝑒 = 𝑀/𝑁 = 1,24< 𝐿/6 = 1,33

Glissement :

𝑆𝑓 = 𝑁. 𝑡𝑔𝜙/𝑇 = 1,23

5. F10-5 : cas a : 𝑓𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒 = 5,97 𝑚

𝑀𝑚𝑎𝑥 = 649,35 𝑘𝑁. 𝑚/𝑚𝑐𝑡 en 𝑥𝑚 = 1,99 𝑚

Cas b : 𝑓𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒 = 3,85 𝑚.

Q = 73,25 kN/𝑚𝑐𝑡

𝑀𝑚𝑎𝑥 = 104,33 𝑘𝑁. 𝑚/𝑚𝑐𝑡 En 𝑥𝑚 = 1,50 𝑚


125

6. F10-6 : 𝑓𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒 = 3,90𝑚

𝑀𝑚𝑎𝑥 = 228,04 𝑘𝑁. 𝑚/𝑚𝑐𝑡 En 𝑥𝑚 = 1,56 𝑚

7. F10-7: 𝑓𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒 = 7,701 𝑚

Q = 125,946 KN/𝑚𝑐𝑡

𝑀𝑚𝑎𝑥 = 670,36 𝑘𝑁. 𝑚/𝑚𝑐𝑡 En 𝑥𝑚 = 2,701 𝑚

(𝐼/𝑣)𝑚𝑖𝑛 = 2128 𝑐𝑚3 /𝑚𝑐𝑡

8. F10-8 : L = 3,32 m

Stabilité au glissement

a. Gravier compact OK
b. Limon OK
c. Argile OK

9. F10-9 :

1° : 𝐹𝐻 = 156,825 𝑘𝑁 𝑒𝑡 𝐹𝑉 = 641,25 𝑘𝑁

M = - 7,0875 𝑘𝑁𝑚; 𝑁 = 641,25 𝑘𝑁; 𝑇 = 156,825 𝑘𝑁

2° : 𝐹𝐻 = 156,825 𝑘𝑁 𝑒𝑡 𝐹𝑉 = 671,25 𝑘𝑁

M = 434,475 𝑘𝑁𝑚; 𝑁 = 671,25 𝑘𝑁; 𝑇 = 156,825 𝑘𝑁

10. F10-10 : b : stabilité au glissement :

N = 202,15 kN/𝑚𝑐𝑡 ;

T = 87,03 kN/𝑚𝑐𝑡 ;

S = 1,626 : OK.

Distribution des contraintes sous la fondation :

𝜎𝑚𝑖𝑛 = 31,80 𝐾𝑁/𝑚² Et𝜎𝑚𝑎𝑥 = 69,28 𝐾𝑁/𝑚².

𝑐 ∶ Section AB : M = 170,19 kN𝑚/𝑚𝑐𝑡 ;

Section BC : M = 130,103𝑘𝑁𝑚/𝑚𝑐𝑡 .

11. F10-11 : stabilité au glissement (à court terme) :


126

V = 177, 44 KN/𝑚𝑐𝑡

H = 32, 16 KN/𝑚𝑐𝑡

𝑠 = 1,65 : OK.

Force portante :

𝑀𝐴 = −99,834 𝑘𝑁. 𝑚

𝑒 = 𝑀𝐴 /𝑉= -0, 56 m

B’ = 0, 88 m

Essais pressiométriques
Profondeur z (m) Profil Pl (MPa) Moyen 𝐸𝑀 (MPa)
1,3 0,441 7,19
2,3 0,711 15,65
3,3 0,692 12,32
4,3 0,697 11,90
5,3 0,750 8,97
6,3 0,767 7,78
7,3 0,810 8,26
8,3 0,881 12,27
9,3 0,953 14,41
10,3 0,914 9,58
11,3 0,941 8,94
12,3 1,058 10,60
13,3 1,171 13,37
14,3 1,696 16,47

A court terme: 𝑞𝑓,𝑢 = 1172,04 𝑘𝑃𝑎

A long terme : 𝑞𝑓,𝑢 = 1082,8 𝑘𝑃𝑎

𝑞𝑎 = 1082,8/2,5= 433,1 kPa

𝜎𝑚𝑎𝑥 = 238,4 𝑘𝑃𝑎

𝜎𝑚𝑖𝑛 = −61,0 𝑘𝑃𝑎 Décollement d = 3.e – 𝐵/2 = 1,68-1 = 0,68 m

𝑃𝑚𝑎𝑥 = 2. 𝑉/𝐵.d = 2*177, 44/(2 ∗ 0,68)= 260, 9 kPa


127

𝑃𝑚𝑎𝑥 = 260,9 𝑘𝑃𝑎 < 𝑞𝑎 : OK

12. F10-12: 1° et 2°:

N = 333,318 kN/𝑚𝑐𝑡 ;

T = 72,23 kN /𝑚𝑐𝑡 ;

M = 32, 98 KN. 𝑚/𝑚𝑐𝑡 ;

𝜎𝑚𝑖𝑛 = 79,07 𝑘𝑁/𝑚².

3°: force portante: long terme: 𝑞𝑢 = 348,47 𝑘𝑁/𝑚², s = 3,13: OK;

Court terme: 𝑞𝑢 = 329,58 𝑘𝑁/𝑚², s = 2,96 : OK;

Glissement: long terme: s = 1, 80: OK;

Court terme: s = 3, 88: OK.

4°: 𝑡𝛼 ≈ 40,8 𝑘𝑁/𝑚², direction: 42,5° sur l’horizontale;

𝑡𝛽 ≈ 99,8 𝑘𝑁/𝑚², direction : 83,5° sur l’horizontale.


128

Fascicule d’exercices
De
Géomécanique

Fascicule 11
Fondations superficielles
129

1. F11-1

Quelle est la force portante limite d’une semelle filante de 1 m de largeur


reposant sur un sable de poids volumique 𝛾 égal à 16,5 kN/𝑚3 et d’angle 𝜙 égal
à 35° ? Quelle est la force portante admissible de cette fondation ?

2. F11-2
1. On charge une plaque circulaire de 1,05 m de diamètre reposant sur un sable
de poids volumique 𝛾 égal à 16,5 kN/𝑚3 . La rupture survient lorsque la
plaque est soumise à une pression de 150 N/𝑐𝑚². Déterminer la valeur du
facteur de portante 𝑁𝛾 .
2. L’angle de frottement interne de ce sable a été mesuré à l’appareil triaxial et
on a trouvé 𝜙 = 39° comparez cette valeur à la valeur théorique de 𝜙 qui
correspond au 𝑁𝛾 calculé en 1.
3. F11-3

On a trouvé pour un sable les caractéristiques suivantes :

𝛾 = 17 𝑘𝑁/𝑚3 et 𝜙 = 30°, calculez la force portante admissible d’une


semelle filante de 1,1 m de largeur, encastrée de 1,4 m dans le sol. On adoptera
un coefficient de sécurité de 3 par rapport à la force portante ultime.

4. F11-4
On a trouvé pour un sable les caractéristiques suivantes :

𝛾 = 17 𝑘𝑁/𝑚3 ,𝜙 = 30°, 𝑐 = 0,1 𝑑𝑎𝑁/𝑐𝑚², calculez la force portante


admissible d’une semelle filante de 1,1 m de largeur, encastrée de 1,4 m dans le
sol. On adoptera un coefficient de sécurité de 3 par rapport à la force portante
ultime.

5. F11-5

On considère une semelle filante de 1,5 m de largeur, enterrée de 1 m et


reposant sur un sable argileux de caractéristiques :

𝛾𝑑 = 16 𝑘𝑁/𝑚3 ; 𝛾𝑠 = 27 𝑘𝑁/𝑚3 ; 𝜙 = 𝜙 ′ = 25°; 𝑐 = 10 𝑘𝑃𝑎;

Au-dessus de ce sable, on aura un remblai tout venant, dont :

𝛾𝑑 = 19 𝑘𝑁/𝑚3 ; 𝜙 = 𝜙 ′ = 35°; 𝑐 = 0 ; 𝑛 = 0,2; calculer la pression limite de


poinçonnement et la pression admissible dans les cas suivants :
130

a) Le sable est sec ;


b) La nappe est au niveau du terrain naturel ;
c) La nappe est au niveau de la semelle ;
d) Le sable est sec ; on applique à la fondation au niveau du sol une force
horizontale de 100 kN/m et une force verticale égale au 𝑝𝑎𝑑𝑚 𝑑𝑒 𝑎.

NB : travailler avec : 𝑁𝑞 = 12,7 (Terzaghi) ; 𝑁𝛾 = 10,9 (Caquot-Kérisel) ;

𝑁𝑐 = 25,1 (Terzaghi) ; (𝜙 = 25°)

6. F11-6

On considère :

1. Une fondation carrée de 2*2 m² située à 1,5 m de profondeur


2. Un sol de fondation homogène ayant les caractéristiques suivantes :
𝜙 = 𝜙 ′ = 20°
𝑐 = 15 𝑘𝑃𝑎
𝛾ℎ𝑢𝑚𝑖𝑑𝑒 = 17 𝑘𝑁/𝑚3
𝛾𝑠𝑎𝑡 = 20 𝑘𝑁/𝑚3 ;
3. Une nappe aquifère fluctuant de 1 à 3 m de
Profondeur.

On demande la charge verticale admissible excentrée de 0,3 m

Sur une diagonale.


131

7. F11-7

Une colonne isolée transmet une charge verticale de 600 kN. Elle est fondée à
0,9 m de profondeur dans une couche de 1,6 m d’argile raide dont la résistance
au cisaillement vaut 𝑐𝑢 = 130 𝑘𝑃𝑎. cette couche d’argile repose sur de l’argile
peu consistante (𝑐𝑢 = 40 𝑘𝑃𝑎) s’étendant jusqu’à une grande profondeur ; 𝛾 =
17 𝑘𝑁/𝑚3 .

a. Déterminez la dimension de la semelle carrée.


b. Estimez le tassement si C = 28 pour l’argile peu consistante. (angle de
diffusion des contraintes dans l’argile supérieure : 30°)

8. F11-8

Une semelle rectangulaire de 4*2 m² est exécutée à une profondeur de 1,5 m


dans une couche homogène d’argile silteuse, d’épaisseur infinie ; le poids
volumique de l’argile en place est 𝛾 = 18 𝑘𝑁/𝑚3 . Le niveau de la nappe est
situé suffisamment bas pour ne pas être pris en considération.

Un essai pressiométrique standard a été réalisé dans cette argile et a fourni les
résultats suivants :

- Module pressiométrique : 𝐸𝑝 = 8,7 ∗ 103 𝑘𝑃𝑎


- Pression limite : 𝑃𝑙 = 7,9 ∗ 10² 𝑘𝑃𝑎

On admettra que la contrainte horizontale totale 𝑃𝑜 du terrain au repos au niveau


de la fondation est de 10 kPa.
132

1) Calculer la capacité portante de la semelle et estimer son tassement ;


2) Quelle est la contrainte admissible si l’on impose un tassement maximal
de 2 cm ?
9. F11-9

Soit un terrain formé d’argile (𝛾 = 21 𝑘𝑁/𝑚3 , 𝜙 = 22°) assez homogène sur


plus de 10 m et dont les caractéristiques pressiométriques sont plus ou moins
constantes (𝑃𝑙 = 410 𝑘𝑃𝑎, 𝐸𝑀 = 4,8 𝑀𝑝𝑎).

a) Calculer le tassement prévisible d’une semelle circulaire de 3 m de


diamètre placée à une profondeur de 1,8 m et reprenant une charge Q =
1100 kN. Vérifier que cette fondation sera capable de reprendre cette
charge-sans considérer la présence de la nappe.
b) Sachant que la nappe se situe à une profondeur de 2,45 m, celle-ci
influencera-t-elle le tassement sous la fondation et sa capacité portante ?

10. F11-10

Soit un terrain formé, d’argile assez homogène sur plus de 10 m et dont les
caractéristiques pressiométriques sont plus ou moins constantes. Sachant que la
nappe se situe à une profondeur de 2,45 m, discuter les différents types de
fondations utilisables pour les colonnes d’un hall industriel équipé d’un pont
roulant.
133

Données du problème :

Distance longitudinale entre colonnes : 5 m

Longueur du hall : 50 m

Charge verticale par colonne : Max : 1450 kN

Min : 380 kN

Moment en base de colonne dans le sens longitudinal : 200 KN m

Dans le sens transversal : 120 kN m

Les moments en base de colonne sont principalement provoqués par les efforts
de freinage et d’accélération du pont roulant.

Caractéristiques pressiométriques : 𝑃𝑙 = 410 𝑘𝑃𝑎 𝑒𝑡 𝐸𝑀 = 4,8 𝑀𝑃𝑎

11. F11-11

Soit une semelle filante de 3,5 m de largeur, posée à 4 m de profondeur, et


transmettant à un sol sableux une pression de 162 kPa ; disposant des valeurs
ci-contre (résultats d’un essai pressiométrique), calculer le tassement.

Profondeur E (MPa)
1m 0,7
2m 0,1
3m 0,5
4m 5
5m 2
6m 5
7m 7
8m 9
9m 15
10 m 15

12. F11-12

Soit un sol caractérisé par :

- 𝛾 = 18 𝑘𝑁/𝑚3
- 𝜙 = 32°
134

- 𝑐 = 30 𝑘𝑃𝑎

Déterminer la capacité portante limite dans les cas suivants, et commenter les
résultats :

a) Semelle filante de largeur B = 1,2 m, posée à la profondeur D = 0 m


b) Semelle filante de largeur B = 1,2 m, posée à la profondeur D = 1,5 m
c) Données identiques au cas b), mais le terrain est saturé à partir de D = 2 m
d) Données identiques au cas c), mais la semelle est maintenant carrée
13. F11-13

3forages et un essai pressiométrique ont été effectués sur un site (voir résultats
ci-contre) ; les forages se sont arrêtés sur de la roche compacte, entre 9,8 et 10,7
m de profondeur ; le niveau de l’eau se situe vers – 6,5 m. le niveau du terrain
est plus ou moins horizontal, et il est prévu de le modifier avant construction en
enlevant 1,2 m de sol. Estimer

1) La capacité portante admissible d’une semelle carrée de 2,5 m de côté établie


à une profondeur de 1,5 m.
2) Le tassement de cette semelle

Profondeur 𝑃𝑙𝑖𝑚 (𝑘𝑃𝑎) 𝐸𝑀 (𝑀𝑝𝑎)


1m 350 3,9
2m 370 4
3m 460 4,9
4m 530 6,2
5m 1280 11,9
6m 1030 12,2
7m 980 10,7
8m 1260 12,7
9m 1680 18,2

14. F11-14
1. Pour le mur de quai en béton armé, représenté ci-dessous, déterminer la
longueur L de l’arrière-bec pour que l’on n’ait pas de décollement sous la
base CD du mur. On négligera la butée sur BC.
2. Pour chacun des 3 types de sols de fondation dont les caractéristiques sont
données ci-dessous, vérifier la stabilité du mur (avec la longueur d’arrière-
bec déterminée ci-dessus), vis-à-vis de la force portante (coefficient de
135

sécurité nécessaire = 2 à3) et du glissement (coefficient de sécurité nécessaire


= 1,5 à 2 ; 𝜃 = 𝜙). On prendra 𝑁𝛾 de Caquot-Kérisel, 𝑁𝑞 𝑒𝑡 𝑁𝑐 de Prandtl.
3. Quelles conclusions pouvez-vous tirer, en fonction des types de sols de
fondation proposés. Eventuellement, si une stabilité fait défaut pour un type
de sol donné, comment peut-on améliorer la situation en modifiant le mur de
quai ?

𝑐 ′ (𝑘𝑁/𝑚²) 𝜙 ′ (°) 𝛾 (𝑘𝑁/𝑚²)


Gravier compact 0 35 20
Limon 20 20 17
Argile 50 10 19

𝛾𝑤 = 10 𝑘𝑁/𝑚3
136

15. F11-15

On désire construire une semelle de fondation carrée (de 1,5 m de côté) à 3 m de


profondeur dans un terrain qui est schématisé sur le dessin ci-dessous. Le niveau
de la nappe aquifère fluctue entre 4 et 6 m de profondeur.

On connaît les données suivantes relatives aux sols concernés :

Argile : 2m Argile

1m 1,5 m Sable

2m

Niv. Sup.

2m

Niv. Inf.

Argile :

- Le degré de saturation d’un échantillon prélevé in situ est de 65% ;


- Lors du traitement de cet échantillon à l’étuve, son poids passe de 125 à 105
grammes ;
- Le poids volumique des particules solides est de 𝛾𝑠 = 26,5 𝑘𝑁/𝑚3 ;
- 𝜙 ′ = 35°, 𝑐 ′ = 10 𝑘𝑃𝑎.

Sable :

- L’indice des vides est de e = 0,7 ;


- Le poids volumique des particules solides de 𝛾𝑠 = 27 𝑘𝑁/𝑚3 ;
- Le poids volumique d’un échantillon humide (non saturé, situé au dessus de
la nappe) est de 𝛾 = 17 𝑘𝑁/𝑚3 ;
- 𝜙 ′ = 35°, 𝑐 ′ = 1 𝑘𝑃𝑎.

Vérifier si la fondation envisagée peut supporter un effort 𝑄 = 1500 𝑘𝑁

On adoptera dans les calculs les hypothèses g = 10 m/s², 𝛾𝑤 = 10 𝑘𝑁/𝑚3 , 𝑆𝐹 =


3.
137

16. F11-16

Soit une semelle de fondation posée à 2,5 m de profondeur dans un terrain


uniforme dont 𝛾 = 18 𝑘𝑁/𝑚² ; 𝜙 ′ = 32°, 𝑐 ′ = 30 𝑘𝑃𝑎. la nappe est à une
profondeur de 1 m. on demande :

a) Si une fondation rectangulaire de 2 m sur 4 m est adaptée pour reprendre un


effort de 1000 kN, centré mais incliné sur la verticale de 𝜃 = 20° (𝑆𝐹 = 3)?

b) Si, dans le même terrain et à la même profondeur, on cherchait à reprendre


un effort vertical de 1000 kN au moyen de la même semelle, quel serait le
tassement ? les caractéristiques oedométrique sont les suivantes : 𝜎𝑝 =
20 𝑘𝑃𝑎 et C = 25,64 ; pour ce calcul, découper le terrain en 10 tranches de 1
m d’épaisseur.
c) Pour quel type de constructions un tel tassement (total) peut-il être considéré
comme admissible ? si nécessaire, essayer de calculer les dimensions d’une
semelle carrée telle que son tassement soit admissible pour un bâtiment en
maçonnerie. Commenter.

17. F11-17

On considère un immeuble de six étages sur-rez-de-chaussée et sous sol, dont


les façades 𝐴1 𝑒𝑡 𝐴2 reçoivent, au niveau de la partie supérieure des fondations,
respectivement des charges deb 0,29 et 0,36 MN/m et dont chacun des piliers de
la file centrale 𝐴3 , espacés de 3,75 m, reçoit 1,1 MN. La longueur du bâtiment
est de 38 m. le bâtiment est fondé dans un banc de gravier compact (𝛾𝑑 =
1,65 𝛾𝑤 , 𝜙 = 35°, 𝛾 = 1,02𝛾𝑤 ) de 9 m d’épaisseur, qui repose sur une couche
138

d’argile molle (normalement consolidée) d’épaisseur supérieure à 20 m, et dont


les caractéristiques à court terme sont 𝜙 = 0, 𝑐𝑢 = 0,3 𝑑𝑎𝑁/𝑐𝑚².

Le niveau final des caves se trouve lui-même en contrebas de 2 m par rapport au


terrain naturel. La nappe phréatique est située à -8 m par rapport au terrain
naturel. On envisage pour ce bâtiment deux types de fondations : des semelles
filantes 𝐵1 𝑒𝑡 𝐵2 et des semelles carrées𝐵3 , d’une épaisseur de 50 cm d’une part,
un radier général B d’une épaisseur de 30 cm d’autre part.

On désire comparer ces deux types de fondations, et pour cela on demande les
largeurs des semelles 𝐵1 , 𝐵2 𝑒𝑡 𝐵3 ainsi que celle du radier B. on précisera dans
ce dernier cas le débord du radier par rapport à chacune des façades. On
adoptera pour densité du béton armé la valeur 2,4.
139

18. F11-18

Afin de réaliser une plate-forme routière en remblai sur versant, un mur de


soutènement a été réalisé.

Les caractéristiques du sol sont les suivantes : 𝛾 = 19 𝑘𝑁/𝑚3 , c = 0 kPa et 𝜙 =


40°. il vous est demandé pour ce mur cantilever en béton armé (𝛾𝑏 =
25 𝑘𝑁/𝑚3 ) de :

- Calculer les efforts appliqués et les résultantes (MNT) par rapport au centre
de la semelle.
- Vérifier la stabilité au glissement du mur (𝑆𝐹 > 2) et le non-décollement de
la semelle (diagramme des contraintes normales).
- Vérifier la capacité portante du sol (𝑆𝐹 > 2) en prenant un coefficient 𝑁𝛾 =
32 et les coefficients 𝑁𝑐 𝑒𝑡 𝑁𝑞 donnés dans les notes de cours.

19. F11-19

La semelle carrée d’une pile d’ouvrage d’art, de 4 m* 4 m, est fondée à 6 m de


profondeur dans une couche de grave sableuse de propriétés pressiométriques
variables. La nappe est à 0,50 m en dessous du niveau du terrain naturel. Le
poids volumique saturé de la grave est de 20,2 kN/𝑚3 . Au-dessus de la nappe,
on prendra un poids humide de 17,6 kN/𝑚3 . Le coefficient de poussée des
terres au repos 𝐾0 sera supposé égal à 0,5.
140

Un essai pressiométrique exécuté dans cette grave a fourni les résultats


suivants :

Sol 1 : 𝐸𝑝 = 11,8 𝑀𝑃𝑎 − 𝑝1 = 1,25 𝑀𝑃𝑎

Sol 2 : 𝐸𝑝 = 15,0 𝑀𝑃𝑎 − 𝑝1 = 2,00 𝑀𝑃𝑎

Sol 3 : 𝐸𝑝 = 60,0 𝑀𝑃𝑎 − 𝑝1 = 8,00 𝑀𝑃𝑎

Calculer la capacité portante de cette semelle et estimer son tassement pour une
charge appliquée équivalant à la capacité portante. (𝛾𝑤 = 10 𝑘𝑁/𝑚3 )

20. F11-20

Quelles sont les forces portantes limites d’une semelle filante de 0,8 m de
largeur encastrée à 1,5 m et à 3,5 m de profondeur dans un sol de poids
volumique 𝛾 égal à 17 kN/𝑚3 pour lequel on dispose de 3 essais
pénétrométriques. ? Quelles sont les forces portantes admissibles de cette
fondation ?
141

21. F11-21

Soit une dalle de sol en béton armé (épaisseur e, E = 30000 MPa, 𝛾𝑏é𝑡𝑜𝑛 =
25 𝑘𝑁/𝑚3 ) d’un bâtiment à plusieurs niveaux. Cette dalle reprend différentes
charges verticales provenant des murs reposant directement sur la dalle, ainsi
que des contributions des étages supérieurs. Deux zones de stockage sont
également prévues sur la dalle (S kN/𝑚² sur 2× 1,5 m). propre de la dalle vaut
p kN/𝑚², et le coefficient de réaction du sol est 𝑘𝑠 .
142

De manière à résoudre ce problème, il est proposé dans une première approche


de modéliser la dalle comme une poutre (Largeur = 1 m) sur fondation élastique.
L’équation fondamentale d’élasticité d’une poutre sur fondation est la suivante :
𝜕4 𝑤 𝑘𝑠 𝑝
+ 𝑤=
𝜕𝑥 4 𝐸𝐼 𝐸𝐼
143

Où la fonction 𝑤(𝑥) représente la déformée de la poutre, 𝑘𝑠 est le module de


réaction, EI est le module de rigidité de la poutre et p correspond à la charge
uniformément appliquée sur la poutre.

Approximation des dérivées partielles par la méthode des différences


finies

Cette relation sera discrétisée par la méthode des différences finies en divisant la
poutre en N tronçons de longueur constante (50 cm). Dès lors, on peut écrire les
relations suivantes :

𝜕𝑤 1
= (𝑤𝑖+1 − 𝑤𝑖−1 )
𝜕𝑥 2Δ𝑥

𝜕²𝑤 1
= (𝑤𝑖−1 − 2𝑤𝑖 + 𝑤𝑖+1 )
𝜕𝑥² Δ𝑥 2

𝜕4 𝑤 1
= (𝑤𝑖−2 − 4𝑤𝑖−1 + 6𝑤𝑖 − 4𝑤𝑖+1 + 𝑤𝑖+2 )
𝜕𝑥 4 Δ𝑥 4

La relation fondamentale peut être discrétisée sous la forme suivante :


Δ𝑥 4 Δ𝑥 4
𝑤𝑖−2 − 4𝑤𝑖−1 + (6 + 𝑘𝑠 ) 𝑤𝑖 − 4𝑤𝑖+1 + 𝑤𝑖+2 = 𝑝
𝐸𝐼 𝐸𝐼

Une fois la déformée connue, il est possible de calculer les efforts internes et les
pressions exercées par le sol grâce aux formules suivantes :

𝑝𝑠 = 𝑘𝑠 𝑤𝑖
𝜕²𝑤 𝐸𝐼
M = - EI =− (𝑤𝑖−1 − 2𝑤𝑖 + 𝑤𝑖+1 )
𝜕𝑥² Δ𝑥²

𝜕3 𝑤 𝐸𝐼
T = -EI =− (𝑤𝑖+2 − 2𝑤𝑖+1 + 2𝑤𝑖−1 − 𝑤𝑖−2 )
𝜕𝑥 3 2Δ𝑥 3

Afin de résoudre le système d’équations linéaires, on utilisera Excel. Pour ce


faire, on écrit à chaque extrémité de tous les tronçons la relation existant entre le
déplacement de ce point et ceux des tronçons voisins (utiliser pour cela les
formules de références circulaires) :
Δ𝑥4
𝐸𝐼
𝑝−𝑤𝑖−2 +4𝑤𝑖−1 +4𝑤𝑖+1 −𝑤𝑖+2
𝑤𝑖 = Δ𝑥4
6+ 𝐸𝐼 𝑘𝑠
144

Dans le cas de charges concentrées P, à la place d’une charge uniformément


répartie p, la formule précédente peut évidemment s’écrire :

Δ𝑥 3
𝑝 − 𝑤𝑖−2 + 4𝑤𝑖−1 + 4𝑤𝑖+1 − 𝑤𝑖+2
𝑤𝑖 = 𝐸𝐼
Δ𝑥 4
6 + 𝐸𝐼 𝑘𝑠

Application des conditions aux limites

Celles-ci doivent également être exprimées au moyen des valeurs ponctuelles


qui interviennent dans les expressions des différentes finies. Si un point est situé
à une extrémité de la poutre, différentes conditions sont à examiner :

Bord encastré : le déplacement ainsi que la pente de la déformée est nulle. Cela
s’exprime par les conditions suivantes :

𝑤 = 0 ⇒ 𝑤𝑖 = 0
𝜕𝑤 1
=0⇒ (𝑤𝑖+1 − 𝑤𝑖−1 ) = 0
𝜕𝑥 2Δ𝑥

Il faut donc introduire un point fictif situé hors de la poutre tel que 𝑤𝑖−1 = 𝑤𝑖+1

Bord appuyé : le déplacement est nul ainsi que la courbure de la poutre.

𝑤 = 0 ⇒ 𝑤𝑖 = 0

𝜕²𝑤 1
=0⇒ (𝑤𝑖+1 − 2𝑤𝑖 + 𝑤𝑖−1 ) = 0
𝜕𝑥² Δ𝑥²

Il faut donc introduire un point fictif situé hors de la poutre tel que 𝑤𝑖−1 =
−𝑤𝑖+1 .

Bord libre : le moment et la réaction aux points d’extrémité sont tous les deux
nuls.
𝜕²𝑤 1
=0⇒ (𝑤𝑖+1 − 2𝑤𝑖 + 𝑤𝑖−1 ) = 0
𝜕𝑥² Δ𝑥²

𝜕3 𝑤 𝐸𝐼
R = EI = (𝑤𝑖+2 − 2𝑤𝑖−1 − 𝑤𝑖−2 ) = 0
𝜕𝑥 3 2Δ𝑥 3

Il faut donc introduire deux points fictifs tels que :


145

𝑤𝑖−1 = 2𝑤𝑖 − 𝑤𝑖+1 𝑒𝑡 𝑤𝑖−2 = 𝑤𝑖+2 − 2𝑤𝑖+1 + 2𝑤𝑖−1 (𝑜𝑢 𝑤𝑖+1 = 2𝑤𝑖 − 𝑤𝑖−1
et 𝑤𝑖+2 = 𝑤𝑖−2 − 2𝑤𝑖−1 − 2𝑤𝑖+1 )

Plan de travail

L’exercice se compose de plusieurs étapes afin de vous permettre de valider


votre feuille de calculs :

1. Vérifier la programmation sur un cas simple (isostatique) de résistance de


matériau sans modéliser l’influence du sol. Pour des raisons de rapidité de
convergence, prendre par exemple une poutre bi-appuyée de 7 m de
longueur, Δ𝑋 = 0,5 m, chargée uniformément.
2. Comparer la solution que vous obtenez dans le cas d’une poutre de
longueur infinie avec influence du sol soumise à une charge concentrée en
son milieu, par rapport à la solution analytique :

𝑃𝜆 4 𝑘𝑠
𝑤(𝑥) = 𝑒 −𝜍 (cos 𝜍 + sin 𝜍) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜆 = √ 𝑒𝑡 𝜍 = 𝜆𝑥.
2𝑘𝑠 4𝐸𝐼

Cette formule est valable uniquement pour x ≥ 0, avec une charge appliquée
en x = 0.

3. Résoudre le cas pratique qui vous est proposé. Tracer les diagrammes de
moment, effort tranchant, ainsi que de la réaction du sol sous la dalle.
4. Traiter ensuite ce même cas pratique en prenant en compte cette fois un
𝑞𝑠𝑓 .𝑤
comportement de sol non-linéaire 𝑞𝑠 = , à la place du modèle
𝐵+|𝑤|
linéaire précédent 𝑞𝑠 = 𝑘𝑠 . 𝑤. l’équation fondamentale d’élasticité d’une
poutre sur fondation décrite plus haut est alors toujours valable, pour
𝑞𝑠𝑓
autant de remplacer le coefficient 𝑘𝑠 constant par 𝑘𝑠 = . Prendre
𝐵+|𝑤|
une valeur de B égale à 0.005 m.
146

1. F11-1 : 𝑞𝑙 = 395 𝑘𝑁/𝑚², 𝑞𝑎 = 132 𝑘𝑁/𝑚²


2. F11-2 :
1 : 𝑁𝑌 = 289
2 : 𝜙 (Caquot-Kérisel) = 45°

3. F11-3 : 𝑞𝑎 = 231,65 𝑘𝑁/𝑚²


4. F11-4 : 𝑞𝑎 = 331,99 𝑘𝑁/𝑚²

5. F11-5 :
a. 𝑞𝑎 = 0,21 𝑀𝑃𝑎
b. 𝑞𝑎 = 0,075 𝑀𝑃𝑎
c. 𝑞𝑎 = 0,11 𝑀𝑃𝑎
d. 𝑞𝑎 = 0,11 𝑀𝑃𝑎

6. F11-6 : 𝑄𝑎 = 162 𝑘𝑁
7. F11-7 : a ; côté B = 1,75 m.
B ; tassement : 0,254 m.
8. F11-8 :

1 ; 𝑞𝑎 = 360 𝑘𝑃𝑎, tassement : 2,3 cm

2 ; 𝑞𝑎 = 316,6 𝑘𝑃𝑎 si le tassement max. = 2 cm

9. F11-9 : a) tassement ;1,62 cm, 𝑞𝑎 = 218 𝑘𝑃𝑎.


10. F11-10 :

11. F11-11 : tassement = 2,69 cm.

12. F11-12 :
a. P = 1445,2 kPa
b. P = 2071,5 kPa
c. P = 1366,4 kPa
d. P = 1462 kPa
147

13. F11-13 :
1. 𝑞𝑎 = 286 𝑘𝑃𝑎
2. Tassement = 0,013 m.

14. F11-14 :
- Gravier compact : 𝑝𝑎 = 483,99 𝑘𝑃𝑎
- Limon : 𝑝𝑎 = 244,69 𝑘𝑃𝑎
- Argile : 𝑝𝑎 = 312,90 𝑘𝑃𝑎

15. F11-15 :
1) 𝑞𝑓 = 2313,9 𝑘𝑃𝑎 (nappe au niveau de la semelle)
2) 𝑞𝑓 = 2520,42 𝑘𝑃𝑎 (nappe à 1,5 m sous la semelle)
3) 𝑞𝑓 = 2451,58 𝑘𝑃𝑎 (nappe au niveau réel)
16. F11-16 :
a. 𝑝𝑎𝑑𝑚 = 165 𝑘𝑁/𝑚² et 𝜎 = 125 𝑘𝑁/𝑚² ;
b. Tassement : 17,03 cm ;
c. Cfr tableau p 4.19.
148

Fascicule d’exercices
De
Géomécanique

Fascicule 12 :

Fondations profondes
149

1. F12-1

Des installations industrielles lourdes doivent

Etre construites sur un site vierge en bord de

Mer. Les bâtiments et les machines seront

Fondés sur pieux. Le sol en place est constitué

De :

- 5 à 6 m d’argile saturée, 𝜌 = 1800 𝑘𝑔/𝑚3 ,


𝜙 = 5°, 𝑐 = 30 𝑘𝑃𝑎

-15 à 17 m de sable ± compact, 𝜌 = 2000 𝑘𝑔/𝑚3 ,

𝜙 = 31°, 𝑐 = 0 𝑘𝑃𝑎

- Couche épaisse de sables et graviers compacts.

Pour faciliter la circulation pendant la construction,

On construit un remblai de sable de 2 m (𝛾 = 16 𝑘𝑃𝑎),

Surélevant ainsi le niveau du sol. On demande :

1) De préciser la capacité portante d’un pieu foré de 1,5 m

De diamètre et de 13 m de long ;

2) Y a-t-il des précautions à prendre pour de tels pieux ?


150
151

2. F12-2

On donne une série de résultats mesurés au CPT sur un terrain dans lequel on
veut battre des pieux carrés préfabriqués pouvant reprendre des charges
𝑄𝑎 = 600 kN, au moyen d’une machine dont le mouton a pour
caractéristiques W = 4000 Kgf, H = 1,5 m.

- Dimensionner ces pieux (côté & longueur)


- Calculer le refus à atteindre lors du battage des pieux pour s’arrêter (pieux de
béton maigre, E = 14000 Mpa, contrainte admissible en compression : 5
Mpa) Rem : 1Kgf = 10 N

3. F12-3

Un réseau de pylônes de télécommunications doit couvrir le territoire selon une


maille assez serrée. Pour des raisons de rationalisation de la production, on a
choisi une section triangulaire de 2,5 m de côté, formée d’anneaux préfabriqués
en béton armé, de 4 m de longueur, pesant chacun environ 90 kN. Le poids des
équipements techniques est de 70 kN, et on estime que l’effet maximum du vent
sur de tels pylônes varie entre 0,8 kPa au niveau du sol et 1,6 kPa à 60 m de
hauteur.

Un de ces pylônes, qui atteindra 28 m de hauteur, doit être installé sur un terrain
de portance très faible. On a décidé d’utiliser une fondation formée de trois
pieux en béton armé, de 15 m de longueur, disposés en triangle.
152

Déterminer l’entre distance minimum à respecter entre les têtes des pieux pour
qu’aucun effet de soulèvement ne soit transmis au sol.

4. F12-4

On considère un pieu de diamètre 2 R =0,60 m, fondé à 8 m de profondeur


comme l’indique la figure suivante

H=2m

L=8m

6,2 m argile graveleuse

1,8 m grave sableuse compacte

2R = 0,6 m

Une reconnaissance pressiométrique préliminaire a conduit aux résultats


suivants :

- Argile graveleuse : pression limite moyenne = 350 kPa ;


153

- Grave sableuse : pression limite moyenne = 1200 kPa ;


- Niveau de la nappe : - 2 m sous le terrain naturel.

Calculer la charge admissible que peut reprendre ce pieu, en admettant que le


poids volumique des sols en place vaut 22 kN/𝑚3 .

5. F12-5

On dispose des résultats d’essais pressiométriques dans un sol constitué de


sable. On demande, à partir de ces profils pressiométriques, de déterminer la
capacité portante à la ruine de chacun des 12 pieux forés dont les
caractéristiques sont reprises dans le tableau ci-dessous, par la méthode de
Ménard.

On définit pour chaque pieu un diamètre de pointe et un diamètre de fût. Le


diamètre de pointe correspond aux 50 premiers centimètres du pieu. De plus, la
partie supérieure du pieu a été excavée sur une certaine longueur. (Pas de
frottement pieu-sol sur cette distance). On demande également, par
discrétisation, de tracer les courbes du tassement en tête du pieu en fonction de
la charge appliquée à la tête du pieu, de la charge à la pointe et de l’effort repris
par frottement.

Caractéristiques des pieux


pieu A1 A2 A3 A4 B1 B2 B3 B4 C1 C2 C3 C4
𝜙 pointe (m) 0,395 0,45 0,45 0,395 0,41 0,41 0,51 0,51 0,41 0,41 0,51 051
𝜙 fût (m) 0,395 0,38 0,38 0,395 0,41 0,41 0,51 0,51 0,41 0,41 0,51 0,51
Longueur (m) 7,39 7,38 11,5 11,58 7,53 11,73 11,68 7,43 7,67 11,83 11,76 7,72
Niv. (m) 1,04 1,07 1,02 0,98 1,07 1,07 0,97 0,9 1,08 1,02 0,95 0,96
excav
Longueur (m) 6,35 6,31 10,48 10,6 6,46 10,66 10,71 6,53 6,59 10,81 10,81 6,76
nette

Par souci de simplification, et en l’absence de renseignements complémentaires,


on prendra :

Poids volumique du sol 𝛾 = 20 𝑘𝑁/𝑚3

Poids volumique du béton 𝛾 = 25 𝑘𝑁/𝑚3

Coefficient de poussée au repos 𝐾0 = 0,5

Frottement latéral selon Ménard 𝑓𝑠 = 0,045 𝑀𝑃𝑎

Module d’élasticité du béton 𝐸𝑏 = 300000 𝑀𝑃𝑎


154

Essais pressiométriques
Profondeur z (m) Profil Pl (MPa) Moyen 𝐸𝑀 (MPa)
1,3 0,441 7,19
2,3 0,711 15,65
3,3 0,692 12,32
4,3 0,697 11,90
5,3 0,750 8,97
6,3 0,767 7,78
7,3 0,810 8,26
8,3 0,881 12,27
9,3 0,953 14,41
10,3 0,914 9,58
11,3 0,941 8,94
12,3 1,058 10,60
13,3 1,171 13,37
14,3 1,696 16,47

De plus, comme les profondeurs qui nous intéressent sont relativement faibles,
on peut faire l’approximation d’une régression linéaire. Les droites de régression
ont pour équation (z exprimé en mètre) :

𝑝𝑙 = 0,0324. 𝑧 + 0,5913 [𝑀𝑃𝑎]

𝐸𝑀 = 0,1897. 𝑧 + 9,7840 [𝑀𝑃𝑎]

En se limitant à 12 m pour 𝑝𝑙 .

1°) charge limite par la méthode de Ménard

𝑝𝑙 = 𝑝𝑙 − 𝑝0

𝑝0 = 𝐾0 . 𝛾. 𝑧

𝑝𝑙𝑒 = 3√𝑝𝑙1
′ ′
. 𝑝𝑙2 ′
. 𝑝𝑙3

𝑞𝑙 = 𝑞0 + 𝑘. 𝑝𝑙𝑒
1 2
𝑄𝑝𝑎 = 𝑞𝑙 . 𝐴 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐴 = . 𝜋. 𝐵𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡𝑒
4

→ 𝑄𝑙 = 𝑓𝑠 . 𝑆𝑙𝑎𝑡 𝑎𝑣𝑒𝑐𝑆𝑙𝑎𝑡 = 𝜋. 𝐵𝑓û𝑡 . 𝐿𝑛𝑒𝑡𝑡𝑒

𝑄𝑡𝑜𝑡 = 𝑄𝑝𝑎 + 𝑄𝑙 − 𝑊
155

2°) charge limite et tassement par discrétisation

(La méthode Ménard de calcul des tassements ne peut être appliquée que pour
des pieux en condition de service, et non pour des pieux à la charge ultime).

En partant de la pointe du pieu vers sa tête, on exprime l’équilibre de chaque


tronçon de pieu de proche en proche, lorsque l’on impose un tassement donné 𝑆0
à la pointe du pieu. On peut donc en déduire le tassement à la tête du pieu ainsi
que la charge correspondante en tête.

Pour déterminer la courbe charge appliquée-tassements en tête, on modélise le


pieu par des petits tronçons, dont on étudie le comportement en tenant compte
de la mobilisation progressive du frottement latéral et de la portance en pointe.

Les équations d’équilibre sont les suivantes :

𝑄𝑖 + 𝜏𝑖 ∗ 𝜋 ∗ Δ𝑥 ∗ 𝐵𝑖 − 𝑊 = 𝑄𝑖+𝑙

Où Δ𝑥 est la hauteur des tronçons (constante dans ce modèle), 𝐵𝑖 est le diamètre


du tronçon considéré (𝐵𝑖 peut varier pour tenir compte de l’élargissement
éventuel de la base du pieu) et 𝑊𝑖 est le poids du tronçon considéré.
(𝑄𝑖 +𝑄𝑖+1 )/2.Δ𝑥
𝑆𝑖 + Δ𝐿𝑖 = 𝑆𝑖+1 . 𝑎𝑣𝑒𝑐 Δ𝐿𝑖 = où E est le module d’élasticité du
𝐸.𝜋.𝐵𝑖2 /4
béton. Les efforts mobilisables en pointe et le long du fût sont limités. Les
limites sont données par 𝑞𝑙 𝑒𝑡 𝑓𝑠 .
156

Il convient également de choisir un modèle qui permette de relier les efforts


dans le sol et le tassement. Pour ce faire, on utilise un modèle tri linéaire de
comportement du sol.

(ce modèle est issu du fascicule n° 62- titre V du cahier des clauses techniques
générales applicables aux marchés publics de travaux page 165).

Les pentes à l’origine sont données par


11,0.𝐸𝑀 2,0.𝐸𝑀
𝐾𝑞 = et 𝑘𝜏 =
𝐵 𝐵

A partir des équations d’équilibre et des critères de tassement du sol, on peut


construire une feuille EXCEL dans laquelle on calcule, pour chaque pieu, le
tassement et la charge en tête pour une série de tassements imposés en pointe.
On peut ainsi pu tracer une courbe (charge en tête-tassement en tête) pour
chacun des pieux.

Succinctement le processus peut donc s’établir comme suit :

1. Le pieu est divisé en segments (50 par exemple) de longueur Δ𝑋 ;


2. On se donne un tassement 𝑆𝑖 à la pointe, càd à la base du premier tronçon i ;
3. Pour ce tassement Si à la pointe, on calcule qc mobilisable par la relation q =
f(s) ;
4. L’effort Qi à la pointe est donné par (qc section pointe) ;
157

5. Le frottement latéral 𝜏i du tronçon i, mobilisable en fonction du tassement Si


est donné par la relation 𝜏 = f (S) ;
6. L’effort Qi+1 est donné par Qi+ 𝜏𝑖 ∗ 𝜋 ∗ Δ𝑥 ∗ 𝐵𝑖 − 𝑊𝑖 = 𝑄𝑖+1 , où Wi est le
poids du tronçon i ;
7. La variation de longueur du tronçon i est donnée par
(𝑄𝑖 +𝑄𝑖+1 )/2.Δ𝑥
Δ𝐿𝑖 = ;
𝐸.𝜋.𝐵𝑖2 /4

8. Le tassement Si+1 au sommet du tronçon i est donné par Si+ ΔLi = Si+1 ;
9. Qi+1 devient Qi et Si+1 devient Si et on recommence au point 5 pour un
nouveau tronçon ;
10.Finalement on trouve, pour le dernier tronçon i, 𝑄𝑖+1 𝑒𝑡 𝑆𝑖+1 qui sont
respectivement l’effort en tête et le tassement en tête ;
11.On peut également tracer la charge en pointe et l’effort repris par frottement,
en fonction du tassement en tête.
6. F12-6

On considère un pieu foré de diamètre 2R = 0,80 m, fondé à 9 m de profondeur


comme l’indique la figure suivante.

L=9m

6m Argile

3,5 m Grave

2R = 0,8 m

Gravier
158

Une reconnaissance pressiométrique préliminaire a conduit aux résultats


suivants :

- Argile : pression limite moyenne 𝑝𝑙 = 0,5 MPa


- Module pressiométrique moyen 𝐸𝑀 = 8 MPa ;
- Grave : pression limite moyenne 𝑝𝑙 = 1,1 MPa ;
- Module pressiométrique moyen EM = 13 MPa ;
- Gravier : pression limite moyenne Pl = 1,5 MPa ;
- Module pressiométrique moyen EM = 15 MPa

1. Calculer, selon la méthode de Ménard, la charge admissible que peut


reprendre ce pieu, en admettant que le poids volumique des sols en place vaut
22 kN/m3, et que K0 = 0,5.

Remarque :

- Le frottement latéral courant s’applique sur la longueur du pieu moins


l’extrémité inférieure longue de 3.R et moins l’extrémité supérieure (0,3
m+R) ; le frottement latéral amélioré s’applique sur une distance de 3.R à
partir de la base du pieu.
- On affectera le facteur de portance k d’un coefficient de sécurité égal à 3, et
les coefficients de frottement latéral (courant et amélioré) d’un coefficient de
sécurité égal à 2

Vérifier également la contrainte dans le béton vis à vis de la contrainte


admissible dans celui-ci prise égale à 5MPa.

2. Calculer le tassement en tête du pieu sous la charge admissible de ce dernier


et sans négliger le raccourcissement élastique du pieu (E béton =30000MPa). Il
convient alors de choisir un modèle qui permette de relier les efforts dans le
sol et le tassement. Pour ce faire, on utilise un modèle tri linéaire de
comportement du sol.
159

Dans ce modèle, les paramètres qu et 𝜏𝑢 correspondent respectivement à

𝑞0 + 𝑘/3(𝑝𝑙 − 𝑝0 ) 𝑒𝑡 𝑓𝑠 /2 (ou fa /2). (Rem : les coefficients 2 et 3 de ces


expressions correspondent aux coefficients de sécurité déjà pris pour le point 1)

Les pentes à l’origine sont données par


11,0. 𝐸𝑀 2,0. 𝐸𝑀
𝑘𝑞 = 𝑒𝑡 𝑘𝜏 =
2𝑅 2𝑅
On négligera le poids propre du pieu pour l’ensemble de l’exercice.

7. F12-7

On dispose des résultats d’essais pressiométriques dans un sol constitué de sable


graveleux. On demande, à partir de ces profils pressiométriques, de déterminer
la capacité portante à la ruine de chacun des pieux forés dont les caractéristiques
sont reprises dans le tableau ci-dessous, par la méthode de Ménard.

On définit pour chaque pieu un diamètre de pointe et un diamètre de fût. Le


diamètre de pointe correspond aux 50 premiers centimètres du pieu. De plus, la
partie supérieure du pieu a été excavée sur une certaine longueur. (pas de
frottement pieu-sol sur cette distance). On demande également, par
discrétisation, de tracer les courbes du tassement en tête du pieu en fonction de
160

la charge appliquée à la tête du pieu, de la charge à la pointe et de l’effort repris


par frottement.

Caractéristiques des pieux


pieu A B C D E F G H I J K L
𝜙 pointe (m) 0,82 0,77 0,62 0,58 0,75 0,80 0,71 0,54 0,74 0,70 0,66 0,69
𝜙 fût (m) 0,68 0,56 0,47 0,49 0,59 0,64 0,62 0,41 0,61 0,58 0,52 0,54
Longueur (m) 7,63 7,42 9,71 11,04 6,92 6,40 10,43 9,82 7,12 5,89 10,21 11,84
Niv. (m) 1,25 1,40 1,02 0,95 1,14 1,07 0,98 1,05 0,97 1,04 1,18 1,22
excav
Longueur (m) 6,38 6,02 8,69 10,09 5,78 5,33 9,45 8,77 6,15 4,85 9,03 10,62
nette

Par souci de simplification, et en l’absence de renseignements complémentaires,


on prendra :

Poids volumique du sol 𝛾 = 18,8 𝑘𝑁/𝑚3

Poids volumique du béton 𝛾 = 25,0 𝑘𝑁/𝑚3

Coefficient de poussée au repos K0 = 0,6

Frottement latéral selon Ménard fs = 0,075 MPa, valeur supposée constante

Module d’élasticité du béton Eb = 30000 MPa

Les diagrammes moyens limite pl et du module pressiométrique Em sont donnés


ci-après, ainsi que les valeurs numériques correspondantes. On utilisera, dans les
différents calculs, une formule de régression linéaire à la fois pour pl et pour
Em.
161

Essais pressiométriques
Profondeur z (m) Profil Pl (MPa) Moyen 𝐸𝑀 (MPa)
1 0,86 7,34
2 0,88 10,07
3 1,16 11,05
4 1,05 15,8
5 1,21 12,51
6 1,63 13,17
7 1,58 17,46
8 1,39 16,12
9 2,15 29,66
10 1,87 35,12
11 1,97 32,98
12 2,12 40,78
13 2,12 44,29
14 2,25 37,27

1°) charge limite par la méthode de Ménard

Cfr exercice F 12-5

2°) charge limite et tassement par discrétisation

Cfr exercice F 12-5


162

1. F12-1 : Qa = 1729,76 kN
2. F12-2 :
1) B = 35 cm ; L = 12 m
2) E = 1,06 cm.

3. F12-3 : L = 5,34 m
4. F12-4 : Qa = 1136 kN
5. F12-5 : /
6. F12-6 : Qa = 1694,94 kN
S tête = 3,52 cm.

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